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Battures et futur...

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« FAT »!

« FAT »!

Loin de l'arrière-pays, mais toujours en compagnie des montagnes, Charlevoix oblige, les berges du Saint-Laurent recèlent leurs propres plaisirs fat. À marée basse, lorsque « émergent » les battures, on a accès à un terrain de jeu des plus surréalistes! Le segment du littoral entre Petite-Rivière-Saint-François et Baie-Saint-Paul offre des possibilités à la fois surprenantes, grisantes et... salissantes. Imaginez mouliner sur des miroirs d'argile et talles de foins salants gelés parmi un labyrinthe jonché de gros rochers arrondis – les fameux couillons de la côte charlevoisienne – et des icebergs échoués le temps d'une marée; découvrir cet environnement dynamique et éphémère, tout comme les caps de Charlevoix, depuis une perspective plutôt inhabituelle, étrange et insolite... la mer l'hiver!

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De quoi faire, même si ce n’est que la pointe de l'iceberg! Au moment d'écrire ces lignes, un premier projet pour emprunter des segments de la voie ferrée en fatbike l'hiver était à l'étude. À suivre...

C'est au bout du rang Sainte-Christine, juste au nord du village de Notre-Dame-des-Monts, que commence la piste capitonnée qui remonte le haut cours de la rivière du Gouffre et s'enfonce dans l'arrière-pays charlevoisien pour aller flirter avec les parois vertigineuses qui forment le pourtour de notre astroblème, le secteur Pied-des-Monts. Un aller-retour jusqu'au lac Boudreault, où on peut louer un chalet de la Traversée de Charlevoix, représente une balade d'environ 25 km. On peut bien sûr faire durer le plaisir en s'aventurant plus en amont de la rivière, vers sa source, ou encore se hisser, toujours sur les traces durcies des motoneiges, jusqu'au sommet de la Noyée, à quelque 900 mètres au-dessus de la mer; un méchant belvédère! Dans ces deux scénarios, le chalet du lac Boudreault, au pied du Mont des Morios, s’avère un bon camp de base. Sinon, retour à l’éclairage halogène...

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