Laurent Marissal Nada / Festival Non Aligné(e)s

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¬NADA 39

— éditions clandestines S.LN.d

PrIx LIbrE

¬NADA, no nada, revue épisodique, expose les actions non visibles non cachées réalisées par painterman en milieu hostile comme en arcadie. ¬NADA est aussi le journal des actions des non alignés (N ). ¬NADA prend la forme d’un antiprogramme du festival annoncé dès le ¬NADA n°30. Ce festival non aligné(e)s an 0, cellules dormantes est fait sans moyens, sans demande même de subvention, mais pas sans amitiés. Que soit remerciés artistes, auteurs, chercheurs, militants qui tous participent gracieusement. merci à Hubert pour son soutien sans faille. merci à David vasse qui, pour cette exposition transit, nous prête un camion de déménagement garé dans cet ancienne annexe de la Cie parisienne d’électricité qu’est la générale-est. Salute à la générale-est qui nous accueille sans rien nous demander. Ce festival a bien failli ne pas avoir lieu ...Sachez, chers amis, que c'est l'esprit propre à chaque art qui donne, à l'artiste, le courage nécessaire pour supporter la violence des luttes... ...Car, en Art, …tout est dans la lutte, … et les luttes y sont nombreuses, … répétées, … sans merci.… Surtout, …pas de compromissions… Capituler sera toujours un signe de faiblesse — sinon de lâcheté… (erik satie). Quelques run-space se sont engagés, puis désengagés... l’art comme la lutte sont immanents, cette immanence n’est que trop souvent un motif illusioniste. Il serait évidemment fort commode de faire l'histoire si l'on ne devait engager la lutte qu'avec des chances infailliblement favorables (Karl marx). préside à la réalisation de ce festival N la fraternité, et même si ce festival n’est plein que de ses acteurs même, nous aurons réussi notre pari : contre leur monument civilisé notre indocile dénuement.

Avec Jean-Charles Agboton-Jumeau, nous avons rdv avec Emmanuel Ferrand : La Générale-Est a accepté notre projet. Nous sortons enthousiastes et sonnés. Idéal pour le spectacle, le lieu n’a pas de mur utile, un plafond très haut... L’accrochage s’annonce impossible. Nous traversons la place Gambetta. Un camion réfrigéré nous coupe la route. Je repense à une action que je n’ai pas encore pu faire : peindre un camion réfrigéré aux couleurs du Canada, sillonner la ville le temps de l’exposition. À l’intérieur, une conversation est échangée, pour peindre de buée l’air froid... Je me demande tout haut si La Générale ne serait pas la bonne occasion, pour revenir au Canada en frigo mobile... Il pleut, nous finissons d’encaisser au café... J.-C : Pfiou, ce lieu, il faudrait reconfigurer l’espace, la lumière... difficile sans kopeck, l’autonomie coûte cher... L M : Ouaip, construire un espace dans l’espace… ou bien faire l’expo dans un 6 tonnes, mais trouver un camion avec nos poches trouées... J.-C : Mais ton cousin, y bosse pas dans le déménagement ? L.M : Si purée... Et pis en novembre pas besoin que le camion soit réfrigéré.


L’AN 0 du Festival Non-Aligné(es) [FNA] sous-titré Cellule(s) dormante(s), lève un coin du voile sur la partie immergée ou sous-exposée des pratiques symboliques contemporaines, pour autant qu’en effet, « seul peut se dire contemporain celui qui ne se laisse pas aveugler par les lumières du siècle et parvient à saisir en elles la part de l’ombre, leur sombre intimité [et] reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps.»

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Ergo, poursuit Giorgio Agamben, la « voie d’accès au présent a nécessairement la forme d’une archéologie » qui, détourne intempestivement « la lumière, hors de sa fonction d’illumination du présent, vers l’assignation de l’infini, de l’invisible, de l’inatteignable », comme Jean-Luc Marion en convient lui aussi.

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Le [FNA] veut ainsi rendre possibles des : – agencements – complicités – dé(con)structions – perruques – sabotages – rhizomes –solidarités – subversions – &c. qui, inactuels, inédits et cosmopolites, s’étendent à perte de vue quelque part dans l’inachevé ou dans l’ineffectué…

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Modalités opératoires

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Le [FNA] ouvrira le samedi 25 novembre 2017, de 14h à 23h, après l’accrochage et les installations qui auront lieu en matinée à partir de 07h ; il est ouvert le dimanche 26 novembre 2017, de 10h à 21h.

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Le [FNA] n’annoncera aucun programme ni aucun horaire, les intervenants étant libres d’accrocher ou d’intervenir pendant la durée du festival, à un moment et au rythme de leurs choix.

J. C. Agboton-Jumeau, critique d’art Laurent Marissal, peintre (septembre 2017)

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Le [FNA] prend acte de ce que les institutions marché dont elles dépendent sous peine de mort désormais), sont respectivement l’arbre et son ombre qui cachent la forêt. Le festival inventorie donc, dans un lieu coopératif par excellence, des pratiques artistiques ou savantes, minoritaires ou dissidentes qui, inscrites à la limite de la lisibilité institutionnelle et/ou de la solvabilité marchande, s’avèrent indifféremment : – alternatives – (an)alphabètes – anaparachroniques – autonomes – émancipatrices – expérimentales – (im)personnelles – marginales – singulières, &c.

Le [FNA] a invité des intervenants à titre individuel ou collectif mais aussi, une dizaine de commissaires d’exposition associés qui présenteront des artistes, des chercheurs et tels autres qui œuvrent dans leurs domaines de compétence ou dans leurs réseaux respectifs.

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Ep o s 25

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Je paie – en Monnaie de Satin – Tu n’as pas indiqué – ton prix – Un pétale, pour un Paragraphe C’est correct à mon avis – Emily Dickinson, 1863

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L'art, c'est ce qu'on fait, la culture ce qu'on nous fait. Carl Andre


In memoriam Jacques Sauvageot

Non-dit versus non-écrit

0.0 À peine annonçait-on l’organisation du Festival Non-Aligné(e)s [FNA], AN 0 qu’un procès d’intention plus ou moins implicite, diffus ou expéditif, était perpétré par les sempiternels esprits chagrins que nous coudoyons pourtant plus ou moins, ici ou là et bon gré mal gré, au titre de l’art ou de la pensée…

0.1 Or le [FNA] n’a pas d’autre intention que de prolonger à sa manière cette interrogation — soi-disant passée de mode — qu’un Christian Prigent perpétue dans son Journal 2017 par exemple :

« Tous les jours la guerre n’est plus déclarée, mais poursuivie. L’inouï est devenu quotidien. Le héros reste loin des combats. Le faible a rejoint la zone du front. L’uniforme des jours est la patience, la décoration, la misérable étoile de l’espérance au-dessus du cœur. Elle est remise lorsque plus rien n’arrive, lorsque le feu roulant se tait, lorsque l’ennemi est devenu invisible et que l’ombre de l’éternel réarmement couvre le ciel 3. »

3.1 Secundo, le [FNA] jubile à la lecture de cet extrait Des arbres à abattre, écrit par celui-là même notamment qui aura su faire de l’invective un grand art et réciproquement — Thomas Bernhard :

Jean-Charles Agboton-jumeau Critique d'art* (*en recherche active d'un Mécène)

1 - https://collection.sitaudis.fr/commander?nocache=true

3.0 À ces derniers comme à tels autres commissaires ou préfets des polices académiques, artistiques ou politiques – fervents suppôts du non-dit et du statu quo –, nous nous contenterons ici de rappeler que le [FNA] – primo, souscrit au constat prémonitoire suivant:

« Si l’impuissance à deviner ou comprendre quoi que ce soit n’était pas, fort heureusement, le privilège des quatre-vingt-dix-neuf centièmes de l’humanité, ce serait mourir d’effroi de considérer, à cette occasion, que les mots ne sont pas seulement des combinaisons alphabétiques ou des aventures de gueuloir, mais les plus vivantes réalités […] Il faut être atteint d’Académie pour croire à la bassesse de quelques-unes de ces entités subtiles, - comme s’il y avait moyen de concevoir une hiérarchie dans ce vestige lamentable et surnaturel de l’ancien plan des constellations qui se nomme Vocabulaire ; comme s’il y avait des mots qui fussent évêques, d’autres mots condamnés aux labeurs serviles et des épithètes accoutumées à faire le trottoir. / La vérité, c’est qu’ils sont tous terribles, tous mystérieux, qu’ils ont le pouvoir de se changer en serpents, comme des bâtons de Jannès et de Mambré, sous les yeux du pharaon, quand le magicien l’ordonne, et que c’est ordinairement le plus méprisé qui doit dévorer les autres […] Impossible, aujourd’hui, de prévoir comment on pourra s’en dépêtrer, car tout le monde sent bien qu’on y est toujours et de plus en plus. Que dis-je ? Le Mot est devenu la Chose, ainsi que le veut une inflexible et trop juste loi. Purgamenta et stercora facti sumus, disait l’Apôtre […] Les mourants de misère et les mourants de désespoir, les blessés, les charcutés, les brûlés vivants, les moribonds abandonnés au milieu des champs, par les nuits glaciales, tous murmurèrent ou vociférèrent le Mot vengeur.4 »

2- Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945, p. 508-509 (nous soulignons)

« La révolution naît au jour de l'enchaînement des fins prochaines et de fins moins prochaines. Il n'est pas nécessaire que chaque prolétaire se pense comme prolétaire au sens qu'un théoricien marxiste donne au mot. Il suffit que le journalier se sente en marche vers un certain carrefour où conduit aussi le chemin des ouvriers de la ville. Les uns et les autres débouchent sur la révolution qui les aurait peut-être effrayés si elle leur avait été écrite ou représentée. Tout au plus peut-on dire que la révolution est au bout de leurs démarches et dans leurs projets sous la forme d'un “il faut que ça change”, que chacun éprouve concrètement dans ses difficultés propres et au fond de ses préjugés particuliers. Ni le fatum, ni l'acte libre qui le détruit ne sont représentés, ils sont vécus dans l'ambiguïté. Ceci ne veut pas dire que les ouvriers et les paysans fassent la révolution à leur insu et qu'on ait ici des “forces élémentaires” et aveugles habilement utilisées par quelques meneurs conscients. C'est ainsi peut-être que le préfet de police verra l'histoire. Mais de telles vues laissent sans ressources devant une véritable situation révolutionnaire, où les mots d'ordre des prétendus meneurs, comme par une harmonie préétablie, sont immédiatement compris et trouvent des complicités partout, parce qu'ils font cristalliser ce qui est latent dans la vie de tous les producteurs. Le mouvement révolutionnaire, comme le travail de l'artiste, est une intention qui crée elle-même ses instruments et ses moyens d'expression. Le projet révolutionnaire n'est pas le résultat d'un jugement délibéré, la position explicite d'une fin. Il l'est chez le propagandiste, parce que le propagandiste a été formé par l'intellectuel, ou chez l'intellectuel, parce qu'il règle sa vie sur des pensées. Mais il ne cesse d'être la décision abstraite d'un penseur et ne devient une réalité historique que s'il s'élabore dans les relations interhumaines et dans les rapports de l'homme avec son métier. 2 »

2.1 Ce faisant, le [FNA] ne craint pas de prendre le risque qu’implique cette devise de Samuel Beckett : « Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux. » Alberto Giacometti, pareil : « Je continue parce que ça rate. » La phobie du ratage, ne serait-ce pas là, le non-dit implicite de nos esprits chagrins ?

3.2 C’est pourquoi, tertio et inversement, nous opposons aux mots d’ordre de toute la préfecture ou toute la cléricature tant politique qu’artistique de nos esprits chagrins indoxiqués, le mot que Léon Bloy s’était naguère « résolu de ne pas écrire » :

3- Ingeborg Bachmann, Toute personne qui tombe a des ailes (Poèmes 1942-1967) [Françoise Rétif ed. & trad.], Paris, Gallimard, 2015

1.0 « Toucher de vérité — celle d'être (d'avoir du mal à être). » Ou celle d’avoir à s’insurger. Fût-ce au prix d’un certain masochisme autant que d’une impiété, d’une allergie ou d’une inaptitude certaine. Tel est le paradoxe — non-dit par excellence — qui hante indifféremment l’artiste et l’activiste, dès lors que l’un et/ou l’autre croit possible de formuler, de (se) représenter ou de programmer telle ou telle une révolution sociale ou symbolique, comme Merleau-Ponty l’avait très bien analysé :

2.0 Assumant cette inéluctable ambiguïté et l’incertitude qui en résulte, le [FNA] se veut une intention qui crée elle-même ses instruments et ses moyens d'expression. S’élaborant dans des relations interhumaines, ledit festival est une manifestation expressément interactiviste & interartistique parce qu’on y procède jamais que d’entre tous (ou des uns et des autres), davantage qu’on n’y travaille ensemble ou collectivement.

4 - « Le mot », Sueur de sang (1893), Paris, Mercure de France-Gallimard, 1967

« Ces déflations désabusées ne sont pas pour autant qu'effet d'une fatigue ponctuelle. Mais d'un toucher de vérité — celle d'être (d'avoir du mal à être). Il ne faut pas grand-chose pour faire sortir cette vérité de son puits d'inconscience activiste. À quoi, rien à répondre. Sauf ce que le travail rétorque, quand l'énergie revient, on ne sait pourquoi. Les actions que j'avais impulsées à l'automne dernier pour sauver la Maison du Peuple de Saint-Brieuc sont en sommeil […] Du coup, me suis vaguement remis à la vie militante (avec La France Insoumise). D'une manière un peu masochiste, il faut dire, car ça me force à ré-entrer dans des modes d'expression et d'action collectives auxquels plusieurs décennies d'écritures bizarres m'ont rendu à la fois allergique et inapte. Impossible, par exemple, d'assumer l'assurance martelée des propos (le devenir opinion, puis slogan, de tout segment de pensée). Difficile de supporter la dévotion au chef (encore moins d'ailleurs sa pseudo mise à distance ironique : quand Mélenchon devient Méluche dans la bouche pieuse de plusieurs militants).1 »

1.1 Inversement, le déni de la révolution par tel artiste ou militant ou par tel citoyen lambda, n’est pas moins une pensée de préfet de police ou une doxa qui croit elle aussi pouvoir faire l’économie de, – renoncer à, – ou renier la nécessaire ambiguïté ou indécidabilité de tout projet… d’émancipation et donc de subversion.

¬NADA est une revue-affiche imprimée à 50 exemplaires environ. sans subvention, elle est imprimée en pure perte. ¬NADA est produite au bleu ¬NADA peut être échangée contre une montre lip 1974 ou un dessin Dada. ¬NADA est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la licence art libre — http://www.artlibre.org. ¬NADA est diffusée de main en main et reste téléchargeable (en cherchant bien). pour les dons, abonnement ou questions : editionsclandestines.slnd@gmail.com


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