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Kreyòl : Paj 6

HAITI OBSERVATEUR Lè manke gid, pèp la gaye !

VOL. XXXXIV, No. 29 New York : Tel : (718) 812-2820; •

Criblées de taxes, des manufactures quittent le pays L’incapacité d’attirer des industriels au parc industriel de Caracol et le manque de confiance qu’inspirent les dirigeants politiques haïtiens rejaillissent avec vigueur sur le Parc industriel de Port-au-Prince. Celui-ci se vide à vue d’œil au profit d’autres pays plus accueillants et surtout les puissants voisins dominicains. De nombreux industriels et des

contractants, qui faisaient leur beurre dans la sous-traitance, se voient acculer à fermer boutique et à abandonner les lieux. Le pays de Michel Martelly et de Laurent Lamothe n’offre pas les avantages que l’on trouve ailleurs, d’autant que le climat politico-social augmente la pression dans un contexte de sous-emploi. Une situation qui laisse présager un cataclysme sans pareil, car pour chaque emploi perdu, ce sont six (6) à huit (8) personnes

www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820

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PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EXTORQUÉES POUR FINANCER LE CARNAVAL DES FLEURS

(Collaboration spéciale)

Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc.

New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820

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« DESTINATION ILE-A-VACHE » EN DIFFICULTÉ

Les premiers investisseurs abandonnent le projet

qui sont victimes. L’accroissement exagéré des dépenses publiques depuis ces deux dernières années allié à l’augmentation de la taille de l’administration publique et la dilapidation des fonds publics se répercutent sur tous les secteurs de la vie nationale. L’inflation subséquente accable le consommateur moyen, mais aussi les secteurs commercial, industriel et manufacturier. Malgré les cris Suite en page 16

LE GOUVERNEMENT MARTELLY-LAMOTHE BANCAL ET À SEC

Toujours en poste, la ministre des Finances attend sa destitution On ne peut pas dire que le Premier ministre haïtien et la ministre des Finances et des Affaires économiques sont à couteaux tirés. Mais il est certain que tout n’est pas au beau fixe avec

ces deux hauts fonctionnaires du gouvernement Martelly-Lamothe. Car, sur le point de claquer la porte une seconde fois, la semaine dernière, suite à un énième désaccord avec le chef du gouver-

nement, Marie-Carmel JeanMary s’est ravisée. Elle est encore en poste, attendant pour voir si le chef de la primature peut trouSuite en page 5

C’est à ce lieu que « Destination touristique Ile-à-Vache » prévoit de construire une marina, mais les propriétaires refusent l’accès aux troupes gouvernementales soutenues tactiquement par l’escouade anti-émeute dépêchée depuis la capitale (photo Mirabel). caparer toutes les terres de l’Ile(Collaboration à-Vache, sans contrepartie réelle spéciale) et loin de la transparence nécesL’intransigeance de la majorité saire, a mis le feu aux jambes des de la population vacheloise face au projet gouvernemental d’acSuite en page 2

COUPE DU MONDE 2014 AU BRÉSIL

L’Allemagne l’a emporté sur l’Argentine Par Robert Noël La Coupe du monde de football, qui avait commencé le 12 juin dernier, vient de prendre fin le dimanche 13 juillet avec la grande finale Allemagne contre Argentine. Vingt trois (23) joueurs avaient été sélectionnés par équipe. Trente deux (32) pays totalisant sept cent trente six (736) joueurs étaient présents au Brésil, où se déroulait le plus grand événement sportif du monde. Pour la quatrième fois, les Allemands ont levé la Coupe, comme le font les champions dans tous les sports, même dans les sports individuels. L’Allemagne l’a remportée en 1954, 1974, 1990 et 2014. La finale entre l’Allemagne et le Brésil Les finalistes ont joué un excellent match. Après le temps réglementaire, le score était encore nul. En première mi-temps, l’Argentine a eu une plus grande possession du ballon, mais n’arrivait pas à marquer de but. Une meilleure possession du ballon ne garantit pas toujours la victoire, puisqu’il L'avant de l'equipe allemande Mario Goetze marquant le but qui a donne la victoire a son equipe sur l'Argentine.

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Haïti-Observateur

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« DESTINATION ILE-A-VACHE » EN DIFFICULTÉ

Les premiers investisseurs abandonnent le projet rares investisseurs qui lorgnaient ces plages paradisiaques. Ceuxci ont abandonné précipitamment les lieux sans demander leur reste, et le gouvernement entreprend actuellement un véritable marathon pour attirer d’autres poissons dans son filet. Sans investisseurs réels, « Destination touristique Ile-à-Vache » tombe de son propre poids. Mais le Premier ministre Laurent Lamothe reste sur la balle et persiste à faire des mamours à la population.

vachelois depuis que le gouvernement Martelly/Lamothe a commencé à effectuer la dépossession de facto des paysanspropriétaires. La vie paisible qu’ils menaient antérieurement est compromise par la rapacité des tenants du pouvoir de Portau-Prince. Certains vont jusqu’à réclamer des villages entiers comme part du gâteau. Tel a été le cas d’un certain Chevalier, réputé et déclaré proche du pouvoir, dont l’accès à l’Ile-à-Vache a été interdit par les autorités. Le

Des silos bouchent cette voie d’accès à Soulette. Il fallait bloquer l’envahisseur gouvernemental qui voulait y implanter une marina, après avoir relocalisé les riverains (toutes photos Mirabel).

Présentement, on ne se rue pas aux portes de Balairaise et de Soulette, de Trou Milieu et d’Anse Figuier, où l’hostilité est

déluge de protestations soulevées par ses prétentions aura forcé ses amis du « pouvoir rose » à l’éloigner de la manne

Deux pistes d’atterrissage sont aménagées aux portes de Kay Kock pour accueillir les « princes roses », et les potentiels investisseurs. Au loin, une guérite pour des agents de sécurité.

manifeste. Les agents de police anti-émeute dépêchés sur les lieux pour colmater l’effervescence populaire ont du pain sur la planche. Ils doivent contrecarrer des barricades de pneus enflammés et d’autres barrages hétéroclites dressés contre l’envahisseur gouvernemental. Au fait, le pouvoir « rose » croit qu’avec quelques liasses de dollars, des tonnes de marchandises de première nécessité et quelques gouillades présidentielles, il aura gain de cause sur cette masse misérable d’Haïtiens. Des barricades de pneus enflammés obstruent les principales artères bloquées en signe de mécontentement contre le projet « Destination touristique Ile-à-Vache », voilà le lot des

convoitée. D’autres larrons — et pas des moindres — tentent de jouer dans les plates-bandes de l’équipe Martelly/Lamothe qui tient à éviter la concurrence sur son terrain privilégié. Une avalanche de cadeaux pour amadouer la population Les multiples visites du chef du gouvernement ne suffisent plus à calmer les humeurs de la population. Bien montée contre le projet gouvernemental d’expropriation forcée, celle-ci se voit octroyer des cadeaux en quantité et en qualité. Une opération de charme qui doit coûter des millions de dollars au trésor public. Au fil des mois, des cargos et des hélicoptères débarquent des tonnes

de produits de première nécessitée, dont des sacs de riz, de pois, des caisses d’huile, quand ce ne sont pas des liqueurs douces (kola). Ces opérations de distribution, qui avaient débuté sous l’égide du président Martelly, sont actuellement à leur paroxysme avec la prise en charge de l’exécution du projet par le Premier ministre Laurent Lamothe. En pleine course à la présidence, celui-ci n’hésite devant aucun sacrifice pour amadouer la population et sauver la face. Même la ministre du Tourisme, Stéphanie Villedouin Balmir, véritable Marie-Jeanne de « Destination touristique Ile-àVache », est reléguée au second plan. Elle ne fait plus la vedette à Madame Bernard, et sa vigueur a baissé de plusieurs crans, à l’évidence de l’échec de son projet-fétiche. Ces dernières semaines, des kits d’instruments aratoires sont distribués partout et sans aucune restriction. D’autres kits de pêcherie se gaspillent sur les côtes afin de mettre les pêcheurs dans de meilleurs sentiments. Le gouvernement entreprend à grand fracas de repeindre toutes les maisons de l’ile, encore aux frais de la princesse. Apparemment, ces mamours devraient mettre le pays de Bernard Kock aux anges. Pourtant, certains riverains refusent ces offres alléchantes. Il en arrive même qui n’acceptent pas ces sacs de riz qu’on prétend de mauvaise qualité. Donc, « Destination Touristique Ile-à-Vache » bat de l’aile et l’absence des travailleurs de la construction sur les lieux laisse croire que le fameux projet gouvernemental est sur la touche. Première distribution d’argent par hélicoptère dans le pays Ne sachant pas où tourner la tête, le gouvernement Martelly/ Lamothe se débat comme un diable pour tenter de sauver « Destination touristique Ile-àVache ». Alors que tout ne baigne pas dans l’huile, des hélicoptères font continuellement la navette entre l’ancien repère des pirates et la grande terre. Deux pistes d’atterrissage ont été aménagées pour ces engins non loin de Kay Kock afin d’accueillir les « princes roses » et de potentiels investisseurs. C’est ce dernier village que le gouvernement a choisi pour montrer ses « bonnes » intentions à une population hostile. Acheté argent comptant, Kay Kock est nettement favorisé au détriment du village principale, Madame Bernard. Le centre communautaire, qui arrose la population, y est installé, et son directeur lorgne la mairie. De telles largesses permettent au Premier ministre Laurent Lamothe de tailler son banda seulement à Kay Kock. L’actuel gouvernement peut se vanter d’avoir effectué la première distribution d’argent par hélicoptère dans le pays. L’an dernier, l’hélico gouvernemental, où prenaient place le président Martelly et le Premier ministre Lamothe, avait ratissé les principaux villages de l’île pour déverser des liasses de

Gros plan sur l’une des pistes d’atterrissage des hélicos qui transportent les « princes roses » à l’Ile-à-vache. billets verts en coupures de un s’aperçoit que la population se (1) a dix (10) dollars américains. tient par la colonne vertébrale, il Au décompte, plusieurs blessés essaie vainement de prendre les et des dizaines de billets verts Yachelois par le ventre. Les tradéchiquetés. À l’approche des vaux de l’aéroport piétinent prochaines élections, il faut s’at- lamentablement et on ne voit tendre à la répétition d’un tel guère de grands remous. Pour geste. MM. Martelly et Lamothe sauver la face, le nouveau mar-

Le gouvernement entreprend à grand fracas de repeindre toutes les maisons de l’ile, aux frais de la princesse. Mais ce véritable travail de cosmétique n’arrive pas à amadouer la population.

peuvent se targuer d’avoir réalisé (pas à l’oral) la première distribution d’argent par hélicoptère dans le pays. Le Venezuela acceptera-t-il de partager les pertes encourues à travers la dilapidation des fonds PetroCaribe? Dans une ultime tentative, un audacieux projet de peinture a été lancé pour replâtrer toutes les maisons de l’île. Des ouvriers sont engagés sur place afin de montrer les largesses du pouvoir. On organise des séances de stage pour une centaine de « journalistes » de la radio qui relaieront la propagande gouvernementale sur le terrain. Mais, ceux qui vivent depuis des siècles en toute tranquillité sur leurs terres refusent toute aide gouvernementale. Soulette, qui devrait accueillir une marina, se tient debout et va jusqu’à refuser un projet d’adduction d’eau potable. Les mauvaises langues avaient fait courir le bruit qu’il pourrait s’agir d’empoisonner la population par ce moyen apparemment suspect, les gens ayant été abandonnés depuis toujours. Aujourd’hui que la donne a changé et que le gouvernement

ché de Madame Bernard, une gracieuseté de la MINUSTHA (les troupes de l’ONU qui occupent Haïti), est en phase de récupération par l’équipe Martelly/ Lamothe. À peu de frais, Portau-Prince entreprend de refaire les tables des marchandes et d’autres accessoires afin de battre la grosse caisse sur ses prétendues réalisations. Cette stratégie avait connu ses heures de gloire sous les gouvernements des deux Duvalier, mais la population n’est plus dupe. Les centaines de millions de dollars volatilisés sur le dos du projet « Destination touristique Ile-à-Vache » devront trouver une justification réelle quand il adviendra de faire un audit sur ce qui s’avère être un vrai fiasco. On ne connaît pas pour le moment la position du Venezuela sur la question et précisément si ce pays acceptera de partager les pertes encourues à travers la dilapidation des fonds PetroCaribe. Pourtant, les parties haïtiano-vénézuéliennes ainsi que les investisseurs obscurs, proches et alliés du « pouvoir rose », rêvaient en contrepartie de bénéfices allant jusqu’à plusieurs milliards de dollars sur le long terme.


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Haïti-Observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Did You Know…? Volume 2, Issue 43 (part 3)

Published: July 16, 2014 By Garry Emmanuel Exercise and breast health Exercise is important for breast health for several reasons. Exercise helps maintain a healthy weight, and obesity has been linked to an increased risk of all cancers, including breast cancer. Additionally, exercise increases circulation and lymph flow, which helps the elimination of toxins in the body. Exercise stimulates proper hormone production and function, which can help balance the presence of excess estrogen in the body. Exercises, such as walking, light jogging, and bouncing on a trampoline or rebounder appear to be beneficial due to the lymphstimulating activity they promote. Exercises like stretching, pilates, and weight training help improve hormone responses and lower cortisol, blood sugar, and other factors which can affect hormones. An exercise that is particularly touted for its lymph and circulatory effects is the T-Tapp System. It has low impact and is very gentle on the muscles and joints. It does not require a lot of time. A simple 15-minute basic T-Tapp workout increases circulation and works the muscles. Yet, it will not make you sore (supposedly from the lymph-draining.) Besides breast health, exercise has a host of other benefits. So there is nothing to lose! Lifestyle factors and breast health Other lifestyle factors have been correlated with an increased or decreased risk of breast cancer. Factors commonly associated with a decreased risk of breast cancer are: Breastfeeding each child for at least six months (exclusively) and preferably for a year; Having a child before age 35; Having more than one child; Maintaining a healthy weight; Exercising regularly; Eating an antioxidant and Omega-3 rich diet; Getting enough Vitamin D from sunlight or supplements. Lifestyle factors associated with an increased risk of breast cancer: Exposure to chemicals, especially hormone-mimicking chemicals through contraceptives, foods, plastic, and chemicals; Having first child after age 35 or not having children; Being overweight;

Having multiple pregnancies, but not breastfeeding; Smoking; Low Vitamin D levels Excess alcohol consumption; Light exposure at night (decreases malatonin production.) Tips for boosting breast health: Eat a healthyd iet composed mostly of whole, real foods and avoid processed foods, such as sugars, vegetable oils; Drink plenty of filtered water; If you have deficiencies, consider supplements like Fermented Cod Liver Oil (Vitamins A, D and Omega-3s,) Curcumin, Iodine, etc.; Get a comfortable and nonrestrictive bra; Carefully research any medications, contraceptives, or other factors that can impact hormone levels and consider natural options; Exercise regularly, choose preferably an exercise that supports lymph health; Don’t stress, sleep well, and work to naturally balance hormones (which will improve many other aspects of life as well!) This concludes our series of three articles on breast health, which is obviously a very complex subject. The above tips are by no means an exhaustive list, and certainly not a replacement for self-exams, screenings or advice from a medical professional. The challenge: This is a topic that I highly encourage women to research themselves. If you want to enhance your health and live healthy, perhaps it’s time to consider avoiding breast cancer triggers. So in the end, as with everything else, what you do with this information is, as always, up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It’s up to you to choose how to preserve it. Let us start today a breast cancer awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2014! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.” Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation.

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LA TRIBUNE DES LECTEURS

Démystifier les mythes mensongers sur Haïti et les Haïtiens Par Gérard F. Duré Depuis près d’un siècle, l’un des aspects parmi les plus dévastateurs de la campagne de désinformation enclenchée contre la République d’Haïti fut qu’« Haïti est le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental ». L’intrigue de ce mensonge a été un tel succès, qu’en fait, le mythe a été intégré dans la psyché haïtienne, et plus spécifiquement dans l’éducation culturelle et émotionnelle. Il y a des raisons de douter de la validité de cette fabrication dévergondée, parce qu’il n’existe tout simplement pas de justification rationnelle, universitaire ou autre, pour soutenir ce mensonge absurde à propos d’Haïti et des Haïtiens. Cette propagande fabriquée a été créée par des forces néfastes qui sont penchées sur la destruction du pays avec un état d’esprit unique, pour apaiser et assouvir les masses haïtiennes afin de prendre le contrôle total de l’environnement d’Haïti, et étendre leurs tentacules sur la totalité des ressources naturelles du pays. Bien que cette non-vérité trompeuse a été martelée dans la conscience d’une population assiégée et somnambule afin de renforcer la crédibilité de leur déception, il y a eu d’autres campagnes de désinformations vénales et dévastatrices utilisées aussi bien contre Haïti dans le but de discréditer, déstabiliser et diaboliser Haïti et les Haïtiens. Plus particulièrement, à un certain moment, on tenta de faire circuler l’idée que « le virus du sida a envahi les États-Unis vers 1969 en provenance d’Haïti ». Sans doute, ces campagnes de malversation orchestrées contre Haïti et les Haïtiens ont eu des succès énormes. La campagne de désinformation et les tourments de polarisation suscités par des propagandistes contre les Haïtiens ont si bien réussi que pendant la crise du sida, nous étions considérés avec mépris par une frange brute de la population mondiale. Pendant cette période fabriquée de la crise du sida, nous avions dû faire face à un public discriminatoire sceptique chaque fois qu’un nouveau mensonge sur Haïti et les Haïtiens a été inventé. À la lumière des fausses accusations portées contre nous, se sentant ostracisés, de nombreux Haïtiens ont choisi tout simplement de mettre fin à leur vie et à celle de leurs proches; ce qui prouve que l’effet désastreux et la puissance d’un mensonge orchestrés peuvent atteindre les fins prévues. Occupation américaine en direct de 1915 Pendant l’occupation américaine d’Haïti de 1915, les États-Unis prirent grand soin d’assurer le contrôle de la Banque nationale et des réserves d’or d’Haïti. Après le retrait américain d’Haïti en 1934, la fiction politique perpétuait l’idée que les Haïtiens étaient en charge de leur « gouvernement », mais en réalité, il s’agissait d’une farce. Le véritable pouvoir reposait au Pentagone, et pour toutes fins utiles, les gérants du Pentagone n’étaient pas prêts à accepter un semblant de gouvernement autonome. Ainsi, Haïti a été sous le

strict contrôle des États-Unis, et aussi sous l’influence d’une propagande lourde, afin de maintenir la population en otage et surtout calme. Fidèles à leur modus operandi, les États-Unis ont financé, dicté, élu et dirigé le processus électoral, les présidents de doublure, des individus ayant un casier judiciaire, des responsables du gouvernement Haïtien « démocratiquement élus », y compris tous les candidats qu’ils ont choisis pour être leurs marionnettes. Cela prouve que l’ensemble du progrès électoral n’a été, et n’est qu’un exercice de subterfuges basés sur la mystification. Destruction infrastructurelle et monétaire par la France, le FMI, la Banque mondiale, etc. Au cours de l’occupation d’Haïti par les États-Unis, le pays a commencé à importer plus qu’il n’exportait auparavant. Ce qui a crée un faussé énorme et étendu entre ses importations et son PIB. Au début des années 1990, secoué par les invasions sans scrupules, par des menace d’embargos, de vrais embargos, sous la pression de vendre ses entreprises d’État, incapable de concilier ses dettes et d’avoir eu à repousser les constantes battements de tambour assourdissants du FMI, de la Banque mondiale et des pays donateurs pour accepter sous pression un programme de « libéralisation » économique, Haïti a été une fois de plus confrontée à des choix difficiles qui se révèleront préjudiciables à l’existence même de son économie et pour le peuple haïtien. Ces menaces égoïstes avaient réussi, et le « gouvernement » haïtien a donc dû se soumettre à préorganiser des ajustements financiers afin d’éviter d’être taxé d’« État défaillant ». En fin de compte, la restructuration financière d’Haïti avait tout l’effet mystérieux de l’imposition de la dette illégitime de l’indépendance qu’Haïti avait dû payer au roi français Charles X, et qui a pris plus de 140 ans pour être remboursée. Ce programme de « libéralisation » et de paiement de la dette de l’indépendance avait garanti la détérioration continue de la souveraineté de la république. Occupation américaine à travers le FMI, la Banque mondiale, etc. Au cours de la crise financière d’Haïti dans les années 1990, le FMI a mentionné dans un rapport que « l’efficacité de la politique monétaire est entravée par des lacunes importantes dans ses cadres juridiques et institutionnels ». Ce rapport a été publié avec l’intention spécifique de forcer Haïti à ouvrir et accepter d’avoir son économie remodelée par les banquiers internationaux. Haïti a donc succombé aux incessantes demandes, mais les institutions monétaires n’ont pas épargné Haïti qui fut victime de la cupidité agressive de ces banquiers. Des années plus tard, on a ensuite découvert que le principal objectif de ces programmes de restructuration n’avait rien de substantiel pour aider Haïti à se remettre sur ses pieds. Mais plutôt, ces plans contribuent à augmenter une pauvreté déjà chronique et endé-

mique, et facilitent la détérioration de la qualité de la vie et voire au déclin de la santé en Haïti. Suite à ces facéties, la souffrance du peuple haïtien ne faisait que commencer. Il est à noter que ces crises économiques et autres ont été facilitées par la France, les ÉtatsUnis, le Canad, avec la participation de représentants du « gouvernement » haïtien. Pour ceux-ci, l’aide avait été essentielle et instrumentale afin de pouvoir proliférer les menteries contre les gens sans méfiance d’Haïti. Occupation américaine directe de 1994 Un autre cas d’action déterminante et sauvage contre Haïti et les Haïtiens a été l’invasion inutile d’Haïti en 1994 avec 20,000 soldats américains. Le président des États-Unis à l’époque, Bill Clinton, avait ordonné l’invasion d’Haïti, basé sine qua non sur une fausse poursuite de mensonges parce qu’il a été impliqué dans des démêlés avec l’affaire Monica Lewinsky. Dans la poursuite de sa politique d’endiguement avec le mensonge méprisant d’une «Opération confirmant la démocratie », M. Clinton avait été directement responsable de la condamnation d’Haïti à un avenir virulent dans la pauvreté endémique et à travers une politique égoïste d’exportation du riz américain. Beaucoup d’Haïtiens ont trouvé la mort sans aucune raison, tués par les envahisseurs marines américains. D’autres sont aussi morts de famine et de désolation. Il est évident que l’invasion d’Haïti ordonnée par Bill Clinton créa un vide de plus de misère pour les Haïtiens, et ce qui a également donné lieu à une poursuite de la perte totale de contrôle de la plupart des ressources naturelles d’Haïti, et de ses industries agricoles, notamment le riz. Aujourd’hui, le niveau d’hypocrisie est absurde et ahurissant, surtout quand on sait que aux dernières nouvelles, M. Clinton s’est maintenant positionné pour agir en tant que gouverneur d’Haïti, ou de se présenter comme le « Sonthonax » d’antan, le nouveau « sauveur » qui prend a sa charge d’élire les dirigeants pour Haïti. C’est aussi absurde qu’écœurant ! Occupation américaine à travers l’USAID, les ONGs, etc. Les malheurs d’Haïti continuent cependant avec l’envahissement des ONG. Comme des fumées de vautours, ils ont ancré leur présence dans tous les coins du pays pour arpenter la terre d’Haïti à la recherche de leur prochaine proie. Après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, plus de 10 000 ONG ont surgi dans le pays pour obtenir leur part de lion des contributions promises par les pays donateurs. Au total, plus de $ 13,9 milliards de dollars ont été promis par les pays donateurs; la plus grande partie de cet argent allant directement sous le contrôle de la USAID, la Fondation Clinton, la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH), le « gouvernement » haïtien, la Croix-Rouge, et d’autres ONG de premier plan, dont la plupart des Suite en page 13


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Les bandits silencieux défraient la chronique Par Larrieux Junior ABDON (INSERTION REQUISE) Depuis des années, la machine de l’imagination négative court dans toutes les villes du pays. Le peuple vit dans le rêve, non pas dans la réalité. La majorité de la population vit dans la misère extrême. La vie de la population et de certains défenseurs des

Par Larrieux Junior ABDON droits humains est en péril. Malgré tout, il ne faut pas rester indifférent devant la peur de l’insécurité silencieuse. A l’échelle nationale l’explosion des partis politiques fait peur. La négativité prend la première place importante dans la vie de notre société. On croit plus souvent dans le mensonge, et même les autorités de ce pays croient aussi dans ce microbe qui tue le centre de la vie. Cela provoque des cancers dans la société. Il faut que l’homme se batte pour la vérité, pour vaincre les menteurs. Seule la foi peut affronter la bougie de l’obscurité dans le cœur des menteurs. C’est le plus grand problème de ce siècle. En effet, le mensonge est un autre fléau qui détruit l’homme politique et la famille. C’est la douleur qui transperce le corps des Haïtiens, victimes des fausses informations. Certains citoyens ont menti, pour se réjouir dans le dos des autres, pour faire semblant d’être une autre personne.

La croissance de la division augmente de jour en jour dans tous les domaines. C’est le signe du découragement qui prend échelon peu à peu. Certaines personnes ne croient pas dans la valeur et dans la moralité. Malheureusement, le mensonge a triomphé sur l’autel des ténèbres avec certaines personnes qui vivent seulement dans le mensonge et dans l’immoralité. Pour certaines personnes, l’intégrité ne vaut rien. Pour d’autres le mensonge a plus de valeur que la vérité. Pour le peuple, la dignité et le progrès sont plus grands que la mort. Un autre groupe de personnes s’assied toujours sur le banc des ragots pour contempler le mensonge. J’étais victime pour la vérité mais, l’ange de la lumière m’a sauvé contre les bandits. Ma vie était comme un papillon noir, cloué devant la porte de l’injustice. Maintenant, quelques années plus tard, mes amis (es), mes camarades et mes collègues de travail se souviennent du jour de l’horreur des scènes de violence morbide de la racaille des bandits. Les malfaiteurs sont les maitres de l’insécurité. Quand on est victime, on n’a pas facilement accès à la vie. Dans les mains des criminels, la vie n’a pas de valeur, la vie n’a pas de sens. C’est la porte de Grande Brigitte qui restait ouverte devant mes yeux. Seule la foi de l’intérieur peut fermer la porte de la mort. Ils étaient comme des dieux sur terre. Ma vie était en péril, Dieu m’a secouru. Il m’a défendu avec brio pour le bien de ma famille. Le peuple haïtien attend avec impatience une réponse contre les violences silencieuses. Aujourd’hui, le commandant en chef de la Police Nationale recherche la paix, la sécurité, la tranquillité au sein du pays contre les bandits silencieux. Depuis mon existence, cette date reste le jour le plus sombre et

AVIS DE RECRUTEMENT À L’UCM L’Univers Centre Médical (UCM) de Ouanaminthe recrute, pour compléter son équipe médicale, quatre médecins spécialistes à temps complet. Niveau d’études Médecins diplômés de l’Université d’État d’Haïti (UEH) ou d’une Faculté de médecine étrangère dument reconnue. Domaines de spécialisation : Pédiatrie, Gynéco-Obstétrique, Anesthésie, orthopédie. Niveau d’expérience Toutes candidatures sont les bienvenues, surtout celles ayant plusieurs années d’expériences hospitalières. Informations complémentaires S’adapter à l’administration de l’UCM (Ouanaminthe). Pour postuler à ces offres, nous vous remercions de bien vouloir nous adresser vos candidatures par e-mail, tout en tenant compte de nous présenter vos délais de disponibilité. Dès réception, un de nos consultants vous contactera en toute confidentialité. E-mail: huguesbastien@yahoo.com jodumay@yahoo.com Mobile: 3768-9866 Pour l’UCM : Dr John Nelson, neuropsychopharmacologue, nutritionniste, biochimiste, professeur des universités.

le plus noir de ma vie. C’était le dix (10) octobre deux mille huit (2008), à dix(10) heures du matin. En sortant de la Banque à l’angle des rues Capois et Cameau, trois individus à moto, non identifiés, me suivaient sur la route. Ces ennemis de la paix fixaient les doigts sur moi. J’ai regardé l’ombre de ma mort à travers les yeux des malfaiteurs. Les esprits étaient là, pour me défendre contre les bandits qui ont soif du sang. Cela est dû à l’absence de la justice et de la police dans le pays. A cette époque, la faiblesse de nos dirigeants augmentait l’énergie de la violence et la force de l’insécurité. Cette situation de violence est dure. Nous avons une justice enchaînée et pourrie par un État corrompu et malade. La police n’a pas défini un plan de lutte contre la violence qui a donné naissance à l’insécurité et le banditisme généralisés. J’étais au carrefour de la mort, j’ai regardé la mort. Je l’ai expérimentée en plein jour, à la rue Capois, après une transaction menée pour le compte de l’entreprise. Malheureusement des individus armés non identifiés ont tenté de me tuer, en pointant leurs armes à feu contre ma personne. Ils m’ont fouillé à la recherche de l’argent, ils n’ont pas eu le temps d’ôter ma vie. Après des années de dur labeur, ma vie était menacée. Heureusement Dieu me l’a rachetée devant la porte de l’institution. Je me souviens de la parole de mon père qui me revenait à l’esprit. A ce moment même, je m’inclinais, debout pour implorer et faire appel à toutes les forces invisibles de la nature pour venir à mon secours. J’étais en difficulté, et l’ange de lumière me regardait sur les trônes d’épines que j’étais. Il m’avait secouru dans le carrefour de la mort, au seuil de la porte de l’institution. Les dieux tutélaires m’escortaient et m’accompagnaient pour me protéger de la violence et de l’insécurité. Ce jour-là, Saint Pierre utilisait cette clé pour fermer la porte de la mort. Les trois assaillants tremblaient devant les feux de l’esprit. Le Saint Esprit est à la frontière des deux mondes : le monde visible et le monde invisible. Il est au milieu des deux mondes, le visible et l’invisible, le témoin de l’invisible, mais que nous-portons tous au fond de nous-mêmes. Les esprits sont au milieu de nous. Nous ne parvenons pas toujours à les reconnaître. L’apparence ne se distingue plus de la vérité. C’est la vérité, qui se révèle elle-même en apparence. L’esprit est comme une lumière que Dieu a mis dans le monde, pour protéger son fils quand il était en difficulté. Le corps s’en va un jour mais l’esprit demeure pour toujours. C’est à nous de découvrir la relation entre les deux mondes. C’est-à-dire entre le monde matériel et le monde spirituel. Il n’y a qu’un monde, mais ce monde a une face cachée et une face lumineuse. La face obscure : c’est le mode de penser, c’est-à-dire la façon dont notre société réagit. Maintenant, c’est l’hypocrisie entre la vérité et le mensonge. C‘est la violence sur l’intégrité de la personne. C’est la diffamation contre des gens honnêtes. Les gens de bien et les gens honnêtes ne sont pas respectés. Les valeurs, les vertus et la morale s’en vont pour faire place à toute sorte de

vices et aux menteurs. La face lumineuse : c’est tout ce qui marche avec fierté dans les moments les plus rigides de notre vie. La vérité est la lumière contre la calomnie. Les ennemis de la paix ressentent du plaisir dans la souffrance des autres. Depuis des années, le pays est devenu la cible de la violence par des luttes fratricides. Il faut chercher le silence dans notre origine pour qu’il soit traité selon les normes démocratiques. La réconciliation n’est pas possible sans la repentance. Malgré les dangers qui brûlent mon corps dans les rues de Port-au-Prince, je suis attaché à cette lutte, pour l’avènement d’une paix durable. La mort est partout. La violence détruit la liberté comme valeur fondamentale des droits de la personne. La violence psychologique, la violence symbolique déchirent notre vie .Je suis accroché à ce rêve pour le bien de l’humanité et de la nation. C’est ce qui m’est le plus cher, c’est d’affronter le mensonge. L’ASYOSED constate une augmentation de la violence par rapport au mois précédent. Plusieurs personnes sont tombées mortellement à travers les rues de Port-au-Prince. Par exemple, la mort d’Osner Févry Junior a augmenté la terreur dans les rues. Les bandits silencieux restent toujours dans la ligne d’attaque contre les citoyens dans la quasi-totalité des quartiers et des rues de la capitale. L’objectif de l’ASYOSED est de sensibiliser les membres du gouvernement et tous les citoyens sur la réalité de la violence dans le pays, parce qu’elle constitue l’un des obstacles majeurs entre les Haïtiens. La population est victime de toute sorte d’abus et d’injustice dans la classe moyenne.

Les dirigeants augmentent la douleur de la famille haïtienne, en prouvant qu’ils ne sont pas à la hauteur de leur tâche qui est celle de créer un climat propice pour vivre sans crainte d’être traqué pas des bandits. Le gouvernement détruit leurs immeubles pour grossir le nombre de sans-abris. Cela provoque l’insécurité, la peur, la criminalité et le viol, jour et nuit. Les bandits à cravates foulent sous les pieds les droits de la population. Cela vous tient à la gorge. Il faut lutter pour le respect de la vie de chaque personne humaine. Nous condamnons tous les actes de vandalisme dans le pays. Il faut prendre des risques pour le bien de la nation. La douleur de la violence est plus dure que la mort. Cette forme de tolérance multiplie la montée de l’insécurité dans la zone métropolitaine. Les bandits coupent le palmiste de la liberté pour planter l’arbre de la terreur, de la peur dans tout le pays. Il faut recruter des spécialistes en criminologie, en sociologie et en enquête pour résoudre les problèmes de l’insécurité. Il faut identifier les cibles, les personnes qui nourrissent l’insécurité au profit de la clique. Les défaillances de la sécurité font monter le banditisme partout. La situation de l’insécurité dans le pays reste intouchable depuis des mois. Cette pourriture sociale doit interpeller la conscience haïtienne. Haïti a connu de grands crimes dans le passé. Dessalines a brisé la chaîne de l’esclavage, pour donner la liberté aux esclaves. Maintenant, c’est le règne de la violence silencieuse et de la division totale. Larrieux Junior ABDON Tel : 509-3719-8966

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Toujours en poste, la TEKNIK POU BON JAN CHITA PALE ministre des Finances Volim 2, Nimewo 33 attend sa destitution Ki sa m dwe di apre ? Suite de la page 1 ver le courage de lui montrer la porte. La situation qui prévaut à ce département ministériel est on ne peut plus étrange. Tout laisse croire que Lamothe est obligé de mettre de l’eau dans son vin. Pour l’instant tout au moins. Mardi après-midi, 8 juillet, Mme Jean-Marie s’apprêtait à claquer la porte une deuxième fois, après avoir essuyé des propos désobligeants de la part de Lamothe, suite à une requête « indécente » formulée par ce dernier. C’est ce qu’a révélé une source proche du ministère dirigé par Jean-Marie qui, dit-on, « a fait part de l’agissement du Premier ministre au président de la République ». Le conflit entre le chef du gouvernement et la ministre des Finances est né de la demande adressée par Lamothe à Mme Jean-Marie pour qu’elle effectue des décaissements en paiements de certaines factures. Suite à l’examen de routine des comptes, elle aurait constaté qu’il s’agit de double facturation. Aussi aurait-elle décidé de décliner d’honorer cette requête jugée « incongrue». Même avant d’avoir tiré sa révérence à ce ministère des Finances, la première fois, Marie-Carmel Jean-Marie faisait remarquer à Lamothe que les ressources disponibles ne peuvent supporter que les dépenses budgétisés, et que au nom de la responsabilité fiscale tous les secteurs de l’administration publique devaient se garder de dépenser de fonds non indisponibles. De l’avis d’un économiste, qui prétend avoir des tuyaux au ministère des Finances et à celui du Plan (ce dernier dirigé par le Premier ministre Lamothe), et qui souhaite que son identité soit gardée secrète, cette pratique consistant à détourner les fonds destinés à effectuer des paiements a débuté une année après l’intronisation de Laurent Lamothe comme Premier ministre. Car, depuis l’introduction par ce dernier du slogan « diplomatie d’affaires » (depuis abandonné), il s’imaginait que dans l’espoir que des sommes faramineuses allaient être générées, il prenait la liberté de soustraire des fonds destinés aux ministères sous formes de « prêts relais » dans l’espoir de les restituer dès que les caisses de l’État seraient renflouées grâce aux « nouvelles débouchées » trouvées. Mais, pour comble de malheur, les « prévisions » de Lamothe n’ont pas évolué dans le sens qu’il souhaitait. Et voilà l’État haïtien, à l’instigation du Premier ministre, dans l’impossibilité de restituer les fonds prêtés. Il en est donc résulté que le gouvernement reste devoir des arriérés de salaire portant sur des centaines de millions de gourdes. Et l’on estime à plus de 5 000 le nombre de personnes affectées par cette situation.

Qui a déjoué le projet de Lamothe de remplacer Marie-Caramel Jean-Mary? Jusqu’à preuve du contraire, le départ tant souhaité de MarieCarmel Jean-Marie par Laurent Lamothe a été ajourné. Le projet du Premier ministre de remplacer dans l’immédiat la ministre des Finances achoppe sur le revirement de la ministre, dont le Premier ministre était sur le point d’assermenter le successeur de la ministre des Finances dont la démission était déjà annoncée. En effet, Laurent Lamothe avait déjà fait choix du secrétaire d’État à l’Économie, Alfred Métellus, pour combler la vacance qu’allait laisser le départ de Mme Jean-Marie. Tout comme la démission annoncée de Marie-Carmel Jean-Marie s’est mystérieusement ajournée, l’investiture de M. Métellus n’a pas eu lieu. Mais, coup de théâtre : le secrétaire d’État à l’Économie s’est vu montrer la porte par le Premier ministre. Un avis laconique daté du 14 juillet 2014 est venu annoncer la mise à pied de Métellus. Voici la teneur du communiqué annonçant la fin de carrière d’Alfred Métellus comme secrétaire d’État, tel que publié par le secrétariat de la primature : « Le secrétariat général de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que, par arrêté du Premier ministre Laurent Lamothe, approuvé par le président de la République Michel Joseph Martelly, le secrétaire d’État à l’Economie, Monsieur Alfred Metellus, a été démis de ses fonctions. « Le gouvernement tient à remercier Monsieur Alfred Metellus de sa contribution à l’effort de la reconstruction nationale ». De toute évidence, quelque chose cloche au sein du gouvernement Martelly-Lamothe. La saga de Marie-Carmel Jean-Marie met en évidence un malaise dont l’impact n’est pas encore connu. En tout cas, la mise en disponibilité inopinée de Métellus laisse croire que des forces s’affrontent et qu’on doit s’attendre à de nouveaux rebondissements du dossier Jean-Mary à tout instant. En attendant, comment la ministre des Finances a-t-elle pu arrêter la fureur de Lamothe? Faut-il croire que Michel Martelly est intervenu en faveur de la ministre ? Est-ce qu’il y a lieu de parler d’« œil au beurre noir » fait au Premier ministre ? En tout cas, dans ce bras de fer entre Lamothe Jean-Mary, tout semble indiquer que la ministre des Finances a gagné cette première manche. Le régime MartellyLamothe sombre en plein dans une crise financière qui ne peut être colmatée de sitôt. D’aucuns disent que le gouvernement est « à sec », en plus d’être « bancal ».

Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D.[2] Pwen fokal atik jodi a : Pafwa li difisil pou nou jwenn mo ki apwopriye pou nou di sa nou vle. Yon lektè te ekri mwen e li mande m fè kèk sigjesyon pou rezoud pwoblèm sa a. Ki sa pou nou fè ? Ki sa pou nou di ? Ki jan pou nou aji ? Gen pliziè rezon ki fè nou gen pwoblèm pou nou jwenn mo ki apwopriye pou nou nou di sa nou vle : - Ou santi ou timid e ou pa alèz, pètèt se paske ou pa abitye ak sitiyasyon an; - Ou manke konesans sou sijè ka p diskite a; - Ou enpresyone an prezans yon moun trè zenpòtan oswa yon gwo aktè; - Ou panse trè negatif de pwòp tèt ou « Mwen pral parèt estipid »); - Ou pa gen yon vokabilè apwopriye pou di sa w panse; - Patnè konvèsasyon ou a rezève e li pa vle pale. Men kèk sigjesyon pou rezoud pwoblèm sa yo : 1. Olye pou w sèlman vin espante nan kozman w, pran tan pou w prepare kèk mo davans. Ou ka gen tandans pou w timid, pètèt ou ezite chak fwa pou w pale de tèt pa w. Sonje byen souvan moun toujou bezwen konnen enfòmasyon sou travay ou e sou lavi pèsonèl ou. Si ou prepare kèk mo davans, sa ap ede w jwenn bon jan bagay pou w di. 2. Chache pi enterese nan moun olye pou w fè yo vin enterese nan ou. Oubyen, sa ap fè w vin timid ak nève. 3. Mete aksan sou poze kesyon olye pou w bay enfòmasyon. Anpil moun kontan lè lòt moun mande yo pale sou enterè espesyal yo genyen oswa opinyon pèsonèl yo. Men egzanp yon entèvyou tou kout ki gen kesyon ouvè : Ki kalite travay ou fè ? Ki sa w pi renmen nan travay la ? Ki sa ki ta « pwofesyon rèv w ? » Prepare w davans Pafwa li bon pou w fè yon ti rechèch sou vi moun ou pral rankontre yo. Pa egzanp, si yo envite w nan yon dine kote ou pral rankontre yon invite ki soti nan yon lòt peyi ou pa gen twòp enfòmasyon sou li (tankou Tanzani), ou kapab pran yon ti tan pou w li sou kilti ak politik peyi a. Sa ap

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ba w yon kontèks pou w ka poze kesyon. Mwen obsève lè moun k ap pale yo vin nève, yo gen tandans poze kesyon « Wi/Non ». Pa egzanp, « Eske w renmen viv isi a ? » Jan de kesyon sa yo ka tounen byen vit anbarasan e yo ka fè tankou ou nan yon tribinal devan yon jij. Pou tèt rezon sa a, kesyon ouvè yo pi bon. Anfen, si se manke konfyans nan kominikasyon ki lakòz pwoblèm ou, ou ka enskri nan yon gwoup diskisyon (tankou yon klib kote mou nap li) oswa yon klib sou jan moun pale pou amelyore konpetans ou sou pale an piblik. Klib sa yo deja la nan anpil kominote. Anjeneral, eks-

peryans bay anpil konfyans ak anpil konpetans. [1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan : www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradui soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com 16 jiyè 2014 [1]

AVIS DE DIVORCE DISPOSITIF DU JUGEMENT RENDU EN DATE DU DIX JUILLET DEUX MILLE QUATORZE ENTRE : Le sieur André Arcelien et son épouse née Nicole Marie Thérèse Roy, ayant pour avocat Me Jean Léon Vincent PAR CES MOTIFS : Le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée; pour le profit déclare fondée ladite action. ADMET en conséquence le divorce du sieur ARCELIEN ANDRÉ, d’avec son épouse née Nicole Marie Thérèse Roy pour injures graves et publiques aux torts de l’époux, prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ordonne à l’officier de l’état civil de la section nord de Port-au-Prince de transcrire, sur les registres à ce destiné, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Bertelson JOSEPH de ce siège pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ par nous, Marleine Bernard DELVA, juge, en audience civile ordinaire et publique du jeudi dix juillet deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège. Me Jean Léon Vincent, av.

AVIS DE DIVORCE Le Tribunal de première Instance de la Croix-desBouquets a rendu le jugement suivant : entre le sieur Guinobert MYRTIL, demandeur, et la dame Claurine DENESTANT, défenderesse, Par ces motifs, sur les conclusions conformes du Ministère public, le Tribunal maintient le défaut requis et octroyé à la barre contre la défenderesse, admet le divorce des époux Guinobert MYRTIL d’avec son épouse, la femme née Claurine DENESTANT, prononce en conséquence la dissolution des liens matrimoniaux existant entre eux pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse aux termes de l’article 217 duCode civil, ordonne à l’Officier de l’état civil de la Croix-des-Missions de transcrire, dans les registres à ce destinés, le dispositif dudit jugement dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages intérêts envers les tiers, s’il y échet ; commet Wilson Charles de ce siège pour la signification de la présente décision. Compense les dépens. Ainsi jugé et prononcé par nous, Sully L. Gesma, juge en audience civile ordinaire et publique du lundi vingt-six (26) mai deux mille quatorze, en présence de Me. Nelson Cilius, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance de Guillaume Louis, greffier du siège. Il est ordonné, etc….. En foi de quoi, etc…. Me. Leonel SANON, Avocat


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Kreyòl

Pran konsyans pou n pa kite ipokrizi neye nanm nou Bwouklin, Nouyòk – Malgre van nou poko fin pran kap li nan sans nòmal, nou kontinye travay nou avèk menm lanmou nou gen nan kè nou, paske ipokrizi p ap janm mennen nou okenn kote pou sa gen yon amelyorasyon nan sen nou kòm yon pèp ki reyèlman fè istwa e sove limanite nan devouman nou nan tout sans ak konpreyansyon nou. Avan nou rantre danble nan sijè nou semenm sa a, nou fè devwa nou fini avèk sijè semenm pase a pou n pa gen okenn repwòch. Nan sans sa a, n ap kite mesye-dam yo fin bay opinyon yo san nou pa mete ni retire, paske tout opinyon konte nan balans la. Direksyon an mande n ki kouraj nou genyen pou n ap fè travay sa a malgre sante a pa fin kòdyòm. Toutfwa, nou konnen ke n gen sou do nou yon responsabilite, n ap oblije reponn a obligasyon nou depi Granmèt la vle. Nan sikonstans sa a, nou pote swit la ak fen an pou ou, yon fason pou n konplete travay la san grate tèt : «N ap di Granmèt la mèsi pou favè li fè nou nan moman sa a. N ap mande pou l voye gras li nan peyi nou pou yon redresman nasyonal APRÈ KASE MAYI, NA KONTE BOUGON» Jisten: Yo rele tèt yo opozan, yon mo ki definitivman pa siyifi anyen pou yo, paske bann vagabon k ap kouri-monte-kouri-desann yo pa janm òganize yo. Ki sa ki prepare pou demisyon oubyen dekapote Mateli ke y ap repwoche pou tout peche nan monn nan ? Yo mèt fè tout sa yo konnen pou bay panzou e reyalize tout tenten yo konnen pou efasman gouvènman pèp la. Yo mèt bliye sa tankou premye kazak yo, jete gouvènman sa a nan moman sa a, se kòm si y ap voye wòch pou konble lanmè. Tout sa yo di pa janm reyalize Kamita : Nou pa di gouvènman Mateli/Lamòt la di tankou asye. Men konprann se konsa pou derasine l pa yon bagay fasil jan yo panse a. Mateli,

mizisyen prezidan, jan tout moun konnen an, pa gen okenn vwayou ki kapab vin retire l kote l plase la a, paske yo pa gen fòs ase pou yo leve chaj sa a ki deja twò lou pou yo. Se pa jodi a y ap fè difamasyon sou do Mateli ak tout gouvènman li a k ap fè 5 an li an san manke yon jou. Nan tout sans, Mateli byen chita e opozisyon kont gouvènman li a pa fouti touche l. Si vrè, men Mondyal la pral fini le 13 jiyè. Li wè tout match yo. Si yo te entèlijan tankou Derat Simon Dyesèl, yo tout ta konprann ke wout yo pran

an se yon direksyon ki kapab antrave yo. Konstan: Men gouvènans demokratik la ke bann sanginè yo reyèlman pa konprann travay k ap fè pou yon amelyorasyon nan peyi a, ap grennen jilbrèt. Tout rekalsitran yo renmen tout pou yo e anyen pou advèsè a ki vle antant ak pwogrè. Kamita: Fòk yo tout konprann ke y ap pèdi tout bagay e li p ap bon pou yo menm. Senatè Derat Simon Dyesèl rale kòl, paske bagay yo make san tout bon si eleksyon an pa òganize. Se pou senatè ki rele Jan Chal la pran tèt li, san sa li pral pote tèt li ale kote li pa renmen an, paske « se nan chimen jennen yo kenbe chwal malen ». Eleksyon 2014 la dwe òganize san rekalsitran yo k ap prepare pou yo al fè dezòd. Moun yo, ki nòmalman pa gen lojik, pa gen pitye pou pèsonn, men nan lanmò. Lilin nan Radyo radotè nan kominote a dwe bay defen Manigat lapè li Solon: Sou yon radyo nan dyaspo-

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ra a ki se yon radyo radòtè ak fezè, gen kouraj pou l ap mete zam nan do pòv malere a k ap repoze l. Modo demontre panèl la konpoze de mèt radyo a avèk yon ban sankoutya pou yo fè ti pil, gwo pil sou do malere a. Wi, se yon verite, Modo, se pou w fè panèl la konnen gen moun k ap tande l e ke gen ti moun n ap fòme pou n sispann bay manti e menm monte sou do yon lòt ki gen kalite pa l. Lilin se yon fanm ki konprann li konnen pase tout moun e ke enfòmasyon tilititi se nan kòsaj li sa rete. Radyo sa a fè enfòmasyon, paske se li menm sèl ki vin ak yon seri enfòmasyon pou kaponnen ti gwoup Lavalas yo, ki definitivman pèdi lafas. Aristid pa fouti retounen prezidan e si se Aristid y ap tann, yo pèdi nètale. Bann ensanse ! Demen se va tou pa w pou moun tankou w ba w vèdik yo tou. Simon: Kòm se pa mwayen sa a pou radyo a kenbe avèk Lavalas yo,

kapab rive pou kont yo. Se sa ki toujou fè yo echwe nan tout sa y ap antreprann. Jisten: Nou gen yon opozisyon ki ekziste plis ke 200 lane ki nòmalman pa janm regle anyen serye depi li la.Nou gade yo tout avèk lapenn, paske yo pa gen anyen y ap regle. Tèlman medyokrite a fò, ti ponyen ki reprezante yon bagay serye pa fouti pèse. Yo nan tout sa ki nòmalman pa bon. Kantav : Yo mele nan tout sans. Nou gen pou nou wè yo tout si yo pa chanje estrateji, paske gen anpil sipriz ki pare pou yo. Mande youn nan yo si yo prepare yon fason sistematik pou yo reponn aprè Mateli pou pran pouvwa a. Yo tout ap reponn wi san yo pa konn konsekans repons yo. Nou antrave avèk bann blofè pwofesyonèl yo k ap fè lanavèt depi lontan. Nou pa fouti konprann ki jan mesye yo pa rive mete lòd nan dezòd e gwoupe yo kòm yon sèl enstitisyon pou yo sispann divize. Non, se pa serye sa pou n rete nan menm sankoutcha sa a k ap degaje depi byen lontan. Milann dwe konfòme l pou l retire kò l, paske pèse louvètiryèn nan se ideyal. Melani: Ou gen rezon, frè m. Peyi Dayiti kòmanse pran wout devlopman li san bann chifwon, aganman tèt chat yo. Malgre tout sa tout bann denmèplè, difamatè, radòtè, bègwè e bèkèkè yo ap fè a, Ayiti ap bouje e peyi a ap vanse nan wout chantye a pou devlopman an tounen yon reyalite.

sa va fini yon jou, paske pa gen anyen ki etènèl. Tout moun dwe debouye yo pou viv. Si se mwayen sa a pou l pase pou l kenbe nan kominote a, se pou l kontinye, paske se « sòt ki bay, enbesil ki pa pran ». Jisten: Nan kominote a, devan pòt tounen dèyè kay, paske tout bagay yo pa fonksyone nan reyalite. Bann panzouyis yo pa fouti konprann ke nou pa dwe dakò sou tout pwen, men nou pa dwe fè ennmi pou sa. Alò, fòk yo pa kite anbisyon fin pran tèt yo pou l pa pote yo ale. Mèsenè yo toujou nan dòmi, paske yo pase twòp tray. Je yo tout pa fouti rete louvri, paske anbisyon tèt chat pran nanm yo. Tout moun konstate ke se jalouzi ki mele ak yon sezisman ki lakòz Nèg yo ap aji konsa. Yo mele e yo nan tout sa ki reyèlman pa bon pou yo. Se Bondye ki te fè gen entènèt, ki reyèlman pa fouti twonpe moun, e ki pote imaj yo vini san twonpri. Yo tout sezi pou yo wè se gouvènman Mateli/ Lamòt la ki reyalize gwo pwogrè nan peyi a depi plis ke 25 lane. Pa janm gen tankou 2 mesye sa yo ki sou pouvwa nan peyi a ki reyèlman vle travay pou ede pèp la. Maryo : Bann vagabon yo mèt fè tout sa ki nan enterè yo pou enpoze gouvènman konstitisyonèl la nan travay li gen pou l fè a, yo p ap janm reyisi. Nou gen yon palman ki ostil nan fè movèz fwa. Kounye a yo wè sa klè tankou boul kristal. Nèg yo pa gen respè pou pèsonn. Yo tout gonfle pou yo eklate, paske yo twouve se yo menm ki te dwe nan pozisyon sa a. Fache ou pa, prezidan an ap kontinye fè travay li pou ede popilasyon an. Twòp enbesil ak vwayou rantre nan Leta a ki lakòz anpil derapaj. Mesye yo pi fò nan kriz pou anpeche bagay yo fèt jan yo dwe. An verite, sa gen pou l fini nan peyi Dayiti. Konstan : Nèg yo devlope yon rayisman avèk yon èn san parèy ki anpeche yo fè konpwomi pou yo ta rive ak yon rezilta valab. Yo vle tout pou yo e anyen pou lòt. Yo te konn ap pale de diktati ekzekitif, jodi a, nou an prezans yon diktati lejislatif. Nèg yo refize konprann ke se pa pawòl anpil pou pini yon prezidan avèk yon premye minis. Men yo tout pa konnen ki jan pou yo aji defason pou yo amelyore bagay yo. Ayisyen tèlman egoyis e yo renmen travay pou tèt yo pou yo

Ipokrizi okipe premye plas nan sen nou Semenn pase, fanmi ak zanmi te pran nou daso pou n pa t deplase, paske yo te vle pase aprè midi a avèk nou nan yon kominyon fratènèl e konpreyansif. Nou te trè kontan, paske se pa yon bagay konsa nou t ap tann. Piske tout bagay nan lavi a gen lè yo e ke nou menm kòm imen pa fouti anpeche Bondye fè tout sa l vle. Benediksyon avèk gerizon an te rantre sou nou e nou santi nou konplètman retabli. Nou pa pral fè enpridans pou n pa rechite. N ap pran tout prekosyon nou pou n fè tout sa ki bon pou n pwoteje sante a ki se yon kado san parèy. Nou p ap janm sispann renmèsye tout moun san manke youn. Sa nou rive pa fouti konprann se ajisman frè n ak sè n yo nan peyi Dayiti e menm lòt bò dlo ki kite politik malatchong anvayi nanm yo pou penmèt ipokrizi okipe yon plas nan sen yo. Nou fè yon konsta enpòtan ki pwouve nou ke nou lwen anpil pou gen yon antant, paske ògèy mesken an toujou rete anndan nou pou kreye divizyon ki nòmalman pa janm regle anyen pou nou depi aprè endepandans nou. Si zansèt nou yo te rive konprann se nan sitiyasyon malouk sa a nou t ap mete peyi a nan rayisman ak movèz fwa nou, yo tout pa t ap touye tèt nan fè mannèv pou yo te pran dwa gran moun yo pou peyi n te sa vin lib e endepandan. Ajisman nou tout pa janm rantre nan lojik reyèl la ki se linyon antre nou pou yon amelyorasyon dirab nan sen nou. Depi nou pran endepandans nou ou ankò apre yon liy de myèl nan kafou Gonayiv nan danse kole, nou jwenn mwayen nou detache pou n te bay kout kouto nan do. Yon kout kouto ki toujou kite mak li la e ki anpeche nou fè pwogrè nòmal. Se nan sans sa a ke pwovèv s aa fè anpil sans : « Depi nan Ginen, Nèg rayi Nèg ». Nanpwen moun ki kapab vin di lekontrè, paske verite a toujou rete devan nou ki tounen yon miwa, sètadi yon glas pou n gade pwòp figi nou. Se pa pou granmesi ke jeneral Tousen Louvèti te itilize tout konesans li pou l te vin tounen yon pèsonaj enpòtan nan peyi a. jiskaske li te vin twòp pou wa nan peyi Lafrans ki te fè kidnape l e voye l mouri nan yon prizon sou yon tèt mòn nan peyi Lafrans. Fòk nou konn

istwa nou pou n sa sispann viv nan divizyon e fè lòt moun ap ri nous an nesesite. Nou pa fouti konprann pou ki rezon mesye-dam nou yo refize tann tou pa yo pou yo ale nan eleksyon pou yo monte e fè sa yo gen entansyon pou fè a. Nou pa fouti konprann rezon ki toujou pouse politisyen nou yo nan yon rache manyòk ki definitivman pa janm pote okenn rezilta pozitif nan peyi a. Fòk nou serye pou n sispann rete nan sitiyasyon ke anpil moun rele « chen manje chen an ». Nou gen yon gran responsabilite e nou pa fouti konprann wòl nou nan sosyete a. Se pa Nèg nou Nèg ki lakoz nou pa janm kapab panse. Se mantalite nou ki kreye mon ki rele ipokrizi a ki anpeche nou pwogrese. Si nou tout santi nou enferyè de Blan an ki pwogrese nòmalman paske yo pran responsabilite yo, nou pa dwe jete blam nou sou yo. Lesanmsyèl, nou refize konprann ke fòs la vin nan linyon ke nou dwe fè olye nou divize nan tout ekzitans nou. Senmenn sa a nou te Bwouklin avèk kèk zanmi ki te konsanti pou yo te akonpaye nou pou n te sa pa t sèl. Nou te rive nan yon kwafè nan samdi swa pou n te pran kèk opinyon. Kòm tout moun te branche sou Mondyal la, ki antere Brezil 7 pye pwofondè pou l pa fouti remonte. Nou te remake anpil dezolasyon ak tristès nan figi anpil moun ki jis jounen jodi a pa rive kwè se Brezil ki tonbe nan sitiyasyon sa a. Nou dwe konprann ke foutbòl la se yon jwèt e nou tout dwe atann nou ke youn monte e youn desann tou. Se pa vle ekip Brezil la vle rive nan eta sa a. Men, piske ekip Almày la te pi kalibre pase l, li pote mayòl la. Tout kote Ayisyen rasanble, yo tout pa janm rate okazyon an pou yo pa pale de politik lakay. Pandan yo t ap pale de foutbòl la, yo chankre adwat san pèdi tan pou yo te pase sou Ayiti. Solon : Mwen pa fouti konprann enterè moun yo genyen pou y ap kritike gouvènman an ki depanse plis ke 2 milyon dola pou satisfè popilasyon an ki reyèlman pa negosye Mondyal la. Se pa gouvènman Mateli/Lamòt la ki vin avèk inisyativ la ki kòmanse depi sou gouvènman Jan-Klod Divalye. Ki mal ki gen nan sa kote gouvènman an satisfè popilasyon an pou l patisipe nan anbyans la. Moun ki rele tèt yo opozan an pa manke mechan e malonnèt tou. Simòn : Gouvènman an pa okipe yo, paske l ap travay pou yon bon amelyorasyon nan peyi a padan bann vagabon yo ap djèdjè. Yo gen lè pa remake pèp la pa okipe yo, paske yo pa vin pou regle anyen ke plenyen tout lajounen. Yo genlè pa remake ke tan yo fini e ke dezòd nan peyi a dwe sispann. Jodi a yo pa fouti pale de kidnapping, paske se rezo kidnaping e tout moun ap mache regle zafè yo san krent e san pè. Nan yon entèvyou Tele Imaj te fè avèk Premye mMinis la, prezantatè Valeryo Sen-Lwi te di byen wo ke li te nan lari jis 3 zè di maten e ke lavi noktin la reprann. Sen-Lwi te konplimante gouvènman an avèk tout Polis la k ap fè yon travay serye pou chanje imaj peyi a. Sovè : Si nou pa konprann ke mesye ki rele tèt yo opozan kont gouvènman Mateli/Lamòt la pèdi e yo menm pa konnen ki kote pou y al geri bosko yo. Se yon gouvènman ki soude e ki gen alantou l solid. Gouvènman an tèlman soude avèk yon antouraj konpoze de peyi kalibre, moun yo fè konnen ke se pou ti koulè a ki tounen yon avantaj pou mesye yo. Si se kesyon koulè a yo vle fè ajite, y ap pèdi lafas e nou pa fouti fè anyen pou yo. Silvya: Yo tout merite sa a. Moun yo bay kont manti yo. Gen yon stasyon radyo Lavalas kote Mod JanMichèl ki konpòte l tankou moun ki

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LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW

Glimpses of Nigeria (Part 5)

Topic: Federalism By Réginald Barthélemy In Nigeria federalism refers to the self-governance of the country by its first-level subdivisions, currently known as states. Federalism was first introduced in Nigeria when the former British colony was reorganized into a federation of three regions. An article published in April 2014 on Nigerian federalism by African scholar Dele Babalola is the source of this week’s issue. We will look at the causes, history, and the federal character of Nigerian federalism. Causes for federalism The demand for the creation of newer states in Nigeria tends to emanate from sub-state groups, often ethnic — or tribal-interest groups, which accuse the current larger state governments of subverting or ignoring the interests and necessities of the more local regions. The Nigerian federal system emerged from pre-civil war 3 regions to 36 states as it is today. This is often the result of a political subclass of state bureaucracies headed by gover-

nors who are accused of, and sometimes successfully prosecuted for, monetary corruption.

History of Nigerian federalism Nigeria’s federal experience began in 1954. The founding fathers of the country opted for federalism because it provides the intrinsic structural and institutional capacity to accommodate diversity. The multifaceted differences that exist among the people of Nigeria, as well as the monumental size of the country, compelled the federalist choice. Nigeria’s founding fathers desired a political framework that would be able to ‘hold together’ the diverse interests in the country. The initial three-region federation that emerged in 1954 reflected the cultural, political and economic differences among the three largest ethnic groups in the country, namely the HausaFulani, Yoruba, and Igbo, which dominated the then Northern, Western, and Eastern regions respectively. Although none of the regions was homogenous, this tripartite arrangement implicitly put the

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fate of the country in the hands of the three major ethnic groups. And the transformation of the previously unitary state into a federation gave rise to political suspicion and ruthless inter-ethnic competition for national resources among ethno-regional elites. In 1963, three years after Nigeria gained independence from the British, the federal system was altered when an additional region – the Midwestern – was created under the administration of Abubakar Tafawa Balewa. Then in 1967 the prospect of a war for secession in the East gave rise to a further transformation. Just before the Biafran War broke out, the military government of General Yakubu Gowon replaced the four regions with twelve states. This was a bid to appease certain minorities by giving them some space and access to the Nigerian state’s distributive system. The same scenario held true with the military regime of Ibrahim Babangida, in 1986 and 1991, and again in 1996 with General Sani Abacha when Bayelsa state broke away from

Rivers State. These moves were an attempt to free minorities from the bondage of the majorities, at least at the state level. For example, the creation of Bayelsa State has provided great autonomy to the Ijaw ethnic group. The federal character Another significant ethnic arithmetic devised by the Nigerian ruling class to ensure the protection of all the country’s ethnic groups  and, by extension, national cohesion  was the adoption of the ‘Federal Character’ principle that was included in the 1979 Constitution and later reaffirmed in the 1999 Constitution. This is to guarantee that the composition of federal institutions reflects the diversity of the country. Likewise, state institutions should reflect the diversity of those states. In short, the goal of the ‘Federal Character’ principle is to prevent the domination of the federal government or any of its agencies by one or a few ethnic groups. It must be said that this policy has triggered many controversies, but it has achieved its fundamental objective of ensuring that every state has a share of federal power in one form or another. While federalism or the federal principle is not a panacea for all Nigeria’s diversity-related problems, Nigeria’s political history shows that a unitary system is not feasible. The country’s brief experiment with a unitary system of government following the military coup in January 1966 proved disastrous, leading to the counter-coup of July 1966 and a three-year civil war from 1967 to 1970. Transforming Nigeria into a unitary state was arguably aimed at resolving inter-ethnic and other

regional conflicts that characterized the politics of that era. However, having been involved in the politics of ethnicity that had plagued society, the Nigerian military leadership lacked the capacity to handle such political transformation. Closing remarks According to Dele Babalola, the primary goal of the Nigerian Federation has been to ‘hold together’ the myriad ethnic groups that make up Nigeria. Simply put, federalism as a political system was adopted to deal with problems associated with diversity. He argues that the survival of the Federation is an overall success, despite its inherent conflicting factors, such as high ethnic competitions, religious differences, and abundant oil resources, which could act as a catalyst for disintegration. He adds that the Nigerian federalist system may be described as a dysfunctional federation in need of bold political reforms; however, it would be wrong to suggest that federalism has completely failed in the country and should be done away with. He concludes that as Nigeria has done throughout its post-independence history, it should work out ways to improve upon the current federal system and address imbalances. In so doing, it should keep in mind that federalism is the best political option available for the country. reggiescornergcs@gmail.com July 16, 2014

1 bdrm & studio apts for Rent Located in Upper Darby, PA 19082 Utilities included (not electric) Call: 610-352-5975 lve msg or 610-342-5914

Avis d’ODRACAPO odracapo@yahoo.fr// Tels : 3478-2207/4382-5109/43971723 L’Organisation pour le Dédommagement et la Réparation des Anciennes Colonies et des Anciens Pays Occupés (ODRACAPO) demande la Réparation et le Dédommagement pour les pays victimes de la colonisation et de l’occupation, notamment Haïti. Faites partie de l’ODRACAPO, faisons un seul corps pour former un tribunal spécial pour juger les colons et les occupants. Pays amis victimes, faites corps avec nous, en nous écrivant ou en nous appelant. Nous demandons à l’Union européenne d’exiger que les pays colonisateurs européens dédommagent et réparent les pays anciennement colonisés, notamment Haïti victime des colonisations espagnoles et françaises et d’un paiement injuste d’une dette d’indépendance. Nous demandons aux États-Unis de dédommager et réparer les victimes du néocolonialisme de la doctrine de Monroe, notamment Haïti. Nous proposons l’union des pays américains (UPA) pour une Amérique indivisible, forte et prospère. L’Américain ne doit pas coloniser l’Américain. Nous demandons à l’organisation des Nations Unies (ONU) de dédommager et de réparer le peuple haïtien pour les torts que les soldats de la MINUSTHA ont causé à ce peuple, notamment le cholera. Luther Baselais Sygrain, Secrétaire général


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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Service à la clientèle (Première partie) Par Rosie Bourget

voici quelques exemples : Accueil chaleureux, conférer au client le senD’abord, qu’est ce qu’un client ? timent d’être le bienvenu, important Essentiellement, un client est quel- et se sentir à l’aise, d’être pris au qu’un qui cherche un service ou un sérieux, écouté et compris ou encore produit. À titre de vendeurs, on a la d’avoir toute l’attention de celui ou responsabilité de dispenser ce servi- celle qui représente la maison. ce ou de commercialiser ce produit, mais surtout, d’exposer au public Comment inciter ses son entreprise et soi-même. Il faut employés à offrir un développer la capacité de se mettre service professionnel en harmonie avec le client, de faire Un excellent service à la clientèle se en sorte qu’il s’identifie avec soi et traduit par un intérêt réel et un désir son produit. de répondre efficacement aux besoins des consommateurs. Un sourire, un échange de regards, une écoute attentive démontrent le grand souci porté à l’égard du client, simples attitudes, mais qui font une énorme différence pour le client. Une façon efficace de sensibiliser les employés réside dans l’analyse d’Rosie Bourget exemples de mauvais service à la clientèle. D’abord, il y a le service On a tous déjà vécu de mau- «criminel », soit celui qui est si mauvaises expériences eu égard au servi- vais qu’il se situe en deçà du minice à la clientèle. Parfois, ce sont des mum requis. Puis le service «de histoires d’horreur, d’autres fois, ce base» ; puis ce lui « espéré », « désisont des histoires bien banales qui ré », « surprenant » ; et enfin, le seraffectent la qualité de l’expérience. vice « incroyable ». Le professionnalisme est souvent le grand absent dans un mauvais servi- L’importance ce. Et le danger réside dans le fait de cet article que la plupart des personnes insatis- Ce texte peut servir dans les milieux faites ne se plaignent pas, mais se du travail à titre de rappel de comfont un plaisir de raconter leur histoi- portements à éviter, et que l’on adopre dans leur entourage et ne revien- te parfois de façon non intentionneldront probablement jamais. Pour le : assurer la survie de son entreprise, un Omettre de saluer ou d’acbon service à la clientèle est donc cueillir un client qui entre dans l’étaessentiel. blissement. Personne ne souhaite se voir traiter avec indifférence. Le Bien servir la client doit sentir que l’on est sensible clientèle à son intérêt pour l’établissement. Bien servir la clientèle, c’est l’objecRaccrocher la ligne au nez d’un tif de l’homme/femme d’affaires à client. Même si le client est en colèqui incombe la responsabilité d’ex- re, il est préférable d’attendre qu’il pliquer les spécificités de son pro- puisse évacuer son mécontentement, duit, les avantages qu’il offre, histoi- sans le contredire, pour ensuite disre de convaincre les clients d’acheter cuter avec lui de façon plus rationavec politesse et courtoisie. L’hom- nelle. Si la situation s’avère trop me/la femme d’affaires ne doit pas intense, il est fort indiqué que le ignorer les principes essentiels de la gérant prenne le relais de la converbonne gestion, comme, par exemple, sation. le comptable pour surveiller à la bonManger devant des clients. La ne marche des finances. L’ex- nourriture doit rester dans la salle cellence dans le service consiste à destinée aux employés, que ce soit dépasser les attentes des clients. En un repas ou une collation. On évite

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ

Élections : Le poids du financement étranger Par Dan Albertini Entre (). Je ne voulais plus retourner sur le sujet, le sujet Clinton candidate. Mais, par la force de la cupidité de certaines éditions devenues des secrétariats de rédaction, il faut toujours rectifier. Car ne rien dire finit par passer pour la vérité consentie. Clinton est une image forgée qui n’a rien du réel. Les conséquences de la naïveté n’auront d’instrument de mesure que la perte de liberté et le « forçat » pour nous imposer le contraire de nous-mêmes. Assoiffée de pouvoir personnel, visionnant l’immense pouvoir que risque de provoquer une certaine reprise économique par la vertu du pétrole, finalement libéré, ils sont au rendez-vous, sans scrupule. Absolument rien de l’Amérique, que nous aimons tous, de celle pour qui nous contribuons au quotidien. Notre allié, c’est notre intelligence. Fermons (). Le poids des exécutifs locaux Je savais qu’en mettant en exergue l’importance et le poids constitution-

nel des exécutifs locaux, Martelly risquerait de tout faire, tout en son pouvoir pour biaiser, afin de ne pas y arriver à échéancier. Il n’avait vu cet angle mort-là. Il y a là évidemment une potentielle action citoyenne, nonobstant l’incapacité de l’opposition, telle que connue, de s’organiser autour. Martelly prend de plus en plus conscience qu’il perdra son emprise sur l’appareil d’État, à court terme. Le temps lui fait défaut, s’il veut conséquemment organiser des équipes locales à travers le territoire pour les maîtriser. Un véritable leadership. Ce génie ne se trouve au Champs de Mars, ni au cabinet sur Harry Truman. Tout ce qui est étranger au clan rose est systématiquement écarté. Même l’intelligence souhaitée. L’étranger, qui est dans nos portes, devra savoir que toute intrusion dans les affaires internes serait considérée comme une invitation couleur locale chez eux aussi. Car. La déconcentration et la décentralisation sont des incontournables pour un pas en avant. Des indices se confirment

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ainsi de parler la bouche pleine ou de salir des documents à remettre au client. Mettre un client en attente au téléphone sans d’abord le prévenir. Il faut d’abord l’aviser poliment. Le client sera aussi moins porté à raccrocher par frustration. Éviter le contact des yeux. Le contact des yeux en dit long sur l’attention portée par l’interlocuteur. En évitant ce contact, l’employé donne l’impression qu’il s’intéresse peu ou pas au client. Socialiser avec d’autres employés en présence des clients. Les conversations personnelles entre employés doivent rester entre employés. Les clients ne sont pas intéressés aux projets des employés pour le week-end. Délaisser les formules de politesse de base. « S’il vous plaît » et « merci » sont trop souvent sous-utilisés. Le vouvoiement est de mise! La courtoisie est nécessaire pour qu’un service soit qualifié de professionnel. Crier contre un client. Il est préférable de laisser d’abord le client exprimer sa plainte, puis de noter ses frustrations calmement, et de façon rationnelle, tout en faisant preuve d’empathie. Utiliser le jargon de l’industrie dans les échanges avec les clients. L’emploi d’un langage connu du client s’avère essentiel; les termes techniques sont utiles particulièrement entre collègues. Se plaindre de l’entreprise aux clients. Un tel comportement est totalement inapproprié et très nuisible à l’établissement. Dépendamment de la culture de l’entreprise, ces petits rappels peuvent ne pas avoir d’importance, pourtant, de telles situations sont extrêmement fréquentes. Parfois, un simple rappel des règles de base permet de remettre les pendules à l’heure. Pour le service à la clientèle, la compétence est essentielle Faire le choix de ses employés rigoureusement, placer les bonnes personnes aux bons endroits, offrir des formations adaptées aux différentes situations, motiver les responsables, souligner les bons coups, bref Quand j’ai approché la mission consulaire haïtienne à New York, c’était dans la foulée des nouvelles initiatives appelant à la reconstruction répondant à la logique des appels lancés aux Haïtiens du monde entier. Le mot reconstruction se voulait donc collectif. Je prenais ainsi pour acquis que quelque chose avait changé, d’autant plus que la culture du gouvernement Préval-Bellerive était chose du passé, d’après un nouveau discours. Je leur proposais, après Genève, une approche maîtrisant la globalisation du carnaval. Le consul général Forbin serait-il plus attaché à Lamothe en matière de fidélité, voulant écarter la présidence ? Le dossier causa malaise et étonnement, ignorance et manque d’expertise étant, mais, c’était la loi du silence aussi. Même chose avec le consul général Viard de Montréal à qui je précisais que je ne voulais m’exercer en politique partisane par là. Même interrogation : «comment faire pour ne pas se faire doubler » ? Aussi rajoutait-il que «tout siège était éjectable si les choses n’atterrissent pas ». Il fallait, par contre, écrire à deux ministres (Culture et Tourisme). Comme pour NY, notre appartenance faisait fuir tout représentant de ce gouvernement. Nos écrits dérangeaient plus que l’apport intelligent qui pourrait en ressortir. C’était, une fois de plus, Viard et omerta. Ces deux rencontres dévoilaient le

gérer adéquatement ses ressources humaines favorise très certainement l’offre d’un bon service. Dans un contexte où les difficultés de recrutement perdurent, la tâche n’est pas simple. Mais ne sous-estimons pas l’importance d’un accueil professionnel. Quand on est mal accueillis quelque part, on n’hésite pas à aller trouver le service recherché ailleurs, peu importe la distance. On fait ses emplettes dans les magasins où les employeurs sont assez intelligents pour embaucher uniquement des professionnels dans le domaine où œuvre l’entreprise, et qui valorisent les consommateurs, quel que soit leur statut économique et social; qui les apprécient à leur juste valeur, et ceci sans porter préjudice. C’est dommage de constater des entreprises qui investissent des sommes faramineuses dans la publicité pour inciter les clients à revenir, alors qu’elles auraient pu les garder en premier lieu en leur offrant un service de qualité. Rester à l’écoute des clients et tenir compte de leurs doléances La plupart des gens tiennent pour acquis les aptitudes à l’écoute, pensant que n’importe qui est prédisposé à écouter efficacement. Mais ce n’est pas le cas. Combien de fois a-ton été au restaurant et qu’il y a eu une erreur dans la commande qui avait été placée ? Cela arrive tout le temps. L’écoute efficace aide à connaître les besoins des clients. Ceux-ci constituent ce que le client veut ou s’attend à recevoir. Une personne dotée d’aptitudes pour l’écoute détectera différents indices et posera des questions ou demandera des précisions pour cerner le véritable problème ou besoin. Il est facile d’aider les clients qui savent exactement ce qu’ils veulent. Mais, dans biens des cas, il faut une certaine compétence et de la patience pour savoir ce dont un client a besoin. On doit déterminer les besoins et les désirs des clients et ensuite leur faire des recommandations. Les donneurs de service efficaces dans les commerces au détail proposent des choix qui correspondent aux besoins de leurs clients. Il manque d’expertise face à tout étranger, si peu convaincant soit-il. Qui plus est, s’il s’agissait d’un bailleur de fonds. L’opposition C’est avec désolation que l’on constatera combien le poids de l’opposition est nul dans la vie sociale et politique du pays et au niveau des ambassades étrangères. La question se pose dès lors : peut-on forcer la tenue des élections quand c’est l’étranger qui finance ? L’équation des Haïtiens à l’étranger Si nous parlons de financement direct et conséquent, le poids des Haïtiens à l’étranger devrait se faire sentir dans une gestion politique de la Constitution et du Conseil éElectoral. Il faudra se rappeler le cas de Nic Estiverne, de Dumarsais Siméus, le rejet du citoyen Wyclef Jean aussi. Tant d’autres encore. Le Conseil électoral peut-il prétendre, aujourd’hui, appliquer ceci et cela quand nous nageons dans l’irrégularité institutionnelle ? Martelly craindra, en effet, toute équation de ce genre quand il force la Constitution et retient l’anarchie comme solution depuis son accession au pouvoir. Si la grande communauté haïtienne de l’extérieur finance, bon gré mal gré, toutes les sphères de la société, l’organisation collective fait encore défaut.

peut donc arriver qu’ils aient à démontrer l’utilisation du produit ou du service. On a les connaissances nécessaires. Dans cette étape, la façon dont on présente l’information aux clients fait une grande différence. Êtes-vous jamais allé dans un magasin où le vendeur n’avait pas une bonne hygiène personnelle ? Quelle a été votre réaction ? Êtes?vous retourné à cet endroit depuis ? Apparence et soins personnels : Avec votre apparence, vous projetez une image de vous?même et de l’entreprise que vous représentez. De bonnes habitudes d’hygiène personnelle et une attention à votre apparence sont essentielles lorsque vous faites des affaires avec des clients. Hygiène : Les soins personnels et la propreté sont des éléments de base dans le cadre d’un service efficace à la clientèle. Évitez l’usage excessif de maquillage, l’eau de Cologne et le parfum. Vêtements et apparence : Certains types de vêtements et accessoires sont acceptables dans certains milieux de travail, mais d’autres ont pour effet de distraire et sont inappropriés. Si l’entreprise que vous représentez n’a pas de directives précises relatives aux normes sont acceptables, demandez à votre superviseur si vous pouvez improviser. Indices environnementaux : Si votre lieu de travail est en désordre et que des crayons, des documents et des formulaires sont éparpillés un peu partout, ou si des piles de boîtes, de papiers brochés au mur et des sacs à ordure sont en pleine vue, les clients peuvent conclure que l’entreprise pour laquelle vous travaillez a une mauvaise attitude de travail; et ils pourraient ne pas vouloir faire affaire avec vous. Aussi, les clients doutent-ils de votre capacité et de votre engagement à les servir…(À suivre) r_bourget@yahoo.com MSW(Maitrise en Travail Social)/thérapeute Auteure de : Floraison, A Rose in Full Bloom, Développement Personnel en Perspective, Istwa Kréyol Autre interrogation conjoncturelle : jusqu’à quand pourra-t-on retenir cet important acteur financier et socioculturel ? Nous sommes à la croisée des chemins, sur le chemin du retour vers le point zéro. Ce qui implique un dépassement de soi pour atteindre le point UN, évoluer donc. Les citoyens laisseront-ils passer cette opportunité historique et renvoyer sine die la véritable notion de la nation ? Une fois de plus, l’étranger, qui est dans nos portes, récoltera ce qu’il aura semé. Si tel est le cas en Egypte, tel serat-il le cas en Haïti ? Alors que tel ne sera le cas aux USA. Le scénario hollywoodien ne fonctionnera pas. John Rambo est mort, Rocky enterré, et, avec les Schwarzy, pire pour cette pensée cinématographique qui démonise les autres parce que se sentant insécures, d’une part, et, d’autre part, se sentant excédés, plantant des murs de cloisonnement pour nous séparer du bruit, d’abord, en suite, des villes, d’un pays pour finir. De quoi avonsnous peur en Amérique finalement, si ce n’est de la paranoïa ? Poutine n’a rien d’un SS Nazi, monsieur le président, il n’a rien d’un monstre créé par Hollywood. C’est dans votre petite tête que ça se passe comme une leçon apprise à l’avance et par défaut. dan@danalbertini.com


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COUPE DU MONDE 2014 AU BRÉSIL

L’Allemagne l’a emporté sur l’Argentine Suite de la page 1 suffit d’une erreur défensive ou deux, pour tout perdre. L’Allemagne avait aussi les mêmes possibilités. C’était un jeu bien équilibré des deux côtés. Cela a prouvé la solidité de la ligne défensive des finalistes. Pourtant, cela n’a pas empêché que quelques erreurs s’y

compris que Boateng, un défenseur allemand, le suivait de près. Celui-ci a eu le temps d’intervenir et a eu plein contrôle du ballon qu’il a laissé sortir en dehors du champ de jeu. Palacio aurait dû appliquer le principe de conservation de l’énergie. Il aurait dû l’envoyer de l’extérieur du pied

autre défenseur arrive pour le gêner dans ses actions. Lionel Messi fait toujours du « fastbreak », c’est-à-dire il fait semblant de s’arrêter, puis il démarre à toute vitesse, trompant ainsi la vigilance du défenseur qui le garde. Il le réussit toujours puisqu’il est très rapide. Il a quand

d’or comme meilleur gardien de but, et Lionel Messi le Ballon d’or. C’est un honneur que Diego Maradona pense être injuste. Messi ne le mérite pas, d’après ses déclarations au journal The Tribune et à la télévision. Maradona déclare ce qui suit : « Ce n’est pas normal qu’on attribue à un joueur ce qu’il ne mérite pas ». Diego Maradona qualifie l’acte de plan marketing, puisque Messi n’est pas le meilleur joueur de cette Coupe du monde. Considérant les faits, le jeune footballeur argentin ne dépasse pas la superstar Diego Armando Maradona. Le Ballon d’or remis à Lionel Messi a créé des controverses à travers le monde. Le but de la victoire de l’Allemagne Le but de Mario Götze, joueur de Bayern Munich, à la 113e minute de jeu, en deuxième période de prolongation, pourrait être évité. La défense argentine s’était mal placée lors de cette action. Il faut aussi dire que les Argentins paraissaient physiquement épuisés et espéraient conduire l’Allemagne aux tirs de pénalités. Analysons l’action qui a entraîné le but de la victoire de Mario Götze. Andre Schuerrle reçoit le ballon après la ligne médiane et déborde en faux ailier gauche dans le couloir extérieur. L’arrière droit argentin l’a accompagné et le marquait comme il le fallait, lui laissant un espace réduit.

L'equipe allemande dans un geste collectif de celebration de sa tine. glissent d’un côté comme de droit, directement dans les filets l’autre. Lionel Messi a, en quatre ou bien le dévier dans la zone de occasions, failli marquer pour confort, du côté droit où aucun l’Argentine. Certains attribuent ce défenseur allemand n’était prémanquement à la chance qui a sent. Ils étaient tous battus sur cette longue passe qu’a reçue Palasouri aux Allemands.

victoire sur la Selection argenmême utilisé son bon sens et sa grande vision du jeu pour créer des ouvertures. Mais ses efforts étaient vains, puisqu’il n’a pas trouvé le support dont il avait besoin pour changer la situation.

A Berlin, parade pour celebrer la victoire de l'eqiupe allemande sur la Selection argentine. Outre les occasions ratées par Messi, son coéquipier Palacio avait trouvé une meilleure occasion, quand le portier allemand, Manuel Neuer, laissa sa cage un peu trop hâtivement pour réduire la chance de l’Argentin. Palacio l’a lobé, tout en essayant de le contourner pour récupérer le ballon et inscrire un but. Il n’avait pas

cio. L’Argentine a raté plus d’occasions que l’Allemagne. Mais le marquage double et triple imposé sur Messi a affecté l’évolution de son équipe. Pourtant, cela n’a pas empêché que la star argentine ait fait preuve d’intelligence pour changer son style, et il a en plusieurs occasions pris de vitesse celui qui le marquait, avant qu’un

de l’entraîneur de l’Argentine, Alejandro Sabella, a été le remplacement d’Ezequiel Lavezzi par Sergio Agüero à la 46e minute. Le coup de coude d’Agüero appliqué sous l’œil droit de Bastian Schweinsteiger lui aurait fait écoper d’un carton rouge et l’Argentine serait en déficit numérique. L’arbitre ne l’a pourtant pas sanctionné. Il faut aussi dire que Lavezzi contribuait beaucoup plus que lui au jeu collectif de l’Argentine. À cinq (5) minutes de la fin de la deuxième prolongation, les Argentins ont lutté du bec et des ongles, sans vraiment appliquer un système de jeu pour essayer d’égaliser. Tout cela a été sans résultat positif. Entre-temps, les Allemands ont gardé leur calme, égrenant les minutes pour conserver la marque. Les Argentins avaient les cheveux au vent (yo penyen lage). Ils précipitaient leurs actions pour mener la course contre la montre. L’Allemagne maintenait son beau jeu, bien sécurisé par un superbe milieu de terrain et une défense hermétique. Pendant les huit dernières années, on remarque que l’Allemagne a modifié son style de jeu. Les Allemands jouent maintenant un football agrémenté de courtes passes, des sorties en triangles, des permutations fréquentes. Ils n’utilisent pas de longues passes comme ils le faisaient autrefois. Il faut dire que les Allemands étaient physiquement supérieurs aux Argentins. Ils ont

Cela n’a pas suffi pour aider l’Argentine. Tout le jeu de cette sélection pivote autour de Messi. Cela constitue un handicap majeur. L’Argentine a besoin d’un butteur ou de deux. L’absence de Di Maria était grandement ressentie par la Sélection argentine. L’expérience du gardien allemand a aussi aidé son équipe. D’ailleurs, après le match, il a reçu le Gant

Bastian Schweinsteiger d'Allemagne celebrant la victoire de son eqipe exhibant le trophee. Pris de panique ou de peur, maintenu une pression constante l’arrière central argentin est venu qui a désorganisé la défense arpour appliquer un marquage gentine. Ce qui leur a valu cette double sur Schuerrle. Celui-ci se victoire bien méritée. L’Allemarendit compte de l’espace vide gne est donc sacrée championne créé par le déplacement de l’arriè- de la Coupe du monde 2014. Lionel Messi a tout ce qu’il re qui a quitté l’axe central, pensant peut-être que le demi-droit faut pour écrire son curriculum argentin aurait couvert sa position, vitae, mais il lui manque le troSchuerrle profita du mauvais phée d’un mondial. Il est arrivé jugement des deux arrières. Il a tout près de la réalisation de son placé un centre aérien en direction rêve, celui de gagner une Coupe de Mario Götze, qui se trouvait du monde. Il était très furieux et libre. Il amortit le ballon de sa poi- n’a même pas pensé à porter la trine et plaça un tir de volée au médaille qu’il a reçue. Son moment où le gardien argentin, mécontentement se reflétait sur Sergio Romero, laissait sa cage. son visage. Tout comme les Là encore, cela a été une erreur de Brésiliens, les Argentins ont pleula part du gardien, qui laissa sa ré leur défaite. Le prochain rencage trop vite. C’était un mauvais dez-vous est pour 2018, en Russie. Quoiqu’on dise ou qu’on jugement de sa part. Le gardien aurait dû réduire pense, l’Argentine est sortie avec l’angle de tir du butteur au plus d’honneur et de respect que le moment où celui-ci amortit le bal- Brésil. La rivalité entre eux contilon de sa poitrine. On se rend nue. Le Brésil a remporté la compte que le ballon a raflé le bras Suite en page 15 du gardien. La plus grande erreur


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ÉDITORIAL

In the management of state affairs, Martelly and Lamothe defend only their own interests

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aking his oath of office, May 14, 2011, Michel Martelly swore to uphold and enforce the laws and the Constitution. Giving the nomination to his Prime Minister, Laurent Salvador Lamothe proclaimed his loyalty to the head of state and his commitment to fulfill to the letter the wish of his boss and follow unflinchingly his policies. The two men, who were partners in business before entering politics, are taking advantage of state infrastructure to advance their own causes and defend their personal interests without the slightest worry about the best interests of the Haitian people. This trend is evident in all areas, including dealing with foreign countries. Because since they moved respectively into the National Palace and the Prime Minister’s office, Martelly and Lamothe have never ceased to take initiatives or make decisions widely considered incompatible with the interests of the country. Whether in the development of government programs, in the design of national projects, the signing of contracts with domestic and foreign companies or in making decisions related to good governance, both act quite contrary to what the laws and the Constitution dictate, thus alien to the wishes of the people. But it’s especially in dealing with foreign entities that Haitian decision-makers demonstrate how what the citizenry wants is the least of their worries. Indeed, since coming to power of the “bald-headed“ team never cease to put its interest and personal gain before that of the country. From the outset, they made no secret of their intention regarding the “gift giving” program for the holiday season. Of more than USD $10 million withdrawn from the public treasury for this purpose, only 10% went to the purchase of presents, which were distributed mainly in disadvantaged areas of the country. Managing public affairs in total opacity, policymakers had hijacked the largest share for secret purposes. This strategy is repeated in all social initiatives of the regime whose funding and duration remain unclear. As long as the “pink” government remains in power, the nation will only have a vague idea of the management of these projects designed chiefly to swell the bank accounts of the first family and its political allies. Because the biggest concern of the team in office is doing everything to keep the promise made by Laurent Lamothe to Michel Martelly: a fortune of USD $ 25 million collected through mysterious means. As part of this strategy, the team wants to ensure that their interests always prevail, but especially in the financial sector. Also whenever Martelly and Lamothe embark incorrigibly in a case, it’s fair to conclude that there is “money” to be made. They are dealing in the same spirit with the Dominican government in respect to the denationalization issue,

which affects children born in the Dominican Republic to foreign parents, mostly from Haiti, following the TC-168 /13 verdict issued by the Dominican Constitutional Court. Clearly, Martelly and Lamothe displayed afrankly accommodating behavior towards their Dominican friends. While the vast majority of Haitian citizens, both at home and in the Diaspora, wish that free rein be allowed to CARICOM countries in dealing with Santo Domingo, the team in power in Haiti has opted instead for “direct negotiations” with Dominican authorities. This decision was taken at the initiative of the president of Venezuela, Nicolás Maduro, who obviously had assured his Dominican friends that he would convince Michel Martelly to open dialogue with them and to personally take over the negotiations. Believing he had found the goose that lays the golden eggs with regular delivery of Venezuelan oil to Port-au-Prince, at preferential rates, Sweet Mickey had no reason to get himself coaxed by his counterpart from Venezuela. Certainly, the Petrocaribe Fund, where are deposited the millions generated by the supply of Venezuelan oil to Haiti, Michel Martelly and Laurent Lamothe made withdrawals galore, without having to answer to anyone, except to Maduro. But the handling of millions, of which the successor of the late President Hugo Chavez was the provider abruptly stopped. Because domestic political pressures created by a systematic decrease in the sale of Venezuelan crude forced Nicolás Maduro to revise his country’s oil policy with regard to all beneficiary countries, including Haiti. Again, the opacity that characterizes the management of the Martelly-Lamothe team still doesn’t help to know the real reasons behind the bi-national negotiations between Haiti and the Dominican Republic regarding the denationalization affair, which seems to be no longer a priority for two countries. Since the third bi-national meeting, which finally took place in the Dominican town of Juan-Dalio, Thursday, July 10, 2014, discussions have focused on trade between the two states. Ultimately, in handling the denationalization case, team Martelly-Lamothe is bending over backward to please the Dominicans. We must, therefore, ask the question: in what way the Haitian leaders have defended the higher interests of the Nation? The sheepish nonchalance displayed by Martelly and Lamothe in the conflict triggered by the villainous decision of the Dominican Constitutional Court is far from being an accident. It’s straight in keeping with the “bald-headed logic“ regarding the treatment of major issues with foreign entities by the regime. For example, litigation caused by the cholera epidemic in which the Martelly-Lamothe Government took the same attitude displayed towards the

Dominicans. Although UN officials have concluded that the cholera virus in Haiti was introduced by Nepalese peacekeeper and recommended that victims be compensated, Ban Kimoun, the secretary general of the world body, had invoked the immunity of the UN to postpone reparation request. Apart from a request for “excuses” recently addressed to the UN by the Haitian Prime Minister, Laurent Lamothe, the Haitian government continues to take the position originally expressed by the former Minister of Foreign Affairs of Haiti, Richard Casimir, which had released the U.N. from all liability with respect to this problem. The Martelly-Lamothe regime washed its hands in this case, leaving to others the initiative to deal with the UN on behalf of cholera victims. Meanwhile, three

separate lawsuits have been filed in the U.S. against the world bodyt by third parties on behalf of victims of the epidemic and their families, including one launched jointly by the “Office of international lawyers” led by Mr. Mario Joseph and “Institute for Justice and Democracy in Haiti,“ a non-profit organization based in Boston, Massachusetts (United States of America.) But Martelly and Lamothe have decided to have no part of this. The way the team in office is handling government business, there is no doubt that the promise of USD $ 25 million made by Lamothe to Martelly will be fulfilled in sacrificing the supreme interests of the Nation. Because they to refuse to listen to repeated calls to change course. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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EDITORIAL

In the management of state affairs, Martelly and Lamothe defend only their own interests

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aking his oath of office, May 14, 2011, Michel Martelly swore to uphold and enforce the laws and the Constitution. Giving the nomination to his Prime Minister, Laurent Salvador Lamothe proclaimed his loyalty to the head of state and his commitment to fulfill to the letter the wish of his boss and follow unflinchingly his policies. The two men, who were partners in business before entering politics, are taking advantage of state infrastructure to advance their own causes and defend their personal interests without the slightest worry about the best interests of the Haitian people. This trend is evident in all areas, including dealing with foreign countries. Because since they moved respectively into the National Palace and the Prime Minister’s office, Martelly and Lamothe have never ceased to take initiatives or make decisions widely considered incompatible with the interests of the country. Whether in the development of governmental programs, in the design of national projects, the signing of contracts with domestic and foreign companies or in making decisions related to good governance, both act quite contrary to what the laws and the Constitution dictate, thus alien to the wishes and best interests of the people. But it’s especially in dealing with foreign entities that Haitian decision-makers demonstrate how what the citizenry wants or needs is the least of their worries. Indeed, since coming to power the “bald-headed“ team never ceased putting its interests and personal gains before those of the country. From the outset, they made no secret of their intentions regarding the “gift giving” program for the holiday season. Of more than USD $10 million withdrawn from the public treasury for this purpose, only 10% went to the purchase of presents which were distributed mainly in disadvantaged neighborhoods of some cities. Managing public affairs in total opacity, policymakers had hijacked the largest share for secret purposes. This strategy is repeated in all social initiatives of the regime whose funding and duration remain unclear and unknown. As long as the “pink” government remains in power, the nation will only have a vague idea of the management of these projects designed chiefly to swell the bank accounts of the first family and their political allies. Because the biggest concern of the team in office is doing everything to keep the promise made by Laurent Lamothe to Michel Martelly: a fortune of USD $ 25 million collected through mysterious means at best. As part of this strategy, the team wants to ensure that their interests will always prevail but, obviously, especially in the financial sector. Also whenever Martelly and Lamothe embark incorrigibly in a project, it’s fair to conclude that there is “money” to be made.

They are dealing in the same spirit with the Dominican government in respect to the de-nationalization issue, which affects children born in the Dominican Republic to foreign parents, mostly from Haiti, following the TC-168 /13 verdict issued by the Dominican Constitutional Court. Clearly, Martelly and Lamothe displayed their frankly most accommodating behavior towards their Dominican friends. While the vast majority of Haitian citizens, both at home and in the Diaspora, wish that free rein be allowed to CARICOM countries in dealing with Santo Domingo, the team in power in Haiti has opted instead for “direct negotiations” with Dominican authorities. This decision was taken at the initiative of the president of Venezuela, Nicolás Maduro, who obviously had assured his Dominican friends that he would convince Michel Martelly to open dialogue with them and to personally take over the negotiations. Believing he had found the proverbial goose that lays the golden eggs, with regular delivery of Venezuelan oil to Port-au-Prince, at preferential rates, Sweet Mickey had no reason to permit himself to be coaxed by his Venezuelan counterpart. Certainly, the PetroCaribe Fund, where the millions generated by the supply of Venezuelan oil to Haiti are deposited, Michel Martelly and Laurent Lamothe made withdrawals galore, without having to answer to anyone, except to Maduro. But the handling of millions, of which the successor of the late President Hugo Chavez was the provider, abruptly stopped. Because domestic political pressures, created by a systematic decrease in the sale of Venezuelan crude, forced Nicolás Maduro to revise his country’s oil policy with regard to all beneficiary countries, including Haiti. Again, the opacity that characterizes the management of the Martelly-Lamothe team still doesn’t help to expose the real reasons behind the bi-national negotiations between Haiti and the Dominican Republic regarding the denationalization affair, which seems to be no longer a priority for the two countries. Since the third bi-national meeting, which finally took place in the Dominican town of Juan-Dolio, Thursday, July 10, 2014, discussions have focused on trade between the two states. Ultimately, in handling the denationalization case, team Martelly-Lamothe is bending over backwards to please the Dominicans. We must, therefore, ask the question: in what way the Haitian leaders have defended the higher interests of the Nation? The sheepish nonchalance displayed by Martelly and Lamothe in the conflict triggered by the villainous decision of the Dominican Constitutional Court is far from being an accident. It’s right in keeping with the “bald-headed logic“ regarding the treatment of major issues with foreign entities by the regime. For

example, litigation caused by the cholera epidemic in which the Martelly-Lamothe Government took the same attitude displayed towards the Dominicans. Although UN officials have concluded that the cholera virus in Haiti was introduced by Nepalese peacekeepers and recommended that victims be compensated, Ban Ki-moon, the secretary general of the world body, had invoked the immunity of the UN to postpone reparation request. Apart from a request for “excuses” recently addressed to the UN by the Haitian Prime Minister, Laurent Lamothe, the Haitian government continues to take the position originally expressed by the former Minister of Foreign Affairs of Haiti, Richard Casimir, which had released the U.N. from all liability with respect to this problem. The MartellyLamothe regime washed its hands in

this case, leaving to others the initiative to deal with the UN on behalf of cholera victims. Meanwhile, three separate lawsuits have been filed in the U.S. against the world body by third parties on behalf of victims of the epidemic and their families, including one launched jointly by the “Office of international lawyers” led by Mr. Mario Joseph and “Institute for Justice and Democracy in Haiti,“ a non-profit organization based in Boston, Massachusetts (USA.) But Martelly and Lamothe have decided to have no part of this. The way the team in office is handling government business, there is no doubt that the promise of USD $ 25 million made by Lamothe to Martelly will be fulfilled in sacrificing the supreme interests of the Nation; because they refuse to listen to repeated calls to change course.

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AFRIQUE ACTUALITÉS

Ethiopie : L’arrestation du secrétaire général de Ginbot 7 Andargachew Tsege confirmée Le gouvernement éthiopien a confirmé l‘arrestation du chef de l’opposition, Andargachew Tsege, qui avait disparu au Yémen le mois dernier. L’intéressé avait été arrêté au Yémen, puis extradé vers l’Ethiopie. Il est décrit par le gouvernement comme étant « la personne la plus recherchée » du pays. M. Andargachew Tsege a été condamné à mort par contumace en 2009 pour « avoir planifié l’assassinat des responsables du gouvernement ». Il a rejeté les allégations du gouvernement. M. Andargachew Tsege, un ressortissant britannique d’origine éthiopienne, est le secrétaire général de Ginbot 7, banni par les autorités du pays. Il avait été arrêté à l’aéroport de Sanaa, le 24 juin tandis qu’il était en route des Émirats arabes-unis vers l’Érythrée. Ginbot 7, qui signifie 15 mai, a été désigné en mémoire de la date des élections de 2005, qui ont été marquées par des protestations contre la fraude présumée

ayant conduit à la mort d’environ 200 personnes. Un porte-parole du Foreign Office britannique a déclaré qu’il avait fait part de ses « profondes inquiétudes » par rapport à l’Ethiopie et au Yémen concernant l’extradition d’Andargachew Tsege. « Nous avons dit clairement que nous attendons un accès consulaire immédiat et des assurances que la peine de mort prononcée (contre lui) par contumace ne sera pas effective», a-t-il dit.

Somalie : Les chefs de a sécurité et des renseignements limogés Les chefs de la police et des renseignements de Somalie, Abdihakim Saaid et Bashir Gobe, respectivement, ont été licenciés et remplacés avec effet immédiat, a déclaré le ministre de l’Information, Mustafa Dhuhulow. Les chefs de la police et des renseignements ont été limogés à la suite d’attaques spectaculaires

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e t meurtrières perpétrées par le groupe islamiste, Al-Shabab contre le palais présidentiel. Selon le porte-parole du gouvernement somalien, trois des assaillants ont été tués et un quatrième capturé. Les militants d’Al-Shabab ont pénétré dans l’enceinte du palais. L’assaut a commencé avec l’explosion d’une voiture à la bombe aux portes d’entrée de la résidence officielle du président. Après quoi, les assaillants ont attaqué dans deux directions différentes, informent les correspondants de presse dans la capitale, Mogadiscio. Al-Shabab a déclaré que 14 personnes avaient été tuées dans le camp des forces de sécurité gouvernementales. Lors d’une conférence de presse au palais après les attentats, le président Hassan Sheikh Mohamud, qui n’était pas présent au palais au moment des attaques, a déclaré que le gouvernement ne serait pas intimidé par Al-Shabab. « Je leur dis, vous n’allez pas nous tuer, et vous ne pouvez pas détruire notre détermination », a-t-il précisé. Quelques 22, 000 soldats de l’Union africaine sont déployés dans le pays pour soutenir le gouvernement somalien dans sa lutte contre Al-Shabab, qui veut créer un Etat islamique. Al-Shabab a perdu le contrôle de Mogadiscio en 2011, mais il commet souvent des attentats dans la ville. Le groupe s’est engagé à intensifier ses attaques au cours du mois de R a m a d a n . . FAITS DIVERS Saviez-vous que le monde est devenu plus petit ? En effet, avec l’âge de la technologie, de l’information et de la migration constante, l’espace du monde est devenu plus petit. Par exemple, au début des années 90, j’attendais à West Palm Beach, en Floride, un cours d’anglais avancé pour des immigrants professionnels dans lequel plus de 300 nationalités étaient représentées à la fois. Dans un seul petit espace de moins de deux hectares des gens venant de plus de 300 pays se retrouvaient ensemble pour apprendre à mieux maîtriser la langue de Shakespeare. Incroyable, mais vrai ! Cependant, malgré nos rapprochements physiques (peut-être nous retrouvant ensemble dans une même salle de classe), il y a quelque chose qui nous a distingués : notre héritage culturel. Notre culture explique nos reflexes, notre vision du monde, notre façon de manger, de vivre, etc. L’ignorer peut causer beaucoup de problèmes. Avant de venir en Afrique, par exemple, j’ai commis l’erreur capitale de penser que seule la pigmentation différencie les humains entre eux. En d’autres termes, les Noirs et les Blancs sont différents tandis tous les Noirs sont les mêmes. Mais c’est faux, archifaux ! Je l’ai appris à mes dépens. Je dois avouer que l’Afrique m’a beaucoup assagi à cet égard. Cela est vrai non seulement dans les relations familiales mais aussi dans le monde des affaires. Si une compagnie, surtout multinationale, ignore cette règle fondamentale de la différence culturel-

le, cela lui sera fatal quant à sa survie, même en tant qu’entité économique et sociale. Pour réussir, les multinationales doivent reconnaître et accommoder les milieux culturels ambiants dans lesquels elles évoluent. C’est vrai que nous sommes tous des humains, mais nous sommes différents en raison de nos origines sociales, ethniques et nationales, de nos croyances religieuses, de nos valeurs familiales et culturelles. POSTCARDS FROM AFRICA The power of pro-activity: “Success is a proactive choice.” Challenge: Show me a single person who has succeeded without being proactive, and I will show you millions who have failed simply because they were not proactive. Many think that success does not require discipline. Life’s experiences, however, teach that success and discipline are twin sisters; they go hand in hand. I cannot agree more with the multi-billionaire founder of Microsoft Bill Gates whose rules for a successful life are outlined as follows: Life is not fair — get used to it! The world doesn’t care about your self-esteem. The world will expect you to accomplish something BEFORE you feel good about yourself. You will not receive $ 60,000 a year right after school. You will not be a vice-president with a car phone until you earn them. You think your teacher is tough? Wait until you get a boss. Flipping burgers is not beneath your dignity. Your grandparents had a different word for burger flipping — they

called it opportunity. If you mess up, it’s not the fault of your parents, learn from mistakes. Before you were born, your parents were not as boring as they are now. They got that way paying your bills, cleaning your clothes and listening to you talk about how cool you are. So, before you start to save the world from your parents’ generation, clean the toilet in your own room. Your school may have done away with winners and losers, but life has not. In some schools they have abolished failing grades and give you as many times as you want to get the right answer. That has nothing to do with real life. Life is not divided into semesters. You don’t get summers off and very few employers are interested in helping you find yourself. Look at your expense! TV — this is NOT real life. In real life people actually have to go to work and not sit at the coffee shop. Be nice to nerds. It’s not excluded that you will soon be working for one of them. What’s the moral of the story? Life is not a bed of roses. You must work hard to make it to the top. Always remember, successful people are those who are single-minded, dedicated, and disciplined. They know how to turn their minuses into pluses. You can succeed in everything you want to do if you make up your mind and are proactive. Success is a proactive choice you make, not sometimes, but every day of your life. It requires discipline and hard work. Réginald Barthélemy 16 juillet 2014

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LA TRIBUNE DES LECTEURS

Démystifier les mythes mensongers sur Haïti et les Haïtiens Suite de la page 3 Haïtiens n’ont jamais entendu parler. Après plus de quatre (4) ans, l’argent et les organisations ont cessé d’exister, MM. Bush et Clinton avec le Premier ministre haïtien de l’époque, Jean-Max Bellerive ont disparu de la scène, et aussi avec tous les soi-disant dirigeants des ONG. En conséquence, plusieurs milliards de dollars ont été gaspillés, perdus, laissant derrière eux une traînée de mauvaise gestion et l’abandon du peuple haïtien qui aujourd’hui ne cesse de patauger dans la misère et le désespoir. Nos malheureux Haïtiens étaient tous victimes d’un système vicié mené par ces gestionnaires frauduleux.

Occupation américaine à travers l’Organisation des Nations Unies et de la OEA Avec sa carcasse ouverte, étalée sans défense, prête à être déchiquetée de nouveau dans cet environnement dangereux, poussiéreux, créé par les envahisseurs et les profiteurs, Haïti semble attirer le pire sort du monde civilisé. Depuis le 4 février 1993, l’Organisation des Nations Unies et les forces d’occupation de la MINUSTAH, ont également fait d’Haïti leur port d’escale en utilisant le canular rhétorique souvent récité que pour survivre, « Haïti doit être sauvé de l’implosion compulsif ». Ce n’était juste qu’un autre plan manipulé par les EtatsUnis à travers l’Organisation des

AVIS DE DIVORCE DISPOSITIF DU JUGEMENT RENDU EN DATE DU VINGT QUATRE AVRIL DEUX MILLE QUATORZE ENTRE : Le sieur Jeanty SYLVIN et son épouse née Ronise BENJAMIN, ayant pour avocat Me Jean Léon Vincent ; PAR CES MOTIFS : Le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée ; pour le profit déclare fondée ladite action. ADMET en conséquence le divorce du sieur Jeanty SYLVIN, d’avec son épouse née Ronise BENJAMIN pour injures graves et publiques aux torts de l’époux, prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ordonne à l’officier de l’état civil de la section nord de Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destiné, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers s’il y échet. Commet l’huissier Elie MENTOR de ce siège pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ par nous, Marleine Bernard DELVA, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi vingt quatre avril deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRE-LOUIS, greffier du siège. Me Jean Léon Vincent, av.

AVIS DE DIVORCE Dispositif du jugement rendu par le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince en date du douze juin deux mille quatorze Entre : 1) le sieur Yves LOUIS, demandeur, d’une part Et 2) la dame Yves LOUIS, née Anne Viergela CADET, défenderesse, d’autre part PAR CES MOTIFS : Le Tribunal après examen, le Ministère Public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée ; Pour le profit déclare fondée ladite action. ADMET en conséquence le divorce du sieur Yves LOUIS, d’avec son épouse née Anne Viergela CADET pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits Epoux ; Ordonne à l’Officier de l’Etat Civil de Delmas de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la Capitale sous peine de dommages-intérêts envers les tiers s’il y échet. Commet l’huissier Vilneret Gabriel de ce siège pour la signification de ce jugement ; Compense les dépens. AINSI JUGE ET PRONONCE PAR NOUS, Marleine Bernard DELVA, Juge en Audience civile ordinaire et publique du jeudi douze juin deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, Substitut du Commissaire du Gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur JOSEPH PIERRELOUIS, greffier du siège. Me Achille P. JOSEPH, av.

États américains (OEA), un établissement très connu qui souvent travaille avec d’autres organisations signataires affiliées à l’Organisation des Nations Unies afin de s’immiscer dans les affaires internes d’Haïti. Occupation américaine à travers l’ONU/ MINUSTAH Après tant de réflexion, il apparaît probable qu’Haïti n’a pas besoin d’être une nation occupée, et n’a pas besoin d’une force d’occupation militaire de 5 165 soldats et de 1 762 policiers civils de l’ONU pour se protéger. En date du 31 mai 2014, la force actuelle des forces d’occupation de l’ONU en Haïti est de 7 622 personnels, y compris militaires et civils. Il s’agit d’une véritable force d’occupation. Donc, la leçon qu’on peut tirer de ces anomalies est que le but de cette invasion d’Haïti fut de garder le pays dans un état précaire, sous surveillance constante, le viol impuni, le vol et la corruption servant à tuer les Haïtiens en toute impunité. Les soldats de l’ONU ont transformé Haïti en un champ de morts ouvert, en introduisant l’épidémie du choléra qui a tué plus de 8 000 Haïtiens et hospitalisé 237,000 de plus; et ils n’ont encore pas assumé la responsabilité pour les pertes en vies humaines occasionnées par leur action. A penser qu’ils ont envahi Haïti sous le prétexte de la « responsabilité de protéger », cela s’est avéré une facétie totale. Donc, depuis ce jour fatidique du 4 fFévrier 1993, les Haïtiens ont besoin, plus que jamais, de se protéger contre ces pillards, ces violeurs, ces voleurs de chèvre, et plus particulièrement de se libérer contre les forces d’invasion des Nations Unies de la MINUSTAH. L’Organisation des Nations Unies et l‘épidémie du choléra En 2012, l’ONU a déclaré que l’épidémie du choléra a été initiée par les Haïtiens. C’est encore une autre tentative de l’organisme international de jeter la responsabilité de leurs crimes sur le dos du peuple haïtien. Cette tentative de nier la justice méritée aux Haïtiens s’est avérée être une tromperie. Haïti est restée faible pendant toutes ces années, tout simplement parce que le pays a dû faire face à une multitude d’invasions insensées, et d’avoir à repousser la fausse perception que les Haïtiens ont une mentalité narcissique axée sur l’autodestruction. Mais cependant, ces mensonges accablants, mal perçus, ont eu une conséquence directe sur le développement du pays et de ses habitants. Les misères noires d’Haïti sont, en effet, les résultats d’une propagande bien structurée qui a été ancrée dans la mentalité des gens qui contrôlent le pays. Ils veulent qu’Haïti reste « le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental », comme ils l’ont clamé depuis des années. Ils veulent aussi étouffer Haïti, et de faire en sorte que les Haïtiens restent pauvres et misérables, toujours à genoux, priant pour des miettes de pain et dépourvus de tout sentiment de valeur pour se soulever contre la misère noire qui a été conçue par les mêmes individus que le peuple

IMMIGRATION ILLÉGALE AUX U.S.A.

50 000 mineurs d’Amérique Centrale aux frontières américano-mexicaines durant les huit derniers mois Par Michel Léandre

La zone frontalière entre les États Unis d’Amérique et le Mexique devient de plus en plus incontrôlable pour les autorités américaines au point où les cas de violations quotidiennes du côté mexicain débordent les ressources disponibles. On ne saura jamais le nombre de travailleurs agricoles mexicains qui sont par-

Par Michel Léandre. venus à traverser en territoire américain journellement et à élire domicile aux États-Unis, durant la saison des récoltes, sans être interceptés ou inquiétés; puis ils repartent avec tout l’argent empoché sans payer de taxes au trésor americain.Une véritable armée de trafiquants de drogue bien armés et financés en sus d’être extrêmement puissante aussi, mènent leurs activités sur ces frontières poreuses, infiltrant leurs marchandises illicites et participant également au trafic de réfugiés qu’ils incitent à faire la traversée aux États-Unis, moyennant de fortes sommes d’argent. Aujourd’hui —et c’était prévu par des chercheurs qui suivaient la situation — des dizaines de milliers d’adolescents des deux sexes se retrouvent dans les villes périphériques des frontières séparant les États-Unis du Mexique sans leurs parents et non munis de documents autorisant leur admission au pays. Une fois arrivés en territoire américain, des organisations humanitaires les aidaient ou les prennent en chargent comme s’il s’agissait d’enfants abandonnés. Mais le nombre grandissant de jour en jour de ces mineurs non accompagnés inquiétait tant ces organisations qu’elles ont dû exposer ce nouveau drame aux autorités locales et fédérales. En effet, de décembre 2013 à nos jours, plus de 50 000 enfants de 3 à 17 ans sont accueillis aux frontières en provenance de trois pays les plus pauvres de l’Amérique Centrale : El Salvador, Guatemala et Honduras. Ce dernier est devenu, depuis des années, un enfer ou des actes de tueries sont perpétrés en plein jour. Les femmes et les enfants y sont sujets à la violence quotidienne dans un pays ou rien ne marche.

Une crise humanitaire en gestation

Depuis décembre 201, il ne se passe une journée sans que n’arrivent en nombre croissant des enfants qui ont pris au dépourvu les autorités américaines qui

n’avaient pas prévu une telle invasion. D’où cette crise humanitaire qui déborde les infrastructures en place. Voilà un dilemme vite converti en crise humanitaire, puisqu’il s’agit d’enfants mineurs sans parents, sans identifications en sus que leur manière d’arrivée n’est pas trop claire pour les dirigeants. On en vient à croire que des parents désespérés pour l’avenir de leurs progénitures ont délibérément laissé partir leurs enfants vers un asile plus sûr quand bien même ils n’auraient peut-être jamais la chance de les revoir. Sans l’ombre d’un doute, l’Amérique Centrale, à part Costa Rica, n’a jamais connu une longue période de stabilité; et les trois pays d’ou viennent majoritairement ces enfants sont en proie au chômage endémique, à la misère abjecte, à la privation des droits de la personne humaine au peu de ressources nécessaires pour soutenir la croissance économique. Pour pallier a cette catastrophe humanitaire, les autorités fédérales ont établi des camps de fortune dans 10 endroits, dont Miami en est un. On a vu ces enfants, filles et garçons, se reposant à même le sol, le corps recouvert de draps, visiblement heureux de réussir la traversée. Par exemple, Ana, 14 ans, de Honduras, s’était confiée à la presse, le visage couvert, expliquant sa tragédie : « J’ai laisse ma mère, qui m’amena dans un train et me dit bonne chance. Nous sommes entassés comme du bétail dans des wagons et abattus par la chaleur. On était ensemble, filles et garçons, sans nourriture et sans eau et même incapables de satisfaire nos besoins physiologiques dans ce train qui n’arrête pas. Nous sommes partis sans mêmes nos actes de naissance et sans argent, car nos parents savent que nous allons vers un paradis. Arrivée dans un hangar, des hommes essayent de nous violer et nous nous battons pour ne pas être victimes de ces méchants. Je suis heureuse quand même d’être ici, car dans ce camp on nous réchauffons, on nous donne à manger et au moins on nous traite comme des humains. Je prie le bon Dieu pour qu’on nous laisse aller à l’école, car je suis une bonne élève ». Les autorités fédérales ne sont pas habituées à de telles situations et doivent trouver une solution rapide à cette crise qui ne cesse de se compliquer. Le président Barrack Obama croit que l’on doit collaborer avec les deux partis au Congrès pour résoudre la question des frontières et introduire de nouvelles mesures migratoires. Mais quelles dispositions prendre dans le cas de ces 50 000 nouveaux mineurs qui sont sur le sol américain ? Nous reviendrons avec de nouvelles données dans une prochaine édition et la manière dont les responsables américains vont procéder pour parer à cette crise dite humanitaire en pleine gestation. mleandre51@gmail.com


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Kreyòl Soti nan paj 6

gen verite a nan men li nan preche linyon e menm fason pou konpòte w nan sosyete a. Madan Mod, si w te vle fòme jèn yo tout bon vre, ou ta konnen ke yon prezidan yon peyi se reprezantan nasyon an e lè w ap pale de Swit Miki ou pa pale de prezidan peyi a ke w konnen ki rele Jozèf Michèl Mateli. Se la a nou tout ki pran pòz nou moralis bliye devwa nou kòm moun ki dwe dirije lòt yo nan bon direksyon. Nou pa gen pwoblèm ou rele prezidan an non ou vle. Men si w konpòte w tankou moun ki vle fòme jèn yo, ou pa dwe gen fòs kote. Lavalas la p ap mennen w okenn kote. Ou manti tankou chen e se ou menm sèlman ki rive fè remak sa a kòm moun ki pa jwenn anyen pou di de prezidan an k ap travay pandan w ap aadote. Madan Mod, pou enfòmasyon w, te gen yon pwotokòl, tande, si w pa t konn sa. Prezidan Mateli ale daprè sa pwotokòl la te prevwa. Tout voye monte pou desann prezidan an pa gen plas li. Pa rete nan vye lojik sa a. Mwen pa t vle reponn ou, paske nou pa dwe kite sa pase konsa e se sèl ou menm ki vin ak vye koze sa a kòm machann lòbèy. Tan lòbèy la fini, paske gouvènman Mateli a se demokrasi nan peyi a pou nou tout. Si w gen chans pou kritike gouvènman an nan radyo san kè sote, sa pwouve ke demokrasi ap pran jarèt pou yon amelyorasyon. Nou twò mechan. Nou pa dwe fè sa si nou vle rete nan reyalite a. Yon moun ki vle pote koreksyon e fè kritik tout bon vre dwe gen done yo nan men li pou l bay verite yo. Madan Mod, mwen ta renmen konnen si w gen papye pwotokòl la nan men w pou w ta gen kouraj fè remak ou a ki reyèlman pa jisifye. Ou nan manti, madanm. Si w te yon bon obsèvatè, fòk ou ta konnen ke prezidan Mateli te fè tout moun konnen l ap swiv pwotokòl la e li pa fè pati pwotokòl la. Mezanmi, nou dwe gen kouraj pou nou tout di laverite e non pa kore nan bay manti. Ou gen ti moun pou elve, malgre yo fin gran. Se ou menm ki yon limyè pou yo. Si w konprann se manti chak jedi w ap bay pou voye gouvènman sa a ale, ou fèk kare ap depanse ti lajan moun ap voye ba w la. Se pa serye ditou pou rete nan lojik sa a. Serafen : Ou pale dò e ou fè madanm nan wè ke l nan manti e ke mansonj p ap regle anyen nan sosyete a. Se pou nou tout rete konsekan a nou menm san nou pa touche pèson ozalantou nou. Se divizyon nou kreye nan sen nou ki tounen yon kansè e enpoze nou wè klè nan tenèb la. Nou radote twòp Silvya: Ki valè moral pou moun ki chita nan Lavalas pote bay lòt yo. Si Lavalas la t ap fè lwanj « Pè Lebren » pou detwi frè n ak sè n nan sosyete a, pa gen mwayen pou moun konsa pote bon bagay. Pèp la rejte yo e pwofesè a, ki nan lye verite l, te toujou mande n pou n pa retounen nan vye vomisman chen an. Si madanm li pa konprann anyen nan anyen, se pwoblèm pa l pou l naje nan vomisman an. Nou pa gen anyen n ap di de li, paske l gen pou l vin wè klè. Sovè: Nèg ak Nèges lakay toujou manje manje bliye nan plede fè menm erè a. Se ipokrizi ki donnen nan kè yo e anpeche yo fonksyone byen. Gade Ameriken sot fete 238 tyèm endepandans yo nan amoni ak kè kontan, paske yo travay pou konsolide viktwa zansèt yo. Nou menm, ki gen 210 lane depi nou pran endepandans nou, pa janm regle anyen serye ke kout poud, kout wanga, kout pwa grate ak tout malpwòpte ke sosyete a rejte. Nou nan tout sa ki reyèlman pa bon pou nou nan moman kote nou kontinye ap fè bak. Se

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pou 5 senatè repiblik la, ki anpeche peyi a fonksyone, retire kò yo, oubyen vote lwa elektoral la pou yo tout pa pran nan pèlen. Simòn: Moun sa yo, nou wè la a, pa gen nen nan figi yo ke yon bout labou mastòk. Depi me 2011, yo kontante yo ap bay manti pou yo lage pèp la nan bwouyay nan fè dezòd tout lasent jounen. Se avèk dife y ap jwe e yo gen pou yo viktim de zak malonnèt yo ke tout moun pa ta swete pou yo. Tèlman yo chak, an patikilye, pa gen lojik nan yo menm, yo kontinye ap radote pou granmesi san panse ke gen moun k ap obsève yo. Mezanmi, bann mechan yo ap kite nou rive nan 300 zan san nou pa janm pwogrese. Se yon gouvènman diktati pwogresis ki pou ranje peyi sa a pou l fè tout rekalsitran magouyè e retadatè yo rete nan wòl yo. Sonya: Mwen tande nou tout nan opinyon nou e mwen santi tou ke m gen mo pa m pou m di tou. Bagay yo pa fouti kontinye konsa. Se pou envalib yo pran men yo pou bay peyi a yon chans, paske se twòp pou peyi nou, Ayiti. Solon: Se yon maya oryante ki enstale nan peyi a pou bann vagabon yo kontinye ap twouble lapè piblik. Se pou KONSTITISYON AN refèt e non pa amande, paske li koze twòp pwoblèm sou plan nasyonal. Silvya : Mwen antyèman dakò avèk, ou paske se tan pèdi pou nou Ayisyen ki rete nan chire pit olye pou n gade devan. Non, se pa serye sa pou n kontinye ap trennen tandiske lòt peyi ke n te bay wout la ap mennen. Nou, Ayisyen natif-natal, pa wè byen devan nou pou n ta pran konsyans. Pèp ayisyen pran nòt pou w ka kanpe devan tout defi yo Sonya: Si nou konprann byen travay kèk palmantè anndan 2 chanm yo, nou kapab di se yon pakèt vagabon abiye ki vin nan chanm yo pou yo kapab fè dezòd. Prezidan Préval te konnen byen sa l t ap fè lè li te nonmen bann ansasen sa yo nan pòs senatè ak depite. Mesye yo kontinye ap fè dezòd malgre yo nonmen ranplasan lòt dam lan nan KEP la ke tout moun ki te rankont nan Otèl El Rantcho la pou rankont tout sektè pou yo te fè yon dyalòg nasyonal ki te konkli avèk anpil pwen ki te penmèt tout pati yo dakò. Jodi a nou pa fouti konprann Jan-Batis Byeneme nan radòt li a pou fè tout moun kwè li bezwen yon KEP ekilibre. M’sye Byeneme, ke tout moun ap kouri dèyè e ki, nòmalman, pa janm regle anyen pou Nòdwès, gen kouraj ap radote konsa. Yon senatè ki poutèt li dezekilibre ap pale tout bon de mo ekilib. Nou pa fouti konprann apwòch li a, ki se yon fason pou l fè tan pase pou eleksyon yo ki dwe fèt nan mwa desanm pa dewoule nan peyi a. Nou tout kapab wè ki jan mesye yo mechan. Sou Siyal FM, nan emisyon jedi a, se kouri oditè yo kouri dèyè l ki fòse m’sye kite emisyon an bonè. Silvya: Ou pa manti, sè m. Nèg ak ti Nègès, ke yo bau yon pòs par favè e ki rate yon pozisyon. konprann se fen monm nan e ke yo tout pa gen chans ankò pou yo rive. Tèlman yo fè bagay yo lèd, yo tounen frize ak frizelya nan tout demach negatif yo. Moun sa yo nou wè ki bezwen pouvwa a pa gen dekowòm, nan fason jan yo aji. Tout fè menm betiz la, pou m pa di menm tenten an. Tout moun sa yo. ki konprann yo se yon zafè e ke yo gen yon valè moral, pa respekte tèt yo, paske yo gen yon tèt byen plen chaje galimatcha, olye yon tèt byen fèt e byen kalibre pou yon bon direksyon. Solon : Ou pa manti, Silvya ak Sonya. Nou di bagay yo jan yo ye, paske nou pa na « kache lonbrit pou n

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benyen ». Vagabon yo, ki gaye nan peyi a, pa janm reflechi pou yo konprann ke se favè prezidan Mateli fè yo pou yo la toujou, paske depi dezyèm lendi mwa janvye tout te dwe ale pou te penmèt chanm Sena a inoperab. Olye pou yo ta remèsye prezidan Mateli pou apwòch sa a, yo prefere kouri nan tout lari Pòtoprens ap mande krisifye l san rezon. Nou konstate ki jan frè ak sè nou yo mechan e kriminèl. Yo vin ak yon seri de manti fabrike pi pa gen oken sans pou yo jete tout 7 peche yo sou prezidan an ke pèp la fè konfyans. Yo kouri, yo ponpe, yo di tout sa yo vle, men anyen pa janm mache pou yo. Se senatè Jozèf Lanbè ki di byen fò e byen wo nan seremoni 3 zan anivèsè gouvènman sa a k ap travay pou pèp la : « Ti Mari p ap monte, Ti Mari p ap desann ». Simon : Se sa li ye menm, paske bann delenkan nan peyi a pa konn bon bagay. Yo prefere fè dezòd olye pou yo mete tèt yo ansanm ak gouvènman an pou enterè peyi a. Se yon pakèt anbisye ki definitivman pa konn kote plas nen yo ye, piske se yon boul labou di ki nan figi yo. Se yon bann bèk fè-figi ki vle peyi a rete nan menm penppenp la. N ap fè yo konnen ke plan devastatè yo a p ap pase, paske nou konnen byen ki kote yo vle rive. Se pa san rezon ke eenatè ki la kounye a, Winseslas Lanbè, ki se frè Jozèf Lanbè, ale nan zòrèy JanChal Moyiz pou l di l : « Moy, entèpelasyon fini ». Tèlman Moyiz te sezi l ale nan emisyon Entèseksyon sou Karayib pou l te fè ti konfidans sa a bay Jan Mona, pou oditè yo te kapab tande tou. Se yon bagay ki nòmal, paske bann voryen san moral ki anndan 2 chanm yo pa konn valè yo. Ti zòm ki respekte tèt yo e ki vle pou yon amelyorasyon ap travay san bri san kont. Selina : Toujou gen sa nan yon sosyete kote move ganeman yo toujou ap fè tenten pou destabilize moun k ap travay e ki konpòte yo trè byen. Jan-Chal, ki nòmalman pa p janm Moyiz ki te pote 10 kòmandman yo, toujou ap fè makakri. Depi prezidan Mateli monte sou pouvwa 14 me 2011 pou rive jounen jodi a, senatè depoze Jan-Chal tounen yon matlòt pou prezidan Mateli. Tèlman li konpòte l tankou ti rapya nan lari yo, li pèdi tout prestij ke yon senatè ta genyen. M’sye Jan-Chal se machann pwason ki toujou ap fè zen e di tenten tou. Si nou kontwole byen, Jan-Chal pa janm di anyen depi touttan sa a ki konkretize, paske m’sye pi fò nan bay manti. Si manti avèk fo temwayaj te konn jete prezidan, prezidan Mateli t ap tonbe, retonbe plizyè fwa. Nèg yo se razwa ki pa file e yo tout tonbe nan erè. Prezidan Mateli ap fè 5 an li an san manke yon jou e moun ki pral absan sou sèn politik la pral Jan- Chal avèk tout ekip li a ki reyèlman pa konprann anyen nan anyen. Atansyon, Jan-Chal, paspò prezidan Mateli nan pòch dèyè l. E ou menm ki t ap radote nan bay manti sou manti ki reyèlman pa rapòte w anyen, prezidan Mateli p ap fòse pran ekzil nan janvye k ap vini an. W ap santi w enkonfòtab pou refijye w nan peyi Kiba. Se pa li ki pral touche pèsonn, paske l pa kwè nan enjistis e nan pèsekisyon. Ou gen lè pa wè si gouvènman Mateli/Lamòt la byen kore ? Nou vin avèk kesyon koulè ki nan tout sans p ap rapòte noua anyen. Danyèl Michèl ak Nyoutonn Senjis jwe tout patisyon nan òkès destabilizasyon an pou avili prezidan Mateli avèk tout antouraj li. Sepandan tout mizik yo jwe gen anpil kakofoni ke pèp la pa fouti tande pou enkonpetans dirijan medyòk yo nan zafè politik. Simòn: Nou vin isit la non pa pou voye monte, paske nou pa kwè nan sa. Nou vin avèk prèv nan tout deklarasyon nou fè yo, paske nou konnen trè byen : « Twou manti pa fon ». Nèg

yo nan peyi a pa chita sou okenn fè pozitif, paske yo pa konsistan. Nou gen senatè Stiven Benwa, ki mete tèt li nan yon bagay ki te fè l parèt lèd. Lè yon moun pran yon desizyon pa ekri e li siyen anba li devan lemonn antye, li pa gen otorite moral pou l kontredi tèt li e menm deziste. Senatè Benwa rate okazyon an ò sa a li te pran devan nasyon an. Sa pwouve nou ke mesye yo menm pa gen lojik lakay yo e plas yo menm ki tout bon pa a la wotè tach yo anndan palman an pa la menm. Peyi a bezwen demare pou yon devlopman dirab. Men bann vagabon yo refize konprann ke peyi Dayiti gen pou l rive nan kafou devlopman an. Fanatik pa janm pote bon bagay Samyèl : Nou pa manke konn fè bon analiz. Nou pa vin lakay Bòs Adriyen pou n bavade e pale koze djèdjè. Nou eseye mete tout pwen yo sou « i » yo, defason pou nou pa tonbe nan pasyon. Nou dwe di bagay yo jan yo ye vre, paske nou gen yon obligasyon. Nou pa bann moralis yo ki kite pasyon ap kouvri yo pou yo pa di verite. Respè se sa nou bezwen nan peyi a kèlkeswa pri li. Nou dwe òganize nou nan tout sans pou nou kapab fè kichòy. Dirijan foutbòl nan peyi nou dwe swiv ekzanp dirijan foutbòl Koskarika ki rive lwen avèk yon prestij san parèy. Mwen di bravo pou pèp Kostarika a. Nou espere ke nòt la pran pou mesye yo kòmanse prepare yo depi kounye a pou nou kapab patisipe nan Mondyal 2018 la. Drapo ayisyen dwe flote yon lòt fwa aprè 44 an. Politik nan peyi a antere tout bon bagay pou lonè nou paske politisyen odasye nou yo nan peyi a e deyò tou pa vin pou regle anyen ke fè dezòd. Nan zafè fè dezòd sa a, y ap rekòmanse aprè Mondyal la pou lapli bèl. Limitasyon nan fè dezòd la dwe efikas. Nou bezwen yon Lame ki dwe pwoteje nasyon an, paske tout deriv yo nan peyi a pran plas yo paske Lame nou an pa la ki se youn nan enstitisyon ke Konstitisyon 1987 la amande rekonèt. Nou pa nan voye monte, paske nou konnen sa p ap regle anyen pou nou. Silvya : Mwen oblije fè yon ti retounen pou m demontre nou ke anpil frè ak sè nou yo konprann yo kapab kaponnen moun e jwe nan lespri nou. Si nou vle pote yon modèl e fè yon chanjman nan mantalite nou, nou dwe divòse avèk fanatik ki rann nou avèg. Se pou nou sispann divage pou nou kapab wè reyalite a vivan. Respè se yon bagay ki esansyèlman, enpòtan nan sen nou. Se manke respè nan peyi a ki okazyone tout derapaj yo. Yon prezidan yon peyi se premye diyitè san kontestasyon. Lè w tande yon senatè, yon depite ak nenpòt lòt moun de gran valè ap betize avèk pèsonalite yon mandatè peyi a nan sans sa a nou mande si moun sa yo panse e konprann kapris yo k ap lage yo nan tout sa ki pa bon. Se yo menm avèk tout responsabilite yo genyen an ki pou ta pwoteje lòt yo nan bayo bon direksyon pou n sa gen yon sosyete djanm, se yo menm k ap lage yo nan erè. Sa grav e li ekstrèmman grav ! Simona : Ou fè tout, sè mwen. Nou gen yon pakèt politisyen vere ki dwe pran retrèt yo, paske tan yo fin pase. Se yon pakèt ensanse ki kontinye ap fè dezòd. Si se sou Aristid ak Préval, yo t ap nan prizon, paske mesye sa yo pa t ap ezite pou fè pèp la konnen ke endezirab yo ap twouble lapè piblik e yo atake souverènte Leta. Alò, si yo kapab gen bon sans pou yo konprann ke demokrasi pran jarèt sou gouvènman Mateli/Lamòt la. Nou dwe konprann tou ke mesye sa yo pa fouti sispann sa y ap fè a paske yo konnen nan ki enterè y ap fè tout bagay sa yo. Opozisyon nan peyi Dayiti pa fèt sou mezi e sa fè gen anpil defo nan fòm li. Medya a pa vle pran responsabilite pou rapòte bagay

yo jan l pase a. Si yo konprann ke se konsa pou yo wè bagay yo nan sans pa yo, travay la p ap pote okenn fri. Lavi gen anpil sans ladan li pou l sa penmèt nou jwi tout sa ki bon. Men nan movèz fwa nou sou tè a, nou refize viv ak kè poze pou nou tout kapab respire yon bon jan van. Se pa ni ayè, ni jodi a n ap chire pit nan move ajisman nou. Sa va fini tout bon nan peyi zansèt nou yo. Si yo te konnen se konsa nou t ap aji pou redyi peyi a nan fantezi nou, gwo sakrifis yo te fè a pa t ap rive nan degre ke nou tout konnen e n’ap jwi jodi a. Nou se yon pakèt ensanse pou ajisman nou. Kanbyen menm, nou tout ki konsène e konsyan de responsabilite n konnen nou dwe lite pou n kenbe prestij nou. Ayiti pa dwe pou yon ti gwoup ki gen mantalite mesken k ap anpeche evolisyon an pran jarèt. Nou pa dwe rete bra kwaze e founi je n pou n gade. Nou dwe fè tout sa n konnen pou n rive. Ayiti, peyi zansèt nou, gen pou l repran plas li nan konsè tout nasyon yo ap fè pou yo demare e kenbe diyite yo. Jèn nan peyi Dayiti pran men nou e reponn a bezwen peyi a Silvya : Mwen dakò avèk ou, Simona, ki te refize pale, paske l t ap swiv. Nou kontan w, sè mwen. Ou vin avèk anpil bagay la a ki se reyalite ak verite sou tanbou. Nèg yo tèlman mechan nan nanm yo. Tout bon bagay prezidan an fè pa gen valè pou yo, paske yo tout pa kwè ke gouvènman sa a fè bon bagay. Lè yo te kwense Tinèb Dèlpe nan kesyon travay gouvènman an ap fè, li te oblije reponn : « Gouvènman an gen lajan nan men li, se nòmal pou l antreprann travay yo ». Alò nou tout kapab konstate ke mesye yo itilize difamasyon pou yo kochon pèp la avèk tout gouvènman li pou yo vin fè dezòd. Si gouvènman vòlè, men li demontre travay li fè avèk tout sa l gen nan men li. Bann vagabon yo pran nan pwòp pyèj yo. Solon: Medam nou konn istwa nou trè byen pou travay n ap fè la a. Nou gen yon bann jèn nan peyi a e lòt bò dlo ki renmen peyi a e ki ta renmen pote konkou pa yo tou nan moman sa a. M ap konseye yo pou yo pa swiv bann malediksyon k ap simaye dezòd nan peyi a. Yo menm pa dwe swiv bann tèt loke k ap benyen nan vomisman Lavalas la avèk anpil emosyon, paske tout lavalsyen yo nan tou patou pa konn reflechi. Se jèn yo ki pou pran respponsabilite yo pou kontinye travay ke gouvènman Mateli/Lamòt la ap fè nan peyi a. Jenès la pa bezwen pè pou pote kole avèk gouvènman sa a k ap fè yon travay ekstraòdinè. Pa t janm gen tankou l depi aprè gouvènman Estime. Serafen : Gouvènman ap travay pandan Nèg yo ap fè dezòd nan peyi a. Bon bagay ap fèt nan peyi e se sa ki lakòz yo jalou e yo avèk tout denmèplè ak radòtè pa janm ta renmen peyi a ap bouje. Nou antoure avèk yon bann kamoken ki t ap jwenn monnen pyès yo si se sou gouvènman Aristid ak Préval. Prezidan Mateli pa mechan, paske li lage yo lib pou yo revandike. Men yo toujou bliye ke revandikasyon pa janm fèt nan dezòd e ke sanksyon gen dwa itilize kont tout malfektè ak sanginè ki refize pran men yo. Mwen remake ke bòs Adriyen ap fè siy pou n fini, paske l pral fèmen. Mwen kontan ti deba sa na ou tout te fè pou n bay opinyon nou sou zafè peyi nou. Nou p ap kite bann denmèplè yo detounen nou nan chemen nou. Se pousyè yo konn vale, paske yo pa janm vle wè byen pou peyi nou. N ap rete la e m swete nou tout yon bon wikenn. Jan Bèbè 16 jiyè 2014


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Coupe du monde cinq (5) fois et l’Argentine l’a gagnée seulement en deux (2) occasions. Le Brésil a cinq (5) étoiles, suivi immédiatement de l’Allemagne et de l’Italie qui en ont quatre (4) chacune. Les bénéfices al loués aux finalistes et aux participants de la Coupe du monde L’Allemagne, en plus du trophée, a reçu un cachet de USD $35 million $, donc 5 million $ de plus de la prime que l’Espagne avait reçue en 2010 comme championne. L’Argentine a bénéficié d’une prime de $25 million pour avoir terminée en deuxième position; et la Hollande, $ 20 million pour la troisième place et le Brésil $18 million pour la quatrième place. Tous les participants à cette Coupe du monde, en plus des $1,5 million qui leur ont été

qui avancent en huitièmes de finale ont reçu une prime de 8 million $ (plus les $1,5 million), les huit sélections qui sont arrivées en huitièmes de finales bénéficient d’une valeur de 9 million $. Les sélections qui ont obtenu leur billet pour les quarts de finales et qui avancent en semi finale ont eu une récompense de $14 million. En outre, la FIFA dispose d’un montant de $70 million, qui seront partagés entre les clubs dont font partie les joueurs sélectionnés, soit un total de 736 joueurs (32 équipes et 23 sélectionnés par équipe-32 x 23 = 736). Le document-source fait croire qu’une somme de $2, 800 par joueur par jour doit être versée à chaque joueur qui était présent à la Coupe du monde. « Ayiti, nou tande ? ». On doit rebattre les cartes. « Kat yo doye ». Le fonds de pension des joueurs haïtiens, qui avaient participé à la Coupe du monde 1974, mérite d’être

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Le gardien de l'equipe allemande Manuel Neuer leve le trophee lors d'une ceremonie a Berlin celebrant la victoire.

aux parents, amis et fans de mon ami Joseph Obas. Une étoile ne disparaît jamais, elle devient plutôt inaperçue.

reçoivent pas la Coupe origina- dent de la Fédération internale, mais plutôt une réplique pla- tionale de football association quée d’or. Cela paraît un peu de 1921 à 1954. Il a grande-

Per Mertssacker de la Selection allemande celebrant la victoire de son equipe sur l'Argentine.

absurde, mais cette disposition est celle de la FIFA. En 2010, le trophée valait 10 million $, mais sa valeur augmente au fur et à mesure que le prix de l’or

ment contribué à l’épanouissement de ce sport à l’échelle internationale. Il avait un rêve cher. Il voulait unir les peuples du monde. Cela lui avait valu

Lionel Messi d'Argentine pris en chasse par Georginio Wijnaldum, Nigel de Jong et Ron Flaargive durant le match final.

donnés avant le commencement de la Coupe du monde, ont reçu des primes de participation reparties comme suit :

augmenté. Il faut aussi bien une police d’assurance maladie et d’assurance vie pour les joueurs qui évoluent en Haïti.

Brève histoire et faits réels autour de la Coupe du monde

Thomas Muller, Lukas Podolski et Per Mertesacker savourant la victoire de leur equipe sur le onze argentin.

s’élève sur le marché international. À se rappeler qu’en deux fois, la Coupe a été volée. C’était le 20 mars 1966, en Angleterre, mais elle a été retrouvée sept jours plus tard, soit le 27 mars 1966, par un chien dans un jardin. Le 19 décembre 1983, des cagoulards armés l’avaient volée au siège de la Confédération brésilienne de football, à Rio de Janeiro. La deuxième fois, elle a disparue à jamais. C’était la Coupe Jules Philipp Lahm arborant le trophee a l'arrivee de l'equipe a l'aeroport de Berlin apres la victoire Rimet. Qui était Jules Rimet ? Un de la Selecion allemande sur celle d'Argentine. citoyen français, qui fut l’initiaaprès les matches de groupes Sincères condoléances Depuis 1974, les champions de teur de la Coupe du monde de (premier tour), les 16 équipes Coupe du monde de football ne football. Il était devenu prési-

une considération spéciale et il a été proposé pour être Prix Nobel de la paix, mais la mort a mis fin à son grand rêve. Il mourut le 15 octobre 1956. Le championnat portait son nom : la Coupe Jules Rimet. Le nom est devenu la Coupe du monde de la FIFA. robertnoel22@yahoo.com N.B. Sous la direction de Scolari, la Sélection brésilienne a essuyé les pires défaites de l’histoire du football. En deux matchs, elle a encaissé dix (10) Suite en page 16


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16 Suite de la page 15 buts dont sept (7) face à l’Allemagne en demi-finale et

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trois (3) face à la Hollande lors du match pour la troisième place. Bien que la performance du Bré-

Thomas Muller, a gauche, avec ses co-equipiers a l'aeroport de Berlin, apres la victoire du onze allemand sur l'equipe d'Argentine. Mario Gotze logeant le ballon dans les filets du gardien d'Argentine marqunt l'unique but de la competition.

sil ait été en dessous de sa renommée, ce pays a remporté la Coupe

du monde en cinq (5) occasions, suivi maintenant de l’Allemagne

et de l’Italie qui l’ont gagnée quatre fois chacune. Luiz Felipe Scolari, entraîneur du Brésil, a été mis à pied par la Confédération brésilienne de football (CBF). Fred, l’attaquant brésilien, a mis fin aux c o m péti tions in ter natio nales. Il continuera d’honorer ses contrats en championnats de clubs. Il est bruit que le Brésil pense maintenant à un étranger comme nouvel entraîneur. Danger pour le Brésil !

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES EXTORQUÉES POUR FINANCER LE CARNAVAL DES FLEURS

Criblées de taxes, des manufactures quittent le pays Suite de la page 1 d’alarme de différentes chambres de commerce et les inquiétudes exprimées par ces secteurs, qui procurent des milliers d’emplois dans le pays, le gouvernement, particulièrement le ministère des Finances et des Affaires économiques font la sourde oreille. Les responsables des finances publiques pensent que seule la taxation sauvage peut renflouer les coffres de l’État. Ainsi, ils négligent de créer l’environnement nécessaire pour attirer l’investisseur potentiel, qu’il soit local ou étranger. Le dernier budget récemment voté par le Sénat a pris au dépourvu toutes les manufactures du Parc industriel de Port-au-Prince ainsi que les petites et moyennes entreprises. Directeurs et propriétaires d’entreprises ne savent plus à quel saint se vouer. En l’espace de deux ans, ceux-ci encaissent une augmentation de plus de 30 % du fardeau fiscal déjà soumis à de multiples exagérations. En sus des tracasseries administratives et d’autres prélèvements qui leur tombent sur la tête. Certains plient bagages et promettent de se refugier vers d’autres rives plus clémentes. C’est un secret de Polichinelle que la rapacité du gouvernement Martelly/Lamothe afflige tous les contribuables. Rien que pour l’année en cours, la grande surprise a été l’augmentation du coût des vignettes automobiles et le paiement d’impôts pour les chômeurs. Une situation atroce pour les propriétaires d’automobiles qui doivent vendre leurs engins, par manque de moyens pour remplir les nouvelles obligations imposées par le « pouvoir rose ». Un subterfuge sans pareil a permis au gouvernement de soustraire quarante (40) gourdes des cent (100) gourdes d’augmentation du salaire minimum des journaliers. Il s’agit du « payroll Martely », comme on l’appelle dans le milieu. Cette stratégie ignominieuse est utilisée dans les programmes-bidon tels « Ti manman cheri », « Ede pèp », etc. Sur mille (1000) gourdes d’allocation versée à certaines familles, on leur soustrait deux cent (200) gourdes à la source. Ainsi va la vie sous Martelly/Lamothe. Martelly met le couteau sous la gorge des employeurs pour payer son carnaval des fleurs Le carnaval des fleurs, prévu

pour la dernière semaine du mois de juillet, est la dernière goutte qui fait déborder le vase. À la recherche de financement, le tandem Martelly/ Lamothe exige que le secteur commercial, industriel et manufacturier passe à la caisse. Selon leur importance, chacun est invité à faire un geste. L’arrogance des dirigeants est telle qu’ils arrivent jusqu’à fixer eux-mêmes les sommes que doivent leur verser ces secteurs déjà en butte à différents déboires. Ainsi, un industriel nous a affirmé avoir été approché pour une somme de cinquante mille dollars (50 000 $). L’an dernier, il n’avait pu verser vingt mille dollars (20 000 $) et la semaine suivante, des agents de la Direction générale des impôts (DGI) sont venus pour une visite surprise et il a dû décaisser trente mille (30 000 $) pour avoir la paix. Dans un contexte normal, ces moyens peu orthodoxes pour subtiliser de l’argent aux citoyens et payeurs de taxes seraient qualifiés d’extorsion. Mais, dans un pays dirigé comme un comptoir par le gouvernement Martelly/ Lamothe, tout est arrangé pour leur permettre d’écumer le pays. Ou, du moins, c’est ce qu’ils croient. Ce genre d’attitude a permis à l’ex-Premier ministre et ancien recteur de l’Université Quisqueya, l’agronome Jacques Edouard Alexis, d’affirmer que ce gouvernement était truffé de « racketteurs et de voleurs ». Avec preuve à l’appui, M. Alexis sait très bien de quoi il parle. La grève des magistrats met en lumière la faillite de l’État haïtien Dans un moment de lucidité, le président Martelly avait affirmé que les caisses de l’État étaient vides. L’incapacité du gouvernement à défrayer les dépenses courantes n’est pas un secret pour la majorité des Haïtiens. Ceux-ci doivent se ceindre les reins pour joindre les deux bouts, alors que les familles dirigeantes se vautrent dans un luxe insolent. Le gaspillage et la dilapidation des fonds publics sont légions et le grand argentier, Marie Carmelle Jean-Marie, récemment revenu au bercail, accepte délibérément ces états de fait répugnants. Pour apaiser ses sautes d’humeurs, on lui promet la primature qui sera vacante prochainement afin de permettre au Premier ministre, Laurent Lamothe,

de mener campagne dans les termes de la constitution en vigueur. Aujourd’hui, ce sont les magistrats, juges et autres employés des tribunaux qui réclament vingt et un (21) mois d’arriérés de salaire. Pire encore, le laxisme du gouvernement n’aura pas permis de renouveler le mandat de soixante quinze (75) magistrats, dont cinquante trois (53) juges. Une situation qui met en péril l’ouverture de la session criminelle, qui devait débuter le 14 juillet dernier. À moins que le gouvernement veuille intentionnellement retarder le processus de jugement des bandits dont plusieurs sont de connivence avec le pouvoir et ses ayants-droits. En attendant, les caisses de l’État sont vides, mais seulement pour les subalternes. Les largesses gouvernementales continuent de plus bel à l’Île-à-Vache et le président Martelly tient à son carnaval des fleurs, qui engloutira des centaines de millions de gourdes du trou sans fonds de la caisse publique alimentée par des moyens détournés à travers les fonds PetroCaribe. Ce qui accentue le déficit budgétaire et accélère la consécration de la faillite du pays. L’augmentation du coût de l’essence met aux aguets les classes défavorisées Il va sans dire que le gouvernement Martelly/Lamothe est pris comme dans une souricière. Incapable de remplir ses promesses nettement exagérées quand il s’agissait de prendre le pouvoir, il s’est jeté tête baissée dans différents projets à l’emporte-pièce. Un vrai bric-àbrac qui permet à ses associées de s’enrichir du jour au matin. L’augmentation du coût de l’essence défraie actuellement la chronique et met aux aguets les consommateurs de tous crins, et plus spécialement les classes nécessiteuses. On sait très bien que, dans tous les pays du monde, quand l’essence monte, tout monte. À part les prix consentis pour le transport en commun, le panier de la ménagère subit une augmentation vertigineuse. Avant ou après le carnaval ? Voilà la grande question que se posent les Haïtiens, perplexes. Dans un cas ou dans l’au tre, les interrogations ne font que rallonger l’anxiété et reléguer l’actuelle équipe gouvernementale parmi les plus honnis de l’histoire nationale. En peu de temps, le pré-

sident aura perdu son aura et surtout son fief de la ville des Cayes. Conspué en début de semaine, à la cité d’Antoine Simon et à la commune de Tabarre, Martelly et Lamothe jouent incontestablement leur dernière carte à l’hôtel du Carnaval des fleurs et de l’augmentation des coûts de l’essence. Les incessants voyages à l’étranger des deux chefs du gouvernement sont aussi l’occasion de couler des devises fortes, de manière éhontée, sur le dos du peuple haïtien. À son dernier voyage à l’ONU, la délégation haïtienne, conduite par le président Michel Joseph Martelly, comptait cinq fois plus de membres que la délégation française. Et que dire des per diem versés aux fonctionnaires et amis invités à ces moments palpitants ? Quant au départ de plusieurs industries de la sous-traitance, qui jettera au chômage des centaines de pères et mères de famille, il s’agit d’autant de mécontents de la politique de pillage national pratiquée sans restriction par un gouvernement sans foi ni loi. La démobilisation dans le secteur de la sous-traitance : Un signe des temps? La démobilisation, qui commence dans le secteur de la sous-traitance, n’est pas nécessairement imputable à la sur-taxation dont sont l’objet les compagnies œuvrant dans ce secteur. Une telle situation pourrait avoir des origines encoreplus inquiétantes. En effet, les hommes d’affaires représentent une espèce qui reste en permanence aux écoutes des événements politiques qu’il n’appartient pas à tout un chacun de détecter. Pour la simple et bonne raison qu’ils ont à leur disposition des tuyaux par lesquels ils reçoivent des informations qui échappent même aux dirigeants du pays. Autant dire, quand on voit des managers et propriétaires de compagnies impliquées dans la soustraitance prendre leurs jambes à leurs cous, c’est le moment de vider les lieux. Assurément ils possèdent des informations auxquelles le grand public n’a point accès. Dès lors, on ne devrait s’étonner d’apprendre que d’autres entreprises de ce secteur décident de les suivre. À titre de référence, rappelons la démobilisation qui s’était déclarée dans le milieu de la soustraitance, dans les années 80 et 90.

Plus d’une centaine d’entreprises avaient décidé de quitter Haïti pour aller s’établir en République dominicaine, au Mexique, à Costa Rica et dans d’autres pays d’Amérique latine. On se souvient d’heureuse mémoire comment le taux du chômage avait grimpé dans le secteur populaire comme conséquence de la fuite de ces compagnies. La crise électorale risque-t-elle de déboucher sur la violence? Dans les milieux internationaux, la crise électorale en cours en Haïti suscite de vives préoccupations. Car les pays intéressés à voir se normaliser la situation politique dans ce pays craignent de voir les choses se gâter. Surtout qu’on suspecte de plus en plus le président Martelly de faire le contraire de ce qu’il promet en ce qui a trait au prochain scrutin. Après avoir violé ses promesses d’organiser des élections à trois reprises, rien n’autorise à croire qu’il est prêt à changer de politique. Plusieurs diplomates en poste en Haïti prennent très au sérieux les rumeurs faisant le tour de la capitale selon lesquelles le chef de l’État prépare son Premier ministre pour lui succéder. Ce qui fait croire que l’intention à lui attribuée de créer un CEP fait sur mesure pour lui n’est pas farfelue. Car, pour réaliser un coup d’État par les urnes, il a besoin d’un CEP docile prêt à tout mettre en œuvre afin d’assurer l’élection de son candidat. En ce sens, les milieux internationaux voient une réédition de la tentative de René Préval de se faire succéder par son homme lige, Jude Célestin. N’était l’intervention décisive de la communauté internationale, le CEP de Gayot Dorcinvil, qu’avait mis sur pied expressément Préval, aurait bel et bien exécuté sa volonté de continuer à diriger le pays par l’intermédiaire de son « chien couchant ». Plusieurs diplomates étrangers pensent que, avec les acteurs politiques solidement retranchés dans leurs positions, alors que Michel Martelly avance vers des élections « frauduleuses », Haïti traversera une période de turbulence jamais constatée auparavant. Il y a donc fort à parier que la mobilisation qui vient de commencer dans le secteur de la sous-traitance ne serait pas étranger aux préoccupations causées par l’incertitude concernant les élections.


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