versailles. architectures rêvées 1660 - 1815 Exposition du 4 mai au 4 août 2019
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« examen des projets faits jusqu'ici, grands pourparlers, discussions, incertitudes, choses inutiles et pour tout résultat, rien. » Pierre Fontaine, Journal, 30 juillet 1810
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sommaire
Communiqué de presse Avant-propos de Catherine Pégard Avant-propos de Laurent Salomé
l'exposition
p.11
autour de l'exposition
p.21 p.22 p.24 p.25
Un dispositif multimédia pour aller plus loin Pour accompagner la visite Catalogue de l'exposition Première Biennale d’Architecture et de Paysage de la région Île-de-France
Projet pour surélever le corps central du château de Versailles, 1684 Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) Paris, Archives nationales © Archives nationales (France)
p.7 p.8 p.9
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les partenaires de l'exposition
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informations pratiques
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versailles. architectures rêvées 1660 - 1815 exposition du 4 mai au 4 août 2019 Versailles, le 2 mai 2019 Communiqué de presse
De l’installation de Louis XIV à Versailles à la transformation définitive du palais en musée par Louis-Philippe en 1837, la demeure royale a été un « chantier permanent ». D’innombrables projets, plus ou moins ambitieux ou novateurs, sont nés à la demande du roi et de l’administration des Bâtiments du roi ou spontanément dans l’imagination des architectes. Les objectifs étaient divers : adapter le château aux nouveaux usages, y simplifier la vie quotidienne, l’habiller selon les modes esthétiques des époques successives, accentuer sa monumentalité ou lui donner plus de cohérence architecturale.
Élévation du corps central du château sur la cour Royale selon le Grand Projet, 1759 Agence d’Ange-Jacques Gabriel (1698-1782) Paris, Archives nationales © Archives nationales (France)
Colbert, surintendant des Bâtiments du Roi, en 1669, ou le comte d’Angiviller, directeur général des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures de France, en 1780, lancent de véritables appels à idées auprès de nombreux architectes. Les architectes du roi, en particulier AngeJacques Gabriel, proposent sans relâche des plans d’agrandissement spectaculaires. Pourtant, le goût des monarques, les circonstances politiques ou la situation des finances du royaume ne permettent à aucun de ces projets de transformation grandiose de voir le jour. Bénéficiant de nombreux prêts français et étrangers, l’exposition rassemble plus de cent dessins, plans et élévations d’architecture, projets généraux, constructions ponctuelles ou utopies. Elle se focalise sur la question de l’« Enveloppe » du château et surtout de la façade du côté de la ville, qui fait l’objet de centaines de propositions. Elle évoque également les projets successifs pour une chapelle ou une salle de de spectacle, ainsi que plusieurs exemples d’architectures de jardin.
L’exposition s’appuie également sur la numérisation des plans du château réalisée dans le cadre du projet Verspera piloté par le Centre de recherche du château de Versailles, en collaboration avec les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale de France et le laboratoire ETIS, sous l’égide de la Fondation des Sciences du Patrimoine. Un dispositif multimédia permet aussi aux visiteurs de mieux comprendre certains des projets envisagés par les architectes. Les architectes amateurs pourront même créer leur propre château de Versailles, au gré de leurs fantaisies. Le public peut ainsi découvrir et s’approprier un Versailles tel qu’on ne l’a jamais vu mais tel qu’il aurait pu être, renouvelant ainsi la perception du bâtiment et mettant en valeur ce qui fait aujourd’hui encore sa singularité. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la première Biennale d’architecture et de paysage de la Région Île-de-France qui a lieu à Versailles du 3 mai au 13 juillet 2019.
Projet de façade pour le château de Versailles du côté de l’entrée, 1811-1813 Alexandre Dufour (1759-1835) et Pierre Fontaine (1762-1853) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist. RMN-GP / © C.Fouin
commissariat Élisabeth Maisonnier, conservateur au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon Assistée de Clara Terreaux, historienne de l’art
Scénogr aphie Conception : Going Design - Cédric Guerlus Éclairage : Lionel Coutou
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avant-propos de catherine pégard
Présidente de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles
Ces projets plus ou moins fous auxquels Versailles a échappé… Élisabeth Maisonnier, commissaire de l’exposition « Versailles. Architectures rêvées. 1660- 1815 » et conservateur au château de Versailles, nous entraîne dans les fantasmes des monarques et des architectes qui les accompagnent. Plus que les plans qui les traduisent, dont la précision et la beauté du trait nous font divaguer sans réfléchir à leur pertinence, plus que l’idée si fausse d’un Versailles impeccablement « classique », né du génie d’un roi et de son architecte et dessiné à jamais contre le chaos de la nature, c’est à la psychologie des bâtisseurs que ces élucubrations merveilleuses nous font réfléchir.
réjouisse ou qu’on le déplore, les utopies laissées dans les cartons témoignent des pensées des architectes et de leurs glorieux commanditaires mais aussi de l’énergie artistique et politique d’une époque. À travers elles, se construit le rapport entre passé et présent, patrimoine et innovation. Versailles est un « chantier permanent », répète-t-on à l’envi depuis le XVIIe siècle. C’est en cela d’abord qu’il nourrit sans fin la création.
On savait Louis XIV versatile dans ses goûts, impatient de voir naître les choses pour mieux les transformer, volant les créations et séduisant les créateurs soumis à son bon plaisir.
Les rêves d’hier ne sont pas toujours si éloignés qu’on le croit de ceux d’aujourd’hui…
On sait moins que Louis XV rêva de bousculer les ordonnancements de son arrière-grand-père et que Louis XVI envisagea, après lui, de reconstruire la façade du château. Tout cela ne pouvait naître que d’une conversation singulière avec les architectes qu’ils s’étaient choisis. « Leurs » architectes. « Grand Dessein » pour Jules Hardouin-Mansart, aux côtés de Louis XIV, « Grand Projet » pour Ange-Jacques Gabriel auprès de Louis XV… Les utopies des scientifiques rencontrent les visions des politiques. Les hommes de pouvoir aiment construire. Pour laisser une trace sans doute. Pour réinventer le monde. Les témoignages abondent qui montrent que comme les rois, les chefs d’État contemporains parlent souvent beaucoup avec les architectes, en aiment les plans, jouent avec leurs maquettes, en suivent les chantiers. Louis-Philippe, qui fut le seul à changer vraiment le château de Versailles, n’y vint-il pas 398 fois en quinze ans pour surveiller les travaux qu’il avait tenu à initier dès le début de son règne ? Même les moins attachés à la culture privilégient toujours l’architecture, cet art qui les rapproche de leurs concitoyens et fait le lien avec le futur. Les bâtiments témoignent de leur style, de leur inclination, de leurs convictions… Qu’on s’en
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L’Établissement public du château de Versailles a voulu que cette exposition inédite et foisonnante s’inscrive dans le cadre de la première Biennale d’Architecture et de Paysage de la région Île-de-France.
avant-propos de laurent salomé
Directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Le château de Versailles, considéré comme une grandiose matérialisation de la pensée classique, rendue possible par les moyens illimités et l’organisation implacable de la monarchie absolue, peut donner l’illusion qu’un clair dessein l’a fait surgir de terre subitement. Les indices de dissymétrie, de superpositions, d’enchevêtrements, voire d’aberrations n’apparaissent pas au premier coup d’œil et pourtant ils sont nombreux. Ce ne sont encore que quelques témoins du vertigineux enchaînement des projets, des changements de parti, aléas, désirs soudains et lentes dérives qui sont la réalité de l’histoire du palais et de ses jardins.
aux contradictions et aux impasses –, on voit le statut de l’architecte évoluer sans que jamais la fonction officielle ne vienne étouffer la liberté créatrice. C’est cette dimension qui est privilégiée ici : la beauté des dessins réunis est d’autant plus saisissante que, tracés en vain, ils appartiennent pour toujours au monde du rêve et du désir, au monde de l’art.
Les étapes de cette gestation sont bien connues. Ce qui l’est beaucoup moins, et que révèle l’exposition, c’est tout ce corpus de variantes abandonnées, de visions qui n’ont existé que sur le papier, certaines à peine regardées, d’autres passées tout près de la réalisation. En les découvrant, le visiteur risque de pousser plus d’un soupir de soulagement ou de regret, selon les cas et selon les goûts. L’hémicycle imaginé pour entourer le parterre de Latone, avec ses grottes-fontaines dessinées par Charles Le Brun, aurait certainement été l’une des merveilles de Versailles. Les visions utopiques du concours de 1780 auraient, quant à elles, balayé d’un coup le palais italien du Roi-Soleil au profit d’une immense et terrifiante cité : un temple du pouvoir et de la raison dont les kilomètres glaçants de colonnades et de galeries auraient anéanti définitivement toute réminiscence des promenades amoureuses avec Mademoiselle de La Vallière ou Madame de Montespan, alors qu’aujourd’hui quelques endroits du palais nous les laissent si bien imaginer. En même temps qu’un regard nouveau et insolite sur Versailles, l’exposition offre un chapitre d’histoire de l’architecture. Par son attachement à la question précise des projets non retenus et des raisons de ces renoncements, elle touche à l’essentiel du métier de bâtisseur : le moment où l’imagination vient se heurter à la réalité, où se mesure le degré de compréhension par l’architecte d’un besoin, d’un goût, de l’air du temps, des contraintes sociales et économiques. De Le Vau à Fontaine, en passant par la figure incontournable de Gabriel – que l’on découvre plus en butte que d’autres
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Elévation de l’aile Sud de l’ancien château encadré par l’Enveloppe, 1668 Agence de Louis Le Vau (1612-1670) Stockholm, Nationalmuseum © Cecilia Heisser, Nationalmuseum
partie XX partie I
ICI L'exposition MON TITre de partie
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partie I
introduction Le château de Versailles paraît au visiteur d’aujourd’hui le résultat grandiose d’un dessein clair et cohérent. Sa construction fut pourtant un long processus, fait d’hésitations, de réalisations partielles, de projets entrepris et abandonnés. Louis XIV vécut à Versailles dans un chantier permanent. Louis XV hérita d’un palais fragile qu’il fallait moderniser. Louis XVI souhaita lui rendre la majesté et l’harmonie perdues. Napoléon envisagea de s’y installer, au prix d’une transformation radicale. Finalement, Louis-Philippe en fit un musée, et ouvrit une nouvelle page de son histoire.
La Construction du château de Versailles, vers 1680 Adam Frans Van der Meulen (1632-1690) Londres, Royal Collection Trust / Her Majesty Queen Elizabeth II © Her Majesty Queen Elizabeth II
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Mais il existe un Versailles méconnu : celui des rêves et des ambitions avortées. Pour le meilleur ou pour le pire, le Château aurait pu avoir un tout autre visage, si les projets présentés dans cette exposition avaient été réalisés. Ils traduisent, sur le papier, l’imagination créatrice des architectes, leur compréhension du goût du roi et des besoins nouveaux, de l’air du temps, des contingences sociales et économiques. Ils invitent à rêver un Versailles tel qu’il ne fut jamais, mais tel qu’il aurait pu être ...
partie I
Le Versailles de Louis XIV Pris de passion pour le petit château construit à Versailles par son père Louis XIII, Louis XIV y entreprit des travaux tout au long de son règne. Les hésitations, les ordres et contre-ordres, les constructions entamées puis aussitôt abandonnées caractérisent ce chantier permanent. Ces revirements s’expliquent par l’absence d’un programme général dictant les aménagements, mais également par l’évolution des usages du château. Louis XIV qui le considérait tout d’abord comme une résidence privée,
y multiplia rapidement les séjours avant d’y installer la cour et le siège de son gouvernement (6 mai 1682). À la volonté initiale d’embellir l’architecture existante et d’améliorer le confort du souverain s’ajoutèrent de nouveaux enjeux : transformer le petit château de Louis XIII en un fastueux palais et l’adapter au cérémonial monarchique du Roi-Soleil.
Projet pour surélever le corps central du château de Versailles [avec un dôme], 1684 Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) Paris, Archives nationales © Archives nationales (France)
Projet pour surélever le corps central du château de Versailles [avec des cheminées], 1684 Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) Paris, Archives nationales © Archives nationales (France)
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partie I
Une chapelle pour le roi La Chapelle royale de Versailles fut inaugurée en 1710, à l’issue d’un long chantier. Elle fut précédée de plusieurs projets et édifices, qui furent autant d’étapes dans l’élaboration de la formule finalement adoptée. Loin d’être anecdotiques, ces différents projets permettent de cerner la genèse du sanctuaire royal mais aussi d’en comprendre les enjeux cérémoniels, politiques et religieux. Une première chapelle est mentionnée dès 1663 dans le château hérité de Louis XIII. En 1670, lors de la création de l’Enveloppe, on déplaça le sanctuaire au Sud, à l’emplacement de l’actuelle salle des Gardes de la Reine. En 1672, une troisième chapelle, dont Charles Le Brun conçu le décor, fut projetée à proximité des appartements des souverains, dans l’actuelle salle du Sacre. Le chantier fut interrompu par la perspective de l’installation de la cour à Versailles, contraignant la chapelle à une nouvelle errance.
des théâtres à versailles L’installation d’une salle de théâtre à Versailles fut une succession de rebondissements, des premiers tréteaux installés pour Molière et sa troupe dans les jardins ou dans le vestibule du château jusqu’à la création de l’Opéra royal (1770) et du théâtre de l’aile Neuve (1786). Tous les lieux de spectacle versaillais témoignent de la recherche permanente d’une solution idéale et pérenne, pour répondre à toutes les exigences de la résidence royale et de ses occupants. La quantité et la variété des salles réalisées ou simplement projetées depuis le règne de Louis XIV montrent que cette solution ne fut jamais trouvée : la cour s’accommodait parfaitement d’installations éphémères.
Après pluieurs emplacements provisoires, on envisagea en 1684 de construire un nouveau sanctuaire dans l’aile Nord. Cette solution - la plus spectaculaire fut finalement, elle aussi abandonnée au profit de l’édification de la chapelle actuelle. Projet pour la salle de spectacle du château de Versailles, vers 1685 Agence de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) Paris, Bibliothèque nationale de France © Bibliothèque nationale de France
Coupe longitudinale de la chapelle projetée en 1684, vers 1684 Agence des Bâtiments du roi Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
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partie I
Architectures de jardin Les jardins de Versailles firent l’objet de nombreux projets de bosquets mais aussi de constructions ; si certains virent le jour, d’autres ne se réalisèrent que sur le papier. Bien loin de simples petites « fabriques » de jardin, ils auraient composé de véritables « morceaux d’architecture » en contrepoint du château lui-même.
À la fin du règne de Louis XIV, l’architecte suédois Nicodème Tessin conçut plusieurs dessins pour un pavillon d’Apollon à l’extrêmité du Grand Canal. À la fois bibliothèque et musée, il aurait mesuré l’équivalent de la façade du corps central du château…
En 1670, le peintre Charles Le Brun, actif pour les décors du château comme pour les modèles de statues du parc, conçut un long mur en fer à cheval autour du bassin de Latone, situé en contrebas du Parterre d’Eau. Dix-sept niches devaient accueillir des statues de dieux et d’allégories complétant l’histoire de la mère d’Apollon et de Diane. Vers 1680, alors que l’architecture devenait de plus en plus présente dans les jardins, un amateur présenta au roi le projet d’un gigantesque « Palais des Muses », à l’extrémité de la Pièce d’eau des Suisses. Projet de pavillon de Neptune sur le Grand Canal, vers 1680 Jean II Le Blond (1635 ?-1709), d’ après Michel III Le Bouteux (1648 ?-1694) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
Vue du château de Versailles du côté du jardin, avec un projet non réalisé de fontaine autour du bassin de Latone, 1674 Israël Silvestre (1621-1691) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
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partie I
Le « Grand Projet » d’Ange-Jacques Gabriel En 1715, la mort de Louis XIV entraîne l’installation de la cour à Paris. Pour la première fois depuis 1661, les travaux de Versailles sont interrompus.
pour redonner majesté et monumentalité aux façades sur la ville. Inlassablement présenté au roi, son « Grand Projet » n’est finalement accepté qu’en 1771.
En 1722, le jeune Louis XV annonce son retour dans le château de son aïeul. Il y entreprend de nombreux travaux, conduits sous l’autorité des Premiers architectes Robert de Cotte, Jacques V Gabriel, et surtout son fils, Ange-Jacques Gabriel, auteur du Petit Trianon (17621769) et de l’Opéra royal (1763-1770).
Le chantier connaît un spectaculaire début de réalisation avec la reconstruction de l’aile du Gouvernement qui menaçait ruine. Mais à la mort de Louis XV, les travaux sont interrompus. Seule l’aile Neuve (aujourd’hui aile Gabriel) est construite. La façade du château présente alors un aspect inabouti, hétéroclite et déséquilibré.
À partir de 1742, Ange-Jacques Gabriel reprend le « Grand Dessein » de Jules Hardouin-Mansart. Pendant plus de vingt ans, l’architecte multiplie les propositions
Vue perspective du Grand Projet, 1759 Agence d’Ange Jacques Gabriel (1698-1782) Archives de l’Établissement public du château de Versailles © Château de Versailles, JM Manaï
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partie I
Le concours de 1780-1781
À son avènement en 1774, Louis XVI hérite d’un palais hétéroclite. Les façades du côté de la place d’Armes forment un ensemble asymétrique et les espaces intérieurs sont devenus trop exigus et peu adaptés au mode de vie des souverains. La nécessité d’entreprendre des travaux s’impose. Le roi et son directeur des Bâtiments, le comte d’Angiviller, lancent en 1780 un appel à idées pour la reconstruction du château. Les propositions doivent répondre aux problèmes existants mais aussi se conformer au programme des palais du XVIIIe siècle : adapter la distribution intérieure pour associer les fonctions d’habitation, de représentation, de réception et d’exercice du pouvoir ; scénariser l’espace urbain alentour ; constituer une vitrine des arts français.
Huit architectes participent à ce concours. Six propositions sont conservées. Très diverses, elles peuvent être classées en deux catégories : réalistes et utopiques. Les réponses réalistes de Jean-François Heurtier et de Pierre Adrien Pâris conservent l’œuvre de Louis XIV en la modernisant dans un souci de rationalité économique et de respect des usages. Les dessins d’Étienne Louis Boullée, des frères Peyre et d’Antoine Leroy sont autant de propositions utopiques, voire fantaisistes.
Premier projet de reconstruction du château de Versailles présenté au roi Louis XVI, vers 1785 Pierre Adrien Pâris (1745-1819) et Louis Jacques Durameau (1733-1796) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
Projet d’une colonnade pour le château de Versailles, vers 1780 Marie Joseph Peyre (1730-1785) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
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Le 6 octobre 1789, la famille royale quitte définitivement Versailles. Transformé en dépôt d’œuvres d’art, en bibliothèque et en écoles, le château échappe aux destructions de la Révolution française. À l’avènement de l’Empire, le palais a perdu de son lustre : outre le déséquilibre de ses façades sur la ville, plusieurs années d’abandon lui donnent un air désolé. En 1806, Napoléon songe à s’y installer. Il demande à l’architecte Jacques Gondoin de lui présenter des projets mais aucun n’est finalement adopté.
Marie-Antoinette, le projet de réoccupation de Versailles est à nouveau d’actualité. Napoléon envisage d’en faire un Palais impérial. Il confie à son Premier architecte, Pierre Fontaine, la mission de repenser les distributions intérieures et, surtout, de « trouver le moyen de faire du côté de Paris une façade aussi vaste et belle que celle des jardins » (Fontaine, Journal). Après avoir consulté les projets soumis à Louis XVI en 1781, Fontaine imagine des façades de plus en plus austères, symboles de l’infléchissement du régime vers une autorité et une rigidité toujours accrues.
En 1810, à l’annonce du mariage de l’Empereur avec Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, petite-nièce de
Avec la reprise des guerres, les velléités d’installation à Versailles sont suspendues, pour ne plus jamais ressurgir.
Façade du palais de Versailles du côté de la ville, 1811-1812 Alexandre Dufour (1759-1835) et Pierre Léonard Fontaine (1762-1853) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
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La Construction du château de Versailles, vers 1680 (détail). Adam Frans Van der Meulen (1632-1690). Londres, Royal Collection Trust / Her Majesty Queen Elizabeth II © Her Majesty Queen Elizabeth II
partie I
Versailles sous l’Empire : les projets de Napoléon
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Premier Projet de reconstruction du château de Versailles présenté au roi Louis XVI, vers 1785 Pierre Adrien Pâris (1745-1819) et Louis Jacques Durameau (1733-1796) Château de Versailles Château de Versailles © Château de Versailles, Dist RMN-GP / © C. Fouin
partie II
autour de l’exposition
partie II
un DIspositif multimédia pour aller plus loin Explorer les château de Versailles tel qu'il aurait pu exister... Grâce à la technologie 3D, il est possible de donner vie aux dessins et esquisses d’architectes, et de rendre plus concrètes ces transformations un jour imaginées. Quatre architectes, cinq projets et d’importantes modifications de l’allure du château sont ainsi rendus plus compréhensibles aux visiteurs de l’exposition. Là, le corps central s’efface, remplacé par une imposante élévation ; ici, la place d’Armes disparait au profit d’une colonnade façon Saint-Pierre de Rome ; là encore, la façade du château, profondément modifiée, surplombe un imposant escalier remplaçant la cour de Marbre…
Captures de la vidéo de reconstitution présentée dans l’exposition © EPV / Sisso
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Le temps d’une vidéo, les plans s’animent, les architectes s’expriment, Versailles prend des formes diverses sous nos yeux. L’occasion de découvrir, parfois avec amusement, ce que la royauté n’a pas voulu retenir. En fin d’exposition, une table tactile permet à chacun de créer le château de Versailles qu’il voudrait. À partir d’un contenu fixe, liberté est donnée aux visiteurs de composer avec divers éléments de l’architecture : colonnes, pavillons, sculptures ou encore coupoles ; d’un glissement de doigt, le château de Versailles se transforme au gré de l’imagination du public.
Captures du puzzle numérique présenté dans l’exposition © EPV / Opixido
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partie II
pour accompagner la visite audioguide
Visite audioguidée de l’exposition disponible gratuitement en français, anglais et espagnol.
visites guidées TOUS PUBLICS
Visite guidée de l’exposition (en français uniquement) À 10h30 : les 6, 13, 19, 26, 29 juin et 20 juillet. À 14h15 : le 4 juin. Découvrez un autre château de Versailles, jamais réalisé, à travers cette exposition qui rassemble de nombreuses œuvres et document d’architecture souvent méconnus et rarement présentés au public. Nés de l’imagination des architectes ou à la demande de l’administration, ces projets de reconstruction et d’aménagement ne furent jamais réalisés. Ils permettent toutefois de renouveler la perception du Château.
EN FAMILLE Un livret jeu IMAGES DOC
À l'aide de jeux et énigmes, les jeunes visiteurs de 8 à 12 ans approfondissent leurs connaissances sur les transformations successives du Château et les projets architecturaux commandés sous les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI . Largement illustré, conçu sur un ton à la fois ludique et instructif, ce livret-jeu constitue une véritable aide à la visite. Disponible gratuitement à l’entrée de l’exposition (en français et en anglais) et en téléchargement sur chateauversailles.fr Réalisé en collaboration avec Bayard, 8 pages, gratuit.
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1660-1815
«
partie II
»
EXAMEN DES PROJETS FAITS JUSQU’ICI, GRANDS POURPARLERS, DISCUSSIONS, INCERTITUDES, CHOSES INUTILES ET POUR TOUT RÉSULTAT, RIEN.
VERSAILLES Architectures rêvées
Pierre Fontaine, Journal, 30 juillet 1810
catalogue de l’exposition Versailles. Architectures rêvées 1660-1815
VERSAILLES Architectures rêvées
Ouvrage collectif sous la direction d'Élisabeth Maisonnier, conservateur au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, commissaire de l'exposition.
1660-1815
Le catalogue de l'exposition présente près de 200 dessins, plans et gravures illustrant les nombreuses ambitions architecturales, réalistes ou utopiques, jamais réalisées pour le château de Versailles entre les XVIIe et XIXe siècles. Face au « chantier permanent » qu'est Versailles, bien des idées naissent dans l'imagination des architectes. Ainsi, dessins, plans et élévations, programmes généraux ou aménagements ponctuels - pratiques ou esthétiques permettent de découvrir un Versailles tel qu'on ne l'a jamais vu, renouvelant ainsi la perception du château.
Gallimard
Gallimard
co -édition châte au de ver sailles / GALLIMArD 288 pages, 25 x 25 cm, 200 illustrations 49 € Disponible sur www.boutique-chateauversailles.fr et dans les boutiques du château de Versailles.
contac t presse gallimard Béatrice Foti 01 49 54 42 10 / beatrice.foti@gallimard.fr assistée de Françoise Issaurat 01 49 54 43 21 / francoise.issaurat@gallimard.fr
20/03/2019 14:52
Ce livre donne à voir trois siècles de création au fil de six grandes étapes : l'architecture de la façade sur cour et le « Grand Dessein » de Jules Hardouin-Mansart ; les propositions de chapelles et de salles de spectacles ; les aménagements imaginés pour les jardins ; le « Grand projet » d'Ange-Jacques Gabriel ; le concours d'architectes des années 1780 ; et enfin, sous l'Empire, les derniers grands projets proposés.
Les auteurs
Sous la direction d'Élisabeth Maisonnier, avec des textes d'Alexandre Gady, Frédéric Lacaille, Jean-Claude Le Guillou, Alexandre Maral, Raphaël Masson, Fabien Passavy . Avant-propos de Catherine Pégard et de Laurent Salomé..
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partie II
première BIENNALE D'Architecture et de paysage de la région Île-de-france
Cette première Biennale d’architecture et de paysage est un événement majeur et fondateur pour la Région Île-de-France qui mène, depuis le début de la mandature, une politique d’aménagement et d’urbanisme à la fois innovante et durable, ambitieuse, et tournée vers l’homme, la nature et la ville. Première région d’Europe en matière économique, l’Île-de-France doit sans cesse se réinventer pour continuer de se développer, répondre aux attentes des Franciliens et renforcer son attractivité internationale, tout en prenant en compte les enjeux d’une gestion économe des espaces et des ressources. Dès 2016, aux côtés des communes et des intercommunalités, la Région joue un rôle moteur pour relancer la construction de logements dans toute l’Île-de-France. Or, s’il faut construire plus, il faut surtout construire mieux, en aménageant de façon créative des quartiers où les Franciliens seront heureux de vivre, tout en répondant à l’objectif de réduction de notre impact écologique. Cette volonté s’est concrétisée dans la création du dispositif régional des 100 Quartiers innovants et écologiques et dans notre engagement en faveur des démarches d’urbanisme transitoire qui visent à générer de la valeur ajoutée sur des terrains délaissés, parfois en déshérence, en attente de projets pour qu’ils soient le terreau d’une vie culturelle, associative et citoyenne renouvelée.
pour plus d'informations http://bap-idf.com/
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En 2017, afin de faire entrer la nature dans les villes, pour permettre à tous les Franciliens d’accéder à un espace vert de proximité à moins de 15 minutes à pied de chez eux d’ici 2021, la Région a lancé son Plan vert qui vise à renforcer la place du végétal, à concevoir et aménager des espaces verts, facilement accessibles et offrant de nombreux services aux habitants. Dans le sillage naturel de ces initiatives réussies qui font bouger les territoires et en cohérence avec l’accord de Paris, la Région a souhaité lancer une manifestation allant au-delà de ses frontières. La Biennale d’architecture et de paysage d’Île-de-France sera un espace de réflexion, d’exposition et de mutualisation des savoirs. Cette première édition qui se tiendra sur le site exceptionnel de Versailles incitera également les publics à parcourir l’ensemble du territoire francilien et à découvrir quelques expériences architecturales notables de notre Région. Elle nous offrira l’opportunité de mettre en exergue de bonnes pratiques, en Île-de-France et à travers le monde, pour répondre aux défis climatiques et aux besoins de solutions innovantes qui construiront la ville de demain, autour de l’homme et de la nature.
Valérie Pécresse Présidente de la Région Île-de-France
Une nouvelle biennale d’architecture et de paysage qui se veut un espace de réflexion et de partage d’expériences autour de la ville de demain. Pourquoi à Versailles ? Et dans quel objectif ? Entretien avec François de Mazières, maire de Versailles. Il existe d’autres manifestations autour de l’architecture comme, par exemple, l’exposition internationale de Venise. Pourquoi avez-vous lancé, avec Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, cette biennale ? L’Île-de-France représente un territoire immense qui rassemble 12 millions d’habitants et qui fait face, aujourd’hui, au grand défi du moment : penser la ville du XXIe siècle. Il y a, avec la crise environnementale actuelle, un changement de paradigme de la pensée architecturale, auquel j’ai assisté lorsque j’étais président de la Cité de l’architecture et du patrimoine. En quelques années, en effet, le défi écologique est devenu l’enjeu majeur des réflexions sur le devenir des villes et des métropoles. L’architecture et l’urbanisme s’en sont trouvés bouleversés, dans la conception des bâtiments, de la mobilité, l’équilibre entre le construit et les espaces verts, les matériaux employés... Il nous a donc paru intéressant de lancer, avec différents acteurs, architectes, paysagistes, penseurs, artistes, entrepreneurs, élus, une réflexion autour de la thématique de la « ville-nature ». Justement, quel sens donner à cette biennale à Versailles, aux alentours et dans le Château, avec l’exposition « Versailles. Architectures rêvées. » ? Vous le savez mieux que moi, plus de huit millions de visiteurs se sont rendus au château de Versailles en 2018 ! De même que Venise, la ville est connue
internationalement et comprend des lieux patrimoniaux forts. Versailles s’est imposée assez naturellement pour accueillir cet événement, notamment dans deux lieux d’enseignement : l’École nationale supérieure d’architecture, installée au sein de la Petite Écurie, et l’École nationale supérieure de paysage, qui jouxte le Potager du Roi. Quant à l’exposition organisée par le Château, elle met en lumière une question qui m’est chère, en tant que maire : celle du rapport entre la maîtrise d’ouvrage, qui commande le projet, et la maîtrise d’œuvre, qui le conçoit ; celle de l’instant crucial de la décision où se joue le sort d’un projet. Expositions, installations, débats, performances… la biennale réunira, au cœur de la ville, de nombreuses propositions. Il y en aura pour tous les goûts : ceux que le Grand Paris intéresse verront exposés, à l’ancienne poste de Versailles, les projets des nouvelles gares qui desserviront le gigantesque réseau du Grand Paris Express ; ceux qui seront venus pour la réflexion environnementale découvriront, à l’École de paysage, que la région Île-de-France reste une terre de production agricole ; les passionnés d’architecture apprécieront la dimension prospective adoptée à l’École d’architecture, avec les minipavillons réalisés spécifiquement pour la Biennale par des architectes internationaux ; ceux qui aiment la ville de Versailles découvriront, à l’Espace Richaud, les grands travaux prévus pour les années à venir ; enfin, ceux qui sont plus enclins à l’histoire iront tout droit au Château ! Propos recueillis par Lucie Nicolas-Vullierme pour les Carnets de Versailles n°15 27
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Projet de façade pour le château de Versailles côté est, 1783-1787 Jean-François Heurtier (1739-1822) Château de Versailles © RMN-GP / R-G. Ojéda / T. Le Mage
partie IIi
les partenaires de l’exposition
Depuis 1974, mk2 défend une autre idée du cinéma à travers la production et la diffusion des films d’auteur. Fondé par Marin Karmitz, mk2 fait le choix d’une cinématographie de qualité à travers son réseau de salles de cinéma, son magazine culturel gratuit TROISCOULEURS et ses cycles de conférences ouvertes à tous. Partager et rendre accessibles au plus grand nombre tous les champs de l’art et de la connaissance, tel est l’engagement de mk2, partenaire fidèle des acteurs culturels qui font vivre la création à Paris et au-delà. Après avoir collaboré à l’occasion de plusieurs expositions, mk2 a le plaisir de s’associer une nouvelle fois au château de Versailles.
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La revue ARCHISTORM est devenue au fil du temps une référence pour les architectes, designers et urbanistes. Retraçant toute l'actualité de la production architecturale française et internationale, ARCHISTORM offre un point de vue critique sur le monde de la construction et s'engage auprès des architectes, des ingénieurs et des maîtres d'ouvrage à leur fournir des éléments qualitatifs en matière de prescription. Depuis septembre, ARCHISTORM étend son approche. Tout en restant fidèle à l’esprit du magazine, la nouvelle formule abordera des sujets de design d’espace, d’architecture intérieure via des réalisations et des dossiers techniques/thématiques. Le magazine explorera également les questions de la matière de façon plus transversale à travers des tribunes libres de personnalités du secteur qui compléteront une démarche prospective forte sur les matériaux.
L’Œil est le magazine d’art des passionnés et des amateurs curieux qui souhaitent explorer tous les territoires de l’art. Magazine d’art de référence pour de nombreux amateurs, collectionneurs ou encore professionnels, il séduit les lecteurs depuis 1955 avec sa ligne éditoriale exigeante, ses rubriques originales et ses dossiers de fond. Enquêtes au cœur de tendances ou de courants artistiques, reportages sur le terrain, grandes interviews d’artistes contemporains, voici les sujets que L’Œil propose pour aller plus loin. Avec un regard contemporain, le magazine pose des questions qui interpellent, propose un angle différent sur le monde de l’art et sur l’histoire de l’art. Chaque mois, son cahier des expositions est le rendezvous incontournable des lecteurs qui leur ouvre les portes des événements à voir à Paris, en régions et dans le monde et leur donne envie de découvrir de nouveaux lieux ou de nouveaux territoires artistiques. Ouvert, L’Œil couvre toutes les périodes de l’histoire de l’art, regarde toutes les formes d’art, des disciplines classiques aux pratiques plus pointues, ou plus émergentes et se félicite ainsi de son partenariat avec l’exposition « Versailles. Architectures rêvées. 16601815 ».
Avec plus de 22 millions de lecteurs chaque mois, dont 72% sur le numérique, 20 Minutes s’est imposé dans le paysage médiatique français. Au cœur de son projet, le jeune actif urbain auquel 20 Minutes délivre chaque jour, chaque seconde une info utile, pertinente et accessible. Encourager la lecture, la culture et la participation sociale, telle est l’ambition de 20 Minutes depuis 2002.
Le château de Versailles a choisi BFM PARIS pour être le partenaire TV exclusif de l’exposition « Versailles. Architectures rêvées. 1660-1815 » ! Les journalistes feront découvrir les différentes transformations architecturales qui ont permis à ce château d’être aujourd’hui ce monument si singulier au travers de reportages et d’interviews. Durant toute la durée de l’exposition, les plans du château, l’expertise des commissaires de l’exposition, la volonté de l’utilisation du numérique au service de l’art et du développement culturelle du château seront mis en avant sur BFM PARIS. Rendez-vous sur « BFM Paris » pour vivre toute l’actualité de l’exposition « Versailles. Architectures rêvées. 1660-1815 » au château de Versailles ! BFM PARIS c’est près de 3 millions de téléspectateurs* par mois. Chaque jour, la chaîne rassemble 532 000 téléspectateurs* en moyenne, soit une augmentation de près de 100 000 téléspectateurs* par jour, sur un an. BFM PARIS informe les Franciliens avec : - La matinale « BONJOUR PARIS », en semaine de 6h30 à 9h30 une édition complète pour connaître, en direct, toute l’actualité de Paris et de l’Ile-de-France au travers de reportages, duplex et invités - « BONSOIR PARIS » du lundi au jeudi de 18h à 20h puis de 22h à minuit - La matinale « PARIS WEEK-END » de 7h à 10h, proposant un tour d’horizon de l’actualité avec un accent spécialement mis sur les prévisions météo et les activités et idées de sorties BFM PARIS à retrouver sur le canal 30 de la TNT IDF, 38 sur les box SFR et 30 sur les box Bouygues Telecom. Twitter : @BFMParis / Facebook : @BFMParis *Source : Médiametrie-Mediamat Janvier 2019
Fidèle à ses convictions et fière de ses valeurs, 20 Minutes est très heureux d'être partenaire de l'exposition « Versailles. Architectures rêvées 1660-1815 » (4 mai - 4 août 2019) 31
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Projet de façade pour le château de Versailles du côté de l’entrée, 1811-1813 Alexandre Dufour (1759-1835) et Pierre Fontaine (1762-1853) Château de Versailles © Château de Versailles, Dist. RMN-GP / © C. Fouin
partie iV
informations pratiques
Tarifs
Moyens d’accès au Château depuis Paris – RER ligne C, en direction de Versailles Château - Rive Gauche – Trains SNCF depuis la gare Montparnasse, en direction de Versailles - Chantiers – Trains SNCF depuis la gare Saint - Lazare, en direction de Versailles - Rive Droite – Autobus ligne 171 de la RATP depuis le pont de Sèvres en direction de Versailles Place d’Armes – Autoroute A13 (direction Rouen) sortie Versailles-Château – Stationnement Place d’Armes. Le stationnement est payant, sauf pour les personnes en situation de handicap, et les soirs de spectacles à partir de 19 h 30.
Billet Exposition, billet coupe-file en vente uniquement en ligne sur www.chateauversailles.fr, pendant la période d'exposition : 18 € Passeport (1 journée) donnant accès au Château, aux jardins, aux châteaux de Trianon et domaine de Marie-Antoinette, et aux expositions temporaires : 20 € / 27 € les jours de Grandes Eaux Musicales.
L’exposition est ouverte au public du 4 mai au 4 août 2019, tous les jours, sauf le lundi.
Passeport 2 jours donnant accès pendant deux jours consécutifs au Château, aux jardins, aux châteaux de Trianon et domaine de Marie-Antoinette, et aux expositions temporaires : 25 € / 30 € les jours de Grandes Eaux Musicales.
Le Château est ouvert tous les jours, sauf le lundi : – de 9 h à 18 h 30, dernière admission à 18 h (fermeture des caisses à 17 h 50). Les châteaux de Trianon et le domaine de Marie-Antoinette sont ouvert tous les jours, sauf le lundi : – de 12 h à 18 h 30 pour le Grand Trianon et le Petit Trianon, dernière admission à 18 h (fermeture des caisses à 17 h 50). – de 12 h à 19 h 30 pour les jardins et le Hameau de la Reine (évacuation des jardins à partir de 19 h).
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contac ts Presse Hélène Dalifard, Aurélie Gevrey, Violaine Solari +33 (0)1 30 83 75 21 presse@chateauversailles.fr presse.chateauversailles.fr Pour plus d’informations + 33(0)1 30 83 78 00 chateauversailles.fr
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Gratuité pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans résidents de l’U.E., sauf pour les Grandes Eaux Musicales et les Jardins Musicaux. Le parc est gratuit tous les jours toute l’année. Les jardins sont gratuits, sauf les jours de Grandes Eaux Musicales et de Jardins Musicaux. Versailles pour tous
Le Parc et les jardins de Versailles sont ouverts, tous les jours: – de 7 h à 20 h 30 pour le parc et de 8 h à 20 h 30 pour les jardins.
Exposition accessible avec les billets Passeport ou Château, la carte d’abonnement « 1 an à Versailles » et aux bénéficiaires de la gratuité (-18 ans, - de 26 ans résidents de l’UE, personnes en situation de handicap, demandeurs d’emploi en France, etc.) Billet Château, donnant également accès aux expositions temporaires : 18 €, tarif réduit 13 €.
Audioguide gr atuit
partie iV moyens d’accès Hor aires d’ouverture
informations pratiques
Gratuité pour la visite libre du Château, des châteaux de Trianon et du Domaine de Marie-Antoinette, et des expositions temporaires, hors Grandes Eaux musicales : – pour les personnes en situation de handicap ainsi que leur accompagnateur sur présentation d’un justificatif. – pour les personnes allocataires des minima sociaux sur présentation d’un justificatif datant au maximum de 6 mois. Information et réservation : + 33 (0)1 30 83 75 05 et versaillespourtous@chateauversailles.fr Visite du Château : audioguides en 11 langues, ainsi qu’une version en Langue des Signes Française. Audioguides pour les enfants à partir de 8 ans.
Dans le cadre de la 1re Biennale d’ architecture et de paysage de la Région Île-de-France
En partenariat média avec
Alexandre Dufour (1759-1835) et Pierre Fontaine (1762-1853), Projet de façade pour le château de Versailles du côté de l’entrée (détail), 1811-1813 ; aquarelle, plume, encre, lavis et crayon © Château de Versailles, Dist. RMN-GP / © Christophe Fouin Bandeau : Agence d’Ange Jacques Gabriel (1698-1782), Élévation du corps central du château sur la cour Royale selon le Grand Projet (détail), non daté [1759] ; plume, encre et graphite © Archives nationales (France) Design : Graphica