OLAFUR ELIASSON VERSAILLES 7 JUIN – 30 OCTOBRE 2016
Every time a season of contemporary art at Versailles comes around, we once again experience the mysterious, exhilarating meeting of artist and site. Olafur Eliasson’s mind is in perpetual motion, but he is sparing with his words and gestures. His ideas are abundant and ever-changing, his actions precise, measured. He strode around the grounds of Versailles, finding inspiration here, only to abandon the idea, imagining a work there, later deciding the spot was not entirely suitable. He returned several times before deciding on the places that would hold his attention in the long term, stopping to examine a detail on a sculpture in a forgotten corner of a drawing room. He even wanted to wander alone at night through the château, experiencing emotions and impressions which in themselves form a unique relationship with the inexhaustible mysteries of the Versailles estate. Did he at times allow himself to be overwhelmed by the continuous sequence of images, which build up into excess or accumulation ? If he did, he never seemed out of his depth. It is too easy to think that Scandinavian men are cold and unemotional. Olafur Eliasson admitted at the end of one visit that even if the process were to come to an end there and then, without an exhibition being born from it, he would already have experienced something truly unique. However, he then meticulously chose a few points which, from then on, would be his, and would be used to lead us along with him on his explorations, or take us further into our possession of these places. Without a trace of either apprehension or pomposity, just a series of works to change our perception of Versailles, sharpening it, accentuating it. Metaphors of water, diffraction of light, confusion of mirrors, intensified emotions, moving shadows : Olafur Eliasson wants the visitor to take possession of Versailles alongside him. And it is an augmented reality that imposes itself, an engine room of the imagination, and one not so fundamentally far away from that which captured the hearts of the 18th century.
Catherine Pégard President of the public Establishment of the palace, museum and national estate of Versailles
À chaque saison qui ramène à Versailles l’art contemporain, revient le moment mystérieux et exaltant de la rencontre entre l’artiste et le lieu. Olafur Eliasson est un esprit en perpétuel mouvement pendant que ses gestes, ses mots sont économes. Ses idées sont profuses, changeantes et ses actes précis, posés. Il a arpenté Versailles, trouvant ici une inspiration plus tard abandonnée, imaginant là une œuvre pour la juger ensuite inappropriée. Il est revenu plusieurs fois avant de montrer les endroits qui allaient retenir son attention, s’arrêtant au détail d’une sculpture, à l’angle insoupçonné d’un salon. Il a même voulu marcher, solitaire, la nuit dans le château, captant des impressions, des sensations qui, à elles seules, composent un rapport original à ce monde inépuisable qu’est le domaine de Versailles. S’est-il par moments laissé submerger par les images qui s’enchaînent, par la démesure ou l’accumulation ? En tout cas, jamais il n’a semblé débordé. Il est trop facile de penser que les hommes du Nord ont des passions froides. Et cependant… Après avoir confié au bout d’une visite, que même si l’aventure s’arrêtait là sans qu’il en naisse une exposition, il aurait déjà vécu une expérience unique, Olafur Eliasson a choisi méticuleusement quelques points qui, désormais, seraient les siens pour nous entrainer dans son exploration, ou avancer plus loin dans la possession des lieux. Aucune appréhension et pas d’emphase, quelques œuvres pour changer notre perception de Versailles, l’aiguiser, l’amplifier. Métaphores de l’eau, diffraction de la lumière, miroirs piégés, émotions dilatées, silhouettes mouvantes, Olafur Eliasson veut que le visiteur s’empare de Versailles avec lui. Et c’est une réalité augmentée qui s’impose, une machinerie de l’imagination pas si éloignée au fond de celle qu’affectionnait le XVIIIe siècle.
Catherine Pégard Présidente de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles
Olafur Eliasson a poursuivi au cours des vingt-cinq dernières années une œuvre sculpturale et photographique où les questions de perception, de mouvement et d’appréhension du réel par des dispositifs optiques se confrontent à une approche sensible et écologique de la nature et des grands débats auxquels fait face notre société industrielle. Né au Danemark il a passé une partie de son enfance en Islande marqué par un territoire volcanique constitué de vastes espaces vierges et de glaciers ancestraux. Exposant dans de nombreux musées mais actif également dans toutes sortes de contextes publics, il multiplie les interventions urbaines ou dans le paysage avec l’ambition de faire vivre au spectateur des expériences multi-sensorielles. Lors de la récente COP 21, il a ainsi installé devant le Panthéon des blocs de glace disposés comme s’il s’agissait d’une horloge monumentale dont le propos était aussi de faire prendre concrètement conscience des graves enjeux climatiques de l’époque (Ice Watch, 2015). Eliasson transporte des fragments de nature dans le musée, un sol de lave ou le lit d’une rivière par exemple. Il recrée par des mécanismes technologiques des phénomènes naturels comme une chute d’eau. Il bouscule notre vision du monde par ses installations où sont mis en œuvre projections lumineuses, visions kaléidoscopiques, miroirs réfléchissants et structures géométriques complexes. Il développe également des projets architecturaux et des propositions qui cherchent à donner à l’art une perspective sociale comme son Little Sun, une lampe fonctionnant à l’énergie solaire plus particulièrement destinée aux pays où l’accès à l’électricité reste interdit tout en soulevant la question des énergies durables. Comme l’écrit l’artiste “L’art a la capacité de transformer nos perceptions et perspectives sur le monde”. Versailles est tout à la fois un site historique de haute valeur patrimoniale et un microcosme où se croisent des populations de diverses origines et de toutes cultures. Musée et lieu public, il ne pouvait que stimuler un artiste particulièrement intéressé pour aller à la rencontre d’espaces naturels et de ceux forgés par l’histoire culturelle auxquels il accorde également un rôle social. A Versailles les deux s’entremêlent avec la conception du jardin fondée sur un dessin géométrique et les lignes de perspective ; et une architecture au puissant décor à la gloire des monarques qui l’ont initié.
© Didier Saulnier
© ToucanWings – Creative Commons By Sa 3.0
Bosquet de l’Etoile – Grove Star
Salon de l’Œil de Bœuf – Bull’s eye Salon
Eliasson aborde le château et le jardin de Versailles comme un champ expérimental. Il n’y installe pas des objets mais conçoit des dispositifs qui engagent le visiteur dans une relation active. Toutes les œuvres exposées sont pensées et situées par rapport aux espaces investis. Elles se subdivisent en deux grands ensembles. Les installations en extérieur forment un triptyque autour du thème de l’eau dont on sait combien il est présent dans le jardin classique. La cascade dressée dans le Grand Canal prend place dans l’axe majeur tandis que les deux bosquets (l’Etoile et la Colonnade) réaffirment leur fonction de salons de plein air pour abriter l’un, un voile circulaire de fin brouillard, et l’autre, un tapis de résidus de glacier tout droit venus du Groenland. Ces trois œuvres sont ainsi reliées entre elles par leur thématique commune traçant une continuité et engageant les sens. A l’intérieur du château c’est le regard qui est sollicité dans un jeu successif de miroirs et de mises en abîme. Le décor des salons n’est pas transformé mais il s’amplifie en démultipliant les points de vue. Le spectateur découvre avec surprise son image dans des situations inattendues, les salles s’agrandissent, se transforment, révèlent leur mystère. L’artiste exalte la fluidité du cadre baroque qui lui permet de reconstruire une autre réalité. Déplacements et déstabilisations modifient l’appréhension des salles en y invitant le visiteur comme participant actif. Eliasson excelle à créer des phénomènes visuels établissant une nouvelle perception de l’espace. Après avoir réinventé le soleil couchant dans l’immense Turbine Hall de la Tate Modern (The weather project, 2003), installé de gigantesques cascades dans la ville de New York (The New York City Waterfalls, 2008) ou ajouté une étoile dans le ciel de Stockholm (Your Star, 2015), il apporte ici sa vision et sa relecture de Versailles.
Alfred Pacquement Commissaire de l’exposition
© Thomas Garnier
© DR
Salon d’Hercule – The Hercules Room
Over the course of the past 25 years, Olafur Eliasson has created a body of sculptural and photographic work in which questions of perception, movement, and the depiction of reality through optical devices intersect with a sensitive, ecological approach to nature and the great debates currently facing our industrial society. Born in Denmark, he spent part of his childhood in Iceland, where he was marked by this volcanic land full of vast virgin spaces and ancestral glaciers. His work has been exhibited in numerous museums, but he is also active in all kinds of public contexts, extending his work into urban and natural spaces with the aim of sharing multi-sensory experiences with the public. At the recent COP21, he installed a set of blocks of ice, arranged in the form of an enormous clock, in front of the Pantheon ; the purpose was to give concrete, tangible form to the serious climate challenges of our age (Ice Watch, 2015). Eliasson transports fragments of nature – volcanic earth or a riverbed, for example – into museums. He uses technology to recreate natural phenomena, like a waterfall. He challenges our vision of the world through his installations, which make use of projected light, kaleidoscopic views, mirrors and complex geometric structures. He also develops architectural projects and proposals that seek to add a social perspective to art, like Little Sun, a lamp powered by solar energy, designed for countries where access to electricity is limited, as well as raising the issue of sustainable energy sources. As the artist himself writes, “Art has the capacity to transform our perceptions and perspectives of the world”. Versailles is simultaneously a historical site with tremendous patrimonial value and a microcosm where people of diverse origins and cultures briefly cross paths. A museum and public space, it cannot help but whet the appetite of an artist whose particular interest is in seeking out both natural spaces and those forged by cultural history, upon which he also bestows a social role. At Versailles these two elements are intermingled, with the concept of a garden based on a geometric design and lines of perspective ; and the powerful architecture that pays testament to the glory of the monarchs who brought this château into being.
Bosquet de la Colonnade – Colonnade Grove
Eliasson approaches the château and gardens of Versailles as a site for experimentation. He doesn’t install objects, but rather devises apparatuses that engage the visitor in an active relationship. All of the pieces exhibited here were conceived for the particular space in which they are now positioned. They can be subdivided into two groups. The outdoor installations form a triptych on the theme of water, whose presence dominates, as we know, classical gardens of this type. The waterfall erected in the Grand Canal is positioned on the central axis of the garden, whilst the two bosquets or groves (l’Etoile [the Star] and la Colonnade) reaffirm their role as open air salons, with one housing a circular veil of fine fog, the other a carpet of glacial residue. These three pieces thus share a common theme, tracing a continuous link and engaging the senses. Inside the château it is the gaze that becomes the centre of attention, through a set of successive mirrors and mises en abyme. The furnishings of the rooms have not changed, but are amplified through this multiplication of points of view. Visitors are surprised to discover their own reflections in unexpected locations, the rooms seem larger, transformed, revealing their hidden secrets. The artist glories in the fluidity of the baroque surroundings, which allow him to construct another reality. Displacements and destabilisation modify our perception of the rooms, inviting visitors to become active participants in the reality that surrounds them. Eliasson excels in the creation of visual phenomena that establish a new perspective on space. After having reinvented the setting sun in the immense Turbine Hall of the Tate Modern (The weather project, 2003), installed gigantic waterfalls in New York City (The New York City Waterfalls, 2008) and added a new star to the Stockholm sky (Your Star, 2015), he brings his vision here in reinterpreting Versailles.
Alfred Pacquement Exhibition Curator
© Didier Saulnier
© Didier Saulnier
Salle des Gardes du Roi – The Guardroom
Grande Perspective / Grand Canal – Grand Perspective / Grand Canal
Historically, the royal court at Versailles was a place of constant observation – of oneself and of others ; the strict social norms of the time were enforced through a web of gazes. The Baroque architecture of the palace served to heighten visibility, becoming a stunning instrument of power held exclusively by the king. Today, however, we look at Versailles differently, and when I visit the site, I ask myself : how do you, the visitor, view this iconic site ? What does it do to you ? Have we all become king ? The Versailles that I have been dreaming up is a place that empowers everyone. It invites visitors to take control of the authorship of their experience instead of simply consuming and being dazzled by the grandeur. It asks them to exercise their senses, to embrace the unexpected, to drift through the gardens, and to feel the landscape take shape through their movement.
Historiquement, la cour était à Versailles un lieu d’observation constante – de soi-même et des autres – les strictes normes sociales de l’époque étaient maintenues au moyen d’un réseau de regards. L’architecture baroque du Château servait à accroître la visibilité, devenant l’admirable instrument d’un pouvoir exercé exclusivement par le Roi. Aujourd’hui, nous portons sur Versailles un regard différent, et quand je le visite, je me demande comment vous, visiteur, voyez ce site emblématique. Quel effet provoque-t-il sur vous ? Sommes-nous tous devenus des rois ? Le Versailles dont j’ai rêvé est un lieu qui responsabilise chacun. Il invite les visiteurs à prendre le contrôle de leur expérience au lieu de simplement consommer et être éblouis par la grandeur. Il leur demande d’ouvrir leurs sens, de saisir l’inattendu, de flâner à travers les jardins, et de sentir le paysage prendre forme à travers leur mouvement.
For my exhibition this summer, I am doing a series of subtle spatial interventions inside the palace deploying mirrors and light, and in the gardens, I use fog and water to amplify the feelings of impermanence and transformation. The artworks liquefy the formal design of the gardens while reviving one of landscape architect André Le Nôtre’s original, unrealised visions : the placement of a waterfall along the axis of the Grand Canal. This waterfall reinvigorates the engineering ingenuity of the past. It is as constructed as the court was, and I’ve left the construction open for all to see – a seemingly foreign element that expands the scope of human imagination.
Pour mon exposition cet été, je réalise dans le château une série de subtiles interventions spatiales en déployant des miroirs et des lumières ; dans le jardin, j’utilise le brouillard et l’eau pour amplifier le sentiment d’impermanence et de transformation. Les œuvres diluent l’agencement formel des jardins tout en faisant revivre une idée originale, jamais réalisée, du paysagiste André Le Nôtre : l’installation d’une cascade dans l’axe du Grand Canal. Cette cascade qui ravive l’ingéniosité de l’ingénierie du passé est aussi construite que l’était la cour ; j’ai laissé ses éléments de construction à la vue de tous, apparemment étrangers ils étendent la portée de l’imagination humaine.
Olafur Eliasson
Olafur Eliasson
© Christian Milet
BIOGRAPHIE
Galerie des Glaces – The Hall of Mirrors
Né en 1967, Olafur Eliasson grandit en Islande et au Danemark, de 1989 à 1995 il étudie à L’Académie royale des beaux-arts du Danemark. En 1995, il fonde son studio de Berlin, qui réunit aujourd’hui approximativement quatre-vingt-dix personnes : artisans, techniciens spécialisés, architectes, archivistes, administrateurs et cuisiniers. Depuis le milieu des années 1990, Eliasson a réalisé de nombreux projets et expositions importants de par le monde, ainsi The curious garden, à la Kunsthalle Basel en 1997, The mediated motion, au Kunsthaus Bregenz en 2001, et Chaque matin je me sens différent – chaque soir je me sens le même, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris en 2002. En 2003, Eliasson a représenté le Danemark à la cinquantième Biennale de Venise, plus tard la même année, il installe The weather project dans le Turbine Hall de la Tate Modern à Londres. Take your time : Olafur Eliasson, une exposition organisée par le SFMOMA en 2007, a voyagé jusqu’en 2010 dans divers lieux dont le Museum of Modern Art, New York. Innen Stadt Aussen (centre-ville au dehors), au MartinGropius-Bau en 2010, comprenait des interventions tant dans le musée qu’à travers toute la ville de Berlin. De la même façon en 2011, Seu corpo da obra (Votre corpus d’œuvres) impliqua trois institutions de São Paulo – SESC Pompeia, SESC Belenzinho, et la Pinacoteca do Estado de São Paulo – et s’étendit dans toute la ville. En 2014, Riverbed, figure une rivière de montagne dans un paysage rocailleux, et va emplir de pierres et d’eau une aile du musée d’art moderne de Louisiana au Danemark. Plus tard dans l’année, Contact est l’exposition inaugurale de la Fondation Louis Vuitton, Paris. Parmi les projets d’Eliasson pour l’espace public : Green river, réalisé dans diverses villes de 1998 à 2001 ; Serpentine Gallery Pavilion 2007, conçu avec Kjetil Thorsen ; The New York City Waterfalls, commande du Public Art Fund et installé sur les berges de New York à l’été 2008 ; Your rainbow panorama (2011) une promenade circulaire en verre coloré de 150 mètres située au sommet du ARoS Museum à Aarhus, Danemark ; Harpa, la salle de concert et centre de conférence de Reykjavik (2011) pour lequel Eliasson a créé les façades en collaboration avec Henning Larsen Architects ; Cirkelbroen (Le pont circulaire), ouvert à Copenhague en 2015 et qui termine un nouvel itinéraire cyclable du port de Christianshavn ; Et Ice Watch, pour lequel
Eliasson et le géologue Minik Rosing installèrent sur des places publiques (Copenhague 2014 et Paris 2015) d’énormes fragments de glaciers du Groenland rombés à la mer pour sensibiliser au changement climatique. Lorsqu’il était Professeur à l’université des Arts de Berlin, Eliasson a dirigé de 2009 à 2014 l’Institut für Raumexperimente (Institut pour les expériences spatiales), ce programme expérimental d’éducation artistique était installé dans le même bâtiment que son studio (www.raumexperimente.net). En 2012, Eliasson et l’ingénieur Frederik Ottesen conçoivent Little Sun, une lampe à énergie solaire et fondent la structure éponyme. Entreprise sociale, ce projet international vise à fournir une lumière propre et bon marché aux populations dépourvues de l’accès à l’électricité à travers le monde, il encourage le développement durable et sensibilise au nécessaire accès de tous à l’énergie et à la lumière. (www.littlesun.com). En 2014, Eliasson et Sebastian Behmann, un collaborateur de longue date, ont créé Studio Other Spaces, un bureau international pour l’art et l’architecture qui se consacre aux projets de constructions interdisciplinaires et expérimentaux ainsi qu’aux œuvres dans l’espace public. Eliasson vit et travaille à Copenhague et Berlin.
Pour plus d’information sur les œuvres, les expositions et les publications d’Olafur Eliasson merci de consulter www.olafureliasson.net Twitter : @olafureliasson Facebook : /Studioolafureliasson Instagram : @Studioolafureliasson The Kitchen : @Soe_kitchen www.littlesun.com Twitter : @LittleSun Facebook : /ilovelittlesun Instagram : @littlesunenergy
© RMN
BIOGRAPHY
La Grande Perspective vue de la Galerie des Glaces – Grand Perspective from The Hall of Mirrors
Born in 1967, Olafur Eliasson grew up in Iceland and Denmark and studied from 1989 to 1995 at the Royal Danish Academy of Fine Arts. In 1995, he founded his Berlin studio, which today encompasses approximately ninety craftsmen, specialised technicians, architects, archivists, administrators, programmers, art historians, and cooks. Since the mid-1990s, Eliasson has realised numerous major exhibitions and projects around the world, such as The curious garden, at Kunsthalle Basel in 1997, The mediated motion, at Kunsthaus Bregenz in 2001, and Chaque matin je me sens différent – chaque soir je me sens le même, at the Musée d’art moderne de la Ville de Paris in 2002. In 2003, Eliasson represented Denmark at the 50th Venice Biennale, and later that year he installed The weather project at Tate Modern’s Turbine Hall, London. Take your time : Olafur Eliasson, a survey exhibition organised by SFMOMA in 2007, travelled until 2010 to various venues, including the Museum of Modern Art, New York. Innen Stadt Aussen (Inner City Out), at Martin-Gropius-Bau in 2010, involved interventions across the city of Berlin as well as in the museum. Similarly, in 2011, Seu corpo da obra (Your body of work) engaged with three institutions around São Paulo – SESC Pompeia, SESC Belenzinho, and Pinacoteca do Estado de São Paulo – and spread out into the city itself. In 2014, Riverbed filled an entire wing of Denmark’s Louisiana Museum of Modern Art with stones and water, emulating a river in a rocky landscape ; and later that year, Contact formed the inaugural exhibition at Fondation Louis Vuitton, Paris. Eliasson’s projects in public space include Green river, carried out in various cities between 1998 and 2001 ; the Serpentine Gallery Pavilion 2007, designed together with Kjetil Thorsen ; The New York City Waterfalls, commissioned by Public Art Fund and installed on New York City shorelines during summer 2008 ; Your rainbow panorama (2011), a 150-metre circular, coloured-glass walkway situated on top of ARoS Museum in Aarhus, Denmark ; Harpa Reykjavik Concert Hall and Conference Centre (2011), for which Eliasson created the facades in collaboration with Henning Larsen Architects ; Cirkelbroen (The circle bridge), which opened in Copenhagen in 2015 and completes a new bicycle route around the Christianshavn harbour ; and Ice Watch, for which Eliasson and geologist Minik Rosing
transported massive blocks of glacial ice from Greenland to public squares in Copenhagen (2014) and Paris (2015) to raise awareness of climate change. As a professor at the Berlin University of the Arts, Eliasson led the Institut für Raumexperimente (Institute for Spatial Experiments, 2009–14), a five-year experimental programme in arts education located in the same building as his studio (www.raumexperimente.net). In 2012, Eliasson and engineer Frederik Ottesen founded Little Sun. The social business and global project provides clean, affordable light to communities around the world without access to electricity ; encourages sustainable development through sales of the Little Sun solar-powered lamp, designed by Eliasson and Ottesen ; and raises global awareness of the need for equal access to energy and light (www.littlesun.com). In 2014, Eliasson and long-time collaborator Sebastian Behmann founded an international office for art and architecture, Studio Other Spaces, to focus on interdisciplinary and experimental building projects and works in public space. Eliasson lives and works in Copenhagen and Berlin.
For more information on artworks, exhibitions, and publications by Olafur Eliasson please visit : www.olafureliasson.net Twitter : @olafureliasson Facebook : /Studioolafureliasson Instagram : @Studioolafureliasson The Kitchen : @Soe_kitchen www.littlesun.com Twitter : @LittleSun Facebook : /ilovelittlesun Instagram : @littlesunenergy
LVMH / Moët Hennessy . Louis Vuitton and Dior, Christian Dior Couture and Parfums Christian Dior are providing support for creations by Olafur Eliasson this spring at the Château de Versailles. This support will enable a broad public to engage with the work of one of today’s major international contemporary artists, at one of the most emblematic sites in French art and culture.
Au printemps 2016, LVMH / Moët Hennessy . Louis Vuitton et les Maisons Dior, Christian Dior Couture et Parfums Christian Dior, apportent leur mécénat aux créations d’Olafur Eliasson au Château de Versailles, permettant ainsi à un très large public d’assister au dialogue de l’un des plus grands artistes contemporains internationaux avec l’un des lieux les plus emblématiques de l’art et de la culture français.
LVMH enjoys a longstanding relationship with Olafur Eliasson, including special installations for Louis Vuitton stores around the world in 2006 and a commission in 2014 for a monumental work at the Fondation Louis Vuitton in Paris.
LVMH exprime ainsi sa fidélité à Olafur Eliasson, après lui avoir confié dès 2006 une création spéciale pour Louis Vuitton dans le monde entier, puis, en 2014, la commande d’une œuvre monumentale pour la Fondation Louis Vuitton, à Paris.
LVMH and Dior are at the same time expanding their corporate philanthropy at the Château de Versailles, providing funding for enriching the heritage and restoration work at the Château and its domain. More than 20 years ago, LVMH sponsored restoration and refurnishing work for an extensive part of the north wing at the Château, including the Africa, Crimea and Italy rooms. More recently, support from LVMH has enabled the acquisition of the desk made for Queen Marie-Antoinette by Riesener, as well as three exceptional vases made at the Manufacture Royale de Sèvres for the apartments of Madame Victoire. Sponsorship by Dior is currently enabling a major renovation program for Marie-Antoinette’s Hamlet in the Petit Trianon park.
En outre, LVMH et Dior marquent une étape nouvelle de leur mécénat en faveur de l’enrichissement et de la restauration du patrimoine du Château de Versailles et de son domaine. Il y a plus de vingt ans, LVMH avait déjà entrepris la restauration et l’équipement d’une large partie de l’aile nord du Château – les salles d’Afrique, de Crimée et d’Italie – puis, ces dernières années, permis les acquisitions du bureau de la Reine Marie-Antoinette par Riesener et de trois vases remarquables de la Manufacture royale de Sèvres pour les appartements de Madame Victoire. Par ailleurs, le mécénat de Dior permet actuellement la réalisation de l’ensemble du programme de restauration du Hameau de la Reine, dans le parc du Petit Trianon.
Groupe Emerige is delighted to contribute to and support Olafur Eliasson’s project at the Palace of Versailles, a jewel of our national heritage that has become a reference for contemporary artistic creation.
Le Groupe Emerige est très heureux de soutenir et d’accompagner le projet d’Olafur Eliasson à Versailles, joyau patrimonial devenu un haut lieu de la création artistique contemporaine.
Emerige, founded by Laurent Dumas, is a key player in French real estate, specialising in property development for offices and housing, and in real estate asset restructuring. Over the past 25 years, Emerige has forged itself a reputation for excellence, bringing together heritage, development, and innovation, and by collaborating with top architects, designers, and craftsmen.
Emerige, fondé par Laurent Dumas, est un des principaux acteurs de l’immobilier en France. Il est spécialisé dans la promotion de bureaux et logements et dans la restructuration d’actifs immobiliers. En 25 ans, il s’est forgé une image d’excellence en conjuguant patrimoine, création et innovation et en faisant appel aux meilleurs architectes, designers et artisans.
Emerige maintains close ties with Olafur Eliasson, winner of the Morland Mixité Capitale project. As part of the “Reinventing Paris” initiative, the top of the new building designed by architect David Chipperfield, which will allow members of the general public to enjoy one of the most breathtaking views of Paris, is to be adorned with an exceptional work by Olafur Eliasson.
Emerige nourrit des relations étroites avec Olafur Eliasson. Lauréat du projet Morland Mixité Capitale dans le cadre de “réinventer Paris”, le sommet du nouvel immeuble conçu par l’architecte David Chipperfield qui fera bénéficier le public de l’une des plus belles vues de Paris, accueillera une œuvre exceptionnelle d’Olafur Eliasson.
Emerige firmly believes that art can change our daily lives, and is therefore a committed patron of culture and the arts. Through its Emerige Endowment Fund, the Group supports the emergence of new artists and the dissemination of their works. Thus, each year, the Emerige Revelations Grant provides support to an emerging artist throughout the various stages of their creative project, enabling them to organise their first solo exhibition in collaboration with an art gallery. Furthermore, Emerige works to provide cultural exposure to people from all walks of life, in particular those who are the least likely to encounter it. That’s why the Group promotes art in the inner city and is one of the founding enterprises behind the “Un immeuble, une œuvre” (One Building, One Artwork) programme, under the aegis of the Culture and Communication Ministry. Last but not least, Emerige supports and develops educational programmes for very young children with no access to culture. Within the framework of this initiative, the Group has worked with l’Etablissement public du Château de Versailles to create the “A Day Out at Versailles” programme, which will allow a very large number of children deprived of summer holidays to discover the Palace of Versailles and the works of Olafur Eliasson by means of a cultural outreach programme.
Convaincu que l’art peut changer le quotidien, Emerige est un mécène engagé dans le champ de la culture et des arts. Via le Fonds de Dotation Emerige, le Groupe encourage l’émergence d’artistes et leur diffusion. Ainsi chaque année, la Bourse Révélations Emerige accompagne un jeune artiste tout au long de son projet et lui permet de réaliser sa première exposition personnelle en collaboration avec une galerie d’art. Par ailleurs, Emerige travaille à favoriser la rencontre entre la culture et tous les publics, en particulier ceux qui en sont les plus éloignés. C’est pourquoi le Groupe promeut l’art dans la ville et figure parmi les entreprises fondatrices du programme “Un immeuble, une œuvre” sous l’égide du Ministère de la Culture et de la Communication. Enfin, Emerige soutient et développe des programmes pédagogiques à destination des plus jeunes qui n’ont pas accès à la culture. Dans ce cadre, le Groupe a imaginé avec l’Etablissement public du Château de Versailles “une journée de vacances à Versailles” qui permettra à de très nombreux enfants qui ne partent pas en vacances de découvrir le Château de Versailles et les œuvres d’Olafur Eliasson via une action de médiation culturelle.
Founded 25 years ago, Elior Group is one of the world’s leading food service providers in the business, education, healthcare, and travel and leisure sectors.
Créé il y a 25 ans, Elior Group est un des leaders mondiaux de la restauration et des services, au sein des entreprises, des écoles et des établissements de santé ainsi que dans l’univers du voyage et de la culture.
The professional rigor of its teams, their daily commitment to quality and innovation, and their strong desire to offer an exceptional experience to clients are encompassed in the company’s slogan: Time savored.
L’exigence professionnelle de ses équipes, leur engagement quotidien pour la qualité et l’innovation, et leur attachement à proposer un moment privilégié s’expriment dans sa signature : Time savored.
Aware of its corporate responsibility within its mission to receive and provide nourishment to 4 million guests every day, Elior Group has been a member of the United Nations Global Compact since 2004.
Conscient de sa responsabilité dans sa mission d’accueillir et de nourrir quatre millions de convives chaque jour, Elior Group est adhérent au Global Compact des Nations unies depuis 2004.
As a caterer of choice worldwide, Elior Group is pleased to support contemporary art in the name of know-how, excellence, and creativity through the Olafur Eliasson exhibition at the Palace of Versailles.
Restaurateur de référence dans le monde, Elior Group soutient l’art contemporain au nom du savoir-faire, de l’excellence et de la créativité à travers l’exposition Olafur Eliasson au Château de Versailles.
To honour the memory of Baroness Philippine de Rothschild, her family and Baron Philippe de Rothschild SA have established the Fondation d’Entreprise Philippine de Rothschild in her name.
Afin d’honorer la mémoire de la baronne Philippine de Rothschild, sa famille et Baron Philippe de Rothschild SA ont créé la Fondation d’Entreprise qui lui est dédiée.
For 25 years, Philippine de Rothschild presided over Baron Philippe de Rothschild SA with the same fiery enthusiasm she infused into the cultural life of her country.
Philippine de Rothschild a présidé pendant vingt-cinq ans Baron Philippe de Rothschild SA avec la même passion qu’elle consacrait à la vie culturelle de notre pays.
The foundation will embody the eclecticism, freedom, and concern for transmission to future generations that characterised the woman whose name it bears.
Cette Fondation aura l’éclectisme, la liberté et le souci de transmission de celle dont elle porte le nom.
Following in the footsteps of her father, Baron Philippe, Philippine de Rothschild wanted contemporary artists to exhibit their works in an original manner on the labels of Mouton Rothschild wine. Over the course of the past 70 years, these artists have contributed to building an exceptional “museum”. A number of them have been received in the unique venue that is the Palace of Versailles. It is this bond, both invisible and singular in nature, which has led the Fondation d’Entreprise Philippine de Rothschild to offer its support, for the first time, to the Olafur Eliasson exhibition, and to encourage dialogue between the past and the present at Versailles.
Après son père le Baron Philippe, Philippine de Rothschild a voulu que des artistes contemporains s’exposent de façon originale sur les étiquettes de Mouton Rothschild. Depuis soixante-dix ans, ces artistes ont bâti un “musée” particulier. Certains d’entre eux ont été accueillis dans ce lieu unique qu’est le Château de Versailles. C’est ce lien, invisible, singulier, qui conduit la Fondation d’Entreprise Philippine de Rothschild à apporter son premier soutien à l’exposition d’Olafur Eliasson et à encourager, à Versailles, le dialogue entre le passé et le présent.
The dawn of the resource revolution is upon us. Faced with the increase in global population, growing urbanization, and dwindling natural resources, our future depends on securing, optimizing, and managing resources. SUEZ supplies drinking water to 92 million people, provides water treatment to 65 million people, collects waste from nearly 50 million people, and recovers 14 million tons of waste per year to produce 5,138 GWh of local renewable energy. With a global staff of 80,990, SUEZ is present on five continents and is a key player in the circular economy for sustainable resource management. Today, SUEZ is happy to provide support to the “Olafur Eliasson Versailles” exhibition by making its expertise available for the outdoor presentation of installations that form a triptych on the theme of water.
Nous sommes à l’aube de la révolution de la ressource. Face à l’augmentation de la population mondiale, l’urbanisation croissante et la raréfaction des ressources naturelles, sécuriser, optimiser et valoriser les ressources est indispensable pour notre avenir. Suez alimente 92 millions de personnes en eau potable, 65 millions en services d’assainissement, assure la collecte des déchets de près de 50 millions de personnes, valorise 14 millions de tonnes de déchets par an et produit 5 138 GWh d’énergie locale et renouvelable. Avec 80 990 collaborateurs, SUEZ présent sur les cinq continents, est un acteur clé de l’économie circulaire pour la gestion durable des ressources. Aujourd’hui, Suez est heureux d’apporter son soutien à l’exposition “Olafur Eliasson Versailles” en mettant à disposition son savoir-faire pour la présentation des installations en extérieur, formant un triptyque autour du thème de l’eau.
ŒUVRES – ARTWORKS
CHÂTEAU – CASTLE
DANS LE CHATEAU – INSIDE THE PALACE
8
YOUR SENSE OF UNITY Galerie des Glaces
5
7
D EEP MIRROR (YELLOW) DEEP MIRROR (BLACK) Salon de l’Œil de Bœuf S OLAR COMPRESSION Salle des Gardes du Roi THE GAZE OF VERSAILLES Galerie basse Rez-de-jardin
JARDINS – GARDEN
DEEP MIRROR (YELLOW), 2016 Miroirs, lampe monochromatique, aluminium, acier, peinture (noire et blanche) unité de contrôle Mirror, monofrequency light, aluminium, steel, wood, paint (black, white), control unit Salon de l’Oeil de Boeuf – The Bull’s Eye Room
6
DEEP MIRROR (BLACK), 2016 Miroir, aluminium, acier, bois, peinture (noire) Mirror, aluminium, steel, wood, paint (black) Salon de l’Oeil de Boeuf – The Bull’s Eye Room SOLAR COMPRESSION, 2016 Miroirs convexes, lampe monochromatique, acier inoxydable, peinture (blanche) moteur, unité de contrôle Convex mirrors, monofrequency light, stainless steel, paint (white), motor, control unit Salles des Gardes du Roi – The King’s Guards’ Room
6
ASSEMBLY FOG Bosquet de l’Étoile
7
LACIAL ROCK FLOUR GARDEN G Bosquet de la Colonnade
8
WATERFALL Grand Canal
HORAIRES – TIMES
THE GAZE OF VERSAILLES, 2016 Sphere de verre, or, cuivre, en deux parties Glass sphere, gold, brass, in two parts Galerie basse (Rez-de-jardin) – The lower gallery
Du mardi au dimanche From tuesday to sunday
CHÂTEAU De 9h00 à 18h30 From 9 am to 6:30 pm
DANS LES JARDINS – IN THE GARDENS
FOG ASSEMBLY Bosquet de l’Etoile
WATERFALL, 2016 Grue, eau, acier inoxydable, dispositif de pompage, tuyau d’arrosage, ballast Crane, water, stainless steel, pump system, hose, ballast Grand Canal – Grand Canal
De 9h à 18h30 les jours de Grandes Eaux Musicales et Jardins Musicaux Horaires de fonctionnement sur site From 9 am to 6 :30 pm during Musical Fountains Show and Musical Gardens Working time on site
WATERFALL Grand Canal
5
2
Fonctionne de 11h00 à 12h30 et de 15h00 à 18h30
3
Working from 11 am to 12 :30 pm and from 3 pm to 6:30 pm
4
1
Œuvres présentées avec l’aimable autorisation de – Artworks appear courtesy of Olafur Eliasson ; neugerriemschneider, Berlin ; Tanya Bonakdar Gallery, New York
2
4
YOUR SENSE OF UNITY, 2016 Feuille miroir, cuivre, ampoules led, bois, peinture (noire), acier, plastique, unité de contrôle Mirror foil, brass, LED lights, wood, paint (black), steel, plastic, control unit Galerie des Glaces – The Hall of Mirrors
FOG ASSEMBLY, 2016 Acier, eau, buse, dispositif de pompage Steel, water, nozzles, pump system Bosquet de l’Étoile – Grove Star
T HE CURIOUS MUSEUM Salon d’Hercule
3
THE CURIOUS MUSEUM, 2010 Miroir, échaffaudage, acier, aluminium Mirror, scaffolding, steel, aluminium Salon d’Hercule – The Hercules Room
GLACIAL ROCK FLOUR GARDEN, 2016 Moraine Glacial rock flour Bosquet de la Colonnade – Colonnade Grove
1
G LACIAL ROCK FLOUR GARDEN Bosquet de la Colonnade De 9h à 18h30 les jours de Grandes Eaux Musicales et Jardins Musicaux De 20h30 à 22h45 les soirs de Grandes Eaux Nocturnes From 9 am to 6 :30 pm during Musical Fountains Show and Musical Gardens From 8 :30 pm to 10 :45 pm during the Night Fountains Show
OLAFUR ELIASSON VERSAILLES
OLAFUR ELIASSON VERSAILLES
7 JUNE – 30 OCTOBER 2016
7 JUIN – 30 OCTOBRE 2016
VISITING THE ARTWORKS
ACCÈS AUX ŒUVRES
Entrance to the exhibition in the Château and Gardens via the Cour d’Honneur of the Château de Versailles
Entrée de l’exposition dans le Château et les Jardins par la Cour d’Honneur du Château de Versailles
In the Château
Dans le château
Everyday except Monday, 9am to 6.30pm
Tous les jours sauf le lundi de 9h à 18h30
Normal visiting conditions, no additional charge to the château ticket for the exhibition
Conditions normales de visite, billet Château non surtaxé pour l’exposition Dans les jardins
In the Gardens Everyday from 8am to 8.30pm Free entry Except for days of the Musical Fountain Shows and Musical Gardens (from 9am to 6.30pm) : Saturdays and Sundays until 30 October 2016, Tuesdays from 7 to 28 June and 5 July to 25 October, Fridays from 1 July to 30 September and Thursday 14 July. (Please note : early closing of the gardens at 5.30pm on Saturdays from 18 June to 17 September, Thursday 14 July and Sunday 30 October 2016.)
Products created by Olafur Eliasson are available on the Château shops and on www.boutique-chateauversailles.fr Solar lamp “Little sun Original” (24¤) and solar charger “Little Sun charge” (99¤)
Tous les jours de 8h à 20h30 Entrée gratuite Sauf les jours de Grandes Eaux Musicales, de Jardins Musicaux (de 9h à 18h30) : Les samedis et dimanches jusqu’au 30 octobre 2016, les mardis du 7 au 28 juin puis du 5 juillet au 25 octobre, les vendredis du 1er juillet au 30 septembre ainsi que le jeudi 14 juillet. (Attention : Fermeture anticipée du jardin à 17h30 les samedis du 18 juin au 17 septembre, le jeudi 14 juillet et le dimanche 30 octobre 2016).
Retrouvez des produits créés par Olafur Eliasson dans les boutiques du château et sur www.boutique-chateauversailles.fr Lampe solaire “Little Sun Original” (24¤) et Chargeur solaire “Little Sun Charge” (99¤)
On site photos are available upon request from Opus 64.
Des photos des œuvres in situ sont disponibles sur demande auprès d’Opus 64.
CHÂTEAU DE VERSAILLES SPECTACLES SERVICE DE PRESSE OPUS 64
CHÂTEAU DE VERSAILLES SPECTACLES SERVICE DE PRESSE OPUS 64
Valérie Samuel – Arnaud Pain – Sophie Lawani 52 rue de l’Arbre Sec 75001 PARIS T. 01 40 26 77 94 a.pain@opus64.com – s.lawani@opus64.com
Valérie Samuel – Arnaud Pain – Sophie Lawani 52 rue de l’Arbre Sec 75001 PARIS T. 01 40 26 77 94 a.pain@opus64.com – s.lawani@opus64.com
L’Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles
Production déléguée Château de Versailles Spectacles
L’exposition bénéficie du mécénat de
CAROLINE & ERIC FREYMOND
Photo de couverture © Olafur Eliasson.
Avec le concours de