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« FAT »!

L'engouement récent pour le fatbike, ce vélo de montagne joufflu qu'on prend plaisir à enfourcher dans notre coin de continent surtout l'hiver, n'a pas manqué de gagner Charlevoix. Et pour cause! Conquis par les panoramas époustouflants qui ont fait sa renommée, encore plus saisissants lorsqu’emmitouflés de blanc et de givre scintillant, des dizaines de résidents, mordus de plein air ou férus de la petite reine y pédalent désormais toute l'année!

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Par Pierre Bouchard

Mais où ces fous du vélo aux pneus surdimensionnés (VPS), alias les vépésistes (selon l’expression préconisée par l'Office québécois de la langue française), donnent-ils libre cours à leurs pulsions ludiques? Bien qu'il n'existe encore aucun réseau de sentiers entretenus spécifiquement pour la pratique du fatbike dans Charlevoix, hormis les parcours préparés pour un événement festif et éclaté d'une journée (FAT Rendez-vous du Massif de Charlevoix), les itinéraires possibles que la région recèle en hiver, qui débordent voire transcendent la quantité de chemins forestiers, pistes et sentiers qu'on y retrouve l'été, possèdent tous les atouts pour faire de la région une destination fat qui saura épater! Parmi cette infinité d'escapades, en attendant que s'organise « l’offre », voici quelques plans approuvés, autorisés et éprouvés... selon l'indice de « portaison » en cours!

Autre terme emprunté au jargon vépésiste, la « portaison » est à la pratique du fatbike sur neige ce que la flottaison est à celle du kayak sur l'eau... à la fois une notion cruciale et une condition essentielle : « ça porte ou ça défonce? » Même sur les sentiers de fat à usage exclusif ou partagé avec fondeurs, le code d'éthique du parfait « fatteux » prescrit de s’abstenir si les pneus, d’une largeur minimale de 3,5 pouces et d’une pression souvent sous les 10 PSI, laissent des traces de plus d'un pouce de profondeur! Dans Charlevoix, réputé pour ses hivers rigoureux et son épais manteau neigeux, on roule plutôt sur les traces laissées par les motoneiges. Il va de soi qu'il n'est pas question ici d'aller pédaler sur les sentiers de la Fédération des clubs de motoneige du Québec (FCMQ), entreprise illégale et franchement suicidaire, mais bien dans des coins tranquilles et sur des territoires publics ou privés – avec l'accord des proprios – que fréquentent des motoneigistes locaux.

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