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Bibliothèque

Thomas Garet

l'auteur

En 1851, après avoir séjourné à Bruxelles et sur l’île de Jersey, Victor Hugo (1802-1885) s’installe sur l’île de Guernesey. Opposant au pouvoir en place en France, le célèbre écrivain préfère l’exil. C’est là qu’il écrira Les Travailleurs de la mer, influencé par sa vie au beau milieu de la manche.

ON DÉPOUSSIÈRE " LES TRAVAILLEURS DE LA MER" DE VICTOR HUGO

En lecture, on le sait, Noël est un des moments privilégiés pour l’évasion. Comme chaque année, Janette vous suggère une lecture pour ces vacances. Envie de voyage? On vous propose cette fois-ci de ne pas aller bien loin. Pour autant, le dépaysement sera total: direction la mer, avec ses splendeurs et ses périls!

Le résumé

Ce n’est peur être pas le plus connu des livres d’Hugo, mais c’est probablement l’un des plus mystérieux et lyriques, un voyage en mer qui vous fera sentir les embruns et la houle. Les Travailleurs de la mer raconte les péripéties d’un jeune pêcheur. Ce dernier tente d’aller récupérer le moteur d’un vieux steamer échoué sur un écueil en mer. Pourquoi prendre autant de risques, quand on connait le danger que cela représente? Parce que le propriétaire de l’épave, Mess Lethierry, a promis une récompense singulière à celui qui parviendra le premier à réaliser cette prouesse: la main de sa nièce Déruchette. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu… En amont de cette œuvre, Hugo a rédigé un court texte intitulé L’Archipel de la Manche, sorte d’ode à la mer, qui présente les paysages de la manche, et nous plonge dans le décor de ce roman.

l'avis de janette

Pour les fêtes, les éditions Omnibus sortent une édition spéciale en coffret regroupant le texte, mais aussi les poèmes marins de l’auteur. De superbes illustrations d’époque viennent enrichir la lecture, ainsi qu’une préface de Claude Aziza, professeur spécialiste de l’antiquité, et passionné par les œuvres du xixe siècle. Un superbe cadeau à offrir, ou à se procurer pour l’hiver! l'extrait

«Les mugissements redoublaient. Aucune rumeur humaine ou bestiale ne saurait donner l’idée des fracas mêlés à ces dislocations de la mer.»

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