Exposition Jacques Doucet - Yves Saint Laurent

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BRANCUSI – BRANDT – BRAQUE – BRETON – BURNE-JONES – CHIRICO – COARD – COURNAULT CSAKY – DERAIN – DUNAND – FRANK – GÉRICAULT – GOYA – GRAY – GROULT – LALANNE LAURENCIN – LÉGER – LEGRAIN – MANET – MATISSE – MERGIER – MIKLOS – MIRÓ – MODIGLIANI MONDRIAN – PICABIA – PICASSO – MAN RAY – ROUSSEAU – SEURAT – WARHOL

JACQUES DOUCET - YVES SAINT LAURENT VIVRE POUR L’ART

Grand Salon du 55 rue de Babylone, où vécut Yves Saint Laurent de 1970 à 2008 Photographie Nicolas Mathéus

EXPOSITION DU 15 OCTOBRE 2015 AU 14 FÉVRIER 2016 DOSSIER DE PRESSE


JACQUES DOUCET - YVES SAINT LAURENT VIVRE POUR L’ART

Pour le bibliophile que je suis, Jacques Doucet est une référence. Pour les collectionneurs et amateurs d’art que nous étions, Yves Saint Laurent et moi, un exemple. Depuis longtemps, je souhaitais montrer l’effet miroir qui existe entre ces deux artistes. Comment, en effet, ne pas faire la comparaison qui s’impose entre Doucet et Saint Laurent, couturiers et collectionneurs l’un et l’autre ? C’est chose faite aujourd’hui. Pierre Bergé

Commissaire : Jérôme Neutres Scénographe : Nathalie Crinière, agence NC Décorateur : Jacques Grange

CONTACTS PRESSE Laetitia Roux / Simon Freschard 01 44 31 64 17 / 19 l.roux@fondation-pb-ysl.net s.freschard@fondation-pb-ysl.net


DISPOSITIF DE L’EXPOSITION

DANS LES SALONS DE JACQUES DOUCET ET D’YVES SAINT LAURENT A partir d’une sélection de chefs-d’œuvre collectionnés par Jacques Doucet (1853-1929) et Yves Saint Laurent (1936-2008), dont quelques pièces qui habitèrent chez l’un puis chez l’autre, l’exposition imagine un espace original voué au culte du beau, en hommage à ces deux grands collectionneurs du XXème siècle. Nous sommes à la fois rue Saint-James, à Neuilly, en 1928, dans la dernière demeure de Jacques Doucet, et rue de Babylone, quelque cinquante ans plus tard, dans l’appartement d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. C’est l’esprit artistique de ces lieux qui est le sujet de cette exposition, leur parti-pris esthétique qui pourrait tenir en une phrase : la recherche de l’espace parfait. Dans une scénographie et un décor inspirés par l’atmosphère de ces lieux, l’exposition propose un espace hybride, qui emmène le visiteur d’un salon à l’autre, au fil de cinq salles et de nombreux effets miroir.

Dans l’espace visionnaire d’une galerie personnelle appelée « studio », Jacques Doucet fit cohabiter des œuvres parmi les plus importantes de l’histoire de l’art moderne, de La charmeuse de serpents du Douanier Rousseau aux Demoiselles d’Avignon de Picasso, en passant par la Muse endormie II de Brancusi et La Blouse rose de Modigliani. À partir des années 1960, Yves Saint Laurent réunit avec Pierre Bergé une autre collection de chefs-d’œuvre. Au 55 rue de Babylone, ils constituent un nouveau « musée vivant » et font cohabiter les arts dits « premiers », les grands maîtres tels Goya ou Picasso et des meubles Art déco dont notamment ceux de Jean-Michel Frank.

Studio Saint-James, demeure de Jacques Doucet, à Neuilly-sur-Seine, c. 1930 Image parue dans L’Illustration, N°4845

Grand Salon du 55 rue de Babylone, chez Yves Saint Laurent Photographie Nicolas Mathéus

La sélection de tableaux et meubles des deux collections s’insère dans une scénographie pensée par Nathalie Crinière et un décor signé Jacques Grange, inspirés des intérieurs de la rue SaintJames et de la rue de Babylone. Jacques Grange s’attache à évoquer, d’une pièce à l’autre, les atmosphères particulières de deux « espaces-expositions ». 3


LA RELIGION DE L’ART

CHEZ JACQUES DOUCET ET YVES SAINT LAURENT Créateurs de beauté, Jacques Doucet et Yves Saint Laurent sont tous les deux couturiers, chacun dans une moitié du XXème siècle. Ils sont aussi deux collectionneurs de génie, qui composent pour eux-mêmes des réunions d’œuvres d’art extraordinaires. Deux figures qui ont incarné le « goût » à chacune de leur époque. À la recherche d’un certain absolu, Jacques Doucet et Yves Saint Laurent ont créé des « espaces-collections » dans leurs maisons, qui formaient des expositions inédites, de véritables installations, des œuvres en soi. Braque, Brancusi, Chirico, Coard, Csaky, Derain, Duchamp, Gray, Legrain, Laurencin, Manet, Matisse, Miklos, Modigliani, Picasso, Rousseau… De nombreux artistes, et plusieurs œuvres, se trouvaient dans les deux appartements. Croisements, rencontres, confrontations, transmissions : les collections d’art constituées par Jacques Doucet et Yves Saint Laurent sont sur plusieurs plans des collections communicantes.

Giorgio de Chirico, Il Ritornante, Huile sur toile, 1917-1918 Œuvre ayant appartenu à Jacques Doucet puis à Yves Saint Laurent Centre Pompidou, Paris Achat avec le soutien du fonds du Patrimoine et avec la participation de Monsieur Pierre Bergé, 2009 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Meguerditchian © ADAGP, Paris 2015

Édouard Manet, Sur la plage, Huile sur toile, 1873 Paris, musée d’Orsay, donation de Jean-Jacques Dubrujeaud, 1953 © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Philippe Garner, qui organisa la vente de la collection Doucet en 1972, et participa en tant qu’expert à la vente de la Collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé en 2009, a dit combien Yves Saint Laurent « avait réussi à reconstituer fidèlement certaines portions de l’appartement de Doucet ». Trois œuvres ont d’ailleurs figuré successivement dans les deux maisons. Yves Saint Laurent et Pierre Bergé avaient en effet acquis lors de la vente Doucet une paire de banquettes de Gustave Miklos, datées de 1928, qu’ils avaient disposées au milieu de leur grand salon ainsi qu’un tabouret en hêtre d’inspiration africaine de Pierre Legrain. Plus tard, l’œuvre Il Ritornante de Giorgio de Chirico, que Jacques Doucet avait trouvée chez Paul Guillaume grâce à André Breton, allait prendre place rue de Babylone. Si de nombreux traits d’union peuvent être établis entre les deux collections, ces dernières n’en demeurent pas moins singulières avec des différences aussi marquantes que leurs points communs.

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JACQUES DOUCET LE COLLECTIONNEUR MAGICIEN

Par un temps aigre, près d’une barrière noire, sur un terrain fait de coquilles d’huîtres, un peintre peignait la plaine de Gennevilliers (je la traversais, me rendant à Chatou) : « Bien curieuse, monsieur, votre peinture. — Pourtant, rétorqua-t-il, elle n’intéresse personne, puisque personne ne m’achète un tableau. — Moi, j’en achète un. » Et c’est ainsi que je débutai dans la carrière de collectionneur, par un Raffaëlli (...) Mes vieillieries, maintenant dispersées, ne m’ont jamais donné autant de plaisir que les œuvres fraîches qui m’entourent aujourd’hui.1

Henri Rousseau, La charmeuse de serpents, Huile sur toile, 1907 Paris, musée d’Orsay, legs de Jacques Doucet, 1936 © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

En 1912, Jacques Doucet vend toute la collection classique de mobilier et de tableaux du XVIIIème siècle français (La Tour, Chardin, Watteau, Roentgen, Jacob, etc.) qu’il a rassemblée. Il est aussi le propriétaire d’une imposante bibliothèque de recherche et d’une exceptionnelle bibliothèque littéraire. Au début des années 1920, à soixante-dix ans, il crée dans une aile de son hôtel particulier un studio-galerie d’art pour installer les œuvres modernes qu’il découvre, et confie la scénographie à d’autres créateurs d’avant-garde que sont Legrain et Miklos. Il stimule la création de jeunes designers et artistes, avec une influence profonde, parfois proche de celle d’un Pygmalion. Doucet désirait vivre par procuration le destin artistique des jeunes créateurs qu’il chaperonnait. Il agit en curateur d’exposition, commandant à ses « collaborateurs » cadres et reliures, meubles et tapis, pour produire un écrin en osmose avec les tableaux et les sculptures. Pas même un lit pour dormir dans ce lieu qui n’est destiné qu’à l’art – et aux livres. Les tableaux ne viennent pas décorer l’espace ; c’est l’espace qui prend forme en fonction des œuvres. Ce que vise Doucet dans le studio Saint-James, c’est la création d’un « ensemble » comme le dit André Suarès – avec lequel Jacques Doucet entetient une correspondance régulière – c’est-à-dire une installation artistique. 1. Jacques Doucet, propos receuillis par Félix Fénéon dans le Bulletin de la Vie artistique, n°11, 1er juin 1921

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Jusqu’à une date récente, on ne connaissait du studio de la rue Saint-James que les sept photos en couleur parues dans L’Illustration en 1930, après le décès du collectionneur. À l’occasion de cette exposition, seront publiées pour la première fois d’autres images de ce décor, prises du vivant de Doucet par l’auteur d’une partie du mobilier et de l’agencement, Pierre Legrain. On peut constater alors toute la créativité d’un accrochage qui évolue au gré des idées et des émotions de Jacques Doucet. Studio Saint-James, demeure de Jacques Doucet, à Neuilly-sur-Seine Image parue dans L’Illustration, 3 mai 1930

Fascinante leçon d’histoire de l’art que d’étudier les photographies de l’intérieur du studio Saint-James. Le fait par exemple que La Muse endormie II soit, dans son berceau originel, posée par terre sous le guéridon de Rose Adler, soutenue par une sorte de coussin de bois, contredit un discours académique selon lequel les bronzes polis de Brancusi seraient inséparables de leur socle d’atelier ou de galerie sur lesquels ils étaient souvent présentés. Confirmant notre conviction d’un accrochage qui évolue selon les idées et la créativité curatoriale du maître des lieux, Picabia se remémore quant à lui avoir vu rue Saint-James « sur un divan fait de somptueuses fourrures, une tête sculptée par Brancusi ; elle éblouissait et semblait avoir été pondue par un oiseau-pharaon de la Haute-Egypte : elle me fit presque peur par son attitude guillotinée. »2 Posée ainsi sur le sofa de Marcel Coard ou sous le guéridon de Rose Adler, La Muse endormie II prend tout son sens dans ces dispositifs agencés par Doucet.

Constantin Brancusi, La muse endormie II 5/8, Bronze poli, 1910 Collection particulière © ADAGP, Paris 2015

On voit aussi sur ces photographies que, contrairement à ce que pensent certains conservateurs, Doucet, dans le studio de la rue Saint-James, ne crée pas un simple cabinet d’avantgarde homogène. Il n’a pas exclusivement accroché des toiles des années 1910-1920. À vue d’œil d’un masque crocodile de Guinée, le Paysage d’hiver à Louveciennes de Sisley (1874) jouxte dans le salon La Femme à la fontaine de Matisse (1919), comme le Buddha debout du XIIème siècle regarde dans le vestibule les toiles de Picabia et de Miró.

Buddha debout du XIIème siècle Musée Cernuschi, Musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris

2. Francis Picabia, Paris-Journal, 6 avril 1923

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LE MUSÉE IMAGINÉ

D’YVES SAINT LAURENT ET PIERRE BERGÉ Je me souviens de notre première acquisition ensemble comme si c’était hier : on passait par hasard rue de Grenelle, devant la galerie de Charles Ratton qui n’existe plus depuis longtemps. Yves s’est arrêté devant une grande sculpture en bois—c’était un oiseau aux ailes déployées sculpté au siècle dernier par un artiste sénoufo, au nord de la Côte d’Ivoire (...) Yves avait été frappé par la puissance de cette œuvre et nous l’avons achetée. C’était en 1960.3 « L’art africain a été probablement pour moi le premier vrai choc artistique » explique Pierre Bergé, qui n’hésite pas à placer l’oiseau sénoufo, « la première chose qu’Yves et lui ont acquise ensemble » au même niveau de chef d’œuvre artistique que Madame LR de Brancusi. « Le rapprochement peut-être évident. La grande différence vient en fait de l’anonymat de l’un et de la célébrité de l’autre ; c’est tout. Mais le geste est le même. »4

Yves Saint Laurent dans le salon de son appartement de la place Vauban avec l’oiseau sénoufo Photographie Pierre Boulat / Cosmos / courtesy Association Pierre et Alexandra Boulat

Piet Mondrian, Composition avec bleu, rouge, jaune et noir, Huile sur toile, 1922 Louvre Abu Dhabi

Pierre Bergé et Yves Saint Laurent ont osé le mélange des genres jusqu’au bout du concept, faisant vivre ensemble Goya et Warhol, Eileen Gray et des pièces de mobilier africain, Burne-Jones et Mondrian, Géricault et Matisse, du marbre romain et de la marqueterie Art déco. « Nous avons apporté dès le début une grande exigence à la constitution de notre collection. Rien n’a été laissé au hasard (…) Tous les objets de notre collection sont liés par un fil rouge (…) C’est le goût d’Yves et le mien. » L’accrochage est cependant plutôt l’affaire d’Yves Saint Laurent qui avait selon Pierre Bergé « un œil exceptionnel, absolu »5.

3. Pierre Bergé, propos recueillis par Véronique Prat dans Le Figaro Magazine, 31 juin 2009 4.Laure Adler, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent, Histoire de notre collection de tableaux, Actes Sud, 2009 5. Ibid

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Saint Laurent, avec très peu d’autres, est à l’origine de la redécouverte d’un Art déco alors totalement suranné, qu’il adore pour sa qualité et son style. Après la Seconde Guerre mondiale, personne ne prête plus attention à ce mobilier pourtant virtuose. Cette passion de Saint Laurent pour l’Art déco débute avec l’achat en 1968-1969 de la paire de grands vases de Jean Dunand. Viendront ensuite les pièces de Legrain, Miklos, Gray, Frank, Groult, Brandt, Iribe, Rateau, Cheuret, Ruhlmann, faisant de l’appartement une véritable monographie du « Style 1925 ». Un style dont Jacques Doucet fut un des tout premiers promoteurs.

Ce Tabouret curule d’inspiration africaine de Pierre Legrain acheté lors de la vente de la collection Doucet en 1972 par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, tient sa forme des sièges fabriqués pour les chefs Ashanti (Ghana). Traditionnellement, leur surface était décorée de clous arrangés de manière géométrique. La force de Legrain a été de s’inspirer de cette technique, sans la reproduire, mais en gravant les motifs directement dans le bois d’hêtre. Pierre Legrain, Tabouret curule, Hêtre teinté, c. 1920-1925 Œuvre ayant appartenu à Jacques Doucet puis à Yves Saint Laurent Louvre Abu Dhabi

« Notre collection s’est construite des tableaux et objets que nous avons invités à vivre avec nous » raconte Pierre Bergé ; car « être confronté à l'œuvre d'art signifie établir un dialogue »6. Comme Jacques Doucet, Yves Saint Laurent habite avec ses œuvres, parle avec elles et les fait parler entre elles. Il vit dans l’art et pour l’art. L’appartement est d’abord la maison des œuvres, qui sont autant de personnages mis en scène selon un ordonnancement précis pour donner à voir un théâtre d’un nouveau genre. La collection devient une installation, au sens plasticien ; et le collectionneur, un véritable artiste. Confirmant cette dimension créative dans leur démarche, Pierre Bergé cite l’idée de Marcel Duchamp – artiste présent dans les deux collections – d’un « geste artistique » distinct de la matérialité d’une œuvre singulière. Collectionner fut pour Yves Saint Laurent, comme pour Jacques Doucet, un médium de création.

6. Ibid

Salon de musique, 55 rue de Babylone Photographie Nicolas Mathéus

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QUELQUES CHEFS D’ŒUVRES EXPOSÉS

Constantin Brancusi Danaïde Bronze, c. 1918 Tate Modern, London © ADAGP, Paris 2015

Giorgio de Chirico Il Ritornante Huile sur toile, 1917-1918 Centre Georges Pompidou, Paris © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMNGrand Palais / Georges Meguerditchian © ADAGP, Paris 2015

Ancienne collection Jacques Doucet

Ancienne collection Jacques Doucet puis Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Jean Dunand Deux vases monumentaux Dinanderie, laque, marbre, 1925 Collection particulière

Théodore Géricault Portrait d’Alfred et Élisabeth Dedreux Peinture sur toile, vers 1818 Collection particulière

Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Francisco de Goya Portrait de Don Luis María de Cistué y Martinez Huile sur toile, 1791 Musée du Louvre, Paris © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

François-Xavier Lalanne, Bar « YSL » Œuvre unique, 1965 Collection Carla Fendi et Candido Speroni © ADAGP, Paris 2015 Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Fernand Léger Le Profil noir Huile sur toile, 1928 Collection particulière © ADAGP, Paris 2015

Pierre Legrain Tabouret curule Hêtre teinté, c. 1920-1925 Louvre Abu Dhabi

Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Ancienne collection Jacques Doucet puis Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Édouard Manet Sur la plage Huile sur toile, 1873 Musée d’Orsay, Paris © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Joan Miró Paysage Huile sur toile, 1924-1925 Folkwang Museum, Essen © Successió Miró / ADAGP, Paris 2015 / Artothek

Ancienne collection Jacques Doucet

Ancienne collection Jacques Doucet

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Piet Mondrian Composition avec bleu, rouge, jaune et noir Huile sur toile, 1922 Louvre Abu Dhabi

Amedeo Modigliani La Blouse rose Huile sur toile, 1919 Fondation Angladon-Dubrujeaud, Avignon Ancienne collection Jacques Doucet

Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Francis Picabia Idylle Huile sur toile, 1927 Musée de Grenoble © ADAGP, Paris 2015 Ancienne collection Jacques Doucet

Pablo Picasso Instruments de musique sur un guéridon Huile et sable sur toile, 1914 Collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé © Succession Picasso 2015

Pablo Picasso Homme à la guitare Huile sur toile, 1912 Museum of Art, Philadelphia, Pennsylvania © Succession Picasso 2015

Henri Rousseau La charmeuse de serpents Huile sur toile, 1907 Musée d’Orsay, Paris © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Ancienne collection Jacques Doucet

Ancienne collection Jacques Doucet

Georges Seurat Le Cirque (esquisse) Huile sur toile, 1891 Musée d’Orsay, Paris © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Andy Warhol Portraits d’Yves Saint Laurent Sériegraphie sur toile, 1972 Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent, Paris

Ancienne collection Jacques Doucet

Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé

Constantin Brancusi, La muse endormie II 5/8, Bronze poli, 1910, Collection particulière / Ancienne collection Jacques Doucet Georges Braque, Nature morte à la pipe, Huile et sable sur toile, 1919, Nahmad Collection, Switzerland / Ancienne collection Jacques Doucet Giorgio de Chirico, Composizione metafisica con giocattoli, Huile sur toile, 1914, Menil Collection, Houston, Texas / Ancienne collection Jacques Doucet André Derain, Paysage au bord de la mer, Encre de Chine sur papier, 1905, Collection particulière / Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé Jean-Michel Frank, Table basse, placage de mica, vers 1929, Collection particulière / Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé Claude Lalanne, Ensemble de miroirs aux branchages, 1974-1985, Collection particulière / Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé Henri Matisse, Nu au bord de la mer, Huile sur toile, 1909, Collection particulière / Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé Henri Matisse, Le Danseur, Gouache, traces de mine de plomb et papiers découpés sur papier, 1937-1938, Collection particulière / Ancienne collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé Francis Picabia, Pompe, Aquarelle et gouache sura carton, 1922, Centre Georges Pompidou, Paris / Ancienne collection Jacques Doucet Buddha debout du XIIème siècle, Musée Cernuschi, Musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris / Ancienne collection Jacques Doucet ...

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DROIT DE REPRODUCTION

« Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les oeuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : - Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci - Pour les autres publications de presse : > Exonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un format maximum d’ 1/4 de page; > Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction/représentation; > Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP ; > Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’oeuvre suivie de © Adagp, Paris 2015 et de la mention de copyright spécial suivante pour Joan Miró : © Successió Miró / ADAGP, Paris, 2015 et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. » Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 1 600 pixels (longueur et largeur cumulées).

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AUTOUR DE L’EXPOSITION PUBLICATION, APPLICATION, RENCONTRES

CATALOGUE DE L’EXPOSITION

Jacques Doucet - Yves Saint Laurent, Vivre pour l’art Éditions Flammarion, 192 pages, 39€ Préface : Pierre Bergé Textes : Jérôme Neutres, François Chapon, Patrick Mauriès, Barry Shifman, Edouard Sebline, Sophie Makariou

GUIDE MULTIMÉDIA

La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent propose une application gratuite richement illustrée pour approfondir la visite de l’exposition. Accessible sur « App Store » et « Google Play Store » en français et anglais, cette application permet d’accéder à des contenus additionnels qui complètent les thématiques développées dans l’exposition et apporte un complément aux œuvres présentées pour en saisir toute la richesse.

RENCONTRES

La Fondation organise, autour de chacune de ses expositions, des rencontres ouvertes à tous : commissaires d’exposition, historiens, conservateurs, réalisateurs, comédiens, etc. viennent approfondir et enrichir le regard que nous portons sur les sujets abordés par l’exposition. Pierre Bergé : « Yves Saint Laurent, l’art de collectionner ». Mardi 3 novembre - 19 h Jérôme Neutres : « Collections Jacques Doucet et Yves Saint Laurent, les vases communicants ». Mardi 17 novembre - 19 h Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, directeur du département Art du XXe siècle, Christie’s : « Collection Doucet, collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, les ventes du siècle ». Jeudi 17 décembre - 19 h Thomas Seydoux, expert en Art impressionniste et moderne : « La conception du chef-d’oeuvre dans les collections de peinture d’Yves Saint Laurent et de Jacques Doucet ». Jeudi 7 janvier - 19h Julie Blum, architecte et antiquaire : « Jacques Doucet, découvreur de Pierre Legrain. Yves Saint Laurent, re-découvreur de Jean-Michel Frank ? » Jeudi 21 janvier - 19 h Rencontres incluses dans le prix du billet d’entrée de l’exposition Réservation : conference@fondation-pb-ysl.net ou au 01 44 31 64 00

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INFORMATIONS PRATIQUES HORAIRES, TARIFS, ACCÈS

ESPACE D’EXPOSITION ET BOUTIQUE 3 rue Léonce Reynaud, Paris 16ème Tél. +33 (0)1 44 31 64 31 Ouverts tous les jours sauf le lundi de 11h00 à 18h00 (dernière entrée à 17h30) NOUVEAU : Nocturne tous les jeudis jusqu’à 21h (dernière entrée à 20h30). Fermés hors période d’exposition temporaire ainsi que les 1er janvier, 1er mai, 8 mai, 14 juillet, 15 août et 25 décembre Exposition accessible aux personnes handicapées Plein tarif : 7€ Tarif réduit : 5€ pour les étudiants et les moins de 18 ans sur présentation d’un justificatif de moins d’un an

Gratuit pour les détenteurs de la carte ICOM-ICOMOS, les enfants de moins de 10 ans et les demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif de moins d’un an www.fondation-pb-ysl.net www.facebook.com/fondation.pb.ysl www.twitter.com/FondationPBYSL

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