Exposition Garry Winongrand au Jeu de Paume

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Garry Winogrand, Los Angeles, 1980-1983 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

Garry Winogrand 14/10/2014 – 08/02/2015

1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8 E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG

DOSSIER de PRESSe


Garry Winogrand 14/10/2014 – 08/02/2015 ❙ Commissaires Leo Rubinfien, Erin O’Toole et Sarah Greenough L’exposition a été conçue et organisée par le commissaire invité Leo Rubinfien, photographe et auteur, en collaboration avec Erin O’Toole, conservateur associé de la photographie au SFMOMA, et Sarah Greenough, conservatrice de la photographie à la National Gallery of Art.

❙ Partenaires L’exposition « Garry Winogrand » est organisée par le San Francisco Museum of Modern Art et la National Gallery of Art, Washington. La Terra Foundation for American Art apporte son soutien à son itinérance internationale. Randi et Bob Fisher sont les principaux mécènes de l’exposition.

La présentation à Paris est organisée en collaboration avec le Jeu de Paume. Neuflize Vie, mécène principal du Jeu de Paume, et la Manufacture Jaeger-LeCoultre, partenaire privilégié, ont choisi d’apporter conjointement leur soutien à l’exposition « Garry Winogrand ». En partenariat avec la RATP. Dans le cadre du Mois de la Photo 2014. Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication. Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie, mécène principal.

❙ Partenaires médias A Nous Paris, De l’air, Obsession, Marie Claire, Stylist, LCI, Trois Couleurs, Time Out Paris et FIP


Garry Winogrand Los Angeles, 1964 Tirage gélatino-argentique San Francisco Museum of Modern Art, don de Jeffrey Fraenkel © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

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L’exposItion Le Jeu de Paume présente la première rétrospective, depuis vingt-cinq ans, du grand photographe américain Garry Winogrand (1928-1984). Chroniqueur de l’Amérique de l’après-guerre, Winogrand est encore mal connu, tant il a laissé de travail à accomplir – au moment de sa mort prématurée – dans l’archivage, le développement et le tirage de ses photographies. Il est cependant sans conteste l’un des maîtres de la photographie de rue américaine, au même titre que Walker Evans, Robert Frank, Lee Friedlander ou William Klein. Célèbre pour ses photographies de New York et de la vie aux États-Unis depuis les années 1950 jusqu’au début de la décennie 1980, Winogrand cherche à « découvrir à quoi ressemblent les choses une fois photographiées ». Organisée conjointement par le SFMOMA et la National Gallery of Art de Washington, l’exposition « Garry Winogrand » réunit les images les plus emblématiques de l’artiste et des tirages inédits puisés dans les archives, en grande partie inexplorées jusqu’ici, de la fin de sa vie afin d’offrir une vue d’ensemble rigoureuse de son parcours et, pour la première fois, d’embrasser la totalité de sa carrière. Les photographies de l’exposition et celles du catalogue composent un portrait vivant de l’artiste, chroniqueur de l’Amérique de l’après-guerre à l’égal d’un Norman Mailer ou d’un Robert Rauschenberg qui, durant les décennies postérieures à la Seconde Guerre mondiale, témoignèrent inlassablement d’une Amérique ballottée entre optimisme et bouleversements. Winogrand a beau être considéré, par beaucoup, comme l’un des plus grands photographes du XXe siècle, l’examen de son corpus pictural et de son influence sur la discipline demeure incomplet. Extrêmement prolifique, il a pourtant souvent différé la sélection et le tirage de ses images. À sa mort, survenue brutalement à l’âge de 56 ans, il a ainsi laissé derrière lui environ 6 500 bobines (soit quelque 250 000 images) qu’il n’a jamais vues ainsi que des planches-contacts des années antérieures, qui avaient été annotées mais jamais tirées. De sorte que près de la moitié des photographies de cette exposition n’ont jamais été montrées ni publiées à ce jour et que plus de cent n’avaient encore jamais été tirées. « Il n’existe en photographie aucun ensemble, de taille ou de qualité comparables, qui soit à ce point resté à l’état de friche », déclare Rubinfien qui, dans les années 1970, fut l’un des plus jeunes dans le cercle d’amis de l’artiste. « Cette exposition est un premier pas vers une analyse d’ensemble du travail inachevé de Winogrand. Elle est aussi l’occasion de s’éloigner d’une présentation thématique au profit d’une approche plus libre, fidèle à l’esprit qui était au cœur de sa démarche, ce qui permet de renouveler le regard porté sur son œuvre, même de la part de ceux qui pensent le connaître. »

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Garry Winogrand New York World’s Fair [Exposition universelle de New York], 1964 Tirage gélatino-argentique San Francisco Museum of Modern Art, don de Dr. L. F. Peede, Jr © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

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L’exposition est divisée en trois parties, chacune couvrant une grande variété de sujets chers à l’artiste. ❙ « Descendu du Bronx » présente des photographies prises en majorité à New York, depuis ses débuts en 1950

jusqu’en 1971 ; ❙ « C’est l’Amérique que j’étudie » rassemble des travaux réalisés à la même époque mais lors de voyages hors

de New York ; ❙ et « Une fin incertaine » porte sur la période de maturité depuis son départ de New York en 1971 jusqu’à sa

mort en 1984 avec des images du Texas et de Californie du Sud, ainsi que de Chicago, de Washington, de Miami et d’ailleurs. Cette troisième section comporte également un petit nombre d’images prises lors de ses retours à Manhattan et dans lesquelles s’exprime une tristesse absente, jusque-là, de son travail. Winogrand était connu pour être un grand bavard, doté d’une personnalité exubérante et impétueuse, et les commentaires dont il émaillait ses projections et ses conférences étaient souvent pleins de verve et de drôlerie. Des extraits d’une vidéo réalisée en 1977 permettront aux visiteurs de se faire une idée du Winogrand vivant.

Partenaire du Jeu de Paume, la RATP accompagne la rétrospective photographique « Garry Winogrand » par l’exposition « La RATP INVITE GARRY WINOGRAND », du 14 octobre 2014 au 8 février 2015. Dans 16 stations et gares de son réseau, la RATP offre ainsi un véritable complément au parcours proposé par le Jeu de Paume dans sa rétrospective, en présentant 26 photographies de Garry Winogrand, dont certaines inédites. Reproduites plusieurs fois sur les réseaux, ce sont ainsi près de 300 images que les voyageurs peuvent découvrir pendant leur trajet. Les photographies sont exposées suivant deux types de dispositifs : ❙ Du 14 au 27 octobre 2014 * aux stations Cité (ligne 4), Concorde (couloir de correspondance entre les lignes 1 et 8), Gare Montparnasse (ligne 13), Gare Saint-Lazare (ligne 12), Gare de Lyon (ligne 1), Gare de l’Est (ligne 5), Gare du Nord (ligne 4), Gare d’Austerlitz (ligne 5), Saint-Augustin (ligne 9). * les images s’y déploient sous deux formats, 4x3 mètres sur les quais, et 2x1,50 mètres dans les couloirs des stations en occupant les cadres publicitaires. ❙ Du 14 octobre 2014 au 8 février 2015

* aux stations Bir Hakeim (L.6), Hôtel de Ville (L.1), La Chapelle (L.2), Jaurès (sous le viaduc-L.2), Saint-Denis Porte de Paris (L.13), Saint-Michel (L.4), et à la gare Luxembourg (RER B). * dans ces espaces dorénavant toujours dédiés à la photographie, les formats bénéficient d’une scénographie spécifique et de plus grande envergure (impression sur bâches grands formats, accrochage en hauteur…). En exposant ces photographies de rue dans ses espaces de transports, la RATP invite le public à regarder la Ville autrement et à la découvrir dans toute sa richesse et sa diversité.

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Garry Winogrand New York, vers 1962 Tirage numérique posthume d’après un négatif original The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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❙ Un chroniqueur exalté

de l’Amérique de l’après-guerre

Né dans le Bronx, Winogrand a bâti le pan le plus connu de son œuvre dans le Manhattan des années 1960. Par le contenu de ses photographies comme par son style, il devint l’une des grandes voix de cette décennie bouillonnante – au point que John Szarkowski, l’influent conservateur du Museum of Modern Art, l’avait consacré « photographe central de sa génération ». Connu avant tout comme photographe de rue, Winogrand, que l’on associe souvent à ses illustres contemporains Diane Arbus et Lee Friedlander, a travaillé avec une énergie stupéfiante et un appétit insatiable puisque, durant sa courte vie, il aura exposé pas moins de 20 000 bobines. Il a photographié les grands hommes d’affaires, les femmes anonymes de la rue, les acteurs et sportifs célèbres, les hippies, les rodéos, les politiciens, les soldats, les animaux des zoos, les amateurs de voitures, les aéroports, les manifestants antiguerre et les ouvriers du bâtiment qui leur tapaient dessus devant des policiers impassibles. La vie quotidienne de l’Amérique d’après-guerre − aussi riche d’horizons nouveaux que percluse d’angoisse, au bord du dérapage collectif − semblait se déployer pour lui en un flot continu. Or, si Winogrand fut l’un des plus fins photographes de New York, il était aussi avide de voyages et, de ses pérégrinations à travers les États-Unis, il a rapporté de remarquables documents sur des lieux comme Los Angeles, San Francisco, Dallas, Houston, Chicago, l’Ohio, le Colorado et les grands espaces du sud-ouest. « On pourrait dire que j’étudie la photographie », observait-il, « et c’est vrai ; mais, en réalité, j’étudie l’Amérique. » Le vaste catalogue visuel que Winogrand a composé de la mouvance sociale de son pays a suscité des comparaisons avec Walt Whitman, qui répertoriait lui aussi le monde sous forme d’interminables listes de personnes, d’endroits et d’objets. Souvent encombrées de vingt ou trente individus, les images de Winogrand fascinent aussi par leurs premiers plans spectaculaires et par les événements secondaires qui se déroulent à leurs marges. Même débordantes de personnages, même empreintes de franche gaieté − il raffolait des calembours visuels et était enclin à l’absurde −, ses images peuvent exprimer un sentiment de solitude et renvoyer à un registre plus sombre tapi sous le vernis du rêve américain. À ses débuts, certains détracteurs ont qualifié ses clichés d’« informes » et d’« aléatoires », mais, par la suite, ses admirateurs et la critique ont trouvé une poésie unique dans ses horizons penchés et son goût pour le hasard.

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« Artistiquement, Winogrand était un descendant de Walker Evans et de Robert Frank, mais avec des différences marquées par rapport à eux », explique Rubinfien. « Il admirait Les Américains de Frank tout en estimant que ce livre passait à côté de la grande affaire de son époque, c’est-à-dire, dans son esprit, l’émergence d’une prospérité et d’un isolement des banlieues. L’espoir et l’entrain de la classe moyenne américaine d’après-guerre occupent pour moitié le cœur sensible de l’œuvre de Winogrand. L’autre moitié, c’est le sentiment de déliquescence. C’est la tension entre ces deux pôles qui donne à son travail son originalité. » Après un séjour dans l’armée comme prévisionniste météo, Winogrand travaille d’emblée comme photographe tout en étudiant la peinture à Columbia University grâce à une aide, la G.I. Bill, accordée aux militaires démobilisés (1948-1951). À cette époque, il étudie brièvement auprès d’Alexey Brodovitch à la New School for Social Research. Tout en poursuivant un travail personnel, il se met à fournir des images commerciales à plusieurs magazines tout public comme Life, Look, Sports Illustrated, Collier’s et Pageant, alors à l’apogée de leur puissance et de leur influence. Par la suite, sa carrière sera infléchie par le déclin de ces titres et par l’avènement d’une nouvelle culture photographique axée sur le monde de l’art. « Winogrand arrive à un moment où la frontière entre photographie journalistique et artistique n’a jamais été aussi floue, mais c’est aussi une période où les photographes les plus en pointe abandonnent sciemment les valeurs journalistiques », souligne Sarah Greenough. « Le paysage social qu’il photographie − le bouleversement de la vie urbaine, le développement de la banlieue avec son repli croissant sur elle-même, le scepticisme de la jeunesse et la collusion entre la presse et les puissants − inquiètent nombre d’Américains. Cela dit, l’artiste a rarement avancé des arguments clairs pour expliquer ces évolutions, préférant l’évocation poétique au journalisme intelligible. » Winogrand, qui multiplie alors les expositions dans des musées de renom, connaît la célébrité de son vivant. Pourtant, malgré cette reconnaissance, il est peut-être le plus mal compris de tous les photographes de son temps.

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❙ Le volet ultime et

« inachevé » de son œuvre enfin ex-

plorée

Winogrand se plaisait infiniment plus à capturer les images qu’à les tirer ou les sélectionner pour des livres et des expositions − tâches qu’il laissait souvent à d’autres. Vers la fin de sa vie, il disait vouloir reprendre toutes ses photographies et opérer un nouveau tri, mais l’occasion ne lui sera pas donnée de superviser la mise en forme de son fonds ni même d’examiner correctement la production de ses dernières années. À cause de sa méthode de travail et, au fil du temps, de son désintérêt pour le développement des pellicules, il en a laissé plus de 2 500 exposées mais pas développées et 4 100 qu’il avait traitées mais sans les regarder, soit un total estimé à 250 000 images que personne n’a pour ainsi dire jamais vues. En outre, de son vivant, Winogrand n’a publié que cinq modestes ouvrages − The Animals (1969), Women Are Beautiful (1975), Garry Winogrand (1976), Public Relations (1977) et Stock Photographs (1980) − qui ne représentent qu’une parcelle de son travail et se cantonnent à des cadres thématiques qui ne révèlent rien de son immense stature. « Si Winogrand ne fait l’objet que maintenant d’une vraie rétrospective comme celles déjà consacrées à des condisciples de sa génération dont Diane Arbus, Lee Friedlander et Robert Frank, c’est que, pour se faire une idée juste de l’ensemble de sa carrière, il faut d’abord régler les problèmes pratiques et éthiques posés par les abondantes archives laissées à sa mort », explique Erin O’Toole. « En l’absence d’instructions claires sur le sort à réserver à son œuvre après son départ, le traitement posthume de celle-ci fait en permanence débat et soulève des questions brûlantes sur le processus créatif et son rapport avec les spécificités du médium. » « Certains considèrent qu’il ne faut pas toucher à ce que Winogrand a laissé derrière lui et que nul ne peut préjuger des intentions d’un artiste », ajoute Rubinfien. « Mais le volume de sa production, le fait qu’il ne l’ait pas entièrement examinée et la soudaineté de son décès créent une exception qui fait que, sans l’intervention d’une tierce personne, on ne pourra pas prendre la pleine mesure de l’œuvre de cet éminent photographe. » Désormais hébergé par le Center for Creative Photography de l’université d’Arizona à Tucson, l’œuvre « inachevé » de Winogrand avait été organisé, durant les années qui suivirent sa mort, par plusieurs confrères et amis en vue de sa première grande rétrospective muséale tenue en 1988 au Museum of Modern Art de New York (MoMA). Estimant que la qualité du travail de Winogrand s’était nettement dégradée au cours de ses quinze dernières années, le commissaire de l’exposition, John Szarkowski, n’y avait présenté qu’un petit groupe d’images de la fin de sa vie. Près de trente ans se sont écoulés depuis la dernière tentative d’appréhender la carrière de Winogrand dans sa globalité. Bénéficiant de nouvelles recherches menées par les conservateurs pour ce projet, l’exposition actuelle propose un réexamen très attendu de l’œuvre du photographe.

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Garry Winogrand Central Park Zoo, New York [Zoo de Central Park, New York], 1967 Tirage gélatino-argentique ; Collection of Randi and Bob Fisher © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

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GARRY WINOGRAND

❙ Chronologie et sélection d’expositions 1928

Garry Winogrand naît le 14 janvier à New York.

1946-1947

Il s’engage dans l’armée de l’air américaine ; moins d’un an plus tard, il est démobilisé

à cause d’un ulcère.

1951

Il suit les cours de photographie d’Alexey Brodovitch à la New School for Social

Research à New York.

1952

Il épouse Adrienne Lubow.

1955

Il accomplit son premier périple photographique à travers les États-Unis.

Exposition « The Family of Man », Museum of Modern Art, New York.

1956

Naissance de sa fille Laurie.

Vers 1957-1960

Il annonce à Adrienne qu’il veut arrêter la photo commerciale et se mettre à

photographier « pour lui-même ».

1958

Naissance de son fils Ethan.

1960

Première exposition personnelle : « Photographs by Garry Winogrand », Image Gallery,

New York.

1961

Edward Steichen, directeur du département de la Photographie au Museum of Modern

Art, lui achète trois tirages pour les collections du musée.

1962

Adrienne déménage, emmenant avec elle Laurie et Ethan.

Lors de la crise des missiles de Cuba, Winogrand est extrêmement perturbé ; il dira plus

tard que cet événement a marqué un tournant dans sa vie.

1963

Exposition « Five Unrelated Photographers », Museum of Modern Art, New York.

1964

Il reçoit une bourse de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation pour réaliser

« une étude photographique de la vie américaine ».

Expositions au Kodak Pavilion, New York World’s Fair.

« The Photographer’s Eye », Museum of Modern Art, New York.

1966

Son divorce avec Adrienne est prononcé. Adrienne a la garde des enfants.

Exposition « Toward a Social Landscape », George Eastman House of Photography,

Rochester, New York.

1967

Il épouse Judy Teller.

Il enseigne à la Parsons School of Design, New York.

Exposition « New Documents », Museum of Modern Art, New York. L’exposition

circule dans treize musées américains.

1968

Il enseigne à la School of Visual Arts, à New York (jusqu’en 1971).

1969

Il photographie le lancement d’Apollo 11, premier vol spatial habité sur la Lune.

Il reçoit une deuxième bourse de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation pour

étudier « la fabrique de l’événement de presse ».

Il se sépare de Judy Teller.

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Exposition « The Animals », Museum of Modern Art, New York.

1970

Il est engagé à la Cooper Union for the Advancement of Science and Art, à New York,

comme professeur adjoint de photographie.

Le divorce avec Judy Teller est prononcé.

1971

Il enseigne à l’Institute of Design à l’Illinois Institute of Technology (Chicago).

1972

Il est artiste et enseignant invité à la Cooper Union for the Advancement of Science and

Art. Il bénéficie d’une bourse du New York State Council on the Arts. Il épouse Eileen

Adele Hale.

1973

Il enseigne la photographie au département d’art de l’université du Texas, Austin

(jusqu’en 1978).

1974

Publication de son premier portfolio, Garry Winogrand. Naissance de sa fille Melissa.

1975

Il bénéficie d’une bourse du National Endowment for the Arts. Women Are Beautiful est

publié. Il subit une opération de la thyroïde. Lors d’un match de football, bousculé par

trois joueurs pendant qu’il prend des photos sur la ligne de touche, il a le genou et

la jambe fracturés.

Exposition « Garry Winogrand: Women Are Beautiful », Light Gallery, New York.

1976

Expositions « The Great American Rodeo », Fort Worth Art Museum. L’exposition circule

au Colorado Springs Fine Arts Center et au Witte Memorial Museum, San Antonio.

« Garry Winogrand », Grossmont College Gallery, El Cajon, Californie.

1977

Le Museum of Modern Art publie Public Relations.

Exposition « Public Relations », Museum of Modern Art, New York. L’exposition circule

dans trois musées américains.

1978

Il obtient une troisième bourse de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation,

« pour photographier en Californie ». Il s’installe à Los Angeles.

Publication du portfolio Garry Winogrand.

Exposition « Mirrors and Windows: American Photography since 1960 », Museum of

Modern Art, New York. L’exposition circule dans sept musées américains.

1979

Il enseigne à mi-temps à l’université de Californie à Los Angeles.

1980

Publication de Stock Photographs: The Fort Worth Fat Stock Show and Rodeo.

Expositions

Fotografiska Museet, Stockholm.

« Garry Winogrand », Galerie de Photographie, Bibliothèque Nationale, Paris.

« Garry Winogrand Retrospective », Fraenkel Gallery, San Francisco.

1981

À l’automne, il enseigne à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA Extension).

Publication du portfolio Women Are Beautiful.

Exposition « Garry Winogrand », Light Gallery, New York.

1981-1984

Publication du portfolio Garry Winogrand: Women Are Better Than Men. Not Only

Have They Survived, They Do Prevail.

1983

Publication du portfolio 15 Big Shots. Son affiche pour le Festival des arts olympiques est

publiée à l’occasion des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles.

Il commence à donner ses œuvres aux archives du Center for Creative Photography

(CCP) à Tucson ; il fait ainsi don de seize mille tirages de travail ou d’exposition, et de

« Bruce Davidson and Garry Winogrand », Moderna Museet/

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plus de quatre cents planches-contacts.

Exposition « Garry Winogrand: Big Shots: Photographs of Celebrities, 1960-80 »,

Fraenkel Gallery, San Francisco.

1984

Il apprend qu’il est atteint d’un cancer du canal cholédoque. Le 19 mars, il entre à

la clinique Gerson, à Tijuana (Mexique), dans l’espoir de trouver un traitement et meurt

peu après son arrivée. Une cérémonie funèbre a lieu à la Society for Ethical Culture,

à New York puis au Will Rogers State Historic Park, à Pacific Palisades (Californie).

La pierre tombale de Winogrand se trouve au cimetière de Mount Moriah, à Fairview

(New Jersey).

Expositions « Garry Winogrand: Recent Work », Houston Center for Photography.

« Garry Winogrand: A Celebration », Light Gallery, New York.

« Garry Winogrand: Women Are Beautiful », Zabriskie Gallery, New York.

1988

Winogrand: Figments from the Real World est publié par le Museum of Modern Art en

lien avec l’exposition « Garry Winogrand ».

Exposition « Garry Winogrand », Museum of Modern Art, New York. L’exposition

cirucule dans dix musées américains et à l’étranger.

1992-1993

Le CCP achète à Eileen Adele Hale, pour le compte des archives Garry Winogrand,

les photographies et documents de l’artiste datant de 1947 à 1984. Avec les

documents que Winogrand a déjà donnés, les archives comprennent plus de trente

mille tirages d’exposition ou de travail, vingt mille planches-contacts avec les négatifs

correspondants, quarante-cinq mille diapositives en couleurs 35 mm, ainsi qu’un

petit nombre de photos Polaroid, de films 8 mm et de documents en rapport avec

les publications du photographe.

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Garry Winogrand Metropolitan Opera, New York, vers 1951 Tirage numérique posthume d’après un négatif original Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, University of Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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AUTOUR DE L’EXPOSITION ❙ Catalogue Garry Winogrand Une monographie est publiée pour accompagner l’exposition. Sous la direction de Leo Rubinfien, textes de Leo Rubinfien, Sarah Greenough, Susan Kismaric, Erin O’Toole, Tod Papageorge et Sandra S. Phillips 464 pages, version française publiée par : Flammarion / Jeu de Paume – 45 € Version anglaise publiée par : San Francisco Museum of Modern Art en association avec Yale University Press, New Haven et Londres – 60 €

Une application numérique

À l’occasion de l’exposition « Garry Winogrand », le Jeu de Paume propose une application numérique qui permet à un large public de découvrir, sur un mode interactif, intuitif et plaisant, la vie et l’œuvre du photographe. Outre une large sélection d’œuvres pouvant être explorées par le zoom, l’application propose une biographie illustrée, ainsi que deux vidéos présentant l’exposition et les photographies exposées. Parfait outil pour préparer en amont ou prolonger, compléter et approfondir la visite de l’exposition, l’application est également destinée à toute personne désireuse d’en effectuer une « visite virtuelle ». Application gratuite bilingue français / anglais. Disponible sur Google Play et Apple Store

❙ Visites et activités culturelles LES Rendez-vous du Jeu de Paume Le mercredi et le samedi à 12 h 30 Visite commentée des expositions par un conférencier du Jeu de Paume. ❙ gratuit sur présentation du billet d’entrée.

LES RENDEZ-VOUS DES MARDIS JEUNES Le dernier mardi du mois de 11 h à 21 h À l’occasion des « mardis jeunes » du Jeu de Paume, qui offrent l’accès libre aux expositions pour les étudiants et les moins de 26 ans, sont organisées des rencontres avec les artistes ou les commissaires invités, ainsi que des visites des expositions avec les conférenciers du Jeu de Paume. ❙ programme disponible sur www.jeudepaume.org, rubrique « mardis jeunes » ❙ gratuit pour les étudiants et les moins de 26 ans 16


❙ Activités jeune public LES RENDEZ-VOUS EN FAMILLE Le samedi à 15 h 30 (sauf dernier du mois) / durée : 1 h Chaque samedi – à l’exception du dernier du mois –, les conférenciers du Jeu de Paume accueillent les enfants (de 7 à 11 ans) et leurs parents, ou les adultes qui les accompagnent, au cours d’un rendez-vous avec les images. Plusieurs parcours sont proposés, dans les expositions en cours et dans l’espace éducatif, entre les images exposées et les images projetées. Les participants sont invités à découvrir les démarches et les pratiques de chacun des artistes présentés. ❙ inscription : 01 47 03 12 41 ou rendezvousenfamille@jeudepaume.org ❙ gratuit pour les enfants et pour les abonnés

LES ENFANTS D’ABORD ! Mouvements dans la ville Le dernier samedi du mois à 15 h 30 / durée : 2 h Samedis 25 octobre, 29 novembre, 27 décembre 2014 et 31 janvier 2015 à 15 h 30 Réservées aux enfants de 7 à 11 ans, ces visites-ateliers sont proposées par le Jeu de Paume le dernier samedi du mois. En lien avec les expositions en cours et avec le matériel en place dans l’espace éducatif, les participants sont invités à composer et à éditer leurs propres images photographiques. Ouvertes à douze enfants, ces séances permettent à chacun de mettre en page et d’imprimer un portfolio personnel. ❙ inscription obligatoire : 01 47 03 04 95 ou lesenfantsdabord@jeudepaume.org ❙ gratuit pour les enfants

Nouveau ! 12-15ans.jdp Du mouvement dans les images aux images en mouvement Mardi 21 et mercredi 22 octobre 2014, 14 h 30-17 h 30 Deux demi-journées / durée : 3 h Pendant les vacances scolaires, au cours de deux après-midis consécutifs, les stages de pratique des images 12-15ans.jdp proposent des allers-retours entre les démarches artistiques explorées dans les expositions et des espaces d’expérimentation pratique. Des postes informatiques et des outils numériques sont à disposition pour produire, transformer, monter, échanger, partager et éditer des images. Les thèmes, renouvelés à chaque stage, impliquent les images fixes, les images et mouvement ou les images en réseau. ❙ inscription obligatoire : 01 47 03 04 95 ou 12-15ans.jdp@jeudepaume.org ❙ gratuit sur présentation du billet d’entrée aux expositions, tarif réduit (voir tarifs sur le site du Jeu de Paume)

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❙ Livre

Jeunesse

Histoires de la photographie, Julie Jones – Michel Poivert Le premier livre pour les 8-12 ans expliquant l’histoire de la photographie. Inventée il y a presque 200 ans, la photographie a déjà une longue histoire, et même plusieurs si l’on pense à ce qu’elle a apporté à la découverte du monde, aux sciences, à l’art... Au sommaire, plus de 100 photos pour raconter en 6 chapitres les principales utilisations de la photographie : enregistrer, créer, réinventer, informer, observer, rassembler.

Le livre Comment est née la photographie ? Quelles en ont été les grandes évolutions ? Comment fut-elle utilisée dans les sciences, la presse, l’art ? Voici quelques-unes des questions qu’aborde ce livre destiné aux enfants à partir de huit ans. Histoires de la photographie explique en six chapitres les principaux usages et fonctions du médium. « Enregistrer » retrace les processus de fabrication des images ; « Créer », la façon dont les artistes s’en sont servis pour produire des oeuvres. Le photomontage et la retouche sont expliqués dans « Réinventer ». « Informer » décrit le rôle de la photographie dans notre compréhension de l’actualité ; « Observer », en quoi elle a permis de mieux connaître le monde. La conservation et le partage des images sont enfin traités dans « Rassembler ». Chaque chapitre est accompagné d’un portfolio de photographies d’hier et d’aujourd’hui. Histoires de la photographie raconte ainsi non pas une histoire mais plusieurs. Le livre apporte aux enfants des connaissances sur une pratique qui leur est, depuis le numérique, familière. À travers les nombreuses images reproduites, il est aussi une invitation à découvrir et à imaginer d’autres histoires encore. Les auteurs Michel Poivert est professeur d’histoire de l’art à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est notamment l’auteur de L’Image au service de la révolution (Le Point du Jour, 2006) et La Photographie contemporaine (Flammarion, réed. 2009). Il a codirigé L’Art de la photographie, des origines à nos jours (Citadelles & Mazenod, 2007). Docteur en histoire de l’art, Julie Jones a publié de nombreux textes consacrés à l’histoire de la photographie. Elle est actuellement chargée de recherche et d’exposition au Cabinet de la photographie du Centre Pompidou. Coédition Jeu de Paume et le Point du Jour, avec le soutien de Neuflize Vie 97 photographies en quadrichromie, 120 pages, 18 x 22 cm 18 €, disponible à la librairie du Jeu de Paume et sur www.librairiejeudepaume.org 18


❙ Un nouveau site Internet

www.jeudepaume.org Soucieux d’améliorer sa communication sur le web, le Jeu de Paume a réalisé une refonte complète de son site Internet qui met l’image à l’honneur. Son objectif est triple : présenter la programmation du Jeu de Paume, accompagner les visiteurs dans la préparation de leur visite et enfin prolonger celle-ci grâce à l’ensemble des ressources qu’il réunit. La refonte valorise les projets développés par le Jeu de Paume depuis 2010 : à commencer par le magazine — plateforme multimédia à la fois créative et réflexive qui traite aussi bien de l’actualité du Jeu de Paume que des questions relatives à la représentation et au sens de l’image dans la société contemporaine —, l’espace de création en ligne qui présente des œuvres d’artistes ou des projets thématiques conçus spécifiquement pour le web, ou bien encore le site de vente de la librairie. Il est associé à trois autres sites : le magazine en ligne, l’espace de création en ligne, le site de vente de la librairie.

http://www.jeudepaume.org, juin 2014

Centré sur la présentation des activités sous toutes leurs formes (expositions, cinéma, activités culturelles et éducatives), le nouveau site valorise l’image et les liens vers les portraits filmés des artistes exposés, les enregistrements sonores des conférences et séminaires, les dossiers documentaires pour les enseignants… La nouvelle proposition graphique répond, en priorité, à un souci d’établir une nouvelle hiérarchie entre l’information institutionnelle et les ressources spécifiques, tout en développant plus de liens entre ces différents contenus. La ligne directrice de la refonte a été celle que le Jeu de Paume s’est donnée il y a maintenant 10 ans : l’image en jeu. Le site met en avant les contenus iconographiques sans pour autant les spectaculariser. Les images ne sont pas recadrées et gardent leurs caractéristiques formelles (proportions, couleurs) témoignant de l’éclectisme des contenus diffusés. Désormais, les internautes préparent leur visite en ligne et la prolongent en y puisant des contenus qui augmentent leur rencontre avec les expositions. L’ensemble de ces choix structurels et formels vise à donner au Jeu de Paume un nouvel outil performant pour interagir avec ses visiteurs. 19


ImageS pressE ❙ Conditions d’utilisation La reproduction et la représentation des images de la sélection ci-dessous est autorisée et exonérée de droits dans le cadre de la seule promotion du projet au Jeu de Paume et pendant la durée de celle-ci.

GW 01 Garry Winogrand Los Angeles, 1980-1983 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 02 Garry Winogrand New York, vers 1962 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 03 Garry Winogrand New York, vers 1960 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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GW 04 Garry Winogrand New York, vers 1955 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 05 Garry Winogrand Albuquerque, 1957 Tirage gélatino-argentique The Museum of Modern Art, New York, acquisition © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Digital image © The Museum of Modern Art Photo Scala, Florence

GW 06 Garry Winogrand New York, 1969 Tirage gélatino-argentique Collection Jeffrey Fraenkel et Alan Mark © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

GW 07 Garry Winogrand New Haven, Connecticut, 1970 Tirage numérique posthume d’après un négatif original The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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GW 08 Garry Winogrand Houston, 1964 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 09 Garry Winogrand Los Angeles, 1964 Tirage gélatino-argentique San Francisco Museum of Modern Art, don de Jeffrey Fraenkel © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

GW 10 Garry Winogrand New York, vers 1962 Tirage numérique posthume d’après un négatif original The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 11 Garry Winogrand Dallas, 1964 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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GW 12 Garry Winogrand Central Park Zoo, New York [Zoo de Central Park, New York] 1967 Tirage gélatino-argentique Collection Randi et Bob Fisher © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

GW 13 Garry Winogrand Los Angeles International Airport [Aéroport international de Los Angeles] 1964 Tirage gélatino-argentique The Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, Université d’Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 14 Garry Winogrand New York World’s Fair [Exposition universelle de New York] 1964 Tirage gélatino-argentique San Francisco Museum of Modern Art Don de Dr. L. F. Peede, Jr. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Photo: Don Ross

GW 15 Garry Winogrand Park Avenue, New York, 1959 Tirage gélatino-argentique Collection National Gallery of Art, Washington, DC, Patrons’ Permanent Fund; image courtesy National Gallery of Art, Washington, DC © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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GW 16 Garry Winogrand Fort Worth, Texas, 1974-1977 Tirage gélatino-argentique Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, University of Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 17 Garry Winogrand Metropolitan Opera, New York, vers 1951 Tirage numérique posthume d’après un négatif original Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, University of Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 18 Garry Winogrand Democratic National Convention, Los Angeles [Convention nationale démocrate, Los Angeles] 1960 Tirage numérique posthume d’après un négatif original Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, University of Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

GW 19 Garry Winogrand Richard Nixon Campaign Rally, New York [Rassemblement de campagne de Richard Nixon, New York] 1960 Tirage numérique posthume d’après un négatif original Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, University of Arizona © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

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Limitation de responsabilité sur les images Le SFMOMA (San Francisco Museum of Modern Art) est très attaché à la protection des droits d’auteur et autres droits de propriété intellectuelle des artistes créateurs et autres titulaires de droits de propriété intellectuelle. Le SFMOMA accorde l’autorisation d’utiliser une image uniquement s’il est propriétaire des droits sur l’image en question. Certaines œuvres d’art et photographies d’œuvres d’art peuvent être protégées par des droits d’auteur, marques de fabrique et intérêts voisins dont le SFMOMA n’est pas propriétaire. La responsabilité de déterminer l’existence de tels droits et d’obtenir toute autorisation nécessaire incombe uniquement à la partie qui reproduit l’image. Le SFMOMA se réserve le droit de demander copie de telles autorisations. En outre, l’image doit être reproduite avec mention de la source, et elle ne peut être rognée, déformée, mutilée ou modifiée de toute autre manière qui puisse nuire à l’œuvre d’art ou à l’honneur et à la réputation de l’artiste.

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partenaireS Principaux DE L’exposition

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❙ Neuflize

Vie

Mécène principal du Jeu de Paume depuis sa création en 2004 en étant associée à l’ensemble de ses activités, Neuflize Vie a choisi pour cette dixième année anniversaire de l’institution dédiée à l’image de s’adosser plus spécifiquement au temps fort de sa programmation 2014 : la rétrospective consacrée à Garry Winogrand. En apportant sa contribution à la présentation en France de cet événement qui a déjà fait l’unanimité à San Francisco et Washington, la Compagnie souhaite favoriser la découverte par le public parisien d’une figure canonique de la photographie américaine du XXe siècle, trop tôt disparue, en 1984 à l’âge de 56 ans, encore mal connue et résolument intemporelle. Au travers de ce partenariat, Neuflize Vie – qui s’est engagée depuis ses origines dans une politique active de mécénat pour le rayonnement de la photographie contemporaine – souhaite que le plus grand nombre puisse, comme elle, mesurer la force d’impact et la troublante construction, d’une grande contemporanéité, des images de ce grand maître de la street photography américaine de l’après-guerre. Convaincue que la photographie nous aide à garder les yeux sur le monde, la Compagnie invite le public à trouver dans les images de Garry Winogrand « qui nous sommes et ce que nous ressentons en voyant à quoi nous ressemblons » comme dit lui-même l’artiste américain, pour qui la photographie est un instrument d’investigation. Le grouillement de la ville, le croisement des regards, des corps et des gestes, c’est-à-dire le spectacle de la vie en constant mouvement, est indéniablement son terrain de prédilection. Garry Winogrand est un « explorateur », exemple par excellence de ce que peut être un regard expérimental, toujours à la limite du champ, prenant tous les risques, scrutant toutes les solutions, allant avec courage jusqu’à l’impasse, et posant ainsi la question de la valeur en photographie. En dépit d’un humour permanent et parfois noir, l’essentiel de son travail échappe à l’interprétation symbolique. Il n’est ni descriptif, ni constatif ; il est juste et avant tout un regard photographique qui se met en scène. à propos de Neuflize Vie : un engagement sincère et durable Depuis sa création en 1990, Neuflize Vie (compagnie d’assurance vie de la banque privée Neuflize OBC) est un mécène actif dans le domaine de la photographie contemporaine, en se tenant à l’écoute de ses acteurs, comme la Maison européenne de la photographie et le Point du Jour à Cherbourg qu’elle accompagne depuis toujours de façon très privilégiée, et aussi le Jeu de Paume dont elle est le mécène principal et historique. Dès 1997, elle renforce son action en initiant une importante collection d’œuvres photographiques et vidéographiques, la Collection Neuflize Vie, et en se dotant d’une Fondation d’entreprise qui œuvre notamment pour la mise en place de programmes pédagogiques ou de recherche, tels ceux qu’elle soutient à l’École du Louvre ou aux Beaux-Arts de Paris. Cet engagement global et multidimensionnel est pour Neuflize Vie une façon d’aiguiser son regard sur les autres et le monde en mouvement, au travers de la perception intuitive et visionnaire des créateurs qu’elle côtoie, et d’agir en entreprise responsable, soucieuse de son rôle sociétal. En 2014, Neuflize Vie soutient notamment l’ouvrage d’Éric Poitevin édité à l’occasion de son exposition « Le Chemin des Hommes » au LaM de Villeneuve-d’Ascq et qui a reçu le label national Centenaire par la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale. Mécène sincère et impliqué, Neuflize Vie encourage dans la durée des projets d’accessibilité à la culture au plus grand nombre, comme c’est le cas aux côtés de la ville de Paris pour Nuit Blanche, ou encore facilite l’accès de publics spécifiques à l’art tels les jeunes publics ou encore les non voyants. Contact presse « mécénat » : Agence Anne Samson Communications / 01 40 36 84 33 Contact Neuflize Vie : Céline Savy / Directrice de la communication / 01 56 21 79 24 27


❙ Jaeger-LeCoultre, une manufacture horlogère engagée

dans le mécénat de l’image

Depuis 7 ans, Jaeger-LeCoultre est fier de s’associer à la démarche du Jeu de Paume et sera à nouveau présent en tant que partenaire de l’exposition « Garry Winogrand » présentée à Paris à l’automne 2014. Dotée d’un esprit visionnaire depuis plus de 180 ans, Jaeger-LeCoultre soutient le monde de l’image et confirme son attachement à la création artistique dans l’univers de la photo et du cinéma. Fidèle aux temps forts de la programmation du Jeu de Paume, Jaeger-LeCoultre a soutenu plusieurs expositions majeures : Cindy Sherman, Lee Friedlander, Edouard Steichen, Richard Avedon, Federico Fellini, Diane Arbus, Laure Albin Guillot … En 2010, la Manufacture horlogère a souhaité poursuivre au-delà son engagement en aidant à la production de l’œuvre « les Inséparables » d’Esther Shalev-Gerz, une double horloge présente au cœur de l’exposition de l’artiste. Plus proche de la vallée de Joux où la Manufacture est installée depuis 1833, Jaeger-LeCoultre a également apporté son soutien à l’organisation du projet du Musée de l’Elysée de Lausanne : une double exposition anniversaire présentée pour les 20 ans et les 25 ans du musée. « ReGeneration » a été l’occasion de découvrir des jeunes photographes du monde entier venus à Lausanne afin d’exposer leur travail prometteur. Pour Jaeger-LeCoultre, l’art du temps se traduit par la volonté, chaque jour, de se perfectionner pour atteindre la virtuosité technique et l’excellence. L’univers de la haute horlogerie et l’art de l’image requièrent certainement les mêmes facultés : le regard, le souci du détail, le perfectionnement de savoir-faire ancestraux associé à une créativité incessante et la passion… tous deux visent le même objectif : l’émotion de la découverte et du questionnement. Depuis 10 ans, Jaeger-LeCoultre s’associe également à l’art cinématographique. En étant partenaire des principaux festivals de film dans le monde, tels les festivals du Film de Venise, de New York, de Toronto, de Los Angeles mais également de San Sebastian, Shanghai, Abu Dhabi, la Manufacture horlogère apporte également sa contribution à des projets d’artistes réalisateurs et à la restauration de films anciens. 180 ans d’histoire… La Manufacture Jaeger-LeCoultre au savoir-faire horloger inestimable recèle également un trésor lié au monde de la photographie… Il y a trois-quarts de siècle, l’histoire de Jaeger-LeCoultre croisait celle de la photographie... Un anglais, Noël Pemberton Billing, homme d’affaire et pilote, fit le pari de créer un appareil photo d’une qualité sans précédent, rassemblant toutes les fonctions possibles et susceptibles d’entrer dans un paquet de cigarettes. Il décida de confier son projet à Jaeger-LeCoultre ! C’est ainsi que la Manufacture fabriqua l’un des appareils photographiques les plus incroyables de son époque, le Compass. Trois ans de développement furent nécessaires afin de mettre au point les 290 composants de cet appareil, qui fit sensation aussi bien par son design avant-gardiste que par ses fonctions. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le Compass n’existe plus, mais il reste quelques exemplaires dans les trésors du patrimoine de la maison. Contact Jaeger-LeCoultre : Isabelle Gervais / International Public Relations Director / +41 (0) 21 845 01 50 www.jaeger-lecoultre.com

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❙ La

Ratp invite... Garry Winogrand

La RATP s’associe au Jeu de Paume et à l’exposition « Garry Winogrand » dans le cadre de la 4e édition de « La RATP invite... » : d’octobre 2014 à février 2015, elle exposera des photographies de Garry Winogrand dans une quinzaine de stations et de gares de son réseau proposant une visibilité unique à l’œuvre de cet artiste américain auprès du grand public. Certaines images seront exclusives au réseau RATP, offrant ainsi aux voyageurs un parcours complémentaire à une visite au Jeu de Paume. Dans les stations et les gares, la présentation des photographies se fera selon plusieurs dispositifs : formats 4 x 3 mètres sur les quais, et 2 x 1,50 mètres dans les couloirs ; scénographie spécifique et de grande envergure dans certains espaces (par exemple : sur des grandes bâches accrochées sous les viaducs de métro). Les images étant reproduites plusieurs fois, environ 250 seront ainsi réparties sur le réseau. « La RATP invite... », initiative lancée en octobre 2013, est devenue un rendez-vous régulier illustrant le nouveau souffle que l’entreprise a donné à sa politique culturelle à travers la photographie. L’entreprise s’est engagée à inviter régulièrement des photographes – des jeunes talents ou des artistes de renom – et mettre ainsi à l’honneur leur travail en investissant massivement les espaces de transport. Grâce à la photographie, art de proximité et forme d’expression artistique accessible au plus grand nombre, la RATP souhaite renforcer ses échanges avec ses publics, en donnant une plus grande envergure à la politique d’animation et d’aménagement de ses espaces. Tout au long de l’année, la RATP organise sur ses réseaux des animations, culturelles et sportives. Elle offre ainsi à ses voyageurs des moments de détente, de surprises, de découvertes et d’échanges… concrétisant ainsi son ambition de faire « Aimer la Ville » au plus grand nombre. Contact : Service de presse / 01 58 78 37 37 www.ratp.fr

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Informations pratiques ❙ Jeu de

Paume

Adresse 1, place de la Concorde – 75008 Paris 01 47 03 12 50 – www.jeudepaume.org Horaires d’ouverture Mardi (nocturne) : 11h-21h Mercredi à dimanche : 11h-19h. Fermeture le lundi Tarifs Plein tarif 10 € / Tarif réduit 7,50 € Entrée gratuite : Une vidéothèque éphémère, programmation Satellite ; mardis jeunes (le dernier mardi du mois de 11 h à 21 h pour les étudiants et les moins de 26 ans) ; les moins de 12 ans Billetterie en ligne sur le site Internet du Jeu de Paume, avec la Fnac, Digitick et Ticketnet Abonnement annuel et partenaires culturels Accès gratuit et illimité aux expositions et à toutes les activités culturelles du Jeu de Paume Abonnement annuel : plein tarif 30 € / tarif réduit 25 € / tarif jeune 20 € / tarif duo 50 €

❙ Visuels presse Visuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org Page d’accueil : Presse / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos

❙ Contacts Relations presse : 01 47 03 13 22 / laurencegillion@jeudepaume.org Communication : Anne Racine 01 47 03 13 29 / anneracine@jeudepaume.org

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découvrez le magazine en ligne du jeu de paume www.jeudepaume.org/lemagazine Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux

@Jeudepaumeparis #winogrand


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