Exposition Michael Jackson au Grand Palais du 23 novembre 2018 au 14 février 2019

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Appau Junior Boakye-Yiadom, P.Y.T., 2009, Ballons en latex, rubans etMichael mocassins, Dimensions avec Jackson : Onvariables, the Wall l’aimable autorisation de l’artiste © Appau Junior Boakye-Yiadom

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dossier de presse Michael Jackson : On the Wall* 23 novembre 2018 - 14 février 2019

Grand Palais Galerie sud-est

communiqué

p. 3

press release

p. 5

comunicado

p. 7

plan de l’exposition et scénographie

p. 9

commissariat

p. 10

textes des salles

p. 11

repères chronologiques

p. 16

biographies des artistes

p. 21

liste des 121 œuvres

p. 36

créations audiovisuelles pour l’exposition au Grand Palais

p. 53

catalogue de l’exposition

p. 55

extraits du catalogue de l’exposition

p. 56

programmation culturelle

p. 61

informations pratiques

p. 62

la nouvelle application du Grand Palais

p. 63

visuels disponibles pour la presse

p. 64

mécènes de l’exposition

p. 77

partenaires média

p. 80

* Michael Jackson : Sur le Mur

Michael Jacksonsur : On the Wall Mark Ryden, « The King of Pop » (#135), (détail), 1991-2018, 91.4 x 91.4 cm, acrylique panneau, sculpture2sur bois, collection particulière


communiqué Michael Jackson : On the Wall* 23 novembre 2018 - 14 février 2019

Grand Palais Galerie sud-est

Exposition organisée par la National Portrait Gallery, Londres et produite à Paris par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais

Cette exposition explore l’impact culturel de la personnalité et de l’œuvre de Michael Jackson dans le champ de l’art contemporain des années 1980 à aujourd’hui. Michael Jackson est l’une des personnalités culturelles les plus influentes du XXe siècle, et son héritage se poursuit au XXIe siècle. S’il a toujours été considéré comme une référence dans l’univers de la musique, des clips vidéo, de la danse et de la mode, son impact sur l’art contemporain n’a jamais été abordé et n’a jamais fait l’objet d’une exposition internationale comme celle-ci. Près de dix ans après sa mort, l’héritage de Michael Jackson est plus vivant que jamais : ses ventes de disques, qui dépassent désormais le milliard d’exemplaires, continuent à augmenter, ses vidéos sont toujours aussi visionnées, et ses nombreux fans lui restent fidèles. Son influence et sa célébrité ne faiblissent pas, et les questions qu’il a soulevées en tant que phénomène social, en particulier du point de vue de l’identité, de la question raciale et de la célébrité, sont toujours d’actualité. En plus d’avoir battu tous les records de vente de disques, remporté de nombreux prix, participé à une multitude d’actions philanthropiques et fait tomber de nombreuses barrières culturelles, Michael Jackson est également une des personnalités les plus représentées dans les arts visuels. Depuis qu’Andy Warhol a utilisé son image en 1982, une large palette d’artistes contemporains, de différentes générations et travaillant dans différents pays, ont fait de même. Pour la toute première fois, l’exposition Michael Jackson : On the Wall réunit les œuvres de plus de 40 de ces artistes, des œuvres issues de collections publiques et privées du monde entier, et inclut également de nouvelles œuvres créées spécialement pour l’occasion. Parmi les artistes présentés figurent Rita Ackerman, Dara Birnbaum, Candice Breitz, Marvin Gaye Chetwynd, Mark Flood, Isa Genzken, Maggi Hambling, David Hammons, Lyle Ashton Harris, Jonathan Horowitz, Gary Hume, Rashid Johnson, Isaac Julien, David LaChapelle, Louise Lawler, Klara Liden, Glenn Ligon, Paul McCarthy, Rodney McMillian, Dawn Mellor, Lorraine O’Grady, Catherine Opie, Michael Jackson : On the Wall Appau Junior Boakye-Yiadom, P.Y.T., 2009, ballons en latex, rubans et mocassins, dimensions variables, avec l’aimable autorisation de l’artiste © Appau Junior Boakye-Yiadom

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Yan Pei-Ming, Grayson Perry, Paul Pfeiffer, Faith Ringgold, Donald Urquhart, Kehinde Wiley, Hank Willis Thomas, Andy Warhol, Jordan Wolfson. Les œuvres présentées dans l’exposition ont été réalisées dans des médiums très variés tels que la peinture, le dessin, la sculpture, la photographie, la vidéo ou la performance. L’exposition tente de questionner l’ampleur et les raisons de l’impact de son œuvre dans la culture actuelle, pourquoi et comment l’artiste continue d’avoir une influence sur de nouvelles générations d’artistes et de fans dans différents lieux du monde. Cette exposition présentée à la National Portrait Gallery à Londres du 28 juin au 21 octobre 2018, le sera au Bundeskunsthalle à Bonn (du 22 mars au 14 juillet 2019) et à l’Espoo Museum of Modern Art en Finlande (du 21 août au 26 janvier 2020). * Michael Jackson : Sur le mur

....................................... commissaire : Dr Nicholas Cullinan, directeur de la National Portrait Gallery, Londres avec Lucy Dahlsen, commissaire associée commissaire pour l’exposition au Grand Palais : Vanessa Desclaux scénographie : Agence Clémence Farrell Michael Jackson: On the Wall est produite avec la coopération du Michael Jackson Estate.

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ouverture : du jeudi au lundi de 10h à 20h (nocturnes jusqu’à 22h en période de vacances scolaires) ; mercredi de 10h à 22h ; fermeture hebdomadaire le mardi. Fermeture anticipée le 23 novembre à 19h, le 24 et 31 décembre à 18h.

publication aux éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2018 : - catalogue de l’exposition : relié, 24,5 x 30 cm, 212 pages, 140 illustrations, 35 €

tarifs : 12 €, TR 9 € ( 16-25 ans, demandeurs d’emploi et familles nombreuses), tarif tribu (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans) 33 €, gratuit pour les moins de 16 ans et bénéficiaires des minima sociaux. accès : métro ligne 1 et 13: «Champs Elysées-Clemenceau» ou ligne 9 : «Franklin D. Rossevelt»

contacts presse: Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75 577 Paris cedex 12 Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62 Mathilde Wadoux mathilde.wadoux@rmngp.fr

#ExpoMichaelJackson #MJonthewall

@Presse_RmnGP

informations et réservations : https://www.grandpalais.fr/fr/ evenement/michael-jackson

Cette exposition bénéficie du soutien d’Aurel BGC, de Kinoshita Group et de HUGO BOSS France. Michael Jackson : On the Wall

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press release Michael Jackson : On the Wall 23 november 2018 - 14 february 2019

Grand Palais Galerie sud-est

exhibition organised by the National Portrait Gallery, London and produced in Paris by the Réunion des musées nationaux – Grand Palais

This exhibition explores the cultural impact of Michael Jackson’s stardom and musical work on the world of contemporary art from the 1980s to the present day. Michael Jackson is one of the most influential cultural figures to come out of the 20th century and his legacy continues into the 21st century. His significance is widely acknowledged when it comes to music, music videos, dance, choreography and fashion, but his impact on contemporary art is an untold story; one that has not been recognised with an international loan exhibition such as this. Almost a decade after his death, Jackson’s legacy is as strong as ever: his record sales, now in excess of one billion, continue to grow; his short films are still watched; and his enormous fan base remains loyal. His impact and fame show no signs of diminishing and the questions raised by him as a social phenomenon, particularly in terms of identity, racial issues and celebrity, are still relevant. In addition to breaking records for the most albums sold, awards won, philanthropic achievements and cultural barriers overturned, Michael Jackson is also one of the most frequently depicted stars in the visual arts. Since Andy Warhol first used his image in 1982, a broad range of contemporary artists, across the generations and the continents, have done the same. For the first time, Michael Jackson: On the Wall will bring together the works of over 40 of these artists, drawn from public and private collections around the word, including new works made especially for the exhibition. Artists featured include Rita Ackerman, Dara Birnbaum, Candice Breitz, Marvin Gaye Chetwynd, Mark Flood, Isa Genzken, Maggi Hambling, David Hammons, Lyle Ashton Harris, Jonathan Horowitz, Gary Hume, Rashid Johnson, Isaac Julien, David LaChapelle, Louise Lawler, Klara Liden, Glenn Ligon, Paul McCarthy, Rodney McMillian, Dawn Mellor, Lorraine O’Grady, Catherine Opie, Yan Pei Ming, Grayson Perry, Paul Pfeiffer, Faith Ringgold, Donald Urquhart, Kehinde Wiley, Hank Willis Thomas, Andy Warhol, Jordan Wolfson.

Appau Junior Boakye-Yiadom, P.Y.T, 2009, black penny loafer shoes, white ribbon, latex ballons, courtesy of the artist Michael Jackson : On the Wall © Appau Junior Boakye-Yiadom

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The works presented in the exhibition have been created using a wide variety of media, including painting, drawing, sculpture, photography, video and performance. The exhibition attempts to examine the scale and the reasons for the impact of his career on contemporary culture, how and why he continues to influence new generations of artists and fans in different parts of the world. This exhibition presented at the National Portrait Gallery, London from the 28th of June to the 21st of October 2018 will be held in the Bundeskunsthalle, Bonn (from 22nd March to 14th July 2019) and at the Espoo Museum of Modern Art in Finland (from 21st August 2019 to 26th January 2020).

....................................... curator: Dr Nicholas Cullinan, director of the National Portrait Gallery, London with Lucy Dahlsen, Associate Curator curator for the exhibition in Grand Palais : Vanessa Desclaux scenography : Agence Clémence Farrell Michael Jackson: On the Wall is produced with the co-operation of the Michael Jackson Estate.

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opening hours : from Thursday to Monday from 10 am to 8 pm (closing at 10 pm during school holidays) ; wednesday from 10 am to 10 pm ; closed on Tuesdays. Early closure on the 23rd of November at 7pm, on the 24th and 31st of December at 6pm. prices : 12 €, reduced price 9 € (16-25 years old, jobseekers and large families), tribal rate (4 people including 2 young people 16-25 years old) 33 €, free for children under 16 and beneficiaries of social minima.

published by Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2018 : - exhibition catalogue : hardback, 24,5 x 26 cm, 212 pages, 140 iIllustrations, 35 €

press contacts : Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75 577 Paris cedex 12 Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62 Mathilde Wadoux mathilde.wadoux@rmngp.fr

#ExpoMichaelJackson #MJonthewall

@Presse_RmnGP

access : métro line 1 and 13: «Champs Elysées-Clemenceau» or line 9 : «Franklin D. Rossevelt» informations et réservations : https://www.grandpalais.fr/en/event/ michael-jackson

This exhibition is supported by Aurel BGC, Kinoshita Group and HUGO BOSS France.

Michael Jackson : On the Wall

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comunicado Michael Jackson : On the Wall* 23 de noviembre de 2018 - 14 de enero de 2019

Grand Palais Galería del sudeste

Exposición organizada por la National Portrait Gallery de Londres y producida en París por la Réunion des musées nationaux - Grand Palais

Esta exposición explora el impacto cultural de la personalidad y la obra de Michael Jackson en el campo de arte contemporáneo desde los años ochenta hasta la actualidad. Michael Jackson es uno de los personajes de interés cultural más influyentes del siglo XX y su legado se prolonga hasta el siglo XXI. Aunque siempre ha sido considerado como un referente en el universo de la música, los videoclips, el baile y la moda, su impacto en el arte contemporáneo nunca ha sido abordado ni ha sido objeto de una exposición internacional de esta naturaleza. Casi 10 años después de su muerte, el legado de Michael Jackson sigue más vivo que nunca: las ventas de sus discos, que ya superan los 1.000 millones de ejemplares, siguen aumentando, sus vídeos siguen viéndose y sus numerosos fans siguen fieles a su figura. Su influencia y su fama no se debilitan con el tiempo y los temas que ha suscitado como fenómeno social, en especial desde el punto de vista de la identidad, la cuestión racial y la fama, siguen de actualidad. Además de haber batido todos los récords de venta de discos, haber ganado numerosos premios, haber participado en multitud de iniciativas filantrópicas y derribado numerosas barreras culturales, Michael Jackson es también uno de los personajes más representados en las artes visuales. Después de que Andy Warhol utilizara su imagen en 1982, una amplia paleta de artistas contemporáneos, de diferentes generaciones y países, han hecho lo propio. Por primera vez, la exposición Michael Jackson: On the Wall reúne las obras de más de 40 de estos artistas, obras procedentes de colecciones públicas y privadas de todo el mundo, aunque también incluye nuevas obras creadas especialmente para la ocasión. Entre los artistas presentados, figuran Rita Ackerman, Dara Birnbaum, Candice Breitz, Marvin Gaye Chetwynd, Mark Flood, Isa Genzken, Maggi Hambling, David Hammons, Lyle Ashton Harris, Jonathan Horowitz, Gary Hume, Rashid Johnson, Isaac Julien, David LaChapelle, Louise Lawler, Klara Liden, Glenn Ligon, Paul McCarthy, Rodney McMillian, Dawn Mellor, Lorraine Appau Jnr Boakye-Yiadom, P.Y.T., 2009, calzado mocasín negro, cintaMichael blanca, Jackson globos de: látex, courtesy On the Wall of the artist © Appau Junior Boakye-Yiadom

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O’Grady, Catherine Opie, Yan Pei Ming, Grayson Perry, Paul Pfeiffer, Faith Ringgold, Donald Urquhart, Kehinde Wiley, Hank Willis Thomas, Andy Warhol, Jordan Wolfson. Las obras presentadas en la exposición pertenecen a disciplinas tan variadas como la pintura, el dibujo, la escultura, la fotografía, el vídeo o la performance. La exposición intenta cuestionar la amplitud y los motivos del impacto de su obra en la cultura actual, por qué y cómo el artista sigue influyendo en las nuevas generaciones de artistas y de fans de todo el mundo. Esta exposición presentada en la National Portrait Gallery de Londres del 28 de junio hasta el 21 de octubre 2018, también se presentará en la Bundeskunsthalle de Bonn (de 22 de marzo a 14 de julio 2019) y en el Espoo Museum of Modern Art de Finlandia (de 21 de agosto a 26 de noviembre 2020). * Michael Jackson : en la pared

....................................... comisaria : Dr Nicholas Cullinan, director de la National Portrait Gallery, Londres con Lucy Dahlsen curador asociado curador para la exposición al Grand Palais : Vanessa Desclaux escenografia : Agence Clémence Farrell Michael Jackson : On the Wall con la colaboración de Michael Jackson Estate

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abierto : de jueves a lunès de las 10.00 a las 20.00 (cierra a las 22.00 durante vacaciones escolares) ; miercoles de las 10.00 a las 22.00 ; cerrado el martes. Cierre temprano el 23 de noviembre a las 19:00, el 24 y 31 de diciembre a las 18:00.

publicacion en las ediciones de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2018 : - catalogo de la exposicion : encuadernado, 24,5 x 26 cm, 212 pages, 140 iIllustrations, 35 €

tarifas : 12 €, reducida 9 € (16-25 años, personas en paro, familias numerosas), tribu (4 personas incluyendo 2 jóvenes de 16-25 años) 33 €, gratis para niños menores de 16 años y beneficiarios de mínimos sociales. acceso : métro línea 1 y 13: «Champs Elysées-Clemenceau» o línea 9 : «Franklin D. Rossevelt»

contactos de prensa: Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254-256 rue de Bercy 75 577 Paris cedex 12 Florence Le Moing florence.le-moing@rmngp.fr 01 40 13 47 62 Mathilde Wadoux mathilde.wadoux@rmngp.fr @Presse_RmnGP

#ExpoMichaelJackson #MJonthewall

información y reservas : https://www.grandpalais.fr/fr/ evenement/michael-jackson

Esta exposición cuenta con el apoyo de Aurel BGC, Kinoshita Group and HUGO BOSS France.

Michael Jackson : On the Wall

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plan de l’exposition et scénographie agence Clémence Farrell, design graphique : Atelier JBL, lumière : Vaste

Il s’agit ici de confronter les codes du spectacle et de la scène avec l’univers muséal. La paillette, un matériau rarement utilisé dans les expositions d’art étonnera le public et fera un clin d’œil subtil aux costumes mythiques du chanteur. Le «black and white», comme aussi un clin d’œil à l’un des albums de l’artiste et à sa psychologie complexe au regard de sa couleur et à la question du racisme aux Etats-Unis.

Michael Jackson : On the Wall

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commissariat

Dr Nicholas Cullinan : directeur de la National Portrait Gallery, Londres

© Chris Floyd 2016

L’exposition Michael Jackson: On the Wall est conçue par Nicholas Cullinan, en collaboration avec Lucy Dahlsen, conservatrice adjointe. De 2007 à 2013, Nicholas Cullinan a été le conservateur du département International Modern Art du Tate Modern, où il a coorganisé une exposition de collages d’Henri Matisse avec Nicholas Serota en 2014. Il a ensuite été conservateur du département Modern and Contemporary Art du Metropolitan Museum of Art de New York avant d’être nommé directeur de la National Portrait Gallery au printemps 2015.

Vanessa Desclaux : commissaire associée pour l’exposition au Grand Palais

© Yannick Labrousse

Vanessa Desclaux est commissaire d’exposition et critique d’art. Enseignante en histoire des arts à l’école nationale supérieure d’art de Dijon depuis 2011, elle a auparavant été assistante commissaire à la Tate Modern (2006-2009). En 2016 et 2017, elle était curatrice associée à la saison intitulée «Tes mains dans mes chaussures» au centre d’art La Galerie à Noisy-le-Sec.

Michael Jackson : On the Wall

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textes des salles introduction Michael Jackson (1958-2009) est l’une des figures culturelles les plus influentes du XXe siècle et son héritage est toujours particulièrement vivant. Né à Gary, Indiana, une ville industrielle du Midwest des États-Unis, il est le premier musicien noir à acquérir une célébrité internationale et à transcender les barrières, stéréotypes et préjugés, qui avaient précédemment limité les opportunités offertes aux artistes afro-américains. Cette exposition ne s’intéresse pas tant à la biographie de Michael Jackson qu’à l’impact du Roi de la Pop sur les artistes contemporains. La dimension chorégraphique est spécialement à l’honneur au Grand Palais : trois chorégraphes français, Raphaëlle Delaunay, Jérôme Bel et François Chaignaud, ont été invités à imaginer une œuvre performée sous forme de film. Ces films sont diffusés à différents endroits du parcours de l’exposition. L’image de Michael Jackson et sa musique continuent d’avoir une large influence dans le champ culturel. Son importance en musique, danse, clips vidéo et mode est largement reconnue, mais son empreinte sur la création contemporaine constitue une histoire à écrire. Des années 1980 à aujourd’hui, de nombreux artistes ont été inspirés par Michael Jackson, quelles que soient leurs différences de génération, d’origine géographique, de points de vue et de techniques. Le parcours de l’exposition est construit selon une perspective à la fois chronologique et thématique. Il tente de mettre en avant les questions esthétiques et culturelles, sociales et politiques que la figure de Michael Jackson a suscitées chez les artistes. salle 1 - Un danseur de légende Peu de personnes sont reconnaissables par leur seule silhouette, un geste, ou un élément vestimentaire (gants, chapeau, paire de chaussures). Cette première salle met en lumière la manière dont les artistes tels que Dara Birnbaum et Appau Junior Boakye-Yiadom se sont saisis de cette spécificité de la figure de Michael Jackson. Ils attirent ainsi notre attention sur ses postures et ses pas de danse devenus légendaires. Dans VIA, Raphaëlle Delaunay met en scène des gestes iconiques de Michael Jackson qu’elle introduit au sein d’une séquence de pas de danse classique : deux écritures chorégraphiques se mêlent, confrontant différentes traditions. Dans l’œuvre de Michael Gittes, le spectateur redécouvre la chorégraphie de Michael Jackson dans le clip pour la chanson « Smooth Criminal », au son de « Fly me to the moon » de Frank Sinatra. salle 2 - L’avènement du Roi de la Pop À travers les œuvres de douze artistes, cette salle retrace le passage de Michael Jackson du statut d’enfant star à celui de célébrité planétaire. Avec la sortie de l’album solo Off The Wall en 1979, celle de Thriller en 1982, l’album le plus vendu au monde, et enfin la sortie de l’album Bad en 1987, la décennie marque une ascension sans précédent. Les artistes Susan Smith-Pinelo et Rodney McMillian attirent l’attention sur les origines sociales de Michael Jackson. Dans Sometimes, Smith-Pinelo danse au son de « Workin’ Day and Night » (Off The Wall, 1979) dont les paroles évoquent l’épuisement au travail. McMillian met en parallèle une photographie de la maison d’enfance de la famille Jackson à Gary, Indiana, avec les paroles de la chanson « Hi Ho » du film Blanche Neige et les sept nains (1937) de Walt Disney, qui fait référence Michael Jackson : On the Wall

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au travail des mineurs. Les œuvres de Susan Smith-Pinelo, Glenn Ligon et Rashid Johnson évoquent l’importance de la figure de Michael Jackson comme modèle pour la jeunesse afro-américaine dans les années 1970 avec les Jackson Five, et tout au long des années 1980. Les artistes britanniques Dawn Mellor et Graham Dolphin proposent des œuvres qui mettent en avant un travail manuel qui contraste avec les images produites en masse. Pendant son adolescence, Dawn Mellor a réalisé une série de dessins inspirés des nombreuses photographies de Michael Jackson circulant dans les médias durant les années 1980. Les œuvres de Graham Dolphin sont constituées de multiples copies des couvertures des disques vinyles des albums Off The Wall et Thriller sur lesquelles il a laborieusement écrit à la main l’ensemble complet des paroles des chansons de Michael Jackson, c’est à dire 616 chansons et 90 000 mots. Cette salle rend également compte des rencontres de Michael Jackson avec Andy Warhol ou Keith Haring, deux artistes emblématiques du pop art. le Roi du Pop Art Warhol s’est entretenu avec Michael Jackson en 1977 à propos de sa participation au film The Wiz (1978), une adaptation de la comédie musicale Le Magicien d’Oz avec des acteurs africainsaméricains. Pendant les années qui suivirent, Warhol le photographia à différentes occasions et commença à collecter des souvenirs, objets et documents se référant à lui. Il choisit l’image du chanteur pour la couverture de son magazine Interview en octobre 1982. En 1984, pour la couverture du magazine Time, Warhol utilisa un des portraits de Michael Jackson qu’il avait réalisés grâce à une technique d’impression, la sérigraphie. Quelques années après la mort de Warhol en 1987, Michael Jackson lui rendit hommage à son tour en introduisant un autoportrait de l’artiste (Self-Portrait, 1986) dans le clip de la chanson « Scream » (1995), un duo avec sa sœur Janet Jackson. métamorphoses « Depuis Thriller, ce code narratif est devenu en soi une convention du clip musical… La vidéo se mue en une parodie enjouée des stéréotypes, codes et conventions du film d’horreur, dans laquelle Jackson endosse une pluralité de rôles. Film, danse et musique s’entrecroisent dans un dialogue qui nous entraîne aussi, nous, spectateurs, dans un jeu de signes et de sens qui contribue à « fabriquer » l’image de la star. » Kobena Mercer, « Monstrueuses métaphores: Notes sur Thriller de Michael Jackson », 1986 Dans les œuvres des artistes Isaac Julien, Dawn Mellor, Monster Chetwynd et Jean-Luc Blanc, Thriller est le lieu fascinant d’une double métamorphose, impliquant les figures du loup-garou et du zombie, qui jouent avec les stéréotypes liés aux représentations de la masculinité et du corps noir. salle 3 - Un citoyen du monde « ... les affinités artistiques de Michael Jackson révèlent un esprit ouvert sur le monde. Elles concourent à, et sont confirmées par, une œuvre musicale pop accessible à tous, hautement fédératrice, qui a su rassembler, à une époque où le courant dominant était éminemment fragmenté, des franges du public considérées comme inconciliables. » Isabelle Petitjean, « Michael Jackson, au cœur de l’art », 2018 Michael Jackson : On the Wall

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La question du rôle qu’a joué Michael Jackson dans la construction d’une identité africaine-américaine est complexe. Cette salle met en relation les œuvres de Todd Gray, David Hammons, Emma Amos et Faith Ringgold autour de certains enjeux de représentation identitaire. À travers la diversité de leurs œuvres, Michael Jackson côtoie à la fois les habitants du quartier de Harlem à New York, ceux du Ghana photographiés par Todd Gray, les grands noms des défenseurs des droits civiques (Martin Luther King, Rosa Parks, Malcom X) et d’autres célébrités (Michael Jordan, Mike Tyson). Dans Body Song (1997), l’artiste Jonathan Horowitz passe à l’envers la vidéo réalisée pour la chanson « Earth Song » ( HIStory, 1995). Cette œuvre rend sensibles la conscience politique de Michael Jackson et ses préoccupations concernant la pauvreté, la cause animale ou l’environnement. salle 4 - Le masque « Dans « Le Visage de Garbo », Barthes s’interrogeait sur l’attrait quasi universel qu’exercent des stars du cinéma, comme Chaplin, Hepburn et Garbo, assimilant leur visage à un masque, support plastique sur lequel la société inscrit en lettres majuscules ses propres préoccupations. Le visage de Jackson est l’un de ces masques, car il a généré et génère toujours cette même fascination, qui fait de lui une star de cinéma bien davantage qu’un artiste du rhythm and blues moderne. » Kobena Mercer, « Monstrueuses métaphores: Notes sur Thriller de Michael Jackson », 1986 Lorsque l’album Dangerous sort en 1991, le visuel décliné sur les pochettes de disque compact et de vinyle, ainsi que sur différents supports de communication, se démarque par sa singularité. Il est le résultat d’une commande passée par Michael Jackson à l’artiste Mark Ryden. Les œuvres de Mark Ryden, Jordan Wolfson, Dan Mihaltianu, Isaac Lythgoe et Gary Hume sont réunies autour du masque, objet autant que symbole, qui tient une place importante au sein de l’œuvre de Michael Jackson. Dans ses clips, il utilise les costumes, le maquillage et les effets spéciaux du cinéma comme masques. Dans les œuvres des artistes présentées ici, le masque n’est plus seulement un accessoire : c’est le visage lui-même qui devient masque. Chez Jordan Wolfson et Isaac Lythgoe, Michael Jackson est incarné par son seul regard. salle 5 - Icône et idole Les termes d’«icône» et d’«idole» autorisent une double lecture. Chacun d’eux fait référence à une forme de représentation du sacré, mais ils peuvent également recouvrir un sens figuré : l’idole caractérise une personne adulée, et l’icône désigne un modèle, un archétype. Cette salle joue des glissements possibles entre ces différents sens parmi les œuvres présentées. Dans les œuvres de David LaChapelle, la figure de Michael Jackson, considéré comme un « American Jesus », se décline en trois portraits qui empruntent à l’iconographie chrétienne. Dans les photographies de Catherine Opie et dans la vidéo de Michael Robinson, l’amitié entre deux célébrités, Michael Jackson et Elizabeth Taylor, est mise en images, mêlant réalité et fiction. Dans Moonwalk, le chorégraphe Jérôme Bel met en scène une trentaine de personnes, amateurs comme professionnels, qui performent les uns après les autres le mouvement de danse rendu populaire par Michael Jackson. Pour King, une installation vidéo de grande ampleur, Candice Breitz a enregistré seize fans de Michael Jackson chantant a cappella l’ensemble de l’album Thriller. Cette salle met en lumière la diversité des représentations conférant au Roi de la Pop une dimension hors du commun et propose un portrait de Michael Jackson à travers la communauté de ses fans. Michael Jackson : On the Wall

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salle 6 - Dédoublements Plusieurs œuvres dans cette salle donnent à voir une variété de portraits de Michael Jackson dans lesquels son image apparaît dédoublée, divisée, déformée, multipliée. Dans l’œuvre de Maggi Hambling, Michael Jackson, vêtu d’un costume blanc, regarde son double danser. Paul McCarthy utilise la symétrie dans une réinterprétation satirique de l’œuvre célèbre de Jeff Koons représentant la star avec son chimpanzé, Bubbles. Dans les œuvres vidéo de Paul Pfeiffer, l’image de Michael Jackson, enregistrée pendant différents concerts, apparaît divisée et dédoublée par un jeu de miroirs. Une atmosphère plus onirique caractérise les œuvres de Klara Lidén, Dexter Dalwood et Sam Lipp. Dans son œuvre vidéo, Klara Lidén marche lentement en arrière sur un fond musical hypnotisant, dans une démarche qui évoque le moonwalk. salle 7 - Citations Les artistes réunis ici mettent en avant l’ampleur de la circulation des images de Michael Jackson dans les médias en recourant à la citation et à la mise en abyme, un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre similaire. En 1984, le magazine Ebony publie un portrait fictionnel de Michael Jackson en l’an 2000. L’artiste Hank Willis Thomas y change le statut de l’image en la déplaçant du magazine au contexte de l’exposition, et en démultiplie l’échelle. L’artiste Isa Genzken réalise une série d’œuvres intitulées Wind dans laquelle elle fait usage d’un célèbre portrait de Michael Jackson par la photographe Annie Leibovitz, paru dans le magazine Vogue en 1989. Les images de Michael Jackson avec son animal de compagnie, le chimpanzé Bubbles, étaient largement diffusées dans les médias à la fin des années 1980. Jeff Koons s’en inspirera pour composer un groupe en porcelaine en 1988. L’année suivante, puis en 2004, l’artiste Louise Lawler photographia l’œuvre dans différentes expositions. Rodney McMillian montre l’impact de Michael Jackson sur ses fans à travers un montage de séquences vidéo montrant le public lors des concerts célébrant les trente ans de carrière du chanteur à Madison Square Garden, New York, en septembre 2001.

Michael Jackson : On the Wall

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salle 8 - Hors du temps Cette dernière salle rend visibles les contradictions parmi les différentes représentations de Michael Jackson qui constituent l’exposition. Elle met en avant l’exubérance, le romantisme et le caractère dramatique qui émergent de certains portraits de la star. La salle débute avec la présentation d’une veste couverte de petites fourchettes, couteaux et cuillères argentés réalisée par le styliste Michael Lee Bush sur la base d’une idée du chanteur luimême. Quatre diptyques réalisés par l’artiste Lorraine O’Grady juxtaposent les portraits de Michael Jackson et Charles Baudelaire à différentes époques de leur vie, à la fois romantique et moderne. L’œuvre filmée issue de la collaboration entre les artistes François Chaignaud et Nino Laisné explore l’opéra français de Jules Massenet, Werther, inspiré par le héros tragique de Goethe. Le film a été tourné dans un décor semblable à la grotte de Vénus du château de Linderhof en Bavière, célèbre pour sa rivière artificielle. Il fait écho, à travers la voix et le corps de Chaignaud, à l’exploration d’une autre esthétique artistique, l’opéra, dans l’œuvre musicale et chorégraphique de Michael Jackson. Les œuvres de Grayson Perry, Lyle Ashton Harris et Johannes Kahrs évoquent la mort de Michael Jackson et, sous des formes très différentes, font œuvre de mémoire.

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repères chronologiques 29 août 1958 Naissance de Michael Joseph Jackson, huitième des dix enfants de Joseph « Joe » et de Katherine Jackson. Ses frères et sœurs sont : Maureen « Rebbie » Jackson (née en 1950), Sigmund Esco « Jackie » Jackson (né en 1951), Tariano Adaryll « Tito » Jackson (né en 1953), Jermaine LaJuane Jackson (né en 1954), La Toya Yvonne Jackson (née en 1956), Marlon David Jackson (né en 1957), Steven Randall « Randy » Jackson (né en 1961) et Janet Damita Jackson (née en 1966). Brandon Jackson, jumeau de Marlon (né en 1957), meurt peu après la naissance. Ancien boxeur, Joe Jackson travaille dans une aciérie et joue de la guitare au sein d’un groupe local de rhythm and blues, The Falcons. Katherine Jackson, fervente adepte des Témoins de Jéhovah, avait dans sa jeunesse caressé l’ambition de devenir chanteuse de country. La famille vit dans une maison de deux chambres dans l’Indiana, à Gary, ville industrielle située non loin de Chicago. L’enfance des Jackson est bercée par la country et le folk. Ils découvrent le rhythm and blues et la soul lorsque la famille fait l’acquisition d’un téléviseur. 1961-1965 Tito, Jackie et Jermaine Jackson commencent à chanter ensemble en 1961. Marlon les rejoint l’année suivante, et enfin Michael en 1963. Ce dernier dira plus tard que Joe imposait au groupe une discipline de fer. Exercices et répétitions se poursuivent de longues heures après la classe. En 1965, Michael commence à partager la vedette avec son frère Jermaine et le groupe est baptisé The Jackson Five.

de la ségrégation raciale, les lieux de spectacle considérés comme sûrs pour les artistes noirs dans certains États – et en première partie des spectacles d’artistes plus connus comme les Temptations, les O’Jays, Jackie Wilson et Etta James. En 1967, ils remportent le premier prix lors d’une soirée pour amateurs organisée à New York à l’Apollo Theatre de Harlem, l’une des scènes musicales les plus prestigieuses du pays. 1968 Les Jackson Five sortent deux singles – « Big Boy » et « We Don’t Have To Be Over 21 (to Fall in Love) » – sous un label local, Steeltown Records. Aucun des deux titres ne figure parmi les meilleures ventes. Le groupe signe un contrat avec la Motown, qui était alors l’une des plus importantes maisons de disques indépendantes du pays, et avec laquelle travaillaient de nombreux autres artistes noirs comme les Supremes, les Temptations ou encore Stevie Wonder. 1969 La famille déménage pour s’installer à Los Angeles. Jackson est présenté à Diana Ross, meneuse du groupe The Supremes. Elle devient son mentor et il vient habiter chez elle en attendant que ses parents achètent une maison. Le groupe travaille avec acharnement, enchaînant pratique et répétitions, et sort « I Want You Back » et Diana Ross Presents The Jackson 5, respectivement leur premier single et leur premier album produits par la Motown.

1966-1967

1970-1971

En 1966, les Jackson Five remportent un concours local, le Roosevelt High School Talent Show. Les concours visant à découvrir de nouveaux talents constituaient, dans l’Amérique de l’époque, un tremplin pour les jeunes groupes. Les Jackson Five commencent à se produire dans les États du Midwest, sur les scènes du Chitlin Circuit – terme qui désignait, à l’époque

Les Jackson Five sortent leur deuxième album, « ABC », en 1970, et deviennent le premier groupe dont les quatre premiers singles – « I Want You Back » (1969), « ABC », « The Love You Save » et « I’ll Be There » (1970) – figurent en tête du Billboard Hot 100, liste des records de ventes américaines pour les singles. Jusqu’alors enfant artiste, Michael Jackson : On the Wall

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1979 Jackson devient à l’époque idole adolescente. En avril 1971, il est la plus jeune personnalité à faire la couverture du magazine Rolling Stone. En octobre de la même année, le groupe commence sa première tournée nationale. 1972-1975 La Motown, dont les dirigeants ont parfaitement perçu les multiples talents de Michael et son statut d’idole, produit ses deux premiers albums solo : Got To Be There et Ben. La même année, le groupe – Michael compris – se lance dans sa première tournée européenne. Michael sort deux autres albums solo avec la Motown : Music & Me (1973) et Forever, Michael (1975). En 1975, les Jackson Five quittent la Motown pour signer un contrat avec Epic Records, une filiale de CBS Records, et le label Michael Jackson se perpétuera pour le reste de sa carrière. Le groupe est rebaptisé The Jacksons. Jermaine Jackson reste à la Motown et Randy le remplace au sein du groupe. Les Jacksons ont, avec Epic Records, une plus grande liberté d’écriture et de production que ne leur en accordait la Motown. Ils sortiront six autres albums entre 1976 et 1984.

En août, Michael Jackson sort l’album Off The Wall, coproduit par Quincy Jones, qui le confirme dans son statut d’artiste indépendant. Très bien reçu par la critique, le disque est un succès commercial mondial. Jackson est le premier artiste dont quatre singles issus d’un même album figurent dans les dix premières places du Billboard Hot 100. Il remporte son premier Grammy Award, meilleure prestation vocale masculine dans la catégorie Rhythm and blues pour le single « Don’t Stop ’Til You Get Enough ». Il devait remporter douze autres Grammy Awards au cours de sa carrière. Les Jacksons entament, au cours de l’année, une tournée de promotion pour l’album « Destiny ». 1981 Les Jackson se produisent à travers les États-Unis pour assurer la promotion de leur album « Triumph » (1980). Le succès de « Off The Wall » conforte la position de Michael comme membre le plus populaire du groupe. Au cours de la tournée, il met au point la silhouette qui le caractérisera désormais en adoptant des costumes brodés de strass et les cheveux longs.

1977-1978 1982-1983 En 1977, Michael Jackson s’installe à New York où il commence à travailler sur le film The Wiz (1978), adaptation musicale du roman pour enfants de L. Frank Baum, Le Magicien d’Oz, avec une distribution entièrement afro-américaine. Michael y interprète « l’Épouvantail », aux côtés de Diana Ross dans le rôle de Dorothy et de Richard Pryor dans celui du Magicien. Pendant ce séjour à New York, Michael Jackson devient un habitué du Studio 54, le célèbre night-club de l’époque. Il y rencontre Andy Warhol et découvre le hip-hop qui devait ultérieurement l’amener à introduire le beat boxing dans certaines de ses chansons. L’année 1978 voit la sortie de Destiny, troisième album des Jacksons enregistré et commercialisé par Epic Records. C’est également le premier album entièrement écrit et produit par le groupe.

L’album Thriller, coproduit par Quincy Jones, sort en décembre 1982 et se retrouve rapidement numéro un des ventes. C’est le premier album de Michael Jackson à atteindre cette place et il s’y maintient pendant trente-sept semaines, record sans précédent. Thriller caracole également en tête des ventes au Royaume-Uni où il reste en première position pendant huit semaines. Sept singles tirés de l’album sortent séparément et tous figurent dans les dix premiers titres du Billboard Hot 100. Thriller devient l’album le plus vendu de tous les temps dans le monde, et ce record n’a toujours pas été égalé. C’est aussi le premier et le seul album à avoir reçu trente fois la certification multi-platinum (plus de deux millions de ventes) aux États-Unis. Aux comptes arrêtés en 2017, Thriller s’était vendu à plus de 66 millions d’exemplaires dans le monde. Michael Jackson : On the Wall

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1983 1985 Michael Jackson sort des vidéos musicales révolutionnaires pour plusieurs singles tirés de « Thriller » : « Billie Jean », « Beat It » et « Thriller ». Le film de quatorze minutes pour « Thriller », qui met en scène des zombies, connaît un succès sans précédent. Il devait entrer en 2006 dans le Livre Guinness des records, comme clip musical le plus populaire, et devenir en 2009 la première vidéo musicale jamais inscrite au Registre national du film à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis. Ces clips novateurs font sauter les barrières raciales et consacrent la vidéo comme forme d’art à part entière. En mars 1983, Michael Jackson retrouve ses frères pour Motown 25: Yesterday, Today, Forever, un concert diffusé sur les télévisions pour commémorer les vingtcinq ans d’existence de la Motown. Au cours du concert, il exécute pour la première fois le moonwalk, le pas de danse qui deviendra emblématique de son style, pour un solo de « Billie Jean ». Il porte également pour la première fois la veste à paillettes noires et un gant de golf décoré de strass préfigurant le gant incrusté de cristaux Swarovski qui devait faire partie intégrante de son costume de scène pour chaque représentation de « Billie Jean ». En novembre, les Jacksons tiennent une conférence de presse au cours de laquelle est annoncée une tournée promotionnelle pour Victory, prévue l’année suivante. 1984 En février, lors de la 26e cérémonie des Grammy Awards, Michael Jackson devient le premier artiste à remporter huit récompenses sur une même soirée, dont le Grammy de l’album de l’année pour « Thriller » en 1983. Cette même année, le soutien qu’il apporte à des associations caritatives aidant les personnes qui souffrent de dépendance à l’alcool et aux drogues lui vaut le Presidential Humanitarian Award. La tournée des Jacksons à travers les États-Unis et au Canada, destinée à assurer la promotion de leur album Victory (1984), fait pour beaucoup figure de tournée officieuse de Michael Jackson pour « Thriller ». C’est sa dernière tournée en compagnie de ses frères.

Cette année voit la sortie du single et de l’album « We Are The World » dont la vente doit permettre de recueillir des fonds pour lutter contre la famine en Afrique. La chanson titre est écrite par Michael Jackson en collaboration avec Lionel Richie et la production est assurée par Quincy Jones. L’enregistrement réunit un ensemble d’artistes de premier plan, parmi lesquels figurent Michael Jackson et Lionel Richie, sous le nom de United Support of Artists (U.S.A.) for Africa. Les bénéfices vont à l’aide humanitaire en Afrique et en Amérique. Au cours de l’année, Michael Jackson achète la firme ATV Music Publishing Company et acquiert ainsi les droits de plus de quatre mille titres, dont la majorité des chansons enregistrées par les Beatles. 1987-1988 En août 1987, Michael Jackson sort son premier album solo depuis cinq ans, Bad, coproduit avec Quincy Jones. Neuf des onze chansons de l’album ont été écrites par le chanteur lui-même. Cinq des titres se hissent successivement à la première place du Billboard Hot 100, c’est une première. L’album est un succès mondial, tant critique que commercial. La tournée « Bad » commence en septembre, pour se terminer en janvier 1989. À son arrivée à Londres, en amont de ses concerts prévus au stade de Wembley en 1988, le chanteur est reçu à dîner au Guildhall, à la demande de la Reine. Il est l’objet d’honneurs comparables dans les villes où il se produit au cours de la tournée. Michael Jackson achète un animal de compagnie, le singe Bubbles, qui l’accompagne dans ses sorties publiques tout au long de la tournée promotionnelle de « Bad ». En 1988, il achète, près de Santa Ynez en Californie, une propriété qu’il rebaptise Neverland Ranch. Son autobiographie, parue en 1988 sous le titre Moonwalk, figure en tête de liste des best-sellers du New York Times.

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1989 Elizabeth Taylor consacre son surnom de « roi de la pop » lorsqu’elle remet à Michael Jackson une récompense qui fait de lui le « vrai roi de la pop, du rock et de la soul ». Le chanteur et l’actrice s’étaient rencontrés en 1984 et leur expérience d’une enfance à bien des égards similaire les avait rapprochés. Une amitié profonde devait les unir pour le reste de leurs jours. 1991-1992 Dangerous sort en novembre 1991. C’est le premier album solo de Michael Jackson avec Epic Records dont Quincy Jones ne soit pas coproducteur. Le clip vidéo du single « Black or White » sort le même mois et bénéficie de la plus grande première mondiale pour une vidéo musicale. Quatre des singles tirés de l’album se hissent dans les dix premières places du Billboard Hot 100. Comme ses albums précédents, c’est un succès mondial, critique et commercial. La tournée mondiale Dangerous commence en juin 1992 et se termine en novembre 1993. En 1992, Michael Jackson crée sa fondation, Heal the World, qui poursuit plusieurs objectifs : inviter des enfants défavorisés à Neverland pour qu’ils y profitent de toutes les attractions offertes, participer au financement d’associations caritatives destinées à aider les enfants victimes de la guerre, de la misère et de la maladie à travers le monde. Le chanteur fait, la même année, une visite très commentée en Afrique. 1993 En janvier, Michael Jackson chante « Heal the World » lors du gala marquant la prise de fonction de Bill Clinton, et il engage, dans un discours, le nouveau président à financer la recherche sur le VIH et les associations de lutte contre le sida. Le chanteur se produit le même mois à Pasadena en Californie, pendant la mi-temps du Super Bowl XXVII, attirant une audience et un intérêt supérieurs à tous les artistes qui l’avaient précédé. Il est l’invité d’Oprah Winfrey en février et dit pour la première fois en public avoir été victime de violences de la part de son père dans

son enfance. Au cours de l’entretien, il nie de nombreuses allégations publiées par la presse à son égard et déclare également souffrir d’une maladie de peau, le vitiligo. En août, il est accusé de violence sur enfant. L’affaire est réglée à l’amiable en janvier de l’année suivante. Il reçoit, cette même année, le prestigieux Grammy Legend Award. 1994 MJJ Music, maison de disques dont Michael Jackson et Sony Music Entertainment sont conjointement propriétaires, distribuée par Epic Records, sort sa première production. En mai, il épouse Lisa Marie Presley, fille d’Elvis et Priscilla Presley, au cours d’une cérémonie tenue secrète en République dominicaine. Le couple divorce deux ans plus tard. 1995 Michael Jackson sort son neuvième album studio, HIStory, en juin, le premier sous le label MJJ Music. Il comporte deux disques : une compilation de ses plus grands succès et un disque de nouveaux titres. C’est un succès mondial considérable. Neuf statues de l’artiste sont érigées dans plusieurs grandes villes européennes, Londres notamment, pour assurer la promotion de l’album. Le clip pour « Scream », premier single tiré de l’album, un duo de Michael Jackson avec sa sœur Janet, est la vidéo musicale la plus coûteuse jamais réalisée. Le troisième single, « Earth Song », reste en tête des ventes de singles au Royaume-Uni pendant six semaines, le plus grand succès dans le pays 1996-1998 Au cours de la tournée mondiale qui assure, de septembre 1996 à octobre 1997, la promotion de l’album HIStory, Jackson épouse son amie de longue date Debbie Rowe à Sidney. Leurs deux enfants, Michael Joseph Jackson Jr, couramment appelé Prince, et Paris Michael Katherine Jackson, naissent respectivement en 1997 et 1998. Le couple divorce en 1999. Michael Jackson : On the Wall

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2001

2009

En septembre, Michael Jackson se produit au Madison Square Garden, dans deux concerts qui marquent ses trente années de carrière. Pour la première fois depuis 1983, il retrouve ses frères sur une scène. Après les attaques terroristes du 11 septembre sur New York, Michael Jackson sort le single « What More Can I Give? » dont les bénéfices vont à l’aide aux victimes. En octobre sort son dernier album studio, Invincible, dont la production avait commencé en 1997.

« This is it », une série de dix concerts au O2 de Londres, est annoncée en mars. Le nombre de représentations passe ensuite à cinquante, prévues entre juillet 2009 et mars 2010. Les billets sont vendus en quatre heures. Michael Jackson commence les répétitions à Los Angeles dans les semaines qui précèdent le début de la tournée, sous la direction du chorégraphe Kenny Ortega. Le 25 juin, le chanteur meurt d’un arrêt cardiaque. Son médecin personnel, le Dr Conrad Murray, sera par la suite accusé d’homicide involontaire.

2002 Le troisième enfant du chanteur, Prince Michael Jackson II, aussi appelé Blanket, naît d’une mère porteuse non identifiée en 2002. 2003-2005 Le documentaire Living with Michael Jackson est diffusé en Grande-Bretagne et en Amérique et bat des records d’audience. Le chanteur est accusé de violences sur enfant en décembre. Il plaide non coupable en 2004 et il est acquitté de toutes les accusations en juin 2005. 2006-2007 Au cours de l’été 2006, Michael Jackson et ses enfants s’installent en Irlande. Le chanteur rentre aux États-Unis en décembre, pour les funérailles de James Brown. 2008 Michael Jackson et Sony sortent l’album Thriller 25 qui marque le vingt-cinquième anniversaire de Thriller. Le succès commercial est considérable.

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biographies des artistes Rita Ackerman Née en 1968, Hongrie Née à Budapest, Rita Ackerman vit et travaille aujourd’hui à New York où elle a commencé sa carrière dans les années 1990. Elle est essentiellement connue pour les œuvres semi-abstraites de ses débuts mais s’est également intéressée aux opportunités que lui offrait New York downtown. Rita Ackerman a repoussé les limites de la peinture en tant que forme artistique pour analyser les notions de genre et de classe sociale, et disséquer le processus de leur formation. Elle a exposé au Konsthall de Malmö en Suède (2016), au musée d’Art contemporain de Miami en 2012, au Swiss Institute de New York en 2010 et au Ludwig Museum de Budapest en 2001. Emma Amos Née en 1938, États-Unis Emma Amos crée et enseigne les arts plastiques depuis plus de cinquante ans. Elle fut la seule femme à participer au groupe Spiral, fondé en 1963 par des artistes afro-américains. Influencée par l’art de l’Europe occidentale et par l’expressionnisme abstrait, elle s’intéresse, dans sa peinture et son travail graphique, aux questions du racisme et du sexisme. Elle fait appel à la théorie des couleurs, aux nouvelles techniques d’impression, au transfert photo et au collage pour remettre en question les canons imposés par l’histoire de l’art et l’image qu’ils donnent de la femme et des corps noirs. Elle a exposé à Londres, au British Museum et à la Tate Modern en 2017, ainsi qu’au Brooklyn Museum de New York la même année. Lyle Ashton Harris Né en 1965, États-Unis Né à New York, Lyle Ashton Harris s’exprime dans des techniques et pratiques très variées, photo, collage, installations et performances. Il explore, dans son travail, les rencontres du personnel et du politique, s’intéressant à l’impact de l’appartenance ethnique, du genre et du désir sur la vie sociale et culturelle contemporaine. Harris est notamment connu pour ses autoportraits et ses œuvres centrées sur des icônes de la pop culture. Il a exposé à New York au Studio Museum de Harlem en 2011 et a également présenté ses œuvres dans diverses institutions, le Whitney Museum of American Art de New York en 2017, 2016, 2010, 2008 et 1994, ainsi que le Walker Art Center de Minneapolis en 2014 et 2003, et le Solomon R. Guggenheim Museum de New York en 2012 et 1997. Harris est actuellement professeur associé en art et éducation artistique à l’Université de New York. Jérôme Bel Né en 1964, France Dans ses premières pièces (nom donné par l’auteur, Jérôme Bel, Shirtologie…), Jérôme Bel applique des opérations structuralistes à la danse pour isoler les éléments premiers du spectacle théâtral. Son intérêt se déplace ensuite à la question de l’interprète comme individu particulier. La série des portraits de danseurs (Véronique Doisneau, Cédric Andrieux…) aborde la danse par le récit de ceux qui la font et met en avant la parole dans un spectacle chorégraphique. Jérôme Bel politise ses interrogations, attentif à la crise du sujet dans la société contemporaine et aux modalités de sa représentation sur scène. Michael Jackson : On the Wall

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En travaillant avec des interprètes non traditionnels (amateurs, handicapés moteurs et mentaux, enfants…), il privilégie la communauté des différences au groupe formaté, le désir de danser à la chorégraphie, pour mettre en œuvre les moyens d’une émancipation par l’art. Invité lors de biennales d’art contemporain et dans des institutions muséales (Tate Modern, MoMA, dOCUMENTA (13), Louvre…), il y intervient en présentant des performances et des films. En 2013, il cosigne, avec le chorégraphe Boris Charmatz, Emails 2009-2010, publié aux Presses du Réel. Dara Birnbaum Née en 1946, États-Unis Basée à New York, Dara Birnbaum aborde, dans ses installations et créations vidéo, le caractère idéologique et esthétique de l’image dans les médias, et plus particulièrement la représentation de la femme. Elle fait partie des pionniers qui ont, dans les années 1970, contribué à élever le film au statut de forme artistique à part entière. Elle a également, à la même époque, joué un rôle de premier plan dans le mouvement féministe. Son œuvre a fait l’objet d’expositions monographiques dans plusieurs institutions, le Museu Serralves de Porto en 2010, le S.M.A.K. de Gand en 2009, la Kunsthalle de Vienne et la Norrtälje Konsthall en Suède en 1995. Ses créations sont régulièrement présentées à la Biennale de Venise et elle a été récompensée dans la catégorie vidéo expérimentale au Festival international du film de Chicago en 1991. Jean-Luc Blanc Né en 1965, France Dans le vaste flot des images qui nous entourent, Jean-Luc Blanc s’intéresse à la place occupée par la figure humaine. Il se saisit de ces figures dans différents magazines (mode, cinéma, télévision, publicité, revues scientifiques, etc.). Il les déplace hors de leur contexte d’origine, retravaille le cadrage des visages et des corps, modifie les couleurs et change les fonds. Jean-Luc Blanc opte pour une approche réaliste de la représentation picturale tout en déréalisant les figures, affirmant leur appartenance au champ de la fiction. Le travail de Jean-Luc Blanc a été présenté dans des expositions monographiques au MAMCO (Genève) en 2004 ou au CAPC (Bordeaux) en 2009. Appau Junior Boakye-Yiadom Né en 1984, Grande-Bretagne Diplômé des écoles de la Royal Academy de Londres en 2008, Appau Junior Boakye-Yiadom fait appel à des techniques variées pour créer ses installations qui comportent fréquemment une performance. Il aborde par ce biais le problème de la connectivité et des réactions physiques apportées par les sens. Il recourt souvent dans son travail à des figures majeures de la culture. Répondant à une commande du Tate Exchange et de la galerie londonienne 198 Contemporary Arts and Learning, il a réalisé une œuvre projetée en 2017 à la Tate Modern. Il a participé à des expositions collectives au New Art Exchange de Nottingham en 2017, à la Tate Britain et à la South London Gallery en 2016.

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Anne Bourse Née en 1982, France Anne Bourse a vécu et travaillé dans plusieurs villes d’Europe puis à Paris où se situe actuellement son atelier. De cette mobilité est née sa pratique du dessin et de l’installation, caractérisée par l’usage de matériaux très accessibles (papier, carton, tissus imprimés, fil, scotch, etc.) et d’objets issus de son environnement quotidien. À partir de ces éléments, avec lesquels elle entretient un lien affectif, l’artiste donne naissance à des collages, assemblages, pliages, sculptures ou peintures. Dessinatrice compulsive, elle s’empare de tout ce qui lui tombe sous la main : feuilles de papier, magazines, livres, catalogues d’artiste. Le travail d’Anne Bourse a récemment été présenté dans des expositions au Parc Saint Léger (Pougues-les-Eaux) en 2016, à Pauline Perplexe (Arcueil), et à la Galerie Marcelle Alix (Paris) en 2018. Candice Breitz Née en 1972, Afrique du Sud Fondées sur l’image en mouvement, les célèbres installations de Candice Breitz s’intéressent à la manière dont le développement de l’individu s’opère en lien étroit avec le groupe familial, l’appartenance raciale ou nationale. L’artiste aborde également, dans ses créations récentes, l’empathie paradoxale d’un monde globalisé dans lequel les êtres s’identifient puissamment à des personnages de fiction et à des célébrités, mais témoignent de la plus parfaite indifférence à l’égard des victimes d’une adversité bien réelle. Son œuvre a fait l’objet d’expositions monographiques à la South African Gallery en 2012, au musée d’Art moderne de San Francisco en 2009 et au Danemark, au Louisiana Museum of Moderne Art en 2008. Elle a également représenté l’Afrique du Sud à la 57e Biennale de Venise en 2017 aux côtés d’un autre artiste sud-africain, Mohau Modisakeng. François Chaignaud Né en 1983, France Diplômé du Conservatoire national supérieur de danse de Paris, François Chaignaud crée des performances dans lesquelles s’articulent danses et chants. S’y dessinent la possibilité d’un corps tendu entre l’exigence sensuelle du mouvement et la puissance d’évocation du chant, et la convergence de références historiques hétérogènes – de la littérature érotique aux arts sacrés. Ses terrains de recherche s’étendent des précurseurs de la modernité chorégraphique du début du XXe siècle aux répertoires pré-modernes et renaissants et des techniques et symboliques du ballet classique aux danses urbaines et non scéniques. François Chaignaud a créé plus d’une quinzaine de pièces en collaboration avec Cecilia Bengolea, présentées dans le monde entier. Il poursuit actuellement une recherche sur le chant chrétien antique, plus particulièrement autour du répertoire d’Hildegarde de Bingen en collaboration avec Marie-Pierre Brébant. Il a créé en mai 2018 Soufflette pour le ballet Carte Blanche (Norvège). Il apparaît régulièrement sur la scène du cabaret Madame Arthur et débute une nouvelle collaboration avec Akaji Maro, le fondateur de Dairakudakan à Tokyo. En 2017, François Chaignaud a créé, en collaboration avec l’artiste Nino Laisné, Romances inciertos, un autre Orlando, spectacle réunissant quatre instrumentistes autour des motifs de l’ambiguïté de genre dans le répertoire chorégraphique et vocal ibérique.

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Monster Chetwynd Née en 1973, Grande-Bretagne Née Alalia Chetwynd, l’artiste et performeuse Chetwynd change régulièrement de pseudonyme. Elle fut ainsi Spartacus Chetwynd entre 2006 et 2013 avant de devenir Marvin Gaye Chetwynd. Elle associe dans ses créations performance, sculpture, peinture, installations et vidéo. Sa notoriété repose toutefois surtout sur ses performances improvisées dans lesquelles elle s’approprie le théâtre populaire, le théâtre de rue et des œuvres littéraires. Son travail a été intégré à plusieurs expositions collectives, à la Walker Art Gallery de Liverpool en 2017, au musée d’Art et d’Histoire de Genève en 2016, ainsi qu’à Londres, à la Whitechapel Art Gallery en 2014 et 2010, à la Tate Britain en 2012 et 2011 et à la Barbican Art Gallery en 2008. Elle a été nominée en 2012 pour le prix Turner et son œuvre a fait l’objet d’une exposition monographique au centre d’art contemporain Nottingham Contemporary. Dexter Dalwood Né en 1960, Grande-Bretagne Basé à Londres, Dexter Dalwood est connu pour ses peintures à l’huile recréant les intérieurs imaginaires de célébrités, avec un humour subtil et parfois un peu sinistre. Ses œuvres reflètent l’époque, la culture dans laquelle vivent ou vécurent ces personnalités. Elles expriment aussi, par l’absence du propriétaire dans les lieux, la fragilité du pouvoir et de la notoriété. Une exposition rétrospective lui a été consacrée à la Tate St Ives en 2010 et il a également participé à de nombreuses expositions collectives dans des institutions londoniennes, la Galerie Saatchi en 2016, la Tate Britain en 2015 et la Tate Modern en 2012, ainsi qu’à Dublin en 2011, dans le cadre de Dublin Contemporary. Raphaëlle Delaunay Née en 1976, France Diplômée de la Royal School of Dancing de Londres, Raphaëlle Delaunay intègre les rangs du corps de ballet de l’Opéra de Paris en 1992. En 1997, sur l’invitation de Pina Bausch, elle rejoint le Tanztheater Wuppertal où elle participe notamment à la création de quatre pièces : Mazurka Fogo, O Dido, Wiesenland et Barbe-Bleue dans sa version lyrique. À partir de 2000, elle collabore avec Jiří Kylián au Nederlands Dans Theater, Alain Platel, le collectif Peeping Tom en Belgique et plusieurs autres chorégraphes tels qu’Alain Buffard, Richard Siegal, Boris Charmatz, Bernardo Montet ainsi que des metteurs en scène – Pascal Rambert, Fréderic Fisbach ou Guillaume Vincent. En 2005, au sein de la compagnie Traces, elle signe Jeux d’intention, première d’une série de créations (Chez Joséphine, Debout !, Chaconne, Soma). Dans son travail chorégraphique, elle révèle une conscience politique marquée par le féminisme et la pensée décoloniale. Elle puise aux sources de différentes histoires de la danse, tissant des liens entre le ballet classique, les danses afroaméricaines et le hip-hop pour explorer les enjeux complexes des métissages et identités noires. Graham Dolphin Né en 1972, Grande-Bretagne Graham Dolphin vit et travaille à Newcastle. Il s’exprime par le biais de techniques mixtes et d’installations et, avec une approche méticuleuse et très étudiée, s’interroge sur différentes questions liées à l’univers du fan et au culte des vedettes. Il utilise fréquemment des matériaux peu coûteux et immédiatement disponibles par gain de temps et pour se concentrer sur la création. Il a exposé en 2016 et 2012 à Sunderland, à la Northern Gallery for Contemporary Art. Ses œuvres ont également Michael Jackson : On the Wall

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figuré dans des expositions collectives à la galerie BALTIC 39, à Newcastle upon Tyne en 2015 et au musée d’Art contemporain de Toronto en 2013. Mark Flood Né en 1957, États-Unis Mark Flood, qui vit et travaille à Houston, fut dans les années 1980 l’un des membres fondateurs du groupe punk Culturcide. Ses œuvres conceptuelles, peintures, collages et sculptures, sont des réflexions sur les effets du consumérisme, du capitalisme et de la célébrité. Il est particulièrement connu pour ses réalisations à base de dentelle. Flood expose fréquemment au Texas et le musée d’Art contemporain de Houston lui a consacré une rétrospective. Il a également participé à des expositions collectives au musée d’Art contemporain de l’Utah en 2013 et au musée des Beaux-Arts de Houston en 2015 et 1993. Jacques Gamblin Né en 1957, France Acteur français, Jacques Gamblin a travaillé avec de nombreux réalisateurs tels que Claude Lelouch, Robert Guédiguian, Jean Becker, Claude Chabrol, Bertrand Tavernier, Philippe Lioret ou Rémi Bezançon. Il reçoit l’Ours d’argent, prix d’interprétation masculine au festival de Berlin en 2002, pour son rôle dans Laisser-passer. Il vient de terminer le tournage de Facteur Cheval, le nouveau film de Nils Tavernier dont la sortie est prévue en novembre 2018. Il est également auteur de théâtre : Quincailleries, Le Toucher de la hanche, Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa, Tout est normal mon cœur scintille, Ce que le Djazz fait à ma Djambe, création musicale écrite avec le jazzman Laurent de Wilde, 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes avec le danseur Bastien Lefèvre. Son nouveau spectacle Je parle à un homme qui ne tient pas en place, né de ses échanges avec le navigateur Thomas Coville alors que ce dernier tentait en 2014 le record du monde à la voile en solitaire, est actuellement sur les planches. Il reçoit en juin 2016 le prix Théâtre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Isa Genzken Née en 1948, Allemagne Isa Genzken s’est formée à la Kunstakademie de Düsseldorf dans les années 1970. Elle pratique des techniques très variées, peinture, photographie, collage, dessin, sculpture et cinéma. À partir du début des années 2000, elle a mis au point un nouveau langage plastique qui s’exprime par des assemblages à base d’objets trouvés et de collages, par lesquels elle aborde d’un œil critique l’architecture moderniste, la culture visuelle et matérielle de notre époque. Son œuvre a fait l’objet de rétrospectives dans plusieurs institutions, le Stedelijk Museum d’Amsterdam en 2016, le musée d’Art contemporain de Chicago en 2014, le musée d’Art moderne de New York en 2013 et la Whitechapel Art Gallery de Londres en 2009. Elle a également été choisie pour représenter l’Allemagne à la 52e Biennale de Venise en 2007. Michael Gittes Né en 1987, États-Unis Basé à Los Angeles, Michael Gittes sort de leur contexte des représentations d’icônes culturelles et de personnages historiques pour les réinventer dans ses peintures et créations vidéo. Il expose depuis 2011 dans des galeries de Los Angeles, New York et Miami. Michael Jackson : On the Wall

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Todd Gray Né en 1954, États-Unis Todd Gray vit et travaille en Californie. Il s’exprime par la photo, la sculpture et la performance. Il fut l’un des photographes attitrés de Michael Jackson entre 1979 et 1983 et a, par la suite, puisé dans sa collection de clichés de cette époque pour différents projets. Son travail a été présenté aux États-Unis, dans des expositions collectives au Hammer Museum de Los Angeles en 2016, au California African American Museum de Los Angeles en 2013, au musée d’Art de Detroit en 2009, au Brooklyn Museum de New York en 2001, au Los Angeles County Museum of Art en 2000 et à la Smithsonian Institution de Washington D.C. en 2000. Maggi Hambling, CBE Née en 1945, Grande-Bretagne Peintre, sculpteure et graveuse, Maggi Hambling est connue pour ses paysages et ses portraits. Formée à la Slade School of Arts, elle a été en 1980 la première artiste en résidence de la National Gallery, où devait avoir lieu sa première exposition personnelle l’année suivante. Son œuvre a ensuite été l’objet d’expositions monographiques à Londres, au British Museum en 2016, à la National Gallery en 2014 et à la Serpentine Gallery en 1987. Plusieurs sculptures destinées à des espaces publics lui ont été commandées, notamment, en 1998, Conversation avec Oscar Wilde, qui se trouve maintenant devant la gare de Charring Cross. David Hammons Né en 1943, États-Unis David Hammons a commencé à se faire connaître dans les années 1980 à New York où il vit et travaille encore aujourd’hui. Ses créations conceptuelles font appel à la sculpture, à l’installation et la performance. Il puise à des sources d’une extrême diversité, allant du baseball, du jazz et de la culture de rue à Marcel Duchamp, l’expressionnisme abstrait et l’Arte povera. Son œuvre s’intéresse à la place de la communauté afro-américaine dans la société et aborde très directement le mouvement des droits civiques et le Black Power. Hammons utilise volontiers des déchets organiques : bouse d’éléphant, morceaux de poulet, cheveux humains et vin de médiocre qualité. Le Prix Mac Arthur lui a été décerné en juillet 1991 et ses œuvres ont figuré dans de nombreuses expositions. Le Saint Louis Art Museum, dans le Missouri, lui a consacré une exposition monographique en 2006. Keith Haring 1958-1990, États-Unis Après des études de graphisme commercial, Keith Haring intègre l’école des Arts visuels de New York. Sa pratique se déploie d’abord à travers le collage, la peinture, les installations, la vidéo et le dessin. Dans les années 1980, il réalise des œuvres dans les rues, dans le métro et dans différents entrepôts new-yorkais. Il exécute plusieurs milliers de ces dessins, aux lignes énergiques et rythmées. Sa première exposition personnelle a lieu en 1982, à New York. En 1985, il est invité à la Biennale de Paris. Il exécute de nombreuses commandes prestigieuses comme la fresque de l’hôpital Necker. Dans son désir de rendre son art accessible au plus grand nombre, il ouvre en 1986, dans le quartier de Soho à New York, son Pop Shop. Il collabore avec des artistes tels que Madonna, Grace Jones, Timothy Leary, William S. Burroughs. Michael Jackson : On the Wall

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Le musée d’Art contemporain de Lyon et le musée d’Art moderne de la ville de Paris lui consacrent des expositions rétrospectives d’envergure en 2008 et 2013. Jonathan Horowitz Né en 1966, États-Unis Jonathan Horowitz s’exprime dans des techniques variées, sculpture, peinture et photographie. Il s’inspire tant de la culture populaire que d’œuvres classiques reconnues et son travail aborde les liens existant entre le consumérisme et la conscience politique. Ses peintures récentes s’intéressent à l’arrière-plan psychologique du désir de notoriété. Son œuvre a été l’objet de nombreuses expositions monographiques, notamment au centre de création contemporaine Dundee Contemporary Arts en 2010-11 et au MoMA PS1 de New York en 2009. Une exposition itinérante de ses créations a par ailleurs voyagé entre sept musées des Etats-Unis en 2012, du Hammer Museum de Los Angeles au New Museum de New York. Gary Hume Né en 1962, Grande-Bretagne Gary Hume est issu du groupe Young British Artists (YBAs) qui, dans les années 1990, comptait également parmi ses membres Tracey Emin, Damien Hirst et Sarah Lucas. Sa peinture traite, dans un style oscillant entre figuratif et semi-abstrait, des sujets les plus variés, abordant la nature, des figures de mère à l’enfant ou des portraits de célébrités comme Kate Moss, Angela Merkel et Michael Jackson. Il a représenté la Grande Bretagne à la 48e Biennale de Venise en 1999 et a été élu à la Royal Academy of Arts en 2001. Sa première exposition a été accueillie en 1999 à la Whitechapel Art Gallery de Londres et son œuvre a ensuite été présentée dans d’autres institutions, au centre artistique Modern Art d’Oxford en 2008 et à la Tate Britain en 2013, entre autres. Rashid Johnson Né en 1977, États-Unis Très tôt dans sa carrière, Rashid Johnson fut qualifié d’artiste « post black » par la conservatrice Thelma Golden, et il est devenu depuis une figure centrale de ce mouvement. Photographe de formation, il a élargi ses centres d’intérêt, pratiquant aujourd’hui la peinture, la sculpture, la vidéo et s’exprimant aussi par des installations. Il utilise matériaux et objets du quotidien les plus variés, cire, bois, acier, laiton, livres, disques, cassettes VHS, plantes, appareils radio. Il s’intéresse dans son travail à la théorie critique, analyse son histoire personnelle et son identité dans le contexte plus global de l’histoire de la pensée et de la création afro-américaines. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions monographiques au Kemper Museum of Contemporary Art de Kansas City en 2017, au Garage Museum of Contemporary Art de Moscou en 2016 et au Drawing Centre de New York en 2015. Isaac Julien, CBE Né en 1960, Grande-Bretagne Réalisateur et plasticien s’exprimant par le biais d’installations, Isaac Julien vit et travaille à Londres où il est né. Ses installations, conçues autour de films projetés sur écrans multiples et de photographies, incorporent de multiples disciplines artistiques à l’aide desquelles il élabore un langage visuel. Son docu-fiction Looking for Langston l’a propulsé au rang d’artiste culte en 1989 et Michael Jackson : On the Wall

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son film Young Soul Rebels lui valut le prix de la Semaine de la critique au festival de Cannes en 1991. Il s’est ensuite orienté vers la réalisation d’installations centrées sur le médium cinématographique. Ten Thousand Waves (2010) fut ainsi présenté en 2013 au musée d’Art moderne de New York, et Stones against Diamonds (2015) à la 56e Biennale de Venise. Son œuvre a aussi fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde, au Fort Mason Center for Arts and Culture de San Francisco et au Platform-L Contemporary Art Center de Séoul en 2017, au Bass Museum de Miami en 2010 et au Centre Pompidou à Paris en 2005. Il a été élevé au rang de Commander of the Most Excellent Order of the British Empire en 2017, à l’occasion de l’anniversaire de la Reine, et il est membre de la Royal Academy depuis 2018. Johannes Kahrs Né en 1965, Allemagne Johannes Kahrs s’intéresse à la dualité de l’image, tout à la fois construction et représentation. Ses peintures se fondent sur des photographies puisées dans les médias, la publicité et dans ses travaux personnels. Souvent imprégnées de violence, ses créations sont aussi sous-tendues de références à la mort et à la sexualité. Il a exposé à la Kunsthalle Nürnberg de Nuremberg en 2014, au Staatliche Kunstsammlungen de Dresde en 2013, à la Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea de Bergame en 2007 ainsi qu’à la Parasol Unit Foundation for Contemporary Art de Londres en 2006. KAWS Né en 1974, États-Unis De son vrai nom Brian Donnelly, KAWS a commencé sa carrière comme graffeur avant de passer à la subversion, cette pratique artistique qui transforme des publicités réelles pour en parodier le message. Il a ainsi exercé ses talents à New York, Paris, Londres et Berlin. Il s’est ensuite intéressé à la sculpture monumentale, à l’impression sur écran et à la peinture acrylique. Il intègre dans son travail des personnages et des éléments figuratifs parfois empruntés à de célèbres dessins animés. Il a également conçu des publicités pour des marques connues, créant ainsi des vêtements pour Nike et Uniqlo, des jouets et emballages de maquillage pour Kiehls et Comme des Garçons ainsi que des pochettes CD pour plusieurs musiciens. Ses expositions les plus récentes ont eu lieu au Museum of Contemporary Art de St Louis en 2017, au musée d’Art moderne de Fort Worth au Texas en 2016 et au Yorkshire Sculpture Park de Wakefield la même année. David LaChapelle Né en 1963, États-Unis Photographe travaillant tant dans la photo d’art que pour la publicité, David LaChapelle réalise également des documentaires et des vidéos musicales. Jeune photographe à Manhattan, il rencontre Andy Warhol qui lui offre son premier travail pour le magazine Interview. Il a depuis élaboré une œuvre combinant esthétique hyperréaliste et message social. Il a exposé au Ara Moderne Art Museum de Séoul en 2017, au Tel Aviv Museum of Art en 2010 et à Londres, à la Barbican Art Gallery en 2002. Nino Laisné Né en 1985, France Que ce soit par la réalisation de films, d’installations ou de performances, Nino Laisné pose son regard sur l’histoire des arts et propose une approche renouvelée des documents d’archives. Ses œuvres Michael Jackson : On the Wall

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se déploient en dialogue avec l’histoire du cinéma et de la musique ; il s’intéresse en particulier aux traditions populaires et aux formes spécifiques de l’opéra. La culture hispanophone tient une place importante dans cet univers artistique singulier. L’artiste donne en partage une expérience de l’altérité et rend visibles les enjeux sociétaux au cœur de ses projets. Musicien et cinéphile, il tisse des liens et entreprend des collaborations avec d’autres artistes tels que les musiciens Daniel et Pablo Zapico ou le chorégraphe et chanteur François Chaignaud. À la croisée des langages, ses œuvres sont régulièrement présentées lors d’expositions personnelles ou collectives, ainsi que dans de nombreux festivals internationaux de cinéma ou de musique baroque. Louise Lawler Née en 1947, États-Unis Louise Lawler a été, dans les années 1970, l’un des membres clés du mouvement Pictures Generation, groupe d’artistes connus pour leur vision critique de la culture médiatique. Elle doit sa célébrité aux portraits photographiques qu’elle réalise d’œuvres d’autres artistes, s’intéressant spécifiquement à l’espace qui les entoure et à la manière dont elles sont disposées tant au sein d’institutions publiques que des demeures de collectionneur. Le musée d’Art moderne de New York lui a consacré une rétrospective en 2017 et elle a également exposé dans des institutions comme le Museum Ludwig de Cologne en 2013 et le Wexner Center for the Arts à Columbus en 2006. Klara Lidén Née en 1979, Suède Aujourd’hui installée à Berlin, Klara Liden est architecte de formation, et son œuvre, basée sur des structures construites à l’aide de matériaux qu’elle se réapproprie, s’en ressent. Elle s’intéresse également, au travers de performances filmées conçues pour un contexte architectural défini, à la privatisation de l’espace public dans les villes. Elle a exposé au Kunsthal Charlottenborg de Copenhague en 2014, au Irish Museum of Modern Art de Dublin en 2013, au New Museum of Contemporary Art de New York en 2012 et au Moderna Museet de Stockolm en 2011. Glenn Ligon Né en 1960, États-Unis Glenn Ligon fait appel dans son travail à des techniques très variées, peinture, sculpture, gravure, installation, néon et vidéo. Il s’intéresse aux problèmes que soulèvent l’histoire, le langage et l’identité. Depuis ses débuts, il élabore son œuvre sur les fondations établies par l’art moderne et l’art conceptuel. En 2011, le Whitney Museum of American Art de New York lui a consacré une rétrospective marquant le milieu de sa carrière. Il a exposé au Camden Arts Centre de Londres en 2014, au Studio Museum de Harlem à New York en 2001 et au Walker Art Center de Minneapolis en 2000. Il a aussi participé à des expositions collectives : la 56e Biennale de Venise en 2015 et, cette même année, Glenn Ligon: Encounters and Collisions, un projet mené par le centre d’art Nottingham Contemporary. Sam Lipp Né en 1989, Grande-Bretagne Né à Londres, diplômé de la School of the Art Institute de Chicago en 2011, Sam Lipp travaille actuellement à New York où il réside. Il l’un des fondateurs, avec Luis Miguel Bendana, de la Queer Thoughts gallery, qu’il dirige à New York. Ses œuvres, peintures acryliques et transferts photo sur Michael Jackson : On the Wall

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toile, ont fait l’objet d’expositions monographiques en Amérique du Nord. Il a également participé à des expositions collectives en Europe. Isaac Lythgoe Né en 1989, Guernesey Isaac Lythgoe a fait sa formation à Londres, au Wimbledon College of Art et au Royal College of Art. Son approche est éclectique, combinant peinture, sculpture et installations, et il s’intéresse à la diffusion de l’image dans la culture contemporaine. Ses œuvres ont été présentées en Europe et en Amérique du Nord, dans le cadre d’ensembles d’installations immersives recréant souvent des intérieurs privés. Il a notamment exposé en 2013 à la Henry Moore Gallery de Londres. Paul McCarthy Né en 1945, États-Unis Paul McCarthy est connu pour son œuvre rebelle et viscérale qui s’exprime sous des formes très variées, par le biais de la performance, de la photo, de la vidéo, de l’installation, de la sculpture, du dessin et de la peinture. Il emprunte beaucoup à l’iconographie et au répertoire du consumérisme américain. Le New Museum of Contemporary Art de New York lui a consacré une rétrospective en 2001. Il a également exposé au Whitney Museum of American Art de New York en 2008, à la Whitechapel Gallery de Londres en 2005 et au musée d’Art contemporain de Los Angeles en 2000. Rodney McMillian Né en 1969, États-Unis Basé à Los Angeles, Rodney McMillian s’intéresse à la vie domestique américaine qu’il analyse dans le contexte plus global où s’entrecroisent la race, la classe, le genre et la politique socioéconomique. Il fait appel aux symboles de la vie domestique pour dénoncer des préjugés politiques et économiques ancrés dans la société américaine. Il a exposé à l’Art Institute de Chicago en 2017, à l’lnstitute of Contemporary Art de l’Université de Pennsylvanie, Philadelphie, au Studio Museum de Harlem à New York et au MoMA PS1 de New York en 2016. Dawn Mellor Née en 1970, Grande-Bretagne Dawn Mellor déconstruit, par ses créations, le culte de la célébrité, qu’elle perçoit comme une religion des temps modernes. Elle a utilisé les traits de multiples personnalités – Audrey Hepburn dans le rôle de Holly Golightly, Judy Garland dans celui de Dorothy, mais aussi ceux de Margaret Thatcher –, qu’elle revisite sous une forme grotesque, s’intéressant non à célébrité choisie elle-même, mais au comportement versatile de ses admirateurs, susceptibles de passer, à la moindre fausse note, de l’adoration aveugle à la haine viscérale. Pour créer ses personnages, elle puise à la slash fiction, ce genre particulier de la fan fiction dont les auteurs imaginent de possibles relations homosexuelles unissant leurs personnages favoris, et à la culture du blog. D’un point de vue esthétique, elle est marquée par le pop art et le surréalisme. Le Migros Museum für Gegenwartskunst de Zurich lui a consacré une exposition monographique en 2008 et elle a participé, en 2002, à des expositions collectives à la Tate Liverpool et à la Royal Academy of Arts de Londres.

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Dan Mihaltianu Né en 1954, Roumanie Artiste multimédia, Dan Mihaltianu s’est formé à l’Institut des Beaux-Arts de Bucarest. Son travail se présente sous forme de « projets » centrés sur les processus, abordant, généralement au travers d’événements majeurs survenus depuis la Deuxième Guerre mondiale, les aspects sociaux, politiques et culturels des changements incessants de la société. Économie liquide, par exemple, s’intéressait à l’autonomisation sociale et politique des alcools distillés artisanalement dans certaines parties du monde. Il a exposé au musée national d’Art contemporain de Bucarest en 2012 et 2005, au Ludwig Museum de Budapest en 2009 et 1997, et au musée d’art contemporain de Karlsruhe en 2001 et 1998. Mr Brainwash Né en 1966, France Plus connu sous le pseudonyme de Mr Brainwash, l’artiste de rue Thierry Guetta est aujourd’hui basé à Los Angeles. Ses œuvres dérivent des emblématiques pochoirs noirs et blancs de Banksy et témoignent de l’influence d’Andy Warhol et de sa fascination pour les vedettes de la pop et le culte de la célébrité. Il a exposé à Nuremberg en 2017 et 2014, à Cape Town en 2013, à Londres en 2012 et à Los Angeles en 2008. Lorraine O’Grady Née en 1934, États-Unis Lorraine O’Grady a travaillé comme agent de renseignement, traductrice et critique de musique rock avant de se tourner vers les arts plastiques à la fin des années 1970. Elle s’exprime par la performance, l’installation photographique, le photomontage et l’objet en mouvement et s’intéresse aux questions que soulèvent les politiques identitaires, le genre, l’esthétique et les diasporas. Estimant que les identités hybrides étaient trop souvent négligées, elle avait déjà soulevé ces problèmes au sein du mouvement féministe des années 1970. O’Grady a apporté une importante contribution à la critique culturelle et a publié, en 1992, un article qui a fait date : « Olympia’s Maid: Reclaiming Black Female Subjectivity ». Ses œuvres ont été exposées au Carpenter Center for the Visual Arts de l’Université de Harvard en 2015, au Studio Museum de Harlem à New York en 2015, 2013 et 2012, au MoMA PS1 de New York en 2014, au Walker Art Center de Minneapolis en 2014 et dans le cadre de la Whitney Biennial de New York en 2012 et 2010. Catherine Opie Née en 1961, États-Unis Connue pour ses clichés aux couleurs vives, Catherine Opie s’intéresse aux diverses facettes de la vie américaine, des identités individuelles, sous-cultures et communautés aux environnements urbains et aux grandioses espaces naturels. Ses portraits, généralement réalisés en studio, témoignent d’un style formaliste que trahissent le soin apporté à la composition, le choix des éclairages et la minutie avec laquelle les moindres détails sont étudiés. Le Solomon R. Guggenheim Museum de New York lui a consacré une rétrospective marquant le milieu de sa carrière en 2008. Elle a par ailleurs exposé au Los Angeles County Museum of Art en 2016 et 2010, à l’Institut d’art contemporain de Boston en 2011, au musée d’Art contemporain de Chicago en 2006 et au Walker Art Center de Minneapolis en 2002. Michael Jackson : On the Wall

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Yan Pei-Ming Né en 1960, Chine Né à Shanghai, Yan Pei-Ming a grandi en Chine pendant la Révolution culturelle avant de s’installer en France, à Dijon, où il vit toujours. Il est connu pour ses portraits monumentaux qui combinent références à l’histoire culturelle chinoise et tradition occidentale du portrait. La plupart de ses peintures sont monochromes et ont pour sujet des personnalités marquantes de la religion et de la politique. Mao Zedong et Barack Obama en sont deux exemples. Il a exposé à la Villa Médicis de Rome en 2016, au Beijing Center for the Arts en 2014, à la Fondation Vincent Van Gogh à Arles la même année et au Louvre à Paris en 2009. Grayson Perry Né en 1960, Grande-Bretagne Basé à Londres, Grayson Perry est l’un des artistes britanniques contemporains majeurs. Les œuvres pour lesquelles il est le plus connu font appel à des techniques et matériaux traditionnels, céramique, fer forgé, bronze, estampe, tapisserie, tous délibérément choisis en raison de leur ancrage dans l’Histoire, et constituent des chroniques de la vie contemporaine. Il confère ensuite à ses créations un souffle qui lui est propre, introduisant des références à son enfance, à sa vie personnelle, au sexe et à la religion. Son œuvre a fait l’objet d’importantes expositions monographiques, à la Serpentine Gallery de Londres en 2017, au musée d’Art contemporain de Sydney en 2015-16 et à Margate, à la Galerie Turner Contemporary en 2015. Perry a également réalisé deux séries télévisées qui lui ont valu deux BAFTA en 2012 et 2014. Il a par ailleurs été lauréat du prix Turner en 2003 et a été élu à la Royal Academy en 2012. Paul Pfeiffer Né en 1966, Hawaï Né à Honolulu, Paul Pfeiffer s’est installé à New York, où il vit et travaille aujourd’hui, pour préparer un master en Arts plastiques au Hunter College. Il s’exprime par la vidéo, la sculpture et la photographie et fait appel aux techniques informatiques de pointe pour analyser la manière dont les médias façonnent la conscience. Il utilise, pour ses créations vidéo, des séquences extraites de reportages sportifs ou tirées d’enregistrements de spectacles. Son œuvre fait l’objet d’expositions monographiques au musée d’Art contemporain de Chicago en 2017 et 2003, au musée d’Art contemporain et de Design de Manille en 2015, à la Barbican Art Gallery de Londres en 2001 et au Whitney Museum of American Art de New York en 2001. Il a également participé à des expositions de groupe, au Los Angeles County Museum of Art en 2014 et à la Whitechapel Art Gallery de Londres en 2013. Faith Ringgold Née en 1930, États-Unis Faith Ringgold est tout à la fois peintre, sculpteure travaillant dans de multiples matériaux, performeuse, écrivaine et enseignante. Elle a grandi à New York pendant la Renaissance de Harlem, époque paradoxale au cours de laquelle une culture noire d’une très grande vitalité se faisait jour, en dépit de la discrimination raciale que connaissaient alors les États-Unis. Son œuvre s’en est trouvée profondément marquée. Elle puise son inspiration aux sources les plus variées, les écrits de James Baldwin, l’art africain, l’impressionnisme et le cubisme. Dès les années 1970, elle rejoint le féminisme et le mouvement des droits civiques, et cet activisme se reflète également dans son travail. Ringgold est essentiellement connue pour ses édredons narratifs peints où se déroulent Michael Jackson : On the Wall

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des récits de fiction par lesquels, se basant souvent sur son expérience personnelle, elle examine les questions soulevées par l’appartenance raciale et le féminisme. De nombreuses expositions monographiques lui ont été consacrées, au National Museum of Women in the Arts de Washington D.C. en 2013, au Pérez Art Museum de Miami en 2011 ou à New York, au Neuberger Museum of Art en 2010, au New Museum of Contemporary Art en 1995 et au Studio Museum de Harlem en 1984. Ses œuvres ont également figuré dans des expositions collectives à la Tate Modern de Londres et au musée d’Art moderne de New York en 2017. Michael Robinson Né en 1981, États-Unis Installé à Los Angeles, Michael Robinson fait appel à la photographie, au film et au collage pour analyser l’expérience médiatique, les joies qu’elle peut procurer, mais aussi les dangers qu’elle représente. Il est particulièrement connu pour ses courts métrages inspirés de la culture pop et de ses vedettes. Ses films sont construits à partie de séquences puisées à des sources très variées, qu’il combine ensuite pour en tirer un récit entièrement neuf. Des médias familiers deviennent alors étrangement troublants. Ses œuvres sont souvent imprégnées de nostalgie, faisant sourdre un sens de la perte, abordant ainsi la force du souvenir d’une expérience culturelle partagée. Ses films ont été projetés à l’occasion de nombreux festivals, lors de la Whitney Biennial de 2012, au BFI London Film Festival et au New York Film Festival, ainsi que dans des galeries d’art et des musées, le MoMA PS1 de New York, la Whitechapel Gallery de Londres et le Walker Art Center de Minneapolis. Mark Ryden Né en 1963, États-Unis Combinant les thèmes issus de la pop culture avec les techniques classiques de la peinture, Mark Ryden fait tomber, par ses œuvres à l’huile, les barrières séparant art élitiste et art populaire. Il a réalisé des pochettes d’album pour Michael Jackson, Red Hot Chili Peppers et Aerosmith. Son œuvre a fait l’objet d’une rétrospective qui s’est tenue en 2004 au Fry Art Museum de Seattle puis au Pasadena Museum of California Art. En 2016, une ambitieuse exposition monographique couvrant l’ensemble de sa carrière a été organisée en Espagne, au Centro de Arte Contemporáneo de Málaga en Espagne, en 2016. Susan Smith-Pinelo États-Unis Diplômée de l’Université de Columbia à New York en 2000, la vidéaste et performeuse Susan SmithPinelo travaille à Washington D.C. où elle réside. Son travail remet en cause la vision de l’identité noire et du genre dans la musique rap et elle s’intéresse plus particulièrement à la misogynie du style. Elle utilise l’humour qui la caractérise pour interroger son propre ressenti : elle est femme, aime le rap, mais n’en est pas moins indisposée par l’usage hyper-sexualisé que le genre fait du corps féminin. Elle a participé à des expositions collectives au musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2007 et au Studio Museum de Harlem à New York en 2001.

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Donald Urquhart Né en 1963, Grande-Bretagne Né en Écosse, Donald Urquhart travaille à Londres où il réside. Il a exercé les métiers les plus variés avant d’aborder les arts plastiques : postier, mannequin, journaliste de mode. Il fut ensuite, dans les années 1980, l’une des figures majeures de la performance et de la scène drag queen. Des œuvres réalisées pour la discothèque The Beautiful Bend, qu’il avait contribué à fonder au début des années 1990, lui valent une première reconnaissance de son œuvre graphique en 2000. Plus récemment, il a créé des alphabets en images centrées sur une célébrité – Joan Crawford ou Judy Garland, entre autres. Plusieurs galeries lui ont consacré des expositions monographiques, à Londres et en Californie, et ses œuvres ont également été présentées dans le cadre d’expositions de groupe au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2009, à la Dulwich Picture Gallery de Londres en 2008 et au musée d’Art moderne de Francfort en 2007. Andy Warhol 1928-1987, États-Unis Avant de rejoindre les rangs du pop art, Andy Warhol a travaillé comme illustrateur pour la presse et la publicité, et son œuvre en garde la marque dès le début des années 1960. Il a employé les techniques les plus variées, peinture, photographie, cinéma, sculpture, mais ses œuvres les plus connues restent ses sérigraphies. Son studio new-yorkais fut un lieu de rencontre phare où se retrouvaient les figures les plus en vue de l’époque, écrivains, bohèmes, drag queens, artistes, vedettes hollywoodiennes et mécènes fortunés. Il fonde en 1969 le magazine Interview, où sont publiés en intégralité des entretiens avec les célébrités, artistes et intellectuels du moment. À sa mort, il lègue tous ses biens à une fondation artistique, aujourd’hui la Andy Warhol Foundation for Visual Arts. Le musée Andy Warhol de Pittsburg, sa ville natale en Pennsylvanie, possède la plus riche collection de ses œuvres, ce qui en fait le plus grand musée d’Amérique du Nord exclusivement consacré à un seul et même artiste. Des rétrospectives et expositions thématiques consacrées à son œuvre et à son influence sur les générations ultérieures ont été organisées dans d’innombrables musées à travers le monde. Les plus récentes ont eu lieu à la Tate Liverpool en 2014-15, au Danemark, au Louisiana Museum of Modern Art en 2013, au Metropolitan Museum of Art de New York en 2012, à la National Gallery of Art de Washington D.C. en 2011 et au musée d’Art moderne de New York en 2010-11. Kehinde Wiley Né en 1977, États-Unis Les portraits de Kehinde Wiley puisent au répertoire des maîtres européens du portrait, Titien, Joshua Reynolds, Thomas Gainsborough et Jean-Auguste-Dominique Ingres. Il associe styles et sujets d’une grande disparité pour subvertir les traditions reconnues et remettre en question les stéréotypes attachés à l’identité noire et au statut social. Des expositions monographiques lui ont été consacrées à New York par le Brooklyn Museum en 2015 et le Jewish Museum en 2012. Il a également participé à des expositions collectives au Los Angeles County Museum of Art en 2014, au musée d’Orsay à Paris en 2013 et à la Smithsonian National Portrait Gallery de Washington D.C. en 2011.

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Hank Willis Thomas Né en 1976, États-Unis L’artiste américain Willis Thomas s’intéresse aux questions d’identité, à l’histoire et à la culture populaire. Il fait volontiers appel aux figures emblématiques de la publicité pour dénoncer l’utilisation renforcée que fait l’image publicitaire des stéréotypes raciaux, ethniques et des clichés liés au genre. Il est notamment connu pour la série photographique réalisée en 2011, Branded (Marqué), dans laquelle il appose, par manipulation numérique, le logo de la marque Nike sur le corps de ses modèles noirs, faisant écho au traitement réservé autrefois aux esclaves que l’on marquait au fer, créant ainsi un parallèle avec le consumérisme ciblé de l’Amérique contemporaine. Il a exposé seul dans plusieurs institutions comme le Cleveland Museum of Art en 2013, et participé à des expositions collectives au Zeitz Museum of Contemporary Art Africa de Cape Town en 2017, au Studio Museum de Harlem à New York en 2015 et au Seoul Museum of Art en 2014. Jordan Wolfson Né en 1980, États-Unis Né à New York, Jordan Wolfson fait appel à des techniques très variées, vidéo, sculpture, installation, photographie et performance. Il utilise les clichés de la publicité, d’Internet et des industries technologiques pour imaginer les scenarii destinés à ses personnages d’animation et concevoir ses animatroniques comme Coloured Sculpture/Sculpture en Couleurs (2016) et Female Figure/ Femme (2014) par lesquels il aborde les problèmes de la violence et de l’objectification. Il a exposé à Amsterdam, au Stedelijk Museum en 2016-17, au Cleveland Museum of Art en 2015 et au S.M.A.K. de Gand en 2013.

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liste des 121 œuvres les œuvres annotées d’un astérisque sont présentées spécialement pour l’exposition au Grand Palais, celles suivies de deux astérisques ont été créées spécialement pour cette exposition. Donald Urquhart** A Michael Jackson Alphabet [Michael Jackson : Abécédaire] 2017 Acrylique sur toile 200 x 300 cm Avec l’aimable autorisation de Maureen Paley et Herald Street, London : Peacock Visual Arts, Aberdeen Kehinde Wiley Equestrian Portrait of King Philip II (Michael Jackson) [Portrait équestre du roi Philippe II (Michael Jackson)] 2010 Huile sur toile 325,1 x 284,5 cm Collection Olbricht section 1 - un danseur de légende Dara Birnbaum ** Michael Jackson: Four Video Stills from Unrealized Work [Michael Jackson : Quatre plans fixes vidéo d’une œuvre inachevée] Vers 1987 Quatre clichés polaroïd couleur 10,2 x 10,2 cm (chacun) Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Marian Goodman Gallery New York / London / Paris Dara Birnbaum MJ 1987 – The Way You Make Me Feel 2017 Pigments traités UV sur Plexiglas acrylique, supports aluminium finition chromée Ensemble de quatre clichés 76,2 x 76,2 cm (chacun) Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Marian Goodman Gallery New York / London / Paris Appau Junior Boakye-Yiadom P.Y.T. 2009 Ballons en latex, rubans et mocassins Dimensions variables Avec l’aimable autorisation de l’artiste

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Michael Gittes Masters at Work [Maîtres au travail] 2017 Transfert digital de la vidéo originale Durée : 2 min 28 scd Michael Gittes Raphaëlle Delaunay, Jacques Gamblin** VIA 2018 durée : 3 min 09 scd Production : Rmn-Grand Palais Production exécutive : Lebeau & Associés / 24images © Raphaëlle Delaunay, Jacques Gamblin © Rmn-Grand Palais, 2018 section 2 : L’avènement du Roi de la Pop Glenn Ligon Self-portrait at Seven Years Old [Autoportrait à l’âge de sept ans] 2005 Encre et graphite sur papier 30,6 x 30,6 cm Collection de l’artiste Rodney McMillian 2300 Jackson Street 2004 Photographie encadrée, texte encadré 21,5 x 58,4 cm (chacun) Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Susanne Vielmetter Los Angeles Projects Susan Smith-Pinelo Sometimes [Parfois] Transfert digital de la vidéo originale Durée : 2 min 50 scd Collection du New Museum of Contemporary Art, New York, The Altoids Curiously Strong Collection, don de Altoids Rashid Johnson The Wiz 2012 Miroir, savon noir, cire, beurre de karité, céramique, plante artificielle, vinyle 243,4 x 308,4 x 40,6 cm Collection de l’artiste

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Yan Pei-Ming** In Memory of Michael Jackson 1958–2009 [En mémoire de Michael Jackson, 1958-2009] 2017 Huile sur toile 200 x 200 cm Yan Pei-Ming, avec l’aimable autorisation de la Galleria Massimo De Carlo et de la Galerie Thaddaeus Ropac Graham Dolphin ABC 2017 Encre sur pochette de disque 31 x 31 x 0,6 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste Graham Dolphin Thriller (Black and White) [Thriller (Noir et Blanc)] 2017 31 x 62.5 cm Acrylique sur pochette de disque Avec l’aimable autorisation de l’artiste Graham Dolphin Michael Jackson Rolling Stone (Black) [Michael Jackson Rolling Stone (Noir)] 2017 Encre sur papier journal 32,3 x 27 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste Graham Dolphin Michael Jackson Rolling Stone (White) [Michael Jackson Rolling Stone (Blanc)] 2017 Encre sur papier journal 31,6 x 22,2 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste Graham Dolphin** Thriller (x20) 2017 Encre sur pochettes de disque 313.5 x 187.7 x 1 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste Graham Dolphin** Off the Wall (x25) 2017 Encre sur pochettes de disque 247 x 240.6 x 1 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste Michael Jackson : On the Wall

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Mark Flood Michael 1984 Collage 95,9 x 65,4 x 3,8 cm Avec l’aimable autorisation de Stefan Simchowitz Mark Flood Michael and E.T. [Michael et E.T.] 1985 Collage 55,9 x 55,9 cm Collection particulière, New-York Dawn Mellor Drawings of Michael Jackson [Dessins de Michael Jackson] 1984-6 Crayon, crayon de couleur, peinture pour posters et stylo sur papier Dimensions variables Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Studio Voltaire Keith Haring Untitled [Sans titre] 1984 Acrylique sur textile Collection particulière Andy Warhol Michael Jackson 1984 Acrylique et encre sérigraphique sur toile 76,2 x 66 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Andy Warhol Michael Jackson 1984 Acrylique et encre sérigraphique sur toile 76,2 x 66 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Andy Warhol The Jacksons and Don King [Les Jacksons et Don King] 1983 Tirage gélatino-argentique 20,2 x 25,4 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Michael Jackson : On the Wall Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc.

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Andy Warhol The Jacksons and Don King [Les Jacksons et Don King 1983 Tirage gélatino-argentique 20,2 x 25,4 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Andy Warhol Michael Jackson Vers 1984 Tirage gélatino-argentique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Short film for ‘Scream’ [Vidéo pour la chanson « Scream »] 1995 Fichier numérique Durée : 18 secondes Avec l’aimable autorisation de MJJ Productions, Inc./Sony Music Entertainment Poupée (Michael Jackson dans le costume de la cérémonie des Grammy Awards) 1984 The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Invitation (à la soirée « Thriller » de Michael Jackson organisée au musée américain d’histoire naturelle, New York) 7 février 1984 Impression à l’encre sur textile The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Andy Warhol et Michael Jackson 1977 Tirage gélatino-argentique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Couverture du magazine Rolling Stone, n° 81, 29 avril 1971 Tirage à l’encre sur papier journal The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Couverture du magazine Interview, vol. 12, n° 10, octobre 1982 Tirage à l’encre sur papier journal The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Gift of Mark W. Van Sweringen

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«No puppet for anyone» de Lisa Robinson, [Chicago] Sun-Times, 20 février 1977 Photocopie sur papier 35.4 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Michael Jackson vers 1984 photocopie sur papier 27.9 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Michael Jackson et Mickey Mouse au château de Cendrillon, Disney World, Floride Vers 1984 Photocopie sur papier The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. John Travolta et Michael Jackson vers 1984 photocopie sur papier 27.9 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Michael Jackson vers 1984 photocopie sur papier 27.9 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Michael Jackson et Ola Ray dans le clip de « Thriller » Vers 1984 Photocopie sur papier The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Brooke Shields et Michael Jackson Vers 1984 Photocopie sur papier The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Quincy Jones, Michael Jackson et Steven Spielberg Vers 1984 Photocopie sur papier The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc.

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Portrait de Michael Jackson par Andy Warhol 1983 Impression par transfert thermique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Portrait de Michael Jackson par Andy Warhol 1983 Impression par transfert thermique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Portrait de Michael Jackson par Andy Warhol 1983 Impression par transfert thermique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Portrait de Michael Jackson par Andy Warhol 1983 Impression par transfert thermique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Journal The Philadelphia Inquirer, 9 septembre 1984 Tirage à l’encre sur papier journal The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Journal Philadelphia Daily News, mardi 4 septembre 1984) Tirage à l’encre sur papier journal The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. The Michael Jackson Story 1984 17.1 x 10.8 x 1.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Lettre de Rudy Hoglund à Fred Hughes 1984 Stylo sur papier 27.9 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Communiqué de presse “The Michael Jackson Story by Nelson George” 1983-4 Encre dactylographiée sur papier à en-tête The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Michael Jackson : On the Wall

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Image publicitaire (Michael Jackson, Epic Records) 1982-4 Epreuve gélatino-argentique 25.2 x 20.3 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Matériel promotionnel («Michael Jackson - The Fashion Message») 1986 Tirage à l’encre sur papier 27.9 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Description et taille des vêtements (Michael Jackson Fashions) 1986 Impression à l’encre sur papier couché 27.9 x 21.6 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. Information biographique (Michael Jackson) 1986 Tirage à l’encre sur papier The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. KAWS Interview magazine Septembre 2009 33 x 50,6 cm Kaws et Interview Magazine Dawn Mellor Michael Jackson (Thriller) 2007 Huile sur toile 61 x 58,5 cm Collection particulière, New-York Isaac Julien The Other Look [L’autre Regard] 1984 Collages 29,7 x 42 cm (pièce) Collection Studio Isaac Julien

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Anne Bourse* Hidden Mag 2015 Livre d’artiste Encre, stylo, feutre, scotch sur impression laser ; reliure fil de coton à la main ; couverture plastique, autocollants 32 x 22,5 cm Centre national des arts plastiques, FNAC 2017-0403 Jean-Luc Blanc* Le Cri 2018 huile sur toile diam : 100 cm Courtesy de l’artiste et Art : Concept, Paris Monster Chetwynd Michael Jackson’s Thriller - Hoxton Hall 2002 Vidéo monocanal Durée : 1 min 32 scd Monster Chetwynd, avec l’aimable autorisation de Sadie Coles HQ, Londres section 3 : un citoyen du monde Emma Amos Dancing on Air [Danser sur l’air] 1989 Acrylique et textile sur toile 205,7 x 217 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et RYAN LEE Gallery, New York Faith Ringgold Who’s Bad? 1988 Acrylique sur toile et bords en tissu 201,9 x 235 cm Avec l’aimable autorisation de ACA Galleries, New York Todd Gray Exquisite Terribleness in the Mangrove [Exquise Terreur dans la Mangrove] 2014 Tirages d’archive en couleur, cadres anciens 231,1 x 147,3 cm Collection Aryn Drake-Lee Williams & Jesse Williams

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Todd Gray Atlanta by Boat [Atlanta par bateau] 2015 Tirages d’archive en couleur, cadres anciens 156,2 x 110,5 cm Avec l’aimable autorisation de Camillo Alvarez et Alexandra Cherubini Todd Gray Bull 1 [Taureau 1] 2014 Tirages d’archive en couleur, cadres anciens 104,1 x 73,7 cm Collection Anna Meliksetian et Michael Briggs Todd Gray Hands [Mains] 2016 Tirages d’archive en couleur, cadre réalisé par l’artiste, cadre ancien 76,8 x 61,6 cm Collection Cecilia Wong, Los Angeles Todd Gray Bamboo Royals [Bambous royaux] 2014 Tirages d’archive en couleur, cadres anciens Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Meliksetian/Briggs Todd Gray Cape Coast et Nickel [Cape Coast et Nickel] 2014 Tirage d’archive en couleur, cadres anciens The Youngblood Collection Todd Gray Dizz [vertige] 2017 Deux tirages d’archive en couleur, cadres réalisés par l’artiste et cadres anciens Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Meliksetian/Briggs Todd Gray Cosmic Speakers [enceintes cosmiques] 2015 Trois tirages d’archive en couleur, cadres réalisés par l’artiste Avec l’aimable autorisation de Joe et Alicia Russo Michael Jackson : On the Wall

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Todd Gray Spin#1 (first of a four part piece) [Tour #1 (première d’une œuvre en quatre parties)] 2014 Quatre tirages d’archive en couleur, cadres réalisés par l’artiste Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Meliksetian/Briggs Todd Gray Faustian Darkness [obscurité faustienne] 2014 Tirages d’archive en couleur, cadres anciens Collection particulière David Hammons Which Mike do you want to be like…? [A quel Mike veux-tu ressembler...?] 2001 Trois micros électriques, pieds métalliques, câbles électriques Collection particulière Jonathan Horowitz The Body Song 1997 Vidéo monocanal Durée : 5 min 57 Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Sadie Coles ltd, Londres et Gavin Brown’s Enterprise, New York section 4 : le masque Mark Ryden « The King of Pop » (#135) [« Le Roi de la Pop » (#135)] 1991-2018 91.4 x 91.4 cm Acrylique sur panneau, sculpture sur bois Collection particulière Jordan Wolfson Neverland 2001 Transfert digital de la vidéo originale Durée : 4 min. 15 scd Jordan Wolfson, avec l’aimable autorisation de Sadie Coles HQ, Londres Gary Hume* Michael 2002 sérigraphie 152.5 x 76.1 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Sprüth Magers & Matthew Marks Gallery Michael Jackson : On the Wall

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Isaac Lythgoe The only here is where I am [Ici, c’est juste là où je suis] 2016 Impression UV sur faux cuir 155 x 50 cm Isaac Lythgoe Dan Mihaltianu Last Days of Michael Jackson in Bucharest [Les derniers jours de Michael Jackson à Bucarest] 1992 -2013 Impression jet d’encre, carton, lumière halogène Dimensions diverses Avec l’aimable autorisation de l’artiste Extrait du Dangerous World Tour de Michael Jackson Bucarest, 1er octobre 1992 fichier numérique durée : 18 min 11 scd © Optimum Productions Avec l’aimable autorisation de MJJ Productions, Inc./Sony Music Entertainment section 5 : Icône et idole Catherine Opie Untitled #13 (Elizabeth Taylor’s Closet) [Sans titre #13 (Le placard d’Elizabeth Taylor)] 2012 Tirage couleur 101,6 x 78,2 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Regen Projects, Los Angeles et Lehmann Maupin, New York et Hong Kong Catherine Opie Bedside Table [Table de chevet] 2010-11 Tirage couleur 75,6 x 61,9 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Regen Projects, Los Angeles et Lehmann Maupin, New York et Hong Kong Michael Robinson These Hammers Don’t Hurt Us [Ces marteaux ne nous blessent pas] 2010 Transfert digital de la vidéo originale, son stéréo Durée : 12 min 55 Avec l’aimable autorisation de Michael Robinson, Video Data Bank et de la Galerie Carrie Secrist Michael Jackson : On the Wall

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David LaChapelle An Illuminating Path [Le chemin s’illumine] 1998 Tirage couleur chromogène 182,8 x 243,8 cm (encadré) Avec l’aimable autorisation de l’artiste David LaChapelle Archangel Michael : And No Message Could Have Been Any Clearer The Beatification : I’ll Never Let You Part For You’re Always In My Heart American Jesus: Hold Me, Carry Me Boldly 2009 Tirage couleur chromogène Avec l’aimable autorisation de l’artiste Jérôme Bel ** Moonwalk 2018 Vidéo Durée : 6 minutes 21 secondes © Jérôme Bel © Rmn-Grand Palais, 2018 Candice Breitz King (A Portrait of Michael Jackson) [Le Roi (Un portrait de Michael Jackson)] 2005 Installation vidéo à 16 canaux Durée : environ 42 min Avec l’aimable autorisation de Kaufmann Repetto (Milan) + KOW (Berlin) Mr Brainwash Michael Jackson 2014 Acrylique sur toile 96,5 x 96,5 x 7 cm John Branca section 6 : Dédoublements Rita Ackermann Me Versus the Light [Moi contre la Lumière] 2010 Huile, papier, ciment, fusain, pelure d’orange, agrafes, cigarettes, marqueur sur papier imprimé 86,4 x 114,3 cm Collection particulière, New York

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Paul McCarthy Green Grey Symmetrical Michael Jackson [Michael Jackson, symétrie en vert et gris] 2003 Tirages chromogènes numériques montés sur plexiglas, bois et support polystyrène 245 x 299,5 x 12 cm Collection particulière Paul Pfeiffer Live Evil (Bucharest) 2004 2 boucles vidéo, 2 armatures métalliques, 2 projecteurs, 2 lecteurs DVD, dispositif de synchronisation Durée : 50 secondes 6.3 x 7.6 x 8.9 cm Collection Zabludowicz Paul Pfeiffer Live Evil (Auckland) 2002 Transfert digital d’une boucle vidéo, moniteur LCD, DVD, armature métallique Durée : 30 secondes Collection Zabludowicz Paul Pfeiffer Live Evil (Copenhague) 2003 Transfert digital d’une boucle vidéo, moniteur LCD, DVD, armature métallique Durée : 46 secondes Collection Zabludowicz Dexter Dalwood Neverland 2016 Huile sur toile 150 x 202 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Simon Lee Gallery London / Hong Kong Maggi Hambling Michael Jackson 2004 Huile sur toile 97 x 91 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste Klara Lidén The Myth of Progress (Moonwalk) [Le Mythe du Progrès (Moonwalk)] 2008 Transfert digital de la vidéo originale Durée : 3 min 39 scd Avec l’aimable autorisation de l’artiste, de la Galerie Neu, Berlin et Reena Spaulings Fine Art, New York Michael Jackson : On the Wall

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Sam Lipp Looking [Regard] 2015 Acrylique et jet d’encre sur toile 45,7 x 30,5 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Bodega section 7 : Citations Isa Genzken Wind (Michael/David), 2009 [Vent (Michael/David)] 2009 Plastique, poster, copies couleur, film solaire protecteur, papier de couleur, peinture aérosol, ruban adhésif 200,4 x 276,1 cm Marieluise Hessel Collection, Hessel Museum of Art, Center for Curatorial Studies, Bard College, Annandale-on-Hudson, New-York Isa Genzken Wind II (Michael Jackson) [Vent II (Michael Jackson)] 2009 Plastique, papier aluminium, impression couleur sur papier, film solaire protecteur, peinture aérosol, plexiglas, ruban adhésif, métal 174 x 230 cm Collection particulière, Cologne Isa Genzken * Untitled [Sans titre] 2009 Feutre sur photo encadrée sous verre 41,5 x 53,5 cm Collection Daniel Buchholz et Christopher Müller, Cologne Isa Genzken Untitled [Sans titre] 2015 Film solaire protecteur, carte imprimée, billet de banque, toile 81 x 120 cm Collection particulière, Sydney Paul McCarthy Untitled (Michael Jackson) [Sans titre (Michael Jackson)] 1998 Techniques mixtes sur papier 45,7 x 58,4 cm Collection Dan Graham Michael Jackson : On the Wall

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Louise Lawler All Those Eyes [Tous ces yeux] 1989 Photographie en noir et blanc 69,9 x 78,7 cm Barbara Toll Louise Lawler Michael 2001 Cibachrome monté sur plexiglas 151,8 x 116,8 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Metro Pictures, New York Hank Willis Thomas Time Can Be a Villain or a Friend 1984/2009 Impression jet d’encre 184,1 x 128,7 cm (encadré) Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Jack Shainman Gallery, New York Rodney McMillian An Audience (excerpts from Michael Jackson’s 30th Anniversary Special), 2001 [Un Public (extraits des concerts célébrant les trente ans de carrière de Michael Jackson en 2001)] 2003 Transfert digital de la vidéo originale Durée : 5 min Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Susanne Vielmetter Los Angeles Projects

section 8 : Hors du temps Michael Lee Bush Michael Jackson’s ‘dinner jacket’ [« Veste de dîner » de Michael Jackson] Non daté Cuir et couverts 58 x 48 cm John Branca Grayson Perry Sex and Drugs and Earthenware [Sexe, drogue et céramique] 1995 Céramique glaçurée 54 x 24,5 x 24,5 cm Collection de l’artiste

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Lyle Ashton Harris Black Ebony II [Ébène noire II] 2010 Huile sur textile funéraire ghanéen 63,4 x 111,4 cm Avec l’aimable autorisation de l‘artiste, Salon 94 et Maruani Mercier Johannes Kahrs Untitled (Jesus aged 43) [Sans titre (Jésus à l’âge de 43 ans)] 2015 Huile sur toile 11,4 x 63,4 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Zeno X Gallery, Anvers Lorraine O’Grady The First and Last of the Modernists, Diptych 1 Red (Charles and Michael) [Le Premier et le Dernier des Modernistes, Diptyque 1, Rouge (Charles et Michael)] The First and Last of the Modernists, Diptych 2 Green (Charles and Michael) [Le Premier et le Dernier des Modernistes, Diptyque 2, Vert (Charles et Michael)] The First and Last of the Modernists, Diptych 3 Blue (Charles and Michael) [Le Premier et le Dernier des Modernistes, Diptyque 3, Bleu (Charles et Michael)] The First and Last of the Modernists, Diptych 4 Gray (Charles and Michael) [Le Premier et le Dernier des Modernistes, Diptyque 4, Gris (Charles et Michael)] 2010 Tirages Fujiflex 118,9 x 189,4 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Alexander Gray Associates, New York François Chaignaud, Nino Laisné ** Mourn, O Nature ! 2018 vidéo durée : 10 min Production : Rmn-Grand Palais Production exécutive : Lebeau & associés / 24 images © François Chaignaud, Nino Laisné © Rmn-Grand Palais, 2018

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créations audiovisuelles pour l’exposition au Grand Palais Trois chorégraphes - Jérôme Bel, François Chaignaud et Raphaëlle Delaunay - ont été invités à créer une œuvre audiovisuelle spécifique pour l’exposition « Michael Jackson : On The Wall » au Grand Palais. Jérôme Bel Moonwalk 2018 Vidéo Durée : 6 minutes 21 secondes © Jérôme Bel © Rmn-Grand Palais, 2018

Moonwalk © Jérôme Bel

Dans Moonwalk, une trentaine d’interprètes, amateurs et professionnels, traversent l’un après l’autre la scène en exécutant à leur manière un mouvement rendu célèbre par Michael Jackson. Jérôme Bel explique, « Ce qui m’intéressait, c’est comment un pas de danse aussi spécifique et singulier que le moonwalk peut être incorporé par le plus grand nombre. »

Raphaëlle Delaunay, Jacques Gamblin VIA 2018 durée : 3 min 09 scd Production : Rmn-Grand Palais Production exécutive : Lebeau & Associés / 24 images © Raphaëlle Delaunay, Jacques Gamblin © Rmn-Grand Palais, 2018

Via © Raphaëlle Delaunay, Jacques Gamblin

Raphaëlle Delaunay et Jacques Gamblin se sont associés pour concevoir une œuvre qui met en scène l’influence de l’œuvre de Michael Jackson caractérisée par sa versatilité, sa précision et sa dimension populaire. Dans sa performance pour le film, Raphaëlle Delaunay articule des mouvements façonnés par Michael Jackson à une technique classique. Elle conjugue ces gestes légendaires à une œuvre célèbre de musique baroque, la Marche pour la cérémonie des Turcs de Lully. Le film donne à voir une danse qui s’invente par contamination et tâtonnements dans un processus d’émancipation et de transformation.

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François Chaignaud et Nino Laisné Mourn, O Nature ! 2018 vidéo durée : 10 min Production : Rmn-Grand Palais Production exécutive : Lebeau & associés / 24 images © François Chaignaud, Nino Laisné © Rmn-Grand Palais, 2018

Mourn, O Nature © François Chaignaud et Nino Laisné

Mourn, O Nature! a comme point de départ l’intérêt de Michael Jackson pour l’opéra Werther de Jules Massenet. À travers la performance chorégraphique et vocale de François Chaignaud, l’œuvre réunit les registres opératique et pop. Dans une grotte traversée par une rivière artificielle, François Chaignaud et Nino Laisné convoquent la fascination romantique de Michael Jackson pour la nature et son goût pour le foisonnement symboliste. Ils font usage de prothèses et de costumes empruntés à l’Opéra de Paris pour donner corps à une créature fantastique. Le film donne des indices sur la versatilité de Michael Jackson et sa sensibilité aux mythes et aux grandes œuvres de l’histoire de l’art. Cette collaboration met en scène l’influence inattendue de Michael Jackson dans le domaine de l’art. Aspirant à une expression totale, mêlant musique, danse et mise en scène, le film crée des liens entre la poésie d’Ossian, l’opéra de Massenet, l’œuvre de Goethe et celle de Michael Jackson lui-même.

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catalogue de l’exposition relié, 245 x 260 mm, 212 pages, 140 iIllustrations, 35 € éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais 2018 en librairie le 14 novembre 2018 en vente dans toutes les librairies ou sur : www.boutiquesdemusees.fr

sommaire avant-propos Dr Nicholas Cullinan 1. Le dernier moderniste Dr Nicholas Cullinan 2. Une vie de métamorphoses et au-delà Margo Jefferson 3. Michael Jackson, au cœur de l’art Isabelle Petitjean 4. Michael, avant et après Zadie Smith annexes : chronologie biographies des artistes orientations bibliographiques liste des œuvres exposées liste des figures ------------------------------------------------------------------------------------------------------auteurs : Nicholas Cullinan : Directeur de la National Portrait Gallery, Londres; Margo Jefferson : critique d’art, lauréate du prix Pulitzer et auteur de On Michael Jackson (2006) et Negroland (2015) ; Isabelle Petitjean : Docteure ès Musicologie, musiques actuelles, Michael Jackson, Université de Paris-Sorbonne ; Zadie Smith : auteur récompensée pour les nouvelles White Teeth (2000), The Autograph Man (2002), On Beauty (2005), NW (2012) et Wing Time (2016). Michael Jackson : On the Wall

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extraits du catalogue de l’exposition Avant-propos Journaliste : Si vous pouviez rencontrer quelqu’un, juste une heure, pour discuter, passé ou présent, mort ou vivant ? ça serait ?… Michael Jackson : Probablement Michel-Ange. C’était un artiste fabuleux. Je pense avoir compris ce qu’il essayait de faire passer, même s’il était critiqué. C’était un véritable artiste… J’aurais adoré pouvoir m’installer tranquillement pour discuter avec lui. C’est très exactement ce que nous ressentons, moi-même et les artistes dont les œuvres figurent dans cette exposition, à l’égard de Michael Jackson. Icône d’une portée universelle, le premier musicien noir ayant accédé à une célébrité mondiale. Son image et sa musique ont eu – ont encore – un impact culturel exceptionnel. L’enfant issu d’une modeste famille ouvrière de Gary, dans l’Indiana, devient l’artiste aux ventes records, son ascension transcende les barrières, les clichés et les préjugés qui, jusqu’alors, avaient limité les perspectives offertes aux artistes de la communauté afro-américaine. Michael Jackson est l’une des figures les plus marquantes de la culture du XXe siècle, et son influence reste intacte en ce début de XXIe siècle. On ne discute plus l’importance qu’il a eue dans les domaines de la musique, de la vidéo, de la danse, de la chorégraphie et de la mode, mais son impact sur l’art contemporain reste encore largement sous-estimé. Près de dix ans après sa mort, l’attrait qu’il exerçait n’a pas faibli : les ventes de disques, plus d’un milliard à ce jour, sont en progression constante, ses clips vidéo sont toujours très regardés et l’adoration que lui vouent des millions de fans reste inchangée. Son influence et sa célébrité ne semblent pas en passe de s’estomper et les questions soulevées par le phénomène social qu’il était sont plus d’actualité que jamais. Pourquoi Michael Jackson pèse-t-il toujours autant sur notre imaginaire collectif ? D’où vient cette fascination qui pousse tant d’artistes contemporains à le prendre pour sujet, à s’en inspirer ? La présente exposition et son catalogue abordent l’influence que Michael Jackson, figure majeure de la culture, a eue et continue d’avoir sur le monde des artistes. C’est, en ce sens, une approche radicalement neuve, visant à étudier l’impact d’une personnalité unique à travers le prisme de l’art contemporain. Les artistes dont les œuvres sont ici présentées sont issus de générations et de zones géographiques très diverses, ont des approches différentes et font appel à des techniques plastiques d’une infinie variété. Mais tous partagent la même fascination pour Michael Jackson, ce qu’il représentait, ce qu’il a inventé. Il s’agit donc ici de la première exposition abordant Michael Jackson sous cet angle jusqu’alors ignoré, par le biais de son impact, encore très fort aujourd’hui, sur l’art contemporain. Premier artiste à le prendre pour sujet au début des années 1980, Andy Warhol avait fait, avec sa prescience coutumière, œuvre de pionnier. Bien des artistes dont les œuvres figurent ici ont grandi dans les années 1970, 80 et 90, bercés par la musique de Michael Jackson qui les a fortement marqués, imprégnés de son image qui devait par la suite influer sur leur travail plastique. Plusieurs ont directement collaboré avec le chanteur. Son profond intérêt pour l’art ancien comme pour l’art contemporain, l’intelligence qui sous-tendait son extraordinaire succès sont ici mis en évidence comme jamais auparavant.

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Nous souhaitons vivement que ce projet suscite le débat. Qu’il mène à une meilleure appréciation, une meilleure compréhension des multiples aspects de la réussite de Michael Jackson, de son impact et de son importance. Mais il convient en premier lieu de clarifier le propos de notre exposition. Ce qu’elle est, ce qu’elle n’est pas. C’est bien ici d’ART qu’il est question. D’art, de talent et d’artifices. Non de biographie, de souvenirs et de spéculations autour des multiples opinions émises à son sujet de son vivant et dans les dix années qui ont suivi sa disparition. Unique et incontestablement différent, Michael Jackson était une énigme, ou plus exactement un « hiéroglyphe social », pour reprendre l’expression – ô combien appropriée – de Kobena Mercer. Beaucoup ont essayé de combler les lacunes. Nous laisserons à d’autres cette voie déjà très explorée, pour tenter d’énoncer un propos neuf sur une figure dont on a tant parlé au cours des cinquante dernières années et qui soulève des questions toujours actuelles. Michael Jackson aurait eu soixante ans cette année et le moment semblait donc des plus appropriés pour réexaminer son formidable impact culturel. Comme pour bien des artistes évoqués dans le présent catalogue, l’intérêt que je porte à Michael Jackson et la fascination qu’il exerce sur moi remontent très loin dans le temps. J’étais un gamin à la fin des années 1970 et mes sœurs aînées passaient en boucle le vinyle de Off The Wall. Mon premier souvenir musical. Aujourd’hui encore, les premières notes, sublimes, de « Don’t Stop Till You Get Enough » ou de « Rock with You » provoquent en moi le même bonheur indescriptible. Le clip de « Thriller », en 1984, fut ma toute première vidéo musicale. Mon premier concert pop, en 1992, fut celui donné par Michael Jackson à Leeds, au cours de sa tournée mondiale Dangerous. À l’époque, et aujourd’hui encore, Jackson me montrait que le talent, soutenu par une rigoureuse éthique de travail, permet de faire tomber les barrières et d’atteindre le but que l’on s’est fixé. Leçon fondamentale, qui m’a ouvert bien des horizons. Plus que quiconque, Michael Jackson a été la bande son de mon existence. Chacun, ou presque, a une opinion sur Michael Jackson. Mais je n’ai encore jamais rencontré celui ou celle qu’il laisserait indifférent. Être à la fois l’une des personnalités culturelles les plus populaires ayant jamais existé et l’une des plus novatrices et radicales, c’était une double malédiction. Il ne se trouve personne, il ne se trouvera jamais personne pour l’égaler. Notre exposition et son catalogue, délibérément inclusifs, réunissent pour la première fois des œuvres réalisées par une quarantaine d’artistes de générations diverses, prêtées tant par des institutions publiques que des collectionneurs privés, répartis à travers le monde. Certaines œuvres récentes ont été conçues spécialement pour notre exposition. Nous espérons ouvrir de nouvelles perspectives aux réflexions sur l’art et l’identité, encourager le dialogue entre les artistes, convier les publics qu’intéressent la culture et la musique populaires à s’ouvrir à l’art contemporain. Nous souhaitons que cette exposition, comme son sujet, soit un appel à s’ouvrir sur la diversité, fasse tomber les barrières, sans compromettre son intégrité artistique. J’adresse mes plus vifs remerciements à Lucy Dahlsen, conservatrice adjointe, qui a été pour moi une très précieuse collaboratrice pour la mise en place de cette exposition et la réalisation du catalogue qui l’accompagne. Cette exposition est l’aboutissement du travail acharné de nombre de nos collègues au sein du musée, et plus spécialement Sarah Tinsley, directrice des expositions et des collections. Rosie Wilson, responsable des expositions, a dirigé l’équipe en charge du projet, assistée de Michelle Greaves et Andy Horn, régisseurs des expositions et de Jenny Foot. Melanie Pilbrow, responsable des manifestations internationales, a joué un rôle essentiel dans l’organisation de l’itinérance de l’événement qui se tiendra ensuite dans trois autres institutions à travers l’Europe. Je voudrais également remercier Kara Green, rédactrice en chef, qui a préparé le projet de catalogue sous la direction de Christopher Tinker, directeur des éditions, Mark Lynch, qui a mené les recherches iconographiques, et Ruth Müller-Wirth, qui a assuré la production avec un très grand professionnalisme. Mes remerciements s’adressent également à Joe Ewart pour sa conception très soignée du catalogue et à Helena Cuss, assistante de conservation, pour sa contribution aux Michael Jackson : On the Wall

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biographies d’artistes, ainsi qu’à Angela Green, assistante de direction, Mia Williams, assistante du directeur, Gabriella Swaffield et Eleanor Darton-Moore, mes collègues qui, ici à la Direction, ont permis, par leur soutien constant au long des multiples étapes traversées, l’aboutissement de ce projet. Ma gratitude s’adresse également, au sein du musée, à Pim Baxter, Perry Bushell, Andrea Easey, Neil Evans, Jessica Litwin, Laura McKechan, Nicola Saunders, Fiona Smith, Jude Simmons, Denise Vogelsang, Ben Weaver et Helen Whiteoak. C’est un immense plaisir de travailler avec ce groupe d’artistes exceptionnels auxquels je suis infiniment reconnaissant d’avoir accepté de nous rejoindre pour cette aventure. Je voudrais remercier tout particulièrement Rita Ackermann, Njideka Akunyili Crosby, Emma Amos, Lyle Ashton Harris, Dara Birnbaum, Appau Junior Boakye-Yiadom, Candice Breitz, Marvin Gaye Chetwynd, Dexter Dalwood, Graham Dolphin, Mark Flood, Isa Genzken, Michael Gittes, Todd Gray, Maggi Hambling, David Hammons, Jonathan Horowitz, Gary Hume, Rashid Johnson, Isaac Julien, Johannes Kahrs, KAWS, David LaChapelle, Louise Lawler, Klara Lidén, Glenn Ligon, Sam Lipp, Isaac Lythgoe, Paul McCarthy, Rodney McMillian, Dawn Mellor, Dan Mihaltianu, Mr. Brainwash, Lorraine O’Grady, Catherine Opie, Yan Pei-Ming, Grayson Perry, Paul Pfeiffer, Faith Ringgold, Michael Robinson, Mark Ryden, Susan Smith-Pinelo, Donald Urquhart, Kehinde Wiley, Hank Willis Thomas et Jordan Wolfson. J’adresse ma profonde gratitude au musée Andy Warhol qui nous a consenti le prêt d’œuvres de l’artiste et d’objets de sa collection personnelle liés à Michael Jackson, ainsi qu’à la Martos Gallery pour le prêt de l’œuvre de Keith Haring. Un immense merci également à tous les artistes qui non seulement ont participé à notre exposition par le biais de leurs œuvres, mais qui ont également apporté leur voix au catalogue qui se devait de refléter la diversité des regards portés sur Michael Jackson. Je suis de même très reconnaissant envers Margo Jefferson et Zadie Smith qui nous offrent, pour cet ouvrage, deux essais très éloquents et d’une grande intelligence. Nous avons voulu laisser s’exprimer des voix et des regards différents sur l’impact culturel considérable qu’eut Michael Jackson. Ces voix sont parfois discordantes et nous remercions le Michael Jackson Trust d’avoir bien voulu le comprendre, nous témoignant ainsi sa confiance pour une aventure que nous espérons fructueuse. Enfin, cette exposition s’intéresse au sens que revêt l’image de Michael Jackson pour tous ceux, infiniment divers, que son œuvre et sa personnalité ont touchés. En nous ouvrant à ces voix si différentes, nous espérons y être parvenus. Un très grand merci également à Tim Schelcher, qui nous a suggéré pour ce projet le titre parfait : On the Wall. Cette exposition bénéficie du soutien généreux de notre mécène institutionnel dans le monde de la mode, Hugo Boss. J’adresse également mon extrême gratitude à tous nos prêteurs, institutions publiques et collectionneurs privés. Notre exposition se déplacera, après Londres, vers trois autres lieux à travers l’Europe, et j’en suis très heureux. J’adresse donc mes profonds remerciements à ceux qui ont accepté de l’accueillir : pour Paris, à Sylvie Hubac, présidente, Emmanuel Coquery, directeur scientifique, Vanessa Desclaux, commissaire, et Barbara Kroher, chef de projet au Grand Palais ; pour Bonn, à Reinier Wolfs, directeur, au Dr Bernhard Spies, directeur, et Johanna Adam, conseillère personnelle du directeur à la Bundeskunsthalle ; et pour la Finlande, à Pilvi Kalhama, directrice, Arja Miller, conservatrice en chef pour les expositions, et Milja Liimatainen, conservatrice, au EMMA, Espoo Museum of Modern Art. Cette exposition n’aurait pas été possible sans le soutien et les conseils du Michael Jackson Estate, et nous remercions du fond du cœur John Branca, John McClain et plus encore Karen Langford, qui s’est montrée la plus généreuse, la plus ouverte et la plus adorable des collaboratrices. Je voudrais enfin dédier ce projet à ma mère Valérie, aujourd’hui disparue, qui m’a transmis deux de ses grandes passions, l’art et la musique. Dr Nicholas Cullinan Michael Jackson : On the Wall

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Michael Jackson, au cœur de l’art Tout le monde connaît Michael Jackson, l’iconique King of Pop, le génie postmoderne de la musique, de la danse et du spectacle. Mais peu, finalement, perçoivent la réalité de l’homme contenue derrière cette image publique divertissante. Une facette soigneusement préservée, qui ajoute à la complexité d’une insaisissable identité kaléidoscopique... Si Michael Jackson est, depuis plusieurs décennies, un vaste sujet d’inspiration pour les artistes, c’est qu’il se place à la croisée de plusieurs chemins : la musique, la danse, le spectacle et un sens développé de la mise en scène et de l’apparat. Un aspect qui commence avec sa propre corporalité, dissimulant et croisant des narrations symboliques, sociales et raciales, comme autant de témoignages de son époque et d’un parcours atypique – celui d’un petit Afro-Américain, au temps des droits civiques, issu d’une bourgade industrielle de l’Indiana, qui s’est extirpé du chitlin’ circuit pour établir son royaume sur les sommets blancs de la pop. la grande musique le touche : Bach, Pergolèse, Mozart, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Debussy, Ravel et Copland sont comme des maîtres. Il invite la musique de Beethoven (« Will You Be There »), Duruflé (« Little Susie »), Moussorgski (« History ») à la table de ses mélodies les plus pop et de ses R&B et raps les plus anguleux. Clichés ? Non. Narrations croisées. Plus-values théâtrales... Michael Jackson écoute également les chanteurs lyriques français (Georges Thill, Edmond Clément, Michel Dens, Nathalie Dessay ) et travaille, à l’occasion, des extraits du répertoire (Manon de Massenet, les Contes d’Hoffmann d’Offenbach ou Faust de Gounod ). Le propre de l’art est bien de toucher les âmes, au-delà des frontières et des clivages. [...] En termes d’arts, justement, les affinités de Michael Jackson se distinguent de celles, généralement contemporaines et modernistes, qu’affichent ses pairs : Madonna se réclame de Basquiat, Léger ou Picasso, entre autres ; David Bowie, de son côté, aime l’expressionnisme allemand et l’art contemporain (ou pop) anglais (Peter Lanyon, Damien Hirst, Peter Howson, Patrick Caulfield), s’associant, conformément à son approche musicale, à une avant-garde plus progressive et expérimentale. C’est là que Michael Jackson peut surprendre : ses attentes sont précises et ses goûts coïncident avec un cadre figuratif dont la période charnière est la Renaissance. La pluridisciplinarité de maîtres comme Michel-Ange ou Léonard de Vinci fascine celui qui s’exprime simultanément à tous les niveaux de l’art, et œuvre pour le décloisonnement des expressions musicales, scéniques et artistiques. Lui qui a réinvesti des codes transculturels et séculaires pour créer un niveau universel et sublimé de message étudie scrupuleusement le symbolisme, de la Renaissance à Poussin : « Nicolas Poussin était mystérieux… Il était incontestablement initié aux secrets ésotériques. Il utilise dans son œuvre des chiffres, des symboles et des hiéroglyphes... sans doute pour nous enseigner que seule la pratique de la raison débouche sur la sagesse et le bonheur… sans doute pour exprimer combien le monde est éphémère et l’homme, minuscule, face à la grandeur de la nature. » Mais Michael Jackson est également féru d’impressionnisme et particulièrement de Degas : il aime ses danseuses pour leurs jeux de lumière, de couleurs et de transparence, et s’émeut du réalisme sans artifice de ses scènes – un intérêt qu’il prolonge avec ses collections de sculptures de danseur (Raoul Larche, Lucille Sevinon). Sa sensibilité aux couleurs impressionnistes résonne dans son amour des harmonies debussystes : il rêve à la palette pianistique de ce musicien au style imprévisible, insaisissable, poétique, imagé dont les titres évoquent des tableaux... D’une manière générale, la grande musique le touche : Bach, Pergolèse, Mozart, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Debussy, Ravel et Copland sont comme des maîtres . Il invite la musique de Beethoven (« Will You Be There »), Duruflé (« Little Susie »), Moussorgski (« History ») à la table de ses mélodies les plus pop et de ses R&B et raps les plus anguleux. Clichés ? Non. Narrations croisées. Plus-values théâtrales... Michael Jackson écoute également les chanteurs lyriques français (Georges Thill, Edmond Clément, Michel Dens, Nathalie Dessay ) et travaille, à l’occasion, des extraits du répertoire (Manon de Massenet, les Michael Jackson : On the Wall

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Contes d’Hoffmann d’Offenbach ou Faust de Gounod ). Le propre de l’art est bien de toucher les âmes, au-delà des frontières et des clivages. [...] Norman Rockwell compte parmi les artistes modernes qui touchent énormément Michael Jackson, qui se met parfois en scène dans des poses photographiques inspirées, comme beaucoup des statues d’enfant qui ornaient ses jardins, de ses dessins. Les deux artistes ont en commun une popularité massive et une façon simple d’aborder des problématiques sociales profondes. Tous deux interrogent la société, mais ne condamnent pas. Évidemment, le tableau Notre problème à tous (1964) effleure particulièrement la sensibilité de Michael Jackson. Il possédait la lithographie Three boys fishing qui couronnait sa vaste collection de portraits réalistes d’enfants signés Bob Byerley, Mark Arian, Nelda Pieper, Ramon Parmenter, Scott Jacobs, David Nordhal ou Douglass Crockwell. [...] « Ce que l’on peut souhaiter, c’est d’être touché par la vérité, et de pouvoir interpréter cette vérité pour utiliser les émotions que nous sentons et que nous vivons, la joie comme le désespoir. Que l’interprétation de ces émotions enrichisse notre vie et celle des autres, c’est ce que je souhaite. C’est ce qu’on appelle l’Art, dans sa forme la plus pure. C’est pour ces moments lumineux que je continue de vivre ». Michael Jackson Isabelle Petitjean

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programmation culturelle conférence inaugurale mercredi 28 novembre à 18h30 Présentation de l’exposition par Vanessa Desclaux, commissaire associée pour l’exposition au Grand Palais cycle « Michael Jackson et les Arts » mercredi 16 janvier à 18h30 Michael Jackson et les Beaux- Arts conférence par Isabelle Petitjean, docteure ès Musicologie, musiques actuelles, Lettres Sorbonne Université mercredi 23 janvier à 18h30 Michael Jackson selon les arts visuels : kaléidoscope Conférence par Sophie Orlando, historienne de l’art, professeure de théories de l’art, Villa Arson mercredi 30 janvier à 18h30 Conférence Annabelle Ténèze, directrice générale des Abattoirs et du Frac Midi-Pyrénées la Nuit des Idées Jeudi 31 janvier à 19h Face au présent : Michael Jackson, un modèle pour les artistes aujourd’hui ? Salle MK2 du Grand Palais Projection du film Prince de Wojtek Doroszuk, avec Elohim “Prince” Ntsiete, 2014, 30’ suivie d’une discussion avec le réalisateur, Marie Canet, historienne de l’art, Ensba, Lyon, Valérie Belin, artiste, et Mehdi Derfoufi, docteur en études cinématographiques et chercheur associé en études postcoloniales et de genre à l’IRCAV, Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle visite guidée accompagnés d’un conférencier, les visiteurs pourront questionner à travers cette figure emblématique de la Pop, la culture et la société américaine, la célébrité, l’image et les mass média... durée : 1h30 dates : hors vacances scolaires : mercredi 14h, 16h et 19h, jeudi 14h et 16h, samedi 14h30, samedi 10h30 et 16h vacances : mercredi 14h, 16h et 19h, samedi 11h, 14h et 16h tarif : 22€. Tarif réduit : 15€ offre tarifaire Tribu (billet pour groupe de 4 payants composé de 2 jeunes de 16 à 25 ans) : 59 € visite LSF pendant 2h, accompagnés d’un conférencier sourd signant, les visiteurs pourront découvrir un ensemble de créations contemporaines. Toutes témoignent de l’intérêt d’artistes internationaux pour la carrière et la personnalité riche et complexe de Michael Jackson. durée : 2h tarif : 7 € pour les personnes titulaires d’une carte d’invalidité tarif accompagnateur : 10 € samedi 11 janvier 10h30, résevation uniquement sur Digitick

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informations pratiques ouverture : du jeudi au lundi de 10h à 20h (nocturnes jusqu’à 22h en période de vacances scolaires) mercredi de 10h à 22h fermeture hebdomadaire le mardi fermetures anticipées : le vendredi 23 novembre 2018 à 19h les lundis 24 et 31 décembre à 18h tarifs : 12 €, TR 9 € (16-25 ans, demandeurs d’emploi et famille nombreuse) gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires des minima sociaux tarif tribu 33 € (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans) accès : Grand Palais galerie sud-est avenue Winston Churchill 75008 Paris métro ligne 1 et 13 «Champs-Elysées-Clemenceau» ou ligne 9 «Franklin D. Roosevelt» informations et réservations : https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/michael-jackson ou par téléphone au 01 44 13 17 17 #ExpoMichaelJackson #MJonthewall

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la nouvelle application du Grand Palais Cette nouvelle application mobile « tout en une » permet de suivre l’actualité du Grand Palais, préparer sa venue, vivre pleinement les expositions et les événements, et conserver en souvenir ses oeuvres préférées, ses plus belles photographies et ses meilleurs moments de visite. L’utilisateur se l’approprie par une mise à jour à chaque nouvelle visite. pour smartphones (iPhone et Android) accès gratuit : l’exposition Michael Jackson salle par salle, la programmation culturelle, visite en audiodescription de 12 œuvres (en français), les informations pratiques et la billetterie accès payant (2,29 €) : audioguides en français, anglais une information géolocalisée « Je ne suis pas au Grand Palais » / « Je suis au Grand Palais » : un écran d’accueil adapté pour accéder aux événements de la saison. L’agenda permet de prendre connaissance de l’ensemble des événements en cours et à venir. Un service de brèves et notifications communique les informations importantes pour préparer sa visite et les temps forts du Grand Palais. Les programmations culturelles de l’auditorium (conférences, concerts, films…) et des différents espaces du Grand Palais, autour des expositions (représentations vivantes, événements…), sont également annoncées. une billetterie nomade En plus des nécessaires informations pratiques, l’application donne directement accès à la billetterie du Grand Palais et permet l’importation de ses différents billets de visite ou de son abonnement Sésame. accessibilité L’interface de l’application est conçue pour une meilleure lisibilité des textes. Des parcours en audiodescription gratuits sont mis à disposition des malvoyants. parcours gratuit - salle par salle : les différents thèmes de l’exposition sont abordés ; parcours payants Il s’agit de parcours audioguidés enrichis des reproductions de 31 œuvres commentées avec textes (si les écouteurs sont oubliés) et localisation sur le plan de l’exposition. Ces parcours sont proposés pour les adultes en plusieurs langues et pour le jeune public en français. Ils peuvent être téléchargés avant, pendant, et après la visite. créer un profil pour se souvenir de sa visite Il est possible de mettre en favori les oeuvres préférées d’un parcours, de prendre des notes, de faire une photo sans quitter l’application, d’associer ses propres prises de vue à l’oeuvre favorite, de les partager par courriel ou sur les réseaux sociaux.

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visuels disponibles pour la presse autorisation de reproduction uniquement pendant la durée de l’exposition et pour en faire le compte-rendu

http://presse.rmngp.fr/ L’œuvre doit être reproduite dans son intégralité, ne doit être ni taillée, ni coupée, et aucun élément ne doit y être superposé. L’intégralité de la légende doit être impérativement mentionnée à chaque reproduction de l’œuvre. Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du service presse de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais. Ces conditions sont valables pour les sites internet étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la résolution des fichiers ne doit pas dépasser 72 DPI. Le justificatif de parution est à adresser à : Florence Le Moing, Service de presse / Réunion des musées nationauxGrand Palais / 254/256 rue de Bercy / 75012 Paris *** Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : - Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci - Pour les autres publications de presse : • Éxonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un format maximum d’ 1/4 de page; • Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction/représentation; • Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demanded’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP ; • Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 2018 et de la mention de copyright spécial suivante pour Andy Warhol : © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by ADAGP, Paris 2018, et pour Faith Ringgold: © Faith Ringgold / ADAGP, Paris 2018 et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. » • Il est recommandé à l’utilisateur de s’assurer le cas échéant, des éventuels droits des tiers (personne représentée, nom ou marque, titre et slogan…) *** Reproduction authorised only for reviews published during the exhibition. The image must be shown in its entirety. It must not be bled or cropped in any way. Nothing may be superimposed on the image. The full credit line must be mentioned for each use of the image. For any use on cover or front page, please contact the Réunion des musées nationaux-Grand Palais press office. These conditions apply to websites too. Images‘ files online shall not exceed 72 DPI. A copy of the review is to be sent at: Florence Le Moing, Head of Press Department / Réunion des musées nationauxGrand Palais / 254/256 rue de Bercy / 75012 Paris

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KAWS Magazine Interview Septembre 2009 33 x 50,6 cm Kaws et Interview Magazine Photo © Farzad Owrang

notice du catalogue : À la mort de Michael Jackson, en 2009, le magazine Interview commanda à l’artiste et décorateur KAWS une œuvre en hommage au chanteur disparu. Une photo publicitaire de Michael Jackson datant des années 1980 fournit à KAWS son point de départ. Très caractéristique de son style, l’œuvre achevée figure un « Bendy », petit personnage en forme de ver très présent dans son travail, lové autour du chanteur. Le gant emblématique, emprunté à Mickey Mouse, s’y superpose, répété à l’infini. « Pour moi, explique dit KAWS, le gant est l’image la plus forte associée à Michael Jackson. J’ai toujours aimé cette façon qu’il avait de s’approprier des vêtements normaux – un gant blanc, une veste en cuir rouge, des chaussures – pour en faire des éléments constitutifs de son identité si bien que, où que vous les voyiez dans le monde, ils vous évoquent immanquablement Michael. »

Andy Warhol Michael Jackson 1984 Acrylique et encre sérigraphique sur toile 76,2 x 66 cm The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by Adagp, Paris, 2018

notice du catalogue : En 1982, en choisissant le chanteur pour la couverture d’Interview, le magazine qu’il avait lui-même créé en 1969, Andy Warhol devenait le premier artiste à représenter Michael Jackson. Il fit de lui un deuxième portrait lorsque le magazine Time le sollicita pour la couverture d’un numéro de mars 1984. En vue de cette commande, Warhol exécuta une série de portraits sur soie présentés ici. Publié à l’époque de la sortie de « Thriller », alors que le chanteur était au faîte de sa gloire, l’article de « Time » , intitulé « Pourquoi il est un Thriller », jouait sur le double sens du terme anglais « thriller » et décrivait Jackson comme « la star du disque, de la radio et de la vidéo rock. Sauveur à lui seul de l’industrie musicale. Un auteur qui donne le “la” pour toute une décennie. Un danseur aux pas les plus novateurs de la rue. Un chanteur qui transcende les limites du goût, du style… et aussi de la couleur ». En s’adressant à Warhol pour cette couverture, Time unissait le roi du pop art au roi de la pop. Michael Jackson : On the Wall

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Appau Junior Boakye-Yiadom P.Y.T. 2009 Ballons en latex, rubans et mocassins Dimensions variables Avec l’aimable autorisation de l’artiste © Appau Junior Boakye-Yiadom

notice du catalogue : Cette sculpture-installation, qui se compose d’un ensemble de ballons soulevant une paire de mocassins, renvoie à la pose emblématique de Michael Jackson, « the freeze », dans laquelle le chanteur se tient en équilibre sur la pointe des orteils. « [The freeze] est un instant suspendu qui me fascine, à plusieurs titres, explique l’artiste. La fragilité physique (surtout associée à la jeunesse) n’en a pas moins la capacité à tenir cette pose. (N’oublions pas que c’était également un pas associé au jeune Elvis Presley dans Le Rock du bagne). La durée pendant laquelle la pose est maintenue est suffisante pour absorber et capter. En dépit des lois de la gravité. “Ce qui monte doit redescendre” physiquement et symboliquement. […] Dans mon œuvre P.Y.T. […] le remplacement des ballons au fur et à mesure qu’ils se dégonflent fait écho au travail et aux efforts constants de celui qui cherche à entretenir l’image qu’attend de lui le public . »

Yan Pei-Ming In Memory of Michael Jackson 1958–2009 [En mémoire de Michael Jackson, 1958-2009] 2017 Huile sur toile 200 x 200 cm Yan Pei-Ming, avec l’aimable autorisation de la Galleria Massimo De Carlo et de la Galerie Thaddaeus Ropac © Yan Pei-Ming/Photo : André Morin

notice du catalogue : Cette peinture de grand format réalisée par Yan Pei-Ming est basée sur une photo publicitaire de Michael Jackson, prise au début des années 1980. Yan avait fait un premier portrait du chanteur en 2009, en réaction à sa mort. C’est cette œuvre qu’il revisite avec En Mémoire de Michael Jackson, 1958-2009, créée spécialement pour la présente exposition. Yan, qui a grandi à Shanghai pendant la Révolution culturelle avant de venir s’installer en France, est connu pour ses portraits monumentaux figurant les grands de ce monde, Occident et Orient confondus. Il a ainsi représenté Mao Zedong, Barack Obama, Marilyn Monroe ou Alexander McQueen. Cet hommage peint à Michael Jackson était pour lui une manière de traduire le caractère éphémère de l’icône. « J’ai découvert Michael Jackson à mon arrivée en France en 1980, au moment où il était en pleine ascension, en passe de devenir l’idole de la pop. À mes yeux, il incarne cette époque. Il est une créature mythique, un symbole de liberté… La mort est toujours tragique, mais dans son cas, c’est la force du contraste entre la puissance de l’icône et le néant de la mort qui m’a le plus marqué. » Michael Jackson : On the Wall

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Andy Warhol Michael Jackson Vers 1984 Tirage gélatino-argentique The Andy Warhol Museum, Pittsburgh; Founding Collection, Contribution The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. © The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licensed by Adagp, Paris, 2018

notice du catalogue : Andy Warhol et Michael Jackson se sont rencontrés à New York en 1977. Tous deux étaient alors des habitués du célèbre Studio 54, la boîte de nuit en vogue à l’époque. Ils devaient ensuite rester en contact et Warhol photographia le chanteur à de multiples reprises, notamment lors de la conférence de presse annonçant la tournée des Jacksons de 1984, Victory Tour, dont Don King assurait la promotion. Un autre cliché montre le chanteur vêtu de la veste à paillettes qu’il portait pendant la tournée.

Isaac Julien The Other Look [L’autre Regard] 1984 Collage 29,7 x 42 cm (pièce) Collection Studio Isaac Julien © Isaac Julien et Galerie Victoria Miro, Londres notice du catalogue : Isaac Julien réalise ces collages par association de plans fixes tirés du clip de Michael Jackson pour « Thriller » (1983), qu’il juxtapose à des coupures de presse de l’époque. Ces œuvres font partie d’une série de montages intitulée L’Autre Regard, conçue par l’artiste en 1984, dans le cadre de son mémoire de premier cycle à la Central St Martin School of Arts de Londres. Il s’y intéressait aux problèmes de l’identité masculine noire. Exécutées alors que Michael Jackson était au faîte de sa gloire, ces œuvres traduisent le regard d’un artiste noir britannique sur la manière dont le chanteur était perçu. « [L’Autre Regard] trouve son origine, explique Julien, dans une lecture approfondie de « Thriller » et une analyse sémiotique de la manière dont le film noir et les études cinématographiques s’entrecroisent avec la culture populaire noire… Je voulais absolument élaborer et théoriser le regard, construire une nouvelle compréhension de la manière dont la culture populaire noire exprime le corps noir en utilisant les codes de médias populaires comme les clips de rock. »

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Todd Gray Exquisite Terribleness in the Mangrove [Exquise Terreur dans la Mangrove] 2014 Tirages d’archive en couleur, cadres anciens 231,1 x 147,3 cm Collection Aryn Drake-Lee Williams & Jesse Williams ©Todd Gray

notice du catalogue : Basée sur la photo, l’œuvre fait partie d’une série juxtaposant Michael Jackson à des clichés documentaires du Ghana, à des photographies de ses fans et à des images du cosmos. Todd Gray commença à travailler avec Michael Jackson en 1974 et fut ensuite l’un de ses photographes attitrés entre 1979 et 1983. Les clichés réalisés à cette époque donnèrent à l’artiste un sujet de thèse pour son Master of Fine Arts à la fin des années 1980. Il y utilisait l’image du chanteur, expliquait-il, « pour analyser l’impact du pouvoir post-colonial sur la construction des notions de race, de classe et de genre ». Gray puise, pour cette série, dans ses archives photographiques consacrées à Michael Jackson, se focalisant, pour reprendre ses propres termes, sur « l’occultation de l’histoire culturelle des noirs et de la diaspora africaine ». Et l’artiste de poursuivre : « Jackson, le corps noir le plus connu sur la planète, devient ainsi un substitut universel pour l’héritage du post-colonialisme ». Les clichés sont assemblés sur le mur, présentés dans des cadres anciens, usés par le temps. Ils ne révèlent que des fragments du corps de Michael Jackson et l’artiste s’en explique : « superposer les photos, recouvrir les visages, problématiser le processus de la vision, introduire des images du cosmos et combiner le tout aux clichés accumulés pendant des années de travail dans mon studio du Ghana, c’est ma manière d’additionner complexité et sens critique, d’amalgamer le temps et l’espace, et de contrer les idées préconçues sur les corps noirs. »

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Faith Ringgold Who’s Bad ? 1988 Acrylique sur toile et bords en tissu Avec l’aimable autorisation de ACA Galleries, New York © Faith Ringgold / ADAGP, Paris 2018

notice du catalogue : Isaac Julien réalise ces collages par association de plans fixes tirés du clip de Michael Jackson pour Thriller (1983), qu’il juxtapose à des coupures de presse de l’époque. Ces œuvres font partie d’une série de montages intitulée L’Autre Regard, conçue par l’artiste en 1984, dans le cadre de son mémoire de premier cycle à la Central St Martin School of Arts de Londres. Il s’y intéressait aux problèmes de l’identité masculine noire. Exécutées alors que Michael Jackson était au faîte de sa gloire, ces œuvres traduisent le regard d’un artiste noir britannique sur la manière dont le chanteur était perçu. « [L’Autre Regard] trouve son origine, explique Julien, dans une lecture approfondie de Thriller et une analyse sémiotique de la manière dont le film noir et les études cinématographiques s’entrecroisent avec la culture populaire noire… Je voulais absolument élaborer et théoriser le regard, construire une nouvelle compréhension de la manière dont la culture populaire noire exprime le corps noir en utilisant les codes de médias populaires comme les clips de rock. »

Mark Ryden « The King of Pop » (#135) [«Le Roi de la Pop» (#135)] 1991-2018 91.4 x 91.4 cm Acrylique sur panneau, sculpture sur bois Collection particulière les reproductions du tableau sans cadre doivent être mentionnées en tant que «détail»

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Candice Breitz King (A Portrait of Michael Jackson) [Le Roi (Un portrait de Michael Jackson)] 2005 Installation vidéo à 16 canaux Durée : environ 42 min Avec l’aimable autorisation de Kaufmann Repetto (Milan) + KOW (Berlin)

notice du catalogue : Cette installation vidéo en 16 mm rassemble un groupe de fans européens de Michael Jackson recréant, plage par plage, l’album sorti en 1982, « Thriller ». C’est l’un de ces portraits de chanteurs célèbres par lesquels l’artiste s’interroge sur la notion de célébrité et explore l’univers des fans. Les fans furent recrutés sur petites annonces, dans les journaux, les fanzines et sur Internet, et sur la base d’un unique critère : s’identifier comme fan passionné et sincère de Michael Jackson. Chaque personne sélectionnée s’est vu proposer d’enregistrer lui/elle-même la totalité de l’album dans un studio professionnel de Berlin. Il/elle était laissé entièrement libre du choix de ses vêtements et de sa mise en scène, sans aucune intervention extérieure. Les enregistrements ont ensuite été regroupés pour une version a capella de l’album, créant ainsi un portrait du chanteur in absentia, au travers des prestations de ses fans. Faisant référence à cette œuvre ainsi qu’à un portrait de Madonna, Breitz expliquait : « Madonna et Michael Jackson sont […] présents par leur absence, construits par les projections très recherchées qu’en donnent les fans qui achètent leurs albums, leur vouent une dévotion totale et leur confèrent leur statut de stars… C’est la dimension biographique de la pop qui m’intéresse, la manière dont elle peut devenir la bande son d’une vie. »

David LaChapelle American Jesus: Hold Me, Carry Me Boldly 2009 Tirage couleur chromogène 248,9 x 188 cm (encadré) Avec l’aimable autorisation de l’artiste © David LaChapelle

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David LaChapelle An Illuminating Path [Le chemin s’illumine] 1998 Tirage couleur chromogène 116,8 x 160 cm (encadré) Avec l’aimable autorisation de l’artiste © David LaChapelle

notice du catalogue : David LaChapelle associe plusieurs clichés de grande taille pour composer ce triptyque, conçu en réaction à la mort de Michael Jackson en 2009. Empruntant à l’iconographie religieuse, il dépeint le chanteur comme un martyr des temps modernes. LaChapelle disait voir sa trajectoire comme « quasi biblique : l’homme le plus célèbre de la planète qui, soudain, se retrouve accusé de la chose la plus horrible qui soit… On dit de lui qu’il est mort en victime, mais non ! Il était un héros… Le jugement à son égard a été si dur, on le condamnait alors qu’il était innocent. Le monde entier l’adorait, puis il en est devenu la risée… Ces images représentent son essence profonde, le vrai Michael… Je ne prétends pas en faire une figure religieuse ou un saint, mais pour moi, il était l’être se rapprochant le plus de cet être angélique extraordinaire qui se trouve parmi nous… et nous avons choisi de le persécuter et de le crucifier. »

David LaChapelle The Beatification: I’ll Never Let You Part For You’re Always In My Heart 2009 Tirage couleur chromogène 248,9 x 185,4 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste © David LaChapelle

notice du catalogue : David LaChapelle associe plusieurs clichés de grande taille pour composer ce triptyque, conçu en réaction à la mort de Michael Jackson en 2009. Empruntant à l’iconographie religieuse, il dépeint le chanteur comme un martyr des temps modernes. LaChapelle disait voir sa trajectoire comme « quasi biblique : l’homme le plus célèbre de la planète qui, soudain, se retrouve accusé de la chose la plus horrible qui soit… On dit de lui qu’il est mort en victime, mais non ! Il était un héros… Le jugement à son égard a été si dur, on le condamnait alors qu’il était innocent. Le monde entier l’adorait, puis il en est devenu la risée… Ces images représentent son essence profonde, le vrai Michael… Je ne prétends pas en faire une figure religieuse ou un saint, mais pour moi, il était l’être se rapprochant le plus de cet être angélique extraordinaire qui se trouve parmi nous… et nous avons choisi de le persécuter et de le crucifier. » Michael Jackson : On the Wall

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Catherine Opie Bedside Table [Table de chevet] 2010-11 Tirage couleur 50,8 x 41,9 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Regen Projects, Los Angeles et Lehmann Maupin, New York et Hong Kong © Catherine Opie

Catherine Opie Untitled #13 (Elizabeth Taylor’s Closet) [Sans titre #13 (Le placard d’Elizabeth Taylor)] 2012 Tirage couleur 101,6 x 78,2 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste, Regen Projects, Los Angeles et Lehmann Maupin, New York et Hong Kong © Catherine Opie

notice du catalogue : Ces deux photographies de Catherine Opie sont tirées d’une série réalisée en six mois dans la résidence californienne d’Elizabeth Taylor, disparue alors que le projet en était à mi-parcours. La série, qui reflète certains changements intervenus dans les lieux après la mort de l’actrice, brosse d’elle un portrait intime au travers des espaces qui lui étaient familiers et de ses objets personnels. Les deux clichés exposés reflètent la profonde amitié qui unissait Taylor et Michael Jackson. « Michael Jackson était présent partout chez elle, de diverses manières, explique l’artiste. Une chemise suspendue dans le placard, des bijoux qu’il lui avait offerts, et plus important encore, cette photo posée, en hommage, sur la table de chevet d’Elizabeth. Ma série joue sur les notions de nostalgie, d’amitié et de mémoire. »

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Isa Genzken Wind (Michael/David) [Vent (Michael/David)] 2009 Plastique, poster, copies couleur, film solaire protecteur, papier de couleur, peinture aérosol, ruban adhésif 200,4 x 276,1 cm Marieluise Hessel Collection, Hessel Museum of Art, Center for Curatorial Studies, Bard College, Annandale-on-Hudson, New York © Isa Genzken / Adagp, Paris, 2018

notice du catalogue : À la suite de la mort du chanteur en 2009, Isa Genzken conçut, sous le titre Vent, un groupe d’œuvres constituées d’assemblages, combinant des matériaux très variés et juxtaposant l’image de Michael Jackson à des références reconnues de l’histoire de l’art. « J’ai tenté de faire une œuvre qui ressemblait au vent, et c’est la chose la plus difficile qui soit. J’ai pensé à Léonard de Vinci, par exemple. L’homme qui a toujours voulu voler . » L’œuvre reprend le célèbre cliché d’Annie Leibovitz qui représente Michael Jackson en 1989, dans sa pose emblématique « freeze ». « Pour moi, dit encore Genzken, tout est dans ses mouvements, sa danse est la plus belle chose au monde . » La photographie d’Annie Leibovitz est associée à l’emblématique David de Michel-Ange (1501-1504).

Johannes Kahrs Untitled (Jesus aged 43) [Sans titre (Jésus à l’âge de 43 ans)] 2015 Huile sur toile 63,4 x 111,4 cm Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Zeno X Gallery, Anvers © Johannes Kahrs notice du catalogue : Sans titre (Jésus à l’âge de 43 ans) de Johannes Kahrs est basé sur une photographie de Michael Jackson. L’artiste s’intéresse à la dualité de l’image dans les médias, représentation tout autant que construction. Le cliché est rigoureusement recadré sur le visage qui est ainsi coupé de son contexte. Poussant plus loin son intervention, Kahrs modifie la couleur et les tonalités, confère à l’image un fondu par son utilisation du sfumato et en adoucit les contours par des glacis transparents. Le plan rapproché choisi par l’artiste crée tout à la fois une proximité et une déconnexion entre Michael Jackson et le spectateur.

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Lorraine O’Grady The First and Last of the Modernists, Diptych 4 Gray (Charles and Michael) [Le Premier et le Dernier des Modernistes, Diptyque 4, Gris (Charles et Michael)] 2010 Tirage Fujiflex 118,9 x 189,4 cm (les deux) Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Alexander Gray Associates, New York © 2018 Lorraine O’Grady

notice du catalogue : Le Premier et le Dernier des Modernistes, de l’Américaine Lorraine O’Grady, se compose de quatre diptyques juxtaposant des photos de Michael Jackson et du poète français Charles Baudelaire. L’artiste a porté son choix sur des clichés représentant les deux hommes à des points comparables de leur carrière respective, dans des poses similaires, qu’elle a ensuite teints de la même couleur de manière à mettre en exergue les similitudes unissant les biographies de ses sujets. « Ils sont tellement semblables, remarque-t-elle, Charles et Michael… une sexualité ambivalente, un besoin intense de se distinguer de la norme, la drogue, les tenues flamboyantes, le maquillage, le père et le beau-père encore trop jeunes et sexuellement actifs pour jamais parvenir à s’en dégager. Et au-delà encore, une autre similitude, en tant que symboles intellectuels […] Ils sont, à mes yeux, les deux extrémités d’un continuum, et non les représentants de deux modernismes distincts. La plus frappante des similitudes entre Charles et Michael, en tant qu’artistes, est leur attitude. Le moderniste, qui ne pouvait plus être le serviteur de Dieu, restait toujours soumis à la tentation de devoir devenir Dieu. Et personne n’y succomba à ce degré. C’était là, dans le perfectionnisme acharné qui limitait leur production, dans la maîtrise fanatique de leur art et de son histoire, dans le culte de leur outil… Ils ont vécu jusqu’au bout le mythe moderne de l’artiste maudit… Charles fut le premier des modernistes et le dernier des romantiques. Michael a peut-être été le dernier des modernistes (personne, après lui, ne pourra plus aspirer à la grandeur avec ce manque parfait d’ironie) mais il était aussi le premier des post-modernistes. Connaîtrons-nous jamais pareil symbole de mondialisation, pur produit du pouvoir mercantile ? »

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Kehinde Wiley Equestrian Portrait of King Philip II (Michael Jackson) [Portrait équestre du roi Philippe II (Michael Jackson)] 2010 Huile sur toile 325,1 x 284,5 cm Collection Olbricht © Kehinde Wiley/avec l’aimable autorisation de la Galerie Stephen Friedman, Londres et de la Galerie Sean Kelly, New York notice du catalogue : Ce portrait, le dernier commandé par Michael Jackson, emprunte à plusieurs œuvres classiques de l’histoire de l’art, toutes choisies en étroite collaboration par l’artiste et son modèle. Comme le laisse entendre le titre, l’une d’entre elles était le portrait de Philippe II à cheval, exécuté par Pierre Paul Rubens plusieurs décennies après la disparition du souverain qui est figuré en armure d’apparat. « L’armure était un élément essentiel pour comprendre comment Jackson voulait être représenté, explique Riley. Une bonne partie de notre conversation a tourné autour de la mode, tout à la fois outil de communication et protection. Nous avons aussi parlé de sa carrière, qui évoluait elle également autour de ces deux axes, communication et protection. » Le portrait n’était qu’à moitié réalisé lors de la mort de Michael Jackson. Wiley prit néanmoins la décision de le mener à son terme, en hommage au chanteur disparu. « Tout ça était pour moi très sérieux, poursuit Wiley. Traiter avec une personnalité à ce point adorée était un numéro de haute voltige ! »

affiche de l’exposition Michael Jackson : On the Wall © Rmn-Grand Palais 2018

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