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Directeur de la Publication Jean-Bruno 06 80 27 35 55 bruno@mediapleinsud.com Rédacteur en chef Serge Giordano serge@mediapleinsud.com

Avec la participation de : Patrick Roulph Mado Cédric Chaory Jonathan Denis Dimitri (horoscope) Maquette/Impression : Média Plein Sud Dépôt légal à parution rcs 445 223 035 00020

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Le guide d’adresses recense des établissements gay et gay friendly sélectionnés par la rédaction. Il n’est en aucun cas exhaustif. Média Plein Sud Sarl au capital de 7622e.

Gérant Jean-Bruno

Jean-Bruno Photographe ®

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LYON

ST ETIENNE ANNECY

AMBILLY

VALENCE TOULON

MARSEILLE AVIGNON NÎMES

AIGUES-MORTES

MONTPELLIER SETE

CAP D'AGDE BEZIERS

NARBONNE

PERPIGNAN TOULOUSE PAU

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Septembre Octobre

Portfolio modèle Ryan

C’est la rentrée et avec elle un nouveau feuilleton qui a démarré cet été et qui devrait durer Billet d’humeur 04 quelques mois, son nom : Sotchi 2014, nom de la ville Russe où doivent se tenir en février prochain les Jeux Olympiques d’hiver.

Mado la Bitch 06 De nombreuses interrogations commencent à se poser sur cette Russie de Poutine. Homme politique vieillissant, certains parlent d’une Théâtre : Le rôle de ma vie 14 phase de déclin que l’intéressé détourne d’une façon de plus en plus réactionnaire. La comSalon GayLife 2013 16 munauté internationale l’observe et les attitudes changent. Pour preuve, les relations entre la Russie et les USA sont glaciales. En Côté Musique 18 ce mois de septembre, Obama sera en Russie pour le G20 mais a annulé sa rencontre privée initialement prévue avec Poutine. Ce dernier, Portrait : JL Romero 26 de son côté, ne semble pas enclin à céder aux appels à la démocratie, même quand ceux-ci French Touch 28 viennent de son peuple, pire, il multiplie les lois liberticides (droit de manifester, encadreShopping 30 ment des ONG, censure sur internet, etc.)

Dernièrement c’est une loi interdisant la “propagande de l'homosexualité” qui a fait sensaAssociation FLAG 32 tion. Cette loi homophobe inquiète à l’occasion des prochains Jeux Olympiques. Toutes ces lois sont en contradiction avec les valeurs de Livre : Full Service 34 l’Olympisme, elles ont amené certains à lancer un boycott de ces Jeux ou à demander qu’ils Sélection Livres 36 soient délocalisés (vous avez la possibilité de signer la pétition sur www.allout.org) Les derniers mondiaux d’athlétisme à Moscou, Zoom établissements 38 en août, ont permis une mise en avant du débat, les pros, les anti, chacun y est allé de son symbole… Les homos semblent devenus Ciné / DVD 40 les nouveaux boucs émissaires de Poutine, les violences se multiplient dans un pays culPrévention Santé 42 turellement homophobe, peut-être par ignorance… Comme si ce nouveau défouloir, que représentent les LGBT, permettait de détour- Carnet d’adresses 43 ner l’attention d’autres problèmes que traverse le pays, notamment au niveau économique…

L’horoscope 54 A suivre. l l l 03 l l l

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DE JONATHAN DENIS

Un jour cette douleur te servira

Il y a des hommes qui aiment les gens. Il y a des gens qui aiment d’autres choses et je dois faire partie de ceux-ci. Au-delà d’un autre, j’aime un lieu ancien, une idée déjà soumise, une phrase déjà lue, un souvenir.

J’aime ces “petits rien” pour certains, bien plus que je ne sois capable d’aimer mon prochain. Mon homme le sait bien, il connaît ce travers qui me fera pleurer devant un paysage de carte postale plus que devant sa plus belle déclaration d’amour. Tenter de l’expliquer n’est pas une chose simple mais il est obligatoire de le voir quand on ne souhaite pas devenir, aux yeux d’un public, l’égal d’un homme insociable.

Mon passé me façonne, me conduit, me rappelle toujours devant les situations qui se présentent. Je crois que cela se rapproche de l’expression de l’auteur américain Peter Cameron qui pense “qu’un jour cette douleur te servira”. Aimer l’impalpable, pour beaucoup c’est aimer l’incompréhension, c’est même parfois ne pas aimer du tout. Aimer l’impalpable, c’est au contraire aimer ce que nous avons dans nos mains tout en sachant le rattacher à ce que nous avons été. C’est comprendre, et peut-être trop analyser, que dans ce qui nous fait vibrer à l’instant se cache inévitablement une parcelle de ce que nous avons connu précédemment. Cela n’empêche pas de vivre carpe diem, il suffit de l’accepter.

Dans mon amour actuel, il y a donc aussi mes amours passés. Ceux que j’ai aimés alors qu’ils ne m’aimaient plus. Ceux qui m’ont quitté alors que j’étais encore près d’eux. Ceux qui m’ont fait rire autant qu’ils ont su me faire pleurer. C’est la construction d’un renouveau en gardant conscience des erreurs anciennes. C’est se souvenir sans faire de mal à celui qui vous entoure maintenant de ses bras. C’est ne pas lui cacher que vous êtes un homme qui fera référence dans sa tête au passé pour mieux affronter son avenir. Une douleur qui serve, des brouillons à ressortir pour mieux écrire une page vierge de disputes, d’insultes et d’un départ que l’on croit toujours programmé.

Confronter ses fantômes pour mieux régner. Il doit y avoir de cela dans ma vie. Dans celle de l’auteur aussi.

Se servir de ce qui a tordu le cœur ou fait plier l’esprit. Garder l’idée même qui a fait prendre la plume, qui a fait descendre dans la rue, qui a fait courber l’échine inévitablement. J’aime ce sentiment de devoir fouiller dans ce qu’on croyait enfoui au fond de nous pour affronter ce qui se présente, et qui n’existe pas toujours, devant nous.

Je n’aime pas fleurir les tombes. Même celles des gens qui me manquent tant. Je préfère chérir les absents par la pensée, garder une voix ou la forme d’un visage, enfermer au plus profond le son d’un rire ou la vue d’un geste imperturbable. Je suis finalement moi-même le fantôme de mon propre passé et inexorablement celui de l’avenir que je façonne. Car en gardant chevillé au cœur que mes douleurs me servent, je bâtis peu à peu mon monde nouveau sans tenter de répéter ce qui a pu rater avant. Prendre acte de mon passé pour inventer mon futur. Ce ne sont pas les gens qui me le permettent mais plutôt ce qu’ils me rappellent.

Il y a des hommes qui aiment donc des gens. Et il y aura toujours des gens qui aimeront ce qui gravite autour de l’homme. L’un n’empêchera jamais l’autre. Au contraire, il faut savoir les faire se compléter. C’est ainsi qu’une douleur peut servir pour savoir tomber… mais toujours se relever plus fort.

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MADO

Crédit photo: FotoFusion

la Bitch

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En attendant l’automne Ça y est, c’est parti mon kiki, les feuilles du gros peuplier en face de chez moi s’apprêtent à changer de couleur. Le soleil se couche déjà un peu plus tôt, les nuits rafraîchissent, c’est l’automne qui semble vouloir s’installer lentement mais sûrement.

Mais pas de panique sous les bananiers, la première tempête de neige est encore à des années-lumière de s’abattre sur nos têtes. Quoique, avec les changements climatiques des dernières années, on peut s’attendre à tout.

Chez l’homme, c’est la mue saisonnière qui s’effectue avec le retour du pull capuche et du pantalon cargo alors que madame retrouve tout son chic et son élégance en abandonnant le décolleté plongeant et la micro-jupe au ras le bonheur.

Adieu flip flop Havananas et ongles de pieds noircis par la poussière de la ville, je retrouve enfin le confort de mes Hush Puppies d’infirmière. Mais même si le mercure ne frôlera plus les 30 degrés avant un bon 9 mois, je refuse d’enterrer l’été avant d’avoir pris mon dernier brunch du dimanche avec les banlieusards sur une terrasse ensoleillée de la rue St-Denis.

Tant que le soleil brillera à l’ombre du 45e parallèle je serai la première à enfourcher mon vélo pour profiter de la piste cyclable du canal Lachine désertée par les Montréalais qui sont retournées perdre leur temps sur Facebook pendant leurs heures de travail.

Et aussi longtemps que je pourrai lire Marion Zimmer Bradley, sans ma toque tibétaine et mes mitaines en laine de lama du Machu Picchu, sur un banc à la peinture défraîchie du Parc Lafontaine, devant une armée d’écureuils dressés sur leur séant le regard plongé dans l’infini, je ne rendrai pas les armes à l’automne avant d’être certaine que le dernier sursaut de “l’été des Indiens” soit complètement enseveli sous une tonne de feuilles détrempées.

Au son du coin-coin des canards, qui sont loin de se douter qu’un de leur frère finira ses jours dans mon assiette, j’observe la vie suivre son cours.

Les nouveaux papas de l’été trimbalent fièrement leur nouvelle progéniture, les chiens se reniflent la rosette pendant que leurs maîtres font causette, une belle grande blonde en jogging vert fluo passe devant moi dans un nuage de parfum bon marché, des amoureux se réchauffent en se faisant la bise sous le regard choqué d’une vieille Tatie Danielle qui bombarde de croûtons des pigeons affamés qui se ruent sur leur pâture comme des boulimiques sur une montagne de macarons, des enfants s’extasient devant les formations en V du vol des outardes, des jeunes filles en robe indienne dansent pieds nus au son du tam-tam pendant que des garçons aux cheveux cotonneux grattent une mélodie incertaine sur leur guitare.

Doux Jésus que c’est donc beau de voir la jeunesse perdre son temps ! Ça donne le goût d’avoir encore 18 ans ! l l l 06 l l l

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J’échange un sourire avec un inconnu, mon imagination se met à fantasmer, je me vois complètement nue sur un lit de feuilles d’érable, lovée au creux de ses cuisses athlétiques, pendant qu’il me récite des vers d’Apollinaire. Quand j’ouvre les yeux, un pervers pépère m’observe intensément en se léchant les babines. Je lui fais un doigt d’honneur.

A ma droite, deux femmes tiennent des propos virulents au sujet d’une certaine Chantal. Je tends l’oreille, je capte des mots, des bouts de phrases. Elles sont loin de se douter qu’elles feront les frais de moqueries lors de mon prochain spectacle.

Chut, plus un mot, deux jeunes disciples de Saint-Sébastien s’avancent vers moi. Comme tout jeune gai qui sent le besoin de partager avec la terre entière ses aventures coquines de la dernière semaine, en deux minutes d’écoute attentive je saurai tout de la vie sexuelle active de ces jeunes éphèbes. Ça me rappelle mes 20 ans, il y a de ça si longtemps. Ah, le souvenir d’ébats lubriques dans les bras d’un Adonis sous une pleine lune d’été, ça ne s’achète pas sur Ebay.

Oh que non ! Je ne sais pas pourquoi, j’ai soudainement envie de faire plaisir à quelqu’un. Quand j’entends parler de cul, ça me donne le goût d’être gentille. Bizarre. Je dois être fiévreuse. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être gentille. Ça doit être mes hormones qui sont débalancées par le changement de saison.

Comme la belle Amélie Poulain, je me sens l’âme généreuse et le cœur bienveillant.

Est-ce que j’aide une mémé à traverser la rue ? Non, trop cliché. Peut-être devrais-je aller rendre les 10 dollars en trop que m’a donnés la caissière à l’épicerie ce matin ? Non, on pourrait m’accuser de voleuse. Et si j’indiquais la direction opposée à des touristes qui me demanderaient le chemin le plus court pour se rendre dans le Vieux Montréal ? Non, il se pourrait qu’ils se trompent vraiment et qu’ils se retrouvent au bon endroit. Je sais, je vais faire une bonne citoyenne de moi en montrant à un agent de stationnement une voiture stationnée dans un espace interdit.

Oh mais que m’arrive-t-il, arrêtez-moi quelqu’un, je n’en peux plus d’être obligeante de la sorte !

Mais ma bonté a ses limites tout de même. Je ne suis pas du genre à répéter les bonnes actions “ad vitam aeternam” et je ne vais pas passer cette si belle journée de fin d’été à trimballer ma carcasse pour répandre la joie aux quatre coins de la ville.

Alors en attendant que l’automne nous surprenne au détour d’un coin de rue, profitez bien des derniers jours de temps doux mes chéris. Moi je rentre faire ma valise car début octobre (je sais c’est encore loin mais je suis excitée comme une jeune vierge lors de sa nuit de noce) je m’en vais voir Mylène à Montpellier et ensuite je m’envole pour l’Espagne question d’aller refaire le plein d’énergie sur la plage de Sitges et/ou dans un backroom de Barcelone.

Grrr, viens ici mon matador que je croque à pleines dents dans ton gros chorizo. Olé !

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Avec un centre-ville moderne, dont les buildings témoignent du boom économique du pays, on passe dans la capitale, de luxueuses maisons au style colonial, héritées de l’époque où le pays était sous le contrôle des PaysBas, à des maisons “bidonvilles” construites à la va-vite qui témoignent, elles, de l’incroyable exode rural récent que vit le pays.

Autre particularité de la capitale, il est fréquent de voir des rizières toujours en activités aux abords immédiats de la ville, cultivées par des méthodes traditionnelles.

Ainsi, Il est toujours étonnant d’avoir le sentiment de passer, en quelques kilomètres, du XXIe siècle, symbolisé par ces buildings, au XIXe siècle qu’évoquent ces rizières aux méthodes de cultures grégaires, résumant ainsi l’évolution du pays.

Par Franck Bianchi

Dans la chaleur tropicale du Sud-Est asiatique, l’Indonésie, avec ses décors de rêve, est un pays à plusieurs facettes pour la communauté gay. Il s’agit du pays musulman le plus peuplé au monde avec 240 millions d'habitants, dont près de 90 % se déclarent de confession musulmane.

L’Indonésie se trouve au chemin de deux cultures, entre celle issue du coran et celle asiatique, plus particulièrement chinoise, d’où sont originaires un grand nombre de Malaisiens.

Pays réputé comme relativement modéré à l’égard de l’homosexualité, la vie y reste difficile pour la communauté LGBT même si la situation est relativement différente en fonction des régions.

Officiellement, la loi autorise l'homosexualité entre adultes consentants, il n'en est pas moins difficile d'y afficher ses préférences sexuelles au grand jour.

En effet, certains mouvements islamiques se présentant comme les "défenseurs des valeurs musulmanes" voient d'un mauvais œil la tolérance dont fait preuve la loi et tentent d'y remédier, parfois par la force. Ceci en incitant souvent à la haine et à la répression envers les homos. Du fait de ces pressions religieuses, la vie associative LGBT y est relativement embryonnaire et a du mal à s’affirmer.

L’organisation d’événements culturels tels qu’un festival de film gay et lesbien sans caractère pornographique, de réunions autour du thème de la transsexualité, reste très difficile. Les associations doivent rester discrètes et fonctionner de façon underground afin d’éviter les foudres des institutions religieuses. La majorité des événements qu’essaient d’organiser ces associations étant interdites ou annulées par la police avant leurs déroulements.

Les endroits le plus ouverts du pays sont les zones touristiques et plus particulièrement Bali. Avec une population majoritairement hindouiste et une économie uniquement basée sur le tourisme, ces régions se doivent d’être plus tolérantes afin d’attirer les touristes du monde entier. Même si Bali n’est pas l’endroit le plus “chaud” et gay friendly de l’Asie du Sud-Est, les bars et endroits gays de ce paradis touristique ne sont pas trop embarrassés par les autorités, les gays de cette région et les touristes homos qui la fréquentent peuvent y jouir d’une relative tranquillité.

La capitale, Djakarta, est le symbole du métissage du pays tant culturel qu’économique. La ville dont la population est passée en 50 ans de 500 000 à plus de 10 millions d’habitants, s’est agrandie de façon anarchique.

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La région où le harcèlement et la répression contre les gays sont les plus sévères est la province de Aceh, au nord de Sumatra, où la communauté musulmane est particulièrement pratiquante.

L’organisation de type fédéral du pays laisse aux régions une grande autonomie au niveau législatif. Les extrémistes religieux, actuellement au pouvoir dans cette province, souhaitent une application stricte de ce qu’ils considèrent être les préceptes de l’islam.

Leur victoire aux législatives leur a permis de commencer à instiller de nouvelles lois inspirées de la charia. A titre d’exemple, des lois ont été adoptées punissant de 100 coups de bâtons toute personne ayant pratiqué des actes homosexuels, prévoyant la peine de mort pour qui serait coupable d’adultère, ou bien encore interdisant l’alcool.

Une police religieuse y a été créée en parallèle de la police fédérale. Celle-ci harcèle les homosexuels en obligeant, par exemple, les couples de même sexe à se séparer, leur interdisant ainsi de vivre ensemble. Ceci bien que l’homosexualité ne soit pas officiellement pénalement réprimée au niveau national.

C’est la mésaventure qui est arrivée à un couple lesbien.

Rant, 26 ans et Nuraini, 18 ans qui s’étaient installées ensemble il y a deux ans. Le chef de la police religieuse les a obligées à se séparer, déclarant aux journaux locaux “Elles devraient s’estimer heureuse, ce qu’elles ont fait est immoral et une honte pour notre village, une insulte à l’islam. Notre religion nous autorise vraiment à les tuer, seulement des animaux peuvent avoir ce type de relation sexuelle”.

Nuraini vit maintenant à 40 km de son amie avec interdiction de se rendre dans son village d’origine.

Cet exemple n’en est malheureusement qu’un parmi des milliers d’autres, de ces agressions régulières qui rendent impossible la vie des gays particulièrement dans cette province de Sumatra. Et plus généralement, dans l’ensemble du pays où la culture musulmane pèse sur le quotidien et le droit au bonheur des homos et lesbiennes.

Le combat pour une égalité des droits y reste à mener pour la communauté LGBT d’Indonésie.

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Osez le Jerk Off re 2013, la sixième Du 19 au 28 septembrk Off, consacré aux édition du festival Je native, va réveiller cultures Queer et Alter les nuits parisiennes. o Péguy, directeur Rencontre avec Brunement (dé)culotté. artistique de cet évén

Pouvez-nous nous raconter l’origine du festival Jerk Off ?

L’idée du festival est née il y a 10 ans mais c’est sa 6e édition. A l’époque Jerk Off était différent. Nous l’avions pensé comme un off artistique de la Gay Pride parisienne, dans la veine de ce qui se fait à Berlin ou Amsterdam.

A l’époque, le défilé était un peu contestataire mais véhiculait surtout des clichés. Avec David Dibilio (NDLR : également directeur artistique de Jerk Off), nous souhaitions dire que la culture LGBT ne se limitait pas à ces images outrancières véhiculées dans les JT. Il y avait donc un côté militant dans notre démarche. En intitulant ce festival Jerk Off (qui signifie “branlette” en anglais), on insufflait un côté décalé, subversif, voire vulgaire au festival.

Nous sommes restés trois ans dans le giron de la Gay Pride pour finalement nous en éloigner. Ce gros événement médiatique qu’est la Marche ne permettait pas la bonne visibilité de notre projet. Et puis nous ne souhaitions pas en faire un festival discriminant car Jerk Off vise tous les publics et pas seulement les LGBT. Il est alternatif, il est militant mais il s’adresse à tout le monde.

Jerk Off célèbre la culture Queer. Pour vous c’est quoi cette culture ?

La culture Queer pour nous, ce sont toutes ces formes fragiles, à l’économie précaire ou pas, qui labourent les thématiques autour du genre, des différentes sexualités. Avec David, nous évoluons depuis 15 ans dans le milieu de la culture, nous avons donc une expertise de l’art vivant assez fine. Si le festival se revendique alternatif et LGBT, il faut aussi comprendre que nous parlons là surtout d’une sensibilité LGBT. Beaucoup d’artistes que nous programmons ne sont pas forcément gays ou lesbiennes mais ils ont suffisamment d’ouverture d’esprit pour aborder avec intelligence les questions autour du genre et de la sexualité. On milite donc tous ensemble, hétéros et homos, sans barrière.

Avez-vous songé à programmer également des artistes plus “mainstream” ?

Oui nous avons été sollicités par certains artistes tout comme nous en avons contacté. Ainsi la chorégraphe et metteur en scène Gisèle Vienne, dont nous apprécions beaucoup le travail. Mais il faut savoir que nous sommes un petit festival. Nos théâtres partenaires ont des jauges assez réduites. Sans oublier que des artistes plus reconnus proposent souvent des spectacles aux fiches techniques élaborées. Il est des pièces que nous pouvons encore supporter techniquement, matériellement. Ceci dit, notre programmation propose sur 10 jours des artistes émergents mais également des têtes d’affiche comme Gio Black Peter qui fait le concert de clôture. Dans son milieu, ce New-Yorkais est extrêmement réputé et nous sommes ravis de le présenter au public parisien. Il faut se souvenir qu’il y a 20 ans une Ellen Allien ou une Björk étaient des stars du milieu underground avant de percer auprès du grand public…

D’ailleurs, comment travaillez-vous à la programmation avec David ?

Au feeling. A l’origine le festival était plus tourné vers le live et les soirées. Très vite, nous avons privilégié le spectacle vivant. Là, le choix est vaste et large. On aime que tout soit ouvert, ne pas avoir de directions précises. Cette LOM

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année, il y a donc de la danse, du théâtre, des concerts, deux belles expositions, dont une consacrée à Nounouche, personnage hyperconnu en Afrique du Sud. Fred Koenig tourne dans le monde entier avec ce personnage de bande dessinée des années 30 qui met au jour la xénophobie et le néocolonialisme en Afrique du Sud. Pour concevoir une programmation, nous aussi, parcourons le monde, ses théâtres, ses musées, ses festivals.

Dire que Berlin est notre laboratoire artistique est un lieu commun mais c’est une réalité. Nous nous y rendons souvent pour y ramener des “pièces qui grattent”. Et puis, David comme moi sommes d’insatiables et généreux curieux. Je suis capable de vous faire déplacer des amis parisiens dans un squat francilien paumé pour leur montrer une performance improbable !

Quels sont les coups de cœur de votre programmation 2013 ?

Je serai tenté de vous répondre tout… C’est dur de choisir car chaque proposition est intéressante. J’ai beaucoup d’attente sur l’expo que nous programmons avec feue la revue Kaiserin le “magazine pour les garçons à problèmes”. Leur exposition Ornementum proposera des bibelots d’une dizaine d’artistes, conçus grâce à la technique d’impression 3D. Je suis aussi très heureux de présenter le dernier volet de la trilogie SUBVERSIONS D.I.Y : Chéneau D.I.Y. Nous aimons beaucoup le travail de ce collectif Relou Krew. C’est critique, pensé comme “art total” et nous sommes fans.

L’affiche, elle aussi, est sans concession…

Corinne, avec qui je travaille depuis 15 ans, est une performeuse qui s’inspire des artistes Leigh Bowery et Klaus Nomi. J’aime le côté manga qui se dégage de l’affiche, ce corps en immense baudruche. Sans oublier les textes sur le mur. On affiche clairement que le festival est militant tout en jouant la carte de l’humour. Nous avons été choqués par les manifestations de ces 6 derniers mois. Voir des homophobes avoir droit de cité dans la rue, mettant en avant leur progéniture pour adoucir la violence de leurs propos m’a fortement blessé. Avec notre affiche, on démontre que pour nous le combat continue même si une première et très belle victoire vient d’avoir lieu avec le vote du mariage pour tous.

Bref on ne lâchera pas. Ni le festival, ni les luttes qu’il défend. Beaucoup de spectateurs nous remercient… Forcément ça donne envie de continuer.

Festival pluridisciplinaire et alternatif - Du 19 au 28 septembre 2013 http://festivaljerkoff.com Propos recueillis par Cédric Chaory LOM

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Interview réalisée par

Serge Giordano

Le Role de ma vie

Emmanuel Ménard a voulu néanmoins l’éditer. Ensuite, comme je travaillais dans l’univers de la billetterie de spectacles et que j’allais très souvent au théâtre, j’ai souhaité lui redonner sa forme initiale.

C’est un projet qui a mis pas mal d’années à se faire car j’avais toujours un autre livre à écrire donc je remettais ce projet de côté jusqu’au jour où je me suis vraiment décidé à l’adapter. Et rien de pire que l’adaptation d’un roman. Franck Lehen (Bonjour Ivresse) m’a donné les meilleurs conseils afin de mener à bien cette écriture. J’étais content. La boucle était bouclée.

Peux-tu, sans pour autant tout dévoiler, nous en dire plus sur l’histoire ?

C’est l’histoire de deux jeunes comédiens, Yan et Jeff, à la recherche du rôle de leur vie. Deux mecs un peu paumés. Le premier couche avec le premier venu pour se prouver qu’il existe et le deuxième est un hétéro égocentrique, fan de Mylène Farmer. Autour de ces deux garçons, il y a Vanessa, une jeune comédienne totalement délurée qui est folle amoureuse de Yan et Martine Superstar, une attachée de presse hystérique avec qui Jeff couche en étant certain qu’elle va lui décrocher le rôle de sa vie : celui d’incarner Tarzan au cinéma. Quand soudain, Yan fait la connaissance Erwan Chuberre, que nous avons déjà eu l’occa- de leur nouvelle voisine, Mylène aux Fraises, le sosie parfait de sion de vous présenter sur le magazine LOM, est Mylène Farmer, qui le persuade de postuler pour le rôle d’Antigone. un romancier et un biographe spécialiste des C’est à ce moment-là que tout bascule…

Divas : Lady Gaga, Mylène Farmer, Madonna, Britney Spears, Shy’m, Vanessa Paradis, Arielle Est-ce une comédie, une tragédie ou bien les deux ?

Dombasle, Katy Perry et Isabelle Adjani. C’est au- C’est avant tout une comédie car on rit beaucoup. Notamment jourd’hui dans un tout autre domaine artistique grâce au personnage de Martine Superstar, une véritable révélaque nous retrouvons ce touche à tout puisque tion ! Et puis, le rire se fait plus grinçant car le spectateur sent que c’est sur les planches du théâtre Clavel qu’il a dé- le drame n’est pas loin. Même si au final, il n’y a rien de tragique…

C’est juste une question de choix. Bref, c’est assez compliqué à cidé de poser ses valises durant 4 mois.

Nous avons souhaité en savoir plus sur ce qui l’a expliquer… Il faut y aller pour tout comprendre. motivé dans ce nouveau challenge…

Investir la scène du théâtre Clavel durant 4 mois est tout de Bonjour Erwan, on te connaît pour tes romans et même un défi, pas trop d’appréhension ? tes biographies de Diva, est-ce ta première expé- Si, enormément, surtout dans cette période de crise. Mais je suis très confiant. Et puis, si tu doutes trop, tu ne peux pas avancer. rience sur les planches ?

En tant que professionnel, oui… Même si plus jeune Nous avons organisé un showcase le 1er juillet au Cabaret l’Artij’étais plus attiré par le théâtre en qualité de comé- show en présentant des scènes principales. Le public a suivi et il a dien que par l’écriture. C’est le destin qui m’a fait aimé. Ça nous rend beaucoup plus confiant quand on sait que le choisir la seconde voie à l’âge de 30 ans. Et malgré bouche-à-oreille est très important pour le succès d’un spectacle. tout, quand je prenais des cours de théâtre, j’écrivais déjà pour mes collègues quand ils devaient présen- Ton ami Frantz participe à cette aventure en tant que chef déter des saynètes originales. Hélas, si j’ai décroché corateur, est-ce votre première collaboration ? des petits rôles durant ma courte carrière de comé- En fait, c’est le directeur artistique. C’est avec lui que j’ai monté dien, on ne peut pas dire que j’ai percé. Mon seul notre structure “Erwan & Frantz”. Nous sommes ensemble depuis “gros” cachet fut lorsque je jouais au joli pot de fleur plus de 12 ans. C’était peut-être un risque de travailler ensemble, pour “La Chance aux chansons” de feu Pascal Se- et pourtant tout se passe à merveille. Nous sommes vraiment très vran… Aussi, quand j’ai commencé l’écriture, j’ai en- complémentaires. Etant lui-même artiste peintre, il a le sens du déterré ce rêve de comédie. Même si aujourd’hui, je tail et de la couleur. Même si nous ne sommes pas à Bercy, le suis prêt à remonter sur scène… Mais là, c’est pour décor et les lumières seront particulièrement travaillés. Après, c’est lui qui a géré toute la conception du single promo “Et si c’était ça” un autre projet. interprété par Nicolas Vitiello. Il a aussi piloté tout le contenu de Tu as choisi de mettre en scène “Le Rôle de ma notre chaîne YouTube…

Vie”, un de tes romans édité voilà déjà presque 10 ans, était-ce quelque chose de programmé de- Peux-tu nous présenter la troupe ?

Nous avons une troupe géniale ! Tous nos comédiens sont issus puis longtemps ?

Attention, c’est Fabrice Perret, notre metteur en d’univers très différents et pourtant l’osmose est parfaite. Tout le scène. Je n’en suis que l’auteur et le producteur avec monde s’entend à merveille et il n’existe pas de problèmes d’ego mon ami Frantz Chuberre Saunier. Sinon, à l’origine, entre eux. Alors, honneur aux femmes : nous avons Sabrina Perce roman était une courte pièce intitulée “Le retour quis, une jolie blonde qui a fait Secret Story 5, la superbe Meriem d’Antigone” que j’avais écrit adolescent lors de va- Sarolie qui vient du mannequinat et l’explosive Martine Superstar cances à la Grande Motte avec mes parents. Puis, que le milieu gay connaît un peu plus. Côté garçons, il y a le talenj’ai décidé quelques années plus tard d’en faire un tueux Olivier Schmidt, auteur lui-même de pièces et Cédric Portera, roman pour concourir au “Prix du roman gay” orga- notre petite bombe qui n’hésite pas à s’exhiber quand il le faut ! nisé par l’éditeur Cylibris.

Je n’ai pas eu le prix mais le directeur de la collection Toutes les infos sont disponibles sur www.leroledemavie.com et sur la page Facebook “LeRoleDeMaVieLaPieceDeTheatre” LOM

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On parle de 260 000 € de subventions publiques, Suzanne Ketchian minimise ces chiffres, qu’en est-il exactement et à quoi cet argent a-t-il servi vu qu’il n’y a quasiment pas eu de communication ? Avez-vous déjà une idée du résultat financier ?

Nous n’avons pas encore eu les chiffres définitifs alors il m’est impossible de vous répondre à cette question. Nous attendons la présentation des résultats lors de notre assemblée générale fin septembre à Vilnius, Lituanie.

Comme on le craignait, l’EuroPride 2013 à Marseille s’est déroulée dans la confusion et la cacophonie.

Les soirées, concerts et autres événements programmés ont été annulés les uns après les autres à cause d’une équipe organisatrice complètement dépassée.

Que ce soit par mail ou sur son portable, nous n’avons jamais réussi à joindre Mme Ketchian, présidente de la LGP Marseille et organisatrice de cette EuroPride, durant la durée des festivités.

Reste à savoir ce que sont devenues les dizaines de milliers d’euros de subventions ?

Triste bilan pour un événement majeur qui aurait pu redorer l’image de la Cité Phocéenne aux yeux de la communauté gay.

Nous avons contacté en Belgique Hans De Mayer président de l'European Pride Organisers Association (EPOA) afin de faire un bilan.

M. De Mayer, quel bilan tirez-vous de cette 19e EuroPride à Marseille ?

En ce qui concerne EuroPride 2013 - Marseille, je crois que l’on peut dire, malgré toute la négativité qui a tourné autour de cet événement, que les aspects les plus importants, les conférences et la parade, ont été une réussite car la vision d’EuroPride stipule clairement une solidarité unifiée avec les LGBT dans toute l’Europe.

En termes de participants, le résultat a été inférieur aux attentes suite à un manque total de communication, mais les conférences et la parade ont bien fonctionné grâce à tous les bénévoles. Il est clair que tout le monde est à la recherche d’un coupable. Je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure idée, même si je peux en comprendre les raisons.

Nous, en tant que propriétaire de la marque EuroPride, nous avons compris que nous devrons à l’avenir avoir plus de contrôle sur cet événement.

On ne peut qu’espérer que tout le monde y apprenne quelque chose, que ce soit au niveau associatif, commercial ou personnel.

Qu’il s’agisse des rendez-vous communautaires ou festifs, presque tout a été annulé. Pour leur défense, certains disent que le fiasco est dû à l’aspect trop commercial de l’événement, d’autres au fait que “Marseille Capitale Européenne de la Culture” a occulté ce rendez-vous… N’est-ce pas un peu facile de prétendre cela, alors que si l’organisation avait correctement fait son travail tout le monde aurait été satisfait par cette avalanche de festivités et soirées ?

Qu’il y ait eu un choix trop important de fait, je suis tout à fait d’accord. Ce sont des éléments sur lesquels nous avons toujours exprimé notre préoccupation. Par contre, il ne faut pas exagérer et je me répète : les conférences et la parade ont fonctionné correctement.

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Le “fiasco” comme vous le dites, est plutôt dû à plusieurs éléments et non pas seulement à l’aspect trop commercial. Le fait qu’on ait trop voulu se référer à l’EuroPride 2011 - Rome, avec plus que 1,5 million de participants (principalement grâce à la participation de Lady Gaga), n’a certainement pas aidé. Il faut toujours adapter ses attentes en tenant compte des capacités de sa propre ville, chose qui a été précisée à plusieurs reprises.

Un autre point est certainement la non-communication de l’organisation locale. Je crois qu’ils se sont trop concentrés sur des médias ou des zones géographiques pas assez importants. Une présence physique sur des événements comme les Prides de Bruxelles, Berlin, Madrid, Rome, etc. aurait été préférable.

Un dernier point est le négativisme de certaines sources depuis ces 3 dernières années sur certains dirigeants, bénévoles, etc. autour de l’EuroPride 2013. Un règlement de comptes ne se fait pas avant, mais plutôt après l’événement. Et comme aujourd’hui il est très facile d’influencer l’opinion publique avec les médias sociaux, je ne suis pas étonné que beaucoup de visiteurs aient annulé leur voyage, beaucoup de gens ayant été tirés dans cette spirale négative.

Depuis plusieurs années les associations LGBT Marseillaises se livrent une véritable guerre. Devant ce constat, l’échec de cette EuroPride n’était-il pas prévisible d’avance ?

Non, pas forcément, étant donné que ce genre de situation s’est déjà produit dans d’autres villes dans le passé.

Par contre dans ces cas-là, nous avons toujours réussi à trouver des solutions à l’amiable afin de faire fonctionner tout le monde ensemble. A Marseille durant les 2 dernières années, nous avons organisé 5 voyages de médiation afin de régler les éléments problématiques au sein du monde associatif ou autre. Après notre dernier voyage, début mars 2013, nous étions convaincus que tout le monde était sur la même longueur d’onde et qu’on pouvait, finalement, avancer vers un événement correct.

A ce propos, comment avez-vous pu accepter que l’équipe ayant monté le projet se soit vue évincée au profit d’une équipe que vous ne connaissiez pas ?

Nous n’avons aucun contrôle sur ce genre de situation et de toute façon, ce sont des procédures tout à fait normales au sein d’une association.

A Oslo, nous avons eu une situation similaire ou l’ensemble du conseil d’administration a été remplacé au début de cette année pour un événement qui aura lieu l’année prochaine. Nous sommes allés à la rencontre de ces nouvelles personnes afin de faire leur connaissance et nous avons vu que cela n’aurait aucune influence sur l’événement en soit. l l l 14 l l l www.lom-magazine.com

Vous êtes-vous rendu personnellement à Marseille durant ces 10 jours pour essayer de limiter la casse ?

D’ailleurs 10 jours de festivités n’est-ce pas trop long ?

Oui, tout le conseil d’administration s’est rendu sur place, par contre pas durant les 10 jours. Nous ne restons d’ailleurs jamais durant toute la période des festivités. Pendant notre séjour nous avons discuté avec différentes personnes et organisations afin de mieux comprendre la situation réelle, vous comprenez que c’est parfois difficile de juger à distance. Nous avons très vite compris qu’il fallait une réaction officielle de notre part afin de calmer tout le monde et de se concentrer sur l’événement phare au sein de cette EuroPride : la Marche. Un message qui a été partagé par plusieurs autres organisations partenaires comme IDEM, SNEG, AIDES, etc.

En ce qui concerne la durée, 10 jours ce n’est pas forcément trop. Chaque organisateur local choisit lui-même la durée, le contenu possible, etc. En 2009 à Zürich par exemple, ils ont fait une EuroPride de 6 semaines et cela a été un succès. Nous avons connu des événements de 10 jours, d’autres de 4 jours, etc. La durée en soit n’a pas d’importance, c’est le contenu qui compte. Il faut juste bien comprendre que sur un événement dépassant 5 jours, les visiteurs internationaux ne viennent que vers le dernier week-end. Ni moi, ni vous, ni d’autres participants ne vont rester plus de 4 ou 5 nuits sur place, cela revient évidemment trop cher.

L’an dernier déjà, l’EuroPride de Londres n’avait pas été une grande réussite, que comptez-vous mettre en œuvre pour qu’il n’en soit pas de même dans le futur ?

Londres 2012 était une WorldPride, une marque gérer par l’association internationale InterPride. EPOA (European Pride Organisers Association) n’a pas de lien avec cet événement à part qu’on y était invité. Alors il faut bien clairement faire la distinction entre les deux événements. De plus la situation à Londres était complètement différente que celle de Marseille.

D’autres villes françaises se sont-elles portées candidates pour les prochaines éditions ?

Petite correction, ce ne sont jamais des villes qui se portent candidates, ce sont toujours des associations membres de l’EPOA qui le font. Actuellement nous ne sommes pas au courant d’autres candidatures pour le futur. D’un autre côté, nous sommes ouverts à toute autre proposition pour une EuroPride en France, par contre cela ne sera certainement pas avant 2018. Concentrons-nous d’abord sur EuroPride 2014 - Oslo (20-29 juin 2014) et EuroPride 2015 - Riga et sur ce qui est vraiment important dans le cadre d’une EuroPride : se battre pour les droits humains et l’égalité pour tous, aussi bien en Europe qu’ailleurs dans le monde !

Interview réalisée par Serge Giordano LOM

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GayLife, le premier Salon LGBT annuel Hétéro-Friendly et Gay-Friendly, se tiendra du 4 au 6 octobre 2013 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles de Paris.

LOM a voulu en savoir un peu plus auprès d’Olivier, rédacteur du portail gaylife.eu et fondateur de l’annuaire itsogay.com

Bonjour, pourquoi organiser un salon autour de l’art de vivre gay, que cela signifie-t-il exactement ?

Bonjour ! GayLife 2013 est plus qu'un salon gay, c’est un événement “Hétéro-Gay-Friendly” qui se veut le reflet de notre époque où tous les individus, quels que soient leur orientation sexuelle et leurs choix de vie, peuvent se retrouver autour de valeurs positives et fédératrices qui enrichissent leur quotidien et leur ouvrent de nouvelles perspectives. A l'image de notre équipe ! Nous avons ainsi sélectionné plusieurs dizaines de thématiques qui permettront aux visiteurs de trouver des réponses adéquates à leurs projets et préoccupations du moment, mais aussi de nourrir leur imaginaire…

En quoi GayLife est-il un salon différent de ce que l’on a pu connaître par le passé ?

Deux salons se sont effectivement succédé à Paris il y a une dizaine d’années et ont rapidement clos leurs portes.

La thématique LGBT était encore à l’époque un sujet trop délicat à traiter de manière paisible et réfléchie. La loi relative au Mariage pour tous a été promulguée en 2013, un siècle d’évolution des mentalités a eu lieu en dix ans ! Il était temps qu’un événement mature, apaisé, consacre ces changements et avancées en insistant sur ce qui fonctionne, sans oublier ce qui requiert encore travail et réflexion.

GayLife est une occasion unique et inédite en France, bientôt à Barcelone et Berlin, qui convie toutes celles et ceux qui souhaitent partager concrètement ce qui les rassemble, dans et au-delà de leurs différences. C'est pourquoi, contrairement à ce qu'on a pu voir dans le passé ici et ailleurs, GayLife se veut un rendez-vous décontracté et festif qui célèbre ce qui nous lie et que nous mettons en avant dans notre devise “l'art de vivre, ensemble…” Par sa mise en scène et ses animations qui rythmeront les 3 journées, GayLife fait résolument le choix d'un concept original et novateur, celui d'un véritable “espace à vivre”.

Parlez-nous de votre casting de la mascotte GayLife, quelles célébrités ont accepté de jouer le jeu ?

Nous avions pensé à Sam, notre bébé lion, comme mascotte de GayLife 2013… Mais de nombreux artistes et célébrités ont décidé de disputer sa couronne et ont d'ores et LOM

déjà tourné leur vidéo de sélection : Bob Sinclar, Amanda Lear, Olivier Ciappa, Nicoletta, Benjamin Bocconi (The Voice), Desireless, Julie Pietri, Pierre Bellemare, et ce n'est pas fini ! Bien d’autres personnalités tout aussi motivées peaufinent encore leur présentation… Le casting sera retransmis sur le portail gaylife.eu et sur notre page Facebook GayLife 2013 !

Quels sont vos partenaires pour l’événement ?

Nos partenaires sont issus de multiples univers : Pour l’heure, NRJ, GayGames Paris 2018, Mini (BMW Group), LG (Life’s Good !), Têtu et Yagg, et pour finir le SNEG. Nous sommes particulièrement heureux d'accueillir le constructeur automobile MINI, dont le Roadster a été élu voiture gay européenne de l’année 2013 !

Paris GayGames 2018 supporte aussi chaleureusement GayLife 2013 que notre manifestation soutient la candidature parisienne. En ce début du mois d’août, nous essayons d’organiser l’accueil sur GayLife 2013 de l’annonce de la proclamation des résultats de GayGames 2018 en direct de Cleveland.

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PARIS 4e - LE MARAIS • MAGASIN ES > 15, rue du Bourg-Tibourg Tél. : +33 (0)1 42 71 87 37 • MEGASTORE > 8, rue de Moussy Tél. : +33 (0)1 42 74 06 06

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Pour ceux qui souhaitent se rendre à GayLife, comment prendre connaissance du programme du salon dans les semaines à venir ?

Nous publierons courant septembre le programme d’animations, de conférences et débats sur notre site gaylife.eu.

Il nous a fallu tout le mois d’août pour organiser un tel planning, les thématiques sont si riches et d’une telle diversité !

Et pour les visiteurs qui souhaitent venir au salon en toute convivialité, nous recommandons GayRoad.fr, 1er site de covoiturage gay en France. Une bonne occasion de faire de nouvelles rencontres avant l'heure tout en voyageant malin !

Pour conclure, convainquez-nous de venir sur le salon !

GayLife 2013 est un événement passionnant, souriant, étonnant, qui vous réserve également de nombreuses surprises, comme la venue des artistes qui ont participé au casting vidéo de la mascotte GayLife en séances de dédicaces ou concerts, mais aussi une multitude de lots et de cadeaux : vélos électriques, iPads, week-ends et voyages… Et surtout, le moment le plus fort : un tirage au sort qui permettra à l’un de nos heureux visiteurs (vous, peut-être ?), détenteur d’un billet d’entrée, de gagner une MINI flambant neuve et de repartir de GayLife 2013 à son volant !

Rendez-vous sur www.gaylife.eu

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La chanteuse et DJ pop norvégienne (d'origine écossaise) Annie est de retour après 3 années de silence avec un nouvel EP, frais et coloré. 5 nouveaux titres coécrits et coproduits avec le fidèle Richard X (Kelis, Sugababes, M.I.A.). L'EP 5 titres s'appelle “The A&R EP” (pour Annie & Richard) et est disponible sur les plateformes de téléchargement. Sonorités vintages et ambiances 90s (certains diront 80s), le premier single “Back together” (coécrit avec Little Boots) est assorti d'un clip très coloré au condensé Top 50 (l'imagerie est très forte), tout comme la pochette de l'EP très inspirée par l'esthétique MTV de l'époque. On attend la suite avec impatience.

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Les fans de la Love Blonde sont aux anges avec la réédition par le label anglais Cherry Pop de l'album “Close”. Je veux bien évidemment parler de la plantureuse Kim Wilde. Publié à l'origine en 1988, “Close” est attendu par un grand nombre de fans, après les rééditions de ses précédents albums avec de nombreux inédits. Cette édition 2013 de “Close” contient 2 mixes inédits : “Hey Mister Heartache” en 'Bonus Beats' et “Acapella With Percussion”. Au programme de ce double CD 31 titres, de nombreuses versions “single”, de nombreux “Extended Dubs”. Côté hits “Hey mister heartache”, “You came”, “Four letter word”, Love In The Natural Way” et “Never trust a stranger”.

Sébastien Tellier, déjà le retour avec un nouvel opus, le 14 octobre.

Intitulé “Confection”, ce cinquième album est annoncé comme quasi instrumental et contiendra 14 nouveaux titres dont “L'amour naissant” le premier single extrait. / Cinquième album également pour Amel Bent le 7 octobre. Enregistré entre Miami, Los Angeles et Paris, Amel a souhaité conserver la même équipe que pour le précédent opus, à savoir DJ Kore et Volodia et jouer la continuité avec des titres uptempo, midtempo. / “Moon landing” est le titre du quatrième et prochain album de James Blunt, dans les bacs le 21 octobre. Réalisé par Tom Rothrock, à l'origine de son grand succès “Back to Bedlam”, cet album est annoncé comme pop et mélancolique. / Dixième album pour Pear Jam dans les bacs le 15 octobre. “Lightning bolt” paraît ainsi quatre ans après le précédent, les fans s'impatientaient. Une tournée nord américaine est annoncée pour la fin de l'année ainsi que l'Australie pour début 2014.

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L'automne est riche en sorties d'albums

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Matt Marvane. Ce fils de pasteur propose aujourd'hui son nouvel album réalisé par Laurent Guenau (Sinsemilia, Zazie, Souad Massi…). Sonorités vintages, Rhodes et guitares acoustiques, la place est faite aux textes. Certes, s'ils semblent quelquefois agacer par leur simplicité, ces derniers tournent autour de la nécessité d'être fort face aux épreuves qu'impose la vie avec “Allez jusqu'au bout”, le devoir de pardonner “Imaginez” ou alors les plaisirs simples d'une vie heureuse “Un coin de paradis”. Mais dans un monde aussi tourmenté que celui d'aujourd'hui, un retour aux sources est toujours agréable, quand il n'est pas nécessaire.

“Electric”, le nouvel album des Pet Shop Boys produit par Stuart Price (Kylie Minogue, Madonna, Lagy Gaga, New Order…) est dans les bacs. Résultat très moyen avec une impression de déjà entendu, de chutes de précédents albums, une originalité peu renouvelée pour un groupe sur la route depuis…

1981 ! Parmi ces 9 titres une reprise de Bruce Springfield “The last to die”, pas forcément indispensable sur un 9 titres et “Love is a bourgeois construct” très largement inspiré par Purcell et son Roi Arthur. Après “Axis” et “Vocal”, cette rentrée 2013 voit déjà un troisième single extrait “Love is a bourgeois construct”, pas de risque, c'est du 100 % Pet Shop Boy. Espérons que cet album soit un élément de transition entre le précédent et le prochain.

Photo : www.manopoly.com pour

C'est sans trop attendre que le premier album d'Olympe, révélé dans l'émission The Voice saison 2, vient d'arriver dans les bacs. En attendant son prochain album prévu à la fin de l'année et composé de titres originaux, c'est avec un 8 titres de reprises déjà interprétées dans l'émission, à l'exception de “Merci”, qu'Olympe nous emmène dans son monde revisité. Au programme donc le “Born to die” de Lana del Rey, “Hometown Glory” d'Adele sur lesquels on enchaîne vite sur le “Zombie” des Cranberries pour savourer “Désenchantée” de Mylène Farmer. Qui dit Mylène, dit Madonna, qui n'est pas très loin avec “Frozen”, puis “Si maman si” de France Gall, “I will always loves you” de Dolly Parton en version Whitney Houston. Ambiance gospel/funky de reprises de femmes. On attend la suite avec impatience…

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ro Portrait : Jean-Luc Rome bat l’homopoliticus au com Etats-Unis d’Amérique, à douze mille kilomètres de l’endroit où la rencontre aurait dû avoir lieu. Jean-Luc Romero est en vacances (mais avec internet !), road-trip en amoureux sur une des deux côtes ou à l’aéroport dans l’attente d’un avion et pourtant il répond aux questions, se livre et remet ses combats sur le tapis. Cette énergie frappe d’emblée… même de l’autre côté du globe, le militant associatif et politique apparenté au Parti Socialiste explique ses engagements, sa soif de voir triompher des questions auxquelles il a livré son quotidien. Celui qui se définit comme un “activiste contre le sida, pour l’égalité des droits et pour le droit de mourir dans la dignité” nous donne l’impression qu’il ne s’arrête jamais, toujours en mouvement pour la cause qu’il juge bonne, quitte à froisser les ultra-cathos, quelques bobos moins branchés qu’on ne le pense, des anciens collègues de droite et parfois des amis qui n’ont pas suivi son changement de camp - lui pardonnant d’avoir monté un petit parti politique aux côtés de l’ex actrice porno et reconvertie animatrice radio, Brigitte Lahaie, mais pas celui d’avoir, pensent-ils, retourner sa veste.

Car avant de pouvoir s’afficher sans complexe aux côtés de “ses amies Anne Hidalgo et de la première dame, Valérie Trierweiler”, tout n’a pas été si rose dans la vie du natif de Béthune, élevé dans une famille “plutôt de gauche” et un oncle admiré et membre du PCF. Il y a eu du bleu avant… Dès l’âge de dix-sept ans, celui du RPR puis de l’UMP, où il fut secrétaire national sous la présidence d’Alain Juppé. Du bleu devenu bien pâle suite à son outing par un journal malveillant (et pourtant homo) le 19 octobre 2000, suite à la révélation de sa séropositivité deux ans plus tard dans son livre “Virus de Vie”1, suite à ce sentiment d’avoir été “le pédé de service” même s’il réussit à obtenir sous le second mandat de Jacques Chirac que le sida devienne “Grande Cause Nationale”. Il ne semble avoir aucun regret sur ce claquage de porte à droite qui l’a conduit à siéger avec “les élus progressistes” avant de s’assumer en 2010 avec la gauche dans la région Ile-de-France. “Je me sens incontestablement mieux au PS, même si je n’y suis qu’un élu apparenté. Personne ne me conteste mes combats et même si certains y restent difficiles, on ne me conteste pas le droit de les évoquer” admet-il sans donner l’impression d’être une girouette mais plutôt d’avoir évolué avec ses combats.

Finalement, on oublie bien vite que Romero doit être mis dans une case politique. Il dépasse les clivages, joue de sa liberté, sait manier les multiples casquettes qu’il possède au sein de plusieurs associations même si cela lui a valu, concède-t-il, son grand regret, celui “de ne pas avoir eu de mandat parlementaire et de ne pas avoir pu voter de grandes lois de société pour lesquelles je me suis tant battu”. Il ne veut pas choisir, pas se cantonner à un seul engagement… “Je suis de deux mondes, celui de la politique et de l’associatif, je ne me consacrerai peut-être qu’au seul bénévolat associatif une fois à la retraite, mais on en est loin !”... Un pied de nez aux carriéristes des deux camps, comme pour défier le temps qu’on lui a dit si compté lorsqu’il découvrit, alors encore assistant parlementaire, sa séropositivité en septembre 1987. Mais une nouvelle fois, face à ce qui aurait pu enterrer tous les rêves de certains, Jean-Luc Romero y puise une force considérable, LOM

Entretien réalisé par Jonathan Denis

celle de “dire ce que je pense sans songer aux conséquences pour ma carrière, c’est une vertu que je dois à ce maudit virus du sida qui aura au moins eu comme mérite positivons ! - de me rendre libre et combatif”. Libre de tout et surtout libre d’aimer. Aimer la vie évidemment, aimer l’avenir puisque selon lui “il dure toujours”… et enfin aimer des hommes. Il ne s’en est jamais caché, présentant ses copains à sa mère et ceci bien avant d’assumer publiquement son homosexualité avant d’en présenter un, couple modèle sur un canapé, dans un magazine people après son outing. Mais aujourd’hui, il aime son homme dans une relative discrétion médiatique, même s’il travaille au quotidien à ses côtés… relative discrétion qui devrait quand même se transformer une fois devenu marié. Car Jean-Luc Romero ne cache pas sa joie de devenir le 27 septembre prochain un jeune marié, disant oui à Christophe devant Bertrand Delanoë, lui qui se demande encore “comment (il aurait pu) imaginer cela il y a quelques années”.

Imaginer cela… le droit d’aimer librement et en toute égalité, en France, un garçon comme lui. C’était sûrement le plus grand des combats, souvent mené contre son ancien camp, de Romero. Mais il y en a tellement d’autres encore.

Tellement d’autres qui le touchent de si près. On pense, en premier lieu, à celui de la lutte contre le sida, combat pour lequel il enchaîne sans cesse des déplacements dans tout le pays depuis 1995 et la création des “Elus Locaux Contre le Sida” avec sa présidente d’honneur, la chanteuse Sheila.

Celui aussi du droit de mourir dans la dignité avec l’ADMD dont il est élu, pour la première fois, président en 2007 et qui l’amène à écrire une missive à François Hollande dans le cadre de son dernier livre2 . Celui, passé pour son plus grand bonheur, pour obtenir la libération de Florence Cassez dont il fut le président de son comité de soutien. Celui, encore d’actualité, qu’il mène depuis 2008 pour la levée de l'interdiction des soins de conservation pour les personnes mortes du sida. Celui aussi pour que les gays puissent donner leur sang… Bref, des combats comme une liste à la Prévert auxquels Jean-Luc Romero travaille sans relâche, lui qui pense que “le militantisme associatif est essentiel pour faire avancer les causes même si ensuite il faut des élus pour les mettre en œuvre”. Oui, on l’avait déjà oublié après ces quelques lignes mais il continue en plus d’être actif sur la scène politique. Il est un des “snipers” de l’équipe d’Anne Hidalgo (lui préfère le terme de “riposteur”) pour répondre à l’équipe de la candidate de droite à Paris, NKM… Un boulot conséquent selon lui, quand le camp d’en face “transforme la réalité et utilise la mauvaise foi”. Et pan, pour les anciens collègues !

Vient le temps de le quitter, de le laisser profiter du soleil américain avant de le laisser retrouver son agenda de ministre. Le quitter toujours avec regret tant l’homme sait traiter les sujets avec fougue et passion. En guise d’au revoir, un chaleureux “vive le marié” pour celui à qui l’on veut dire aussi tant de fois “merci” pour avoir aidé le camp LGBT.

Editions Florent Massot Présente, 2002 Monsieur le Président, laissez-nous mourir dans la dignité Editions Jean-Claude Gawsewitch

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La Web série

X mais pas que...

Après plusieurs mois d’un intense travail collectif et d’un engagement total, les membres de l’équipe French Touch sont aujourd’hui heureux de vous inviter à venir suivre les aventures de Valentin, Léandre, Damien, Marc et leurs amis dans un Paris où se mêlent amitié, amour, sexe, joie et peine.

Lancée officiellement le 26 juin dernier, vous retrouverez au fils des semaines de nouveaux épisodes de cette Web série innovante. Rencontre avec Florian Hammond qui nous parle du concept.

Bonjour Florian, comment est née l'aventure French Touch ?

D'un pari un peu fou fruit d'un constat : Aujourd'hui le X, qu'il soit hétéro ou gay, reproduit à l'envie les mêmes codes. Si les acteurs changent parfois, les scénarios, les mises en scène, les plans choisis, l'esprit créatif demeurent souvent les mêmes d'une vidéo à l'autre. Avec Antoine Malraux, le réalisateur, nous avons voulu apporter une proposition alternative aux “plans cul filmés” et autres films vaguement scénarisés. Durant 1 an ½ nous avons travaillé à l'élaboration d'un concept totalement innovant permettant d'associer une pornographie recherchée et une mise en scène sophistiquée. De ce travail est né French Touch.

Vous avez choisi de faire cohabiter sexe et fiction, n’est-ce pas un pari osé ? Les adeptes du X ne risquent-ils pas de trouver ça trop soft et les autres de ne pas adhérer à cause de ces mêmes scènes X !

C'était un risque et nous l'avons intégré à notre travail en préproduction. Nous avons interrogé, questionné, sondé, 1 152 personnes précisément durant l'été 2011, toutes susceptibles d'être intéressées par la série. A la question “Qu'est-ce qui vous dérange le plus aujourd'hui dans le X gay professionnel ?”, 8 sur 10 nous ont spontanément répondu “l'absence de scénario crédible, une réalisation parfois aléatoire et une finition non convaincante”. Notre étude a démontré qu'il y avait une véritable attente, une vraie demande pour voir se confondre le X et la fiction travaillée. Le sexe est une composante essentielle de la série, les adeptes du X auront de quoi être pleinement satisfaits d'autant plus que le sexe dans French Touch est très évolutif et surprenant, prenant rarement l'aspect attendu. Surprendre est aussi notre leitmotiv. Oui c'est un pari osé, mais toute aventure humaine et commerciale est un pari osé, à nous à présent de convaincre par notre travail et le talent de nos équipes (acteurs comme techniciens).

Où peut-on voir la série French Touch, est-il prévu une diffusion sur PinkTV par exemple ?

Les épisodes de la série peuvent être vus sur notre site www.frenchtouch-laserie.com, ainsi que les bonus associés, car au-delà des épisodes, certaines scènes X ont fait l'objet d'un montage intégral sous forme de bonus. Vous voyez, les adeptes du X ne trouveront pas la série trop soft.

Le sexe est là et bien là, au menu ou bien à la carte (rires).

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Concernant une autre diffusion, je préfère rester discret sur ce point dans l'immédiat, mais une série a pour but de s'inscrire dans la durée à travers plusieurs saisons, c'est l'objectif que nous nous sommes fixé. Dès lors où une deuxième saison s'annonce, la première peut parfaitement être diffusée sur d'autres supports.

Est-ce un “Plus belle la vie” gay ?

Loin de juger cette série à succès, celle-ci n'est pas notre référence. Nous avons scénaristiquement construit French Touch comme une “réal série”, en prenant en compte divers points comme : le réalisme des intrigues ou la crédibilité des personnages afin que chacun puisse se reconnaître en l'un ou l'autre. Il faut voir French Touch comme une fresque contemporaine et réaliste dans le Paris gay fréquenté aujourd'hui par des hommes de tous âges et de toutes conditions.

Les acteurs sont-ils des pros ou des amateurs du X ?

Je me suis longuement posé la question car travailler avec des amateurs c'était prendre un risque supplémentaire.

Mais la réponse s'est imposée d'elle-même. Aurais-je pu porter la notion d'innovation et donc celle de nouveauté si j'avais mis en avant des acteurs déjà connus de tous ? La réponse est non. French Touch est une création originale dans tous les sens du terme, seuls des acteurs amateurs pouvaient se l'approprier. Ils l'ont fait avec brio, si bien que je ne suis pas certain que l'on puisse parler encore d'amateurisme chez eux à présent. Je préfère parler de “nouveaux” acteurs X, cela est plus approprié.

Comment s’est déroulé le casting ?

Le casting s'est fait via notre site et les réseaux sociaux. Je précise que le casting n’est pas clos et que nous serons amenés à recruter de nouveaux acteurs pour les épisodes de mi et fin de saison, qu'il s'agisse d'acteurs X ou d'acteurs classiques. Il est possible de s'inscrire au casting sur notre site. Les candidats passent un casting jeu (audition avec restitution d'un texte), nous évaluons également le physique des postulants auditionnant pour un rôle X, puis nous mettons en parallèle les données que nous avons des postulants avec les rôles à pourvoir. C'est ainsi que nous avons arrêté le casting en ce début de saison.

Combien d’épisodes est-il prévu et comment financezvous ce projet ?

La saison 1 comptera 15 épisodes de 40-45 minutes, à l'exception du pilote qui n'en compte que 26. French Touch est financée sur les fonds propres du producteur que je suis.

Je tiens à ce choix, gage d'indépendance et d'une liberté créative totale.

Découvrez d’ores et déjà les premiers épisodes de la Saison 1 sur www.frenchtouch-laserie.com

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Par Serge Giordano

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Par Jean-Bruno

Montre Galaxy Gear. Attendue pour être officiellement présentée par Samsung en ce mois de septembre à l’occasion d’un événement dédié, la Galaxy Gear est une montre connectée. Celle-ci devrait être équipée d’un processeur Dual-Core à 1.5 GHz, disposer de 1Go de RAM, avoir un écran 1.6’’ et un capteur 2 mégapixels.

Le but est de relier cette montre au mobile Galaxy de Samsung.

Un moyen d’avoir en permanence sous les yeux les infos, réception de mails, texto, et autres, sans avoir à sortir son mobile de la poche.

Sa date exacte de commercialisation ainsi que son prix ne sont pas connus à ce jour. Un marché prometteur s’annonce.

Apple, quant à lui, ne devrait pas dévoiler son iWatch avant l'an prochain.

Fone Pad Asus. Après le PadFone, le smartphone qui se transforme en tablette, Asus propose désormais la Fone Pad. Cette tablette de 7 pouces peut également être utilisée pour passer des appels téléphoniques avec la présence d'un circuit 3G. Inutile de préciser qu’il sera plus confortable de passer ses appels téléphoniques via une oreillette classique avec fil ou Bluetooth. Cette tablette bénéficie d'une finition plutôt agréable avec un dos en aluminium. Elle embarque également un circuit Wi-Fi, une puce Bluetooth 3.0 et une puce GPS. Son écran est extrêmement fluide, son affichage rapide.

Asus fournit cette tablette en version Android Jelly Bean 4.1.2. Mémoire interne de 16 Go. Mémoire vive de 1 Go. Slot Micro SD. 316 grammes.

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Chargeur solaire. Votre côté écolo va être comblé. Fini les chargeurs de mauvais goût, ce modèle solaire, en forme de bouquet de fleurs très original, va embellir votre bureau. La combinaison unique de ses matériaux et de ses 5 panneaux solaires intégrés font de ce chargeur un objet écologique, économique et performant.

En effet, sa batterie lithium rechargeable de 2 600mAh vous permet de recharger facilement les téléphones mobiles, tablettes tactiles et lecteurs MP3. Connecteurs USB et Micro-USB. Environ 89 e. www.innovmania.com

Smartphone Wiko Five blanc, Dual SIM. Quoi de plus pratique qu’un téléphone qui à lui seul peut embarquer 2 cartes SIM ?

Terminé les deux mobiles qui encombrent vos poches. Ce modèle offre un écran 5 pouces et est équipé d’un Quad Core Cortex A-7 1.2 Ghz, sous Android 4.1.2 Jelly Bean. Ce n’est pas si mal que ça pour un tarif raisonnable. WiFi, 3G, version du Bluetooth 4.0, Appareil photo 8 Mpx avec flash intégré, Zoom x4, Micro SD, prise USB, GPS… Autonomie maxi en communication 15 heures. Largeur 74, Hauteur 145, Profondeur 10,8. Poids 158 g. www.discounteo.com. Environ 215 e.

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Le 1er HétéroGay-Friendly

octobre 4/6 oc tobre 2013 PARIS Porte P ARI S - P orte de Versailles Versailles ((Hall Hall 5)

d’infos...

Plus d’infos... gaylife.eu gaylife.eu

Contact : Contact Info@gaylife.eu Info@gaylife.eu 0820 710 712

Policiers et Gendarmes LGBT Par Serge G.

Flag ! est une association dont l’objectif est de lutter contre toutes formes de discriminations à l’encontre des gays, des lesbiennes, des bis et des transsexuels au sein de la Police nationale. Elle a été créée à Paris par des policiers le 9 septembre 2001. Le siège social est situé à Paris mais l’association compte des adhérents sur toute la France grâce à ses délégations régionales.

C’est Mickaël Bucheron, l’actuel Président, qui en cette rentrée nous en dit plus.

Pouvez-vous nous faire un bilan de ces 12 années d’existence ?

Le plus important selon moi, est que l’existence de Flag ! a permis à de nombreux collègues de vivre librement leur orientation sexuelle ou leur identité de genre au travail et dans leur vie privée. Certains d’entre eux ont franchi le pas du coming out par exemple. Nos événements conviviaux ont permis également à certains de sortir de l’isolement et de réaliser qu’ils et elles ne sont pas seul-e-s dans la police ou dans la gendarmerie.

Nous avons obtenu des résultats concrets en matière d’égalité des droits pour les couples pacsés dans la gendarmerie (mobilité, réversion invalidité) ou en matière de droits à la famille (congé naissance par exemple).

Nous sommes également à plusieurs reprises intervenus dans les écoles de police pour des actions de prévention à l’homophobie/transphobie.

Enfin, sur le plan des relations entre la population LGBT et la Police/Gendarmerie, nous avons obtenu que les textes police comme le règlement général d’emploi ou le code de déontologie interdisent les comportements ou les propos à caractère homophobe ou transphobe.

N’est-il pas en 2013 toujours aussi difficile de faire son coming out en tant que policier ?

Si vivre son homosexualité dans la police ou la gendarmerie est un peu plus facile qu’il y a 12 ans, les mentalités ayant quelque peu évolué, il n'en demeure pas moins toujours aussi difficile de franchir le pas. Les craintes pour sa carrière ou son avancement sont bien réelles. Les collègues adhérents l’ayant fait sont encore largement minoritaires et plus vous montez dans la hiérarchie, plus les craintes sont nombreuses (poste, avancement). Les adjoints de sécurité sont également très fragiles de par leur statut. Notre action vise précisément à combattre ces préjugés et faciliter cette démarche.

Comment évolue l'homophobie dans la police et la gendarmerie ?

Notre existence et nos actions de sensibilisation commencent à faire changer les mentalités. L’institution semble progressivement prendre en compte cette problématique même si elle nous semble réagir trop lentement. Flag ! participe à des travaux européens et force est de constater que la police et la gendarmerie françaises restent très frileuses comparé aux forces de police des autres pays européens.

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Quelles sont les actions de FLAG ?

Nous effectuons des actions de prévention et de sensibilisation à l’homophobie et la transphobie dans les services de police et dans les écoles de police et de gendarmerie.

Nous soutenons nos collègues victimes et intervenons dans des cas d’homophobie, de lesbophobie et de transphobie dans la police nationale, municipale et la gendarmerie nationale.

Nous aidons nos collègues à sortir de leur isolement en organisant des événements conviviaux.

Nous proposons également une sensibilisation aux IST avec le soutien des deux mutuelles Police (Intériale et la MGP) et agissons pour prévenir les discriminations liées à la maladie.

Enfin, nous développons et partageons des actions communes au sein de l’European Gay Police Association, réseau européen de policiers LGBT. Avez-vous des contacts avec le Ministère de l’intérieur et quelles sont vos relations avec votre hiérarchie ?

Bien entendu, nous entretenons de nombreux contacts avec le Ministère de l’intérieur et les différentes directions. Cela est essentiel pour développer nos actions de prévention et de sensibilisation et inciter le Ministère de l’intérieur à prendre toutes les initiatives possibles pour combattre les LGBTphobies. Jusqu’à présent, je n’ai jamais rencontré de difficultés dans mon service de police.

Qui peut adhérer à Flag ?

Peuvent adhérer à Flag !, les fonctionnaires de police et les militaires de la gendarmerie de tous grades, les collègues retraités et/ou réservistes, les élèves des écoles de police et de gendarmerie, les adjoints de sécurité, les cadets de la République, les agents fonctionnaires ou contractuels dépendants du Ministère de l’Intérieur (agents de préfectures, de la sécurité civile…), les agents de la Police Municipale et des sympathisants mais seulement sur parrainage d’un adhérent.

Pour conclure, que conseilleriez-vous à une personne venant de subir une agression homophobe ?

Réagir, ne pas taire ces agressions homophobes ou transphobes. Comme le coming out, déposer plainte ou signaler des actes LGBTphobes reste un pas trop souvent difficile à franchir. L’image de nos institutions police/gendarmerie dans le monde LGBT ne facilite pas cette démarche. Point sur lequel nous travaillons avec le Ministère de l’intérieur.

Pourtant, il est essentiel de signaler cette agression, déjà pour être reconnu comme victime, première démarche essentielle pour se reconstruire mais aussi pour tenter de mettre fin aux agissements du ou des auteurs de cette agression et éviter ainsi toute récidive.

Contacts : Flag ! - Maison des Associations - Boîte n° 51 206, quai de Valmy - 75010 Paris Tél : 06.52.87.82.09 - flagasso@yahoo.fr www.flagasso.com

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Scotty Bowerrs Projecteur su ée la face cach d'Hollywood “J'avais envie que les gens soient heureux. Le sexe me semblait la meilleure manière” précise Scotty Bowers en quatrième de son livre “Full Service - sexe, amours et secrets de stars à Hollywood” paru aux Editions Hugo Doc.

La couleur est annoncée sans pour cela dévoiler les nombreuses nuances contenues dans ce livre. Sur plus de 300 pages, Scooty Bowers revient sur ses souvenirs et sur cet Hollywood des années 40, 50 jusqu'aux années 80 (certes un peu moins présentes dans l'ouvrage), où le tout Hollywood, riches hommes d'affaires, stars de tous bords et de tous sexes, se côtoient gaiement. Orgies, mariages arrangés par les grands studios afin de protéger la réputation et le glamour des artistes, scandales, etc. Scooty Bowers a vécu tout cela de près et comment… Durant de nombreuses années, cet ancien marine reconverti en pompiste de nuit dans une station-service d'Hollywood Boulevard (qui allait servir de plaque tournante pour arranger les rendez-vous au cœur de la cité des Anges), sert d'intermédiaire entre les stars et une faune composée de filles et de garçons de tous bords. Ce n'est pas pour rien si Tennessee Williams l'a affectueusement surnommé “la bonne fée de la communauté gay”. C'est alors le début d'une série de relations amicales et sexuelles avec le tout Hollywood. Le jeune Scotty, bisexuel, jeune homme de 1m85, yeux bleus, fraîchement démobilisé des marines, doté d'un appétit certains et gâté par la nature, multiplie les rencontres et les services sans pour cela se faire payer, tient-il à préciser tout au long de l'ouvrage. Tout cela ne l'empêche pas de se marier et de devenir papa. Son rôle d'entremetteur prend de l'ampleur lorsqu'il devient barman privé pour de savoureuses soirées dans les villas des stars.

Son petit carnet noir (où Scooty à l'habitude de répertorier ses connaissances) est très apprécié. La liste a de quoi donner le tournis : Katharine Hepburn (a qui il fournit 150 filles durant toutes ces années de complicité), Cary Grant et son “colocataire”, l'acteur Randolph Scott, puis Vivien Leigh, Rock Hudson, Spencer Tracy, Errol Flynn, le duc et la duchesse de Windsor, Anthony Perkins et même Édith Piaf (avec laquelle il dit avoir couché “tous les soirs pendant quatre semaines” quand elle tournait à Los Angeles) viennent enrichir la distribution, pour n'en citer que quelques-uns… Au fil des chapitres, des révélations à la pelle. En vrac, Cole Porter adorant faire des fellations à la chaîne à de jeunes marines démobilisés, J. Edgar Hoover, le patron du FBI, habillé en femme, organisant des mises en scènes de voyeurisme pour l’écrivain Somerset Maugham, Cary Grant, gay vivant en couple, Spencer Tracy et James Dean, bisexuels… sans parler ici des préférences sexuelles de certains, la scatologie non écartée.

Les premiers chapitres racontent les premières années de sa vie. Fils de fermier de l'Illinois, il connaît ses premiers émois sexuels grâce à un ami de la famille, puis le jeune Scotty Bowers connaît la Grande Dépression, la seconde Guerre Mondiale. Il devient ensuite cireur de chaussures dans le Chicago des années 30 et sans transition la coqueluche de tous les pédophiles de la ville et notamment d'un groupe de prêtres catholiques. Scooty y raconte également quelques anecdotes, notamment la disparition tragique de son frère.

Certes, des passages de vie en vrac mais vite rattrapés par l'histoire de sa vie. Et ''quelle vie !'' a-t-on envie de dire lorsque l'on referme le livre un brin nostalgique, même si la majorité d'entre nous n'a pas connu cette époque révolue. Une impressionnante liberté sexuelle dans le monde magique du cinéma carton-pâte d’Hollywood, qui, une fois de plus, n'a de réel que tout ce qui est caché.

Scooty Bowers a aujourd'hui 89 ans.

Full Service - Scotty Bowers - Edition Hugo Doc, 314 pages © Patrick Roulph LOM

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ELECTION L IVRES

Journal d'une robe noire H. V. Gavriel Le journal d'une robe noire, c'est celui de Bastien, jeune orphelin devenu avocat promis à un bel avenir. Il cache sous son masque lisse de garçon trop sage, une nature passionnée, un cœur à vif, une sensualité éperdue.

Entre rires et larmes, joies et drames, Bastien nous raconte sa vie, ses doutes, et sa quête absolue de l'amour.

Marqué du regret des mains fortes d'un père trop tôt disparu, Bastien cherche sa voie. Il rencontre l'amour pur et fou du jeune Théo, son ami de toujours, sa moitié d'orange, avec qui il connaîtra les premiers émois. Il connaîtra l'amour tendre de Jacques, son mentor et compagnon, auprès de qui il se construira avant que le destin ne les sépare. Il passera par l'amour sauvage de Bruno, le rude marin aux yeux verts, à qui il abandonnera bien plus que son corps.

Bastien devra parfois se perdre pour mieux se retrouver, et devenir un homme. Entre ombre et lumière, un parcours initiatique sensuel et émouvant, qui ne vous laissera pas indifférent.

Version numérique téléchargeable sur textesgais.com - 9.99 e

Revenir, mon amour Jean-Jacques Ronou 1978, Jean-Michel rencontre Paul lors d'un voyage en train vers Athènes. Etudiants tous les deux, ils décident de parcourir ensemble les curiosités archéologiques et les superbes paysages grecs.

Jean-Michel et Paul s'aimèrent, peut-être sans vraiment en prendre conscience.

Mais Paul se noie mystérieusement. Est-ce le suicide d'un garçon qui n'assumerait pas son homosexualité ? Jean-Michel ne le saura jamais.

Plus de trente ans plus tard, Jean-Michel retourne en Grèce pour réaliser un reportage sur un monastère en cours de restauration. Pavlos, l'un des jeunes étudiants volontaires lui rappelle étrangement cet amour jamais oublié. Jean-Michel est troublé, d'autant plus que Pavlos se montre particulièrement charismatique envers l'homme mûr qu'il est devenu.

Version numérique téléchargeable sur textesgais.com - 6.99 e

L'Homme qui lisait Henry Miller Roman de Jean-Paul Tapie Je m’appelle David Tolédano. Je suis le fils de Daniel Tolédano, champion de boxe éphémère, et le petit-fils d’Ida Fonseca, membre de la Nation Portugaise, descendante des grands rabbins cabalistes de Cordoue, Tolède et Lisbonne qui, si ça se trouve, ont vraiment existé.

Je suis le genre de garçon qui n’arrête pas de commettre des erreurs. Par exemple, j’ai longtemps cru que mes parents étaient morts dans un accident de voiture. Alors que ce n’est pas vrai.

J’ai également cru que j’aimais les filles et que j’avais envie de me marier. C’est d’ailleurs dans cet objectif que j’avais rendez-vous, cet été-là, avec Bérengère, à Athènes. Cependant, la garce m’a posé un lapin et a poursuivi son chemin avec un autre.

Mais, finalement, je m’en fous. Car grâce à elle j’ai rencontré Milosz. L’homme qui lisait Henry Miller. Et ça a changé ma vie.

160 pages - 15e - ho-editions.com

Monsieur le Président, laisseznous mourir dans la dignité !

Jean-Luc Romero Pour une loi sur l’euthanasie. Bien que 9 Français sur 10 y soient favorables, le combat pour le droit de mourir dans la dignité est long, difficile, parsemé d’embûches et de drames. Il faut le mener avec ténacité et sans découragement. C’est le sens de l’engagement de JeanLuc Romero, président de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité.

Inlassablement, il se bat pour que chacun puisse avoir le droit de décider des conditions de sa propre mort : soins palliatifs, euthanasie ou suicide assisté.

Parce que lui est insupportable l’idée qu’en France, en 2013, “on continue à expirer, seul dans une chambre d’hôpital, entouré du bruit métallique des machines d’assistance, avec comme seul horizon un mur triste et vide”, Jean-Luc Romero interpelle Tout feu tout flamme François Hollande et les parlementaires, mais aussi Roman érotique gay de Zaïn Gadol Jean Leonetti ce député-médecin militant qui s’opSi vous devez faire le 18, il faudra peut-être pose avec virulence à cette revendication. vous montrer patient : les pompiers sont ac- Plus question d’attendre pour Romero : l’euthanasie tuellement occupés. La lance qu'ils tiennent en et le suicide assisté doivent être débattus maintemain ne se montrera pas forcément efficace en nant par le Parlement, comme le chef de l’Etat s’y cas d'incendie. Elle serait plutôt du genre à at- est engagé dans sa proposition de campagne 21. tiser le feu, où qu'il prenne. Les héros de ce Ce livre démontre l’urgence de changer la législation nouveau roman de Zaïn Gadol sont des gar- sur la fin de vie car l’actuelle loi Leonetti est un çons tout feu tout flamme dont la vigueur ar- échec. Cette lettre au chef de l’Etat rappelle que dente et les yeux de braise vous enflammeront cette nouvelle liberté doit être conquise par tous les peut-être quand ils frapperont à votre porte pour vous proposer citoyens, pour en finir avec la souffrance, “l’obstinad'acheter leur calendrier… tion d’une médecine sans âme” et le pouvoir absolu Version numérique téléchargeable sur www.ho-editions.com exercé par certains mandarins.

7,79 e 88 pages - 9.90 e - Collection “Coup de gueule” LOM l l l 36 l l l www.lom-magazine.com

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zoom)))) Les Dessous d’Apollon Lyon

3 ans après l’ouverture du 1er magasin Les Dessous d’Apollon à Paris, celui de Lyon a ouvert ses portes le 2 janvier 2008 en lieu et place de VIP MAN. Avec ses 150 m², c’est le 2e plus grand magasin de France dans son univers après le mégastore des Dessous d’Apollon qui a ouvert ses portes il y a un an dans le Marais.

On y trouve en exclusivité toutes les marques les plus branchées, comme ES Collection, Andrew Christian, Addicted, Rufskin, Pistol Pete,… ainsi que des marques plus répandues comme Emporio Armani, Calvin Klein, Bikkembergs, HOM, DIM, parmi lesquelles un choix méticuleux est effectué par la direction pour répondre aux exigences de ses Apollons.

L’offre des Dessous d’Apollon compte jusqu’à 3 500 références que l’on retrouve sur le site Internet www.inderwear.com.

Le magasin de Lyon était jusqu’alors la plateforme d’expédition des commandes Internet, mais étant donné la croissance de l’activité sur la toile, en cette rentrée les stocks sont transférés dans un entrepôt afin que la boutique retrouve l’oxygène qui commençait à lui manquer.

20, rue Constantine - 04.72.00.27.10 www.inderwear.com

Sauna le Berlioz Béziers

Pour votre plaisir depuis 20 ans, le Berlioz est un sauna 100% masculin, récemment rénové, situé au cœur de ville de Béziers. L’entrée se trouvant dans une petite rue tranquille, vous pouvez ainsi2 vous y rendre en toute discrétion. Sur 300 m vous trouverez tous les équipements nécessaires à votre confort et à votre plaisir : Hammam, sauna, 10 cabines, backroom avec podium, sling, miroirs… L’étage est climatisé.

L'établissement est ouvert 7/7 de 12h à 20h.

5, rue Berlioz - 04.67.49.31.37 berliozsaunabeziers.fr

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Bar - Restaurant le 5 Montpellier

Le 5 by la voile est votre nouveau bar-restaurant branché et très gay friendly de Montpellier. Il a ouvert ses portes mi-août et se trouve sur la Place Jean-Jaurès, l’une des plus fréquentées du centre historique, sur laquelle se côtoient une dizaine de bars et restaurants. Suite à d’importants travaux Le 5 vous accueille au choix, à l’intérieur dans un cadre moderne avec une ambiance musicale, ou bien en terrasse durant les beaux jours.

Ilan et son équipe vous proposent en plus des traditionnelles boissons de vous régaler avec des Pizzas et Paellas maison.

Ouvert tous les jours de 11h à minuit et proposant un service continu, Le 5 est le nouvel établissement Montpelliérain à découvrir en cette rentrée…

5, place Jean Jaurès - 04.99.66.79.26

Tropical la Zona Gran Canaria

Vous recherchez un lieu 100% gay où le soleil est garanti, où il est facile de se faire des amis, où toute une équipe de professionnels prend soin des moindres détails pour que vous passiez de merveilleuses vacances en profitant d’un été permanent ? Cet endroit vous attend et s’appelle “Tropical La Zona” à Playa del Inglés, Gran Canaria.

Ouvert en 2011, Tropical la Zona est un complexe de 26 bungalows situé à seulement cinq minutes à pied du centre commercial Yumbo où se trouvent tous les bars, clubs, restaurants et discothèques gays. Vous aurez à votre disposition une grande piscine, une salle de sport, un jacuzzi, des jardins, un bar, une zone de drague, cela dans un contexte de liberté totale chacun peut décider à sa guise s’il veut porter un maillot de bain ou pas.

Dès 9 heures du matin vous pourrez prendre votre petit-déjeuner au bar en choisissant entre six sortes de déjeuners différents. Pendant toute la journée, le bar offre également des boissons chaudes ou froides et de la nourriture légère comme des salades, sandwichs, etc.

Si vous envisagez de vous rendre à Gran Canaria, c’est donc l’adresse idéale !

Playa del Inglés - tropicallazona.com

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à !

15 ans déj

L’association Agayri a été créée en avril 1998 par Stéphane Castello (son actuel Président) pour remédier à un manque de communication LGBT dans le domaine de l’information sur le département de la Drôme.

Son fonctionnement est simple et fonctionnel : établir un lien téléphonique pour tout renseignement : sorties, soirées, prévention, législation, rencontres interassociatives… Il suffit de composer le 04.75.42.44.71, entre 10h et 13h, du lundi au vendredi, pour obtenir les renseignements souhaités.

Aujourd’hui, succès oblige, ce réseau téléphonique s’étend à la région Rhône-Alpes et Sud-Est.

Depuis 2000, Agayri soutient les “Lesbian & Gay Pride” du Sud-Est avec un stand à chaque Marche : Montpellier, Lyon, Marseille et quelquefois Paris.

L’association participe à des Forums Associatifs (Avignon), des Salons LGBT (Paris) et intervenait en tant que membre à la Fédération Française des CGL de 2003 à 2005.

Agayri s’implique aussi dans le secteur prévention dans la Drôme en participant à la Journée Mondiale de Lutte Contre le Sida du 1er décembre mais aussi lors du Sidaction. Chaque année l’association tient un stand d’information et de prévention au Forum des Associations organisé par la ville de Bourg-lès-Valence.

E,tre 2000 et 2005, l’association orchestrait les Salons Inter associatifs qui réunissaient plus de 45 exposants, un grand nombre d’entre eux venait du Sud-Est.

Depuis septembre 2004, Agayri a pour leitmotiv d’inviter toutes les associations et commerçants LGBT Drôme/Ardèche autour d’une table, d’une part pour échanger et débattre de leurs activités, d’autre part finaliser ensemble divers projets à venir.

Depuis 2005 Agayri organise son rassemblement entre LGBT avec son "Sun And Gay" chaque 1er week-end de septembre autour d'une piscine (restaurant et soirée dancefloor), sur Valence et ses environs.

En 2008, en surcroît d'activité, Agayri a créé une autre association en parallèle orientée sur la Prévention VIH et les Droits de l'Homme, avec un bureau sur Valence, nommée L’INFORM’LGBT 26.

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Contact : 04.75.42.44.71 du lundi au vendredi de 10h à 13h www.agayri.net - contact@agayri.net

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au cinéma le 4 septembre

DVD

Un film de Sabine Bernardi

Lukas vient d’avoir 20 ans. Il commence son service civil en même temps que sa meilleure amie Ine. Face aux autres, il tente de préserver son secret – Lukas est transgenre, une fille devenue garçon. Plein d’enthousiasme pour la vie, il commence à fréquenter la scène gay de Cologne où il rencontre le séduisant Fabio, un jeune homme effronté, téméraire et sûr de lui. Tout ce que Lukas aimerait être. Une véritable attraction naît entre les deux garçons, mais leur histoire pourra-t-elle résister au secret de l’identité de Lukas ?

“La question du genre – et en particulier du transgenre – a radicalement modifié ma conception de l’identité.

Précisément, je voulais mettre en image le courage de cet adolescent et ses efforts pour vivre la vie qu’il désire. La sienne, simplement. Mais plus que tout, pour moi, Romeos, c’est l’histoire de l’attente, du besoin d’être heureux. En ce sens, c’est une “love story” comme une autre, pleine d’humour malgré tout, un peu insolente aussi, mais surtout véhiculant l’idée que l’identité de chacun réside dans sa seule volonté propre.”

Sabine Bernadi

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80 JOURS Un film de Jose Mari Goenaga & Jon Garano Axun, une femme de 70 ans se rend à l’hôpital pour s’occuper de l’ex-mari de sa fille. Elle découvre que la femme qui s’occupe du malade du lit voisin est Maïté, sa meilleure amie d’adolescence. Elles profitent de leurs retrouvailles jusqu’à ce que Axun s’aperçoive que Maïté est plutôt attirée par les femmes… Chacune devra alors affronter des sentiments divergents.

Durée : 105 min + Bonus - Langue : Basque - Soustitres : Français / Anglais - epicentrefilms.com EN BALLOTAGE Un film de Benoît Masocco A seulement 23 ans, Edouard Couret a tout pour réussir : il est jeune, il est beau, il est sur le point de se marier et surtout, il se présente pour devenir député conservateur. Seul problème, depuis trois ans, Edouard vit également une histoire d’amour avec Georges, un homme qui ne supporte plus cette situation, et qui va le mettre au pied du mur…

Durée : 93 min + Bonus - Langue : Anglais - Sous-titres : Français - outplay.fr

I WANT YOUR LOVE Un film de Travis Mathews Après plusieurs années passées à profiter de la vie à San Francisco, Jesse, un jeune gay, s’apprête à retourner dans son Midwest natal. Lors de son dernier week-end en ville, ses amis, colocataires et examants organisent une soirée de départ, qui l’entraîne dans des sentiments doux-amers. Tiraillé entre ses ambitions artistiques et le besoin de gagner sa vie, il est forcé de concevoir différemment le fait d’être un artiste, un homosexuel et un adulte.

Durée : 71 min - Langue : Anglais - Sous-titres : Français - outplay.fr

ULTIME TRAHISON Un film de Sean Paul Lockhart Encore marqué par les nombreux mois passés à servir en Afghanistan, Chris est enfin de retour au pays.

Psychologiquement fragile, les séquelles de la guerre ayant laissé des traces, il a du mal à se réacclimater à sa nouvelle vie de civil et personne ne semble vouloir lui venir en aide. Il comprend vite qu’il ne peut compter que sur lui-même pour se réinsérer.

C’est alors qu’une rencontre va changer la donne.

On lui propose une mission très spéciale… Tuer un homme en échange d’une coquette somme d’argent ! Mais Chris estil prêt à tout pour s’en sortir ? D’autant plus quand il découvre que sa cible est le jeune et séduisant Andrew Warner…

Durée : 90 min - Langue : Anglais - Sous-titres : Français - optimale.fr l l l 40 l l l

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C A R N E T D’ADRESSES Liste partielle

Hépatite B : Plus proche qu’on ne le croit En France, plus de 280 000 personnes sont porteuses du virus de l’hépatite B, elle-même responsable de près de 1 300 décès par an. Une enquête récente met en lumière les lacunes de la population française sur ce sujet et montre la nécessité d’augmenter le nombre de dépistages et de vaccinations.

Le 28 juillet dernier était célébré la journée mondiale contre l’hépatite dont le thème “Plus proche qu’on ne le croit” est intéressant à plus d’un titre. En effet, cette infection est très largement méconnue par rapport à celle du VIH : seules 70 % des personnes qui ont répondu à l’étude savent qu’elle se transmet notamment lors de rapports sexuels sans préservatif. Pour autant, la crainte de l’hépatite B se révèle être aussi forte que celle du VIH (après le cancer, les maladies cardiaques et avant celles des IST) mais son dépistage est moindre (27 % contre 61 % pour le VIH au cours de la vie). D’autre part, seules 55 % des personnes les plus à risque vis-à-vis de l’hépatite B (dont la population LGBT) déclarent être vaccinées.

DETECTER, TRAITER

La contamination passe souvent inaperçue et, chez la plupart des personnes infectées par l'hépatite B, le virus disparaît du corps de façon naturelle dans les 6 mois qui suivent la contamination. Chez d'autres, cependant, le virus reste présent dans le corps.

Dans ce cas, la personne reste “porteuse du virus de l'hépatite B” tout au long de sa vie. C'est ce que l'on appelle l'hépatite chronique. Elle est détectable par l'intermédiaire d'un test sanguin.

Des traitements existent pour combattre cette infection chronique, mais ils ne sont pas toujours efficaces et ils peuvent avoir des effets secondaires très lourds. Pour les personnes séropositives au VIH, le traitement de l'hépatite chronique risque d'être encore plus compliqué.

Le vrai problème, c'est que le diagnostic d'hépatite B chronique est souvent fait tardivement alors que les lésions sévères sont déjà installées. En l'absence de traitement lors d'une hépatite B chronique, environ une personne sur dix développera une cirrhose. De plus, le risque de développer un cancer du foie est d'environ 2 % par an. Ces complications sont encore plus probables chez les personnes déjà infectées par le VIH.

LA VACCINATION : SIMPLE, EFFICACE ET NECESSAIRE

Pour éviter tout risque, il est préférable d'agir tout de suite en se faisant vacciner avant d'être contaminé par l'hépatite B. C’est simple (3 injections, les deux premières à un ou deux mois d’intervalle, la troisième 5 à 12 mois plus tard), efficace, nécessaire et sans danger. Ce serait dommage de ne pas en profiter. Il est possible de se faire vacciner par son médecin traitant. Dans ce cas, la vaccination est prise en charge par son assurance maladie (à 65 %) et sa mutuelle. D’autres lieux existent, dont les centres de santé qui, pour certains, prennent en charge gratuitement cette vaccination.

Plus d’info : UnVaccinPourLesGays.fr

Pour échanger sur le sujet : sur le site hepatites-info-service.org ou par téléphone au 0 800 845 800 (tous les jours de 8h à 23h).

Par par e-mail ou par téléphone (vous pouvez être rappelé si vous le souhaitez), vous avez le choix… même sur votre smartphone.

Hépatites Info Service est un dispositif de SIS Association Sources : ANRS, UnVaccinPourLesGays.fr LOM

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e SNEG, Syndicat National des Entreprises Gaies, association Loi 1901, a été créé en 1990.

Les établissements commerciaux LGBT se sont réunis pour défendre leurs droits, promouvoir la pleine légitimité de leurs activités identifiées pour un public ciblé et coordonner leur participation active dans la prévention contre le sida. Fondé par Bernard Bousset puis successivement présidé par Jean-François Chassagne et Gérard Siad, le SNEG a été organisé dès son origine en deux pôles d’activités avec chacun des missions spécifiques : un pôle Syndicat et un pôle Prévention.

Aujourd'hui afin d'assurer leurs développements respectifs, il a été décidé de donner une autonomie juridique à ces deux pôles. Le pôle prévention du SNEG dans le cadre de sa mission historique devient l’ENIPSE, Equipe Nationale d’Intervention en Prévention et en Santé pour les Entreprises.

La structure rebaptisée se consacrera exclusivement aux actions de santé et de prévention. Un syndicat baptisé SNEG & Co a été constitué pour assurer l’activité de l’ancien pôle Syndicat.

une activité dédiée à une population strictement LGBT, mais avec des besoins en matière de santé et/ou de sexualité rattachés à l’univers festif de l'ensemble des établissements commerciaux en France.

Compte tenu de la transversalité de certaines de leurs actions, les deux pôles constitués en structures juridiques différentes garderont des liens de collaboration par le biais de conventions et/ou de représentations croisées au sein de leurs conseils d’administrations réciproques.

Demain l'ENIPSE poursuivra cette histoire basée sur l’échange et la compréhension de l’autre, loin d'un communautarisme étriqué.

Elle défendra une position identitaire positive, ouverte, en participant à des projets globaux de santé auprès de toutes les populations, dépassant l’unique dimension de la sexualité pour englober le bien-être psychique et social.

L’expérience acquise du pôle prévention de l’association SNEG, aujourd'hui ENIPSE, en matière de prévention du VIH, des autres Infections Sexuellement Transmissibles et dans la promotion de la santé sexuelle des populations fréquentant les établissements LGBT est reconnue par le monde associatif et institutionnel VIH. Cela a permis par ailleurs un transfert de compétences vers des établissements n’ayant pas nécessairement

EQUIPE NATIONALE D'INTERVENTION EN PREVENTION ET SANTE POUR LES ENTREPRISES

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BELIER : Au plan professionnel, vous démarrez doucement votre rentrée car certaines choses sont à revoir au sein de votre organisation actuelle… Mais grâce à l'influence de Mars, vous serez en mesure de résoudre tous les problèmes qui vous empêchent d'avancer… Sur le plan sentimental, quelques conflits à cause des finances en berne, instaurez la communication et tout devrait rentrer dans l'ordre…

LION : Au plan professionnel, beaucoup de boulot en prévision mais vous ne vous laissez pas impressionner facilement. Vos collègues sont ravis de cette énergie débordante qui vous caractérise tant…

Sur le plan sentimental, si vous êtes en couple, vous avez à régler un problème familial mais cela devrait bien se passer… Célibataire, mélancolique, un amour de vacances encore sur le cœur, il faut passer à autre chose…

SAGITTAIRE : Au plan professionnel, vous voilà lancé sur le chemin de la réussite… En effet, vous faites preuve de dynamisme et de motivation pour cette nouvelle rentrée… Attention toutefois, vous n'êtes pas toujours très diplomate envers vos collègues et supérieurs, ce qui peut vous jouer des tours… Sur le plan sentimental, votre conjoint attend de vous du soutien et de la communication, à vous de jouer !

GEMEAUX : Au plan professionnel, vous avez du mal à trouver votre rythme, vous êtes encore dans les vacances et cela ne vous aide pas vraiment à avancer… Attention aussi aux dépenses, les finances n'étant pas au beau fixe… Sur le plan sentimental, en revanche, tout va bien, une nouvelle rencontre vous permet d'entrevoir une possible construction sur du long terme, ce qui vous permet d'être bien dans votre tête…

BALANCE : Au plan professionnel, attendez-vous à rencontrer quelques soucis mais cela est une bonne chose pour changer certaines habitudes surtout au niveau de l'organisation de votre entreprise… Vous pouvez compter sur vos collègues pour vous aider… Sur le plan sentimental, vous appréciez votre célibat mais en revanche, vous avez besoin d'affection… Rapprochezvous de vos amis, ils sont là pour vous…

VERSEAU : Au plan professionnel, vous démarrez cette nouvelle rentrée avec énergie et enthousiasme… Vous avez à cœur de réaliser vos objectifs rapidement.

Une nouvelle orientation possible pour les natifs du deuxième et troisième décan… Sur le plan sentimental, vous cherchez à vous stabiliser dans une relation sérieuse et constructive… Cela dit, laissez les choses venir à vous, ne soyez pas pressé…

TAUREAU : Pour les natifs de ce signe, au plan professionnel, votre emploi du temps est chargé, vous n'avez pas le temps de vous ennuyer, ce qui vous plaît. Prudence pour les natifs qui démarrent un nouvel emploi, on ne vous laisse pas vraiment vous intégrer et il faut immédiatement être opérationnel… Sur le plan sentimental, votre conjoint ne vous voit pas beaucoup à cause du travail, tâchez d'y remédier…

CANCER : Pour nos amis de ce signe, au plan professionnel, vous avez bien profité de vos vacances mais maintenant vous redoublez d'énergie pour rattraper le retard…

Aucun doute qu'avant la fin du mois, vous aurez repris une bonne dynamique et remis de l'ordre dans les vieux dossiers… Sur le plan sentimental, réconciliation pour les uns et ce n'est pas trop tôt… Pour les autres une rupture inévitable mais c'est préférable…

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VIERGE : Pour les natifs de ce signe, au plan professionnel, vous reprenez le travail en douceur, sans précipitation, vous réfléchissez avant d'agir et cela vous est bénéfique pour la suite des événements… Si vous êtes à la recherche d'un emploi, redoublez d'énergie c'est le bon moment… Sur le plan sentimental, vous ne laissez aucune place aux surprises et c'est bien regrettable… Laissez-vous surprendre un peu…

SCORPION : Pour nos amis de ce signe, au plan professionnel, il faut vous armer de patience car les choses ne tournent pas vraiment comme vous le souhaitez… Pas de panique, les influx planétaires sont là pour vous accompagner durant la rentrée… Sur le plan sentimental, vous sortez d'une rupture et l'on peut dire que vous n'êtes pas vraiment pressé de retrouver une vie de couple, du coup vous profitez de votre célibat… l l l 54 l l l

CAPRICORNE : Pour les natifs de ce signe, au plan professionnel, vous vous êtes quelque peu relâché durant la période estivale et vous devez du coup mettre les bouchées doubles pour cette nouvelle rentrée… Ne brûlez pas les étapes, soyez organisé et tout se passera bien… Sur le plan sentimental, vous devez jongler entre le travail et votre conjoint, vous trouverez un équilibre à partir du 15 septembre…

POISSONS : Pour nos amis de ce signe, au plan professionnel, on peut dire que vous savez ce que vous voulez et vous ne lâchez rien quitte à bousculer les personnes qui entravent votre chemin… Cela dit, restez souple et conciliant pour éviter de gaspiller votre énergie inutilement… Sur le plan sentimental, l'amour avant un grand A se profile à l'horizon, tenez-vous prêt et surtout sortez de votre coquille… www.lom-magazine.com