PHPA catalogue 2011

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PHPA 2o11


PHPA_Mise en page 1 01/06/11 17:23 Page1

hôtels paris rive gauche aime la photographie

Direction Olivier Py

de & mise en scène Fabrice Murgia

de William Shakespeare / mise en scène Olivier Py

de & mise en scène Tiit Ojasoo & Ene-Liis Semper

de & mise en scène Joël Pommerat

4 – 10 novembre / Odéon 6e

5 novembre – 25 décembre / Berthier 17 e

d’après Tennessee Williams / mise en scène Krzysztof Warlikowski 25 novembre – 17 décembre / Odéon 6e

d'après Alexandre Dumas fils / mise en scène Frank Castorf 7 janvier – 4 février / Odéon 6e

de Hanokh Levin / mise en scène Laurent Brethome 19 – 28 janvier / Berthier 17e

d’Eschyle / mise en scène Olivier Py

de Tom Lanoye / mise en scène Guy Cassiers e

14 – 19 février / Berthier 17e

8 – 12 février / Odéon 6

de & mise en scène Olivier Py

de & mise en scène Angélica Liddell

7 – 14 mars / Odéon 6e

23 – 28 mars / Odéon 6e

de Molière / mise en scène Ivo van Hove

Hôtel des Grands Hommes 17 Place du Panthéon 75005 Paris

reservation@hoteldesgrandshommes.com Tél  : +33 1 46 34 19 60 Fax : +33 1 43 26 67 32 www.hoteldesgrandshommes.com

Hôtel La Belle Juliette 92 rue du Cherche-Midi 75006 Paris reservation@labellejuliette.com Tél  : +33 1 42 22 97 40 Fax : +33 1 45 44 89 97 www.labellejuliette.com

Hôtel du Panthéon 19 Place du Panthéon 75005 Paris reservation@hoteldupantheon.com Tél  : +33 1 43 54 32 95 Fax : +33 1 43 26 64 65 www.hoteldupantheon.com

Hôtel Jardin de l’Odéon

7 rue Casimir Delavigne 75006 Paris reservation@hoteljardinodeonparis.com Tél  : +33 1 53 10 28 50 Fax : +33 1 43 25 28 12 www.hoteljardinodeonparis.com

Hôtel Design Sorbonne info@hotels-paris-rive-gauche.com www.hotels-paris-rive-gauche.com/blog

27 mars – 1er avril / Berthier 17e

6 rue Victor Cousin 75005 Paris reservation@hotelsorbonne.com Tél  : +33 1 43 54 58 08 Fax : +33 1 40 51 05 18 www.hotelsorbonne.com

de William Shakespeare / mise en scène Thomas Ostermeier 4 – 14 avril / Odéon 6e

de & mise en scène Joël Pommerat 23 mai – 3 juin / Berthier 17e

Abonnez-vous !

9 – 13 mai / Théâtre de l’Odéon 6e / Ateliers Berthier 17e & le CENTQUATRE

de & mise en scène Joël Pommerat 7 – 24 juin / Berthier 17e

01 44 85 40 40 / theatre-odeon.eu

d'August Strindberg / mise en scène Frédéric Fisbach 18 mai – 24 juin / Odéon 6e

Graphisme et images : element-s / Licences d’entrepreneur de spectacles 1039306 & 1039307

6 – 15 octobre / Berthier 17e

21 septembre – 29 octobre / Odéon 6e



éditorial de Guillaume Morel, Connaissance des Arts

À une époque submergée d’images, où les clichés numériques sont pris en rafale, le Prix Photo d’Hôtel Photo d’Auteur prend l’exact contre-pied de cette tendance, en demandant aux artistes de ne produire qu’une seule photographie, ou en tout cas, de n’en retenir qu’une. English texts page 55

Le principe du Prix PHPA est simple. Chaque mois de l’année, un jeune photographe est invité à passer une nuit dans l’un des cinq Hôtels de charme Paris Rive Gauche, l’hôtel Design Sorbonne, l’hôtel des Grands Hommes, l’hôtel Jardin de l’Odéon, l’hôtel du Panthéon ou La Belle Juliette. Il dispose ensuite de dix jours pour réaliser sa photographie, qui figurera dans la galerie virtuelle du site internet des Hôtels Paris Rive Gauche. Chaque image est accompagnée d’un texte rédigé par son auteur. En 2010, douze personnalités se sont ainsi succédé, proposant mois après mois les œuvres qui composent ce catalogue et la double exposition proposée à la galerie Esther Woerdehoff et à l’hôtel La Belle Juliette.

Photo d’Hôtel, Photo d’Auteur

Prix 2011

Les artistes ont accès à une chambre, mais aussi à tous les espaces communs, la réception, les couloirs, le bar, le restaurant... Chacun, avec son regard et sa sensibilité, est libre d’imaginer sa propre histoire. Les hôtels ont une âme, et une mémoire. Ouverts à tous, ils sont le théâtre privilégié de l’intimité, celle des corps et des êtres. Des lieux magiques où l’on passe, où les existences se frôlent, se rencontrent, se succèdent, où les petites histoires croisent la grande.

en collaboration avec 04+05


éditorial de Guillaume Morel, Connaissance des Arts

L’hôtel, c’est aussi le voyage, la solitude, l’anonymat, les amours, légitimes ou non, des moments suspendus, une parenthèse dans une vie, volée au temps. Au gré des douze photographies, le vrai se mêle à la fiction, les êtres de chair côtoient les fantômes du passé. Laissez-vous porter par les visions tour à tour réalistes, oniriques, ironiques, tragiques ou romantiques des photographes retenus pour la cinquième édition d’un Prix créé en 2007 à l’initiative de Corinne et Pascal Moncelli – propriétaires des Hôtels Paris Rive Gauche – et d’Alain Bisotti, directeur artistique de ce beau projet. Chaque année, une Carte Blanche est également donnée à un artiste, qui est invité à produire une série photographique inédite. Pour l’édition 2011, la photographe plasticienne Elene Usdin a choisi de rendre hommage à cinq femmes illustres, Juliette Récamier, l’impératrice Joséphine, Isadora Duncan, George Sand et Simone de Beauvoir, qui chacune à sa manière incarne l’esprit d’un des cinq Hôtels Paris Rive Gauche. Un travail de mise en scène qui a bénéficié du concours de l’Odéon Théâtre de l’Europe, fidèle partenaire du Prix PHPA. Une autre manière encore de jouer avec la mémoire et de rêver en (se) racontant des histoires.

06+07


07 09

01.2010

J’ouvre mon sac, le referme et quitte le lit défait. Le temps d’une nuit, d’une image ou d’un songe. Un lieu où les murs ne portent rien de profondément intime et nous laissent libre, comme dans un voyage lointain.

Camille Hervouet

Pas de fantômes qui sortent du miroir, juste des draps légèrement frais pour bercer notre sommeil. Un agréable sentiment de flottement dans un décor inconnu et pourtant familier. L’idée de rester nous effleure. Le quotidien nous rattrape. Un dormeur succède à l’autre, ouvre son sac, le referme et quitte le lit défait.

08+09


La chute

02.2010

Nous sautons de branche en branche, grimpant ainsi la montagne. Il fait doux. Arrivés au sommet, nous écoutons le vent s’engouffrer dans les arbres. Il me regarde et me lance un défi. Relevé. Face au vide, je m’élance,

Fanny Begoin

comme si j’avais toujours su voler… La chute dure un moment. Je tente de crier… aucun son ne sort. C’est en tournant la tête que je le vois. Un sursaut, il a oublié d’éteindre la lumière. Dehors, c’est décembre et il a les pieds glacés. Je me tourne de l’autre côté.

10+11


Portrait of a Woman

03.2010

L’amante Voici ma fenêtre. Je viens

Pourquoi suis-je placée

de m’éveiller si doucement.

dans cette immensité,

Il me semblait flotter.

embaumant comme un pré,

Où donc atteint ma vie,

bercée de tous côtés,

où commence la nuit?

appelant et craignant qu’on entende l’appel,

Anne Kathrin Greiner

Il me semble que tout

destinée à sombrer

autour de moi soit Moi;

dans un Autre.

clair comme l’épaisseur d’un cristal, muet et noir. Je pourrais prendre encore les étoiles en moi; mon cœur paraît si vaste; il laisse sans regret celui-là que j’allais peut-être aimer, garder... Étranger, page vierge, mon destin me regarde.

12+13

Rainer Maria Rilke, Nouveaux poèmes, traduit de l’allemand par Lorand Gaspar et Jacques Legrand, Éditions du Seuil, Paris, 1972


vous avez fait tomber quelque chose…

04.2010

Sarah Preston

14+15

À mes pieds, un bout de papier

Porte 61. Je jette un coup d’œil,

avec ces quelques mots griffonnés :

personne dans l’escalier, du bruit plus

« Retrouvez moi à l’hôtel du Panthéon,

bas, des froissements de draps. Sans

chambre 61 ». Pourtant j’avais les

doute les femmes de ménage.

mains vides et l’écriture n’est pas la

La chambre est vide, mais le lit semi

mienne, du regard je cherche la voix...

défait indique une présence. Motifs

personne.

floraux, fruits exotiques, passion du

Je prends la note discrètement et la

rouge... Et dehors la nuit bleutée qui

glisse dans ma poche.

doucement recouvre le Panthéon.

Croisement rue Amyot et rue

Les heures tournent, interminables

Tournefort je prends à gauche, la

avec l’attente, plus rien d’autre ne

bonne rue Clotilde saura me conseiller.

semble exister et chaque bruit retient

« Irais-je, n’irais-je pas », « Est-ce cela

mon souffle. La moquette compte

l’aventure ? », tac, tac, tac, le pavé fait

mes pas, les rideaux se lassent de mes

écho aux battements de mon cœur.

doigts, et les draps... Ils ne connaîtront

19 place du Panthéon. « Bonjour,

pas la chaleur de mon corps.

bienvenue Hôtel du Panthéon », je

19 heures plus tard je quitte les lieux.

souris, gênée, j’espère que cela ne

Je raconte mon aventure à une amie.

se voit pas. Sixième étage, je prends

« Et dans tout ça tu n’as même pas

l’ascenseur. Là-haut, c’est un puits de

profité de la vue sur le Panthéon! »

lumière. Les tons chauds des boiseries

Non, en effet, dans cette recherche

et ces dames en toge qui dansent,

de je ne sais quoi, j’en ai oublié ce

comme moi, sauf que ça ne se voit pas.

monument planté sous mon nez.


Jim Morrison

05.2010

Cette image me rappelle quelqu’un, mais qui bordel ? Les lieux pour commencer, ils me sont familiers, on dirait un hôtel, une chambre irradiée de douceur, un endroit qui vous laisse des molécules de tristesse et d’amour vers les viscères et vers le cœur. C’est un endroit connu, bien loin d’un lieu commun.

Sacha Goldberger

La baignoire est forte, on la sent, elle est là, on dirait un homme allongé, un espace pour que les hommes et les femmes s’allongent dedans. Parfois ils y restent. Mais qui est ce personnage historique ? Ça va me revenir, je le sais, cette image est tellement évidente, c’est incroyable que le nom de la victime puisse m’échapper, je l’ai toujours su, c’est dingue. Cette tignasse, enveloppée dans une serviette, ce texte de poésie à la main, cette baignoire surtout, ce corps maigre… Bon sang, mais oui ça y est, c’est ce fils de pute de Jim Morrison. Texte de Christophe Paviot

16+17


06.2010

hôtel-autofiction

Kourtney Roy

Quelque part entre l’état de rêve et la fiction, la reconstitution d’une mythologie personnelle.

18+19


lever de rideau

07.2010

Je ne suis pas celle que vous croyez. Je marche là dans l’inconscience du lieu et comme si j’étais environnée de spectateurs. Je marche tout à coup dans un regard.

Marie Maurel de Maillé

Je ne l’ai pas senti se lever : il a pris la suite de l’espace et voici qu’il a remplacé l’air autour de moi. J’ai l’habitude d’être regardée, mais cette fois je ne suis pas regardée : je suis plongée dans un élément qui à la fois m’enveloppe et m’imbibe. La Langue d’Anna, Bernard Noël – éditions P.O.L – 1998

20+21


Les trous

08.2010

C’est bon, on peut voir la lumière à travers la porte, tout va bien. Les yeux s’habituent à l’obscurité, on voit aussi à travers les rideaux, un peu. Le noir n’existe pas ici. Le corps sur le côté, visage tourné

Lionel Pralus

vers la lumière, c’est comme ceci qu’il faut se mettre. Un pied passe sur l’autre, ça les chasse, c’est évident, ils ne pourront pas venir. Le drap remonté au-dessus de l’oreille protège le cou, il est à sa place et apparemment le reste aussi. Ferme les yeux.

22+23


Les amants du Spoutnik

09.2010

Allongé sur le lit, l’esprit vagabond J’entendais le temps Je pensais à la nuit dernière Ces femmes croisées Un léger parfum qui reste sur la peau Douce solitude de cette chambre Où de passage,

Sabrina Biancuzzi

La vie s’écoule Je m’assoupis, Mais mon sommeil est agité Je me sens observé Et tout çà coup Comme surgie d’un autre lieu, J’ouvre les yeux et te vois Ton image envahit la pièce Effaçant tout ce qui restait Tu me regardes, droite Comme en ce jour de septembre 87

24+25


La Belle Juliette

10.2010

Elle vivait dans une chambre avec vue sur les toits de Paris et la Tour Eiffel. Elle était confinée là par ses proches, de peur que sa beauté, célèbre dans toute l’Europe et au delà, attirent des soupirants peu fréquentables.

Angela Svoronou

On lui avait confisqué ses habits afin qu’elle ne puisse s’échapper. Tous les matins, un de ses admirateurs les plus fervents déroulait une corde faite de draps noués devants sa fenêtre. Elle la regarderait toute la journée sans essayer de la saisir. Sa modestie était telle qu’elle protégeait sa nudité de la vue du public.

26+27


11.2010

L’entre-deux

Cynthia Cappe

Un temps de pause qui laisse l’interrogation prendre le pas sur l’action. Entre fiction et réalité, tout s’est figé et l’histoire reste à inventer.

28+29


L’absence

12.2010

« Être de corps quelque part et ailleurs par la pensée », cette phrase, aussi, résume assez bien la sensation que j’éprouvais au moment de la prise de vue dans cette chambre, pas encore finie, de la Belle Juliette. Voilà pourquoi un autoportrait.

Graziella Antonini

Cette sensation aussi d’incertitude: un départ, une arrivée? Un lieu qui se remplit ou qui se vide de ses meubles ? Et donc une absence. D’où ce bout de phrase tirée de la correspondance de Chateaubriand à Juliette Récamier, après le départ de Juliette à Rome : «... rue de l’Abbaye, je ne vous retrouverai plus, vous n’y serez plus, vous l’avez voulu. Me retrouverez-vous? Apparemment, peu vous importe! »

30+31


Carte Blanche 2o11 Elene Usdin

Lorsque Alain Bisotti m’a proposé de réaliser la Carte Blanche PHPA 2o11, nous avons évoqué différentes pistes de réflexion pour le travail à venir. L’hôtel La Belle Juliette venait d’ouvrir et j’avais participé à la décoration par le biais d’un achat de deux œuvres originales par l’hôtel. Étant donné que l’hôtel est tout entièrement consacré à un personnage féminin ayant connu un beau destin, nous nous sommes posés la question suivante : quel personnage féminin pourrait correspondre aux hôtels du label HPRG ? Nos conclusions ont été les suivantes : l’Hôtel des Grands Hommes aurait l’impératrice Joséphine comme icône, l’Hôtel Panthéon recevrait George Sand, l’Hôtel Jardin de l’Odéon entendrait les pas furtifs d’Isadora Duncan et l’Hôtel Design Sorbonne serait l’hôtel de Simone de Beauvoir. Parallèlement aux prises de vue dans les hôtels, nous avons pensé rendre hommage au Théâtre de l’Odéon pour avoir soutenu PHPA depuis le début. Nous avons donc effectué une prise de vue « chorale » en utilisant des costumes du théâtre et en profitant du superbe cadre de la grande salle.

Elene Usdin Carte Blanche 2o11 Chambre d’essayage

Après avoir fabriqué toutes les tenues de ces femmes célèbres, lorsque je me suis retrouvée dans les chambres des hôtels où j’ai passé une nuit en repérage, j’ai commencé à imaginer ce que ces Dames auraient pu penser, faire dans une chambre d’hôtel, dans leur intimité… Et il m’est arrivé des choses incroyables : toutes les nuits, j’ai rêvé que j’étais l’une d’elles. Mais le plus extraordinaire est que j’avais mon appareil photo avec moi. Elene Usdin — www.eleneusdin.com

32+33


Carte Blanche 2o11 Elene Usdin When Alain Bisotti offered me the chance to create the Carte Blanche for PHPA 2011, we imagined a number of different directions for the future work. The hotel La Belle Juliette had just opened, and I had contributed to the interior design with two original commissioned pieces. As the hotel is entirely dedicated to a female figure who had a fascinating life, we asked ourselves the following question: which female figure could correspond with the hotels belonging to the HPRG label? We came to the following conclusions: the Hôtel des Grands Hommes would have the Empress Josephine as its icon, the Hôtel Panthéon would welcome George Sand, the Hôtel Jardin de l’Odéon would hear the soft footsteps of Isadora Duncan and the Hôtel Design Sorbonne would be Simone de Beauvoir’s hotel. As well as the photo shoots in each hotel, we thought it would be great to pay homage to the Théâtre de l’Odéon for having supported PHPA since the beginning. So, we took a “group” photo using the theatre’s costumes, and using the superb auditorium as a backdrop. After having made all the costumes for these famous women, when I was in the rooms of each hotel for a night in preparation for each photo, I started to imagine what these women may have thought or done in a hotel room, in private… and some incredible things happened to me: I dreamt that I was one of them. But the most extraordinary thing is that I had my camera with me.  Elene Usdin — www.eleneusdin.com Croquis préparatoires à la carte blanche 2o11 par Elene Usdin

34+35 ??????


— Moi en Joséphine — Hôtel des Grands Hommes — J’ai rêvé... Exotique, les feuilles solides expulsées de ma bouche. Mon tronc serpente sur sa souche. Ma chevelure taillée à la cîme. Sous le sol s’immiscent mes racines. Au bout de mes bras, branches désarticulées poussent des brindilles, pareilles à des doigts. Je m’étais peu à peu transformée en arbre tropical.

— Carola en Joséphine — Hôtel des Grands Hommes —


— Moi en Juliette — Hôtel La Belle Juliette — J’ai rêvé... Pétrifiée, je sentais sur ma nuque son souffle morbide. Il ne ferait de moi qu’une bouchée. C’était l’ogre, le Mangeur de Lumières. Il les engloutissait toutes, laissant derrière lui trous noirs et ténèbres. Dans un ultime combat, je me mis à briller de tous mes feux. Bouquet final... Avant de disparaître dans ses entrailles.

— Astrid en Juliette — Hôtel La Belle Juliette —


— Moi en George — Hôtel du Panthéon — J’ai rêvé... La cage était vide, j’avais englouti l’oiseau espérant m’envoler comme lui. En vain... Têtue, impatiente de m’élever, je volais une plume de l’édredon et décrivais de grand cercles avec mes bras, ailes improvisées. Mais bien ancrée, je n’écrivais que des a et des o.

— Patricia en George — Hôtel du Panthéon —


— Moi en Isadora — Hôtel Jardin de l’Odéon — J’ai rêvé... Je me voyais flottant au dessus de mon corps. J’étais l’Infante espagnole à facettes, prisonnière d’un miroir brisé. Par des fils invisibles, je rassemblais mon corps marionnette en une danse assymétrique.

— Luciana en Isadora — Hôtel Jardin de l’Odéon —


— Moi en Simone — Hôtel design sorbonne — J’ai rêvé... Enterrée dans mon écrin, enfouie au fond du jardin, protégée par le satin de mon cerceuil, je suis la bague de fiançailles. Attendre... Qu’il m’offre à la fille... Elle, ouvrant son trésor, me rendra à la lumière. Reconnaissante et fière, je lui encerclerai à jamais l’annulaire.

— Justine en Simone — Hôtel design sorbonne —


Recommandé par la presse spécialisée & les guides des vins 2011

Ouvert tous les jours de 11 à 13h30 et de 15 à 19h30. Sauf le lundi toute la journée et le mardi matin.

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guillaume amat — lauréat PHPA 2010

portfolio

Chrysalide

Cette année, PHPA décide de donner une visibilité privilégiée dans le catalogue au gagnant de l’année précédente, afin de prolonger son soutien, et permettre au plus grand nombre de découvrir le travail du lauréat. Le projet « Chrysalide » questionne la notion du corps, comme signe d’identité et de l’impossibilité de la représentation photographique de cette dernière. Cette identité en constant mouvement qui flotte entre une forme et une autre.

p. 48 : Autoportrait p. 50 : Inside Mother

Commencée en 2008 la série intitulée « Chrysalide » se concentre sur le

p. 51 : Hitomi

passage ou la mue du corps de l’enfant vers celui de l’adulte, en passant

p. 52 : The Path

par l’adolescence. Pour moi retracer la transformation des corps en revient à considérer plus particulièrement l’essence même de l’humain, son évolution perpétuelle. Dans mes images les corps semblent léviter dans un cocon d’infinité, attendant leur propre renaissance. Guillaume Amat est représenté par Signatures, maison de photographes et La Galerie Particulière

48+49


guillaume amat — lauréat PHPA 2010

portfolio

50+51

Chrysalide


guillaume amat — lauréat PHPA 2010

portfolio

M A ISO N B O I S S I E R S A L O N

D E

T H É

C O N F I S E U R

C H O C O L A T I E R

D E P U I S

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52+53


english text

Preface

In an era overflowing with images, where digital shots are taken non-stop, the photo prize “A Hotel Photo, An Artist’s View” goes precisely against this trend by asking photographers to take just one photo, or rather to submit only one. The principle behind the project (known in French as “Photo d’Hôtel, Photo d’Auteur” or just PHPA) is simple: every month, a young photographer is invited to spend one night in one of the five hotels carrying the Hôtel Paris Rive Gauche (HPRG) label – The Hôtel Design Sorbonne, Hôtel des Grands Hommes, Hôtel Jardin de l’Odéon, Hôtel du Panthéon and La Belle Juliette. The artist then has ten days to decide on their photo, which is then displayed in a virtual gallery on the HPRG website. Each image is accompanied by a text written by its author.

By Guillaume Morel, Connaissance des Arts

Over the course of 2010, twelve individuals submitted the shots that now make up this catalogue. They also form a double exhibition at the Galerie Esther Woerdehoff and the Hôtel La Belle Juliette. Each photographer had access not only to their room, but also all the public areas of the hotel, such as reception, the hotel corridors, the bar, the restaurant... Each, with their own viewpoint and artistic sensibility, was free to imagine their own story. Hotels have a soul and memory. Open to all, they are special places of intimacy, intimacy of both bodies and minds, magical places that people pass through, where lives coexist, meet, follow one after another... where small stories encounter the great. A hotel also means travel, solitude, anonymity, love – legitimate or otherwise – moments suspended in time, moments stolen from time. In these twelve photos, real life is mixed with fiction, the living meet the phantoms of the past. You’ll see views that are realistic, ironic, tragic, romantic, dreamlike... all created by the photographers chosen for this, the fifth edition of a project created in 2007 by Corinne and Pascal Moncelli – the owners of Hôtels Paris Rive Gauche – and Alain Bisotti, the artistic director of this interesting project. Each year, free rein (carte blanche) is also given to an additional artist who is invited to produce a new series of photos, premiered at the yearly exhibition. For the 2011 edition, multi-talented artist Elene Usdin has chosen to pay homage to five famous women: Juliette Récamier, the Empress Josephine, Isadora Duncan, George Sand and Simone de Beauvoir, each of which embodies in their own way the spirit of one of the five hotels belonging to the Hôtels Paris Rive Gauche. These scenes have been created with the help of the Odeon Theatre, faithful partner of the PHPA Prize, and are yet another way to explore the themes of memory, dreams and how stories are born and formed.


A Hotel Photo, ...

english text

CAMILLE HERVOUET JANUARY 07 09 I open my bag, close it again and get out of the unmade bed. For one night, one image or one dream. A place where the walls do not carry the sound of anything profoundly intimate and leave us free, as if on a faraway voyage. No ghosts coming out of the mirror, just the slightly cool sheets to help us sleep. A pleasant feeling of floating in surroundings that are unknown and yet familiar. The idea of staying crosses our minds. Daily life catches up with us. One sleeper follows another, opens his bag, closes it and gets out of the unmade bed.

FANNY BEGOIN FEBRUARY The fall We jump from branch to branch, climbing the mountain as we go. The weather is temperate. Once at the top, we listen to the wind sweeping into the trees. He looks at me and sets a challenge. I accept. Facing the drop, I jump forward, as if I have always known how to fly... The fall lasts for a while... I try to scream... no sound comes out. It’s when I turn my head that I see him. With a start, he has forgotten to turn off the light. Outside, it is December and his feet are frozen. I turn over on the other side.

56+57

ANNE KATHRIN GREINER MARCH Til where does my life reach (Woman in Love) This is my window. I just awoke so gently, I thought I was floating. ’til where does my life reach and where does the night begin? I could almost think that I was everything; translucent like a crystal’s depth, obscured, silent. I could still also hold the stars within me, so great my heart does seem; so dearly it would love to release him again the one I perhaps began to love, maybe to hold. Other, as if never recorded my destiny seems before me.

SARAH PRESTON APRIL “Madam, you’ve dropped something.” At my feet, a piece of paper containing a few scribbled words: “Meet me at the Hôtel du Panthéon, room 61.” And yet, I hadn’t anything in my hands, and the handwriting wasn’t mine. I turn round to look at the person who had spoken to me... No-one.

I discretely pick up the note and slip it into my pocket. At the corner of rue Amyot and rue Tournefort I turn left. Trusty rue Clothilde will help me decide. “Should I go? Shouldn’t I?”, “Is this what they call an adventure?”. Tick, tick, tick. The paving stones echo my heartbeat. 19 place du Panthéon. “Bonjour! Welcome to the Hôtel du Panthéon.” I smile, embarrassed, hoping that it doesn’t show. Sixth floor. I take the lift. At the top is a roof window. The warm tones of the wood, and these ladies in togas, dancing like me, except that no-one can see. Door 61. I take a quick look around. No-one in the stairwell, some noises from downstairs, sheets being folded. Probably the chambermaids. The room is empty but the partly unmade bed indicates a presence. Floral motifs, exotic fruit, red passion... and outside the blue of night that gently covers the Panthéon. The hours go by, the wait is interminable, then nothing else seems to exist and each noise makes me hold my breath. The carpet counts each of my steps, the curtains tire of my fingers, and the sheets... They will not know the warmth of my body. 19 hours later, I leave.

... An Artist’s View

english text

I tell a girlfriend about the adventure. “And you didn’t even make the most of the view of the Panthéon!” No, she’s right. Waiting for who knows what, I forgot the monument that was under my very nose.

SACHA GOLDBERGER MAY Jim Morrison This photo reminds me of someone, but who, dammit? First of all, the scene is familiar, it looks like a hotel, a room radiating with softness, a place that leaves you with molecules of sadness and love near the viscera and the heart. It’s a well-known place, a far from ordinary place. The bathtub is strong, you can feel it, it’s there, it looks like a man lying down, a space for men and women to lie down in. Sometimes they stay there. But who is this historical figure? It’ll come back to me, it such an obvious image, I can’t believe I’ve can’t remember the name of the victim, I’ve always known it, it’s crazy. That mop of hair wrapped in a towel, the poetry in the hand, above all that bathtub, that thin body... Good grief, yes, that’s it: it’s that sonofabitch Jim Morrison. Text by Christophe Paviot, translated by Jason Whittaker

KOURTNEY ROY JUNE Hôtel-autofiction

LIONEL PRALUS AUGUST The Holes

Somewhere between dreams and fiction, the reconstitution of a personal mythology.

It’s OK, you can see the light through the doorway, everything’s fine. Your eyes get used to the darkness, you can also see through the curtain, a little. Black doesn’t exist here. The body on its side, face turned towards the light, that’s they way you have to be. One foot passes in front of the other, that gets rid of them, it’s obvious, they won’t be able to come. The sheet pulled up above the pillow protects your neck, it’s in its place and apparently the rest too. Close your eyes.

MARIE MAUREL DE MAILLÉ JULY Lever de Rideau I am not who you think I am. I walk here, in the unconscious of the space as if I were surrounded by spectators. I walk, all of a sudden being watched. I didn’t feel it coming: the gaze took over the space after me and now it has replaced the air around me. I’m used to being watched, but this time I’m not watched: I am plunged into an element that both envelops and saturates me. La Langue d’Anna – Bernard Noël – editions P.O.L – 1998

SABRINA BIANCUZZI SEPTEMBER “The Sputnik lovers” Lying on the bed, daydreaming I could hear time I was thinking about last night Those women we saw A light perfume that stays on the skin Sweet solitude, in this room Where, in passing, Life flows I doze off, But my sleep is not tranquil I feel like I’m being watched And all of a sudden As if surfacing from somewhere else,

I open my eyes and see you Your image overruns the room Erasing everything that was left there You look at me, straight at me Like that that day in September 87 You say nothing I know everything.

ANGELA SVORONOU OCTOBER La Belle Juliette She lived in a room overlooking the rooftops of Paris and the Eiffel Tower. She was confined there by her relatives, who feared that her beauty – well known in Europe and beyond – would attract unsuitable suitors. Her clothes were taken away so that she wouldn’t try to escape. Every morning one of her most fervent lovers would cast a rope made of sheets outside her window. She would stare at it the whole day without ever attempting to seize it. Her modesty would prevent her from being seen naked in public.

CYNTHIA CAPPE NOVEMBER L’Entre-deux A time of pause that allows questioning to override action. Between fiction and reality, all is frozen and the story remains to be invented.

Graziella Antonini DECEMBER Absence “Your body in one place and your mind in another”. This phrase sums up the feeling I had when taking the photo in this as yetunfinished room at La Belle Juliette. Which is why it’s an self portrait. There was also this feeling of uncertainty: a departure, an arrival? A place which fills up or is emptied of its furniture? And thus, absence. This explains this excerpt from a letter by Chateaubriand to Juliette Récamier, after she had left for Rome: “... rue de l’Abbaye, I will never go back there, you will no longer be there. This was your choice. Will you come back to me again? It seems you do not care!”


organisation

www.fetart.org Association reconnue d’intérêt général Marion Hislen 51 rue des Rigoles 75020 Paris www.fetart.org

Remerciements

Fetart est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général dont l’objectif est de faire la promotion des photographes émergents en leur donnant une première occasion d’exposer leur travail à travers l’organisation d’événements : expositions, projections, ateliers, location d’expositions… Depuis sa création en 2005, l’association a organisé plus de 30 expositions et exposé près de 200 artistes. Chaque événement rencontre un très vif succès auprès du grand public. Le nombre de visiteurs présents lors des événements et la présence de nombreux professionnels (galeristes, agents d’artistes…) témoignent de la réussite de cette démarche.

à travers l’organisation d’expositions et de projections photos dans des lieux à chaque fois différents Fetart cherche à susciter la curiosité et l’envie de découverte et à créer une rencontre entre les artistes et un large public. Véritable tremplin pour lancer la carrière des artistes, Fetart a permis de révéler de nombreux talents et de leur fournir un premier ancrage dans le marché de l’art. La plupart de ces jeunes photographes sont désormais exposés dans des galeries, suivis par des agents ou dans des foires internationales.

Hôtels Paris rive Gauche remercie ses fidèles clients pour leur confiance, toutes les équipes des hôtels qui participent à ce projet et tous les talentueux photographes de cette sélection. Corinne et Pascal Moncelli et Alain Bisotti remercient, Elene Usdin, Emmanuel Blondiau, Pierre Geoffroy, Jason Whittaker ; Guillaume Morel ; Marion Hislen-De Bozzi et Carine Dolek de l’association Fetart ; Paul Rondin, Alice Gay et Luc Trémier du Théâtre de l’Odéon et tous nos partenaires. Fetart remercie ses adhérents, les photographes qui nous font confiance et tout particulièrement notre public. Un grand Merci à Alain Bisotti pour sa confiance et à Corinne et Pascal Moncelli pour leur engagement à nos côtés.

thanks

Nous remercions également les membres du jury : Guillaume Amat, lauréat PHPA 2010 ; Sophie Bernard, Images Magazine ; Olivier Bourgoin, Agence révélateur ; Didier Frétillet, Epson ; Marion Hislen, Fnac ; Delphine Lapierre, Label Image ; Robert Lévy, Comité du Quartier Latin ; Guillaume Morel, Connaissance des Arts ; Marc Pussemier, La Librairie Photographique ; Paul-Louis Roubert, La Société Française de Photographie ; Elene Usdin, Photographe Carte Blanche 2011 ; Agnès Voltz, Gens d’Images ; Esther Woerdehoff, Galerie Esther Woerdehoff Elene Usdin remercie : Portraits dans les hôtels : Hélène Muyal coiffeuse maquilleuse ; les modèles Justine Collomb, Carola Fuchs, Astrid Rostaing, Luciana Tapia, Patricia Xavier et Aude Perrier pour ses bijoux. Portraits à l’Odéon : Sylvie Cailler, maquilleuse ; Gilles Rimaud, coiffeur ; Alice Gai, Christine Rockstedt habilleuses ; Les modèles Carola Fuchs, Anna Hascoet, Julia Tatem, Nita Usdin, Patricia Xavier. Un grand merci à Alain Bisotti, Emmanuel Blondiau et Corinne Moncelli ; Luc Tramier, de l’Odéon ; Marion Hislen, Carine Dolek de Fetart et Esther Woerdehoff. Un merci tout particulier à mon assistante de toujours, Cécile Henryon. Merci aux personnels, directrices et directeurs des Hotels Paris Rive Gauche pour leur accueil chaleureux et leur patience. Merci à Joséphine de Beauharnais, Juliette Récamier, George Sand, Isadora Duncan, Simone de Beauvoir.

Hôtels Paris rive Gauche would like to thank its loyal guests for their continued custom, the staff of all our hotels who participated in this project and the talented photographers from this year’s selection. Corinne and Pascal Moncelli and Alain Bisotti would like to thank Elene Usdin, Emmanuel Blondiau, Pierre Geoffroy, Jason Whittaker ; Guillaume Morel ; Marion Hislen-De Bozzi and Carine Dolek from Fetart ; Paul Rondin, Alice Gay et Luc Trémier from Théâtre de l’Odéon and all our partners. Fetart would like to thank its members, the photographers that put their trust in us and most of all the general public that supports us. A big thanks to Alain Bisotti for having confidence in us and to Corinne and Pascal Moncelli for their commitment.

l’équipe / the team

We would also like to thank the members of the jury: Guillaume Amat, lauréat PHPA 2010 ; Sophie Bernard, Images Magazine ; Olivier Bourgoin, Agence révélateur ; Didier Frétillet, Epson ; Marion Hislen, Fnac ; Delphine Lapierre, Label Image ; Robert Lévy, Comité du Quartier Latin ; Guillaume Morel, Connaissance des Arts ; Marc Pussemier, La Librairie Photographique ; Paul-Louis Roubert, La Société Française de Photographie ; Elene Usdin, Photographe Carte Blanche 2011 ; Agnès Voltz, Gens d’Images ; Esther Woerdehoff, Galerie Esther Woerdehoff

Photo d’Hôtel, Photo d’auteur: – Direction artistique / Artistic director: Alain Bisotti – Organisation: Marion Hislen-De Bozzi & Carine Dolek – Relation Presse / PR: Nathalie Dran – Graphisme / Graphic design: manu Blondiau (neutre.be) – Traduction / Translation: Jason Whittaker

Elene Usdin would like to thank: Portraits in the hotels: Hair & make-up: Hélène Muya. Models: Justine Collomb, Carola Fuchs, Astrid Rostaing, Luciana Tapia, Patricia Xavier and Aude Perrier for her jewellery. Portraits at the Théâtre de l’Odéon: Make-up: Sylvie Cailler. Hair: Gilles Rimaud. Wardrobe assistants: Alice Gai, Christine Rockstedt. Models: Carola Fuchs, Anna Hascoet, Julia Tatem, Nita Usdin, Patricia Xavier. A big thank you to Alain Bisotti, Emmanuel Blondiau and Corinne Moncelli , Luc Tramier of the Théâtre de l’Odéon, Marion Hislen, Carine Dolek of Fetart and Esther Woerdehoff. A particular thank you to my ever-faithful assistant, Cécile Henryon. Many thanks to the staff, managers and management at Hotels Paris Rive Gauche for their warm welcome and patience. Thanks to Joséphine de Beauharnais, Juliette Récamier, George Sand, Isadora Duncan, Simone de Beauvoir.

COMITÉ QUARTIER LATIN

PHOTOGRAPH IE .COM

58+59


Pub Images Mag PHPA2011_Mise en page 1 24/05/11 11:59 Page1

Le magazine de la photographie et des auteurs contemporains

L’art enfin accessible... Aujourd’hui, il existe une alternative à l’œuvre originale unique et au poster à grand tirage : la

Digigraphie®

Ce label qualifie une œuvre numérique de très haute qualité, tirée sur du papier d’art, en série limitée, numérotée, signée et estampillée. Adoptée par les artistes, les galeries et les collectionneurs, la Digigraphie® est devenue LA référence dans l’impression numérique d’œuvres d’art. Avec la la Digigraphie® faites-vous plaisir, offrez-vous une œuvre originale. Visitez la galerie en ligne sur www.digigraphie.com

Tous les deux mois Images magazine porte un regard sur les événements et les personnalités qui font l’actualité de la photographie. Pour s’abonner : contact@lemondeduregard.fr

Digigraphie® de

Guillaume Amat lauréat du prix PHPA 2010


Exposition du 15/09 au 31/09 2011 du mardi au samedi de 14:00 à 18:00

Exposition du 03/10 au 15/12 2011 tous les jours de 9:00 à 22:00

Galerie Esther Woerdehoff 36 rue Falguière, Paris XVe entrée libre

Hôtel La Belle Juliette 92 rue du Cherche-Midi, Paris VIe entrée libre

Contact presse : Nathalie Dran + 33 9 61 30 19 46 – nathalie.dran@wanadoo.fr

Toute reproduction ou représentation de cet ouvrage, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Éditeur responsable : Hôtels Paris Rive Gauche, rue des Feuillantines 19, 75005 Paris. Imprimé en Belgique par Pauwels en 2011.


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hôtels paris rive gauche aime la photographie

Direction Olivier Py

de & mise en scène Fabrice Murgia

de William Shakespeare / mise en scène Olivier Py

de & mise en scène Tiit Ojasoo & Ene-Liis Semper

de & mise en scène Joël Pommerat

4 – 10 novembre / Odéon 6e

5 novembre – 25 décembre / Berthier 17 e

d’après Tennessee Williams / mise en scène Krzysztof Warlikowski 25 novembre – 17 décembre / Odéon 6e

d'après Alexandre Dumas fils / mise en scène Frank Castorf 7 janvier – 4 février / Odéon 6e

de Hanokh Levin / mise en scène Laurent Brethome 19 – 28 janvier / Berthier 17e

d’Eschyle / mise en scène Olivier Py

de Tom Lanoye / mise en scène Guy Cassiers e

14 – 19 février / Berthier 17e

8 – 12 février / Odéon 6

de & mise en scène Olivier Py

de & mise en scène Angélica Liddell

7 – 14 mars / Odéon 6e

23 – 28 mars / Odéon 6e

de Molière / mise en scène Ivo van Hove

Hôtel des Grands Hommes 17 Place du Panthéon 75005 Paris

reservation@hoteldesgrandshommes.com Tél  : +33 1 46 34 19 60 Fax : +33 1 43 26 67 32 www.hoteldesgrandshommes.com

Hôtel La Belle Juliette 92 rue du Cherche-Midi 75006 Paris reservation@labellejuliette.com Tél  : +33 1 42 22 97 40 Fax : +33 1 45 44 89 97 www.labellejuliette.com

Hôtel du Panthéon 19 Place du Panthéon 75005 Paris reservation@hoteldupantheon.com Tél  : +33 1 43 54 32 95 Fax : +33 1 43 26 64 65 www.hoteldupantheon.com

Hôtel Jardin de l’Odéon

7 rue Casimir Delavigne 75006 Paris reservation@hoteljardinodeonparis.com Tél  : +33 1 53 10 28 50 Fax : +33 1 43 25 28 12 www.hoteljardinodeonparis.com

Hôtel Design Sorbonne info@hotels-paris-rive-gauche.com www.hotels-paris-rive-gauche.com/blog

27 mars – 1er avril / Berthier 17e

6 rue Victor Cousin 75005 Paris reservation@hotelsorbonne.com Tél  : +33 1 43 54 58 08 Fax : +33 1 40 51 05 18 www.hotelsorbonne.com

de William Shakespeare / mise en scène Thomas Ostermeier 4 – 14 avril / Odéon 6e

de & mise en scène Joël Pommerat 23 mai – 3 juin / Berthier 17e

Abonnez-vous !

9 – 13 mai / Théâtre de l’Odéon 6e / Ateliers Berthier 17e & le CENTQUATRE

de & mise en scène Joël Pommerat 7 – 24 juin / Berthier 17e

01 44 85 40 40 / theatre-odeon.eu

d'August Strindberg / mise en scène Frédéric Fisbach 18 mai – 24 juin / Odéon 6e

Graphisme et images : element-s / Licences d’entrepreneur de spectacles 1039306 & 1039307

6 – 15 octobre / Berthier 17e

21 septembre – 29 octobre / Odéon 6e


PHPA 2o11


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