4 minute read

En route pour

Salomé Jeko

En route pourAvignon& Arles

Voilà deux villes, deux destinations ou deux escales à ne pas manquer durant l’été, tant pour les visiter que pour profiter des célèbres festivals qui s’y déroulent en juillet et août.

QUAND LA VILLE DEVIENT SCÈNE Douce ambiance estivale que celle qui règne en été en Avignon. Réputée pour son pont dont tout le monde connait la chanson et son majestueux Palais des Papes, cette ville du Vaucluse bordée par le Rhône a plus d’un charme. Derrière les remparts qui l’entourent, ses jolies ruelles, ses places ombragées et ses courettes cachées attirent chaque année bon nombre de visiteurs, venus découvrir la région ou assister à l’une ou l’autre pièce de théâtre. Car chaque mois de juillet, depuis 1947, Avignon se transforme en une ville-théâtre où le patrimoine se fait le décor d’une programmation riche et dense. Le Festival d'Avignon est aujourd'hui en effet l'une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain et que l’on soit adepte ou pas du genre, rien que l’ambiance de la ville durant cette période vaut le détour. Cette année, le rendez-vous est donné du 7 au 26 juillet. Avec pour thème « il était une fois », le festival présentera pas moins de 46 spectacles pour 270 représentations, sans compter les pièces du festival Off, souvent de petites pépites. Placée sous le signe de l’ouverture, la programmation met en lumière des artistes femmes, et des auteurs, comédiens, metteurs en scène venus de tous les horizons. Parmi les grandes pièces présentées, citons Le Moine noir, du metteur en scène et réalisateur russe Kirill Serebrennikov adaptée de la nouvelle de Tchekhov et donnée à la cour d’honneur, Iphigénie mise en scène par Anne Théron, Richard III par Christophe Rauck ou encore Ma jeunesse exaltée, une pièce de 10 heures – oui, oui – d’Olivier Py.

APRÈS LE THÉÂTRE, LA PHOTOGRAPHIE À quelques minutes de route d’Avignon, aux portes de la Camargue, Arles a pour sa part conservé l’un des plus riches ensembles antiques de France. La ville que l’on surnomme la petite Rome des Gaules regorge de monuments anciens

parmi lesquels l’incontournable amphithéâtre, construit au Ier siècle sur le modèle du Colisée de Rome justement - ses gradins accueillaient jusqu’à 20 000 personnes ! Sans oublier le théâtre antique, les multiples cloîtres, l’abbaye et toutes ces bâtisses historiques qui bordent les jolies rues de la ville. Pour découvrir ces trésors d’histoire, rien de mieux que les rencontres photographiques d’Arles qui se déroulent chaque été depuis 1970 dans la ville et qui permettent, à travers plus de quarante expositions installées dans divers lieux patrimoniaux exceptionnels de la ville, d’arpenter et de pénétrer ces espaces parfois cachés. Du 4 juillet au 25 septembre, Arles baignera donc dans une atmosphère à la fois festive et détendue le temps de la 53ème édition de ces Rencontres qui mettront cette année les artistes femmes à l’honneur. "On a voulu rendre visibles celles qui sont longtemps restées invisibles", a souligné Christoph Wiesner, directeur du festival, lors de la conférence de presse de lancement de l’événement. L’exposition phare ? « Une avantgarde féministe des années 1970 », présentée tout l’été à l’atelier de la Mécanique et qui mettra en avant des artistes féminines pour lesquelles la photographie a été l’un des moyens d’expression majeurs d’émancipation pour se révolter.

À ne pas manquer

Le Luxembourg est représenté sur place, avec une exposition consacrée à l’œuvre du photographe Romain Urhausen à Arles et la pièce de théâtre de Ian De Toffoli "Terres Arides", avec Luc Schiltz et Pitt Simon, présentée dans le cadre du festival Off d’Avignon.

monture

C’est lors du MINI fan & track day sur le circuit de Zolder que nous avons eu le privilège de rencontrer le petit-fils du mythique préparateur, Charlie Cooper, et d’essayer sur piste la MINI John Cooper Works.

Esthétique et habitabilité La gamme John Cooper Works propose plusieurs versions de la MINI : cabrio, clubman, countryman et c’est le modèle 3 portes que Janette aura le plaisir de tester. Bien sûr, notre petit bolide s’inspire des codes de la course pour parfaire son look et son efficacité avec notamment un bouclier avant aérodynamique, un aileron à l’arrière, une double sortie d’échappement et des étriers de freins bien visibles. À bord, cette MINI dernière génération conserve le compteur - enfin, il s’est transformé en écran - central qui rappelle son ancêtre. Ambiance rouge et noir, palettes au volant et sièges emboîtants nous mettent en conditions pour une échappée sportive !

Agrément de conduite Bien que la MINI grossisse à chaque nouveau modèle, elle parvient à conserver les sensations de conduite qu’on assimile souvent au karting. C’est-à-dire qu’elle est suffisamment rigide pour offrir des réactions vives et directes et que son empatement qui reste assez court la rend lui aussi très réactive. La voiture reste aussi sécurisante grâce à sa bonne tenue de route et son freinage efficace.

La conduite est donc très ludique ! Alors qu’on commence à mémoriser le tracé du circuit de Zolder et que le chrono au tour s’améliore, on prend l’habitude de garder les palettes sous la main. Il est vrai que de prime abord, le changement de rapport en virage n’est pas aisé !

La MINI John Cooper Works ne manque pas de personnalité. Elle a indéniablement su conserver son esprit sportif et ludique. Que ça fait du bien de retrouver des sensations au volant alors que beaucoup de modèles s’aseptisent…

Caractéristiques de la MINI JCW 3 portes : Motorisation : 4 cylindres 2L twinpower turbo Puissance : 231 chevaux 0 à 100 km/h : en 6,1 - 6,3 secondes Vitesse max : 246 km/h Prix : à partir de 38 484 € TTC

Paule Kiénert

This article is from: