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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !
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LE « PRISONNIER QUATRE ETOILES » CAPTUR : LE RÉGIME DANS L’EMBARRAS
Clifford Brandt risque de dévoiler ses secrets (Collaboration spéciale)
Le gouvernement Martelly/ Lamothe entreprend actuellement une véritable action médiatique en vue de camoufler la libération momentanée de celui que les plus hautes instances judiciaires du pays qualifiaient de « criminel le plus dangereux de la Caraïbes ». Mais, ses efforts ont vertement échoué avec la capture du prévenu à la frontière haïtiano-dominicaine, tard dans la journée du 12 aoû dernier. Des sources crédibles parlent d’intervention d’experts étrangers « autres que dominicains » qui ont prêté main forte pour réussir la chasse à l’homme dans les 48 heures. Cette capture, pratiquement impossible aux hommes de Godson Orelus, qui ont collaboré avec l’évasion massive, jette ainsi la panique dans les rangs gouvernementaux haïtiens, qui cohabitent avec le monde interlope réalisant des affaires d’or depuis plus de trois ans dans le
pays. Les noms de puissants politiciens actuellement au pouvoir sont incessamment mentionnés dans l’instruction du dossier. Ceux-ci ont systématique-
quets, qui a été construite pour la bagatelle de 5,7 millions de dollars. Un don du Canada. Clifford Brandt, qui circulait librement et sans aucune restric-
Clifford Brand et un autre évadé non identifie,́ après leur capture par les Dominicains. ment retardé le jugement du prévenu, qui pourrissait depuis 2012, derrière les barreaux de l’Alcatraz haïtien, la prison moderne de la Croix-des-Bou-
tion depuis quelques semaines, a été vu en bonne posture au dernier Carnaval des fleurs qui se tenait les 27, 28 et 29 juillet derniers. Toutefois, sa présence était
QUI SERONT ÉCLABOUSSÉS PAR LA SAGA DE CLIFFORD BRANDT ?
les signes indiquent un complot qui a mal tourné
SOURCES COMBINÉES, 12 août — Moins de soixante-douze heures après s’être évadé de la prison civile de Croix des Bouquets, dont la sécurité n’a rien à envier aux centres carcéraux les plus modernes du monde, Clifford Brandt s’est retrouvé en détention. Capturé par une brigade mixte de militaires et de policiers dominicains, à une région frontalière appelée El Cacique, en territoire dominicain, Brandt et un autre évadé de la même prison ont été remis à la Police nationale, dans l’après-midi du mardi (12 août). Tard, dans l’après-midi du même jour, il se retrouvait à la Direction
Clifford Brandt après sa capture par les Dominicains.
préalablement signalée à un court de tennis en banlieue de la capitale ainsi qu’au Club de golf de Pétion-ville et à certains grands restaurants de la ville reine, Pétion-ville. Des domestiques de ces secteurs privilégiés avaient affirmé que les agents de police de l’escouade BIM (Brigade d’intervention motorisée) et CIMO étaient systématiquement relevés de leur poste quand arrivait « le prisonnier quatre étoiles », selon l’expression inventée par le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH), Gary Desrosiers. Très révérencieux envers ce genre de personnage, Gary Desrosiers s’était
fendu en quatre lors des agissements d’Evinx Daniel, un autre proche du pouvoir, disparu dans des circonstances encore non éclaircies. Par la suite, plusieurs autres sources sont venues soutenir le fait que le prévenu Clifford Brandt était déjà en circulation avant l’évasion massive de 329 prisonniers de la prison civile de Croix-des-Bouquets, le 10 aoûut dernier. Le sénateur modéré Wesner Polycarpe déclarait sur les ondes de la radio, entr’autre, que « le prévenu Clifford Brandt trinquait avec des amis au bal Suite en page 2
À Montréal, un puissant chef de gang d’origine haïtienne criblé de balles DUCARME JOSEPH EST TUÉ EN PLEIN JOUR NON LOIN DE LA RÉSIDENCE DE SA MÈRE Règlement de comptes probable, l’assassinat du fils du chef de la mafia montréalaise lui ayant été imputé
de la police judiciaire (DCPJ), à Port-au-Prince, pour interrogation, avant d’être reconduit à la prison de Croix des Bouquets. L’épilogue de cette brève cavale soulève bien des questions qui seront, tout au moins, une source d’embarras pour l’équipe au pouvoir. La version des faits, que les autorités du pays cherchent à accréditer, ne fait pas l’unanimité dans l’opinion publique nationale. Quoique disent et fassent les hommes de l’équipe MartellyLamothe pour présenter cette évaSuite en page 15
Interdiction de départ contre Aristide et des dizaines de ses partisans « LÈ BAB VWAZEN W PRAN DIFE, METE PA W ALATRANP ! »
Voir page 13
Ducarme Joseph (photo d'archive). Une rafale d’arme automatique dans le rude et malfamé quartier de Saint-Michel, à Montréal, a fauché un chef de gang d’origine haïtienne, pendant quelque
temps considéré comme le chef de gang des rues le plus violent de Montréal. Dans les milieux proches de la police montréalaiSuite en page 9
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Haïti-observateur
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LE « PRISONNIER QUATRE ETOILES » CAPTUR : LE RÉGIME DANS L’EMBARRAS
Clifford Brandt risque de dévoiler ses secrets Suite de la page 1
que donnait le président du Carnaval des fleurs, Grégory Sabbat ». Ce fameux bal masqué (avec show gais et lesbiennes) se tenait effectivement à la station balnéaire PierrePayen, située entre le village de Montrouis et la ville de SaintMarc. Les gens huppés de la confrérie Martelly/ Lamothe ont suivi le chef de l’État au dit lieu, depuis que celui-ci a entrepris la construction d’une coquette retraite ainsi que de quatre autres maisons, une pour chacun de ses enfants légitimes. Le président du dernier Carnaval des fleurs, Gregory Sabbat, tafiateur de son état et intime du couple présidentiel, est voisin de son bienfaiteur, avons-nous appris de plusieurs personnes proches du pouvoir, qui fréquentent régulièrement Pierre-Payen. Un scenario bien élaboré pour masquer la libération de Brandt Au-delà des tergiversations et autres supputations inventées de toutes pièces par le gouvernement Martelly/Lamothe, afin de tenter de transformer la libération de Clifford Brandt en évasion du prévenu, en même temps que 328 autres détenus, il demeure certain que les Haïtiens auraient défié la technologie moderne en agissant de la sorte. Selon le témoignage de plusieurs témoins de l’événement, dont des marchands de produits hétéroclites de la proximité, des véhicules à vitres teintées prenaient place dans les parages dès la levée du jour. Selon le sénateur Wesner Polycarpe, « quinze (15) prisonniers armées de Galil, comme ceux distribués par le Premier ministre Laurent Lamothe, prenaient le contrôle de la prison ». Les portes du centre carcéral se seraient alors ouvertes afin de laisser entrer les véhicules à vitres teintées au premier coup de feu venant de l’intérieur. Deux agents de l’APENA (Administration pénitentiaire nationale) seraient tombés dans l’échange de coups de feu nourris, en l’absence des factionnaires de la tour de contrôle qui surplombe les extrémités de la Prison civile de la Croixdes-Bouquets. Les portes étant grandes ouvertes, plusieurs centaines de prisonniers prenaient leurs jambes à leur cou. Ceux qui étaient encore nus volaient des vêtements usagés des marchandes de pèpè. D’autres couraient dans toutes les directions, laissant les plus pourvus requérir des mototaxis. Pendant ce temps, des automobiles à vitres teintées, attribuées aux « bandits légaux», prenaient la cargaison des prisonniers les plus nantis avant de partir en trombe sans aucune
résistance. Il est à noter que l’avant-poste de police, qui se trouve à l’entrée de ce gros village qu’est la Croix-des-Bouquets, n’a manifesté aucune velléité de pourchasser les évadés. Il aura fallu plusieurs heures avant que les services de police se mettent en branle pour culminer en une véritable chasse à l’homme. On a essayé de fouiller maison par maison plusieurs kilomètres à la ronde, et les routes nationales et vicinales étaient bloquées jusqu’à
Pire encore, peut-on diriger un pays quand on ne peut même pas gérer le CSPN ? Pressentant ce boulet que le Premier ministre pourrait trainer jusqu’aux présidentielles, les décisions suivantes ont été diligentées par le CSPN en toute urgence : - Une investigation est déjà ouverte par l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti, en vue de déterminer la responsabilité des policiers de l’APENA et de prendre les sanctions appropriées ;
ce.
D’autres officiels tels le chef de la PNH, Godson « Dieubon » Orélus, le ministre de la Justice, Jean Renel Sanon, tombent dans la même veine pour sauver leur job, car dans d’autres pays, ils ne passeraient pas 24 heures sans démissionner. Michel Martelly minimise l’évasion de 329 détenus Fidele à lui-même, Michel Martelly, qui « jouit du privilè-
Godson Aurélus, le directeur général de la police (à gauche) et Laurent Lamothe, le directeur du CSPJ avec le ministre de la Justice Jean Renel Sanon, arrivent à la prison de Croix des Bouquets plus de cinq heures après l’évasion des prisonniers.
la frontière, à quelques kilomètres plus loin. D’après les premières estimations du chef nominal de la police, Godson Orélus, plus connu sous le nom de Dieubon Orélus, sur 900 prisonniers, 570 ont répondu à l’appel. Ce qui porte à 330 le nombre d’évadés. Intervention des autorités pour tenter de se blanchir Grand perdant dans cette affaire d’évasion de 329 prisonniers, hormis Clifford Brandt, le Premier ministre Laurent Lamothe, qui agit aussi en tant que président du Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), était furieux face au constat d’échec des services placés sous ses ordres. Dans ces derniers mois, il visitait les institutions policières en vue d’être plus visible dans ces secteurs pourvoyeurs d’électeurs. Tentait-il de rassurer la troupe déçue des promesses non tenues par le président Martelly ? Contrairement aux quatre mille gourdes d’augmentation salariale promis par le président depuis deux bonnes années, les policiers n’ont eu que mille gourdes au dernier budget. Un défi de plus pour un Premier ministre en mal d’accéder à la présidence de la république.
- Un avis de recherche international est déjà lancé contre les évadés identifiés. Les autorités dominicaines, le US Marshall, l’Interpol et d’autres partenaires sont déjà mobilisés afin de collaborer aux efforts déployés par les autorités haïtiennes pour capturer les prisonniers en cavale ; - Une récompense d’un million de gourdes est disponible pour toute citoyenne ou tout citoyen qui aurait fourni des informations pertinentes permettant d’arrêter le fugitif Clifford Brandt ; - Un Task Force composé d’agents des unités spécialisées de la PNH est mis en place pour traquer les prisonniers jusque dans leurs derniers retranchements ; - Une cellule de coordination est constituée au Ministère de la Justice à cet effet. Le public sera régulièrement informé de l’évolution du dossier. - Une commission-mixte de haut niveau est formée pour mener une enquête approfondie sur la situation ; - Dans le souci de rassurer la population et d’éviter la fuite des évadés, le haut commandement de la PNH a déjà bouclé les zones frontalières et renforcé la sécurité au niveau de la capitale et des villes de provin-
ge de n’avoir jamais trahi l’amitié » est pris comme dans une souricière avec cette affaire de Clifford Brandt. Les premiers limiers à visiter la maison de l’« évadé », après son arrestation, avaient trouvé une carte du Palais national qui faisait de lui un conseiller du président de la république. Ont suivi des allégations l’impliquant formellement dans ce réseau. Ce que, ni le président, ni ses porte-paroles n’a osé démentir. Cette dernière année a été forte en déboires pour le tumultueux musicien de compas direct devenu président. Ses acolytes le suivent comme son ombre. D’Evinx Daniel à Roro Nelson, Martelly est resté imperturbable, portant sa croix jusqu’au bout. Rien ne semble le déranger. Et dans le cas de l’évasion massive du dimanche 10 août dernier, le président a déclaré que « le pays ne serait pas écrasé. Ce n’est pas la première fois que des prisonniers s’évadent d’une prison. Quand, aux États-Unis on tue quelqu’un dans un cinéma, le pays n’est pas écrasé ». L’opération « lari blanch » amorcée parallèlement avec l’interdiction de
départ de 31 lavalassiens Une vaste opération surnommée « lari blanch » a été déclenchée par le président Martelly juste après l’édition 2014 du Carnaval des fleurs, avons-nous appris. Des sbires circulant dans des tous-terrains à vitres teintées sont lancés dans les rues aussitôt la nuit tombée afin de la débarrasser de tous les intrus qui se trouveraient sur leur passage. Plusieurs cas de morts ont été signalés dans la région métropolitaine, surtout dans les parages des bidonvilles. Aussitôt les cadavres enlevés par deux ambulances affectées au service, des camions-citernes s’évertuent à nettoyer le sang du pavé. « Lari blanch » a précédé la mesure d’interdiction de départ émise par le juge chimère Lamarre Bélisaire, un comparse de l’ex-commissaire du gouvernement Francisco René, révoqué avant d’être reconduit à un poste de moindre rang au ministère de la Justice. Si le président Aristide échapperait, pour le moment, des griffes de la « justice » du g o u v e r n e m e n t Martelly/Lamothe, la rumeur répandue par le responsable de SOS Journaliste, Guyler Cius Delva, faisait état de l’inculpation de l’ex-homme fort d’Haïti, le 13 août en cours. Les autres individus cités à comparaître sont : Paul Presler, Petit Jonas, Prosper Gina, Sené Jean Odelin, Guillaume Derline, Ricardo Sanon, Henry Claude Ménard, Toussaint Hillaire, Mirlande Libérus Pavert, Jean Nesly Lucien, Jacques Debrosse, Fritz Denis, Barthelmy Vilbrun Junior, Varnel S Jean, Max Buteau, Esther Jean Robert, Oriel Jean, Francklin Joseph Olivia, Francklin A Denise Salvant, Mme Rodney Deschineau, Mételus Jean Robert, Louis Erwing, Amazan Jean Guyves, Gerald Saint Syr, Sonia Jean-Louis, Marie Alice Valin, Derline Guillaume, Jacques Guillod, Bellance Benoit, Gustave Faubert, Patrick Tisselin et Varnet St Jean. Ils sont notamment accusés de détournement de fonds publics au profit de la Fondation Aristide pour la démocratie et sont sensés comparaitre le 13 août 2014. Pour le moment, certains juristes mettent en cause la manière d’opérer du juge chimère Lamarre Bélisaire, qui utiliserait l’enquête menée en 2004 par l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), sous la férule d’Yves Noel. Mêlée à l’évasion massive de plus de 300 prisonniers de la Prison civile de la Croix-des-Bouquets, la convocation d’Aristide et ses comparses risque d’envenimer une frange de la population déjà aliénée à la clique Martelly/Lamothe.
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Haïti-observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know…? Volume 2, Issue 46 (Part 1) By Garry Emmanuel Tomatoes are a treasure of riches when it comes to their antioxidant benefits. In terms of conventional antioxidants, tomatoes provide an excellent amount of vitamin C, beta-carotene, manganese, and vitamin E. As far as phytonutrients, tomatoes basically are off the chart. One medium whole tomato contains around 22 calories, 0 grams of fat, 5 grams of carbohydrates, 1 gram of dietary fiber, 1 gram of protein and 6 milligrams of sodium. It also provides 40 percent of the recommended daily allowance of vitamin C, 20 percent of the RDA of vitamin A, 2 percent of the RDA of iron, and 1 percent of the RDA of calcium. The following outline the powerful health benefits of tomatoes: Ward off cancer Numerous studies have concluded that the more tomatoes people
eat the lower their risk of certain cancers, especially lung, stomach, and prostate. A substance called lycopene, which is responsible for tomatoes red color, is thought to be the reason for this cancer protective effect. Cooked tomatoes contain even more lycopene than raw ones. The process of cooking breaks down the cell walls, helping to release the lycopene. Eating tomatoes with a little bit of fat, such as olive oil, helps lycopene to be better absorbed by the body. Prevent DNA damage Tomatoes are high in important antioxidants, such as vitamins C and A. These vitamins work to fend off DNA damage from free radicals. Consequently, tomatoes may help to ward off age related diseases, such as atherosclerosis and diabetes. Promote good cholesterol Tomatoes are one of the lowcalorie vegetables. They hold just
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18 calories per 100g. They are also very low in any fat contents and have zero cholesterol levels. Nonetheless, they are an excellent source of antioxidants, dietary fiber, minerals, and vitamins. On account of their all-round qualities, dieticians and nutritionists often recommend them in cholesterol controlling and weight reduction diet programs. In the fight against high cholesterol, tomatoes provide a double whammy. Some of the phytocompounds, like lycopene, in tomatoes help to lower bad LDL cholesterol and also increase good HDL cholesterol in the body. Protect against thrombosis Another study showed that drinking 8 ounces of tomato juice daily reduced platelet aggregation significantly, among study subjects. Those drinking a placebo showed no benefit. It is important to drink low-sodium tomato juice if you are trying to protect against thrombosis (blood clots in the blood vessel), as high sodium levels can cause negative effects for this type of disease.
in lowering risk of heart problems like atherosclerosis. (In a recent South American study of 26 vegetables, tomatoes and green beans came out best in their anti-aggregation properties.) But only recently are researchers beginning to identify some of the more unusual phyto-nutrients in tomatoes that help provide us with these heart-protective benefits. One of these phyto-nutrients is a glycoside called esculeoside A. Another is flavonoid called chalconaringenin. Yet another is a fatty-acid type molecule called 9-oxo-octadecadienoic acid. As our knowledge of unique tomato phyto-nutrients expands, we are likely to learn more about the unique role played by tomatoes in support of heart health. Tomatoes are also likely to rise further and further toward the top of the list as heart healthy foods. The challenge: If you want to enhance your immune system, perhaps it is time to consider in-
cluding tomatoes in your daily diet. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember, prevention is better than healing and your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us start today a tomato awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2014! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.” Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. Published: August 13, 2014
Ward off inflammation A double blind study found that drinking a glass of tomato juice a day can reduce blood levels of TNF-alpha by 34 percent. TNFalpha causes inflammation. High levels of TNF-alpha have been found in individuals with most chronic, degenerative diseases, such as heart disease, cancer, osteoporosis, and Alzheimer’s. Protect against osteoporosis Tomatoes are widely known for their outstanding antioxidant content, including, of course, their oftentimes-rich concentration of lycopene. Researchers have recently found an important connection between lycopene (its antioxidant properties) and bone health. A study was designed in which tomato and other dietary sources of lycopene were removed from the diets of postmenopausal women for a period of four weeks, to see what effect lycopene restriction would have on bone health. At the end of the four weeks, women in the study started to show increased signs of oxidative stress in their bones and unwanted changes in their bone tissue. The study investigators concluded that removal of lycopene-containing foods (including tomatoes) from the diet was likely to put women at increased risks of osteoporosis. They also argued for the importance of tomatoes and other lycopenecontaining foods in the diet. We do not always think about antioxidant protection as being important for bone health, but it is. Lycopene found in tomatoes (and other tomato antioxidants) may have a special role to play in this area. Promote healthy heart Intake of tomatoes has long been linked to heart health. Fresh tomatoes and tomato extracts have been shown to help lower total cholesterol, LDL cholesterol, and triglycerides. In addition, tomato extracts have been shown to help prevent unwanted clumping together (aggregation) of platelet cells in the blood — a factor that is especially important
AVIS DE RECRUTEMEnT À l’UCM L’Univers Centre Médical (UCM) de Ouanaminthe recrute, pour compléter son équipe médicale, quatre médecins spécialistes à temps complet. niveau d’études Médecins diplômés de l’Université d’État d’Haïti (UEH) ou d’une Faculté de médecine étrangère dument reconnue. Domaines de spécialisation : Pédiatrie, Gynéco-Obstétrique, Anesthésie, orthopédie. niveau d’expérience Toutes candidatures sont les bienvenues, surtout celles ayant plusieurs années d’expériences hospitalières. Informations complémentaires S’adapter à l’administration de l’UCM (Ouanaminthe). Pour postuler à ces offres, nous vous remercions de bien vouloir nous adresser vos candidatures par e-mail, tout en tenant compte de nous présenter vos délais de disponibilité. Dès réception, un de nos consultants vous contactera en toute confidentialité. E-mail: huguesbastien@yahoo.com jodumay@yahoo.com Mobile: 3768-9866 Pour l’UCM : Dr John Nelson, neuropsychopharmacologue, nutritionniste, biochimiste, professeur des universités.
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Haïti, cent ans d’histoire (19152015) et de gouvernance (suite et fin) BILLET DE ROSIE BOURGET ET DE CLAUDY B. AUGUSTE
Avec un médecin pour presque 1 000 habitants, le médecin « élu » président en 1957 n’avait-il pas raté sa vocation ? Lui qu’on voyait souvent porter une arme à feu pour sa propre protection ou « pou kaponnen » les irréductibles. La présence des matrones était beaucoup plus mise en valeur que celle des médecins dans les
Rosie Bourget hôpitaux et dispensaires de la République. Aussi, même aujourd’hui, malgré cette carence constatée, et en dépit du nombre élevé de diplômés des universités étrangères (Cuba, Mexique, République dominicaine...), est-il pénible d’assister à la mise à l’écart de beaucoup d’entre eux. L’intégration se fait aux compte-gouttes. L’Haïtien, en lui-même, est de nature paisible. Il danse quand il devrait pleurer. Il chante quand il devrait parler. Il est comme un ruisseau suivant tout droit sa course vers l’embouchure. Si des directives de déviation lui sont données, il épouse la forme de la courbe. À l’arrivée d’un prêtre au pouvoir, l’homme haïtien avait toutes les possibilités, selon le cri d’alarme lancé, de vivre en parfaite harmonie avec ses frères et de renforcer notre devise. Mais tout le contraire arriva. Le prêtre fit déposer l’écharpe présidentielle dans un « laye » (van) comme pour dire qu’un démon se trouve désormais au contrôle. Et les preuves ne manquent pas...Tout par lui, et avec lui. Réforme agraire, là où le bas blesse. Dessalines a payé de sa vie de plusieurs balles, pour avoir osé. L’agronome au Palais national, en fin du XIXe siècle pouvait-il faire mieux ? Pourtant, ils (son équipe) répètent jusqu’à satiété qu’Haïti est un pays essentiellement agricole. N’était-il pas à sa place pour passer de la parole aux actes ? L’art de diriger n’est pas donné à tout le monde. René Préval a passé 10 ans au pouvoir, il a essayé un programme de réforme agraire qui n’a rien apporté de positif comme résultat. Il y a ce qu’on appelle le « Ma fè tou » («Je peux le faire aussi » Gouverner en Haïti c’est juste donner l’impression qu’on fait quelque chose. En d’autres mots, (make believe). Quand on regarde la gamme des différents secteurs, production et distribution des vivres, hygiène, santé et habitat, disponibilité en eau potable, conditions de travail, surtout pour les femmes, durée de la vie, et autres indices sociaux et économiques, le tableau d’ensemble qui se dégage est décevant, soit qu’on le considère en lui-même, soit qu’on le compare aux données correspondantes des pays plus développés.
Et ce n’est peut-être pas le mot le plus approprié pour décrire l’exacte réalité, en ce sens qu’il peut donner l’impression d’un phénomène stationnaire. Il n’en est pas ainsi. Dans la marche des pays développés et en voie de développement, on a assisté, ces dernières années, à une vitesse d’accélération différente qui contribue à augmenter les écarts, de sorte que les pays en voie de développement, spécialement les plus pauvres, en arrivent à se trouver dans une situation de retard très grave. Enfin, dans le tumulte des ambitieux voulant gravir les perrons inexistants depuis le 12 janvier 2010, du Palais national, surgit un musicien-chanteur. Il a tous les mérites, quitte à l’admettre. Aucun de ses prédécesseurs n’a appliqué mieux que lui un savoirfaire. En trois ans au pouvoir, sont organisés six (6) carnavals, dans un pays frappé d’un deuil meurtrier en 2010 avec un taux de croissance alarmant, et un taux de chômage grandissant. L’autre symptôme, commun dans la plupart des pays, est le phénomène du chômage et du sous-emploi. Qui ne se rend pas compte de l’actualité et de la gravité croissante d’une telle situation dans un pays comme le nôtre ? S’il paraît alarmant dans les pays en voie de développement, avec leur taux élevé de croissance démographique et le grand nombre de jeunes au sein de leur population, dans les pays où le développement économique s’avère robuste, les opportunités d’emploi vont, semble-t-il, en se restreignant, et ainsi diminuent les possibilités de réduire le chômage. Ce phénomène, avec la série de ses conséquences négatives au niveau individuel et social, depuis la dégradation jusqu’à la perte du respect que tout homme ou toute femme se doit à soi-même, nous invite, lui aussi, à nous interroger sérieusement sur le type de développement réalisé en Haïti au cours de ces vingt-huit dernières années (1986-2014). Si élections il y en aura, il reste aux votants maintenant de remplir le parlement de plus de musiciens possibles, qui, par la multiplication et l’organisation de réjouissances populaires, donneront un sens à leur existence. Et donner ainsi un équilibre à l’alchimie de leur vie. À coup sûr, les mamelles de la diaspora ne produiront pas toujours du lait en quantité suffisante. Qu’ils le sachent. Mais heureusement qu’il existe encore des visionnaires pour venir avec des lanternes et, s’il le faut, les allumer en plein midi, pour nous éclairer les idées, nous ouvrir les yeux. Ils nous diront que l’été n’est jamais permanent, et sans le vouloir et le chercher, arrive toujours l’hiver. Et à Jean de La Fontaine dans La cigale et la fourmi de tirer des conclusions alarmantes qui peuvent gouverner notre vie, si, bien sûr, nous le voulions bien :
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« La Fourmi n’est pas prêteuse : C’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud? Dit-elle à cette emprunteuse. Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez ? J‘en suis fort aise. Eh bien! Dansez maintenant ». Pour une Haïti prospère, mettons de côté nos égos et le fanatisme. Enterrons la hache de guerre afin que le pays puisse finalement renaître de ses cendres. Cessons de pratiquer la Loi du Talion, « Œil pour œil dent pour dent », qui apparaît en 1730 avant JC dans le code d’« l’Haïtien est le premier peuple noir indépendant dans le monde », une indépendance qui ne vaut pas grand-chose, qui ne nous sert presqu’à rien, sinon qu’à augmenter notre misère. Et qu’ « Haïti est un pays essentiellement agricole » alors que nous ne faisons rien pour développer l’agriculture. Même le citron, la banane…, c’est le pays limitrophe (Saint Domingue) qui nous les procure. N’est-ce pas une HONTE pour un pays essentiellement AGRICOLE ? De quelle agriculture parlons-nous lorsque le peuple meurt de faim, mange de la boue ? Puisqu’il y a une carence d’hommes ayant la compétence requise pour diriger le pays, par conséquent, il est, en toutes circonstances, impératif de solliciter l’aide des professionnels de toute tendance afin d’éviter qu’Haïti s’enfonce davantage dans la médiocrité. Si l’on pourrait vivre dans un
monde différent dominé par le souci du bien commun de toute l’humanité, c’est-à-dire par la préoccupation du « développement spirituel et humain de tous », et non par la recherche du profit individuel, la paix serait possible com-
me fruit d’une « justice plus parfaite entre les hommes ». r_bourget@yahoo.com (MSW) Masters of Social Work, auteur Claudyauguste@gmail.com, romancier
AVIS DE DIVORCE PAR CES MoTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre le défendeur à l’audience précitée, pour le profit déclare fondée ladite action ; admet en conséquence le divorce de la dame Emmanuel Pétion, femme née nicole Pierre, d’avec son époux, pour injures graves et publiques aux torts de l’époux. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ordonne à l’officier de l’état civil de la section sud de Port-au-Prince, de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Canal Gabriel de ce siège pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, Marlene DElVA BERnARD, jJuge en aAudience civile et publique du Jeudi dix juillet deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-loUIS, greffier du siège.Il est ordonné… etc En foi de quoi… etc Ainsi signé : Marlene DElVA BERnARD et Joseph PIERRE loUIS PoUR EXPEDITIon ConFoRME CollATIonnÉE, lE GREFFIER Achille P. JoSEPH, AVoCAT
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Haïti-observateur
VOTR E SAN TÉ
les accidents vasculaires cérébraux Par John nelson De plus en plus, apparaissent des maladies à première vue incurables dans le domaine de la santé. Parmi elles, on peut citer les accidents vasculaires cérébraux (AVC) qui figurent parmi les maladies les plus dangereuses et les plus insupportables. C’est aussi l’une des principales causes, la troisième, de mortalité au Canada, après les maladies cardiaques (ACV) et le cancer. Description Un accident vasculaire cérébral se caractérise par une perte subite des fonctions cérébrales imputable à une interruption du débit sanguin vers le cerveau à la suite d’un accident vasculaire cérébral ischémique causé par la formation d’un caillot de sang, ou à une hémorragie cérébrovasculaire causée par la rupture d’un vaisseau, laquelle sera, conséquemment, responsable d’un saignement consécutif au niveau ou autour de l’organe concerné. L’interruption du débit sanguin vers le cerveau cause la destruction des cellules nerveuses par manque d’apport d’oxygène et de nutriments nécessaires aux neurones. D’où, entre autres, le processus d’apoptose (destruction des cellules) qui s’en suit. Les effets d’un accident vasculaire cérébral varient en fonction de la partie du cerveau qui a été lésée, aussi bien qu’en fonction de l’ampleur de l’endommagement tissulaire qui en résulte. Environ 80 % des accidents vasculaires cérébraux sont ischémiques (effet du caillot sanguin formé), et seulement 20 % sont hémorragiques (rupture des vaisseaux). L’accident vasculaire cérébral (congestion cérébrale, accident vasculaire cérébral ischémique, hémorragie cérébrovasculaire), est l’une des principales causes de déficience anatomo-physiologique (morbidité physique ou des organes internes) à travers le monde; et, au Canada, approximativement 300 000 personnes vivent avec les suites et séquelles d’un accident vasculaire cérébral. C’est aussi la troisième principale cause de mortalité au Canada, après les maladies cardiaques et le cancer. Environ 60 % des personnes qui ont subi un accident vasculaire cérébral doivent composer avec une forme de déficience comme une paralysie, une perte de la sensibilité, des trous de mémoire, des troubles du langage et des problèmes de la vue. Quelques personnes peuvent aussi souffrir d’une dépression ou d’autres troubles affectifs après un accident vasculaire cérébral. Néanmoins, il est possible de réduire au minimum le risque d’accident vasculaire cérébral en modifiant les facteurs de risque (mauvaise alimentation, par exemple), en ayant recours à des médicaments appropriés et, même dans certains cas, en procédant à une intervention chirurgicale. Causes Un accident vasculaire cérébral ischémique est causé par le blocage du débit sanguin vers le cerveau
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laire cérébral ou d’accident ischémique transitoire (AIT) : on estime que jusqu’à 30 % des personnes qui ont subi un accident vasculaire cérébral ou un AIT (mini-accident vasculaire cérébral ou signes d’alerte) feront un autre accident vasculaire cérébral dans un délai de cinq ans ou plus tard. Parmi les facteurs modifiables ou qu’on peut prendre en charge, on retrouve : une pression artérielle élevée; une maladie cardiaque ou une fibrillation auriculaire (des battements de cœur irréguliers); le tabagisme (cigarettes); un diabète; un taux élevé de cholestérol; l’inactivité physique; une forte consommation d’alcool (pour les femmes, plus de dix boissons par semaine; pour les hommes, plus de quinze boissons par semaine); le stress. Plusieurs autres facteurs peuvent entraîner un accident vasculaire cérébral, notamment : des troubles médicaux comme une angiopathie amyloïde et le syndrome des anticorps antiphospholipides; l’emploi de drogues illicites comme la cocaïne ou le LSD; la prise de certains médicaments comme le tamoxifène, la phénylpropanolamine ainsi que les thrombolytiques (à dissoudre le caillot sanguin). De plus, des prises de médicaments comme l’emploi de contraceptifs oraux (pilules anti-grossesse), l’hormonothérapie substitutive, une grossesse ou un accouchement pour les femmes touchées par des anomalies médicales préexistantes, peuvent accroître le risque d’accident vasculaire cérébral dans certains cas précis.
par un caillot de sang. L’accumulation de la plaque d’athérome sur la paroi des artères conduisant à l’athérosclérose (ou durcissement des artères) en langage courant, est une cause sous-jacente de beaucoup d’accidents vasculaires de cette sorte. L’athérosclérose est un processus au cours duquel des dépôts graisseux et résidus biochimiques (la plaque d’athérome) envahissent l’intérieur des vaisseaux sanguins, en particulier les artères carotides situées de chaque côté du cou, les artères irriguant le cœur et les jambes. Les plaques athéromateuses peuvent entraîner un accident vasculaire cérébral soit en bloquant le débit sanguin (montée et irrigation du cerveau par le sang), soit en se détachant pour constituer un embole (ou embolie), lequel migrera par la suite dans le sang et parfois jusqu’au cerveau. Un accident vasculaire cérébral hémorragique est causé par un saignement dans le cerveau (hémorragie intracérébrale) ou autour de l’organe (hémorragie sous-arachnoïdienne) suite à la rupture consécutive d’un vaisseau sanguin. Il arrive que les hémorragies cérébrales soient imputables à une pression artérielle élevée non maîtrisée et, dans certains cas, à des anomalies qui relèvent de la structure des vaisseaux sanguins (par ex. des anévrismes ou des malformations vasculaires). Un accident ischémique transitoire (AIT) est un « mini-ac- Symptômes et cident vasculaire cérébral » causé complications par l’interruption passagère du Les symptômes d’un accident vasdébit sanguin vers le cerveau. Les culaire cérébral (AVC) apparaissymptômes d’un AIT sont les sent soudainement, et ne durent mêmes que ceux d’un accident que quelques minutes, mais rarevasculaire cérébral normal, hormis ment plus de deux jours. Il faut qu’ils disparaissent en l’espace de discerner ou reconnaître les cinq quelques minutes ou de quelques principaux symptômes d’un AVC heures, et qu’ils ne durent habi- qui sont: une brusque paralysie ou un tuellement pas plus que 24 heures. engourdissement atteignant le Toutefois, les AIT réclament les mêmes soins médicaux immédiats visage, un bras ou une jambe (haque les accidents vasculaires céré- bituellement sur un côté du corps braux. Ils constituent des signes seulement); l’apparition soudaine d’un d’alerte importants d’un accident trouble de l’élocution ou d’une difvasculaire cérébral éventuel. De nombreux facteurs de ris- ficulté à comprendre ce qui est dit; la perte subite de la vue (souque peuvent engendrer un accivent dans un œil seulement),ou dent vasculaire cérébral. Parmi ceux-ci, il y a des facteurs non une vision double; la brusque apparition d’étourmodifiables, notamment : l’âge : le risque d’un accident dissements, de troubles de l’équivasculaire cérébral augmente avec libre ou de la coordination; des maux de tête violents et l’âge; inhabituels qui surviennent soul’origine ethnique : un plus grand pourcentage de personnes dainement et sans cause apparendes Premières Nations (Canada) te. ou d’ascendance africaine, hispanique et sud-asiatique, ont une Diagnostiques pression artérielle élevée, aussi Par diagnostique, on entend la bien que le diabète. Ces troubles recherche de symptômes liés à la augmentent le risque d’accident maladie. Si l’on observe ou note des symptômes d’AVC ou d’AIT, vasculaire cérébral; les antécédents familiaux : le le médecin se doit de s’interroger risque d’un accident vasculaire cé- sur les antécédents médicaux et rébral est parfois accru si l’un des sur tout événement récent suscepparents, un frère ou une sœur, avait tible d’avoir un rapport avec les fait un accident vasculaire cérébral symptômes. Après un examen physique et avant 65 ans; le sexe : les hommes courent neurologique en clinique, des un plus grand risque d’accident épreuves complémentaires peuvasculaire cérébral que les fem- vent être effectuées en vue de conmes qui ne sont pas encore méno- firmer le diagnostique. Ceci compausées. Ceci semble être du grâ- portera probablement des images ce à la protection accrue des œstro- du cerveau obtenues au moyen de la tomographie par ordinateur ou gènes chez la femme; de l’IRM (Imagerie par résonance des antécédents d’accident vascumagnétique) ou des analyses de
l’activité électrique cérébrale mise en évidence grâce à un EEG (électroencéphalogramme). De plus, d’autres examens comme une angiographie ou une échographie Doppler, entre autres, sont souvent utiles pour évaluer le débit sanguin dans les vaisseaux et mettre en évidence l’apparition d’une obstruction artérielle. Des analyses supplémentaires pourraient comporter celles du sang (dosages biologiques des paramètres sanguins et des métabolites associés à la maladie), des radiographies du thorax aux fins d’estimation de l’angine de poitrine ainsi que des examens du cœur comme une ECG (électrocardiographie) ou une échographie par ultrasons (sonographie). Traitement, prévention et médication Il est impératif de savoir reconnaître les signes et les symptômes d’un AVC et d’exiger, instamment, des soins médicaux. Un traitement est exigé dans les toutes premières heures, trois environ, qui suivent l’apparition d‘un AVC afin de prévenir la formation de lésions cérébrales suivie d’une déficience anatomo-physiologique, et de favoriser une rapide guérison. Les cellules du cerveau mourront si elles sont privées du débit sanguin irrigateur et oxygénant, même pour quelques minutes. Des soins médicaux d’urgence s’imposent dès que vous ressentez des symptômes évoquant un AVC parce qu’il existe des traitements qui peuvent être dispensés pour rétablir la circulation sanguine vers le cerveau, et prévenir une aggravation des lésions cérébrales ou la récurrence d’un AVC. Or des études montrent que 40 % à 70 % des personnes en proie à un AVC n’arrivent pas à un hôpital au cours des trois heures qui suivent l’AVC, c’est-à-dire durant la période au cours de laquelle un traitement médicamenteux pourrait dissoudre un caillot. Parmi les médicaments utilisés dans le traitement d‘un AVC, on distingue ceux qui agissent à court terme et ceux d’à long terme. Parmi les traitements à court terme, se retrouve l’injection intraveineuse de ces molecules qui sont de deux types : les thrombolytiques qui visent à dissoudre le caillot et à débloquer le vaisseau sanguin obstrué afin de rétablir le débit sanguin normal et limiter l’endommagement au tissu cérébral. Ces médicaments ne peuvent être donnés qu’à certaines personnes dans les trois heures qui suivent l’apparition des symptômes, et ils sont administrés intraveineusement par des professionnels de la santé “entraînés”. les anticoagulants (ex., l’héparine) qui sont utilisés dans certains cas pour diminuer le pouvoir coagulant du sang. Ils ne facilitent pas la dissolution des caillots de sang déjà constitués, mais peuvent les empêcher d’augmenter de volume et de causer d’autres pathologies. Les traitements à long terme comportent les médicaments pris oralement afin de réduire le risque de récurrence d’un accident vasculaire cérébral. Parmi eux, on peut citer : les inhibiteurs plaquettaires (ex., l’acide acétylsalicylique ou AAS, le clopidogrel, le dipyridamole, la ticlopidine); les anticoagulants ou « fluidifiants sanguins » (ex., le dabigatran, la warfarine). D’autres traitements s’avèrent
5 aussi d’une grande utilité dans la prévention d‘un AVC, à savoir l’utilisation des antihypertenseurs; des médicaments qui abaissent le taux de cholestérol; des procédés chirurgicaux (ex., une endartériectomie carotidienne) pour certains individus; et ce, aux fins de prévention des maladies secondaires associées à l’AVC. Conclusion Il est plutôt primordial de prévenir un accident vasculaire cérébral et les affections qui lui sont associées ou apparentées à long terme, en diminuant les facteurs de risque qui sont modifiables à souhait. Il s’agit d’apporter des modifications à son mode de vie comme d’arrêter de fumer; d’augmenter le niveau d’activité physique; de limiter sa consommation d’alcool moyennant deux boissons par jour soit dix boissons par semaine pour les femmes, et pas plus de trois boissons par jour pour les hommes, soit quinze par semaine; d’adopter un régime alimentaire bien équilibré, sans gras saturés mais riche en polyinsaturés; d’atteindre un poids idéal de santé; et surtout de réduire l’influence du stress sur sa vie. De gérer la prise de ses médicaments et prendre en charge ses troubles médicaux; d’utiliser ces molécules selon les indications réelles du médecin traitant; de surveiller régulièrement sa pression artérielle surtout si elle est élevée; d’utiliser les médicaments conformément aux directives du médecin si on souffre d’un trouble cardiaque (insuffisance cardiaque congestive ou une fibrillation auriculaire); de mesurer régulièrement son glucose sanguin au moyen d’un glucomètre si on souffre du diabète. Car la prévention est le meilleur moyen de se satisfaire et d’éviter les troubles multiples à venir. Il faut aussi multiplier les activités physiques, activités qui sensibiliseront tous les systèmes sinon le corps dans son ensemble. Bibliographie et références Neil A. CAMPBELL et Jane B. REECE : Biologie, Éditions du Renouveau Pédagogique Inc. (ERPI, 2e édition), Montréal (Canada), 2004. Lubert STRYER : Biochimie, Flammarion, Paris, 1997. Gerard J. TORTORA et Sandra Reynolds GRABOWSKI : Principes d’anatomie et de physiologie, ERPI, Montréal, 2001. Arthur C. GUYTON : Textbook of medical physiology, W.B. Saunders, Philadelphia (USA), 2011. Lloyd H. SMITH et Samuel O. THIER : Pathophysiology (The Biological Principles of Disease), W. B. Saunders, Philadelphia, 1985. Hodley L. CONN (Jr) et Orville HORWITZ (éditeurs) : Cardiac and vascular diseases (volumes I II), Lea & Febiger, Philadelphia, 1971. Gilbert POCHMALICKI : Cardiologie, Vuibert, Paris, 2004. Garfield G. DUNCAN (éditeur) : Diseases of metabolism, W.B. Saunders, Philadelphia, 2004. Wesley G. CLARK, D. Craig BRATER et Alice R. JOHNSON : Medical pharmacology, Mosby Year Book, St-Louis/ Baltimore, 1992. Maurice E. SHILS, Moshe SHIKE, A. Catharine ROSS, Benjamin CABALLERO et Robert J. COUSINS (éditeurs) : Modern nutrition in health and disease, Lippincott Williams & Wilkins, Philadelphia, 2006.
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Kreyòl
Verite sou tanbou : Diktati ak demagoji sèten sektè palmantè yo parèt trè vizib BAY BWÈ MONTE PLIS PASE MÈT EPI BYEN CHITA PA DI BYEN MONTE (Swit ak fen an) mouri pou n kite peyi a. Men si n Bwouklin, Nouyòk – Nou te konprann enpòtans nou nan sooblije retounen semenn sa a ak syete a, nou ta mete tèt nou anVerite sou tanbou pou nou kapab sanm pou n ta fè bèl bagay ki t ap fin pibliye tout detay nou te pran itil Ayiti. Nan sosyete avanse, yo defason pou nou sa pa gen bann demagoji sa yo pa gen plas pwoblèm ak aktè yo e pou nou sa yo, paske lalwa aplike pou chak pa pini e mete nou opikè pou sitwayen. Kesyon prensip la gen sanksyon grav. Anpil moun nou yon enpòtans kapital, paske li rankontre sou pa kou n fè konnen makonnen avèk respè ki jwe yon ke nou sèvi djab pou n paret avèk wòl ekstraòdinè nan sen nou. yon atik konsa e rive tou depiste Moman an rive pou ou menm ak lokalite a kote 2 aktè yo te pèfòme. nou tout repanse ide n e rekonsilye Se trè enteresan pou n kontinye travay la paske nou toujou sou kesyon yo san blòf. Nou te pran responsabilite sa a non pa pou n tire pwofi nan lajan men pou n te kapab sèvi popilasyon an nan lanj li ki toujou bezwen enfòme. Nou toujou baze sou prensip e se sa k ap fè nou rete fyè paske konsyans nou klè. Tèlman li klè, nou pa janm pè sikile nan lari sou pretèks nou pè pou y opa lonje dwèt long sou nou e pou yo pase nou bastonad. Tout zanmi nou yo gen pou yo rejwi jodi a paske tout analiz nou pote pou yo toujou gen sibtans paske nou refize katego- pou peyi sa vanse e menm bouje. rikman fè pati moun ki ipokrit e ki Yon pakèt demagòg nan peyi a e menm lòt bò dlo ap betize, ranse, prefere viv nan blòf. Se pa janm entansyon nou fè makakri e menm fè fo tempou n atake pèsonn, paske nou pa wayaj ki okazyone yo woule kwè nan tire kouto ki refize pote anplas, paske motè yo pa bon. oubyen mete antann nan sen nou. Nou konprann byen ke chak Peyi Dayiti se yon bon peyi, men moun gen pozisyon li pou enterè nou menm ki sanse pitit li refize kolektivite a, oubyen popilasyon rekonèt si n pa janm fè linyon, nou an e non pa pou enterè pèsonèl. Si pa fouti gen lapè. Nou refize kwè nou te mete tèt ansanm pou n vnan lwa yo e n prefere aji an gwo konstwi e non pa detwi, nou ta ponyèt chak fwa okazyon an vini. lwen e peyi n pa t ap nan pololo sa Se lalwa ki dirije lemonn, paske se a l twouve l la. Nou gen yon Palli nou dwe aplike pou yon ame- man ki divize an 2 chanm e ki gen lyorasyon nan tout domèn. Nan yon pakèt demagòg reyaksyonè ki peyi Dayiti, lè lalwa ap aplike yo ta renmen pou peyi a rete nan rele moun ki bezwen etabli lòd menm sitiyasyon an. Lè n ap degoutan oubyen makout, san yo tande reyaksyonè yo ap pale nan ut pa menm panse ki sèvis lalwa yon ton ostil san fondman, nou sa a ap pote nan sen nou. N ap pale mande kote moun sa yo soti. de demokrasi aplike, wi, nou Moun ki konn apresye bon bagay kapab di l, paske tout derapaj n ap kalifye yo de gwo soulye ou ankò asiste la yo t ap deja gen limit sou Kongo pa t espere osnon eklere gouvènman anvan yo. Alò, nou te nan ta. Nou kwè nou gen yon peyi dwe pran sa kòm leson pou n fè kote zansèt nou yo te vèse anpil tout bon bagay pou ede peyi a. san e te menm mouri pou yo te Nou tout gen pou pase, sètadi jwenn libète yo e te kite yon eritaj
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pou nou ke anpil nan nou pa rekonèt enpòtans li. Nèg yo gen anbisyon pou yo vin okipe plas pouvwa a pou yo voye monte e non pa pou yo regle zafè peyi a. Tout kote nou pase pou n tande lòt yo k ap bay opinyon, nou toujou tande fraz sa a : « Nou pa bezwen malere vin nan tèt peyi a, paske se vòlè, l ap vin piye pou l vin milyonè, paske nou gen yon pakèt ekzanp devan je nou. Se pou n mete moun ki gen mwayen e ki se patriyot konsekan ». Nou gen yon opozisyon ke anpil moun bay tit « payas oubyen malatchong », paske nou pa janm wè sèvis yo rann nasyon an, ke se pito dezòd yo vin mete nan peyi a. Anbisyon yo tout se pran pouvwa a pou yo kontinye batay. Chak moun ap defann enterè gwoup li, paske tout pa kwè nan tèt ansanm ki se linyon nan sen nou. Yo kite
pasyon oubyen foli prezidan anvayi lespri yo pou yo tout pa janm wè lòt bagay ke fotèy boure a. N ap toujou mande pou Konstitisyon 1987 la, e ki amande a, refèt, paske l ap toujou kreye pwoblèm, piske se yon pakèt reyaksyonè ki te vòlè ide lòt gwoup etranje ki reyèlman pa aplikab nan peyi nou. Menm moun nou wè jodi a ap goumen pou pouvwa a, se menm moun sa yo ki pral leve kont youn nan sen yo ki te gen chans pou vin prezidan. Ti Nèg lakay gen tèt di e yo mechan tou. Se sa ki reyèlman fè yo p ap janm rive lwen. Si yo refize rekonèt feblès yo pou yo kapab gen gouvènay, yo pa gen dwa rive okenn kote. Yo prefere viv nan mansonj olye yo rete nan reyalite a. N ap kanpe la nan refleksyon nou an pou bay lòt yo kontinye fè mesaj yo pase. Polikap : Nanpwen anyen Nèg sa yo p ap fè pou yo reprann pouvwa a. Na sonje byen jan yo te manje senatè Feye. Nèg sa yo renmen lage konfizyon ak latwoublay nan fè ekzekisyon. Bondye fè nouvèl la pase, y ap siveye yo. Jefwa : Nou gen anpil enfòmasyon ki tonbe. Y ap rete yo tout pou dwèt long siperyè ak pou dwòg tou nan jou k ap vini yo. Chèf mafya a, ki se yon kansè pou peyi a, gen pou l peye sa chè. Lavalas yo fè konnen ke ti gran moun nanki rele Milann nan dwe bay tè a blanch, paske li se yon sen entèwonp, yon sitwon nan lèt ki fin jwi peryòd politik li. Polikap : Ou pa manti, konpè. Ou wè si se gran moun sa a ki te sou pouvwa a, li t ap gen emoraji jiskaske li kouri kite sa nan presyon bann vagabon yo t ap ba li. Bondye fè se yon jan grenn vagabon Bondye ban nou pou mete lòd nan dezòd anndan peyi a. Yo tout pral konnen Jòj. Jefwa : K-Plim ki pran pòz gwo entèlektyèl saj li, se yon ipokrit karesan ki trayi kòz pèp la. Men Tinèb, ki pran pòz chanje figi, se yon senkyèm kolòn ki trayi kòz pèp la tou. Se mesye sa yo ki te foure ti baka sou lajan an nan tchou nou pou l fin piye peyi a e fòme anpil gang pou lage Ayiti
nan tchouboum anba rat pakaka, zenglendo, gran manjè, panzouyis ak kidnapè. Mwen kwè ke aksyon piblik pral pran kont Aristid ak tout aparèy Leta li a, depi 1991 a 1994, pou zak trayizon nan anbago a ke n te pale de li a avèk entèvansyon Ameriken nan peyi a. Pa janm kite moun ap dewoute nou. Peyi a sou okipasyon modèn depi septanm 1994. Polikap : Ou pa manti, Jefwa. Ou ta fè yon bon istoryen pou penmèt nou tout alawonnbadè sonje istwa nou nan bon ti mamit. Jefwa : Nou gen yon memwa fidèl, paske si n pa itilize l, moun yo ap deranje nou, sètadi y ap fè n tounen yon bann bèkèkè. M ap apran ou sa tou, Lavalas yo fin anraje e yo pa vle wè anpil moun. Menm Sovè Pyè-Etyèn, ki vle manje lidè yo a, pa gen okenn kote li prale, daprè sa yo tout fè konnen. Si Sovè pran pouvwa a, se pral yon kalvè pou yo e definitivman Aristid pral nan prizon avèk anpil akolit li yo. Kidonk, y ap fè tout sa yo konnen pou kochon Sovè. Mwen menm pa nan tripotaj e m renmen rete anba bouch pou m sa tande koze. Polikap : Se sa li ye menm. Kontinye travay la k ap bon pou nou tout. Nou dwe demaske tout moun san gade dèyè. Nou pa gen pasyon, paske pasyon nou se Ayiti, peyi m. Nou dwe di bagay yo jan yo ye a. Ou mèt kontinye pale. Jefwa : N ap esye mete men sou tout non ki vin nan bouch nou, paske nou gen dosye tout moun, kit li nan politik kit li nan laprès. Polikap : Atansyon pou w pa touche moun pa m yo. Jefwa : Ki bagay, Polikap ! Pa fè sa m p ap janm fè w, paske m gen anpil respè pou ou. Mwen pa kwè se ou menm ki ta repete malpwòpte sa a. Ou fè san m gate. Polikap : Pa koute kòlè w, Je, pou san w pa pase nan karaktè w. Ou gen rezon, frè mwen. Yon nanm dwe konsekan a tèt li pou l pa tonbe nan kouri. Mwen respekte w pou konviksyon w. « I am sorry, my bro ». Mwen regrèt sa, frè m. Jefwa : Nou pa gen pwoblèm menm, paske nou konsekan e n konn tout bon sa n vle pou enterè peyi nou. An palan sou ti koze sou anpil souflantchou nan peyi a ak nan peyi etranje, nou pa gen dwa bliye ti Mona, ki pran pòz enfòmatè k ap defann ti gran moun la, paske se pòs reprezantan prezidan an l ap defann. Enben, l ap peye sa trè chè. Lavalas yo kanpe an kwa pou yo defann pati a ki plonje nan yon bouyi vide, paske lidè a pran yon desizyon ke anpil nan senpatizan yo pa renmen. Yo kwè y ap repran pouvwa a ankò. Malgre gwo kòlè y ap fè la a, se pou kaponnen moun. Se bagay yo konnen Aristid pa pran nan dikta nan men pè, se sa l vle a ki dwe fè. Polikap : Kite m ede w, frè mwen. Ou konnen ke Lame a dwe retounen pran plas li e pou fòs la kapab ede peyi a nan tout sans. Mwen aprann tou ke Pantagòn pran tout bagay anchaj pou sekirite peyi a. Nan nouvo Lame k ap pran kò nan peyi a, yo deja prevwa se ansyen kolonèl Imlè Rebi k ap vin jeneral. Yo prevwa yon pòs enpòtan pou Ti Gi. Nou pral gen yon lame pwofesyonèl pou asire defans peyi a. Nou pa bezwen pè, paske Lavalas la deja pase estad oubli sou prezidan Préval, ki te vin ak Inite. Alò, piske y ap batay tankou anpil moun te konn di, yo tounen eskòpyon. Jefwa : Nou konnen ke Lavalas yo ap òganize yo pou yo reprann pouvwa a pou peyi a retounen nan
menm kriz la kote chimè, zenglendo ak kidnapè pral simaye laterè. Depi kounye a y ap òganize yo pou elimine tout kandida k ap jennen yo. Nou pa kwè pèp la ap vle tounen avèk malpwòpte sa yo ankò ki te tounen yon kansè pou peyi a nan tout sans. Se sèl peyi sa a ki gen ladann anpil saltenbank. Polikap : Mwen dakò avèk ou 100 pou 100. Jefwa : Moman an rive pou n divòse avèk tout tenten ki reyèlman p ap itil peyi a. Ayiti pa merite tout tribilasyon sa a kòm premye peyi ki simaye jistis ak libète nan monn nan. Polikap : Pèp la pral gen repo l avèk bann malandren, malandrèz nan peyi a e lòt bò dlo ki enpoze peyi a fonksyone. Mwen pa janm nan voye monte ni di bagay ki sètènman pa sa. Jefwa : Peyi Dayiti gen pou l pran kap li e tout demon yo gen pou yo disparèt. Fòk nou pran tèt nou pou n pa di tenten e fè makakri. Lavalas pa janm pwodwi anyen nan peyi a. Se menm bann vagabon yo k ap fè grèvlafen pou twonpe tèt li e non pa pèp la ki veyatif. L ap twonpe tèt li e non pa yon popilasyon. Si Anèl Belizè vle yon favè aprè tout zak briganday li komèt yo, kreyon pèp la pa gen gòm. Li p ap padonnen m’sye menm. Polikap: Bagay lèd dwe fini nan peyi a pou pèp la kapab respire byen. Non, se pa serye sa pou nou kite malpwòprete sa yo nan peyi a. Mezanmi, se verite sou tanbou. Jefwa : Se pou Anèl retounen nan Dèlma 51 pou l al kontinye grèvlafen li a. Chanm bas la pa gen dòtwa e li pa t bati pou depete vin fè tenten anndan li. Tout konplotè k ap vin pou kamoufle pèp la ap peye sa chè, paske Anèl Belizè pa gen anyen l ap defann. M’sye bafle chak swa anndan Chann nan. Se pou bann vagabon tankou li yo pran konfrè l al mete lakay yo pou l sa kontinye fè grèvlafen li a pou l sa bay lòt tchouloulou ke odè yo ap dekonpoze moun, tèlman li boure kont li nan nwit pandan tout moun ap dòmi. Sa k te gentan gen la a pou Anèl ap fè tout tenten sa yo pou moun sa pase eponj sou zak malonnèt li yo ? Moun ki vle pran nan Tonton Nwèl se zafè ki gade yo. Nou menm, ki konprann mannèv fentè a, nou p ap pran nan kaponaj sa a. Polikap : Li pa fouti kaponnen nou paske nou konn ti mal trè byen, gratè pou ti sinon li, pa fouti twonpe nou. Se pou tout moun konprann byen ke Anèl pa nan grèvlafen, paske sewòm ou tande l ap pran an se pou twonpe lòt moun ki refize konprann bagay yo. Antouka, Anèl, wa yan ! Tokay mwen, senatè Polikap, te rive mare yon bout bwa 1/2 pous avèk yon ti tib plastik blan vlope ak adezif, fisèl ak bandaj. Li mare l sou ponyèt Anèl. Zegwi a tonbe nan tib plastik pou sewòm nan tonbe ladann. Konsa Anèl ap lolo, ap betize pèp la pandan kèk gwo koken nan palmann an ap griyen dan yo pou gwo komedi tankou Djonn Jorèl Jozèf, Byeneme, Sadrak Dyedone, Moyiz Jan-Chwal ak Anik Jòsèf pou gwo komedi sa a yo monte ak dan ri pou pase pèp ayisyen an nan betiz. Tankou kouzin Janza ta di : Ala zafè, mezanmi, vè ditè latè ap fè.
Ala mechan ti Nèg ak ti Nègès Dayiti mechan
Jefwa : Wi, ti Nèg ak ti Nègès Ale nan paj 14
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LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW
Glimpses of nigeria (Part 8)
Topic: nigeria’s female bombers Published: August 13, 2014 By Réginald Barthélemy Over the past eight weeks we have embarked on an intriguing journey through the land of Nigeria, the largest and most populated country in Africa. We have seen both the beautiful and ugly sides of this part of Africa that is facing a serious security threat posed by the Islamic group Boko Haram. Today, as we come to the end of our series of glimpses on Nigeria, we will consider the Yoruba people, one of the largest and most important ethnic groups in the nation. History and slave trade The Yoruba are one of the largest African ethnic groups south of the Sahara Desert. They are, in fact, not a single group, but rather a collection of diverse people bound together by a common language, history and culture. Within Nigeria, the Yoruba dominate the western part of the country. Yoruba mythology holds that all Yoruba people descended from a hero called Odua or Oduduwa. Today there are over fifty individuals who claim kingship as descendants of Odua. During the four centuries of the slave trade, Yoruba territory was known as the Slave Coast. Uncounted numbers of Yoruba were carried to the Americas. Their descendants preserved Yoruba traditions. In several parts of the Caribbean and South America, Yoruba religion has been combined with Christianity. In 1893, the Yoruba kingdoms in Nigeria became part of the Protectorate of Great Britain. Until 1960 Nigeria was a British colony and the Yoruba were British subjects. On October 1, 1960, Nigeria became an independent nation structured as a federation of states. Geography The Yoruba homeland is located in West Africa. It stretches from a grassland region in the north to a region of tropical rain forests in the south. Most Yoruba live in Nigeria. However there are also some scattered groups in Benin and Togo, small countries to the west of Nigeria. The occupations and living conditions of the Yoruba in the north and south differ sharply. Current census figures are difficult to obtain. The Yoruba population is estimated to be 5.3 million. Language The Yoruba language belongs to the Congo-Kordofanian language family. Yoruba has many dialects, but its speakers can all understand each other. Yoruba is a tonal language. The same combination of vowels and consonants has different meanings depending on the pitch of the vowels (whether they are pronounced with a high voice or a low voice). For example, the same word, aro can mean cymbal, indigo dye, lamentation, and granary,
depending on intonation. Pele o is “Hello”; Bawo ni? is “How are you?”; and Dada ni is “Fine, thank you.”
ers of Islam) and Christians. Nearly all Yoruba still observe annual festivals and other traditional religious practices.
Folklore According to a Yoruba creation myth, the deities (gods) originally lived in the sky with only water below them. Olorun, the Sky God, gave to Orishala, the God of Whiteness, a chain, a bit of earth in a snail shell, and a five-toed chicken. He told Orishala to go down and create the earth. Orishala approached the gate of heaven. He saw some deities having a party and he stopped to greet them. They offered him palm wine and he drank too much and fell asleep. Odua, his younger brother, saw Orishala sleeping. He took the materials and went to the edge of heaven, accompanied by Chameleon. He let down the chain and they climbed down it. Odua threw the piece of earth on the water and placed the five-toed chicken upon it. The chicken began to scratch the earth, spreading it in all directions. After Chameleon had tested the firmness of the earth, Odua stepped down. A sacred grove is there today.
Rites of passage A newborn infant is sprinkled with water to make it cry. No word may be spoken until the infant cries. Also, no one younger than the mother should be present at the birth. The infant then is taken to the backyard. The umbilical cord is bound tightly with thread and then cut. The placenta is buried in the backyard. On the placenta burial spot, the child is bathed with a loofah sponge and rubbed with palm oil. The child is held by the feet and given three shakes to make it strong and brave. After a specified number of days, a naming ceremony is held. Relatives attend and bring small amounts of money. The circumcision of male and female is usually performed in the first month. Marriages are arranged. A man must negotiate with the girl’s father. If he is approved, he must bring the family a payment called a bride’s wealth, paid in three installments. Wedding ceremonies begin at the bride’s house after dark. There is a feast to which the groom contributes yams. The bride then is taken to the groom’s house. There she is washed from foot to knee with an herbal mixture meant to bring her many children. For the first eight days after marriage she divides her time between her husband’s and her parents’ compounds. On the ninth day she moves to her husband’s home. Burials are performed by the adult men who are not close relatives, but belong to the clan of the deceased. The grave is dug in the floor of the room where the deceased lived. After the burial there is a period of feasting. Many of the rituals associated with burial are intended to insure that the deceased will be reborn again.
Religion About 20 percent of the Yoruba still practice the traditional religions of their ancestors. The practice of traditional religion varies from community to community. For example, a deity (god) may be male in one village and female in another. Yoruba traditional religion holds that there is one Supreme Being and hundreds of orisha, or minor deities. The worshipers of a deity are referred to as his “children.” There are three gods who are available to all. Olorun (Sky God) is the high God, the Creator. One may call on him with prayers or by pouring water on kola nuts on the ground. Eshu (also called Legba by some) is the divine messenger who delivers sacrifices to Olorun after they are placed at his shrine. Everyone prays frequently to this deity. Ifa is the God of Divination, who interprets the wishes of Olorun to mankind. Believers in the Yoruba religion turn to Ifa in times of trouble. Another god, Ogun (god of war, the hunt, and metalworking,) is considered one of the most important. In Yoruba courts, people who follow traditional beliefs swear to give truthful testimony by kissing a machete sacred to Ogun. Shango (also spelled Sango and Sagoe) is the deity that creates thunder. The Yoruba believe that when thunder and lightning strike, Shango has thrown a thunderstone to earth. After a thunderstorm, Yoruba religious leaders search the ground for the thunderstone, which is believed to have special powers. The stones are housed in shrines dedicated to Shango. Shango has four wives, each representing a river in Nigeria. The Yoruba, who practice other religious, are divided about evenly between Muslims (follow-
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Relationships Kinship is the most important relationship for the Yoruba. Best friends are very important as well. A best friend is referred to as “friend not-see-not-sleep.” This means that one does not go to sleep without having seen his best friend. When approaching death, a Yoruba shares his last wishes with his best friend. Also important are clubs that grow out of childhood associations. When a group of young friends starts spending time together, they form a club. They choose a name and invite an older man and woman to serve as advisors. The clubs continue through adulthood. They hold monthly meetings, with the members serving as hosts in turn. Living conditions Traditional compounds (which house clans) in Yoruba villages are made up of rectangular courtyards, each with a single entrance. Around each courtyard is an open or a partly enclosed porch. Here the women sit, weave, and cook. Behind this are the rooms of each
adult. Today the old compounds are rapidly being replaced by modern bungalows made of cement blocks with corrugated iron roofs. Most Yoruba towns, even small ones, have adequate basic services, including electricity, running water, and paved roads. Family life Every Yoruba is born into a clan whose members are descended from a common ancestor. Descent is patria-lineal — both sons and daughters are born into the clan of their father. Clan members live in a large residential area called a compound. The males are born, married, and buried in it. Females live in the compound of their birth until they marry. Then they go to live with their husbands. The eldest male, or Bale, is the head of the compound. A husband is responsible for settling quarrels within his own family. However, if he is unsuccessful or if an argument involves members of two different families, it is referred to the Bale. Within the compound, the immediate family consists of a man, his wives, and their children. The Yoruba practice polygamy (having more than one wife.)
Each wife and her children are considered a sub-family. They have a separate room within the husband’s and they share possessions. Each mother cooks for her own children only. A man is expected to treat each wife equally. However, wives compete to gain additional favors for their own children. The father is strict and distant. Often, he sees little of his children. When they are young, children of co-wives play together. However, as they grow older, they usually grow apart because of quarrels over possessions. CloSInG REMARKS The Yoruba people take a lot of pride in their ancestral roots. They are among the wealthiest and well educated elite in Nigeria. They even stand out through their elaborate and extremely flashy burial celebrations. The young Yoruba people are obsessed with the Hollywood lifestyle and American culture. They enjoy clubbing and going to the movies. However, the more religious households prohibit family members, especially women, from going to the movie theater. reggiescornergcs@gmail.com Source: Wikipedia
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Sur la route du cinema
Haollywood analyse le Bruit de la dernière nuit Une analyse conjoncturelle de l’image type pour la création d’un cinéma haïtien Par Dan Albertini Voilà, ça s’est passé mi juillet 2013 avec Le Bruit de la dernière nuit. Tandis que notre monde a évolué dans le contexte de la création de Haollywood, de ses opposants, de ses sans opinions, analysons. Ici, par contre, ce ne sont pas les autres qui analysent. Haollywood vérifie dans sa conjoncture la simulation de l’image projetée dans ce scénario-ci. Début août 2014, je persiste et signe,
Dan Albertini la démarche est utile et aboutira. M Humbert a fait l’objet d’analyse plutôt thématique sous le couvert d’une observation méthodologique en semaine dernière. Je dis avec lucidité, que l’inspiration, les emprunts sont là pour développer un cinéma de grande qualité pouvant satisfaire le marché expert. Je réitère, je crois que je reste, demeure cohérent dans cette grande ambition. Oui, l’essence est réellement haïtienne, même si l’histoire dans Le Bruit de la (…) Nuit, s’est déroulée aux États-Unis d’Amérique. Le tournage aussi, malgré loin de ma New York préférée. L’État du Connecticut. Un homme avait trouvé sa place préférée pour écrire. Versant Nord de la ville. Cet homme n’est autre que l’émule de Un Prince sans couronne au palais. Prince de Portau-Prince. Le bruit, un bruit de femme qu’on entend à Port-au-Prince. Un gloussement. Eros. On est dans une affaire de sensualité silencieuse, car il ne faut prononcer le mot. Pourquoi ? La conjoncture est telle qu’il faille créer un cinéma haïtien, le nommer. Ce film ne peut sortir de ce cadre. le Bruit de la dernière nuit est-il un film du moule Haollywood ? La réponse étonnera la critique. OUI ! La référence ne ressemble, en effet, à un passé post colonial qui exploite la femme noire au contraire. C’est le droit d’aimer malgré les obstacles, le droit de rompre sans critique. Dans la limite de l’humanité de l’homme. Il existe. Une double vie, comme dirait le psy, une double personnalité cachée à réparer. Un passionné de la pensée haïtienne au Québec, Pierre Mignault, en l’occurrence, me l’a dit. Pierre est psychiatre à la retraite, il redécouvre la pensée haïtienne mais dans le sens de la richesse, même s’il prend acte des vices cachés. C’est là où se cacherait un important aspect paradoxal, non nécessairement encombrant dans le film. Néanmoins, le rappel est logique dans le concert des
noms patronymiques et appellation post coloniaux. Voyez-vous, je dis une fois de plus le film, je jure que je trouverai les finances, car je crois ce scénario complémentaire dans un porte folio. Allons nous en vers l’intrigue. Il n’y a pas d’intrigue, mais des nuances littéraires dans l’écriture. « Elle avait acquis des droits. Qui pouvait imaginer, le lendemain, tout allait s’estomper. Par la faute d’un mot. Un simple mot. ENCORE. Le même pourtant, la nuit, avait tout un autre sens ». De suite le film bascule vers sa fin. Haollywood montre-t-il ainsi cette discrétion dans l’œil de la caméra ? Nous y reviendrons en bref survol de la mise en scène. Deuxième interrogation, ce film propose-t-il l’image type Haollywood ? L’analyse doit être beaucoup plus profonde, car la scène se passe dans un pays puissamment outillé pour le cinéma. À mon avis, si Haollywood doit apporter un correctif, cela suppose une problématique. Elle est diversifiée dans le cas inscrit : l’exil. Le mien dérivait d’une émotion axée sur les femmes. Je suis parti, donc je commence par : « Quand j’étais sur le point de partir vers d’autres horizons, je pensais au pétrole du Venezuela comme première carrière. … Je me voyais déjà technicien sur une plateforme pétrolière, des vents, la marée à l’aube, une tasse de café noir, la richesse. J’aime encore. Je pensais aussi aux tankers pétroliers, aux ponts de bateaux marchands jetant l’ancre. Pénétrant un port. Les femmes, la fête. J’ai vu l’avion, ses ailes étalées, vomissant des touristes sur le tarmac. Il n’y avait encore de passerelles connectées. Je réalise… des rêves majeurs mais aussi un scénario pour réaliser un vrai long métrage. Je suis encore à l’écriture et au micro, j’ai fait évidemment un peu de caméra. Mais, pas celui d’un plateau de tournage. Fantasme. Je vais même au cinéma, voir ce que font les autres. C’est dans ce contexte que je mets là en relief ce que j’ai vu, SUR LA ROUTE DU CINEMA. La caméra me transporte dans la vie érotique d’une femme. Un homme assis, pensait ainsi ».
les considérants externes. Il est impératif de s’instrumenter quand nous pensons que nous prenons forme. De s’analyser, ne se plaire dans ce qui a déjà été démontré dysfonctionnel. J’ai consulté l’ouvrage Naissance du cinéma algérien de Rachid Boudjedra (1971 Paris). Un documentaire audiovisuel, Power of Myths de Joseph Campbell, intellectuel juif, conduit par Bill Moyers journaliste (US). J’interpelle la définition Depestre « citadelle invisible». Alors, quand je souligne l’importance de la réaction (qui implique l’image type recherchée), j’invite à consulter l’introduction en (P.7) de Boudjedra. Je cite : « l’attitude du cinéma français en particulier et du cinéma mondial en général vis-à-vis de la guerre d’Algérie ». Nous sommes désormais dans le guide de réflexion que je propose pour le symposium, et de son importance. Boudjedra nous dit, toujours dans l’introduction : « si nous nous étions limités à faire le bilan du cinéma algérien qui a quinze années d’existence dont la moitié est couverte par la guerre elle-
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même ». Où en sommes-nous alors et pour quel bilan ? Boudjedra poursuit plus loin : << il n’est pas non plus possible de passer sous silence l’idée que se faisaient les Français de l’Algérie à travers la vision cinématographique et qui a peut-être aidé à la déformation d’une réalité nationale travestie grâce à un schématisme folklorique et aberrant. Et, quand il touche en page (11) le terme de << défloration de la conscience nationale en rapport à la page(10), titre et contenu de dérision : << Alibouf à l’huile, Le Musulman rigolo >>, ce qui me pousse à interpeller, puis nous sommes dans le contexte << ti l’home à l’étranger>> de Fayolle Jean ; est-ce l’exécution de sa pensée personnelle, profonde ou le reflet social, ou, la pauvreté d’esprit d’une caméra servant à dévaloriser l’homme haïtien ? Ou peut-être, la caméra d’un vidéaste amateur comme le dit Boudjedra des images prises au vif dans un besoin tributaire de l’urgence et de la conjoncture diaspora. Cependant, cela n’était vraiment pas un aspect commercial vicié par l’appât du gain que par les efforts investis. D’où la question : qui est réellement Fayolle Jean ? Raison pour laquelle je tente de me définir par Haollywood valorisant. Je poursuis, voyageur malgré nous, qui entretenons les goûts et phobies de la migration, admettons que nous avons une définition orale de la pensée, des besoins. Comment j’ai tenté directement d’aller chercher la réaction, j’ai posé la question suivante à la fin de l’article : << Qui donc a conclu ainsi : l’homme, vous ou moi ?>>. Une star s’est-elle avérée ? la création de la star-acteur, pour affirmer cette volonté, pour mieux enflammer ce désir profond qui nous consume dans la pensée. Qui donc pourrait jouer le rôle de la femme dans le Bruit de la Dernière nuit ? J’ai été cherché une image travaillée pour le poster dans le but de vendre une vision, une perception aussi. La discussion suggère évidemment la démonstration de l’image qui fait flirter l’imaginaire, dans une écriture cinématographique idéale. Je vous propose alors ceci : quand et quelle musique pourrait accompagner le bruit de la dernière nuit ? Mieux, quel musicien haïtien y répondrait 1) pour suer le terroir, 2) pour ne s’enfermer ni s’enclaver ? Soumettons une fois de plus ce scénario à un test psychométrique. Jouons à l’audace une fois de plus avec ce bagage émotionnel considérable avec et sans script. La pensée existe mais il faut la discerner puis l’identifier. Alors, en quoi le Bruit de la Dernière nuit répond-il à une conjoncture Haollywood ? À quoi équivaut donc : mise en scène + parlé, dans un script ? Nous à l’extérieur, Nous nous fondons facilement aux autres contrairement à l’Africain qui reste et demeure africain malgré lui. Perdu je veux dire, tandis que Nous sommes chez nous, partout. Dans la pensée Haollywood, l’homme ni la femme ne peuvent être ordinaires, la puissance du mythe prend une place incontournable. La notion de pouvoir inné caché est une vertu faisant partie intégrante des personnages. L’homme transporte avec lui sa nature, un pouvoir ancestral transmis, si on ne le voit pas, on voit ses effets. Le mythe par l’acteur n’étant encore assuré, le héros présenté n’est encore celui d’Hollywood triomphant mais plutôt pensif. Alors, tous les symboles sont là pour supporter la nature cachée du héros. Explorons la notion d’adaptation avec Bollywood cinéma et mondialisation (Camille Desprez-2010). Elle étale en P.28 sur l’adaptation du muet
au parlant, pour trouver l’effet escompté au réaction shot. Ce qui dans Haollywood doit traduire notre côté mythologique atypique, pur, en produit (interprété) fini pour un marché expert mondial. Le film n’a rien d’un stéréotype dénoncé ou exploré. Je ne me considère pas en outre comme un adepte magique aveuglé de l’YWOOD, je viens d’ailleurs d’apprendre que Tollywood (Tollygange) a été un échec. Mère Thérésa Calculta égal pauvreté extrême, donc pas de cinéma fonctionnel. le Bruit de la dernière nuit aurait tout aussi être Indou des castes, américain, shangaï, tant avec le même sujet qu’avec un scénario de la peur, exil, ou carrément dramatique. J’ai choisi la passion de l’érotisme par défaut, c’est la nuit dans tous mes rêves (curieux, ma grand-mère maternelle était indoue). C’est donc pour ça dans ma démarche, j’assume et je dis souvent que c’est une critique fictive d’un scénario imaginaire. En effet, le film n’existe encore, mais ça ne vient d’une fiction mais du moule roman sociologique de préférence. Je vis ce que je dis, j’observe ce que je vois dans la société. Oups, je m’approche si bien d’en faire partie. Aventurier, je teste de gré les pans de la vie. Pourquoi je dis que le canevas n’était pas enfermé dans une rhétorique maladivement haïtienne d’un faux nationalisme, mais que les emprunts étaient de la scène. « Nous sommes dans l’œil de la caméra, l’obscurité suit son ombre. La caméra est dans le noir et l’infrarouge est un outil essentiel qui doit dévoiler. Elle et l’amant, pourtant se voient, Le sens du toucher, des mots, un autre œil. La femme, nue, il reniflait son souffle. Proche, mais l’entendait à distance, il comptait les battements de cœur. L’un allait céder, avant l’autre. Mais, l’autre, pervers, se réservait la fin, sachant que celleci allait lui rendre sa rage de la jouissance. Ce n’est pas de la pornographie, la caméra est imaginaire... Il le lui avait écrit, dans une autre histoire. Quand l’homme arriva, flanqué serré sur les fesses de sa compagne, le tonnerre n’eût mieux fait ». «Elle se retenait péniblement pour ne laisser couler ni son désir, son amour lui était interdit, ni sa jouissance, toute la maisonnée n’était nécessairement endormie, ni adulte. Pourtant la violence de la retenue vibrait, plus forte que les émotions qui la traversaient dans son corps de femme en ébullition. … Il n’était point question de voir, mais d’entrevoir, un reflet de clarté trahissant des courbes, plus bas, c’est l’ombre, noir. L’imaginaire était convoqué, enrôlé.… Cette violence s’était découverte, spontanée, depuis le soir de croisière dans les eaux de la baie d’Hudson. …. Le lendemain, elle l’instruisit sur ses émotions, sur sa position préférée aussi, lui révélant du même coup toute sa rage folle de le prendre en chasse, de le dévorer ». Ce n’était de la violence, violence sadique, mais ! Elle se livra, ainsi, vertical, dans cette position…. Il savait à ce moment précis, que tout le scénario était déjà écrit dans le treizième chapitre qui décrivait la lettre érotique trop osée que le prince écrivit à sa bienaimée, dans un Prince sans couronne au palais. Il connaissait le scénario par cœur, il le vivait, là. « Il avait compris le sens de ses désirs, de son amante depuis lors. Et, c’est dans cette position, elle plaquée, le ventre contre le matelas, couverture en velours rouge vin, lui, l’écrasant voluptueusement en massant ses seins nus, et, mordillant par l’arrière la fermeture gauche de ses lèvres, prise relâchée, puis toute vapeur sur les lèvres, comme un fauve qui retient sa femelle. Un félin. Elle, gloussant de désir, repoussant, s’étala, avant de lui
réclamer sans mot dire, le fruit de l’interdit. Un langage ». Voilà : « Si vous aviez vu la proximité de la caméra dans Elles étaient cinq, …mais l’angoisse. Sauf que les personnages ne sont pas des Blancs. L’angoisse qui pétrissait les tripes s’appelaient : désir de la chair. Tout interdit tomba, la retenue définitivement. Elle devenait fauve. Aussi ». «C’était le bruit de la dernière nuit ». Le Bruit de la dernière nuit est-il d’un cinéma cosmopolite, hybride, populaire, esthétique, historique et ce, à quel pourcentage ? Quel lien avec : Hollywood, Bollywood, Nollywood ? Ce sont toutes des anciennes colonies, Haollywood aussi, bien que le rapport avec l’ancien colon est resté intact chez eux, tandis que pour nous l’influence est biaisée. Mais, nous devons comprendre que la métropole nous avait vendu une image sympathique du colon, en nous cachant que nous serons toujours la proie. Facile. Nous, le rejet. J’ai voulu la rectifier ici. Cet art vous dit : prenez une personne, placez-la dans un monde mythique avec les instruments du décor, elle devient mythologique. Douce, dans le sens d’une reine de carnaval. Et, tout le monde l’adoptera comme une étoile (par doute ou par affinité). C’est la logique tirée dans The Order of Myths, de Margarette Brown (documentaire Audio/vs – 2008). L’image n’est pas nette, elle flotte dans l’esprit, pas flou dans la perception. On retrouve donc le trapèze, l’hôtel de ville symbole du mariage libre, pour ne pas offenser définitivement le mariage religieux, un sommet arrondi qui héberge une ville, des églises. Mais surtout, l’horloge pour symboliser la notion du temps contre celle de l’intemporalité. « L’histoire se passe versant-Sud, creux du bassin tranquille de la ville voisine de Middletown. Dans un État près du Massachusetts »…. « L’Hôtel de ville est situé en sommet arrondi d’un trapèze inversé comme en déversoir au milieu d’une crête, au sein de la fourchette (à fondue) qui propose soit la bibliothèque municipale, à gauche, soit Main Street, à droite, et la tige inondant les rails qui coupent la ville. Le visiteur ne peut manquer ce grand édifice comme un fort perché défiant, dont la face blanche jure depuis le bas de l’autre col, avec sa coupole dorée. C’est le rond point préféré d’un homme, pour l’horloge ». Un écrivain. L’endroit est cerné d’églises. Anciennes, les citoyens sont très religieux. Une femme ne prend plus la sainte communion, la cause, elle a un amant, cet homme. C’est le calme apparent, pourtant le feu de la passion ne déchire, mais se partage entre les deux. Rien de visible, il est discret. Les personnages sont réels, les sensations sont vécues, fortes, la peine et l’amour sont interdits. Alors, affaire psychanalytique, drame sentimental non violent car les êtres s’aimaient, ou fantasme chez monsieur tout le monde ? Cette mise en scène est, en effet, la méticuleuse réplique d’un mouvement érotique puissant. Il répond par contre sur deux plateformes distinctes : les interdits découlant de la religiosité et ceux hérités des émules du Code noir faisant de l’homme un géniteur sexuel aux privations charnelles et de la femme une machine à reproduction pour le bien de la métropole. Là c’est la notion du droit qui est récupérée. Je conclus avec René Depestre dans Vérité et Controverse de Jean-Daniel Lafond, nous sommes : « la citadelle invisible ». Faisons alors du monde, Milot qui nous exposera à dépasser le nuage. Merci d’y croire ! dan@danalbertini.com
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À Montréal, un puissant chef de gang d’origine haïtienne criblé de balles DUCARME JOSEPH EST TUÉ EN PLEIN JOUR NON LOIN DE LA RÉSIDENCE DE SA MÈRE
Règlement de comptes probable, l’assassinat du fils du chef de la mafia montréalaise lui ayant été imputé Suite de la page 1 se, ce meurtre, qui s’inscrit dans le pur style de la mafia, ne serait pas étranger à un règlement de comptes. Surtout que, selon ces mêmes sources, la victime était sur la liste des cibles récentes de la pègre italienne. La dernière attaque perpétrée sur la personne de Ducarme Joseph, 46
d’autres membres de sa famille liquidés lorsqu’il était en prison. Nonobstant les derniers meurtres mis au compte du clan Rizzuto, les observateurs ne pensent pas que celui-ci soit sur le point de s’affirmer en tant que force incontestée dans le crime organisé ayant été systématiquement décimé au fil des ans par des arrestations suivies d’inculpation
Chénier Dupuy, défunt membre de gang et un proche collaborateur de Ducarme Joseph. ans, vendredi soir (1er août 2014), à quelques pâtés de maisons de la résidence de sa mère où il se rendait vraisemblablement est diversement interprétée. La mort tragique de ce chef de gang est venue quelque sept mois après celle de Vito Rizzuto, le père de Rick Rizzuto jr assassiné en décembre 2009, un crime mis au compte de Ducarme Joseph. De l’avis des observateurs, la fusillade à laquelle a succombé le patron du «Gang 67 » — qui tire son nom de la ligne d’autobus desservant le quartier de Saint-Michel —, qui a, en quelque sort, troublé la paix relative qui régnait dans le monde de la pègre, pourrait marquer le début d’une ère de bouleversements, sinon le dernier acte de la guerre finale. Joseph a tout au moins piloté le véhicule dans lequel s’est échappé l’assassin de Nick Rizzuto jr Les criminologues analystes, à Montréal, pensent que Ducarme Joseph était impliqué dans l’assassinat de Nicolo (Nick) Rizzuto jr, en 2009, ayant, tout au moins, conduit le véhicule dans lequel s’était échappé le gangster qui avait la responsabilité de mettre à exécution le plan d’élimination physique du chef de gang d’origine haïtienne. La mort de Nicolo Rizzuto, le fils du parrain de la mafia de Montréal, Vito Rizzuto, qui succomba au cancer, à la fin de décembre 2013 n’avait, paraît-il, pas mis fin aux assassinats perpétrés sous les ordres de Vito Rizzuto en représailles des meurtres de son fils et
puis d’emprisonnements de nombreux de ses membres. Quand bien même il en resterait encore des lieutenants investis de la responsabilité de tirer «vengeance » des assassinats au nom du clan. La mafia de Montréal : Une décade dans la tourmente Dans la foulée de l’assassinat spectaculaire de Ducarme Joseph, les analystes ne négligent pas de saisir l’occasion de soulever un peu le voile sur le monde de la pègre montréalaise. Cet événement a fait la une dans les organes de presse du Canada. Par exemple, dans l’édition électronique du Globe & Mail, édition du 4 août 2014, il est rapporté que la mafia de Montréal a passé une décade dans la tourmente, sous les coups de boutoir incessants de la justice, durant les années 2000, et qui se sont soldés par nombre d’arrestations et d’emprisonnements qui ont dépeuplé leurs rangs. Le même quotidien a souligné la guerre interne sanglante qui a secoué le clan Rizzuto, guerre incitée par le vide de pouvoir. Le quotidien a précisé qu’entre 2008 et 2013, « au moins 45 hommes ont trouvé la mort, disparu ou ont été blessés par balles, y compris Nick Rizzuto, le patriarche et son petit-fils qui portait son nom ». Toujours selon Globe & Mail, la violence s’est accentuée durant l’automne de 2012, suite à la sortie de Vito Rizzuto de prison du chef de la mafia lorsque des ennemis notoires de sa famille ont été liquidés. Ce dernier mourut de manière inattendue du
cancer. Le quotidien d’ajouter que « le massacre s’est arrêté avec la mort de M. Rizzuto ». « Les Hells Angels » de retour en force ? Le Journal de Montréal, dans son édition du 3 août, présente le monde de la pègre montréalaise sous un autre éclairage. Pour cet organe de presse, citant la criminologue experte des gangs de rue Maria Mourani, l’élimination de Ducarme Joseph signifie « le retour des Hells Angels au Québec ». Ce journal fait parler Mme Mourani : « depuis quatre ans, on assiste à une réorganisation progressive des Hells Angels et que cette exécution “ dans le style motard ” pourrait être le message du “ club école ” les Red Devils ». Le Journal de Montréal continue dans la foulée, toujours faisant expliquer Maria Mourani, qui soutient que les motards prendraient le contrôle du terrain et des gangs, en plus de vouloir envoyer un message fort avec ce meurtre « flamboyant ». La criminologue experte de souligner encore pour Journal de Montréal : « Joseph avait une certaine notoriété, ils savaient que les médias en parleraient ». La mafia voulait la tête de Ducarme Joseph Citant encore Mme Mourani, ce même journal met en évidence le double objectif du meurtre de Ducarme, qui marchait, comme on dit en Haïti, « avec son cercueil sous le bras ». Car la mafia voulait sa tête. En effet, les objectifs de son assassinat consistaient, «d’abord ils auraient rempli un contrat pour le compte de la mafia italienne qui voulait la tête de Joseph depuis 2010 montrant ainsi leur “ belle relation”». Objectif numéro deux : «Ensuite, ils auraient fait passer un message aux gangs de rues en assassinant Joseph au cœur même de son territoire et à deux pas de chez sa mère “ un lieu où il se sentait en sécurité ” ». Ducarme Joseph échappa à une première tentative d’assassinat Ducarme Joseph était dans le collimateur de la mafia depuis 2009, sans doute après le meurtre de Nicolo Rizzuto. Aussi Le Journal de Montréal, dans la même édition, présentet-il la chronologie des événements qui ont culminé à l’assassinat de ce chef de gang d’origine haïtienne. En effet, rapporte Le Journal de Montréal : le 28 décembre 2009 «Nick Rizzuto jr est assassiné en pleine rue dans le quartier Notre-Damede-Grâce, à Montréal. On apprend, quelques mois plus tard, que Ducarme Joseph pourrait être derrière ce meurtre du fils du présumé parrain de la mafia montréalaise ». Rapporte encore Journal de Montréal : 18 mars 2010 : « Une fusillade éclate en plein après-midi à la boutique Flawnego, sur la rue Saint-Jacques, dans le Vieux-Montréal. « Joseph évite la mort de justesse en se sauvant par la porte arrière, mais son oncle Jean Gaston et son garde du corps Peter Christopoulos
sont tués. La fusillade fait aussi deux blessés. Cet attentat est vu par plusieurs experts comme une riposte aux meurtre de Nick Rizzuto jr. »
Joseph est expulsé de sa résidence pour défaut de paiement. Un jugement rendu par la Cour supérieure autorisait alors la Banque HSBC (où
Nick Rizzuto jr (photo Phil Carpenter de la Gazette). La chronique du Journal de Montréal continue : 19 mars 2010 : « À peine quelques heures après la fusillade, la police arrête le caïd pour non-respect des conditions parce qu’il se trouvait avec deux hommes qu’il n’avait pas le droit de fréquenter. Il comparaît quelques jours plus tard, mais demeure détenu puisqu’un juge considère qu’il représente un risque pour la société». 12 avril 2010, souligne le même journal : « Ducarme Joseph est condamné à un an de prison en lien avec une histoire de voies de fait armées ». Pour décembre 2010, Journal de Montréal écrit : «L’Agence QMI apprend que Revenu Québec réclame
Joseph avait contracté une hypothèque pour l’achat de sa maison) à revendre la propriété ». La tête de Ducarme Joseph était mise à prix Évoluant à la métropole de la Belle Province (Montréal) Ducarme Joseph avait certainement choisi sa carrière. De toute évidence, la fortune qu’il avait amassée dans les activités illicites ne lui réservait qu’un bienêtre passager. De même que l’influence qu’il exerçait dans le monde de la pègre. Depuis qu’il a été associé à l’assassinat du fils du chef de la mafia montréalaise, le 28 décembre 2009, ses jours étaient comptés.
Vito Rizzuto émergeant de l'avion qui le ramène après sa libération de prison aux États-Unis. un montant de près de 300 000 $ au caïd pour des taxes impayées pour les années 1994, 1995 et 2010. Le ministère du Revenu a donc inscrit une hypothèque légale sur sa luxueuse propriété du secteur Dollard-desOrmeaux, qui était alors en vente au prix de 1,6 million $ ». Pour le 17 août 2012 : il est rapporté dans la même édition du 3 août de Journal de Montréal : «Deux hommes proches de Ducarme Joseph sont assassinés par les Hells Angels. Le chef de gang Chénier Dupuy est abattu en plein stationnement des Gâteries d’Anjou et, quelques heures plus tard, le cousin de Joseph, Lamartine Sévère Paul, est tué à Laval par un tireur embusqué alors qu’il rentrait chez lui ». Pour novembre 2012, Journal de Montréal rapporte : « Ducarme
En effet, dans son édition du 4 août 2014, Globe & Mail souligne que dans leur livre, Mafia, Inc. André Cédilot et André Noël expliquent que le clan Rizzuto avait mis un prix de 200 000 $ sur la tête du chef de gang. De toute évidence, son assassinat, le 1er août 2014, a marqué son rendez-vous avec le destin. Né en Haïti, Ducarme Joseph arriva au Canada à l’âge de 14 ans, dit-on, où sa famille habitait à Montréal. Inscrit au lycée, il devait laisser ses études secondaires, avant d’être diplômé, pour embrasser une carrière dans le monde interlope. Cham Salomon a contribué à la rédaction de cet article.
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ÉDITORIAL
Évasion massive de la prison civile de Croix des Bouquets : l’équipe au pouvoir mise en cause
À
la faveur d’une « mutinerie » ayant éclaté, dimanche matin, aux environs de 9 heures, à la prison civile de Croix des Bouquets où sont incarcérés plus de 800 prisonniers, des dizaines de détenus auraient pris la fuite. Plus de vingt-quatre heures après l’incident, les autorités politiques et policières n’étaient pas en mesure de déterminer exactement l’identité des personnes avaient pu s’évader. Vu le long intervalle de temps entre le déroulement du soulèvement et l’arrivée sur les lieux du Premier ministre, qui est aussi le patron du Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), du ministre de la Justice et du directeur général de la Police nationale, il faut sérieusement interroger les dirigeants pour que soient exposées clairement leurs responsabilités dans cette affaire. L’incident survenu à la prison civile de Croix des Bouquets était décrit, dans un premier temps, comme une attaque orchestrée contre cette institution carcérale par des hommes non identifiés lourdement armés. Cette version a été modifiée dans un second temps, après l’arrivée de Laurent Lamothe, de Jean Renel Sanon et de Godson Aurélus, aux environs de 2 heures p.m., soit plus de six heures après l’assaut. Depuis lors, les révélations des plus invraisemblables ont été faites. Mais aux yeux de nombreux observateurs, les antécédents constatés dans l’agissement de Michel Martelly et de Laurent Lamothe avec leurs collaborateurs confortent la thèse d’une fuite concoctée, sinon par le Palais national et la primature, du moins avec leur bénédiction et leur participation agissante. En effet, l’arrivée de MM Lamothe Sanon et Aurélus n’a pas été immédiatement suivie d’une déclaration officielle expliquant l’événement qui s’était déroulé à ce centre carcéral. En clair, il leur fallait prendre leur temps pour trouver les mots justes afin d’expliquer une situation pour le mois embarrassante, mais évidente. Mais des témoins présents au marché de cette banlieue de Port-au-Prince où se trouve la prison avaient informé des journalistes que des individus fortement armés avaient attaqué le complexe et des dizaines de prisonniers, parmi eux Clifford Brandt, en avaient profité pour se sauver. M. Brandt est un membre de la bourgeoisie haïtienne interné à cette prison attendant son jugement, dont la date n’avait toujours pas été fixée, plus d’un an après son arrestation pour kidnapping contre rançon. Comme d’habitude, les autorités haïtiennes ont donné des informations pour le moins vagues concernant les faits, indiquant qu’il y a eu « mutinerie » plutôt qu’une attaque, ajoutant du même coup qu’un nombre indéterminé de détenus s’étaient échappés. Confirmant que M. Brandt était parmi ces derniers,
elles ont précisé avoir pris les mesures qui s’imposent en vue de capturer les évadés. Voici les dispositions mise en train par les dirigeants : 1) Une investigation est déjà ouverte par l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti, en vue de déterminer la responsabilité des policiers de l’APENA et de prendre les sanctions appropriées; 2) Un avis de recherche international est déjà lancé contre les évadés identifiés. Les autorités dominicaines, le US Marshall, l’Interpol et d’autres partenaires sont déjà mobilisés afin de collaborer aux efforts déployés par les autorités haïtiennes pour capturer les prisonniers en cavale; 3) Une récompense d’un million de gourdes est disponible pour toute citoyenne ou tout citoyen qui aurait fourni des informations pertinentes permettant d’arrêter le fugitif Clifford Brandt ; 4) Un Task Force composé d’agents des unités spécialisées de la PNH est mis en place pour traquer les prisonniers jusque dans leurs derniers retranchements ; 5) Une cellule de coordination est constituée au ministère de la Justice à cet effet. Le public sera régulièrement informé de l’évolution du dossier; 6) Une commission-mixte de haut niveau est formée pour mener une enquête approfondie sur la situation; Voici les autres mises annoncées par les autorités : « dans le souci de rassurer la population et d’éviter la fuite des évadés, le haut commandement de la PNH a déjà bouclé les zones frontalières et renforcé la sécurité au niveau de la capitale et des villes de province ». Dans le même contexte, le ministère de la Justice et de a Sécurité publique « lance, au nom du gouvernement, un vibrant appel à la participation citoyenne en vue de protéger les nobles acquis de l’État de droit ». Nonobstant ces dispositions officielles, le doute persiste sur le rôle des autorités dans cette affaire, d’autant plus qu’une première tentative d’évasion de Clifford Brande avait été envisagée par le pouvoir, en janvier 2012, mais qui fut vite abandonnée après que ce plan eut été divulgué dans la presse. Il semble que, cette fois, les préparatifs aient été menés dans la plus grande discrétion ayant réussi à tromper la vigilance des journalistes fouineurs et d’autres secteurs qui auraient tiré la sonnette d’alarme. Toutefois, de fortes rumeurs circulant à la capitale haïtienne font état de privilèges présumés dont bénéficierait Clifford Brandt aux termes desquels il aurait été autorisé à prendre ses ébats dans la nature, loin de la prison, et à festoyer avec ses parents et amis. Au cours d’un week-end sur la propriété de Grégory Sabbat, président du comité organisateur du Carnaval des
fleurs 2014, située sur la côte des Arcadins, l’homme d’affaires emprisonné à Croix des Bouquets aurait rencontré le président Martelly. Selon des sources crédibles, celui-ci y passerait régulièrement des moments de détente en attendant que s’achève la construction de sa propre maison sur cette même plage. De telles chances accordées à M. Brandt ne devraient étonner personne. Elles s’inscrivent dans le cadre du traitement royal réservé aux proches du président Martelly emprisonnés pour crimes en attendant leur comparution devant leur juge naturel. On peut citer, en exemple, le cas de Calixte Valentin, gardé en détention préventive pour le meurtre qu’il avait commis, à la frontière de Malpasse, en mai 2012, sur la personne d’Octanol Dérissaint, un homme d’affaires de Fond Parisien. Secret de Polichinelle : M. Valentin passait ses fins de semaine chez lui avant qu’il ne soit blanchi par un juge désigné à cette fin par le chef de l’État. D’autres faits troublants initialement rapportés par le journaliste Valéry Numa, et confirmés par les avocats Newton Saint-Juste et André Michel, de même que par le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), auraient souligné l’intervention de l’ « ambassadeur de France » en Haïti en faveur de Clifford Brand, qui serait un citoyen français. Selon ces allégations, le représentant du Quai
d’Orsay à Port-au-Prince aurait été approché en ce sens par une personnalité non identifiée du régime Martelly-Lamothe afin de faciliter le voyage en France de Brandt pour « raison humanitaire ». L’argument fourni pour déterminer le diplomate à prendre une telle décision évoquerait l’état de santé précaire de l’homme d’affaires en prison. Toutes ces données, qui ont été véhiculées publiquement, correspondent aux démarches qui auraient été menées antérieurement en faveur de Brandt par la gent du pouvoir, moyennant le paiement d’USD 4 millions $ pour compenser la longue liste d’intervenants qu’elle prétend engagés dans ce dossier. Dans le cas impliquant le diplomate français, un montant d’USD 2 à 3 millions $ aurait été évoqué en guise de gratification aux intermédiaires. À la lumière des témoignages entendus sur cette soi-disant mutinerie, tout semble indiquer une manœuvre des autorités en place pour sortir Clifford Brandt du pays et ainsi débarrasser l’équipe MartellyLamothe d’une affaire qui lui est restée en travers de la gorge. Voilà un énième scandale du régime tèt kale, qui ne lésinera jamais sur les moyens pour se dédouaner. Mais la nation est-elle prête à avaler ces nouvelles couleuvres que Martelly et Lamothe lui enfoncent dans la gorge ? Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820
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EDITORIAL
Mass breakout from the civil prison of Croix des Bouquets: The team in power implicated
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aking advantage of a “mutiny” in the civil prison of Croix des Bouquets, that erupted Sunday morning, at around 9:00, where there are more than 800 persons incarcerated, dozens of prisoners were able to flee. More than twenty-four hours after the incident, the police and civil authorities were not able to determine exactly the identity of people who had actually escaped. Given the long time interval between the course of the uprising and the arrival on the scene of the Prime Minister, who is also the head of the Supreme Council of the National Police (French acronym CSPN,) the Minister of Justice and the General Director of the Haitian National Police (HNPP,) one must seriously question the leaders who must come clean so their respective responsibilities may be unequivocally established in this matter. The incident, which occurred in the civil prison of Croix des Bouquets, was initially described as an orchestrated attack against the penal institution by unidentified heavily armed men. This version has been changed after the arrival of Laurent Lamothe, Jean Renel Sanon and Godson Aurélus, around 2:00 pm, more than six hours after the assault had begun. Since then, the most unlikely revelations were made. But in the eyes of many observers, the way Michel Martelly and Laurent Lamothe along with their aids govern the country confirms the theory of a breakout concocted, if not directly by the National Palace and the Prime Minister’s Office, at least with their complicit blessing and even their active participation. Indeed, the arrival of Messieurs Lamothe, Sanon and Aurélus was not immediately followed by an official statement explaining the events that took place in this detention center. Clearly, they had to take their time to find the right words to explain an embarrassing situation, but very obviously so at least. But witnesses in the open market in this suburb of Port-auPrince, where the prison is located, informed reporters that heavily armed individuals attacked the prison complex and dozens of prisoners, among them Clifford Brandt, had the opportunity to escape . Mr. Brandt is a member of the Haitian bourgeoisie kept in prison awaiting trial, for which no date has yet been set, more than a year after his arrest for kidnapping for ransom. As usual, the Haitian authorities provided vague information to say the least about the facts, stating that there was a “mutiny” rather than an attack from outside, adding at the same time that an unknown number of inmates had seized the occasion to escape. Confirming that Mr. Brandt was among them, the leaders said they had taken the necessary measures in order to capture the escapees. Here are the provisions the authorities are put in place: 1) An investigation is already underway by the General Inspectorate of the National Police of Haiti, to
determine the responsibility of the APENA police officers and take appropriate sanctions; 2) A review of international search has already been launched against the identified escapees. Dominican authorities, U.S. Marshalls, Interpol and other partners are already mobilized to collaborate with the efforts of the Haitian authorities to capture any of the escaped prisoners; 3) A reward of one million gourdes is available for any citizen who would have provided relevant information which would lead to the arrest of the fugitive Clifford Brandt; 4) A task force composed of agents of specialized units of the HNP is now set up to track the prisoners to their limits; 5) A unit of coordination is set up at the Department of Justice for this purpose. The public will be regularly informed of the progress of the case; 6) A high level mixed- commission has been formed to conduct a thorough investigation of the situation. Other measures are announced by the authorities “in order to reassure the public and prevent the escapees from running away, the high command of the HNP has already covered the border areas and tightened security in the capital and towns of the provinces.” In the same context, the Ministry of Justice and Public Security “launches on behalf of the government, a clarion call to citizens to participate in order to protect the noble achievements of the rule of law.” Notwithstanding these formal arrangements, doubts persist about the role of the authorities in this matter, especially as a first attempt in aiding Clifford Brandt to escape had been considered by the government in January 2012; but the project was quickly abandoned after the plan had been leaked in the press. It seems that this time, preparations were carried out in utmost discretion successfully eluding nosy journalists and others that could have blown the whistle. However, strong rumors in the Haitian capital report on special privileges Clifford Brandt enjoyed under which he was allowed to frolic in nature, away from the prison, and enjoy himself with family and friends. For example, during a weekend on the property of Gregory Sabbat, president of the organizing committee of the Carnival of Flowers 2014, located on the coast of the Arcadins, the businessman jailed in Croix des Bouquets would have met with President Martelly. According to credible sources, the latter would regularly spend relaxing moments there while his own townhouse in being constructed on the same beach nearby. Such opportunities granted to Mr. Brandt should not be surprising. They fall within the scope of the royal treatment afforded close friends of President Martelly imprisoned for crimes, pending their appearance before a judge. One can cite as an example the case of Calixte Valentin, kept in custody for the murder in Malpasse, in May 2012, of
Octanol Dérissaint, a businessman from Fond Parisien. It’s an open secret: Mr. Valentin spent his weekends away from jail before he was exonerated by a judge appointed for that purpose by the Head of State. Other disturbing facts originally reported by journalist Valery Numa, and confirmed by lawyers Newton Saint-Juste and André Michel, as well as by the National Network for the Defense of Human Rights (French acronym RNDDH,) have emphasized the intervention of the “Ambassador of France” in Haiti in behalf of Clifford Brand, who is actually a French citizen. According to these allegations, the representative of the French Foreign Ministry in Port-auPrince had been approached in this regard by unidentified individuals of the Martelly-Lamothe regime in order to facilitate Brandt traveling to France, for “humanitarian reasons.“ The argument provided to determine the diplomat to make such a decision would evoke the precarious health of the
businessman in jail. All these data, which were conveyed publicly, are consistent with actions allegedly carried out previously on Brandt’s behalf by those in power, on payment of USD $ 4 million to compensate a long list of actors it claims were involved in this matter. In the case involving the French diplomat, an amount of $ 2 to $ 3 million is said to have been raised as an incentive to intermediaries, according to statements made by the same individuals. In light of the evidence heard on this so-called mutiny, all seems to indicate an attempt by the authorities to extricate Clifford Brandt from the country and rid team Martelly-Lamothe of a case that remained in the craw. Here’s yet another scandal triggered by the bald-headed regime, which never skimp on the means to clear itself. One only needs to ask if the nation is ready to swallow one more insult that Martelly and Lamothe are ramming down its throat. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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AFRIQUE ACTUALITÉS
Crise de l’Ébola : libéria et Sierra leone prennent des mesures préventives
Des soldats libériens ont mis en place un blocus militaire en vue d’empêcher les gens de régions de l’ouest de Grand Cape Mount et de Bomi, où le virus Ebola est très répandu, d’entrer dans la capitale, Monrovia. Ces comtés dépendent en grande partie de Monrovia pour leurs produits de première nécessité. À cause de ces mesures, les villes telles que Robertsport et Tubmanburg sont maintenant coupées de toute source d’approvisionnement. Un résident Tubmanburg a téléphoné dans une émission de radio pour se plaindre que le riz, l’aliment de base national, était déjà en pénurie sur le marché. Les soldats avaient été déployés pour arrêter le mouvement de personnes, dont beaucoup sont des commerçants. En annonçant l’état d’urgence pendant 90 jours, la présidente Sirleaf a déclaré que le gouvernement et le peuple du Libéria se voient dans l’obligation de prendre des « mesures extraordinaires nécessaires pour la survie même de notre État et pour la protection de la vie de notre peuple ». En Sierra Leone voisine, le chef de la police dans l’est du pays a déclaré que la police et les soldats ont imposé un « blocus total» des districts de Kenema et Kailahun, régions de l’est du pays touchées par le virus Ebola. Il a fait savoir que des véhicules et des résidents ne sont pas autorisés à quitter leur district, sauf ceux qui transportent de la nourriture et des médicaments essentiels. L’Ebola, une fièvre hémorragique virale, est l’une des maladies les plus mortelles connues de l’homme, avec un taux de mortalité de cette épidémie situé entre 50 % et 60 %, soit plus de 930 personnes en Afrique de l’Ouest. Elle se propage par contact avec les fluides corporels des patients présentant des symptômes d’Ebola. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’elle convoquerait une réunion de spécialistes en éthique médicale, cette semaine, pour décider d’approuver ou non un traitement expérimental pour le virus d’Ebola. Pour limiter la propagation du virus, l’organisation envisage d’imposer des restrictions de voyage sur les zones touchées.
Afrique/États-Unis : Sommet de trois jours à Washington de leaders africains Le président américain Barack Obama a salué une nouvelle Afrique émergente, le dernier jour d’un sommet à Washington, D.C. auquel ont participé 40 dirigeants africains. Les pourparlers du mercredi 6 août se sont déroulés sur les problèmes de sécurité et de la corruption. Deux domaines qui, selon l’administration américaine, freinent la croissance et l’investissement en Afrique. Les entreprises américaines ont promis 37 milliards de dollars d’investissement au cours du sommet. M. Obama a déclaré que les pays avaient convenu de convoquer des «experts » pour discuter de la transparence et de la bonne gouvernance dans le continent. « Nous constatons que, dans certains cas, l’engagement
d’un pays qui est généralement un bon partenaire, mais ne remplit pas de manière optimale lorsqu’il s’agit de toutes les différentes catégories de droits de l’homme, que nous pouvons être efficaces en travaillant avec eux sur certaines zones et de les critiquer et en essayant de susciter des améliorations dans d’autres domaines », a déclaré le président américain. Par ailleurs, la première dame, Michelle Obama, et l’ancienne première dame, Laura Bush, ont organisé une conférence pour les épouses des dirigeants africains axée sur l’éducation et la santé. Dans une lettre ouverte dans le magazine Seventeen, Mme Obama a décrit un manque de possibilités d’éducation pour les jeunes femmes du monde entier, et les États-Unis ont exhorté les adolescents américains à ne pas prendre très au sérieux leur accès à l‘éducation. « Comme vous êtes vousmêmes sur la bonne voie pour l’enseignement supérieur, j’espère que vous allez œvrer pour donner aux jeunes filles du monde entier des possibilités d’aller à l’école aussi », écrit-elle. L’événement de trois jours a été le premier de son genre aux États-Unis, bien que d’autres sommets similaires aient eu lieu en Chine et en Europe. Les présidents du Libéria, de la Guinée et de la Sierra Leone n’ont pas pu faire le déplacement à cause du virus d’Ebola qui fait rage dans leur pays. Ils ont envoyé des délégués à leur place.
FAITS DIVERS Saviez-vous que la Somalie est le seul pays africain où tous les citoyens parlent la même langue? En effet, presque tous les pays africains sont répartis en tribus et en langues. Dans la majorité des cas, la réalité se traduit ainsi : Autant de tribus, autant de langues. C’est pourquoi dans certaines sociétés africaines les relations interethniques sont rares et se révèlent très compliquées. Cependant, la Somalie fait exception à la règle linguistique. Elle est le seul pays africain où tous les citoyens – sans exception aucune – parlent la même langue : le somalien. Une autre exception de taille : Elle est le seul pays africain aussi où presque cent pour cent de la population pratique la même religion : l’islam. Le saviez-vous ? Peut-être pas ! Postcards from Africa THE BLESSING OF A ROLE MODEL My heart goes out to all those who have come from broken homes and dysfunctional families. Many of them sadly go through life without a mentor or, better yet, a role model to guide their steps in the right pathway and teach them many fundamental life skills. Without any fault of their own, they become life dropouts. Consequently, they turn out to be easy targets for gang recruiters and, for the most part, get involved in gang-related activities. My life, by contrast, took a very different path, thanks to my brother Hugue, the eldest among the children. He was a father figure for me in my late teenage
years and early adulthood. He always pushed me to aim higher in life. Hugue is instrumental in being who I am today. He had always encouraged me to concentrate on my studying and, more importantly, instilled in me the love of reading and the passion for learning and writing. During my second year in secondary school, while spending the summer vacation with my parents in my hometown in Haiti, Hugue invited me to his house one day. He introduced me to his private library. His library had only nonfiction books. To this day, I vividly remember how he admonished me to come and visit his library every day for the entire summer. “Your summer will be well invested and well spent,” he assured me, “if you read at least one chapter of a book each day instead of hanging out with your friends.” He continued, “These friends are of no profit to you. As my little brother, I want you to live above the crowd.” “Your associates should be and must be only those who are academically more advanced than you are, such as Ivan Joseph who is a Civil Engineering student. They can help to challenge you to aim higher in life,” he fatherly concluded. What counsel full of wisdom! Thankfully, I gave heed to his admonition. His advice has borne and continues to bear invaluable fruit to this day. Thanks to my mentoring brother, I have become an avid and deep reader of nonfiction books. In addition, he supported me financially and used to write me letters of encouragement. He advised me to stay focused on achieving my academic goals in spite of many expected and unexpected difficulties that might come my way. I feel greatly indebted to him for his inspiration and contribution. To his credit, I have become an inspirational writer and accomplished business professional. I author and publish two weekly e-newsletters around the world. Since August 2013, I have been a regular contributing columnist to Haiti observateur about issues related to the African continent. I hold two Bachelor’s degrees in Business Management and Accounting, as well as a Master’s degree in Business Administration with concentration in Human Resources Management, the first one from Haiti State University and the last two from American universities. I was blessed to have my brother Hugue as a positive role model in life. My brother’s impact in my life became an anchor during my time living in Uganda, East Africa. Because he had instilled in me the love of reading non-fiction books coupled with a fierce passion for learning and writing, I turned these skills into coping mechanism. As a result, I was able to overcome feelings of loneliness and disappointment that could have easily become my daily companion. Living in Uganda was a positive life-changing experience for me. Among other things, I discovered something very special about me that I was unaware of: the gift of resilience. Now I know if I have at least one good book to read and the ability
to write, I can live in a desert. A French philosopher once wrote: “A good book is a good friend.” Late one morning, months ago, I came across Shortcut Through Therapy by Richard Carlson. Apart from the Old Book, the Bible, I found in Carlson’s book great insights that filled me with positive thoughts. Like a good friend, we need a good book – in the absence of flesh-and-blood companionship in a distant land – to keep us company, to warm our hearts, and brighten our spirits in our time of need. We need “good book” friends. Speaking of my resilient ability, a student worker at Reggie’s Corner Café & Vegetarian Restaurant during summer 2012 in Ethiopia said to me: “You can adapt to any culture and live anywhere, even in a forest. I cannot believe that you relocated from the West and got blended so easily into an African culture like ours.” It has been a while since I last saw my brother Hugue. Yet, I am still grateful for the values and principles he had inculcated in me. They have helped me through many difficult days in life. When I think of the instrumental influence of my beloved brother Hugue in my life, it brings to my attention how the apostle Paul groomed his younger spiritual companion Timothy. He challenged Timothy to become a steadfast and unblemished leader in the faith. Reflecting on loyalty to the faith, he first said to Timothy: “Hold fast the pattern of sound words which you have heard from me, in faith and love which are in Christ Jesus” (2 Timothy 1:13, NKJV). Then he added: “You therefore, my son, be strong in the grace that is in Christ Jesus … You therefore must endure hardship as a good soldier of Jesus Christ … Be dili-
gent to present yourself approved to God, a worker who does not need to be ashamed, rightly dividing the word of truth” (2 Timothy 2:1, 3, 15, NKJV). The apostle was a strong spiritual mentor, a role model who instilled in his disciple Timothy great Christian values and expected him to aim higher. He set the standards high and would not accept anything else but only that Timothy should live above the crowd. Many in our society today have not deliberately chosen to become life’s dropouts. Rather than blaming them for their failures, we too – like my beloved brother Hugue and apostle Paul – can become positive role models for the less experienced and the less fortunate in our surroundings. We can help them to aim higher. My brother’s caring mentorship was the most positive experience of my life. It is his instrumental influence in my life that has helped me to become the person I am today. As a result, I have been on a self-appointed mission to make a positive difference in the lives of the less fortunate and the dropouts of life whom I am privileged to come into contact with. Is there anyone around you who needs to be mentored? What kind of church or society do you envision or dream of? Is it a spiritually healthy, morally strong, psychologically safe, economically productive one? What can you do to help? In the words of the late Indian leader Mahatma Gandhi: “Be the change you want to see in the world!” Food for Thought: “The great use of life is to spend it for something that will outlast.” (William James) Réginald Barthélemy Mercredi 13 août 2014
1 bdrm & studio apts for Rent Located in Upper Darby, PA 19082 Utilities included (not electric) Call: 610-352-5975 lve msg or 610-342-5914
Avis d’oDRACAPo odracapo@yahoo.fr// Tels : 3478-2207/4382-5109/43971723 L’Organisation pour le Dédommagement et la Réparation des Anciennes Colonies et des Anciens Pays Occupés (ODRACAPO) demande la Réparation et le Dédommagement pour les pays victimes de la colonisation et de l’occupation, notamment Haïti. Faites partie de l’ODRACAPO, faisons un seul corps pour former un tribunal spécial pour juger les colons et les occupants. Pays amis victimes, faites corps avec nous, en nous écrivant ou en nous appelant. Nous demandons à l’Union européenne d’exiger que les pays colonisateurs européens dédommagent et réparent les pays anciennement colonisés, notamment Haïti victime des colonisations espagnoles et françaises et d’un paiement injuste d’une dette d’indépendance. Nous demandons aux États-Unis de dédommager et réparer les victimes du néocolonialisme de la doctrine de Monroe, notamment Haïti. Nous proposons l’union des pays américains (UPA) pour une Amérique indivisible, forte et prospère. L’Américain ne doit pas coloniser l’Américain. Nous demandons à l’organisation des Nations Unies (ONU) de dédommager et de réparer le peuple haïtien pour les torts que les soldats de la MINUSTHA ont causé à ce peuple, notamment le cholera. luther Baselais Sygrain, Secrétaire général
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TEKNIK POU BON JAN CHITA PALE
Volim 2, nimewo 36 Conversation verbale et non-verbale Par Docteur loren Ekroth, Ph.D. [2] Le point focal d’aujourd’hui : Dans les relations humaines, les signaux non verbaux (langage corporel) sont généralement plus influents que les signaux verbaux (les mots). Cet article explore la raison d’une telle observation. Lors de l’utilisation des langues verbales, vos outils de communication sont principalement le choix des mots, la grammaire, le style, et le niveau de l’éloquence. Ceux-ci peuvent être considérés comme des choix conscients à l’avance de l’expression. Les mots sont cérébraux. Lors de la communication non verbale, vos outils comprennent votre posture, les expressions du visage, l’apparence, l’expression dans les yeux, à quelle distance vous vous tenez des autres, la «sensation» de votre poignée de main, la façon dont vous vous mettez debout et vous déplacez, votre respiration, votre touche, votre sourire, votre ton de voix, et plus encore. La plupart d’entre eux sont inconscients. Le langage du corps est viscéral. Une note personnelle: Au cours des années 60 et 70, quand “la communication non verbale” était à la
mode, je me suis plongé dans ce domaine. J’ai lu tous les livres, assisté à de nombreux ateliers par des experts, et fait tout mon possible pour apprendre ce nouveau domaine émergent en profondeur. Par exemple, je me suis rendu à Chicago pour rencontrer l’anthropologue Edward T. Hall, auteur de “La Langue silencieuse“ et “La Dimension cachée“. J’ai pris des ateliers à l’Institut Esalen, en Californie. J’ai même eu mon corps réaligné avec Rolfing et appris des spécialistes la technique d’Alexander et l’œuvre de Feldenkrais. (Vous n’avez jamais entendu parler de ces trois dernières pratiques.) Laissez-moi vous offrir quelques exemples simples: Exemple n° 1: Imaginez que vous voyagez dans un pays dont la langue vous est inconnue. Par exemple, la Grèce ou l’Italie. Vous rencontrez un inconnu dans la rue et demandez “Uffizi?” (Il s’agit d’une galerie de Florence, en Italie.) L’étranger “explique” les instructions de façon rapide, en italien courant. Vous ne comprenez pas. Puis il pointe du doigt une direction, et cela vous aide plus ou au moins à vous rapprocher de la Galerie des Offices. Exemple n° 2: Vous êtes à Prague, la capitale de la République tchèque, juste à côté de la gare et vous
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avez besoin d’un taxi pour vous conduire à votre hôtel. Il y a beaucoup de chauffeurs de taxi qui vous offrent leur service. Pouvez-vous dire lequel d’entre eux est honnête et vous emmènera directement au tarif approprié? Si oui, comment? (À vrai dire, probablement vous ne pouvez pas, parce que la plupart des compteurs de taxi sont truqués pour vous surcharger.) Exemple n° 3: Vous assistez à un événement social et vous rencontrez beaucoup d’étrangers. Pouvez-vous déterminer quels sont ceux qui vous aiment? Comment? En fait, vous pouvez probablement dire par la façon dont ils sourient, semblent “vraiment intéressés”, et même combien de temps ils passent en votre compagnie. Vous allez faire “des suppositions éclairées“ sur la base de toute une vie d’expérience avec “l’animal humain“, et vous serez probablement correct. La langue verbale est “numérique” et exprime la même signification de l’utilisation des mots dans les différentes langues qui ne se ressemblent pas ou qui ne sonnent pas aussi bien. Les langues non verbales, au contraire, sont “analogiques“ et se ressemblent ou représentent ce qu’elles sont. Les gens peuvent déterminer avec une précision étonnante en quelques secondes les émotions exprimées dans les visages qu’ils regardent. Mon ancien conseiller à l’Université du Minnesota, professeur DK Smith, a partagé cet aphorisme avec ses élèves: “Quand l’homme a appris à parler, il a appris à mentir.“ C’est- à -dire, des personnes peuvent facilement faire des déclarations qui ne reflètent pas la réalité. Par exemple, escrocs, certains vendeurs, des enfants ou des parents. Même des “religieux“ comme des ministres, des prêtres et des rabbins. Et bien d’autres. Parfois, nous pouvons déterminer si une personne dit la vérité par la façon dont ses mots correspondent à ses signaux non verbaux. Les mots disent-ils une chose, mais l’expression du visage une autre? S’ils ne sont pas congruents, vous pouvez compter sur le langage du corps. Pourquoi? Parce que les mots peuvent être autoédités, mais le langage du corps est spontané et ne peut pas être édité. Il y a beaucoup plus à dire sur ce sujet dans les prochains articles. Alors permettez-moi de vous laisser avec des références des trois meilleurs ouvrages sur le sujet: 1) “La Langue silencieuse“, par Edward T. Hall, (1973); 2) “Messages silencieux“, par Albert Mehrabian, (1980); et 3) “Votre corps ne ment pas“, par John Diamond, MD (1989) [1] Publié avec la permission du Docteur Loren Ekroth, éditeur du Magazine “Better Conversations”. Pour ceux qui préfèrent la version originale en anglais, ils peuvent s’inscrire pour l’abonnement hebdomadaire gratuit du magazine à: www.conversationmatters.com. [2] Docteur Loren Ekroth est un spécialiste américain en communication humaine et un expert national en conversation des affaires et de la vie sociale. . Traduit de l’anglais par Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com 13 août 2014
Interdiction de départ contre Aristide et des dizaines de ses partisans « LÈ BAB VWAZEN W PRAN DIFE, METE PA W ALATRANP ! » Agissant sous la pression des Américains d’exécuter plusieurs listes de personnes accusées d’activités illicites, l’équipe Martelly-Lamothe a décidé de réduire les pressions sur elle en commençant par livrer Aristide et ses partisans. Mais ce faisant, elle établit une jurisprudence qui pourra se retourner contre elle prochainement. Après avoir, dans un premier temps, opposé un démenti formel à l’information selon laquelle l’ex-président Aristide et des dizaines de ses partisans sont interdits de quitter le pays, il est désormais admis dans son camp que cette injonction a été bel et bien adressée au prêtre défroqué. Sous de graves accusations de corruption, de détournement de fonds publics et de commerce illicite de stupéfiants, durant les années 2001 à 2005, JeanBertrand Aristide a été convoqué par le magistrat chargé du dossier, le juge instructeur Lamarre Bélizaire, qui a été trié sur le volet par Michel Martelly. Environ une quarantaine de personnes, dont certaines sont liées à la Fondation Aristide pour la démocratie, sont citées à comparaître devant le juge, qui a pris des mesures d’interdiction de départ contre elles. Quant à M. Aristide, le juge Bélizaire a dépêché un huissier à sa résidence, à Tabarre (au nord de la capitale), aujourd’hui (mardi 12 août), aux fins de lui présenter une sommation de comparution pour le lendemain. Cette interdiction de départ concerne également les «personnes d’intérêt pour l’enquête». Voici la liste des individus frappés de la mesure d’interdiction et qui doivent se mettre à la disposition du juge Lamarre Bélizaire : Paul Presler, Petit Jonas, Prosper Gina, Sené Jean Odelin, Guillaume Derline, Ricardo Sanon, Henry Claude Ménard, Toussaint Hillaire, Mirlande Libérus Pavert (exdirectrice de la Fondation Aristide pour la démocratie et exsénateur), Jean Nesly Lucien (ex-directeur général de la Police nationale sous Aristide), Jacques Debrosse, Fritz Denis, Barthelmy Vilbrun Junior, Varnel S Jean, Max Buteau, Esther Jean Robert, Oriel Jean (ancien chef de sécurité du Palais national), Francklin Joseph Olivia, Francklin A Denise Salvant, Mme Rodney Deschineau, Mételus Jean Robert, Louis Erwing, Amazan Jean Guyves, Gerald Saint Syr, Sonia JeanLouis, Marie Alice Valin, Derline Guillaume, Jacques Guillod, Bellance Benoit, Gustave Faubert (ex-ministre des Finances sous Aristide), Patrick Tisselin et Varnet Saint-Jean. L’enquête du juge instructeur, dans ce dossier, s’inspire
des données recueillies en 2005, après la chute d’Aristide en février 2004 et sa fuite subséquente en exil, d’abord à Bangui, République centre-africaine où il a passé environ une semaine, avant de s’envoler vers la Jamaïque fuyant, disaiton alors, un plan d’assassinat contre lui qu’aurait concocté les militaires centre-africains. Après avoir séjourné quelques semaines à Kingston, M. Aristide et sa famille mirent le cap sur l’Afrique du sud où a séjourné jusqu’à son retour au pays en 2012. Les documents recueillis en 2005 par l’Unité de renseignements économiques et financiers (UCREF) et d’autres rapports comptables glanés à l’étranger indiquent que, en sus des fonds de la Téléco, qui ont été détournés en faveur de la Fondation d’Aristide, avant de disparaître vers des destinations inconnues, l’administration Aristide avait dépouillé l’État haïtien à hauteur de dizaines de millions additionnels de dollars. Lè bab vwazen w pran dife, mete pa w alatranp ! On rapporte que plusieurs listes de personnes accusées de corruption, de tournements de fonds publics et de blanchiment d’argent ont été soumises au régime Martelly-Lamothe par les Américains, qui faisaient pression sur l’équipe au pouvoir pour que l’action publique soit mise en mouvement contre les accusés. Selon des sources proches des procureurs américains, il existe au moins quatre listes séparées sur lesquelles se trouvent des collaborateurs du régime en place ainsi que des proches de la famille présidentielle. Selon ces mêmes informateurs, lors d’une dernière rencontre du ministre de la Justice Jean Renel Sanon, qui avait reçu les listes, avec des autorités judiciaires américaines, on laisse croire qu’il avait donné des garanties que les premières actions seront lancées contre les individus concernés. Aussi, Aristide et ses partisans ont-ils été immolés par l’équipe Martelly-Lamothe dans l’espoir qu’une telle action pourrait apaiser « la fureur » des Américains. Pour ces derniers, il ne s’agit pas d’une démarche contre tel ou tel individu. Autant dire, Martelly est libre de décider de « jouer au tirage au sort» avec ces listes, pourvu qu’il commence. Toutefois, un investigateur fédéral a laissé entendre que les dirigeants actuels d’Haïti ne doivent pas tarder à voir que leur tour de faire face à la justice n’est pas aussi éloigné qu’ils le croyaient. En d’autres termes, « lè bab vwazen w pran dife, mete pa w alatranp ».
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Kreyòl
Soti nan paj 6 Dayiti mechan, malonnèt, awogan e menm radòtè tou, nan fason yo aji nan sosyete a. Ki jan w ta vle wè yo ki t ap konbat Lavalas la, se yo menm ki, jodi a mete avèk Lavalas la pou jete prizon anplas la ki gen yon rasin koryas. Anpil nan yo ki pran pòz yo se sovè pou peyi a pa gen anyen y ap defann ni regle pou soulaje pèp la e pou retire l nan malsite Lavalas la plonje l la. Sa ki pi mal la se manti y ap bay pou soulve pèp la ki konprann tout bagay byen e ki pa pran nan Tonton Nwèl ankò. Polikap : Pèp la grandi e l viv tout malsite peyi a. Tout opozan yo konprann pèp la t ap pran lari kont gouvènman k ap travay pou li a. Bondye pou yo, pèp la pa janm tande yo, paske tout sa yo di se koze kredi. Li trè enpòtan pou opozisyon an chanje figi l, paske se antere l ap antere nan sans sa a. Se pou opozan yo defini wòl byen yo nan sosyete a. Si yo bezwen sipò pèp la, yo dwe al dousman, paske « twò prese pa fè jou louvri ». Jefwa : Se sa li ye menm. Pou mwen opozisyon ayisyen an se yon mò ki antere, fini e nan tout sa ki definitivman pa bon. Polikap : Ou fè tout, Jefwa. Ou pale dò. Dayè, pa gen sa nou rele opozisyon nan peyi a. Se pou moun sa yo pran responsabilite yo e sispann aji tankou Bouki nan tout sa yo gen pou yo patisipe. Mwen dakò avek ou netalkole, paske se demagoji nètale. Se pa kounye a moun sa yo, ki se yon makòn denmèplè. ap fè mannèv pou gate bagay yo. Men yo reyèlman pa janm rive akonpli misyon enposib la. Ti Dantò konprann li menm sèl nan vye deklarasyon tèt chat li yo kapab kaponnen moun. Dantò, ou gen kapasite pou prezidan tou, si w ta vle, paske se pa pou moun pou w pale. Ou gen twòp ti mannyè. Se patinen yo tout ap patinen, paske yo pa gen bon repondong pou yo ta atake moun serye. Tout moun fin wè ke mesye yo se bon reyaksyonè, panzouyis ak teworis wòwòt ki ta konprann yo kapab lage kòd la ki gen yon pakèt ne ak twa ki byen mare e menm solid. Jefwa : Yo chak an patikilye pa gen anyen serye y ap ranje e menm regle pou popilasyon an. Si
Haïti-observateur
nou konprann byen pozisyon yo, yo pa vin pou remèt bon bagay nan peyi a. Tèlman yo kite emosyon anvayi kè yo nan fè tenten, yo pèdi tout e menm antere tou vivan.
Yo tout nan manti e pèdi pari a
Polikap : Yo reyèlman pa gen objektivite alevwa pou yo ta gen plan pou sove peyi a ki nan tout sa k pa bon. Yo defini sa yo tout ye : Yon gwoup pou destriksyon peyi a defason pou yo regle zafè yo. Yo dwe klè nan objektif yo, paske pèp la toujou ap tann repons yo. Jefwa : Moun sa yo definitivman pa konn sa yo vle. Yo pa gen vizyon pou trase yon plan definitiv. Tout òganizasyon serye gen yon objektif byen defini, sètadi yon pwen pou l pati e yon pwen pou l rive. Se nan sans sa a yo travay ansanm pou yon bi byen detèmine pou evolisyon bagay yo. Pa gen yon direktif vize pou yo ta swiv, paske chak grenn opozan sa yo vle se yo menm ki pou parèt devan bann nan. Polikap : Tout sa w di a se verite, paske pwen yo gen sibstans nan yo. Bann ensanse yo, kit yo ann Ayiti ou byen lòt bò dlo, k ap voye flè lawont tout lasentjounen pou denigre gouvènman an plas la, pa janm reflechi pou yo konprann se popilarite gouvènman an y ap fè e yo menm pa gen dwa reyisi nan mannèv yo. Yo se yon bann lawon dwat e goch. Jefwa :Yo akize gouvènman an de tout peche san yo pa menm jije tèt yo tou pou enkonpetans yo. Yo tonbe ap pale de travay pou pèp la. Gouvènman pa janm bay travay, li ankouraje envestisè rantre nan peyi a pou louvri tout sa k ap rapote yo e k ap ede anpil moun tou. Ide se gouvènman ki bay travay pa yon reyalite. Mesye yo konnen sa trè byen y ap fè politik demagoji ki antrave yo tou nan difamasyon yo envante a. Polikap : Yo tout pa gen langaj e yo pale djèdjè ke pèsonn pa fouti entèprete. Opozisyon an pèdi kawoutchou li, l ap woule sou jant. Bagay yo grav tout bon vre. Yo pran pòz ke se gouvènman an ki dwe kreye djòb. Yo konnen tout bon vre ke se sektè prive a ki dwe kreye anplwa pou tout moun ki kapab. Pa gen travay menm nan
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lemonn antye e tout moun ki gen yon ti kote y ap degaje yo dwe fè tout sa yo konnen pou yo pa pèdi djòb yo. Se yon liy byen long nan depatman travay e kote ki gen travay tou. Gen moun ki reyèlman pase tout sware a kanpe ou chita pou yo tann nan maten pou yo kapab ranpli yon aplikasyon. Ala zoufè, monkonpè, vè ditè latè mele ak bandi malfektè ka kreye sou tè a pou yo rive kote yo vle ale a. Jefwa : Sonje Simon Dera bliye Dyesèl pou l te deklare lwa ki te mete Mateli prezidan kapab mete m Simon Dera prezidan tou. Li bliye ke se Bondye ki bay pouvwa. Ala yon gwo anbisyon, papa ! Menm pran ti chèz ba nou pou chita tann, paske nou tout konnen anbisyon ap touye Simon Dera, ki pi gra ke yon chat lakay pè. Polikap : Antouka, ti zòrèy di nou Estivenn Benwa separe pitimi chandèl la ak aransèl ak 8 tranch zaboka vyolèt sou tab lakay li ke l te separe ak 3 jèn ti gason l ap ede yo byen mennen nan Petyonvil la. Jefwa : Bagay sa a revòltan pou tout moun k ap swiv evènman yo e menm pou moun ki senpatize ak depite reyaksyonè Anèl Belizè ki pèdi tèt li nan fè grèvlafen pou twonpe tout moun inosan. Se yon vagabon fini. Ou sonje tout dega m’sye te fè yo ? Polikap : Se chak senmenn depite sa a ap chache fè aktyalite pou pwouve li se yon entouchab nan peyi Dayiti, jis li rive nan simagri grèvlafen an. Nou pa fouti konprann zak vagabondaj yon palmantè ki te dwe yon limyè pou lòt yo paske l reprezante yon senbòl limyè e non pa yon touf tenèb pou sosyete a. Mezanmi, nou gen pou n wè sou latè beni, sitou nan peyi Dayiti Toma. Ajisman demagòg Anèl Belizè depase limit li, pou n pa di bòn li, nan tout sans. Jefwa : Ou tèlman klè nan sa w di la a, m ap konplete fraz ou a. Se pa premye fwa denmèplè, oubyen degoutan sa a ap komèt zak malonnèt ki parèt pou anpil moun tolerab e entolerab. Moun ki renmen mèvèy ak zak devègonde fè konnen ke demagòg la, olye pou m di depite a, pa reyèlman fè anyen la a ki revòltan, paske li se yon sitwayen tankou nou tout, ki gen san k ap koule nan ven li. Moun ki aksepte e aplodi vagabondaj li a se moun ki reyèlman pa gen ideyal e ki aji avèk emosyon ; e sosyete a klasifye yo tout kòm zannimo nan tout sans. Polikap : Pou ki sa se pa lòt yo ki repete menm malpwòpte Anèl la ? Se paske edikasyon yo diferan de pa Anèl la, ki kite emosyon kondwi tankou bèt sovaj. Nan sosyete kote se lalwa k ap mennen, Anèl Belizè te dwe nan prizon, bay demisyon li e fòse li kite chanm lan tèt bese, paske li lage adi sou enstitisyon sa a ki reprezante sosyete nou an kòm salon kay. Tout moun lisid e konsène pa fouti apresye zak revòltan depite Anèl Belizè ki kapab tounen yon zo pwason nan gòj sosyete a. Kolèg palmantè sa a ap tann m’sye elimine yon kòlèg, oubyen yon sitwayen pou yo rive avèk yon desizyon ki, dayè, ap vini twòta pou lage tristès nan sen yon fanmi. Nou kondane tout zak sa yo, ki depase limit. Nou kapab konprann tout bon ke pa gen okenn atik nan konstitisyon an ki prevwa ranvwa yon palmantè nan sikonstans Anèl la. Men, nou kwè ke palmantè yo te kapab reyini an asosyasyon pou yo te pran yon sanksyon kont depite Anèl Belizè ki t ap fè sosyete a anpil plezi. Jefwa : Palmantè yo pa fouti fè nou kwè ke yo tout pa gen mwa-
yen pou yo sanksyone yon sitwayen endezirab ki reyèlman pa pwodwi anyen nan sosyete a ke dezòd ak zak abitrè. Gen posibilite pou kòlèg li yo pran yon aksyon kont li, menm si yo tout pa nan ipokrizi tou. Pèp ayisyen twò nayif e li lè pou n fè tout palmantè yo konnen trè byen ke yo tout pa nan Chanm la yo pou regle koze pèsonèl yo, men pou travay nan linyon pou peyi a kapab demare. Yo kite m’sye vin avèk yon simagri grèvlafen pou twouble moun nayif. Ala gason gen nan kò li pou l kreye evènman ! Kote li ye nan Chanm nan la a jodi a, palmantè yo gen pou obligasyon pou yo itilize zewo tolerans nan enstitisyon an pou kredibilite yo tounen yon yès enpòtan nan sistèm byenseyans lan. Polikap : Fòk yo fè prèv de sajès e pwouve pèp la ke y ap fè travay yo pou yon amelyorasyon dirab nan peyi a. Se pa rete ap kritike ekzekitif la nan radyo san chita pou vote bon jan lwa pou ede pèp la nan tout sans, vote amandman lwa sou ekleksyon yo, yon bagay ki dwe fèt. Nou pa konprann bann zak palmantè nan peyi Dayiti yo. Si palmantè yo rete tèt bese san pran yon aksyon reyèl nan sitiyasyon sa a, pèp ayisyen ap pran dwa li pou l pote vèdik reyèl la, paske se pa yon opozisyon payas li te voye nan de Chanm yo, men gason ak fanm konpetan li te chwazi e non pa sa yo te nonmen pou te vin fè dezòd, pou repete senatè Riche Andris. Jefwa : Nou tout konnen ke gen anpil vagabon abiye ak bwesonyè nan palman an. Konpòtman yo endezirab nan tout sans. Tout sa yo te nonmen yo, se yo menm ki konpòte yo tankou delenkan, malveyan, malonnèt, mechan e menm jalou. Polikap : Nan eleksyon nòmal, gen anpil palmantè ki jodi a t ap deyò, paske yo tout enkapab nan travay yo. Nou te kapab nonmen non pou yon envestigasyon te fèt. Piske anpil nan yo pral atè, nou prefere tann eleksyon k ap vini an pou n kapab rive fè yon evalyasyon. Moman an rive pou nou sispann lese-ale a ki reyèlman p ap janm mennen nou nan bon direksyon an. Jefwa : Moman an rive pou pèp ayisyen sispann viktim de politisyen wòwòt ki kontante yo fè dezòd olye pou yo sèvi pèp la. Se nan vil Tekzas, nan peyi Etazini, ke zam itilize san pwoblèm. Èske depite Belizè te gen dwa pou l te pote zam nan manifestasyon ki te fèt nan mwa jwen ki sot pase a ? Se yon kesyon pou tout palmantè yo te dwe reponn. Polikap : Kouman pou nou ta aksepte grimas sa a nan figi nou ? Mwen pa konprann anyen ditou. Sa mwen bezwen konnen definitivman si pa gen moun valab nan peyi a pou fè kesyon yo. Se yon ale-vini ki toujou ap fèt nan peyi a. Toujou menm figi di yo k’ap parèt pou gate bagay yo. Nou pa bezwen Lavalas ankò ki kraze peyi a e ki fini avèk li. Aristid se yon kansè pou peyi a. Si nou pa fè yon jan pou nou fòse l rete trankil, bagay yo ap gate nan peyi a. Si m mouri, foumi va pote nouvèl ban mwen. Jefwa : Se pa posib pou nou benyen nan vomisman an ankò ki nòmalman pat fè nou byen. Lavalas la pase, li kite anpil domaj nan peyi a. Pa gen mwayen pou mesye sa yo retounen sou pouvwa a. Lavalas la pa gen plas li nan moman sa a. Aristid paka retounen sou moun kòm Premye minis pou retounen prezidan peyi a. Pa gen sa pyès !
Polikap : Ou fè tout e mwen dakò avèk ou. Nou gen yon Anèl Belizè ki te dwe nan prizon, paske l komèt yon bann enfraksyon k ap plonje enstitisyon palmantè a nan tèt chaje. Nou pa bzwen tounen avèk tèt cho a. Se pou Konstitisyon 1987 la chanje konplètman pou enterè pèp la nan tout sans. Mesye yo komèt anpil zak kriminèl ki merite mete tout magouyè yo nan prizon san paspouki e san demagoji. Jefwa : Li è pou tout moun k ap viv sou tè a konnen byen ke mesye yo pa janm kredib nan tout sans e yo pat janm prepare pou gouvène. Aristid se yon manevrè, se li, se pa li. Se prezidan Préval li menm ki plonje peyi a nan tout tenten sa a tou, paske se li menm ki nonmen Jan-Chal, Belizè, Byeneme e latriye. Anverite Dye 3 fwa, fòk tout vagabon yo jije pou yon ekzanp sa trase sou yo defason pou peyi a kapab fonksyone tout bon e ke chak sitwayen respekte tèt yo e lòt yo tou. Lè moun tonbe pale, mete verite yo deyò, yo di se gate sa. Polikap : Non, nou pa nan zafè gate sa. Se pou nou pale pou tout moun kapab konprann e tande t o u . Jefwa : Mwen dakò avèk ou. Se pou nou dezabiye yo tout jodi a, paske yo pa janm fè yon travay pwofesyonèl ki ta merite aplodisman. Nou pa p fè manti sou pèsonn, paske fè yo jistifye. Si nou gade figi Anèl, nou kapab konstate figi l tankou yon moun byen repoze. Yon sewòm pèpè kamoufle anba chemiz li anba yon levit touye lanp pou kaponnen moun. Olye m’sye pèdi liv, li gen 20 liv de plis pou ogmante pwa li ki te 188 liv, e ki rive nan 208 liv. Sa se bon ti mamit Estime, paske eleman an konn pile. Polikap: Mwen dakò avèk ou. Si l te nan grèvlafen tout bon, vwa a pa ta gra konsa tankou yon moun ki desann yon bon bòl mayi kole ak pwa nwa plis kèlke tranch zaboka pou l vale glòt, glòt, plis yon kola 15. Epi, atò, li niche tout lèv li nan di : « Bon bagay, nèt alkole ». Jefwa : Se sa li ye menm, piske nou pa janm nan divèsyon ni nan voye monte. Anèl pran plezi l tout jan anndan Chanm nan. Anpil boubout vin wè l e tout bagay regle avèk apeti kòm si l pa t nan g r è v l a f e n . Polikap : Alò, si Anèl t ap fè grèvlafen serye, kote l t ap gen kouraj pou l pale anpil e menm rete kanpe djanm djanm pou plis ke 2 semenn Anèl pa konprann anyen. Se tèt li l ap twonpe kòm gran blofè. Bagay yo reyèlman pa nan plas yo menm. Jefwa : Si yon moun konprann, jodi a li kapab bafwe pèp la konsa, moun sa a twonpe. Se pèp la ki pou bay vòt li e non pa magouyè yo ki pou mete sa yo vle. Fòk sa fini nan peyi a. Nou pa bezwen vagabon ak piyajè nan tèt enstitisyon yo. Fòk tout magouyè yo pase devan jij natirèl yo. N ap viv nan yon tan modèn e lasyans ap evolye avèk anpil pwogrè. Polikap : Si Anèl se yon malad li ye se lopital pou l pran refij pou l resevwa tretman. Palman an pou l pran swen se yon vyolasyon grav. Lalwa dwe aplike san pasyon e patipri. Anèl Belizè dwe soti nan Palman an san kont e san tèt chaje pou al pran swadizan laswenyaj.yo gen pou gate tou. Jefwa : Alèkile, Palman nan peyi lakay ap tounen sant pou palmantè yo travay serye nan enterè pèp la san demagoji. Jan Bèbè 13 dawou 2014
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Haïti-observateur
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QUI SERONT ÉCLABOUSSÉS PAR LA SAGA DE CLIFFORD BRANDT ?
les signes indiquent un complot qui a mal tourné
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sion massive de prisonniers sous un jour des plus favorables pour le régime, les contradictions ne cessent de s’afficher. Puisque dans la presse, comme dans les conversations familiales, les démarches ayant précédé la cavale de Clifford Brandt avec plus de 300 autres détenus font état d’une série de tractations autour d’une « opération éclair » pour libérer Clifford Brandt. Des hommes du pouvoir comme courtiers Dans le cadre de la stratégie mise en place pour extraire Brandt de prison, des hommes du pouvoir remplissaient le rôle de « courtiers ». Selon des sources proches du Palais national, le président haïtien, qui cherchait un moyen de mettre un terme à la « détresse» de son ami, s’était aligné « derrière l’effort visant à mettre Clifford Brandt hors de prison». Dans les milieux proches du pouvoir, on laisse croire que la tentative de libérer l’homme d’affaire entre dans la même logique selon laquelle ce dernier bénéficiait de « privilèges exceptionnels » telle que autorisation de quitter la prison et d’assister à des fêtes familiales en week-end. Ces mêmes sources ont précisé qu’il a eu l’occasion de rencontrer le président Martelly et d’assister au dernier Carnaval des fleurs. On raconte aussi que Brandt se trouvait chez Grégory Sabbat (président du comité carnavalesque) au moment où le chef de l’État y était. D’aucuns se demandent si cette rencontre était fortuite. Une fois qu’il a été décidé de monter l’opération visant la libération de Brandt, des hommes du pouvoir s’étaient mis en branle comme courtiers «pour faciliter les choses ». On affirme que le ministre de la Justice, secondé par l’ex-sénateur Joseph Lambert, occupait l’avant de la scène. Il semble que ce coup ait été monté après qu’une solution « humanitaire » eut achoppé sur l’impossibili-
té d’engager l’assistance d’un diplomate étranger. Selon Valéry Numa, journaliste à la radio Vision 2000, des hommes du régime Martelly avait sollicité l’assistance de l’ambassadeur de France en Haïti afin de faciliter le voyage en France de Brandt dont l’état de santé
Léo Joseph, cherchant à véri- diaires. fier cette démarche auprès du représentant du Quai d’Orsay Au courant de l’opéraen Haïti, n’a pas eu de réponse. tion, Sonson La Familia s’apprêtait à s’y Les démarcheurs embarquer aussi arrosés de millions ? Mis au courant de l’opération Plusieurs intervenants au cours prévue pour extraire Clifford des émissions radiophoniques, Brandt de prison, Woodly
Clifford Brandt arrêté à Cornillon, à la frontière haïtiano-dominicaine par les Dominicains, avant d’être remis aux policiens haïtiens.
nécessitait des soins à l’étranger. Numa a précisé que le diplomate français avait accepté d’offrir sa coopération. Aussi avait-il envoyé une lettre en ce sens à Pierre Richard Casimir, alors ministre des Affaires étrangères. Ce dernier avait décliné de s’engager et suggéré de contacter le ministre de la Justice de préférence. On ne sait pas quelle direction a pris le dossier une fois acheminé au titulaire de la Justice. Valéry Numa a indiqué que la porte lui était fermée dès que les démarches tombaient sous la juridiction du ministre de la Justice. Un e-mail adressé à l’ambassade de France en Haïti par
à la capitale haïtienne, ont révélé que les démarcheurs auraient été « arrosés » de millions pour mener à bonne fin l’opération d’évasion de Clifford Brandt. Selon des rumeurs faisant le tour de Port-au-Prince, entre USD 2 millions et 4 millions $ auraient été consentis. On explique, en outre, que les démarcheurs se sont montré «avides d’argent ». En effet, dit-on, constatant avec quelle facilité ceux qui voulaient libérer Brandt ont accepté de verser une telle somme, les courtiers ont majoré le coût de l’opération qu’ils ont porté à USD 4 millions $, prétextant le nombre maintenant encore plus élevés d’intermé-
Éthéard, plus connu sous le sobriquet de Sonson La Familia, un autre proche du président Martelley incarcéré lui aussi pour kidnapping, se préparait pour quitter la prison à cette même occasion. Mais il devait désister dès qu’il a constaté que tout n’était pas au beau fixe en matière de sécurité, en ce qui le concernait. Certes, un des geôliers, chien couchant de Son La Familia, a mis ce dernier en garde contre toute idée de s’évader s’il ne peut compter sur un dispositif de sécurité sûr pour l’accompagner. Brandt avait plus d’une dizaine d’hommes armés de mitraillettes Galil dans sa protection. Il n’y avait pas moyen pour Woodley
Éthéard de s’embarquer dans le même véhicule que l’homme d’affaires. Aussi a-t-il pris la décision d’éviter de prendre la chance de se faire abattre en cours de route. Qu’en est-il des millions payés par Brandt? De toute évidence, quelque chose n’a pas tourné rond dans le projet d’évasion de Clifford Brandt. Il faut alors poser la question de savoir qu’en est-il des millions payés par l’homme d’affaires ou bien versés en son nom ? Appréhendé moins de 72 heures après s’être échappe de prison l’amène à constater que l’effort à tourné court. Dès lors il faut reconnaître que le jeu n’en valait pas la chandelle. En effet, comment comprendre que l’homme d’affaires ait versé cette forte somme d’argent rien que pour se faire « larguer » à El Cacique, en République dominicaine, non loin de Cornillon ? Ceux qui avaient la responsabilité de conduire l’opération (et qui ont touché pour la mener à bonne fin) avaient-ils un plan d’évacuation du client ? Quant à Brandt lui-même comment a-t-il pu accepter de s’embarquer dans cette aventure sans analyser le processus pour évaluer les risques d’échec. Faut-il croire qu’il était dans une situation si désespéré qu’il a perdu la faculté de détecter les failles du projet ? Peut-être aussi, habitué à faire confiance aux hommes du pouvoir, qui lui permettaient de se la couler douce en prison, et de passer de longues heures loin du centre carcéral, il n’avait plus aucune raison de croire qu’il serait victime d’un « coup fourré » de leur part. Car c’en est un. À coup sûr, il y a une histoire derrière cette tentative d’évasion. Si Clifford Brandt a été «trahi », il sait déjà par qui. S’il était vulnérable en tant que dépositaire de grands secrets, il l’est encore davantage aujourd’hui.
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Haïti-observateur
13 - 20 aout 2014
le compas-love : Une déviation musicale, un nouvel exutoire Par Robert noël Dans le monde de la musique haïtienne, il existe une grande diversité rythmique. La polyrythmie donne lieu à différents genres musicaux, entres autres le compas direct. Malgré les faiblesses de cette dernière forme musicale, on en parle encore après des décen-
capacité d’absorption de ces nouveaux produits. L’offre surpassait la demande. Beaucoup de ces musiciens- compas direct qui, lors, avaient fait défection avaient encouru des dépenses énormes et enregistré des pertes monétaires considérables. Tout le monde embrassait la forme « troubadour ». Certains l’ont même qualifiée de
Nemours Jean-Baptiste, le créateur du rythme compas direct.
nies. Au fil des ans, on remarque que certains musiciens fluctuent selon la direction du vent, adoptant une position différente chaque fois qu’une nouvelle tendance émerge. Ils s’y accrochent, sans même étudier les possibilités de réussite du nouveau style. De tels artistes explorent un nouvel univers musical qui, d’après eux, pourra leur garantir le cross over, c’est-à-dire la traversée transatlantique. Aujourd’hui, ces musiciens embrassent le compas-love, délaissant timidement le compas direct proprement dit. Une expérience dé jà vécue Tel a été le cas après que Fabrice Rouzier, Kéké Bélizaire, Tonton Bicha, les Frères Dodo et d’autres eurent revigoré la forme « Troubadour », ce genre de musique rustique. Tous les musiciens empruntaient cette même voie. Mais la réémergence de cette forme n’a pas fait long feu puisqu’elle avait saturé le marché haïtien. Les musiciens qui embrassaient le style compas direct l’avaient abandonné au profit du «troubadour». On comptait toute une multitude de productions « troubadour », telles que Dadoubadou, Shoubadou, Doudoubadou, Bamboubadou, Manubadou, Konpabadou, etc. Le marché musical haïtien n’avait pas une grande
rythme. Tandis que d’autres l’avaient conçue comme un rite. Pourtant, ce n’est ni l’un ni l’autre. Le troubadour est plutôt un chantre national qui se penche sur les problèmes sociaux. Et, à travers sa musique, il les dénonce. Il chante aussi l’amour, la patrie, la nature et expose surtout le problème des classes à travers l’histoire. Souvent, il présente une comédie musicale qui plaît à la masse populaire, mais aussi qui déplaît aux dictateurs. Aujourd’hui encore, on vit un phénomène similaire avec le compas-love, qui attire tous les groupes musicaux haïtiens. L’évasion des musiciens haïtiens vers l’univers « compas-love » Au moment où le compas direct perd du terrain, certains musiciens s’évadent et se laissent emporter vers une autre forme de musique : le compas-love. Ce nouveau genre musical ne présente aucune des caractéristiques du compas direct pur. La section rythmique diffère. Pourtant, ils se disent héritiers légaux du flambeau que le maestro Nemours Jean-Baptiste leur avait légué. Ils ne se soucient guère des problèmes que confronte le compas direct. Dont ils sont responsables de la déchéance actuelle. Ce sont eux qui, hier, criaient à vive voix aux soi-
rées dansantes ou aux festivals: « voye konpa monte ak de men nou, voye konpa monte, voye konpa monte ». En fait, ils l’ont lancé dans l’air et ne l’ont pas attrapé, laissant aux forces de la pesanteur d’agir librement. Pwent konpa a kase- La pointe sèche du compas a cédé sous l’effet de l’incompréhension des uns et des autres de l’industrie musicale haïtienne. Le compas direct est aujourd’hui boiteux et faible. Les musiciens jouent une forme de musique qui les rend très paresseux en sus de leur addiction à la techno- musique. Ils font croire que c’est le style, la mode à adopter aujourd’hui pour réussir en dehors des frontières culturelles haïtiennes. Tous les musiciens s’accrochent au compas-love, sans se rendre compte qu’ils accélèrent la dégringolade du pur compas direct. Vouloir faire croire que le compas-love est du pur compas direct, c’est une absurdité que seuls les cerveaux lents comprennent et acceptent comme forme originale de musique haïtienne. En médecine et en psychothérapie, on parle souvent de placebo, une substance inoffensive (l’ivraie) substituée à un médicament (le vrai), administrée à un malade pour observer son comportement et évaluer son effet psychophysiologique sur le patient qui y croit. Le compas-love est une musique-placebo. Les musiciens, qui l’interprètent et qui pensent l’utiliser comme moyen pour réaliser le cross over, se trompent. Ils expérimentent tous l’effet placebo. D’ailleurs, aujourd’hui, ils utilisent l’appellation R & B Compas, pour designer le compas-love, ignorant peut-être la signification du mot R & B (Rythme & Blues).
groupes musicaux, tels que Les Léopards, La Perfecta, Grammacks, Exile One, Les
Webert Sicot, maestro et créateur du rythme cadence rampa.
Aiglons, Taxi Créole, etc. Il faut dire que, dans un temps, les Martiniquais et les Guadeloupéens valorisaient hautement le compas direct. Les contrats offerts, lors, aux groupes musicaux haïtiens le confirmaient bien. Avec l’arrivée du zouk, que le groupe Kassav a popularisé à l’échelle internationale, l’univers musical caribéen a considérablement changé. Le zouk a pu créer ainsi une situation, qui avait conduit les groupes musicaux haïtiens dans ce nouveau monde. On dirait qu’un phénomène d’osmose s’est opéré. La grande majorité des groupes musicaux haïtiens se déversait dans le zouk, comme la rivière à l’embouchure. Ce phénomène était comme un coup de foudre, l’amour à première vue, l’amour dès la première audition du zouk. Cette période avait marqué une réversibilité culturelle. Le premier concert de Kassav en Haïti avait drainé une foule inimaginable. Aujourd’hui encore, le groupe Kassav peut réaliser le même exploit. Appelons un chat, un chat ! La section rythmique détermine toujours le genre musical. L e s Martiniquais et les Guadeloupéens, qui Le zouk : sa trans- ont conceptualisé le cendance et son zouk, sont très influence sur talentueux et inteld’autres genres ligents. Même s’ils musicaux se sont inspirés du Le zouk avait aussi servi de compas direct ou de prototype/archétype musical la cadence rampa, aux groupes musicaux haï- ils ont créé un genre tiens dans les années 80. Il musical auquel ils avait envahi les Antilles, in- s’accrochent encocluant Haïti. Et son succès re. Et ils conservent avait vite transcendé les leur originalité, océans. Cette forme de musi- c’est à dire qu’ils ne que avait réduit l’espace fluctuent pas et ne d’évolution du compas direct se laissent pas aux Antilles. L’histoire révèle mener par le vent que Webert Sicot, créateur de de l’oubli de leurs la cadence rampa, avait enre- éléments culturels. gistré trois disques 33 tours Ils ne délaissent pas aux Antilles dont deux avec leur ligne musicale. « Celini Disques » et un avec L’originalité déBalthazar de la Guadeloupe. pend surtout de la La cadence a eu une grande façon dont on s’y influence sur les artistes antil- prend pour créer du lais, qui se sont inspirés d’elle nouveau à partir pour créer une multitude de d’un modèle déjà
existant. Vraiment, le genre musical dépend de la section rythmique. Analysons les faits avec objectivité. La section rythmique du compas direct ressemble t-elle au zouk ? Après avoir étudié la structure musicale de ce rythme en profondeur, je déduis qu’il est plutôt une forme d’hybridation. À partir du zouk pure essence, à tempo accéléré, une autre forme est créée. Il s’agit bien du zouk-love, caractérisé par un rythme doux, lent à caractère sexuel. Les textes de ces chansons s’axent autour du thème universel : l’amour. Quand on étudie la structure musicale du compas-love qu’interprètent les formations musicales haïtiennes, on retrouve les éléments essentiels du Zouklove. Il serait intéressant aussi, si les musiciens haïtiens pourraient faire un front commun, afin d’apporter les ingrédients dont le compas direct a besoin pour remonter en amont. Cette faiblesse a ouvert le champ libre aux DJs qui, aujourd’hui, ont ravi la grande clientèle aux « orchestres » haïtiens. Le parasitisme musical nourrit la paresse et tue l’esprit de créativité, qui est la source du succès. L’addiction à la techno musique, non seulement renforce la médiocrité, mais aussi est responsable de la descente rapide du compas direct aux enfers. L’on se demande si c’est par hypocrisie ou par incompréhension que les musiciens haïtiens crient encore: voye konpa monte ak de men nou. Cette excursion musicale s’avérait nécessaire pour faire jaillir la lumière sur le compas-love, que certains musiciens haïtiens disent avoir créé. robertnoel22@yahoo.com