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16 -23 décembre 2015
L’ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DU POUVOIR
Pas de prolongation de mandat pour Martelly
Incapable d’accoucher des élections, on lui montre la porte
Jovenel Mois̈ e se frotte le front à celui de la mambo nationale dans l'espoir d'absorber le pouvoir de gagner la bataille électorale.
TRAFFIC D’ARMES EN HAÏTI
P O R T- A U - P R I N C E , 1 5 décembre — Alors que son mandat touche à sa fin, Michel Martelly risque de voir son mandat écourté de quelques semaines, voire même des soixante jours qu’il lui reste à passer au Palais national. Principal instigateur de la crise électorale qui sévit depuis le mois d’août, il n’a plus l’estime de la population et de l’ensemble des pays amis qui prônent le passage du pouvoir dans l’ordre et l’harmonie. Donc, il ne figure plus sur la liste des chefs d’État plus ou moins tolérés dans cette Amérique où nous vivons. Haïti est trop souvent considéré comme parent pauvre de la démocratie et le président aura porté cette réputation à son dernier degré. S’il faut se fier à la conjoncture où la majorité des intervenants sociopolitiques réclament ardemment son départ précipité comme préalable à la réalisation
d’élections honnêtes, transparentes et démocratiques, ses jours à la tête de l’État seraient comptés. Pour comble de malheur, le CORE Groupe, qui regroupe l’ensemble des ambassadeurs des pays dits amis d’Haïti, tergiverse au point que sa neutralité originale frise le désaveu complet des écarts démocratiques imputables aux ambitions démesurées des manigances présidentielles. Politiquement, on fait valoir que le souci du président Martelly à placer son poulain au Palais national prédomine ses moindres gestes. Les principales ambassades établies dans le pays prennent très au sérieux des dernières déclarations selon lesquelles « ce serait sur son cadavre qu’on passerait pour écarter Jovenel de la course ». Même le président du CEP a été contraint de « bien ficeler ses Suite en page 9
KENNETH MERTEN MIS HORS JEU EN HAÏTI
Salim Succar, débouté par un juge fédéral, sous la menace d’une contre action
La NSA en charge du dossier des élections
Laurent Salvador Lamothe (à gauche), Salim Succar (au centre) et Michel Pierre Brunache.
Michel Martelly (à gauche) et l'ex-ambassadeur des États-Unis en Haiẗ i Kenneth Merten.
Moins d’une semaine après que le quotidien haïtien Le Nouvelliste eut publié une rubrique sous le titre « Trafic d’armes : Salim Succar obtient gain de cause, exige dommages et intérêts », un tribunal fédéral de Miami, en Floride, a cassé le jugement dont il se félicitait avoir obtenu contre l’économiste Parnel Duverger. Ce dernier
était accusé d’avoir été l’auteur d’un article que Succar juge diffamatoire contre lui. C’est ce qu’a expliqué au Nouvelliste Michel Pierre Brunache, avocat de Laurent Lamothe et proche de Salim Succar. Il était ministre de la Justice lors de l’arrestation d’Arnel Bélizaire, ex-député de Delmas-Cité Soleil.
En effet, lors d’un procès qui s’est déroulé au tribunal fédéral du Southern District, à Miami, le lundi 14 décembre 2015, le juge Darren P. Gayles a repoussé la requête formulée par les avocats Ralph Kénol et Bertrand Madsen (tous deux d’origine haïtienne) au nom de leur client, Suite en page 15
Par Léo Joseph Kenneth Merten, le responsable du dossier Haïti au Département d’État, en tant qu’expert de la question haïtienne, a passé plus de sept jours à Port-au-Prince sans réussir à faire avancer le dossier des élections dans lequel il était sensé avoir investi l’expé-
rience diplomatique qu’il avait acquise dans ce pays. À la capitale américaine, on apprend que le diplomate, qui s’était trop « rapproché » de Michel Martelly lorsqu’il représentait son pays à la capitale haïtienne, aurait été «rappelé » par ses supérieurs, après qu’il eut été constaté que sa misSuite en page 2
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KENNETH MERTEN MIS HORS JEU EN HAÏTI
La NSA en charge du dossier des élections Suite de la page 1 sion piétinait sans aucune possibilité d’engager les protagonistes de la crise dans la voie d’une entente. Loin d’apaiser les esprits, la présence de M. Merten à la capitale haïtienne semblait éveiller l’hostilité chez les parties en présence. On apprend, dans les milieux proches du Département d’État et de la Maison-Blanche, que suite à une mission infructueuse du coordonnateur de la question d’Haïti au Département d’État, à Port-au-Prince, la décision a été prise de le « rappeler » au bercail. Aussi, laisse-t-on entendre, dans ces mêmes secteurs, la diplomatie a été invitée à faire place à la stratégie militaire afin de ne pas être pris au dépourvu au cas où la situation se détériorerait à Port-auPrince. Car certains hauts fonctionnaires américains introduits à la capitale haïtienne sans faire de bruits auraient alerté les autorités compétentes de leur pays concernant certaines conditions qui mettraient en jeu la « sécurité » des États-Unis. Cela serait devenu d’autant plus inquiétant qu’un haut gradé militaire américain aurait prévenu qu’une situation sécuritaire dangereuse serait présente en Haïti et qu’il faudrait prendre des mesures opportunes pour éviter une catastrophe possible à tout instant. À en croire des diplomates en poste à domicile, à Washington, des fonctionnaires de la National Security Council, travaillant sous la direction de Suzan Rice, aurait été dépêchés en Haïti, la semaine dernière,
avec pour mission d’œuvrer pour une solution démocratique de la crise, et qui tiendrait compte des intérêts de la grande majorité des Haïtiens. Merten serait motivé par ses affinités avec certains secteurs Pour certains proches du Département d’État, qui passent pour des habitués de cette institution, la dernière mission de Kenneth Merten en Haïti aurait été compromise par ses affinités avec certains secteurs politiques et des affaires du pays. Ces observateurs ont précisé qu’il a été sérieusement handicapé principalement pour deux raisons, victime, diton, des antagonismes entre deux tendances contradictoires. En effet, fait-on savoir, M. Merten n’a pu convaincre Michel Martelly de faciliter les négociations en acceptant que son candidat, Jovenel Moïse, soit définitivement écarté du deuxième tour, comme ce fut le cas pour Jude Célestin, en 2010, lorsque Michel Martelly, l’actuel président sortant, était imposé au président Préval par la communauté internationale, suite au recomptage des bulletins ayant prouvé qu’il y eut fraudes au profit du poulain de Préval, Jude Célestin. Il fut révélé, par la suite, que Martelly avait été mis en ballottage avec Mirlande Manigat, la candidate du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP). Cette décision fut prise à l’instigation de l’Organisation des États américains (OEA) dans la foulée de vio-
lentes manifestations déclenchées par des partisans de Martelly, notamment dans la ville des Cayes. Tout indiqua que, dans le cas de Martelly-Célestin, l’organisme hémisphérique avait adopté une solution similaire à celle qui avait amené René Préval au pouvoir, suite à la décision d’éviter de mettre Préval en ballottage avec Leslie F. Manigat. D’autre part, Merten s’est retrouvé face à des partis d’opposition hostiles à sa médiation, parce que ceuxci voient en lui un proche de Michel Martelly qui ferait tout ce qui est possible pour que son poulain accède au Palais national. Les candidats à la présidence victimes de cette conspiration électorale manigancée par le Palais national, avec la complicité et l’esprit partisan du Conseil électoral provisoire (CEP), se rappellent, pour durcir leur position, que l’ambassadeur Merten était l’ « ami» de Michel Martelly. Celui-là l’avait sauvé de la polémique suscitée au Parlement autour de la nationalité du président haïtien. Kenneth Merten était venu à la rescousse de Martelly en déclarant que ce dernier n’était pas de nationalité américaine. Ces candidats à la présidence se souviennent également qu’au moment de quitter définitivement le pays, à la fin de sa mission diplomatique en Haïti, Martelly fit de Kenneth Merten le premier citoyen étranger à recevoir la plus haute distinction nationale « Honneur et Mérite ». Enquête américaine sur une situation d’insécurité
On affirme également que, suite à des révélations faites par un haut gradé militaire américain à ses supérieurs, à Washington, faisant état de l’existence au pays de plusieurs centres islamiques susceptibles de favoriser le développement de foyers terroristes, une enquête aurait été ouverte. À en croire certaines sources proches des représentants de la NSA, il existe plusieurs mosquées à Portau-Prince et même dans des villes de province, notamment aux Gonaïves, qui auraient été établies au cours de cinq dernières années. On laisse croire que des étrangers originaires de pays du Moyen-Orient seraient venus en Haïti, grâce à une nouvelle diplomatie libérale, dite diplomatie d’affaires, introduite par Laurent Lamothe, à la faveur de l’installation de Martelly au Palais national. Les représentants de la NSA n’ont pas caché leur appréhension de voir un Michel Martelly aux prises avec une opposition intransigeante cherchant à lui montrer la porte de sortie n’aie embrigadé tous ceux qui seraient disposés à l’aider rester à au pouvoir. Ces fonctionnaires américains laissent croire que leur appréhension se justifie par le fait que des ressortissants de pays arabes auraient découvert Haïti comme point de transit vers d’autres destinations, qui pourraient être aussi les États-Unis. Les dernières pénétrations de ces gens dans des pays européens et dans d’autres États de la région font d’Haïti une escale idéale pour de
telles personnes en quête d’un port d’encrage avant de mettre le cap sur une destination finale. Des agents américains auraient signalé la présence d’étrangers cherchant à se procurer des passeports haïtiens pour qu’ils puissent transiter ou débarquer à des ports qui pourraient se trouver à l’intérieur des frontières américaines. Les jours du CEP sont comptés À l’approche de la date prévue pour le second tour de la présidentielle, le 27 décembre, les Américains s’activent pour aider les Haïtiens à trouver une solution à la crise postélectorale. Une rumeur persistance court dans certains couloires diplomatiques, à Port-au-Prince, laissant croire que les jours du CEP sont comptés. On affirme, en même temps, qu’une série d’autres décisions sont à la veille d’être prises, particulièrement la mise au rencart de Jovenel Moïse comme participant numéro 1 au second tour de la présidentielle. Des observateurs très au courant des dernières décisions diplomatiques gestation, dans le cadre des négociations menées autour de la crise électorale, se déclarent « très sûrs » que les choses vont bouger, cette semaine, et que l’actualité sera peuplée de « surprises spectaculaires ». À seulement onze jours de la date retenue pour organiser le second tour, les marges de manœuvre de l’équipe Martelly-Paul sont extrêmement réduites. L.J.
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HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know…?
Volume 3, Issue 107 By Garry Emmanuel The cardiovascular benefits of walking are biologically plausible; like other forms of regular moderate exercise, walking improves cardiac risk factors, such as cholesterol, blood pressure, diabetes, obesity, vascular stiffness and inflammation, and mental stress. According to experts, following are the reasons walking rocks: Walking strengthens your heart Reduce your risk of heart disease and stroke by walking regularly. It’s great cardio exercise, lowering levels of LDL (bad) cholesterol while increasing levels of
HDL (good) cholesterol. The Stroke Association says that a brisk 30-minute walk every day helps to prevent and control the high blood pressure that causes strokes, reducing the risk by up to 27 percent. Walking lowers disease risk A regular walking habit slashes the risk of type 2 diabetes by around 60 percent, and you are 20 percent less likely to develop cancer of the colon, breast or womb with an active hobby such as walking. Walking helps you lose weight You will burn around 75 calories simply by walking at 2mph for 30 minutes. Up your speed to
3mph and it is 99 calories, while 4mph is 150 calories (equivalent to three Jaffa cakes and a jam doughnut!). Work that short walk into your daily routine and you will shed the pounds in no time.
are vitamin D deficient, affecting important things like bone health and our immune systems. Walking is the perfect way to enjoy the outdoors while getting your vitamin D fix.
Walking prevents dementia Older people who walk six miles or more per week are more likely to avoid brain shrinkage and preserve memory as the years pass. Since dementia affects one in 14 people over 65 and one in six over 80, we acknowledge that is a pretty great idea.
Walking gives you energy You will get more done with more energy, and a brisk walk is one of the best natural energizers around. It boosts circulation and increases oxygen supply to every cell in your body, helping you to feel more alert and alive. Try walking on your lunch break to achieve more in the afternoon.
Walking tones up legs, bums, and tums Give definition to calves, quads and hamstrings while lifting your glutes (bum muscles) with a good, regular walk. Add hill walking into the mix and it’s even more effective. Pay attention to your posture and you’ll also tone your abs and waist. Walking boosts vitamin D We all need to get outside more. Many people in many countries
DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ
Pari visé, Paris prenable Par Dan Albertini
Entre (), Haïti, si Lavalas ne compte ses villes gagnées au suffrage universel direct. Si l’organisation compte mieux les multiples messages de Tabarre en guise de nouveaux parlementaires élus. Comment la docteure en médecine compte mieux faire en politique célestine : par diagnostique « présidentite » ou ré-scruter 7,05 % de recette saturée. Si Jude Célestin sait compter, comptera-t-il, lui, plus sur les 24,82 % du G7 qu’avec ses 25,27 % d’électeurs ? Si Opont ouvre le scrutin le 27 décembre, le CEP étant une autorité légale, si Célestin s’abstient, la victoire ira donc par acclamation à Moïse. Tel Manigat sous CNG. Une logique américaine qui a vu Bush évincer Gore en 2000. Fermons les ().
Qui d’intérêt aurait une vue sur Paris ? Puis, aurait visé un pari sur Paris. Le FN étant techniquement écarté, la question ne serait encore expédiée qu’à moitié.
on accuse par tous les saints, par toutes les formules. Un coupable idéal, l’islam. Différent au bon dos, quand Mohamed Ali refusait en son nom de partir en guerre, il n’a de saint sur qui prier. Ou, sur qui jeter notre dévolu. L’islam a un prophète. Il répond parfaitement à un ingrédient de nos formules de chefs cuistots parisiens comme pour une recette de gélatina belge. Prophète de malheur, mauvaise recette. Ah oui, de par ses annonces coraniques punitives. Cependant, personne ne dit mot sur les versets bibliques de Pro. 23 :13-14 qui nous dictent ceci : « N’épargne pas la correction à l’enfant; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts ». Le judéo-chrétien réformé, une autre bannière d’Allah qui tolère le pêcheur, rajoute ceci : « nous dit l’Éternel des Armées ». Tout ce cirque, dans le pays de la loi
contre le châtiment corporel comme moyen d’éducation. Des États en font donc en dehors de l‘islam. Mais, traitent de racailles les insurgés révoltés contre de fausses promesses, soit politique, soit électorale. En fait la recette parisienne de ces derniers temps met du pastiche comme garniture pour cacher une vérité accablante. Si Paris devenait FN, l’Allemagne nazi revampée prendrait-elle Paris ? Comme une vieille fourchette entre l’enclume et le marteau. Les ambitions et les erreurs tendent à démontrer les probabilités de l’équation, même si Le Drian dit finalement qu’il ne démissionnera pas. Cazaneuve étant réduit au silence, hyper sécurisation du scrutin politique dans la sauce COP21. En outre, Poutine dénigre-t-il Paris douteux ou mijote-til, au point pour Paris d’interpeller Berlin ? Paris est-elle donc si prenable ? Moscou l’ambitieuse se veut désormais le nombril du monde. Bon prétexte, l’erreur turque qui a vu abattre un chasseur russe. Résoudre donc les sanctions par une prise névralgique est une option. L’équation doit passer par Paris puisque la Syrie voit Paris-Moscou en tandem stratégique. Néanmoins, en termes de possession, car la France n’est un partenaire fiable selon Moscou. La vague pharaonique d’autoroute transcontinentale dévoile bien des zones de silence. Quand nous disions dans les parenthèses de la semaine écoulée [si Martelly avait proposé l’exil à Bachar Al Asad en 2012, Damas ne serait pas ce prétexte d’une guerre stupide sans fin], cela a probablement paru incongru. Paris-Bataclan s’est rendu rapidement compte que la Syrie n’est pas le Mali. Quand Le Drian part en guerre sans fin contre l’EI en Syrie, une fois de plus, Paris inconséquent dans la sécurité d’un président en fonction, s’enfle comme la grenouille dans La Fontaine. Ici en Amérique on s’en est essoufflé de l’Irak et de l’Afghanistan à coup de billions, ce qui n’a empêché San Bernardino, CA. Paris ne tiendrait donc sans ce support étranger direct. D’ailleurs
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le soutien vicié continu de l’Allemagne militaire, ou de nouveaux emprunts à charge élevée à une Chine commerciale opportuniste qui observe les affaissements. Paris ne peut se vouloir de butins du guerrier dans cette zone syrienne, ce sont les Français endettés qui ne trouveront plus le pain sur les planches du boulanger. Si Poutine juge la France irrationnelle dans le retrait des Mistral, au point de l’indexer dans la pharaonique route de… l’État faible aurait-il une conséquence ? L’Amérique de Bush avaitelle déjà dit à Paris de cesser de se comporter comme un tiers-mondiste, lors de l’invasion de Bagdad ? La réalité cachée était-elle le fait de ne pouvoir assumer toute seule le coût de cette guerre stupide sans pénaliser lourdement le citoyen de Meriden, CT, par exemple, à faire la ligne comme un communiste européen, aux frais de la ville en agonie ? Obama en campagne ne l’avait-il pas touché du doigt en disant qu’il allait réinvestir en éducation ? Il y avait donc un coût. Comment la France traîne-t-elle déjà le déficit en éducation ? Comment alors supporter une guerre multinationale stupide sans s’affaiblir en accéléré ? Quand Moscou voit Paris en transit et non en destination ? Paris vient de se commettre autrement une fois de plus, du Bataclan à la COP21. En criant la culture comme moyen de survie, car c’est de cela dont il est question dans la déclaration de résistance parisienne, Paris vient de montrer ses attaches à son plus fort symbole des Lumières. La Tour Eiffel adulée. Couleur drapeau français. Mieux, elle devient verte, d’arbres et de déclarations prometteuses sans lendemain pour un (2) degrés idéaliste aux Français. Comme à l’arrivée de François Hollande à l’lysée. Cazaneuve a, sans le savoir, attiré l’attention sur le symbole vital de Paris. Une invitation qui fait dans les cordes de la peur renforcée de l’islam. Le monde regardera Paris-Eiffel avec tous les yeux dont ceux de la crainte et de l’envie. Paris devra investir à pure perte
Walking makes you happy It is true – exercise boosts your mood. Studies show that a brisk walk is just as effective as antidepressants in mild to moderate cases of depression, releasing feel-good endorphins while reducing stress and anxiety. So for positive mental health, walking’s an absolute must. The challenge: If you are suffering from obesity or other health dans la surveillance armée de ce symbole, sans retour sur l’investissement. Gestion de fortunes et gestion du risque. Ce qui met Paris à découvert en tous sens. Paris devient celui qui fiche le citoyen, en faveur d’un état de guerre stupide aux bombes explosives polluantes. Vous croyez que nous faisons dans la pensée barbarisée. Bien non, c’est l’Allemagne qui s’est montrée nazi à deux reprises et
related issues and want to enhance the quality of your health and your immune system, perhaps it is time to consider including daily walking exercise in your daily personal agenda. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember, prevention is better than healing and your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us launch our walking awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2015! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.” Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. December 16, 2015 couvant des néo nazis en date d’aujourd’hui. Si Paris doit être un trophée, par contre, comme lors de la WWII, la question s’adresse par exemple à un certain Claude Ribbe, intellectuel de gauche qui trouvait l’ère Sarkozy trop policier. Mais vous en déplaise, n’en dit rien aujourd’hui. Opportuniste comme Patrick Lozès ou silencieux ? dan@danalbertini.info
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Les fêtes de fin d’année selon nos traditions et nos valeurs Par Rosie Bourget Sécheresse en Californie, pénuries alimentaires dans le monde, guerres, catastrophes naturelles, actes de terrorisme… Nous venons de traverser des événements douloureux qui nous font entrer dans une époque pleine d’incertitudes. Nous ne devons pas pour autant oublier nos valeurs et nos traditions, que nous maintenons vivantes à travers des moments
Rosie Bourget. forts comme les fêtes de fin d’année. Les jours passent vite, les années courent à toute vitesse, l’âge avance à grand pas, rien ne dit que nous serons vivants demain. Se réunir, prodiguer une attention, offrir un cadeau contribuent à nouer et renforcer les liens, suscitant des émotions et de la joie. Face à un monde souvent violent et inégalitaire, nous vous conseillons de passer les derniers jours de l’année en compagnie de vos proches et de ceux qui se soucient de vous. Quelles valeurs pouvez-vous transmettre ? On peut se questionner sur la meilleure façon de vivre ces fêtes tout en respectant nos valeurs personnelles. Le partage : en invitant vos enfants à contribuer à la fabrication de petits cadeaux pour les proches et amis. L’esprit de famille : en étant attentif à chacun, en montrant à vos enfants que malgré nos différences nous pouvons choisir d’être bien ensemble. La solidarité : en choisissant une action qui peut faire une différence (tournez vers les autres, invitez votre voisin seul, vos amis, apportez des jouets à une association d’aide aux familles les plus démunies). Ce qu’un enfant reçoit à la maison lui restera jusqu’au tombeau Peu importe vos réflexions sur les fêtes de fin d’année, elles sont d’une grande importance pour vos enfants qui se préparent, comme vous, d’ailleurs, dès novembre à l’arrivée imminente de ces festivités. Des décorations de partout les rappellent que quelque chose d’important se produira bientôt. Les enfants ont besoin de sentir qu’ils vivent pleinement les mêmes événements que leurs amis. Ils ont besoin de se sentir appréciés. Nous vous encourageons à participer avec eux à certains rituels qui entourent cette période de réjouissances. Quelle que soit votre attitude face à ce que certains appellent la fête de la surconsommation, il est important pendant cette période de mettre l’accent sur les valeurs universelles que sont l’amour, le partage et l’empathie. La recherche en psychologie a clairement démontré que l’on res-
sent beaucoup plus de plaisir à donner qu’à recevoir. Aussi, pour vous assurer que vos enfants vont développer cette capacité de penser aux autres, il faut les engager dans la production de cadeaux faits à la maison (des pâtisseries à donner en cadeaux) pour ceux qui leur sont chers. Bien sûr, il y a plusieurs façons de s’y prendre pour vivre une fin d’année agréable. Nous voulons simplement vous présenter quelques variantes que nous avons développées depuis quelques années. Traditions et coutumes de chez nous au temps des fêtes Comme partout ailleurs, en Haïti, durant la période de fin d’année, on constate la même ferveur, la même joie et le même esprit de solidarité dans tout le pays. Dès le début du mois de novembre, les sapins prennent possession des maisons et des rues. On assiste à la multiplication de marchandes dans les rues, sur les places publiques. Les artisans de fanal s’activent pour illuminer les rues de la capitale avec leurs maisonnettes en papier qui font le bonheur de plus d’un. Àla tombée de la nuit, la ville se transforme en une vraie ville de lumière et d’esthétique. Les gens effectuent des déplacements en grand nombre à cette période. Les airs de Noël envahissent les ondes des radios, occupant la première place à longueur de journée. Le 24 décembre en soirée, personne ne reste à la maison, les rues bondent des gens, particulièrement des jeunes et des adolescents. Dans différents quartiers, des fêtes sont organisées, soit en famille ou entre amis. Depuis le 1er janvier 1804, jour de l’indépendance d’Haïti, manger de la soupe de giraumont (soup joumou) le premier jour de l’année est demeurée une tradition pour célébrer la fête de l’Indépendance. Toutes les familles haïtiennes en préparent et se la partagent, elle représente non seulement la liberté et la victoire contre l’oppression, mais aussi le partage et l’union qui a été nécessaire à la conquête de cette indépendance acquise à un prix exorbitant. Le 2 janvier (Jour des Aïeux), que l’on habite en ville ou à la campagne, on prépare de la nourriture en grande quantité. C’est également le moment de rejoindre des proches pour partager des repas dans un esprit convivial. Contrairement aux années
précédentes, la diaspora ne courre pas le risque de rentrer en Haïti pour les fêtes, vu l’impact des récents évènements politiques sur l’image du pays. Quant à l’insécurité, qui prend de l’ampleur au fil des jours, organiser des événements suscite des interrogations. Pour l’édification de nos compatriotes, qui s’installent à l’autre bout du monde, il est toutefois à signaler qu’en Haïti, les fêtes de fin d’année ont changé depuis quelques temps. Elles n’apportent plus le bonheur attendu. Les sapins se font plus rares, les rues se vident des marchandes de guirlandes. Les quartiers ont perdu leurs couleurs et les villes, leurs chaleurs. Autrefois, il était question d’envoyer des cartes de vœux à ses amis et à sa famille. Aujourd’hui, cela ne se fait plus, les vœux ont disparus. Si la tradition de la fête de Noël demeure encore vivante dans l’église, sur un plan purement social on ne prête plus d’attention à cette grande fête familiale. Cependant, tout n’est pas perdu, il nous reste un petit quelque chose. Le 1er janvier de chaque année, la soupe « joumou » étant un élément fort ancré dans la tradition du peuple haïtien, est préparée et consommée dans presque tous les foyers. Cette soupe offre aux familles haïtiennes un vrai moment de commémoration et une réelle occasion de montrer leur générosité et leur capacité à dépasser les questions d’appartenance sociale ainsi que les problèmes du quotidien autour d’un repas devenu hautement traditionnel. Les fêtes de fin d’année sont une occasion de rappeler les valeurs de partage et de générosité, du bonheur simple d’être ensemble. Même dans les heures les plus sombres, nous devons être prêts à se rassembler, à se battre par tous les moyens, pour que nos valeurs et nos traditions perdurent. Sur ce, nous en profitons pour souhaiter à nos lecteurs, lectrices et à la terre entière de très joyeuses fêtes en famille, blottis les uns contre les autres. Au lieu de chercher votre père Noël en autrui, pourquoi ne pas être le père Noël dont a besoin l’autre ? r_bourget@yahoo.com MTS (Maitrise en Travail Social)
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Haïti-observateur 16 -23 décembre 2015
HAÏTI-CARNAVAL 2016 78 secondes d’un clip de Sweet Micky, un camouflet pour Radio Kiskeya après l’attaque de son local en début du mois de décembre Par Claudy B. Auguste Au plus fort d’une crise électorale sans précédent, le testpressing d’une merengue carnavalesque serait, pour Michel Martelly, plus important qu’un dénouement rapide de la crise post-électorale dans laquelle s’enlise la nation. Selon lui, les Haïtiens ne peuvent résister aux plaisirs que procure les « koujay » et les déhanchements exposés dans les rues durant cette période. C’est pourquoi, en l’espace de quatre ans, il en décrétés au moins cinq. Ce serait un fait sans précédent, vraiment regrettable, dans l’histoire de la présidence en Haïti des temps modernes, de voir la publication d’une œuvre artistico-musicale d’un président de la République encore en exercice, censurée par des media haïtiens. Car, tant de la capitale que de la province. vendredi dernier, après la publication expressément la veille, d’un extrait de la bande sonore du carnaval 2016 à venir de Sweet Micky, des voix s’élèvent, pour critiquer avec véhémence le comportement du président de la République, Michel Martelly, à un moment où la nation sombre dans l’abîme. Tandis que les tenants du pouvoir cherchent par tous les moyens à légitimer les deux scrutins réalisés respectivement le 9 août et le 25 octobre 2015, qui paraît de plus en plus introuvable le report des présidentielles du 27 décembre prochain semble assuré. Le président Martelly, qui se trouvait, jeudi 10 décembre, en Argentine, pour des leçons d’une bonne démocratie en santé s’affirmant concrètement avec une alternance politique à Casa Rosada, à Buenos-Aires, aurait volontiers laissé filtrer, à moins d’une dénégation, une bonne soixantaine de secondes de ce qui pourrait être son prochain tube carnavalesque de février 2016. Le rythme entraînant d’un enthousiasme habituellement délirant aurait apporté une note de gaieté à son carnaval si une certaine décontenance n’avait pas constitué le refrain mille fois répété. On ne touche pas aux icônes de la lutte contre le bâillonnement de la presse qui se veut libre, indépendante et impartiale. Michel Martelly donne le ton pensant se moquer de Liliane Pierre-Paul? Dans son tube, qui dure seulement soixante-dix-huit secondes, Martelly, de manière grotesque, s’applique à tourner en ridicule Liliane Pierre-Paul, de Radio Télévision Kiskeya, une icône de la presse haïtienne, qui se passe de présentation
pour être toujours à la point de l’actualité national et internationale faisant son travail sans complaisance, dans les moments les plus difficiles de la vie nationale. En effet, quelle indélicatesse (voire même indécence) du côté du chef du pouvoir tèt kalé et du parti présidentiel PHTK lâchant dans l’air l’extrait d’un tube carnavalesque intitulé grotesquement « Ti Lily ». La principale concernée, qui ne s’est pas encore publiquement prononcée, a vu sa personnalité gagner en prestige et respect. Sa défense est vite assurée par des avocats du peuple commis d’office. Un vedettariat, qui s’est davantage élargi au-delà de nos frontières, depuis que des tirs venant d’un individu ou d’un groupe d’inconnus ont été dirigés sur la façade principale des locaux de la station à la Rue Villemenay-Bois Verna. Les messages de sympathie que l’équipe de la Radio Kiskeya a reçus renforcent l’engouement de ces patriotes à accompagner le peuple haïtien sur la route de la démocratie. Un chemin aussi long que celui qui a conduit à la deuxième libération d’Haïti, le 7 février 1986. Le respect en tout temps à ceux qui ont connu et vécu des nuits de l’exil forcé doit être témoigné du fait qu’ils prenaient la défense de la collectivité. Toutefois M. Martelly, qui prétend retourner à la vie civile en tant que « simple citoyen », au lendemain du 7 février 2016 ou dans l’après-midi du même jour, après une présidence galvaudée laissant à l’agonie l’économie du pays, et le recul d’Haïti presqu’en queue de liste dans des divers classements mondiaux de productivité, de progrès et d’indices de développement, peut jouir de ses pleins droits pour composer et jouer des musiques. Là où il soulève les mécontentements chez ceux qui ont des oreilles sélectives n’ayant jamais été des fans de Sweet Micky dans ses années de gloire, c’est le thème choisi pour son carnaval-2016, et qui frôle la démesure. D’une part, penser pouvoir passer en dérision des personnes qui se sont données toutes entières à la bonne cause de ce pays est une entreprise appelée à faire échec, car exposée à la censure des uns et des autres. C’est, en tout cas, ce qu’on laissé entendre des centaines d’internautes qui se laissaient aller à la tentation d’auditionner le clip. D’autre part, des directeurs d’opinion sont allés encore plus loin, trouvant inapproprié le nom de Liliane Pierre-Paul utilisé ironiquement par le chanteur-président. Ils appellent au boycott de cette œuvre. Selon le mot d’ordre passé, les média réunis
en association devraient interdire sur leurs antennes de radio, la diffusion du carnaval 2016 de Sweet Micky, à moins qu’il apporte des arrangements et corrections nécessaires au finish du clip, dans le fond et la forme. S’ajoutent aux voix des dénonciateurs de ce clip comme « une arrogance de trop de M. Martelly», passé pour être maître dans les grivoiseries, de nombreux Haïtiens sur les réseaux sociaux. Ces derniers trouvent qu’en ces temps de crise aigüe dont une vraie issue paraît incertaine, avant les fêtes de fin d’année, avec la flambée du taux de la gourde par rapport au billet vert et la montée de l’insécurité, le chef de l’État aurait mieux fait de concentrer ses efforts pour trouver une solution à ces crises au lieu de sombrer dans une polémique stérile avec l’enregistrement de merengues carnavalesques. Une activité qui ne viendra en aucun cas résoudre ou alléger la misère de nombreux compatriotes ne pouvant joindre les deux bouts. Ceci est tellement vrai qu’aucun bénéfice perceptible n’est tiré de la dizaine de manifestations de réjouissances populaires organisées dans le pays durant ces quatre dernières années. Par exemple, quelles ont été les retombées bénéfiques des carnavals qui ont été célébrés aux Cayes, au Cap-Haïtien, aux Gonaïves ? Les habitants de ces villes, ontils bénéficié de créations d’emplois massifs depuis lors ? Peuvent-ils compter sur la relance de l’industrie touristique dans leurs patelins respectifs ? C’est encore et toujours le marasme économique. Circonstances de la vie ou incident de parcours, la tenue protocolaire d’un ancien chef d’État, en public, ne devrait jamais être remise en cause. La porte sur le passé devrait être refermée. Le timing de cet extrait serait mal venu, commente un directeur d’opinion, dans le cadre d’une émission très prisée par des milliers d’auditeurs, tant en Haïti qu’à l’étranger. Il corroborait ses dires par l’analyse d’un document rédigé à partir de sources différentes, principalement la Banque mondiale (BM). Le parcours des diverses lignes révèle que la croissance du pays a régressé durant le quinquennat de Michel Martelly. Quoique dise et fasse ce dernier, un tube carnavalesque ne viendrait pas redorer son blason. Bien au contraire ! Bien élu, mal élu, usurpation de titre, la fonction oblige qu’un ex-président de la République respecte le protocole, cet ensemble des règles établies en matière d’étiquette. Les pages d’un passé tumultueux et conflictuel sont à refermer définitivement ou à
extirper. La présidence d’un pays est sacrée, car tout sacrilège ne tend qu’à déshonorer directement son auteur et à lui barrer lui-même la route contre tout éventuel retour en fonction. Un ancien chef d’État se la coule douce dans la tradition, donnant des conférences dans les universités, passant le temps entre des livres de réflexions, la consultation des bibliothèques ou en écrivant ses mémoires; jusqu’à en construire au moins sa propre bibliothèque destinée à la postérité. L’ancien président est pris pour un sage dont les conseils deviennent salutaires. Qu‘il est bon de lire la biographie d’un ancien chef d’État d’Haïti où des confrontations avec des proconsuls, s’il y en avait toujours, pendant la durée de son mandat, sont rapportées in extenso, ainsi que d’autres incidents confidentiels ayant émaillé son quinquennat. L’idée d’un char allégorique ou se trouve perché un ex-président de la République exhibant des déhanchements grotesques et indécents, devant les caméras du monde, ne sont pas de nature à embellir l’image d’un homme d’État même s’il est à la retraite; de plus une telle posture risque d’affecter négativement la réputation du pays déjà sali par l’accouchement douloureux des premières élections programmées et réalisées en quatre ans sous Michel Martelly. Un chef d’État, en fonction ou retraité, avec un microphone en main, ne peut en aucun cas, dans un pays où un système judiciaire fonctionne normalement, débiter des obscénités en public pour ironiser des travailleurs de la presse, spécialement Mme Pierre-Paul, qui aurait préféré l’exil que d‘accepter les diktats de tèt kale. Tout compte fait, il est trop tôt pour
parler de motion de censure. Le tir peut être encore rectifié, et le changement des données politiques n’est pas à craindre. Dans le cas d’une telle rectification,, les propos de Sweet Micky, sous quelques formes que ce soient, ne pourraient être en partie ni en tout censurés. Si tel était le cas, nous dirions que, dorénavant, il faut que les citoyens de ce pays s’assurent qu’Haïti ait toujours au Palais National « the right man at the right place ». cba
ERRATUM Dans l’édition du 2 au 9 décembre 2015, l’article intitulé « INSÉCURITÉ ET CRIMINALITÉ : Menacé de mort par un bandit, un juge cherche asile aux U.S.A. » présente la photo du policier Pierre Bergelon comme étant celle du juge Primé Paul Cinq.
Cinq
Nous voulons apporter le correctif nécessaire dans la circonstance en publiant la vraie photo de M. Cinq. Dans l’article en question, il est rapporté que le juge Cinq s’est réfugiés à
Miami, Florida, où il sollicite l’asile politique. Il a été forcé de s’enfuir d’Haïti pour échapper à Joseph Kendy, chef de gang de la Base Pilate, à Martissant, qu’il avait arrêté pour port illégal d’arme. Mais depuis son arrestation il a été constaté que Kendy était recherché pour meurtre sur la personne du policier Pierre Bergelon. Depuis lors, le juge affirme avoir été l’objet d’une chasse à l’homme par des bandits contrôlés par Joseph Kendy, qui le cherchaient pour l’assassiner. Le bandit le poursuivait parce qu’il ne pouvait accéder à sa demande de le faire libérer de prison. Nous demandons au juge Cinq d’accepter nos excuses pour l’inconvénient que la méprise relative à sa photo est de nature à lui causer.
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Haïti-observateur
Kreyòl
VERITE SOU TANBOU :
Pèp ayisyen konnen, li wè, li pale verite
Pèp la boude tout reyaksyonè yo ki rann lavi a difisil nan peyi a
KWINS, Nouyòk — Tout kote nou pase se yon sèl pawòl k ap pale, ki lè bann belijeran yo ap bay peyi a yon chans pou l sòti nan touman li ye a e pou l respire tou paske lavi a vin enposib e menm difisil nan moman nou ye la. Nou tout rive nan kafou tenten kote se monnen n ap remèt olye nou mare senti nou pou n sa mete kalite k ap penmèt devlopman an sou wout reyèl pou fè yon diferans. Sa tout moun lisid pa rive konprann kòman depi 1806 se yon ti gwoup k ap fè dezòd, kreye kriz e menm refize bay peyi a mwayen pou l regle zafè l. Nou nan tout sa k pa bon nan ajisman nou e konpòtman nou. Etranje brake je yo sou nou nan tout malpwòpte n ap fè yo ki nan fon enteryè yo kòm obsèvatè pa janm jistifye. Nou vin avèk yon kesyon koulè kòm pèp ki nòmalman pa gen sans menm. Bagay sa pa p janm sevi nou paske sa nou ta vle fè a pou distenge n jan nou vle a ireyèl sètadi li pa gen pwotokòl. Olye pou n ta mete tèt nou ansanm pou chache de mwayen kole tout bon ide yo ansanm pou m pèse, nou prefere toue tèt nou e menm greve nan pote fado. Nou menm bliye si nou te fè istwa ki te repe nan monn nan. Nou prefere woule de bò k ap plonje nou nan dlo kowonpi ki gen move-z-odè. Anpil moun tèt frèt ap mande si nou reyèlman konnen sa nou vle piskle aksyon nou yo kit lakay ou lòt bò dlo pa janm jistifye kòm fè akonpli ke n dwe aplike pou yon solisyon valab e aplikab e menm dirab. Nan sen fanmi nou an pou n pa di sosyete nou fòme pou distenge nou, majorite nan yo se blofè, sousè, jalou, mantè, egri, kontwolè, jwisè, vòlè, asasen, difamatè etc. Moun nou tout pa ta panse se yon grenn 5, se yo menm ki definitivman pote labanyè a pou montre grif yo kòm lyon an ou tig nan popilasyon an. Nou pa menm fè yon ti koudèy
pou n konstate se nan 2 tan 3 mouman n ap gen 300 ane endepandans. Nou menm bliye ke nou te gen endepandans sa a 28 an aprè Etazini ki se grann pisans nan monn nan. Nou toujou ap pwente dwè nou sou lòt yo, men nou pa janm pran konsyans ke nou tout koupab paske nou refize antann nou kòm yon nasyon ki gen responsabilite pou l travay nan kinyon pou kenbe endepandans nou an. Men ane 2015 pral fini pou 2016 parèt tèt li. L ap vin jwenn nou nan menm penppenp lan san nou pa janm repliye sou nou menm pou n pran konsyans. Se pa serye sa nou toujou nan dèyè kamyonèt la ap ranse nan fè
tout sa k pa bon. Mesye-dam, lidè politik yo, kote nou vle mennen peyi a ? Ajisman nou repiyan nan tout sikonstans. Nou pa bezwen blame pèsonn paske se nou ki refize fè kesyon nan èn ak vanjans ki dane nan kè nou. Eseye ramase karaktè nou pou n sa twouve yon reponse dirèk k ap mete nou nan wout pou n rebati Ayiti. Nou kwè ke evolisyon pou n ta pran pou yon chanjman total e dirab se bay peyi a yon chans pou l sa mache nan dissiplin siou ray devlopman an. Yon pakèt demagwòg nan peyi nou an Kamelyen : Bagay yo nou wè la pa janm fasil pou nou nan peyi Dayiti paske nou neye ak divizyon ki reyèlman pa yon bon zouti pou n reyisi. Sa fè lontan n ap maniganse nan fè tout sa k pa bon, nou pa janm wè ke wout nou pran an pa bon e se li ki mwete
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nou nan kafou danjere pou n pa janm anyen. Pyè : Gade m e m ap gade w tou pou n sa wè nou sanble e ke n dwe ini nou tout bon vre pou n sa sòlti nan ma labou nou ye depi plis ke 209 ane nou lage kò n nan divizyon san parèy pou nou tonbe nan tchouboum. Simòn : Se poutèt sa nou pran yon okipasyon nan lane 1915 pou rive nan lane 1934. Okipasyon sa a te dire 19 van. Jodi a, okipasyon Kominote Entènasyonal la ki te kòmanse depi 19 septanm 1994 ki gen 21 an. Yo tout tonbe nan tenten Miyòt : Se nan peyi Dayiti sèlman pou moun asiste zak vagabondaj sa yo tankou anpil sitwayen konsène fè konprann. Tout moun ki konprann gen yon zafè serye k ap regle nan peyi a pa konprann anyen nan anyen paske yon peyi pa devlope nan chire pit. Jous jounen jodi a pa janm gen okenn desizyon valab ki pran pou demontre yon detèminasyon. Aba tout vagabon nan peyi a e tou patou ! Silvya : Chak kandida malonnèt gen yon bwat manti anba ponyèt li pou l louvri l nan nenpòt okazyon. Gen anpil travay ke nou dwe reyalize e ki pou fèt, ki reyèlman gen priyorite.
Zinema : Anpil moun konstate ke deriv nan peyi a pran kò akoz mouvman san fon politisyen awogan e san karaktè ki definitivman pa gen lòt bagay nan konsyans yo plonje peyi a nan dlo pou l neye. Pandan tan sa, ya parèt pou gonfle lestomak yo kò si yo ki gen bagèt majik la pou fè bagay yo mache. Selya : Yon bann fo lidè gaye nan peyi a pou kreye kriz ki definitivman pa janm pran yon dimansyon reyèl e nòmal pou yo vin pran pouvwa kòm yo toujou swete. Politisyen tradisyonèl yo : Wa yan ! Silòt : Nou pa fouti konprann rezon ki pouse Jid Selesten al lage kò nan tenten gwoup 8 ki reyèlman p ap gen okenn avni. Yon moun pa fouti nimewo 2 pou l al fè alyans avèk payaya. Nan sans sa li vin tounen tou youn pami yo tout nan tout domèn. Se pou Selesten konprann trè byen ke mesye yo se yon bann jalou k ap lakoz li pèdi pozisyon l ak tout chans pou l te prezidan peyi a. L ap regrèt sa anpil. Sevoulwa: Depi 7 fevriye 1986, peyi Dayiti te debarase de yon diktati men li te plonje nan yon kawo paske okenn preparasyon pa t fèt pou te reponn apèl sila. E se menm penppenp sa na viv jodi a kote pa gen okenn preparasyon ki fèt pou prepare aprè gouvènman Mateli a ki oblije al chache yon kale nan agrikilti, nèg bannann lan ki rele Jovnèl Moyiz, vrè moyiz la ke Bondye voye pou kontinye travay Mateli a e pou sove pèp la kèlkeswa lang vipè e mantè yo ap di. Kawòl : Yo youn pa bezwen estomake e menm fache paske li fè ladiferans avèk plan li a. Li déjà fè tout moun konnen li se yon Òmdeta ki vin pou chanje lavi pèp ayisyen an. Se pou pèp la pran chans li avèk nèg ki sanble ak yo pou fè kesyon yo san fot. Ti Kout : Politisyen tradisdyonèl nou yo gen tèt di tankou asye e yo refize pran leson pou yo prepare avni yo. Ayiti pèdi tout sans reyèl li paske politisyen egri yo nan 4 kwen peyi a pa gen lòt objekti ke bay yon panzou pou batay pou pouvwa a rekòmanse ankò. Enben nèg bannann fè yo tout
konnen ke tan yo pase paske yo p at janm prepare. Franswa : Yo dwe vin aprann kòman pou prepare ekzamen pou pase. Pami tout kandida yo kit e 54, lit e vin premye. Yo fè anpil piblisite pou li gratis doubour ti cheri. Li remèsye tout moun ki reyèlman fè limanite konnen l kòm yon byenfetè. Li deja prezidan paske Jid paka siye kajou sa akoz do l pa bon pou l kanpe. Se yon baton 7 bout nan men l ki penmèt li kanpe e misye depann. Selya : Daprè sa m wè nan balistik mwen, Jid Selesten Bannann nan tout sans. E m kwè pas gen mwayen pou l sòti nan angrenay sa ki se yon kwòk pou li tout bon. Nèg bannann la. Selesten manke tèt Pwospè: Enfòmasyon pa pwoptriyete prive pèsonn e li dwe simaye toupatou pou penmèt tout lòt yo konnen sa k ap pase. Lè yon bagay pa dwe pou yon moun, li pa fouti jwenn li menm nan tout sans. Se nan sans sa ke pwovèb yo fè anpil sans: « Prezidans pa revyen tout moun. E ankò plis, sa Bondye sere pou ou, lavalas pa fouti pote l ale! » Selya: Nan pwomennen chache, nou te tonbe sou yon ti pwezi ke pèsonn poko janm li kit an Ayiti e dyaspora a, mwen ap pataje aèk nou. Mezanmi, men koze a : « Misye Jid Selesten Lage kò l nan tenten Kòm yon bon jan kreten Sanwont! san santiman e menm san nen! Nan eleksyon, li fè plis ke 300 mil pwen! Li kite kandida yenyen Ap fè l tounen yon pa anyen. Li sou san l pa bwè kleren Li blese nan mache sou zenglen Li pa fouti ni kanpe, ni chita sou ren Chak jou, yo pwomennen plenyen San yo pa menm panse demen Alevwa pou yo ta tann landemen Yo pote kont vlenvlen Pou yo ofri pèp ayisyen! Yon pèp ki konn gou bouch li byen, Pa gen mwayen pou l pran yon ponyen, Tèlman matyè a santi gwen nan nen.” Sonya : Sa byen tonbe e l montre nou ki moun Jid ye paske di bagay la jan l ye nan tout sikonstans. Moun sa yo manje manje bliye. Yo tout pa janm sonje premye gout lapli ki te leve mayi a. Se la yo tout pran nan pa konprann e y ap tonbe nan tenten pou tout lavi yo. Kantav : Bondye fè konnen ke mizè peyi Dayiti ap fini avèk rive Jovnèl Moyiz ki gen mwayen pou l travay avèk pèp la. Se lafwa ki gen pou triyonfe sou fòs mal yo k ap pwofite lage peyi a nan tenèb pou yo tout kapab manifeste enterè pèsonèl yo. Poutan yo gen yon liy pou yo swiv ki kapab byen ede yo pèse olye yo lage kò yo nan avanti san fiti. Si yo refize swiv liy kondwit la pou yo pèse, yo refize akselere, sa pwouve ke lespri dechouke ak retire kò w pou m mete pa m nan p ap janm sòti nan san yo. Se Bondye ki voye Moyiz pou sove pèp la paske fòs malè a gen pou l disparèt. Mani Gaga, rat do kale, bezwen yon tranzisyon. Wa yan Gaga ! « Pa kole, ou pran Ou kole, ou pran. 27 desanm 2015 Ou kole, ou pran… » Toma : Yo pwomennen toupatou pou kalonnen wòch pou fè lobo. Ou pran kanè nan men pèp la. Yo toujou ap mande leve kanpe pou mete latwoublay nan peyi a. Peyi Dayiti, pou yo, se yon savann kote tout vagabon ap kouri-monte san yon direksyon pou pwouve yo gen yon kote yo vle rive. Gen moun ki rele sovaj pou jan yo aji a. Poutan gen lòt k ap swiv tout dewoulman bagay yo, fè konnen ke moun sa yo pèdi yon fèy. Si yo te fonksyonab, se pa konsa pou yo ta konpòte yo e menm aji tou. Yo kon-
kou yon bann sovaj ki aji san reflechi e menm pou yo ta pran konsyans pou ta penmèt peyi a pran wout developman ke l bezwen an. Serafen : Tout moun ki bezwen yon alemye nan peyi a mande pou otorite konsène yo pran men yo paske nou pa fouti kite peyi a plonje nan iregilarite e ke respè nan peyi a dwe san limit. Pèp la li menm konsyan ke tout demon yo gen pou yo ale san bri, san kont. Li te lè e tan pou gouvènman nan peyi a te pran tout dispozisyon li pou eta-de-dwa a retabli nan peyi a e ke respè nan tout sans mo a refè sifas pou Ayiti pran kab li kòm yon peyi kote gen moun ki rezone e konprann tou ke respè a se yon pyès enpòtan pou penmèt tout vye derapaj depi plis ke 25 an dwe sispann nan peyi a ki reyèlman p ap janm sèvi yon bon bagay nan peyi ki pou nou tout. Nou dwe siveye bann move je yo ki refize nou fè yon pa pou pi devan. Jina : Mwen pa gen pwoblèm ak degoutan yo ki konprann peyi a se pou yo. Anvan anyen yo mete pèp devan kòm si yo se patriyòt. Yo se yon bann ipokrit, Jida Eskaryòt k ap regle zafè yo anba-anba pou yo pran pouvwa manman ak papa yo. Se pou sa sispann nan peyi a pou l sa mache vè pwodiksyon pou enterè nou. Kantav : Opozan ayisyen yo, nan bon lojik, se yon bann demeplè, djèdjè, temerè, san karaktè, e menm rechiya tou. Lè a rive pou mesye-dam yo konnen byen se yon peyi nou genyen ki seryezman pa nan tiraj yo gen nan men yo tankou lotri. Fòk mesye yo ta wont pou nou wè yo pa gen anyen serye y ap regle pou yon chanjman total-kapital. Yo prefere menm penppenp lan ki tounen yon sikatri pou nou tout. Fòk nèg yo chanje fizi yo zepòl pou bagay yo kapab mache nòmalman pou peyi a! Nou menm ki konn bon bagay dwe batay pou sa chanje tout bon vre. Izidò : Nou fout nan ka avèk bann lidè san jesyon e menm san vizyon nan peyi a. Mesye-dam yo p ap vin regle anyen pou pèp paske yo pa gen mwayen e yo pa fouti wè pi lwen ke pwent nen yon an pozisyon yo twouve yo. Pa gen youn nan yo ki gen yon plan menm si yo rele tèt yo politipològ. Tout sa se payas ak blòf. Se yon bann blòfè ki lage nan savann Pòtoprens pou yo fè dezòd paske pozisyon yo se kritike san fè koreksyon. Kristòf: Se yon bann ensanse ki pa gen anyen serye y ap regle. Olye pou yo tae de gouvènman an pou l ale vè lavan, yo prefere ap kritike e mande pou l rale kò l kòm si se yon bagay ki fasil pou l fè. Mwen konsidere yo tout kòm moun ki manke fèy. Se yon pakèt pèdi ki anfouye nan dezòd e ki definitivman pa gen anyen y ap pote pou nou pou ede peyi a. Yo tout sou blòf e nan manti tou. Objektif yo se « bay panzou » pou yo anpeche peyi a fonsyone nòmalman e ke solisyon pou pwoblèm yo pa janm vini pou aplike. Yon bann mechan nan lakou Pòtoprens Sonya : Nèg ak nègès nan peyi Dayiti mechan anpil. Se pa yo menm sèlman non. Gen yon bann lòt lawon ki rele tèt yo opozan nan yon pozisyon kritik ki p ap regle anyen serye. Nou deja wè ke pèp la boude yo e li fatige avèk ajisman yo ki endezirab nan tout sans. Lè nou tande y ap pale pou denigre advèsè yo, se tout vye langaj yo itilize. Yo pa vle aprann ke se nan antant kapab gen bon rezilta. Yo fèk kare pran kou paske yo refize òganize yo. Kòm jenès la gen pou l ranplase bann dinozò yo, peyi a pral gen yon souf paske tout pral absan avèk bon Sòm 34 ak 35. Yo tout gen pou yo echwe nan tout sans paske yo pa janm travay pou yo reyalize.
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L’ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DU POUVOIR
Pas de prolongation de mandat pour Martelly
Incapable d’accoucher des élections, on lui montre la porte Suite de la page 1 bottes » pour un ultime combat.
La position exemplaire du G-8
L’échec de la mission de l’envoyé spécial du State Department dans le pays est diversement interprété dans les cercles politiques d’ici et d’ailleurs. Après la ronde de négociations de Kenneth Merten, une solution « haïtienne » proche de la société civile et du G-8 (regroupe-
dence) serait finalement prise en considération afin de dénouer la crise. C’est la raison pour laquelle, le CEP de Pierre-Louis Opont est prêt à se saborder. Ce fléchissement inattendu intervient à la suite d’intenses négociations menées par le CORE Groupe conjointement avec des representants de la société civile. Le G-8 et le mouvement Lavalas tiennent mordicus à l’établissement d’une commission de vérification des procès-verbaux électoraux comme pré requis à la
dure du G-8, stigmatisée par le sénateur Moise Jean-Charles, a pu rallier la majorité sur la question de l’écartement de M. Martelly du paysage politique haïtien pour sauver le pays du chaos et des affrontements qui transpirent dans l’atmosphère.
L’impasse du deuxième tour joue contre Martelly
Au moment d’écrire ces lignes, le CEP n’a pas encore officialisé le
Jovenel Mois̈ e en campagne avec Carline Viergelin, mambo nationale (à sa gauche), qui a été ati national par interim, nommée au CEP en remplaca̧ nt de Néhémy Joseph. ment de huit candidats à la prési- poursuite du processus démocra- report du deuxième tour des électique sans l’actuel CEP. L’aile tions prévues au 27 décembre proSelon deux membres de un ingénieur accrédité. Si- chain. MAISON À VENDRE cette organisation, qui préfèrent tuée dans une zone tran- garder l’anonymat, cette annonce quille, maison basse, spa- a été retardée afin de prévenir des Grande maison double à cieuse et attrayante répartie débordements susceptibles de préSanto 19, bâtie sur une prosur deux ailes attenantes, cipiter le déchoukage de l’actuel Les Haïtiens, faitidéale pour deux familles. gouvernement. on valoir, ne négocient pas les traComprend 5 chambres à ditionnelles fêtes de fin d’année. coucher, 2 salles de bain, 2 La prudence recommanderait salles à manger, 2 cuisines, d’attendre la proximité de la Noël pour faire passer cette tuile à la 2 salons et 2 galeries. qui sera à la bamGrande cour avec jar- population, boche jusqu’à la Fête des Rois. dins, arbres fruitiers, puits, D’autant que tous les ambassapriété clôturée de 25/100, dépendances. Pour infos : deurs sérieux seront absents à 509-3430-5909 ou 509- pareille époque. L’ingéniosité du soit _ de carreau. tandem Martelly-Opont avait préÉvaluation formelle par 3264-6957 ou 347-809- vu pareille absence pour orches4502. trer leur magouille, le 27 décembre. Le report du deuxième tour aura l’avantage de permettre au président ainsi qu’à son Premier ministre de facto de prendre la soupe du 1er janvier en toute quiétude, même avec un goût de fiel à la bouche.
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Un 7 février 2016 incertain pour un changement d’équipe à la tête de l’État
Après avoir joué avec un quinquennat que lui a pratiquement donné les États-Unis sur un plateau d’argent, Martelly fait face à la réalité d’un départ jonché d’incertitudes. Selon tous les pronostics, personne au monde n’arriverait à s’interposer au verdict populaire de la rue qui a, par ailleurs, donné l’effet Montana pour propulser René Préval au palais national instantanément. Malgré des alliances douteuses entérinées par des compromissions indignes, le
En campagne pour Jovenel Mois̈ e, de gauche à droite, Evans Paul, Jevenel Mois̈ e et Michel Martelly. pouvoir Martelly-K-Plim a amor- engagées pour défendre la capitacé son propre déclin avec des con- le, surtout Pétion-Ville, la villeséquences néfastes pour le pays. reine avantagée au détriment de Placer Jovenel Moïise à la tête de l’ensemble des concitoyens et des l’État sans le verdict des urnes municipalités. Ainsi, la province serait une gifle à la démocratie est dégarnie de ses effectifs polidans le pays et surtout aux tuteurs ciers et roulants, sans compter que internationaux, les États-Unis en la diaspora ne répond pas au rentout premier. Selon une source dez-vous, contrairement aux ancrédible de l’International, M. nées précédentes où l’argent rouMartelly en aurait discuté avec M. lait. Le président Préval avait réusMerten tout en insistant sur « l’ap- si à établir un consensus pour respui tacite de l’Union européenne ter au pouvoir jusqu’au 15 janvier et de la France, dominées par le 2011, alors que son mandat expiretour en selle du Lavalas de rait le 7 février 2011. La classe Jean-Bertrand Aristide ». Of- politique avait consenti ce sacrifificiellement, on reconnaît qu’Haïti ce en raison des effets dévastateurs marche sur des œufs et on voit du tremblement de terre du 10 janvenir la fin, facilitée par la bêtise et vier 2010. 2016 n’est pas 2011, l’entêtement du président Martel- Martelly n’est pas Préval et, pour ly à perpétuer son pouvoir par des comble de malheur, le contexte n’est plus le même. Attendons de moyens peu orthodoxes. Comme on peut le remarquer, voir ce que produira le laboratoire toutes les ressources de l’État sont politique !
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ÉDITORIAL
Il faut prendre le taureau par les cornes, annuler les scrutins frauduleux !
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es victimes de fraudes et d’irrégularités qui ont émaillé les scrutins de cette année n’avaient aucun doute que le gouvernement Martelly-Paul, de concert avec le Conseil électoral provisoire (CEP), avait monté une conspiration pour voler le vote populaire. Consécutivement à leur demande réitérée de rectifier le tir, avant la tenue du second tour, les partis politiques lésés avaient, tout au début, dénoncé les dérives de l’exécutif dans le dossier des élections ainsi que la partisannerie affichée par l’organisme électoral en faveur du candidat à la présidence de la plateforme politique de Michel Martelly, le Parti haïtien tèt kale (PHTK). L’inaction continue du CEP dans le sens d’une réponse positive à la juste exigence des postulants protestataires de créer une commission spéciale d’enquête indépendante, pour évaluer les résultats, ayant radicalisé les positions, la mobilisation est décrétée pour que soit annulés totalement le votes frauduleux. À ce tournant de cette conjoncture difficile, l’annulation exigée par les huit postulants à la présidence devient de plus en plus incontournable. Dans les premiers jours qui suivirent le vote dénoncé avec véhémence par le groupe de huit compétiteurs, désormais désignés sous le terme G-8, ces derniers semblaient prêcher dans le désert; aux prises avec un CEP arrogant et insensible à leur demande, car encouragé par la communauté internationale cautionnant sa marche vers le second tour, les candidats se sont radicalisés. Et la mobilisation enclenchée attire dans les rues des dizaines de milliers de protestataires ayant répondu aux mots d’ordre de manifester lancés par le G-8. D’une manifestation à l’autre, le nombre des citoyens mobilisés contre le CEP et le gouvernement ne cesse de s’accroitre. Aux mouvements de protestation se sont mêlées les condamnations d’une voix unanime des « élections entachées de fraudes et d’irrégularités massives ». En Haïti, les dénonciations fusent de toutes parts : le Clergé catholique, les pasteurs protestants, les organisations de droits humains et de la société civile, des personnalités remarquables, le patronat, etc. À l’étranger, des organes de presse, aux États-Unis et au Canada, fustigent le CEP et préconisent l’annulation de ce vote entaché de fraudes et d’irrégularités massives. Si The Washington Post reconnaît qu’il y a eu fraudes et irrégularités massives, achats de votes et votes multiples aux dernières élections, il n’estime pas pour autant que retourner à la case départ soit la meilleure façon de sortir de l’impasse. Aussi s’aligne-t-il sur la position d’un secteur du monde des affaires, en Haïti, suggérant que la meilleure façon de sortir de cet imbroglio est de réaliser le second tour avec les « garanties »
de renforcement de la vigilance d’observateurs internationaux de l’OEA, ainsi que d’autres pays, incluant les États-Unis. Mais cela ne saurait écarter la possibilité d’une nouvelle ronde de fraudes et d’irrégularités. Puisque celles-ci ont été commises à la barbe de ces mêmes observateurs internationaux qui se sont laissé rouler dans la farine par des fraudeurs ayant perfectionné leur métier. Comme dit le proverbe, «chien échaudé craint l’eau froide ». Les victimes de ces fraudes, soupçonnant qu’il y a eu collusion de l’international (ONU, OEA, etc.), dans le cadre de cette vaste conspiration visant à accoucher d’un scrutin fait sur mesure pour les candidats du parti politique de Michel Martelly, ne voudront pas l’entendre de cette oreille. D’ailleurs, le fait par l’OEA, les Nations Unies et leurs alliés d’aller très vite en besogne pour blanchir les législatives et présidentielles de 2015 ne rassurent guère ceux qui croient dur comme fer que ces derniers sont parties prenantes de ce complot électoral. Surtout que présents sur le terrain durant le déroulement de ces actes criminels, les observateurs internationaux n’ont pas été les dénonciateurs de ces opérations qui relèvent du gangstérisme. Marcher dans la logique du Washington Post et de ceux qui parlent de la même voix que lui équivaut purement et simplement à récompenser des bandits, au lieu de mettre l’action publique en mouvement contre eux. Intervenant à son tour dans le dossier, The Miami Herald, même avant The New York Times (NYT), a, le premier, rejoint les exigences du G-8. « Massives ou non, les allégations de fraudes doivent être élucidées pour finalement apaiser le processus électoral », écrit le quotidien floridien. Dans ce même éditorial, Miami Herald critique la publication des résultats définitifs du premier tour de la présidentielle, au lieu d’effectuer une vérification en profondeur des procès verbaux comportant des problèmes. Cela aurait permis de déterminer la validité des allégations de fraudes. Car, soutient ce même organe de presse, aussitôt qu’il y a allégations de fraudes, les membres du CEP ont l’obligation de revoir les procès verbaux, seule manière de déterminer le bien fondé de ces accusations. Précisant que la Loi électorale ne laisse aucune ambiguïté à ce sujet, Miami Herald se demande pourquoi l’organisme électoral s’est gardé d’agir en ce sens. Car, dit encore ce même éditorial, « Les Haïtiens méritent mieux que ça; ils méritent de savoir que leur vote compte ». Quant au New York Times, il fait valoir qu’ « Haïti mérite une élection légitime », soulignant que « les élections du 25 octobre étaient un échec colossale ». Et le quotidien met en évidence le caractère universel des fraudes et irrégularités : bourrages d’urnes, votes multiples de manda-
taires, pas moins de 900 000, selon le CEP, cartes de mandataires vendues au marché noir, etc. Aussi le quotidien new-yorkais voit-il de mauvais œil l’idée d’aller au second tour avec seulement « la promesse » d’une surveillance plus stricte. The New York Times recommande : « (...), les ÉtatsUnis devraient savoir qu’il est impossible de construire un gouvernement sur une fondation pourrie ». Dans la foulée, le NYT pense que Washington devrait, de préférence, appuyer la création d’une commission d’enquête indépendante dirigée par des Haïtiens pour examiner la présidentielle. Cela implique, dit encore cet influent organe de presse, le report du second tour afin d’assurer un recomptage objectif qui serait de nature à « légitimer les résultats, si c’est encore possible, considérant le caractère massif des irrégularités ». Dans l’opinion de ce journal, il faudrait, du même coup, « inclure des réformes au CEP, accusé de partialité et d’incompétence ». Intervenant à son tour dans le scandale des élections en Haïti, le quotidien Le Devoir de Montréal, dans son édition du 14 décembre, fait le bilan des fraudes. Aussi écrit Guy Taillefer, sous le titre « Sauver une île de la noyade », dans la rubrique Actualités internationales : « L’ampleur des soupçons est stupéfiante. Des vérifications effectuées au hasard d’environ 10 % des feuilles de décompte des votes ont montré qu’il y avait potentiellement lieu de les invalider toutes, de la première à la dernière. Fin novembre,
un groupe d’avocats américains s’étant rendus à Haïti en mission d’observation a publié un rapport dévastateur qui conclut à des signes probants de fraude systémique et d’électeurs ayant voté plus d’une fois grâce à un système de cartes d’accréditation distribuées par centaines de milliers à des représentants de partis politiques ». Mais, poursuit M. Taillefer, « Le tollé n’a pas fait bouger d’un iota le Conseil électoral provisoire, un organisme qui souffre, du reste depuis longtemps, d’un grave déficit de transparence et d’intégrité. Non plus que la communauté internationale “ — États-Unis, Union européenne, Canada… — qui se pince le nez et s’accroche à l’idée que l’élection présidentielle doit être terminée à tout prix ». Aussi, l’auteur affirme-til : « Il est pourtant impérieux qu’avant tout, une enquête indépendante soit conduite, avec l’appui de l’Organisation des États américains, par exemple, pour faire la lumière sur les allégations ». Sinon, il craint que les Haïtiens iront voter à des élections auxquelles ils ne croient déjà plus guère pour élire un président qui n’aura aucune légitimité. Ils méritent mieux ». Vu la manière dont les événements se sont déroulés, dans le cadre des scrutins de 2015, la communauté internationale est très mal vue par la majorité des Haïtiens. Son unique planche de salut réside dans la remise des pendules à l’heure en cautionnant l’annulation des scrutins frauduleux. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820
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EDITORIAL
The bull must be taken by the horns, cancel the fraudulent ballots!
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he victims of fraud and irregularities that marred the polls this year had no doubt that the MartellyPaul government, together with the Provisional Electoral Council (French acronym CEP,) had mounted a conspiracy to steal the popular vote. Following their repeated request to rectify the situation, prior to the second round, the injured parties had, at first, denounced the excesses of the executive on the issue of elections and partisanship displayed by the electoral body in favor of the presidential candidate of Michel Martelly‘s political plateform, Haitian Bald-Headed Party (French acronym PHTK.) Continued inaction by the CEP in the sense of a positive response to the just demand of the protesting candidates to create a special independent commission of inquiry, to assess the results, having radicalized positions, total mobilization is declared in order to have the fraudulent vote canceled. At this turning point in this difficult situation, cancellation demanded by the eight candidates for the presidency becomes increasingly unavoidable. In the first days after the vote, vehemently denounced by the group of eight competitors, now referred to as the G-8, they appeared preaching in the desert; struggling with an arrogant and insensitive CEP to their request, as the latter is encouraged by the international community endorsing its march to the second round, candidates became radicalized. And mobilization in the streets attracts tens of thousands of protesters who responded to the call to protest launched by the G-8. From one demonstration to another, the number of citizens mobilized against the CEP and the government continues to increase. To the protest movements are joined denunciations with one voice of “elections marred by fraud and massive irregularities.“ In Haiti denunciations of the fraudulent vote are coming from all directions: the Catholic clergy, Protestant pastors, human rights organizations and civil society, outstanding individuals, employers, etc. Abroad, the press, namely in the United States and Canada, the CEP is lambasted and calls to cancel the vote marred by massive fraud and irregularities are being heard. If The Washington Post recognizes that there has been massive fraud and irregularities, vote buying and multiple voting in the last elections, it doesn‘t consider going back to square one the best way to break the deadlock. Also it aligns itself with the position of part of the business sector in Haiti, suggesting that the best way out of this mess is to make the second round with the guarantees of strengthening vigilance of International observers from the OAS, as well as other countries, including the United States. But this doesn‘t rule out a new round of fraud
and irregularities. Since these were committed under the noses of these same international observers who allowed themselves to be had by fraudsters having perfected their craft. As the saying goes, “once bitten, twice shy.” The victims of these frauds, suspecting that there was collusion of the international (UN, OAS, etc.,) as part of this vast conspiracy to deliver a custom-made ballot for the candidates of the Michel Martelly‘s political party, will not want to go that way. Moreover, the fact that the OAS, the United Nations and their allies wasted no time giving the 2015 legislative and presidential elections a clean bill of health hardly reassures those who firmly believe that they are stakeholders in this electoral plot. Especially since present on the ground while these criminal acts were going on, these international observers were not those denouncing these operations that are worthy of organized crime. Espousing the logic of the Washington Post and those who speak in the same voice with it is equivalent to simply rewarding bandits, instead of putting them behind bar. Speaking in turn on this matter, The Miami Herald, even before The New York Times (NYT,) was the first to join the G-8 requirements. “Massive or not, fraud allegations should be clarified to finally appease the electoral process,” wrote the Florida daily. In the same editorial, The Miami Herald criticizes the publication of the final results of the first round of presidential election, instead of performing a thorough verification of the minutes with problems. This would help determine the validity of allegations of fraud. For, opines furthermore the same newspaper, as soon there are allegations of fraud, the CEP members have an obligation to review the minutes; that’s the only way to determine the validity of the accusations. Noting that the Election Act leaves no ambiguity about this, The Herald wonders why the CEP failed to do so. And added this paper’s editorial board, “Haitians deserve better; They deserve to know that their vote counts.” As for The New York Times, it argues that “Haiti deserves a legitimate election,” emphasizing that “the elections of 25 October were a colossal failure.” And this daily highlights the universal nature of fraud and irregularities: ballot stuffing, multiple voting proxies, no less than 900,000, according to the CEP, attorneys cards sold on the black market, etc. Also the New York daily is skeptical of the idea of going to the second round with only “promise” of a stricter surveillance. The New York Times recommends: “(...), the United States should know that it‘s impossible to build a government on a rotten foundation”. In the process, the NYT think Washington should
preferably support the creation of an independent commission of inquiry headed by Haitians to review the presidential election. This implies, also said this influential newspaper, the postponement of the second round in order to ensure an objective recount that would be likely to “legitimize the results, if it‘s still possible, considering the irregularities”. In the opinion of this newspaper, there should at the same time, “include reforms to the CEP, charged with bias and incompetence.” Speaking in turn on the scandal of the elections in Haiti, Le Devoir of Montreal, in its edition of December 14, speaks of the fraud. Guy Taillefer wrote under the title “Save a Drowning Island“ under the heading International News: “The scale of suspicion is astounding. Checks at random about 10% of the vote tally sheets showed that there were all potentially susceptible to invalidation, from first to last. In late November, a group of US lawyers, who surrendered to Haiti observation mission, released a devastating report which concludes that there was convincing evidence of systemic fraud and voters voting more than once thanks to a system of
Accreditation cards distributed by the hundreds of thousands to representatives of political parties.” But, says Mr. Taillefer, “The outcry did not cause to budge an iota the Provisional Electoral Council, a body that suffers, however for a long time, a serious lack of transparency and integrity. No less the “international community” — the US, European Union, Canada ... —, which clamps its nose and clings to the idea that the presidential election should be completed at all costs.“ Also the author says: “However, it‘s imperative that, above all, be formed an independent commission of inquiry, with the support of the Organization of American States, for example, to shed light on the allegations.“ Otherwise, he fears Haitians will vote in elections which they no longer believe much in to elect a president who will have no legitimacy. They deserve better.” Given how events unfolded in the context of the 2015 elections, the international community is very unpopular with the majority of Haitians. Its only hope of salvation lies in setting the record straight by endorsing the cancellation of the fraudulent ballots. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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TECHNIQUES DE CONVERSATION Volume 3, Edition 98
Les malentendus sont fréquents. Comment les éviter ? Par Docteur Loren Ekroth, Ph.D. [2] Le point focal de l’article d’aujourd’hui : En conversant, les malentendus se produisent souvent à cause de certaines des raisons citées ci-dessous. Heureusement, il est possible de réduire leur fréquence avec quelques techniques. Principales causes des malentendus 1. En raison de l’ambiguïté et de l’imprécision du langage ordinaire; 2. Les femmes et les hommes ont des façons différentes de parler connues en anglais sous le terme « genderlects ». Appelé «Rapport de discussion ou état de compréhension harmonieuse
avec une autre personne » pour les femmes et « Rapport conversationnel ou partage d’informations » pour les hommes. 3. Parce que souvent les gens ne parlent pas la même langue maternelle ou le même dialecte. Considérons le cas de ‘ONU, par exemple. Bien que cette organisation ait seulement six langues officielles : l’anglais, l’arabe, le chinois, le français, le russe et l’espagnol, de nombreux membres ont d’autres langues maternelles et doivent avoir un interprète simultané. Ainsi, chaque langue a des mots qui ne peuvent être traduits directement dans une autre langue officielle. Exemple : Le mot allemand Schadenfreude, qui signifie « s’amuser aux dépends d’une autre, souvent une personne détestée ». 4. Lorsque vous faites des suppositions malintentionnées
concernant les autres. Qu’ils pensent comprendre lorsque ce n’est pas le cas. Auxquelles ils paient attention. Techniques pour accroître une compréhension équilibrée 1. Assurez-vous que les autres comprennent. Cherchez à vérifier leur perception de ce que vous avez dit. Comment pouvez-vous le faire ? Vous pouvez paraphraser ce que dit une personne et demander « Est-ce exact ? » (Ce fut la technique du psychologue Carl Roger appelée « l’écoute active ».) Ou vous pouvez demander à vos interlocuteurs d’effectuer une tâche ou une activité pour vérifier qu’ils comprennent. 2. Apprenez comment les femmes et les hommes diffèrent
POSTCARDS FROM AFRICA
Volume 3, Issue 107
The Gift of Hardships By Réginald Barthélemy You would not think of hardships as a gift, would you? If not, think again! Many view hardships as a curse or sign of bad luck. I am sorry to politely disagree. Hardships or adversities are actually a gift. More often than not, they are catalysts; they help to bring out the best in us. That’s why the late Nobel Prize Dr. Alexis Carrel said so eloquently: “Hard conditions of life are indispensable to bringing out the best in human personality.” And I concur. Let me illustrate. Around the globe echoes the name of a black American woman who is a powerful brand. Such person is Oprah Winfrey. But did you know the Oprah Winfrey – who has a personality larger than life – the whole world admires today does not come from a wealthy family? She was born into abject poverty in rural Mississippi in Southern United States to a teenage single mother. According to the records, she lived on a farm for the first six years of her life and was raised by her grandmother. Thanks to her grandmother, Oprah learned how to read and write. She began going to church on Sunday at the age of 9 then to school on Monday. In the classroom, she begged her teacher to let her do the talking during prayer time. When she was 14 years old, Oprah landed a job at a radio station. By the age of 19, she began co-anchoring the local evening news. Oprah Winfrey’s journey is a long list of jaw-dropping accomplishments: a self-made billionaire; former host of the highestrated TV show of its kind, “The Oprah Winfrey Show”; publisher of her own magazine, O, The Oprah Magazine; owner of her own Web site, Oprah.com;
owner of a radio channel, Oprah Radio; owner of her own network called, OWN: Oprah Winfrey Network; an actress and producer. You may wonder: How did this young girl born into abject poverty in rural Mississippi rise to become the wealthiest and most influential woman in the world? Let Oprah Winfrey herself share seven of the secrets to her success. She says that you must: 1. Have a clear sense of purpose “I don’t think of myself as a poor deprived ghetto girl who made good. I think of myself as somebody who from an early age knew I was responsible for myself, and I had to make good.” “I always knew I was destined for greatness…. You are built not to shrink down to less but to blossom into more.” “Every time you suppress some part of yourself or allow others to play you small, you are in essence ignoring the owner’s manual your Creator gave you and destroying your design.” 2. Be thankful for what you have “Be thankful for what you have; you’ll end up having more. If you concentrate on what you don’t have, you will never, ever have enough.” 3. Live fearlessly “I believe that every single event that happens in life is an opportunity to choose love over fear.” “Challenges are gifts that force us to search for a new center of gravity. Don’t fight them. Just find a different way to stand.” “I believe that one of life’s greatest risks is never daring to risk.” 4. Fall in love with
learning “Books were my pass (passport) to personal freedom. I learned to read at age three, and soon discovered there was a whole world to conquer that went beyond our farm in Mississippi.” “I am a woman in process. I’m just trying like everybody else. I try to take every conflict, every experience, and learn from it. Life is never dull.” 5. Make excellence your goal “Doing the best at this moment puts you in the best place for the next moment.” “Excellence is the best deterrent to racism or sexism.” “I believe the choice to be excellent begins with aligning your thoughts and words with the intention to require more from yourself.” “The key to realizing a dream is to focus not on success but significance – and then even the small steps and little victories along your path will take on greater meaning.” 6. Empower those around you “For every one of us that succeeds, it’s because there’s somebody there to show you the way out.” “I don’t think you ever stop giving. I really don’t. I think it’s an ongoing process. And it’s not just about being able to write a check. It’s being able to touch somebody’s life.” “Let your light shine. Shine within you so that it can shine on someone else. Let your light shine.” 7. Be comfortable being you “Often we don’t even realize who we’re meant to be because we’re so busy trying to live out some-
dans la façon dont ils parlent et ce que leurs expressions signifient vraiment. Les sexes ont des objectifs et des mentalités différents. L’expert sur cette question est linguiste Deborah Tannen. Pour comprendre ses idées, cliquez sur ce lien pour son explication de « genderlects ». http:// tinyurl.com/q4rjmx3 3. Si d’autres parlent une langue maternelle différente, demandez à une personne qui est parfaitement bilingue d’interpréter pour vous. Ces personnes peuvent vous aider à comprendre les nuances de sens que vous avez des difficultés à comprendre. Exemples : Si vous prenez un tour en autobus d’une heure autour de Rome, en Italie, le guide parle l’italien, l’anglais et au moins une autre langue et répond aux questions posées dans ces langues. Les interprètes des Nations Unies sont des experts dans l’interprétation et la traduction des discours prononcés dans l’une des six langues officielles. Exemple personnel : Mes cousins suédois sont bilingues en anglais et ils interprètent mes conversations avec mes oncles et tantes qui ne parlaient que le suédois.
4. Apprenez les jargons spécifiques (langues en groupe) de ceux-là avec qui vous interagissez ou travaillez. Ces jargons comprennent non seulement le jargon particulier au lieu de travail, mais aussi les mots spécialisés par un personnel de haute technologie et, bien sûr, les termes médicaux et juridiques communément appelés « jargon juridique ». Si vous avez besoin de bien comprendre l’un de ces champs de mines linguistiques, vous pouvez apprendre les connaissances de base sur le site, dans des livres ou en prenant un cours à l’université. [1] Publié avec la permission du Dr Loren Ekroth, éditeur du magazine Better Conversations. Pour ceux qui préfèrent la version originale en anglais, ils peuvent s’inscrire pour l’abonnement hebdomadaire gratuit du magazine à : www.conversationmatters.com. [2] Docteur Loren Ekroth est un spécialiste américain en communication humaine et un expert national en conversation des affaires et de la vie sociale.
one else’s ideas. But other people and their opinions hold no power in defining our destiny.” “I’ve come to believe that each of us has a personal calling that’s as unique as a fingerprint – and that the best way to succeed is to discover what you love and then find a way to offer it to others in the form of service, working hard, and also allowing the energy of the universe to lead you.”
excuse not to accomplish your dreams. If Oprah could do it, you can do it, as well. I particularly treasure this wonderfully inspiring old adage: “What you behold you become.” In lay language, your actions are the byproduct of your thoughts. Your thinking – your thoughts – is a doublesword weapon. Your thought process can be used either in your favor or against you. For example, if you spend your time thinking of garbage, you will reproduce but garbage. As goes the popular saying: “Garbage in, garbage out.” But if, like Oprah Winfrey, you look to the sky and convince yourself that you are destined for greatness, you will go out there and blaze your own path to unprecedented success. Never forget that life is pregnant with limitless possibilities and opportunities; it is up to you to grab them. What you see today as hardships are in fact a gift – your unique opportunity to tap into your dormant potential. I CHALLENGE you to embrace and dwell daily on Oprah Winfrey’s seven secrets to success. December 16, 2015
MY CLoSING REMARKS: Think about your own circumstances where you are at this time. If God asked you “What are you doing here so and so?” what would you answer? Would you say to Him “I got beaten by the imponderables of life?” Well, that would not be a smart answer, my Friend! You have no excuse to be the best version of yourself – unlock the potential embedded in you by the Creator-God of the universe. Oprah Winfrey’s success proves that regardless of where you are from or what your socioeconomic status may be, you can still rise to the top. You can no longer use obstacles as an
Traduit de l’anglais par Réginald Barthélemy, MBA 16 décembre 2015 [1]
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Lasyena : Yo se yon bann avèg ki konprann ke nou tout se moun sòt, nou pa wè klè nan mannèv y ap fè pou jete gouvènman an. Nou pa pran nan lojik sa a paske nou te chwazi gouvènman an pou 5 an. Si Konstitisyon an te asepte pou l reeli pou yon lòt 5 an, nou t ap al revote l pou 5 an. Simon : Mwen oblije wont tèt mwen kòm yon nonm ki rele Simon tou pou m wè se Simon Dyesèl Dera ki derasine e deratize tou pou l vini yon tenten kòm yon ansyen palmantè rize e mantè e ankò plis yon prezidan chanm sena a ki betize konsa. Sa bay moun a panse pou vote ban moun sa yo ki kite politik chawoyn pran devan yo pou yo lage vilgarite. Non Simon, se pa konsa pou t a aji nan sikonstans sa a. Ou te demontre ki pèsonaj repiyan ou ye. Jovnèl vin avèk plizyè kadna pou l kadnase tout vagabon, radòtè, sanzave, magouyè, mantè, kidnapè ak resèlè ak magouyè etc. Remon : Politik nan peyi Dayiti bay anpil moun degoutans paske bann politisyen yo san avni e san plan pou yo rive kote yo gen pou y ale a san tèt chaje. Yo pa gen tan pou yo regle anyen k ap bon pou yo ladmen. Yo pa janm prepare pou ranplase predesesè yo. Sètadi pou yo pran plas prezisdan kit e sou pouvwa a. Se yon pakèt mazèt ki pa gen okenn avni pou yo sa okipe pozisyon valab la. Rezya : Tandans yo pa lòt bagay pran pouvwa a daso pou yo vin fè kont piyay yo. Nou kapab byen remake ke moun sa yo se yon bann blofè ki gaye toupatou nan peyi a e menm nan peyi lòt bò dlo. Ki donk, kite yo fè sa tout yo vle, je nou la ap gade yo pou n rankontre yo tout nan chimen jennen pou yo jwenn sa tout merite. Remon : Se manti sèlman yo tout ap kontinye pwodwi kòmanse sou Ti Nèg Dèlpe, yon radòtè fini, pou fini sou Moyiz Janchwal, yon lòt difamatè ki gen yon sèl litany: “Fòk Mateli rache manyòk li.” Ti Nèg bliye ke tout moun konnen li se yon grenn panzou. Gen yon pakèt delenkan ki konprann yo kapab vire lòlòj nou nan zak malonnèt ke yo tout ap komèt. M ap mande si se foli preyidan yo gen yen paske mesye ekip panzouyis yo pa gen dwa prezidan peyi Dayiti men preyidan radòtè. Rezya : Nou pa dwe kite yo pran nou nan kou pa konprann paske yo kanpe ankwa pou yo anpeche devlòpman peyi a. Nou déjà wè tandans yo. Se gate-pati, moun ki opoze san yo menm pa gen yon altènatif valab pou kontrekare sa yo pa renmen. Mwen gade yo tout avèk lapenn paske yo tout fouti. Mwen te sezi anpil pou m te wè se Ti Nèg Dèlpe al kache pou y o sa pa wè l nan demagoji sa a paske opozisyon an bay repiyans nan aksyon l chak jou nan peyi a. Kantav : Mesye sa yo se koulèv. Tinèb file ale. Pa gen moun ki tande vwa l ankò nan radòt gwo soulye yo. Li konstate se yon pakèt bakoulou. Lè m reflechi byen, mwen fin pa reyalize ke Tinèb se yon panzouyis depi 1990 ki te bay pwofesè Viktò Benwa “Mèt Benn” pout e vin ak ti pè a Jan Bètran Aristid ki tounen yon kansè pou peyi a jouk jounen jodi a. Yo tout bliye ke chak bagay se pou yon tan. Tinèg pou bokou tou nan malè peyi a e l kontinye ap komèt menm tenten pou kraze peyi a nèt ak akolit li yo. Jisten : Nou pran nòt kòm pèp pou lè jijman an vini pou yo kapab pran vèdik yo. Tout moun ki anpeche evolisyon peyi a, yon fason ou yon lòt, ap reyèlman peye pou po kase a. Se bri y ap fè tankou chaloska nan madigra pou kraponnen lòt yo. Nou pa pè youn nan yo. Nou pa bezwen wè lamayòt nan men mantè yo. Mariz : Epi tou! Nou konn sa nou
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vle e si nou te pran nan vye koze kredi bann enkonsyan yo t ap klewonnen tout lajounen, peyi a t ap nan yon eta endeplorab. Kòm pèp vanyan k ap swiv mannèv malonnèt bann demeplè yo, nou pa gen dwa sede paske nou konnen yo tout e n ap lage koukouwouj dèyè yo pou viktwa nou an se yon garanti nou nan tout sans. Nou déjà wè ke Jid pè pou ren li pa fi kase nèt, li oblije rete lwen paske nèg bannann lan gen bannan nan li. Opozisyon medyòk la tonbe nan tenten Sovè : Anpil bèl baga di la e nou tout kontan tande yo pou sewòm lan al jwenn tout sitwayen konpetan rejwi de travay yo pou anpeche bann vagabon san manman yo tout pa vin pran pouvwa a. Se dènye stòp yo paske yo pa gen okenn kote yo kapab ale. Dènye kout kat yo jwe a dezabiye yo e mete yo toutouni pou moun ri yo. Mezanmi yo tout echwe nan mouvman yo a. Mwen vle fè nou tout ke eleksyon 27 desanm lan posib paske mouvman tranzisyon kaba. Yo tout pa gen repondong. Tout gen pou yo kouri tèlman solèy beton an pral cho pou yo. Kamita : Sere koze w pou van pa pote mesaj yo ale. Nou te déjà konnen ke pa gen plas pou panzouyis nan peyi Dayiti. Tinèb tèlman konnen sa ki pral rive, li mete kò l deyò pou l sa pa sibi konsekans yo. Nou pa vle pale twòp koze pou yo yout pa di ke se yon konplo taye sou do yo. Antouka, rat konnen, chat konnen, gato a ap rete la. Politisyen ti sèvèl pou yo ki fòme gwoup 8 pa ladann. Yo déjà neye menm si y ap fè pwopagann. Sonya :Yo vle pou Prezidan an kite sa pou yo mete zago yo. Anverite 3 fwa se nan liv ak diksyonè ya va wè mo prezidan an. Dayè se jè yo k ap pran larelèv an 2021. Tout dinozò yo ap fè bèk atè paske yo youn pa gen plan e yo tout pa konnen sa ki rele jesyon Moun sivilize pa janm, mande mal pou lòt. Anpil nèg lakay pa gen sa rele diyite moral. Si yo fout betize nan refize eleksyon an òganize, pèp la ap mande pou Mateli double paske l ap fè bon bagay pou peyi a. Se bann ipokrit yo ki tout bon pa wè byen lan je yo paske yon bout bwa anpeche yo wè pou bay verite a. Kote bann jalou sa yo te ye ? Nan ravin nan yo t ap ranse-betize pou touttan. Yo chita ap bay manti. Alò, « kache laverite, se antere dlo. » Milo : Men prezidan an te lakay pou fete ak nou denye komemorasyon batayVètyè ki te ban nou endepandans lan. Se pou nou tout te fè yon sèl nan rasanbleman an. Men anpil sektaris pa vle kkolabore paske yo anvye e yo egri tou. Ou pa wè yo fin granmoun nan fè vye zak malonnèt. Yo gen pou yo tout kriye paske « kabrit mouri, li kite mizè pou po li. » Imanant : Se yon gwo koze ou di la Milo. Nèg yo pa vle travay ni fè anyen pou kore yo. Tout ap tire kouto jan yo vle paske yo pa gen menm vizyon. Chak ap travay pou enterè pèsonèl yo paske yo pa kwè nan kolektivite sètadi yon tèt ansanm. Se menm yo menm ki demen pral antame yon opozisyon kont frè yo oubyen kont tèt yo. Kamita : Sa yo tout pa vle wè nan peyi a, se li menm y ap wè. Jovnèl, nèg bannann lan ki déjà gen yon gwo piblisite nan peyi a k òm nèg ki konn fè pwodiksyon e déjà prezante pwodwi li a ki senp bay pèp la ki renmen li e déjà achte lajan kontan déjà prezidan peyi a. Tout mannèv dilatwa sa yo menm pa fouti anpeche l prezidan. Ti Jid san ren mèt kanpe kote l ye a paske Jovnèl Moyiz gen plis pisans ke li. Miyòt : Se sa li ye menm. Se yon bann atoufè ki lage nan peyi a sitou nan Pòtoprens yo fè tounen yon savann. Manti ak fo temwayaj se abitid yo. Mesye yo pa sensè nan
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apwòch yo. Pa gen yon tèt ansanm nan sen yo menm. Gwoup 8 sa ap fè defeksyon pou l eklate paske objektif yo a pa gen pwa. Bannann nan déjà kwoke antravè nan gòj yo. Yo tout se aloufa. Yo gen yon ob jektif jete Mateli pou yo tout anvayi chez prezidansyèl la. Chak nan yo se yon kandida potansyèl ki vle pran chèz boure a pa fòs. Mwen konnen yo tout paske se toujou menm figi yo ki parèt chak lè gen yon mouvman. Yo se yon ban zoboukechen ki toujou la pou pran daso. Kote Tinèb ki gade yon pwofil ba. Li sezi tou, l ap bwè fèy vèvenn tèlman li zezi. Pwovèb la gen rezon di : «Kochon pa janm fache ak labou.» Wili : Mwen pa yon moun ki renmen deblozay ak lòbèy ki p ap janm mennen mwen ak ou okenn kote. Mwen se zanmi pwogrè ki renmen siksè, tankou w tou. Depi w gen yon ti souf pou viv, ou gen plas ou nan tout zafè peyi a. Se yon dwa ke w genyen tankou tout lòt yo e ke pèsonn pa fouti ekskli w. Men pou kapab asepte nan sen sosyete a, fòk ou pa yon moun vèbal san karaktè e san diyite moral. Gen anpil nan nou ki depase limit paske yo pa gen fòmasyon ki pou penmèt yo aji tankou moun nan respè ak disiplin. Salnav: Peyi Dayiti pa t dwe nan pozisyon sa a si nou tout te pran konsyans tout bon vre e ranje koze nou nòmalman san ipokrizi ak mechanste. Nou te rive pran endepasndans nou aprè 300 an soufrans ak tribilasyon nan travay di, pi mal ke bèt. Zansèt nou yo te soufri anpil. Malgre yo te gen divizyon nan sen yo nan moman trè difisil yo te ye la, yo te fè yon antant pou yo te kolabore yo e pou yo te rasanble nan yon seremoni ki te bay yo direksyon ak anvi pou yo mennen batay kont Kolon Blan ki te fè yo pase anpil mizè ak tray. Enben, tèlman yo te òganize yo pou liberasyon sa a, yo anba grif mèt kriminèl yo nan kanton kote yo te ye la, san te koule e lavi te pèdi tou pou yo te rive nan kafou Vètyè 18 novanm 1803 pou te fè branch nan lame fransè a repliye ke l pou l te mande padon. Simòn : Nou refize kolabore nou e se mal sa a ki mennen nou tout nan kafou danjere kote nou tout do-za-do pou n pa janm regle anyen pandan ti tan sa nou genyen an pou fè tout sa nou kapab pou nou sa rive ede peyi nou e tèt nou tou. Selya : Nou toujou gade moun sou aparans e se yon defo kapital ke nou dwe chanje nan lavi nou pou kapab genyen yon amelyorasyon. Alò, gen anpil mechan nan sen nou ki wè bagay yon sèl kote paske se pa yo ki la. Mateli pa regle anyen ditou nan peyi a daprè yo menm. Nou obsève e nou wè tout bagay ke denigrè-mantè yo ap di ki kontrè ak verite. Yo fèk kòmanse ap djèdjè paske 5 an an konble anpil vid ki te definitivman dwe konble pandan 25 an. Bann salòp yo nan ka ! Salnav: Mesye lidè avèg yo konprann ke nou tout se moun sòt, nou pa wè klè nan manèv y ap fè pou destabilize gouvènman anplas la, e nou p ap janm konprann tout bon mannèv y ap fè a pou mete divizyon nan sen nou pou n pran lari tankou moun fou ki pa gen mwayen pou panse. Yo bezwen plonje peyi nan yon kriz san parèy kòm vagabon, gate pati e malonnèt. Sonèj : Majorite nan nou konprann jwèt yo tout ki kwè nan vyolans lan pou n pa antre nan lojik la. Yo se yon bann demagòg ki pwofite fè demagoji ki definitivman ap plonje peyi nan twou kowonpi li te twouve depi 1986 jiska 14 me 2011. Malgre lidè yo ap fè dezòd nan peyi a paske yo prese pou yo pran pouvwa a k ap tounen yon pwa lou pou yo akòz yo youn pa t prepare. Si yo betize, yo tout fouti. Fito : Nan menm lojik la, nou gen yon bann palmantè teworis ki depase kad aktivis k ap twouble lapè piblik. Yo fè enstitisyon sa a pèdi tout estim li paske yo konpòte yo kòm yon bann
vagabon ou ankò yon bann machann woywoy. Pèp la viv tout bagay yo piske se nòt yo t ap pran pou l ba yo tout kanè avèk tout sa yo merite nan degong yo tout nan peyi a. Yo dwe pran prekosyon yo pou yo tout pa di si yo te konnen paske se « nan chemen jennen yo kenbe chwal malen. Y ap kenbe Jan Chal kanmenm avèk toput akolit li yo. Wili: Jodi a nou tout ki konsyan e konnen bon bagay dwe pran responsabilite nou san nou pa pè bann machann lòbèy yo ki pwomennen ap kreye dezòd pou envestisè pa fouti rantre nan peyi a. Se yo menm ki lennmi nou paske yo pa vle pwogrè nan peyi a. Se yo menm ki touttan nan lari ap fè dezòd pou fè kwè ke peyi a pa gen enstabilite. Selya : Sa yo tout pa konprann, se dèt y ap fè pou dèyè yo. Men, sa yo menm pa konprann tou ke gen anpil obsèvatè ki nòmalman panche sou aksyon nan peyi a. Ensekirite a sispann e ke tout moun gen mwayen pou mache e okipe aktivite yo san pwoblèm gras ak devouman gouvènman an ki gen yon enstitisyon polis djanm so koze sekirite nan peyi a. Sa pa fè demeplè yo plezi paske se pwoblèm yo renmen nan peyi a. Nou nwa desanm, mwan ki mande lapè ak rekonsilyasyon. Yo refize rantre nan lòd. Yo fouti nan tout sans. Fòk fout sa fini sèk nan peyi a pou bagay yo sa nan plas yo tout bpon. Wili : Gen yon pakèt malveyan k ap fè vye pwopagann ki kont yo e ki bon pou gouvènman an plas 1a ki pote laviktwa pou pwogrè a ka yon reyalite. Tout moun konstate ke gouvènman an tgravay pou sèvi peyi a. Sara : Gen nan yo ki tout bon pase plis ke 20 an sou pouvwa a. Yo tout pèdi tan yo nan vòlè e piye tout byen peyi a pou yo tounen millyonè. Alò se Mateli ak Pòl ki vòlè yo. Jiska prezan pa gen moun ki kapab vin pwouve zak eskwokri mesye yo paske yo pèdi tout 5 a ap djèdjè jiskas y opa gen bouch pou pale. Y ap pran yon lòt desepsyon paske advèsè yo byuen ame. Wili : Si yo konpran y ap fè demagoji pou yo mete latwoublab nan peyi a. Van toubiyon ap pase pote yo tout ale. Se pou nou tout vyeatif pou nou pa pran nan yon kou pa konprann. Sevoulwa : Nou te konstate tout bagay sa yo se tenten y ap fè pou bwouye tout sa k ap fèt nan peyi a. Ann nou pran konsyans pou nou kapab wè si nou kapab fè peyi a dekole Ayiti nan ma labou li ye la. Ayiti dabò, souple ! Nou pa bezwen pèp pou n met men nan travay pou devlopman peyi a. Se pou nou pa pran nan kraponay. Nou kwè ke yo pa gen anyen nan men yo. Depi ki lè, « bwa mayi te kapab pote pye mapou. » Filip : Mwen dakò ak nou. Men fòk pa gen paspouki nan mouvman an paske se pral : « Grénadier à l’assaut, Sa ki mouri zafè a yo. Nan pren manman, Nan pren papa. Sa ki mouri se zafè yo ». Selya : Ayiti te bay lame endijèn nan ki te kreye nasyon sa a ke anpil vagabon abiye konprann yo te kapab vann peyi a e fè tout sa ki nòmalman pa bon pou te toujou kite pèp la nan mizè. Se pou lame a retounen pou ede peyi a. Maryo : Drapo sa se lavi nou e nou pa dwe pè pou nou goumen, fè sakrifis pou sove drapo sa k ap flote tou piti paske pa gen bon jan van. Nou dwe goumen pou lame a reprann plas li paske batistè peyi a ekjije pou gen lame, nou dwe gen pwòp lame nou. Nou dakò ak ou Prezidan Mateli. Bon bagay ! Selya : Ayiti se yon peyi lib ki gen souverènte li. Fòk nou ramase karaktè nou. Filip : Se pou tout vagabon ki te fè kont mal taye yo pou kraze lame a ki tounen yon zo pwason nan gòj yo dwe peye pou fòfè yo. Mwen dakò 100 pou 100 pou gen reparasyon e
pini tout koupab ki rann peyi a nan sitiyasyon malouk sa a. Si nou chita ap rete tann, n ap tounen pwatann. Selya : Mwen dakò pou n òganize n pou n libere peyi a anba bann sinistre yo paske n gen yon drapo avek tout fyète nou. Ann lite e konbat tout ekstremis yo san krent : « Kenbe flanbo a wo Depi lane 1806 Nou kenbe nan men nou doub sis Nou rete nan kouto tire Ki pap mennen’n okenn kote Zansèt nou yo te rasanble Nan mitan lavil Lakaye Pou yo te plante yon drapo Pou’n pat janm bay Ayiti do Jou 18 me 1803 Nou te kòmanse fè lalwa Pou’n te sispann fè tchoul blan, Pou peyi nou endepandan. Lib tankou van an k’ap soufle Pou nou respire bon van fre. Van libète pou lespwa nou Pou nou veye kou toupatou Pou’n anpeche tout fòs fè nwa Lage nou fon nan antrenwa Pou di nou : « Naje pou’n sòti. » Pou Ayiti kapab peri. Chenn esklavaj la te kase Pou rezon byen detèmine : « Defann Ayiti nan tout sans Pou li pa janm an dekadans. » Anpil nan nou pa janm konprann Ke nou pa dwe rete ap tann Nou tout gen pou obligasyon Pou’n toujou chèche fè linyon Ki se reyèlman yon flanbo Pou lòt yo kwè nou gen drapo. Pèp Ayisyen leve kanpe! Manman nou ap trepase. Nou pa gen tan pou nou pèdi Pou Ayiti pa fouti. » Filip : Mwen pat janm konnen ke Selya te yon sanba pou l pote tout koze pou m pa di mesaj sa yo ban nou. Men yon nasyonalis e patriyòt konsekan k ap travay pou yon demen miyò. Yo gen rezon di : « Jan chat mache, se pa konsa li kenbe rat. » Epi ! « Ti nègès pa pote pantalèt pou bèl twèl. » Kleyant : Ala koze papa ! Rayisman fè nou vann frè nou yo ak sè nou. Li pa posib pou nou rete nan kondisyon sa san nou pa bouje. Atansyon ! Nou gen yon bann valè k ap pèdi nan rete di nap tann, nap gade, pa gen anyen nou kap fè pou retire peyi a kote li ye la... Dayè, sa nou fè avèk deviz nou an : « Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò » ke zansèt nou yo te kite pou nou. Pastisipasyon dyaspora se yon nesesite Selya : Dyaspora a gen patisipasyon pa li tou pou li jwe paske li se sous la. Mwen pa kwè yo nan dòmi paske y ap panse menm jan avèk nou tou ki lakay la nan pa pè fè aksyon valab pou yon rezilta pozitif. Nou gen mwayen pou nou mete strikti pou nou bati yon sosyete valab ki definitivman pa nan demagoji men nan aksyon valab. Toutotan nou pa òganize nou nan kreye yon òganizasyon sou echèl nasyonal ak entènasyonal menm jan nan dimansyon jwif yo fè a ak lòt nasyon yo, nap rete ap patinen, menm pouri e mouri anplas san nou pa janm regle anyen. Lè sa a, lòt yo k ap vini an ap mande sa nou t ap regle. Lè sa a, nou p ap gen djòl pou n reponn. Sonya : Nou déjà nan faz la paske anpil jèn ki vle antre nan Lame Dayiti pou bay peyi a yon lòt figi. Ayiti bezwen sòti nan malpwòpte ke bann vagabon yo mete l. Nou pa bezwen bann gate pati sa yo, bann ravèt sa yo. Nou dwe ba yo monnen pyès yo pou sispann anmèdde lemond. Nou la pou prensip e non pa pou vagabondaj. Nou pa kwè n’ap konpòte nou tankou avèg nan chimen jennen. Nou gen yon gwo responsablite nan men nou, Nou pa fouti rete ap gade paske: “Peyi-n se pa-n!” Ale yo tout laba, frenk!
Jan Bèbè
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TRAFFIC D’ARMES EN HAÏTI
Salim Succar, débouté par un juge fédéral, sous la menace d’une contre action Suite de la page 1 Salim Succar, cherchant à collecter des dommages et intérêts de l’ordre d’USD 1,25 million $. Cette somme avait été attribuée à Succar par le même juge dans le cadre de son verdict original rendu par défaut contre M. Duverger, qui n’était pas alors en mesure de se faire représenter valablement. Suite à une série de questions posées à Salim Succar par les avocats de la défense, Kevin Edward Gaunt, Shannon Kelley Shaw, Terence C. Cannon et Thomas Richard Julin, qui ont totalement « démonté » ses arguments, le juge a annulé le jugement initial sur lequel s’était basé Brunache pour permettre à Robenson Geffrard, chroniqueur au Nouvelliste, de documenter son article. Ayant constaté la manière dont M. Succar a cafouillé dans ses réponses aux interrogations des défenseurs de M. Duverger, il a déclaré le cas du demandeur « sans mérite », tout en précisant qu’il se pose une question d’ordre juridictionnel qui milite contre les demandes de l’avocat de Laurent Lamothe.
Salim Succar démasqué comme trafiquant d’armes et citoyen américain
L’action intentée contre Parnel Duvergé, accusé d’être le propriétaire de l’organe en ligne «Omega World News », accuse ce dernier d’être l’auteur d’un article diffamatoire dans lequel Duverger aurait affirmé qu’il avait acheté des armes illégales sur le marché international pour l’ex-Premier ministre Laurent Lamothe. Selon les dires de Succar, l’intéressé aurait précisé qu’il a réceptionné les armes de la Douane, lesquelles auraient été livrées à M. Lamothe qui ne les a pas remises à la Police nationale, l’unique institution qui a légitimement droit à de tels engins achetés par le Premier ministre haïtien. Jusqu’à ce jour, l’usage auquel étaient destinées ces armes reste un secret que seuls Lamothe et Succar avec Michel Martelly savent. D’aucuns se demandent si ces mitraillettes, de la marque Gallil, achetées en Israël n’ont pas été distribuées aux secteurs du pouvoir liés à des activités illégales, notamment kidnapping, braquage et assassinats. Au cours de l’interrogatoire de Succar par les avocats de la défense, celui-ci a été demandé d’identifier un document à lui soumis. Après une brève hésitation, il devait comprendre que le juge Gayles attendait qu’il réponde. Aussi, à son corps défendant, a-t-il déclaré que c’était sa carte de Sécurité sociale américaine. Un autre document est montré à l’avocat Succar pour identification. Il a répondu que c’était sa Carte d’électeur. Sur ces entre-faits, les avocats de Parnel Duverger lui ont demandé s’il était citoyen américain pour être possession d’un tel document. Après avoir répondu par l’affirmative, la défense lui a
rappelé que dans la sommation adressée à leur client par ses avocats il affirme qu’il est citoyen américain. Alors qu’il devait répondre qu’il avait la « double nationalité ». Le juge est intervenu pour lui expliquer qu’il était coupable d’une déformation des faits lorsque sur son acte d’accusation de M. Duverger il a indiqué qu’il était de « nationalité haïtienne ». Aussi a-t-il décrété une pause de quelques minutes afin de consulter les archives en matière de conflit juridictionnel soulevé par le cas. Le juge a demandé aux avocats de Salim Succar de profiter de l’occasion pour consulter également les archives à la bibliothèque.
Non concerné dans le dossier, HaïtiObservateur était bien présent au tribunal
Nullement concerné dans l’affaire Succar contre Duverger, HaïtiObservateur était bien présent au tribunal. Pas nécessairement en tant que presse couvrant le procès, mais parce que mis en vedette par Salim Succar lui-même. En effet, les avocats de Duverger, qui ont fait des recherches pour constater que Salim Succar, en tant qu’avocat de Laurent Lamothe, était, avec son défenseur Bertrand Madsen au centre des procès qu’avait intenté le Premier ministre Lamothe à Léo Joseph, d’abord, puis l’ex-concubine de celui-là, Petra Memcova, sous la même accusation de diffamation contre lui, dans le cadre du contentieux de l’État haïtien contre Franck Ciné et la compagnie de téléphone cellulaire Haitel, d’une part; et, d’autres part, pour avoir indiqué dans un article séparé que Mme Memcova était une « artiste porno ». Interrogé sur les motifs de son action judiciaire contre HaïtiObservateur et Omega, alors que d’autres organe de presse ont diffusé des articles du même genre les concernant, Salim Succar, qui, semble-t-il, a été pris de court par cette question, a hésité un peu avant de répondre. Finalement il a précisé qu’il était obligé de le faire parce que Haïti-Observateur et Omega sont les organes qui ont le plus de crédibilité et qui sont lus à travers le monde. Continuant dans cette lancée, Succar a précisé qu‘Haïti-Observateur existe depuis plus de 25 ans et qu’il est visité en ligne par plus de 20 000 lecteurs. Signalons que l’hebdomadaire de Brooklyn, New York, a sorti sa première édition le 27 juillet 1971. Intrigués par l’intervention de M. Succar relative à H-O, les avocats de la défense ont demandé à ce dernier d’épeler le nom journal. Les défenseurs ont insisté sur le rôle d’H-O dans la diffusion de l’information au point que Succar a cité le nom de l’Observateur au moins cinq fois au cours de la confrontation. Les avocats de Parnel Duverger entendus, et ceux de Succar contraints de faire de rares inter-
ventions timides, le juge Gayles a prononcé son verdict, déclarant le cas irrecevable pour vice de forme. Le magistrat a fait savoir à l’accusé que ses demandes sont rejetées par le tribunal et que le cas est « définitivement clos ». Même si elles étaient reçues pour fondées, Succar serait toujours débouté par la Cour, car, dit le juge, le cas n’a aucun mérite, indiquant que l’accusateur a menti lorsqu’il prétend que Parnel Duverger l’avait diffamé. En d’autres termes, les documents présentés par M. Duverger prouvent au-delà d’aucun doute que Salim Succar était bel et bien impliqué dans la contrebande d’armes au profit de Laurent Lamothe. Il est important de soumettre à la sagacité des lecteurs l’article publié par Le Nouvelliste dans son édition du 13 décembre 2015 dans lequel des millions commençaient à danser dans la tête de l’avocat de Laurent Lamothe, Michel Pierre Brunache. Aussi publions-nous in extenso ce document qu’il faut définitivement verser au dossier.
« Trafic d’armes : Salim Succar obtient gain de cause, exige dommages et intérêts
Tout a commencé quand en
2014 l’agence en ligne, Omega World News, basée aux États Unis sort un article dans lequel il accuse Salim Succar de trafiquant d’armes pour le compte de Laurent Lamothe, Premier ministre à cette époque. Salim Succar somme Parnell Duverger, propriétaire du site internet Omega World News d’enlever l’article. Ce dernier refuse et l’affaire est portée par-devant un tribunal fédéral en Floride pour diffamation, a expliqué à Le Nouvelliste, Me Michel Pierre Brunache, avocat de Laurent Lamothe et proche de Salim Succar. L’affaire, après avoir été entendue par le tribunal fédéral, la justice américaine a reconnu le caractère diffamatoire de l’article publié par Omega World News, a indiqué Me Michel Pierre Brunache, ancien ministre haïtien de la Justice. Parnell Duverger avait été déclaré coupable de diffamation. Ayant obtenu gain de cause, Salim Succar a réclamé 2.3 millions de dollars comme dommage et intérêt, a souligné Me Brunache. Pour évaluer la demande des 2.3 millions de dollars exigés par Salim Succar, le tribunal a programmé une dernière séance qui doit se tenir le 14 décembre 2015 en Floride. Pour tenter de faire
baisser le montant, a précisé Me Michel Pierre Brunache, les avocats de Parnell Duverger ont voulu faire comparaitre pardevant le tribunal Arnel Bélizaire et Newton Saint-Juste à titre de témoins sous prétexte qu’ils ont été les premiers à accuser Salim Succar de trafiquants d’armes. Le tribunal, selon Me Brunache, a rejeté cette demande. Le juge fédéral a estimé qu’il n’est pas important d’entendre les nommés Arnel Bélizaire et Newton Saint-Juste, a souligné l’ancien ministre de la Justice. Lundi prochain, le tribunal fédéral va trancher sur le dommage et intérêt de 2.3 millions de dollars exigés par Salim Succar. Arnel Bélizaire qui devait laisser le pays le 12 décembre, selon ce qu’il avait indiqué au journal mardi dernier, a souligné hier jeudi à Le Nouvelliste que la date de son voyage aux États unis a été reportée sans toutefois de donner de précisions. Robenson Geffrard De toute évidence, la décision du juge Gayles ouvre la porte à des actions en justice potentielles contre Laurent Lamothe et Succar. Le premier pour avoir dépense des millions sans aucune justification; et le second pour s’être livré à un trafic illégal.
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L’effondrement graduel du marché musical haïtien: Une réalité visible Par Robert Noël Tout ce qui n’évolue pas tend à régresser graduellement et même à disparaître. L’industrie musicale haïtienne obéit aussi à ce principe universel. Le marché musical haïtien fait face à une terrible crise. Il faut dire que dans les années 70, tout allait bien pour les groupes musicaux haïtiens tant en Haïti que dans la diaspora.
Le disque Message du Skah-Shah #1.
La consommation de la musique haïtienne face à la crise économique On doit surtout souligner qu’au début des années 70, le taux de production musicale reflétait la force du marché. C’était l’époque des disques 33 tours et des cassettes-audio. Le marché était florissant et les pirates n’existaient pas en si grand
Felix Féfé Guignard accordéoniste du Jazz des Jeunes en 1952.
nombre. Ils copiaient les cassettes à partir d’un appareil à double-cassette. Cette forme de piraterie se remarquait surtout entre amis, qui échangeaient entre eux ce que d’autres ne possédaient dans leur discothèque privée. Le marché informel ne fonctionnait pas comme celui d’aujourd’hui. Ce commerce n’affectait pas le taux de consommation de la musique compas direct. Dans le temps, on organisait des matinées récréatives et des kermesses. À Port-au-Prince, le “Tandem des Cracs” au Ciné Capitol attirait toutes les générations, tous les dimanches. Au Rex Théâtre, l’Ensemble Nemours Jean-Baptiste était en spectacle tous les samedis soir, avant la projection de films tels que Mama Dolorès”, « Je vais, je tire et je reviens », « Coplan prend des risques », « Des roses blanches pour ma sœur noire », « Devine qui vient diner », «Mon nom est Pécosse », etc. Au Club Camaraderie à Port-au-Prince, le groupe “Les Ambassadeurs” garantissait l’animation de la kermesse domi-
nicale. Le groupe les ShleuShleu de Dada Jacaman animait des soirées dans les salons privés. Il ne ratait jamais les kermesses à Cabane Choucoune et dans les établissements scolaires. Les groupes musicaux “ Les Fantaisistes de Carrefour, « Les Vikings », «Shupa Shupa » beneficiaient aussi de contrats de kermesse. Les fans de DP Express et Scorpio étaient toujours présents au rendez-vous de leur orchestre préféré, soit aux kermesses ou aux soirées dansantes, d’après ce que nous apprend notre ami Hervé Bléus (de son d’artiste Boulou), ancien chanteur de D.P Express. Tous les orchestres drainaient la grande foule. À New York, il existait l’ «Original Shleu-Shleu », le «Tabou Combo », « Les Gypsies de Queens N.Y. » Je me rappelle qu’en 1975, mes parents m’avaient emmené à une kermesse qu’animait le Tabou Combo à l’auditorium de l’église SacréCœur de Cambria Heights de Queens. C’était la grande découverte d’un groupe musical aussi prestigieux. Les musiciens portaient l’uniforme qui les identifiait et qui reflétait un professionnalisme rare. Pourtant, les chaussures de tennis et les jeans patchés existaient dans le temps, mais ces musiciens ne les portaient pas. Ces artistes nous avaient impressionnés, particulièrement Dadou Pasquet, Jean-Claude Jean, Herman Nau, Kapi, Fanfan Ti Bòt et Shoubou. Leur présence sur scène exigeait une attention soutenue pour observer la chorégraphie et mieux recevoir l’énergie qui se dégageait de la musique. Oui, il y a eu un transfert d’énergie des musiciens aux spectateurs. Le chanteur ne tuait pas le temps en racontant des “banalités” au micro pendant la performance de leur orchestre. Quand on regarde ce qui se passe autour de nous aujourd’hui, on est en droit de confirmer que le bon vieux temps s’en est allé et ne revient pas- tan k ale pa tounen”. On ne peut de si tôt oublier l’arrivée du Skah-Shah # 1 sur
viennent de l’école des ShleuShleu, ils ont suivi le chemin tracé par feu Tony Moïse et ses anciens collègues musiciens. On doit signaler que l’Original Shleu-Shleu, le Tabou Combo et le Skah-Shah #1 ont à leur actif une discographie proportionnelle à leur temps d’existen-
Les pionniers de l'Original Shleu Shleu.
ce. Ils produisaient un album presque chaque année et le public les achetait. À Brooklyn et à Queens, toutes les familles haitiennes tournaient les disques de ces orchestres, à fenêtre ouverte et à volume maximum. Parmi toutes les chansons que ces groupes ont produites, on
que le temps ne lui enlève sa fraîcheur originale. Pour éviter de commettre des omissions, on se garde de citer des “classiques” des orchestres haitiens d’hier. On est unanime à reconnaître que le Jazz des Jeunes en compte une multitude: “À l’ombre des palmiers en fleurs”,
Les Shleu Shleu.
compte des “ classiques”. Il existe aujourd’hui des groupes
Magnum Band : Prestation à Little Haiti, le 18 septembre 2015.
le marché musical Compas direct le 24 juin 1974. Ces artistes respectaient le code vestimentaire et jouaient une forme de musique élaborée.Puisqu’ils
vrir au moins un “classique”. Un “classique” se dit d’un auteur, d’un artiste ou d’une oeuvre dont l’excellence et la valeur sont reconnues à l’unanimité à travers le temps. Un classique est une référence. C’est quelque chose pourvu de consistance et qui dure, sans
qui évoluent sur la scène musicale depuis plus de 10 ans et de qui on ne retient aucun “classique”. Après une décade, on devrait être en mesure de décou-
“Fleur de mai”, “ Manman”, etc. Le marché numérique et la modernité Il semble qu’une révolution ait lieu et il affecte le marché musical haïitien et la consommation de la musique populaire. Tout parait éphémère. Il ne s’agit pas seulement du compas direct, mais également d’autres formes de musique haïtienne, par exemple la tendance “rasin”. Cette dernière forme n’est pas une musique “loraj kale” puisqu’elle a une fondation et une structure liées à la tradition ancestrale haïtienne. L’on se demande pourquoi elle n’a pas pu tenir longtemps. Plusieurs facteurs peuvent expliquer sa déchéance rapide. Il manque un certain collectivisme des musiciens à tendance “rasin”. Ils sont délaissés par les promoteurs qui ne pensent orga-
niser un festival “Rasin”, et cela depuis “Bouyon rasin’. C’est vieux. Un autre problème qui affecte les groupes à tendance “rasin” est lié au fait que la société rejette cette forme de musique parce qu’on l’associe au vodou, à cause de la domination des tambours qui identifient le style. Pourtant, le tambour a évolué aujourd’hui. Il est bien accueilli dans les églises, sans distinction de classe ou d’appartenance religieuse. N’est-ce pas là une contradiction culturelle? Le marché de la musique se trouve placé entre deux faits courants: le mode d’écoute et la nouvelle forme d’expérimentation de modèles de consommation créant un nouveau modèle d’entreprise. Les nouvelles technologies modifient la façon dont on écoute la musique aujourd’hui. La mise en compte de la musique numérique affecte le taux de consommation de l’Haïtien et du même coup chasse les disquaires graduellement. Le lecteur MP3 n’est pas accessible à tout le monde. Il faut dire que les jeunes entre 12 et 25 ans représentent ceux qui écoutent le plus de musique, et pas pour autant de la musique haïtienne. On remarque que 70 % des moins de 40 ans utilisent l’Internet comme source d’écoute de la musique. Dans les communautés haïtiennes, la plateforme “Youtube” a atteint une popularité qui défie l’imagination, malgré la pauvre qualité des matériels qu’affichent les orchestres haïtiens. Le marché du disque vit la pire crise depuis son existence. La musique enregistrée a considérablement chuté et continuera à plonger. Les plus grands marchés du disque en sont affectés, voire le nôtre qui n’est doté d’aucune structure. Et les musiciens haïtiens s’en foutent des problèmes puisqu’ils se contentent de contrats qui leur permettent d’animer des petits bals du samedi. D’ailleurs, ils clament à tout bout de champ que le compas direct se porte bien. Sans vouloir les acculer, ils n’ont aucune vision puisqu’ils souffrent de cécité. Le développement du marché numérique affecte grandement les groupes musicaux haïtiens qui d’ailleurs ne comprennent pas bien le rôle des plateformes intelligentes. Ils confrontent tous le même problème, le syndrome iTunes. Ils ont tous le même point de vue quand ils mettent un nouvel album en circulation. Ne dissent-ils pas tous: o, o, albòm djaz la fè k sòti, li gen tan nimero 1 sou iTunes? Peu de gens consommant la musique haitienne s’adapte au marché numérique. Autrefois la rentabilité dépendait du nombre de CDs vendus. Considérant tous les faits soulignés, on peut dire que la “scène” HMI est un marché informel dans son mode de fonctionnement. C’est ce qui est à la base de son effondrement graduel qu’ensemble nous pouvons ralentir. robertnoel22@yahoo.com