Haiti-Observateur 10 decembre 2014

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10 - 17 décembre 2014

PASSANT DIFFICILEMENT DANS LES FILETS DU SÉNATEUR GABRIEL FORTUNÉ

Le sort de Martelly et de Lamothe en doute (Collaboration spéciale)

Apres plusieurs rondes de négociations pour trouver une solution

à la plus grave crise institutionnelle qu’ait jamais connue un gouvernement élu depuis le retour à la démocratie avec l’élection du président René Préval, en 2006, le

Michel Martelly et Laurent Lamothe, une séparation difficile.

doute plane sur la faisabilité d’application des termes du rapport que la Commission consultative présidentielle aura remis au président Martelly, instigateur dudit projet. Mis à part la démission du

président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire 9CS^K), le dinosaure Anel Alexis Joseph ; la formation d’un nouveau Conseil électoral provisoire selon les prescrits constitutionnels ; la libéra-

L'ex-sénateur du sud Gabriel Fortuné resté égal à lui-mem ̂ e au sein de la Commission consultative présidentielle.

Réginald Boulos, l'homme de la présidence au sein de la Commission consultative présidentielle.

L’AMBASSADEUR DES U.S.A. ÉTAIT-IL CIBLÉ POUR UN ACTE D’AGRESSION ?

Des sicaires de Lamothe seraient identifiés comme chahuteurs de Mme White

Martelly suivi de l'ambassadeur des EU Pamela White bras dessus-bras dessous avec Laurent Lamothe. Suite à la rencontre de l’ambassa- local du Parti des fusions sociaux diplomate américaine avait été deur des États-Unis avec les par- démocrates (PANPRA), a eu lieu l’objet de la part des protestatis d’opposition, qui s’était tenue, une grande confusion autour taires. Mais la relation des faits le mardi 2 décembre dernier, au d’une prétendue agression dont la Suite en page 9

tion de tous les prisonniers politiques ; et l’écartement sans condition du premier ministre Laurent Lamothe a donné des maux de tête aux commissaires dument mandatés par le chef de l’État pour sortir le pays de la crise. Trouble-fête, l’ex-sénateur du sud, Jean Gabriel Fortuné, a créé toute une zizanie en conditionnant sa signature au rapport à un audit sur la gestion du Fond national de l’Education et des milliards de dollars générés par les fonds PetroCaribe. L’ex-sénateur Fortuné a, par ailleurs, révélé l’opposition de l’homme d’affaires Reginald Boulos, coordonnateur de la commission présidentielle, aux velléités de questionner, voire de faire la lumière, sur la gestion desdits fonds au cours de ces trois dernières années.

Martelly admet la Suite en page 2

LE RAPPORT DE LA COMMISSION CONSULTATIVE PRÉSIDENTIELLE REMIS AU PRÉSIDENT MARTELLY

Maintenant le choc en retour La Commission consultative présidentielle créée la semaine dernière, par le président Michel Martelly, vient de lui soumettre officiellement son rapport, le mardi 9 décembre. Le chef de l’État a informé qu’il communiquera sa décision dans les prochaines quarante huit heures. Les propositions faites par le groupe de onze personnalités triées sur le volet ne font pas l’unanimité au Palais national et à la primature, aussi bien qu’au sein du troupeau tèt kale, qui redoute son impact sur la carrière politique des adeptes du martellisme, qui mènent la belle vie aux dépens des maigres ressources du pays. Mais il faut aussi attendre le choc en retour, car des secteurs puissants du pays, qui avaient annoncé leur opposition à cette Commission, n’ont pas encor réagi. On attend de savoir quel sort aura la rapport de la Commission par rapport au président de la République, dont l’entourage ne semble pas se réjouir de ce que lui ont conseillé les onze personnalités qui forment l’organisme qui a été chargé par M. Martelly en vue de trouver une solu-

tion à la crise. Mais au niveau de la société civile et au sein du Parlement, il faut s’attendre à une levée de boucliers. Pour plusieurs raisons. D’abord un mouvement d’opposition si M. Martelly estime inappropriées les recommandations de la Commission. Ensuite un débat intense susceptible d’être provoqué par des parlementaires qui avaient exprimé leur opposition. En effet, la lettre adressée au chef de l’État par des représentants de la société civile avait mis la Commission en garde contre toute tendance à fouler la Constitution au pied et négliger le Parlement dans leurs propositions. De même, dans un mémorandum au président haïtien rendu public après la retraite parlementaire sur la côte des Acadiens, onze sénateurs ont dénoncé la création de cette entité chargée par le président de trouver la voie vers une issue à la crise. La lettre de la société civile Voici les revendications formuSuite en page 4


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PASSANT DIFFICILEMENT DANS LES FILETS DU SÉNATEUR GABRIEL FORTUNÉ

Le sort de Martelly et de Lamothe en doute Suite de la page 1 Suite de la page 1

démission de Laurent Lamothe comme sortie de crise

Il a fallu plusieurs heures de négociations et de tergiversations du président Martelly avec les membres de la Commission qu’il a luimême créée pour arriver à forger un semblant de consensus. La présidence s’est engagée dans ce qu’elle considère comme une urgence, avec l’arrivée, dans les prochains jours, du secrétaire d’État américain John Kerry. Celuici prévoit passer trois heures au pays pour concerter avec les autorités haïtiennes, dont le président Martelly, les présidents des deux chambres et des membres de la société civile. Pour le moment, on ne sait pas encore si le Premier ministre Lamothe figure au nombre des officiels qui auront l’honneur de serrer la main au chef de la diplomatie américaine. Dans un ultime effort de présenter un meilleur jour sur ses difficultés à mettre de l’avant des élections communales, législatives et présidentielles tardives, le président Martelly était presqu’à genoux à l’Hôtel Kinam, le soir du lundi 8 décembre. Il fallait convaincre le taciturne ex-sénateur du sud sur l’opportunité d’arriver à un consensus de dernière minute. L’audit réclamé par Gabriel Fortuné, a-t-il soutenu, n’est pas prévu dans le mandat décerné aux onze commissaires. En tout cas, M. Fortuné, qui n’est pas à son premier échange musclé avec le président (courant électrique et Evinx Daniel) en a profité, selon ce que nous avons appris d’un membre de la Commission, pour annoncer au chef de l’État son devoir de solliciter une reddition des comptes à l’ex-Premier ministre Laurent Lamothe, juste après la démission de celui-ci. De

son propre aveu, M. Fortuné engagera l’expertise de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, instances constitutionnelle chargée d’une telle initiative. Parmi les récriminations retenues par des membres de la Com-

Évans Paul, dit K-Plim, a la réputation d'avoir les oreilles du président Michel Martelly. mission, on retient le rôle détenu par le journaliste Jean Robert Hérard, chargé de rédiger ledit rapport. Au moment de passer à l’action, les carottes étaient déjà cuites. Selon une source proche de ladite commission, un commissaire a présenté des exemplaires déjà imprimés. Donc, il s’agit d’une démagogie pure et simple émanant de la présidence qui n’a pas hésité à « manger Lamothe », comme on le dit couramment, afin de tenter d’achever le mandat qui lui a été décerné aux élections frauduleuses de 2010.

Le président Martelly sur la corde raide

À travers le pay, principalement à la capitale, les rumeurs les plus farfelues circulent au sujet d’une débâcle de la présidence, advenant le départ précipité du Premier ministre Laurent Lamothe. On fait valoir que la présidence et

la primature auraient coordonné la dilapidation des fonds publics à travers le Fond national de l’Education et les recettes de PetroCaribe, le programme vénézuélien. Voilà pourquoi le président Martelly n’a pas choisi d’intermédiaires pour négocier la sortie en douceur de son ex-associé d’affaires. Intimement liés dans les affaires, leur sort se trouve indissociable à la tête de l’État haïtien. Lourde de conséquences, l’intervention de l’ex-sénateur Gabriel Fortuné est un pavé dans la marre de la corruption ou Haïti est au premier rang des quinze pays les plus corrompus du de la planète, comme l’atteste le dernier rapport de Transparency International, édition 2014. Dans les milieux diplomatiques, à la capitale, cette nouvelle donne sur la rapidité à combattre la tentative de freiner à la source les velléités à réclamer une reddition des comptes publics au Premier ministre Laurent Lamothe indique clairement les points faibles du gouvernement, et surtout son implication unilatérale et directe dans le pillage des fonds publics et des fonds mis en cause par le sénateur Fortuné. Combien de fois ont été dénoncés au Sénat de la république l’octroi de troiscent vingt-cinq millions de dollars aux firmes du sénateur dominicain Félix Bautista. Celui-ci était impliqué dans une affaire de montants faramineux versés au candidat à la présidence Michel Joseph Martelly, en guise de financement à sa campagne électorale. Cinq milliards de gourdes ont été payées pour l’installation de lampadaires solaires sur la route de Delmas, tandis que dix millions de dollars américains sont investis dans la réfection des cinémas Rex et Triomphe, alors que des millions d’Haïtiens ne mangent pas à leur faim. Un crime encore aussi grand est commis sur le dos du peuple haïtien. On a installé à prix fort

Rony Mondestin, secrétaire de la Commission consultative pré sidentielle. des cameras de surveillance dans certaines rues achalandées de la capitale pour la période des fêtes. Officieusement, les montants encourus seraient dans l’ordre de vingt-cinq milliards de gourdes. En guise d’entreprendre des mesures drastiques pour combattre la montée en flèche de l’insécurité, cette mesure enrichira certainement la clique du pouvoir et ses affidés sans combattre quelque

criminel que ce soit. Car, le courant électrique fait défaut, et ces gadgets ne seront d’aucune utilité. Si le sort du Premier ministre Laurent Lamothe est scellé à l’avance, celui du président Martelly paraît aussi sombre, dans un pays où les revendications populaires sont fondamentales. La tête des deux chefs de l’exécutif figure au cahier de charges des insatisfaits dont le nombre ne cesse de croitre. Malgré l’appui de l’ambassadrice américaine dans le pays, Mme Pamela White, et la mission du secrétaire d’État américain John Kerry, même les pas de danse d’un président en perte de vitesse ne pourront faire baisser d’un cran la tension, quand on ne prend pas en compte l’amélioration du sort de plusieurs millions d’individus abandonnés dans la misère. Au bord du précipice, Haïti sombre de manière irréversible dans l’incertitude avec l’échec de la politique étrangère de notre puissant voisin et des forces des Nations Unies dans


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Haïti-observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Did You Know…? Volume 2, Issue 63 By Garry Emmanuel Water is the main component of the human body. The need for water can hardly be overstated. As humans, we are composed of approximately 70 percent of water and nearly every aspect of our body’s function calls for the fluid. Water makes up much of the medium that helps our cells communicate with each other. Adequate and regular water consumption has numerous health benefits. As an added bonus, it has no calories, fat, carbohydrates or sugar. The amount of water you consume everyday plays an important role in maintaining a healthy body. Experts recommend drinking eight to 10 glasses of water each day to maintain good health. Additionally, the Institute of Medicine has determined the adequate intake of total beverage per day to be about three liters or 13 cups for men and 2.2 liters or nine cups for women. Water helps keep the body well hydrated, which is essential because almost every cell in the body needs water to function properly. Experts suggest the top 10 following health benefits of drinking water:

dration (even one or two percent lower level of hydration than optimal) can negatively affect your mood and ability to think. A small study conducted on 25 women and published in the Journal of Nutrition found that being dehydrated can take a toll on your mood and cognitive function. The color of your urine is a good indicator of your level of hydration; the lighter the color, the better the level of hydration, and vice versa. Treats headaches and migraines If you have a headache or migraine, the first thing that you can do to get some relief is to drink plenty of water. Headaches and migraines are often caused by dehydration. In a study published in the European Journal of Neurology, researchers found that increasing water intake helped reduce the total number of hours and intensity of headaches in the study participants.

Helps in digestion and constipation Water also improves the functioning of the gastrointestinal tract. This helps in digestion and prevents constipation. Inadequate water in the body often results in constipation as the colon pulls water from the stools to maintain hydration, Increases energy and thereby making them harder and relieves fatigue difficult to pass. If you often feel , there tired is a Drinking sufficient water boosts high chance that it could be due to your metabolism and helps the body inadequate consumption of water, properly break down food. This which makes the body function less helps your digestive system work efficiently. In fact, fatigue is one of well and promotes regular bowel the first signs of dehydration. movements. Warm water, in parWhen there is less water in the ticular, is good for digestive body, there is a drop of blood vol- health. ume, which causes the heart to work harder to pump oxygenated blood Promotes weight loss out in the bloodstream. And other In a clinical trial, scientists found major organs also work less effi- that drinking two eight-ounce glassciently. So, drinking adequate quan- es of water prior to meals can help tity of water can help your body suppress appetite and hence support your weight loss efforts. When you function better and reduce fatigue. drink water, it fills your stomach and Improves mood reduces the tendency to eat more. Research indicates that mild dehy- Furthermore, it helps increase the

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rate at which the body burns fat, and promotes the breakdown and elimination of fat cells. Calorie-free water is also a great replacement for high-calorie drinks, such as alcohol, sugary carbonated drinks, and sodas that often contribute to weight gain. Flushes out toxins Water is an excellent detoxifier as it helps to flush out toxins from your body and get rid of waste primarily through sweat and urine. It also promotes kidney function and reduces kidney stones by diluting the salts and minerals in urine that cause kidney stones. Although you need to drink adequate amount of water throughout the day, experts warn against drinking too much water (although uncommon still, it is possible) as it may reduce your kidneys’ ability to filter out waste. That said, it is recommended to drink the amount of water your body requires. As the amount of water required by the body tends to differ from one person to another, it is usually suggested to drink to your thirst, and also include other fluids and foods with high water content in your diet. Improves skin complexion Water moisturizes your skin, keeps it fresh, soft, glowing and smooth. It also gets rid of wrinkles. Water is the best anti-aging treatment around. Boosts immune system If you drink adequate amount of water, you are less likely to get sick. And who wouldn’t rather feel healthy the majority of the time? Drinking plenty of water helps to fight against flu, cancer, and other ailments, such as heart attacks. Prevents cramps and sprains Proper hydration helps to keep joints lubricated and muscles more elastic so joint pain is less likely. Relieves back pain As it is the case with headaches and migraines, back pain is commonly caused by dehydration. Drinking plenty of water helps to relieve and prevent back pain, as well. The challenge: Save Money! — Water is FREE! Even if you choose bottled or filtered water, it is STILL cheaper than those high sugar-saturated and fat-filled soft drinks. Add a wedge of lime or lemon to your water. This can help improve the taste and help you drink more water than you usually do. If you want to enhance your immune system, perhaps it is time to consider including adequate water intake in your daily diet. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us start today a water awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2014! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.” Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. December 10, 2014

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LE RAPPORT DE LA COMMISSION CONSULTATIVE PRÉSIDENTIELLE REMIS AU PRÉSIDENT MARTELLY

Maintenant le choc en retour Suite de la page 1 lées par les représentants de la société civile dans une lettre adressés au président Martelly sous le titre « Déclaration du 2 décembre 2014 ». « Les institutions, organisations et personnalités signataires de la présente, s’empressent d’attirer l’attention des membres de la Commission consultative récemment formée par le président de la République, sur le caractère inacceptable de certaines des cinq propositions citées par le président Martelly dans sa synthèse. « La quatrième proposition, qui présente la Constitution comme un “ problème à résoudre définitivement ” et comme le facteur principal de division dans le pays, nous parait particulièrement hors de propos, voire dangereuse. Nous craignons que cette option ne traduise le désir de ceux, qui veulent balayer, d’un trait de plume, les acquis démocratiques que le peuple haïtien a conquis de haute lutte et au prix de grands sacrifices. S’il est vrai que notre Charte fondamentale présente quelques faiblesses qui méritent d’être corrigées, elle consacre par ailleurs, certains principes démocratiques fondamentaux, tels que le respect des libertés fondamentales, l’équilibre et la séparation des Pouvoirs, la décentralisation, l’alternance, la participation citoyenne et la reddition de comptes. C’est d’ailleurs pour cela que le peuple haïtien, s’attache farouchement à

cette Constitution et est prête à se battre pour la préserver. « Seuls des parlementaires dûment mandatés par le peuple dans des élections formelles sont autorisés à toucher à cette Constitution et ceci dans le cadre de deux votes séparés, effectués par deux législatures successifs. Ainsi en a décidé le Souverain, pour éviter toute manœuvre politicienne de changement hâtif et arbitraire de la Constitution. Aucune Assemblée constituante formée à la va-vite et sur une base partisane ne saurait remplacer l’Assemblée Nationale, la plus haute instance politique du pays, qui reçoit le serment du Président de la République et peut seule modifier la loi mère, en respectant scrupuleusement la procédure constitutionnelle établie à cette fin. « De plus, aucun Conseil improvisé ne peut remplacer le Parlement, qui demeure une instance incontournable d’un État démocratique. La formation de ce type de Conseil ne peut se concevoir qu’en période révolutionnaire ou insurrectionnelle où tous les pouvoirs s’effondrent sous la pression populaire. « Heureusement, nous n’en sommes pas encore là. Aussi, tout doit être fait pour préserver les institutions et l’ordre constitutionnel. « Les signataires invitent les membres de la Commission Consultative à faire preuve de vigilance pour éviter de se faire manipuler et de porter une main sacrilège sur la Constitution et le Parlement, et donner par-là, les pleins pouvoirs au Chef de

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l’Exécutif, qui n’est que co-dépositaire de la souveraineté nationale ». Cette lettre port la signature des personnalités suivantes : Rosny Desroches (Initiatives de la société civile — ISC); James Jacques (Initiative des citoyens engagés pour le changement d’Haïti —ICEC-Haïti); Pierre Espérance (Réseau national de défense des droits humains — RNDDH); Antonal Mortimé (POHDH); Édouard Paultre (CONHANE); Andy Apaid (industriel); Pierre Festil Doudou (Mouvemenet paysan Acul); Jinaud Augustin (LANSE-Haïti); Marie Frantz Joachim (SOFA); Sylvie W. Bajeux (CEDH); Mgr Zachée Duracin (Église épiscopale d’Haïti); Ati Max Beauvoir (Confédération nationale des vodouisants haïtiens); pasteur Sylvain Exantus (Fédération proLuckner testante d’Haïti); Jabouin (GERES).

Appel à la concertation des trois pouvoirs par des sénateurs Un groupe de sénateurs ont dénoncé la création de la Commission consultative présidentielle qu’ils disent illégale. Ils ont du même coup rejeté le rapport qu’elle devra présenter au chef de l’État. Dans leur lettre à M. Martelly, les sénateurs dénoncent ce qu’ils qualifient d’incapacité du président de trouver une solution à la crise, après deux mois de consultations, optant de préférence pour confier cette tache à une commission consultative. Aussi, pour éviter une « dislocation » du

fonctionnement des institutions publiques invitent-t-ils le président Martelly à la concertation avec les deux autres pouvoirs. Les parlementaires estiment que la Commission créée par M. Martelly est « illégitime » Dans un document adressé au chef de l’État, signé par 11 sénateurs, dont les 7 réputés proches du pouvoir. Dès lors, précisentils, ils rejettent « par anticipation» les recommandations que la Commission fera au chef de l’État. Les parlementaires pensent que la situation du pays est extrêmement grave, la crise électorale a atteint une phase de « pourrissement ». C’est pourquoi ils proposent un assouplissement des positions des deux côtés. Les onze sénateurs exhortent les protagonistes à arrêter leur posture jusqu’au-boutiste, invitant les uns et les autres à mettre une fin à leur demande de départ prématuré d’un président constitutionnellement élu. Dans la foulée, ils invitent le pouvoir en place à arrêter de souhaiter la disparition du Parlement, le 12 janvier 2015. Face aux demandes de l’exécutif que le Sénat vote la Loi électorale, en vue d’organiser les prochaines élections, les sénateurs signataires de cette lettre soulignent que le vote de cette loi n’est pas le problème. Pour eux, l’effondrement du Parlement, que le gouvernement agite à tout bout de champ, n’est pas le problème. Il s’agit, selon eux, d’éviter l’effondrement de l’Étatnation qui se profile à l’horizon et qui menace d’arriver au début de

l’année prochaine. Sans doute faisant allusion aux velléités du président Martelly de « diriger par décret», les onze sénateurs évoquent les exemples du passé, notamment les deux présidents qui ont décidé de passer par la même route. Il s’agit de René Préval et de JeanBertrand Aristide. Ils rappellent que le premier, qui déclara avoir constaté la caducité du Parlement, en 1999, et dirigea par décret, devait payer le prix de cette décision. En effet, font-ils remarquer, M. Préval fut condamné à négocier. Quant à M. Aristide, pour avoir refusé systématiquement toute négociation, il devait prendre le chemin de l’exil, en février 2004. Pour les sénateurs, la dislocation de l’État-nation peut être évitée seulement si le président Martelly convoque le Parlement à l’extraordinaire dans le meilleur délai. Il devrait rester au travail jusqu’à la tenue des élections. Car, expliquent-ils, on ne peut « remplacer des élus » que « par des élus ». Selon eux, il appartient aux trois pouvoirs de l’État d’initier «un dialogue franc » qui mènera à une vraie solution de la crise. À la lumière de ces différentes prises de position, par rapport à la Commission consultative et au rapport qu’elle a soumis au chef de l’État, tout laisse prévoir que le président Martelly n’aura pas trouvé la solution qu’il cherche. En attendant, les manifestation se multiplient et grandissent en nombre. Le choc en retour ne devrait pas tarder à surgir.


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Champs d’accès pour un modèle d’évangélisation Par Saint-John Kauss Il existe plusieurs champs d’accès possibles dans un modèle d’évangélisation à long terme pour une église locale. L’évangélisation qui est le fait de communiquer la Parole de Dieu, est la raison pour laquelle nous devons favoriser son émancipation. Elle est un moyen de diffuser la connaissance, par laquelle on peut toucher les cœurs sans expliquer les préférences. On peut atteindre des latitudes concurrentielles sans rien savoir et connaître de la psychologie humaine, question de choix divin. N’est-ce pas en tout, Dieu ou l’Esprit-Saint témoigne de

Saint-John Kauss l’aventure humaine, à savoir son manque de discernement et la passion démesurée de l’homme à apprendre et à surprendre. Le but qu’assigna ce travail est de rechercher les champs d’accès, avec toute la prudence nécessaire, pour un modèle d’évangélisation dans l’église locale. Notre modélisation reflètera les voies d’accès à l’évangélisation individuelle malgré la résistance prévue des nouveaux convertis et dissidents de longue date. L’évangélisation de masse ou des multitudes fera l’objet, dans un proche avenir, d’une autre étude pour la compréhension des pasteurs et fidèles.

La leçon du Maître

Analyser les unes après les autres les différentes parties que constitue la démarche de Coleman dans son livre, Évangéliser selon le Maître (1982), de dire aussi qu’il s’ouvre sur des citations bibliques expliquant, d’un premier abord, la nature des leçons à retenir de Christ. Il ne faut pas confondre douleur et désespoir, semble nous lancer Robert Coleman, l’un des meilleurs spécialistes de l’évangélisation selon Jésus. Garder sa souffrance, c’est ne pas connaître Dieu; l’avouer, c’est espérer. Évangéliser selon le Christ, c’est posséder les moyens d’affirmer qu’en définitive la Bible est d’autant plus belle qu’elle est compréhensible. Premièrement, par sélection, Jésus enrôlait des hommes pour témoigner Sa parole et continuer le ministère après son départ (Matthieu 4 :18-22; Marc 1 : 1620; Marc 2 : 13, 14; Matthieu 9 : 9; Luc 5 : 27, 28), des hommes que suivraient les multitudes : « Il en choisit douze » (Luc 6 : 13). Jésus et les apôtres ont été les premiers à évangéliser par la méthode « oikos », c’est-à-dire un principe de réseautage de famille, d’amis ou d’alliés et, plus tard, à plus grande échelle (Jean 1 : 3551). Il ne faut pas y avoir aucune trace de précipitation dans cette sélection des disciples, mais de la détermination. Aucun des douze n’occupait une place prépondérante à la synagogue, ni ne faisait partie des Lévites. Des hommes

ordinaires. Exception faite de Judas l’Iscariote qui provenait d’une région plus raffinée de Judée et qui était recruté en tant que comptable-administrateur, puisque le ministère de JésusChrist recevait beaucoup d’argent de ses alliés et supporteurs (Luc 8 : 1-3; Luc 10 : 38-42). Par sélection doublé d’une certaine concentration, il y a lieu, d’après l’enseignement de Jésus, de choisir quelques éléments de base, les « soixante-dix » (Luc 10 :11); mais aussi de se limiter à un nombre d’hommes assez restreint, les douze apôtres, pour pouvoir travailler assez efficacement avec eux (Luc 6 : 13-17; Marc 3 : 13-19). Ce principe de concentration illustré dans le ministère de Jésus est tel que, dès la Genèse, Dieu choisit une petite Nation, Israël, et que plus le groupe est petit, plus grande est la possibilité d’une formation sérieuse. Cette règle semblait s’appliquer même à l’ensemble des douze sélectionnés, par les relations privilégiées de Pierre, Jacques et Jean avec le Maître par rapport au neuf autres (Marc 5 : 37; Luc 8 : 51; Marc 9 : 2; Matthieu 17 : 1; Luc 9 : 28; Marc 14 : 33; 26 : 37). L’Éternel, Dieu, choisit, Lui aussi, Ses prophètes et Ses hommes pour le Service, en l’occurrence Moïse (Exode 3 : 10-14), les jeunes Samuel et David (1 Samuel 1 : 26-28; 1 Samuel 3 : 4-10; 1 Samuel 10 : 1; 1 Samuel 16 : 1). Par association, Jésus-Christ restait et vaquait à toutes sortes d’occupation avec Ses disciples. Ensemble, ils réalisaient tout : « voici, je suis avec vous tous les jours » (Matthieu 28 : 20). Jésus fit tout pour instruire ces hommes, quitte à les garder près de Lui. La Connaissance n’était pas transmise par le Maître en termes de lois ou de dogmes, mais de façon informelle. Elle s’acquérait par l’association, par l’amitié, et par la personnalité vivante de Celui qui est et marchait avec eux. Il les a enseignés trois ans durant de formation, puis les a envoyés prêcher à travers le monde selon la Grande Commission (Matthieu 28 : 19-20). Une fois choisis, Jésus leur déclara : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 :19). En fait, cet engagement personnel d’être en constante association avec Lui était la condition de leur apprentissage et de leur installation dans le ministère. Connaître et vivre plus près du Maître, voilà le suprême principe dans la préparation des disciples. Les nombreux voyages de Jésus accompagnés de Ses disciples avaient pour but de les préparer, de développer leur compréhension, d’enraciner leur foi, d’ouvrir leurs yeux sur la réalité spirituelle, et de leur faire connaître les mystères du royaume de Dieu (Marc 7 : 24; Matthieu 15 : 21; Marc 7 : 34; Matthieu 15 : 29; Marc 8 : 10; Marc 8 : 27; Matthieu 16 : 13; Luc 13 :22; 19 : 28; Jean 10 : 40; 11 : 54; Matthieu 19 : 1-20, 34; Marc 10 : 1-52; Matthieu 20 : 17; Marc 10 : 32; Luc 8 : 10). Durant les derniers mois de Sa vie et surtout à la dernière semaine, Jésus accorda plus de temps et d’attention aux disciples choisis, en comparaison des heures données aux autres. Et il en fut ainsi pendant trois ans, quand bien même Il prêchait souvent aux foules et s’adressait aux multitudes. Les disciples bénéficiaient ainsi de

Ses paroles et de Ses actes pour les autres, autant d’un enseignement pour eux-mêmes. Par la consécration, qui est de s’adonner à Dieu et de se consacrer à son travail, le choix de sa croix et d’obéir est essentiel. Jésus-Christ demandait la loyauté et l’obéissance : « Prenez mon joug sur vous » (Matthieu 11 : 29). Et Il s’est exprimé à Ses disciples, fidèles, obéissants et actifs, en ce sens : « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8). Nous devons alors séjourner, s’il le faut, jusqu’aux confins de la terre pour partager la Bonne Nouvelle. Et nul ne peut suivre quelqu’un en qui il n’a pas confiance ou poser un acte de foi s’il n’a pas l’intention d’obéir à ce qui sera demandé. La foi en Christ et l’obéissance à la Parole. Jésus, dans l’une des conversations avec Son Père, n’a-t-il pas répondu ce qui suit : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde…pour que le monde croie que tu m’as envoyé (Jean 17 : 18, 21). En payer ainsi le prix, s’il faut être conducteur pour le Royaume. Renoncer à tout ce qu’on possède pour être disciple (Luc 14 : 33; Marc 10 : 21; Matthieu 19 : 21; Luc 18 : 22). Par le don de soi, qui est de se soumettre complètement à la volonté divine, le « moi » n’a plus aucun droit, ni aucune autorité : « Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Va, toi, annoncer le Royaume de Dieu » (Matthieu 8 : 21-22; Luc 9 : 59-60). Et Jésus de préciser : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à luimême » (Matthieu 16 : 24). Il faut donc aller jusqu’à l’abandon de sa propre vie au Maître et à la soumission absolue à Sa volonté (Luc 16 : 13); un abandon complet du péché jusqu’à la repentance totale (Matthieu 5 : 1; 7 : 29; Luc 6 : 20-49); l’amour manifesté dans l’obéissance au Christ (Matthieu 5 : 48; Jean 14 : 21, 23); le renoncement à soi-même pour les autres (Marc 8 : 35-38; Matthieu 16 : 24-26; Luc 9 : 2325; Jean 12 : 25, 26; 13 : 1-20). Par démonstration et par souci exemplaire : « Je vous ai donné un exemple » (Jean 13 : 15), Jésus montra à Ses disciples comment vivre avec Dieu et avec l’homme. Il s’engageait dans la Prière avant d’entreprendre n’importe quoi. La prière n’est pas seulement un privilège, c’est une nécessité quotidienne. Elle nous relie à la source de vie, de lumière et d’amour qui est Dieu. Jésus-Christ a permis, plus d’une fois et souvent, à Ses disciples d’être témoins de Ses entretiens avec le Père. Il a commandé et espéré une vie de prière constante de ces derniers. Il restait si longtemps en prière qu’il y a lieu de noter, de par son exemple, la nécessité d’une vie consacrée à la prière. Le Christ savait prier (Matthieu 14 : 23; 27 :46; Marc 6 :46; 15 :34; Luc 6 :12). Il enseignait aux disciples quelques-uns des principes de la prière, et répétait devant eux une prière modèle (Matthieu 6 :5-6; Luc 11 : 1-11; Matthieu 6 : 9-13). En somme, Il mettait l’accent sur la vie de prière, sa signification et l’application qui en découle dans le monde, ainsi que l’importance de la connaissance et de l’utilisation des Saintes Écritures. Par délégation des tâches, le disciple

serait à même de s’occuper pour l’avancement du ministère et de poursuivre l’œuvre de Jésus en allant porter au monde l’Évangile rédempteur, après Sa mort. Car la moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. (Luc 10 : 2-16). Et à Jésus-Christ de dire et d’assigner des tâches: « … je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 :19; Marc 1 : 17). L’éternel, Dieu, savait aussi déléguer Son pouvoir. À Moïse, ne disait-Il pas: « Vois, je te fais Dieu pour le Pharaon, et ton frère Aaron sera ton prophète… » (Exode 7 : 1). Outre, après le lavage des pieds de Ses disciples, Jésus leur demanda de suivre son exemple en se servant les uns les autres. Et Il avait ajouté: “ En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez“ (Jean 13: 16, 17). Il a ainsi préparé Ses disciples à plusieurs tâches telles que l’apport de la Bonne Nouvelle aux autres, témoignage de leur foi et d’une vie de témoins; l’intendance; les préparatifs pratiques pour la vie du groupe; le baptême de nouveaux convertis; la chasse aux démons en son nom; etc. Mais la présence active dans l’observation constante de Jésus à l’oeuvre demeure la méthode charnière de son enseignement aux douze apôtres. Le contrôle des situations doit être primordial afin d’éviter le détournement de l’appel par manque de concentration dans le travail de Dieu. Jésus gardait contrôle sur Ses disciples (Marc 6 : 30; Luc 9 : 10). Et nous dit : « Ne comprenez-vous pas?» (Marc 8 : 17). Le prophète Ézéchiel fut l’exemple parfait de l’homme de Dieu qui s’est laissé auparavant absorber par des situations émotionnelles, sa femme (Ézéchiel 24 :15-18). Finalement, Jésus voulait qu’ils (les apôtres) Le reproduisent : « Allez et portez du fruit » (Jean 15 : 16). L’Éternel, Dieu, aida Moïse à L’imiter en devenant pour une fois son mentor (Exode 4 : 1-12). Imiter par la pratique de l’enseignement de Christ, et Le reproduire par l’organisation de la relève, c’est-à-dire faire des disciples, tel a été le prototype d’évangélisation selon le Maître. La sélection, l’association, la consécration, le don de soi, la démonstration, la délégation, le contrôle, la reproduction, ne sont que des étapes circulaires dans le processus d’évangélisation par l’enseignement de Christ, et selon Lui. D’autres modèles sont susceptibles d’être exprimés à pleine voix dans la constante problématique de deux mille ans d’histoire des hommes après Jésus-Christ et la Nouvelle Alliance. Dans le contexte du XXIème siècle, n’estce pas à fond qu’il faut déchiffrer le sel de la terre pour pouvoir répondre à ce défi de taille qu’est l’évangélisation selon les normes et donnes de notre époque?

Champs d’accès pour un modèle d’évangélisation

Si l’on confiait à une machine cybernétique le soin de répertorier les différents systèmes ou modes de traitement de l’évangélisation au XXIe siècle, leur statistique établirait, sans aucun doute, qu’on est loin de trouver une référence à la mesure de l’époque. Ceci,

même si le cerveau électronique prenait pour paramètres de conviction les réalisations de JésusChrist et sa résurrection le troisième jour. Car évangéliser au XXIe siècle n’est pas d’une généreuse habileté, ni d’un hasard bienheureux des faits. Les bergers étant rares, et les troupeaux massés aux portes de l’Enfer, il aura fallu désarmer l’hostilité des incongrus. Les circonstances sont une source essentielle à la repentance et, par ricochet, à l’évangélisation qui doit être assidue. Au niveau d’une église locale, le pasteur, nourri de foi et pétri dans la maturité d’esprit, doit davantage promouvoir l’évangélisation, mais de quel type? On ne saurait réduire les démarches d’un pasteur à l’unique besoin de lui soumettre les affres d’une évangélisation. S’il ne suffit pas de bons sentiments pour faire de bons disciples, les circonstances pourraient inspirer des modèles d’évangélisation autant que le désir de s’offrir et de prêcher la Parole. Néanmoins, à l’église locale, suffit-il d’être inspiré par la circonstance provoquée de l’Esprit-Saint afin d’évoquer des schèmes de ressources infinies, des enfants jusqu’aux adultes; d’éviter l’écroulement des âmes et d’assurer la pérennité de l’édifice chrétien. Selon nous, pour un modèle d’évangélisation efficace, il faut d’abord un réaménagement au sein de l’église locale. Trois éléments sont d’abord à surveiller: le recrutement par sélection, l’administration par association et la formation par soumission. Le recrutement de « fidèles » est l’une des pierres d’achoppement de l’Église. Un mauvais recrutement conduit nécessairement à de mauvais « fidèles », ce qui fait tâche d’huile dans les annales et palmarès de l’Église. L’administration d’une église locale ou sa bonne marche doit être la pierre angulaire, sur quoi pivoteraient hommes et affaires du Conseil de l’église. Une église sans administrateur n’est pas une église. Finalement, la formation de disciples par soumission est d’une bénéfique floraison pour la relève même de l’église. Il ne peut y avoir d’église locale sans formation, à savoir de l’école du dimanche jusqu’aux études bibliques. Une bonne formation fournira d’excellents ouvriers pour le travail de Dieu, soit l’évangélisation par exemple. Dans l’optique d’un modèle d’évangélisation, il serait opportun d’amener le ton de l’enseignement, de l’exhortation ou de l’avertissement, à la prédication de la Parole, dépendant du thème traité. L’enseignement fournira de l’argumentation aux discussions; l’exhortation donnera la force qu’il faut aux fins pratiques de nettes applications; l’avertissement serait plutôt pour le Salut des âmes. Mais l’évolution des sciences communicatives et aéronautiques nous permet aussi et aujourd’hui de procéder rapidement par internet ou de s’impliquer à longue distance dans la Mission. Ceci dit, le ton de l’enseignement accompagné de la possibilité des mass-médias, soit la radio, la télévision, l’internet (site Web) ou l’écriture, constituera un modèle d’apprentissage de l’Évangile à distance. Dans le cas Suite en page 15


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Haïti-observateur

Kreyòl

Sa k ap pase konsa nan peyi Dayiti ? Manmèl bèf la dous KANSON SWÈL TE DI PASE SA, MAKLOUKLOU DESANN LI

Bwouklin, Nouyòk – Se sa li ye menm, kesosyete a refize admèt nan tout sans. Depi plizyè syèk, peyi Dayiti tonbe nan tout sa k pa sa akòz ajisman ti Nèg ak ti Nègès k ap viv swa nan peyi a ou lòt bò dlo. Enterè pèsonèl se sa menm ki jwe nan tèt tout anbisye ki refize travay nan sans lojik reyalite a. Moun sa yo bliye tout bon ke zansèt nou yo te konprann reyalite lavi a e te reyalize si yo pa mete tèt yo ansanm pou fè travay la san demagoji e ipokrizi, yo reyèlman pa t ap fouti gen libète a 18 novanm 1803. Jodi a nou pa konprann tout bon mantalite frè ak sè nou yo ki konprann se nan dezòd ak panzou pou yo okipe yon plas enpòtan. Poutan gen règleman e prensip ki adopte pou yo swiv nan kondisyon nòmal la. Yo tout bliye, daprè sa yo vle, ke zansèt nou yo te kite pou nou yon deviz ideyal pou nou te aplike nan lavi a. Yo tout konnen prensip la, men yo refize kwè nan lavi a ke chak bagay gen lè li. Jan sa ta bèl pou nou tout te fè yon sèl nan lanmou peyi nou oubyen youn pou lòt ki bay nan tout sans : « Linyon fè lafò ». Jodi a sa nou konstate nan sen nou ipokrizi ak koutba ki anpeche nou bouje e an menm tan penmèt nou fè pwogrè pandan yo refize fè jefò pou linyon rete youn pou touttan. Tèlman anbisyon ak malonnètte anvayi kè nou, divizyon an tounen yon kansè nan peyi a. Tout moun ki konsyan e ki konprann reyalite peyi fè konnen ke ti mesye-dam yo pran bagay yo avèk lejète, paske pou yo se voye Mateli/ Lamòt ale san okenn preparasyon e lojik pou jistifye pretansyon. Si moun tande koze yo nan monte-desanm e nan bay manti, wa konprann se yon bagay serye k ap regle pou retire gouvènman an ki pa ebranle e menm sekwe lè yon bann vagabon pran lari a daprè sa tout moun ki refize rantre nan lojik bann malonnèt vagabon yo. Pèp ayisyen rete tèt frèt e kite bann vagabon pran plezi yo pou yo retire enpe sousi pou fristrasyon pa touye yo. Alò, lè yo konprann se nan fè dezòd nan lari, boule kawoutchou y ap rive. Enben, lè yo gade nan mont yo, ya wè ke l fè 12 è mwen ti kras.

Madigra nan lari chak jou pou sal lari yo e Chaloska yo ap fè bri barik, paske yo tout pa gen anyen y ap regle pou satisfè apeti yo e lòt yo ki nan bezwen. Si w tande yo nan radòt yo, se kòm si yo okipe palè a. « Fòk li ale », daprè sa y ap di. Men yo bliye ke se pèp ayisyen ki t ale nan eleksyon pou l te mete yon prezidan e ke yo menm tou pa gen okenn plan pou kontrekare advèsè yo pa vle wè a. Kidonk, fòk yo respekte chwa ak vòt pèp la pou yo ta gen yon ti minimòm kredi. Se toujou menm moun yo ki deyò pou yo fè menm voksal la pou diminye nou menm Ayisyen. Vye anbisyon pa janm pote bon solisyon. Ayiti bezwen moun konpetan pou

regle zafè l nan lòd ak disiplin. Nou pa janm konprann ki jan Nèg yo ki rele tèt yo entèlektyèl, politisyen kale pa fouti rive jwenn yon antant ansanm pou enterè pèp la ki nan soufrans e ki bezwen èd nòmalman. Se pa nòmal pou mesye-dam yo kontinye ap tire kouto chak jou e pran lari pou desann prestij peyi a. Se chak ti minit nou tande menm moun sa yo pran lari pou jete gouvènman an nan yon rache manyòk san sans e san objektif. Depi ki tan ou lè manifestasyon te konn jete gouvènman ? Se pou moun ki gen labanyè pou yo fè e defè fè n konnen ki prezidan nan peyi Dayiti ke yon manifestasyon jete. Ban n tèt nou souple, paske jwèt anbisyon an k ap jwe la a make anpil san e se toujou etranje k ap vin mete lòd nan dezòd. Nou sonje byen sa lane 1915 te pote pou nou e ke se Ameriken ki te vini mete lòd nan dezòd e pran dwa sou nou tout jiskaske nou tonbe nan tenten jis jounen jodi a. Nou mande linyon nan peyi sa

10 - 17 décembre 2014

a, paske sa nou konstate ke chen manje chen nan peyi a. Gen anpil moun ke se koze yo y ap regle pou enterè mesken yo. Si moun sa yo konnen sa k pare pou yo, yo ta konpòte yo byen pou malè sèk pa rive yo. Gen anpil lòt moun k ap fè jwèt ti dife boule pou lage pèp la nan tenten. Yo tonbe fè manti sou tout moun pou jete panik antre nou. Si moun sa yo konnen ke se peyi Dayiti y ap fè mal, se pwòp tèt yo y ap twompe, paske peyi sa a pa gen dwa peri. Si yo konprann yo rive tout bon, no kapab di yo tout nan tenten e y ap vale pousyè nètale. Nou gen yon pakèt frize nan peyi a. Politik mete anpil divizyon nan peyi a, paske anpil moun refize fè dyalòg. Nou te konprann, aprè 12 janvye 2010, Ayisyen t ap pran konsyans e chanje karaktè. Ayiti gen 4 mafya ki se 2 wouj, 2 nwè, daprè Sò An, nan youn nan mizik li yo. Semèn sa a, nou retounen nan jiwon nou, sètadi nan Bwouklin, pou n jwenn enfòmasyon pou lektè nou yo. Nou kwè li reyèlman nesesè pou n pase kòn nan bay Ayisyen konsyan yo ki toujou gen koze pou pote pou lòt yo.

Geti : Jan Bèbè gen lè kite n tout bon, paske se lòt kote li lage kò l pou l pote enfòmasyon ban nou. Nou pa gen pwoblèm avèk sa, paske enfòmasyon yo dwe soti tout kote. Nou kwè l ap retounen pou l kontinye travay la. Serafen :Avan nou pase sou dosye sa a, li ta bon pou n voye yon gwo kout chapo bay Madan Mikayèl Jan ki reyèlman fè valè Ayisyèn, menm si li natiralize. Li fè fyète rèn Anakawona, Sanit Belè, Katrin Flon, Klè Erez ak tout lòt fanm ki te ban nou libète sa a. Madan Jan, nou kontan anpil pou ou, paske w se youn nan fanm vanyan peyi a. Samyèl : Kèlkeswa sitwayènte madanm nan chanje, li toujou youn nan pitit peyi Dayiti ki reyèlman fè lonè l. Nou te panse ke bann vagabon nan peyi Dayiti t ap pran men yo lè yo wè youn nan pitit peyi a ap briye konsa. Men se pa sa yo vle ke dezòd ak tout sa k pa bon. Nou gen pou n site non yo, paske se yon ti gwoup ki soti pou renouvle 1915 aprè yon syèk gen movèz fwa nan kò yo. Tout sendenden k ap konsa gen pou yo tout peye malonètte yo. Serafen : Mesye-dam ki pran pòz yo gen yon bagay serye y ap regle nan peyi a. Anverite, bann mechan yo nou wè k ap pran lari tout lasent jounen pou mande demisyon prezidan Mateli ak Premye minis Lamòt se yon bann panzouyis k ap mare sosis yo nan fè sa k pa sa. Dayè, nou gen yon palman ki gen ladan Chanm Sena a ak Chanm depite yo ki, nan lojik reyèl, lage peyi a plis nan tèt chaje. Depite yo menm konnen ke gen yon diktati nan Chanm Sena a ki refize reyini pou vote amandman lwa elektoral la. Geti : Bann ensanse yo refize konprann se yon tèt ansanm tankou zansèt nou yo te mande nou pou n te genyen lè li t ap tanmen kont Blan yo. Kòm fanm tou, mwen voye yon konpliman espesyal bay fanm vanyan ki pra l ranpli yon fonksyon enpòtan pami tout moun ki pale franse y pou yon meyè amelyorasyon. Nou voye ba li tout lanmou youn pou lòt ba li pou plas sa a li te travay pou li e jwenn li san okenn opozisyon. Men moun ki gen valè e non pa bann panzouyis,

poutchis, kale tèt yo, move sije yo, teworis, anachis e opòtinis tou. Samyèl : Jodi a, kòm se dekouvèt peyi Dayiti ki li menm te fè peyi a anpil mal. Se pa jodi a peyi Dayiti ap soufri anba etranje e pitit li tou. Anpil trèt nan peyi a, ke nou dwe ekstèmine, sètadi flite yo, tankou madan Toma nan Nouyòk renmen mande pou otorite konpetan yo fè. Geti : Yo pa ta demerite sa, paske bann ensanse sa yo se yon kansè pou peyi a e ke touttotan teworis yo nan peyi a pa gen anyen k ap regle. Nou mele nètale depi se vanpi sa yo ki kanpe pou mete touman nan peyi a. Yo p ap regle anyen serye ke dezòd nan tout kwen nan peyi a. Malgre sa pèp la pa okipe yo e l pa ni poum ni pwèt. Samyèl : Ki koze ? Geti, ou di yon pakèt bagay la a, paske tout sa w di fè anpil sans pou mwen e m kwè nou gen anpil nan dyakout nou pou n pale aswè a. Serafen : Mwen konnen nou pote anpil bèl bagay. Men malerezman tout sa n di la a pra l rete la, paske Jan Bèbè pa la pou l ta pote patisipasyon pa l. Se pa yon ti travay l ap fè la a, paske pa gen yon moun ki reyèlman mete sou papye tout evenman li asiste. Geti : Mwen twouve sa w di a se sa nèt, paske misye sa a pa nan paspouki e li rapòte bagay yo jan l ye. Nou pa menm konnen l e l toujou la pou l pran enfòmasyon nou pou l pibliye. Kòm mwen te li tout bagay li te ekri sou jounal Ayiti-Obsèvatè, ki te òganize nan Kwins, nan Konektikèt, ak nan Manatann. Mwen kwè travay li a ale trè lwen, sitou pou Revèy de nwit ke l te rapòte 2 semèn de sa. Depi nan semenn nan, nou kòmanse tande fidèl relijye yo tankou yon gwoup pwotestan te òganize yon lòt revèy kote anpil moun te patisipe pou yo te kapab mande Granmèt la pou delivre peyi a. Samyèl : Ou pa manti, sè mwen. Mwen te li atikla. Mwen sonje tit atik la se te « Delivrans pou peyi Dayiti ». Nou kapab konprann tout koze ki reyèlman te bezwen swit. Moun Kwins yo te fè yon bon travay, paske gen kontinwite. Geti : Men mwen sot tande ke Legliz Katolik ap prepare 3 jou priyè avèk yon pwosesyon k ap soti nan Pèpetyèl pou rive nan Stad Silvyo Katò. Mwen te deja konnen sosyete relijye t ap vin pran pozisyon l nan katastwòf sa a ki vle antrave pèp la ou peyi a tout antye. Mwen gen konfyans ke Granmèt la ap mete pye l sou tèt satan yo. Samyèl : Pa gen plezantri nan sa, paske mesye-dam yo pran demokrasi pou lisans. Serafen : Ala yon demokrasi tèt chaje ki vini pou mete pwoblèm nan peyi a ! Mwen ta vle wè sou gouvènman Aristid ak Preval yo, bann komokyèl sa yo ta oze yo pran lari. Yo t ap tonbe san yo pa konnen ki moun ki jete yo. Geti : Pèp la bouke avèk bann mechan yo k ap mete latwoublay nan peyi a. Yo pa p regle anyen ni pou peyi a, ni pou pèp la. Yo bezwen pouvwa politik pou yo sere lajan anba zèsèl fanm yo, pitit yo, malfektè parèy yo ak tout bandi-zenglendo san vizaj nan fanmi a. Serafen : Nèg yo tèlman mechan e malonnèt tou, egare pou pouvwa, fou ke yo tout ye, yo ranje ak madanm Onore nan LONI a pou destabilize gouvènman Mateli/Lamòt la k ap fè yon bon travay pou ede peyi a ak pèp la. Men moun ki se patriyòt konsekan e ki konn doulè pèp la tout bon. Alò, yo vle yo rache manyòk yo pou yo vin pran nan piyay vòlè yo abitye a. Nou kondane bann panzouyis yo pou travay fòse nan enterè peyi a. Geti : Ou diminye pèn yo nan pitye. Nou pa dwe gen pitye pou bann san wont, san santiman yo ki vle lage peyi a nan tout sa k pa bon. Yo tout merite

pèn de mò, sètadi ale dòmi san leve. Yon moun kapab panse se vyolans m ap preche. Non, se pa sa ditou, paske nou pa kwè nan sa e n kwè nan prensip lalwa pou yon amelyorasyon sosyal e yon apezman k ap penmèt nou pote viktwa. Serafen : Bann denmèplè yo, k ap fè dezòd chak jou, pa konn sa yo vle ditou. Yon lè yo mande pou MINISTA ale, yon lòt lè, y ap mande pou menm MINISTA sa a rete pou etènite nan peyi a, pandan ke y ap ban nou kolera-Ebola pou delala pèp ayisyen, ke etranje sa yo k ap gade pa t janm renmen, paske lè tout pèp lakoulè te nan esklavaj, nou menm Ayisyen, nou leve tèt nou bat Blan e mete tout opresè deyò pou n te rejwenn kòm moun Bondye kreye lib e endepandan. Byen pre pa di lakay Geti : Amèn ! Amèn ! Amèn ! Kounnye a vòlè yo, ki fè kòb nan trafik dwòg ke yo pran nan men etranje ki rayi nasyon an y ap peye malere mizerab san konprann 50 ki rive 500 goud pa jou pou y al nan manifestasyon pou jete gouvènman an plas la. Se sa k fè yo pa janm gen 2 000 moun nan eleksyon. Samyèl : Ou pa manti, sè mwen. Nou aprann nan sous vant bèf ke koken pete lan mitan chèf gwoupman yo bay separe lajan an… Yo pran mwatye lajan an avan yo separe l bay maleyre. Serafen : Pa vin fè m ri la a, Samyèl. Mwen wè Geti ap mouri la a tou. Samyèl : Pawòl sa a, se ri pou ri li, paske vòlè tonbe vòlè, Bondye ri. Tout lajan sa a yo konn kote Titid te pran li pou l regle koze l. Alò, ti baka sa a tounen yon kansè pou peyi a. Tout bann sendenden yo gen pou yo jwenn chatiman yo merite. Serafen :Yo tout kouri di ke Lapolis pa pou Miki ankò, paske yo penmèt yo rive sou Channmas la. Yo bat bravo lakontantman, yo rele ke « nous sommes heureux » ke Lapolis chanje bò, li pou opozisyon an. E ke Premye minis la, ke yo pè tankou yon fizi 2 kou, pral tonbe pou l pa prezidan, paske lemonn antye renmen jan l ap dirije a ap tonbe. Se sa k ap fè anbisyon touye Dera tou. Geti : Adye frè, « L’homme propose, Bondye dispoze ». Kote w ta vle wè bagay konsa. Mesye yo pran nan yon kou pa konprann k ap mete yo chita plat. Se pa la nou ye. Na va tande rèl lakay Makorèl. Epi tou, Samyèl ak Serafen, vye frè m yo, mwen kwè nou tout konnen pwovèb sa a, ki di konsa : « Byen pre pa di lakay ». Samyèl : Se sa menm, Geti ! Yo mele tout bon, paske yo pran nan kou Tonton Nwèl la k ap pote pou yo yon gwo kado. Se la yo tout pa reyèlman fò e yo pran nan pwòp pyèj yo. Yo file kòd ba yo tout pou monte, lè yo prèt pou rive, tankou yo ta vle kwè, kòd la kase e yo tonbe sou tèt. Serafen : Tande non, frè m ak sè m. Ti Nèg Dayiti pa janm aprann e yo toujou ap fè erè pou yo vin di aprè si yo te konnen. Nou reyèlman pa konprann nan bon lojik sa Nèg yo ap regle pou peyi sa a gen lapè l. Se tout moun ki konsène e ki renmen peyi a k ap plenyen de konpòtman ekip opozan an ki reyèlman pa vle peyi a respire e menm rale yon souf nan tout sans. Samyèl : Sa m pa rive byen konprann nan, eske se gaye nan lari tout jounen pou fè dezòd k ap pote yon solisyon reyèl oubyen yon entèvansyon dirèk pou bon jan okipasyon retounen aprè septanm 1994, okipasyon ke ansyen prezidan Aristid te mande prezidan ameriken an Bil Klintonn pou te anvayi peyi Dayiti. Serafen : Men youn nan trèt ki nan peyi a. Sa m konnen tou, Ayiti gen bon pitit ki pran tèt bagay yo pou ede

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LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW

Glimpses of Equatorial Guinea (Part 8)

Topic: Civil society, economy, and the Equatorial Guinean government By Réginald Barthélemy Thirty-seven percent of the Equatorial Guinean population is urban and 63 percent is rural. This means Equatorial Guinea is a rural nation. On the mainland, the population is dispersed fairly evenly, with the exception of Bata, which is the largest city in the country. Many of its buildings are in the Spanish colonial style and are less than perfectly maintained. Bata is a busy commercial center, with markets, bars, and restaurants. The second-largest town in Río Muni is Ebebiyin, in the northeast, near the Cameroon border. On Bioko, the majority of the population lives in Malabo, the capital city. The city is fairly clean, and its architecture exhibits Spanish influence. There are shantytowns as well as upper-class neighborhoods, often in close proximity to each other. Luba, with a population of one thousand, is the second-largest town on Bioko. This week’s issue brings to a close our reporting on Equatorial Guinea, with our last glimpse focusing on the daily and political life, civil society, economy, and the government relationship with its citizens. Food in daily life The main foods are cassava root, bananas, rice, and yams. People supplement their primarily plantbased diet through hunting and fishing. Palm wine and malamba (an alcoholic drink made from sugarcane) are both popular. Chicken and duck are usually the food customs that are served at special occasions. Basic economy The economy has grown significantly in recent years with the discovery and tapping of oil reserves. Other important contributions to the GDP are forestry, fishing, and farming. Most people support themselves through subsistence farming, growing rice, yams, cassava, bananas, and palm oil nuts. Sixty-six percent of the population works in agriculture, 23 percent in services, and 11 percent in industry.

Commercial activities The main goods produced for domestic consumption are agricultural. Bananas, cassava, coconuts, and sweet potatoes are all grown and sold locally. Much local commerce is conducted using the barter system. The country also produces timber and national gas for its own use. Most businesses are owned by government officials and their families. Major industries Before independence, Equatorial Guinea’s main source of income was cocoa production; however, it was grown primarily by Spanish colonists. With their departure, the cocoa production fell significantly. Forestry cannot keep pace with its pre-independence production rates either, as the departure of the Europeans also meant the departure of funds for the industry. The fishing industry was formerly under the control of Russians, but it is currently being developed by Spain, Nigeria, and Morocco. Equatorial Guinea’s only exports are petroleum, timber, and cocoa. Its main imports are petroleum and manufactured goods and equipment. The primary trading partners are the United States, Spain, France, China, Cameroon, and the United Kingdom. Division of labor There are few specialized or highstatus jobs in Equatorial Guinea. While 18 is the legal working age, this is not enforced. Many children are engaged in farm work and street vending activities. A significant amount of work is performed by prisoners who are forced to labor both inside and outside detention centers. Classes and castes The vast majority of the population is poor. The few positions of higher status are generally held by members of the Fang tribe, in particular the Mongomo sub-clan that controls the government. In the cities in particular, Western dress is not uncommon. Poorer or rural people (women especially) are more likely to wear

L’Église du nazaréen sise au 2431 Church Avenue, Brooklyn, nY 11226 invite la communaué de New York à la célébration de son 36e anniversaire. Dimanche 39 novembre 2014, à 11 h A.M. Réception après le service. Concert spirituel à 6 h. P.M. Service de réveil chaque soir, dimanche 23 au dimanche 30 novembre, à 7 h P.M. Rév. Luc Pierre, M.Div., JD, Esq. (718) 469-9029

the traditional West African attire of brightly colored patterns. Political Life Equatorial Guinea declares itself a multiparty democracy, but in practice it is a dictatorship under the leadership of the Democratic Party of Equatorial Guinea (PDGE.) The legislature consists of the unicameral House of People’s Representatives, a body of eighty elected officials. The president appoints a cabinet. In reality, he has strong control over all aspects of the government, including the legislative and judiciary branches. The relationship of the people to their government is one of subjugation and fear. The country has no history of democratic processes, since the day of colonial rule. The legal system is based on a combination of Spanish laws and the tribal system. Violent crime (and even petty theft) is rare compared to other African nations. The government greatly restricts the rights of its citizens. The judicial system does not ensure due process, and prisoners are often tortured. The government has a record of arbitrary arrest, interference with privacy and family, restriction of movement, and lack of freedom of speech, press, and religion, among other abuses. The military is made up of an army, navy, air force, rapid intervention force, and national police. Males are eligible to serve beginning at age fifteen. The country spends US$3 million annually on its military – 60 percent of its total budget. The armed forces also receive aid and training from Spain. Nongovernmental organizations There are nongovernmental organizations (NGOs,) mostly affiliated with the church, such as the Catholic Caritas; however, the government has restricted the functioning of NGOs and does not allow them to act in the area of human rights. CLoSInG REMARKS As previously said, Equatorial Guinea is a small country on the west coast of Central Africa. According to international institutions, the country’s per capita GDP is more than US$30,000. This means as of 2008 Equatorial Guinea’s per capita GDP is the twentieth highest in the world. Put in lay language, the country is wealthy. Yet, the UN Human Development Index ranks Equatorial Guinea 121st out of 177 countries. In other words, the majority of the population lives in abject poverty. How can this be so? It is said that President Teodoro Obiang Nguema is the longest living dictator in power in Africa. It is also said that Western powers make and break African dictators. So now the question that must be asked: Who is responsible for the abject poverty of the people of Equatorial Guinea? reggiescornergcs@gmail.com December 10, 2014

AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action; admet en conséquence le divorce du sieur Louinel JEAN, d’avec son épouse, née Danielle Ann MULLINGS, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la section sud de Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier Canal GABRIEL de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, Marleine BERNARD DELVA, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi six novembre deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, greffier du siège. IL EST ORDONNÉ, ETC… EN FOI DE QUOI, ETC… Me. Leonel SAnon, av.

Flash ! Flash ! Derniere Heure. Mesye Gason yo, Men yon Bon Nouvel, Nou Pote pou ou ! * Ou menm kap fe bek ate, (Erectyles Disfunction), Paske w fe Maladi sa yo : Suk, Tansyon, Pwostat... * Ou menm yo mepwize nan kabann paske w paka founi kalite. * Le - w we madanm oubyen ti boubout la aksepte w jan w ye, se pa renmen ke l renmen w konsa, men li oblije reziye. Nan kabann, se pa kesyon fre ak se, men fok travay la akonpli fet-e-founi.

Eben !

Mize w fini ti papa, gras ak yon nouvo metod e grenn (Pills) ke

nou pote pou sa vin djanm. Tonto breno pral travay korekteman. Eseye, wa ban-n nouvel net al kole.

Waw ! Gen yon ti diplis wi. Apre yon lane, bagay la ap pran 5 pous nan longe ak laje. ________________________

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DIP LOMATIE INTERNATIONALE E T SOCIÉ TÉ

SGPH : Les délibérations Par Dan Albertini Entre (). Les Jacobins nés d’une association due au hasard de la première rencontre en ce lieu, les Girondins, les Montagnards qui se sont affrontés et la société des amis des Noirs, ont tous eu pour priorité une France dont la 5e République en lambeau chez Hollande au profil d’un Louis XVI. Les Dumas le savaient fort bien. Nous aussi. Fermons les (). Enoncé VI. nous, Enfant de 1804, empressons de délibérer, car l’esprit du Génie du Code noir respire encore à travers une pensée frugale et vicieuse. Elle se fait fantôme pour tromper en vigilance. nous la trouvons exprimée dans le verbe de Wargny qui veut Haïti si morte, la France récupère par les biens hérités du crime contre l’humanité, contre nos standards. Récupérons et rehaussons nos standards par devant le Parlement de la précieuse République d’Haïti, condamnons l’esprit de l’Allemagne nazi, qui avait reconfirmé le contenu du Code noir. Réclamons une nouvelle fois justice en faveur des Juifs, tel que le veut l’esprit de 1804. Prenons acte de la condamnation prononcée par la Cour interaméricaine de justice, contre cet esprit malsain, en république voisine. Peine exemplaire, pénalité et réparation soient associées. Conformément à la SGPH !

Monsieur le Président du Sénat de la République, nous plaidons en faveur des Haïtiens et en faveur d’Haïti dans sa forme idéale, conjointement et individuellement. Haïti, de 1804 à nos jours, doit rester cette nation qui devra garantir le mot « liberté ». La République n’a pas peur des tourments, elle en a déjà vécus. La République doit garder toutes ses institutions, nonobstant les adaptations relatives qui nous obligent une traversée de crise, je vous rappelle que tous les enfants de 1804 ne fréquentent pas encore l’école fondamentale, tel que prescrit par la Charte fondamentale. Nous sommes déjà dans la gestion constitutionnelle et nous ne devons perdre de vue l’objectif de la SGRH. Car, crise s’il y en a, elle vient de l’impunité de ce génie du Code noir qui n’a encore eu son procès. Le pays doit se réveiller à la prochaine session parlementaire avec toutes les composantes, y compris la présidence en fonction. Nommez les magistrats ou retenez les magistrats qui complèteront le Grand Tribunal de l’histoire que constituera le Parlement. Dites-vous bien que le défaut est de préférence l’argent de l’étranger qui est dans nos portes, c’est en fait céder un pan de souveraineté qui nous obligera lors de ce procès réclamé en faveur des enfants de 1804. Nos délibérations sont historiques et actuelles. C’est ainsi que nous réclamons une citation à comparaître

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

10 decembre : Journee internationale des droits de l’homme Par Rosie Bourget En 1950, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 10 décembre Journée des droits de l’homme pour porter à l’attention des « peuples du monde » la Déclaration universelle des droits de l’homme comme idéal com-

Rosie Bourget. mun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations. Adoptée en 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme a donné une forme juridique à tous les peuples et toutes les nations, dans l’histoire de l’humanité, les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels fondamentaux dont tous les êtres humains devraient jouir. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles. Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition. Les droits de l’homme ne peuvent être abrogés, sauf dans des circonstances particulières et con-

formément à une procédure spécifique. Le droit à la liberté peut, par exemple, être limité si un tribunal reconnaît la personne coupable d’un crime. Tous les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques, notamment le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression; les droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit au travail, à la sécurité sociale et à l’éducation; ou les droits collectifs, comme le droit au développement et à l’autodétermination sont indivisibles, liés et interdépendants. L’amélioration d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres. La non-discrimination est un principe universel dans la législation internationale des droits de l’homme. Le principe existe dans tous les grands traités sur les droits de l’homme et sert de thème central pour certains pactes global comme la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Le principe de la non-discrimination en matière de droits de l’homme et de libertés s’applique à toutes les personnes et interdit toute discrimination basée sur une liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc. Ce principe s’accompagne du principe de l’égalité, qui figure dans l’article premier de la Déclaration universelle des droits de

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contre : Lyle ou ses représentants. La religion catholique inscrite dans le Code noir comme garante des édits du roi, qui est encore présente en Haïti même et continue à assassiner la pensée de 1804 dans des exorcistes dit spirituels, en l’accusant d’être démoniaque (voir Jules Campion, prêtre) quand c’est celle-ci qui a conseillé et a cautionné cette déshumanisation globale des Noirs au profit du Clergé. Ce que nous avons déjà traité dans la Bonne Croix, la Mauvaise Bannière. Elaborons ! Christophe Wargny dit qu’Haïti n’existe pas En p.15.a « Libérée en 1804, la fille non désirée de la Révolution française est donc inscrite sur les tablettes. Reconnue en Droit. Inconnue en fait », « Qui se vanterait d’un enfant pareil » ? R.a Wargny oublie de dire «mouton noire » chez les assassins. Mieux, quand ce dit enfant serait un remède révolutionnaire. Pathogène, quel cancer colonialiste pour en désirer remède. 2004 n’était un accident mais un crime concerté contre l’esprit de cette révolution, ne regardons pas l’individu JBA. P.14.a « La foi crée des miracles, mais Jésus Christ reste blanc, n’en déplaise aux peintres naïfs haïtiens ». R.a Wargny connaît bien et si bien Dieu des catholiques, qu’il lui impute une couleur de l’épiderme exclusive. Raciste. P.14.b « Jean Paul II en personne honore de sa présence, de son prêche… qui conduit avec l’évangélisation des Amériques ».

R.a-b Ironie du sort, la foi crée des miracles, en effet, elle a permis à des assassins génocidaires d’être vu en saint; quel miracle ! La couleur (blanche) n’est pas une vertu de la race humaine, mais une nuance épidermique qui ne répond qu’à ce que Dr. Aroll Exama, Ph.D explique dans ses ouvrages sur Darwin et sur l’Erreur de Socrate. Et, sur la nature de l’ADN du génome humain. C’est dans le Code noir qu’on y porte une intelligence bêtement. P.11.a « Haïti n’existe pas. En choisissant de façon provocatrice le titre de l’ouvrage….. Je suis venu à me demander si le pays existait ». R.a Haïti existe et au grand dame de ceux qui aujourd’hui, dans un conseil de sécurité (UN) se comportent en prédateur, comme ceux de leurs ancêtres coloniaux esclavagistes. Objectif : mettre en échec. Nonobstant leur appartenance clanique locale, ils se font UN pour se réaliser. Voir Bill Clinton dans My Life, p.1 « de grande affection pour Ronald Reagan ». Wargny pour modifier l’histoire d’Haïti a, à cet effet, intégré la barque d’Aristide pour démontrer le néant, objectif néocolonialiste. Ce qui ne doit nous arriver en janvier 2012. Il est donc banal de lire la note de presse du 14 février 2014, de l’expert indépendant des UN, Gustavo Galon réagissant à la décision de la Cour d’appel haïtienne de commander des investigations supplémentaires dans les charges retenues contre Duvalier, à savoir pour crime contre l’humanité, en plus de ceux, financiers, déjà en cours. Monsieur le

l’homme : « Tous les êtres humains naissent libre et égaux en dignité et en droits ». La Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993 a noté, par exemple, que les Etats ont pour devoir de promouvoir de et protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique, économique ou culturel. Les droits de l’homme impliquent à la fois des droits et des obligations. Le droit international impose aux États l’obligation et le devoir de respecter, de protéger et d’instaurer les droits de l’homme. Respecter les droits de l’homme signifie que les États évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits de l’homme. Protéger veut dire que les États doivent défendre les individus et les groupes contre les violations des droits de l’homme. Instaurer signifie que les États doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de l’homme. Au niveau individuel, nous avons, certes, le droit d’exercer nos droits humains, mais nous devons aussi respecter les droits des autres. À se demander si les droits de Michael Brown, d’Abner Louima, de Trayvon Martin et d’Éric Gardner ont été respectés ? Si la réponse est non, de quels « droits » de l’homme parle-t-on ? Est-ce-que les Nations Unies ne se sont pas trompées de mots ? En lieu et place des « droits » de l’homme, elles voulaient protéger les « 10 doigts » de l’homme. Personne ne sait si c’est le pouce, l’index ou bien le « doigt » le plus petit qui est l’auriculaire. Alor que ces hommes noirs précités ont été victimes de mauvais traitements, rappelons qu’il y a un protocole

facultatif qui affirme que la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants sont interdits et constituent des violations graves des droits de l’homme. L’article premier, qui énonce les postulats philosophiques sur lesquels repose la Déclaration, se lit comme suit : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. L’article définit ainsi les idées fondamentales dont s’inspire la Déclaration : le droit à la liberté et à l’égalité est un droit acquis dès la naissance et qui ne saurait être aliéné; comme l’homme est un être moral et doué de raison, il diffère des autres créatures de la terre et peut en conséquence prétendre à certains droits et à certaines libertés dont les autres créatures ne jouissent pas. À la conférence qui s’est tenue en 1945, à San Francisco, pour élaborer la Charte des Nations Unies, une proposition avait été présentée concernant la rédaction d’une « déclaration des droits fondamentaux de l’homme », mais elle n’avait pu être examinée, nécessitant une étude plus détaillée qu’il n’était possible à l’époque. La Charte parle clairement de développer et d’encourager « le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion » (art. 1, par.3). Beaucoup considéraient aussi que l’idée de promulguer une charte internationale des droits de l’homme était fondamentalement implicite dans la Charte. Conçue comme étant « l’idéal

Président du Sénat de la République, où le génie du Code noir estil hébergé aujourd’hui, quand on observe ce qui se passe sous le couvert d’un pseudo profilage racial chez l’ami Sam ? Haïti a des devoirs qui réclament plus qu’une élection. Il vous faut trouver un mécanisme supérieur à une simple assemblée de sages arrogants. Parlez-en au président de la République. Je me permets, pour terminer. Imaginons dans une autre sphère, le travail de l’immortel. Il doit ressusciter, livrer et rétablir. Ressusciter, de Napoléon à Louis XIV, pour faire juger le Code noir et le crime de l’esclavage. De Duvalier à Duvalier pour faire juger l’impunité. Livrer le Château de Joux, c’est à dire y élire domicile historique. Rétablir nos standards à l’Académie française où sont inscrites les lettres de noblesse de cette culture qui se veut de partage. Les faire adopter. Si vous ne pouvez pas dans le temporel, comment pourra-t-il à son tour dans l’intemporel ? La SGPH doit établir un échangeur comme principe et ce sera justice. Echangeur’l SGPH Ils réclament des élections, nous réclamons l’original de la Plaque de la Place de Victoires, le droit d’exploitation du Château de Joux pendant 250 ans. Ce sera : Code noir – Achille ; France – Dardompré; USA – Avril ; Canada – Chanoine ; Code Napoléon – Rony Gilot. Rappelez-vous en négociant, que l’esprit de possession du génie du Code noir était pathogène. dan@danalbertini.com commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », la Déclaration universelle des droits de l’homme est effectivement devenue l’étalon permettant de déterminer dans quelle mesure sont respectées et appliquées les normes internationales en matière de droits de l’homme. La Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que l’exercice des droits et libertés d’une personne ne peut être soumis à certaines limitations devant être établies par la loi, qu’en vue d’assurer la reconnaissance des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique. Les droits ne peuvent s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies ou avec l’intention de détruire les droits énoncés dans la Déclaration (art. 29 et 30). Ainsi, certains droits ne peuvent être suspendus ou limités en aucune circonstance, même dans des situations d’urgence. Il s’agit du droit à la vie, à la protection contre la torture, l’esclavage ou la servitude, l’emprisonnement pour dettes et l’application de lois pénales rétroactives, le droit de chacun à la reconnaissance de sa personnalité juridique et à la liberté de pensée, de conscience et de religion. La Charte internationale des droits de l’homme est un jalon dans l’histoire des droits de l’homme, une véritable Magna Carta marquant l’arrivée de l’humanité à une étape cruciale : l’acquisition consciente par l’homme de sa dignité et de sa valeur. r_bourget@yahoo.com MTS (Maitrise en Travail Social)


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L’AMBASSADEUR DES U.S.A. ÉTAIT-IL CIBLÉ POUR UN ACTE D’AGRESSION ?

Des sicaires de Lamothe seraient identifiés comme chahuteurs de Mme White

Suite de la page 1 ts par Pamela White contredit carrément la version accréditée par la primature. Et l’analyse objective de l’événement basée sur des recoupements et l’identification des personnes qui chahutaient le chef de la diplomatie américaine en Haïti fait pointer l’index accusateur sur Lamothe et ses sicaires. Le lendemain de cette réunion, soit le mercredi 3 décembre, la primature a émis un communiqué qui s’est révélé une grande surprise, car les faits relatés dans le document étaient connus uniquement du bureau du Premier

L’ambassadeur ne fait point état d’agression physique contre sa personne

Dans un communiqué diffusé le même jour que celui de la primature, l’ambassadeur White a démenti carrément les déclarations de la primature. Mme White n’a eu que des éloges à faire pour cette rencontre. Voici ce qu’elle a dit : « Le mardi 2 décembre 2014, l’Ambassadeur des États-Unis Pamela White a rencontré des représentants des principaux partis de l’Opposition au siège de la Fusion sis à Christ-Roi à Port-

quelconque attaque physique. Au contraire, on explique que des personnes non identifiées lançaient des propos irrévérencieux à l’égard de la diplomate, mais qu’à aucun moment celle-ci ne se sentait pas menacée. D’ailleurs, les agents de sécurité qui l’accompagnaient n’ont même pas pris position pour la défendre. On explique en outre que Pamela White aime les bains de foule. Lorsqu’elle constatait que des protestataires scandaient des slogans revendicateurs, elle s’est dirigée elle-même vers eux pour savoir pourquoi ils protestaient. Pendant ce temps des cameramen présents, qui suivaient le déroulement des événements, ont enregistré sur vidéo les scènes. Selon toute vraisemblance, les prises ont été analysées par les responsables de la sécurité de la mission diplomatique des ÉtatsUnis qui, apprend-on, auraient identifié les protestataires auxquels fait allusion le communiqué de la primature comme étant des « personnes liées au bureau du Premier ministre haïtien ». En d’autres termes, des sicaires de Laurent Lamothe.

» avec les deux chefs de l’exécutif haïtien, mais surtout avec Lamothe, on ne peut s’empêcher d’interroger l’état de leurs présentes relations, après que le chef de la primature eut exposé son « amie » à un tel spectacle, le mardi 2 décembre. En effet, on avait observé l’ambassadeur des États-Unis bras dessus, bras dessous avec

tif. Voilà pourquoi l’idée que des actes d’agression commandités par la primature contre l’ambassadeur White étonne à ce point. À la capitale américaine, des observateurs, qui passent pour être proches du Département d’État, ont laissé entendre que Laurent Lamothe aurait décidé d’agir ainsi contre son amie diplomate parce qu’il ne comprend plus son

Une stratégie de la primature pour piéger Lavalas

Laurent Lamothe et l’ambassadeur américain Pamela White. ministre. En effet, le communiqué déclare que « Le gouvernement condamne énergiquement les tentatives d’agressions et les menaces proférées à l’endroit de l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Madame Pamela White, au terme d’une rencontre au local du Parti des fusions sociaux démocrates, le mardi 2 décembre ». Plus loin, on pouvait lire : «Ces actes répréhensibles constituent une violation flagrante des

conventions internationales qui lient Haïti à ses pays amis ».

Dans la foulée, la primature souligne que « L’ambassadeur

White, une grande amie d’Haïti, a toujours manifesté sa volonté de contribuer à la stabilité politique dans le pays indispensable à la mise en œuvre de politiques publiques visant l’amélioration des conditions de vie du peuple haïtien ».

En conclusion, le même document déclare : « Le gouvernement

exprime vivement ses préoccupations face aux comportements violents de certains groupes radicaux du paysage politique et tient, par la même occasion, au nom du peuple haïtien, à présenter ses excuses à l’Ambassade des États-Unis ».

au-Prince. « L’Ambassadeur tient à remercier les neuf représentants de l’opposition qui ont pris part à la rencontre qui a duré plus d’une heure d’horloge. L’Ambassadeur White a été extrêmement impressionnée par leur analyse de la situation politique actuelle, leur dévouement pour le futur d’Haïti, et leur réelle volonté de négociation pour le bien de leur pays. Elle a quitté la rencontre en étant optimiste qu’il existe une voie pour avancer. « L’Ambassadeur espère tenir d’autres rencontres avec un large éventail d’organisations politiques et continuer à apporter le ferme soutien des États-Unis pour une solution haïtienne aux nombreux problèmes politiques actuels ».

Les chahuteurs de Pamela White seraient des sicaires de la primature

À la lumière des déclarations de la primature, des sources de l’ambassade américaine ont nié que Mme White ait été l’objet d’une

Les personnes qui manifestaient contre la présence de Pamela White au local du Parti des fusions des sociaux démocrates arboraient des photos du président russe Vladimir Putin et scandaient des slogans appelant le leader russe à venir en aide aux manifestants haïtiens. En réalité, on laisse croire, dans les milieux proches de l’ambassade américaine, que ces personnes avaient été envoyées par Lamothe pour piéger les lavalassiens que le régime tèt kale accuse de mener les manifestations de rues. De toute évidence, les activistes prétendument envoyés par la primature n’avaient pas exécuté à la lettre le mot d’ordre reçu d’agresser physiquement Mme White, tel que rapporté dans le communiqué en date du 3 décembre émis par le bureau du Premier ministre. Il semble que, après avoir observé la situation sur place et comprenant que toute agression contre la diplomate serait réprimée avec la dernière rigueur, ils aient décidé seulement de vociférer leurs griefs.

Y a-t-il rupture entre Lamothe et Pamela White ?

Si Laurent Lamote est effectivement à l’origine des agressions verbales dont a été l’objet Pamela White, il faut se demander s’il y a rupture entre le Premier ministre haïtien et la diplomate américain. Quand on sait que celle-ci entretenaient des relations « privilégiées

Mme Pamela White (au centre) et Laurent Lamothe au carnaval de Jacmel en 2012. Lamothe, à l’occasion des carnavals de Jacmel, en 2012. Ils ont été vus également à la plage, le bras du Premier ministre autour

agissement. En réalité, fait-on remarquer, Pamela White a dû faire une courbe de 180 degrés par rapport à Lamothe et Martelly

Autre photo de Mme White et Laurent Lamothe au carnaval de Jacmel, en 2012. du cou de la diplomate. De tels gestes ne se voient pas souvent, pour ne pas dire jamais, entre un diplomate en poste en Haïti et les officiels du gouvernement, mais surtout les deux chefs de l’exécu-

pour se mettre au diapason de la politique de son pays. On prétend qu’elle a basculé dans la direction opposée afin de démontrer à ses supérieurs qu’elle a bel et bien rectifié le tir.


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ÉDITORIAL

La Commission consultative présidentielle, nouvelle manœuvre dilatoire du régime tèt kale

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ans leur souci de contrôler complètement les prochaines élections, l’équipe Martelly-Lamothe met en place une double stratégie : multiplier les dilatoires et diaboliser les sénateurs dits de l’opposition à qui elle impute ce qu’elle qualifie de « blocage » du scrutin. En même temps, elle cherche à donner le change à la communauté internationale, s’évertuant à se présenter comme les promoteurs exclusifs de l’ordre constitutionnel et de l’état de droit. Aussi ne rate-t-elle une seule occasion de diaboliser l’opposition face aux bailleurs de fonds et des pays directement impliqués dans la crise haïtienne. Même quand la fourberie de la gent au pouvoir en Haïti se révèle dans toute sa laideur aux pays présentés comme les « amis d’Haïti », le Palais national et la primature ne s’embarrassent point de scrupule pour donner, encore une fois, dans les dilatoires. C’est donc dans le cadre de cette stratégie qu’il faut situer la création de la Commission consultative présidentielle. D’une manigance à l’autre, pour manipuler le système électoral au profit de leurs ambitions politiques, le président haïtien, Michel Joseph Martelly, et son Premier ministre, Laurent Lamothe, n’ont pas fait avancé d’un iota la recherche d’une solution à la crise née de la non tenue des élections, qui auraient dû se faire il y a trois ans. Après deux nouveaux ajournements successifs, l’urgence de cette démarche constitutionnelle ne se retrouve pas au rendez-vous. La décision du président Martelly de nommer ce groupe de onze personnalités issues de secteurs différents du pays constitue un nouvel effort de l’exécutif haïtien de brouiller les pistes. Mais habitués à de telles manigances du tandem Martelly-Lamothe, des citoyens se sont inscrits en faux contre cette entité, qui doit présenter ses recommandations au chef de l’État dans un rapport que les personnes en question doivent présenter huit jours après avoir été commissionnées. Mais immédiatement après la création de la Commission consultative présidentielle, se sont manifestés les soupçons que suscite M. Martelly. Des membres de la société civile n’ont pas tardé à mettre les membres de celle-ci en garde contre toute tentation de violer la Constitution du pays et d’ignorer le Parlement dans leurs démarches. De l’avis de plusieurs observateurs, cette mise en garde se justifie par le fait que le président Martelly n’a jamais affiché aucune retenue dans ses dérives anticonstitutionnelles. Car certains craignent que cette commission ne joue le rôle de « députés j’approuve », d’autant plus que, selon les rumeurs qui font le tour de la capitale haïtienne, celle-ci serait appelée à présenter un rapport dont la teneur lui aurait été communiquée aux fins de ratification sans discussion. Car d’aucuns soutiennent que, sans conviction

pour prendre les grandes décisions qui s’imposent pour trouver une issue à la crise, M. Martelly se proposerait de laisser prendre des mesures extrêmes par ces onze personnalités à sa place. Cependant, avant même que soient rendus publics les souhaits de ces dernières, un des membres de la commission a révélé le désaccord qu’il affirme avoir surgi durant les discussions. Selon l’ex-sénateur du sud, Gabariel Fortuné, également membre de cette entité, il s’est produit une vive discussion entre lui et le coordonnateur de celle-ci, le Dr Réginald Boulous, qu’on dit être proche de la présidence. L’ex-parlementaire a révélé que M. Boulos s’est farouchement opposé à sa suggestion d’inclure dans les recommandations au président l’ouverture d’une enquête sur la dilapidation du Fonds PétroCaribe. Cela démontre le souci de M. Martelly de doter cette commission d’au moins un de ses hommes de confiance à qui est dévolu le rôle de défenseur de sa politique. Et si d’aventure le rapport final écarte l’enquête sur le fonds PétroCaribe, il faudra alors conclure que M. Boulos a joué pleinement la partition qui lui a été confiée par la présidence. Toutefois, même sans l’enquête demandée par Gabriel Fortuné, les recommandations que des sources proches de la Commission ont dit être contenues dans le document ne seront pas de nature à satisfaire aux ambitions de l’équipe au pouvoir. Car elles constitueraient un menu difficile à adopter par Michel Martelly. En effet, des rumeurs crédibles autour du rapport ont indiqué que les points suivants seraient retenues : la démission du Premier ministre Laurent Lamothe; le départ d’Arnel Alexis Joseph de son double poste de président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et de président de la Cour de cassation; la libération des prisonniers politiques; l’établissement d’un nouveau Conseil électoral provisoire (CEP); et la tenue d’élections dans le pays. Toujours à la recherche de raccourcis, de solutions strictement personnelles et unilatérales, dans la gestion de la crise, le président Martelly se félicite de faire l’ultime effort chaque fois qu’il sort une nouvelle formule de solution. Mais, quelle que soit la teneur définitive du rapport de la Commission consultative présidentielle, elle risque de déclencher une controverse ou d’être rejetée pour illégalité. C’est l’avertissement lancé par un groupe de sénateurs considérés modérés ou proches de la présidence. Dans un mémorandum adressé au président Martelly, onze sénateurs, dont sept réputés proches du Palais national, déclarent que le président se montre incapable de résoudre la crise après des mois de pourparlers. Aussi, ont-ils souligné, a-t-il « confié sa tâche à une commission consultative », appelant le chef de l’État à la

concertation avec les deux autres pouvoirs, « pour éviter une dislocation de l’État-nation ». Puisque, encore selon ces parlementaires, « la crise haïtienne dépasse la simple question électorale ». À leurs yeux, la Commission consultative présidentielle, qui fera ses recommandations au président Martelly, est « illégitime ». Estimant que « l’heure est grave, la crise entre dans une phase de pourrissement et l’avenir d’Haïti hypothéqué », les onze sénateurs prônent un « assouplissement de position » des deux côtés. Dans le même document, les onze parlementaires présentent leur recette pour une sortie de crise : « Les opposants doivent mettre un terme à leur demande de démission d’un président constitutionnellement élu, le pouvoir en place, pour sa part, doit cesser de rêver de la disparition du parlement en 2015, et de la gestion du pays par décrets ». Ces sénateurs proposent des mesures urgentes pour

« éviter le chaos » qui s’annonce, soient des assises autour de quatre points : « gouvernance démocratique, élections souveraines et crédibles et revendications populaires fondamentales » en sus de la dislocation de certaines institutions républicaines. Dans le document adressé au président Martelly, les onze sénateurs ne mâchent pas leurs mots pour rappeler que « seuls des élus remplacent des élus », rappelant du même coup que « les signataires du document croient que c’est aux trois pouvoirs de l’État, vrais décideurs, qu’il revient d’initier un dialogue franc ». Quoi que dise et fasse le régime tèt kale pour que priment ses initiatives dans la recherche d’une solution à la crise, les travaux de la Commission consultative présidentielle, une énième manœuvre dilatoire de la présidence, pourrait se révéler un autre fiasco. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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EDITORIAL The Presidential Advisory Commission, the latest delaying tactic of the bald-headed regime

I

n its effort to completely control the next elections, team Martelly-Lamothe set up a double strategy: multiplying delaying tactics and demonizing the senators of the opposition whom it blames for what it call “blocking” the polls; while at the same time seeking to deceive the international community, striving to present itself as the exclusive promoter of the constitutional order and the rule of law. Thus the regime never misses a single opportunity to demonize the opposition in front of the donors and countries directly involved in the Haitian crisis. Even when the deceit of the men and women in power in Haiti is revealed in all its ugliness to countries described as “friends of Haiti,“ the National Palace and the Prime Minister’s Office have no compunctions about the lack of speed for holding election. It’s in the context of this strategy that we must place the creation of the Presidential Advisory Commission. From one ploy to another, in order to manipulate the electoral system to benefit their political ambitions, Haitian President Michel Martelly and Prime Minister Laurent Lamothe have not advanced one iota in the search for a solution to the crisis resulting from the non-holding of these elections, which should have been held three years ago. After two successive new adjournments, the urgency of this constitutional approach is not at all reflected in the action taken. President Martelly’s decision to call this group of eleven personalities from different sectors of the country is a new effort of the Haitian Executive to confound and confuse the issue. But being used to such shenanigans by tandem Martelly-Lamothe, citizens have immediately registered their displeasure against this entity, which must present its recommendations to the Head of State in a report that its members must submit eight days following their nomination. Nevertheless, immediately after the creation of the Presidential Advisory Commission, suspicions were aroused about Mr. Martelly. Some civil society members were quick to warn the members of this Commission against any temptation to violate the country’s Constitution and ignore Parliament in their efforts. In the opinion of many observers, these words of caution are justified by the fact that President Martelly has never shown any restraint in his unconstitutional excesses. Because some fear that this entity would be a “rubberstamp,” especially since, according to the rumors going around the Haitian capital, the latter would be ready to present a report, the contents of which, a foregone conclusion, was communicated for ratification without any discussion. For some argue that lacking conviction to make the big decisions needed to find a solution to the crisis, Mr. Martelly would leave to those eleven personalities

the responsibility of taking extreme measures in his place. However, even before the wishes of the Commission were made public, one of the committee members revealed the disagreement he claims has emerged during the discussions. According to the former senator from the South, Gabariel Fortuné, also a member of this entity, there has been a lively discussion between him and the coordinator of Commission, Dr. Reginald Bulos, who is said to be close to the president. The former parliamentarian revealed that Mr. Boulos was fiercely opposed to his suggestion to include in the recommendations to the President a proposal to open an investigation into the squandering of the Petrocaribe Fund. This demonstrates the concern of Mr. Martelly to include in the committee at least one of his trusted men to whom is given the role of defender of his policies. And if by chance the final report excludes the investigation on the PetroCaribe funds, it will then be fair to conclude that Mr. Boulos fully played the partition entrusted to him by the president. However, even without the investigation requested by Gabriel Fortune, the recommendations that sources close to the Commission are said to be included in the document will not be such as to satisfy the ambitions of the team in power; because they would be a menu hard to accept by Michel Martelly. Indeed, credible rumors about the report indicate that the following items would be retained: the resignation of Prime Minister Laurent Lamothe; the departure of Arnel Alexis Joseph from his dual position of President of the Supreme Council of the Judiciary Police (French acronym CSPJ) and president of the Supreme Court; the release of the political prisoners; the establishment of a new Provisional Electoral Council (CEP;) and lastly, but not at all the least, the holding of elections. Always looking for shortcuts, strictly personal and unilateral solutions in the management of the crisis, President Martelly is pleased to make the ultimate effort every time he comes up with a new solution to the crisis. But whatever the final wording of the report of the Presidential Advisory Commission, it could trigger a controversy or be dismissed as being illegal. That’s the warning coming from a group of senators considered moderate or close to the president. In a memorandum to President Martelly, the eleven senators, including seven reputedly close to the National Palace, declare that the president is unable to resolve the crisis after months of talks. Also, they noted, he has “entrusted the task to an advisory committee,” calling the head of state to engage in consultation with the other branches of government, “to avoid a collapse of the nation-state.“ Because, still according to these parliamentarians, “the

Haitian crisis goes beyond the election issue.” In their eyes, the Presidential Advisory Commission, which will make recommendations to President Martelly, is constitutionally “illegitimate.“ Believing that “the situation is serious, the crisis enters a phase of decay and that the future of Haiti is mortgaged,” the eleven senators advocate a “flexible position” on both sides. In the same document, the eleven members of the Senate present their recipe for resolving the crisis: “The opposition must stop their demand for resignation of a constitutionally elected president; the government must, for its part, cease to dream of the disappearance of parliament in 2015, and the management of the country by decree.” These senators propose urgent measures to “prevent chaos” that’s looming, that’s negotia-

tions on four points: “democratic governance, sovereign and credible elections and fundamental popular demands” in addition to the dislocation of some republican institutions. In the document sent to President Martelly, the eleven senators don’t mince words in reminding him that “only elected officials replace elected officials,” reminding at the same time that “the signatories of the document believe that it’s up to the three powers of the State, who are the real decision- makers, to initiate an open dialogue.” Whatever is said and done by the bald-headed regime in order for its initiatives in the search for a solution to the crisis to prevail, the work of the Presidential Advisory Commission, yet another delaying tactic of the president, could be just another fiasco. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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AFRIQUE ACTUALITÉS

Kenya: La Cour pénale internationale (CPI) rejette les charges contre Uhuru Kenyatta Le procureur principal, Fatou Bensouda, a exprimé son grand désarroi d’avoir à retirer les accusations de crimes contre l’humanité, disant qu’il y avait eu « un flux régulier et implacable de faux rapports des médias ... une campagne sans précédent concertée et de grande envergure sur les médias sociaux pour exposer l’identité de témoins protégés, visant à harceler, intimider et menacer (de mort) les personnes qui souhaiteraient se porter témoins». Les procureurs ont déclaré que le gouvernement kenyan avait empêché leur enquête, l’accusant de refuser de remettre des documents essentiels à l’affaire et disant que des témoins potentiels avaient été menacés, intimidés ou soudoyés. Le procureur principal se complaint que la CPI avait exigé l’aide du gouvernement kenyan dans la poursuite de ses investigations, mais ce n’était pas fait. Le président Uhuru Kenyatta du Kenya a dénoncé les charges contre lui au cours de sa comparution à la Cour pénale internationale (CPI). M. Kenyatta a déclaré qu’il se sentait « justifié » que les accusations de crimes contre l’humanité avaient été rejetées. L’ex-chef d’État kenyan avait été inculpé dans le cadre de violences postélectorales de 20072008 au Kenya, ayant causé la mort de 1 200 personnes. M. Kenyatta a nié toute incitation à la violence ethnique à la suite des élections contestées de 2007. Il fut le premier chef d’Etat à comparaître devant le tribunal, après avoir été inculpé en 2012. Somalie : Le Premier ministre Abdiweli Sheikh Ahmed accepte de démissionner après le vote du parlement Le Premier ministre de la Somalie, Abdiweli Sheikh Ahmed, a accepté un vote du Parlement qui lui a demandé de démissionner. Il a été installé comme Premier ministre en décembre 2013. Lors d’une séance, le samedi 6 décembre, 153 membres du Parlement ont voté pour évincer M. Ahmed, tandis que 80 parlementaires ont opté pour lui demander de rester en poste. Selon des observateurs, le vote a été le résultat d’une bataille politique entre M. Ahmed et le président Hassan Sheikh Mohamud, qui a paralysé le gouvernement. À l’exception de la sécurité générale du pays, qui s’est améliorée au cours des dernières années, le gouvernement somalien dans l’ensemble reste faible et largement inefficace. De nombreux groupes rivaux armés se sont battus pour le contrôle de la Somalie depuis que le président Siad Barre a été renversé en 1991. En particulier, le groupe militant al-Shabab, un allié d’al-Qaeda, est l’auteur d’une série d’attentats suicides en Somalie qui ont laissé des centaines de morts. FAITS DIVERS Saviez-vous que c’est la jeune adolescente Pakistanaise Malala qui a convaincu le président du Nigéria à rencontrer les parents des écolières kidnappées ? En effet, d’après le quotidien français Le Monde, la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, devenue

célèbre après avoir échappé, en 2012, à une tentative d’assassinat des talibans, s’est rendue, le lundi 14 juillet, au Nigéria, pour demander au président Goodluck Jonathan de rencontrer les parents des 219 jeunes filles enlevées il y a trois mois par les islamistes de Boko Haram. En visite express dans la capitale nigériane, Abuja, le jour de son dix-septième anniversaire, Malala Yousafzai a réclamé publiquement la libération de ses « sœurs » : « Mon vœu d’anniversaire, cette année (…) est de voir [les lycéennes] rentrer chez elles ». Quelle histoire et quelle honte pour la nation la plus importante économiquement et démographiquement de l’Afrique de ne pas pouvoir mettre de l’ordre dans sa maison. Cette situation de prise d’otages est irrésolue. Environ 8 mois après, les parents restent privés de la présence de leurs enfants. Les jeunes filles se trouvent encore aux mains de Boko Haram. PoSTCARDS FRoM AFRICA Lost in the Dark Cloud Last week while I said that the temptation to exploit and prey on foreigners is prevalent in the Ethiopian culture, I also said there were at least four Ethiopians I knew who were an exception to the rule. To backup my argument, I shared my dealings and experiences with two female friends – Tatash and Zemetu. Let me conclude my reporting today with the other two – men – named Hachalu and Ayelign – who also seemed to be lost in the dark cloud of corruption and dishonesty. The third person who really caught my attention was Hachalu. He was in his late twenties or early thirties. Hachalu was an electrician and computer engineer. We met in late August 2011 as I was setting things for the inauguration of Reggie’s Corner. He was referred to me by another SDA friend. I discussed the Internet Café project with him, and immediately he gathered the necessary data and developed a budget for me. Hachalu was a genuine and honest bargain shopper. Twice he visited a variety of electronic stores and compared prices to get better deals for me. When it was time for the acquisition of PC equipments and materials, he accompanied me again by sacrificing his lunch and sometimes working hours. He patiently and faithfully set up the whole system for me. When he completed the installation, I asked him: “Hachalu, how much is my bill?” He responded: “Reggie, you owe me nothing.” I said: “How is it that I owe you nothing, Hachalu? You invested so much of your time and energy and skills in putting the system together for me!” I added: “It is impossible! As a Westerner, I cannot take you for granted. Please seriously tell me how much I should pay you for the job?” He repeated the same thing: “Reggie, I already said that you owe me zero. How much clearer could I be?” He concluded: “Actually, I am happy that I was able to

help you as a friend.” I said: “Thank you so very much for everything you did for me! But you should know that I am not happy with you. I am embarrassed that you came and spent so much time working for me for free.” On a separate occasion, I accompanied him to the sidewalk as he was leaving my office to catch a taxi to go home. I no longer considered Hachalu as a PC consultant, but as a friend. So I poured out to him my disappointing experience with Seju, my church elder, how he exploited me and set the landlord against me and my business. This was awkward to him: “Reggie, you mean Seju did that to you?” I cannot really believe he did that horrible thing to you. What is the point of his going to church? His lifestyle is a great disservice to God, to say the least.” “I am so sorry,” he concluded, “for what you had been through with him!” I concurred: “That is part of life!” Then I confessed to him: “I told Seju that you had refused to take money from me for the installation.” Seju commented: “This guy does not know what he is doing. Surely, he is not a computer engineer.” Hachalu said: “Seju is actually a crook! That’s why he thinks I am not a PC specialist.” Then I stated: “You are so different, Hachulu! Actually, I believe that you are an angel in human form.” Laughing out loudly, he rebutted: “No, actually, I am a human being, not an angel.” As he kept laughing and talking, he got distracted. Meanwhile, I slipped 1,500.00 Ethiopian Birr into his pocket and hurriedly walked back to my office. He was surprised and said: “Reggie, you see what you did to me. There will come time for payback.” Apart from the installation, Hachalu performed maintenance service almost every month for me. One time, I recommended him for a PC repair job at the hostel of an NGO, which happened to be a regular customer at Reggie’s Corner. When he was paid for the job, he came and gave me 200.00 Ethiopian Birr. Refusing to take the money, I explained: “I did not expect anything in return from you. I was just helping them by sending you over. I know you are a trustworthy and responsible man. That’s all!” He agreed: “I do understand your point. But if you refuse this token of appreciation, you will never see me again at Reggie’s Corner.” Then as I did to him last time, he dropped the money in my pocket and ran away, laughing. Hachalu and I became close friends. Even though I was no longer in Ethiopia, he still stayed in touch with me and updated me on his whereabouts and family events. A couple of months after my leaving Ethiopia, he informed me that he was on leave because his Mom was seriously ill. I acknowledged his email: “I am so sorry that you are going through so much at this time!

Please tell me if you are in need of financial assistance. I will wire some money to you.” He answered: “Reggie, don’t worry; I am okay for now.” More than two years went by, and Hachalu never expressed any need for financial assistance. Hachalu was so unique in character and the way he related to others, I wish there were more Hachalus, not just in Ethiopia, but around the globe. Our world would have been a better place to live! The world is lacking in men and women with character like Hachalu. He is not just a good friend of mine, but he is more than a biological brother to me. I cannot even begin to say how many times I have mentioned this to him. Ayelign, a trained agronomist and self-employed businessman, the fourth and last individual, but certainly not the least, was the only married person among the endangered species who became a close friend. He was a regular customer at Reggie’s Corner. He was the only practicing Orthodox Church believer among the four; all the other three were SDA Christians. It was around December 2011 when Ayelign first visited Reggie’s Corner. He was on his way to a motorcycle driving class. He ordered a medium pizza for breakfast, and right there he fell in love with the place. He kept coming back and we began to have sporadic and then regular chatters about family life, religious issues, and society. His most favorite topic was almost always the degradation of human character and moral values. I will never forget that one day Ayelign got distracted and forgot to pay for his bill. It was raining cats and dogs that day. His motorbike had been taken to the shop for repair. It dawned on him only when he got close to reach home that he had not paid. He took another taxi and came right back to Reggie’s Corner. He said: “Reggie, I am so sorry that I forgot to pay for my bill before leaving. We were talking so much and I got sidetracked.” I sincerely downplayed the incident, saying: “You did not have to come back under this heavy rain

just for that. You could have waited until the next time.” He added: “Oh no, Reggie! The next time would be too late. You should know that I am a man of principle and a businessman, too. Both money and time matter a lot!” He gave the money to the waitress and then he went his way. Over the months, Ayelign and I became close friends. Until today, we are still in touch. We call each other brother, not friend anymore. When I became comfortable with him, I opened up with him about some of the personal and business issues I had been through. He provided me with some much-needed emotional and moral support while I was in Ethiopia. When I confided to him that my wife was obsessed with going to the U.S., he encouraged me to stick with my original plan. That is, to strive to have a sense of belonging. He has been deeply concerned about my physical and emotional well-being in Uganda. From time to time, he would email, text message, or even call me to check on me and see how I was doing. Among other things, what the four Ethiopian friends of mine had in common was their selfless desire to assist me, with no expectation in return. I cannot recall a time when these Ethiopian mentors met together, but they all were instrumental in helping me through my dark clouded journey in Ethiopia. They, all in their own way, were helping me to have a smooth journey through the dark cloud of corruption and dishonesty that was then and still is prevalent in Ethiopia. The lesson I learned during my two years of residence in Ethiopia was that although dishonesty was a way of life, there was a tiny group of honest and respectable people like Tatash, Zemetu, Hachalu and Ayelign with upright character, as well. Although they seemed to be lost in the dark cloud, they still managed to shine. Food for Thought: “The great use of life is to spend it for something that will outlast.” (William James) Réginald Barthélemy 10 décembre 2014


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TEKnIK PoU Bon JAn CHITA PALE Volim 2, Nimewo 51

Lè moun entèlijan tounnen moun sòt

Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2] Pafwa moun entèlijan konn kraze tèt yo nan relasyon ak lòt moun. Pou ki sa? Paske yo ka entèlijan nan konesans, men yo pa entèlijan sosyalman. Yo ka pa konnen ki jan pou yo gen bon rapò ak diferan moun nan yon gran gwoup sosyal. Gen 2 bagay prensipal ki kapab lakòz sa : pèsonalite chak moun oswa « defòmasyon nan travay moun fè ». Premyèman, lè w panse ou pi entèlijan ke tout moun nan sal la, sa ka fè w atann ke yo dwe koute w. Men kèk egzanp : Lè m tap anseye nan lekòl segondè ak inivèsite, mwen te obsève elèv entèlijan ki te prèske toujou gen repons korèk la, oswa pi bon repons la. Yo toujou leve dwèt yo pou yo reponn kesyon mwen yo oswa byen souvan yo sèvi kòm volontè pou yo vini devan sal klas la pou prezante lide yo. Paske yo panse yo se elèv entèlijan, yo te kwè yo te gen dwa pou tout moun rete tande yo. Mwen menm te youn pami yo tou, ke direksyon lekòl la te fèm soti nan klas 6yèm pou m ale nan klas 7tyèm nan mitan ane lekòl la. Sa te pase jis apre mwen te fin genyen yon konkou òtograf epi mwen te vini prezidan klas la. Kòm yon elèv entèlijan, mwen te kontinye ap travay byen nan etid mwen. Men mwen te panse ke menm andeyò sal klas la nan konvèsasyon sosyal òdinè, mwen te dwe pale plis ke tout lòt moun. (Sa a se te yon gwo pwoblèm ki te pran mwen pliziè dizèn ane pou mwen te korije). Lè m ‘ vin yon pwofesè inivèsite, mwen te gen yon kolèg ki te entèlijan anpil, e ke te gen lespri aktif, sa te fèl gen tandans pou li fini fraz mwen yo si mwen ezite, oswa pran yon ti pòz. (Se pa avè m sèlman li te fè sa. Li te konn fini fraz lòt moun tou). Avèk yon lespri aktif konsa, li te ka fè vrèman byen nan yon konkou egzamen. Men enpasyans li avèk nou te anbetan anpil. Moun yo idantifye tankou moun ki gen « talan pou pale » kapab gen menm konpòtman an tou. Nan echèl sou klasifikasyon pèsonalite, anpil nan jan de moun sa yo parèt ouvè e sosyab. Sa lakòz yo toujou santi yon bezwen

pou pale san rete. Anpil fwa yo te gen tandans domine konvèsasyon sosyal yo. Finalman, moun yo ki gen pèsonalite tip A (sa vle di ki gen anbisyon) gen tendans pou domine konvèsasyon tou. Jan de pèsonalite sa a se yon bagay ou pran nan nesans olye nan eksperyans. Moun ki gen klas pèsonalite sa a ka entèwonp konvèsasyon san rete oswa pale pandan lòt moun ap pale tou. Souvan yo mande tou pa yo pou yo pale. Yo rele yo « lidè ». Dezyèmman, pwofesyon ou ka tèlman gen prestij ou fè lòt jalou lè konsa ou pale sou nempòt bagay ki soti nan wòl ou, tantou doktè, lidè relijye, pwofesè, jij, chèf antrepriz, oswa moun ki fè lalwa. (Ak anpil lòt ankò). Kòm yon moun entèlijan ak yon estati sosyal elve nan lavi a, ou panse w gen anpil ekspètiz – e menm k al pi lwen pase pwòp domèn konesans ou an. Kòm rezilta, ou tonbe nan pèlen wòl ou a, ki se « yon djòlè » ki eksplike bagay pou lòt moun. Sa a se « defòmasyon nan travay ou fè » a.

Men kèk egzanp : Yon kòkòday mwen ki te gen siksè kòm yon pwopriyetè biznis ak patwon se te yon gwo « djòlè » ki te abitye jwenn moun tande ‘l. Oswald kapab pale pandan lontan e menm ba w tout ti detay nan lide li, sòf si yon moun koupe pawòl li. Administratè ak chèf antrepriz : Lè yo nan reyinyon ak anplwaye yo, yo gen tandans pale anpil olye pou yo fasilite yon diskisyon. Atitid ki pi saj la se pou « lidè yo ta aprann koute », konsa yo ka jwenn bon jan lide ki soti nan anplwaye yo. Sepandan, souvan anplwaye yo prefere rete an silans pou yo tande patwon an, e silans sa a ranfòse wòl li kòm « djòlè-anchèf ». Kòm Bill Gates nan Maykwosòf te di, « Siksè se yon move pwofesè. Li fè moun ki entèlijan panse yo pa ka pèdi ». (Kidonk, y ap toujou gen rezon). Pwofesyonèl byen edike dwe gen bon jan konesans nan domèn pa yo. Men lè yo pretann yo dwe anpil konesans k al pi lwen pase dòmen pa yo, lè sa a pretansyon yo a ale twò lwen. Lè yon gwo doktè pale sou politik, oswa achitekti, eske li se yon ekspè ? Si yon pè selibatè bay 2 moun marye konsèy sou lavi fanmi ak konpòtman seksyèl, eske li pale de eksperyans pesonèl?

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An nou aprann nan men Sokwat ki te kreye yon bon modèl sajès nan poze bon jan kesyon ak fè bon jan dyalòg. Li pa t kite pèsonalite li oswa wòl li kòm pwofesè dikte konpòtman li. Ni mwen ni ou pa dwe janm kite pèsonalite nou oswa pwofesyon nou kontwole nou lè n ap pale vèk lòt moun. Nou kapab alafwa « entèlijan nan konesans » ak « moun entèlijan » epi makonnen tou de ansanm pou nou jwenn bon jan rezilta lè n ap pale avèk lòt moun.

AVIS DE RECRUTEMEnT À L’UCM L’Univers Centre Médical (UCM) de Ouanaminthe recrute, pour compléter son équipe médicale, quatre médecins spécialistes à temps complet. niveau d’études Médecins diplômés de l’Université d’État d’Haïti (UEH) ou d’une Faculté de médecine étrangère dument reconnue. Domaines de spécialisation : Pédiatrie, Gynéco-Obstétrique, Anesthésie, orthopédie. niveau d’expérience Toutes candidatures sont les bienvenues, surtout celles ayant plusieurs années d’expériences hospitalières. Informations complémentaires S’adapter à l’administration de l’UCM (Ouanaminthe).

[1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan : www.conversationmatters.com

Pour postuler à ces offres, nous vous remercions de bien vouloir nous adresser vos candidatures par e-mail, tout en tenant compte de nous présenter vos délais de disponibilité. Dès réception, un de nos consultants vous contactera en toute confidentialité.

[2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradwi soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com Pibliye: Mèkredi 10 desanm 2014 [1]

Pour l’UCM : Dr John Nelson, neuropsychopharmacologue, nutritionniste, biochi-

E-mail: huguesbastien@yahoo.com jodumay@yahoo.com Mobile: 3768-9866

miste, professeur des universités.


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Kreyòl Soti nan paj 6

janm mande yon entèvansyon pou peyi a e se li menm k ap pran tout brimad yo nan men bann degoutan yo. Bagay ke nou tout konnen, gen yon limit nan tout bagay. Tout zak malonnèt yo pral sibi konsekans gwo ponyèt yo. Geti :Apre echèk yo pral fè la a, jou a ap rive pou tout denmèplè-magouyè ak mafya yo rantre nan yo menm pou yo konprann ke tout zak briganday nan peyi a p ap regle anyen pou yo nan tout sans e nan tout dimansyon. Anpil obsèvatè ap mande kote bagay sa a, ki reyèlman lèd nan je moun serye ap rive, si mesye sa yo kontinye ap nwi nich yo. Serafen : Enben, se grenadye alaso, sa ki mouri zafè a yo. Yo bezwen pouvwa pou pouvwa. Travay yo se fè kont tenten yo, paske tout vagabon nan lakou lakay pa konn konstwi, men pasyon yo se detwi. Samyèl : Ou pa manti, vye frè. Yo tout gen pou jwenn ak zo grann yo. Jodi a bagay yo lèd tout bon nan je pitit peyi a, paske ti Nèg lakay yo refize konprann se nan linyon na va reyalize bon bagay. Kouri monte, kouri desann nan lari yo tankou bann rara pa janm bay anyen, paske yo betize ak tan an ki presye anpil pou yo tout. Si yo te prepare yo depi me 2011, jodi a yo t ap gen repodong pou koresponn ak gouvènman an tankou 2 moun sivilize e non pa tankou vagabon k ap voye toya malonnèt sou lòt. Nan jan bagay yo ap vire la a tout moun, kit adwat ou agòch ap pèdi e tout rekalsitran yo ap peye pou radiyès yo fè avèk moun serye e onèt. Geti : Nèg yo panse yo nan bòl grès yo, paske yo wè twòp milyon ap fwote nan bouch yo e yo pa fouti souse yon ti zo mens, se poutèt sa yo fin anraje pou Mateli ak Lamòt jete yo. Pa gen youn nan yo ki gen yon pwogram efikas pou ede pèp la. Samyèl : Nou pa dwe kontinye nan kraze-brize ni nan retire-ranplase, ki toujou lage n nan tèt chaje, nan rekòmanse pou nou rete ap patinen pou tout lavi nou. Opozisyon se yon dwa sakre ki penmèt evolisyon, si moun k ap fè l la swiv prensip nòmal yo. Kritike tout sa k pa bon yo e pote solisyon efikas e ideyal la se sa ki konte e fè pwa nan balans la. Serafen :Anverite y ap jwenn tout bon ak zo grann yo. Politik patizan pa janm gen siksè, paske l rann senpatizan an avèg. Nou dwe konpòte nou byen e chanje fizi nou zèpòl pou nou tout kapab kontan pou yon bon chanjman ki makonnen avèk solidarite a ki dwe rete djanm, defason pou n rebati lakay nan linyon ak lapè Geti : Pèp la pa bezwen dezòd ni chanje moun ki sou pouvwa nenpòt ki jan, li bezwen moun k ap travay pou amelyore sitiyasyon vi l nan tout sans. Pèp la bezwen yon gouvènman ki konprann li e k ap ba l manje pou l kore l ak travay pou kenbe l tankou sa kounye a ap fè pou soulaje doulè tout malere. Si mesye-dam yo kwè se retire moun pou mete lòt, yo tout plonje nan basen dlo kowonpi e santi tou. Serafen : Nou gen yon pakèt enkonpetan ki konprann yo kapab vin prezidan. Si yon moun bezwen vin prezidan, fòk li prepare pou l pa vin vòlè. Nou gen yon pakèt dwèt long ki vle vin pran pou ranpli pòch yo. Dayè, malere pa sipoze vin prezidan, paske tandans li se ranpli pòch li ak fanmi e ak zanmi l tou. Se yon bagay ke tout moun konsyan konstate, ke mesye ki rele tèt yo opozan yo se yon pakèt koken ki pa vin regle anyen nan peyi a ke sèlman fè dezòd nan òganize manifestasyon bidon. Geti : Mesye yo ap betize ak tèt yo e ak konsyans yo tou nan fè dezòd. Kote w ta vle wè ti opozisyon sa a ta rive kraze yon gouvènmam k ap travay pou pèp la, ki reyèlman ta renmen wè denmen yon mouvman devlopman k ap penmètlòt jenerasyon yo kontinye e non pa kraze-brize. Yon veritab gè sivil nan wout pou tonton Sam rantre Serafen : Bagay yo grav pase

Haïti-observateur

aksan grav nan lakou Dayiti. Mesye yo tonbe fè dezòd nan lakou a nan menase moun e nan bay manti tou pou gate tout bagay. Men fo lidè enkonpetan yo ki bliye lwa siksesyon an nan domèn eleksyon nan peyi Dayiti e nan tout lòt peyi nan monn nan se ale nan eleksyon pou votè gen yon chans pou vote w, daprè kalifikason yo. Samyèl : Yo bliye tout bon vre ke « kache laverite se antere dlo », n ap fè yo tout konnen ke panzou pa alamòd lakay nou ankò, paske pèp la lisid e li konn gou bouch li. Gi Filip pa nan rans ak Lavalas yo ki konprann yo kapab retounen ak malpwòpte sa a sou moun. Li voye di tout rekalsitran yo pito y al dousman pou yo pa regrèt, paske plis ke 10 mil moun te manifeste pou gouvènman an avèk Gi Filip. Kondi Ozanfè di : « Nou bezwen zonbi kwak Agawou Sen Michèl pa mele ak sa ». Serafen: Ki koze ! Sa vle di si yon prezidan monte pou 5 an, li dwe fè tan li san wete, san mete, paske se sa Konstitisyon an mande. Lwijanboje nan lakou peyi Dayiti dwe fini tout bon e ke tout lidè chimè yo dwe pran leson pou yo sispann kreye divizyon nan sen nou. San sa, nou pa fouti rete nan di : Kabrit mouri, kite mizè pou po l ». Geti : Si yo konprann tout travay ki reyalize sou gouvènman sa a pou yo vin kraze l, yo nan tout sa k pa bon, paske peyi a sibi twòp destriksyon. Kidonk, nou pa nan zafè : « kan dife mouri, ti moun jwe nan sann li ». Yo mèt bliye sa. Epi tou, poul ak pentad ògèy mouri nan kòd lè yo fin sal atè a. Serafen : Si yo tout pa vle konprann reyalite a ki se yon sewòm ekstraòdinè yo p ap jan rive okenn kote ke rete nan kafou tenten. Tout pèp nan lòt peyi ap chache pou yo tout fè pwogrè nan yon direkson valab. Se nou menm Ayisyen ki toujou ap pèdi tan nan fè dezòd e prefere fè wout ki mennen nou nan tout sa k pa bon. Geti : Moun sa yo bliye tout bon ke tout bagay gen yon limit. Menm dlo frèt yo mete bouyi gen yon moman tanperati a vin cho, li bouyi. Alò, se pou yo nou tout tèt frèt mete yon fren nan yo pou n reyèlman fè yo gen las oubyen tchak apre nou filte yo. Pa gen pèdi tan ak vagabon ki reyèlman lage n nan pwoblèm pou avili nou devan lemonn. Bann jalou yo! Serafen : Mwen reyèlman rive nan bout mwen, paske m bouke ak bann moun sa yo k ap kontinye anmède gouvènman an k ap travay pandan y ap voltije nan lari yo kòm awogan san valè ak san diyite moral. Nou konnen trè byen nan pèsistans yo, woulo konpresè a ap pase pran yo tout bon vre, paske yo tout anmède lemonn. Anverite, yo tout pra l konn Jòj tout bon vre. Geti : Yo tout pa ta demerite sa. Yon bann machann ipokrit. Samyèl : Milann remake l ap pèdi tout valè li nan tout malpwòpte mesye-dam nan opozan yo ki lage nan yon lojik voye ale ki nòmalman pa janm jistifye. Tout moun konsekan wont pou li, paske l mete tèt li nan yon bagay enjis. Se pou l fè anpil atansyon, paske kreyon pèp la ap pran nòt tout bon men li reyèlman la se yon kreyon san efaswa, tankou pa Papa Bondye a. Geti : Ou di yon bagay fò la a, paske Milann nan yon entèvyou pa kache di li se kandida sou labanyè pati l la, malgre se yon alye MOPÒD ki, daprè mwen, se menm bagay nan fè dezòd nan peyi a sou labanyè Danyèl, Tinèb e latriye e non pa manm pati sa a. Serafen : Se sa li ye menm, paske nou konnen sa n ap di. Pèp la ap pran kouraj e delivrans la pa lwen. Li pran nòt pou l aplike l lè lè a rive. Endezirab tankou Dyesèl Dèra, ki finalman pa konn kote pwent nen l plase pou li konprann li se yon afè. JanChal, ki se yon kriminèl ki te dwe anba kòd pou zak li komèt, tèt li chofe, paske l pra l nan prizon kanmenm, an janvye, pou peye pèn li. Geti : Tout rekalsitran yo, ke mwen pa rive nonmen non yo, tout gen pou yo peye pou fòfè yo. Yon Nyoutonn, ki definitivman konprann li se wa. Pa

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gen wa nan peyi Dayiti kounye a. Ou pra l peye pou tout dega ou fè yo. Tout bann sendenden yo pral rete nan wòl yo, paske yo pa konnen sa ki rele demokrasi a. Se yon ban ipokrit. Samyèl : Mantalite nou pa penmèt nou fè mèvèy tankou zansèt nou yo avan 1804. Kòman w vle kwè yon peyi tankou Ayiti kapab fonksyone pandan majorite sitwayen yo ap viv nan manti e yo pi fò nan divizyon ki se gate sa. Geti : Mesye-dam yo tèlman mètdam pou yo bay kou, pa gen youn ki reyèlman fè lòt konfyans. Yo tout ap fofile kò yo fè dezòd pou si yon bagay ta pase pou sa k pi fò a rantre ak gwo ponyèt yo. Lè sa a tout ti ponyen ap pliye ke l pou l al nan opozisyon. Kòm panzouyis parèy yo a konn nan degon yo li pral taye bonèt bay chak pou disparèt yo. Li konnen yo tout se koken fini ki bezwen pou y al titile. Serafen : Ou fè tout nan tout sans, paske moun yo mechan e yo pran plezi pou mete peyi a nan tout sa k pa bon. Epi, fòk mwen di n tou ke mwen konprann apwòch ou a pafètman, paske se yon rezònman klase. Geti : Pa gen manti nan sa, piske nou se yon liv louvri. Sepandan, mwen di ak tout fòs mwen ke gouvènman Mateli a pa pral okenn kote e ke nòmalman ti ponyen endezirab sa yo gen pou yo pini yo, paske li lè li tan pou peyi a gen yon chans pou l respire. Peyi Dayiti pa gen chans pou li gen yon devlopman nòmal k ap fleri, defason pou antere tout divizyon ki enpoze nou fonksyone tankou yon sosyete rezone. Nou gen yon bann souflantchou ki pwomennen ap fè dezòd. Prezidan Mateli leve pye w. Samyèl : Tout sa nou wè nan peyi a, se klas lagòch malpouwont la ki pa p regle anyen ki toujou pre pou l fè dezòd nan peyi a. Se toujou menm malpouwont yo, san karaktè e san diyite ki vle peyi a plonje nan san ak vyolans. Prezidan Mateli pridan e l pa vle gate travay li gen pou l fè a. Tout etranje e menm diplomat wè ke fawouchè yo ap agrave sitiyasyon an olye yo pran san yo pou y al nan eleksyon. Yo tout gen pou peye sa. Geti : Nan peyi ki gen demokrasi, kandida yo tann eleksyon pou y al twoke kòn yo avèk advèsè yo. Men nan peyi Dayiti se lekontrè a ki reyèlman pa janm pwodwi anyen ki bon. Lavi nou dwe gen sans ki se yon mwayen pou nou sa debloke. Imaj sa a nou gen devan nou, an antan ke moun tankou lòt nasyon, parèt anpil. Serafen : Li pa bèl ditou devan je nou ni sosyete a k ap gade nou nan loup fason nou aji a. Solisyon pwoblèm peyi nou nan men nou e non pa nan men dnemèplè sa yo ki anpeche peyi a fonksyone. Se pou yo flite yo jiskaske yo gen òkèt ak las pou yo fini ak sa. Lè bann vagabon yo va rekonèt ke linyon se sa nou tout vle nan peyi a, ya va pran konsyans pou chanje fizi yo zepòl. Geti : Gen yon palman nan peyi Dayiti ki chaje ak opòtinis, paske bann Kongo yo, ki kwè nan panzou, pa janm travay pou refè lwa yo ni rekòmande yon pase men. Yo pa konn pou kont pa yo, pa gen mwayen pou yo mande fè yon bagay konsa. Samyèl : Yon ti ponyen palmantè nan yo ki konn li e ekri nan sans redije, paske tout lòt yo pa konfòtab men yo te gen benediksyon prezidan Préval, ke ti pè a te vle likide. Men m’sye, ki te gen nen fen, te oblije fè yon lòt wout ki te penmèt li sove nan konplo ki te pare pou li. Se ti istwa ki revele bagay lèd sa a, ke yon prezidan te voye fè. Ennmi an lè li jwenn jwen pou l elimine w, li pa p reziste pou l fè sa san ezitasyon. Nou pa p bliye Jorèl Jozèf, sekretè Amaral Diklona, ki nan prizon kòm sanginè, jwenn ospitalite pou l kouvri anba manto iminite a pou l konprann l ap manke moun dega. Samyèl : Tout ti mal ou pa p chape, tande, paske w vyole lalwa. Nan tribinal popilè a, mwen ta mande Bondye pou mwen gen chans pou m viv moman sa yo pou m ta montre tout ti Nèg ak ti Nègès grenn nan ak po a ki lès nan yo ki pi pike. Sa se yon aberasyon pou wè moun ki nòmalman pase sou ban lekòl pou fini avèk lekòl li twouve kòlèg yon vagabon e fè fas ak li nan afè gouvènem. Bagay yo parèt lèd anpil nan je nou.

Geti : Prezidan Mateli fè anpil sakrifis ak abnegasyon pou yon eta-d-dwa gaye nan peyi a. Yo pa gen okenn respè pou li. Sa vle di se palmantè yo k ap gouvène non, pa prezidan an. Bann trivalite sa yo dwe pou fini nnan peyi a pou letan e letènite. Samyèl : Pa gen lòt moun ki kapab fè plis ke sa. Sa fè mal pou nou konstate ke nou lib nan yon sans kondisyonèl e nou pa janm rive konprann ke nou gen yon gwo responsabilite pou nou kole zèpòl pou nou ede peyi sa a ki bezwen èd nou nan tout sans. Mwen pa fouti konprann mantalite sa a nou gen nan nou menm. Jodi a nou konstate avèk tristès tout dezòd ke bann vagabon yo ap fè pou bloke mouvman rekontriksyon peyi a pral fini. N ap mande si reyèlman bann denmon yo se Ayisyen konsekan ki gen lanmou pou peyi yo. Nou pral chase yo tout. Geti : Se pou nou serye, mesyedam, nou dwe sispann viv nan patipri ak koken ki p ap regle anyen pou nou men k ap pito pote rankin ak divizyon. Tout nasyon gen lwa pou pini tout sitwayen ki depase limit yo, se sèlman nan peyi Dayiti ou wè bann ensanse yo ap denigre prezidan an. An Ayiti, nou pa fouti konprann sa k ap regle, kote tout moun konprann yo se chèf e yo gen dwa pou denigre nenpòt ki moun. Samyèl : Bagay yo lèd anpil pou nou tout Ayisyen konsekan, ke se konsa n ap viv nan sosyete a. Se regretan pou nou wè ke nou rive nan kafou malediksyon, kafou tenten, ki pa yon bon siy pou nou tout Ayisyen. Pèp ayisyen bouke ak vye mantalite nou an e yo fè nou konnen ke tout apatrid k ap viv nan peyi a gen pou yo bay talon yo. Geti : Mezanmi, nou dwe klè e serye nan domèn obsèvasyon. Ki sa mesye sa yo regle pou peyi a e ki nan avantaj tout moun ? Menm yon latrin yo pa janm rive bati. Mwen menm k ap pale avèk nou la a, mwen pa janm fanatik pèsonn. Dayè, mwen pa gen figi okenn moun pou m achte. N ap siveye yo pou n fè yo aprann respekte moun serye. Moun sa yo vre pa manke san wont e san karaktè. Samyèl : Nou kwè ke pati politik yo p ap janm fè yon pa Kita, yon pa Nago, si opozan yo pa pran tèt yo nan fè bon jan analiz lojik pou yo sispann denigre lòt, pran kesyon yo nan men yo pou yon bon rezilta. « Fòk bagay yo chanje tout bon, san demagoli, nan peyi Dayiti ». Se Pap Jan Pòl II ki te di sa. Sa fè byen lontan depi Nèg yo ap grennen jilbrèt nan peyi a. Sa anpeche yo ale pi lwen. Y ap patinen nan labou tout jounen, paske yo pa gen fòs pou yo aji e kouraj yo fini nan fè tenten. Serafen : Gouvènman an gen pitye pou yo, paske l konstate yo tout pa pral okenn kote. Pèp la soude e l makonnen avèk prezidan l k ap fè bon travay ak bon bagay. Opozan ayisyen yo gen anpil chans yo tout pa anfas yon gouvènman agresif ki t ap ba yo tout sa yo merite pou ajisman makiavèl yo san oken sans. « Ils sont fous. Ils sont devenus fous. Le docteur a décrété Que je suis fou. Moi je m’en foue. Ils sont fous, fous ». Ya gen tan konnen tout bon si yo rive vre Geti : Yo fout fou menm, paske se madigra y ap fè nan tout sans. Nou gen yon opozisyon an difikilte ki chaje yon bann opozan san fwa ni lwa nan malveyans li ak ajisman li ki nòmalman pa fouti rive kote li gen pou l ale a, paske emosyon ak kout ba okipe yon plas enpòtan lakay yo. Y ap pase tout tan yo nan demagoji, fè tenten, pran lari pou granmesi. Tout mannèv san fondman sa yo mete opozisyon an nan ti soulye li e opozan yo echwe nèt ale. « Asosye, ou dwe panse Pou kapab byen avanse Se pa rete ap kritike Pou kwè w ap rive Di m kisa w regle Ma di w sa m pote Ou kontinye ap betize Mwen menm ap pwogrese Ou ta renmen devore

Men dan w pa ka mòde Ou fin mande anraje Tèlman ou deploge Ou gen pou deraye Si w pa vle fè yon ti kanpe. Fòk ou sispann radote Nan tonbe di koze raje Ki p ap mennen w okenn kote ». Serafen : Yo tout pa fouti ini yo, paske yo renmen divizyon e tou pare pou yo kapab layite kò yo. Pa gen anyen ki prepare pou aprè gouvènman anplas la ke kout poud, kout boutèy, kout wanga, kout lang, ak kout revolvè pou nwaye advèsè a. Nèg yo pati ke yon politik santi tout move lodè. Moman an rive pou yo pran responsabilite yo nan yon linyon sensè pou demontre konpetans yo pou yo ale nan eleksyon pou yo sa okipe 2 chanm yo, si yo kapab. Si yo fò tout bon e ke pèp la avèk yo vre, se pou yo twouse janm pantalon yo pou yo ale nan eleksyon pou pwouve yo gen moun dèyè yo e yo kapab fè kesyon yo. « Pa kriye Ayiti cheri Pa kriye manman mwen Doulè a di pou ou Tranche a malouk Mare ren w sere Pou sipòte tout soufrans yo Ou pèdi kont san Ou pèdi fòs ou tou Ou pa fouti leve. Ala tray ou gen pou pase, Bèl ti manman cheri. Jodi a ou mèt gen lespwa W ap leve kanpe drèt Tout ensanse yo E menm etranje ki kont ou Gen pou yo tout sezi wè w Ou voye yon lòt frè Ki vle travay avèk nou Nan lanmou youn pou lòt Pou sa tounen avèk tit ou : « Pèl nan tout Karayib la ». N ap travay pou retounen Avèk yon eskanp san parèy, Paske pa gen fanm tankou K ap rive gen bote w la. Nou konnen gen anpil Kayen Ki nan tout sans pa k ap plenyen Yo pa renmen wè bèl bagay Se tèt yo sèlman ki valab Nou p ap di yo anyen Ni nou p ap ba yo madichon Nou ta swete pou je yo kale Pou yo wè tout bon yo nan tenèb E yo nan erè tout bon vr,e Paske vizyon w se lavi Se lanmou, amoni nan sen nou Pou yon bon amelyorasyon ». Geri : Yo tout pa sipoze pran okenn pretèks ke eleksyon an p ap nòmal e l ap yon eleksyon chanpwèl. Pa gen rezon pou yo pè si pèp la avèk yo. Manke vizyon nan opozisyon an ki anpeche yo tout wè reyalite a. Si chimen an gen twou tout kote, pa gen wout menm pou kamyon an pase, l ap chavire nan ravin nan. Pèp la p ap gen lòt chwa, ki se chwazi yon lòt moun deyò pou ranplase prezidan Mateli, ki pwouve li gen yon dwate ekstraòdinè pandan li akonpaye ak yon ekip byen detèmine e dispoze pou travay pou byennèt peyi a. Nou kwè se sa yo pè ki lakòz y ap vire won. An verite, lantèman an pou 4 è tapan ! Yo mèt soteponpe jan yo vle jiskaske yo tout tonbe, istwa deja pran nòt pozitif pou fè yon rapò sou pwogrè administrasyon Mateli/Lamòt la. « Ya tande Ya tande nouvèl N ap voye ba yo N ap fè yo konnen Ke yo pa anyen Yo dwe kite peyi n mache Pou yo pa antrave. Nou konnen yo trè byen Yo se yon ti ponyen Ki p ap regle anyen Ke grennen tenten Pou twonpe lòt yo Ki sanse nan dlo. Nou pran anpil kou Ki lage n nan twou Jodi a je n byen kale Pou n di fò sètase Konplo sa a p ap pase Metòd la p ap itilize Aba tout vagabon Nou lage nan dèyè tout lawon ». Jan Bèbè 10 desanm 2014


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d’une simple église locale, l’enseignement par prédication continue de la Parole serait approprié. Dans le cas d’une Mission, l’exhortation et/ou l’avertissement alimenteraient davantage le souvenir des interprétations de la Parole pour que l’encouragement et la confiance règnent dans l’étonnement des faits tant privés que bibliques. Pour que la Parole prêchée soit nichée quelque part chez les nouveaux convertis, il faut de prime-abord leur consécration, leur don de soi, leur soumission, depuis lors et au fur et à mesure, aux desseins de Dieu. Dans le cas d’une église locale, il est plus facile le suivi de ces nouveaux convertis dans la mesure où il est possible de les incorporer dans un groupe (ministère ou comité) et de les assimiler. Gagnés à la cause de Dieu, ils seront les nouveaux messagers de Sa Parole qui, par la méthode « oikos », ramèneraient les autres brebis égarées au bercail. À l’église locale, le bon exemple (ou la démonstration) doit être de rigueur. Le leader doit être au frais de la discipline. Le pasteur reprend, par démonstration, les principes du bon « savoir » en enseignant ceux de Jésus-Christ. En déléguant certains pouvoirs, le pasteur fera signe d’une sociabilité de transfert des valeurs humaines et de l’onction du Saint-Esprit. L’initié ou le néophyte apprendra, de par ces transferts, la notion nouvelle de l’évangélisation des « infidèles ». Le pasteur est un arbre d’inquiétudes qui a besoin d’un mentor, comme Moïse de Dieu et comme Timothée de l’Apôtre Paul : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement, avec persévérance “ (1 Timothée 4 : 16); d’un modèle, à l’exemple de Jésus en tant que modèle pour Ses disciples; d’un partenaire et d’un ami, à l’exemple de Barnabas pour Saul de Tarse (Actes 11: 1926). Mais le pasteur qui s’isole volontairement, aura alors le contrôle de soimême et le plein respect de ses « fidèles », et, de par ce recul, assimilera mieux que quiconque le monde où nous vivons et les enjeux qui en découlent. Non pas précisément à l’instar des moines d’autrefois, mais il serait préférable à tout pasteur d’éviter les promiscuités de groupe ou les amitiés temporaires entre homme et femme par la distance fonctionnelle. Car les âmes perdues sont parfois frivoles et s’attachent rapidement. Imiter et reproduire le comportement d’un pasteur-modèle est même recommandé dans la mesure où il est susceptible

de porter fruit à la communauté chrétienne. Parfait recrutement, organisation, discipline, formation de membres influents et sincères, sont les atouts de l’église locale du XXIe siècle. La mentalité de Dieu Dieu est souverain. il ne partage que lui-même avec quiconque, selon son cœur. de cette mentalité d’un dieu jaloux, mais miséricorde et plein d’amour pour ses fidèles alliés, il répète, alliance après alliance, des directives sur le chemin du peuple d’Israël, lequel est son fils parmi ses fils, l’élu des honorés. O celui qui lui fait une promesse, doit être fidèle à celle-ci. L’engagement de suivre ses commandements, soit dans l’anonymat de la douleur, est une promesse, non pas un caprice humain, mais plutôt un dépassement de l’expression par soi-même envers son dieu. Que d’aimer dieu est un scandale à ceux qui sont athées, c’est de et à lui en tout temps qu’il faut penser. L’extraordinaire est qu’un moment sera venu et que l’on sera récompensé pour la raison non pratique de la croyance au-delà des apparences. Dieu est tout-puissant. par la grâce accordée à la nuit et à l’écoulement du temps, il amplifie les valeurs et réduit le langage des statues, acrobates des temps modernes. que dieu détourne les forcenés, dans l’inconsciente obsession de l’adversaire! Le pari de l’Église de demain Si beaucoup d’églises ont sombré dans le désordre du XXe siècle, c’est parce qu’elles n’avaient pas d’assises, qu’elles n’avaient pas de vision de longue échéance. Ce fut certes qu’elles parlaient la langue des « fidèles », mais aucune stratégie d’avenir n’y était pour la relève. Une génération d’âmes dans une église locale ne dure pas plus qu’une quinzaine d’années. De ce fait accompli, il aura fallu monter des modèles d’évangélisation à court et long terme, précédés d’un réaménagement de l’église locale. Supposons que le nôtre soit si efficace qu’il est prévu par un de nos alliés, qu’il l’applique à son église pour la gloire de Dieu et sa fidélité à l’Éternel. L’Église évangélique chrétienne aura, cette fois-ci, pour mission de se soucier des impies recrutés au gré des heures, sans le consentement du Conseil de l’église. Par la seule volonté du pasteur, d’autres membres d’une autre église de même dénomination ou non, viennent souvent se réfugier chez lui. De cette mauvaise sélection naquirent des imprévus et surprises de tout

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gabarit. De mauvais chrétiens font ainsi leur entrée dans les salles de l’église et infectent l’assistance féminine en quête d’un mari idéal. De vieilles commères font aussi leur halte définitive et empêchent les vraies et jeunes chrétiennes de fonctionner à leur aise. Il ne faut point oublier les infiltrations démoniaques à l’Église dont le rôle est de saisir les proies faciles, c’est-à-dire non sanctifiées. La surconsommation en tout, l’éternel besoin des esprits faibles, la sémiologie des apparences, la folie des grandeurs, les commérages des langues rudes et destructives, la jalousie et l’ambition de la chaire, concourent, sans aucun doute, à la déchéance des églises évangéliques. Si le protestantisme nous a appris, non pas comme le communisme, à s’aimer les uns les autres, mais il empêcha, par contre, à l’autre de comprendre que l’espace vital d’un individu commence là où cesse le sien. Les protestants sont si sociables qu’ils étouffent des fois les nouveaux convertis. Mais cette sociabilité reste-t-elle dans les couloirs de l’église locale? Car la « langue rapporteuse» est l’un des fléaux que condamnent la gestion et le Conseil des églises évangéliques chrétiennes. Mais comment quelqu’un peut être en Christ et parler autant que l’Ennemi? L’apparence de tout savoir, la simple folie des hauteurs, les relations clandestines, les cultes à mystères non dévoilés, l’innocence enjouée, sont les principaux palimpsestes de la conscience individuelle ou collective. En un mot, certains convertis n’ont pas la conscience tranquille et le subconscient vraiment placardé. Conclusion Nous sommes conscients des manques de l’Église évangélique chrétienne. Nous avons eu d’importants acquis que nous avons négligés par trahison envers Dieu. Loin des luttes intestines, il nous faut l’union de toutes les églises chrétiennes afin d’éviter le perpétuel recommencement des stratégies d’accord et de combat. Chercher Dieu, n’est-ce pas le privilège de tous les jours et de tout chrétien? Si par la frustration du « vieil homme », nous avons décidé de ne plus ou point obéir à l’Éternel, il faut lutter contre cette mauvaise tendance qui ne conduira nulle part. Face à l’énormité du défi qui attend le monde évangélique chrétien, n’est-il pas plus sage désormais de travailler par association des lieux et des églises? Et n’est-il pas nécessaire de demander davantage de lumière à l’Esprit qui œuvre en tant qu’administrateur de l’Église?

Nous avons d’abord pour devoir de connaître nos infirmités et faiblesses. Nous devons les résilier afin d’aller plus loin dans la glorification de Dieu. Nous devons bâtir des mirages, des oasis de paix, en l’occurrence des modèles d’évangélisation, afin de ne pas perdre la trace de Dieu et d’éviter la Chair. Nous devons tous demander à Dieu de combler ces besoins avec toute l’assurance des intentions qui ne sont contraires aux Siennes. Puisse l’Éternel nous écouter comme Il a écouté les plus faibles ! Bibliographie et références ARN, Win et ARN, Charles, Le plan du Maître pour faire des disciples. Kansas City : Foi et Sainteté, 1988. BOSSUET, Jacques-Bénigne, Oraisons funèbres. Paris : Garnier, 1961; Sermons. Le Carême du Louvre, 1662. Nouvelle édition présentée, établie et annotée par Constance Cagnat-Deboeuf, Paris : Gallimard, 2001. BRANCHEREAU, L., Méditations (Tomes I et II). Paris : Librairie Vic et Amat, 1905. CALVIN, Jean, Institution de la religion chrétienne. Genève : 1559; Genève : Baumgartner, 1888. COLEMAN, Robert, Évangéliser selon le Maître. Belgique : Éditeurs de Littérature Biblique, 1982. COLLECTIF, Vatican II (les seize documents conciliaires). Montréal : Fides, 1967. CONSTANT, Joelle, La femme et le Ministère. Montréal : Institut biblique nazaréen du Québec (IBNQ), 1999. COVEY, Stephen R., L’étoffe des leaders. Paris: First Edition, 2006. DONNE, John, Selected letters. P.M. Oliver, Manchester: Carcanet, 2002; The sermons of John Donne. George R. Potter et Evelyn M. Simpson (10 volumes), Berkeley: University of California Press, 1953-1962. GREEN, Michael, L’évangélisation dans l’Église primitive. Saint-Légier (Suisse) : Éditions des Groupes Missionnaires / Éditions Emmaüs, 1981. KAUSS, Saint-John, Ma relation avec Dieu, in HaïtiObservateur, New York, vol. XXXXII, no 22, 1-8 février 2012, p. 4; Philologie d’une nouvelle approche vers Dieu, in Haïti-Observateur, New York, vol. XXXXII, no 31, 04-11 avril 2012, pp. 45; Évangéliser et faire des disciples, in Haïti-Observateur, New York, vol. XXXXII, no 34, 25 avril-2 mai 2012, pp. 4-5. LAW, William, L’Esprit de la prière, 1752. Paris : Arga, 1901 (trad. Paul Sédir); Traité de la perfection chrétienne, 1726; La

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Haïti-observateur

10 - 17 décembre 2014

Rodney Boutin : Un jeune talent musical qui vient de se révéler Par Jean Robert noël Le talent musical d’un artiste peut être découvert à travers son œuvre. Dépendant de la thématique qu’il choisit dans ses compositions musicales, on peut le situer dans un univers précis aux côtés des autres artistes ou bien dans un autre monde musical qu’il a luimême créé. Tel est le cas de Rodney Boutin, originaire de la ville des Cayes, qui a offert une chanson titrée « M vle w », que le public aura l’opportunité d’auditionner et d’apprécier. Rodney Boutin : La concrétisation d’un rêve Rodney Boutin est né aux Cayes, dans le sud d’Haïti, en 1988. Son parcours académique a commencé à l’école Sœur Marguerite d’Hyouville des Cayes (19911994). Puis, il fréquenta le Collège Frère Odile Joseph des Cayes (1994-2002). Il laissa sa ville natale et entra à Port-au-Prince pour poursuivre ses études secondaires à Saint-Louis de Gonzague (2003-2004). En juin 2013, il obtint une licence en marketing à Pontifica Universidad Catolica Madre y Maestra, en République dominicaine, a-t-il déclaré à Haïti Actualités. Depuis 2010, il caressait un autre grand rêve, après ses accomplissements académique et professionnel. Il voulait à tout prix produire un album-solo, pour prouver son talent au monde entier. Ayant donné priorité à ses études, il a dû s’asseoir sur son projet musical. De retour en Haïti, en 2013, il a consacré tout son temps et utilisé toute son énergie pour concrétiser son rêve le plus cher : la réalisation et la production d’un album. En mars dernier, il se rendit aux États-Unis, plus précisément à Manhattan, (New York), où il entra au studio d’enregistrement « Sonatic Music », à East Village, pour ajouter les voix. Anthony Rodriguez, l’ingénieur du son au studio d’enregistrement, a été contacté et nous a fourni les informations nécessai-

res. Cette compagnie de production possède trois studios d’enregistrement, identifiés d’après les couleurs du mur de l’espace / de la salle, par exemple, studio orange. Rodney a eu l’assistance de ses amis Perri Pierre et Ricky Ricar-

Un artiste qui chante son amour pour celle que son coeur desire. do, qui l’avaient toujours accompagné au studio. Il faut qu’on valorise le travail de « sequencing » qu’a assuré le frère de l’artiste, Julby Boutin (B-bo) de Bolo Recordz. Rodney a aussi bénéficié du talent du Portoricain Ema Colon, qui l’a accompagné à la guitare. La préparation d’une vidéo-support vidéo-musique est en cours. L’artiste possède une bonne connaissance académique qui pourra l’aider dans ses démarches et ses entreprises. Il doit certainement connaître et comprendre le côté business de la musique. Il faut que Rodney sache aussi qu’il ne peut pas être à la fois musicien, gérant d’artiste, manager, directeur artistique, maestro, promoteur et démarcheur, comme cela se fait dans la HMI. Autres styles, autres mœurs ! À chacun son métier, les bœufs seront bien gardés. Puisque l’artiste a étudié le marketing, il sait qu’aujourd’hui la vidéo-musique fait partie de la promotion, qui a pour objectif d’informer le public d’un nouveau produit. Le marketing a pour objectif de démontrer et de prouver les raisons pour lesquelles le public doit acheter le produit, c’est-à-dire l’inciter à l’acheter. Ce qui ne se fait pas vraiment dans la HMI. Cette

discipline fait aussi partie de la promotion et ils sont complémentaire et se donnent la main. Dans l’industrie musicale haïtienne (la HMI), les musiciens, les producteurs, les promoteurs, les managers, les animateurs de radio confondent les rôles de la promotion et ceux du marketing dans une industrie. Tantôt, ils utilisent le mot marketing au lieu de promotion et vice-versa, et cela sans savoir qu’il existe une différence entre les deux.

musique hybridée dans le monde, mais on semble prêcher dans le désert. C’est un moyen très sûr d’atteindre d’autres peuples, de faire accepter la musique/la culture haïtienne par d’autres peuples. Si les autres compositions de Rodney Boutin sont de la même facture que « M vle w » et que des ajustements sont faits, l’artiste peut réussir là où d’autres ont échoué et bénéficier d’une reconnaissance internationale, garantissant et confirmant le crossover. Auteur de l’article : Robert Noël. Les goûts et les couleurs ne se disputent pas, mais les gens qui ont auditionné la chanson sont satisfaits du texte, des mélodies et de la nouvelle conception musicale. Toutefois, il faut rappeler à l’artiste que l’évaluation d’une œuvre musicale absorbe tout le temps de celui qui l’auditionne et qui se donne la peine d’écrire un article pour partager

ses opinions avec ses lecteurs. Ce serait vraiment décevant d’apprendre plus tard que ce groupe musical que dirige l’artiste n’existe plus mort-né). Il est à souhaiter que Rodney Boutin n’abandonne pas son projet/ sa carrière musicale, comme l’ont déjà fait d’autres artistes de sa génération, qui se contentent d’une gloire d’un jour que leur procurent les retombées positives d’une œuvre musicale. On comprend les difficultés auxquelles font face les musiciens haïtiens, mais il existe des moyens de contour, des modalités sûres pour sortir du labyrinthe. En réalité, un ami m’a fait découvrir l’œuvre de Rodney Boutin. Il semblerait que l’artiste habite en Haïti. C’est l’effort qu’il déploie qui motive et porte à auditionner sa chanson et à remonter à la source pour ouvrir les portes de son univers artistique. Les musiciens ont tout ce qu’il faut à leur portée, incluant la clé du succès. Pourtant, ils vont la chercher au mauvais endroit. Ils frappent à la mauvaise porte ou bien ne font aucun effort pour la trouver. Il faut que les musiciens se débarrassent de leur ego pour pouvoir atteindre le sommet de leur art. Que Rodney Boutin ne se laisse pas traîner dans le même monde de rêves que tous ceux qui, après un jour ou un mois de travail, se disent superstars, arrangeurs, sans même comprendre les principes fondamentaux et concepts musicaux qui pourraient leur permettre de devenir de vraies super étoiles et d’excellents arrangeurs en temps voulu. Les musiciens de la HMI, qui s’autoproclament superstars, y croient vraiment. La façon dont ils agissent le prouve, même si leur compte d’épargne accuse d’une balance zéro ou presque. Espérant que les gens qui connaissent Rodney Boutin l’encouragent, le guident et l’assistent pour qu’il ne se laisse pas prendre au piège de superstar ou d’une quelconque supériorité fictive. Je lui souhaite bonne chance et du succès dans ses entreprises. robertnoel22@yahoo.com

Une section de la salle d’exposition des œuvres de la collection Jika qui enrichit incontestablement le patrimoine artistique bien de chez nous (photo Mirabel). démarches Haïti-Observateur souhaite du qui visent à rehausser l’art haïtien succès à Jimmy Cadet et promet sous toutes ses formes. de l’accompagner dans ses

L’une des toiles Grand Format du peintre de Jacmel, (photo Cadet Jimmy Mirabel).

L’originalité à travers l’hybridation musicale Rodney Boutin met en exergue le talent qui lui permet de communiquer avec le monde à travers la chanson « M vle w », où l’artiste nous laisse le soin de découvrir sa multiplicité de styles, sa versatilité, tout en conservant son originalité. Notre connaissance musicale nous permet de distinguer la polyrythmie de cette pièce musicale, ce qui lui confère un caractère « world beat ».. On y retrouve du reggae, du reggaeton, du rRap, du konpa léger. Cette composition fait ressortir les qualités d’un artiste consommé. Il faut surtout souligner que la réalisation d’un projet d’une telle qualité et envergue trahit l’âge de l’artiste. Il y a une certaine maturité qui se dégage de la composition musicale. On aurait tendance à croire que Rodney Boutin est le produit de l’ancienne école de musiciens. Pourtant, il vient d’avoir seulement 26 ans en octobre dernier. On note aussi un certain professionnalisme qui le démarque des artistes de sa génération. D’ailleurs, il embrasse un autre genre, tout en restant très original dans ses approches et concepts musicaux. Comme il l’a souligné dans un entretien accordé à « haitiactualites.com », c’est, d’après lui, un nouveau style dans l’industrie musicale haïtienne. L’artiste a raison en grande partie, puisque l’originalité se situe dans la façon dont on approche et traite un sujet, même si l’on se réfère aux matières connexes pour atteindre son objectif.

Rodney Boutin sait comment agencer des formes ou des rythmes qui existent déjà dans le monde. Il le fait sans qu’il y ait une cassure entre le reggaeton, le reggae, le konpa, qui se succèdent à travers cette chanson « M vlew ». C’est donc une fusion musicale, une hybridation bien réussie. Attention ! C’est un concept différent d’un medley. À travers la chanson, on note une linéarité harmonique-mélodique qui confère une grande fluidité musicale à ce morceau. La musique coule cool, cool cool. Elle respire sans la moindre contrainte. On a beau expliquer aux musiciens haïtiens l’importance de la

Rodney Boutin, un artsite originaire de la ville des Cayes.

Jimmy Cadet expose à Thomassin En prélude aux fêtes de fin d’année, l’artiste-peintre Jimmy Cadet vient de procéder à l’exposi-

Jimmy L’artiste-peintre Cadet, lors de la deuxième exposition-vente des œuvres de la collection Jika, qui se tenait à Thomassin 28, le dimanche 7 décembre dernier (photo Mirabel). tion-vente de ses œuvres, le dimanche 7 décembre dernier. Il s’agit de la deuxième opération

du genre dudit artiste dans les hauteurs surplombant la capitale. Originaire de la cité d’Alcybiade Pommeyrac, Jimmy Cadet consacre tout son temps à l’art depuis près de dix ans. Selon ses propres propos, c’est à la suite de son divorce que l’inspiration qui germait dans ses méninges est devenue réalité. Artiste dans l’âme, il a pris peu de temps a être un vrai peintre, en somme un touche-à-tout, comme EN témoignent ses nombreuses toiles, murales, sacoches, lampes et robes de la collection Jika. Avec un bon vent dans les voiles, cet artiste jacmélien participera, dans peu de jours, au plus grand événement de la saison, l’exposition-vente du grand sud qui se tiendra à sa ville natale. Nous ne doutons pas que son rayonnement rejaillira sur l’ensemble des artistes du terroir, et principalement ceux du sud-est d’Haïti. La région de Jacmel demeure incontestablement l’un des berceaux de l’art haïtien.


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