Exposition Amadeo de Souza-Cardoso au Grand Palais

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dossier de presse AMADEO DE SOUZA-CARDOSO (1887-1918)

20 avril - 18 juillet 2016 Grand Palais galeries nationales entrée square Jean Perrin

communiqué p. 3 press release p. 5 comunicado p. 7 biographie p. 9 quelques éléments clefs de la vie d’Amadeo

p. 12

Helena de Freitas, commissaire de l’exposition

p. 16

parcours de l’exposition p. 17 texte des salles p. 19 bibliographie sélective et principales expositions

p. 23

liste des œuvres exposées p. 24 Tour d’Horizon, installation vidéo de Nuno Cera p. 49 quelques citations d’Amadeo

p. 50

extraits du catalogue de l’exposition p. 52 quelques notices d’œuvres (extraits du catalogue)

p. 55

catalogue de l’exposition p. 60 développements numériques p. 62 le film Amadeo de Souza-Cardoso, le dernier secret de l’art moderne

p. 63

programmation culturelle p. 64 activités pédagogiques

p. 65

la Fondation Calouste Gulbenkian p. 67 informations pratiques p. 68 visuels disponibles pour la presse p. 69 partenaires p. 79 printemps culturel portugais p. 80

Amadeo de Souza-Cardoso, Fonds Amadeo de Souza-Cardoso, Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian, Biblioteca de Arte



communiqué AMADEO de SOUZA-CARDOSO (1887-1918) 20 avril - 18 juillet 2016 Grand Palais galeries nationales entrée square Jean Perrin Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Fondation Calouste Gulbenkian.

Sous le Haut Patronage de Sous le Haut Patronage de Monsieur François Hollande Monsieur Marcelo Rebelo de Sousa Président de la République française Président de la République portugaise

Il n’y a probablement pas d’exemple aussi étonnant, au XXe siècle, d’un artiste majeur tombé dans l’oubli que celui d’Amadeo de Souza-Cardoso. Au point que l’historien d’art américain Robert Loescher l’a qualifié en 2000 comme « l’un des secrets les mieux gardés du début de l’art moderne ». Emporté à trente ans par l’épidémie de grippe espagnole, après avoir quitté au début de la guerre cette avant-garde parisienne dont il était l’une des figures les plus originales, Amadeo est sorti des écrans radar et n’a conservé sa célébrité que dans son propre pays. Il a pourtant eu le temps de laisser une œuvre étourdissante, à la fois en prise avec toutes les révolutions esthétiques de son temps et ne ressemblant à aucune autre. Si l’on observe finement la chronologie de son compagnonnage avec Amedeo Modigliani ou Constantin Brancusi, c’est bien souvent lui qui fait figure d’inventeur de formes. Amadeo de Souza-Cardoso est déjà au Grand Palais en 1912, exposant au Salon d’Automne Avant la Corrida, une toile qui figurera ensuite à la célèbre exposition de l’Armory Show aux Etats-Unis en 1913. Elle y est vendue immédiatement comme presque tous les autres envois de l’artiste qui fait sensation. C’est ainsi que plusieurs de ses chefs-d’œuvre sont conservés aujourd’hui aux Etats-Unis, en particulier à l’Art Institute de Chicago. La vie de Souza-Cardoso est courte et intense. On distingue deux grandes périodes qui sont matérialisées dans le parcours de l’exposition : la période de Paris (1906-1914) et le retour à Manhufe, Portugal (1914-1918). Cependant, tout au long de sa vie artistique qui dure un peu plus d’une décennie, Amadeo vit entre ces deux mondes : il voyage, va et vient, éternel insatisfait, désireux d’être ailleurs, manifestant une perpétuelle instabilité géographique. Fils d’une famille traditionnelle de la riche bourgeoisie rurale, Amadeo part pour Paris dans une situation financière confortable, loin de la condition de boursier qui est celle de nombre de ses compatriotes – qu’il ne fréquente d’ailleurs sur place que pendant une courte période. Il fait ses adieux à sa mère en lui affirmant qu’il lui faut accomplir son destin. La ville qu’il découvre, centre euphorique de toutes les ruptures, attire son attention sur les artistes qui rompent avec les canons classiques. Amadeo participe, lui aussi, à ce mouvement de rupture ; il fait ses premiers pas dans cet univers cosmopolite en développant un dialogue créatif avec ses compagnons de travail : Modigliani, Brancusi, Archipenko, le couple Delaunay, Otto Freundlich, Boccioni, entre autres, et prend contact avec des agents artistiques, des éditeurs ou des commissaires d’exposition, comme Walter Pach, Wilhelm Niemeyer, Ludwig Neitzel, Herwald Walden, Adolphe Basler, Harriet Bryant. En 1908, lorsqu’il s’installe à la Cité Falguière (Montparnasse), il se lie avec certains artistes qui, comme lui, se situent en marge des mouvements programmatiques, notamment Modigliani et Brancusi. Le petit village de Manhufe au Nord du Portugal imprègne l’univers visuel d’Amadeo et se retrouve au long des multiples étapes de son travail. Il ne s’agit pas seulement de paysages ou de représentations de la nature ; ce lieu renferme ce qu’Amadeo considère comme sien, un paysage naturel mais aussi mental. Il intègre dans tout son processus créateur ce qui pourrait être perçu comme des thèmes traditionnels : objets du quotidien, paroles de chansons populaires et poupées folkloriques, instruments de musique régionaux, montagnes, forêts, châteaux imaginaires et intérieurs familiers. Amadeo de Souza-Cardoso, Titre inconnu (Clown, cheval, salamandre), détail, vers 1911-1912, gouache sur papier, 23,80 x 31,80 cm, Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian, donation Lucie de Souza-Cardoso, Photo Paulo Costa


Ces éléments sont représentés selon des solutions stylistiques où se combinent cubisme, futurisme, orphisme et expressionnisme. Amadeo confronte des fragments du monde rural et du monde moderne dans une même dynamique et, sans hiérarchie, il opère une fusion entre sa région d’origine et le vertige des machines, des mannequins mécaniques, des fils télégraphiques et téléphoniques, des ampoules électriques et des panneaux publicitaires, des émissions de radio, des moulins à eau, des parfums, du champagne, etc. Devenu urbain par choix, l’artiste garde le lien avec le mouvement ondulatoire de ses montagnes, qu’il peint à maintes reprises et qui servent de fond à des tableaux de phases diverses. Et c’est d’ailleurs devant ces montagnes qu’il trace son autoportrait, habillé en peintre, à la manière du Greco. La simple représentation, même augmentée par les moyens du cubisme, ne lui suffira pas. Il procède par représentation et par « incorporation », ses œuvres intégrant – notamment par collage – de nombreux objets régionaux ou urbains. Les lettres/mots, appliqués à l’aide de pochoirs en carton ou en zinc (qu’il fait lui-même ou commande), sont autant de nouveaux éléments de polysémie – références à la publicité industrielle (Barrett, Wotan) et commerciale (Coty, Brut, 300, Eclypse) mais sans rôle narratif ou illustratif dans la peinture. Amadeo détourne les significations, ainsi que les formes : ses disques chromatiques peuvent être des cibles colorées ou des assiettes en faïence populaire sur lesquelles tombent des insectes... Curieusement, son histoire familiale rapporte que l’artiste compose sa toute première peinture sur deux battants d’une armoire de la salle à manger ; le très jeune Amadeo y reproduit, vers 1897, les couvercles de boîtes à biscuits de la marque Huntley & Palmers. Tous ces indices d’incorporation du monde nouveau dans son œuvre montre qu’Amadeo a une conscience aiguë de ce que signifie « être moderne », qui se traduit non seulement dans ses thèmes (exaltation de la mécanisation), mais aussi dans ses méthodes et techniques ou encore dans sa volonté de se faire connaître en promouvant personnellement son identité d’artiste. Cette stratégie est mise en œuvre très tôt avec la publication d’une édition de ses XX Dessins et des 12 Reproductions, et s’exprime encore dans l’emploi du tampon de sa signature. Selon un parcours chrono-thématique, l’exposition réunit environ 300 œuvres : peintures, dessins, gravures, photographies, ainsi qu’une sculpture et deux masques africains. Parmi elles, quelques œuvres d’artistes contemporains d’Amadeo dont il fut proche comme Brancusi, Modigliani, Robert et Sonia Delaunay. Dans la rotonde un triptyque vidéo, commandé spécialement par la Fondation Calouste Gulbenkian à l’artiste Nuno Cera, consacre les lieux chers à Amadeo (Manhufe au Portugal, la Bretagne et Paris). En dix ans, Amadeo de Souza-Cardoso a tracé une voie totalement singulière dont la redécouverte en France, bien tardive, ne devrait en être que plus saisissante.

....................................... commissaire : Helena de Freitas, historienne de l’art, Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne scénographie : Atelier Jodar Architecture

....................................... ouverture : du jeudi au lundi de 10h à 20h, mercredi de 10h à 22h fermeture hebdomadaire le mardi fermé les 1er mai et 14 juillet

aux éditions de la Rmn - Grand Palais : - catalogue de l’exposition, 24,5 x 29 cm, 288 p., 220 ill., 40 €

contacts presse : Réunion des musées nationaux Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75577 Paris cedex 12

tarifs : 13 €, 9 € TR (16-25 ans, demandeurs d’emploi, famille nombreuse). Gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse

- album de l’exposition, 21 x 26,5 cm, 48 p., 40 ill., 10 €

Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62

accès : métro ligne 1 et 13 « ChampsElysées-Clemenceau » ou ligne 9 « Franklin D. Roosevelt »

co-édition Rmn - Grand Palais / France Télévisions Distribution :

Sandrine Mahaut sandrine.mahaut@rmngp.fr 01 40 13 48 51

informations et réservations : www.grandpalais.fr

- DVD Amadeo de Souza-Cardoso, le dernier secret de l’art moderne, 19,90 €

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avec le soutien de


press release AMADEO de SOUZA-CARDOSO (1887-1918) 20 April - 18 July 2016 Grand Palais National Galleries Square Jean Perrin entrance This exhibition is organised by the Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais and the Calouste Gulbenkian Foundation. Under the high patronage of Mr François Hollande President of the French Republic

Under the high patronage of Mr Marcelo Rebelo de Sousa President of the Portugueses Republic

There is probably no more astonishing an example in the 20th century of a major artist who fell into obscurity, than Amadeo de Souza-Cardoso, to the extent that in 2000 the American art historian Robert Loescher classed him as “one of early modernism best-kept secrets”. Having left the Parisian avant-garde – of which he was one of most original figures – at the start of the war, Amadeo disappeared from the picture and only remained famous in his home country, before he succumbed to the Spanish Flu epidemic at the age of thirty. He nevertheless had enough time to leave behind a mesmerising body of work that is in touch with the aesthetic revolutions of the time, and at the same time is like nothing else. If we closely examine the chronology of his fellowship with Amedeo Modigliani or Constantin Brancusi, de SouzaCardoso is very often the one who appears as the inventor of forms. Amadeo de Souza-Cardoso has already shown at the Grand Palais, in 1912, when he exhibited Avant la Corrida at the Salon d’Automne; a work that went on to feature in the famous Armory Show exhibition in the United States in 1913. There it was sold immediately, as did nearly all of the other works sent by the artist. It is for this reason that several of his masterpieces are now kept in the United States, in particular the Art Institute of Chicago. The life of de Souza-Cardoso was short and intense. Two major periods can be discerned throughout the course of the exhibition: the Paris period (1906-1914) and his return to Manhufe, Portugal (1914-1918). However, throughout his artistic career of just over a decade, Amadeo lived between these two worlds, travelling back and forth between them: eternally dissatisfied, always wanting to be elsewhere, with a perpetual geographical instability. The son of a traditional, wealthy rural bourgeois family, Amadeo left for Paris in a financially comfortable situation, far removed from the scholarship conditions of his compatriots – who, moreover, he only visited for a short period. He bid farewell to his mother, insisting that he had to fulfil his destiny. The city he discovered, the euphoric centre of all shifts and breakthroughs, attracted his attention to the artists who were breaking with the classic canons. Amadeo also participated in this movement of rupture; he took his first steps in this cosmopolitan world by developing a creative dialogue with his working companions – Modigliani, Brancusi, Archipenko, the Delaunays, Otto Freundlich and Boccioni, among others – and made contact with art agents, publishers or exhibition curators, such as Walter Pach, Wilhelm Niemeyer, Ludwig Neitzel, Herwald Walden, Adolphe Basler, Harriet Bryant. In 1908, when he moved into the Cité Falguière in Montparnasse, he became friends with several artists who, like him, were on the fringes of the programmatic movements, particularly Modigliani and Brancusi. The small village of Manhufe in northern Portugal permeates the visual world of Amadeo and can be seen throughout the multiple stages of his work, not just in landscapes and representations of nature: this place contained what Amadeo felt to be his, a natural landscape but also a mental one. He incorporated what could be seen as traditional themes into his entire creative process: daily objects, words from folk songs and folkloric dolls, regional musical instruments, Amadeo de Souza-Cardoso, Unknown title (Clown, horse, salamander), detail, circa 1911-1912, watercolour on paper, 23.80 x 31.80 cm, Lisbon, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian, donation Lucie de Souza-Cardoso, Photo Paulo Costa


mountains, forests, imaginary castles and familiar interiors. These elements are represented through stylistic solutions in which Cubism, Futurism, Orphism and Expressionism combine. Amadeo examined fragments of both the rural and modern worlds in a single dynamic and, free of any hierarchy, created a fusion of his home region and the vertigo of machines, mechanical mannequins, telegraph and telephone wires, light bulbs and advertising billboards, radio programmes, water mills, perfumes, champagne, and more. Becoming urban by choice, the artist preserved a link with the undulating movement of his mountains, which he painted repeatedly and which served as backgrounds for his paintings during different phases. In fact, it was in front of these mountains that he created his own self-portrait, dressed as a painter in the style of El Greco. Simple representation, even when augmented through Cubism, was not enough for him. He worked on representation and “incorporation”, his works – especially his collages – including numerous regional or urban objects. Letters or words, applied using cardboard or zinc stencils (which he would either make himself or order in), are just one example of the new elements of polysemy: references to industrial (Barrett, Wotan) and commercial (Coty, Brut, 300, Eclypse) advertising, but without any narrative or illustrative role in the painting. Amadeo subverted meaning and well as form : his chromatic discs could be coloured targets, or perhaps earthenware plates onto which insects fall... Curiously, his family history suggests that the artist composed his very first painting on two panels of a dining room cabinet; there, around 1897, the very young Amadeo painted the lids of Huntley & Palmers biscuit tins. All these clues to the incorporation of the new world into his work show that Amadeo had an acute awareness of what it meant to “be modern”, which can be seen not only through his subject matter (the thrill of mechanisation), but also in his methods and techniques, as well as his desire to make himself known by personally promoting his artistic identity. This strategy was implemented very early on, with the publication of an edition of his XX Dessins and 12 Reproductions, and is still expressed through the use of his signature stamp. Throughout a thematic sequence, the exhibition brings together some 300 works: paintings, drawings, engravings and photographs, as well as one sculpture and two African masks. Among them are some works by contemporaries of Amadeo to whom he was close, such as Brancusi, Modigliani and Robert and Sonia Delaunay. In the rotunda, a video triptych, specially commissioned by the Calouste Gulbenkian Foundation to the artist Nuno Cera, recalls the places so dear to Amadeo (Manhufe in Portugal, Brittany and Paris). Over ten years, Amadeo de Souza-Cardoso charted an entirely singular path, whose long-overdue rediscovery in France could not be more fascinating.

....................................... curator: Helena de Freitas, art historian, Calouste Gulbenkian Foundation, Lisbon exhibition design: Atelier Jodar Architecture

....................................... open : Thursdays to Mondays from 10 am to 8 pm, Wednesdays from 10 am to 10 pm. Closed on Tuesdays. Closed on 1st May and 14th July. prices: full price €13, concessions €9 (16-25 years, jobseekers, large families). Free for under 16s, those claiming benefits and OAPs. access: metro lines 1 and 13, stop: “Champs- Elysées-Clemenceau” or line 9, stop: “Franklin D. Roosevelt” information and bookings: www.grandpalais.fr

published by éditions de la Rmn – Grand Palais: - exhibition catalogue, 24.5 x 29 cm, 288 p., 220 ill., €40

press contacts : Réunion des musées nationaux Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75577 Paris cedex 12

- exhibition album, 21 x 26.5 cm, 48 p., 40 ill., €10

Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62

joint production by Rmn – Grand Palais/ France Télévisions Distribution:

Sandrine Mahaut sandrine.mahaut@rmngp.fr 01 40 13 48 51

- DVD: Amadeo de Souza-Cardoso, the last secret of modern art, €19.90

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comunicado AMADEO de SOUZA-CARDOSO (1887-1918) 20 de abril - 18 de julho de 2016 Grand Palais Galerias Nacionais entrada pela Praça Jean Perrin Esta exposição é organizada pela Réunion des musées nationaux – Grand Palais e pela Fundação Calouste Gulbenkian. Com o alto patrocínio de Sua Excelência Com o alto patrocínio de Sua Excelência O Presidente da República Francesa, O Presidente da República Portuguesa, François Hollande Marcelo Rebelo de Sousa

Amadeo de Souza-Cardoso (1887-1918) é provavelmente um dos exemplos mais surpreendentes, na história de arte do século XX, de um artista maior, caído no esquecimento. Ao ponto de o historiador de arte americano Robert Loescher o ter qualificado, em 2000, como « um dos segredos mais bem guardados do início do modernismo ». Desaparecido aos trinta anos, vítima da gripe espanhola, depois de ter deixado a vanguarda parisiense de que fazia parte como uma das figuras mais originais, Amadeo caiu no esquecimento e, só em Portugal, recuperou a sua celebridade. O artista teve no entanto o tempo suficiente, para deixar uma obra surpreendente, sintonizada com todas as revoluções estéticas do seu tempo, como o cubismo, futurismo, orfismo e expressionismo, sem se confundir com nenhuma. Se observarmos cuidadosamente a cronologia dos seus companheiros, Amedeo Modigliani ou Constantin Brancusi, é frequente ser ele a assumir o papel de inventor de formas. Em 1912, Amadeo de Souza-Cardoso participa no Salão de Outono, no Grand Palais, expondo Avant la Corrida, uma tela que viria a integrar a célebre exposição do Armory Show de 1913, nos Estados Unidos, onde foi imediatamente vendida, tal como quase todos as outras obras enviadas pelo artista. É por esta razão que várias das suas pinturas se encontram atualmente nos Estados Unidos, em particular no The Art Institute of Chicago. A vida de Souza-Cardoso foi curta e intensa. Distinguem-se dois grandes períodos que se refletem no percurso da exposição: o período de Paris (1906-1914) e o regresso a Manhufe, Portugal (1914-1918). Durante a sua vida artística, que durou pouco mais de uma década, Amadeo viveu entre estes dois mundos, viajando, num vai e vem, eternamente insatisfeito, desejando sempre estar num outro lugar, manifestando uma permanente instabilidade geográfica. Descendente de uma família tradicional da burguesia rural abastada, Amadeo parte para Paris com uma situação financeira confortável, longe da condição de bolseiro de muitos dos seus compatriotas – com os quais apenas convive por um breve período de tempo. Despede-se da sua mãe afirmando que tem um destino a cumprir. A cidade que descobre, centro eufórico de todas as ruturas, atrai a atenção dos artistas que rompem com os cânones clássicos. Amadeo participa, igualmente, neste movimento de ruptura. Dá os primeiros passos neste universo cosmopolita através de um diálogo criativo com os seus companheiros de trabalho: Modigliani, Brancusi, Archipenko, o casal Delaunay, Otto Freundlich, Boccioni, entre outros, e desenvolve contactos com agentes artísticos, editores e comissários de exposições como Walter Pach, Wilhelm Niemeyer, Ludwig Neitzel, Herwald Walden, Adolphe Basler, Harriet Bryant. Em 1908, assim que se instala na Cité Falguière (Montparnasse), desenvolve uma relação pessoal e artística com artistas que, tal como ele, se situam à margem dos movimentos programáticos, em particular Modigliani e Brancusi. A pequena vila de Manhufe, no norte de Portugal, incorpora o universo visual de Amadeo ao longo das múltiplas etapas do seu trabalho. Não se trata apenas de paisagens ou de representações da natureza. Este local encerra o que Amadeo considera como seu, uma paisagem natural, mas também cultural. O artista integra em todos os seus processos criativos o que poderia ser entendido como temas tradicionais: objetos do quotidiano, letras de canções populares e bonecos folclóricos, instrumentos de música regionais, montanhas, bosques, azenhas, castelos imaginários e interiores familiares. Estes elementos são representados segundo soluções estilísticas marcadas pelo hibridismo Amadeo de Souza-Cardoso, Titulo desconhecido (Clown, cavalo, salamandra), detalhe, cerca de 1911-1912, guache sobre papel, 23,80 x 31,80 cm, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian, donation Lucie de Souza-Cardoso, Photo Paulo Costa


cubista, futurista, órfico e expressionista que percorre a sua obra. Amadeo incorpora os elementos do mundo rural e familiar e os elementos característicos do mundo moderno numa mesma dinâmica e, sem hierarquia explícita, atinge um momento em que cruza o lugar de origem com a vertigem das máquinas, dos manequins mecânicos, dos fios de telégrafo e telefone, das lâmpadas elétricas e reclames publicitários, das emissões de rádio, dos perfumes, do champagne… Urbano por determinação de vontade, o artista mantinha-se ligado ao movimento ondulatório das suas montanhas que repetidamente pinta e servem de “fundo” a obras de muitas das fases. E é sobre estas montanhas aliás que se faz auto-representar, vestido de pintor, em pose à maneira de El Greco. O espaço de representação parece não chegar para tudo o que o artista nele quer colocar. Trata-se de representar e de “incorporar”, na medida em que estes trabalhos integram, (também como colagem) muitos objectos, sejam, eles locais ou urbanos. As letras/palavras, aplicadas com a ajuda de stencils em cartão ou em zinco (feitos pelo próprio ou encomendados), funcionam como novos elementos de polissemia – referências à publicidade industrial (Barrett, Wotan) e comercial (Coty, Brut, 300, Eclypse) –, mas sem papel narrativo ou ilustrativo na pintura. Amadeo desvia-se dos significados das formas – os seus discos cromáticos tanto podem ser alvos coloridos, como pratos em faiança popular nos quais caem insetos... Curiosamente, a sua história familiar refere que a sua primeira pintura foi realizada sobre dois batentes de um armário da sala de jantar, nos quais o jovem Amadeo reproduziu, por volta de 1897, a tampa de uma caixa de bolachas da marca Huntley & Palmers. Todos estes indícios de incorporação do mundo novo na sua obra demonstram que Amadeo tem consciência ativa do que significa «ser moderno», que se traduz não apenas nos temas (exaltação da mecanização), mas igualmente nos seus métodos e técnicas que usa para os tratar ou ainda, na sua vontade de dar-se a conhecer através da promoção da sua identidade artística. Esta estratégia é posta em prática desde muito cedo, com a edição do álbum XX Dessins e das 12 Reproductions, ou do carimbo da sua própria assinatura. Seguindo um percurso cronológico e temático, a exposição reúne c. de 300 objectos: pinturas, desenhos, gravuras, fotografias documentos e ainda uma escultura e duas máscaras africanas. Entre elas, encontram-se também algumas obras de artistas de quem Amadeo foi próximo, como Brancusi, Modigliani, Robert e Sonia Delaunay. Na sala circular, um tríptico em vídeo, encomendado especialmente pela Fundação Calouste Gulbenkian ao artista Nuno Cera, consagra os lugares de referência de Amadeo (Manhufe, em Portugal, a Bretanha e Paris). Em dez anos, Amadeo de Souza-Cardoso traçou um percurso totalmente singular, cuja redescoberta em França, apesar de tardia, não deixará de ser surpreendente.

....................................... curadoria: Helena de Freitas, historiadora de arte, Fundação Calouste Gulbenkian, Lisboa cenografia: Atelier Jodar Architecture

....................................... horários : de quinta a segunda-feira das 10h às 20h, quartas-feiras das 10h às 22h. Encerramento semanal às terçasfeiras. Encerramento dia 1 de Maio e 14 de Julho preços : 13 €, 9 € (descontos para jovens de 16-25 anos, desempregados ou família numerosa). Entrada gratuita para menores de 16 anos e beneficiários do RSI ou do minimum vieillesse acessos : metro: linhas 1 e 13 «ChampsElysées-Clemenceau» ou linha 9 «Franklin D. Roosevelt»

das edições Rmn - Grand Palais : - catálogo da exposição, 24,5 x 29 cm, 288 p., 220 il., 40 € - álbum da exposição, 21 x 26,5 cm, 48 p., 40 il., 10 € coedição Rmn - Grand Palais / France Télévisions Distribution : - DVD Amadeo de Souza-Cardoso, o último segredo do arte moderna, 19,90 €

informações e reservas: www.grandpalais.fr Siga a exposição através das redes sociais : #ExpoAmadeo

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contactos para a imprensa : Réunion des musées nationaux Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75577 Paris cedex 12 Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62 Sandrine Mahaut sandrine.mahaut@rmngp.fr 01 40 13 48 51


biographie

extrait du texte de Catarina Alfaro pour le catalogue 1887-1904

Amadeo Ferreira de Souza-Cardoso naît le 14 novembre 1887 à Manhufe, Amarante, Portugal. Fils de José Emídio de Souza-Cardoso, producteur de vin reconnu. Fait ses études au Lycée national d’Amarante. Partage son temps entre la propriété de Manhufe et la plage d’Espinho, où il passe ses étés. C’est au cours d’un de ces séjours qu’il devient l’ami de Manuel Laranjeira, médecin, poète et essayiste portugais. Laranjeira présente Amadeo à l’écrivain espagnol Miguel de Unamuno.

1905

Fréquente le cours préparatoire de Dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts, à Lisbonne.

1906

Développe sa pratique de la caricature dans son cercle d’amis. Part pour Paris. S’installe dans le quartier de Montparnasse et fréquente les ateliers de Godefroy et Freynet pour préparer l’examen d’entrée à l’École des beaux-arts, dans le but de s’y inscrire en architecture.

1907

Poursuit son activité de caricaturiste et publie ses dessins dans des périodiques portugais. Effectue un voyage artistique en Bretagne, où il retournera en 1912. Rentre au Portugal pour passer Noël en famille, mais surtout pour annoncer à son père son intention d’abandonner ses études d’architecture.

1908

À Madrid, fréquente la maison de Martínez Sierra, poète et dramaturge espagnol, et visite le Musée du Prado. Déménage à la cité Falguière, atelier nº 21. Rencontre Lucie Meynardi Pecetto à la Crèmerie Chaude (Montparnasse).

1909

Manifeste un intérêt grandissant pour la peinture qu’il étudie à l’Académie Vitti, à Montparnasse. Suit notamment les cours du peintre espagnol Hermenegildo AngladaCamarasa. S’installe dans le studio attenant à celui de Gertrude et Leo Stein, au nº 27 de la rue de Fleurus. Rencontre Amedeo Modigliani puis, par son intermédiaire, Constantin Brancusi et le sculpteur ukrainien Alexander Archipenko. Le 20 février, le Manifeste Futuriste est publié dans Le Figaro, signé par le poète Filippo Tommaso Marinetti. Le 18 mai, première représentation des Ballets Russes, de Sergei Diaghilev, au Théâtre du Châtelet.

1910

Voyage à Bruxelles avec Lucie. En août, revient à Paris, puis rentre au Portugal, où il restera jusqu’en novembre, avec sa famille. À Manhufe, Amadeo est surpris par l’agitation politique causée par la révolution républicaine du 5 octobre. Quitte Lisbonne le 7 novembre sur un vapeur allemand et arrive le 10 novembre à Paris, où il passe la fin de l’année. Son amitié et sa complicité artistique avec Modigliani s’intensifient.

p. 9


1911

Le dimanche 5 mars, inaugure une exposition dans son atelier, désormais situé au n° 3 de la rue du Colonel-Combes, près du Quai d’Orsay. Cette exposition présente des sculptures de Modigliani et probablement aussi quelques dessins de Souza-Cardoso. Le mois suivant, participe pour la première fois avec six œuvres à une exposition de portée internationale, que l’on retiendra comme la première grande exposition cubiste : le XXVIIe Salon des Indépendants. Avec la rencontre de Sonia et Robert Delaunay, fréquente de plus en plus les milieux d’avant-garde : Diego Rivera, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Albert Gleizes, Henri Le Fauconnier, Francis Picabia, Marc Chagall, Umberto Boccioni, Paul Klee, Franz Marc et Auguste Macke. Assiste également aux soirées organisées chez l’artiste toscan Umberto Brunelleschi, au n° 43, rue Boissonade. C’est chez cet illustrateur, scénographe et peintre qu’Amadeo rencontre le peintre et critique d’art américain Walter Pach, qui le présentera, en 1913, au monde artistique nord-américain.

1912

En février, la galerie Bernheim Jeune présente l’exposition Peintres futuristes italiens, organisée par Marinetti et Gino Severini. Au mois de mars, Amadeo participe à une autre exposition déterminante, le XXVIIIe Salon des Indépendants. L’un des articles principaux écrits à Paris au sujet de la peinture d’Amadeo est signé par Marius et Ary Leblond, les deux fondateurs de la revue bimensuelle La Vie. Publié le 8 juin sous le titre « Bouche, Segonzac, Moureau, Cardoso », cet article fait référence à l’exposition organisée par la revue au mois de juin. Amadeo prépare depuis le printemps la publication de l’album XX Dessins. Entre les années 1912 et 1914 s’établit une profonde relation d’amitié avec le peintre et sculpteur Otto Freundlich. Amadeo et Lucie passent les mois de juillet et d’août à Pont-l’Abbé, en Bretagne. Pendant ces vacances, l’artiste décide de réaliser le manuscrit illustré de La Légende de saint Julien L’Hospitalier, de Gustave Flaubert. S’installe dans un atelier situé au nº 20 de la rue Ernest Cresson. Participe au Xe Salon d’Automne, au Grand Palais, du 1er octobre au 8 novembre. Ce sera la dernière étape du bref parcours d’Amadeo dans les expositions parisiennes, avant de prendre la direction des États-Unis et de l’Allemagne. La famille d’Amadeo de Souza-Cardoso accepte finalement sa relation avec Lucie.

1913

Continue son travail de diffusion des XX Dessins. Le succès de cet ouvrage est manifeste dans la capitale française, où il trouve de nombreux échos dans la presse. En février, il participe, aux côtés de Kokoschka, Picasso, Braque et Léger, à l’exposition organisée à la galerie Miethke, à Vienne. Répondant à l’invitation de Walter Pach, Amadeo participe à l’International Exhibition of Modern Art (Armory Show). Cet événement prend place dans trois villes américaines : New York, Chicago et Boston, entre le 17 février et le 15 mars. Expose à Berlin à l’Erster Deutscher Herbstsalon (le Premier Salon d’Automne allemand), organisé par la galerie Der Sturm, du 20 septembre au 1er novembre. À la fin de l’année 1913 ou au début de l’année 1914, il expose l’album XX Dessins, avec probablement les dessins originaux, à l’École des Arts et Métiers de Hambourg.

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1914

L’album XX Dessins est probablement présenté lors de l’exposition Deutsche Werkbundausstellung à Cologne. Une des œuvres d’Amadeo figure dans une exposition américaine, Exhibition of Painting and Sculpture in «The Modern Spirit », du 16 avril au 12 mai à la Milwaukee Art Society. Expose au London Salon of the Allied Artists’ Association en juillet. En été, se rend avec Lucie à Barcelone en compagnie de leur ami Leon Solá. Par l’intermédiaire de Solá, Amadeo et Lucie rencontrent Gaudí, qui achève cette année-là le Parc Güell. Le 26 septembre, Amadeo se marie à Porto avec Lucie Pecetto. Le séjour à Manhufe sera plus long que prévu : l’Europe est en guerre et Amadeo se voit dans l’impossibilité de revenir à Paris.

1915

Installé avec Lucie dans l’atelier de la Casa do Ribeiro à Manhufe, construit au sein de la propriété de son père en 1910, Amadeo occupe son temps entre la peinture, la chasse et les promenades à cheval dans les montagnes environnantes. Robert et Sonia Delaunay se rendent à Madrid, puis finissent par s’installer au Portugal, à Vila do Conde, dans la « Villa Simultanée ». Le couple devient un important pôle d’attraction pour les artistes appartenant à la Corporation Nouvelle : les portugais Souza-Cardoso, Almada Negreiros, José Pacheco et Eduardo Viana, ainsi que Baranoff-Rossiné, un peintre russe résidant à Paris. Plus tard se joindront à eux les poètes Guillaume Apollinaire et Blaise Cendrars. Ce groupe projette des expositions itinérantes (« Expositions mouvantes ») et des albums artistiques. Amadeo se lance avec Sonia Delaunay dans le projet d’un livre. Parution de la revue Orpheu, créée par un groupe d’intellectuels de Lisbonne proche des idées de Fernando Pessoa, Mário de Sá-Carneiro et Almada Negreiros. Le futurisme s’assume alors comme un acte fondateur et initiateur du modernisme portugais.

1916

Année marquée par l’échec des tentatives d’expositions internationales promues par La Corporation Nouvelle et par Walter Pach. Première présentation au Portugal de l’œuvre d’Amadeo, d’abord à Porto puis à Lisbonne. Fernando Pessoa annonce : « Orpheu 3 comportera également quatre hors-textes du plus célèbre peintre portugais d’avant-garde – Amadeo de Souza-Cardoso ». Amadeo publie à Porto l’album 12 Reproductions, une édition d’auteur qui a pour but de divulguer son œuvre. Lors d’une interview, mentionne son projet d’exposer aux États-Unis. La correspondance qu’il échange à l’époque avec Walter Pach vise précisément la présentation de son œuvre dans une galerie new-yorkaise, la Modern Gallery de Marius de Zayas.

1917

Amadeo travaille seul dans son atelier des montagnes de Manhufe. Participe à des projets éditoriaux avec l’artiste et écrivain portugais José de Almada Negreiros (Litoral e K4, o quadrado azul). Deux œuvres, Phare et Tête Noire, toutes deux datées de 1914, sont reproduites dans la revue Portugal Futurista.

1918

Amadeo continue de planifier son retour à Paris. Dans l’espoir de fuir une épidémie européenne de grippe espagnole, qui fera cette année-là vingt millions de victimes, il se réfugie dans la maison familiale d’Espinho. Il y meurt le 25 octobre, atteint par la pandémie, à l’âge de trente ans.

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quelques éléments clefs de la vie d’Amadeo Amadeo, l’oublié Si la vie d’Amadeo fut brève, sa carrière le fut encore davantage puisqu’il commença à peindre en 1908 et disparut prématurément à trente ans en 1918, victime de la grippe espagnole. Sa fulgurante carrière porta son art dans certains des salons les plus prestigieux et lui apporta la reconnaissance de ses pairs en laissant derrière lui plus de deux cents peintures et de très nombreux dessins et aquarelles, témoignage d’une force de travail vertigineuse. Pionner de l’avant-garde portugaise, Amadeo de Souza-Cardoso demeure aujourd’hui dans l’ombre de la révolution artistique du début du XXe siècle. Ses œuvres demeurent inconnues d’une large partie du grand public malgré un sens aigu de la recherche picturale et une place fondamentale dans le bouillonnement artistique parisien autour du modernisme. Très intégré dans les milieux culturels, il noua des amitiés intimes avec d’autres artistes comme Amadeo Modigliani et Brancusi avec lesquels il entretint des correspondances fournies en grande partie détruites.

Le terreau de l’art Amadeo est issu d’une famille de propriétaires terriens du nord du Portugal tournée vers l’exploitation de vignobles à Manhufe. Ce carcan traditionnel et bourgeois tranche avec les milieux avant-gardistes dans lesquels il va s’épanouir. Son père, ayant remarqué son habilité pour le dessin, l’oriente vers une carrière d’architecte mettant en valeur ses aptitudes tout en lui assurant une certaine stabilité. Mais c’est son oncle, un homme distingué et cultivé qu’il surnomme affectueusement « tio Chico », qui l’encourage à développer son goût pour l’art, notamment les caricatures, le poussant à se perfectionner. L’été est l’occasion pour la famille de se réunir dans une grande maison à Espinho, près de Porto. Amadeo, encore adolescent, y fréquente un cercle d’intellectuels se réunissant au café Chinez. Malgré son jeune âge, il y est intégré et rencontre un médecin et écrivain, Manuel Laranjeira, qui aura une influence sur sa maturation artistique. En 1907, lors de la publication d’une des premières caricatures d’Amadeo dans le journal O Primeiro de Janeiro, le médecin lui fait part de sa critique, trouvant la composition un peu vulgaire et l’incitant à s’améliorer. La jeunesse portugaise de l’artiste reste présente comme paysage culturel dans ses œuvres, qui évoquent la campagne au travers une iconographie locale comme le cheval, le château, la montagne ou le pont.

Amadeo, « une vraie personnalité » Amadeo semble avoir été conscient très tôt de sa vocation d’artiste. Lorsqu’il suit le parcours universitaire à Lisbonne voulu par son père, la vision classique et académique dispensée par les professeurs l’ennuie, tout comme il ne s’épanouit pas aux cours de dessin de l’académie Julien qu’il juge insipides et quitte prématurément. D’un tempérament obstiné, Amadeo parvient à embrasser une vie d’artiste, à l’encontre des volontés familiales. Il écrit à sa mère en 1907 : « Toutes les créatures viennent au monde pour suivre leur propre destin ». La vision d’un artiste insoumis apparaît lorsqu’il rejoint l’un de ses premiers ateliers à Paris et refuse d’être de corvée de transport de toiles. Par cet acte jugé orgueilleux et indiscipliné, il se fait renvoyer et cette réputation lui ferme la porte d’autres ateliers. Son propre atelier boulevard du Montparnasse devient pourtant un lieu d’échanges quotidiens autour de la peinture et de la littérature. Il s’épanouit dans les cercles artistiques parisiens entouré de ses amis. La plupart sont des artistes portugais, avec lesquels il passe de nombreuses soirées notamment à la pension de Mme Friot, rue Delambre, où les chants et le fado résonnent toute la nuit. Plus qu’amateur de musique, Amadeo est également un bon musicien et accompagne régulièrement les chanteurs à la guitare. Parmi les nombreuses photos de groupe conservées dans les archives, l’une d’entre elles, prise en 1908 par Eduardo Vianna est la reconstitution burlesque du tableau de Velázquez, Los Borrachos où l’artiste apparaît grimé et costumé. José Pedro Cruz le décrit comme « un jeune homme au regard vif et intelligent, à l’esprit créateur et connaisseur, de nature enthousiaste... une vraie personnalité, un bon causeur qui exposait ses idées avec beaucoup de savoir et de sensibilité ». Mais au-delà de cette vie de bohème parisienne, il ressort principalement de sa correspondance l’image d’un travailleur acharné, passant ses nuits à lire et ses après-midis à fréquenter les galeries et les musées à la recherche de sa propre voie artistique. Il écrira d’ailleurs dans son ex-libris « Accomplir, c’est vaincre ».

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Amadeo, le Dandy En 1910, le sculpteur catalan Léon Solá réalise le buste d’Amadeo, aujourd’hui disparu, dont les traits et la prestance témoignent d’un homme persévérant à l’allure volontaire et énergique. Ce tableau est complété par la description de Jeanne Modigliani qui le décrit comme « très beau, grand seigneur superbe et un peu cabotin, mais capable de la gentillesse la plus exquise ». Les témoignages des proches et les photographies d’Amadeo dévoilent un jeune homme cultivant le dandysme bohème du Paris artistique des années 1900. Il apparaît souvent vêtu d’un costume sombre trois pièces, d’une chemise blanche, d’une lavallière, d’un chapeau et de gants. Mais il affiche son originalité en arborant à l’occasion une cape à l’espagnole, un chapeau de toréador, des guêtres claires sur des chaussures marrons, des gants blancs et un pantalon évasé. Ce côté décalé ressort par le témoignage de Diogo de Macedo, qui écrit qu’Amadeo se fait établir un certificat de noblesse et un blason auprès de l’académie héraldique de Madrid. Son attrait pour la mode est rendu possible par le soutien financier de son père qui lui alloue chaque mois une somme substantielle et lui permet de suivre les tendances. Ainsi, peu avant la guerre, la mode change, délaissant le bohème pour une élégance plus sobre, autour du costume et du chapeau melon et Amadeo s’habille chez le tailleur anglais Curzon Brothers dont il affectionne les costumes.

Les ateliers du peintre Amadeo, issu d’une grande famille et bénéficiant des subsides de son père, apparaît en contraste avec la majorité des artistes bohèmes de l’époque, vivant souvent de manière précaire. Domingos Rebello, un artiste portugais, témoigne qu’Amadeo était celui qui, de leur groupe d’amis, « vivait dans la plus grande aisance », permettant ainsi d’établir dans son appartement un lieu de réunions et d’échanges réguliers entre eux. Il change très souvent d’atelier au cours de ses huit ans à Paris, passant du Montparnasse populaire au Quai d’Orsay plus bourgeois. L’intérieur de ses appartements demeure cependant sobre, avec un mobilier simple et l’absence de commodités. Seul son dernier atelier, rue Ernest Cresson, dispose d’un éclairage électrique. Les dernières années de sa vie, il travaille dans son village natal. Son père y fait construire un atelier en avril 1910 après avoir finalement accepté l’orientation artistique de son fils. Ses quatre années à Manhufe sont parmi les plus productives, l’artiste réalisant beaucoup de dessins et de peintures, tout en consacrant ses loisirs à sa famille, à la chasse et aux promenades à cheval.

Amadeo et Montparnasse Au tournant du XXe siècle, Paris est un lieu dont l’effervescence culturelle et les nouvelles formes d’expressions artistiques attirent les jeunes artistes et intellectuels du monde entier. Parmi eux de nombreux Portugais ouvrent la voie à Amadeo, qui arrive à Paris le 14 novembre 1906 accompagné du peintre Francisco Smith. Il est accueilli par Acacio Lino qui lui présente le Montparnasse cosmopolite, populaire et bohème de la Belle Epoque. Paul Fort notamment, contribua à faire de Montparnasse ce centre international des arts et des lettres dont l’épicentre fut la Closerie des Lilas où se retrouve le tout-Paris culturel. Amadeo s’y sent très rapidement chez lui et écrit à sa sœur « Ici on respire, au Portugal on étouffe ». En effet, il aime flâner au jardin du Luxembourg, à la terrasse des cafés du quartier latin, passant son temps à lire et à croquer les silhouettes parisiennes. Paris est surtout pour Amadeo le moyen de vivre la révolution moderniste de l’art, en participant aux académies libres de peinture et en ayant accès aux galeries et aux expositions, telle que la rétrospective de Cézanne. Il participe au Salon des Indépendants pour la première fois en 1911 et au Salon d’Automne en 1912, et peut goûter à l’éclosion du cubisme, du fauvisme et du futurisme qui auront de grandes influences sur sa création. Cette énergie parisienne et l’émulsion de la confrontation des idées est un élément déterminant pour l’artiste.

Amadeo et la caricature La carrière d’artiste d’Amadeo débute par la pratique de la caricature, encouragé par son oncle dès son plus jeune âge. La caricature est une forme d’art dans laquelle le jeune Amadeo trouve un sentiment de liberté. Il peut y créer un univers, des personnages, s’éloigner de la reproduction stricte de la nature et des canons de l’art classique qui lui semblent étouffants. On décèle déjà un trait non-conformiste, sa vision d’un art polysémique où les formes et les perceptions sont omniprésentes. Il aime caricaturer les visages de son

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quotidien, en croquant des parisiens, des artistes mondains et ses amis portugais comme Emmerico Nunes qu’il représente assis, étranglé par ses jambes démesurées et longilignes. Ses caricatures sont publiées dans plusieurs journaux portugais comme Ilustração popular ou Mundo Elegante e Moda Ilustrada, lui assurant une certaine reconnaissance. Son père, voyant cette réussite et le désintérêt de son fils pour l’architecture dont celui-ci lui fait part depuis 1907, l’enjoint à abandonner ses études au profit de la caricature en 1909. Mais Amadeo est déjà tourné vers la peinture et intégre l’académie Vitti à Paris où il suit avec attention les cours du professeur Anglada Camarasa.

Amadeo, l’évolution d’un style Le style d’Amadeo de Souza-Cardoso ne cesse d’évoluer tout au long de sa fulgurante carrière, changeant de support, de matériel et de technique très régulièrement. Dès sa jeunesse, ses inspirations artistiques sont en décalage avec l’enseignement académique et classique de ses études d’architecture. Travailleur acharné et fin observateur, il va se nourrir de l’effervescence artistique dans laquelle il évolue pour en tirer le terreau de ses œuvres. Revendiquant son indépendance et son originalité, il ne se réclame jamais d’un courant en particulier, cherchant continuellement à forger sa propre vision de l’art. Cela transparaît dans l’évolution de son œuvre, mouvante au grès de ses inspirations, évolutive dans sa forme et explorant des influences très diverses pour s’amalgamer aux idées naissantes de l’artiste. Selon lui, « les écoles sont mortes. Nous, la nouvelle génération, il n’y a que l’originalité qui nous intéresse. Impressionniste, cubiste, futuriste, abstractionniste ? Un peu de tout. » Il affirme ainsi son indépendance et fustige les artistes adeptes d’un courant artistique. Néanmoins, parmi les courants majeurs qui le stimulent et l’inspirent, l’impressionnisme, le cubisme, les primitifs et le futurisme sont déterminants. De ces courants, il emprunte le rapport au mouvement et à la vitesse, le travail sur la couleur, les thèmes exotiques comme en témoigne la publication en 1912 de l’album de XX Dessins. A partir de 1913, apparaissent des toiles plus orphiques, matérialisées par la juxtaposition de couleurs, le menant progressivement vers l’abstraction, se dégageant du sujet pour s’intéresser à l’expression de la peinture sur la toile. En 1917, lorsqu’Amadeo s’est retiré à Manhufe, ses recherches picturales évoluent vers une forme de dadaïsme dont il ignore pourtant tout du mouvement éponyme.

Les amitiés d’Amadeo Amadeo apparaît comme un artiste très sociable, qui fréquente plusieurs cercles artistiques, entretenant des correspondances fournies. À son arrivée à Paris, il évolue dans un cercle d’amis portugais, intellectuels, artistes et médecins, comme Eduardo Vianna, Domingos Rebelo, Manuel Bentes ou Emmerico Nunes. Il passe l’essentiel de son temps avec eux avant de s’en détacher pour finalement écrire en 1912 à son oncle : « Je ne sais ce que sont devenus nos jeunes portugais ; il y a très longtemps que je ne les fréquente pas ». Il s’entoure alors de nouveaux artistes comme Amedeo Modigliani, Diego Rivera ou Constantin Brancusi avec lesquels il partage davantage sur le plan artistique et intellectuel. La rencontre avec Modigliani, autour de 1909, se fait certainement par l’entremise d’un ami commun. Ils deviennent très intimes, s’encourageant mutuellement dans leurs créations. Ils montent une exposition commune dans l’atelier de Souza-Cardoso rue du Colonel-Combes, au quai d’Orsay, réunissant ses dessins et ses aquarelles et les sculptures de Modigliani. La fille de celui-ci décrit en ces termes leur influence commune : « Parler, dans ce cas, d’imitation de la part de l’un des deux serait absurde. Cardoso a été pour Modigliani non seulement son seul ami intime de cette période, mais le seul vrai compagnon de travail de toute sa vie artistique. […] Quand, en 1918, arriva à Paris la nouvelle qu’Amadeo de Souza-Cardoso était mort à trente ans de la grippe espagnole, Modigliani pleura comme un enfant ». L’autre élément décisif pour le peintre est sa rencontre avec Robert et Sonia Delaunay en 1911 lorsqu’ Amadeo se présente spontanément à leur domicile en disant : « Je suis le peintre portugais Amadeo de SouzaCardoso ». De cet épisode cocasse naît une grande amitié qui permet au jeune homme d’intégrer les cercles littéraires animés par les Delaunay regroupant intellectuels, poètes, écrivains, peintres, sculpteurs... Quand Amadeo quitte Paris en 1914, il entretient une correspondance fournie avec les Delaunay qui perdure jusqu’à leur installation au Portugal en 1915 autour d’un projet artistique, « la Corporation Nouvelle ». La rencontre avec le critique d’art international Walter Pach chez les Brunelleschi donne un tournant international à la carrière d’Amadeo puisque c’est grâce à lui que l’artiste participe à l’exposition internationale d’art moderne de New-York avec huit œuvres qui seront toutes achetées, stimulant ainsi Amadeo et ouvrant une période de grande productivité.

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Amadeo ou l’exigence de l’art Amadeo est un travailleur acharné et consciencieux qui écume les expositions, lit de nombreux ouvrages d’art, se documente beaucoup et n’hésite pas à organiser de véritables voyages culturels. C’est ainsi qu’il se rend en 1910, avec celle qui deviendra sa femme en 1914, Lucie Pecetto, à l’exposition universelle de Bruxelles. Il y est saisi par les peintres primitifs et écrit son ressenti à son oncle : « Je passe mes journées avec les peintres primitifs qui sont mes idoles ». Ce courant aura une forte influence sur l’œuvre d’Amadeo, notamment de par l’expression des thèmes végétaux. Selon lui, l’art n’est pas intéressant s’il imite. « Les primitifs sont grands parce que leurs œuvres sont moins le reflet du monde que celui de leur âme, pénétré de ferveur religieuse » dit-il dans une lettre de 1910 à son oncle. Amadeo a une image précise de l’artiste qu’il défend auprès de ses amis. Dans une lettre à Manuel Laranjeira, il fustige la création artistique cherchant un intérêt pécuniaire, l’opposant à la beauté de la création artistique pure : « Vous semblez croire que je veuille faire de l’art pour en tirer profit. Non, ami, cela n’est pas de l’art, c’est une forme de commerce, la plus odieuse qui soit. […] Mais non, je veux faire de l’art pour moi, égoïstement ». Tout au long de sa vie il aura un jugement sévère à l’encontre de l’art conventionnel et académique, qu’il qualifie de médiocre dans son ensemble. Il a une vision assez peu enthousiaste de la plupart des œuvres de ses amis portugais « qui cheminent dans une routine retardataire ».

Exposition de Porto : le scandale En 1916, Amadeo prépare sa première exposition individuelle, regroupant deux années de travail. Intitulée « Abstraccionismo», elle rassemble quatre-vingt quatre peintures à l’huile et à la cire, dix-neuf aquarelles et onze dessins de l’artiste. L’événement se tient du 1er au 12 novembre 1916 à Porto, dans la salle des fêtes du jardin Passos Manuel avant d’être transféré à Lisbonne, dans les salons de la Liga Naval le 4 décembre. L’avant-gardisme des œuvres d’Amadeo ne laissent pas insensible et provoque un véritable scandale auprès du public, confronté à un art neuf. Certains veulent dénoncer l’artiste comme fou au préfet de police, d’autres accrochent des commentaires injurieux aux cadres. L’esclandre allant même jusqu’à l’agression physique d’Amadeo par un de ses détracteurs. Le monde de l’art est partagé, s’affrontant dans les journaux, voire dans la rue. Almada Negreiros, un jeune peintre portugais, le défend et voit en lui « la première découverte du Portugal dans l’Europe du XXe siècle ». Ces réactions autour de l’exposition plaisent à l’artiste qui se réjouit de l’accueil de son œuvre jugeant le succès « retentissant, sensationnel, inattendu ». Elles rejaillissent également sur le cercle familial du peintre qui se sent heurté, notamment une de ses sœurs, très pieuse, qui à la mort d’Amadeo juge bon de détruire une partie des archives de son frère, entretenant des zones d’ombre sur sa vie. Peu après l’exposition, Amadeo contracte une maladie de peau qui lui couvre le visage et les mains et l’empêche de travailler. Cette épreuve ouvre une période de doutes artistiques pour le jeune artiste. Il succombe brutalement à la grippe espagnole le 25 octobre 1918 à Espinho, sans avoir jamais revu le Paris qu’il aimait tant. Mélissa Lacoste

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Helena de Freitas, commissaire de l’exposition Historienne de l’art et critique d’art depuis la fin des années 1980, auteur de livres et d’essais sur les artistes portugais du XXe siècle. Enseigne l’histoire de l’art contemporain portugais et collabore régulièrement à des revues spécialisées. Participe à des congrès internationaux et contribue largement à une réflexion sur l’art. Directrice du musée portugais consacré à la peintre Paula Rego, Casa das Histórias Paula Rego, Cascais, entre 2010 et 2013. Conservateur de la Fondation Calouste Gulbenkian depuis 1987. Y a réalisé de nombreuses expositions sur des artistes contemporains. A partir de 2001, a coordonné le travail de recherche pour le catalogue raisonné d’Amadeo de Souza-Cardoso. Dans ce contexte, elle a organisé plusieurs expositions et projets éditoriaux : - exposition Amadeo de Souza-Cardoso – Diálogo de Vanguardas, réalisée à Lisbonne à la Fondation Calouste Gulbenkian, 2006/2007 - exposition Amadeo de Souza-Cardoso – Ein Pionier aus Portugal, Ernst Barlach Haus, Hambourg, 2007 - édition fac-similé de La Légende de saint Julien l’Hospitalier, manuscrit illustré par Amadeo de SouzaCardoso à partir du texte de Gustave Flaubert, intégrant la collection du Centre d’Art Moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian, une coédition Assírio & Alvim et Fondation Calouste Gulbenkian, 2006 - catalogue raisonné d’Amadeo de Souza-Cardoso. Volume I : Fotobiografia (1887-1918). Auteur : Catarina Alfaro. Coordination : Helena de Freitas. Une coédition Assírio & Alvim et Fondation Calouste Gulbenkian, 2007 - catalogue raisonné d’Amadeo de Souza-Cardoso. Volume II : Pintura. Une coédition Assírio & Alvim et Fondation Calouste Gulbenkian, 2008 Coordonne depuis septembre 2013 le projet scientifique pour la réalisation du catalogue raisonné des Expositions de la Fondation Calouste Gulbenkian.

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parcours de l’exposition

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Scénographie : Atelier Jodar Architecture « J’ai plus de phases que la lune. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à Lucie, Espinho, 1910 Définition personnelle de la diversité de l’œuvre de l’artiste, cette citation d’Amadeo de Souza-Cardoso a servi de fil conducteur au parcours de l’exposition, à la fois thématique et chronologique. La scénographie est volontairement sobre. Quelques accents de couleurs délimitent ou accentuent une séquence. Le premier étage est consacré aux débuts de l’artiste à Paris, de 1908 à 1913 (ce qui n’exclut pas les séjours ponctuels en Bretagne ou en Belgique). Le rez-de-chaussée se concentre sur son retour au Portugal de 1914 à 1918. L’escalier marque la rupture entre ces deux grandes périodes avec l’évocation du début de la Grande Guerre et le retour de l’artiste au Portugal. Un habillage sonore y diffuse une œuvre du compositeur Francesco Balilla Pratella, choisie par la commissaire de l’exposition, Helena de Freitas. Musicien italien appartenant au mouvement futuriste, Francesco Balilla Pratella a été cité par Amadeo comme étant son compositeur préféré. Dans cet espace de transition, sa musique dissonante aux sonorités agressives exprime toutes les tensions de cette période troublée. La première rotonde présente une version de l’ouvrage de Flaubert La Légende de saint Julien L’Hospitalier, entièrement manuscrite, calligraphiée et illustrée par Amadeo lors d’un séjour en Bretagne, au château de Keriolet. Quant à la seconde rotonde, elle donne sa place à l’œuvre vidéo Tour d’Horizon de l’artiste contemporain portugais Nuno Cera. Il semblait également primordial que le visage et la personnalité d’Amadeo de Souza-Cardoso, artiste méconnu du public français, accompagnent le visiteur. Puisant dans la large palette de portraits photographiques qui existent de l’artiste, la scénographie crée le lien entre son regard et celui du visiteur. Sa présence, dès l’entrée, et à chaque jalon important de l’exposition, permet que le public ait toujours son regard profond et direct à l’esprit lorsqu’il contemple ses recherches et sa production multiples. Chaque portait d’Amadeo est accompagné d’une citation de l’artiste, associant ainsi la poésie de ses réflexions à sa personnalité affirmée. L’usage de pochoirs directs pour cette signalétique particulière ainsi que pour les titres de section reprend un langage et des outils présents dans son œuvre, notamment dans la dernière section de l’exposition Fraise Avant-Garde. C’est en reprenant des pochoirs de l’artiste que la graphiste Tania Hagemeister a créé l’alphabet de la signalétique de l’exposition. Pour l’éclairage, Philippe Collet s’est appuyé sur la référence à l’architecture contemporaine portugaise voulue par Sylvie Jodar pour donner une ambiance très lumineuse, tout en respectant l’ambiance plus feutrée nécessaire à la présentation des éléments documentaires qui illustrent l’exposition tout au long des treize espaces.

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textes des salles INTRODUCTION « Il me semble intelligent celui qui, quand il aime intensément une œuvre d’art, se garde d’autant plus de l’imiter ! » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à son oncle Francisco, Paris, 1910 Au cours du XXe siècle, il n’y a aucun exemple aussi étonnant d’un artiste majeur tombé dans l’oubli que celui d’Amadeo de Souza-Cardoso (1887-1918). On distingue deux périodes dans sa carrière, matérialisées dans le parcours de l’exposition : l’époque de Paris (1906-1914) et le retour à Manhufe au Portugal (1914-1918). Tout au long de sa vie artistique, Amadeo se partagera entre ces deux pôles : d’un côté son monde rural, paysage naturel et mental, de l’autre la vie moderne et urbaine, dans une même dynamique et sans hiérarchie. Paris attire les artistes qui rompent avec les canons classiques. Amadeo y développe un dialogue créatif avec Modigliani, Brancusi ou les Delaunay. Il participe aux plus importantes expositions collectives : Les Salons de Paris (1911-1912), l’Armory Show aux États-Unis et le premier Salon d’Automne à Berlin (1913). Pendant la Guerre, c’est au Portugal qu’Amadeo développera l’étape la plus fulgurante de son travail, éloigné de la reconnaissance de ses pairs et méconnu de l’histoire de l’art internationale. Emporté à trente ans par l’épidémie de grippe espagnole, l’artiste a eu le temps de laisser une œuvre étourdissante, en prise avec toutes les révolutions esthétiques de son temps, cubisme, futurisme, orphisme et expressionnisme, mais ne ressemblant à aucune autre. Le parcours de cette exposition propose des chemins divers pour être fidèle à l’évolution non linéaire de l’artiste. Nous avons voulu le construire à l’image de sa peinture Le Saut du Lapin, imprévisible et véloce. L’exposition évoque aussi l’idée de dialogue : dialogue avec les contemporains d’Amadeo, ses références, ses matériaux de travail et aussi avec l’art d’aujourd’hui.

1 - LE SAUT DU LAPIN / ARMORY SHOW Le Saut du Lapin est l’une des plus célèbres peintures d’Amadeo. Elle fait partie des huit œuvres exposées à l’Armory Show en 1913, où l’artiste remporte un franc succès auprès des journalistes, critiques et collectionneurs. Le Saut du lapin est par ailleurs le nom d’une danse traditionnelle de Gascogne laissant une grande liberté aux danseurs, ce qui n’est pas sans affinités avec les postures créatrices de l’artiste portugais. Amadeo se présente à l’Armory Show avec des œuvres empruntant au vocabulaire cubiste, mais dont l’atmosphère et les formes sont teintées de médiévisme, avec des éléments décoratifs inspirés de la tapisserie. Les estampes japonaises sont une autre source d’inspiration importante de l’artiste à cette époque. Les motifs de la chasse et du cavalier sont récurrents dans ses peintures et ses dessins, participant à la création d’un univers très personnel.

2 - D’APRÈS NATURE « Les montagnes ont une silhouette qui donne envie de leur passer la main sur l’échine. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à Lucie, Manhufe, 1910 Le paysage est une matrice pour la pensée plastique d’Amadeo. Son autoportrait en tenue de peintre, imprimant sa silhouette dans l’ondulation des montagnes de Manhufe, exprime cette relation personnelle et artistique à la nature.

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Ses premières peintures sont des paysages qui constituent un point de départ vers d’autres expériences picturales. Entre construction cézannienne des reliefs et amoncellements de frondaisons, Amadeo rejoint progressivement des solutions proches de l’orphisme de Robert Delaunay : par le recours à la couleur et à la simplification des formes, il traduit le paysage en terme de dynamisme et de vibration. Cette section permet d’appréhender le cheminement expérimental qui a conduit d’Amadeo jusqu’à la « peinture pure » notamment dans les œuvres présentées par le peintre à l’Erster Deutscher Herbstsalon (Premier Salon d’Automne allemand), à la galerie Der Sturm à Berlin en 1913.

3 - NATURE VIVANTE (DES OBJETS) Le titre de cette section est emprunté à une peinture d’Amadeo, une nature morte intitulée par l’artiste Nature vivante. À partir de ce jeu de mots et en suivant l’idée de flexibilité proposée par l’artiste lui-même, sont réunis des paysages, natures mortes, maisons, cuisines, processions, et toute une typologie humaine. Le dénominateur commun de ces œuvres est une interprétation personnelle et hétérodoxe du cubisme que l’on observe dans la dynamisation de l’espace, la liberté thématique et l’utilisation intensive du mouvement et de la couleur.

4 – FEMME MOUVEMENT Au début des années 1910, la représentation de la femme prend dans l’œuvre d’Amadeo une place centrale qui le rapproche des recherches menées par Modigliani au même moment. Les deux artistes ont noué une profonde relation d’amitié et de complicité artistique qui se manifeste dans les similitudes graphiques évidentes entre leurs œuvres et leur goût commun pour l’art primitif. Toutefois, à l’intérieur du même thème, chacun des deux artistes affirme sa singularité. Tandis que Modigliani crée des fétiches de félicité, des caryatides statiques et intemporelles, Amadeo déploie une étude sur les volumes, l’articulation dynamique des formes, la sensation de vitesse, en représentant presque toujours le corps de la femme en mouvement.

5 - XX DESSINS Le projet éditorial XX Dessins, entrepris par Amadeo à partir du printemps 1912 et publié le 31 août de la même année, réunit les reproductions de vingt dessins originaux réalisés entre 1911 et 1912. Ces dessins furent expressément conçus pour intégrer l’album imprimé, lui conférant ainsi le statut d’œuvre conceptuelle et unitaire. Inutile, cependant, de chercher un thème commun aux différentes illustrations : l’artiste combine des références visuelles diverses, guidé par son désir d’adhérer aux avant-gardes du XXe siècle tout en les remettant en question afin d’affirmer sa propre personnalité artistique. Le fil conducteur de l’ouvrage semble se situer au niveau de la réflexion sur les modèles iconographiques et esthétiques de son temps – avant tout ceux de la peinture européenne moderne. Il s’approprie notamment le « primitivisme », abondamment théorisé à l’époque, pour le mettre à jour avec sa marque personnelle.

6 – LA LÉGENDE DE SAINT JULIEN L’HOSPITALIER ET LES HÉROS DE LA LITTÉRATURE

Pendant l’été 1912, au cours d’un voyage à travers la « noble Bretagne », l’intérêt d’Amadeo pour les peintres primitifs et pour l’héraldique médiévale s’accroît. Il réalise un manuscrit intégralement calligraphié au pinceau et enluminé de l’œuvre de Gustave Flaubert, La Légende de saint Julien L’Hospitalier. Si l’inspiration lui vient du travail des copistes médiévaux qui nourrissent sa mythologie personnelle, cet « exemplaire original unique » s’inscrit dans le contexte de l’expérimentation par les avant-gardes des rapports entre écriture et peinture. Cette question est au cœur de l’identité artistique d’Amadeo. Point de fusion entre archaïsme et modernité, La Légende de saint Julien l’Hospitalier est une œuvre centrale dans son parcours et unique en son temps.

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7- TOUR D´HORIZON « Cette semaine je partirai à Manhufe pour m’isoler et travailler. Il fait ici un soleil radieux, tant de fois je me dis : si Lucia était ici, comme elle aimerait cette lumière intense, ce pays rempli de choses pittoresques. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à Lucie. Espinho, 1910 Cette salle qui réunit une collection de photos d’Amadeo de Souza-Cardoso, dont plusieurs inédites, et une installation vidéo de Nuno Cera, propose le croisement de deux époques sur les lieux de référence d’Amadeo (Manhufe, le Portugal et la Bretagne), en partant d’un même dispositif technique de représentation du monde : la lentille optique. Le regard transformateur des artistes élargit le champ de la perception et de l’interprétation, et fait de l’expérimentation une méthode de travail. La photographie demeure au tournant du XXe siècle une invention futuriste capable de révolutionner la compréhension visuelle du monde. Le siècle de lumière annoncé par Moholy-Nagy fut aussi le siècle de naissance d’une culture visuelle fondamentale pour tous les discours de l’avant-garde artistique. Pour Amadeo de Souza Cardoso, la photographie représente certainement l’outil de découverte d’une nouvelle perception du monde. L’artiste l’utilise à titre documentaire : il capte des images depuis sa fenêtre de Manhufe ou photographie des scènes rurales, qui deviennent par la suite des thèmes picturaux occupant une place centrale dans son imaginaire artistique. Mais l’image photographique permet également à Amadeo, comme à d’autres artistes de son temps, d’exploiter de nouveaux paradigmes perceptifs à travers l’utilisation du fragment, de la superposition ou l’idée de simultanéité – des éléments présents dans son œuvre picturale et également dans cette série de portraits photographiques de Lucie.

8- CHANSON POPULAIRE

MAISON POUPÉE

POÈME EN COULEUR

Retourné définitivement au Portugal au cours de l’été 1914, Amadeo se consacre à l’exploration systématique de l’iconographie populaire, sans perdre de vue le paysage où celle-ci s’inscrit. Cette recherche se traduit dans les détails du paysage (maisons, fenêtres, cibles dans les kermesses), la représentation d’objets (poteries et poupées régionales) ou encore l’évocation d’histoires plus ou moins violentes et cruelles issues de la tradition populaire. Des poèmes coloriés, chansons populaires ou poèmes-prières rappellent plus particulièrement la valeur visuelle du mot pour Amadeo et dialoguent avec les projets d’avant-garde les plus radicaux de son temps. Les recherches d’Amadeo s’inscrivent aussi dans le contexte particulier de la présence du couple Delaunay dans le Portugal des années 1915-1916, et de la création de la Corporation Nouvelle. Les matériaux de travail exposés dans cette section révèlent l’apparition d’une nouvelle technique, le pochoir, et d’une nouvelle pratique graphique que l’artiste va expérimenter jusqu’à la fin de sa vie. 9 – TÊTE NÈGRE

PAYSAGE VERT

Le pathos et l’intense spiritualité de l’artiste sont très sensibles dans cette série de peintures qui définit une nouvelle ligne de travail, entretenant des affinités avec l’expressionnisme allemand et plus particulièrement avec le Blaue Reiter. Le traitement du paysage et de la figure humaine, acquiert une forte charge expressive, plus prononcée quand il s’agit de la fusion de l’homme avec la nature, ou encore de la caractérisation de types physiques, d’états psychiques altérés. La couleur se fait plus sombre, le coup de pinceau plus épais et plus brutal.

10 - TÊTES OCÉAN Cet ensemble de têtes apparaît comme une série cohérente et unifiée par une polychromie rythmique, intense et contrastée, dont l’originalité est remarquable dans le contexte international de son temps. La revendication futuriste des titres et la savante articulation formelle et chromatique des éléments géométriques révèlent une grande maturité plastique. Les disques d’inspiration orphique sont détournés de leur sens original et transformés en divers éléments constitutifs de ces visages-masques. Bien que ces têtes partagent avec d’autres courants avant-gardistes une source commune, les masques africains, elles mettent en évidence

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une prise de distance critique par rapport au panorama artistique de l’époque, et délimitent un territoire singulier d’expérimentation.

11 – VIE DES INSTRUMENTS « Je travaille à l’huile – le moral est très fort, la nature aussi. Mon jardin est superbe de couleur et de sève et de lumière. Il y a des fraises à remplir des paniers, de « jeunes et fortes roses ». Je suis amoureux. Rimbaud est dans ma chambre. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à Sonia Delaunay. Manhufe, 19 mai 1916 Cet ensemble d’aquarelles, autour duquel sont réunies d’autres peintures représentant des instruments de musique, repose sur le même principe de manipulation et de détournement que la série précédente des masques. Le violon ou la guitare, éléments de base des expériences cubistes, sont représentés dans leur expression la plus sensorielle, intensifiée par l’exubérance chromatique des petites formes géométriques qui composent ces instruments. Progressivement l’artiste va leur associer d’autres objets, animaux et éléments inattendus, sans logique apparente, dans des compositions qui gagnent en complexité et en densité. Ces instruments musicaux revendiquent une vie propre et dialoguent avec les motifs de prédilection de l’artiste.

12 – ZIG-ZAG

ARABESQUE DYNAMIQUE

Zig-Zag, Arabesque dynamique manifeste l’influence cubo-futuriste, qui parcourt et dynamise un vaste ensemble de peintures et de dessins de l’artiste. Associé à des moulins à vent ou à eau, ou à des phares, euxmêmes moteurs de transformation et de mouvement, le dessin de ce zig-zag renforce le contenu symbolique de telles représentations. Ces diagonales peuvent également traverser un corps humain, contribuant à le mettre en mouvement, à le déconstruire et à l’électriser, dans une allusion directe à l’homme mécanique. Ces compositions, toujours plus hybrides et complexes, sont complétées par des titres inspirés par la poésie futuriste et par le pouvoir visuel des mots, voire des lettres et des chiffres, autres champs expérimentaux de l’artiste. Les matériaux et documents de travail présentés dans cette salle sont un témoignage de cette vaste recherche.

13 – FRAISE AVANT-GARDE « Quel beau tableau cela donnerait si je réussissais à projeter sur un écran, en même temps, tout l’éclairage électrique, toutes les publicités lumineuses, toutes les voitures qui passent avec une énorme bouteille de champagne ou une publicité du Chat Noir, dans une grande capitale du monde ! » Interview d’Amadeo de Souza-Cardoso à João Fortunato de Sousa Fonseca, Jornal de Coimbra, Coimbra, le 21 décembre 1916 Cette section est consacrée aux derniers travaux de l’artiste et à la synthèse de toutes ses recherches. On y trouve réunies des peintures de grandes dimensions dont l’intensité chromatique et la composition provoquent un fort impact visuel. Après avoir essayé des solutions proches du cubo-futurisme et de l’abstraction, Amadeo concentre son énergie à la reconstruction d’un univers, intégrant de nouveaux éléments où la fusion entre le rural et le cosmopolite se fait plus claire. La pratique du pochoir et celle du collage confèrent un caractère d’objet à ces peintures. Certaines d’entre elles ont comme point de départ une maquette de travail, présentée en deux phases de composition. Les outils d’Amadeo, ses pochoirs, et certains des objets représentés sur ces peintures, tels la poupée, sont également exposés. Un petit collage complètement inédit, composé de différents éléments publicitaires, probablement un de ses derniers travaux, peut-être envisagé comme un possible point de départ pour d’autres inventions.

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bibliographie sélective et principales expositions éditions de l’artiste XX Dessins, Paris, édition d’auteur, 1912 12 Reproductions, Porto, édition d’auteur, 1916 K4 O Quadrado Azul, en collaboration avec José de Almada Negreiros, Lisbonne, 1917

manuscrit illustré par Amadeo de Souza-Cardoso La Légende de saint Julien L’Hospitalier, Gustave Flaubert, 1912

principales expositions 1911 XXVIIe Salon des Indépendants, Paris 1912 XXVIIIe Société des Indépendants, Paris Xe Salon d’Automne, Paris 1913 Galerie Miethke, Vienne International Exhibition of Modern Art (Armory Show), New York, Chicago, Boston Erster Deutscher Herbstsalon, Premier Salon d’Automne allemand, Galerie Der Sturm, Berlin 1914 Exhibition of Painting and Sculpture “The Modern Spirit”, Milwaukee Art Institute London Salon of the Allied Artists Association, Londres 1916 Exposition individuelle « Abstraccionismo », Porto et Lisbonne

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liste des œuvres exposées 250 œuvres d’Amadeo de Souza-Cardoso 15 œuvres d’autres artistes (dont Modigliani, Delaunay, Brancusi, Nuno Cera) 52 documents d’archives INTRODUCTION Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricatures s.d. aquarelle, crayons de couleur et graphite sur papier ; 26 x 33,5 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1908-1910 huile sur carton ; 18,9 x 24,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricature d’Emmérico Nunes 1910 aquarelle et encre de Chine sur papier ; 33,5 x 13 cm Portugal, Amarante Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Câmara Municipal de Amarante

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricature d’Alves Cardoso et Emmérico Nunes 1906 encre de Chine à la plume sur papier ; 18,5 x 15,2 cm Portugal, Amarante Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO L’oiseau du Paradis (dit l’Ara balnéaire) vers 1905 encre de Chine et encre pour stylo-plume sur papier ; 11 x 8,9 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricature (Dame au Chapeau) 1908-1910 aquarelle et encre de Chine sur papier ; 17 x 12,5 cm collection particulière

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricature d’Emmérico Nunes s.d. graphite sur papier ; 31 x 24 cm Portugal, Amarante Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Câmara Municipal de Amarante

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricature (Sauvant de la catastrophe le fruit de ses entrailles) 1908 crayon de couleur et graphite sur papier ; 18 x 13,5 cm collection particulière

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricature d’Emmérico Nunes 1909 aquarelle et encre de Chine sur papier ; 11,5 x 16,2 cm Portugal, Amarante Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Câmara Municipal de Amarante

Eduardo VIANA Carte postale envoyée par Eduardo Viana à Amadeo, avec reproduction de l’œuvre de Quentin Metsys Bruxelles, 29 juin 1910 documents ; 9 x 14 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte - Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Caricatura représentant Amadeo de Souza-Cardoso et Manuel Laranjeira 1906 encre de Chine sur papier ; 11,5 x 17,5 cm Portugal, Amarante Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Câmara Municipal de Amarante

Filippo Tommaso MARINETTI A bas le Tango et Parsifal ! : Lettre futuriste circulaire […]. Milan : Direction du Mouvement futuriste 1914 documents ; 29 x 23 cm collection particulière

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Carnet de notes d’Amadeo de Souza-Cardoso dans lequel se trouve une liste de Manifestes du mouvement futuriste vers 1915-1916 documents ; 22 x 18 cm collection particulière Henri BERGSON L’Evolution créatrice 1907 encre d’imprimerie sur papier ; 23 x 14,5 x 4 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte - Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Filippo Tommaso MARINETTI Le monoplan du pape : roman politique en vers Paris, E. Sansot & C., 1912 18 x 14 x 3 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso I poeti futuristi Milan, Edizioni Futuriste di « Poesia », 1912 documents ; 20,5 x 14,5 x 3,5 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Carnet de notes d’Amadeo de Souza-Cardoso avec des notes sur l’exposition d’Henri Rousseau vers 1911 documents ; 13 x 8 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Eduardo VIANA Carte postale envoyée par Eduardo Viana à Amadeo avec reproduction de l’œuvre de Brueghel, La Procession papier, phototypie ; 9 x 14 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Quatre cartes postales envoyées par Amadeo de Souza-Cardoso à Lucie reproduisant des œuvres de Goya 1911 papier, phototypie ; 9 x 14 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Deux cartes postales envoyée par Amadeo de Souza-Cardoso à Lucie reproduisant des œuvres de Goya 1911 papier, phototypie ; 14 x 9 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Catalogue de l’Erster deutscher Herbstsalon 1913 encre d’imprimerie sur papier ; 21,7 x 16,3 cm France, Paris Centre Pompidou, Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle Amadeo de SOUZA-CARDOSO Feuille d’un agenda d’Amadeo avec des notes sur les œuvres présentées au Premier Salon d’Automne tenu à la Galerie Der Sturm vers 1913 manuscrit, encre sur papier ; 10 x 7 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Lettre adressée à Amadeo à propos de l’Herbstsalon organisé par la Galerie Der Sturm 1913 manuscrit ; 29 x 23 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Documentation concernant la participation d’Amadeo de Souza-Cardoso au London Salon 1914 documents ; 18 x 13 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Prospectus integré dans l’album 12 Reproductions Porto : édition de l’auteur documents ; 7 x 11 cm collection particulière Prospectus de publicité pour K4 : o quadrado Azul, projet éditorial d’ Amadeo de Souza-Cardoso 1917 documents ; 13 x 11 cm collection particulière

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Carton d’invitation au vernissage de l’exposition d’Amadeo de Souza-Cardoso dans le Jardin Passos Manuel à Porto 1er novembre 1916 documents ; 11 x 9 cm collection particulière Carton d’invitation au vernissage de l’exposition d’Amadeo de Souza-Cardoso dans la Liga Naval, à Lisbonne 4 décembre 1916 documents ; 11 x 9 cm collection particulière Affiche de publicité pour les publications d’Amadeo de Souza-Cardoso et de José de Almada Negreiros 1917 documents ; 50 x 21,5 cm collection particulière

José de Almada NEGREIROS et Amadeo de SOUZA-CARDOSO K4 : o quadrado Azul 1917 arts graphiques ; 23 x 17 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Portugal Futurista: Publicação Eventual N.1 1917 documents ; 34,5 x 25 x 1 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Orpheu revista trimestral de literatura. N. 2 avril-juin 1915 documents ; 25 x 17,5 x 2 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte

Enveloppe avec l’adresse de Fernando Pessoa en tant que destinataire vers 1917 documents ; 15 x 23 cm collection particulière Catalogue de Exposição de pintura (Abstracionismo) : amadeo de souza cardoso 1916 documents ; 16,5 x 45 cm collection particulière Catalogue de Exposição de pintura (Abstracionismo) : amadeo de souza cardoso 1916 documents ; 16,5 x 11 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO 12 Reproductions 1916 documents ; 16 x 13 x 0,3 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso José de Almada NEGREIROS Litoral : a Amadeo de Souza-Cardoso 1916 documents ; 17 x 11,5 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

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1. LE SAUT DU LAPIN / ARMORY SHOW Drawings from the Old Masters London: Gowans & Gray, 1906-1911 (5 vols.) 1906-1911 encre d’imprimerie sur papier Portugal, Lisbonne Museu Nacional de Arte Antiga - Biblioteca Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour la peinture Saut du lapin vers 1911 graphite sur papier ; 26,5 x 34 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1911 graphite sur papier ; 27 x 32 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le Saut du lapin 1911 huile sur toile ; 49,9 x 60,8 cm États-Unis, Art Institute of Chicago Arthur Jerome Eddy Memorial Collection Amadeo de SOUZA-CARDOSO Paysage 1912 huile sur toile ; 50,2 x 61,3 cm États-Unis, Art Institute of Chicago Arthur Jerome Eddy Memorial Collection Amadeo de SOUZA-CARDOSO Château fort huile sur toile ; 92,4 x 61 cm États-Unis, Art Institute of Chicago Arthur Jerome Eddy Memorial Collection Amadeo de SOUZA-CARDOSO Lévriers vers 1911 huile sur toile ; 100 x 73 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour la peinture Lévriers 1911 graphite sur papier ; 26,7 x 34 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude de détail pour la peinture Lévriers graphite sur papier ; 33,5 x 26,6 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour la peinture Paysage avec oiseaux graphite sur papier ; 33,8 x 26,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Château) huile sur toile ; 50 x 61 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Clown, Cheval, Salamandre) vers 1911-1912 gouache sur papier ; 23,8 x 31,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le Prince et la Meute 1912 huile sur toile ; 99,5 x 80,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1912 aquarelle et encre de Chine sur papier sur carton ; 23,8 x 33,3 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1912 aquarelle sur papier ; 27 x 20,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1912 aquarelle sur papier ; 26,9 x 20,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO Avant la corrida huile sur toile ; 60 x 92 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Dessin futuriste - Mouvement) vers 1912 graphite sur papier ; 26,7 x 33,7 cm Portugal, Amarante Biblioteca Municipal Albano Sardoeira / Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour la peinture Pêcheur 1911 graphite sur papier ; 24 x 38 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1911 graphite sur papier ; 26,8 x 34 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour (Clown, Cheval, Salamandre) arts graphiques ; 26,4 x 33,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian D’après Fujiwara Takanobu (copie de l’école Tosa, époque Edo) Rouleau. Chevaux encre sur papier ; 36 x 64,5 cm Royaume-Uni, Londres The British Museum Catalogue de International Exhibition of Modern Art: Association of American Painters and Sculptors 1913 encre d’imprimerie sur papier ; 19,5 x 13,5 x 6 cm Etats-Unis, The Art Institute of Chicago The Ryerson & Burnham Libraries

Walter PACH Lettre de Walter Pach à Amadeo de Souza-Cardoso 1916 documents ; 27 x 16,5 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte - Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Walter PACH Lettre de Walter Pach à Lucie de Souza-Cardoso 1958 documents ; 18 x 15 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte - Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Documentation concernant les ventes d’œuvres d’Amadeo de Souza-Cardoso présentée à l’Armory Show 1913 documents ; 28 x 22 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Amadeo de SOUZA-CARDOSO Retour de la chasse 1911 huile sur toile ; 30,16 x 64,14 cm Etats-Unis, Muskegon Museum of Art don de Manierre Dawson Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Paysage aux oiseaux) vers 1911 huile sur toile ; 88 x 64,8 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour La Détente du Cerf (Dessin n°14 pour l’album XX Dessins) graphite sur papier ; 28 x 33 cm collection particulière Attribué à Kano TSUNENOBU (1636-1713) Rouleau suspendu. Oies sauvages encre sur papier ; 214 x 70 cm Royaume-Uni, Londres The British Museum

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Cartes postales publicitaires ayant trait à Amadeo de Souza-Cardozo 1913 encre d’imprimerie sur papier ; 9,3 x 14,5 cm États-Unis, The Art Institute of Chicago Mary Louise Reynolds Collection The Ryerson & Burnham Libraries

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2. D’APRES NATURE Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Moulin) vers 1910-1912 huile sur bois ; 29 x 46,5 cm Portugal, Amarante Biblioteca Municipal Albano Sardoeira / Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Paysage) vers 1910-1912 huile sur toile ; 50 x 73 cm Portugal, Amarante Biblioteca Municipal Albano Sardoeira / Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Paysage) vers 1910-1912 huile sur toile ; 38,5 x 55 cm Portugal, Amarante Biblioteca Municipal Albano Sardoeira / Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Portrait Paysage vers 1912-1913 graphite sur papier ; 25,5 x 17,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1910 (?) 26,8 x 33,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Montagnes) vers 1912 huile sur toile ; 100 x 100 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1912-1913 huile sur carton ; 33,9 x 27,4 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Bellevue) vers 1911-1912 huile sur toile ; 46 x 33 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Tableau G vers 1912 huile sur toile ; 51 x 29,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Le Jockey) huile sur toile ; 61 x 50 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu huile sur toile ; 100 x 81 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu huile sur toile ; 63,6 x 30 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Étude B) 1913 huile sur toile ; 46 x 61 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Tableau A 1913 huile sur toile ; 46 x 61 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1913 huile sur toile ; 46 x 33 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1913 huile sur carton ; 18 x 18,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Carré bois) vers 1913 huile sur bois ; 14,3 x 47 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Paysage bois) huile sur bois ; 16 x 47 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO L’Athlète 1913 collage et encre pour stylo-plume sur carton ; 23,8 x 17,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Cavaliers vers 1913 huile sur toile ; 100 x 100 cm France, Paris Centre national d’Art et de Culture Georges Pompidou, Musée national d’Art moderne, Centre de création industrielle, MNAM Achat 1959 en dépôt au musée Fabre, Montpellier

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu huile sur carton ; 34,4 x 28,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1913 huile sur toile ; 27 x 46 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1913 huile sur toile ; 29,5 x 51 cm Portugal, Amarante Biblioteca Municipal Albano Sardoeira / Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso, Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1913 huile sur toile ; 64 x 30 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1912 huile sur toile ; 50 x 61 cm Portugal, Lisbonne Collection Millennium bcp

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3. NATURE VIVANTE (DES OBJETS) Amadeo de SOUZA-CARDOSO Casa do Ribeiro 1913 huile sur bois ; 29,5 x 51,7 cm Portugal, Porto collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (La Maison de Manhufe) vers 1912-1913 huile sur bois ; 50,8 x 29,3 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de SouzaCardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO Procession Corpus Christi 1913 huile sur bois ; 29 x 50,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Les Œillets ou Dame ou La Fille aux Œillets) 1913 huile sur bois ; 40 x 29 cm Portugal, Caramulo Museu do Caramulo Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Fileuse) vers 1913 huile sur carton sur toile ; 26,7 x 33,1 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Berger) vers 1913 huile sur carton ; 27,5 x 35,3 cm collection particulière

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Bateaux) vers 1913 huile sur bois ; 32 x 40,6 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Cavaliers) vers 1913 huile sur bois ; 30 x 41 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Nature vivante des objets) 1913 huile sur toile ; 46 x 61 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO La Cuisine de la maison de Manhufe 1913 huile sur bois ; 29,2 x 49,6 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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4. FEMME Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1911-1912 graphite sur papier ; 33 x 26 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1910 aquarelle sur papier ; 46,5 x 33,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu aquarelle sur papier ; 24,4 x 36 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1910 graphite sur papier ; 33,9 x 22,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1910 graphite sur papier ; 35,4 x 23,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1910 graphite sur papier ; 33,3 x 22,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amedeo MODIGLIANI Cariatide vers 1911 technique mixte sur carton ; 80 x 50 cm collection particulière

MOUVEMENT Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1910 graphite sur papier ; 33,7 x 22,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1911-1912 graphite sur papier ; 33,9 x 26,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Danseur) graphite sur papier ; 34 x 20,5 cm Portugal, Amarante Biblioteca Municipal Albano Sardoeira / Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso Têtes féminines sculptées par Modigliani vers 1911 5 photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 12 x 9 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte - Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1910 graphite sur papier ; 46,5 x 26,3 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1910 graphite sur papier ; 33,7 x 23,5 cm collection particulière

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1910 graphite sur papier ; 33,8 x 22,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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5. XX DESSINS Amadeo de SOUZA-CARDOSO La forêt merveilleuse (dessin 2 pour l’album XX Dessins) 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 33,7 x 26,4 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO L’athlète (dessin 6 pour l’album XX Dessins) vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 32,5 x 25 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude du nu (dessin 8 pour l’album XX Dessins) 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 32,5 x 25 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le bain des sorcières (dessin 10 pour l’album XX Dessins) vers 1912 encre de Chine sur papier ; 32,6 x 25 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Les chevaux du roi (dessin 13 pour l’album XX Dessins) 1911 gouache et encre de Chine sur papier ; 25,1 x 32,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO La Détente du cerf (dessin 14 pour l’album XX Dessins) vers 1912 lavis, encre de Chine et mine graphite sur papier ; 25 x 32,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le moulin (dessin 15 pour l’album XX Dessins) 1912 gouache et encre de Chine sur papier ; 25,5 x 32,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le tigre (dessin 16 pour l’album XX Dessins) vers 1912 gouache et encre de Chine sur papier ; 25 x 32,6 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le tournoi (dessin 17 pour l’album XX Dessins) vers 1912 encre de Chine sur papier ; 25,3 x 32,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO La tourmente (dessin 18 pour l’album XX Dessins) 1912 gouache et encre de Chine sur papier ; 25,6 x 32,4 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Les chevaux du sultan (dessin 19 pour l’album XX Dessins) vers 1912 encre de Chine sur papier ; 23.7 x 29.5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Frontispice pour l’Album XX Dessins 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 32,4 x 25 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Ex-Libris 1912 gouache et encre de Chine sur papier ; 20,7 x 17,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO Date pour l’Album XX Dessins 1912 gouache et encre de Chine sur papier ; 32,4 x 25 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO XX Dessins Paris, Société Général d’Impression, 1912 encre sur papier ; 33 x 26 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian ENSEMBLE DE MATRICES EN PLAQUE DE ZINC POUR L’ALBUM XX DESSINS Amadeo de SOUZA-CARDOSO Tête d’Etude (dessin I / XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 27,19 x 19 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO La forêt merveilleuse (dessin II / XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 26,7 x 20,8 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Mauresques (dessin III / XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 26,7 x 20,3 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO L’Amazone noire (dessin IV / XX Dessins) bois de chêne et zinc, eau forte ; 27,2 x 19,6 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Mère et enfant (dessin V pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 26,7 x 19 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO L’athlète (dessin VI pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 26,5 x 19,8 x 2,3 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Sur la terrasse (dessin VII pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 26,9 x 20 x 2,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude du nu (dessin VIII pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 24,6 x 20,5 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO La chèvre enchantée (dessin IX pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 27 x 20,7 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le moulin (dessin XV pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,5 x 27 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le bain des sorcières (dessin X pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 26,8 x 20,7 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le tigre (dessin XVI pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20 x 26,7 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Paysage (dessin XI pour l’album XX Dessins) s.d. zinc ; 27,5 x 19,7 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Les Faucons (dessin XII pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,5 x 26,5 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Les chevaux du roi (dessin XIII pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,6 x 26,7 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO La détente du cerf (dessin XIV pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,7 x 26,7 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Le tournoi (dessin XVII pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,5 x 26,8 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO La tourmente (dessin XVIII pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,2 x 26,8 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Les chevaux du sultan (dessin XIX pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,7 x 26,7 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Trois lévriers blancs (dessin XX pour l’album XX Dessins) vers 1912 bois de chêne et zinc, eau forte ; 20,6 x 27 x 2,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO Ecu / Blason (Couverture - marge inférieure au milieu / XX Dessins) vers 1912 zinc, eau forte ; 7,2 x 4,7 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Matrice (Couverture - angle supérieur gauche / XX Dessins) vers 1912 zinc, eau forte ; 3,5 x 5 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Matrice (Couverture - angle supérieur gauche / XX Dessins) vers 1912 zinc, eau forte ; 2,4 x 5,5 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Matrice (Quatrième de couverture - au centre / XX Dessins) vers 1912 zinc, eau forte ; 2,2 x 2,7 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Matrice (Couverture - partie supérieure au centre / XX Dessins) vers 1912 zinc, eau forte ; 7,7 x 8 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de SOUZA-CARDOSO Ex-libris vers 1912 zinc, eau forte ; 8 x 6,5 x 0,2 cm Portuga, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO Blason (XX Dessins) vers 1912 zinc, eau forte ; 12,2 x 12 x 0,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Constantin BRANCUSI Princesse X 1915-1916 bronze poli, pierre (calcaire) ; 61,7 x 40,5 x 22,2 cm France, Paris Centre Pompidou, Musée national d’Art Moderne Centre de création industrielle Legs de Constantin Brancusi en 1957 Amadeo de SOUZA-CARDOSO Mère et enfant (dessin 5 pour l’album XX Dessins) vers 1912 encre de Chine sur papier ; 32,6 x 24,8 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Sur la terrasse (dessin 7 pour l’album XX Dessins) 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 31 x 22,5 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Mauresques (dessin 3 pour l’album XX Dessins) 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 31 x 22,5 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Les Faucons (dessin 12 pour l’album XX Dessins) vers 1912 encre de Chine sur papier ; 24,3 x 27 cm collection particulière

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6. LA LEGENDE DE SAINT JULIEN L’HOSPITALIER ET LES HEROS DE LA LITTERATURE Amadeo de SOUZA-CARDOSO Gustave Flaubert, La Légende de saint Julien l’Hospitalier (Paris) arts graphiques ; 27,4 x 23,9 x 4,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Montpellier et Narbonne vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Don Quichotte) 1914 huile sur toile ; 149 x 130 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Beziers et Alby vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armes de Bretagne vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 26,1 x 20,4 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Castres et Nimes vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 20,9 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Nantes et Angers vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Rennes et Saint-Malo vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Uzes et Aix vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Vannes et Lorient vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Bordeaux, Montauban et Agen vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Pau, Bayonne et Tarbes vers 1912 encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Armoiries des villes de Toulouse, Auch et Mont-deMarsan vers 1912 graphite, encre de Chine et gouache sur papier ; 21 x 27 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Cahier de croquis contenant les armoiries des villes de France n.d. graphite sur papier ; 17,7 x 22,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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Miguel de Cervantes SAAVEDRA El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha 1906 documents ; 18 x 12,5 x 4,5 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Eugenio de OCHOA Tesoro de los romanceros y cancioneros españoles, históricos, caballerescos, moriscos y otros 183? documents ; 22,5 x 14 x 3,5 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de Souza-Cardoso au Château de Keriolet, Concarneau, Bretagne 1912 photographie noir et blanc, papier baryté au gélatino-argent ; 17,5 x 12,7 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Carte postale envoyée par Amadeo de SouzaCardoso à sa mère représentant la façade du Château de Keriolet, Concarneau, Bretagne 23 août 1912 papier, phototypie ; 9 x 14 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Tapisseries du Château de Keriolet, Concarneau, Bretagne s.d. photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 12,5 x 17,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Projection de La Légende de saint Julien L’Hospitalier film

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Carte postale envoyée par Amadeo de SouzaCardoso à sa sœur Alice (Pont-l’Abbé) 4 août 1907 papier, phototypie ; 14 x 9 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

ESCALIER ENTRE LES DEUX ROTONDES Francesco Balilla Pratella La Guerra (extrait) 1913 bande-son

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7. TOUR D’HORIZON 8 tirages photographiques modernes représentant les paysages chers à Amadeo, Manhufe, Portugal (reproduction en format numérique à partir de négatifs en verre) 18 x 13 cm ou 13 x 18 cm collection particulière Nuno CERA Tour d’Horizon installation vidéo 3 écrans de 1 x 1,80 m 3 vidéos HD couleur synchronisées piste sonore durée : entre 15 et 18 minutes Vue depuis la fenêtre de la chambre d’Amadeo à Manhufe, Portugal vers 1910 photographie noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 12 x 18 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Lucie de Souza-Cardoso photographiée par Amadeo de Souza-Cardoso vers 1913-1915 photographie noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 17,6 x 12 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Lucie de Souza-Cardoso photographiée par Amadeo de Souza-Cardoso vers 1913-1915 deux photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 13 x 9 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Lucie de Souza-Cardoso photographiée par Amadeo de Souza-Cardoso vers 1913-1915 deux photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 17,5 x 12,2 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Lucie de Souza-Cardoso photographiée par Amadeo de Souza-Cardoso vers 1913-1915 deux photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 18 x 12 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Lucie et Amadeo de Souza-Cardoso à Manhufe vers 1914-1915 photographie noir et blanc, papier baryté ou gelatinoargent ; 18 x 12 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Amadeo de Souza-Cardoso à Pont-l’Abbé, Bretagne, avec un appareil photographique 1912 photographie noir et blanc, papier baryté au gelatinoargent ; 9 x 5 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Négatif (en verre) dans une boîte à lumière représentant un paysage de Manhufe, Portugal collection particulière

Lucie de Souza-Cardoso photographiée par Amadeo de Souza-Cardoso vers 1913-1915 deux photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 18 x 13 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso Lucie de Souza-Cardoso photographiée par Amadeo de Souza-Cardoso vers 1913-1915 deux photographies noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 17,5 x 12,1 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

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8. CHANSON POPULAIRE

MAISON POUPEE

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Chanson populaire vers 1916 huile sur toile ; 50 x 50 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Crime abîme bleu, remords physique vers 1914-1916 huile sur toile ; 40 x 50 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO Poème-prière 1913 aquarelle sur papier ; 22 x 12 cm collection particulière Sonia DELAUNAY Marché au Minho 2 peinture à la cire sur papier, marouflé sur toile ; 75 x 91 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Cristal brisé cœur diamant) vers 1914-1916 aquarelle sur papier ; 23,9 x 33,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Force amour rage) vers 1914-1916 aquarelle sur papier ; 23,7 x 33,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Chanson d’Abée - Poème en couleur vers 1914-1916 gouache sur papier ; 23,8 x 33,1 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Etude pour « Expositions Mouvantes - Corporation Nouvelle » vers 1915 aquarelle et mine graphite sur papier ; 31,4 x 25,4 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

POEME EN COULEUR

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1914-1916 aquarelle sur carton ; 15 x 23,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1914-1916 aquarelle sur papier ; 15 x 23,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Fenêtres du pêcheur) vers 1915-1916 huile sur toile ; 27,4 x 34,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Fenêtres et vasistas vers 1915-1916 huile sur toile ; 40,5 x 33,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Chanson populaire - La Russa et le Figaro huile sur toile ; 80 x 60 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Robert DELAUNAY Projet bulletin de souscription pour l’Album n°1 des Expositions Mouvantes Nord-Sud-Est-Ouest vers 1916 encre de Chine et aquarelle sur papier ; 11,3 x 31,4 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Robert DELAUNAY Maquette de l’Album n°1 des Expositions Mouvantes Nord-Sud-Est-Ouest (étude) vers 1916 aquarelle sur papier ; 19,4 x 22,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO La petite maison claire paysage vers 1914-1916 huile sur toile ; 30,5 x 40,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Montagnarde - poème en couleur vers 1914-1916 aquarelle sur papier ; 23,8 x 33,1 cm collection particulière

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Maisonnette) vers 1914-1916 aquarelle sur papier ; 14,7 x 23,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Femme décapitée. Brisement de la grâce croisée de violence nouvelle) vers 1914-1916 aquarelle sur papier ; 24 x 15,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1915-1916 40,7 x 32,7 cm collection particulière Pochoir « 1.er expositions mouvantes… » carton ; 10,5 x 16 cm collection particulière Ensemble de trois pochoirs carton ; 18,5 x 35 cm collection particulière Pochoir « bleu » carton ; 10 x 21 cm collection particulière Pochoir « indigo noir » carton ; 15,5 x 9 cm collection particulière Robert DELAUNAY Portugal, Le Minho ou Nature morte portugaise vers 1915-1916 gouache et graphite sur papier ; 27 x 35 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Gitans - Espagne) vers 1913-1914 huile sur bois ; 34 x 52,3 cm collection particulière

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9. TETE NEGRE PAYSAGE VERT Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Pont) vers 1914 huile sur toile ; 33,4 x 41,1 cm Portugal, Lisbonne Museu Coleção Berardo Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Le pauvre fou) vers 1914-1915 huile sur carton ; 39,6 x 31,7 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Paysage vert) huile sur carton ; 23,8 x 18,8 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Masque d’acier) vers 1914-1915 huile sur toile ; 79,7 x 60 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Tristesses tête vers 1913-1915 huile sur carton ; 37 x 38,5 cm Portugal, Lisbonne Museu do Chiado - Museu National de Arte Contemporânea Amadeo de SOUZA-CARDOSO Deuil tête fume-cigarette vers 1914-1915 huile sur toile ; 50 x 50 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Rata vers 1914-1915 huile sur carton ; 38,5 x 37 cm Portugal, Amarante Coleção Museu Municipal Amadeo de SouzaCardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Paysage - figure noire) vers 1914-1915 huile sur toile ; 50 x 50 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Portrait de Francisco Ferreira Cardoso) vers 1914 huile sur carton ; 35 x 27 cm Portugal, Amarante Coleção Museu Municipal Amadeo de SouzaCardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu 1914 huile sur toile ; 61 x 50 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Tête) vers 1913-1915 huile sur carton ; 23,5 x 17,5 cm Portugal, Lisbonne Museu do Chiado - Museu National de Arte Contemporãnea Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu vers 1914 huile sur toile ; 61,1 x 38,1 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Tête) vers 1914-1915 huile sur toile ; 35 x 26,5 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu [Par les fenêtres (dédoublement intersection)] 1914 huile sur carton ; 33 x 23 cm Portugal, Lisbonne Museu Coleção Berardo Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Le bûcheron ou « Fendeur ») vers 1914 huile sur toile ; 71, 9 x 50,6 cm collection particulière Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Le pauvre fou) vers 1914-1915 huile sur carton ; 39,5 x 32 cm collection particulière

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Amadeo de SOUZA-CARDOSO Titre inconnu (Chapelle dans la montagne) vers 1914 huile sur toile ; 73 x 50,5 cm collection particulière

10. TETES OCEAN Amadeo de Souza-Cardoso Le Masque de l’œil vert, tête vers 1915-1916 huile sur toile ; 55 x 39,5 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1915 aquarelle sur papier ; 22,7 x 16,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1915 aquarelle sur papier ; 23,9 x 16,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Océan vermillon bleu tête BLEU (continuités symboliques) Rouge Bleu Vert vers 1915 aquarelle sur papier ; 25,3 x 19,1 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu aquarelle sur papier ; 25,4 x 21,6 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Tête OCEAN vers 1915 aquarelle sur papier ; 25,4 x 18,8 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso LITTORAL tête vers 1915 aquarelle sur papier ; 23,8 x 16,6 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1915 aquarelle sur papier ; 25,3 x 16,3 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1915 aquarelle sur papier ; 31,5 x 23,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu aquarelle sur papier collé sur carton ; 25,4 x 15,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso La chaloupe (ou Trombe marine) vers 1914-1915 huile sur toile ; 60,5 x 80 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Masque africain bois polychrome ; 31 x 16,5 cm Portugal, Lisbonne Museu Nacional de Etnologia Masque africain bois polychrome ; 25 x 13 cm Portugal, Lisbonne Museu Nacional de Etnologia Amadeo de Souza-Cardoso Promontoire tête indigo MERS D’OSSIAN Rose orange vers 1916 cire sur toile ; 59,5 x 48,7 cm collection particulière

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11. VIE DES INSTRUMENTS Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Musique Sourde) vers 1914-1915 huile sur toile ; 100 x 100 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de Souza-Cardoso Vie des instruments vers 1916 huile sur toile ; 70 x 50 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Trou de la serrure. ACCOUCHEMENT DE LA GUITARE. Bon ménage Fraise avant-garde vers 1916 huile sur toile ; 70 x 58 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Lassivité du violon. AIMANT Oscillation Rouge Dedans et en plein air vers 1916 huile sur toile ; 51 x 42 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Vie des instruments vers 1916 huile sur toile ; 35 x 27 cm Portugal, Amadora collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 aquarelle sur papier ; 31,8 x 23,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 aquarelle sur papier ; 24 x 19 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 mine graphite et gouache sur papier ; 23,9 x 30,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 aquarelle et gouache sur papier ; 23,8 x 19 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu aquarelle, gouache et graphite sur papier ; 24 x 19,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Canard violon insecte vers 1916 huile sur toile ; 50 x 40 cm Portugal, Estoril collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 cire (?) sur toile ; 27 x 21 cm collection particulière

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu arts graphiques ; 31,5 x 24 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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12. ZIG-ZAG

ARABESQUE DYNAMIQUE

Amadeo de Souza-Cardoso Le Voleur du Carré rouge vers 1915-1916 huile sur toile ; 34,5 x 27,5 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Arabesque Dynamique = REEL ocre rouge café Rouge ZIGZAG -> Vibrations métallique (Splendeur mécano-géométrique) vers 1915-1916 huile sur toile ; 100 x 60 cm collection particulière

Amadeo de Souza-Cardoso Ecolier (dessin) vers 1915-1916 graphite sur papier ; 22,1 x 14,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian chantant cuirassier mandoline

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Tir) vers 1915-1916 huile sur toile ; 50 x 40 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Taureaux) vers 1914-1916 huile sur toile ; 49,5 x 39,5 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso L’ascension du carré vert et la femme au violon vers 1916 cire sur toile ; 180 x 100 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Moulin à eau) vers 1914 huile sur bois ; 35 x 26,7 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Mucha vers 1915-1916 huile sur toile ; 27,3 x 21,4 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 graphite et aquarelle sur papier ; 22,1 x 15 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Amadeo de Souza-Cardoso 31 DRAGONS cavalerie graphite sur papier ; 22,1 x 14,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 gouache et aquarelle sur papier ; 23,6 x 14,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Moulins fils télégraphiques vers 1915-1916 huile sur toile ; 52,8 x 33,7 cm Portugal, Amarante Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Amadeo de Souza-Cardoso Portrait du Dr. Pallazzoli 1913 graphite sur papier ; 22,2 x 14,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1916 graphite sur papier ; 13,8 x 9,9 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Fumeur avec fume-cigarette. Tête) vers 1915-1916 huile sur toile avec petits collages en papier ; 80 x 60 cm collection particulière Etude de titres et de croquis vers 1916 graphite sur papier ; 22,5 x 34 cm collection particulière

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Amadeo de Souza-Cardoso Intérieur expression des choses vers 1915-1916 huile sur toile ; 50 x 40 cm collection particulière

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Claquet de moulin) vers 1914 huile sur carton ; 39,8 x 31,9 cm collection particulière

Photographie de la peinture Arabesque Dynamique publiée dans l’album 12 Reproductions vers 1915-1916 photographie noir et blanc ; 22 x 14 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de Souza-Cardoso Paysage basque vers 1914 huile sur carton ; 39,7 x 31,9 cm collection particulière

Photographie de la peinture PAIR IMPAIR 1 2 1 publiée dans l’album 12 Reproductions vers 1915-1916 photographie noir et blanc ; 23 x 16 cm Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Livre électronique e-book du Cahier d’esquisses (s.d.) collection particulière

Amadeo de Souza-Cardoso Moulins 9 huile sur toile ; 40,5 x 33 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Cahier d’esquisses s.d. arts graphiques ; 10,5 x 17 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Meunier vers 1915-1916 huile sur toile ; 34,5 x 27,5 cm Portugal, Lisbonne collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Phare breton 1914 huile sur carton ; 39,5 x 32 cm Portugal, Lisbonne collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso PAIR IMPAIR 1 2 1 vers 1915-1916 huile sur toile ; 100 x 70 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Verre blanc. Beauté des objets (ou « Verre blanc ailes rouges ») vers 1915-1916 huile sur toile ; 50 x 40 cm collection particulière

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13. FRAISE AVANT-GARDE Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Zinc) vers 1917 huile et collage sur toile ; 59 x 49 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (McCall’s) vers 1917-1918 collage sur carton ; 15 x 24 cm collection particulière Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Entrée) vers 1917 huile et collage sur toile ; 93,5 x 75,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Caisse enregistreuse ou machine à calculer) vers 1917 technique mixte ; 93,3 x 76 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (BRUT 300 TSF) vers 1917 huile sur toile ; 85,8 x 66,2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu vers 1917 huile et collage sur toile ; 93,5 x 93,5 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (portrait de Paul Alexandre ?) huile sur toile ; 100 x 70,3 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Poupée régionale bois, textile ; 22 x 10 x 2 cm Portugal, Lisbonne CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Pochoir « J. C. » zinc ; 8,5 x 14 cm collection particulière Pochoir « Porto » zinc ; 12 x 20,5 cm collection particulière Pochoirs de lettres zinc ; 10 x 8 cm collection particulière Pochoirs de numéros zinc ; 7 x 5,5 cm collection particulière Pochoirs de lettres et lettres carton ; 7 x 5,5 cm collection particulière Pochoir « amadeo de souza-cardoso » carton évidé ; 10,5 x 10,5 cm collection particulière Maquette probable pour un tableau tirage photographique moderne (reproduction en format numérique à partir d’un négatif en verre) vers 1917 photographie ; 18 x 13 cm collection particulière Maquette probable pour un tableau vers 1917 photographie noir et blanc, papier baryté au gelatino-argent ; 18 x 13 cm Portugal, Lisbonne Fundação Calouste Gulbenkian - Biblioteca de Arte Fonds Amadeo de Souza-Cardoso

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Coty) vers 1917 huile et collage sur toile ; 94 x 76 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

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Tour d’Horizon, installation vidéo de Nuno Cera Invité par la Fondation Calouste Gulbenkian à réaliser une œuvre dans le cadre de l’exposition, l’artiste et photographe portugais Nuno Cera présente dans la rotonde un triptyque de vidéos. Son installation Tour d’Horizon porte sur les paysages et lieux chers à Amadeo de Souza-Cardoso : Manhufe, sa ville natale au nord du Portugal, la rivière Tâmega et ses moulins à eau, le massif de Marão et la maison familiale, en particulier sa cuisine et l’espace de l’atelier, mais aussi ses lieux de villégiature en Bretagne, comme le Château de Keriolet. L’idée de dialogue sous-tend tout le propos de l’exposition : dialogue entre les différentes parties de son travail ou avec ses contemporains (Brancusi, Modigliani, parmi d’autres) ; dialogue avec ses références (estampes japonaises, masques africains) ou avec ses matériaux de travail ; mais aussi un dialogue avec l’art contemporain convoqué depuis toujours, car l’œuvre d’Amadeo fournit une matière riche pour plusieurs domaines de la création artistique. caractéristiques techniques : - 3 écrans de 1 x 1,80 m - 3 vidéos HD couleur synchronisées - piste sonore - durée : entre 15 et 18 minutes

Né au Portugal en 1972, Nuno Cera vit et travaille à Lisbonne. Photographe et artiste vidéaste, il s’intéresse à la notion d’espace, à l’architecture et à la condition urbaine qu’il aborde par la fiction, la poésie et l’image documentaire. Diplômé en publicité par l’Université Créative IADE de Lisbonne en 1995, il suit l’enseignement du Maumaus, école d’art et de photographie à Lisbonne, de 1995 à 1997.

2001

obtient la bourse d’étude João Hogan de la Fondation Calouste Gulbenkian qui lui permet d’être artiste résident à la Künstlerhaus Bethanien de Berlin.

2003

publie Cimêncio avec l’architecte Diogo Lopes sur le paysage suburbain.

2004

pré-sélectionné pour la première édition du prix de la photographie Besphoto.

2006

résident de l’ISCP – International Studios and Curatorial Program, à New York.

2007-2008

le ministère de la culture portugais soutient son projet vidéo Sans Souci (2008) et sa recherche artistique sur neuf mégalopoles Futureland (2008-2010).

2008

artiste invité du Pavillon Portugais de World Expo Zaragoza en Espagne.

2012

entreprend deux projets vidéos en réponse à la commission de OLIVA Creative Factory (São João da Madeira, Portugal) : II et SUSPENSÃO. La même année, il décroche la bourse Foundacion Botin pour son projet The Symphony of the Unknown (2013).

2013

intègre la Résidence d’Artiste Internationale des Récollets à Paris.

quelques projets en cours : Life is a Building site pour la Fondation EDP (Portugal), installation vidéo pour CCB – Cidade Aberta – Centre Culturel de Bélem (Portugal), exposition Demo:Polis à l’Académie des Arts de Berlin.

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quelques citations d’Amadeo « L’Art, tel que je le sens, est le produit affectif de la nature. La nature est source de vie, de sensibilité, de couleur, de profondeur, d’action mentale, de puissance affective, etc.» Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à son oncle Francisco. Paris, 5 août 1913. Dans Pamplona, 1983, p. 64

« Il me semble intelligent celui qui, quand il aime intensément une œuvre d’art, se garde d’autant plus de l’imiter ! » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à son oncle Francisco. Paris, 1910.

« J’ai un esprit compliqué, sujet aux crises, mon état moral et intellectuel subit sans cesse de violentes manifestations de toutes sortes, j’ai plus de phases que la lune. […]. C’est mon sang arabe qui s’agite en moi, un sang visionnaire qui bout continûment, superstitieux, profondément tragique. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à Lucie. Espinho, 1910.

« En peinture, Picasso, espagnol ; Derain et Braque, français ; Juan Gris, espagnol ; Boccioni, italien. En sculpture : Archipenko, russe ; Brancusi, roumain. En poésie : Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Blaise Cendrars, tous français. En musique : Pratella, italien. » Interview d’Amadeo de Souza-Cardoso à João Moreira de Almeida, jornal O Dia, Lisbonne, le 4 décembre 1916.

« Amadeo de Souza-Cardoso est la première Découverte du Portugal dans l’Europe du XXe siècle. Les limites de cette Découverte sont infinies parce que le sens de la Découverte change de substance et gagne en intérêt – c’est pour cela que la Découverte de la Route des Indes est moins importante que l’Exposition d’Amadeo de Souza-Cardoso au Club Naval de Lisbonne. N’attends pas, cependant, que les tableaux viennent à toi ! Ils sont fixés au mur par un clou. C’est toi qui devras aller vers eux ! Cela prendra trente jours, deux mois, un an mais, si cela prend du temps, cela vaut la peine de persévérer car tu sauras ensuite où se trouve le Bonheur. » Extraits du manifeste d’Almada Negreiros, 1916.

« Ma manière de sentir et de comprendre n’a rien à voir avec celle des futuristes ou des cubistes ; le seul rapport serait précisément la justification du contraire. […] Le futurisme est un truc de charlatan sans sensibilité ni cerveau, une camelote du cubisme ; le cubisme est une calligraphie mentale et littéraire. L’Art, tel que je le sens, est le produit émotionnel de la nature. Et la nature, source de vie, de sensibilité, de couleur, de profondeur, d’action mentale, de puissance émotive, etc. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à son oncle Francisco. Paris, 5 août 1913.

Hier j’ai parlé du miroir, ce qui m’a donné aujourd’hui l’idée de parler de l’image. Mais ce n’est pas l’image réfléchie que je veux signaler, c’est l’image irradiante, celle que je peux comparer au disque du soleil qui éclaire et réchauffe. L’image du miroir est apparente, extérieure, et jamais elle ne m’a dévoilé un trait de ce que j’appelle mon âme occulte. Alors que l’image irradiante est celle qui, comme le soleil, se répand pour éclairer notre âme occulte. Amadeo de Souza-Cardoso, sans date

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« Cependant, malgré ce deuil, je ris – je ris diaboliquement. Ne croyez pas que je sois malheureux – non. Si quelqu’un voulait échanger son bonheur contre mon malheur, je n’accepterais pas. Ma fortune ne regarde que moi, elle me fera triompher ou m’écrasera. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à sa mère. Lisbonne, 1906.

« Quant aux choses de l’art, j’y travaille. Je n’ai rien à dire à ce sujet, car j’ai de plus en plus l’impression de me méconnaître moi-même. Ce serait un bonheur suprême que de se méconnaître complètement, de façon à ce que toutes nos actions soient directement l’action du « super-omnia » que nous ne connaissons pas. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à son oncle Francisco. Paris, 28 avril 1914.

« L’artiste est un être qui a, comme tout le monde, une vie tournée vers l’extérieur. Il est, autrement dit, un foyer rayonnant qui, à la différence des autres mortels, n’est pas opaque mais traversé de toutes parts par toutes les sensations qui touchent de diverses manières sa sensibilité. »

Interview d’Amadeo de Souza-Cardoso à João Fortunato de Sousa Fonseca, Jornal de Coimbra, Coimbra, le 21 décembre 1916.

« J’utilise différentes manières, comme l’huile, la gouache, l’émail, la cire, etc. Il m’arrive aussi d’utiliser plus d’une manière sur un même tableau, de la même façon que je peins plusieurs tableaux simultanément car il m’est complètement impossible de travailler sur une seule et unique toile. »

Interview d’Amadeo de Souza-Cardoso à João Fortunato de Sousa Fonseca, Jornal de Coimbra, Coimbra, le 21 décembre 1916.

« Chaque artiste, qui en est un, a en lui quelque chose de singulier, qui n’appartient qu’à lui et à personne d’autre. » Lettre d’Amadeo de Souza-Cardoso à son oncle Francisco. s.d.

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extraits du catalogue de l’exposition Amadeo de Souza-Cardoso à Paris : réception critique Salons [...] Les débuts à Paris de Souza-Cardoso sont moins ceux d’un peintre que ceux d’un dessinateur dont l’activité se manifeste alors sous deux aspects que tout oppose en apparence : l’un, académique, le dessin d’architecture, l’autre plus libre, voire libertaire, la caricature. À l’issue de sa formation à l’École des beauxarts de Lisbonne, c’est pour suivre un cursus d’élève architecte que Souza-Cardoso avait en effet convaincu son père de le laisser s’installer à Paris. Ayant déjà fait la preuve de ses dons évidents de caricaturiste, il suit sans grande conviction les cours libres d’architecture à l’École nationale des beaux-arts pendant plusieurs mois. Parallèlement, il continue à faire des caricatures, dont plusieurs sont publiées dans des journaux portugais, et ce jusqu’en 1909. En fait de peintures, Souza-Cardoso ne livre alors que quelques pochades représentant sur le vif des intérieurs de cafés parisiens, tandis que ses séjours réguliers au Portugal lui inspirent quelques paysages, faits sans doute en plein air. Tout change assez soudainement en 1910-1911 avec le petit ensemble de peintures, natures mortes ou scènes animalières, que Souza-Cardoso prend donc la décision d’envoyer au 27e Salon des Indépendants qui ouvre le 21 avril 1911. Adoptant un langage résolument moderne, comparées au récent portrait de son ami Alexandre Ferraz de Andrade (collection particulière), ces peintures se caractérisent par des formes très linéaires et des aplats se détachant sur des fonds unis. Toutes ont été préparées par des dessins raffinés auxquels elles empruntent simplicité du trait et rigueur de la construction. De fait, il semble bien que ce soit par le truchement du dessin que Souza-Cardoso a mis au point cette nouvelle manière : le style à la fois réaliste et parodique requis par la caricature a fait place à un trait épuré, fait à la mine graphite dont les légers hachurages ménagent de délicats modelés. Les études pour les deux natures mortes exposées notamment donnent aux formes simples juxtaposées des proportions quasi architecturales. Quant au dessin préparatoire de Lévriers, il montre que l’artiste a d’abord pensé à une composition horizontale, avant de se raviser au moment de reporter sur une toile de remploi une composition qui se plaît à multiplier les échos formels. Signe de l’importance accordée par Souza-Cardoso à ses dessins, deux d’entre eux, des « croquis du Nu », figurent aussi parmi ses envois au salon. Las, cette première apparition de l’artiste portugais dans les « baraquements du quai d’Orsay » semble être passée inaperçue des critiques, pourtant nombreux à rendre compte de cette manifestation. [...] La réception critique sera plus décevante encore pour la première participation de Souza-Cardoso au Salon d’Automne qui ouvre le 1er octobre suivant au Grand Palais. Il y envoie à nouveau trois peintures où s’affirme, si l’on en croit le seul envoi conservé, Avant la corrida, une notable évolution de son style. Sur un sujet ibérique, qui vaut sans doute revendication d’identité, l’artiste fait montre d’une puissance de conception tout à fait nouvelle. Mêlant intimement homme et chevaux, la peinture trahit une influence diffuse du cubisme. Du cubisme cependant, Souza-Cardoso retient moins un procédé formel – les décompositions prismatiques sont encore absentes de son œuvre – que la nécessité de structurer uniformément la surface picturale où ne se repère aucun moment faible. [...] « Aller plus loin » [...] Cardoso élabore bientôt des natures mortes et des scènes figurées dont les formes sont prolongées par des lignes interrompues qui font penser à des épures d’architectes (Les Œillets, 1913). Pire encore, au contact sans doute de Robert et Sonia Delaunay, il va jusqu’à « sombrer dans l’abstrait » avec des compositions géométrisantes qui adoptent une sorte de pointillisme moucheté où le dessin tend à disparaître. À la fois abstrait et figuratif, Les Cavaliers aujourd’hui au Centre Pompidou, qui invitent le spectateur à discerner équidés et personnages dans un apparent magma coloré, en constituent un exemple particulièrement saisissant. Entre-temps, Souza-Cardoso aura déserté la scène artistique parisienne, convaincu peut-être de l’inadaptation de son évolution au système des salons. Sollicité désormais par des galeries allemandes (Berlin, Munich, Hambourg) et invité par Walter Pach à exposer aux États-Unis dans le cadre de l’Armory Show, où se retrouvera toute l’avant-garde européenne, Cardoso renoncera à participer aux salons de 1913, comme à

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celui des Indépendants de 1914. Marginalisé tout à la fois par sa nationalité dans un Paris plutôt xénophobe, par l’exubérance décorative de son œuvre mais aussi par une certaine forme de résistance au cubisme, sans rien céder de ses aspirations modernistes, Amadeo de Souza-Cardoso n’aura donc été qu’un météore pour la critique parisienne. Son retour, un siècle plus tard, sur les lieux mêmes de sa dernière exposition dans la capitale française, ne peut apparaître que comme une éclatante et très légitime revanche. Christian Briend

Les têtes-masques « Océan » de Souza-Cardoso Amadeo de Souza-Cardoso déclarait en 1916 : « Nous, la nouvelle génération, il n’y a que l’originalité qui nous intéresse. / Suis-je impressionniste, cubiste, futuriste, abstractionniste ? Un peu de tout. / Mais rien de tout cela ne constitue une école. » Ces propos datent précisément de l’époque où apparaît dans l’œuvre du peintre la série des « TêtesOcéan », dont la picturologie et l’iconographie sont totalement inédites dans son itinéraire créateur et, de façon générale, dans l’art européen, disons du début du XXe siècle. [...] Les têtes-océans-masques d’Amadeo de Souza-Cardoso témoignent de façon éclatante de l’appropriation par les novateurs du début du XXe siècle des traits plastiques des « arts premiers ». Souza-Cardoso ne peint pas un masque sur un visage : le visage est masque. Nul doute que le peintre savait que le substantif latin persona, d’où viennent les mots de plusieurs langues européennes désignant la personne, voulait dire à l’origine « masque ». Il y a donc une ambiguïté dans le masque, qui à la fois cache et révèle. Mais dans la toile de 1915-1916 Masque à l’œil vert tête, l’artiste fait apparaître de nouvelles données plastiques et colorées, une nouvelle face du réel, sans aucun souci d’identification individuelle ou de psychologisme. Il s’agit de montrer une facette de l’universel et du méta-physique. [...] L’aquarelle Oceano vermelhão azul cabeça (Océan vermillon bleu tête) porte la précision « continuidades simbólicas » [continuités symboliques], ce qui témoigne de la volonté du peintre de révéler une vision au-delà du sensible. [...] D’où vient cette appellation, à première vue paradoxale, d’« océan » pour caractériser ces têtes-masques ? Plusieurs hypothèses ont été envisagées. Il est possible que, inspiré par les arts non européens, l’artiste ait pensé plus particulièrement aux arts de l’Océanie, dont les aires stylistiques se partagent entre les îles de l’Amirauté, la Mélanésie, la Polynésie orientale, l’île de Pâque, la Nouvelle-Guinée, la Papouasie, etc. [...] Ce qui frappe immédiatement, dans les têtes océanes d’Amadeo, c’est leur polychromie, leur caractère joyeux, festif. Les associations de rouge, de vert et de jaune, de noir, de bleu et de rouge, de rouge et d’ocre… se ressentent des contacts qu’il a eus en 1915-1916 avec Robert et Sonia Delaunay, non que la gamme soit semblable, mais il y a ici comme un « orphisme portugais » qui jaillit de ces océans de couleurs. Les cercles chromatiques utilisés sur la surface picturale soulignent aussi la proximité d’Amadeo avec les Delaunay. [...] J’ai commencé cet essai par une citation où le peintre affirme procéder à une synthèse originale à partir des cultures picturales impressionniste, cubiste, futuriste, abstractionniste. Ce sont là les courants majeurs des arts novateurs du premier quart du XXe siècle. Il n’y manque que le primitivisme, mais sans doute est-il un dénominateur commun à tous les mouvements avant-gardistes de cette époque. [...] Ce qui est étonnant, dans la non-figuration souza-cardosienne, c’est l’utilisation systématique des rectangles, des triangles, des trapèzes, des plans. En 1915-1916, ce n’était pas fréquent. On y note une convergence avec les artistes suprématistes russes, en particulier Ljubov Popova. Mais le suprématisme de Malevitch, avec son jeu de carrés et de quadrilatères, n’est présenté à Pétrograd qu’à la toute fin de 1915, à la « Dernière exposition futuriste de tableaux 0, 10 » (ouverte le 30 décembre 1915 selon notre calendrier). Bien entendu, dans plusieurs œuvres de Picasso à partir de 1911-1912, l’architecture des compositions est constituée principalement de quadrilatères, mais ce sont là les « pierres » d’un bâti, d’une armature, d’une carcasse. Alors que chez Amadeo, ces formes flottent de façon capricieuse, comme des esquifs sur la mer. [...] Jean-Claude Marcadé

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Amadeo de Souza-Cardoso, ou le trouble moderne de l’identité [...] Arrivé à Paris au moment du néo-impressionnisme et du symbolisme finissant, assistant à l’éclosion du fauvisme puis du cubisme, du futurisme et de l’art abstrait, il opte rapidement pour un art de synthèse. Son travail n’est ainsi réductible à aucune des esthétiques dominantes – il ne participe d’ailleurs directement à aucun mouvement constitué. De ce fait, alors que certaines de ses œuvres relèvent du « cubo-futurisme », on a pu le décrire, plus largement, comme un artiste versatile, pratiquant successivement ou simultanément des esthétiques différentes. Ce phénomène n’est pas isolé : il est lié à l’abondance des expérimentations et au déploiement tout à fait inédit de l’éventail des ressources formelles qui s’offre à la communauté composite et cosmopolite de ce que l’on a appelé « l’école de Paris ». Se dégageant rapidement du cercle des artistes portugais parisiens, Souza-Cardoso rencontre des artistes cubistes, mais noue surtout amitié avec des personnalités en marge des mouvements constitués, comme Amedeo Modigliani et Constantin Brancusi. Il fréquente aussi le cercle des exilés russes, avec lequel il partage des affinités formelles. En 1909, alors qu’il suit les cours de l’artiste espagnol Hermenegildo Anglada Camarasa, peintre au colorisme intense et aux sujets folklorisants, il s’intéresse tout autant à la radicalité provoquante du « Manifeste du futurisme », et au triomphe de l’esthétisme oriental des spectacles des Ballets russes. Par ailleurs, comme le décrit Helena de Freitas, s’il partage l’intérêt des artistes de sa génération pour le sentiment primitif, son regard s’oriente moins vers l’art africain ou les Antiquités non occidentales que vers les peintres de la pré-Renaissance. En cela il est proche de son ami Modigliani, qui a été fortement impressionné, avant d’arriver en France, par les primitifs italiens, dont son œuvre conservera toujours la trace. Souza-Cardoso s’inspire quant à lui à la fois de ces primitifs anciens (Uccello, Giotto, Masaccio) et de celui que l’on célébrait alors comme le « primitif moderne », le Douanier Rousseau. Ses travaux des années 1911-1913 conjuguent ainsi des références à la structuration cubiste des volumes, à la dynamique futuriste des lignes, à la préciosité maniériste des décors de Léon Bakst pour les Ballets russes, à l’épure des plans et des couleurs des primitifs italiens, à la « naïveté » de Rousseau, sans compter les motifs directement empruntés à telle ou telle œuvre japonaise. D’une œuvre à l’autre, la combinaison est modulée de façon différente, en fonction notamment des sujets. [...] Plus que son style, mouvant et souvent éclectique, ce sont cet esprit de paradoxe et l’idiosyncrasie de son territoire de références qui ancrent Souza-Cardoso dans la modernité. Durant sa trop brève carrière, celui-ci n’a pas inventé un style, comme son ami Modigliani ; ni un mouvement, comme Robert et Sonia Delaunay. Dans l’ensemble de ses tableaux, généralement de taille modeste, l’on ne distingue pas un chef-d’œuvre emblématique comme Les Demoiselles d’Avignon de Picasso ou La Danse de Matisse. Ce qui nous attire particulièrement aujourd’hui, et suscite une réévaluation de son œuvre, c’est une posture artistique exemplaire. Une posture qu’illustre l’ensemble de son travail et qui se définit principalement par un exercice non limitatif de sa liberté. L’artiste portugais offre en effet un exemple remarquable de constitution d’un territoire personnel, entièrement déhiérarchisé et dans lequel les références, traversant les âges et les registres artistiques, sont mobiles et métissées. Une œuvre me paraît incarner parfaitement cette réalité : La Légende de saint Julien l’Hospitalier, de 1912. Ce projet étonnant est réalisé pendant un séjour de l’artiste en Bretagne. Souza-Cardoso y recopie, en l’illustrant, une nouvelle de Gustave Flaubert. La mise en page s’inspire des livres de contes, les illustrations reprenant les caractères de l’enluminure et de l’héraldique médiévales. L’artiste utilise des encres colorées, pour des dessins au trait dont l’élégance et la stylisation rappellent à la fois les caractères du gothique et ceux du maniérisme. Ce faisant, il rejoint la lignée des artistes qui trouvent un ressourcement dans l’inspiration médiévale. Catherine Grenier

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quelques notices d’œuvres (extraits du catalogue) Le Saut du lapin 1911 huile sur toile ; 49,6 x 60,8 cm Etats-Unis, The Art Institute of Chicago Arthur Jerome Eddy Memorial Collection

Le Saut du lapin est l’une des trois peintures acquises à l’Armory Show par Arthur Jerome Eddy (1859-1920), important collectionneur américain d’art moderne et auteur du livre Cubists and Post-Impressionism (1919). Dans cet ouvrage, l’écrivain exalte la valeur décorative de ces peintures, tout en suggérant leur relation à l’univers des contes de fées et en comparant Le Saut du lapin à une pièce de céramique perse. Dans le catalogue de l’exposition de sa collection, organisée par l’Art Institute of Chicago en 1922, cette toile fut choisie pour figurer sur la couverture de la publication. Cependant, l’intérêt de ce tableau dépasse son extraordinaire valeur décorative et iconographique. En effet, bien qu’il corresponde à une phase encore précoce de l’œuvre d’Amadeo, il contient déjà certains éléments structurels de l’identité de l’artiste et devient pour cela une toile emblématique de l’ensemble de son travail : Le Saut du lapin concentre ainsi son univers thématique, le captage efficace du sens de la vitesse, le sens de la couleur ainsi que la définition des éléments graphiques qu’Amadeo reprendra successivement selon différentes approches, et même le jeu de significations contenu dans le titre. Le peintre puise son inspiration à différentes sources (les primitifs occidentaux ou encore les Ballets russes) mais aussi et surtout à l’imaginaire exotique d’Henri Rousseau. Le XXVIIe Salon des Indépendants, en 1911, consacra l’une de ses salles à la rétrospective des œuvres de cet artiste, disparu l’année précédente et considéré comme un « primitif moderne ». Amadeo ne resta pas insensible à cette exubérance décorative et iconographique ; il prit note dans son calepin des titres de certaines peintures et acheta le livre publié entretemps de Wilhem Uhde, Henri Rousseau. On peut en effet rapprocher Le Saut du Lapin de l’univers animal et de la calligraphie du monde végétal qui marquent l’œuvre d’Henri Rousseau, jusque dans le détail du dessin des différents types de plantes, mais la représentation du lapin et sa relation avec l’espace n’en sont pas moins singulières. La composition est traversée par deux lignes diagonales, presque parallèles, qui se détachent clairement sur le fond peuplé d’éléments végétaux : d’une part, celle qui lance le mouvement du lapin, suspendu dans sa représentation étirée et stylisée, et, d’autre part, le trait qui délimite le sol à la couleur expressément distincte. L’artiste tente ainsi de mettre en évidence et de fixer, comme sur un instantané photographique, le moment du saut et l’enregistrement ainsi que la suggestion de la vitesse. Un autre dialogue surgit par ailleurs dans le trait décoratif qui dessine les yeux et le museau de l’animal et les pétales des fleurs ornant la composition : Amadeo reprendra à diverses reprises ces mêmes cercles chromatiques dans le contexte d’expérimentations les plus diverses. Penchons-nous finalement sur le titre de ce tableau : s’il fait directement allusion au thème de la chasse, il correspond aussi curieusement au nom d’une danse traditionnelle de Gascogne, connue pour le libre choix des parcours et des pas des danseurs – une lecture qui annonce d’une manière prophétique la liberté choisie par l’artiste comme fondement de son travail. Helena de Freitas

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Lévriers vers 1911 huile sur toile ; 100 x 73 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Le tableau Lévriers correspond à une phase d’extériorisation de l’artiste, après d’intenses recherches dans le domaine du dessin qui aboutirent en 1912 à la réalisation de deux pièces centrales de son œuvre, les XX Dessins et La Légende de saint Julien l’Hospitalier. Sa démarche est toujours la même : construire son identité artistique à l’intention du public, par le dialogue de ses thèmes d’élection avec les mouvements artistiques d’avant-garde de son temps. Du point de vue iconographique, Amadeo de Souza-Cardoso puise son inspiration chez les primitifs – dont les tableaux étaient à l’époque connus et reconnus – qui ont un écho dans sa mythologie personnelle. En effet, adepte de la chasse et chasseur à la vocation aristocratique, il aimait traverser au galop les montagnes de Manhufe. Ce penchant explique sa fascination pour les chefs-d’œuvre des peintres du Quattrocento qui consacrèrent nombre de leurs toiles au thème de la chasse. Ainsi, la peinture de Paolo Uccello Chasse nocturne (vers 1470, Oxford, Ashmolean Museum), dont Amadeo connaissait la reproduction, avec ses lévriers courants et ses corps en mouvement, fut certainement l’une de ses sources d’inspiration. La toile est dominée par la présence hiératique et stylisée de deux lévriers, dont la posture produit un effet de superposition rythmique et de mouvement. Ils s’articulent avec l’image – double, elle aussi – de deux lapins figurés en plein saut. L’impact graphique de cette composition est accentué par la silhouette étirée des montagnes et par celle du soleil, excessivement large et orangé, de tonalité symboliste, fin-de-siècle. Deux dessins – dont l’un formellement identique à notre tableau – semblent confirmer la méthode de l’artiste, qui transposait directement ses expériences du papier sur la toile. L’expression picturale est dominée par le trait, qui définit l’équilibre de la composition. Exception faite du patron décoratif des lapins, ouvertement inspiré des estampes japonaises de l’époque, tous les autres éléments de la toile sont représentés par des formes dessinées et remplies de taches de couleur homogènes aux doux contrastes. Amadeo présenta cette peinture à Paris, lors du XXVIIe Salon des Indépendants, en avril 1911. Helena de Freitas

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Titre inconnu (Clown, cheval, salamandre) vers 1911-1912 gouache sur papier ; 23,8 x 31,8 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

En 1908, Amadeo de Souza-Cardoso acquit un petit livre de reproductions d’aquarelles japonaises, Drawings from the Old Masters. Second Series. Sixty photographs from original water-colour drawings by great Japanese Artists (Dessins des maîtres anciens. Deuxième série. Soixante photographies de dessins originaux à l’aquarelle par de grands artistes japonais), 1907. Deux images reproduites dans cet opuscule – Rouleau. Chevaux, d’après Fujiwara Takanobu (XIIe siècle), et Rouleau suspendu. Oies sauvages attribué à Kano Tsunenobu (1636-1713) – éveillèrent tout particulièrement l’intérêt du jeune peintre et lui inspirèrent plusieurs esquisses et travaux, dont cette gouache est un exemple. Deux études sur le même motif, exécutées à la même époque, renvoient directement au dessin de Takanobu, qui figure un cheval tacheté en mouvement, monté par son dompteur. Sur cette gouache, cependant, le cavalier disparaît et le cheval devient le protagoniste de la toile, affichant avec éclat son extravagante pigmentation de salamandre. Le thème du cirque, qui revient à maintes reprises dans l’art avant-gardiste du début du XXe siècle, est ici directement évoqué par la palette animée aux couleurs vives et contrastantes, par le mot « Clown » et par le chapeau qui occupe de façon plutôt insolite l’angle inférieur droit de la feuille. Le choix consistant à représenter cette ambiance particulière permet à Amadeo non seulement d’explorer les possibilités picturales de la couleur et du dessin mais aussi de développer son intérêt pour une certaine exubérance décorative et iconographique, que l’on retrouve également dans la représentation, ponctuelle mais frappante, des motifs végétaux, et même dans l’élégante composition de sa signature. Par ailleurs, cette toile a ceci de particulier qu’elle intègre des mots dans l’espace de représentation. Ils sont amenés par la couleur à dialoguer avec d’autres éléments picturaux. Inscrits dans l’angle inférieur gauche, ils fonctionnent comme d’énigmatiques légendes de la scène, tout en rappelant l’univers de l’illustration. Joana Baião

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Chanson populaire vers 1916 huile sur toile ; 50 x 50 cm collection particulière

Reflétant l’intérêt d’Amadeo de Souza-Cardoso pour les motifs régionaux, cette toile fut conçue à une période où le peintre était proche de Sonia et Robert Delaunay (installés à Vila do Conde de 1915 à 1917). Les recherches plastiques du couple d’artistes étaient, elles aussi, à l’époque influencées par le folklore du Nord du Portugal. Probablement inspirée du chansonnier populaire portugais – où abondent les histoires de petites filles qui vont à la fontaine ou à la rivière remplir leur cruche –, cette œuvre fait partie d’une série de peintures qui prennent pour modèle principal une poupée régionale qui appartenait au peintre. Représenté au centre de la composition, le personnage-poupée se détache de la scène colorée, entouré d’éléments architecturaux (des tuiles et des fenêtres, motifs récurrents dans l’œuvre d’Amadeo au cours de la période 1915-1916) et d’objets de la poterie traditionnelle. Dans le coin supérieur gauche, un fragment d’en-tête de journal, sans doute O Dia, apparaît sur un cercle ; cette forme se répète sur la jupe de la poupée et au-dessus du goulot d’une cruche, allusion probable à l’orphisme, mouvement connu d’Amadeo du fait de sa familiarité avec le couple Delaunay. Le cadre du tableau fut originellement conçu par le peintre lui-même et il inclut des inscriptions picturales atypiques au pochoir. S’éloignant des tendances abstraites explorées dans des travaux antérieurs, cette composition s’inscrit malgré tout dans la continuité du travail d’Amadeo par l’expression des couleurs et de la matière picturale. Elle constitue en même temps, comme les autres tableaux de la série, une sorte de synthèse des influences plastiques de l’artiste : le coup de pinceau est expressionniste ; les éléments figuratifs renvoient au cubisme cézannien ; l’intégration du mot imprimé évoque des attitudes cubistes et dadaïstes ; la conception du cadre comme composante de l’œuvre pourrait être une allusion aux ready-mades dadaïstes. Cette peinture peut donc être perçue comme le reflet de l’une des principales caractéristiques d’Amadeo : sa capacité à exploiter plastiquement son intérêt pour sa culture natale à travers des compositions qui traduisent simultanément sa relation cosmopolite avec les avant-gardes artistiques européennes. Joana Baião

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Mucha vers 1915-1916 huile sur toile ; 27,3 x 21,4 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

Cette œuvre présente une expression graphique forte et immédiate, semblable au mot qui la désigne et la rend quasi tautologique. En même temps, son expression tactile saute elle aussi aux yeux : la matière picturale est épaisse et la technique d’application de la couleur, directe. La stratégie formelle de la composition tente de capter notre regard. On y observe un disque chromatique légèrement décalé par rapport au centre, traversé par une barre orange, animé par des lignes circulaires blanches et par une structure instable composée de formes angulaires. Notre regard est happé par le noyau du cercle souligné de noir. L’association formelle de cette composition aux disques chromatiques de Robert Delaunay peut sembler évidente, surtout lorsqu’on connaît la relation d’amitié entretenue par les deux artistes. Cependant, la résolution plastique de cette peinture l’éloigne clairement des recherches sur la lumière de l’artiste français : on n’y perçoit ni vibrations ni semblant de rotation cosmique. Le disque chromatique ici représenté consiste, d’une part, en la récupération et la transformation d’un motif récurrent depuis 1911 dans l’œuvre d’Amadeo (Clown, cheval, salamandre, Le Saut du lapin ou même sur certaines études pour les XX Dessins) ; d’autre part, il se présente également aux yeux de l’observateur comme un objet potentiel. Pour confirmer cette perception, Amadeo développe et complexifie le jeu entre le texte et l’image en introduisant des mots qui dans son œuvre jouent sur différents niveaux : ils peuvent être lus comme une légende intégrée au tableau (c’est le cas sur la peinture mentionnée ci-dessus : Clown, cheval, salamandre), fonctionnent comme des auxiliaires de désignation ou, purement et simplement, comme des signes visuels. Sur cette toile, l’artiste s’attache à nommer l’objet représenté, tout en refusant toute interprétation littérale et en jouant sur les différents sens susceptibles de découler du mot figuré. « Mucha » dérive très probablement du mot français « mouche » (l’animal, le centre d’une cible, le bateau à vapeur – bateau-mouche). On trouvera d’autres éléments permettant de clarifier ces significations diverses sur d’autres peintures de la série (TIR, par exemple). L’interprétation la plus couramment adoptée par les historiens repose sur la connotation populaire du terme (les cibles des baraques de fête foraine, avec le jeu populaire du tir), mais on peut également lui associer une autre lecture, liée à la réalité de l’époque, qui était celle de la guerre – ces disques peuvent ainsi être visuellement assimilés aux emblèmes identifiant les avions des Alliés pendant la Première Guerre mondiale. L’artiste nomme donc ses peintures mais offre, par le jeu de la polysémie des images et des mots, de multiples possibilités de lecture, voire de mystérieux codes d’accès. Helena de Freitas

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catalogue de l’exposition éditions de la Réunion des musées nationaux Grand Palais, Paris 2016 24,5 x 29 cm, relié, 288 pages, 220 illustrations 40 € parution le 13 avril 2016

AMADEO

DE SOuzA CArDOSO

sommaire : ESSAIS Introduction : Le saut du lapin par Helena de Freitas (traduction Joana Cabral) Amadeo de Souza-Cardoso ou le trouble moderne de l’identité par Catherine Grenier La bibliothèque en feu par Filomena Molder (traduction Patrick Quillier) Le Herbstsalon de Berlin. Amadeo et le Blaue Reiter par Javier Arnaldo (traduction Catherine Vasseur) Un artiste portugais à Paris : réception critique par Christian Briend Les têtes-masques « Océan » par Jean-Claude Marcadé

CATALOGUE 13 sections et 220 illustrations dont 50 commentées par Catarina Alfaro, Joana Baião, Helena de Freitas, Ana Lucia Luz, Filomena Molder et Leonor Oliveira Le Saut du lapin Femme mouvement XX Dessins La Légende de saint Julien L’Hospitalier D’après nature Nature vivante (des objets) Tête nègre Paysage vert Chanson populaire Maison poupée Poème en couleur Zig Zag, Arabesque dynamique Têtes Océan Vie des instruments Fraise avant-garde Pochade et caricatures

ANNEXES biographie par Catarina Alfaro ; bibliographie sélective par Vasco Rosa .......................................

auteurs : Catarina Alfaro ; Javier Arnoldo ; Joana Baião ; Christian Briend ; Helena de Freitas ; Catherine Grenier ; Ana Lucia Luz ; Jean-Claude Marcadé ; Filomena Molder ; Leonor Oliveira ; Vasco Rosa.

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autre publication

- l’album de l’exposition

par Raquel Henriques da Silva et Leonor de Oliveira, Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2016 10 €, 21 x 26,5 cm, broché, 48 pages, 40 illustrations parution le 13 avril 2016 L’année 1913 représente dans le parcours artistique d’Amadeo de Souza-Cardoso un moment-clé d’internationalisation de son œuvre, avec la participation de l’artiste à deux expositions importantes pour la promotion et la divulgation des avant-gardes : l’Armory Show, qui circula aux États-Unis, passant par New York, Chicago et Boston en février et mars, et le Premier Salon d’Automne Allemand, organisé par la galerie Der Sturm et réalisé à Berlin, entre septembre et novembre. La présence d’Amadeo dans ces deux événements marquants montre que la stratégie d’auto-promotion de l’artiste et les contacts établis dans le milieu artistique parisien avaient été efficaces. En vérité, l’amitié liée avec l’américain Walter Pach et sa relation proche avec le couple Delaunay jouèrent un rôle décisif pour la présentation des œuvres de l’artiste portugais aux États-Unis et en Allemagne. Cependant, le propos de l’album est de montrer également qu’Amadeo allait apporter sa contribution au parcours et à l’évolution de l’art européen de son époque.

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développements numériques

l’Application de l’exposition

Pour smartphones (iPhone et androïd) L’EXPOSITION : accès gratuit à un contenu pour découvrir l’exposition informations pratiques, contenu culturel, programme et billetterie. AUDIOGUIDES : accès payant à des audioguides parcours adulte français, anglais / parcours enfant en français prix : 2,99 € http://tinyurl.com/amadeodesouza

livre d’or in situ

Un livre d’or numérique installé en sortie d’exposition est proposé sous forme de tablette sur socle, avec possibilité de partage sur les réseaux sociaux. #ExpoAmadeo

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le film Amadeo de Souza-Cardoso, le dernier secret de l’art moderne un film de Christophe Fonseca 52 mn - film couleur langues : français - anglais - portugais - sourds et malentendants NTSC - Toutes zones prix : 19,90 € DVD-Vidéo Co-édition © 2016 - Rmn-Grand Palais / France Télévisions Distribution Co-production © 2016 - Les Films de l’Odyssée / Rmn-Grand Palais / IMAGINA PRODUÇÕES avec la participation de France Télévisions parution le 20 avril 2016 diffusion sur France 5 le 8 mai 2016 à 09h30 et sur la RTP (Radio Télévision du Portugal) disponible en VOD sur PluzzVad et iTunes

Ce documentaire inédit plonge le téléspectateur au cœur du parcours fulgurant d’un séduisant et fortuné prodige arrivé à Paris le jour de ses 19 ans. Considéré comme l’un des artistes les plus talentueux de sa génération, exposé à Berlin, Paris, à l’Armory Show à New York, en Espagne, aux côtés des plus grands de son temps, Amadeo de Souza-Cardoso connait de son vivant un grand succès critique. Sa mort précoce le plonge pourtant dans l’oubli durant plus de 50 ans. De nombreuses interviews de spécialistes, critiques et collectionneurs éclairent son travail : Helena de Freitas, Catarina Alfaro, Antonio Cardoso, Maria João de Melo, Catherine Grenier, Raquel Henriques da Silva, Ana Vasconcelos, apportent de rares témoignages, commentent photographies et correspondances.

....................................... réalisateur : Christophe Fonseca a travaillé à la fois pour le cinéma, le documentaire et le grand reportage. Il a collaboré avec les principales sociétés de productions et agences de presse françaises sur plus d’une quarantaine de films, de documentaires et de grands reportages, dont le documentaire multi-primé Des femmes en blanc. co-auteur : Frédéric Wilner est réalisateur. Il a accompagné la création d’émissions télévisuelles (Capital, Zone Interdite, Des Racines et des Ailes). Il a réalisé de nombreux sujets et documentaires pour France Télévisions et ARTE, souvent sur des sujets consacrés à l’archéologie, l’histoire et la culture.

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programmation culturelle accès prioritaire sur présentation d’une invitation à retirer ici entrée libre et gratuite à l’auditorium des Champs-Élysées, square Jean Perrin conférences en ligne, films, contenus multimédias sur notre page dédiée www.itunes.fr/grandpalais et France Culture Plus

les rencontres du mercredi à 18h30 20 avril : La vie et l’œuvre d’Amadeo de Souza-Cardoso conférence par Helena de Freitas, historienne et critique d’art, Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne, commissaire de l’exposition et Catarina Alfaro, conservateur en chef à la Casa das Histórias Paula Rego 11 mai : « Je

n’y comprends rien. Comment a-t-il tiré ceci de cela ? » Amadeo de Souza-Cardoso et Flaubert : La Légende de saint Julien l’Hospitalier

conférence par Maria Filomena Molder, philosophe, professeur émérite à l’Universidade Nova de Lisboa

Santa Rita, Sá-Carneiro, Pessoa, Almada et Amadeo : le « Modernismo » futuriste portugais

18 mai :

conférence par Fernando Cabral Martins, écrivain, professeur à l’Universidade Nova de Lisboa

1er juin : Et aujourd’hui Amadeo ? conversation entre Pedro Cabrita Reis, artiste plasticien, et Christophe Fonseca, auteur-réalisateur. Modération : Jean-François Chougnet, président du musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), directeur de la Fondation Berardo à Lisbonne de 2007 à 2011 ***

les films du vendredi à 12h 22 avril : Máscara de Aço contra Abismo Azul (Masque de Paulo Rocha, 1989, 1h05, version originale non sous-titrée téléfilm avec Fernando Heitor, Inês de Medeiros et Vítor Norte avec l’aimable autorisation de la télévision publique portugaise RTP

en acier contre abîme bleu)

13 mai : Voyage au début du monde de Manoel de Oliveira, 1997, 1h30 avec Marcello Mastroianni, Jean-Yves Gautier et Leonor Silveira 20 mai : Se Eu Fosse Ladrão…Roubava de Paulo Rocha, 2013, 1h30, version originale sous-titrée avec Norberto Barroca, Márcia Breia et Joana Bárcia en collaboration avec la Cinémathèque de Lisbonne 3 juin : Ce cher mois d’août de Miguel Gomes, 2008, 2h30, version originale sous-titrée avec Tânia Sónia Bandeira, Hélder Fábio Oliveira et Domingos, Joaquim Carvalho ***

le film de l’exposition Amadeo de Souza-Cardoso, le dernier secret de l’art moderne

de Christophe Fonseca et Frédéric Wilner, 2015, 52’ à 17h les lundis 14 mars, 21 mars, 4 avril, 11 avril, 23 mai, 30 mai, 6 juin, 13 juin, 20 juin à 17h les mercredis 20 avril, 27 avril, 11 mai, 18 mai, 1er juin à 12h les jeudis 12 mai, 19 mai, 26 mai, 2 juin, 9 juin, 16 juin, 23 juin à 14h les vendredis 22 avril, 6 mai, 27 mai et 10 juin

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activités pédagogiques ADULTES visite guidée de l’exposition Encore méconnu en France, Amadeo de Souza-Cardoso est un des artistes qui ont fait l’avant-garde. Grâce à cette rétrospective, le visiteur découvre les multiples facettes d’un peintre qui refusait toute étiquette. Accompagnés d’un conférencier, il explore la carrière fulgurante d’un créateur qui a su réinterpréter les recherches plastiques de son temps et affirmer une personnalité originale. durée : 1h30 tarif 22 € / tarif réduit 16 € offre tarifaire Tribu (billet pour groupe de 4 payants composé de 2 jeunes de 16 à 25 ans) 60 € dates : hors vacances scolaires : lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi 14h30, mercredi 19h vacances scolaires : lundi, jeudi, vendredi 11h et 14h30 visite atelier adultes Dessins en promenade Professeur d’arts plastiques ou responsable d’un atelier de dessin, amateur ou artiste professionnel ont ici l’occasion de goûter seul ou à plusieurs l’ambiance du Grand Palais en ouverture restreinte. Accompagnés d’un conférencier, les participants prennent le temps de remplir les pages d’un carnet de croquis d’après les créations d’un précurseur de l’art moderne. Matériel de dessin non fourni. durée : 2h tarif 30 € / tarif réduit 22€ date : mardi 31 mai 14h

FAMILLES ET ENFANTS visite guidée famille Eclairés des commentaires d’un conférencier, le visiteur découvre en famille l’œuvre étonnante de celui que l’on qualifie de « premier peintre portugais d’avant-garde »… durée : 1h tarif 20 € / tarif réduit 14 € tarif famille (2 adultes et 2 jeunes de 16 à 25 ans) 45 € dates : hors vacances scolaires : mercredi et samedi 16h45 vacances scolaires : mercredi et samedi 16h45 visite d’introduction à l’exposition Offre réservée aux nouveaux visiteurs. Une visite au cours de laquelle un conférencier évoque la vie intense du Grand Palais et fait découvrir la vie et l’œuvre d’un artiste d’avant-garde. La visite se poursuit librement dans l’exposition. durée : 1h tarif 13 € gratuit pour les moins de 16 ans dans la limite de 3 enfants par adulte (réservation obligatoire) date : samedi 4 juin 11h

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visite-atelier (pour les 5-7 ans) Copier/créer Les jeunes visiteurs sont amenés à découvrir les multiples facettes du peintre. Après la visite guidée de l’exposition, ils sont invités à recréer un paysage à la manière d’Amadeo de Souza-Cardoso. durée 1h30 tarif 7,5 € dates : hors vacances scolaires : samedi 10h30 / vacances scolaires : mercredi et samedi 10h30 visite-atelier (pour les 8-11 ans) durée : 2h tarif : 10 € dates : hors vacances scolaires : mercredi et samedi 14h / vacances scolaires : mercredi et samedi 14h

Pour apprendre et jouer en ligne, activités jeux de la rubrique JEUNE PUBLIC

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la Fondation Calouste Gulbenkian La Fondation Calouste Gulbenkian est une institution portugaise privée, créée en 1956 par volonté testamentaire de son fondateur, financier d’origine arménienne et de nationalité britannique, mort en 1955 à Lisbonne, son lieu de résidence depuis 1942. Pionnier de l’industrie pétrolière, Calouste Sarkis Gulbenkian fut également un grand collectionneur d’art. Le Musée Gulbenkian, inauguré en 1969 à Lisbonne, accueille aujourd’hui l’intégralité de sa collection, unique au monde, qui comporte plus de 6 000 pièces de l’Antiquité jusqu’au milieu du XXe siècle : statuettes de l’Egypte ancienne, bijoux Art nouveau, arts de l’islam, art oriental et occidental du Moyen Age au XIXe siècle, mobilier français des XVIIe et XVIIIe siècles, créations de René Lalique. La Fondation mène des activités diversifiées dans les domaines des arts, de l’éducation, de la science et de la philanthropie. La Bibliothèque d’art, important centre de documentation inauguré en 1969, a été créée à partir de la bibliothèque personnelle de Calouste Gulbenkian qui comptait une riche collection de livres d’art. Le CAM (Centre d’art moderne) abrite la plus importante collection d’art portugais du XXe siècle. Il a pour vocation la promotion et l’étude de l’art moderne et contemporain. Ses collections comprennent aussi les œuvres de plusieurs artistes étrangers et une importante collection d’art contemporain britannique. L’Orchestre Gulbenkian et le Chœur Gulbenkian sont deux ensembles permanents de la Fondation qui se produisent régulièrement au Portugal et à l’étranger. La Fondation organise aussi des cycles de conférences et des colloques internationaux. Elle dispose d’un Institut de biomédecine et attribue chaque année des bourses de recherche. La Fondation Gulbenkian dispose d’une délégation à Paris et d’une autre à Londres. La délégation britannique est chargée d’accorder des subventions à des projets artistiques et culturels au Royaume-Uni et en Irlande et de gérer des programmes spécifiques dans les domaines éducatifs, artistiques et sociaux. A Paris, la Fondation Calouste Gulbenkian a pour vocation d’offrir une programmation artistique internationale d’excellence. Elle produit à cet effet trois expositions par an ainsi que plusieurs projets artistiques, sous forme d’installations ou de performances. La Fondation Calouste Gulbenkian à Paris cherche, en collaboration avec des commissaires internationalement reconnus, à présenter des artistes (en début de carrière ou au parcours déjà bien établi) qui proposent des projets artistiques singuliers, indépendamment du support utilisé. Les artistes et leurs œuvres sont au centre de sa programmation ainsi que les questions relatives à la création contemporaine. La délégation française a aussi pour objectif de contribuer aux grands débats autour de la société civile, l’économie sociale, les fondations et la culture, en assurant un programme de conférences dont le cycle est intitulé « Tout se Transforme ». Enfin, la délégation française soutient la diffusion de langue portugaise en France et dans le monde à travers sa bibliothèque lusophone, comptant plus de 80 000 ouvrages, et en proposant un programme de conférences et débats en rapport avec la littérature et les sciences humaines et sociales de langue portugaise. La Délégation en France de la Fondation Calouste Gulbenkian fête ses 50 ans d’activités entre mai 2015 et mai 2016.

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informations pratiques ouverture : du jeudi au lundi de 10h à 20h mercredi de 10h à 22h fermeture hebdomadaire le mardi fermé les 1er mai et 14 juillet Nuit européenne des musées samedi 21 mai : entrée gratuite de 20h à minuit (fermeture des portes à 01h) tarifs : 13 €, 9 € TR (16-25 ans, demandeurs d’emploi, famille nombreuse) 35 € tarif tribu (billet pour groupe de 4 payants composé de 2 jeunes de 16 à 25 ans) gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse billets jumelés* : avec Carambolages 22 € /18 € TR avec La terre, le feu, l’esprit. Chefs-d’œuvre de la céramique coréeene 20 € /16 € TR avec Monumenta 18 € /14 € TR *le billet reservé pour une exposition donne droit à un tarif réduit et à un accès coupe-file sur l’autre exposition, même si c’est un autre jour. accès : Grand Palais, galeries nationales entrée square Jean Perrin métro ligne 1 et 13 « Champs-Elysées-Clemenceau » ou ligne 9 « Franklin D. Roosevelt » audioguides (en location) : parcours adulte en français, anglais ou espagnol / parcours enfant en français : 5 € parcours en audiodescription : gratuit renseignements et achats des billets sur : www.grandpalais.fr ou par téléphone au : 01 44 13 17 17 suivre l’exposition sur les réseaux sociaux : #ExpoAmadeo

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visuels disponibles pour la presse autorisation de reproduction uniquement pendant la durée de l’exposition et pour en faire le compte-rendu

L’œuvre doit être reproduite dans son intégralité, ne doit être ni taillée, ni coupée, et aucun élément ne doit y être superposé. L’intégralité de la légende doit être impérativement mentionnée à chaque reproduction de l’œuvre. Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du service presse de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais. Ces conditions sont valables pour les sites internet étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la résolution des fichiers ne doit pas dépasser 72 DPI. Le justificatif de parution est à adresser à : Florence Le Moing, Service de presse / Réunion des musées nationauxGrand Palais / 254/256 rue de Bercy / 75012 Paris *** Reproduction authorised only for reviews published during the exhibition. The image must be shown in its entirety. It must not be bled or cropped in any way. Nothing may be superimposed on the image. The full credit line must be mentioned for each use of the image. For any use on cover or front page, please contact the Réunion des musées nationaux-Grand Palais press office. These conditions apply to websites too. Images’ files online shall not exceed 72 DPI. A copy of the review is to be sent at: Florence Le Moing, Head of Press Department / Réunion des musées nationauxGrand Palais / 254/256 rue de Bercy / 75012 Paris

INTRODUCTION

Amadeo de Souza-Cardoso Caricatures s.d. aquarelle, crayons de couleur et graphite sur papier 26 x 33,5 cm collection particulière Photo Paulo Costa

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LE SAUT DU LAPIN / ARMORY SHOW

Amadeo de Souza-Cardoso Le Saut du lapin 1911 huile sur toile 49,9 x 60,8 cm États-Unis, The Art Institute of Chicago Arthur Jerome Eddy Memorial Collection © The Art Institute of Chicago

Amadeo de Souza-Cardoso Lévriers vers 1911 huile sur toile 100 x 73 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Clown, cheval, salamandre) vers 1911-1912 gouache sur papier 23,80 x 31,8 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Le Prince et la Meute 1912 huile sur toile 99,5 x 80,5 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

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D’APRES NATURE

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Bellevue) vers 1911-1912 huile sur toile 46 x 33 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Tableau G vers 1912 huile sur toile 51 x 29,5 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Etude B) 1913 huile sur toile 46 x 61 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Cavaliers vers 1913 huile sur toile 100 x 100 cm Achat 1959 © Centre Pompidou, Musée National d’Art moderne / Centre de création industrielle, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat

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NATURE VIVANTE (DES OBJETS)

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (La Maison de Manhufe) vers 1912-1913 huile sur bois 50,8 x 29,3 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de SouzaCardoso / Câmara Municipal de Amarante Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso La Cuisine de la maison de Manhufe 1913 huile sur bois 29,2 x 49,6 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Procession Corpus Christi 1913 huile sur bois 29 x 50,8 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Fileuse) vers 1913 huile sur carton collé sur toile 26,7 x 33,1 cm collection particulière Photo José Manuel Costa Alves

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XX DESSINS

Amadeo de Souza-Cardoso La Détente du cerf (dessin 14 pour l’album XX Dessins) vers 1912 lavis, encre de Chine et mine graphite sur papier 25 x 32,2 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

CHANSON POPULAIRE MAISON POUPEE POEME EN COULEUR Amadeo de Souza-Cardoso Crime abîme bleu, remords physique vers 1914-1916 huile sur toile 40 x 50 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de SouzaCardoso / Câmara Municipal de Amarante Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Montagnarde - poème en couleur vers 1914-1916 aquarelle sur papier 23,8 x 33,1 cm collection particulière Photo José Manuel Costa Alves

Amadeo de Souza-Cardoso Chanson populaire vers 1916 huile sur toile 50 x 50 cm collection particulière Photo José Manuel Costa Alves

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TÊTE NEGRE PAYSAGE VERT

Amadeo de Souza-Cardoso Rata vers 1914-1915 huile sur carton 38,50 x 37 cm Amarante, Coleção Museu Municipal Amadeo de Souza-Cardoso / Câmara Municipal de Amarante Photo Mário de Oliveira

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Masque d’acier) vers 1914-1915 huile sur toile 79,7 x 60 cm collection particulière en dépôt au Museu Municipal Amadeo de SouzaCardoso / Câmara Municipal de Amarante Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Deuil tête fume-cigarette vers 1914-1915 huile sur toile 50 x 50 cm collection particulière Photo Paulo Costa

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TÊTES OCEAN

Amadeo de Souza-Cardoso Océan vermillon bleu tête BLEU (continuités symboliques) Rouge Bleu Vert vers 1915 aquarelle sur papier 25,3 x 19,1 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Le Masque de l’œil vert, tête vers 1915 - 1916 huile sur toile 55 x 39,5 cm collection particulière Photo Paulo Costa

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VIE DES INSTRUMENTS

Amadeo de Souza-Cardoso Canard violon insecte vers 1916 huile sur toile 50 x 40 cm collection particulière Photo José Manuel Costa Alves

ZIG-ZAG ARABESQUE DYNAMIQUE

Amadeo de Souza-Cardoso PAIR IMPAIR 1 2 1 vers 1915-1916 huile sur toile 100 x 70 cm collection particulière Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Mucha vers 1915-1916 huile sur toile 27,3 x 21,4 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

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FRAISE AVANT-GARDE

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Coty) vers 1917 technique mixte 94 x 76 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Caisse enregistreuse ou machine à calculer) vers 1917 technique mixte 93,3 x 76 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa

Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (McCall’s) vers 1917-1918 collage sur carton 15 x 24 cm collection particulière Photo Paulo Costa

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AMEDEO MODIGLIANI

Amedeo Modigliani Cariatide vers 1911 technique mixte sur carton 80 x 50 cm collection particulière © Studio Sébert - Photographes

PORTRAIT D’AMADEO DE SOUZA-CARDOSO

Amadeo de Souza-Cardoso s.d. ASC 01/70, Fonds Amadeo de Souza-Cardoso, FCG - Biblioteca de arte

L’AFFICHE DE L’EXPOSITION GRAND PALAIS grandpalais.fr

20 avril - 18 juillet 2016

AMADEO

DE SOUZA CARDOSO

Affiche de l’exposition Amadeo de Souza-Cordoso © Affiche Rmn-Grand Palais, Paris 2016

1887 - 1918

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VUES DES SALLES DE L’EXPOSITION

Vue de l’exposition (1) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (2) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (3) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (4) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (5) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais


Vue de l’exposition (6) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (7) Tour d’Horizon, Nuno Cera scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (8) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (9) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Vue de l’exposition (10) scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais


Nuno Cera devant son œuvre Tour d’Horizon scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais

Helena de Freitas, commissaire de l’exposition scénographie Atelier Jodar Architecture © Photo Didier Plowy pour la Rmn-Grand Palais


partenaires

www.lemonde.fr

www.slate.fr

www.anousparis.fr

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www.franceinter.fr

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www.arte.tv/fr

www.rtp.pt

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printemps culturel portugais au printemps 2016, la scène artistique portugaise est à l’honneur à Paris.

FONDATION CALOUSTE GULBENKIAN - DELEGATION EN FRANCE Julião Sarmento. La chose, même - the real thing 20 janvier – 17 avril 2016

L’exposition propose au visiteur un panorama de l’oeuvre de Julião Sarmento, figure de proue de l’art contemporain portugais dont la carrière fut d’emblée internationale. Au fil des années, Julião Sarmento a développé une œuvre protéiforme, recourant tour à tour à la photographie, au dessin, à la sculpture, la vidéo ou la performance, tout en maintenant un lien étroit avec le texte, qu’il incorpore et assemble en fragments à ses œuvres. Son travail est marqué par la présence iconique de la femme, égérie subtile et motif récurrent énigmatique qui jalonne ses propositions. Julião Sarmento, White Exit, 2010. © Studio Julião Sarmento, Courtoisie Galerie Daniel Templon, Paris

JEU DE PAUME — HELENA ALMEIDA. CORPUS 9 février – 22 mai 2016

Considérée comme l’une des plus grandes artistes contemporaines portugaises, Helena Almeida (1934, Lisbonne) trouve dans la photographie un moyen de combattre l’extériorité de la peinture. Le point de départ de son oeuvre est toujours son corps, comme si elle ne cessait d’affirmer « ma peinture est mon corps, mon corps est ma peinture ». Intitulée « Corpus », la rétrospective du Jeu de Paume présente, pour la première fois en France, les œuvres les plus emblématiques de l’artiste, allant de la peinture à la photographie en passant par le dessin et la vidéo. Helena Almeida, Pintura habitada [Peinture habitée], 1975, Coll. Fundação de Serralves – Museu de Arte Contemporânea, Porto

Cité de l’Architecture & du Patrimoine — LES UNIVERSALISTES. 50 ANS D’ARCHITECTURE PORTUGAISE 13 avril – 29 août 2016

Dans le cadre de la commémoration des 50 ans de sa délégation en France, la fondation Calouste Gulbenkian s’associe à la Cité de l’architecture & du patrimoine pour co-produire une exposition présentant un demi-siècle de la pensée et de la production architecturale au Portugal. Revenant sur le contexte historique, culturel, social et mondial, l’exposition présente cinquante projets architecturaux sous forme de maquettes produites spécialement pour l’exposition, de documents graphiques et de documents audiovisuels. Teatro Azul [Théâtre bleu], Théâtre Municipal de Almada, Portugal (1998-2005), © Fernando Guerra / Atelier Contemporânea

GRAND PALAIS — AMADEO DE SOUZA CARDOSO (1887–1918) 20 avril –18 juillet 2016

Secret le mieux gardé de la culture portugaise Amadeo de Souza-Cardoso a vécu et travaillé entre Paris et Manhufe, au Nord du Portugal. Proche d’artistes comme Amedeo Modigliani, Constantin Brancusi, Alexander Archipenko, Juan Gris ou encore Robert et Sonia Delaunay, Amadeo ne se revendique d’aucun mouvement esthétique. Influencé par l’impressionnisme, l’expressionnisme, le cubisme et le futurisme, il refuse cependant toute étiquette. Ses œuvres se nourrissent d’un dialogue constant entre tradition et modernité, associant recherches avant-gardistes et relecture de thèmes iconographiques populaires. Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux — Grand Palais et la Fondation Calouste Gulbenkian. Amadeo de Souza-Cardoso, Lévriers, 1911 © Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian

THÉÂTRE DE LA VILLE − TEATRO PRAGA. PROJET PESSOA 31 mai–4 juin 2016 / dans le cadre de Chantiers d’Europe, 7è édition

Les « nouvelles tendances théâtrales » ne sont pas l’apanage des seuls pays d’Europe du Nord. À Lisbonne, voilà déjà 20 ans que les activistes du Teatro Praga sont à la manœuvre. Logiquement invité dans le cadre de Chantiers d’Europe, le Teatro Praga est de retour avec, dans ses bagages, Fernando Pessoa. Autant dire un monument national, ici abordé avec beaucoup de liberté et de fantaisie, dans une dramaturgie joyeusement hétéroclite qui fait resurgir l’enfance du poète en Afrique du Sud. Un spectacle navigateur, qui suscite un kaléidoscope de voix occidentales et africaines. © Silverbox + Revista Gerador

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