Marche des fiertés 2015 - Paris - dossier de presse

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Dossier de presse l a . c h e n i l l e

14H BOURG LUXEM

UE RÉPUBLIQUIN SAM 27 J 2015

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La marche des fiertés 2015 Il y a deux ans, était promulguée la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe après une mobilisation sans précédent des associations lesbiennes, gaies, bie et trans. L’Inter-LGBT a défendu avec force cette avancée majeure demandée depuis de nombreuses années. Le « mariage pour toute-s » est une victoire qui fera date, une étape fondamentale vers l’égalité des droits. Mais cette victoire, certes importante, n’en demeure pas moins incomplète. Les droits des familles, les droits des personnes trans, la PMA, les droits des migrant-e-s LGBT ont été oubliés, victimes collatérales d’une libération sans équivalent des LGBT-phobies en France. Cette avancée ne s’est pas faite sans heurts. Les franges les plus radicales de la société, portées par des médias complaisants et servies par le manque d’engagement et de courage du gouvernement sur ces questions pourtant fondamentales, ont largement contribué au flot de haine enregistré notamment par les rapports 2013 et 2014 de l’association SOS homophobie. Face à cet obscurantisme la seule solution est de donner des droits à celles et ceux qui n’en n’ont pas.

Des droits pour permettre aux victimes de porter plainte, pour permettre aux élèves lesbiennes, gays, bisexuel-le-s ou trans de se défendre contre le harcèlement subi quotidiennement dans les établissements scolaires. Des droits pour celles et ceux fuyant leur pays, au péril de leur vie et qui, une fois en France, peuvent se retrouver face au mur des refus de demandes d’asile, quand elles/ils ne sont pas renvoyé-e-s dans leur pays d’origine. La reconnaissance des inégalités sociales de santé qui pèsent sur les gays, les lesbiennes, les bisexuel-le-s et les trans et le développement d’une offre de santé globale qui soit adaptée à leurs besoins spécifiques La reconnaissance des violences subies dans le monde entier par les personnes LGBT nécessite un renforcement de l’action diplomatique de la France et de l’Union européenne contre ces violences et en soutien aux mouvements LGBT de pays où la situation des personnes LGBT est dramatique. La relance du fond de soutien aux militant-e-s LGBT doit également être mise en œuvre.

Pour que demain elle soit apaisée, la société Des droits pour les femmes, célibataires ou ne peut pas se satisfaire d’avancées a minima, d’avancées consensuelles. Pour changer en couple, souhaitant réaliser une PMA. la vie des personnes, il faut une volonté Des droits pour faciliter le changement politique assez forte pour se dresser face d’état civil des personnes trans qui souffrent aux fantasmes les plus abjects. Cette année nous marchons ensemble, et ensemble nous aujourd’hui d’une précarité révoltante. portons la vision d’une société plus juste, plus Des droits pour les familles, qui aujourd’hui égalitaire et plus solidaire. Nous sommes multiples dans leurs formes et dans leur multiples et indivisibles. construction, demandent reconnaissance et protection.


Une manifestation géante au cœur de Paris Une marche pour l’égalité

Une marche non lucrative

À l’origine de la Marche des Fiertés, il y a la Gay Pride, née après les événements de Stonewall (New York), en 1969. Le mouvement a été considérablement suivi au fil des années et dans de nombreux pays, dont la France depuis 1981. La Marche des Fiertés est depuis plus de 20 ans un événement annuel majeur, à la fois revendicatif et festif, qui rassemble chaque année plus d’un demi-million de personnes, grâce à une organisation comprenant plus de 200 bénévoles. L’égalité des droits entre les personnes hétérosexuelles et les personnes LGBT en est l’une des revendications principales. C’est le plus grand événement LGBT de France, qui draine une foule considérable, venue de la région parisienne, mais aussi de province et de l’étranger. Avec le marathon de Paris et la Technoparade, la marche des Fiertés est l’un des trois plus importants évènements de plein air de la capitale. Elle regroupe plus de 90 organismes, des associations luttant contre les LGBT-phobies, des associations de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA, des partis politiques, des organisations de défense des droits humains, des syndicats, des associations LGBT issues de grandes entreprises et enfin des établissements commerciaux.

La Marche est organisée depuis plus de 10 ans par l’interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (InterLGBT), regroupant environ 60 associations et qui a pour mission de lutter contre les discriminations fondées sur les mœurs, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, dans le cadre de la promotion des droits humains et des libertés fondamentales. L’organisation de la Marche est entièrement bénévole. Des représentant-e-s des associations membres de l’Inter-LGBT, se réunitssent tout au long de l’année pour préparer l’événement. Les fonds récoltés à l’octroi et les frais d’inscription servent à financer la Marche de l’année suivante et des projets inter-associatifs.

Une marche au cœur de Paris La Marche aura lieu le samedi 27 juin 2015. Elle partira à 14h de la place Edmond Rostand pour se finir après 4,5 km de défilé, sur la place de la République, en empruntant le boulevard Saint Michel, le Boulevard Saint Germain, le pont de Sully, le boulevard Henri IV, la place de la Bastille, le boulevard Beaumarchais et enfin le boulevard du Temple !

UnE grande revendicative

arrivée

festive

et

L’Inter-LGBT organise un grand podium place de la République, à la fin de la Marche des Fiertés. De nombreux artistes de renommée internationale viendront assurer un grand concert gratuit, et des personnalités et représentant-e-s d’association délivreront des messages de prévention santé et de lutte contre les discriminations.

Un événement axé sur la prévention Deux points fixes de prévention sont mis en place le long du cortège. Des bénévoles des organisations partenaires, actrices majeures dans le domaine de la prévention diffuseront des messages et des outils pour prévenir les risques liés au bruit, à l’alcool et à la consommation de drogues et une fontaine d’eau potable sera installée. Un troisième point fixe se tiendra place de la République, tandis que d’autres actions de prévention auront lieu tout au long du cortège.


Conjugalité, parentalités, familles Les familles homoparentales ne sont toujours pas considérées comme de « vraies » familles ! Cela fait plus de deux ans que la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe a été promulguée. Cette loi représente une avancée incontestable pour les personnes LGBT, mais l’égalité des droits n’est toujours pas au rendez-vous, et les familles LGBTparentales en sont les premières victimes. Avec plus de 17 000 unions, le mariage se porte bien, et malgré la mauvaise volonté du ministère de la Justice qui n’a toujours pas changé sa circulaire concernant les 11 nationalités auparavant exclues du droit au mariage, la Cour de cassation a établi en janvier une jurisprudence définitive : l’égalité dans l’accès au mariage est dorénavant, indiscutablement, une valeur fondamentale du droit français, valeur indépendante de la nationalité des personnes. « On ne peut priver une personne de la liberté fondamentale de se marier », a-t-elle écrit. En matière d’adoption intrafamiliale, qui permet au parent social de l’enfant de faire reconnaitre sa filiation, la Cour de cassation a validé en septembre 2014 la primauté de l’intérêt de l’enfant. Mais la France bafoue encore les décisions de la Cour Européenne des Droits de l’Homme visant à reconnaitre les états civils de tous les enfants, y compris ceux conçus par GPA. Nos familles sont discriminées encore et toujours. Nous ne voulons plus non plus être obligé-e-s de nous marier pour protéger nos enfants ! Pourquoi les familles homoparentales seraient-elles les seules à être enfermées dans le mariage ? Il ne faut pas non plus oublier les familles constituées avant la loi dont le couple est séparé et ne se mariera donc pas. Les enfants issus de familles pluriparentales ne voient toujours pas tous leurs parents reconnus. Ces familles-là aussi ont besoin de faire reconnaitre leurs droits de filiation. Nous ne voulons plus qu’une personne ait à adopter son propre enfant. Nous ne voulons plus être tributaires du bon vouloir d’un juge pour faire reconnaitre nos familles ! Nous voulons, comme les hétérosexuels, une reconnaissance simple, en mairie, devant un officier d’état civil. Par ailleurs, nous réclamons toujours haut et fort l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, seules ou en couple, pour que cesse l’hypocrisie consistant à laisser les femmes françaises fuir à l’étranger, se mettre en danger par manque de suivi médical, et dépenser des fortunes pour un service qui, en France, est ouvert et gratuit pour les couples hétérosexuels. Nous demandons au gouvernement et aux législateurs d’agir en urgence, de faire preuve de courage et de conviction, car nous ne pouvons plus supporter d’être sacrifié-e-s de la sorte. Nos familles sont bien réelles et elles exigent de voir leurs droits reconnus !

Nos revendications : • •

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Assurer l’égalité d’accès aux procédures de procréation médicalement assistée à toutes les femmes, célibataires ou en couple, quelle que soit leur situation civile ou leur orientation sexuelle. Redéfinir la filiation pour la fonder sur l’engagement parental, ce qui permettrait d’établir la filiation des enfants dès la naissance (avec procédure anténatale au besoin), avec tous leurs parents, indépendamment de leur genre, de leur nombre (pluriparentalité) et de leur mode de conception, et sans passer par une procédure judiciaire. En cas de séparation, cette filiation repensée garantirait les liens des enfants avec tous leurs parents. Assurer la non-discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre pour les personnes célibataires souhaitant adopter. Ouvrir la possibilité d’adoption conjointe d’un enfant à tous les couples, quel que soit leur statut marital. Faciliter les procédures de partage de l’autorité parentale et mettre en place des dispositifs répondant aux besoins des familles recomposées (qu’elles soient homoparentales ou hétéroparentales). Reconnaître en droit français (nationalité, filiation) les enfants nés à l’étranger par procréation médicalement assistée ou par gestation pour autrui lorsqu’au moins un des parents est français. Promouvoir, partout en Europe, le droit de libre circulation et de libre installation, des couples de même sexe (en particulier des couples de binationaux) liés par des mariages ou des partenariats enregistrés dans un pays européen autre que celui de leur citoyenneté et garantir la reconnaissance des effets produits par ces unions.


Droit des personnes trans Droits des personnes trans : la France éternellement en retard ? Dans le monde, et singulièrement en Europe, l’année 2014-2015 a confirmé une tendance amorcée dès 2010, avec la résolution 1728 du Conseil de l’Europe. Le Conseil de l’Europe lui-même a voté une nouvelle résolution invitant les Etats à mettre en place « des procédures rapides, transparentes et accessibles fondées sur l’autodétermination » pour permettre le changement d’état-civil des personnes qui en font la demande. Sur le terrain, après l’Argentine et le Danemark qui avaient déjà instauré de telles procédures, de nouveaux pays ont mis ou vont mettre en place des procédures entièrement déclaratives : Malte, l’Irlande et La Colombie. Ces procédures s’adressent bien sûr en priorité aux personnes Trans et Intersexe. Au sujet de ces dernières, la nouvelle loi de Malte prohibe de plus toute intervention médicale de réassignation sexuelle effectuée sans la demande expresse de la personne concernée. De telles interventions, fréquentes dans de nombreux autres pays dont la France sont à présent passibles de sanctions pénales à Malte. La France demeurera-t-elle éternellement en retard ? Quelles sont les conditions nécessaires pour un changement ? ont déjà

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85%

des trans été victimes de transphobie

Source : enquête transphobie, Arnaud Alessandrin & Karine Espineira, juillet 2014

L’Inter-LGBT prend sa part de l’effort et s’y emploie dans trois directions : • Travailler inlassablement sur les mesures législatives nécessaires, mais aussi pour des mesures de prévention et d’éducation, ainsi que pour l’application concrète des mesures anti-discrimination déjà en vigueur ; • Contribuer à l’unité du mouvement LGBT concernant les revendications les plus

essentielles ; • Informer et mobiliser le public. De nombreuses personnes Trans restent dans une situation dramatique et précaire du fait des discriminations qu’elles subissent. • C’est pourquoi nous encourageons nos politiques à s’intéresser à la situation des personnes trans. • C’est pourquoi nous marchons : pour dénoncer le fait que la communauté trans’ est particulièrement discriminée et maltraitée, pour dénoncer la vision pathologisante de la transidentité développée par une partie des institutions médicales et judiciaires, pour dénoncer le traitement sensationnaliste, et parfois méprisant, d’une partie des médias. Nous marchons pour nous rendre visibles et envoyer un message d’espoir à toutes les personnes trans. Une loi, des droits.

Nos revendications : • • •

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Inclure l’identité de genre parmi les motifs de discriminations reconnues par la loi (en remplacement du terme identité sexuelle, plus flou). Mettre en adéquation l’ensemble des lois françaises avec les résolutions 1728 (2010) et 2048 (2015) votées par la France au Conseil de l’Europe en matière de droits pour les personnes trans’. Permettre le changement d’état civil en application des résolutions 1728 (2010) et 2048 (2015) qui demandent que les pays accordent « des documents officiels reflétant l’identité de genre choisie, selon procédures rapides, transparentes et accessibles fondées sur l’autodétermination, sans obligation préalable de subir une stérilisation ou d’autres procédures médicales comme une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale ». Permettre le retrait des « troubles de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales de l’OMS et son reclassement dans une catégorie non stigmatisante afin de garantir une digne prise en charge des transitions. Permettre la prise en charge des transitions, faites en France ou mais aussi à l’étranger, pour celles et ceux qui le souhaitent en garantissant le libre choix du ou des médecins. Afin de protéger la vie privée des personnes, rendre effective la possibilité d’utiliser un pseudonyme dans le cadre des études ou du travail lorsque les personnes n’ont pas leur changement d’état-civil. Afin de faciliter la scolarité des jeunes personnes Trans, demander une directive de la part des Ministères de tutelle, imposant aux établissements d’utiliser le genre et le prénom d’usage pour nommer, appeler et inscrire dans les registres les élèves qui en font la demande. Améliorer les conditions d’incarcération des personnes Trans pour garantir leur dignité et leurs droits fondamentaux Encourager la prise en charge non pathologisante des mineur-e-s Trans et, notamment, leur permettre d’accéder aux traitements bloquant la puberté s’elles/ils en expriment le souhait Encourager les médias à utiliser un langage respectueux de l’identité et de la dignité des personnes Trans. Mettre en place une politique ambitieuse de lutte contre la transphobie : campagne de sensibilisation, formation des personnels de l’Etat et des collectivités publiques, etc. Oeuvrer auprès des forces de l’ordre pour permettre une meilleure prise en charge des victimes de transphobie et les aider à porter plainte

Nos luttes sont multiples et indivisibles !

Discriminations et violences L’égalité réelle : un combat toujours d’actualité Le 17 mai 2013, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe a marqué une étape majeure dans la lutte pour l’égalité de toutes et tous. Pourtant, nous n’oublions pas l’ampleur de la tâche restant à accomplir afin de garantir à chaque citoyen-ne une égalité totale, aussi bien dans la loi que dans la vie quotidienne. Le 17 mai 2015, soit 2 ans après, avec plus de 41% de hausse par rapport à l’année précédant le débat relatif à la loi « mariage pour tout-e-s », le rapport de SOS homophobie montre une fois de plus que le déferlement de haine LGBT-phobe dans les rues entre 2012 et 2013 n’est pas resté sans conséquence pour les personnes lesbiennes, gaies, bisexuel-le-s et trans. Aujourd’hui plus que jamais, il faut continuer à se battre ! Continuer à militer parce qu’il est toujours aussi difficile d’être LGBT, parce qu’il y a encore trop de personnes violentées et humiliées en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre, parce que le monde du travail reste largement imperméable à l’intégration de politiques de lutte contre les LGBT-phobies, parce que trop de sportives et de sportifs LGBT sont mis-e-s sur la touche, parce que la mémoire et les cultures LGBT continuent d’être occultées.

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DES LGBT ONT SUBI UNE AGRESSION PHYSIQUE CES 5 DERNIèRES ANNÉES Source : enquête de l’agence européenne pour les droits fondamentaux 2012

Notre responsabilité est grande, nous ne devons pas relâcher la pression, c’est fort-e-s de notre détermination commune que nous pourrons bâtir une société plus juste et plus égalitaire, en somme plus belle.

Nos revendications : • • • • •

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Dans l’article premier de la Constitution française, enrichir le principe d’égalité, pour qu’il s’applique «sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’état de santé ou de handicap ». Edifier un monument dédié à la mémoire des LGBT en France. Promouvoir le principe rappelé dans l’article 1 de la résolution 1728 du Conseil de l’Europe qui inclut la bisexualité au sein de l’orientation sexuelle. Mettre en place et financer un grand plan national de lutte contre les discriminations à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre et soutenir les associations de lutte contre les discriminations. Développer les enquêtes sur les discriminations et les violences à raison de l’orientation sexuelle et l’identité de genre et mettre en place des enquêtes d’ampleur nationale sur l’homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie au travail et veiller à les inclure dans toutes les enquêtes sur la qualité de vie au travail. Mettre en place un plan national d’actions pour la prévention du suicide chez les personnes LGBT dont les chiffres démontrent qu’elles sont 4 fois plus concernées que la moyenne nationale en France. Lutter contre les LGBT-phobies dans le monde sportif professionnel et amateur. Rendre effectives les lois anti-discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, notamment en sanctionnant les manquements des personnes et des entreprises. Encourager les signalements, en protégeant les témoins de discrimination et de harcèlement. Garantir l’égalité entre ayant-droits pour tous les couples ; notamment par une reconnaissance du PACS entre personnes de même sexe comme équivalent au mariage pour l’ouverture des droits aux pensions de réversion et aux capitaux décès. Reconnaître la filiation sociale pour l’ensemble des prestations sociales, en particulier les rentes éducation en cas de décès du / de la salarié-e. Garantir l’égalité de traitement et de salaires pour les personnes LGBT par rapport à leurs collègues aux parcours et carrières analogues. Encourager les entreprises à négocier avec les partenaires sociaux pour mettre en place des actions allant dans ce sens. Veiller à ce que les instances dirigeantes et les comités d’entreprises accordent le même traitement à tous les couples et à toutes les familles, qu’ils s’agissent de congés ou d’avantages pour les salarié-e-s. Encourager les entreprises à prendre en compte la diversité des personnes, des couples et des familles dans leur communication interne et externe. En particulier, veiller à ne pas utiliser de formulaires discriminants. Encourager la formation des DRH et des managers à la lutte contre les discriminations, avec un volet pour les LGBT et inclure cette thématique dans les politiques diversité des entreprises et de la fonction publique. Permettre la formation des actrices et acteurs de santé au travail à la prise en compte et à l’accompagnement des victimes de LGBT-phobie ou de discrimination à raison de leur état de santé.


Visibilité lesbienne PMA / Santé : les lesbiennes ne sont pas des citoyennes de seconde zone ! 2 ans de reculades et de lâchetés gouvernementales sur la PMA, devenue un véritable symbole des luttes lesbiennes démontrent bien la place qu’occupent les lesbiennes pour le gouvernement : NEANT. Jusqu’à quand les lesbiennes seront-elles maintenues dans ce statut de sous-citoyennes ? Jusqu’à quand nos dirigeant-e-s refuseront-elles/ils d’ouvrir aux lesbiennes une pratique autorisée en France aux femmes en couple avec un homme ? Jusqu’à quand la santé des lesbiennes continuera-t-elle à ne pas être prise en compte ? Parce que questionner la place des lesbiennes dans la société ne peut se faire sans questionner la place des femmes, nos luttes sont indissociables des luttes féministes. En tant que femmes et homosexuelles, les lesbiennes rencontrent la lesbophobie, une double violence conjuguant sexisme et homophobie. Violences physiques et psychologiques auxquelles se rajoutent les violences institutionnelles : le refus d’ouvrir la PMA aux couples lesbiens ou encore la non prise en compte des spécificités de la santé lesbienne.

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38%

des lesbiennes ont rencontré des problèmes pour être soignées

La PMA n’est toujours pas ouverte aux couples lesbiens et aux femmes célibataires. Cette interdiction est non seulement une discrimination faite aux femmes qui ne sont pas en couple avec un homme, mais aussi une entrave au droit à disposer de son propre corps. Aujourd’hui encore s’opère un véritable contrôle du corps des femmes dans notre pays. Autant pour l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), que pour celui à la procréation médicalement assistée (PMA). Dans le domaine de la santé, les inégalités dans l’accès aux soins des femmes lesbiennes et bisexuelles demeurent. Les préjugés lesbophobes ou biphobes et leurs stéréotypes associés (la sexualité entre femmes considérée comme une non-sexualité, refus de pratiquer des dépistages et des examens gynécologiques, etc.) engendrent des discriminations et des violences à l’encontre des lesbiennes et des bisexuelles de la part des professionnel-le-s de santé. Ainsi, 38 % des lesbiennes ont rencontré des problèmes dans l’accès aux soins1 . La/le gynécologue arrive en tête des professionnel-le-s incriminé-e-s avec 39% des cas2. On entrevoit bien le lien étroit entre discrimination et problème de santé publique : pour éviter toute situation de violence lesbophobe, les lesbiennes évitent donc les consultations gynécologiques. De là découlent des conséquences dramatiques en matière de santé des lesbiennes et d’accès aux soins. Il est donc urgent de mettre en œuvre un plan global sur la santé des FSF (femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes).

Santé Lesbiennes, gays, bis et trans, nos communautés sont confrontées à des inégalités sociales de santé du fait de ce que nous sommes, de nos choix de vie, de nos pratiques, de notre environnement, mais aussi de notre place dans la société. Ces inégalités se traduisent notamment par une forte préoccupation liée à la santé sexuelle. Ainsi, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes représentaient la moitié des nouvelles contaminations au VIH en 2013. Si les données sont rares sur les personnes trans, celles dont on dispose font état d’une prévalence du VIH bien supérieure à celle de la population dite générale. La santé des lesbiennes reste, quant à elle, encore invisible et non considérée ; néanmoins, on a désormais démontré qu’avec les bisexuelles, elles sont plus sujettes aux autres infections sexuellement transmissibles (IST) et qu’elles accèdent moins au suivi gynécologique que les femmes hétérosexuelles. Alors que le Plan national de lutte contre le VIH/sida et les IST est en phase de transition et sans perspective claire sur sa poursuite, la marche des fiertés 2015 porte l’exigence que soit prise en compte, dans la loi de santé encore en discussion, la lutte contre ces inégalités pour mieux y répondre, l’exigence de développer une offre de santé adaptée aux besoins de nos communautés, aux enjeux spécifiques qui y sont liés, que ce soit dans la loi ou dans les politiques nationales et régionales. Lors de la marche des fiertés 2015, nous refusons que notre santé soit sacrifiée au profit de politiques de rigueur budgétaire ; l’année écoulée nous a montré que les belles initiatives associatives nées dans des associations de lutte contre le VIH/sida et de santé communautaire ne sont que trop peu soutenues par les pouvoirs publics, alors que les besoins de santé des membres de nos communautés sont immenses.

Nos revendications :

de seconde zone !

1. Enquête LGBT de l’Agence européenne pour les droits fondamentaux de 2013 – Chiffres pour la France 2. Enquête sur la visibilité des lesbiennes et la lesbophobie - SOS Homophobie 2015

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Assurer l’égalité d’accès aux procédures de procréation médicalement assistée à toutes les femmes, célibataires ou en couple, quelle que soit leur situation civile ou leur orientation sexuelle. Faire reconnaitre la réalité et la spécificité de la lesbophobie par les institutions en charge de définir les catégories de la langue (notamment en faisant entrer le mot lesbophobie dans le dictionnaire de l’Académie) et par le droit français. Il s’agit d’une double discrimination spécifique aux lesbiennes, conjuguant sexisme et homophobie en direction des femmes dont l’homosexualité est réelle ou supposée. Il est primordial de nommer cette violence pour pouvoir la combattre. Inclure la question sur l’orientation sexuelle dans les enquêtes en population générale sur les questions socio-comportementales et se donner les moyens d’analyser les résultats. Concevoir et mettre en œuvre un plan global sur la santé FSF (femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes), avec un volet santé sexuelle, comportant une formation des professionnel-le-s de santé - en particulier des gynécologues, pour lutter contre les problèmes d’accès aux soins des lesbiennes et des bisexuelles. Veiller à ce que les lesbiennes et les bisexuelles ne soient pas oubliées dans les programmes internationaux de soutien aux femmes.

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des personnes LGBT ont rencontré des difficultés pour se faire soigner

La marche des fiertés 2015 affirme que les discriminations nuisent à notre santé et que nous subissons Source : enquête de l’agence européenne pour les droits fondamentaux 2012 également, en plus, des discriminations en rapport avec la santé. Il est indispensable d’offrir aux gays/ HSH, aux lesbiennes, aux bisexuel-le-s et aux trans les conditions et les moyens de prendre soin d’elles et d’eux et de préserver leur santé, sur les plans physique, psychique et social. Au-delà du VIH/sida et des autres IST, les besoins de santé des gays/HSH, des lesbiennes, des bisexuel-le-s et des trans sont immenses : mauvais accès des lesbiennes et des bisexuelles à certains actes et examens, surconsommation de tabac et d’alcool ou usages problématiques de drogues, difficultés vécues en matière de santé mentale, mal-être et suicide, parcours de transition des personnes trans, discriminations, isolement lié au vieillissement… Ils nécessitent une mobilisation massive : nous demandons à pouvoir accéder à des services de santé adaptés à nos besoins. Nos corps, nos vies, notre santé !

Ainsi, nous marcherons pour la visibilité des lesbiennes et de leurs enjeux. Nous ne pouvons plus être traitées comme des citoyennes

Nos revendications :

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Pour une politique ambitieuse de santé sexuelle et de lutte contre le VIH : - Privilégier la prévention plutôt que les logiques de répression, notamment sur l’usage de drogues ou les lieux de dragues ; - Intensifier les campagnes et actions de dépistage en particulier auprès des groupes les plus exposés ; - Accroître les moyens financiers, notamment par le soutien aux associations ou au développement d’actions de santé sexuelle. - Élargir l’accès aux traitements post-exposition - Garantir un accès aux soins de qualité pour toutes et tous Encourager la recherche sur les effets à long terme de l’hormonothérapie ainsi que les interactions entre celle-ci et les différents traitements (pharmacopée du quotidien, aide à la santé psychique, maladies chroniques, VIH…). Concevoir et mettre en œuvre un plan global sur la santé FSF (femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes), avec un volet santé sexuelle, comportant une formation des professionnel-le-s de santé - en particulier des gynécologues, pour lutter contre les problèmes d’accès aux soins des lesbiennes et des bisexuelles Promouvoir à l’égalité d’accès à la santé et au logement pour les personnes âgées LGBT et/ou vivant avec le VIH. Améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec VIH et les ALD. Améliorer l’accès au soin des personnes trans, notamment via des formations à l’accueil et à la prise en charge pour les médecins et personnels de santé (gynécologues, généralistes). Lutter contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH (sérophobie) dans tous les milieux (monde du travail, accès aux soins et aux services, prisons). En matière de don du sang, réviser le critère d’exclusion des hommes homosexuels, vécu comme stigmatisant, et proposer que les critères se portent sur les « pratiques à risque » plutôt que les « populations à risque ». Réaffirmer le principe de co-responsabilité en cas de contamination par le VIH lors des rapports sexuels entre adultes majeurs consentants. Mettre en œuvre rapidement la levée de l’interdiction de soins funéraires de conservation à l’encontre des personnes ayant vécu avec le VIH et ou une hépatite. Mettre en place des enquêtes d’ampleur nationale de Santé LGBT afin de nourrir des politiques publiques qui répondent aux inégalités sociales de santé. Lutter contre le mal-être et le suicide LGBT, notamment des jeunes, des personnes âgées, des personnes vivant avec le VIH A l’international, intensifier la participation de la France aux financements et programmes de lutte contre le VIH, ainsi qu’aux programmes de promotion de la santé des femmes.


Ecole et éducation Éducation : trois fois rien, ce n’est pas déjà quelque chose ! Il y a deux ans, le rapport de Michel Teychenné était publié. Il dressait un constat sans appel de la réalité de ce que subissent les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et trans dans le milieu scolaire et universitaire, et dressait des pistes d’actions, avec des propositions faciles à mettre en œuvre rapidement. Entre temps, Mme Vallaud-Belkacem est arrivée à la tête du ministère de l’éducation. Elle avait été chargée, alors ministre des droits des femmes, d’une mission interministérielle de lutte contre les discriminations LGBT-phobes. L’InterLGBT avait pensé que son arrivée à l’éducation nationale allait contribuer à faire avancer plus efficacement la lutte contre les LGBT-phobies. Las ! Il semble que son volontarisme politique, sur ce sujet, ait été égaré dans les couloirs du ministère.

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La moitié DES JEUNES LGBT (18-24 ans) ONT ÉTÉ victimes de harcèlement dans les 5 dernières années Source : enquête de l’agence européenne pour les droits fondamentaux 2012

Aucune campagne n’a été menée cette année, en particulier celle de la Ligne Azur, aucun groupe de travail n’a été constitué, autre que celui qui travaille sur cette Ligne Azur. Toutes les propositions du rapport Teychenné sont lettres mortes. La seule action concrète du ministère cette année, c’est un tweet de la ministre, rappelant que l’homophobie n’a pas sa place à l’école. L’Inter-LGBT a signé, avec d’autres associations et organisations, une tribune publiée le 13 mai dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies. Cette tribune porte un message clair et simple :

Assez de mots, des actes ! Mme la ministre, lutter contre les LGBT-phobies, c’est plus difficile qu’un tweet !

Nos revendications : • Lutter contre toutes les discriminations dans toutes les institutions de formation et éduquer au respect de la diversité des sexualités et des identités de genre de la maternelle à l’université. • Inclure, dans la formation initiale et continue des personnels de l’éducation, des modules de formation aux questions LGBT et des enjeux des LGBT-phobies dans le domaine éducatif. • Former les personnels des établissements scolaire à accueillir toutes les familles dans toute leur diversité • Mettre en place de véritables campagnes de prévention contre les LGBT-phobies • Mettre en place une éducation à la sexualité prenant en compte la question du genre et de l’homosexualité féminine, masculine, ainsi que de la bi-sexualité, et une éducation à la vie affective dès l’école primaire, adaptée à l’âge des élèves, et prenant en compte les multiples champs de cette question : affective, sociale, culturelles, éthique... • La question du harcèlement à caractère LGBT-phobe ne doit pas être oubliée des campagnes de lutte contre le harcèlement • Prendre en compte les LGBT-phobies dans les CESC (Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté) des établissements scolaires • L’enseignement supérieur doit s’engager pour l’accueil et l’accompagnement des étudiants LGBT • Travailler dans les ministères sur l’égalité de traitement entre tous leurs personnels et les protéger par des politiques actives dans le domaine de l’égalité.

International DROITS DES PERSONNES LGBT À L’INTERNATIONAL, UNE ANNÉE MITIGÉE. À l’international c’est le contraste entre des régressions terribles et des victoires éclatantes qui caractérisent l’évolution des droits des personnes LGBT cette année. À croire que partout, le progrès de nos droits s’accompagne d’une opposition toujours plus violente et radicalisée. En Irlande le mariage est désormais ouvert à tous les couples. Malte a prononcé la fin de la stérilisation forcée des personnes trans et le référendum Slovaque définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme fut un échec. À l’inverse, des États comme le Tchad et la Russie ont choisi l’hostilité à l’encontre des personnes LGBT, et ont mis en place un climat de méfiance, de dénonciation et de violence à l’égard de leurs nouveaux boucs émissaires.

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Aujourd’hui l’homosexualité est pénalisée dans 76 États; 12 d’entre eux peuvent condamner à la peine de mort; les pays qui n’imposent pas la stérilisation aux trans sont encore largement minoritaires.

76 pays

pénalisent les relations homosexuelles

Dans plusieurs États d’Europe et des États-Unis, des mouvements anti-LGBT sont mobilisés dans une bataille juridique pour rendre le mariage pour tout-e-s inconstitutionnel. En Afrique du Sud, seul État africain à avoir le mariage pour tou-te-s, lesbiennes et bisexuelles font l’objet de viols dits «correctifs» pour les «punir» de leur orientation sexuelle et les «ramener» à l’hétérosexualité. Rares sont les endroits où l’accès des personnes LGBT aux droits les plus élémentaires tels que la santé, l’éducation, l’asile ou le vote ne sont pas quotidiennement bafoués. Notre combat, c’est celui de faire reconnaître que les droits humains valent pour tou-te-s, quelle que soit l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. C’est le sens d’une résolution du Conseil de l’Europe concernant les droits des personnes trans qui a suscité cette année un immense espoir.

L’espoir nous vient aussi de toutes les communautés LGBTI militantes, de Russie, du Moyen-Orient, de Tunisie ou d’Inde, mobilisées pour soutenir celles/ceux qui subissent discriminations et violences. L’engagement de la France pour les droits humains ne peut pas être une variable d’ajustement de la politique internationale de notre pays. La France et l’Union Européenne doivent assumer leur responsabilité et accroître leur action internationale pour le respect des droits fondamentaux, afin de soutenir les combats des communautés qui luttent, sur place, pour permettre un changement réel et durable.

Nos revendications : • • • • •

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Agir pour l’abolition, et en toutes circonstances, de la répression des personnes en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre ou de leurs pratiques homosexuelles entre adultes consentants. Soutenir les initiatives de l’ONU et du Conseil des Droits humains visant à la dépénalisation universelle de l’homosexualité. Veiller à ce que la France agisse par son réseau diplomatique central, et local, sur le plan international pour protéger les initiatives et les défenseur-e-s des droits humains en particulier celles/ceux militant pour les droits des personnes LGBTI. Rester à l’écoute des demandes locales ; reconnaître la lutte contre les violences policières comme l’une des priorités et soutenir l’empowerment des communautés LGBTI locales. Veiller au respect du droit d’asile pour les personnes risquant d’être persécutées en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée, et/ou de leur identité de genre. Laisser à l’OFPRA le temps nécessaire à l’évaluation des demandes, ne pas décider de la vulnérabilité des demandeuses/eurs dans la précipitation. Réclamer l’arrêt immédiat et sans condition des expulsions de migrant-e-s séropositives/tifs. Veiller à la reconnaissance complète des couples binationaux dans le cadre de la loi sur le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe et à la délivrance effective de visas le cas échéant. Veiller à ce que les femmes lesbiennes et bisexuelles soient visibles et prises en compte dans les programmes internationaux de soutien aux femmes, plaidoyer auprès des institutions françaises et mondiales pour que l’expression « droits humains » remplace « droits de l’Homme ».


Un jour sans fin 9h début de la mise en place du cortège et préparation des chars Les différents chars arrivent et sont décorés par leurs bénévoles, tandis que les équipes de l’Inter-LGBT passent diffuser les consignes. 11h accueil presse Place Edmond Rostand. Conférence de presse et récupération des accréditations. Inscription préalable : presse@inter-lgbt.org 13h30 - Prises de parole revendicatives à la banderole Prises de parole et lancement de la Marche 14h - départ de la marche place edmond rostand (luxembourg) 15h - 19H30 - animations sur les points préventions Nos partenaires prévention proposeront des animations sur les deux points prévention du parcours, avec photocall, tatouages éphémères et bien sûr des actions de sensibilisations à la santé sexuelle et aux risques liés à l’alcool et aux drogues. 16h30 - 3 minutes de silence Coordination d’un hommage aux victimes du SIDA et à leurs proches par l’interruption de la musique et marche silencieuse de 3 minutes. 16h30 - 20h - collecte de fonds boulevard du temple Situé cette année boulevard du Temple, l’octroi est une collecte de fonds assurée par les bénévoles de l’InterLGBT qui permet d’auto-financer la Marche. Chaque organisme (et son action) est présenté lors de son passage par l’équipe d’animation ! 20h - arrivée des derniers chars place de la république 16h00 - 22H Le Grand Podium de la Marche des Fiertés L’Inter-LGBT organise un podium place de la République, à la fin de la Marche des Fiertés, avec le soutien de la région Île de France. De nombreux/ses artistes de renommée internationale viendront assurer un grand concert gratuit et des personnalités et représentant-e-s d’association délivreront des messages de prévention et de lutte contre les discriminations.


Les actions de prévention Grâce à l’action conjuguée de l’Inter-LGBT, de Fêtez Clair, de l’INPES (Prends-moi), d’Eau de Paris, d’Enipse, du CRIPS et du kiosque Sida info Service, deux points fixes «prévention» seront répartis le long du parcours, identifiables par des bannières dédiées (boulevard Saint Germain et boulevard Beaumarchais) et un point fixe sera installé place de la République. Le cortège sera aussi l’occasion de mener des actions de prévention, notamment aux abords des chars du CRIPS et de Sida Info Service. Le camion citerne d’Eau de Paris, situé en milieu de cortège veillera à l’hydratation des participant-e-s ! Réduction des risques liés à la consommation excessive d’alcool Afin que chacun-e puisse faire la fête sans mettre en danger sa santé, les bénévoles de Fêtez Clair diffuseront leur brochure « le coma éthylique...c’est pas automatique ». Un point de ravitaillement gratuit en eau potable sera installé par Eau de Paris sur chaque point prévention. Les organismes participants sont sensibilisés à cette question, ainsi qu’aux risques auditifs, dans le dossier d’inscription et lors de la réunion obligatoire de préparation de la marche. Prévention et santé sexuelle L’INPES distribuera le magazine Prends-Moi et organisera des animations (Photo call, tatouages éphémères, sur les points prévention et à République, avec Enipse sur ce dernier point). Le Crips et le Kiosque Sida Info Service mèneront des actions de sensibilisation sur les points prévention et autour de leurs chars. Sur le podium, des spots de prévention VIH réalisés par l’association Aides seront diffusés tout au long de la soirée. Prévention et hydratation Le 27 juin, il fait chaud ! Grâce à un partenariat avec Eau de Paris, des fontaines mobiles seront installées sur les deux points prévention. D’autre part, les participant-e-s pourront étancher leur soif dans le cortège auprès du gros camion citerne Eau de Paris positionné en milieu de cortège puis devant l’institut du monde Arabe. Deux fontaines d’eau potable seront également à disposition du public du Podium à l’arrivée, Place de la République. réduction des déchets et recyclage L’Inter-LGBT encourage tous les organismes participants à réduire leurs déchets, et à les recycler en les sensibilisants à cette question via la procédure d’inscription et de préparation à la marche. De même, l’Inter-LGBT privilégie la communication via internet tout au long de l’année pour réduire sa consommation de papier. Dans la mesure du possible, nos supports de communication sont recyclés.


Bérengère Krief & Jeanne Balibar Jeanne Balibar Jeanne Balibar est une actrice et chanteuse française. Principalement comédienne de films français du cinéma d’auteur, elle est nommée à quatre reprises pour les César du cinéma. Sa carrière est également très tournée vers le théâtre et à partir de 1999 vers la chanson avec notamment la publication de deux albums. En 1993, alors qu’elle n’a suivi qu’un seul trimestre au Conservatoire, Jeanne Balibar est recrutée par la ComédieFrançaise comme pensionnaire. Elle joue dès l’été dans la cour d’honneur du Festival d’Avignon une très remarquée Elvire. Elle commence sa carrière cinématographique dès 1992 dans un film d’Arnaud Desplechin. À côté de nombreux autres rôles, elle jouera plusieurs fois pour Jean-Claude Biette, Josée Dayan, Jacques Rivette. C’est ce dernier qui dans Va savoir lui offre en 2001 un premier grand rôle. Elle quitte cependant la Comédie-Française, en 1997, pour répondre aux propositions de rôles de plus en plus nombreux au cinéma. Elle devient, en dix ans, une icône du nouveau cinéma d’auteur français. Elle obtient en 1998 le prix de la meilleure actrice au Festival de San Sebastian pour sa prestation dans le film d’Olivier Assayas Fin août, début septembre. Elle est nommée au César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2001 pour le film de Jeanne Labrune Ça ira mieux demain et en 2009 pour le film de Diane Kurys Sagan. Jeanne Balibar commence une carrière de chanteuse en participant, en 1999, à un concert en soutien aux Groupe d’information et de soutien des immigrés,

nos marraines 2015 Bérengère Krief

en chantant la chanson de Serge Gainsbourg Les Petits Papiers, en référence à la situation des « sanspapiers ». Elle chante également pour l’albumhommage à Serge Reggiani, Autour de Serge Reggiani, en reprenant sa chanson La Putain. Dans son premier album, Paramour, elle mêle sa voix aux arrangements de Rodolphe Burger et signe une partie des textes avec Pierre Alféri. Sorti le 13 octobre 2003, cet album révèle une ambiance rock, sombre et mélancolique, alternant chansons françaises et anglaises. Elle n’abandonne pourtant pas la scène de théâtre, où elle se produit très régulièrement et est saluée comme une des meilleures actrices de sa génération. Elle a notamment interprété le rôle de Dona Prouhèze dans Le Soulier de satin de Paul Claudel et le rôle d’Héléna dans Oncle Vania de Tchekhov. Ces deux performances ont été saluées par les critiques. Pour son deuxième album Slalom Dame, sorti le 7 novembre 2006, elle en confie la réalisation à plusieurs arrangeurs, en plus de Rodolphe Burger et de Pierre Alféri, notamment à Dominique A et Fred Poulet. En 2010, elle participe à une chanson dans l’album homonyme de Philippe Katerine. Bilingue en allemand depuis l’adolescence, en anglais depuis ses vingt ans, Jeanne Balibar a joué également des pièces en langue étrangère, notamment à Berlin Solaris en 2005 et La Cousine Bette en 2014. En janvier 2013, sort son premier film, Par exemple, Électre, réalisé en collaboration avec Pierre Léon et récompensé en 2012 d’une « mention spéciale » lors de la remises des prix Jean-Vigo.

D’abord comédienne, Bérengère fait ses débuts sur scène à l’Acting Studio à Lyon. De 2003 à 2009, elle enchaîne les rôles : Hermia dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Louise dans Nationale 666 de Lilian Lloyd, Gabrielle dans Les larmes amères de Petra Von Kant de R.W. Fassbinder. En 2005, elle monte à Paris pour suivre les cours de théâtre de l’Académie Oscar Sisto. En 2008, passionnée par l’impro, elle crée une troupe Les Colocataires qui joue à guichet fermé. En juin 2009, Bérengère se lance dans le onewoman show. Très vite, le spectacle séduit : la salle du Bout est pleine un mois à l’avance. En juin 2010, un an après la création de son spectacle, elle remporte le Prix jeune talents Rire et Chansons. Jean-Marc Dumontet devient son producteur. Bérengère s’installe au Point Virgule en mai 2011. Parallèlement, elle joue avec Christine Berrou, Nadia Roz et Anne- Sophie Girard dans Le Connasse Comedy Club... un spectacle que les quatre humoristes ont créé ensemble parce que, selon elles, “on a toutes une connasse en nous !” (sic).

Elle devient un vrai phénomène de société avec des audiences records en télé et sur le web avec plus de 3,5 millions de fans sur Facebook.

En Octobre 2012, elle inaugure le Grand Point Virgule et son spectacle affiche complet durant 9 mois. En 2012 et 2013, elle est nommée aux Globes de cristal dans la catégorie meilleur one-man show. Pour le cinéma, elle est la voix de l’héroïne du dessin animé les CROODS. On la retrouve également aux cotés de Marylou Berry dans le film Joséphine où elle fait une première prestation remarquée. De septembre à juin 2013, Bérengère poursuite sa fulgurante ascension au Grand Point Virgule, mais cette fois, dans la salle de 450 places. Parallèlement, Bérengère multiplie les apparitions dans le Palmashow, les sketchs du studio Bagel ou du Golden Show. En 2015, on la retrouvera sur la scène du Bataclan, de Bobino et de l’Olympia. Bérengère est actuellement en tournage de Logement partagé ou elle partage l’affiche avec André Dussolier.


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un podium avec une programmation pointue ! La Marche se terminera en beauté avec un grand podium place de la République où se tiendra dès 16 h un concert géant organisé par l’Inter-LGBT, grâce au soutien de la région île de France - par ailleurs seule collectivité territoriale à s’engager avec un char sur la Marche. Jusqu’à 22 h, se succèderont des artistes, des shows, des dj, et de nombreuses surprises ! Ce concert est aussi l’occasion de faire de la prévention et de la sensibilisation aux luttes contre les discriminations, par des prises de paroles associatives, des diffusion de spots de prévention sur la santé sexuelle et contre les LGBT-phobies mais aussi par la venue d’artistes connu-e-s et engagé-e-s en faveur de l’égalité des droits. Scratch massive (photo 2) Puissance, noirceur, émotion… Voici quelques-uns des adjectifs qui viennent à l’esprit lorsque l’on se plonge dans l’univers des Scratch Massive. Maud Geffray, la moitié du duo, qui a récemment signé en solo chez Pan European Recording sera accompagnée de son partenaire à la scène pour un set de haute envergure. Ce duo incontournable de la scène électronique est l’auteur du merveilleux album «Nuit de Rêve», gigantesque bande-son d’un film imaginaire sortie en 2011 (avec les voix de Jimmy Sommerville, Koudlam ou Chloé), de remixes pour Alain Chamfort ou Mansfield Tya, et reviendra en 2015 pour un nouvel album de Scratch Massive. 2015 sera aussi l’année de sortie d’une BO composée pour le prochain film de la réalisatrice américaine Zoe Cassavetes. Depuis le Pulp et leur residence Naked, Scratch Massive enrichit son univers d’images et de sons, tout en assenant aux 4 coins de la planète ses DJ mixes dévastateurs. jennifer cardini (photo 3) Après plus d’une décennie passée à se construire une réputation enviable dans les clubs de Paris, Jennifer Cardini est devenue une artiste de renommée internationale. Son charisme contagieux et sa polyvalence derrière les platines a conduit à des invitations à jouer dans des boîtes de nuit célèbres comme Panorama Bar, Nitsa, et Fabric. Elle a sa plateforme de création et son label Correspondant, qui sont de plus en plus connus, et elle est plus avant-gardiste que jamais. Si ses sets exquis comme résidene au Rex Club lui ont permis de développer une approche sophistiquée, c’est son slot de résidente en semaine au club d’avant-garde Le Pulp qui a amené sa capacité à enflammer une partie de la scène, présentant une Techno expérimentale, l’acide narcotique coupures, et une nu-disco saturée avec une énergie qui a fait d’elle une icône dans la culture de la musique électronique. Un déménagement de Paris à Cologne n’a fait que renforcer sa réputation internationale. Elle dépasse également les formats de musique traditionnels, en assemblant ses découvertes idiosyncrasiques pendant la fashion week parisienne. maelstrom (photo 4) Originaire d’une ancienne ville portuaire française, Joan Mael Peneau Alias ​​Maelstrom a grandi dans des entrepôts sombres remplis de musique Techno. Aujourd’hui, il passe ses journées à volets fermés dans l’obscurité, en travaillant sur sa propre musique et ses nuits dans les clubs, les raves et festivals en transmettant sa musique pour inspirer une autre génération. Avec à son actif des sorties sur des labels tels que BNR Trax, Sound Pellegrino et Dirtybird, sans oublier quatre versions acclamées sur ZONE au cours des deux dernières années, les remixes de Mael et ses productions originales représentent une synthèse parfaite du passé et du futur, de Detroit, de la France et d’au-delà, fusionnant les sons de la Techno de Detroit classique avec des éléments clés de l’électro moderne. Depuis 2013, ses pistes en collaboration avec Louisahhh !!! ont également été diffusées par Bromance Records. Deux chemins très différents, convergeant vers un point d’inspiration et de collaboration singulière, une nouvelle exploration des territoires connus : racines électro old school bien aimées, attitude féroce de punk rock avec un oeil aux audacieux, brillant avenir. Son nouvel EP «contradictoire Design» est sorti en octobre 2014 avec ZONE. L’artiste sera de retour en 2015, plus fort que jamais, avec quelques nouvelles collaborations EPs, et probablement un nouveau label.


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© Gilles Rammant

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5H de concert live ! Guena LG - DJ (photo 5) Guéna LG sort son premier remix en 2001 pour le single «Take Me Home» de Sophie Ellis-Bextor. Quelques mois plus tard il récidive avec le désormais incontournable « Murder On The Dancefloor » de la star britannique, Depuis son CV s’est allongé avec une liste impressionnante de remixes pour les plus grandes stars de la pop internationale. Avec plus de 50 remixes à son actif pour des artistes tels que The Black Eyed Peas, Enrique Iglesias, Britney Spears, Gwen Stefani, Kylie ou Offer Nissim, Guéna LG est sans aucun doute l’un des rares DJ’s français à pouvoir revendiquer un tel palmarès. Au cours des dernières années, c’est avec le soutien de Lady Gaga que Guéna LG remixe 6 des singles de l’incroyable New Yorker. Qu’ils soient inclus sur les albums remixes de Lady Gaga ou utilisés dans des jeux vidéo (Tap Tap Tap Revenge), vous avez certainement déjà dansé sur l’un de ses remixes réalisés pour Mother Monster. En 2010, sa version «LGG vs LGG remix» du titre Poker Face est synchronisée pour la campagne de lancement d’Androïd au Japon. # 1 des ventes digitales, le remix se vend à plus d’1 million d’unités au pays du soleil levant. Autre icône féminine, Mylène Farmer sollicite également Guéna LG à plusieurs reprises pour remixer ses singles. C’est d’ailleurs la version de Guéna LG du titre «A l’Ombre» qui sera jouée par les radios à fortes rotations en France (NRJ, FG, contact …). Guéna LG a également été le promoteur, directeur artistique et DJ résident des soirées Glam As You, à Paris, de 2003 à 2006. Cet événement gay friendly élu «Meilleur Soirée» deux années consécutives par le mensuel Têtu a réuni à chaque fois près de 2000 personnes et accueilli sur scène des artistes tels que Sophie Ellis-Bextor, Dannii Minogue, t.A.T.u. pour des happenings exceptionnels... Sa capacité à renouveler son style tout en gardant une vraie touche personnelle, à la fois festive et mélodique ont très certainement contribué au succès de Guéna LG. On le retrouve régulièrement en radio ou dans les clubs de Paris à TelAviv, jouant parfois avec d’autres DJ stars comme Offer Nissim, Mathieu Bouthier, Antoine Clamaran, Carlos Gallardo. Son premier EP, sort le 30 juin 2014. Ce mini album de 6 titres s’intitule Momentum, en référence au terme souvent utilisé dans le milieu musical pour décrire l’instant « T » où tout est en phase pour passer à l’action, ce moment précis où tous les éléments sont regroupés pour déclencher une réaction. « Ce 1er EP est un aboutissement à de nombreux égards, notamment personnels. crame (photo 6) Crame est co-parent de la House of Moda, la soirée parisienne qui rend les divas tellement divines depuis 2011. Également adjoint de Cosmo Vitelli au sein du label I’m a Cliché, il est né dans le monde du clubbing en 2004 avec la Mort aux Jeunes (Pulp, Point Ephémère). https://www.facebook.com/pages/Crame/34021729106

© Gregory Garde

© Slamphotography

rag (photo 7) Programmatrice des soirées Wet For Me et DA du collectif Barbi(e)turix, Rag a déjà enjoué tous les clubs de la capitale, du Rex à la Machine en passant par le Social Club, quand elle ne s’envole pas pour Bruxelles ou Berlin. Aux platines comme en coulisses, Rag prône un girl power décomplexé et festif avec des sets à l’influence minimale à tendance deep-house. Elle a déjà eu l’honneur de partager les platines avec Ellen Allien, Chloé, Matias Aguyao, Jennifer Cardini, Planningtorock, ou encore Peaches. Louis(e) de ville (photo 8) Louis(e) de Ville, franco-américaine connue pour ses spectacles burlesques mais également passée maîtresse dans l’art du travestissement masculin depuis 15 ans à travers toute l’Europe. Elle encourage les gens à pointer les stéréotypes sur l’homme véhiculés par la société, pour prendre conscience de la pression qu’exerce cette même société sur les femmes et les hommes. Questionner les codes masculins/féminins en les parodiant. Ce qui l’intéresse, c’est “l’exagération”, la “sensualité” de l’homme comme de la femme, mais aussi et surtout le décloisonnement.- INROCKS Productrice de spectacle KABARET KINGS et récemment vu dans Paroles de Kings (une documentaire de Chriss Lag 2015). www.louisedeville.com/dragkings


Historique des mots d’ordre

La marche en chiffres Un gigantesque défilé 4,5 KM de parcours 6H de défilé 90 organismes environ 40 chars, 1 train, 1 Bus, vélos, tricycles et poussettes

Un événement très populaire 500 000 personnes participantes 30 000 PERSONNES devant le podium 24 ans d’existence

Un événement responsable 3 points et 4 chars prévention 6 partenaires prévention 2 fontaines et 1 camion citerne Eau de paris 10 000 bouchons d’oreilles 30 000 préservatifs

1997 « Gais et lesbiennes, pour une vraie citoyenneté européenne » 1998 « Nous nous aimons, nous voulons le pacs » 1999 « Contre l’homophobie et pour le pacs » 2000 « L’homophobie est un fléau social » 2001 « Hétéros, homos, tous ensemble contre les discriminations » 2002 « Égalité ! » 2003 « Homophobie, lesbophobie, transphobie : agissons ! » 2004 « Assez d’hypocrisie, l’égalité maintenant ! » 2005 « Couples et parentalité : l’égalité maintenant » 2006 « Pour l’égalité en 2007 »

2007 « Égalité : ne transigeons pas !» 2008 « Pour une école sans aucune discrimination » 2009 « 1969-2009 : Fièr-e-s de nos luttes, à quand l’égalité réelle ? » 2010 « Violences, discriminations : Assez ! Liberté et égalité, partout et toujours » 2011 « Pour l’égalité : en 2011 je marche, en 2012 je vote. » 2012 « 2012 : l’égalité n’attend plus ! » 2013 « Droits des LGBT : Allons au bout de l’égalité » 2014 « Nos vies, nos corps, nos familles : plus de droits pour tou-te-s » 2015 « multiples et indivisibles »


Nos partenaires 2015 La Marche des fiertés de Paris est un très grand évènement, entièrement gratuit et organisé par des bénévoles, sans support salarié. Nous tenons à remercier nos bénévoles et nos partenaires pour leur engagement, sans lequel rien ne pourrait avoir lieu.

Grands Partenaires

Avec le soutien de Pierre Bergé Partenaires médias

Partenaires prévention

Partenaires logistique


Contact Presse : Aurore Foursy 07 71 08 68 45 presse@inter-lgbt.org INTER-LGBT Maison des associations du IIIe Bo卯te 8 路 5, rue Perr茅e 路 75003 Paris


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