Haiti observateur 11juin2015

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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !

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Martelly : Transaction douteuse avec une banque privée UN PRÊT DE 12 MILLIONS $ OCTROYÉ SANS PAPIER Quelle est l’origine de ces fonds ?

DANS LE COLLIMATEUR DES BANDITS LÉGAUX

Lamothe livre l’ultime bataille Aux prises avec une mesure d’interdiction de départ

Michel Martelly et Laurent Lamothe, quand ils étaient frères siamois. Aujourd'hui le charme est rompu.

PORT-AU-PRINCE, 9 juin 2015 — Coincé dans un pays qu’il a dirigé de manière conflictuelle pendant près de trois ans, l’ex-Premier ministre et candidat à la présidence de son pays d’origine, Laurent Lamothe, se bat comme un beau diable dans un bénitier pour sauver sa peau. Une batterie d’hommes de loi et plus d’une dizaine de conseillers s’activent vainement afin de trouver une solution pour le sortir du trou où il s’enfonce davantage dans un processus électoral chambranle. En effet, deux conférences de presse en autant de semaines (Plaza Hotel et Oasis) n’ont pas réussi à amadouer le président Martelly, qui tient mordicus à placer un homme plus sûr au timon des affaires de l’État au cas où les élections programmées unilatéralement par la clique au pouvoir arrivent à atterrir finaleSuite en page 3

Par Léo Joseph Le président haïtien est l’homme qui n’a point peur de scandales. Ils en a provoqués en série durant sa présidence et cela ne semble le gêner nullement. Le dernier en date, jusqu’à nouvel ordre, pourrait être un prêt qu’il aurait obtenu d’une banque privée d’Haïti sans que soient établies les modalités de remboursement. Dans les milieux financiers, tant en Haïti qu’à l’étranger, cela fait sourciller les autorités bancaires, car on pense qu’il y a quelque chose de louche derrière cette transaction. Ce qui prenait l’allure d’une rumeur de mauvais goût s’est accrédité, au fil des dernières semaines, au point de susciter la curiosité des autorités de la Federal Reserve, l’institution américaine qui contrôle les activités bancaires

internationales. Des informations circulant dans ce secteur font savoir qu’une des banques haïtiennes a octroyé une « emprunt » de USD 12 millions $ à Michel Martelly. Le bizarre dans un tel arrangement, ont précisé ces sources, est qu‘aucun protocole d’accord n’a été signé entre les parties pour assurer que restitution soit faite suivant un horaire précis. Pour les autorités bancaires U.S., un tel arrangement suggère l’existence d’une « complicité malsaine ». D’où l’ouverture d’une enquête afin d’établir l’origine de ces fonds et les raisons qui ont porté les responsables de l’institution bancaire en question à se montrer si « complaisants » envers le chef d’État du pays.

« Il y a anguille sous Suite en page 8

ALORS QU’HAÏTI EST VICTIME DE CYCLONES ET DU TREMBLEMENT DE TERRE, EN SUS DE TRAÎNER UN DÉFICIT BUGÉTAIRE

Martelly fait don d’un million de dollars au Népal

Tombola organisée en Haïti par ESL Management LES HEUREUX GAGNANTS D’UNE MAISON, UNE VOITURE ET UN VOYAGE EN FLORIDE POUR 2 PERSONNES

M. Éric Saint-Louis et la gagnante du premier prix, Mme Anne Gaëlle Lissade (photo de courtoisie).

La Fête des mères en Haïti, pour l’année 2015, ne s’est pas déroulée comme les précédentes commémorations. C’était une triple célébration : la Fête des mères, le quinzième anniversaire de «Femmes en démocratie » et l’organisation d’une tombola au profit de cette organisation féminine qui œuvre pour l’émancipation de la gent féminine tout en faisant une différence dans la vie des mères, en particulier et des femmes en général. Cette année trois personnes sont sorties gagnantes de prix alléchants qui marqueront de manière spéciale cette date. En effet, grâce au « ESL Suite en page 2

Le Premier ministre du Népal Sushi Koirala. Au moment où le pays sombre dans une crise financière telle qu’il n’a jamais connue auparavant, Michel Martelly a décidé de faire don au Népal d’une somme d’argent qui aurait pu servir à boucher un gros trou dans le budget. D’ores et déjà d’aucuns attirent l’attention sur le fait qu’en prenant une telle décision, le président haï-

tien n’a pas su définir ses priorités. Bien que le geste soit noble en soi, l’état de détresse de l’économie nationale ne saurait motiver un vrai homme d’État à donner ce que le pays n’a pas. En effet, suite au tremblement de terre qui a ravagé le Népal, M. Suite en page 3


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Tombola organisée en Haïti par ESL Management LES HEUREUX GAGNANTS D’UNE MAISON, UNE VOITURE ET UN VOYAGE EN FLORIDE POUR 2 PERSONNES Suite de la page 1 Management » deux mères et un père ont gagné tour à tour une coquette maison, un véhicule et un voyage aller-retour pour deux personnes en Floride où le couple sera logé à une station balnéaire de Marriott.

M. Éric Saint-Louis avec sa mère, Mme Amélie Germana SaintLouis et sa fille Érica. À partir de 8 heures du soir, samedi dernier, la veille de la Fête des mères, c’était le rendez-vous des mamans, à l’hôtel Oasis, à Pétion-Ville. À l’occasion de cet anniversaire, Éric Saint-Louis, président directeur général d’ESL Management, a profité, non seulement pour honorer toutes les mamans, mais aussi pour saluer de

M. Éric Saint-Louis remettant les billets d’avion à la gagnante du troisième prix, Mme Marie Natacha François, avec Mme Dorothy Cénatus, directrice de Femmes en démocratie (toutes photos de courtoisie). ter indifférent aux initiatives com- une station balnéaire Marriott en tion et les belles réalisations qu’el- ment à ses dirigeantes qui ne marbien nobles de cette organisation, Haïti ou en Floride. le a faites pour la promotion des chandent jamais leurs efforts en avait décidé d’organiser une tomfemmes et l’avancement de cel- vue de faire avancer la cause fémibola dont le profit du tirage allait à Plus de 250 invités les-ci dans la société. Elle a pro- nine dans tous les domaines. l’organisation de Mme Louis. Ces différentes phases termiÀ 8 heures du soir, plus de 250 in- mis de continuer sur sa lancée et Au menu de « Haïti Tombola vités étaient déjà arrivés. Après 2015 » : Premier prix, une villa l’heure des cocktails, Sherley meublée dotée de piscine et d’- Pierre-Louis, la maîtresse de céréénergie solaire sur la Côte des Ar- monie, déclara ouvert le gala du 15 anniversaire de Femme en dé-

M. Ron Duprat, le chef qui a exécuté le menu du gala entouré des serveuses préposées à l’événement. d’ajouter d’autres organisations nées, c’était le moment de passer féminines aux 350 que son organi- au tirage au sort. Le premier prix a été gagné sation a créées tout au long de son existence. Femmes en démocratie par Mme Anne Gaëlle Lissade; le a attiré dans les groupes créés deuxième par Carl Jean Suren; et M. Éric Saint-Louis et la gagnante du premier Prix, Mme Anne Gaëlle Lissade avec Mme Yanick Louis, présidente de Femmes en démocratie. manière exceptionnelle l’œuvre cadins, en Haïti; 2e prix : Un véhide l’organisation féminine «Fem- cule modèle Picante 2015 de la mes en démocratie», dont la prési- marque KIA; 3e prix, deux billets dente est Mme Yanick Louis. M. d’avion aller-retour et quatre Saint-Louis, qui ne devait pas res- jours/trois nuits dans un hôtel ou

M. Saint Louis (au centre) avec M. Suren (second prix) et Mme mocratie. Aussi a-t-elle passé le micro à Mme Yanick Louis, qui a tracé le parcours de son organisa-

Les dames qui avaient la responsabilité d’introduire les invités au gala du Tombola Haïti 2015 (photo de courtoisie).

Mme Sherley Pierre-Louis, maîtresse de cérémonie, introduit les dames honorées à l’occasion. femmes d’affaires, professionnel- le troisième par Mme Marie Natales de toutes disciplines ainsi que cha François. celles engagées en politique. Plusieurs femmes ont été ho- Tombola 2016 s’annorées à cette occasion, parmi el- nonce plus grandiose les on peut citer : Marie Laurence Le PDG de ESL Management se Jocelyn Lassègue, Danielle Saint- félicite de la réussite de Tombola Lôt et Marie-Lourdes Elgirus. 2015 et profite de l’occasion pour Puis a été introduit M. Saint- annoncer que la version 2016 sera Louis d‘ESL Management. Il a encore plus grandiose. Car, explid’abord rendu hommage à sa que-t-il, d’autres prix seront ajoumère qui, dit-il, dans son allocu- tés à ceux qui ont été gagnés par tion de circonstance, lui a appris à tirage au sort. Mais, a-t-il souligné, respecter les femmes. M. Saint- la maison sera encore plus attraLouis a présenté ses félicitations à yante et le véhicule d’une marque Femme en démocratie, notam- plus alléchante.


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DANS LE COLLIMATEUR DES BANDITS LÉGAUX

Lamothe livre l’ultime bataille

Aux prises avec une mesure d’interdiction de départ

Suite de la page 1 ment. Les appels du pied de l’exPremier ministre sont restés vains, le président tenant imperturbablement à sauver en priorité ses proches face à la menace grandissante d’un audit international sur la gestion de ces cinq dernières années. Dans un pays ou « le fer coupe le fer », le duel Martelly/ Lamothe prend l’allure de dénonciations en série entre de prétendus dirigeants qui s’affrontent sur la place publique comme de vulgaires escrocs. L’affaire des hélicoptères laisse un trou de plusieurs millions de dollars Pressé de partir sous la pression de la grogne d’une opposition randissante, Laurent Lamothe est revenu sur le terrain avec la conviction qu’il sera le prochain président d’Haïti, au cas où le Conseil électoral provisoire (CEP) avaliserait sa douteuse candidature officiellement et à visière levée. Contrairement au bon sens et mis en confiance par le président de la république, aucun audit n’a été effectué avant son départ. Mais, il serait parti avec tous ses dossiers ! C’est au cours de sa première conférence de presse à l’Hôtel Le Plaza que l’ex-chef du gouvernement a montré ses dents. Il a réfuté les assertions voulant faire accroire qu’il aurait gaspillé des fonds, notamment dans l’achat des hélicoptères-ambulances. Le public est resté sur sa soif en apprenant que « le président voyage en hélicoptère constamment ». Cette affaire d’hélicoptères-

ambulance figurerait parmi les plus gros scandales du gouvernement Martelly/Lamothe. Il se répète, dans l’entourage de l'ex-Premier ministre Laurent Lamothe, qu’une deuxième compagnie de location d’hélicoptères aurait été engagée à même les près de trois millions de dollars décaissés par

Le répartiteur téléphonique des hélicoptères dirigeraient les utilisateurs payants vers la compagnie privée de la clique Martelly, occasionnant des pertes de revenues à la compagnie étatique. Une situation qui fragilise encore davantage un gouvernement sur la dèche et un pays en faillite. Mais,

Laurent Lamothe en chemise rose et un bracelet rose au poignet, symboles de sa fidélité au régime Tèt Kale. Il semble que la flamme se soit éteinte. l’État haïtien. Les sommes auraient été arrondies afin de favoriser un membre de la famille du président Martelly, qui serait son prête-nom. En attendant que le jour soit fait sur cette affaire, « créole pale, créole komprann », d’autres informations circulent à l’effet que les cerveaux de cette opération frauduleuse ne se seraient pas arrêtés là.

ces révélations n’ont pas empêché des ministères, dont celui de la Planification à tirer rouge sur un Laurent Lamothe dont la déconfiture va jusqu'à la disgrâce. La boîte de l’actuel tenant, Yves Robert Germain, lui a mis dans les jambes 600 motocyclettes de 150 cc, payées a raison de USD 1 500 $ pièce, alors qu’il s’agissait de motos de moindre calibre (125 cc)

qui ont été livrées et acceptées sans aucune autre forme de procédure. Sinon des promesses de remboursement de la part d’un concessionnaire proche du pouvoir. Menaces de mesure d’interdiction de départ pour amener le candidat Lamothe à la raison Le président Martelly, qui est actuellement en voyage en Belgique pour prendre part au 2e sommet de la Communauté des États de l’Amérique Latine et de la Caraïbe et de l’Union européenne (CELAC-UE), a laissé des pelures de bananes sous les pieds de son ancien associé en affaires. Celui-ci aurait été averti que des mesures d’interdiction de départ pourraient être appliquées dans le cas où il persisterait à rester dans la course. Cette mesure extrême arrive au moment où ses avocats plaidaient, en désespoir de cause, devant le Bureau du contentieux électoral national (BCEN), la cause de leur client. Ils ont osé sortir des placards un vieux décret datant de la période intermittente pour tenter de faire valoir « que celui qui ordonne l’émission des chèques n’en serait pas l’unique bénéficiaire ». Cette argumentation absurde arrive un peu trop tard, alors que M. Lamothe personnellement avait essayé, à sa deuxième conférence de presse (Hôtel Oasis), de se mettre dans le même panier que les Thierry Mayard-Paul, Josefa Gauthier et d’autres comparses du gouvernement ayant passé à travers les filets du Bureau du contentieux électoral départemental (BCED), la semaine dernière.

Il est à remarquer que ces tractations sont accessoires à la prise de décision du Conseil électoral provisoire (CEP) qui est à la solde du Palais national. Pierre-Louis Opont et ses acolytes, nettement décriés dans la population, attendent le verdict suprême pour déloger du CEP. Même le président de facto du tiers du Sénat, Riché Andris, est un farouche partisan de la table rase, après avoir mangé à la sauce-Lamothe. Il réclame à cors et à cri « une réunion des trois pouvoirs de l’État pour prendre une grande décision concernant l’avenir du pays si les élections ne se tiennent pas le 25 octobre 2015». Pendant ce temps, le président Martelly dépense comme un inconscient ce qui reste dans les caisses publiques. Les organisateurs du 2e Sommet du CELACUE, avaient recommandé neuf participants venant d’Haïti. Une source diplomatique fiable nous a révélé qu’une trentaine de personnes accompagnent le président du pays le plus pauvre de l’hémisphère. En Belgique, plus de vingt (20) officiels haïtiens ont été refoulés hors de l’enceinte de la conférence. «Par manque de place», dit-on officiellement. Une nouvelle tuile qui tombe sur la tête de l’ex-chanteur de compas-direct perdu dans la politique. Une fin de règne qui s’annonce désastreuse tandis que les mesures d’interdiction de départ auxquelles est confronté l’ex-Premier ministre Laurent Lamothe risquent de s’étendre également aux tenants du Palais national et à leurs affidés.

ALORS QU’HAÏTI EST VICTIME DE CYCLONES ET DU TREMBLEMENT DE TERRE, EN SUS DE TRAÎNER UN DÉFICIT BUGÉTAIRE

Martelly fait don d’un million de dollars au Népal Suite de la page 1 Martelly a pris tout seul la responsabilité de faire un don d’un million de dollars à ce pays, sans chercher à savoir ce que pense la nation, qui aurait, à coup sûr, demandé à trouver d’autres moyens pour exprimer la solidarité de la nation à l’égard du peuple népalais, à l’instar d’Haïti victime d’un séisme dévastateur. En sus de ce don d’un million de dollars, on a appris que la décision était également prise d’envoyer une délégation dirigée par le ministre de l’Intérieur pour livrer personnellement le chèque aux autorités népalaises.

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Une économie en crise

La décision de Michel Martelly de faire un don d’un million de dollars au Népal est loin de faire l’unanimité au sein de la population haïtienne. Au contraire, elle est accueillie avec hostilité par de larges secteurs du pays. Ceux qui s’insurgent contre ce « geste humanitaire » du chef de l’État évoquent l’introduction du virus du choléra dans le pays par les troupes du Népal, alors que le gouvernement haïtien manque de ressources pour financer le traitement des victimes et aider les familles de celles-ci qui sont confrontées à

un ingénieur accrédité. Située dans une zone tranquille, maison basse, spacieuse et attrayante répartie sur deux ailes attenantes, idéale pour deux familles. Comprend 5 chambres à coucher, 2 salles de bain, 2 salles à manger, 2 cuisines, 2 salons et 2 galeries. Grande cour avec jardins, arbres fruitiers, puits, dépendances. Pour infos : 509-3430-5909 ou 5093264-6957 ou 347-8094502.

la misère et dont certaines sont privées de la présence de leurs bienaimés qui ont trouvé la mort. Les détracteurs de Martelly reprochent en outre à son gouvernement d’avoir fait très peu pour les zones les plus frappées par l’épidémie. D’autres critiques du don de Martelly aux Népalais font allusion à l’attitude complaisante de son gouvernement par rapport au procès intenté contre les Nations Unies au nom des victimes du choléra et leurs familles par des secteurs préposés à la défense des droits humains. Dans l’action judiciaire intentée contre l’organisation mondiale, les demandeurs cherchent à obtenir compensation pour les personnes mortes en Haïti après avoir été infectées de la maladie. Mais le régime MartellyLamothe a refusé de cautionner la démarche anti-ONU de ce fait appuyant l’argument avancé par les avocats de celle-ci la déclarant bénéficiaire d’immunité en matière de poursuite judiciaire. D’une manière générale, les citoyens haïtiens sont opposés à la décision de faire ce don au Népal pour la simple et bonne raison que les finances du pays ne lui permettent pas de faire un tel sacrifice. À noter que M. Martelly a fait ce geste à l’égard du Népal sans susciter un débat public qui aurait pour objectif d’avoir l’aval du peuple haïtien. Faut-il croire qu’il

a tiré ce million de ses comptes personnels ? On apprend, par ailleurs, que en plus de faire ce don aux Népalais, le président Martelly se proposait de confier à une délégation dirigée par le ministre de l’Intérieur la mission de remettre personnellement le chèque aux autorités népalaises, à l’occasion d’un voyage qu’il devait effectuer dans ce pays. D’autant plus qu’un tel déplacement nécessiterait des débours supplémentaires pour défrayer le coût de ce déplacement. Pourtant on se rappelle qu’après le tremblement de terre du

12 janvier 2010, des pays africains avaient fait des dons à Haïti en faisant livrer les chèques à l’ambassade d’Haïti à Washington. On se demande alors pourquoi il fallait qu’une délégation fasse le déplacement jusqu’à Kathmandu pour remettre personnellement le million de dollars aux dirigeants de ce pays. Mais d’aucuns pensent que la décision de Michel Martelly de faire ce don au Népal et le déplacement d’une délégation d’officiels haïtiens vers ce pays s’inscrit dans le cadre d’un projet que le Palais national n’ose pas révéler au peuple haïtien.

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NÉCROLOGIE

Lolita Guerrier est décédée à Brooklyn, New York

C’est avec beaucoup de peine que nous annonçons la nouvelle du départ de Mme Lolita Guerrier survenu le lundi 8 juin 2015, après une très longue maladie courageusement supportée. En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos sincères sympathies à ses enfants : M. et Mme Alphonse Degrammont, Mme née Edith Poisson; M. et Mme Guy Degrammont, Mme née Mona Poisson; M et Mme Raymond A. Joseph, Mme née Lola Poisson; Melle Immaccula Guerrier; ainsi qu’ à ses petits en- Lolita Guerrier dans la vingtaine. fants : Carolyne et Jantou Degrammont; Sheila, Kathy et mont. familles Guerrier, Dominique Degrammont; à BouAux loute, Loubeau, Poisson,

De g. à d. : le défunt major Louverture, Mme Lolita Guerrier, la fille de celle-ci et son futur gendre avec sa mère lors de leur mariage.

Ndeye « Gigi » Ndiaye et Olu- Degrammont, Joseph et à tous Patrick Poisson; à ses arrières les parents et amis affectés par petits-enfants : Kevin, Jalen, ce deuil, nous renouvelons nos

Pour célébrer le départ de la bien-aimée Lolita Guerrier, voici l’horaire du vendredi 19 juin courant : * 9:00 a.m. : Petit déjeuner au local adjacent au parloir funèbre; *10:00 am : Témoignages d’adieu et salutations au Parloir Funèbre Andrew Torregrossa Funeral Home, 2265 Flatbush Avenue, Brooklyn, NY 11234, téléphone 718-763-2360; *11:30 : Messe d’actions de grâces à l’Église «Mary Queen of Heaven », 1395 East 56e Street, Brooklyn, NY 11234. Après la messe, Lolita sera accompagnée vers sa dernière demeure ici-bas : le Charles/Resurrection Cemeteries, Conklin Street, Farmindale, NY 11735; téléphone 631 249 8700.

OBITUARY Anne Guillaume deceased in Brooklyn In Memory of Anne Guillaume born August 8, 1926 in Côtes-deFer, near Jacmel, located in the southern part of the beautiful Caribbean Island of Haiti. She was raised in the city of Port-auPrince where she lived most of her life. In 1972, Anne got married to Alcius Guillaume from whom she had six children : Geneviève, Jack, Gislène, Mireille, Roosevelt, and Hugue. They were hard working parents and provided for their children the best they could. Anne spent her time in Haiti working as a merchant. She enjoyed selling goods and making profit from it to take care of her family. She was a very strong, loving, caring, kind, good hearted woman with a great sense of humor. She was a dedicated Roman Catholic Church member who served the church, loved people, and most importantly. loved children. In 1981 Anne became a widow after the death of her husband. Later on, in the month of April, 1989 Anne traveled to the United States to join her daughter Mireille Berger. She resided in Brooklyn, New York, for 26 years. During her residence there she dedicated her time babysitting children, including her five grandchildren, going to church to pray for members of her family she left behind in Haiti and never forgot, a single day in her life, to help out in her Church community. She also became a U.S citizen in the year 2000. She was a woman of God, and she continued to practice her faith as a Catholic during her 26 years in America. She was always willing to help others whatever way she could. On May 27, 2015 the Lord called Anne. She is now survived by her twenty grandchildren, great grandchildren, nieces, nephews, and extended family members in America and in Haiti. Her two Home Attendants who also took part in caring for her, Ann Jean, who took care of her for 9 years; and Liseda Rousseau, who provided care her for 5 years. A special thanks to the two dedi-

cated home attendants, Ann Jean and Liseda Rousseau, her family is grateful to you. Most importantly her only surviving daughter, Mireille Berger, who took great care of her mother whom she loved dearly and misses im-

Grandma Anne Guillaume

mensely; her five grandchildren whom she helped raise in America and who also had a very close relationship with her during her days in America: Lafayette Berger, Jenny Berger, Joseph Roger Berger Jr., Melissa Sandy Berger, and Vicky Katia Berger. Her great grandchildren whom she was able to spend a lot of time with, Haja, Chassidy, Jeneva, and Isaiah in their words “We Love you Grandma.” Anne Guillaume was a beloved mother, grandmother, and great grandmother, may her soul rest in peace. She is now in Heaven where she belongs; gone, but never will she be forgotten. No doubt, an angel has fallen. In the words of her Family “We love you, Grandma, sleep peacefully, till we meet again.”

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Mme Lolita Guerrier à 96 ans.

Jaden A. et Mason E. Degram-

sympathies.


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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Un bon dirigeant : Caractère et intégrité Par Rosie Bourget Vouloir exercer de hautes fonctions, telles que le patron de l’entreprise, administrateur de groupe, directeur d’école, président d’un pays, est le rêve de nombreuses personnes, jeunes ou moins jeunes. Pourtant cette tache ne correspond vraiment qu’à ceux qui ont les talents et les qualités pour les

Rosie Bourget. exercer. Le dirigeant assume, en effet, de lourdes responsabilités. Il doit avoir une bonne appréciation de la situation de son entreprise et un grand esprit de synthèse. Comme un capitaine à la barre, il doit fixer le bon cap et donner ses orientations à tous. Également, il doit savoir motiver ses équipes et tirer le meilleur de tous les spécialistes qui l’entourent. Pour avancer, il doit souvent prendre des décisions difficiles et gérer des conflits inévitables. En fait, s’interroger sur son type de « leadership » devient une exigence à l’heure actuelle dans une situation sociale de crise qui perturbe et fragilise les rapports sociaux dans le monde du travail. Après avoir exercé quelques responsabilités, beaucoup se rendent finalement compte qu’ils ne sont pas faits pour ce type de mission. Ils ne supportent pas le stress ou n’arrivent pas à gérer les relations avec leurs équipes, par exemple. Ils découvrent qu’ils sont plus à l’aise dans un travail d’expert, ou une mission indépendante. Au contraire, celui qui a un vrai profil de patron, ou d’admi-

nistrateur, prend plaisir à porter ces responsabilités délicates. Totalement motivé par les enjeux importants de son travail, il aime entraîner avec lui un grand nombre de gens, animer des réunions, devoir décider. Il a l’impression qu’il ne pourra s’épanouir que s’il est a la tête, sinon il craint de s’ennuyer. Un bon dirigeant doit posséder une certaine dose de vivacité et de détermination. Il doit être vigilant, capable d’ouvrir le chemin et de décider rapidement lorsque des problèmes surgissent. Cela demande une ténacité mentale et du courage, que beaucoup ne possèdent pas. On ne demande pas à un dirigeant d’être un expert en droit ou en diplomatie. Par contre, tout grand dirigeant doit posséder un certain degré d’imagination et de vision. Il doit être capable d’anticiper, de faire des projets et de voir au-delà du présent immédiat. Il doit également avoir un but. Si ce but est réalisable et correct, et s’il a lui-même établi un programme et des plans valables pour atteindre son objectif, il aura le respect des autres en démontrant ses compétences de chef. Très souvent, les gens veulent un poste de direction et de responsabilités pour se mettre en valeur et non pour servir. C’est une grave erreur, qui cause beaucoup de tort et de malheur à de nombreuses personnes, et non seulement à celles qui y sont directement impliquées. Le désir de servir est l’approche fondamentale pour exercer un poste de direction. Un chef disposé à se sacrifier pour accomplir une tâche à portée de sa main, stimulera ses sujets, qui s’efforceront alors de suivre ses traces. Car, c’est un dirigeant qui se sacrifie, qui sert et qui exerce son pouvoir en montrant l’exemple. Un bon dirigeant doit savoir travailler avec les autres, susciter leur admiration aussi bien que leur respect, leur confiance, leur fidélité et leur réceptivité. Il doit pouvoir motiver, organiser et guider ses concitoyens pour les aider à atteindre leur potentiel maximum. Un grand dirigeant fait preuve

AVIS DE DIVoRCE

PAR CES MoTIFS, le Tribunal après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action, ADMET en conséquence le divorce du sieur Jean Tony ST. LoUIS, d’avec son épouse, née Vashti CHARLToN, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ORDONNE à l’officier de l’état civil de la commune de Delmas, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet ; commet l’huissier Vilneret GABRIEL de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens.

d’une véritable amitié et d’un intérêt altruiste sincère. Il a le temps d’accorder un sourire, ou d’entamer une conversation amicale; il s’intéresse sincèrement à la vie, aux espérances et aux rêves de ceux qui sont sous lui. Il développe une ambiance de camaraderie favorable au partage, ainsi qu‘à l’échange des idées et des opinions. Un vrai leader ne s’enferme pas dans une tour d’ivoire inaccessible, et il n’hésite pas à tenir des réunions où ses assistants et ses subordonnés peuvent partager leurs points de vue au sujet des problèmes rencontrés. Un dirigeant efficace doit être capable de communiquer avec clarté et persuasion, car il a suivi un entraînement lui permettant de développer le sens de la discipline pour penser clairement. Ainsi, les gens peuvent comprendre ses idées, ses objectifs et ses instructions spécifiques, sans qu’il y ait de confusion, comme cela arrive parfois dans de nombreuses grandes organisations. La capacité et la volonté d’un dirigeant de communiquer permettent à ses subordonnés d’avoir un même objectif, et de mener à bon terme une action sans causer de division au sein du groupe. Tout ce qui contribue à former de nouveaux venus, à organiser et à stimuler les gens pour atteindre un but relèvent de la responsabilité d’un dirigeant; mais celui dont les intentions sont sans cesse mises en doute par ses subordonnés perd sa crédibilité. Pour diriger, il doit être constamment un exemple d’impartialité, d’intégrité et d’une grande force morale de caractère s’il a à cœur la « bonne marche » du groupe ou de l’entreprise. L’autodiscipline est une nécessité absolue pour celui qui a une fonction de dirigeant. Si ses valeurs morales commencent à s’altérer, s’il commence à baisser les bras, à s’adonner à l’alcool, à manquer de probité dans sa conduite, etc. il arrivera un moment où tout le succès de son autorité sera remis en cause. Très peu de gens, en effet, sont fidèles et loyaux envers quelqu’un qui est instable, malhonnête, faible ou débauché. Un bon « dirigeant » c’est quelqu’un qui voit clair et loin, qui est calme dans les situations de crise, qui affiche une attitude positive et encourageante, qui est intègre, cohérent, efficace et compétent; il a la capacité d’inspirer positivement les autres, de les influencer et de leur montrer la bonne direction. Attention, il s’agit bien de donner une direction et pas seulement des directives et de les influencer pour les faire évoluer. D’autre part, un bon dirigeant c’est quelqu’un qui est là aussi aux côtés de son équipe, avons-nous dit, dans les situations de crise; or, très souvent les leaders s’appli-

quent à changer les autres, déplorent les circonstances négatives, mais pensent rarement à se changer eux-mêmes. Ils réfléchissent peu sur leur style de management et presque jamais sur leur « leadership » personnel. Pourtant il paraît difficile de mener les autres sans s’interroger sur ce qui vous mène, vos valeurs, vos objectifs. Un bon dirigeant a généralement une bonne estime de soi, mais il est parfois difficile de distinguer entre estime de soi et narcissisme : s’interroger sur ce que l’on est et ce que l’on veut devenir paraît donc être une réflexion qui devrait être la base de tout leadership. Se connaître et ensuite connaître les autres, voilà, me semblet-il, deux exigences essentielles du leadership avisé.

Cette société a perdu ses repères. Elle n’a point d’objectif, se contentant de substituer des réunions de commissions, les débats et les votes de l’opinion publique à l’exercice de fonctions de direction. Et, nos enfants, qui vivent aujourd’hui en cette époque difficile, peuvent fort bien devenir les dirigeants dans le monde de demain, si vous les entraînez, les guidez et les stimulez à se préparer maintenant. Préparez-vous donc pour ce jour, car il arrivera plus vite que vous ne le pensez. Essayez d’aider et de servir les autres avec la connaissance que vous avez. Développez et utilisez ces qualités de dirigeant dans votre vie quotidienne. r_bourget@yahoo.com MTS (Maitrise en Travail Social)

AVIS DE DIVoRCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions conformes du ministère public, accueille l’action du requérant pour être juste et fondée; maintient le défaut octroyé contre la partie défenderesse à l’audience susdite, pour le profit du défaut, déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Marc Yves Philidor d’avec son épouse, née Almancy Junior fils, d’avec son épouse, née Marie Betty Sénatus, pour injures graves et publiques aux torts de l’époux; prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayant existé entre lesdits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la section est de Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Jean Robert Pierre Louis d e c e Tribunal pour la signification relative à l’exécution de ce jugement. RENDU DE NOUS, Jacques Hermon CONSTANT, juge à l’audience civile ordinaire et publique du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, du mercredi quinze avril deux mille quinze, en présence de Me. Paul Wesley, substitut du commissaire du gouvernement, représentant du ministre public et avec la participation du sieur Homère RAYMOND, greffier du siège. Me. Ernst PREVoST, Av.-

AVIS DE DIVoRCE PAR CES MoTIFS : le Tribunal, après en avoir délibéré conformément à la loi et sur les conclusions du ministère public accueille l’action en divorce intentée par la dame Dieudinor CADET, née Marie Julinne LARRAME, pour être régulière en la forme, en se déclarant compétent, maintient le défaut accordé à l’audience du dix neuf (19) décembre deux mille quatorze contre le sieur Dieudinor CADET pour défaut de comparaître et quant au fond, d’une part, rejette l’action pour les motifs d’abandon du toit conjugal d’incompatibilité de caractère pour défaut de fondement légal et, d’autre part, prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre la dame Marie Julinne LARRAME et la sieur Dieudinor CADET, pour injures graves et publiques ; ordonne qu’un extrait du dispositif dudit jugement soit, à la diligence de la requérante, transcrit sur les registres à ce destinés de l’officier de l’état civil de la Section Sud de Port-au-Prince après, que toutes les formalités légales auront été remplies. Compense les dépens en raison de la qualité des parties. Commet l’huissier Vilneret GABRIEL pour la signification de ce présent jugement.

AINSI JUGÉ ET PRoNoNCÉ par nous, RAYMOND JEAN MICHEL, juge en audience civile, ordinaire et publique du mercredi vingt deux avril deux m i l l e quinze, en présence de Me.Ronald PIERRE, substitut commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, greffier du siège.

DoNNÉ DE NoUS, Me. Wider THEANO, juge en audience civile, publique en ses attributions de divorce, ce vendredi vingt trois (23) janvier deux mille quatorze; en présence de Me. Mirlande DUPICHE PREVOST, faisant office du ministère public et avec l’assistance du sieur Jean Josué, notre greffier.

Me ACHILLE P. Joseph, AV

Me. Sergot oRESTE, av.


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Haïti-observateur

Kreyòl

VERITE SOU TANBOU :

Pèp ayisyen konnen, li wè, li pale verite Peyi Dayiti malad grav, tout pitit li mare tankou grab

Bwouklin, Nouyòk — Peyi Dayiti malad grav e ankò pi grav depi lè Annsi Dewòz te rele doktè Bijou pou te ba li laswenyaj nan tout sans pou wè si l ta refè. Malerèzman, doktè a pa t la pou te ba li bon jan swen ke l te merite. Yon pakèt bann Nèg ak ti Nègès ap gonfle lestomak yo pou pwouve yo gen remèd pou maladi fanm nan k ap soufri ak yon tèt fè mal ki refize pase, paske nou gen yon bann ensanse ki kanpe ankwa pou anpeche tout sa k kapab fè kichòy. Anpil moun konsidere ke mesye-dam yo ki rele tèt yo politityen, ki konprann se gen yon pati poltik oubyen manm yon pati politik, konprann yo se yon politisyen tou oubyen yon moun ki gen anvi pou l vin nan tèt peyi a. Nou kapab konprann gen moun ki ase entèlijan ki kapab gen kapasite pou l vini zele nan sa li vle fè a pou l mete tout konesans li nan sa li vle fè a. N ap viv yon sitiyasyon demagojik ki gaye nan peyi pou Ayiti pa janm rive jwenn yon remèd pou maladi l la. Anpil moun nan awogans yo ak mannnèv dilatwa yo nan tout sans pa janm rive chanje sitiyasyon an pou yon soulajman valab k ap kapab pwogrese chak jou. Nan peyi Dayiti, nou pa janm rive jwenn yon gwoup endividi ki mete tèt yo ansanm pou fè kichòy serye. Tout gwoup ki eseye pa janm rive nan fen an pou reyalize bon bagay pou peyi a. Bagay yo toujou fini mal, pou n pa di lèd, paske te gen ipokrizi ki reyèlman mele nan lòbèy sa a. Se nan sans sa a ke pwovèb la di : « Depi nan Ginen, Nèg trayi Nèg ». Yo tout bliye ke linyon zansèt nou yo te mande n pou n aplike a pa t yon demann san valè, men yon aplikasyon ki reyèlman t ap bon pou nou tout. Jodi a nou twouve nou nan yon sitiyasyon kote nou tout parèt koupab, paske pa gen nou youn ki vle pran responsabilite pou nou fè tout sa ki bon pou sove fanm sa a ki malad debou nan men nou. Si doktè Bijou okipe yon lòt kote

e l pa t tande vwa Annsi ki kite nou pou l al viv nan peyi kote tout moun se bèbè, Nou dwe fè tout sa nou konnen pou n sove li, paske nou kwè gen anpil lòt doktè konpetan ki kapab fè travay la san yo pa jwenn anpechman. Jodi a, malgre tout tribilasyon madanm sa a ap pase, tout moun ki anvi pouvwa yo refize antann yo pou yo fè yon blòk solid pou lonje men ba li. Nou pa fouti konprann kote bagay sa a ap rive, paske nou pa wè okenn dilijans ki reyèlman fèt pou ede madanm nan. Kòm nou nan Bwouklin e ke opinyon yo toujou fè parèt nan kolòn jounal la, nou pral kite lòt yo pale

jan santiman yo pote yo ale. Ayiti gen yon pwoblèm ki grav e maladi l la konplike Jislèn : Mwen pa fouti konprann anyen, paske ti peyi nou Ayiti tounen yon asyèt fayans, konki Emlin Michèl nan chante li a. Bagay yo nou wè la a pa fouti kontinye konsa, paske Ayiti pa merite tout tribilasyon sa a. Salnav : Kòmè Jislèn, ou pa manti ditou. Men, nou dwe sispann pale pou granmesi, paske sa fè 211 an n ap rablabla san nou pa janm regle anyen. Nou dwe ramase karaktè nou pou zòt sispann ri nou e menm pase n nan tenten. Jislèn : Se yon bagay nou leve jwenn, paske se pa nou ki te rive retire tèt nou nan esklavaj. Se zansèt nou yo ki te reyèlman panse pou peyi e non pa pou tèt yo ki te penmèt yo kase chènn nan.

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Salnav : Nou tout nou amize nou ap fè deblozay pou n pa janm rive nan kafou pwogrè. Ti Nèg Dayiti malonnèt e menm mechan tou. Se pou nou chanje bagay yo nan sans reyèl, pou n mete men nou nan pat la pou bagay yo sa fèt. Gabi : Mwen dakò avèk nou tout pou chanjman sa a. Men nou pa dwe rete ap pale e menm ranse. Nou dwe bouje e mache pran tout vagabon yo, paske nou tout ki renmen peyi nou dwe fè tout sa nou konnen pou n chanje figi peyi a. Se pou n kòmanse avèk si moun yo pou n montre renmen peyi yo. Jislèn : Pale-mwa-de-sa sa, sè m ! Se pou n travay avèk konviksyon pou travay yo fèt nòmalman san okenn dout e san magouy. Se voye tout dinozò yo al chita nan yon kwen, paske tan yo fin pase. Gladis : Nou gen yon pozisyon komokyèl e san avni nan lakou Pòtoprens ki reyèlman montre lèdè yo e lage kò yo ak nanm yo nan mouvman panzou pou pwouve ke pa gen sa yo rele demokrasi tout bon vre nan peyi Dayiti, men yon sosyete ke satan kontwole ki vle gaye demonkrasi nan peyi a. Jilèn : Tout moun dakò ke dezòd panzouyis yo ap fè a p ap rive okenn

kote e li p ap janm jistifye. Se yon lojik ke okenn rekalsitran pa fouti demanti, paske verite a la devan je yo. Melinda : Se sèl peyi nan Karayib la ki adopte mouvman « retire-ranplase », ki anpeche peyi Dayiti fè yon pa ann avan. Mesye yo konnen trè byen yo pa janm fè anyen ki bon pou pwouve volonte yo pou fè bon bagay. Depi 7 fevriye 1986, ki rete yon souvni pou tout moun ki te viv epòk Franswa Papa Dòk ak Jan-Klod Bebe Dòk, lè Jan-Klod, ki te ranplase papa l kòm prezidan avi, an avril 1971, te kite peyi a pou l t ale ann ekzil nan peyi Lafrans, kote li te pase 25 kan. Soufran : Fòk nou pa bliye ke li te retounen nan peyi a avan fen manda prezidan Preval ke tout moun te rele prezidan bèbè. Se menm ansyen prezidan avi sa a ki pa t pè pou l te mande bann panzouyis yo ki sa yo te regle nan peyi a depi touttan li te pase deyò a. Felimèn :Anverite, li te gen rezon, paske pa gen anyen serye ke bann tafyatè ak vagabon yo te regle. Mesye ki rele tèt yo opozan nan peyi a pa janm regle anyen serye ke kritike e òganize manifestasyon pou penmèt bann vagabon yo kraze-brize. Se yon fèt eksprè ke mesye-dam yo fè pou anpeche devlopman peyi a. Samana : Se pa fòt pèp la, paske li pa gen enterè pou l vote payas pou sèvi peyi a. Nou te gen yon palman ostil e ki vle mennen yon diktati palmantè malatchonn nan peyi a nan voye monte tout jounen san yo pa menm oze vote lwa ki nesesè nan peyi a, paske se yon bann payas ki definitivman pa konn wòl yo. Milann : Nou te gen yon 49yèm lejislati malpwòp e sanginè tou. Bagay yo nan peyi pa janm nan plas yo, paske palmantè yo bliye wòl yo. Lalwa pa aplike nan peyi a Jina : Moun ki te palmantè nan peyi a, ki te sipoze fè lwa, pa janm chita nan biro yo pou yo travay sou lwa yo. Se yo menm ki te dwe respekte lwa yo pou penmèt lòt swiv yo. Men se menm bann malveyan sa yo ki

simaye divizyon nan peyi a. Odan : Bon, ki sa n te gen pou n atann nan yon palman ke yo te chwazi pou vin betize nan figi moun ak yon lopozisyon tèt anba ki reyèlman pase tan li ap piye trezò peyi a. Se dezòd yo te simaye olye pou yo te travay. Se yon pakèt mechan, sitou prezidan chanm Sena ki parèt tèt li kòm kandida. Kamita : Nèg yo fè yon pakèt tenten e menm salte ki kalifye yo tout kòm delenkan e pwovokatè tou. Si Dera pa t fouti dirije chanm koupyon ki reyèlman te gen 30 grenn moun ladann, se pa peyi Dayiti pou l vin dirije. Se yon prezidan kòkòb ki reyèlman pa gen vizyon e menm moun pou l pran kontak. Pèp la bezwen moun tankou Dera ak tout vagabon yo ki t ap fè dezòd nan peyi a. Odan : Ou pa bezwen pè, Dera p ap menm fè 0,3 pou 100, paske pa gen moun ki pral vote nan peyi a. Bann mesye sa yo, ki soti tèt bese nan palman an, pa fouti okipe lòt fonkyon nan peyi a, paske yo pa gen konpetans. Milann : Nou bezwen konpetans e non pa kretinis ak vagabon pou vin betize nan figi moun. Y ap pare pou yo vin fè kont tenten yo nan peyi a pou yo pran pouvwa a daso. Enben, « chat konnen, rat konnen, barik mayi a ap rete tennfas ». Jislèn : Nan yon peyi kote gen demokrasi aplike tout bon, bann sanwont sa yo te dwe anba kòd pou twouble lapè piblik, paske yo tout se reyaksyonè. Nou nan yon sitiyasyon egzajere kote nou wè ke difikilte ke woulibè yo mete nan peyi a depase limit. Se pou pèp la ba yo tout kanè. Yon pakèt endezirab anpeche peyi a fè pwogrè Elizabèt : Jodi a tout moun wè ke avèk bann vagabon sa yo peyi a pa gen dwa fè yon pa. Defen ansyen prezidan Jan-Klod Divalye te gen rezon tout bon lè l te mande tout opozan yo ak dirijan yo ki sa yo janm regle depi l te kite peyi a pandan 25 kan. Pa gen youn nan yo ki te kapab reponn, paske anpil nan yo pa kalifye e se te yon gwo kontraryezon pou n te wè bann kreten yo te okipe yon pozisyon kle e si enpòtan nan peyi a. Objektif yo te pou jete gouvènman Mateli/ Lamòt la ki t ap fè bon travay. E yo tout pa t vle wè kalite. Naomi : Mesye-dam yo t ap mache prese pou yo kapote gouvèman Mateli a, men yo frape pye yo ki kase sèk. Yo pa t janm gen yon objektif pou yo te fè bon bagay nan peyi a. Yo te vle kraze-brize pou yo te foure tèt yo san reflechi. Se manmèl bèf la yo vle al tire lèt pou yo menm sèl san yo pa refize fè yon chèn solidarite. Se pou yo fout retire kò yo, paske pa gen plas pou yo. Sandra : Mwen dakò avèk ou, Naomi, paske nou dwe di bagay yo jan yo ye. Nou chaje ak pwoblèm nan tout sans, paske bann mechan yo malonnèt. Se pou nou pran tout bagay yo avèk yon bon dispozisyon. Nou dwe manke kran pou nou pran tout desizyon valab pou regle sa nou dwe regle pou yon chanjman total-kapital nan peyi a vin yon realite tout bon vre pou yon rezilta pozitif nan tout sans. Solanj : Nou rete ap gade e kite bann panzouyis yo ap kontinye pase nou nan tenten, jiskaske y avili peyi nou. Se pou nou mete bann denmèplè yo deyò nan peyi a, paske yo tout pa gen plas pa yo nan travay k ap fèt la. Mwen pa kwè yo gen nen nan figi yo. Rezya : Pou mwen se yon pakèt moun jalou e egri ki tonbe voye wòch san yo pa gen yon kote byen detèmine pou yo kanpe. Si yo te fò konsa e yo te gen vizyon se pa mwayen sa a pou yo ta pase. Yo ta mete pwovèb sa a ann applikasyon : « Avan dòmi nan je n, fòk nou ranje kabann nou ». Solanj : Tout sa nou di la a gen anpil sans, paske se verite nou toujou

pote pou tout moun ki vle tande nou. Nou gen yon pakèt kòsmòbè ki definitivman pa menm konnen sa ki rele gwoupe, alevwa pou yo ta pran destine yon peyi nan men yo. Se konfizyon nètalkole. Rezya : Anverite, nou mele avèk bann voryen sa yo ki refize konprann ke plas yo reyelman pa la a e ke yo dwe jete yo e efase yo. Se yon makòn gangstè, teworis lokal. Yo tout kwè nan bay panzou e yo kwè se sèl mwayen pou yo fè chita yo e vle rive al chita sou chèz boure a. Kamela : Sa fini net nan peyi a, kesyon anpeche yon prezidfan fini tèm li. Se pou Milann pran konsyans e repanse li, paske l fè ditò a mari li k ap woule anndan kav la. Manmzèl trayi kòz la e l lakòz pati a tonbe. Se yon move eleman, yon absent, yon 3 degout e yon manje ranje ki vin pou trayi yon kòz. Rezya : Manmzèl pa aji byen menm e se yon gwo kout kouto li bay mari li nan do l. Sa fè lapenn pou wè ki jan mari a te travay di pou monte pati a ke dam sa a elimine pou l fè l pase tankou yon kout zeklè. Milann, ou pa ta fè sa pou elimine pati a konsa. Fòk kat la rebat san patipri e san fent ak trik Kamita : Yon Madisten ki pa gen yon mouch dèyè l pou kite misye al reprezante yon pati. Se mennen mimi bay makou. Li deja elimine e pran zewo kòm nòt. Se yon verite ke moun pa fouti neglije ni denye. Rezya : Se chak jou n ap viv evenman sou evenman. Moun yo pa reflechi e yo aji tankou ti moun oubyen ti bebe. Sa fè mal pou wè se moun sa yo ki vle dirije yon peyi. Moun san vizyon e san jesyon vle vin mete lapèrèz nan mitan nou. Milann, moman an rive pou w pran chaplè w, ou di mwens pran bib ou pou w al preche, paske w tounen yon ti Paris. Ou kraze pati a e tout moun kite w pou kreten, enkapab e irezone. Se mwen Rezya ki di sa, san krent e san pè. Kamita : Moun yo demanbre e se konsa moun lisid konsidere opozan ayisyen yo kòm demanbre, ki pa kapab fè kesyon yo, e ki pèdi tèt yo pou fason yo aji. Rezya : Ou pa manti menm. Mesye-dam yo vle pou Mateli ale san yo pa gen yon altènativ byen defini e san yo pa prepare yo. Yon ekip chen manje chen ke n ap asiste nan lakou Ayiti. Andre Michèl kite MOPÒD pou al fòme pati li, ki se Jistis, pou l kandida kòm prezidan e frè marasa l Nyoutonn Sen-Jis al nanm yon pati kòm kandida tou. Nou deja wè pa gen anyen serye nan moun sa yo ki pa gen karaktè. Yo konprann yo kapab kaponnen moun. Enben, pèp la ap ba yo tout kanè kòm enkonpetan, kreten, tapajè e gate pati tou. Ya yan! Jislèn : Ou pa manti menm, paske se verite sou tanbou. Yo rete nan voye monte chak minit e yon litani fòk Mateli ale, tankou Milann ap klewonnen. Fòk yo ta glorifye Mateli/Lamòt e menm Mateli/K-Plim (Evens paul) ki kanpe fèm pou ede peyi a. Ti Nèg ak ti Nègès sa yo ki pwomennen ap simaye latwoublay nan peyi a se yon pakèt egri ki reyèlman pa t janm prepare pou yon misyon konsa. Men yo ta renmen chita sou chèz boure a san yo pa fè okenn jefò pou akonpli yon ti bagay pou soulaje doulè pèp la. Jislèn : Se sa menm li ye ! Nou dwe di bagay yo jan yo ye, paske n gen yon responsabilite ekstraòdinè. Se bay verite yo e fè tout moun konnen pa gen vire lòlòj ankò, paske kat la deja bat, fòk li koupe san pèdi tan pou l file avèk kontwòl san trik. Kamita : Yo refize konprann chak bagay gen yon limit e chak kretyen vivan gen yon misyon pou ranpli. Moun ki tibilan e menm pwovokatè

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LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW

The Continent at a Glance (Part 9)

Topic: African cultural considerations for Westerners (continued) As stated two weeks ago, Africa is a continent of immense cultural diversity. Generalizations about African culture can be inaccurate in specific cases. Therefore, there are regional differences. Awareness of these cultural differences may allow outsiders to experience or understand African culture more fully. Here is the remaining section of African cultural considerations for Westerners. Two fundamentally different approaches to life and business When a usually intelligent contact suddenly becomes very dense and can’t seem to grasp a simple point – watch out. There is more involved than you are likely to be able to understand. Often, someone, with whom you are working very closely and very effectively, will suddenly be unable to comprehend your point, or fail to follow through on what seems to be an agreed course of action. All your persuasive abilities and persistence fail. You have probably stumbled into something that is very threatening to your interlocutor. Your plan, while utterly sensible in Western terms and very likely to achieve its stated objectives, will undercut an important African power relationship, prevent kinsmen from taking advantage of some loophole which has been very profitable, or simply force your contact to play a role which is incompatible with his position in African society. When this happens, you have to decide how important your objectives are and how much you can compromise, if at all. This is bottom line time. Two fundamentally different approaches to life and business are in play and someone is going to lose. Consensus Most decisions in Africa are made by forging a consensus, and all have to pass through many hands and hurdles. This takes time, sometimes more time than you think you’ve got. But decisions arrived at in this manner are rocksolid. Buckle in. Sometimes because bureaucrats want a tip, sometimes because individuals want their power to be recognized, sometimes because others don’t care about your project – your papers are likely to be lost in the clearance process, or the decision you need never seems to be made in the time frame you need it. Make lots of copies of your proposals. When one gets lost, pull out another and start over. The same applies for emails – file them carefully so that you can always re-send a message that was mysteriously undelivered or deleted. Even in the best of circumstances, it is unlikely that one person will be able to give you the go-ahead. Even the Head of State usually has to forge a consensus of his peers and key supporters. Everyone who counts has to get a piece of the action, or it won’t get done. Sometimes, two opposing coalitions within the power structure are unwilling to compromise and nothing gets done. In such a case, you will need to be able to recognise

the issues and identify for each side a winning proposition in order to gain support from both sides, albeit for differing reasons. Your most precious asset will be someone, if you can find him or her, who can guide you through this labyrinth and, most importantly, can tell you when to hold ‘em and when to fold ‘em. African nationalism Africans are usually not racist or xenophobic. They are often nationalistic. Be prepared to endure criticism of American policy, society, and values. Give as good as you get, but be more prepared to agree to disagree rather than to stubbornly escalate the tensions, as the tendency to engage in arguments will cause you to be isolated in terms of your social acceptability Don’t be put off by criticism. Africans love a debate, and they like being provocative. In the cities, provocative might be an understatement. In the countryside, questions will always be polite, but provocative. Africans want to see what you are made of. They follow current events, and so should you if you want to keep up. As in all societies, Africans have their share of stereotypes which miss the mark. They may have had or heard from someone who had a bad experience while visiting the U.S., but more likely they draw conclusions from American movies, TV programs and popular Also as in all societies, individuals differ greatly among Africans. So be careful about distinguishing who your protagonist is and avoid being drawn into arguments with pretentious or combative people – whether or not they are African – otherwise baiting you will become part of the local entertainment. Try to correct misperceptions. It often helps to try to explain your points through analogies with the local scene. Don’t get mad. Keep cool. The golden rule Do unto others as they do unto you. Or, at least be aware of what they are doing unto you. The point has been made: in Africa being able to use your connections and effectively use intermediaries is the name of the game. The ability to manipulate situations to your favor is highly desirable. Don’t feel badly when you learn you are being manipulated – or you may have a permanent case of the blues. It is advisable to reveal to your manipulator that you recognise what they’re doing and would be better able to assist them if they were to share their motives and objectives more openly with you. First, get to understand the game. Then, learn how to play it. Good players tend to be manipulated less, or at least they get to benefit and enjoy it more. Here are a few guidelines for Mauritania. When one is visiting another city, Mauritanians will invite you as a friendly gesture, and even in the same city the first invitations can be seen as ‘just getting to know you.” But definitely any more than one invitation is a sign that a request for a favour is imminent. Social events

In much of Africa, when you’re invited to a large social event (wedding, baptisms, etc.) you’re expected to contribute. In Mauritania, however, this is not always done. When an African invites you to an event, they may hope that you tip performers or otherwise contribute to the cost of the event. In Mauritania, family and close friends understand this expectation and indeed may even record the contribution made – such as cash, jewellery, a goat, a camel, etc. That way when the gift-giver has a similar event in the future the person receiving the original gift can respond equivalently. However, when a Mauritanian invites a foreigner to an event such as a wedding there is no expectation of any kind of contribution or tipping. After all when your next social event comes you will probably be somewhere else and your Mauritanian host can’t air freight you a goat or camel. That does not mean that you cannot bring a gift of some kind. In much of Africa, when you go to a village it is a good idea to take something which can serve a lot of people such as a bag of rice, sugar, tea, or candy. In Mauritania, families and close friends know they are expected to bring “city things” like biscuits or candy to the village, but expectations for foreignersare different. Foreigners can bring nothing, or can bring a gift of their choice. Enjoy. Feel free to speak to people even if you’ve never met them before. As anywhere else, any good conversation starter with a neutral subject will attract the attention and kindness of other people. Talking to strangers is not a taboo. Closing remarks If you constantly keep in mind these and other African cultural considerations, you will enjoy the rich diversity of the continent, whether during a short trip or long sojourn. Being mindful of others leads to peaceful living as a community. Both cultural sensitivity and cultural flexibility demand it.

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Haïti-observateur

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Martelly : Transaction douteuse avec une banque privée

UN PRÊT DE 12 MILLIONS $ OCTROYÉ SANS PAPIER Quelle est l’origine de ces fonds ? Suite de la page 1

roche »

On apprend en outre que les autorités bancaires fédérales ont déjà mobilisé des enquêteurs en vue de bien connaître l’affaire. Car, selon elles, « il y a anguille sous roche ». À coup sûr, soutiennent les responsables bancaires des ÉtatsUnis, « Il y a quelque chose de pas très catholique dans cette affaire». Les premiers éléments de l’enquête en cours ont permis d’établir l’identité de l’institution bancaire impliquée dans cette transaction occulte. Ils ont expliqué qu’il faut se garder de livrer cette information au public pour ne pas compromettre la bonne marche de l’enquête. Nonobstant la discrétion avec laquelle se poursuit l’enquête, il a été donné d’apprendre que deux hautes personnalités de cette banque sont parties prenantes de la transaction et qu’il y a lieu de savoir qu’il y a « quid pro quo » dans cette affaire. Puisque à partir des informations disponibles sur les banques haïtiennes, un prêt de cette taille ne serait jamais pos-

sible. Puisque, a fait remarquer un personnage affilié à une banque nord-américaine, aucune institution bancaire haïtienne ne possède des réserves lui permettant d’octroyer un tel prêt. Certes, dit-il, dans la mesure où aucune banque ne peut accorder de prêt qui soit supérieur à son capital, on peut conclure que cette banque, qui a consenti un tel prêt, ne possède pas les fonds pour le faire. Autant dire, la réalité conduit à un monde tout à fait différent. `

Une transaction correspondant au blanchiment d’argent

Les autorités fédérales pensent que cette transaction supportant un prêt sans la signature d’aucun document entre les parties contractantes correspond au blanchiment d’argent. Aussi se mettent-telles à examiner soigneusement les récentes informations reçues concernant les banques haïtiennes. En effet, des bruits qui circulent dans le secteur bancaire à l’échelle internationale, depuis déjà plus de deux ans, font état de

certaines activités louches, particulièrement dans une institution privée haïtienne, qui passe pour être la plus en vue des banques d’Haïti. Selon des informations reçues, une des banques haïtiennes avait reçu de Martelly des liquidités chiffrées à plus de USD 17 millions $, qui ont été injectés dans les réserves locales de cette institution. Celle-ci utilisait des moyens « peu orthodoxes » pour faire aboutir ces fonds dans le système bancaire international. Avec la surveillance renforcée mises en train récemment, de telles opérations ne pouvaient aboutir. Les autorités fédérales croient dur comme fer qu’au bout de l’enquête déclenchée sur les banques haïtiennes, il sera mis à l’évidence que la banque en question n’a pas prêté de l’argent à Michel Martelly. Ses dirigeants n’auraient donc fait que restituer à ce dernier des millions qu’il avait déposés à leur institution, aux fins de « blanchiment ». Un des responsables fédéraux chargés d’enquêter sur les banques haïtiennes a révélé que des

«informations pertinentes » ont été fournies par des personnes proches du Palais national. Cellesci ont été « mises dans l’obligation» de faire des aveux qui ont permis de corroborer des faits déjà connus tant sur Martelly que sur les banques privées. En effet, des proches de Martelly ont précisé que les fonds que le président haïtien a « touchés »

de cette « banque prêteuse » ont servi à financer, entre autres, la dernière maison qu’il a bâtie sur la Côte des Arcadins, ainsi que l’immeuble à Pétion-Ville. De même que la villa construite pour Olivier, également sur la Côte des Arcadins, en sus de l’immeuble de quatre étages qu’a érigé, aussi à Pétion-Ville, le fils aîné du couple présidentiel.


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ÉDITORIAL

Au bout de quatre ans, le régime Martelly trébuche sur une catastrophe financière

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uand, à l’occasion d’une tournée aux Cayes, ville méridionale d’Haïti, en compagnie du général américain John Kelly, aussi en présence de l’ambassadeur des États-Unis, Pamela White, en avril 2014, Michel Martelly déclara tout de go que «les caisses de l’État son vides », il semblait préparer la nation pour la catastrophe financière qu’il constatait déjà. Vu l’état actuel des choses, dans les finances publiques, on ne peut que conclure à l’échec du régime Tèt Kale. Pourtant ce constat est fait dans un contexte de corruption et de détournements de fonds publics à un niveau jamais constaté avec les prédécesseurs de Sweet Mickey. Car de pots de vins touchés d’un sénateur dominicain au pillage du fonds PétroCaribe, en passant par les activités illicites et la contrebande, les résidents du Palais national et leurs alliés politiques et amis ont décrété la valse des millions sur le dos du peuple haïtien. En effet, les finances de la République se portent très mal sous l’administration de l’équipe MartellyLamothe-Paul. La dégringolade systématique de la gourde, particulièrement au cours des deux dernières années, témoigne de l’ampleur de la crise. La monnaie nationale connaît des chutes jamais enregistrées auparavant. Après avoir été changée au rythme de 51 gourdes pour un dollar US, le week-end dernier, la monnaie nationale a reculé davantage par rapport au billet vert, pour être négociée à 53 gourdes pour le dollar, le lundi 8 juin. Et rien ne porte à croire que le glissement de la gourde face au billet vert soit sur le point de se ralentir, voire de s’arrêter. Car les autorités financières ne semblent pas maîtriser les différents aspects de l’économie pour que soient adoptées les mesures de redressement qui s’imposent. Le secteur privé est justement consterné par les dernières décisions du gouverneur de la Banque centrale qui affiche une méconnaissance totale de la réalité économique. Par exemple, l’augmentation du taux d’intérêts imposée aux banques privées par cette dernière, alors que le gouvernement traîne un déficit budgétaire, ne peut qu’aggraver la situation. Pour s’en convaincre, on n’a qu’à observer ce qui se passe aux États-Unis où l’économie du pays traverse une crise qui la rend anémique depuis plusieurs années. Ce qui porte la Federal Reserve à ajourner systématiquement toute augmentation d’intérêt. Un pays déjà sans ressources pour assurer des exportations robustes, il y a fort à parier que la monnaie haïtienne finira par atteindre le taux de 60 gourdes pour un dollar avant la fin de l’été. Puisque un facteur qui contribue largement à créer la carence de devises dans le pays est lié à l’évasion de capitaux sous forme de placements

à l’étranger des dirigeants, en sus de leurs proches collaborateurs, parents et amis. Munis de passeports diplomatiques et officiels, les membres de la famille présidentielle et leurs alliés ont trouvé de nouvelles destinations pour les millions mal acquis dans des pays latino-américains. Les fréquents déplacements des hommes et femmes du pouvoir en direction de la République dominicaine aboutissent vers des capitales de pays de l’hémisphère dont les banques sont jugées plus « sûres» pour accueillir les fonds acquis de manière illicite. En procédant de cette manière, cette nouvelle vague de millionnaires ont cru tout faire pour blanchir l’argent sal sans être détectés, ignorant qu’il existe des moyens d’identifier et de suivre l’empreinte des sommes déposées dans des comptes secrets à l’étranger. À coup sûr, le moment viendra où seront révélées les transactions financières menées secrètement au détriment du peuple haïtien. En clair, la politique monétaire et fiscale incohérente du régime Tèt Kale a conduit le pays à la présente crise financière dont les manifestations sont multiformes. Car, pour l’unique mois de mai 2015, selon Radio Métropole, l’Administration générale des douanes a accusé un déficit d‘un milliard de gourdes, grâce aux contrebandiers qui sont aux commandes dans ce secteur. En dépit de la propagande gouvernementale se déclarant mobilisé contre la contrebande et la corruption. Certes, le pays est confronté à un déficit budgétaire qui dépasse la compétence des autorités. Car les mesures de redressement prises à tâtons restent à donner des résultants probants. On en veut pour preuve la dégringolade de la gourde face au dollars US, qui continue sa descente en chute libre depuis plus de deux ans. Tout cela engendre la crise de devises qui sévit, mettant le secteur privé des affaires dans l’impossibilité de placer des commandes ou d’honorer des factures en souffrance. Dans l’état actuel des choses, un client s’est vu forcer de faire le tour des banques de la capitale pour trouver USD 500 $, le plus souvent sans succès. Mais il y a aussi la fermeture des chantiers publics ouverts par l’équipe Martelly-Lamothe à grand renfort de publicité, faute de moyens de rémunérer les compagnies chargées d’exécuter les projets. Indéniablement, le régime Martelly-Lamothe-Paul constitue une catastrophe financière pour Haïti. Pourtant le président Martelly, son fils Olivier et d’autres individus proches du pouvoir ou faisant partie de l’administration ont construit ou sont en train de construire des villas, des complexes résidentiels et des tours de bureaux évalués à des dizaines de millions. Mais à quand le règlement de comptes ?

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EDITORIAL

After four years, the Martelly regime stumbles upon a financial catastrophe

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hen, during a tour in Haiti’s southern city of Les Cayes, in the company of American General John Kelly, also in the presence of the Ambassador of the United States, Pamela White, in April 2014, Michel Martelly bluntly declared to all present that “the state coffers are empty,“ he seemed to prepare the nation for the financial disaster of which he was already aware. Given the current state of affairs in public finances, we can only conclude that the Bald- Headed regime is a flaring failure. Yet this observation is made in a context of corruption and embezzlement of public funds that has been taken to a level never seen with Sweet Mickey‘s predecessors. Because from bribes received from a Dominican Senator to looting the Petro-Caribe funds through illicit activities and smuggling, residents of the National Palace and their political allies and friends have decreed the dance of millions on the backs of the Haitian people. Indeed, the finances of the Republic are doing very badly under the administration of the MartellyLamothe-Paul team. The systematic meltdown of the gourde, particularly in the last two years, demonstrates the extent of the crisis. The national currency is experiencing a rate of decline more severe than ever recorded before. After being changed at a rate of 51 gourdes to the US dollar, last weekend, the national currency fell further against the greenback, to be negotiated at 53 gourdes to the dollar Monday, June 8. And nothing suggests that the slide against the greenback is about to stop, or even slow down; for the financial authorities don‘t seem to master the different aspects of the economy to adopt corrective measures where necessary. The private sector is rightly appalled by the latest decisions of the Governor of the Central Bank who displays a total ignorance of economic reality. For example, increases in interest rates imposed on private banks by the latter, while the government is carrying a budget deficit, can only further aggravate the situation. As proof, one needs only observe what is happening in the United States where the country’s economy is going through a crisis that caused it to be anemic for several years. This brought the Federal Reserve (US) to systematically defer any increase in interest. A country already without resources to ensure robust exports, it’s likely that the gourde will eventually reach the rate of 60 to the dollar by the end of the summer; since a factor that largely contributes to the shortage of foreign

currency in the country is related to capital flight in the form of investments made by the leaders, in addition to their close associates, family and friends. Carrying diplomatic and official passports, members of the presidential family and their allies have found new destinations in Latin American countries for their ill-gotten millions. The frequent movement of men and women of power toward the Dominican Republic leads to the capitals of countries in the hemisphere in which banks are considered “safer” to place funds acquired illegally. Proceeding in this way, this new wave of millionaires believed they’ve done everything to launder money undetected, unaware that there are ways to identify and follow the footprint of the sums deposited in secret accounts abroad. Surely, the time will come when financial transactions conducted secretly at the expense of the Haitian people will be revealed. Clearly, the inconsistent monetary and fiscal policy of the BaldHeaded regime led the country to the present financial crisis with multiple manifestations. For the month of May 2015 alone, according to Radio Metropole, the General Administration of Customs showed a deficit of one billion gourdes, thanks to smugglers who are in control in this sector. This is despite government propaganda declaring itself mobilized against smuggling and corruption, while the country is facing a budget deficit that‘s overwhelming the competence of the authorities. Furthermore, it‘s also because recovery actions undertaken have yet to show any convincing results. It‘s demonstrated by the plunge of the gourde against the US dollar, which has continued its descent in free fall for over two years. All this creates the current currency crisis, making the private business sector unable to place orders or honor outstanding invoices. In the present state of affairs, a client was forced to tour the banks in the capital to acquire USD $ 500 in hard currency, mostly without success. But there was also the closure of public projects launched by the Martelly-Lamothe team with great fanfare, for lack of means to pay the companies responsible for implementing these projects. Undeniably, the Martelly-Lamothe-Paul regime constitutes a financial disaster for Haiti. Yet President Martelly, his son Olivier and other individuals close to the government or part of the administration have built or are having built villas, residential complexes and office towers valued at tens of millions. But when will they be brought to account?

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AFRIQUE ACTUALITÉS

Nigeria: Des fonctionnaires de l’EFCC impliqués dans une "méga escroquerie" sont arrêtés Mercredi 10juin 2015 L’agence Anti-corruption du Nigeria a arrêté six hauts fonctionnaires de la Banque centrale sur une prétendue fraude de devises s’élevant à 33millions de dollars américains. La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a également arrêté 16 autres employés des banques privées qui sont également impliqués dans la "méga escroquerie". La Commissiona déclaré que les suspects ont volé des "tonnes de notes de naira défigurés", qui étaient destinées à être détruites. Le président nigérian nouvellement installé, M. Muhammudu Buhari, a promis de faire de la lutte contre la corruption une priorité. Les arrestations ayant eu lieu une semaine dernière avant sa cérémonie de prestation de serment officielle comme présidentne devraient donc pas être considérées comme faisant partie de la réponse promisepar M. Buhari sur la corruption. La Banque centrale affirme qu'elle a découvert le problème lors d'un audit interne qu’elle a remis au personnel de l'EFCC. De nombreux analystes ont fait savoir que l'EFCC a été extrêmement faible pour ce qui a trait à la lutte contre la corruption.

Soudan du Sud: L'ONU condamne l'expulsion de Toby Lanzer

L'Organisation des Nations Unies a condamné l'expulsion du Coordinateur humanitaire de l'ONU au Soudan du Sud, M. Toby Lanzer. M. Lanzer, un citoyen britannique, n’a donné aucune explication quant à la raison pour laquelle il avait été demandé de quitter le pays. Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a appelé le gouvernement à revenir sur sa décision immédiatement.Il a en outre exhorté le gouvernement à coopérer pleinement avec toutes les entités des Nations Unies présentes dans le Sud-Soudan. Un porte-parole de M. Ban a déclaré que M. Lanzer avait énormément"contribué à répondre aux besoins humanitaires croissants" du peuple.

Faits Divers: Le Saviez-Vous?

Did you know that the month of June marks the beginning of the Ramadan fasting season for Muslims around the world? Ramadan is the ninth month of the Islamic lunar calendar. Every day during this month, Muslims around the world spend the daylight hours in a complete fast. During the blessed month of Ramadan, Muslims all over the world abstain from food, drink, and other physical needs during the daylight hours. As a time to purify the soul, refocus attention on God, and practice self-sacrifice, Ramadan is much more than just not eating and drinking. Muslims are called upon to use this month to re-evaluate their lives in light of Islamic guidance. We are to make peace with those who have wronged us, strengthen ties

with family and friends, do away with bad habits – essentially to clean up our lives, our thoughts, and our feelings. The Arabic word for "fasting" (sawm) literally means "to refrain" - and it means not only refraining from food and drink, but from evil actions, thoughts, and words. During Ramadan, every part of the body must be restrained. The tongue must be restrained from backbiting and gossip. The eyes must restrain themselves from looking at unlawful things. The hand must not touch or take anything that does not belong to it. The ears must refrain from listening to idle talk or obscene words. The feet must refrain from going to sinful places. In such a way, every part of the body observes the fast. Therefore, fasting is not merely physical, but is rather the total commitment of the person's body and soul to the spirit of the fast. Ramadan is a time to practice selfrestraint; a time to cleanse the body and soul from impurities and re-focus one's self on the worship of God. The fasting season will begin this year June 17 and end around July 19. S o u r c e : http://islam.about.com/od/ramada n/f/ramadanintro.htm

Postcards from Africa Living as victims of life

The tendency to live as a victim of life is widespread in today’s society. Millions of people wake up every day bitten by the “victim” bug. They go through life victimized by circumstances. Their mental thermometer fluctuates at the mercy of circumstances. They live as victims of circumstances. They love to play the victim mentality. They speak as victims. They laugh as victims. They think as victims. They walk as victims. They play as victims. They sleep as victims. They work as victims. They smile as victims. They do everything and anything as victims. Oh, how they love to blame circumstances and others for everything that happens to them. How often do they say to themselves, “If the weather was nice, I would venture out today”; “If my manager did not blame me for everything that went wrong in the office, I would never feel so depressed”; “If I feel so sad today, it is because my best friend So and so no longer speaks with m e ” ; “If I had a good job with a decent salary, I would b e h a p p y . ” These “if” statements, and perhaps thousands of others, are the rationale they use to justify the way they feel. Notice that they blame everything on circumstances and others, apart from themselves.Unfortunately, many Christians behave the same way. But do you know that you are responsible for the way you feel? And do you also know that you have the power to choose the way you respond to life’s circumstances? Did you know that our thoughts are mental traps, so to speak? Five years ago, a friend of mine who lived in New York called me up. She confided to me that she was deeply sad. Her sadness was fueled by watching images of emaciated children on CNN. She said that the puzzled look on their depressed faces was

shattering. The very scene broke her into pieces and brought back to her mind painful memories of her own childhood. Yet, she was still watching the documentary while speaking to me on the phone. I patiently and religiously listened to her. When I finally got a chance to inject a word into the conversation, I suggested that perhaps she should turn off the TV set or else change the channel. She accused me of being insensitive to her feelings. I told her that from personal experience, I have learned that if people keep on contemplating the very same thing that pains them, the pain will become unbearable. So I advised my friend, “Janet, if you keep on watching the very images that cause you to feel sad, your sadness will never go away. The more you watch the emaciated faces of those children, the more pain you will feel.” But she persisted in viewing the documentary. There are some of us whose spiritual thermometer fluctuates with the temperature or at the mercy of circumstances. If things go well, we feel good; but if things do not go as expected, we feel disappointed and even sad. But do we know that, like my friend Janet, we are doing it to ourselves? Remember, your feelings or moods are triggered by the kinds of thoughts you feed your mind on. You are responsible for the way you feel. You have the ability to choose the kinds of thoughts you want to let filter through your mind, whether happy, optimistic thoughts or sad, depressing thoughts. Notice the following equation: reality + thoughts = feelings. Simply put, you feel the way you perceive the reality in your mind. In other words, if you look at life from low-mood thinking, chances are you will feel depressed. However, if you look at the same reality with a positive outlook, you will feel optimistic or hopeful – not depressed. What you think you are, and you are what you think. Are you a goodweather Christian or an all-season Christian? Are you a takecharge Christian or an “at-themercy-of-circumstances” Christian? Who is in the driver’s seat of your life? Are you the one? Or is it life or someone else? Think about the implications of your response. Take responsibility for your spiritual growth. If you do not, not even your church pastor can do it for you. In Christ’s day, the everyday cares of life and personal strife overshadowed the very mission of the disciples. They lost sight of the very reason they were on earth for. They looked perplexed and despondent because they lived as victims of circumstances. Their mental and spiritual health was of great concern to the Master. To bring them back to reality, He told them the story of the sparrow recorded in the book of Matthew 6. He went on to explain how God cared for the sparrow and the sparrow had no worries, confident of the Creator’s continuous caring. Then to shame them and revive their common sense, He challenged, “Do you think that a sparrow flying in the air with no real market value is more valuable than you

who were created in the image of My Father?” They were so ashamed that they did not dare to respond. Why? They were short of arguments. God’s desire for each one of us is to live a vibrant life and live it abundantly. However, many of us have decided to live as victims of life. Remember, there is a strong connection between the way we see life or life’s obstacles and the way we feel. There is no badge of honor given to those living with a victim mentality. Living as a victim of life is self-destructive and self-suicidal. Convince yourself that life is worth living and that you are the only one who can change the way you see the daily reality of life. Circumstances are a fact of life. The daily reality is a fact of life; it is what it is - period. We cannot change it, but we can surely choose to see life’s hurdles as opportunities to move us forward and not as challenges to stand in the way. Now let me ask you this: Do you get trapped into the unhealthy habit of blaming circumstances or others for the way you feel? What kind of Christian are you? Are you a victimized Christian? Or are you a take- charge Christian? How is your spiritual thermometer? Is it healthy or spiritually malnourished? Do you know someone who lives as a victim of life? If so, what are you going to do to help him/her to see the equation or look at life from a different but healthy angle? Whether or not, life – from its own will – chooses to be kind or mean to us, we still have the power to choose the way we feel. The apostle Paul says it best when he challenges his readers in Philippi to, “Rejoice in the Lord always. Again I will say, rejoice! ... Not that I speak in regard to need, for I have learned in whatever state I am, to be content” (Philippians

4:4, 11, NIV). In 2 Corinthians 5:7, Paul takes his admonition to a new height. He makes it clear that we have to always rejoice because, “We walk by faith, not by sight” (NKJV). A different version renders it this way, “We live by faith, not by sight” (2 Corinthians 5:7). I paraphrase it, “The take- charge Christian shall not walk or live at the mercy of life’s circumstances.” Faith is a lifestyle, a way of life. The one who trusts in God is not troubled by the everyday headaches of life. Circumstances have a mind of their own. They will never ask for our permission to behave in a certain way or another. So why should we worry about them and the next turn of events? We can only control what we can control – that is us and our response to circumstances. The apostle says that no matter what, we have to exhibit the same positive joyful attitude toward life. Whether we have little or much, we can still rejoice. Whether we are in pain or not, we can still rejoice and sing. Whether or not other people think we are nice looking or unattractive, nicely dressed or not, articulate or not, well educated or not, we can still rejoice. We should not worry about them. Remember, you are endowed with the incredible Godgiven power to choose. Will you continue to live as a victimized Christian? Or will you start living as a take-charge Christian? The power to choose is yours. You must not allow anyone – not even circumstances – to sit in the driver’s seat of your life. Strive to daily incorporate the apostle’s command into your life, “Rejoice in the Lord always. Again I will say, rejoice!” Food for Thought: "The great use of life is to spend it for something that will outlast." (William James)

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Sexy Beef, l’ancien bassiste de Disip, revendique ses droits d’auteur Par Robert Noël La « scène » HMI n’est régulé par aucune loi. Ce n’est pas sans raison qu’on dit qu’elle n’a aucune structure. Elle est comme un voilier qui se laisse mener par le vent. Les

de performance. Et il ne le ferait pas puisqu’il gère son vedettariat. Ce n’est que le sommet de l’iceberg. Quand on considère la violation des droits d’auteur dans le marché musical haïtien, on tombe dans un domaine légal, un fait qu’on ne cesse d’enregistrer. Et les victimes de

Sexy Beef et Gazzman Couleur apres leur negociation pour le retour de Sexy Beef au sein de Disip, une alliance qu'on croyait assurée. groupes musicaux s’en rendent compte et ne prennent aucune mesure pour essayer de changer la situation. Ils fonctionnent comme bon leur semble. Les droits d’auteur ne sont pas respectés. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Cette façon de procéder paraît comme un héritage légué aux orchestres d’aujourd’hui. Plus cela change, plus c’est la même chose On vit un phénomène bizarre qui n‘étonne pas. Les dirigeants de groupe ne tiennent pas les promesses faites aux musiciens. Comment imaginer qu’un batteur, après une tournée de 30 jours en Haïti avec son groupe, n’ait pas été rémunéré. Et ce musicien était sur le point d’être expulsé de son appartement parce qu’il ne pouvait payer les $400 de loyer. Le responsable fondateur du groupe n’a pas pu satisfaire la demande du batteur, qui a plutôt été menacé de révocation. Ce pauvre artiste ne pouvait traduire les responsables du groupe en justice parce que ne détenant aucun contrat

DE BROSSE

&

viol de droits d’auteur ne les revendiquent jamais. Il semblerait qu’un musicien éclairé décide d’emprunter une autre voie pour revendiquer ses droits d’auteur. Il le fait avant la sortie du prochain album de Disip. Il s’agit du bassiste Sexy Beef qui a pendant longtemps utilisé son talent au sein de Disip, qui a grandement bénéficié de son apport et de son support. Il applique la méthode préventive pour réclamer ses droits légaux avant la sortie du nouvel album de Disip. Atansyon pa kapon !. Ayant vécu avec les responsables de cette formation musicale, Sexy Beef sait de quoi il en ressort.. Ce musicien, ancien bassiste de Disip, réclame le droit d’auteur/de production de la chanson « Ban m nouvel ou », une excellente composition musicale. Personne n’a jamais fait mention de la contribution de Sexy Beef dans cette chanson. Il y a un certain contentieux qui est créé autour du droit d’auteur de cette pièce musicale « Ban m nouvel ou». Certaines gens ne compren-

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nent pas les démarches de Sexy Beef et disent qu’il aurait dû attendre la sortie de l’album pour réclamer ses droits. Il serait trop tard. Après la sortie du disque, on pourrait lui faire croire que la compagnie a oublié de lui octroyer les crédits auxquels il a droit. L’oubli ne peut pas être prouvé puisque la mémoire est complexe. Chat échaudé craint l’eau froide Etant déjà victime d’un tel fait, on comprend mieux la situation de l’auteur de la pièce musicale «Ban m nouvel ou ». On voit bien que le public ne comprend pas le mode de fonctionnement des musiciens et groupes haïtiens, toutes générations confondues. Les musiciens rapaces de la scène HMI veulent prendre tous les crédits pour bénéficier des avantages financiers qu’offrent la SACEM ou d’autres agences aux paroliers, compositeurs, arrangeurs de musique. Ne remarquons-nous pas que dans un groupe musical, il y a toujours un musicien qui essaie de composer et même de chanter la composition d’un autre musicien du groupe ? Il le fait avec l’intention de bénéficier des droits légaux que son action confère. Le public n’est pas au courant de tout cela. Dans cette soi-disant «industrie», on ne peut trop croire tous les musiciens konpa dirèk sur parole. Ils promettent des crédits et les oublient toujours au moment de la sortie de l’œuvre, de l’imprimerie du disque. Un trou de mémoire peut

arriver en une fraction de secondes. L’oubli ne peut pas être démontré au tribunal. Vraiment, l’oubli est égal à la racine carrée du temps qu’on prend pour oublier. Sexy Beef a profité du temps pour réclamer ses droits. Pi bonnè se gran m maten, kon l cho l kwit. Les paroles douces (« sweet talk ») sont souvent trompeuses. Sexy Beef a évolué dans le circuit HMI. II a vu, entendu, connaît et comprend le mode de fonctionnement des musiciens de la scène HMI mieux que le public, qui ne fait qu’observer à distance et spé-

culer. Il faisait partie du circuit HMI qu’il comprend bien. Si ses réclamations sont vraies, Sexy Beef défend ses droits inaliénables. Les musiciens haïtiens ont toujours tendance à faire siennes les compositions et paroles des autres. Sexy Beef doit, preuve à l’appui, recourir à la justice si ses droits sont vraiment violés. Ce sera un bon départ pour un changement en profondeur de la « scène’ HMI. Nous souhaitons bonne chance à Sexy Beef. robertnoel22@yahoo.com

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Kreyòl

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Soti nan paj 6

Pou nou tout sa ba li lamen.

è pa fouti vin prezidan, paske plas ou pa la, men yon aktivis medyòk, san prestij e san ideyal. Fòk moun sa a aprann respekte moun nan tout sans, paske pèp la pran nòt de ou nan kondwit ou. Anverite, gen yon apèl pèp la pra l fè pou bay tout delenkan tèt loke kanè pou yo pa janm patisipe nan bagay moun serye. Fabyola : Mwen pa janm pale nan lojik sa a. Men jodi a mwen deside m pou m di de mo nan koze ak zafè peyi m. Se pou bann moun ki rele tèt yo lidè oubyen opoza bay peyi a yon chans pou l fè chemen pwogrè a. Yo anbete moun twòp. Fòk yo gen kouraj pou yo wè gen pwogrè ki fèt reyèlman nan peyi a pou yon amelyorasyon. Non, se pa serye sa pou n kite bann voryen yo ap betize ak peyi a konsa. Solanj : Ou pa manti, sè mwen. Se verite nou vin pou bay e nou pa nan kesyon voye monte. Nou nan reyalite a ki se Mateli sou pouvwa ki gen konsyans e renmen bon bagay. Bann zoboukechen sa yo pa wont pou yo kapab wè ke pèp la fatige avèk yo. Fòk bann ti kriye sa yo gen kouraj pou yo di l. Nan yon opozisyon byen striktire gen yon plan ak yon disiplin tankou yon òganizasyon.

Joslin : Mwen konnen ou kapab, Fab, paske depi w piti ou renmen pwezi ak fab. Mwen konnen kanmenm fòk ou ta mete plis chalè ak animasyon pou chofe mouvman an. Se ekselan pou bèl pwezi sa a. Mwen konnen ou gen plis toujou. Ou mèt mete pou nou, paske jodi a fòk nou souke tout pye bwa pou yo mete lodè ke n kapab respire. Tout move sant dwe disparèt pou peyi n kapab respire.

Yo pral renmèt tout rekalsitran bay patiraj yo san bri, san kont Kamèn : Tout moun konnen trè byen moun fou se nan kent yo rete oubyen nan yon sant sikatri pou yo sa obsève yo. Gen anpil nan yo ki deranje e yo gen maladi mantal, avèk foli pouvwa yo vin layite kò yo san yo youn pa gen okenn vizyon. Se moun ki deranje tout bon vre. Fabyola : Moun ki deranje e ki gen maladi tèt p ap janm korije, paske sa ki anndan yo pa gen dwa janm chanje. Yo deja pèdi yon fèy ki deja seche. Nou konstate tout bon yo tout pa gen lojik, paske yo wè yon sèl bagay : « retire ranplase ». Si yo te gen lojik yo ta reyalize definitivman ke bagay sa a pa p janm regle anyen pou peyi a. Jina : Se yo menm ki rann peyi a rive nan kafou tenten kòm malpouwont ki konplètman pa vle wè bon bagay. Sa tout moun konsyan vle nan peyi a, se pa sa yo vle, men krazebrize, retire kò w pou m mete pa m, paske m reprezantab. Nou pran nan yon sèk visye ke nou dwe konbat. Bann sendenden yo dwe bay peyi a yon chans. Fabyola : Nou pa konn sa nou vle ditou. Se paske nou pa pran yon minit pou n reflechi de reyalite peyi a ki bezwen konkou nou pou figi l sa chanje. Si nou te pran tèt nou pou nou tout ale nan direksyon nòmal la, nou t ap fè pwogrè nèt ale.

Pa kite Ayiti peri An nou tout fè yon sèl fanmi Pou nou sa ede Ayiti Peyi nou ki fin delala Tèlman li pran anpil koutba Nan men plizyè piti li yo Ki lage li nan basen dlo. Kote lodè ap degaje Ke lòt yo paka respire. Ayiti pa merite sa Nan men pitit li ki engra. Si nou ka vin yon nasyon lib Se paske nou fè sak posib Pou n te sa pa rete ak moun, Piske n pa timoun, men granmoun, Ki kapab itil tèt nou byen; Pou yo pa pase n nan tenten. Nou tout konnen byen sa nou vle Lanmou sensè pou n simaye Malgre ideyoloji nou Pou yo pa trete nou de moun fou. Ayiti pa gen dwa peri Tout espwa l se sou pitit li. An nou fè tout sa nou konnen

Fabyola : Mèsi anpil, Joslin. Ou p ap manke, paske w se lanmè ou pa sere kras. Ou se yon moun ki veridik, paske w toujou konnen jan pou w kenbe yon sitiyasyon. Sa fè tout moun ki konnen plezi pou tande w. M ap di tout moun ki konprann mesaj mwen an mèsi. M ap kontinye pou m fè nou tout konnen nou gen yon obligasyon pou n mete tèt nou ansanm pou ede peyi nou pou l sa repran plas li nan sosyete a k ap bouje. Li kapab bouje tou, paske l gen pitit li ki sousye pou li tout bon. Se pou n mete tèt nou ansanm pou n kapab ede l nan tout sans pou n sa fè peyi nou ede tèt pa nou tou, paske nou tout ki la a ak sa k pa la se Ayisyen nou ye : Jodi a si nou tout vivan Sè ke nou tout gen yon manman. Fanm gen kouraj pase mizè Ki pa gen chans pou l viv anpè. Yo eksplwate l, yo imilye l Yo drive l, yo dechèpiye l Eseye mete l toutouni Yon bèl fason pou l avili ! Sou do l yo mare gwo konplo Pou li sa tonbe vip sou do. Men, tout sa lòm di pou rive Se pa sa Bondye li menm vle. Yo mèt sote, yo mèt ponpe ! Ayiti te mèt fin pliye Li pa gen dwa jamè kase. Li se youn wozo byen sele An nou leve kanpe tout bon Pou n rive chase tout demon. Peyi nou bon jan okipe An n fè jefò pou n rasanble ! Nou pap rete tankou zonbi Lè a rive pou nou redi Nou pa pitimi san gadò Se mèt kò ki dwe veye kò. Joslin : Ou kapab, manman. Se fanm vanyan tankou yo peyi a bezwen pou motive tout moun e menm fè enkonsyan to reveye ki nan yon pwofon somèy. Bann vagabon nan peyi a bezwen yon lavman pou netwaye yo, paske yo san konsyans. Ou mèt kontinye, sè mwen. Pwezi sa yo antre nan venn nou tankou san nou k ap fè chimen li. Jina : Kouman Joslin fè cho konsaa pase leve-danse ? Li refize bay moun yon ti chans pou konplimante Fabyola ki reyèlman nan travay li. Fabyola, kenbe pa lage, paske se moun tankou w peyi a bezwen pou reyèlman fè kesyon yo. Joslin : Mèsi tout senpman, manman, pou konpliman an. Fabyola : Mèsi, Jina. Mwen p ap okipe ni ou menm ak tout Joslin, paske nou tout se zo pwason kraze nan bouyon. Epi tou, nou se kabrit Tomazo… Kite m kontinye pou m fini pou m pa tonbe nan tripotaj. Joslin : Bondye fè w konn sa tou. Fab, fini non. Fabyola : Nou pral fini ti pati rekreyasyon an pou n pase nan kesyon yo ki enpòtan pou nou. Nou tout konnen ke manman nou kontinye ap soufri, malgre anpil nan pitit li vle soulaje soufrans li. Lòt enkonsyan yo kontinye ap fè kont tenten yo pou nou peyi sa ap soufri tout bon vre e l ap pase kont mizè li. Men kanmenm :

Ayiti p ap peri Kote nou, pitit peyi a ? Bagay yo pa bon menm konsa Ayiti, peyi nou nan ka

10- 17 juin 2015

Kouri, prese, avan l twò ta Nou pa fouti rete chita Ayiti bezwen anpil bra Avan kafe l koule ak ma. Nou tout rele alatraka Pou peyi a k ap pran kout ba Nou tounen yon bann delala Tèlman n’pale pou mete la Nou tounen yon bann gate sa. Si y ap bay bon jan doktora Nou tout ap pran’l nan rablabla. Abitid nou se bay dikta Nou kite frè n ak sè n anba Pou etranje taye banda Nan bèl mereng Papa Legba Kote nou menm pa ka fè pa Ayiti pa merite sa Divizyon an wo ak an ba. Nou pa kapab ap viv konsa. Ayiti pa ban nou traka Se nou menm ki mete l nan ka. Jilyen : Bon bagay ! Se verite sou tanbou ! Bon, moun sa yo k ap radòte, fè tenten tout lajounen pa janm gade nan glas pou yo wè jan yo lèd. Rezon ki lakòz moun sa yo rete nan tire kouto, se paske yo kwè fòk yo debouche van nan ke Michèl Mateli fèmen pou panzouyis yo bouke pran dlo pou gaspiye. Sa reyèlman fè yo mal. Yo sezi pou wè kesyon pou foure mnen pran an fini nan peyi a. Filomèn : Nèg yo gen bòn nòt ke yo ba yo pou jan yo chache mwayen pou redwi koripsyon e fè bon travay pou itil peyi a. Yo tout ki rele tèt yo opozan te pase tout gouvènman avan yo ki pat renmèt anyen. Jodi a yo lage tout fado sou gouvènman sa a ki gen 4 an nan batay pou l rive kote li ye la a. Sesil : Mwen menm Sesil, Nègès Dayiti Toma, ap toujou di sa. Ti Nèg nan peyi Dayiti toujou ap fè koken lè se pa yo menm ki okipe yon pozisyon kote gen enterè. Yo tout se yon pakèt mantè, reselè ki pa p regle anyen nan peyi a depi plis ke 56 an. Yo mete kèk kòwonpi devan pou fè dezòd nan peyi a. Se pa kounye a ke mesye sa yo ap kritike pou fè kont difamasyon yo ki reyèlman pa janm pote yon rezilta valab. Yo pa wè ke se peyi Dayiti k ap renmèt monnen nan tout Karayib la. Kamelit : Yon bann kale tèt lage nan peyi a pou yo redwi l nan tout ti sa l genyen. Moun sa yo nou wè la a se koken. Peyi Dayiti pa merite tout tribilasyon sa yo ke bann panzouyis yo ap fè l pase pou pran yon pouvwa ke pèp la bay yon ekip moun dirije. Seme : Mesye-dam yo se koken yo tout ye. Yo bay tout moun degoutans, paske yo lage tèt yo nan yon bagay ki trivial e san lojik. Tèlman yo radote, yo tounen dyèdyè. Sa ki pi rèd la se manti yo pwomennen bay tout kote yo pase. Jezila : Tèlman yo pale koze kredi e di kont radòt yo, bouch yo tonbe kimen avèk yon lodè lanmè. Si yo konprann y ap anpeche gouvènman an fè travay ke majorite a ba l pou l fè a, pèp la ap mache pran yo grenn pa grenn. Lè sa a, ya konprann ki selwi pèp la ye. Nou rive nan yon sitiyasyon pou nou mande sa moun sa yo konprann si gouvène se jwèt ti moun. Sonya : Yo pa konprann anyen nan anyen. Nou gen yon peyi k ap soufri depi lontan akòz ajisman bann vagabon yo k ap kontinye diviszyon an jiskaske yo konprann enpòtans lapè nan yon peyi. Anverite, fòk sa fini nan peyi a. Pèp ayisyen gen pou l aprann chwazi Jozèt : Se premye nasyon mwen wè k ap betize konsa. Tout lòt nasyon ap fè ekilib e ap chache pou yo deplase nan yon direkson valab. Nou menm Ayisyen nou prefere wout ki mennen nou nan tèt chaje ak deblozay nètale. Bondye fè m konnen tout bagay gen yon limit. Menm dlo frèt yo mete bouyi gen yon moman tanperati a vin cho, li bouyi. Alò, se pou yo mete yon fren nan yo pou reyèlman fè yo gen las oubyen tchak apre nou flite yo. Rezya : Nou bouke ak bann moun

sa yo k ap kontinye anbete gouvènman an k ap travay pandan y ap voltije nan lari yo kòm awogan san valè ak diyite moral. Mwen sezi pou m wè Milann mete tèt li nan malpwòpte sa a. Li pa gen dwa prexidan peyi sa a ki Ayiti. rele Simon : Ou gen rezon, sè m, paske kreyon pèp la se yon kreyon san gòm, tankou pa Papa Bondye a. Li pran nòt pou l aplike l lè lè a rive a. Endezirab tankou Dyesèl Dèra ki finalman pa konn kote pwent nen li ye pou li konprann li se yon afè e l poze tèt li kòm kandida. Li p ap menm rive fè zewo pwen, paske l enkonpetan pou plas sa a ki rezève pou moun ki genyen tèt yo byen plase sous 2 zepòl yo pou yo fè tout bon kesyon. Joslin : Kanta pou Jan-Chwal, ki se yon kriminèl tout moun konnen, e ki gen manda dèyè l pou KEP sa a nan santiman aksepte kanditati li. Tout bann sendenden yo deja rale kò yo, paske yo pa fouti delivre. Sa k pi mal la, pèp la p ap vote yo, paske yo enkonpetan, kòmanse sou prezidan chanm Sena a pou rive sou Jan-Chal, ki pa gen diksyon, ki reyèlman pa konn pale ni kreyòl ni franse. Se yon prwoblèm pou nou ta gen yon prezidan konsa nan peyi a. Silvya : Si Jan-Chwal ta vin prezidan peyi a, tout Ayisyen konpetan dwe kite Ayiti e fè etranje kado l, paske nou pa fouti kontinye ap sèvi avèk medyokrite. Nou bezwen moun valab pou regle zafè peyi a. Se avantaj anpil malandren pou peyi a rete konsa. Pèp ayisyen deja gen anpil non vagabon nan kaye l pou l pase kreyon nwa pou efase non yo tout pou letan e letènite. Yo tout ap echwe nan jwèt la. Serafen : Silvya, mwen dakò avèk ou nan tout sa w di la a, paske rezonman ou yo tonbe aplon. Nou gen yon pwoblèm ki grav. Nou renmen lese ale. Mantalite nou pa penmèt nou fè mèvèy tankou zansèt nou yo te fè avan 1804. Kouman w vle kwè yon peyi tankou Ayiti kapab fonksyone pandan majorite sitwayen yo ap viv nan manti e yo pi fò nan divizyon ki se gate sa ? Silvya : Mwen kwè ou di yon bagay la a ki reyèlman fè sans. Mesyedam yo tèlman mètdam pou yo bay kou, pa gen youn ki reyèlman fè lòt konfyans. Yo tout ap fofile kò yo fè dezòd pou si yon bagay ta pase pou sa k pi fò a rantre ak gwo ponyèt. Lè sa a, tout ti ponyen ap pliye ke l pou l al nan opozisyon. Kòm panzouyis parèy yo a konn bout yo li pral taye bonèt bay chak pou disparèt yo. Li konnen yo tout se koken fini. Peyi sa a nan tout sa k pa bon avèk mesye sa yo. Sovè : Kou matchouboulout ! Koze ap tonbe pou m pa chape. Aswè a mwen nan bòl grès mwen, nèt akole, paske medam yo gen anpil anba zong yo. Mwen konprann apwòch ou a pafètman, paske se yon rezonman klase. Pa gen manti nan sa, piske nou se yon liv louvri. Sepandan, mwen di ak tout fòs mwen ke gouvènman Mateli a pa pral okenn kote e ke ti ponyen endezirab sa yo gen pou yo chatye, paske li lè li tan pou peyi a gen yon chans pou l respire. Silvya : Peyi Dayiti pa gen chans pou li gen yon devlopman nòmal k ap fleri pou boujonnen defason pou antere tout divizyon ki enpoze nou fonksyone tankou yon sosyete rezone. Nou gen yon bann souflantchou ki pwomennen ap fè dezòd. Sandra : Lavi nou dwe gen sans ki se yon mwayen pou nou sa debloke. Imaj sa a nou gen devan nou an, antan ke moun tankou lòt nasyon, parèt trè lèd. Li pa bèl ditou devan je nou e sosyete a k ap gade nou nan loup fason nou aji a. Sovè : Solisyon pwoblèm peyi nou nan men nou e non pa nan men denmèplè sa yo ki anpeche peyi a fonksyone. Se pou yo flite yo jiskaske yo gen òkèt ak las pou yo fini ak sa. Nou bouke avèk ajisman bann mèsenè yo ki refize konprann tan yo fin pase e ke

se tan yo tout ap pèdi. Tout ti kriye yo dwe al chita yon kote pou kite jèn yo pran destine peyi a nan men yo. Silvya : Pa gen anyen ki cho ki reyèlman pa frèt e tout bagay nan lavi a gen yon kòmansman ak yon fen. Tout move zangi yo gen pou yo plonje fon nan lanmè pou yo pa janm monte sou sifas. Yo bay peyi a twòp pwoblèm. Fòk nou tout ki konsyan e k ap defann peyi a kont tout teworis mete yon fren nan rete gade. Se pou n aji avèk tout kè nou pou n sa ranpòte viktwa sou tout zangi yo. Gabi : Moun sa yo gen sa nou te ka rele lodas. Tèlman yo tout se yon makòn rize nan peyi a, tout moun konnen yo tout. Pou yo, se yo menm ki gen monopòl pouvwa peyi a nan men yo. Ane sa a, yo tout pral wè si pèp la ap betize avèk yo. Se pou KEP la fè travay li san fot pou pa gen okenn derapaj, san sa n ap kontinye di peyi sa a pa gen moun ladann. Silvya : Se bagay tout moun konnen ke bonjou ak bonswa moun sa yo, ki pran pòz yo gen kle peyi a nan men yo byen fèm, pa laverite. Yo tout se mantè ki konprann manti yo gen pwa. Bann mantè-odasye yo dwe konprann tout bon ke lasi ki te nan je pèp la soti kounye a e yo pa p pran kk poul pou blan ze ankò. Se pou yo tout aprann sa nèt, jiskaske yo kite sa. Remon : Nou gen pou n gen repo nou san pèdi tan ak moun sa yo. Mwen pa konn si se yon revolisyon ki pou mete pye oubyen pèp la ki pou mache pran yo tout bon nan yon netwayaj asèk, paske bagay yo depase limit yo twòp. Fòk elekson an fèt pou voye tout zangi ale Kristin : Nou pa bezwen pè, pèp ayisyen. Viktwa sou tout satan yo se pou ou li ye. Jodi a ou gen tout nan men w pou w fè bon bagay. Se vijilans la pou aplike defason pou koken yo pa enfiltre pou vin kreye dezòd. Tout koken yo toujou ap fè erè e se nan erè yo fè ki pote yo tout ale. Eleksyon an ap fèt kanmenm. Difikilte ou pa, sa w bezwen an se li w ap jwenn nan tout sans. Sovèt : Nou sonje istwa Jezi sou kalvè. Fòk pitit Bondye pase mizè pou l sa rekonèt li se moun tout bon. Anpil nan fo kominis ak sosyalis yo pral gen entèdiksyon pou yo pati e tout viza ak paspò yo pral konfiske nan jou k ap vini yo. Mesye yo sou mikwoskòp e yo telegide tout bon, paske bouch pa pale tout bagay. Gen de deklarasyon ki pral poze mande yon atansyon e yon siveyans trè serye. Tout ak atak se ak teworis ki dwe kondane. Keslè : Tèlman yo sanwont e san santiman, y ap fè tout jimnastik pou yo retire towo lakou a. Yo di tout tenten pou yo elimine l nan tout travay li dwe kontinye fè yo. Kòm gouvènman ki la a pa vle reveye tout chat k ap dòmi pou pa anpeche travay li a kontinye, li fèmen je l sou sa. Men fòk mwen di ke gouvènen an pa yon jwèt ti moun. Se swa ou la pou reyèlman fè travay la nan moman li dwe fèt pou pa tounen yon viktim. Ennmi an toujou la ap obsève pou mwenn akasan, li mete siwo. Sovèt : Se yon bann koken, nou pa dwe nan plezantri avèk yo. Se poutèt sa mwen mande pou gouvènman sa a retabli, presto-presto, Lotorite Leta ki disparèt depi 1986. Pou l remete lwa yo e pran mezi pou evite sosyete a yon gè sivil ke tout vagabon yo ap chache. Nou konprann byen ke nou pa nan represyon, men nou kapab reprimande bann sendenden yo, paske tout responsablite a tonbe sou do gouvènman an plas la. Kèlkeswa sa yo tout vle fè pou elimine eleksyon an, l ap fèt kanmen pou tout bagay vin nan plas yo. Anpil kandida ap sezi e yo pral lage yo nan bwè te vèvenn. Jan Bèbè 10 jen 201515


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Haïti-observateur

LA RECTRICE DE LA FSIL HONORÉE PAR L’UNIVERSITE CATHOLIQUE ST ANSELM

Un doctorat en Sciences humanitaires pour Hilda Alcindor voir un doctorat en Sciences humanitaires de l’Université catholique St Anselm du New Hampshire. La cérémonie s’est déroulée le 17 mai dernier sous la présidence d’honneur de l’ex-gouverneur du Massachussetts et excandidat à la présidence des États-Unis d’Amérique, Mitt Romney. Au total 471 étudiants ont reçu leurs diplômes de cet antre du savoir, dans le cadre des célébrations de son 125 anniversaire, tandis que cinq autres recevaient un doctorat, dont notre récipiendaire venant d’Haïti. Plein de luimême, l’ex-candidat Mitt Romney déclara sans ambages que : «En regardant en A l’extrême droite, Mme Hilda Alcindor, rec-arrière, pas seulement trice de la FSIL, peu après avoir reçu le doctor-sur quatre années d’éat en Sciences humanitaires. À l’extrêmetudes, mais sur cent gauche, l’ex-gouverneur du Massachussetts etvingt-cinq ans de tradiex-candidat à la présidence américaine, Mitttion et de distinction, Romney. Au centre, un membre du board de Stnotre histoire unique Anselm College (photo de courtoisie). fait da chacun de nous

La rectrice de la Faculté des Sciences infirmières de Léogâne, Dr Hilda Alcindor, vient de rece-

une partie de quelque chose vraiment spéciale. En faisant un nouveau pas vers un avenir qui s’annonce brillant, vous resterez forts, comme St. Anselm». Rectrice de la Faculté des Sciences infirmières de Léogâne (FSIL), une entité de l’Universite épiscopale d’Haïti, Mme Hilda Alcindor dirige de mains de maître l’institution de la cité d’Anacaona qui accueille, chaque année, plusieurs centaines de postulants. En sus d’un enseignement de qualité dispensé au campus de Léogâne, étudiants et étudiantes participent à des périodes de stage, tant au pays qu’à l’étranger, particulièrement aux États-Unis d’Amérique. D’où le rayonnement de cette institution. Cette distinction attribuée à Mme Alcindor tombe à pic, venant renforcer son action bénévole dans le milieu par une reconnaissance internationale. H-O se joint aux supporteurs de la Faculté des Sciences infirmières de Léogâne, dont des institutions philanthropiques d’outre-mer, pour lui souhaiter d’autres succès et surtout la persistance dans le bon travail accompli. Un plus pour notre pays, trop souvent décrié.

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ

LE RISING SUN FESTIJAZZ

ou la DiplomatieVolée du Jazz de Boicel Par Dan Albertini Entre (),el-Sisi, un monstre pire que Assad, qui saura ? Tout le monde sait ce qui va se passer dans un an avec cette sédition déshumanisante légalisée. Israël croit-il trouver sa paix dans ce reculégyptien islamophobe tandis que le Sionisme se profile dans le droit religieux ? Attendons-nous sur la ligne d’arrivée. Quand le monstre aura terminé son œuvre local. Gageons, el-Sisinourrit, là,sonp’titreversinternational.Fermons les (). passer. RSFJ. Ni hasard ni rendezvous, un nouveau contact édifiant jeudi dernier. Je croise l’animateur culturel Fritzberg Daléus cité dans l’article précédent. Finfin de sobriquet. Il Dénoue les circonstances de l’avant incendie du Rising Sun. Essayiste multidisciplinaire dans ses états d’âme, il est JE. Développe avec le langage de conteur. Connaissance de parcours, rencontre Doudou Boicel à Montréal. La passion du détail mis en raccourci. Troubadour, moins bruyant que ces gros canons du Black JazzInt, ilne lui Manque pourtant l’élément de surprise. Anecdote, décembre 2010 ! Finfin surprend d’un rap approprié chez sa fille. Cet homme se constitue témoin d’une diplomatie du Jazz volée de Boicel. Il le certifie avec la précision 63’ des quartiers de Bas-peude-Chose, P- a-P. C’est un creuset socioculturel et artistique qui influence, c’est la référence duvoisinage. D’où quartiers. Une recommandation sort tout de go : «Prends soin d’enregistrer ». Il greffe : « Fais attention, ces gens

sont capables de tout ». Il quitte la place et je rentre. Je relis alors le titre en lettres dorés : «l’Histoire du Rising Sun», sous- titre, même équinoxe : «Et ses Légendes Jazz & Blues». Je me rendors dans mon safe House retenue depuis mon retour à Montréal. Le suis-je réellement. Finfin résonnentin extenso. Je me réveille. En effet, si ce n’est l’ambassade étrangère qui brûle à Bagdad, celle du Jazz a brûlé à Montréal, sans Etat ni état d’âme. Signe des temps, le consul honoraire en est instruit. Si vous allez aux Hautes Etudes Internationales ou dans une autre faculté d’équivalence, les ouvrages de Boicel ne sont les poumons par qui respire la diplomatie. Cependant, il est invité à se prononcer au profit de recherches de doctorant à l’université dans ce même Montréal où Boicel est proscrit par le Montreal Jazz International. J’ai en main la page arrachée hier soir d’un quotidien gratuit, je lis : «Le 36 e Festival de Jazz dédié à B.B. King ». On vante Guy Nadon, Mathieu Dézy, mais Boicel brille par son absence chez Jessica Emond-Ferrat. Même entre parenthèses. Je retourne aux études, rouvre l’ouvrage de Boicel. Jaquette noire, lettres dorées. Je consulte. En p.170, le fait est indéniable, la photo est immortelle.L’encre est indélébile. «L’empereur du Bleus casse la glace ». Le poster de Rising Sun festijazz été 78 s’y trouve aussi, photo du King à l’appui. Mieux, en juillet aussi. Une plaque sur le mur, The Creating Great Theatre lui présente le Dr. Martin Luther King Jr Award pour sa précieuse contribution en faveur du développement des arts performants de la communauté des Noirs du

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Canada en 2011. 2004, The Central Brooklyn Jazz Consortium lui présente la plaque The Founder Awards. Les références sont légion. Rien dans l’article ne sue pourtant Boicel. La littérature est un prétexte aujourd’hui pour le Québec de Dany, surtout quand Péladeau se fait m’as-tu vu. L’école nationale de Paris a bien plus servi que les Nabis, chez Dagdag(Hammarskjöld) dans l‘érection de sa courte carrière aux Nations Unies. On parlera de la diplomatie culturelle de Malraux enFrance, et j’en passe. Toute une diplomatie s’y est développée, même autour du ballon rond (FIFA). Mais, Montréal vole celle de Boicel pour la rendre à d’autres. Fils de qui, reste à savoir ! Néanmoins, si les enfants de Plante se taisent, y a-t-il enquête en cours avant de délibérer ? Quelle importance dans les relations internationales? Rappelezvous de Clinton chez Arsenio Hall Show avant ses deux mandats présidentiels. N’est-ce pas sa piste préférée de relations de promotion, même si cachée dans l’Haïtide Martelly enfant calqué du CNG ? Diplomatie, Jazz, ça commence à pétiller encore plus dans mespensées. Rencontrer cette référence sans arrière-pensée, mais dans le sens d’une histoire montréalaise bigarrée, cela a du sens, car la société au grand complet y a pris rendez-vous. Cet été au coin de ce qui est devenu le premier carrefour de relations internationales du Jazz à Montréal. Boicel entre temps taille sur mesure son costume de gala. École ! Entre doute et besoin, une école de relations internationales s’érige. Je me rends une fois de plus à la résidence officielle de

cette diplomatie du Jazz volée. D’autres surprises m’attendent. Le créateur possède une littérature interdite, une poésie sérieuse, une palette hitorique mais intéressée à la femme nue. Une cuisine, des recettes. Il ne mélange. Pas d’amalgame, même s’il raconte le fruit de sa progéniture. Un premier fils, Alex Boicel. Afromondo Productions, il est nommé ambassadeur pour la paix des Nations Unies. Accompagnateur et entrepreneur dans l’organisation de festivals internationaux. Un second fils d’où rentre en gare Grace Boicel. Celle qui dessine vos Nokia en Chine. L’auteur a fait école dans sa propre famille, défiant le proverbe « nul n’est prophète dans son pays ». Diplomatie, relations internationales, rapports culturels, les incendies n’ont tout emporté. Sa thèserenferme de l’économie sans détour, une formation pour une fonction consulaire dit finfin. Donc, l’économie de Montréal Internatio-

nale. On n’en parle pas, le politique non plus. Montréal paradoxal quand le maire en fonction, habitué aux relations internationales, vend son budget de rencontre internationale de maires du monde, mais ignore la diplomatie de Boicel. Car, elle contient deséléments d’incendie criminel contre le développement du sujet. Silence, on parle déjà de génocide culturel des Amérindiens au Canada. Trop c’est trop pour un pays qui pourtant critique Vladimir Poutine du G7. Une idée me vient en tête, pour se résilier lui-même, sans le savoir peut-être, car c’est Brian Qui, de son ami Reagan, nous y avait introduit dans ce G…. Ce n’est le temps de conclure, Boicel loin de sa littérature interdite nous relate des dessous, comme dans les histoires de Dag dag à la sauce Fernand Legros : «le lit du Rising Sun ». Des journalistes au menu. lovinsky2008@hotmail.com


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Haïti-observateur 10- 17 juin 2015

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