Exposition De Calder à Koons, bijoux d’artistes. La collection idéale de Diane Venet

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07 Mars — 08 Juil

Pendentif Foglia, Giuseppe Penone, 2011. photo MAD Paris, Jean Tholance

De Calder à Koons, bijoux d’artistes – La collection idéale de Diane Venet

Dossier de presse


Sommaire → Communiqué de presse → Présentation du catalogue → Extraits du catalogue « Mon musée intime et le plaisir de partager » par Diane Venet « Une histoire “racontée” du bijou d’artiste » par Karine Lacquemant → Partenaire de l’exposition → Scénographie → La Galerie des Bijoux du Musée des Arts Décoratifs → Activités pour le public → Infos pratiques


Communiqué de presse –

2. Niki de Saint Phalle — Broche Brown Nana 1973-1974 Émail Édition 3/18 par Gem Montebello, Collection particulière. Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © 2018, Niki Charitable Art Foundation Adagp, Paris

De Alexander Calder à Jeff Koons, en passant par Max Ernst, Pablo Picasso, Niki de Saint Phalle, César, Takis, ou encore Louise Bourgeois, nombreux sont les artistes modernes et contemporains à s’être intéressés de près au bijou. Diane Venet, collectionneuse de bijoux d’artistes depuis plus de 30 ans, nous fait partager sa passion pour ces œuvres miniatures qui souvent accompagnent le langage plastique de l’artiste. Sa collection, riche de 230 pièces, associée à des prêts exceptionnels de galeries mais aussi de collectionneurs et de familles d’artistes, illustre, de façon chronologique et thématique, le travail de 150 artistes français et internationaux.

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1. Franck Stella — Bague, 2010 Or Édition 1/10 par The Gallery Mourmans Collection Diane Venet Photo : Brian Moghadam, New York © Adagp, Paris, 2018

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Lors de cette promenade muséale, du 7 mars au 8 juillet 2018, les bijoux de Diane Venet entrent en résonance avec des œuvres plastiques plus monumentales permettant de varier les échelles, les rythmes et d’annuler les hiérarchies. L’infiniment petit rejoint l’infiniment grand. L’ensemble de la scénographie a été confiée à l’architecte d’intérieur Antoine Plazanet et aux graphistes ÉricandMarie. Le Musée des Arts Décoratifs se réjouit de montrer ainsi ce qu’il est possible de dévoiler comme la plus belle des collections idéales.

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3. Bernar Venet — Bague Ligne indéterminée, 1998 Or Pièce unique Collection Diane Venet Photo : Greg Favre, Paris © Adagp, Paris, 2018 4. Salvador Dalí — Broche Cuillère avec montre-peigne, 1957 Or, émail Édition de 6 Collection Diane Venet Photo : Philippe Servent, Paris © Fundació GalaSalvador Dalí Adagp, Paris, 2018

Diane Venet, épouse du sculpteur Bernar Venet, se souvient de l’origine de sa collection devenue une référence : « Ma passion pour le bijou d’art est née le jour où Bernar s’est amusé à enrouler autour de mon annulaire gauche une fine baguette d’argent pour en faire une alliance... Ce geste, attendrissant dans sa spontanéité a eu un autre effet sur moi, celui de me faire découvrir l’univers trop peu connu de ces bijoux d’art uniques, précieux pour leur rareté et leur charge symbolique souvent à l’origine de leur création ».

Les artistes d’avant-garde ouvrent le parcours avec la représentation du « Portrait ». Picasso, fasciné par le potentiel sculptural des matériaux en deux dimensions, saisit avec une grande économie cette thématique, Derain transpose dans ses têtes en bronze « bijoutées » son admiration pour le Bénin.

Quelle est la particularité d’un bijou d’artiste ? Porter un tel bijou n’est pas un acte anodin. C’est s’approprier en quelque sorte un peu du génie de l’artiste qui l’a créé et le magnifier en une vie nouvelle. Objet de curiosité, sujet de conversation, il révèle chez celle ou celui qui le porte un désir de singularité. Il n’appartient ni à l’univers de la haute joaillerie, ni à celui du bijou fantaisie, ni même à celui des paruriers, apparu à l’instigation d’Elsa Schiaparelli ou de Gabrielle Chanel. Le bijou d’artiste n’est pas non plus associé aux créateurs indépendants du bijou contemporain qui conçoivent autant qu’ils réalisent, et considèrent l’objet comme un champ d’expression à part entière. Geste d’affection, souvent conçu pour un proche, il est l’œuvre de plasticiens, de peintres ou de sculpteurs pour lesquels cette pratique est occasionnelle, souvent inhérente à leur mode de création.

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Rares sont les artistes qui réalisent euxmêmes leurs bijoux. Harry Bertoia, John Chamberlain, Louise Nevelson, Claude Viallat, ou Alexander Calder font figure d’exception, ce dernier transformant le moindre fil de cuivre, d’or ou d’argent en parures destinées à ses proches. Les bijoux d’artistes façonnés dans des matériaux traditionnels : or, argent, bronze, émail ont été réalisés pour la plupart par des orfèvres. L’atelier de François Hugo met en lumière son travail qui consiste à retranscrire en broches et pendentifs les découpages de Jean Arp, les Crétoises de Derain ou encore, la fantaisie de Dorothea Tanning. Sans oublier l’atelier de Giancarlo Montebello à Milan qui a édité les plus célèbres : les frères Pomodoro, Man Ray, Pol Bury, ou la muse des Surréalistes, Meret Oppenheim, puis Niki de Saint Phalle.


Les idées provocatrices des Surréalistes sont évoquées sous le titre « Rêve et fantaisie » avec le masque perforé de Man Ray, les bijoux de Salvador Dalí, l’univers onirique de Jean Cocteau ou de Léonor Fini.

6. Lucio Fontana — Bracelet Elisse Concetto Spaziale, 1967 Édition 5/150 par Gem Montebello Argent, laque Collection Diane Venet Photo : Philippe Gontier, Paris © Fondation Lucio Fontana, Milano / by SIAE ADAGP, Paris, 2018

Le « Memento mori » est évoqué avec Wim Delvoye, qui questionne le religieux dans ses pendentifs de crucifix en forme d’anneau de Moebius. « La Couleur » est illustrée par Grayson Perry qui transpose dans le bijou et la céramique ses avatars féminins. Niki de Saint Phalle, quant à elle, traduit à l’échelle du bijou l’image forte et ludique de ses célèbres Nanas. Parler du bijou, c’est aussi évoquer le « Corps contraint » avec le collier en laine surdimensionné de l’artiste japonaise Yayoi Kusama, ou la broche d’Orlan qui transcende les codes de la beauté en se référant à la série des Self hybridation.

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Les grands mouvements modernes et contemporains sont également représentés. L’Art abstrait est illustré par l’univers poétique de Fausto Melotti et les surfaces monochromes lacérées de Lucio Fontana, déclinées sur ses bracelets. Le Pop Art, de Roy Lichtenstein à Robert Rauchenberg, dépeint avec humour et ironie « L’American way of life ». Les Nouveaux Réalistes, César et Arman, empruntent sous forme de compressions et d’accumulations les symboles de la consommation. Pol Bury évoque l’Art Cinétique avec l’insertion d’éléments mobiles dans ses bijoux. Takis formule des propositions originales sur le magnétisme. L’Art minimaliste et conceptuel est convoqué avec les bagues uniques de Sol LeWitt réalisées pour ses filles. Enfin, l’art intemporel de Pierrette Bloch duplique ses motifs à l’infini. L’exposition s’achève sur une scène contemporaine anglaise très active, la Young British Artists, à l’instar de Damien Hirst ou les frères Chapman, artistes et grands provocateurs apparus dans les années 1990. Elle est aussi internationale avec les bijoux d’Erwin Wurm ou d’Ai Weiwei. La scène française est représentée par Claude Lévêque ou JeanLuc Moulène qui ont réalisé, à la demande de la Galerie MiniMasterpiece, des bijoux inédits.

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Non exhaustive, subjective et poétique, dictée par des coups de cœur, cette exposition est à l’image de l’histoire du Musée des Arts Décoratifs et de la passion de Diane Venet pour la création : multiforme, ludique et exigeante.

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5. ORLAN — Broche Tête de fou, 2010 Or, argent Édition 1/8 par Arcas Orfèvre : Patrick de Boisgrollier Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Adagp, Paris, 2018

L’exposition se poursuit avec une vision plus transversale et résolument contemporaine du bijou autour des « Métamorphoses de la nature ». Cette veine naturaliste s’exprime avec Lowell Nesbitt qui traite le sujet de la fleur de façon monumentale pour en dépasser la beauté ou Giuseppe Penone avec l’empreinte de sa main sur une feuille d’or.


Présentation du catalogue –

Qu’appelle-t-on bijoux d’artistes ? Il s’agit ici exclusivement de créations d’artistes, peintres ou sculpteurs. Un bijou d’artiste, au même titre qu’un tableau ou une sculpture, est une œuvre d’art. Né d’une même démarche créatrice, il en possède la force, la poésie, la provocation et parfois l’humour. Leur destination seule les distingue. Le bijou n’est pas une œuvre d’art comme les autres puisqu’il a vocation à être porté, donnant à la femme le rôle de muse puis de support et de collectionneuse ou gardienne. Ce livre met en scène et décrypte les œuvres coups de cœur de Diane Venet : Picasso, Giacometti, Dali… De nombreux artistes majeurs se sont essayés au bijou par amour d’une femme ou d’une fille. Parce qu’ils racontent une certaine histoire de l’art, faite d’exclusivité et de passion, ces œuvres d’art ont une place particulière à occuper au musée. « Dans ma vie souvent itinérante, ma collection de bijoux est donc le musée intime que je peux emporter avec moi, et le trésor que je retrouve à mon retour. » confesse Diane Venet. À travers l’ouvrage et l’exposition qu’il accompagne, le lecteur entre pour ainsi dire dans le mystère de chaque bijou à travers la notice détaillée illustrée d’une photographie. Quels liens entretenaient le créateur et son destinataire ? Qu’est ce qui a mené l’artiste à choisir cette forme d’art ? On perce ses secrets, on découvre son histoire. Une invitation rare à découvrir un musée personnel.

Les auteurs Sous la direction de Diane Venet Textes de Diane Venet, Olivier Gabet et Karine Lacquemant. 240 pages 200 x 260 mm 150 illustrations Broché 39,90 € Édition Flammarion Sortie le 7 mars 2018

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Le Livre


Parce qu’elles racontent une certaine histoire de l’art, faite d’exclusivité et de passion, ces œuvres ont, me semblet-il, une place particulière à occuper dans les musées. À première vue, peu ou rien ne les distingue des sculptures dont elles sont souvent les formules réduites, mais leur raison d’être, ainsi que leur destination, leur dimension et plus particulièrement la proximité valorisante qu’elles impliquent avec le corps en font des objets d’art à part entière. Ces bijoux sont en effet conçus pour être portés, même si certains sont éphémères ou très délicats. Lorsque j’en choisis un dans ma collection pour une occasion particulière, je suis toujours très sensible à sa proximité, à la relation d’intimité que cette forme entretient avec l’art. […] 7. 7. Alexander Calder — Boucle de ceinture vers 1940 Pièce unique Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © 2018 Calder Foundation New-York Adagp, Paris 8. Diane Venet — © Damian Noszkowicz

« Mon musée intime et le plaisir de partager » Diane Venet Œuvres miniatures, conçues pour un être aimé, destinées à un marché restreint de connaisseurs, ces bijoux sont aussi pour les artistes l’occasion de se confronter à des contraintes de matériau ou d’échelles différentes. […] Toutes ces œuvres, et tant d’autres, constituent un musée miniature qui se porte au poignet, au cou ou au doigt. Elles proposent un regard nouveau sur cette création qui adapte le vocabulaire plastique de l’artiste aux exigences évidentes du bijou, telles que la taille, le poids, la portabilité… […]

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Extraits du catalogue –


9. Man Ray — Masque Optic Topic 1974 Or Édition 79/100 par Gem Montebello Collection Diane Venet Photo : Didier Ltd, London © MAN RAY TRUST Adagp, Paris 2018 10. Max Ernst — Broche Tête triangle 1959 – 1960 Or Édition 8/8 par François Hugo Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Adagp, Paris, 2018

Les histoires de l’orfèvrerie et de la création artistique ont longtemps été intimement mêlées. C’est à partir du xvie siècle qu’elles prennent des directions différentes. Peintres et sculpteurs commencent à être considérés comme des artistes alors que les orfèvres, malgré leur virtuosité, sont toujours perçus comme des artisans. Dès lors, ces disciplines évoluent indépendamment, au gré d’inventions techniques et de révolutions du regard propres à leur histoire. Au xxe siècle, le fossé entre ces deux types de production semble infranchissable. Les arts plastiques se sont ouverts à l’immatériel, à l’éphémère ou au concept, autant de caractéristiques qui semblent étrangères au bijou. L’orfèvre est resté au service de ses matériaux, la valeur de son travail se mesurant bien souvent en carats.

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Si c’est la rareté qui valorise les pierres précieuses, c’est le geste culturel, le geste rare et créatif d’artistes exceptionnels et reconnus mondialement qui l’emporte pour une autre histoire du bijou qui s’écrit aujourd’hui… À une époque où les œuvres de commande se font de plus en plus rares, les bijoux d’artistes font figure d’exception. Souvent réalisés en pièce unique ou en petite édition, ils sont le plus couramment pensés pour une personne en particulier. La trace de cette relation entre le créateur et le destinataire de l’œuvre est sans doute une des raisons de la fascination qu’exercent ces sculptures miniatures portables et tandis qu’elles sont rarement réalisées pour des raisons commerciales, elles valent infiniment moins cher que les tableaux ou les sculptures de leurs auteurs. […] Certains artistes majeurs, hommes ou femmes, s’y sont intéressés, par amour pour leur compagne, pour leur fille, par défi ou par goût pour cette forme particulière. Au xxe siècle, le bijou est aussi une forme de création très répandue chez les artistes femmes, car à l’expérience formelle que présentent ces œuvres miniatures s’ajoute sans doute la joie de pouvoir porter soi-même ses créations ! […]

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L’histoire de ma collection est donc en grande partie celle de mes amitiés dans le milieu de l’art. Elle est aussi le fruit de mes voyages au cours desquels je traque la pièce rare. Il est en effet très fréquent que la trace de certains bijoux d’artistes soit perdue. Je mène donc l’enquête, au gré de mes rencontres, essayant de suivre la piste mystérieuse de ces objets de désir. […] Je collectionne donc des formes, des partis pris esthétiques mais aussi des récits de vie. Ces œuvres resplendissent de l’amour, de l’amitié, du défi qui ont présidé à leur création. Il n’en fallait pas plus pour que ma passion évolue en collection, et mon plaisir est aujourd’hui d’offrir, à mon tour, ces bijoux au regard des autres. […]


11. 11. Damien Hirst — Bracelet Pill Charm Bracelet, 2004 Argent Édition 20/50 par Louisa Guinness Gallery Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Damien Hirst and Science Ltd. All rights reserved Adagp, Paris, 2018

« Une histoire “racontée” du bijou d’artiste » Karine Lacquemant

12. Louise Bourgeois — Collier, 1948 Barre de métal, argent, cristal Édition 37/39 par Chus Bures Collection Diane Venet Photo : Gregory Favre © The Easton Foundation Adagp, Paris, 2018

Le MoMA, un musée pionnier

En France, à partir des années 1950, de nombreux artistes renouvellent l’art du bijou en y intégrant leur propre univers. Ce décloisonnement de l’art, initié par Marcel Duchamp, va s’étendre au domaine de l’objet. Des créateurs d’avant-garde comme Max Ernst ou Jean Arp veulent relever le défi de l’infiniment petit, des sculpteurs comme Alberto Giacometti ou Calder, mais aussi des peintres comme Georges Braque […] ou Picasso […].

Le bijou d’artiste […] est l’œuvre de plasticiens, de peintres ou de sculpteurs, pour lesquels cette pratique est inhabituelle. Pour éclairer cette histoire, voyons comment ces créations étonnantes, parfois uniques, vont se développer sous l’influence d’orfèvres et attirer l’attention des musées et des galeries.

Avec l’exposition « Modern Handmade Jewelry » en 1946, le MoMA impose une vision pluridisciplinaire : 147 bijoux sont présentés, réalisés par 27 artisans du bijou. Celle-ci veut privilégier la diversité des matériaux […] dans une nouvelle approche expressive liée à la modernité. Ces créations d’avantgarde sont confrontées à des parures navajos, montrant ainsi comment des formes traditionnelles peuvent être une source d’inspiration pour la création contemporaine. […]

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François Hugo, un maître orfèvre aux mains d’or


14. Arman — broche Inclusion, 1972 Clous en acier, résine polyester, argent Pièce unique Collection Diane Venet Photo : Courtesy Didier Antiques Ltd, London © Adagp, Paris, 2018

François Hugo joue un rôle essentiel dans le développement et la diffusion du bijou d’artiste. Arrière-petit-fils du célèbre écrivain, il crée d’abord des pièces de forme religieuse, avant de devenir l’orfèvre ami des artistes. Il ouvre la voie en collaborant, avant la guerre, avec le peintre André Derain. […] L’expérience se poursuit avec Picasso, ce génial touche-à-tout, pour qui Hugo conçoit des plats d’orfèvrerie et des bijoux exécutés d’après des modèles de dessins et de plats en terre cuite. Cette complicité débute en 1953 et dure vingt ans. Elle permet à François Hugo de définir et d’affiner l’outillage nécessaire à l’exercice du métier d’orfèvre, notamment celle du « repoussé-ciselé », long processus de frappe qui donne à ses réalisations une infinie légèreté et une grande finesse d’exécution. […]

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Londres et Paris, expositions thématiques et monographiques C’est Londres qui accueille en Europe la première présentation de bijoux d’artistes, en 1961. L’exposition « International Exhibition of Modern Jewellery 18901961 » est organisée conjointement par la Worshipful Company of Goldsmiths et le Victoria and Albert Museum. Cette exposition ambitieuse, conçue dans l’idée de redynamiser l’industrie britannique, dresse un panorama international du bijou en présentant 901 créations sur une longue période chronologique, confrontant des artistes de l’Art nouveau comme René Lalique ou de l’Art déco comme Jean Després à des créateurs de l’époque, le designer Ettore Sottsass ou la Suédoise Vivianna Torun.

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13. Robert Rauschenberg Broche, vers 1990 Matériaux mixtes Pièce unique par L. Woytek, Robert Rauschenberg Studio Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Robert Rauschenberg Adagp, Paris, 2018


15. 15. Anish Kapoor — Bague Two sided ring 2005 Or blanc et rose Édition 1/10 par Louisa Guinness Gallery Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Anish Kapoor. All Rights Reserved, DACS Adagp, Paris 2018 16. Victor Vasarely — Bracelet Jolie, 1985 Argent, émail, nacre Édition 113/250 Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Adagp, Paris, 2018

[…] L’année suivante, le musée des Arts décoratifs à Paris se distingue à son tour avec l’exposition « Antagonismes 2 – l’objet ». Son directeur, François Mathey, qui a imprimé sa marque au musée, bouleverse les frontières établies en invitant les artistes à créer « des objets utilitaires et esthétiques qui témoignent de l’art de notre époque ». Ce défi lancé aux artistes rassemble 150 créateurs et près de 500 objets conçus aussi bien par des peintres et des sculpteurs que par des architectes et des décorateurs. Parmi eux, nombreux sont ceux qui se plient à l’exercice du bijou et de la pièce unique. […] Les expositions monographiques sont suffisamment rares pour ne pas oublier de mentionner celle consacrée aux « Bijoux de Braque », organisée à la demande d’André Malraux au musée des Arts décoratifs en 1963. […]

En 1967, la plupart de ces artistes prennent part à une grande manifestation itinérante exclusivement réservée aux bijoux d’artiste : « Jewelry by Contemporary Painters and Sculptors », organisée par le MoMA. […] Parmi les 71 exposants, des artistes américains comme David Smith, George Rickey, Roy Lichtenstein, Louise Nevelson et Louise Bourgeois – qui présente son fameux collier Barre de métal – sont bien représentés aux côtés d’artistes internationaux. […] Itinérante, la manifestation entend rayonner au-delà des frontières américaines et toucher un public averti en débutant dans des pays européens qui se caractérisent par une scène active autour du bijou. Présentée à Darmstadt en Allemagne, elle voyage à Rotterdam aux Pays-Bas, pour finir aux États-Unis. […]

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Le MoMA, par-delà les frontières


L’atelier Gem Montebello, un laboratoire au service des artistes

18. Roy Lichtenstein — Broche Modern Head 1968 Émail sur métal Édition Multiples, Inc. Collection Diane Venet Photo : Courtesy Didier Antiques Ltd, London © Adagp, Paris, 2018 19. Villeglé (Jacques Mahé de la Villeglé) — Bague YES, 2008 Or et argent Édition 1/8 Orfèvre : Patrick de Boisgrollier Collection Diane Venet Photo : Sherry Griffin, Brooklyn © Adagp, Paris, 2018

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Artcurial et l’édition de multiples La reconnaissance du bijou d’artiste passe également par des initiatives privées. Aux États-Unis, Antoinette Castelli, la seconde femme du célèbre marchand Leo Castelli, fonde en 1967 Multiples Inc. et édite les artistes du pop art comme Roy Lichtenstein ou Jack Youngerman. L’opulence des années 1970 consacre un nouvel acteur parisien, la galerie Artcurial, située avenue Matignon et fondée par Guy Landon, qui rêve de mettre l’art à la portée du grand public. Artcurial commence par éditer des sculptures et des estampes, avant d’initier l’édition d’objets et de bijoux d’artistes. […] Au total, 70 artistes, considérés comme les plus importants du xxe siècle, offrent un témoignage remarquable du bijou d’artiste dans les années 1980-1990. Musées et galeries ont contribué à la connaissance du bijou d’artiste, mais le milieu des collectionneurs également. À la fin des années 2000, Diane Venet, Diana Küppers ou Clo Fleiss ont souhaité faire partager leur passion pour ces œuvres miniatures en présentant leurs collections dans diverses institutions. Saluons ces femmes éclairées et inspirées qui, aujourd’hui, entament une nouvelle histoire avec les artistes du xxie siècle.

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17. Claude Viallat — Collier, 2016 Acrylique jaune sur fragment de filet Pièce unique Collection Diane Venet Photo : Xinyi Hu © Adagp, Paris, 2018

Il faut cependant attendre les années 1970 et se tourner vers l’Europe pour voir émerger une deuxième génération d’artistes-bijoutiers. Entre 1967 et 1978, l’orfèvre GianCarlo Montebello crée à Milan les éditions Gem Montebello avec sa femme Teresa – sœur d’Arnaldo et de Giò Pomodoro. Après François Hugo, c’est l’éditeur Gem Montebello qui va fédérer autour de sa personnalité de nombreux artistes. Un petit atelier composé de six joailliers, orfèvres et émailleurs propose des pièces artisanales fabriquées en série limitée. Ensemble, ils ont travaillé avec une cinquantaine d’artistes et réalisé plus de 200 modèles différents. Gem édite d’abord des artistes italiens […]. Exigeant, perfectionniste, il acquiert une solide réputation et se fait connaître au-delà de l’Italie en organisant en Europe puis aux États-Unis de nombreuses expositions qui intensifient ses liens avec de nouveaux créateurs : Niki de Saint Phalle, Soto, Bury, Arman, Matta, Man Ray, Meret Oppenheim, mais aussi avec des artistes américains tels Lowell Nesbitt ou Larry Rivers et son collier Don’t Fall ; tous se plient au jeu de l’édition. En 1978, l’aventure prend fin après le vol de la totalité de la collection à Udine en Italie. Montebello se consacre dès lors à ses propres bijoux, collaborant ponctuellement avec Niki de Saint Phalle dans les années 1980. […]


Partenaire de l’exposition – Fondée à Milan en 1967, année marquante de la pop culture, la Maison italienne Pomellato devient très vite une référence en matière de création à l’allure chic et décontractée qui bouleverse les codes. Issu d’une famille d’orfèvres, le fondateur de la Maison, Pino Rabolini, est un visionnaire qui a su réunir le monde de la joaillerie et celui du prêt-à-porter. Incarnant un esprit libre et sophistiqué, la Maison Pomellato s’affirme aussi dans l’univers de la joaillerie, à travers des campagnes de communication audacieuses, confiées à des photographes de renom à l’instar de Helmut Newton, Herb Ritts, Michel Comte ou Peter Lindbergh. La dernière campagne « PomellatoForWomen », réalisée pour son cinquantième anniversaire, met en scène des femmes indépendantes, de tous âges et de tous milieux, auxquelles les femmes du monde entier peuvent naturellement s’identifier. Cette joaillerie non conventionnelle imaginée par Pomellato s’appuie sur un ciselage particulier de l’or, savoir-faire exclusif des orfèvres milanais, et un style reconnaissable par ses lignes fluides, ses volumes généreux et l’utilisation de pierres précieuses.

Les pièces exceptionnelles présentées dans l’exposition composent aujourd’hui une collection reflétant la personnalité de Diane Venet étroitement liée à celle de la maison Pomellato et faisant écho à ces femmes contemporaines qui détiennent le libre arbitre de leur style. Grâce à son esprit créatif, la Maison appartenant au groupe Kering, est devenue la marque la plus atypique dans le panorama de la joaillerie contemporaine. À travers leur immense créativité, ces artistes qui se sont intéressés de près au bijou, ont mis en lumière des matériaux traditionnels ainsi que des savoir-faire uniques les rapprochant d’un goût affirmé pour une joaillerie affranchie et libérée, que Pomellato a su incarner tout au long de son histoire. Pomellato est heureux de pouvoir soutenir cette exposition rendant hommage à l’histoire commune entre la Maison Pomellato, Diane Venet et le Musée des Arts Décoratifs : la rencontre entre l’orfèvrerie et la création artistique.

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La maison Pomellato est le mécène principal de l’exposition « De Calder à Koons, bijoux d’artistes. La collection idéale de Diane Venet ».


« L’origine des arts est hors du temps. Son existence est inhérente au développement de la conscience humaine dans sa marche vers la sociabilité. Le bijou est une notion récente qui vise, dans son sens primitif, à s’exprimer et matérialiser un lien émotif à destination d’un groupe ou d’une personne en particulier. Il s’agit de générer de l’extraordinaire. L’objet se doit d’être rempli de sens. La rareté des matériaux contribue à sa concrétisation, mais pas obligatoirement : le bijou ne vise pas une accumulation de biens mais davantage la richesse du lien qui est créé entre l’artiste et le destinataire du bijou. Pour créer un bijou, les artistes puisent leur inspiration à la fois dans leurs histoires passées, présentes mais également dans leur propre imaginaire. Les matériaux, qu’ils soient rares ou pauvres n’apportent pas de valeur à l’œuvre : seul l’assemblage qui exprime la puissance sensitive et créatrice importe. » En s’associant au projet de cette exposition au Musée des Arts Décoratifs en tant que scénographe, Antoine Plazanet retient cette notion essentielle du lien pour organiser l’espace et la muséographie. Les aménagements utilisent la figure géométrique du cercle, fermé, ouvert, en cours de mouvement. La scénographie vise à exprimer le phénomène animé du spectre de nos sensations toujours en constance dynamique. Ainsi, le parcours engage les visiteurs dans un fil souple et animé et ne marque pas d’arrêt sur un point qui supplanterait les autres moments.

Antoine Plazanet est architecte d’intérieur. Il contribue à des projets d’envergure dans le domaine de l’architecture intérieure avec l’aménagement d’appartements, de boutiques mais aussi de restaurants et réalise des scénographies d’expositions temporaires ou de musées. Il participe notamment à la conception et la réalisation de l’ensemble du parcours des collections permanentes du Musée des Arts Décoratifs à l’occasion de sa réouverture en 2006. Il réalise également au Grand Palais en 2014 la mise en œuvre de l’exposition « Monumenta » aux côtés de Sylvie Jodar. Antoine Plazanet est missionné en 2012 par Van Cleef & Arpels en tant qu’assistant à maître d’ouvrage et en 2016 maître d’œuvre pour la conception technique et la réalisation de l’exposition « The art and science of gems » au Art Science Museum à Singapour, il participe dans les mêmes circonstances à l’exposition « Van Cleef & Arpels. When elegance meets art » en 2018 au Today Art Museum à Pékin qui fut présentée en 2012 au Musée des Arts Décoratifs.

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Scénographie –


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La Galerie des Bijoux du Musée des Arts Décoratifs –

Galerie des Bijoux — Musée des Arts Décoratifs Paris Photo : Luc Boegly

La Galerie des Bijoux du Musée des Arts Décoratifs présente environ 1 200 pièces exposées qui offrent un panorama exemplaire de l’histoire du bijou du Moyen Âge à nos jours. Bagues, colliers, bracelets et broches sont présentés au sein d’un parcours chronologique, en parallèle à une vision technique des savoir-faire. Confiée à l’architecte Roberto Ostinelli, la galerie occupe deux espaces au deuxième étage du musée, de part et d’autre de l’escalier d’honneur. Une première salle abrite les collections anciennes, la seconde est consacrée aux collections contemporaines. Ces deux espaces sont reliés par une passerelle de verre jetée au-dessus du hall.

Les bijoux sont exposés derrière de grandes parois de verre qui couvrent la totalité des murs de la galerie. Après quelques pièces représentatives de la période du Moyen Âge et de la Renaissance, les collections offrent de beaux exemples de joaillerie du xviiie siècle et une grande diversité de créations pour le xixe siècle grâce à la collection donnée par le bijoutier Henri Vever en 1924. L’Art nouveau est représenté par un ensemble exceptionnel de bijoux de René Lalique, Georges Fouquet, Lucien Gaillard et de la maison Vever. L’Art déco et les années 30 sont illustrés principalement par des créateurs comme Raymond Templier, Jean Després, Jean Fouquet et les grandes maisons de la place Vendôme, Boucheron et Cartier. Une sélection de bijoux chinois, japonais et indiens est rassemblée au centre de l’espace dans des vitrinescolonnes.


De nombreuses donations sont venues au fil des années enrichir les collections, aux côtés des achats réalisés par le musée. Particuliers, collectionneurs, marchands, joailliers, bijoutiers et créateurs ont ainsi permis de constituer d’importants ensembles de bijoux anciens et contemporains. L’annonce du projet de la galerie des bijoux a stimulé plus encore les dons et les dépôts de la part de bijoutiers et de célèbres maisons de joaillerie comme Cartier, Boucheron, Chanel, Jar, Van Cleef & Arpels, Mellerio et Lorenz Baümer, complétés par d’importants dépôts des collections du Fonds national d’art contemporain-Centre national des arts plastiques, du musée national d’Art moderne, du Musée des Arts et Métiers et du Museum National d’Histoire Naturelle. La Galerie des Bijoux a été créée grâce au mécénat de la maison Rolex. La passerelle de la Galerie des Bijoux a été réalisée avec le soutien de la Fondation Dr. Mortimer and Theresa Sackler. La Galerie des Bijoux bénéficie, depuis 2015, du soutien de l’École des Arts Joailliers, avec le soutien de Van Cleef & Arpels.

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Galerie des Bijoux — Musée des Arts Décoratifs Paris Photo : Luc Boegly

Au-delà de la passerelle, le parcours reprend en 1940 avec des pièces de créateurs français tels que Line Vautrin, Albert Duraz, et des bijoux d’artistes (Georges Braque, Alexandre Calder, Henri Laurens, Jean Lurçat). Le renouveau des formes dans la décennie 1960-70 est abordé avec les bijoux épurés de Torun, Jean Dinh Van, Costanza, Ettore Sottsass et des créations d’artistes scandinaves. Depuis les années 1980, des bijoutiers tels que Gilles Jonemann et Henri Gargat ont contribué à développer un esprit d’indépendance dans la jeune création française, bien représentée jusqu’à nos jours. Un bel ensemble de créateurs européens complète ce parcours avec des pièces marquantes qui perturbent souvent la vision traditionnelle que l’on peut avoir du bijou. La scène internationale est aussi évoquée par des créations de bijoutiers australiens. Bien représentées au sein des collections, quelques maisons de joaillerie et des bijoutiers indépendants ont étendu leur vocabulaire formel et renouvelé leurs collections.

En complément de la présentation chronologique, face aux pièces anciennes, un mur de vitrines apporte un regard différent sur la production des bijoux à partir des matériaux bruts les plus surprenants et divers. Le public peut découvrir les pierres précieuses ou fines utilisées dans la joaillerie, ainsi que les différentes matières travaillées en bijouterie : l’or, l’argent mais aussi des matières de substitution telles que l’acier, la fonte de fer, le maillechort ; des matières organiques telles que le corail, l’ivoire, la nacre et la corne ou, plus inhabituels encore, des bijoux en cheveux ou en écailles de poisson. Les matières plastiques et le strass mettent l’accent sur la diversité de la production de bijoux fantaisie. Un dernier niveau de présentation, d’accès limité, permet l’étude des étapes de conception et de réalisation d’un bijou ainsi que divers regroupements typologiques.


Activités pour le public – Ateliers

Conférence

Un bijou pop Les enfants sont invités à revisiter les bijoux des artistes Niki de Saint-Phalle et Roy Lichtenstein par la création d’un collier aux couleurs vives réalisé en plastique fou. 4-6 et 7-10 ans

Diane Venet, collectionneuse de bijoux depuis plus de 30 ans, nous fait partager sa passion en nous racontant l’histoire de cette collection. Inspirée, éclairée, elle est le fruit de rencontres, de coups de cœur. Elle est aussi un témoignage des courants artistiques qui se multiplient entre les années 1950 et 1970. Avec Diane Venet et Karine Lacquemant. Mercredi 14 mars 2018 de 18h30 à 20h

Amulette a-dorée Inspirés par les bijoux de Pablo Picasso et Georges Braque, les enfants réalisent un masque-amulette en métal doré à porter en pendentif. 4-6 et 7-10 ans Bijou, chou, caillou Sur les pas des artistes Giuseppe Penone et Claude Lalanne, les enfants allient éléments naturels et matériaux précieux pour les métamorphoser en un bijou insolite tout en poésie. 4-6 et 7-10 ans Bijoux d’artistes Les jeunes sont invités à étudier et interpréter différents mouvements artistiques du xxe siècle (Cubisme, Pop’art, Arte povera…) par la réalisation d’un bijou personnel. 11-14 et 15-18 ans

Pour tous renseignements et réservation : 01 44 55 59 25 jeune@madparis.fr conference@madparis.fr

dossier de Presse

Le service des publics propose pour les enfants et les adolescents :


Infos pratiques − — Contacts presse Isabelle Mendoza Anne-Solène Delfolie + 33 (0) 1 44 55 58 78 presse@madparis.fr — Commissaires Karine Lacquemant Attachée de conservation Département moderne et contemporain Diane Venet, commissaire invitée — Scénographie Antoine Plazanet — Graphisme (signalétique) ÉricandMarie — Graphisme (communication) BETC — Catalogue « Bijoux d’artistes, de Calder à Koons. La collection idéale de Diane Venet » 240 pages Environ 150 illustrations 20 x 26 cm Broché 39,90 € Édition Flammarion Mise en vente : 7 mars 2018 — MAD Pierre-Alexis Dumas, Président David Caméo, Directeur général Pascale de Seze, Directrice de la communication — Musée des Arts Décoratifs Olivier Gabet, Directeur 107 rue de Rivoli, 75001 Paris +33 (0) 1 44 55 57 50 Métro : Palais-Royal, Pyramides, Tuileries Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h (Nocturne le jeudi jusqu’à 21h : seules les expositions temporaires et la galerie des bijoux sont ouvertes) → entrée plein tarif : 11 € → entrée tarif réduit : 8,50 € — Musée Nissim de Camondo Olivier Gabet, Directeur 63 rue de Monceau, 75008 Paris +33 (0) 1 53 89 06 40 Ouvert de 10h à 17h30 Fermé le lundi et le mardi → entrée plein tarif : 9 € → entrée tarif réduit : 6,50 €

— Bibliothèque 107 rue de Rivoli, 75001 Paris +33 (0) 1 44 55 59 36 Ouverte du mardi au vendredi de 10h à 18h — Service des publics, médiation et développement culturel Le département pédagogique et culturel organise des visites pour adultes, groupes ou individuels → Inscription par téléphone : +33 (0) 1 44 55 59 26 et des visites-ateliers et visites guidées autour d’une exposition pour les jeunes de 4 à 18 ans → Inscription par téléphone : +33 (0) 1 44 55 59 25 Il organise aussi des conférences et des tables rondes → Inscription par téléphone : +33 (0) 1 44 55 59 75 — École Camondo René-Jacques Mayer, Directeur 266 Boulevard Raspail, 75014 Paris +33 (0) 1 43 35 44 28 — Ateliers du Carrousel Fulvia Di Pietrantonio, Directrice 107 rue de Rivoli, 75001 Paris 266 boulevard Raspail, 75014 Paris 63 rue de Monceau, 75008 Paris +33 (0) 1 44 55 59 02 — 107RIVOLI, la boutique-librairie 105 rue de Rivoli, 75001 Paris +33 (0) 1 42 60 64 94 Ouvert de 11h à 18h30 Nocturne le jeudi jusqu’à 21 h Fermé le lundi — Restaurant Loulou 107 rue de Rivoli, 75001 Paris ou accès par les jardins du Carrousel Ouvert tous les jours de 12h à 2h +33 (0) 1 42 60 41 96 — Restaurant Le camondo 61 bis rue de Monceau, 75008 Paris Ouvert du mardi au samedi de midi à minuit et le dimanche en journée +33 (0) 1 45 63 40 40 — Internet www.madparis.fr facebook / twitter / instagram / google+


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