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11 -18 novembre 2015
UN ILLUSTRE INCONNU AU PALAIS NATIONAL ?
e En 9 position, Jovenel Moïse propulsé au premier plan
La répression instaurée pour mater les protestataires PORT-AU-PRINCE, 10 novembre — Michel Martelly n’a pas pris de chance en vue de placer son poulain au Palais national. Pire que son prédécesseur, René Préval, son association avec le président du Conseil électoral provisoire (CEP), Pierre-Louis Opont, s’est avérée tellement fructueuse qu’ils ont joué le tout pour le tout en accaparant toute la pâtisserie, au lieu d’une tranche de gâteau. Au mépris de l’électorat, de ceux qui croyaient que leurs bulletins de vote prévaudraient aux magouilles habituelles, le candidat officiel, Jovenel Moïse, en neuviè-
me position, selon les vrais procès-verbaux, a été donné gagnant aux élections frauduleuses du 25 octobre dernier. Inconnu de la majorité des Haïtiens, M. Moïse risque d’atterrir sur la chaise bourrée grâce au complot ourdi pour perpétuer le pouvoir du président Martelly pendant les cinquante prochaines années. Ainsi, le vote populaire a été détourné de manière grotesque, et, sa forfaiture consommée, Pierre-Louis Opont ne s’est pas uniquement contenté de rejeter du revers de la main l’établissement d’une commission d’enquête
indépendante afin d’épurer les fraudes, il a ouvertement écarté tout recours en appel en annulant près de 200 000 votes des deux premiers compétiteurs. Dans la probabilité que le candidat officiel soit validé par le CEP, les dernières joutes auront célébré l’enterrement de la démocratie en Haïti. De fait, quelques heures précédant la proclamation des résultats, bureaux et commerces fermaient leurs portes et la majorité des citoyens fuyaient la capitale. On a vu des milliers de personnes, en l’absence de transport public suffisant, prendre sur leurs
deux vittielos les routes conduisant aux principales banlieues.
Pas de liesse pour accueillir le nouveau César
Il n’y a pas eu de liesse pour accueillir la nomination de Jovenel Moise à la présidence. Tout au contraire, les rues se sont vidées, d’autant que ses premières déclarations laissaient présager le pire. Il s’est proclamé président sans qu’il y ait eu de consensus sur un deuxième tour de la présidentielle et a réclamé ouvertement l’adhésion de ses compétiteurs.
Pour la grande majorité, parmi ceux qui avaient entendu son nom pour la première fois, Jovenel Moise n’apparaît nullement comme un chef d’État, voire un chef capable de représenter dignement le pays de Dessalines et de Pétion, tant dans le pays profond qu’a l’étranger. Tantôt on le présente comme le gardien d’un champ de bananes, tantôt il est perçu comme un crève-la-faim (grangou), d’où l’idée qu’il viendrait uniquement pour se remplir les poches, sinon pour « manger » tout seul. Vraie Suite en page 2
Jovenel Moïse président, Michel Martelly Premier ministre LA DYNASTIE MARTELLY DÉJÀ EN CHANTIER
Mais tout n’est pas encore dans le sac...
Par Léo Joseph
Un des policiers de la BOIT piétine un manifestant après l’avoir ordonné de s’étedre par terre comme un tapis, lors du mouvement du vendredi dernier.
Quand Michel Martelly a déclaré tout de go que le candidat officiel du Parti haïtien tèt kale doit prendre logement au Palais national, même s’il y séjourne seulement 24 heures, il croit parler en connaissance de cause. Car, selon lui, son équipe n’a pas lésiné sur les moyens pour que ce projet se concrétise. Il reste, toutefois, que Sweet Mickey n’a pas encore tout dans le sac, car des écueils jonchent dangereusement la voie qui mène à la résidence officielle du chef d’État haïtien. En d’autres termes, le président sortant n’a aucune garantie de réussir ce coup, qui reste des plus hasardeux. Une succession d’obstacles attendent encore. D’abord, la question la plus importante : Jude Célestin étant mis en ballottage avec Jovenel Moïse par le Conseil électoral
provisoire (CEP), sous l’ordre de Michel Martelly, voilà un premier obstacle à surmonter. Car, en dépit de tous les dispositifs mis en place et les contorsions politiques inventées, la présidence ne prévoit comment va se jouer son destin politique ainsi que celui de sa famille; ou encore de Jovenel Moise lui-même. En effet, embarqué dans le train du second tour des présidentielles en imposant son poulain comme celui qui a recueilli le plus de votes, Martelly s’est retrouvé en face des grands ténors de la communauté internationale, qui n’ont pas encore trouvé, comme en 2010, une raison de conforter sa position. Si les Américains se montrent moins abordables, les représentants de France et du Canada affichent une attitude qui autorise le chanteur du compas à Suite en page 15
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UN ILLUSTRE INCONNU AU PALAIS NATIONAL ?
e En 9 position, Jovenel Moïse propulsé au premier plan
La répression instaurée pour mater les protestataires Suite de la page 1 ou fausse, cette perception de l’homme serait difficile à effacer dans l’imagerie populaire. Quant au secteur des affaires politicoéconomiques, on le perçoit plutôt
tifs, les ex-sénateurs Wencesclas et Joseph Lambert ont pu accueillir leur propre défaite comme une victoire, puisque, « après nous, c’est nous ». Les résultats ont également fait le bonheur du CEP au com-
Le cadavre de Mafxo Gaspard baignant dans son sang au milieu des pancartes du candat à la présidence de Pitit Dessalines Mois̈ e JeanCharles. comme un homme de paille plet. Car après la proclamation des (popetwèl). Le secteur sain des résultats, jeudi dernier (5 novemprincipales chambres de commer- bre) Pierre-Louis Opont, en comce craint la continuité des poli- pagnie de neufs conseillers électotiques de gabegie, d’engloutisse- raux, a bu le champagne en signe ment de plusieurs centaines de de célébration de la manière dont millions de dollars dans des pro- le scrutin a tourné. jets-bidons et l’enlisement du conflit haïtiano-dominicain. Une Le candidat de situation qui précipiterait facile- Martelly, Jovenel ment l’effondrement de la mon- Moise, était en 9e naie nationale avec un taux record position de 100 gourdes pour un dollar Au grand dam de l’électorat, suraméricain. Seuls à sabler le cham- tout des candidats lésés par des pagne à l’avancée de leur poulain, résultats frauduleux programmés, le monde interlope et principale- à l’instigation des mercenaires à la ment les milieux de la drogue et de
Manifestation conjointe des partisans de Pitit Dessaline et de LAPEH à Port-au-Prince. la contrebande sont pratiquement solde du pouvoir et du CEP, c’est prêts à protéger les acquis de ces le candidat du président Martelly cinq dernières années sous l’égide qu’on a placé en première poside l’ex-chanteur de compas direct. tion, alors que sa véritable place On va même jusqu’à pressentir était la neuvième, selon des sourSteeve Khawly, candidat malheu- ces concordantes ayant oreilles reux aux dernières élections, au des comploteurs. Bienlesloin de ministère du Commerce. Quoi- l’auréole que lui confère Pierrequ’évincés de leurs postes respec- Louis Opont, principal respon-
sable du massacre orchestré pour tromper le peuple haïtien, Jovenel Moïse arrivait parmi les misérables bons derniers de liste. Tandis que Moïse Jean-Charles, Maryse Narcisse, Jude Célestin, Eric Jean-Baptiste, Jean Henry Céant, Steven Benoit, Sauveur Pierre Étienne, Steeve Khawly le devanceraient largement, s’il faut omettre Charlito Baker, que le gros commerce a « mangé », pour les besoins de la concurrence. La permutation des boites d’urnes et l’émission de faux procès-verbaux auront conduit la forfaiture à un degré jamais atteint dans les annales déjà horribles des élections antidémocratiques que les Haïtiens répugnent de toutes leurs forces. Transgressant la loi électorale et les balises jetées afin d’attirer les candidats de toutes allégeances dans des joutes acceptables, Pierre Louis Opont et ses acolytes ont délibérément fait le
Le candidat à la présidence Jovenel Mois̈ e fait son entrée au quartier général du parti PHTK suivi de l'Espagnol Sola. nel Michel François, de sinistre nombreuses victimes. L’utilisation mémoire. Actuellement, les bi- de la force apparaît comme la derdonvilles sont systématiquement nière option du pouvoir sortant ratissés sans qu’on ne mentionne dont les meneurs risquent de tomber sous le couperet du Tribunal le nombre de morts et de blésés. Fin de semaine dernière, par pénal international.
Des photos du candidat à la présidence Jude Célestin observées sur la parcours de la manif sur la Route de Delmas. jeu du pouvoir en pervertissant l’idée de démocratie. Pour le moment, des candidats injustement reléguées à des rangs inferieurs tentent des recours juridiques pour voir ce que le cadre légal peut offrir. D’autres brandissent « la rue » en tant qu’unique option pour renverser cet état de chose ou seul « le fer coupe le fer», comme on le dit dans le milieu.
La force brutale utilisée comme moyen de dissuasion
En dehors des grands moyens financiers utilisés pour neutraliser les quartiers populaires, le pouvoir recourt aux bataillons récemment formés par le président Martelly pour accomplir la basse besogne du pouvoir en net déclin. C’est comme si on revenait à l’époque des Duvalier ! Les principaux acteurs politiques avaient oublié que le président Martelly avait été un Ninja sous les ordres de l’ex-colo-
Des véhicules de la brigade du CIMO déployées aur la Route de Delmas. Le régime de terreur instauré exemple, plus de USD 250 mille $ ont été distribués dans les bidon- dans le pays, particulièrement villes pour apaiser ses habitants et dans les bidonvilles de la capitale les retenir loin de la rue. Une et des villes de province, a débuté méthode qui n’arrive pas encore immédiatement après la proclaau but désiré vu le nombre élevé mation des résultats des présidende ces populations achetables à tielles, jeudi après-midi, faisant sa merci. La Brigade d’opération et première victime devant le quard’intervention départementale tier général de la campagne de (BOID) est accusée de brutalité et Moïse Jean-Charles, à Port-aud’avoir causé plusieurs morts lors Prince. En effet, Maxo Gaspard, un des derniers accrochages survenus dans le cadre des joutes du 25 responsable de logistiques de la octobre. D’après plusieurs témoi- campagne présidentielle du candignages, ce corps incontrôlable, dat à la présidence de la formation placé sous les ordres du commis- politique Pitit Dessalines, a été saire André Jonas Vladimir Pa- abattu froidement par un homme raison, qui relève directement du armé de la BOID. Tout ce qu’on Palais national, est constitué prin- pouvait reprocher à la victime est cipalement de déportés en prove- qu’il exhibait des pancartes et un tnance des États-Unis, du Canada shirt exhibant des photos du canet de l’Hexagone. Ils ne boiraient Suite en page 13 que de la bière, s’il faut croire leurs
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HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know…?
Volume 3, Issue 102
Negative thinking is harmful! By Garry Emmanuel Early one morning I received a letter from my friend Bob Jacobin (not his real name) in New York who seemed to be at the end of his rope. He complained how his life was miserable. Here is how he described his emotional state. He wrote: “All the years I was at my previous organization I was so criticized and that made me to feel stupid. And I began to believe that I was incompetent and stupid. It was hard on me! I found that I constantly made mistakes because I believed what was said to me and about me. I took the job at the new organization because I could not stand it anymore.” Bob continued: “Now the same thing seems to be happening again. My new boss Johnny often makes me feel stupid. One coworker once confided to me that Johnny wants me to quit. As a result, I am seeking employment elsewhere. I would gladly quit right away. Unfortunately, my debt is beyond my ability to handle, and I am struggling every month. I feel that I am trapped and helpless. I am just really weary now. I apologize for my negative state of mind today. I am just so tired of dealing with the constant battles and seeing no end. I am just weary and sad and feeling very alone. Truly, I have so little self-confidence anymore. I don’t even know what my skills are.” And here is how Bob concluded his letter: “I do sometimes wonder and ask God how many negative circumstances the human mind can handle before it shuts down. I am there, so much responsibility, so much constant demand, so worn out. Death would be a real blessing. You can never imagine how your kind words about me as a person had brought comfort to my soul and brightened my spirits last week!” Now can you see how our thoughts can be destructive and harmful to our emotional and mental health? Emotionally, Bob was in bad shape. But he failed to realize that there was nothing wrong with the workplace environment, including his supervisors. The problem was his state of mind. I wish that he gave heed to Eleanor Roosevelt’s precious and timeless counsel: “No one can make you feel inferior without your permission.”
Our thinking can be our worst enemy
Without knowing it, Bob was his worst enemy. He was sad because he manufactured thoughts of sadness; he felt lonely because he entertained thoughts of loneliness; he felt incompetent because he fed his mind on thoughts of incompetence. Norman Vincent Peale writes: “The person who sends out positive thoughts activates the world around him positively and draws back to himself positive results.” Our mind – our thinking – can work for us or against us. Jesus said it so well: “Behold, the kingdom of God is
within you” (Luke 17:21, KJV). As I have said it earlier, I will say it again: We are the manufacturer of our own thoughts. Our mind is a double-sword-like weapon. It can be a source of blessings. It can also be a source of curses. It all depends on the kinds of thoughts we feed our minds on. The choice is ours. Bob’s life would have been different if he had manufactured constructive thoughts. While it may be at first challenging, there are many benefits to the practice of positive thinking. It Enhances the immune system. Helps to always look for the brighter side of life. Boosts our energy to focus on achieving our goals. Triggers resilience and helps to overcome obstacles. Promotes good health. Turns loose our dreams and helps us to become achievers. Fosters a healthy outlook on life. Reduces stress levels. Lowers the risk of heart disease. Equips us to psychologically deal with life’s uncertainties. We cannot live a happier and healthier life until we fully understand this fundamental principle: We have full control over the kinds of thoughts we can let filter through our minds. Albert Einstein once observed: “The world we have created is a product of our thinking; it cannot be changed without changing our thinking.” An unknown author took it a step further by saying: “When a negative thought flashes into your mind, push it out with a positive one.” The challenge: There are only two types of people on the Planet Earth: Those who are optimistic and those who are pessimistic, those who are positive thinkers and those who are negative thinkers. The first group strives to see the positive in every situation whereas the second one views life only through a dark glass. The only difference between the two groups results in the choice they make – a mental attitude. If you want to enhance the quality of your health and your immune system, perhaps it is time to consider having a positive attitude toward life’s events. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us launch our positive thinking awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2015!
Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.”
Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation.
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DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ
Dion le fou du Roi Par Dan Albertini Entre (), La Reine ira-t-elle sur le banc de touche avec ses Princes ? C’est en fait une question en apparence, mais c’est surtout une nouvelle réflexion inattendue pour les anciens patrons de Stephen Harper, le temps de réassimiler Trudeau. Fermons les (). L’Échiquier. Si le Roi sait naviguer à flot pour protéger la Reine (le peuple), il lui faut un fou. Exposé à contre-courant aux flots mugissants, il doit être prêt à toute épreuve. Pas de rassembler, c’est le travail du Roi. Nous comprenons par là d’une intelligence supérieure qui permet de devancer l’adversaire comme de le laisser en plan pour le récupérer plus tard. Le fou du Roi devra savoir attendre l’adversaire exactement au carrefour où il passera, le surprendre. Non pas être surpris luimême, dico quod dominus. Un simulateur capable dans le virtuel comme dans le réel. Le professeur Dion répond sans nul doute à ce profil. Dion n’a plus le fardeau du leadership, il sera revêtu du manteau du mentor universitaire possédant une puissante expérience pratique avec l’avantage d’une École éprouvée dans l’apprentissage comme dans l’enseignement. Exemple. Faire refaire ses devoirs à l’Amérique à venir, celle de Clinton II (à moins d’une Gastro Clinton battra Sanders et sera élue en 2016), car Bush vient de signer 1). Pas de parti républicain, 2). Si Rumsfeld-Cheney sont anti-Amérique, alors l’Amérique des démocrates d’Obama a bien protégé l’Amérique. Donc, bravo Clinton-2016. Cette Amérique n’a plus peur de partir en guerre. Il faudra la toute puissance du Soft Power pour l’arrêter. En fait, l’intelligence Dion comme élément vital, je réitère, la diplomatie canadienne me semble renaître déjà de ses cendres. Si personne ne peut refuser à Dion d’être une des pierres angulaires de la reconstruction du PLC ni d’avoir doctement construit un leadership gagnant pour Trudeau & Trudeau, où Trudeau à la tête d’un gouvernement majoritaire rassure encore plus, je me répète : l’arrivée de Trudeau, un élément positif pour le monde entier. Ce, malgré le dossier de l’oléoduc que l’administration Obama vient de rejeter par émotion, butée sur le rejet des CF35. C’était aussi répondre à : quel sera le premier indice qui démontrera ce grand changement de cap ? La reprise de la notion des droits et libertés au Canada offrira, par contre, une nouvelle piste à Washington qui a réagi de suite. C’est, en effet, dans le sens que les premiers jours seront bien du Justin et du patrimoine de Pierre-Elliott que, une vedette qui sait se passer de carte de visite de la Reine pour être un Canadien authentique. Le président Obama apprendra ainsi à l’apprécier à sa juste valeur quand on considère le boulet républicain grandissant, après les nouveaux aveux de Bush père. C’est ainsi que l’irritation grandissante de la Russie, la nouvelle donne iranienne, qui voit en l’Amérique un démon, passeront comme des priorités de coopération amicale du Trudeau fils de son père avec Obama, en passant par le nou-
veau ministre du MAEC qu’est Dion. Mais Haïti et la presse en Haïti. Avons-nous compris cette arrivée dans sa dimension réelle au point d’être au rendez-vous
pour ne rater le spectre Dion ? Les critiques et les analyses appartiennent désormais à celui qui sait prévoir. Dion sait surprendre en ce sens. dan@danalbertini.info
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
L’art et l’homme Par Rosie Bourget Comment l’art peut-il permette à ce point à l’homme de progresser? Peut-on supposer que l’art apporte quelque chose à la connaissance de la réalité ? Le sens de la beauté est une des aspirations les plus profondes de
Rosie Bourget. la nature humaine à la recherche de la transcendance. Qu’il s’agisse de reproduire la réalité ou d’intégrer des objets réels dans l’œuvre, comme un pot de fleurs, l’art semble toujours dépendre, d’une manière ou d’une autre, d’une référence à la réalité qui est le caractère de ce qui existe. La notion d’art englobe un vaste ensemble de points de vue que l’on cherche à idéaliser pour rendre beau ou au contraire à déranger pour exprimer des sentiments liés à la peur ou à l’angoisse, la représentation picturale a su s’adapter à la pensée humaine dans toute sa diversité et sa complexité. Depuis la préhistoire jusqu’au début du XXe siècle, l’art a toujours été figuratif, c’est à dire que l’image créée cherche à imiter ce que l’on voit, que ce soit d’une manière réaliste ou pas, selon le propos que l’artiste cherche à faire passer. Les sentiments de révolte et d’insatisfaction nés des grands bouleversements sociaux ont modifié cette figuration qui finalement s’écroulera sous les coups de la science. L’homme se définit, selon Rousseau, comme un être perfectible, mais c’est surtout un être doué de conscience et de liberté. Qu’il se considère com-
me un être situé ou situant dans le monde, l’homme éprouve des inquiétudes face à lui-même. En effet, l’homme prend conscience de son impuissance face aux forces de la nature (cf. les catastrophes naturelles : ouragans, inondations, etc.) ainsi que de sa mortalité. De même, il se rend compte que la violence est possible dans la société et qu’il ne peut jamais connaître totalement autrui. D’une autre manière, en exerçant sa liberté par le biais de la technique, l’homme doit faire face à ses responsabilités et se présente à lui un monde inquiétant. De toue évidence, l’art est une recherche infinie. La réalisation de l’esprit tout comme sa perception et sa compréhension ne sont jamais atteintes complètement, car elles passent par l’intermédiaire du sensible. L’homme ne comprend jamais complètement l’autre et ne peut vérifier si ce qu’il perçoit de l’autre correspond à la réalité. Par conséquent, la finalité de l’art correspond à une conception de la finalité de l’homme. L’art est une recherche constante qui ne se fixe jamais, qui est toujours en mouvement, tout comme l’homme recherche constamment le sens de son existence. Ainsi, on peut constater que l’art pouvait répondre à certains besoins de l’homme, comme le besoin d’être rassuré, l‘obligation d’exercer sa liberté, l‘impératif de vérité. Enfin, on peut noter que l’art permet de conférer à l’homme une dignité en l’élevant au-dessus des choses du monde sensible, puisque, à travers l’art, il cherche à conférer un supplément de signification à ce qu’il représente; dans une représentation, il ajoute une touche aux objets et exprime sa subjectivité. L’art permet de remédier à bon nombre de ces inquiétudes de l’homme en tant qu’être conscient et libre. En effet, face à la nature tout d’abord, l’art permet de créer une distance, de contempler cette nature sans en être inquiété. On peut représenter une nature effrayante et la contempler sans pour autant s’en
Solisyon, 1, 2 ,3 Sa l Ye ! Jodia, Mizè fini pou Fanm kou Gason kap soufwi depi lontan Ak doulè yo rele Kraze Zo a (Atrit)
E sou Zafè Sex la tou...
Genou. Cheviy.Zepol Kou. Epol. Ren. Koud. Bra Pranye. Janb. kwuis. Hanch... .Pou Plase Komand ou
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sentir menacé; comme le dit Kant, « une œuvre d’art n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose ». En ce qui concerne la peur de la mort, l’art permet de nous rassurer en ancrant notre subjectivité dans le temps, en créant une œuvre qui marquera notre passage dans le temps et nous survivra. En outre, dans la contemplation de l’art, on savoure l’instant présent, et l’éternité n’y changerait rien. Enfin, dans la relation envers autrui, l’art permet d’envisager un idéal de contemplation partageable en droit, d’une liberté partagée dans la paix, d’autant plus que l’art est rarement une source de conflit puisqu’on admet un certain relativisme dans l’appréciation d’une œuvre et un respect de l’opinion de l’autre. À ce stade, il apparaît donc que l’art rassure l’homme en tant qu’être conscient et libre. Il arrive à compenser, à gommer les inquiétudes suscitées notamment par les sciences et les techniques. En ce sens, l’homme a besoin de l’art, dans la mesure où il lui procure un sentiment de protection, de sécurité et de paix, et par conséquent une forme de bonheur. Néanmoins par progrès de l’homme nous n’entendons pas seulement la lutte collective de l’humanité contre une nature ou un tyran hostile, mais aussi l’évolution personnelle d’un être humain. C’est le chemin que parcourt tout individu au cours de sa vie, le développement progressif de ses facultés et sa maturation au contact du monde. Un homme progresse lorsque s’accroissent ses connaissances, lorsqu’il cultive son talent et lorsque s’approfondit sa dimension humaine, qu’il devient plus tolérant, moins étroit et davantage capable de jugement autonome. L’art permet-il à l’homme un progrès personnel ? L’art est le moyen d’éducation par excellence de la jeunesse. Une grande partie du temps passé sur le banc de l’école est consacrée à l’étude d’œuvres littéraires qui, non seulement nous enseignent la langue française et donc à nous exprimer, mais sont en outre censées être un point de départ à la réflexion. On discute les personnages, analyse les situations, résume l’intrigue ou développe un thème. Bien avant la lecture des philosophes ce sont les romans et les poèmes qui nous ont initiés aux problèmes de morale et de psychologie : nous avons médité avec Racine sur les passions et avec Molière sur l’aveuglement que suscite l’attachement à l’argent; avec La Fontaine nous avons été confrontés à différentes sortes de gens que la vie pourra nous faire rencontrer; et Victor Hugo nous a sensibilisés à la misère des pauvres et des enfants orphelins. La littérature nous fait voyager à travers l’esprit de l’auteur, profiter de son expérience et être à tour de rôle bon et méchant, victime et bourreau, serf et roi. Ainsi l’éducation littéraire nous fait sortir du monde borné qu’est le nôtre et nous permet de voir, même vivre, l’expérience d’un autre, de plusieurs autres, et des
plus grands que nous. Ce qui distingue un être ignorant d’une personne cultivée, c’est que ce dernier a eu un premier contact avec l’expérience humaine avant que la vie ne la lui fasse connaître, de telle manière qu’il ne fasse pas son entrée dans la vie tel un enfant naïf, mais aura déjà une distance, aussi minime soitelle, par rapport à la comédie humaine qui lui permettra de relativiser ce qui lui arrive et de le mettre dans un contexte plus vaste que sa maigre expérience personnelle. L’homme cultivé, qui a voyagé à travers les œuvres de Shakespeare ou de Thucydide, aura une expérience humaine plus ancienne que son voisin ignorant pour qui tout arrive pour la première fois. Ceci permet à ce dernier de juger avec plus de maturité, au lieu d’être une victime facile des sectes et idéologies de toute sorte, ou à la merci de ses passions comme un bébé. Ainsi, si ces œuvres et leurs études sont souvent considérées comme futiles, d’abord, on les oublie et en outre de nombreux parents et éducateurs préconisent une école à vocation plus pratique et utile à la vraie
vie, elles sont en fait un outil de progrès personnel irremplaçable. Ainsi Jaqueline de Romilly écrit que « de cet amas de connaissances que l’on croyait d’abord inutiles et qui peu à peu se sont effacées, disparaissant de notre conscience les unes après les autres, résulte donc pour finir la possibilité d’avoir une pensée personnelle, une vie indépendante et une personnalité autonome» (Le Trésor des Savoirs Oubliés). En effet le progrès que l’art suscite chez l’homme, d’abord comme élève, puis comme adulte continuant l’éducation commencée à l’école, est la capacité toujours croissante de jugement personnel: « se former une opinion à soi, c’est faire preuve de liberté d’esprit, c’est par suite choisir soi-même sa voie, ses orientations, ses engagements. C’est éviter de se laisser guider par autrui, d’être prisonnier d’un milieu, de tomber dans tous les pièges de la propagande et de la malhonnêteté ». (ibid). En fin de compte, ce que le contact de l’art apporte à l’homme c’est son humanité…(à suivre). r_bourget@yahoo.com MTS (maîtrise en travail social)
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SCIENCE ET TECHNOLOGIE
Patrick Paultre, Québécois d’origine haïtienne, récipiendaire du Prix Armand-Frappier 2015
Un Québécois d’origine haïtienne vient d’être l’objet d’une rare distinction dans son pays d’adoption, en témoignage de ses réalisation scientifiques et ses nombreuses contributions dans ce domaine au Québec, au Canada et au monde entier. En effet, Patrick Paultre a été reçu lauréat parmi les candidats au «Prix Armand-Frappier » 2015. C’est le jugement prononcé par un jury de cinq membres lors de la présentation des postulants. Le texte officiel rédigé à l’égard de M. Paultre se passe de commentaires. Aussi nous le publions dans son intégralité, ci-après, sous le titre Lauréats et lauréats. « Scientifique novateur, administrateur de talent et ingénieur chevronné, Patrick Paultre a contribué de multiples façons au développement du génie parasismique et à l’étude de la dynamique des structures. Son engagement profond envers la société, qui a pu bénéficier de ses compétences, et son rôle de chef de file dans la fondation de centres de recherche très performants ont généré des retombées socioéconomiques d’une grande importance pour le Québec.
« Une carrière scientifique éveillée par ses racines « Le remarquable parcours de Patrick Paultre se dessine dès son enfance, alors qu’il passe ses vacances dans une petite ville côtière près de Port au Prince, dans la maison de ses grandsparents, où habitent ses tantes. Ces dernières lui parlent souvent des lourdes conséquences des tremblements de terre et des razde-marée qui ont frappé le pays. Ces récits captent son intérêt et suscitent sa curiosité envers les
effets désastreux qu’ont ces phénomènes naturels sur les structures.
« Un bâtisseur d’instituts de recherche reconnus internationalement « Il fonde à ce moment le Centre sismiques d’infrastructures
Patrick Paultre. majeures interuniversitaire du Québec, qui deviendra en 2006 le Centre d’études interuniversitaire des structures sous charges extrêmes (CEISCE). Ce centre regroupe les trois plus grands laboratoires de structures au Canada (soit ceux de l’Université de Sherbrooke, de l’École polytechnique de Montréal et de l’Université McGill) et réunit presque tous les professeurs et chercheurs en structures de six universités québécoises. Sous la direction du scientifique, le CEISCE devient un véritable réseau, au sein duquel la concertation et la coopération permettent l’éclosion d’une force en recherche incontournable pour le Québec. En effet, ces entités travaillaient autrefois en vase clos et en mode concurrentiel, mais le chercheur a su les réunir de manière brillante. Le Centre est assurément une de ses grandes réalisations et ce pour quoi il reçoit le prix Armand-Frappier 2015. « Les travaux du Centre répondent à plusieurs problèmes, dont celui lié aux séismes, car le Québec est situé dans une zone sismique modérée qui a déjà subi des épisodes dévastateurs. Com-
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parable aux plus grands laboratoires du monde avec ses équipements ultrasophistiqués, il est le siège de travaux relatifs à la dynamique des structures, au génie parasismique et à des thèmes liés aux effets du vent, du verglas et du froid sur les structures. « Le CEISCE entretient des relations étroites avec le ministère des Transports et celui de la Sécurité publique, Hydro-Québec et les firmes de génie-conseil. Construire et remettre en état les infrastructures vitales, telles que les hôpitaux, les casernes de pompiers, les écoles, les barrages, les lignes de transport d’électricité et les ponts du réseau routier québécois, de manière à protéger la vie humaine demeure la préoccupation première de Patrick Paultre. « Il n’est donc pas surprenant que la notoriété du CEISCE et du professeur Paultre attire des stagiaires et des chercheurs de haut calibre de partout dans le monde. Le Centre entretient d’ailleurs des liens de recherche avec des centres réputés à l’international, et ses membres font partie de comités nationaux ou internationaux, au sein desquels ils occupent des postes importants en matière d’investigation de dommages ou d’élaboration de normes. « Le chercheur tire également une grande fierté d’avoir mis sur pied, il y a plus de 25 ans, les deux premiers laboratoires de structures à l’Université de Sherbrooke. Ces établissements, dotés d’un parc d’équipements parmi les plus polyvalents du Canada, jouissent maintenant d’une renommée mondiale. « De la sécurité des bâtiments à celle des barrages « Les travaux de Patrick Paultre, qui relèvent d’une recherche fondamentale, génèrent de nombreuses retombées ultra pratiques en ingénierie de pointe. Ils ont notamment contribué au développement des règles de dimensionnement parasismique des structures à ductilité modérée, c’est-àdire les paramètres qui font qu’une structure peut se tordre ou s’étirer sans se rompre. Ces règles sont actuellement en vigueur dans le Code national du bâtiment du Canada et dans la norme Calcul des ouvrages en béton de l’Association canadienne de normalisation, lesquels régulent la construction de tous les bâtiments au pays. Les travaux du professeur ont également influencé plusieurs codes de construction internationaux. « Le scientifique a aussi dirigé un des programmes expérimentaux les plus ambitieux et complets du monde, pour caractériser le comportement dynamique des structures de béton à hautes performances (BHP). « Avec son équipe, il mène des campagnes d’essais de grande envergure, uniques au monde, sur le comportement dynamique des barrages au Québec et en Europe. Ces essais ont permis de mieux comprendre les interactions complexes entre le barrage, le rocher de fondation, l’eau retenue et le couvert de glace en hiver. Les chercheurs ont aussi mis au point un modèle numérique permettant d’analyser les interactions entre le réservoir, la fondation et le cou-
vert de glace, lequel reste le seul modèle disponible à ce jour. Connaissant l’importance majeure de l’hydroélectricité et de la construction de grands barrages au Québec, on peut aisément mesurer les répercussions économiques de ces travaux. Une passion pour l’enseignement et le partage des connaissances « Le professeur Paultre s’est toujours investi avec passion et intensité dans l’enseignement et la transmission du savoir. Il a contri-
Arman Frappier bué à la formation d’ingénieurs civils, lesquels reconnaissent en lui un mentor exigeant qui a su leur insuffler le goût du dépassement, la motivation et la persévérance. « Il a aussi contribué de façon importante au développement d’applications informatisées et a reçu, à cet effet, le prix E. Whitman Wright de la Société canadienne de génie civil. « Patrick Paultre, qui fait partie d’associations et de comités techniques internationaux, a été invité maintes fois à donner des cours et des conférences à l’étranger. Il est également l’auteur de deux livres, Structures en béton armé et Dynamique des structures, qui sont devenus des références incontournables pour les ingénieurs en structures au Québec et dans le milieu francophone. Ce dernier, qui a été traduit en anglais, est notamment utilisé pour l’enseignement dans les universités, non seulement au Québec, mais aussi ailleurs dans le monde. « En 2006, l’Association francophone pour le savoir lui décernait le prix Adrien Pouliot afin de souligner sa coopération avec la France. Plusieurs autres prix et distinctions liés au domaine du génie civil témoignent de l’expertise de Patrick Paultre, qui a également été nommé fellow de plusieurs organisations, dont l’Institut canadien des ingénieurs en 2014. « Soucieux de faire avancer la société, le chercheur met aussi à profit ses compétences en s’engageant bénévolement. Depuis 20 ans, il organise colloques, cours spéciaux et séminaires pour les décideurs publics, les ingénieurs et les concepteurs de structures. « C’est aussi sans grande surprise qu’il a contribué de façon exceptionnelle à la reconstruction de son pays d’origine, durement touché par un terrible tremblement de terre en 2010. Humaniste dans l’âme, il a rapidement mobilisé des appuis, dont celui de l’Université de Sherbrooke, afin d’assurer le développement d’une expertise locale en génie parasismique. Cette action revêt plusieurs formes, dont la formation
5 d’ingénieurs civils haïtiens. « Il a également fondé l’Association haïtienne du génie parasismique, laquelle consacre ses activités à la formation, à la recherche et à l’élaboration de normes de construction. De plus, il a mis au point des outils pour le calcul des forces sismiques et les a adaptés pour Haïti, en plus de les mettre gratuitement à la disposition des ingénieurs de ce pays. « La contribution de Patrick Paultre au développement de sa discipline, son engagement profond à partager ses connaissances et son rôle de chef de file dans l’établissement de structures de recherche de calibre international sont exceptionnels, et l’homme l’est tout autant ». Les membres du jury sont : Georges Abdul-Nour (président), Johanne Charbonneau, Réginald Nadeau, Marie-Hélène Parizeau, Michel L Tremblay et Armand Frappier. Qui était Armand Frappier ? Sur le portail du Québec © Gouvernement du Québec, est publié un texte qui répond textuellement à cette question. « Armand Frappier (19041991) « À son décès, en 1991, à l’âge de 87 ans, Armand Frappier était l’un des derniers représentants de la génération des bâtisseurs de grandes institutions vouées à la recherche au Québec. Il s’est fait connaître par son oeuvre de pionnier en matière de santé et d’hygiène publiques, par la qualité de ses travaux de recherche en microbiologie, par son acharnement à prévenir la propagation des maladies infectieuses et par son dévouement exemplaire au sein de nombreux organismes nationaux et internationaux. « Le Dr Frappier entreprend la réorganisation du Département de microbiologie de l’Université de Montréal en 1933 et il en sera le directeur jusqu’en 1964. En 1938, il fonde l’Institut d’hygiène et de microbiologie de Montréal, qu’il dirigera jusqu’en 1974 et qui deviendra l’Institut ArmandFrappier en 1975. Puis, en 1945, il fonde l’École d’hygiène qui sera scindée, une vingtaine d’années plus tard, en différents départements et écoles, soit le Département de médecine préventive de la Faculté de médecine, l’École d’administration hospitalière, l’École d’éducation physique et le Département de médecine du travail de l’Université de Montréal. « À une époque où la recherche était peu subventionnée au Québec, Armand Frappier, en véritable entrepreneur, finance les activités de recherche de l’Institut avec les profits réalisés grâce à la production industrielle de vaccins, dont le BCG, dès 1938. Ce sont ses travaux expérimentaux sur ce vaccin qui ont valu au Dr Frappier sa renommée internationale. D’autres vaccins contre la diphtérie, la variole, la typhoïde et le tétanos ont été réalisés à l’Institut à la même période. « Les Prix du Québec relèvent conjointement du ministère de la Culture et des Communications; et du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations; Politique de confidentialité | Réalisation du site | Accessibilité; Dernière mise à jour faite le 201511-02 ». Portail Québec © Gouvernement du Québec, 2003-2015
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Haïti-observateur
Kreyòl
VERITE SOU TANBOU :
Pèp ayisyen konnen, li wè, li pale verite Akouchman an fèt san konplikasyon; Tout ti kriye-denmèplè yo nan tout sa k pa bon
BWOUKLIN, NOUYOK – Jodi a nou rive nan kafou verite a kote nou dwe chanje tanperaman ak mantalite pou peyi a kapab benefisye tout bon bagay k ap bon pou li. San peyi sa a, nou tout pa vo anyen, paske nou tout bezwen yon moso tè pou n viv pou n sa pa tounen Jwiferan nan sosyete a. Zansèt nou yo pa t dwe travay pou granmesi, paske yo te kite yon liy pou n te swiv e ki t ap bon pou nou. Nou pa t janm ililize deviz « Linyon fè lafòs » yo te kite pou nou a pandan tout ekzistans nou, paske nou prefere rete nan fè egoyis, jalouzi ak krazebrize ki definitivman pa fè nou byen sou tè a. Sa ta va bèl pou nou si peyi nou t ap pran wout devlòpman san kontraryete e blokaj ke anpil nan nou mete pou enpoze tout sa k vle fè yo kontinye travay la pou lòt vin fè menmbagay la. Nou nan difikilte depi 17 oktòb 1806 san nou pa fouti jwenn yon jwen pou n pèse. Anpil moun k ap swiv e obsève evolisyon peyi a ap mande ki lè bann mechan yo ap pran konsyans e ramase karaktè yo pou peyi a kapab jwenn yon chans pou bagay yo jwenn plas yo san tèt chaje. N ap mande si se eksprè anpil nan frè n ak sè n ap fè pou bloke tout bagay. Depi se pa yo ki la pou yo fè kesyon yo, pa gen lòt ki kapab azade yo pou yo konprann yo kapab rive nan entansyon pou yo fè kichòy. Yo prefere rete gade san yo pa janm patisipe nan travay ideyal la pou peyi a. Nan founi je gade e menm kontwole tou, pèp la rive fè yon jijman reyèl. Nan klib 54 kandida yo, se petèt 2 nan yo ki sanse ede pèp la pou l kapab respire. Tout sa yo ki reyèlman pa t travay pou yo rekòlte kontinye ap fè dezòd avèk patizan yo pou twouble lapè nan pepyi a. Nou kwè si lidè politik yo te gen konsyans patriyotik se pa nan chemen sa a yo ta pase. Obsèvatè yo kontinye ap fè tout moun konprann nan peyi kote demokrasi ekziste, lidè pati politik pa gen dwa pou pouse moun yo fè vyolans nan manifestasyon san rezon.
Anpil nan lidè politik yo, ki deja pèdi e refize pran wout legal avèk dokiman yo nan men yo, te dwe respekte lalwa, paske lwa elektoral la ba yo tout dwa pou yo konteste amyableman pou evite konfizyon. Si fanatik yo konprann pou yo fè dezòd nan peyi a, devwa Lajistis se mande yo pou konparèt devan l pou reponn zak malonnèt patizan yo fè pou anpeche demokrasi a pran wout li nòmalman. Semenn sa a, gen anpil kontantman ak kè sere, paske sa anpil moun t ap tann nan pa rive. Anpil fèy vèvenn tonbe pou yo sa soutni tout mounn ki sezi. Jedi 5 novanm 2015, peyi a te toujou rete kalma apre rezil-
ta a ki te tonbe nan lakou Dayiti ak lòt bò dlo. Pèp ayisyen bay vèdik la ki konvèti an akouchman an ki te fèt san konplikasyon. Tout moun konstate ke pèp la pa t soti pou granmesi. Li te soti pou l t ale vote konpetans e rejte tout kandida payaya, jan yo rele yo. Tout moun te deja konnen ke rezilta a t ap jistifye, paske li te sou mikroskòp pèp la. Nou pa janm fatige ni dekouraje, paske n te konnen pèp la pa nayif, li pa t ap ale vote pou yon bann kandida ki reyèlman pa pote anyen serye. Li kwè nan konpetans ak bon bagay. Senmenn sa a nou toujou nan jiwon nou, sètadi Bwouklin. Nou p ap gen tan pou n vizite tout kote nou konn pase yo, paske nou manke tan. Nou aplodi tout konpatriyòt ki te ban nou okazyon pou n te sa pran opinyon pozitif yo pou pote bay lòt yo ki toujou bezwen tande tout sa yo pote.
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Nou mande yo pou yo kontinye voye mesaj bay lòt yo defason pou sa gen yon amelyorasyon nan peyi a. Se gras a travay sa a ki fèt pou yon amelyorasyon nan peyi a ke pèp la fini pa konprann ke l gen plas li nan mouvman nasyonal la. Nou tout kapab renmake ke pèp la tande yo e fè kò avèk yo tout sa yo te enfòme yo pou gen diferans la. Li bay tout denmèplè yo kanè pou yo konprann ke se pèp la ki sèl kòk chante nan baskou a. Nou kwè se yon leson ke tout moun ki gen foli prezidan nan peyi a pou l travay avèk detèminasyon. Nou kapab konstate tou mesye-dam yo nan peyi a pa t janm prepare yo pou yo te fè yon bèl figi. Yo konprann ke pèp la pa t ap swiv mouvman an e ke tout sa yo te pote li t ap byenvini. Pèp la fè yo tout konnen pa gen vire lòlòj ankò, paske fòk kat la rebat sou tab la pou l byen koupe. Se pou advèsè yo al dousman Nan yon detèminasyon zele, pèp la pote mesaj byen klè pou tout rekalsitran yo nan peyi a pa konprann yo kapab maske moun. Se nan men lespri lanmou pou bon bagay ke pèp la te pran lari san pwòblèm pou l t ale vote kandida konpetan an. Malgre Nèg bannann nan, Jovnèl, fè plis pwen ke Jid, yo 2 a gen pou yo retounen al twoke kòn yo pou yon lòt fwa.
Nan sans sa a, pèp ayisyen gen pou l fè yon chwa definitif pou pwouve lemonn antye yo konn fè bon chwa. Nan tout konpetisyon, fòk gen yon gayan ak yon pèdan, sa va depann de sa ki soti nan tèt advèsè yo ak sa yo te fè pou sèvi peyi a. Nan gade, tande, pèp la pral pote yon lòt fwa vèdik li ant 2 towo lakou ak towo gwonde nan lakou Dayiti. Alò, pèp la pral fè yon lòt ekzèsis 27 dsanm pou voye youn nan towo yo al manje zèb. Kòm nou gen yon Nèg bannann k ap founi pèp la anpil bannann e lòt la te konn founi traktè, pèp la pral sèl jij e abit pou deliberasyon an. Nou pral tann chwa sa a pou tout bagay fini e lòd retabli nan peyi a. Mèsi Bondye, nou nan wout delivrans la Kamita : Frè m ak sè m yo, mwen di nou tout bonswa avèk yon jwa e kontantman nan kè mwen, paske nou pa t janm travay anven. Travay nou an te tèlman sipèb ke pèp ayisyen te tande nou. Men avan nou kòmanse, n ap di Bondye mèsi pou chans sa a li ban nou pou tout bagay te pase byen nan peyi a depi lavèy, lè li te fè lapli tonbe pou te pote benediksyon nan peyi a. Se Granmèt la ki te penmèt nou patisipe nan eleksyon an. N ap retounen pou n al jete bilten nou yon lòt fwa pou kandida favori a ki deja pwouve li kapab fè tout bon bagay pou peyi a. Paske dezòd la pa fouti kontinye. Se sa menm, malgre preferans la, Ayisyen te soti an mas pou yo t al vote san tèt chaje. Se premyè fwa nan listwa Dayiti ke nou viv yon eleksyon konsa ki byen pase, kote tout moun te soti pou yo t ale okipe zafè yo e pou yo t al vote kandida prefere yo pou vin prezidan. Ti Jòj : Se nou tout ki la a ki te kontan jouk jiounen jodi a pou n fè tout moun konnen nou satisfè ak rezilta a ki te bay jedi 5 novanm 2015 ki sot pase a. Jina : Mwen te toujou di, moun ki rele tèt yo opozan pa janm kwè nan dyalòg e yo se yon bann moun ki swaf pouvwa tou, pou m pa di pan-
zouyis, tankou Kamita sot idantifye yo la a. E m dakò avèk li san pou san. Yo tout ta renmen pou peyi a kraze, defason pou yo foure kò yo. Antouka, mwen gen dwa di yo p ap yas ! Jezila : Ou pa manti paske yo fouti. Epi, « Lè Bondye ankolè se tankou yon van tanpèt, yon siklòn k ap tonbe sou tèt mechan yo. Li p ap sispann toutotan li pa fin fè tout sa li sòti pou fè a. Nan jou k ap vini yo, pèp la va konprann sa pi byen. » Yo tout nan ka Mari : Mwen kontan menm jan avèk nou pou viktwa sa a ki te tonbe jedi a. Se pou n bay glwa a Granmèt la ki toujou avèk nou pou n sa pote laviktwa. Mwen mande pou nou tout repete e chante avèk mwen. An ale : Granmèt, nou remèsye W pou tout sa W fè pou nou. Ou voye Sen Michèl pou kraze tèt tout mechan yo ki te konprann yo te kapab fè nou mal. Nou konnen nou gen yon dezyèm tou ki definitivman pa gen dwa fè nou pè, paske nou pa zanmi mechan ni moun k ap fè dezòd. Se pou n rann ou glwa ou merite. « Victoire, tu règneras ! Victoire, tu règneras ! O croix, tu nous sauveras ! -1Rayonne sur le monde Qui cherche la vérité, Ô Croix, source féconde D’amour et de liberté ». Nou deja lib devan mechan yo ki reyèlman pa fouti fè nou anyen, paske Granmèt la voye Michèl pou pwoteje nou kont tout danje e pini tout satan rebèl ki konprann yo gen pouvwa sou pitit Bondye. Ann kontinye chante : « Victoire, tu règneras ! Ô croix, tu nous sauveras ! -2Redonne vaillance Au pauvre et au malheureux; C’est toi notre espérance, Qui nous mèneras vers Dieu ». Si yo konprann yo kapab pase nou nan rizib pou yo vin pran daso, yo mèt bliye sa, paske yo reyèlman pa gen dwa vin pran piyay. Nou t al vote konpetans e non pa degoutans. Nou pral gen repo noua ak bann vagabon yo. « Victoire, tu règneras ! Ô croix, tu nous sauveras ! -3Rassemble tous les frères Entre tes grands bras. Par toi, Dieu notre Père, Au ciel nous accueiilera ». Nou la pou n fè travay la nan bon sans e pa gen moun k ap vin fè nou sa k pa sa. Nou konn valè nou e n ap demele nou pou n fè tout sa ki bon. « Victoire, tu règneras ! Ô croix, tu nous sauveras ! » Solanj : Nan menm pawoli sa a, nou kapab di : « Demele w, frè. Demele w, frè Leve pou al nan fontenn nan Ede tèt ou Pou Bondye kap ede w Leve je w Wa wè, wa wè tout bon vre Solèy Bondye K ap klere pou tout moun. -1Solèy la leve, li klere pou tout moun Depi maten jous nan nwit l ap klere Men se pa tout moun ki ka jwi bèl bagay sa a San se pa yon favè Granmèt la fè l ». Sonya : Se nòmal pou n rele Bondye ki se papa nou, paske se li ki ban nou mwayen pou kraze tèt satan yo. Fòk nou remèsye Ginen yo tou k ap ban nou mwayen pou n kraze lenmi yo. Nou devan, nou devan nèt. Pa gen moun ki kapab pran plas nou an kòm pitit Bondye.
« Zanj Ginen yo An nou rele zanj Ginen yo Se yo menm sèl ki ka ban nou wout la Jete dlo, konpè Jete dlo, kòmè, An nou tout ki la a Fè travay liberasyon an. Nou se Nèg Ginen Nou se Nègès Afrik Nou konn lite Nappe lite kanmenm… » Konpliman pèp ayisyen pou bèl travay sa a Jina : Mwen kontan anpil pou bèl travay sa a pèp la fè pou montre limanite li konn òganize l lè gen lapè e lè otorite yo pran men yo pou yo bay sekirite. Lè nou tande yon bann djèdjè ap pale koze kredi. Nou pa dwe okipe yo, paske se pawòl moun dyòl alèlè k ap pale, ki pa gen kredibilite. Serafen : Nou pa dwe koute bann enkredil yo k ap pale pou grandi. Se yon bann moun ki egri e ki pa vin regle anyen nan peyi a. Mwen regret sa pou Jid Selesten ki voye flè nan deklarasyon li yo. Dayè, misye pa konn ki jan pou l pale. Nou deja wè nan yon deba Jovnèl ak Jid, nou kwè Jid ap desann kanson li pou l bay plot la. M’sye te pè patisipe nan deba yo. Kounnye a, l ap aksepte, paske pèp la bezwen wè kapasite Jid, paske Jid fè konnen li pa bezwen pri konsolasyon. Enben, nou gen dwa di : « Renmen tout, pèdi tout ». Li p ap gen pri! Jina : Nou pa bezwen koute bann egri yo ki deja fè wout kwochi nan deklarasyon tèt chat yo ki rann yo tout vin fou. Pou mwen, se yon pakèt retade mantal ki pèdi chimen yo. « Ils sont fous. Ils sont devenus fous. Le docteur a décrété Que je suis fou. Moi, je m’enfoue. Ils sont fous, fous ». Jeralda : Jan m te anvi di yon mo, Bondye, Papa mwen. Mwen kwè ke tout foli prezidan yo nan tout sa k pa bon. Fwa sa a, yo mèt al chita nan yon kwen, paske Nèg bannann nan vini tout bon e pou fè bon bagay pou pèp la. Sèlman 4 pwen san demagoji ki tonbe nan PHTK a ki se tè a, solèy, rivyè yo ak nou menm. Sa pral mete manje nan asyèt tout moun, menm sa ki pèdi tèt yo e lajan nan pòch tout Ayisyen. Pèp, men moun ki gen yon plan e ki solid nan demach li. Klotid : Bann vagabon ki te ensanse yo ap kraze-brize olye pou anpeche moun fè zak brigandaj nan tou peyi a. Tout vagabon sa yo te dwe anba kòd, paske yo atake pwopriete Leta. Yo gen chans se Jozèf Michèl Mateli yo jwenn se pa t Rene Gasya Preval oubyen Jan-Bètran Aristid. Tout t ap pase nan sal koreksyon. Jeralda : Nou pa gen pwoblèm avèk bann vagabon sa yo ki kòmanse dispèse pou kite lakou a vid. Talè konsa nou pral manje fig chak maten pou dejene. A midi, n ap manje bannan bouyi ak pwason, legim oubyen vyann. Nan aprè midi, n ap manje bannan peze ak griyo oubyen taso. Aswè, n ap pran yon ti ji oubyen labouyi bannann kòm desè pou n sa byen dòmi. Ayiti pral tounen yon peyi tou vè. Tout vagabon pral kouri oubyen rete nan wòl yo pou yo tout pa di si yo te konnen. Antouka, n ap chante ti chanson sa pou lidè a: « Gason mwen Se pou w mete tèt ou anplas Ou te tete bon lèt Yo pa konnen. Kite yo aji konsa Se van y ap bwè Nan kafou malè Ou pa responsab. Ya va ba w tout non Kòm yo se yon bann denmon Kite yo tout radote Se metye yo, yo p ap kite
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La Religion du présent : Pour évoluer en bon vivant Par Paul Jérémie (publication III de III et fin) « J’ai de la difficulté à vivre pleinement le présent, donc je me consume dans le passé ». Cette assertion — raisonnement — a été démonté par Paul Jérémie lui-même, lors de ses différentes interventions à la radio. Il ne pouvait pas trouver mieux que la journée dite consacrée à la « Fête des morts » le 2 novembre de chaque année, pour démystifier la « Religion du présent » avec la recherche qui se poursuit et la pensée qui nourrit. Pour lui, l’homme est appelé à s’éveiller, à mourir et à naître de nouveau, soit à se dépasser pour réaliser son potentiel divin. Dès la publication du premier volet de ses trois parties, certains auditeurs et lecteurs disent vraiment se retrouver et d’autres affirment modérément être réfractaires à l’endoctrinement sous toutes ses formes. Pour conclure cette série pour laquelle, je vous remercie de votre aimable attention, je vous enjoins de visiter le site www. pureconscience.net pour lier ou renouer connaissance avec l’Amicale et du même coup acheminer vos commentaires à megadialogue@yahoo.com. Toutes les références mentionnées aux deux premiers textes, déjà publiés par Haiti-Obeservatuer, se trouvent jointes à la fin de cette dernière rubrique de « La Religion du présent : Pour évoluer en bon vivant ». Merci et bonne lecture. cba nos actes accomplis dans le passé s’entremêlent; et les actifs et passifs de nos parents s’ajoutent aux nôtres Présent d’esprit, le bon vivant prend conscience de lui-même. Il meurt à l’ignorance. Qu’il soit en train de s’occuper de l’immédiat, de planifier l’avenir, de revisiter le passé ou de rêver éveillé, il agit en connaissance de cause, en témoin et acteur de ce qu’il vit. Qu’il soit en mouvement ou en recueillement, dans l’empressement ou dans la lenteur, sa vie est une longue méditation, comme un rêve lucide. Ainsi prie-t-il sans cesse, c’està-dire il veille constamment sur sa personne. Dans cet état de vigilance, ses gestes sont mesurés et non mécaniques. Le bon vivant s’exprime à partir de son for intérieur, son être authentique. « indépendant », réceptif à sa vérité intime, il à la liberté de conscience, inviolable et irrévocable. « La vérité vous rendra libre. »[xxiv] Selon Osho, la liberté existe si on met l’accent sur la conscience… Il y a une relation en chaîne entre nos actes présents et passés, ceux de nos parents, de la société et de l’histoire. Cette relation cesse si on agit consciemment. Désormais, les actes ne sont plus le prolongement d’autres actes. Ils ne sont plus déterminés par le passé, mais reliés à la conscience. [xxv] L’esprit vigilant est réaliste et prudent. Il a le sens des responsabilités et des priorités. Il accepte la vie dans toute sa complexité, avec ses lois, ses paradoxes et ses mystères. Il ne prend rien pour acquis. Sans rébellion, il se rend à l’évidence que : les choses sont ce qu’elles sont; rien n’est absolu ni définitif; il y a un temps pour chaque chose; tout passe, tout change ou se transforme, la vie continue, toujours en transition. Aussi, le bon vivant connaît son moment. Il prend du recul quand il faut et se remet en question. Ce pèlerin clairvoyant est passant sur la voie du non-attachement[xxvi]. Pour mieux vivre et pour préparer sa propre transition, il « meurt » d’avance en sacrifiant les vanités et l’orgueil. Il fait le vide et le lâcher-prise en se consacrant des moments de silence et de solitude. Il fait ce « jeûne de purification » avec un cœur léger, car il n’a rien à perdre, sinon ses folles illusions, ses vaines prétentions, ses préjugés stériles et ses
peurs futiles : peur de la mort, peur des épreuves, peur de la critique...[xxvii] L’esprit vigilant est souple et résolu. À l’écoute du bon sens, il saisit les nuances et les subtilités. En bon joueur au jeu de la vie, il s’adapte à son rôle de l’heure, tour à tour créateur, acteur, spectateur... Il recherche
Claudy B. Auguste (à gauche) et Paul Jérémie. le juste milieu et garde l’esprit ouvert dans le respect des différences. Si le bon vivant succombe à l’oubli et à la tentation du mal, il se relève aussitôt. Avec humilité, sans se prendre au sérieux ni faire pénitence, il rentre en lui-même et prend un nouveau souffle. Avec courage, il persévère au bon combat jusqu’à être délivré de tout mal, purifié de toute faute et accompli. Il n’agit pas en victime résignée. « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. » [xxviii] Pour rester vigilant, le bon vivant pratique la discipline de la respiration. Le souffle, c’est l’énergie vitale, « flambeau divin explorant les tréfonds de l’être» [xxix]. Roger Clerc conseille des exercices respiratoires progressifs pour faire vibrer l’homme sur tous les plans de conscience et obtenir une transformation profonde. [xxx] En effet, la discipline respiratoire attire, alimente et affermit la vigilance. La maîtrise du souffle, secret de la maîtrise de soi, favorise un esprit sain dans un corps sain; formule de santé totale et de bien-être durable. Cette révolution intérieure marque la résurrection finale de l’homme nouveau incarnant le divin [xxxi]. La Religion nous ouvre les yeux sur un autre monde, une autre dimension. Elle est annoncée à travers un plan de salut, le message central des symboles, des mythes, fables, paraboles et visions allégoriques transmis dans les récits religieux... D’ordinaire, l’homme est un mortvivant, absent d’esprit et malheureux. S’il demeure présent dans l’éternel présent, il se dépasse et évolue en bon vivant, bien vivant et bienheureux. Il a le bon goût de cultiver la bonne humeur et la bienveillance. Bien disposé, il prend les choses du bon côté. Bien dans sa peau, il construit le bon temps ici et maintenant. En bon joueur, à l’écoute du bon sens, il mène le bon combat pour le triomphe du bien. Il connaît le bonheur serein en faisant le bien par tous les moyens. Cette discipline de vie définit la Religion du présent basée sur le grand principe de l’omniprésence : présence à l’instant, présence à autrui et présence à soi-même; une sainte trinité en équilibre chez l’initié. Entendre cette saine doctrine est un trésor d’opportunité. La comprendre, c’est s’ouvrir à l’abondante prospérité. Répondre à l’appel, c’est faire preuve de maturité. Se fondre dans cette sagesse, c’est pénétrer toute la vérité et s’épanouir en toute liberté. La Religion du présent, religion de tout temps, enrichit l’expérience humaine, comble les profondes aspirations du cœur et donne sens à l’existence. Elle éveille l’esprit endormi passant de l’ignorance à la connaissance. Elle élève l’esprit
éveillé reliant ses dimensions humaine et divine. L’alliance harmonieuse avec le présent est l’avenir de l’humain. C’est une spiritualité démystifiée, une philosophie de la simplicité, une science de l’unité, un art de vivre de qualité, embrassé par les écoles de pensée et célébré en beauté par le poète inspiré. « Prendre possession de l’instant Comme l’unique présent S’en saisir, s’y mêler, s’y déployer Comme si demain était renvoyé Jouir des secondes consciemment Comme si l’avenir se révélait chimère, Comme si vivre était dans l’heure Flirte avec l’instant présent Comme l’unique amour… » [xxxii] Bibliographie et références : [i] Les Religions de l’Humanité par Michel Malherbe, 1992, page 10; [ii] Animée par Jean-Robert Alexandre et Paul Jérémie, l’Amicale des serviteurs du présent (A.S.P.) est un forum informel de libres penseurs engagés, examinant le sujet du développement humain du point de vue des anciennes écoles de spiritualité. Visitez http://pureconscience.net/ pour faire connaissance avec l’Amicale et envoyez vos commentaires à megadialogue@yahoo.com; [iii] Romains 7:15, 19; [iv] Fragments d’un enseignement inconnu par Peter Ouspensky, 2003, pages 105-106, 205-210; [v] Révélations 3:1 (c) [vi] Osée 4:6 [vii] Fragments d’un enseignement inconnu par Peter Ouspensky, pages 224-225; [viii] Ecclésiastes 1:17-18; [ix] Fragments d’un enseignement inconnu par Peter Ouspensky, 2003, page 230; [x] Ephésiens 5:14 et Romains 13:11; [xi] Fragments d’un enseignement inconnu par Peter Ouspensky, 2003, page 308; [xii] L’eau et le vin : Le vrai message des Évangiles par Tom Harpur, pages 17-19; [xiii]1 Corinthiens 4:7; [xiv] Matthieu 15: 14 et Esaïe 9:1415; [xv] Être en pleine conscience par Osho International Foundation, 2001, pages 33-35; [xvi] Proverbes 3:13-18; [xvii] Être en pleine conscience par Osho International Foundation, 2001, page 17; [xviii] Matthieu 6 : 34; [xix] Ecclésiaste 9 : 5-10 [xx] Ecclésiaste 2 : 24; 3 :1 2, 22 [xxi] La richesse ne se trouve pas dans la quantité d’avoirs matériels d’une personne. La véritable richesse est celle que l’on trouve au fond de soi-même (ou dans son contentement). » (Sahih al-Boukhari) http:// www.islamreligion.com/fr/art...; [xxii] Comme un enfant paroles et musique par Odette Vercruysse; [xxiii] 1Jean 4:7-8, 20 … 1 Corinthiens 13:1-8 … Galates 5:6 … Colossiens 3:14 … 1Thimothée 1:5-6 … Galates 5:22-23; [xxiv] Jean 8:32; [xxv] L’éveil à la conscience cosmique par Bhagwan Shree Rajneesh, 1973, pages 175-178; [xxvi] Évangile de Thomas, logion 42; [xxvii] Fragments d’un enseignement inconnu par Peter Ouspensky, 2003, page 309-310; [xxviii] Les Châtiments par Victor Hugo, 1802-1885; [xxix] Proverbes 20:27; [xxx] La Respiration : L’art de vibrer à l’unisson du Tout par Roger Clerc, 2004, pages 7-8; [xxxi] L’éveil à la conscience cosmique par Bhagwan Shree Rajneesh, 1973, page 60-61; [xxxii] L’auteur de cette poésie désire garder l’anonymat. Amicalement, Paul Jérémie (megadialogue@yahoo.com) Penseur-écrivain et entrepreneur en immobilier.
OBITUAIRE
Raymond Dussek est décédé à new York C’est avec regret que nous annonçons le décès de Raymond Dussek décédé au Mamonides Jewish Hospital, le 5 novembre 2015, après un mois de maladie. Fils de l’ingénieur Pierre Dussek et de Joséphine Ferrère, le défunt a épousé Josette Montasse le 10 mars 1955. Six enfants sont nés de cette union : Pierre
Guarino Funeral Parlor, sis au 9222 Flatlands Ave, Brooklyn, NY –Telephone # 718 257-2890. Les funérailles de Mr. Raymond Dussek seront chantées le samedi 14 novembre 2015, à l’Église St Thérèse de Lisieux au 4402 Ave D, Brooklyn, NY, à 10 h. 30 du matin. aura lieu L‘inhumation
Raymond Dussek Raymond, Marie Nancy, Chantal Joëelle, Régis Philip, Patrick et Richard; aussi dix petit enfants : Pierre Raymond, Carlos, Nohely, Ioshi, Fabienne, Geneviève, Rachelle, Kalima, Kendra; et une arrière petite fille, Christina. En cette pénible circonstance, Guarino Parlor Funérailles présente ses sympathies: â son épouse, Mme Josette Dussek, née Montasse`; à ses enfants, ses nièces et neveux; ainsi qu’à ses nombreux cousins et cousines. Aux familles : Dussek, Monosier, Déjean, Régis, Pierre, Ferrère, Gateau, Charlemes, Buteau et à tous les autres parents, amis et alliés affectés par ce deuil. Pour saluer le départ de Raymond Dussek, ses restes seront exposés le vendredi 13 novembre 2015, de 4 h. p.m.à 9 h. p.m., au
au Trinity Cemetary, 770 Riverside Drive NY, NY après la messe, à partir de 12 h. 30. Après l’inhumation, les parents et amis sont invités à une cordiale réception à Manhattan. Les bons amis de Raymond Dussek seront présents pour lui témoigner leurs affection et magnifier son souvenir en cette circonstance. Parmi eux seront les artistes et chers amis Jean-Prophète, Alix Piquion, Raoul Guillaume, Max Kénol et Maryse Coulanges. Les familles Dussek, Montasse, Monosier et Déjean nous prient de bien vouloir remercier tous les amis qui seront parmi nous pour saluer le départ de Raymond Dussek pour sa dernière demeure. Famille Dussek
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SUR LA ROUTE DU CINÉMA Vers une théorie du genre cinématographique haïtien Par Dan Albertini
Une situation de défi qui oblige une définition, un objet, une nature. Une attitude Le titre. Ce n’est encore une assertion. J’imagine. LeconteProphète, docte-attitude, réaction
Dan Albertini prompte mais différente. Celui-ci, d’une nervosité. Celui-là d’une curiosité. Mon témoin. Un ouvrage. L’univers romanesque de Dany Laferrière rédigé sous la direction de professeur Leconte. Est-il créateur, le cursus de Jean L. Prophète rejettera toute arrivée par automatisme, d’une quelconque école de cinéma haïtien, toute naissante soit-elle, tandis qu’il croira dur comme fer que
notre littérature est mûre au point de vendanges à venir. C’est de cet élan de survie sociétale personnel qu’il n’aura de choix. Se forcer en obligation avant de voir accoucher d’un automatisme. Frantz A. Leconte, plutôt du genre conductor osé pour la réputation de ses choix, n’aura de peine à y plonger avec cet œil de curiosité relative. Chercheur libéré plus élevé qu’un préjugé. Ils sont légion. C’est ainsi que l’Haïti de 1804 se rend inopinément vers une théorie du genre cinématographique haïtien en double résonnance. Préserver les acquis littéraires contre l’automatisme dudit cinéaste haïtien qui veut un label sans préalable. Accélérer dans le pâturage de la francomanie. Alors, Prophète estil obligé par le « comment ». Croyez, ce ne sont de mes valeurs personnelles pour juger la faune. Ce sont là des observations strictement basées sur des faits. Bien, quelques menues appréciations. Énoncé. Il n’y aura de ce Cinéma haïtien sans l’Écriture haïtienne. Définition. Dire sur grand écran. Instrumentation. Une simulation inscrite par la chaise vide, la route du cinéma ne rejette, au contraire. Application. La littérature se met à contribution aux côtés de la caméra pour faciliter plus que la pédagogie, mais la notion Image-Idée. Donc l’Haïti-2016 a besoin de gagner en accéléré plus en littérature, en langue. Cela répond exactement aux besoins de la théorie des arts
et du genre littéraire élaborée par Jean Subberville, en 1964. J’ai précisément en tête trois images précitées. Xantus de Michel Soukar dans Les Derniers Jours de Cincinatus Leconte. La Patrie intime de Joël Des Rosiers dans Métaspora. L’histoire de la femme séduite par le bourreau de son mari de Marie Vieux Chauvette. Ce n’est alors une question de cinq grands studios pleinement équipés. Je tague ici, par contre, le symbole tandis que les histoires de Soukar, de Vieux-Chauvette sont croustillantes, et Des Rosiers est très cérébral. La psychanalyse rassemble tout malgré tout. La femme de Xantus, la femme du prisonnier, Blanche Bruneau. Je présume que la littérature de Dany à la Sorbonne imposera à Prophète son contenu ciné par théorie littéraire. Nous avons besoin de la littérature haïtienne contemporaine avec doctes et créateurs, c’est ma vision en termes de méthodologie. La critique viendrait aussi peaufiner l’élaboration. Un vrai cinéma haïtien institutionnalisant genre et origine. Alors la force évolutive grandissante de notre littérature offrira-t-elle un néologisme dans le genre cinématographique ? Si, haïtianisme et non francomanie. La discipline s’éprouve sans craindre l’emprunt. Il devient de plus en plus souhaitable de parler haïtien en vertu d’une identité, homogénéité hauteur 1804. Plusvalue littéraire combattant naturel-
lement les mauvais spasmes politiques, mieux que d’y réinvestir cinq ans à perte, nouveauté face à la déception politique. Cette littérature haïtienne globale doit transférer la finance de la consommation du luxe de l’Haïtien du même genre vers un cinéma-école d’avenir. L’analyse suggère un cinéma utilitaire dans l’instrumentation, dans la projection. Je ne veux en outre rejeter les appréciations du professeur Frantz Mars, écrivain lui-même nationaliste de profil. D’une manière ou d’une autre, il y aura affrontement, car toute thèse présente par défaut son antithèse. D’où la faune de Leconte-Prophète, non créateur
étant, devront réétudier afin de découvrir la théorie d’au moins deux genres. Plan B en politique. La résistance sera évidemment nourrie aussi par une compétition qui touchera les origines comme le but. Cuba, ce nouveau laboratoire naissant, issu de cette discipline polémiste soviétique, est-il pour nous, commercial, post révolutionnaire ? Hanté par cet ardent désir, il faudra éviter d’avorter par ignorance. Si cette adaptation est encore un café amer, elle réclame de plus en plus d’espace et de stature, même au pays. Merci d’y croire ! dan@danalbertini.info
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ÉDITORIAL
Une autre crise électorale : Les Haïtiens se tournent encore vers l’étranger
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epuis la chute de la dynastie des Duvalier, les Haïtiens se tournent toujours vers l’étranger pour trouver la solution aux crises électorales. Mais les interventions des pays dits amis d’Haïti ou identifiés comme les bailleurs de fonds du pays profitent de telles occasions pour imposer leurs décisions qui ne vont pas toujours nécessairement dans le sens des intérêts haïtiens. Aussi les administrations créées par ces ingérences exogènes sont-elles confrontées à des crises interminables, du commencement à la fin. À la suite des dernières élections, les premières tenues sous l’administration Martelly-Lamothe et Martelly-Paul, avec plus de quatre ans de retard, les résultats ont englouti le pays dans une autre crise, cette fois potentiellement susceptible d’entraîner une guerre civile. Puisque le scrutin organisé soi-disant pour remettre Haïti résolument sur les rails de la démocratie a été le contraire de ce que la nation attendait. Les dirigeants ont profité de l’organisation du vote du 25 octobre pour organiser un scrutin parallèle, dans l’objectif de prendre les rennes du pouvoir par un coup d’État électoral, afin de satisfaire les intérêts sordides de la famille présidentielle. En novembre 2010, les élections organisées pour choisir un successeur à René Préval étaient entachées d’irrégularités et de fraudes. Ce qui portait un observateur international, en l’occurrence Mark Weisbrot, codirecteur du Center for Economic and Policy Resarch basé à Washington, à dénoncer « la tentative de l’OEA pour réhabiliter un processus fondamentalement vicié serait risible s‘il n’y avait pas une injustice tragique envers les Haïtiens ». Il devait, à la même occasion, qualifier le scrutin de novembre 2010 de « simulacre de démocratie ». Aujourd’hui, Haïti se trouve confronté à la même expérience qui avait inspiré les réflexions de M. Weisbrot sur le scrutin de 2010. Alors que pour les présentes élections des observateurs pensent que les fraudes et irrégularités constatées cette fois sont de loin plus généralisées que tout ce qu’on a constaté pour les votes précédents. Au point de faire dire à d’autres témoins que le 25 octobre, Michel Martelly et son équipe ont organisé un vote parallèle avec celui supervisé par le Conseil électoral provisoire (CEP), sinon de concert avec lui. En effet, les fraudes et irrégularités perpétrés massivement par les partisans et responsables, tant du gouvernement établi que du parti politique officiel, font de celles-ci la norme, non plus des actes isolés. Tandis que des leaders du Parti haïtien tèt kale (PHTK), dans le cadre de ces élections, font des distributions massives de bulletins de vote sans aucune retenue défiant l’imagination. Sans les photos des boîtes de
bulletins entreposées en la résidence privée du ministre de l’Intérieur, personne ne voudrait croire à une telle forfaiture. De même, des véhicules de la Croix Rouge utilisés dans le transport de bulletins et de procès verbaux constituent des scènes impensables dans la tenue d’un scrutin géré selon les normes démocratiquement établies. Quand des faux policiers sont plantés au sein de la Police régulière en vue de sécuriser cette vaste opération criminelle appelée à se substituer à un vote tant attendu par les citoyens et les défenseurs internationaux de la démocratie, tout cela est pour le moins incroyable. Ce n’est pas par hasard que ces actes criminels ont été commis, le 25octobre. Ils s’inscrivent dans le cadre des mêmes brigandages qui ont caractérisé des élections dans le passé, et qui ont été avalisés ou bien négociés par une communauté internationale voulant se donner bonne conscience; sinon pour conforter les politiques de pays dits amis ou bailleurs de fonds d’Haïti. Les ambassades qui cherchent toujours à imposer leurs décisions au peuple haïtien dans les cas de fraudes et d’irrégularités constatées dans les élections antérieures — mais surtout celles de 2010 —, ont opté pour trancher ces crises avec des solutions faciles négociées dans des officines étrangères et des représentations diplomatiques en Haïti. Ce qui donne aux fraudeurs et aux criminels, toutes disciplines confondues, raison de penser que les partenaires étrangers ne voudront point sacrifier leurs intérêts si les crises déjà vécues reviennent. Rien de plus naturel alors si les mêmes criminels, qui se mettent à l’œuvre à l’occasion de chaque vote, s’appliquent à raffiner leurs méthodes. Car, après l’expérience de 2010, les carriéristes des élections frauduleuses ont introduit de nouvelles technologies leur donnant non seulement une belle avance sur les opérations électorales régulières, mais aussi trompant la vigilance des observateurs internationaux. Indéniablement, le 25 octobre 2015, les criminels électoraux ont risqué le paquet. L’expérience acquise dans les opérations antérieures, mais surtout lors du scrutin organisé par le CEP dirigé par Gayot Dorsinvil, en novembre 2010, a été avantageusement mise à profit. Conc, aucun doute que ces gens n’abandonneront jamais des procédés qui enrichissent en même temps qu’ils donnent le pouvoir. Dans de telles conditions, ils tacheront de parfaire « leurs techniques » afin de mieux réussir leurs crimes. À la lumière de cette dernière vaste opération de fraudes électorales réalisées comme jamais auparavant dans la brève histoire démocratique d’Haïti, il faut imputer la faute à cette communauté internationale qui, cherchant à résoudre le problème, s’en est faite partie prenante. Si les Haïtiens se tournent vers leurs
amis étrangers pour faciliter une sortie de crise, selon les normes démocratiques, ces derniers doivent saisir l’occasion pour rectifier définitivement le tir. Car, après avoir contribué au galvaudage des élections haï-
tiennes, ces dernières années, il leur incombe la responsabilité de corriger les erreurs. Et non de persister à récompenser les fraudeurs et les criminels électoraux.
HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL
Another election crisis: Haitians still turn abroad
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ince the fall of the Duvalier dynasty, Haitians have been turning overseas to find the solution to the electoral crisis they face. But the actions of countries called friends of Haiti or of states identified as donors take advantage of such opportunities to impose their decisions, which don‘t always necessarily go in the direction of Haitian interests. Thus governments issued from these exogenous interferences face endless crises, from beginning to end. Following recent elections, the first held under Martelly, with more than four years late, the results have engulfed the country into another crisis, this time potentially could lead to a civil war. Since the elections were held supposedly to put Haiti firmly on the rails of democracy it came out to be the opposite of what the nation expected. The leaders took the occasion of the 25 October vote to organize a parallel poll aiming to take the reins of power by an electoral coup d’État acting in the sordid interests of the presidential family. In November 2010, elections to choose a successor to René Préval were marred by irregularities and fraud. Bringing an international observer, namely Mark Weisbrot, co-director of the Center for Economic and Policy Resarch based in Washington, to denounce “the attempt of the OAS to rehabilitate a fundamentally flawed process would be laughable if there were not a tragic injustice to the Haitians.” While at it, he qualified the November 2010 ballot as a “sham democracy.“ Today Haiti is facing the same experience that inspired Mr. Weisbrot‘s reflections on this ballot. While for these elections, some observers believe that this time around, fraud and irregularities are far more widespread than all that was observed for previous votes. To the point of prompting other witnesses to conclude that on October 25, Michel Martelly and his team organized a parallel vote to the one supervised by the Provisional Electoral Council (CEP,) if not in concert with them. Indeed, the massive fraud and irregularities committed by the supporters and leaders of both the government in place and officials of PHTK, make them the norm, not isolated acts. While leaders of the Haitian Bald Headed Party (PHTK,) as part of these elections, having made massive distribution of ballots, allowing thousands to vote without restraint, is plain unimaginable. Without photos of boxes filled with ballots stored in the private residence of the Minister of the Interior, no-one would believe such treachery. Similarly, Red Cross vehicles used in the transport of ballots and
the minutes are unthinkable scenes in a vote run according to democratic standards. When false police officers are planted within the ranks of the security force to help carry out this vast criminal operation designed to replace a vote eagerly awaited by citizens and international defenders of democracy, all this is outright amazing. These crimes were not committed by chance October 25. They became part of the same plunder that characterized elections in the past, and have been endorsed or negotiated by an international community wanting to ease its conscience; if not to reinforce the policies of the states called political friends of Haiti or donor countries. The embassies that still seek to impose their governments’ decisions on the Haitian people in cases of fraud and irregularities in past elections — but especially those of 2010 — have opted for resolving these crises through easily negotiated solutions in foreign offices and diplomatic missions in Haiti. Which gives the fraudsters and criminals of all kinds reason to believe that foreign partners will not want to sacrifice their interests if the same crises become recurrent. Nothing more natural than if the same criminals, who swing into action at the occasion of each vote, apply themselves to refine their methods. For, after the 2010 experience, fraudulent elections careerists have introduced new technologies in their craft, giving them not only an edge on regular elections, but also making it possible for them to avoid international observers attention. Undeniably, the October 25, 2015, election criminals went for the big one. The experience acquired in previous such operations, but especially in the poll organized by the CEP led by Gayot Dorsinvil in November 2010, has been exploited to the maximum. No doubt these people will never give up a process that enrich and empowers them at the same time. Under such conditions, they stand to perfect their “techniques“ in order to better succeed in their crimes. In light of this vast operation of electoral fraud undertaken as never before in the brief democratic history of Haiti, we must lay the blame on this international community which, seeking to solve the problem it has contributed to create has become a part of it. If Haitians are turning to their « foreign friends » to help resolve this new crisis, according to democratic standards, the latter must seize the opportunity to finally change course. For, after contributing to squander Haitian elections, in recent years, it‘s their responsibility to set the record straight. And not to persist in rewarding fraudsters and election criminals.
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TECHNIQUES DE CONVERSATION Volume 3, Edition 92 nos vêtements parlent plus fort que nos actions Par Docteur Loren Ekroth, Ph. D. [2] Le point focal de cette semaine : Ce que nous portons envoie des messages qui précèdent nos paroles et peut être un puissant indicateur de nos identité et statut, mettant ainsi un cadre autour de notre communication verbale. Cet article fournit des exemples et des suggestions sur la façon de nous habiller en vue de créer le meilleur effet. Votre identité: Qui êtes-vous ? Quel est votre rôle ? La plupart des vêtements indiquant les rôles comprennent des uniformes et des insignes. Par exemple, il est facile de reconnaître un uniforme militaire ou policier, ou celui d’un pilote ou d’une hôtesse de l’air. Ces uniformes signalent également le rang. Si une personne ayant des responsabilités en matière de sécurité ne porte pas de badge ou d’uniforme (comme brigadier), elle peut être ignorée. Mais si elle porte un uniforme brillant, elle reçoit automatiquement de l’attention et exerce de l’influence. Il y a des années de cela, quand j’étais un professeur d’université en Europe, j’ai choisi de porter des vêtements et des chaussures de fabrication italienne ou anglaise, parce que je voulais m’intégrer dans les cultures locales, et ma façon d’habiller me distinguait des touristes. Statut social : Un ami qui savait traiter avec des PDG et des investisseurs por-
tait souvent des costumes italiens coûteux taillés sur mesure s’adaptant à sa posture physique. Ses voitures de location entaient de marque Cadillac, sa coupe de cheveux de haute classe, et ses ongles manucurés. Quel message ? «Je suis important ». Aujourd’hui, quand je parle à des entrepreneurs ou des groupes de professionnels, je m’habille pour l’occasion, au moins au niveau de la « tenue décontractée», ce qui est approprié pour le caractère informel de Las Vegas. Dans un restaurant huppé à Minneapolis j’ai observé que des femmes de la haute bourgeoisie portaient des manteaux avec des étiquettes cousues à l’envers, faisant en sorte que n’importe qui puisse facilement voir que le vêtement était d’un drapier sophistiqué. Quel message ? « Je peux me permettre le meilleur ». Ces jours-ci, il est difficile de distinguer un PDG milliardaire d’un cadre intermédiaire par sa tenue vestimentaire. Au moins dans les industries de haute technologie de la côte Ouest des ÉtatsUnis, un pantalon kaki et une chemise de sport sont « l’uniforme » pour les hommes. Son vêtement doit également être adapté à son âge. À 50 ans, une femme portant la mode destinée à la jeune génération peut paraîre un peu bizarre, comme le font les hommes d’âge moyen portant des casquettes de baseball à l’envers. Pour les entretiens d’embauche, vos vêtements doivent s’adapter à l’occasion et indiquer
AVIS DE DIVORCE
PAR CES MoTIFS, le Tribunal après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée; pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur JOSUÉ ADRAS d’avec son épouse, née MARTINE GEROME, pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la section est de Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier JOHNNY JEAN de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AInSI JUGÉ ET PRononCÉ par nous, MALEINE BERNARD DELVA, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi deux juillet deux mille quinze, en présence de Me. RONALD PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège. IL EST oRDonné à tous les huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution, aux officiers du ministère public près les Tribunaux cvils d’y tenir la main; à tous les commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis. En FoI DE QUoI, la minute du présent jugement est signée du juge et du greffier susdits. Ainsi signé : MARLEINE BERNARD DELVA et JOSEPH PIERRE-LOUIS Pour expédition conforme Collationnée Le greffier
l’emploi que vous postulez. Par conséquent, les candidats des deux sexes portant des vêtements inappropriés peuvent ne pas être pris au sérieux. Heureusement, certaines entreprises comme La Maison pour les hommes et des organisations telles que la Ligue des jeunes offrent des costumes et des robes gratuits à ces gens. Un proverbe populaire dit « L‘habit fait l’homme ». Quand je suis enrôlé dans l’Armée américaine, on m’a donné des uniformes, des chaussures et des chaussettes, et même des sous-vêtements. En peu de temps, je me sentais comme un soldat et non plus un professeur de lycée. L’ancien entraîneur Bill Walsh a passé sa première année à enseigner à ses joueurs de football comment porter des manteaux et des cravates dans les autobus. Il a déclaré : « L’important est de devenir une organisation professionnelle ». Deux ans plus tard, son équipe, San Francisco 49er, a remporté la coupe u « Super Bowl». Porter ce qui est requis ou prévu : Quand je vivais à Hawaï, les avocats sont tenus de porter des costumes dans les salles d’audience, malgré le temps chaud, et les législateurs de porter veston et des cravate pendant les séances, sauf durant le « Vendredi Aloha » où ils étaient permis de porter des chemises Aloha ou des Muu-muus. « L’uniforme » pour les dirigeants des banques à Honolulu était la meilleure (et la plus coûteuse) marque de chemises Aloha confectionnées localement. Les attentes varient selon la région et le pays. Exemples : En Allemagne, les hommes sont tenus de porter des manteaux et des cravates dans les casinos. Cependant, à Las Vegas ou dans les casinos indiens il n’y a pas de telle exigence. Deux petits conseils : 1. Demandez à un ami à la page de vous recommander quoi porter. 2. Si le coût se situe dans les limites de votre budget, veuillez consulter un expert en image. Chaque grande ville a des professionnels. (Voici le site d’un expert pour les femmes: www.best-impressions.com). Ouvrages de référence : Changez vos vêtements, changez votre vie, par George Brescia, 2014 (pour les meilleures couleurs) Vêtements de succès pour les femmes, par John Molloy Vêtements de succès pour les hommes, par John Molloy (Les ouvrages de Molloy sont un peu vieillis, mais leurs lignes directrices demeurent toujours valables). Ce qu’il faut retenir aujourd’hui : Les vêtements inappropriés peuvent énoncer et donc contrarier votre message verbal. Alors portez ce qui convient à l’occasion et qui vous convient également. [1] Publié avec la permission du Docteur Loren Ekroth, éditeur du Magazine “Better Conversations”. Pour ceux qui préfèrent la version originale en anglais, ils peuvent s’inscrire pour l’abonnement hebdomadaire gratuit du magazine à: www.conversation-
matters.com. [2] Docteur Loren Ekroth est un spécialiste américain en communication humaine et un expert national en conversation des
affaires et de la vie sociale. . Traduit de l’anglais par Réginald Barthélemy, MBA 28 octobre 2015 [1]
AVIS DE DIVORCE
PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions conformes du ministère public, accueille l’action de la requérante pour être juste et fondée ; maintient le défaut octroyé contre la partie défenderesse à l’audience susdite, pour le profit du défaut, déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce de la dame Marie Violène FILoSCA d’avec son époux, Edner DELVARD, pour injures graves et publiques; prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la commune de Carrefour de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Jean Joseph Donald Cadet de ce Tribunal pour la signification relative à l’exécution de ce jugement; compense les dépens. REnDU DE noUS, Jacques Hermon CONSTANT, juge à l’audience civile ordinaire et publique du mercredi vingtquatre juin deux mille quinze, en présence de Me. Paul Wesley, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort, avec la participation du sieur Homère RAYMonD, greffier du siège. IL EST oRDonnÉ à tous les huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution, aux officiers du ministère public près les Tribunaux civils d’y tenir la main, à tous les commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis. En foi de quoi, la minute du présent jugement est signée du Juge et du greffier susdits. Ainsi signé : Jacques Hermon Constant, juge et Homère RAYMOND, greffier Pour expédition conforme Collationnée Le greffier
AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée; pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur ÉLIE CÉTOUTE d’avec son épouse, née NADIA LOUIS, pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ordonne à l’officier de l’état civil de la section est de Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet; commet l’huissier JOHNNY JEAN de ce siège pour la signification de ce jugement; compense les dépens. AInSI JUGÉ ET PRononCÉ par nous, MALEINE BERNARD DELVA, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi dix juin deux mille quinze, en présence de Me. RONALD PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège.IL EST oRDonnÉ à tous les huissiers sur ce requis de mettre le présent jugement à exécution, aux officiers du ministère public près les Tribunaux cvils d’y tenir la main, à tous les commandants et autres officiers de la force publique d’y prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis.En FoI DE QUoI, la minute du présent jugement est signée du juge et du greffier susdits. Ainsi signé : MARLEINE BERNARD DELVA et JOSEPH PIERRE-LOUIS Pour expédition conforme Collationnée Le greffier
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UN ILLUSTRE INCONNU AU PALAIS NATIONAL ?
En 9e position, Jovenel Moïse propulsé au premier plan
La répression instaurée pour mater les protestataires Suite de la page 2 didat à la présidence de Pitit Dessalines, en l’occurrence Moïse Jean-Charles. Une scène horrible digne de la bestialité qui fait penser à la guerre du Vietnam À part l’assassinat de M. Gaspard, la BOID s’est signalée au monde entier pour sa barbarie. Un de ses policiers, qui n’ont pas
commettre son forfait devant les caméras du monde entier. Ce manifestant immobilisé par ce policier, qui l’a contraint à se coucher à même le sol, fait partie d’une vingtaine d’autres forcés d’adopter la même position, après leur arrestation pour cause de manifester dans les rues en signe de protestation contre les résultats des présidentielles. La terreur policière à l’échelle nationale
Après la proclomation des résultats, Jovenel Mois̈ e, le candidat officiel, se déclare satisfait. la proclamation des résulfait l’objet d’une enquête person- Depuis des présidentielles, les diffénelle approfondie avant d’être tats spécialisées de la déployés au sein de la Police rentes brigades particulièrement des polinationale d’Haïti, n’a eu aucune PNH, ciers de la BOID, sont déployés
On rapporte que Mme Paulémon a été depuis mise en liberté. Le commissaire Paraison, qui avait recruté des déportés pour être déployés au sein de la PNH, en sus d’une centaine d’autres recommandés par le leadership de PHTK, a ordonné à ses troupes de se montrer «sans pitié pour les fauteurs de troubles ». C’est pourquoi les résidents des quartiers populaires de la capitale, particulièrement dans les zones de Bon Repos, de Croix des Bouquets et les régions de Delmas et de Carrefour et de Martissant passent la nuit blanche, tant que les tirs d’armes de gros calibres son intenses. Selon des témoins, les hommes de la BOID font vibrer les murs et les toits des maisons avec leurs armes « fann fwa », afin d’effrayer ceux qui se mettent en tête d’organiser des manifestations.
dans la capitale qu’ils sillonnent dans tous les sens. La stratégie de ces agents de sécurité de la BOID consiste à tirer quasiment toute la nuit en vue de tenir au respect les citoyens qui auraient une quelconque velléité de se préparer pour lancer des manifestations le lendemain. On apprend de sources policières que, dans le cadre de cette campagne de terreur, plus de 70 personnes ont été arrêtées, y compris une candidate à la députation de Pitit Dessalines, Sandra Paulémon.
urnes. « Je veux, par cette note, remercier les uns et les autres, qui ont été aux urnes voter pour mon programme politique. Vous aviez fait le choix juste pour votre pays. Je veux aussi réitérer que la « Santé pour tous » est un besoin réel. « Notre pays, notre chère Haïti, appelle à la contribution productive de toutes ses filles et de tous ses fils. Je vous invite, donc, à penser pays, penser nation et à penser à l’union qui fait notre force. Je vous remercie tous
Dalmacy. « Port-au-Prince, le 10 novembre 2015. « Le 25 octobre 2015 dernier, le peuple haïtien a fait le choix de voter les deux meilleurs parmi les 54 candidats à la Présidence. Cela fait partie de l’exercice démocratique et de l’agenda républicain dans lesquels s’inscrit notre pays. Pour avoir pratiqué la médecine depuis de plus de trente ans, je tiens encore à réitérer que mon programme politique, dans son volet Santé “, est le meilleur jusqu’à date. « Je concède, par cette note, que je n’ai pas pu gagner les voix nécessaires pour être au second tour des élections présidentielles. Toutefois, j’appuie grandement que d’autres collègues-candidats ont dénoncé les nombreux cas d’irrégularités et de fraudes massives qui ont marqué le scrutin et ont réclamé la formation d’une commission de vérification. Cela participe également de l’exercice démocratique. Espérons que le Conseil électoral provisoire pourra prendre en compte leurs requêtes afin de rendre justice aux électeurs qui ont été aux
et toutes. Soyons digne, soyons patriote. Aimons notre pays dans le quotidien de notre vie. « Encore une fois, merci à toutes et à tous. Vive la nation haïtienne ! » Les candidats opposés aux résultats ainsi que Jude Célestin, qui refuse d’aller au second tour avant qu’un comité indépendant ne fasse une évaluation objective des données, projettent plusieurs journées de grèves qui débuteront dès le mercredi 11 novembre. Cela risque de tourner en affrontements si les policiers déployés pour mater ces mouvements mettent à exécution les mots d’ordre reçus. Il faut rappeler que certains actes de répression perpétrés par les hommes de Vladimir, alliés à des policiers ayant carte blanche pour terroriser la population, ont retenu l’attention des observateurs des violations des droits humains internationaux. Surtout ceux qui ont ligoté des manifestants comme du menu bétail qu’on transporte au marché. Mais surtout des protestataires qui ont été victimes de brutalités policières.
Jude Célestin n’ira pas au second tour La plus grande surprise qu’a eue Michel Martelly, après la proclamation des résultats de la présidentielle, est le refus de Jude Célestin, mis en ballotage avec le candidat officiel, Jovenel Moïse, d’aller au second tour. En effet, Célestin a indiqué publiquement son intention de se rallier aux candidats à la présidence qui protestent contre les résultats, précisant du même
Manifestation sur la route de Delmas après la proclamation des résultats partielles des présidentielles du 25 octobre 2015. gêne à rester debout avec un pied déposé vigoureusement sur le corps d’un militant d’opposition immobilisé sur la chaussée. Le geste de ce policier lourdement armé se penchant sur un manifestant allongé par terre sur le ventre, rappelle la guerre du Vietnam, dans les années 70, lorsqu’un Viêt-Cong, maquisard du Vietnam du nord, fut abattu d’une seule balle par le chef de la Police de Saigon. Le patron de la Police de la capitale du Vietnam du sud n’avait aucune gêne à
la plateforme Mopanou, vient de se rallier aux candidats du refus, notamment Jude Célestin, Moïse Jean-Charles, Jean Henry Céant, Steven Benoit, Samuel Madistin et Sauveur Pierre-Étienne, qui ont rejeté les résultats des élections du 25 octobre. De plus, ils exigent que soit mise sur pied une commission d’enquête indépendante qui aura pour mission d’évaluer « les cas de fraudes massives » dont est entaché le dernier scrutin. Voici le communiqué diffusé le 10 novembre par le Dr
coup son adhésion au mouvement déclenché par les candidats opposés au prétendant officiel de Martelly, qui partent en guerre pour que de bonnes élections soient tenues avec un CEP crédible et intègre, sous le leadership d’un gouvernement autre que celui dirigée par l’équipe Martelly K-Plim. Le Dr Dalmacy solidaire des candidats du refus Entre-temps, le Dr Kesler Dalmacy, candidat à la présidence malheureux sous la bannière de
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Kreyòl Soti nan paj 6
Ya va tounen eskòpyon Nan mitan plantasyon Ou pa respnsab anyen nan tout sa. Malgre yo tout pa t janm kwè Se ou menm y ap wè Nan mouvman devlopman Ki gen pou bay bon rannman. Ayiti, peyi n, gen pou l bouje Malgre ipokrit yo menm pa vle. Yo gen pou yo tout regrèt Tan an pase pou yo fè kèt ». Jina : Sèlman m ap fè tout ensanse yo konnen pou yo sispann tout vye tenten y ap fè yo pou yo pa gen pwoblèm nan tout sans e nan tout vi yo. Selman, pinga yo kite moun vin chante mizik sa a pou yo : « Ou kite twò ta bare w Ou pa wè w pèdi chemen w Kabrit fin manje jaden w Ou pa wè ou tankou moun fou… » Kamita : Ayiti pa mande tout bagay sa yo. Nou tout se Ayisyen e nou tout pa fouti prezidan. Si se konsa, lavi a pa t ap gen chans. Yon moun ki pèdi dwe aksepte li pèdi, paske li gen chans pou l fè pwotestasyon li, daprè sa lalwa mande. Nou pa dwe kite fanatik ak lògèy poul monte n pou n aji nan lòt sans. Ti Jid deja nan tenten, paske l pa konn kòman pou l aji. Antouka, Ayiti se pou nou tout. Men li pa tolere derapaj ki kapab kreye pwoblèm. Sepandan, se pa tout moun ki ka prezidan. Nèg bannann nan deja bay tout dinozò yo pwoblèm gouvène. Ayiti, peyi nou tout, mande nou konpreyansyon ak kolaborasyon. Pinga kite gwo lide fè n fè tenten. Si nou renmen Ayiti tout bon, nou dwe fè sakrifis e rekonèt ke chak bagay se pou yon tan. Kite bagay yo mache! « Ayiti cheri Ayiti se ti peyi nou Ki bezwen nan men nou konkou Pou li sa sispann pase tray Si nou tout deside travay Nou tout dwe fè abnegasyon Ki gen pou l retounen linyon Peyi n ap soufri byen lontan Anba men yon makòn mechan Ki nan zak chire pit tout tan Pou manman n toujou nan touman Okenn sakrifis pa janm fèt Pou nou tout te ka viv an pè Nou rete nan patipri Poutan fanm nou sa a ap soufri Koken toupatou fin wè mò Youn ap di se lòt ki an tò Tan an ap pase tankou van N ap viv nan dezagreman Ki mande yon bon jan ranjesa Ki t ap fè kè nou tout kontan Nou rete nan chen manje chen Tandiske nou tout se kretyen Chak moun ap defann enterè Yo bliye si n se frè ak sè Yon sèl manman ke n imilye Jan nou aji pa janm jistifye Lè a rive pou nou rasanble Nan yon bon jan leve-kanpe Pou manman nou ka soulaje E pou l kapab byen respire. Lavalas la pa fouti Li pa ka leve ankò Edga : Nou sonje byen ke lantèman Lavavalas te chante 5 mas 2014, paske mò ki mouri pa leve, eksepte Jezi avèk Laza. Pè Aristid konn sa trè byen. Pou l te fè Mariz Nasis plezi, li te oblije fè yon parèt, paske yon jeni gen yon sèl syèk, aprè sa li disparèt. Li konnen tou ke tout bagay se pou yon tan, daprè sa Bondye fè nou konnen. Selya : Ou pa manti, sè mwen. Ou di yon verite la a ke moun pa fouti denye, paske se verite sou tanbou. Gen lè tout moun pa sonje sa pè Sonson te di nan moman li t ap
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selebre lantèman Lavalas la. Edga : Mwen ta renemen tande sa l te di yo, paske se listwa n ap fè ki dwe sèvi tout jenerasyon yo. Mwen wè n ap fè yon bon travay la a e m kouwone nou, paske tout moun ap pale de nou anpil nan fason nou rezone. Selya, sè mwen, fè m jwi moman sa a si w kapab ^paske nwen santi m fo. Selya : Se pou w peye m, frè mwen, paske tout sa yo k ale lachas pèdi plas yo. Edga : Konbyen pou m peye w ? Menm si m ta ba w yon fòtin, mwen pa t janm fin peye w. Selya : Ou fè m gen chè de poul pou jan w reponn nan. Enben, 5 mas 2014 pè Sonson te di konsa : « Aprè midi a, nou tout vin pou yon koz nòb. Lanmò Lavalas frape anpil senpatizan e frape yo tout. Evanjil la fè nou konnen ke tout bagay pou yon tan. Si nou te rete la ap fè matyè sale, lavi a pa t ap gen sans menm. Nou tout vin sou tè pou yon ti kout tan. Nou dwe prepare nou nan tout sikonstans, paske nou youn pa konn ki jou n ap kite sa. Jodi a gen anpil Lavalas ki nan touman, paske pa t gen okenn preparasyon. Nou pa dwe chita sou ti chèz ba ap gade sèlman pou swip kesyon yo nan pale anpil. Kòm pitit Bondye, nou dwe prepare nou pou tout bagay e fè fas ak reyalite yo. Chak jou k ap pase, bagay yo vin pi grav paske nou pa vle antann nou jan Bondye vle a. Sòm 147 nan vèsè 7 pou rive nan 11 fè nou tout konnen nou dwe : « Chante yon chante pou Seyè a pou n di l mèsi. Fè mizik pou Bondye nou an avèk gita. Se li ki kouvri syèl la ak nwaj yo, Se li ki pare lapli pou tè a. Se li ki fè zèb pouse sou mòn yo. Li bay bet yo manje. Li bay ti kònèy yo manje, lè yo rele. Li pa pran plezi nan chwal ki gen fòs, ni se pa kouraj moun ki fè kè l kontan. Moun ki reyèlman fè l kontan, se moun ki gen krentif pou li. Se moun ki mete tout lespwa yo nan li paske yo konnen li renmen yo. » Se bagay sa Bondye fè nou tout konnen ke pa gen moun ki pwisan ke se li menm sèl ki Toupwisan. Kesyon nou kwè yon lòt imen kapab fè yon bagay pou nou. Se nan li nou dwe kwè pou n sa sove. Tout ti bagay sa yo se vanite. Wi nou vin konsa, 2 men vid, n ap tounen men jan an. Fè dilatwa, manti, fotemwayaj, pwopagann pa p janm regle anyen pou nou nan tout lavi n. Nou remake ki jan lavalas la fini ki te pwisan nan peyi a pou l te fè tout vye bagay nan peyi a. Jodi a li disparèt tankou yon kout zeklè ki lage deblozay nan sen pati a ki tounen yon souvni. Granmèt, devan lanmòki reyèlman fè nou soufri, nou retounen vin jwenn ou pou n sispann viv nan fanatik paske mize sou moun tankou nou fè n pa wè pou n vin avèg. Nou mande w, Papa, pou dane lespri malsen sa a pou l pa janm tounen nan mond sila. Li te kreye anpil divizyon nan sen sosyete a ki lakòz anpil frè ak sè nou tonbe pou granmesi. Dirijan li a te yon asasen-kriminèl ki reyèlman te pwovoke panik. Jodi a, pati sa a fini, pèp ayisyen libere pou touttan. Se deblozay nan Lafanmi Lavalas ki lakoz yo echwe pou tout bon. Daprè Ezekyèl 33 vèsè 25 a 27, men sa pou w di yo : « Seyè sèl Mèt la pale, li voye di nou : N ap manje vyann ak tout san li ladann l. N ap fè sèvis pou zidòl, n ap mete san moun deyò e nou mete nan tèt nou tout peyi a pral rete pou nou ? Nou met konfyans nou nan man chèt oubyen koulin. N ap fè yon bann bagay ki derespektan. Tout gason marye ap kouche ak madanm frè parèy yo. Epi nou mete nan tèt nou tout peyi a pral rete pou nou ? … Wa di yo menm mesaj Seyè Sèl Mèt la voye ba yo. Jan nou konnen mwen vivan vre a, se mwen menm Seyè a k ap pale. Rès moun k ap viv nan lavil kraze yo
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pral mouri nan lagè. Moun k ap viv andeyò se bèt nan bwa ki pral manje yo. Moun k ap kache kò yo nan mòn, nan tout twou wòch, se maladi ki pral fini ak yo. » Atansyon bann lavalas ! Bagay yo reyèlman pa bon pou ou. Chatiman kòmanse tonbe sou ou paske se divizyon ou pote pandan tout pasaj ou. Nou dwe sispann moblizasyon tèt chat yo pou w pa anglouti. Bagay yo byen klè douvan je w pou kapab chanje taktik. Lè a rive pou nou chanje konpòtman paske pa p gen lòt chans pou ou. » Si nou konprann byen pawòl Bondye a nan Danyèl 4 vèsè 24 ak 25, na pran sa pou leson : « …Men sa Bondye ki anwo nan syèl la di ki pral rive. Yo pral voye w byen lwen pou pa mache sou moun. Ou pral rete ak bèt nan bwa pandan 7 an. Ou pral manje zèb tankou bèf, ou pral dòmi deyò pou lawouze bat ou. Apre sa, wa rekonnèt se Bondye nan syèl la ki kontwole tout chèf sou latè. Se li menm ki bay moun li vle dwa yo pou gouvènen ». Frè ak sè m, nou pa envante anyen paske tout sa nou pote pou ou aswè a se verite sou tanbou. Bondye se Gadyen nou si n koute tout sa l di nou e mete l an pratik. Mwen remake ke lè a pase vit e ke gen lòt moun ki bezwen pale tou. Na chante nan kè nou paske chante se priye 2 fwa. Mwen pande nou pou n li Sòm 26, 41, 102, 114, 129 ak 142 piske n pa p gen tan li yo pou ou. Nou tande tout pawòl Bondye yo e anons ki reyèlman te fèt la. Demon an al fè wout li. Moman an mande n pou nou mete tèt nou ansanm pou n travay defason pou n rekonstwi peyi nou pou l pa tonbe yon lòt fwa nan tenten, vagabondaj ak tèt chaje. Se Bondye ki chwazi moun pou gouvènen. Se moman pou n di youn lòt : « Ale baka sou lajan! Ale w vouzan! Baka a ale tout bon vre ! Ke pouvwa Granmèt la reye nan peyi a pou konbat tout demon. » Edga : Mèsi anpil, sè mwen, pou retoudaj sa a ou fè pou nou tout. Ou gen yon memwa enfènal, sètadi yon memwa fidèl pou retni tout bagay sa yo. Chapo ba pou ou!Nou renmen ou Sonya : Ou pa manti, Selya gen fanm nan li e l pa pote pantalèt pou bèl twèl. Li fè tout ! Yo tout gen pou mare anba kòd si yo kontinye ap fè dezòd nan peyi a. Nou tout konstate ke kandida payaya yo pa regle anyen. Kòm nou pa gen rezilta nan men nou, mwen pral ba nou tout lis la pou n sa gen yon lide de bagay yo. Nou pa janm fè nouvèl, paske nou pa save nan bagay sa a. N ap sèlman rapòte sa prezidan KEP la, Misye Opon, te li nan televizyon, radyo pou limanite. Li te derape avèk lis la aprè entwodiksyon li an : Men koze a! Jovnèl Moyiz, pati PHTK #5 fè 551 992 vwa avèk yon pousantaj 32, 81 % Jid Selesten, pati Lapèh, # , fè 394 390 vwa avèk yon pousantaj 25,2 7% Moyiz Jan Chal Pitit D, # , fè 222 646 vwa avèk yon pousantaj 14,2 7% Mariz Nasis pati Lavalas # , fè 222 646 vwa avèk yon pousantaj 14,2 7% Erik Jan Batis pati MAS # , fè 56 671 vwa avèk yon pousantaj 3,63 %. Solon : Te gen yon vòt valid de 1 538 393; 22 238 pou okenn kandida ak 120 066 vot nil. Nou kapab te tande te gen 97,7 % pwosè vèbal KEP te resevwa ak 490 yo te elimine. Te gen 13 725 pwosè vèbal pou eleksyon prezidans 490 yo te elimine. Te gen 13 725 pwosè vèbal pou eleksyon prezidansyèl. Men se 12 939 ki te itilize. Nou pa bezwen pèdi tan nou pou n site non bann kandida payaya yo ki tonbe nan tenten. Frankèl : Nou pa fouti kite bagay sa a pase san n pa di anyen pou pwen bann denmèplè yo te fè. Pèp la bay santans li, paske l konnen kote l ap mennen tèt li. Pyè Sovè Etyèn fè 30 227 pwen, ki vle di 1,94 %. Samyèl
Madisten te fè 13 656 pwen, ou byen 0,88 %. Stiven Benwa fè 16 791 pwen, ou byen 1,08 %. Maryo Anbesol fè 7,251 pwen, ki vle di 0,46 %. Edmonn Siplis Bovil fè 5 888. Chal Anri Bekè fè 2 784, sa vle di 0,18 %. Simon Dyesèl Dera fè 2 460 ou byen 0,16 %. Wesnè Polikap fè 2 319, sa vle di 0,15 %. Jak Sanpè fè 2 112 pwen, osnon 0,14 ?. Nyoutonn Sen-Jis fè 1,677, sa vle di 0,11. Michèl Andre 1 272 pwen, ou byen 0,08 ?. Rene Jilyen fè 1 249 pwen osnon 0.08 %. Sa vrèman yon wont Nou konnen trè byen ke bann kandida sa yo pa pral fè anyen pou peyi a. Tandiske Andre Michèl fè pwofesè a ki mande pou mare tout anba kòd paske yo febli e yo tout pa gen fòs ankò, pa menm jwenn yon degout dlo. Sonya : Kòm se yon pakèt san wont, san santiman, sa pa etonan moun pou wè y ap pouse lodas. Ti Michèl li menm konprann li se yon afè. Men rezilta li te konnen li te pral jwenn pou l pa t wont. Se youn nan kandida payaya yo ki vle pran pòz ap fè yon bagay serye pou kaponnen pèp la. Yon reyaksyonè e blofè anmenm tan konprann li se yon zafè. Bon, Andre pa ka prezidan pou l ap pale Jovnèl mal ki prezantab e ki ka prezidan tou. Andre se se cho-biznismenn en menm tan yon blofè fini. Twou manti pa fon Kalo : M’sye se tripotye, moun k ap bay zen fè difamasyon pou voye pèp la nan grif lyon. Bondye fè pèp la pa janm okipe l e non pa nouvèl. Ala kote w tande radòt se nan bouch vye politisyen sa yo k ap pale koze kredi ! Bann vagabon yo nou wè la a pa gen yon plan pou Ayiti e yo pa janm pale sou zafè klima a k ap chanje nan peyi a. Jovnèl deja fè anpil pwen sou yo. Se tout moun ki pral vote, paske Jid Selesten al kache pandan 4 an, li pa janm kominike ak pèp la. Li pè fè deba. Ki bon bagay moun konsa ap pote pou pèp la. Tout moun ki renmen bon bagay, se vote Jovnèl kòm bon bagay pou yon chanjman total pour bon materyo ka kontinye. Selya : Nou pa konnen pou ki rezon Nèg yo renmen bay manti. Dera pa remèt anyen. Nou te toujou di ke si Dera pa fouti dirije chanm nan ki te gen 19 senatè plis li menm, se yon repiblik li ta dirije ? Li te deja pèdi tout valè l depi li te kite chanm nan tèt anba. Li mèt al sipòte Jid Selesten pou kont li, paske ti ponyen moun ki te vote l la pral dèyè Jovnèel ki deja fè non li sou yo tout. Dera di ke Selesten genyen. Men tout mounn konnen li se yon mantè. Pa gen moun k ap pran l oserye avèk tchoul li Danton Leje. Yo tout pran yon leson. Karyè bann vagabon sa yo fini nan peyi a Mimoz : Ou di twòp bèl bagay, sè mwen, pou demaske tout rat do kale yo. Si Dera te gen nen nan figi l se pa kandida pou l ta ye. Li te dwe reflechi avan li te franchi. Nou mande pou Konstitisyon an refèt nèt avèk tèt repoze pou evite tout derapaj sa yo. Yon sèl eleksyon jeneral chak 5 an e anpil atik ki dwe chanje tou. Dera, ou gen pou di nou sa w te regle kòm prezidan Chanm Sena a. Selya : Li pa fouti pale, paske l sezi kòm anpil moun te fè konnen yo pa ka jwenn fèy vèvenn nan mache a.Tout sendenden yo resi bay moun repo yo. Nou mande pou Dera reflechi e vin pote ekskiz li bay pèp la. Se pa tout madigra ki ka prezidan. Se pou l : « Pran konsyans o Dyesèl Derat Pran konsyans o Tèlman ou gen gwo lide Ou rive pèdi tout o Monchè, ou pa manke sanwont An verite, ou pèdi tout chans. Pran konsyans o Ti mètdam Pran konsyans o
Tèlman ou se koken Ou naje nan tenten o Monchè Nanm ou neye nan salte W ap kontinye mache tèt bese Pran konsyans o San karaktè Pran konsyans o Ou pa travay pou sa Pou pèp la pran lari o Monchè Ou se yon figi di Anverite, ou p ap janm ladann Pran kouraj o Misye Derat Pran konsyans o ». Jidit : Nou pa nan kache lonbrit pou n benyen. Nou dwe di bagay yo jan yo ye a, paske bann vagabon yo kapab demonte yon moun san yo menm pa pran konsyans. Se yon bann denmèplè ki refize konprann yo pèdi, paske wout yo fè a pa bon pou yo. Yo mele e yo pèdi tou pou lavi. Jidit : Nou la pou laverite e n ap toujou kontinye pale jiskaske sa kaba. Se pèp la ki gen pou l pote laviktwa anba bann denmon yo. Li deja frape 52 kandida. Li pral frape lòt la ki definitivman pa t prepare pou kous la. Fòk difamasyon fini nan peyi a e nou pral gen yon 50yèm lejislati k ap vin travay pou pèp ayisyen e nan enterè nasyon an san fòs kote. Senatè ak depite resevwa tout frè pou yo sa travay byen. Men anpil nan yo te rete lakay yo pou yo touche. Nou te gen yon anmèddan Jan-Chal ki manje lajan pèp la san li pa janm travay. Jodi a pèp la voye l chita nan vèdik li sot bay la. Jan-Chal bwè pwa. Li bannann tout bon, paske Moyiz pral oblije ba l otorizasyon pou l al travay tè pou sosyete kapab konnen l e manje bue. Pa gen manke moun dega ankò. Oswa li vwayaje oubyen li mete ti kò l yon kote, paske dra imilte l la dechire an miyèt mòso. Sonya : Pwofesè/ekspè nan politik se avèk ou menm m ap pale, paske ou te twò cho devan bann nan tout kote w pase ap fè konnen ou deja prezidan. Men tout sa w te di a pa t reyèl. Se pou rezon sa a m ap di : « Sovè Se yon radòtè Dyòl alèlè Li pa yon bon sèvitè Kwak li se pwofesè Yon politològ mantè E non pa rasanblè. Li prann n pou bèkèkè Pou fè tout moun kwè Li se yon bon aktè Yon komedyen atoufè Batize kòm dnemèplè. Pou di ou konn sa w fè ? Ou vle n ale nan lanfè. Monchè, ou pa gen kè Nan chwa ke w fè Pou lage n nan lanfè ». Fòk sa fini nan peyi a Jil : Yo gen rezon di « Kou l midi, fòk bourik Sendomeng ranni ». Nou kapab konprann sa, paske lè w fanatik, ou pa fouti pran bon sans ou, e menm si w bay verite, fòk alafen ou fè yon sotiz. Se foli pouvwa a ki monte nan tèt tout egri, tout vagabon abiye, tout panzouyis. Krisyan : Se demagoji k ap voltije pou tonbe eklate si nou byen konprann deklarasyon yon kanmarad. Si yon moun kwè nan objektivite pa gen mwayen pou l fè opozisyon sa a konfyans nan demach li. Èske nou gen yon opozisyon reyèl ki reprezante yon bagay reyèl e seye nan peyi a ? San demagoji, tout moun lisid, gen pou di ke pa gen yon opozisyon nan peyi a, paske l pa gen reyèlman yon altènativ ni yon volonte pou kesyon yo sa fèt nan sans reyèl ke tout moun swete e vle. Simon : Te gen yon mache-prese nan jarèt yo tout san yo youn pa panse pwoblèm ak malè ke vye ajisman medyòk yo kapab potei.Toujou
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forme LAPEH a rué dans les brancards, mettant Martelly avec toute son équipe et le CEP dans leur petit soulier. Ce qui automatiquement soulève une question épineuse : à quel modus operandi recourir pour trancher le nœud gordien, vu qu’il n’existe aucune jurisprudence dans ce domaine ? Et, de surcroit, ni la Constitution de 1987 et celle amendée plus tard, ni la Loi électorale ne prévoit comment sortir de cette impasse. Il y a donc fort à parier que, à cause surtout de l’atmosphère empoisonnée de cette nouvelle dispute électorale, le débat sera super intense.
En fin de compte, une administration Jovenel-Martelly Michel Martelly s’est appliqué, durant son quinquennat, à faire son apprentissage politique. Aussi est-il devenu fin matois en politique. C’est pourquoi, tandis qu’il donnait l’impression qu’il offrait le poste de Premier ministre à Wilson Laleau, l’actuel ministre des Finances ou des Affaires économiques; ou, à la demande expresse de la première dame Sophia Saint-Rémy-Martelly, Thierry Mayard-Paul, un ami de longue date de Mickey, a fait remarquer qu’en fin de compte il se réserve la direction de la primature. Cette configuration politique que Martelly se propose de donner à l’administration Jovenel s’inscrit dans le cadre du progrès grandiose du président sortant consistant à assurer le pouvoir pour les prochaines trente
années. Ce qui implique, apprend-on dans les conversations tenues en privée entre le président et ses conseillers immédiats, « le pouvoir tenu entre amis ». Dans cette optique, Sweet Mickey envisage de devenir le Premier ministre de Moïse pour transformer le pouvoir en jeu de ping-pong. Puisque à la fin du mandat de son candidat, celui-ci organisera des présidentielles faites sur mesure pour lui. Une manière pour Jovenel Moïse de lui renvoyer l’ascenseur. De toute évidence, tout ce projet échafaudé avec tant d’audace est sujet à la réussite du second tour.
Jovenel Moïse a-t-il vraiment l’échine souple ? Propulsé dans la campagne présidentielle par Michel Martelly, qui semble connaître très peu de lui, Jovenel Moïse peut ne pas être l’homme à l’échine souple que Michel Martelly croyait. Puisque parmi tous ses amis d’enfance, associés politiques et confidents, c’est bien sur lui que le chanteur du compas a jeté son dévolu. Les observateurs aussi bien que des proches du président sont quasi unanimes à dire que celui-ci a fait choix de Moïse pour le succéder parce qu’il trouve en lui un homme de paille. Mais il semble que la réalité serait tout autre. Car des gens qui passent pour des proches de Nèg bannan nan (l’homme de la banana, par analogie à la culture de banane pour l’exportation qu’il entreprend). Au moins quatre individus qui pratiquent le can-
didat à la présidence du PHTK prétendent que l’homme est aussi capable de sortir de ses gonds; qu’il est susceptible de « hausser le ton » quand il estime que son interlocuteur a dépassé les limites. Un autre proche de Moïse a précisé que ce dernier a affiché une attitude que des gens de son parti ne connaissaient pas. C’est, affirme-t-on, le cas de la présidente du PHTK, Anne-Valérie Timothée Milfort qui, lors d’une tournée de campagne avec le prétendant, affichait une attitude condescendante à son égard. Ce qui, dit-on, porta l’intéressé à rappeler à Mme Milfort que « C’est moi le candidat à la présidence, je décide de ce que je dois dire et quand». Dans les milieux proches de la campagne présidentielle de Jovenel Moïse, on laisse croire qu’il a eu l’occasion de fixer sa position par rapport à Michel Martelly également. À l’instar de Valérie Milfort, explique-t-on, dans l’entourage du prétendant à la présidence du PHTK, le chef de l’État s’est, une fois, vu rappeler à l’ordre par le candidat. On apprend, en effet, qu’alors que Martelly se déplaçait vers la province avec Moïse en hélicoptère, ce dernier s’est donné l’occasion, suite à une intervention du président qu’il jugeait dépasse les limites, lui a parlé à cœur ouvert, mais surtout avec fermeté. Jovenel Moïse avait, dit-on, saisi l’occasion pour rappeler à Michel Martelly ce que nous paraphrasons ainsi : « Je vaquais à mes occupa-
tions, m’adonnant à la culture de mes bananes. Vous êtes venu à moi pour me demander de me porter candidat à la présidence. Une fois votre proposition acceptée, je suis devenu l’aspirant. Dès lors, je suis libre de me présenter devant les votants à ma façon. Si ça ne peut plus marcher ainsi, faites atterrir l’hélicoptère ici-même, et je continuerai la route de par moimême ». Celui qui a raconté le dialogue qui s’est déroulé entre Martelly et Moïse n’a pas précisé comment a réagi le chef de l’État. Assurément il a été pris au dépourvu. Dans les milieux intimes de Jovenel Moïse, on prétend qu’il en veut à des individus proches de Sweet Mickey qui, trop souvent, lui parlent de haut; ou bien minimisent son importance, allant même jusqu’à rejeter ses propos d’un revers de main. On sait que Martelly a l’habitude de tourner le candidat en dérision. Aussi, des hommes et femmes qui papillonnent autour de Mickey ne donnent pas grande importance à Nèg Bannann nan. D’ailleurs, c’est Martelly qui lui a donné ce surnom. Au début, cela faisait rigoler l’entourage du chef de l’État. Il semble qu’au Palais national, l’entourage de celuici considère cet homme comme un citoyen de seconde classe. Mais, dans son fort intérieur, Moïse pense que la manière dont le président lui parle avec condescendance incite les proches de ce dernier à le prendre de haut. L.J.
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Le nouvel album de Zenglen et sa chance de réussite Par Robert noël La réussite dans la vie dépend de plusieurs facteurs, tels que: la volonté, la détermination, la discipline, le respect des valeurs sacrées, la croyance en soi, la sincérité, l’assiduité au travail et surtout la patience. Sur le plan de la réussite collective, tout cela ne servira à rien si tous les membres d’une société ou d’une organisation ne sont pas vraiment animés du même esprit ou s’ils ne partagent pas les mêmes aspirations et les mêmes rêves. En d’autres termes, il faut qu’ils aient tous le même but.
La solution au problème d’instabilité et de succès éphémère
Le groupe Zenglen semble créer un nouveau cadre de travail où règne une atmosphère facilitant la bonne coopération des musiciens, qui conjuguent leur effort pour relever ce grand défi qui conduit à la reconquête de la couronne. Le nouveau CD de Zenglen sur lequel sont gravées de douze chansons permettra de confirmer si l’œuvre supporte la vantardise de ses fans. L’on se demande si on va trouver un ou deux « hits»/ tubes parmi les nouvelles compositions. On connaît déjà les chansons « Bird of Paradise » et « Zenglen pran devan ». La convergence des pensées positives vers un même but produit l’énergie dont les artistes haïtiens ont besoin pour assurer la stabilité d’un orchestre. Tant que ces conditions ne sont pas remplies et respectées, il y aura un déséquilibre qui, certainement, créera une instabilité. Si l’on essaie de tracer la courbe représentant le succès de la plupart des
managers ne remplissent pas leurs fonctions en fonction de leur titre. Il faut aussi souligner que l’empiètement des maestros sur le terrain des managers constitue aussi un grand handicap affectant le bon fonctionnement et le progrès d’un artiste ou d’un orchestre. Les 26 ans d’existence du Zenglen traduisent un esprit de continuité qui fait de cet orchestre l’aîné de ses compétiteurs de la soi-disant « nouvelle génération ». Le nouveau disque peut surpasser le dernier en contenu et en substance. Mais si le personnel de Zenglen ne choisit pas les bonnes stratégies de promotion, ce nouvel album va vite sombrer dans l’indifférence des fans, comme a été le cas de la dernière fois. Est-il vrai que « chat échaudé craint l’eau froide » ? Zenglen doit le confirmer en empruntant une voie différente de celle qu’il avait choisie avec son dernier disque. On n’a jamais été témoin d’un succès aussi mal géré. C’est comme si ce groupe avait fait un retour au disque 45 tours où une seule chanson y est gravée : « Rezilta ». Un musicien de Zenglen avec qui nous avons eu un dialogue, sans nous identifier, nous faisait croire que la chanson « Rezilta» suffisait pour propulser le disque au plus haut sommet de la compétition et permettre la consolidation du succès. Il faut signaler que les musiciens haïtiens partagent la même tendance. Dès que leur orchestre bénéficie de contrats de bals à fréquence régulière, ils ignorent l’idée de mener a promotion, s’imaginant que leurs concerts suffisent pour assurer la promotion. Al kwè sa. Le plus grand problème des formations musicales haïtiennes c’est qu’elles ne disposent d’aucun budget destiné à la promotion et au marketing de leurs produits. Même si à toute règle il y a des
musiciens ne s’en rendent pas encore compte. Zenglen a connu les deux côtés de la médaille. Cela devrait lui servir d’expérience afin de mieux gérer ce nouveau succès qui l’attend. Le CD « Rezilta » de Zenglen avait une particularité rare que les
exceptions, cela n’est pas nécessairement vrai dans le domaine de la musique de danse populaire haïtienne actuelle. La situation économique de la grande majorité des orchestres haïtiens du XIe siècle accélère leur décadence. Le public n’est pas conscient d’une telle situation. Il exige de grandes choses des orchestres. Il s’accroche à une formation musicale quand le meilleur s’étale et il s’enfuit quand le pire prend forme. C’est un public frivole, mais les
ne fait pas partie de ces groupes de cette nouvelle tendance. Il utilise plutôt le feeling humain où les musiciens mettent en évidence leur talent. On ne juge pas un livre à partir de sa belle couverture. On ne peut pas non plus évaluer un disque en considérant seulement
Zenglen live au recent festival a FIU Miami (photo Jean Garry Bourdeau). musiciens et les décideurs de ce groupe n’ont pas su exploiter : la diversité musicale. Sur cet album, il existait d’autres chansons d’une aussi bonne facture que « Rezilta », considérant la forme et le fond. Mais hélas ! La qualité et la sonorité de ce disque dépassaient de loin ceux qu’avaient produits leurs concurrents dans le temps. Pourtant, Zenglen avait causé sa propre mésaventure et il a payé très cher les conséquences de sa négligence. C’était suicidaire.
Zenglen encore live dimanche 8 novembre 2015 (photo Jean Garry Bourdeau). groupes musicaux d’aujourd’hui, sur une période d’un à deux ans, on obtiendra certainement une figure en dents de scie. L’on doit se poser la question à savoir : qu’est-ce qui fait qu’on enregistre un tel problème aussi souvent ? La réponse paraît simple. Les théories qui pourraient servir de guide dans le business de la musique ne sont pas bien maîtrisées. Les taches des membres des comités administratifs ne sont pas définies. Alors que les
Quoiqu’on dise, tous les groupes se ressemblent comme des gouttes d’eau. Nous espérons que cela change avec le temps. Si cette situation persiste, c’est à cause du tarissement de leur inspiration. Certains groupes s’adonnent à une pratique qui les tient encore en vie.
Zenglen était en plein sommeil. Il s’est réveillé grâce à l’odeur forte du café.
Après la pluie, le beau temps : Zenglen se relève après la chute
Il est officiellement annoncé que le CD de Zenglen est fin prêt. Ses compétiteurs attendent qu’il le mette en circulation pour mieux s’orienter, comme la dernière fois.
Ils interprètent les chansons à succès des anciens mini-jazz. On ne défend à aucun orchestre d’interpréter la chanson d’un groupe qui, dans un temps, avait connu un succès monstre. Mais quand on s’en sert comme « alimèt Bengal — allumette passe-partout » pour briller sans donner crédit au créateur de la musique originale, on commet une violation grave à la loi traitant du droit d’auteur. Dans un tel cas, on peut être sujet à des poursuites judiciaires dans tout pays où il existe un vrai état de droit. L’interprète peut utiliser le même format de la musique interprétée et produire une chanson-type. Il faut dire toutefois que l’application d’un tel principe risque trop souvent de faire perdre l’identité à l’orchestre qui s’adonne à cette pratique. Zenglen semble donner crédit à qui il est dû quand il joue un morceau d’un artiste soit haïtien ou étranger. Il y a un phénomène qui est créé aujourd’hui et qui semble gagner du terrain à une vitesse qui défie l’imagination : les groupes de grand format ne se laissent pas traîner dans cette direction pour éviter la déchéance rapide, surtout quand on s’est accroché à un style pendant des années. Certains musiciens haïtiens, pour justifier leur déviation d’un style à un autre, évoquent toujours le même prétexte/alibi : si se stil sa a ka p mache, na p jwe l. Erreur ! Les groupes de format réduit tendent à disparaître en un clin d’œil, à cause du manque de substance musicale. La technologie électronique conduit les musiciens plus profondément dans la médiocrité généralisée. Il s’agit des groupes interprétant la musique des autres formations musicales et font usage des équipements de DJ sur scène. De ce fait, on les appelle « Djaz DJ ». Ils commencent à pulluler un peu partout. Zenglen
les titres des chansons. Il faut que le cerveau musical les capte pour les transmettre à l’oreille fine, comme nous le disons depuis des décades. Certains mélomanes disent toujours : on n’est pas musiciens, mais on a de bonnes oreilles. Pourtant, ils ne parlent jamais du rôle du cerveau musical qui est comme un miroir dans lequel se reflète l’image réelle. Certains font déjà le nettoyage de leur cerveau musical quotidiennement pour être capables de bien capter la musique que leur offre Zenglen sur ce nouveau CD, que nous jugeons de très bonne facture. Nous le baptisons « Rezilta plis ». Mais les musiciens de Zenglen sont si confiants de la qualité de leur œuvre qu’ils utilisent l’expression « Rezilta pi rèd » pour montrer leur grand accomplissement musical et prouver que le défi est relevé. On ne doit jamais se considérer vaincu tant qu’on n’a pas essayé de se relever après une chute terrible. Zenglen pourra réussir s’il change de stratégies ayant à voir à la promotion et au marketing de son œuvre. Pour se protéger contre la piraterie, il doit imprimer plus de disques que d’habitude et baisser le prix de vente. Il doit se reposer plutôt sur le volume, s’il ne vend pas le projet à un particulier comme le font tous les groupes musicaux. Zenglen doit, avant la sortie du CD, organiser une conférence/session d’audition partielle d’une ou de deux de ses nouvelles compositions. Il profitera de cette occasion pour, officiellement, présenter le nouveau chanteur au grand public. Espérant que les musiciens de Zenglen choisissent le bon côté (bon bò a) cette fois et qu’ils gèrent bien leur nouveau succès, nous leur souhaitons bonne chance. ro b e r t n o e l 2 2 @ y a h o o . c o m