Haiti-Observateur 17 - 24 fevrier 2016

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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !

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UN SCANDALE IMPLIQUANT HAÏTI, CUBA ET RÉP. DOMINICAINE EN GESTATION

Des joueurs de baseball cubains font défection via Haïti Le Service d’Immigration d’Haïti au centre de l’affaire… Par léo Joseph Un vrai feuilleton se développe actuellement impliquant des acteurs cubains, dominicains et haïtiens. Il s’agit, selon la dénonciation faite par l’ambassadeur cubain en République dominicaine, au bureau du procureur de Santo Domingo, de la « prise en otage» de deux joueurs de baseball cubains. Ces derniers, qui se trouvaient dans la partie est de l’île d’Haïti, devaient participer au Championnat de baseball de la Caraïbe, qui se déroulait à la capitale dominicaine. Le diplomate cubain a révélé qu’après l’élimination de l’équipe cubaine par le Mexique, les deux joueurs vedettes de la sélection cubaine ont pris la poudre d’escampette, abandonnant l’hôtel où ils étaient logés dans la capitale dominicai-

De gauche à droite Yunieski, Yulieski et Lourdes Gourriel j5dans une photo datée du 15 novembre 2015. ne. bains, les frères Yulieski et LourEn effet, selon l’ambassa- des Gourriel, avaient pu laisser deur Carlos de la Nuez Lopez, les l’hôtel où ils séjournaient grâce à deux vedettes du baseball cu- l’intervention d’un officier de

ÉLU PRÉSIDENT PROVISOIRE DANS LE CADRE DE L’ACCORD MARTELLY-PARLEMENT

Bientôt Privert prend son baptême de feu

Ses alliés de Lavalas pourront-ils venir à la rescousse ? C’est le dicton créole qui semble le mieux convenir pour expliquer la situation dans laquelle le Parlement haïtien mal élu ou ignorant ce qui l’attend une fois mises en application les recommandations de la Commission indépendante de vérification des élections de 2016. « Ti moun mande gombo, yo mete l nan plan men l». Car Michel Martelly parti, laissant derrière lui une dette salariale envers les fonctionnaires et employés de l’État, il ne pourra aisément s’acquitter de cette obligation, car durant ses derniers jours au pouvoir, Sweet Micky s’est empressé d’assécher les caisses de l’État, laissant son successeur dans l’obligation d’affronter une clientèle en colère trop longtemps dans l’attente de sa paye. Cela vaut sans doute

pour tous les créanciers qui

Jocelerme Privert, lors de son investiture, au Palais national.

étaient forcés sur la touche. Tels seraient, sans doute, les premières conséquences de cet acte anticonstitutionnel dont s’est rendu coupables les députés et sénateurs des scrutins à la base de cette crise dont l’issue n’est toujours pas claire. En effet, les parlementaires issus des élections ayant plongé le pays dans cette crise de gouvernance n’ont pas montré, à l’aube de leur carrière, que le pays peut leur faire confiance de trouver la voie du dialogue et du consensus pour régler les affaires de la nation. Affichant d’entrée de jeu leur arrogance, les parlementaires de la 50e Législature ont repoussé d’un revers de main les appels au consensus qui Suite en page 2

l’Air Force de la République dominicaine, le major William Solís, qu’il accuse d’avoir joué un rôle actif dans la fuite des deux athlètes, tôt dans la matinée du 8 février. Selon le diplomate cubain, les deux frères Gourriel ont pu traverser la frontière jusqu’en Haïti. L’ambassadeur Nuez Lopez a remis aux autorités judiciaires dominicaines une vidéo montrant le major Solis arriver plus d’une fois à l’hôtel, accompagné d’autres militaires, en vue d’avoir des conversations avec les joueurs cubains. Carlos de la Nuez Lopez a affirmé qu’il n’intervient pas au nom du gouvernement cubain, mais bien pour le compte de la Fédération de baseball cubaine. Il qualifie la fuite des frères Gourriel de « kidnapping », indiquant que cette affaire

pourrait avoir des conséquences diplomatiques. Depuis sa dénonciation initiale des faits, le diplomate cubain n’a cessé de faire des déclarations à la presse et à exercer des pressions sur les dirigeants dominicains pour que soient identifiés et châtiés ceux qui ont facilité la fuite des athlètes cubains. Carlos de la Nuez Lopez a déclaré au quotidien dominicain Listin Diario : « Je ne vais pas parler du gouvernement cubain, mais plutôt de la délégation sportive cubaine qui a accompagné les joueurs de baseball cubains; je fis la dénonciation à partir du fait qu’un officiel des Forces armées a été observé en contact avec les athlètes; ensuite les deux joueurs quittèrent l’hôtel dans Suite en page 9

SOUS CONTRÔLE DE LA JUSTICE FÉDÉRALE

Olivier Martelly encore une fois ramené par des marshals

Olivier Martelly. Depuis que le fils aîné de l’excouple présidentiel haïtien s’est trouvé en contravention avec la justice américaine, il ne sait plus à quel moment ses précieuses heures de loisir vont s’inter-

rompre par une visite opinée des agents fédéraux. Il en a fait l‘expérience, cette semaine, lorsqu’il a été contraint de revenir à Miami, en Floride, sous escorte de marshals fédéraux. Si brutale a été cette descente que la mère du prévenu a pris immédiatement la décision de s’embarquer aussi pour la métropole floridienne. Olivier Martelly a été conduit hier (lundi 15 février) par des agents qui ont fait le déplacement expressément pour le ramener aux États-Unis. Présent avec sa famille, le 7 février dernier, le jour où son père devait quitter le Palais national, il était resté depuis en Haïti, passant le plus clair de son temps à la plage avec sa famille. L’arrivée des agents fédéraux, à la résidence de l’ex-présiSuite en page 4


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ÉLU PRÉSIDENT PROVISOIRE DANS LE CADRE DE L’ACCORD MARTELLY-PARLEMENT

Bientôt Privert prend son baptême de feu

Ses alliés de Lavalas pourront-ils venir à la rescousse ? Suite de la page 1 fusaient de toutes les couches vives de la nation. Après une séance marathon, qui s’est étirée sur dix heures, quasiment presqu’à l’aube, le dimanche 14 février 2016, le Parlement, réuni en Assemblée nationale, a proclamé Jocelerme Privert président provisoire pour un mandat de 120 jours. C’est le vice-président de l’Assemblée nationale, le député PHTK Choser Chancy, qui a proclamé les résultats du vote : 64 députés et 13 sénateurs ont voté en faveur de M. Privert; tandis qu’Edgar Leblanc fils a obtenu 33 vois de députés et 9 voix de sénateurs. Quant à Déjean Bélizaire, il n’a reçu que deux voix de députés et aucun des sénateurs. C’est Privert qui recueille l’écharpe présidentielle des mains de Michel Martelly qui n’a pas le dimanche 7 février de successeur élu. Une semaine plus tard, après une séance marathon de plus de dix heures, au deuxième tour de scrutin Jocelerme Privert est élu président provisoire d’Haïti par le parlement haïtien réuni en Assemblée nationale au petites heures du matin, ce dimanche 14 février 2016. C’est Cholser Chancy, vice-président de l’Assemblée nationale qui a proclamé les résultats du vote : 13 sénateurs et 64 députés ont voté pour

Jocelerme Privert, Edgar Leblanc Fils a obtenu 9 voix des sénateurs et 33 voix des députés, Déjean Bélizaire le troisième candidat en course pour devenir président provisoire a lui obtenu 2 voix chez les députés et aucun des sénateurs.

Soulignons que pendant une bonne trentaine de minutes, le candidat Edgar Leblanc Fils, qu’on disait de connivence avec Michel Martels, appuyé par les députés PHTKistes, sous la dictée de l’ex-président tèt kale, a provoqué le suspens. Également

Jocelerme Privert voté président provisoire par ses collègues parlementaires. ancien président du Sénat et de De chez lui, sur la l’Assemblée nationale, il se Côte des Arcadins, croyait en bonne position au preMartelly tentait d’in- mier tour, ayant recueilli 46 voix fluencer le vote des députés contre 45 pour Bien que l’intention des parle- Jocelerme Privert. Toutefois, son mentaires se fût arrêtée sur espoir s’évanouissait par rapport Jocelerme Privert, la séance en au sénateurs dont il a obtenu 9 Assemblée nationale se déroulait contre 13 pour Privert. dans une ambiance survoltée, À ce moment, le député Graentrecoupée de motions, de dis- cia Delva, qui représente PHTK, cussions et de suspensions en dirige un appel téléphonique auprès de Martelly pour lui raphuis clos.

porter que son candidat n’avait pas la partie belle et qu’il fallait donner le mot d’ordre à qui de droit pour que la « promesse » faite aux votants puisse se concrétiser sans délai. Sinon Privert a toutes les chances de l’emporter. À ces mots, Sweet Mickey de répondre : « Ki Privè w ap di m la a ? Si Nèg sa a prezidan li pa p ezite yon minit pou l arete m ». Selon toue vraisemblance, la logistique n’était au beau fixe, puisque l’émissaire qui devait rassurer les parlementaires votants quand à la « livraison de la marchandise » s’est fait trop longtemps attendre. Aussi la séance a-t-elle été reprise aux environs de 3 h 30 du matin. La boucle est bouclée : Le second tour venait de s’achever sur la victoire de Jocelerme Privert.

L’investiture de Privert quelques heures plus tard

Quelques heures plus tard, au Palais national, se déroulait la cérémonie d’investiture de Jocelerme Privert comme président provisoire. Dans l’espace de ces quelques heures comprises entre son élection par ses pairs et son intronisation, les invitations étaient lancées. Parmi les convives ont pouvait remarquer Mildred Trouillot Aristide et Maryse Narcisse, candidate aux présiden-

tielles sous la bannière de Lavalas. Alors que Evans Paul (KPlim), jusqu’alors considéré comme Premier ministre sortant, était tenu à distance, derrière le cordon de sécurité. Le message était clair : K-Plim était soudain « en pan chèf ». Mais avec quelle inélégance cette situation a été marquée ! Autre remarque significatif : le protocole n’était pas au rendezvous. Pendant que le président provisoire lisait son discours de circonstance, sa femme était présente à côté de lui l’aidant à dégager chaque page lue.

Une feuille de route différente de celle de la rue

Jocelerme Privert a tôt annoncé la couleur. Dans son discours d’investiture, il étale sa feuille de route qui le met aux antipodes du G8 et de ceux qui ont manifesté dans les rues pour forcer Michel Martelly et Pierre-Louis Opont à ajourner sine die la tenue des élections. D’après lui, son engagement l’oblige à « à poursuivre» le processus entamé. En ce sens, il se positionne à rendre compte à Michel Martelly pourtant définitivement écarté des affaires de la République. Dans son allocution, le président provisoire met en évidence les trois axes qui constituent « le Suite en page 15


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HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Did You Know…?

Volume 3, Issue 111 By Garry Emmanuel Orange is extremely healthy for you. It is not only popular for its raw pulpy slices, juicy nature, and tangy and sweet flavor but also for their goodness of vitamin C. Orange offers numerous benefits covering health as well as beauty aspects. According to experts, the following are the top 10 health benefits you can derive by eating orange. Boosts the immune system Oranges is an excellent source of vitamin C. A single medium-sized orange can fulfill about 72% of your daily requirement for vitamin C. Since vitamin C plays a crucial role as an antioxidant by protecting your body against the damage caused by free radicals generated in the body. It, therefore, reduces inflammation in immune related conditions like rheumatoid arthritis and osteoarthritis. Although debatable, researchers suggest that vitamin C also plays an important role in strengthening immune responses of the body, protecting against recurring cold and cough or any other common infections. Helps prevent aging of skin There’s a reason why oranges are popularly used in the beauty industry. Several beauty products, including face packs, masks and creams that are available contain orange extract as a key ingredient. That’s because vitamin C present in oranges also helps prevent skin damage by eliminating free radicals. Vitamin C, being involved in synthesis of collagen, an important component to maintain skin’s overall appearance and texture, prevents premature aging and wrinkling of the skin. Apart from vitamin C, oranges are packed with vitamin A that helps keep the skin membranes healthy. Here are 8 fruit packs you can make at home for beautiful skin. Protects the eyes Vitamin A in oranges helps keep mucus membranes in the eyes healthy. Available in the form of carotenoid compounds like lutein, beta carotene and zeaxanthin, vitamin A is protective against agerelated macular degeneration, a vision-related condition that causes blindness. Besides, it also plays an important role in allowing your eyes to absorb the light. Help prevent heart disease This is yet another health benefit of oranges which is attributed to its vitamin C level. Free radicals generated during various reactions taking place in the cells can trigger oxidation of cholesterol, causing the oxidized molecules to aggregate and stick to the walls of the arteries. This leads to build up of plaques that eventually block the arteries, causing heart attack, coronary artery disease or even stroke. Vitamin C in oranges takes care of these free radicals and neutralizes them, thus playing a role in preventing heart disease. Besides they also contain flavonoids like hesperidin that lowers cholesterol level and prevents

the arteries from getting blocked. Helps brain development Folate/folic acid or vitamin B9 present in oranges promote brain development and keep the vital organ in mint condition. In fact, these nutrients also make orange a healthy fruit for pregnant women as it prevents the baby from having neurological disorders later. Oranges also contain phytonutrients called polyphenols that play a role in development of learning and memory functions of the brain. Helps prevent cancer Oranges contain a compound called D – limonene that has been shown to play an important role in preventing various types of cancer ,like lung cancer, breast cancer, skin cancer, etc. Additionally, the antioxidants and Vitamin C help promote the body’s immunity which helps in fighting cancer cells. Oranges are highly fibrous fruits, which contributes to its cancer-protecting effect. A study revealed that about 10 to 15 per cent of colon cancer cases are caused by mutations in the DNA. These mutations can be prevented by consuming vitamin C rich sources like oranges. Prevents constipation Oranges are a very good source of soluble and insoluble fiber, which helps keep your stomach and intestines healthy by preventing problems like irritable bowel syndrome. The fiber content in them adds bulk to the digested food and reduces transit time of feces, preventing constipation and straining. Improves sperm quality Death is inevitable, but our legacy may live on through our offspring. The antioxidants and Vitamin C present in most fruits, including oranges improves the quality and motility of your sperm thus keeping you fertile. Another vitamin called

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folic acid also is an essential nutrient for maintaining healthy sperms that you can obtain from oranges. It also protects the sperm from genetic damage, which might lead to birth defects. Prevents diabetes The rich fiber content of oranges has the ability to keep a track of sugar levels in the body, preventing diabetes. It is also a good option for those who are diabetic. Also worth mentioning is that good oranges have a sweet taste, and since diabetics aren’t allowed to eat sweets or other sugary foods, they can eat oranges to tingle their taste buds. Prevents hair loss Orange has high Vitamin C content which is required for producing collagen which, in turn, is responsible for keeping the tissues in your hair together. Nobody likes bald patches on their head, and eating oranges can ensure that you do not have to part with your lovely hair as you grow older.

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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Incrédules… Jusqu’à quand ? Par Rosie Bourget et Yvon Edouard * Si ceux-là qui sont capables de penser à un niveau beaucoup plus élevé ne se décident pas à donner le ton en s’exprimant sans ambages, la démagogie persistera jusqu’à l’infini. Vous ne devez pas avoir du mal à admettre que vous leur avez concédé le droit de se plaindre en cultivant ce mutisme

Rosie Bourget. des plus remarquables. Dans une société où il n’y a jamais eu de distribution équitable, les personnes qui ont été favorisées par la providence doivent faire de leur mieux en s’efforçantde servir leur pays effectivement. En effet, ils sauraient se mettre au service de ceux qui ont toujours été perçus en victimes de cette dite société, pour une démonstration d’une forme d’association intelligente à caractère patriotique. Car, ils seront toujours obligés de se rappeler que l’interaction est pour demeurer un facteur incontournable de toute société, qu’elle soit formelle ou informelle. Alors, pourquoi ne pas s’évertuer à informer, éduquer en essayant de former des gens qui y seraient pour créer un environnement ou tout un chacun pourrait s’épanouir en toute quiétude. Le pays vous a donné l’opportunité de développer vos facultés et cela vous a attribué une certaine notoriété. N’est-il pas impératif que vous fassiez preuve de reconnaissance ? Dites-vous toujours en permanence, nous vous implorons, « puisque le mutisme est impotent, l’abandon ne saurait être une solution ». Un petit coup d’œil rétrospectif vous permettrait de déboucher sur une compréhension beaucoup plus approfondie de vos obligations. Les dirigeants de l’empire romain ont contribué magistralement à l’exaltation de l’homme dieu en s’exprimant très clairement. Les penseurs grecs nous ont imposé cette formule se retrouvant à la base de cette dite démocratie qui domine encore ce monde à refaire. Et vous autres, filles et fils des entrailles de notre chère mère, dites-nous, nous vous en prions, pourquoi le mutisme persiste-il encore ? Auriez-vous peur de commettre des erreurs ? Vouloir… pouvoir…devoir…toutes et tous nous avons des désirs, des droits, aussi bien que des responsabilités. Si vous vous permettez d’abandonner vos obligations, il serait juste que dame conscience s’impose en vous obligeant à vous défaire de vos droits et désirs. Il va falloir que l’intellectuel comprenne qu’avec les privilèges que lui incombe ce titre des obligations lui sont aussi imposées. Non, nous n’avons pas été à l’école juste pour devenir de simples mystificateurs. Lequel

choix ferait d’un diplôme le symbole d’une forme d’apogée de notre capacité intellectuelle. Non, l’humain se doit d’offrir beaucoup… beaucoup plus. Certes, nous nous devons de faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous. Nous sommes condamnés à nous défaire de cette mentalité teintée d’égoïsme et de subalternise afin que nous puissions établir une forme d’equilibrium dans ce monde qui serait aussi nôtre, en obligeant les petits dieux de cette terre à reconsidérer leur perception. Les intellectuels dotés d’une conscience patriotique ne se laisseront pas détourner l’esprit pas cette fraction corrompue de l’élite associée à nos ennemis de l’extérieur en optant pour une vie aisée de courte durée. Qu’ils se mettent à travailler sérieusement afin de promouvoir une compréhension méthodiquement établie de notre réalité, en aidant les gens résignés à se transformer en une force créatrice de leur propre future. Qu’ils sachent s’armer de courage pour pouvoir résister à toute forme de répression. Car, les valeurs, qui feraient d’eux ce qu’ils représenteraient au cours du surlendemain de cette société appréciable et appréciée, pourraient se retrouver dans la quintessence même de la personnalité ou le caractère des membres de ce nouveau groupe de citoyennes et citoyens qui assureraient la relève dans une Haïti exceptionnelle. De grâce, compatriotes, de grâce. Réveillez-vous. Il est grand temps que votre présence se fasse sentir. Pensez, analysez, propo-

sez. Elevez donc cette voix tant attendue ! Les humiliés, les abusés, les exploités... bref, les victimes ont grand besoin de vous. Nous ne saurions terminer ce billet sans vous proposer cette pièce écrite en l’occurrence. RÊVE Noirceur...ignorance...indifférence Pétrifié...contrôlé...pacifié Tout se fait autour de toi Donc...pourquoi pas avec toi? Que la raison s’affirme! Dans l’abime ou en enfer Par la magie de l’obscurantisme Il s’installe bien...le mutisme! Bon gré, malgré on s’y case On s’abstient, on se métamorphose Et l’indifférence s’impose... Le rideau se lève Page tournée, clarté s’y met Au fil du temps elle s’intensifie Petit à petit...elle illumine. Alors, alors, on se fait une idée. Que l’intelligence s’impose! Que la lumière soit! Que les buées s’évaporent Que la voile s’effrite Que la fissure s’élargisse Que la carcasse soit ponctuée Un peu de lumière C’est nécessaire. r_bourget@yahoo.com

MTS (Maitrise en Travail Social) blayikiltirel@gmail.com

* Y. Edouard, professeur de français

D E BROSSE& STUDLEY, LLP Richard A. De Brosse Attorney at Law

ACCIDENTS * REAL ESTATE MALPRACTICE 182-38 Hillside Avenue (Suite 103) Jamaica Estate, N.Y. 11432

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SOUS CONTRÔLE DE LA JUSTICEFÉDÉRALE

Olivier Martelly encore une fois ramené par des marshals

Suite de la page 1

dent, sur les Côtes des Arcadins, au nord de Port-auPrince, a eu l’effet d’un choc sur l’ex-première dame, qui a décidé sur le champ de faire le voyage en même temps que son fils, bien qu’elle ne soit pas autorisée à s’asseoir en sa compagnie durant le trajet. Rien n’a été divulgué concernant le motif pour lequel le jeune Martelly a été ramené en Floride dans de pareilles conditions, car il sait qu’il n’est pas libre de ses mouvements. Si on lui avait donné une date pour se présenter au tribunal, il n’y a aucune raison au monde qui l’aurait poussé à omettre de s’absenter le jour et l’heure indiquée. Des observateurs pensent que le juge en charge de son dossier l’a fait chercher pour qu’il puisse donner son témoignage dans le cadre d’un procès d’un autre accusé dont une séance était prévue. On sait que le jeune fils de Sweet Micky avait, lors de son interrogatoire par les agents de la DEA, fait des aveux au détriment d’autres personnes également inculpées. Parmi les accusés en question, laisset-on savoir, figurent le neveu et filleul du président Maduro, du Venezuela. L‘avion de ces

jeunes, qui était chargé de cocaïne, avait fait escale en Haïti, dans le cadre d’un rendez-vous qu’Olivier leur avait donné à Port-au-Prince. Pourtant cette rencontre programmée était un guet-apens orchestré par des agents de la DEA qui voulaientt appréhender les jeunes Venezueliens. L’arrestation de ces jeunes parents du chef d’État venezuelien avait comme désorienté le président Maduro qui n’avait pas été informé de l’arrestation des deux jeunes gens par son ami et collègue Michel Martelly. C’est par voie de presse qu’il était parvenu à la connaissance des déboires de ces membres de la famille présidentielle du Venezuela, qui étaient pris dans les filets des Américains. Fâché de l’indifférence dont il a été l’objet par Michel Martelly, dans cette affaire, Maduro déclarait qu’il est fier de n’être ni ingrat ni indifférent. Des agents fédéraux ont indiqué aussi qu’Olivier pourrait être convoqué pour d’autres cas impliquant des personnes sous investigation et contre lesquelles il aurait pu faire des révélations exigeant sa présence pour la confrontations des faits, suite à l’interrogatoire de tels accusés.


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VERITE SOU TANBOU :

PEP AYISYEN KONPRANN REALITE A

Ala traka pou peyi Dayiti k ap pase tray nan yon lòbèy ak tapaj san parèy Anèl Belizè pèdi tèt li nan pwopozisyon Joslèn Privè eli prezidan pwovizwa GONAYIV, AYITI – Moun Bwouklin yo, nou pa lage w, paske nou kontinye ap travay nan menm sans la pandan nou te fè yon ti kout pye nan peyi Dayiti pou n kapab byen konprann realite a. Nou konnen trè byen devouman w nan travay pou yon amelyorasyon. Men, anyen pa rive regle jan ou te espere l la, paske atmosfè nan peyi a pa t bay chans pou bagay yo te byen pase. Ou pa bezwen dekouraje, paske sa Bondye vle pou fè la pa gen moun ki kapab anpeche l rive. Pa konsekan, kontinye travay ak brase lide pou yon rezilta pozitif e final. Nou gen pou n avèk ou nan jou k ap vini yo pou n kapab vin vizite w. Kounye a n ap eseye pran enfòmasyon de konpatriyòt Site Endepandans la pou n pote pou ou. Tout pwovens nou pase trè kalm. Se nan repiblik Pòtoprens la ke konsantrasyon tèt cho rete pou bwouye tout bagay. Daprè sa n aprann, nou pa bezwen pè, paske pa gen anyen k ap rive, dlo a fin bouyi e l ap frèt. Eleksyon 24 janvye 2016 a te kanpe, paske prezidan Opon te ekzèse dwa l san kontakte pèsonn pou yon dyalòg, paske KEP la endepandan e l pa gen okenn dikta pou l pran nan men kikeseswa. Zak vyolans ki te gaye nan prèske tout 10 depatman yo pa t yon garanti pou sekirite a te djanm. Gen moun ki aplodi aksyon Misye Opon nan jounen eleksyon an. Konsa, gen anpil moun ki kondane zak li a nan moman krisyal la bloke tout bagay. Anpil obsèvatè fè kwè ke Misye Opon te dwe kontakte prezidan Mateli ak Premye minis Evens Pòl ki te gen pou obligasyon kontakte tèt Depatman Polis la avèk MINISTA tou. Yo deklare se yon kou Opon-Kèp. Evenman yo te depase Opon , ki lakòz li vin fèb e menm pèdi kontwòl. Nan menm objektif sa a, yo fè kwè ke opozisyon an pa gen anyen ke fè dezòd nan tout lari Pòtoprens pou jistifye zak malonnèt li. Se si vre ke opozan yo toujou nan lari ap manifeste, malgre prezidan Mateli respek-

te mo l. Kounye a, Chanm depite a ak Chanm Sena a te reyini nan samdi aprè midi pou rive nan dimanch maten vè 3 zè edmi pou yo te vote pandan 2 fwa nan fason pou pwouve limanite ke yo konn travay e yo te kapab montre transparans yo pou yo te eli kòlèg yo nan yon vòt ki te fèt 2 fwa. Nan premye fwa a Privè te fè 45 vwa nan Chanm depite a e 13 vwa nan Chanm Sena a kont Gari Leblan Fis ki te fè 46 vwa nan Chanm depite a ak 10 vwa nan Chanm Sena a ak Dejan Belizè, ki te fè zewo pwen. Se youn nan pwoblèm ke yo te deja prevwa ki te penmèt palmantè yo fè vòt la nan 2 okazyon.

Aprè yon repo pou plis ke 45 minit, palmantè yo te retounen pou yo te kontinye travay yo pou eleksyon 3 kandida yo ke yo te retni pami 15 ke dosye yo te konplè. Senatè Riche Andris, yon ti landeng, tankou konfrè l rele l, te mande yon premye okazyon pou asire sekirite ke tout moun ki gen zam al depoze yo nan chanm yo ou nan vwati yo e pou l te kontwole youn nan dosye 3 kandida yo ki te lakòz yon deba long ki te fini nan chwazi 3 depite ak 2 senatè pou yo t al verifye dosye a. Tout bagay te fini byen e eleksyon 3 kandida yo, Belizè, Leblan ak Privè te dewoule vè 2 zè 20 minit kote rezilta te fini konsa nan yon kad demokrati ak transparan. Anpasan, nou gen pou n fè tout moun konnen se te yon batay kont 3 prezidan Asanble jeneral ki defini Belizè kòm yon ansyen prezidan, Leblan

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yon dezièm e Privè twazyèm. Alò, premye te vin dènye e twazyèm vin premye. Privè klase prezidan pwovizwa avèk 63 vwa depite e 14 vwa senatè yo ki reyèlman fè yon total 77 vwa. Leblan klase dezyèm avèk 24 vwa depite e 9 vwa senatè yo pou yon total 33 vwa. Belizè fè 2 vwa depite ak zewo vwa kote senatè yo. Yon vwa ki te make « Mèd ». Yon vwa blanch. Joslèn Privè prezidan, Lavalas yo dwe pran tèt yo Selya : Joslèn Privè, ki monte prezidan pwovizwa, pa yon viktwa pou Lavalas yo k ap ponpe tankou Lavalas la kapab retounen sou moun. Yon foto Aristid, ke bann vagabon yo mete nan palè a, pa siyifi anyen, paske prezidan Privè pa jwenn pouvwa a akòz Lavalas, men pou òganize yon eleksyon pandan ti bout tan li genyen an. Mezanmi, tèt frèt tande! Youzland : Yo konprann Privè pral pèdi diyite l devan pèp ayisyen an e devan etranje k ap swiv mouvman peyi a. Menm si Privè te antre nan yon seri bagay li pa t dwe foure tèt li, jodi a li gen yon responsabilite moral pou l pa antre nan lojik ekskliziv la

pou l soti tèt dwèt pou lè l tounen nan palman an pou l pa santi l jenen. Nou pa fouti konprann rezon ki pouse Lavalas yo kwè yo repran pouvwa a paske Mariz Nasis anndan palè. Non, se pa vre. Se nan inogirasyon li te ye tankou tout lòt moun ki te la. Prezidan Privè, nan diskou li te bay la fè tankou yon lidè rasanblè. Pinga Lavalas yo konprann yo poze yon pyon. Tout je deja fikse sou Privè pou pa gen okenn derapaj. An atandan, n ap tann. Sole : Li di nou tout se apranti demokrasi e ke l pral travay pou tout bagay pase byen. Kòm nou kapab wè sèke pèp ayisyen louvri je l byen gran pou l pa pran nan tonton Nwèl. Mwen kwè ke akò 5 fevriye a ap aplike alalèt san magouy. Alò, pèp la ap veye pou l pa pran nan pongongon. Opozisyon an deja bannann, paske li pran nan pwòp pyèj li. Si l konprann se prezidan Privè ki pra l bwouye kat la pou li, bagay la p ap fasil e li fèk kare ap tann jiskaske l tounen pwatann wòyòt ki rabi. Antouka, nou pa pwofèt, men nou konnen ke opozisyon pa travay pou bon bagay. Eleksyon tèt dwèt. Klemans : Enben, n ap gade si sa yo di a se sa. Nou pa nan 1990 ni 2003 pou y ap kraze-brize. Se t ap bon bagay pou n ta chofe pou n sove peyi a. Se pa rete ap akize moun pou granmesi. Prezidan Mateli te di li pa t ap kite pouvwa pou tout moun ki pat vle ale nan eleksyon e lè yo panse se Mateli y ap fè mal, se peyi a y ap rantre pi fon nan twou. Alò, tout moun konstate ke Mateli te fè yon bon travay e asirans li te genyen te yon realite. Tout bagay te byen pase 7 fevriye 2016 pou rive 14 fevriye 2016 pou Joslèm Privè eli prezidan pwovizwa pou reprann zafè eleksyon an. Opozisyon an pa konn sa l vle pou l satisfè tèt li Inyès : Nou kwè se yon bèl jès prezidan Mateli te fè pou l vire do l bay pouvwa a nan jou li te toujou di l ap kite a. Men yon lidè malgre ensanse yo menm pa vle konprann realite a. Pa gen okenn kote opozisyon an prale, paske l pa striktire e se yon bann vagabon ki kontante yo fè dezòd

ak lòbèy. Gonayivyen nan degong yo Imond : Ou pa bezwen fatige kò w. Yo tout p ap fè wonn dèyè pòt, paske yo deja fouti. Mwen pa kwè yo gen chans ankò pou yo pèse, paske tout moun konnen yo se gate pati e ke sèl ansyen senatè Erivo, ki konnen yo fen e byen. Yo gen pou y al chita nan ti tan k ap vini an, paske : « Pa gen anyen ki etènèl sou tè sa a. Tout bagay ap dire pou yon bout tan e aprè yo disparèt tankou etensèl ». Lerisya : Ou gen rezon, sè mwen, nan tout sans. Nou pa fouti konprann sa konpatriyòt nou yo genyen pou youn ap dechire lòt pou kesyon politik ki definitivman pa vrèman solisyon oubyen remèd pou geri peyi nou ki malad sou do. Nan sans sa a, nou gen dwa di san krent, a la traka pou peyi Dayiti k ap soufri tout maladi e ki, an menm tan, twouve li nan yon tribilasyon san parèy akòz divizyon ki simaye nan peyi a pou pouvwa. Tout bagay sa yo ki pase nan sen nou pou mete nou do-za-do se paske nou fè politik pase avant tout bagay Bondye mete pou ede n. Nou refize konprann ke se linyon ki tout bagay pou n sa gen lapè. An verite, sa va fini tout bon Wozme : Se pa anyen ki genyen, se men yo ki vle foure zago yo nan makout Papa Etènèl la pou yo piye. Se yon bann awousa ki vin pou yo piye, olye yo metre tèt yo ansanm pou yo travay. Sa yo pa rive konprann tout bon vre sè ke politik bon pou yon peyi lè tout moun gen menm bi pou ede peyi yo. An Ayiti, tout bagay diferan, paske nou pa vle kole zèpòl ak zèpòl pou n fè bon bagay e realize nan tout demach nou. Fedya : Nou refize reflechi e pran men nou pou n sa pwogrese nan tout bon bagay. Nou pa dwe kite pasyon pote nou ale pou n neglije obligasyon nou. Nou dwe panse a lòt yo, sitou jèn yo, ki se ranplasan nou e ki dwe òganize yo pou yo sa pran siksesyon an san fay. Depi 1986 se vyolans san parèy ki layite kò l nan peyi a olye linyon ke zansèt nou yo te kite pou n aplike ki te dwe okipayon nou. Bènadèt : Nou gen sa pou defo kapital e k ap fatal pou nou. Li pa nesesè pou n kwè nan entèl pou n vin avèg. Fòk nou sonje byen ke peyi Dayiti se tè glise k ap leve n fese atè san nou pa menm realize sa. Emosyon pote nou ale ki lakòz nou pèdi tout prestij nou pou n tonbe nan derespekte moun. Jan sa bèl lè gen kominikasyon pou tout bagay mache byen. Nou pa gen dwa kite pasyon pote nou ale pou n tonbe ap fè tenten pou pouvwa jiskaske nou pèdi tèt nou nan koridò tenten ak malpwòpte. Nou dwe konpòte nou yon fason pou lòt yo aprann de nou e pran dispozisyon yo pou ede n konstwi e non pa detwi. Nou tout dwe kwè nan kontinye ak bon bagay k ap penmèt nou tout fè siksè sou chemen nou tout bon san kè sote. Mita : Se moman sa a ke peyi n bezwen nou pou rele chalbari dèyè tout senden ki enpoze peyi a fè bon chemen. Nou pa ta vle kwè se bann moun sa yo ki refize al pran konpetans pou meble mewwa yo tout. Non, se pa posib pou n rete konsa ap betize pou n kite peyi a ap peri nan men nou. Yon pakèt Nèg rele tèt yo politisyen e menm ekspè nan afè politik. Poutan yo youn pa ni youn ni lòt. Yo se latriye ranblè ki vini pou detwi olye pou yo konstwi. Pa gen yon peyi ki pwogrese nan dezòd. Silvya : Mwen tande Mita k ap depoze byen. Se pa fòt nou si n ap repwoche bann malad yo ki vle pou peyi a malad tou. Si nou te kwè nan tèt nou e menm nan ekzèse fratènite a ki senbòl vi pezib ak poto-mitan, se pa nan eta sa a nou ta ye anba syèl ble Bondye a jodi a. Politik nan peyi Dayiti bay tout moun konsyan e ki gen karaktè bon jan degou, paske aktè yo ki pran pòz yo entèlijan, pa gen mwayen pou yo vin ak bon plan k ap ede

peyi sa a k ap fini nan men yo nan fè dilatwa pou granmesi. Nou pa wont pou n konstate ke se nou menm sèl nan Karayib la k ap fè grimas nan grennen jilbrèt k ap tounen fwèt pou kale n. Nikòl : Peyi Dayiti p ap janm dekole si swadizan lidè nou yo refize pran konsyans ki montre nou larezon. Sa ki tris la, se ti malere ak ti malerèz yo pran nanm yo k ap kraze-brize. Yo tout te tounen yon lakòl pou te fòse Mateli ale. Men sa lòm di, se pa sa Bondye vle. Yo tout pa kwè nan òganizasyon ki se mwayen ideal la pou avansman nou ak pwogrè nan tout sans. Mari : Jodi a medam yo fin wè mò nan di verite k ap blese anpil awogan nan kapital la. Si yo konprann se konsa yo pral pase revandikasyon, yo deja mouri nan fim nan. Sa nou remake nan sen nou jodi a, yon pakèt anachis, voryen ki ta renmen pran pouvwa a san okenn preparasyon valab. Yo ta renmen retounen ak : « Tout koukou klere pou je w ». Klotid : Jan sa ta bèl nan je tout sitwayen pou tout politisyen yo mete tèt yo ansanm pou yo travay an konsekans pou mete peyi a sou ray devlopman. Yo prefere fè tout move bagay pou plonje peyi a yon lòt fwa ankò na dlo santi. Politik steril, sètadi ki reyèlman pa gen okenn sibstans ladan pou sèvi yon nasyon, pwovoke dega tout lasent jounen k ap kraze peyi a e elimine sosyete a. Se nan kafou sa a nou ye la a ke anpil konpatriyòt ta renmen louvri pou detwi nou. Klèmèn : Jodi a je nou tout kale pou yo sispann pase n nan tenten. Menm ti moun yo ap louvri je yo pou yo sa itil peyi yo jan yo kapab. Se konsa nou mennen yon jèn fi de 13 zan k ap vin depoze yon jèb flè pou nou. Men avan mwen pase kòn nan ba li pou l kominike ak nou, mwen kapab di ke eleksyon se yon evenman ki la pou yon tan, pa gen mwayen pou l fè bon bagay. Pa gen mwayen pou l ap kreye dezòd, paske lwa lanati a vle gen youn ki genyen e yon lòt ki pèdi. Si yon moun ale nan yon konpetisyon, li pèdi, fòk li gen kouraj pou aksepte defèt la e prepare l pou yon lòt konpetisyon. Krisyan : Nou mande politisyen yo lage kò yo nan travay di depi kounye a, non pa rete pou tann peryòd eleksyon an pou ap touye tèt yo ap fè sesi ak sela. Se mete men nan pat la pou l petri byen avan l itilize l. Nou kwè lè a rive pou n pran konsyans pou n sa soti nan touman sa a. Nan sikonstans sa a, n ap swete tout bon baqgay pou opozan yo si yo rive pran konsyans. Nou swete pou yo tout jwenn bon bagay k ap itil yo pou tout lavi. Pèsonn pa konnen ki moun ojis k i pral chita sou chèz boure a ki ezève sèlman pou yon sèl moun, menm si te gen yon pakèt kandida pou chèz boure a. Mwen gen privilèj pou pase n jèn sa a. Kawolin : Bonswa tout moun. Mwen tande tout moun k ap pale nan fè bon jan lojik. Tout sa bon pou tande. Men pou aplike a, se yon lòt bagay. Gen yon mouvan k ap fèt nan tout kwen peyi a e menm nan peyi etranje pou respè tounen yon veritab zam pou ede n fè jefò tout bon. M ap mande n pou n vin kote si n ta vle yon kopi. Yo rele m Kawolin : Men li: « Respè Se Ayisyen ou ye, frè mwen Ou dwe renmen peyi w Sispann pale peyi w mal, sè mwen Pa mete tèt ou ansanm avèk lòt yo pou kraze l Respè se yon dwa sakre… Pinga janm tounen yon Neyon egri pou frè w Tankou anpil vagabon, foli pouvwa Ki p a janm travay pou yo fè yon fondasyon solid Pou soulaje soufrans ak doulè pèp la

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Adieu Martelly, ne remettez plus les pieds au Palais national Par Claudy B. Auguste Avant l’avènement de Michel Martelly, élu avec un seul allié issu de son parti « Repons Péyizan » à la Chambre des députés, Haïti vivait déjà des moments les plus critiques de son histoire que la tragédie du 12 janvier 2010 a engendrés et renforcés avec le délabrement des institutions. Le 14 mai 2011 a débuté en le pouvoir personnel d’un seul homme, avec l’appui inconditionnel d’une certaine frange de la communauté internationale. Dès lors, le nouvel élu, qui se croyait tout permis, jusqu‘à n’organiser aucune élection durant les quatre premières années de son mandat, se mettait en tête d’assurer sa succession en douceur, malgré que les rares promesses tenues ne soient perceptibles. Accompagné d’un Premier ministre qui a eu un succès relatif dans les affaires, le deuxième des trois au total avec un seul non ratifé par le Parlement, le tandem Martelly-Lamothe faisait rêver virtuellement d’une Haïti émergente en 2020. Ils nourrissaient des projets de gouverner le pays, pour au moins les 20 prochaines années, tout en s’assurant de liquider en, tout ou en partie, les richesses du son sous-sol haïtien. Arrivé au pouvoir voilà déjà cinq ans, le 14 mai 2011, Michel Martelly, un accident de l’histoire, moins d’un million d’électeurs sur presque 5 millions en âge de voter ayant opté pour lui confier le destin de la nation, s’est vu forcer de rendre son tablier, le dimanche 7 février 2016, au beau milieu d’un tumulte engendré par es élections frauduleuses de 2015. De surcroit, un parlement intronisé en violation flagrante d’ un article spécifique du décret-loi électoral. À la remise de l’écharpe présidentielle, pour être gardée au musée du Panthéon national (MUPANAH), désormais, le Parlement sous la houlette du sénateur Jocelerme Privert, endosse la crise née

des élections contestées des 9 août et du 25 octobre 2015. Pourtant le chanteur d’un tube carnavalesque jugé répugnant, et hors-contexte, par une société traditionnelle et conservatrice des bonnes mœurs, Michel Martelly, avait, au début de son quinquennat, toutes les chances de résoudre les problèmes des Haïtiens durement touchés par le tremblement de terre du 12 janvier 2010 dernier. Ses promesses électorales avec ses « 5 E » faisaient rêver les incrédules, qui croyaient, somme toute, au miracle de la figue banane en « papita ». En effet, il a trouvé un pays extrêmement pauvre quand il hérita du pouvoir, mais il est devenu encore plus misérable et sa condition épouvantable en cinq ans du régime Martelly-lamothePaul. Cependant, pour charmer les électeurs, le candidat à la présidence de 2010-2011, Sweet Micky, en campagne, avait promis de venir redresser la barque nationale tout en ranimant l’espoir chez des centaines de milliers de sans-abris. En plein milieu de campagne électorale, il affirmait que plusieurs maisons portables allaient laisser des ports étrangers vers Haïti. Toutefois, cinq ans plus tard, et six ans après la tragédie du 12 janvier 2010, nous retrouvons encore plus de 60 000 familles sous des tentes, un nombre auquel s’ajoutent les refoulés de la République dominicaine venus s’installer dans une vie de misère à Anseà-Pitres. Des laissés pour compte, ils vivent dans des taudis en cartons. Presque les seules décisions suivies d’effet prises par le président Michel Martelly sont celles dont l’annonce n’a été publiquement faite avant leur entrée en application. De l’autre côté, dans ses démarches incongrues, l’ancien président Martelly, non seulement se reniait lui-même, mais encore se trouvait souvent dans l’obligation de se rétracter, au point que son cinquième CEP

chamboulé n’a pas su organiser des élections viables. Celles-ci sont contestées sur toute la ligne. Le pays se préparait pour la débâcle dont il a été épargnée de justesse, grâce à la compréhension des uns et des autres, dans la nuit du 5 au 6 février 2016. Ce problème, en partie, venait du fait qu’il voulait gouverner Haïti sans partage, s’appuyant uniquement sur ses amis, bienfaiteurs de l’international qui lui dictent les marches à suivre en fonction de leur agenda. Les cinq années de pouvoir Tèt Kale pourraient se résumer en trois tableaux, mais quelle laideur cachée sous des couches de peinture, comme c’est le cas pour la méga bidonville Jalousie dont l’ex-Premier ministre Lamothe est fier.

L’appauvrissement davantage du pays, la corruption et la banalisation des entités étatiques, entre autres, les trois principaux problèmes qui plongent la nation dans le désespoir et la déception.

Au départ de la 49e Législature, en début de janvier 2015, l‘Exécutif avait désormais les coudées franches pour disposer de l’assiette fiscale comme bon lui semblait, avec un pouvoir de contrôle devenu moribond. La présence d‘Evans Paul à la primature n’a cependant pas mis un frein au détournement des maigres recettes de l’État. Bien au contraire, le flou persistait avec l’entrée en campagne du poulain de Martelly exigeant que tout l’appareil d’État se rallie derrière Jovenel Moïse. La cherté de la vie allait se faire sentir davantage quand des tenants du pouvoir monopolisaient les droits à l’exportation pour mieux contrôler les recettes doua-

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ

Montréal-nord château-fort de 13 familles Par Dan Albertini Entre (). Non loin de là, se trouve ce qu’on appelle la Maison d’Haïti. Si nous disons que le maire Zago Loraj lui a amicalement octroyé un important budget c’est, en fait, la réalité. Mais, c’est aussi une couverture légale, car nous ne citerons celui qui agit comme tel, un zago loraj dans le lexique de FrankÉtienne. Bâtisse publique pour silence électoral ? Fermons les (). Les Haïtiens de MontréalNord peuvent-ils prendre l’Arrondissement avec 31,6 % de la population immigrante seulement, quand le maire Zago Loraj aurait décidé de se la faire avec son ami, le fils d’un ancien maire ? Mais les 13 familles qui contrôlent l’Arrondissement ! Statistiques/2011. http://ville.montreal.qc.ca/pl s/portal/docs/PAGE/MTL_STAT S_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PROFIL_SOCIODEMO_MONTREALNORD.PDF) L’affaire semble banale à prime abord, mais elle renferme

tout un cocktail sulfureux depuis l’affaire Villanueva [qui a été abattu par la police]. On a reproché à la victime, post mortem, bien sûr, et à sa famille, d’avoir enfreint les règlements de la paix publique, pour un agent de police sous enquête publique. Ce n’est pas St. Louis-MO ou une autre cité américaine en furie policière contre les Noirs ou contre les Latinos. C’est une poudrière qui a connu : violence, pauvreté, gang de rue. Là où le Consulat général d’Haïti ne peut se vanter d’y avoir mis les pieds pour défendre le citoyen haïtien dans le pays hôte selon la convention de Vienne. On n’en a souvenir de mémoire d’homme. Une main cachée, ça n’existe pas dans le cas qui nous concerne. C’est un nouveau développement couleur locale qui trace le profil de l’emploi. Tendancieux, direz-vous. Non. Un homme, le premier de l’Arrondissement, démissionne. Il est le maire venant de la formation du maire Zago Loraj qui porte le nom d’Équipe C…. Ancien attaché politique de

l’ancienne ministre députée libérale, Line Beauchamp. Ancien enquêteur attaché aux affaires de crimes sexuels. L’homme est accusé aujourd’hui d’agressions sexuelles, d’attouchements sur mineurs. Depuis, l’Arrondissement semble prenable pour les Haïtiens de cette cité, car le crime présumé de la couleur de l’épiderme, le profil de l’emploi est dans les faits chez l’autre. La politique le présente aussi dans les appréciations. Zago Loraj aurait son candidat. Couleur coupable ? Don Karnage est un musicien d’origine haïtienne qui avait promis un karnage avec un K, à Montréal, dans ses années de succès (Montréal bouge). Il est actif en réalité. Il fait partie du Regroupement à Montréal-Nord, conscientisé et organisé depuis cette affaire Fredy Villanueva. Don est clair dans ses pensées, il faut désormais un maire haïtien sur Borough Hall. Il fait les radios pour se faire comprendre, et béné-

nières, la vache laitière qui alimentait, en partie, la campagne des candidats du PHTK. Seul l’établissement d’une commission d’audit indépendant des élections frauduleuses et entachées d’irrégularités pourrait relever le degré de corruptions qui gardait en vie ce régime durant les quatre dernières années écoulées. Il faudra encore longtemps à Haïti avec l’émergence d’un gouvernement composé des citoyens les plus capables pour remettre nos institutions en état. En trente ans, le système judiciaire du pays n’a jamais ce degré de vassalisation pour la présidence. La justice, que ce soit dans les tribunaux réguliers ou ai niveau des bureaux de contentieux électoraux en siège, est dispensé aux plus offrants et aux derniers enchérisseurs. Les empreintes de Michel Martelly laissées sur la pelouse du Palais national, marquant accidentellement son passage à la tête de l’État, ne seront pas de si tôt dissipées. Elles témoigneront de la mauvaise utilisation faite des conquêtes du 7 février 1986 parce que, après 30 années de pouvoir irresponsable, un régime corrompu se couvre d’opprobre.

Un mandat unique pour Michel Martelly

La manière dont Michel Martelly a terminé son quinquennat, le 7 février 2016 doit rester gravée dans la mémoire collective du peuple haïtien. Car il ne faut pas qu’il y aucune déformation des faits ou de méprise pour que demain les bourreaux, les criminels et les corrompus d’aujourd’hui se fassent passer pour des victimes. En remettant l’écharpe présidentielle au président de l’Assemblée nationale, dimanche dernier, ce sont les cinq années d’insatisfaction totale et de gabegie administrative que Michel Martelly laisse à son successeur, aujourd’hui en ficie d’une audience sympathique. Cependant, face au bulletin de vote, le regroupement se veut stratégique avec son % favorable de l’électorat. On le croyait impensable aux États, mais la ville Hamtramck est devenue musulmane en majorité officielle. Le miracle aura-t-il lieu pour les Haïtiens à Montréal-Nord ? Si la presse locale s’interroge par intuition quand la presse montréalaise par induction voit le voisin-nord comme parent pauvre, alors la véritable question se poserait en ces termes : Zago Loraj a-t-il le choix que d’accepter la candidature haïtienne gagnante, quand il s’est dé-

la personne de Jocelerme Privert. Nous aurions bien aimé lui souhaiter une retraite tranquille, mais il faut qu’il se donne l’occasion de faire l’autocritique de sa gestion et s’écarte pour un long temps de la politique nationale. En tout cas, le plus grand échec de sa présidence reste l’impossibilité de choisir son successeur et parvenir contre les éventuelles demandes de comptes par rapport aux dérives qui caractérisent ses cinq ans passés à la tête du pays. « Ayiti pap peri, se pase nou tout ap pase ». Adieu, excellence! À Michel Martelly, les merengues carnavalesques qui soulèvent des polémiques; et aux plus capables, la politique d’un authentique développement du pays. Vous avez lamentablement échoué ! Adieu, et ne remettez plus les pieds au Palais National, car depuis déjà plus d’une semaine, avec l’écharpe présidentielle, que vous avez été forcé de remettre, vous êtes, indubitablement, rentré dans l’histoire, mais pas de la façon dont vous vous êtes attribué le satisfecit. L’ex-président Martelly aura battu tous les records avec cinq CEP, cinq commissaires du gouvernements, en sus de 5 directeurs généraux à la Télévision nationale d’Haïti pour proclamer les progrès à l’oral de l’administration tèt kale dans une propagande vide de contenu. Michel Martels a encore à son actif , trois Premiers ministres en cinq ans dont l’un, Laurent Lamothe, aurait battu le record de Premier ministre le plus corrompus; plus de cinq carnavals organisés dont l’un a endeuillé des familles haïtiennes; pas une seule élection viable. L‘unique dont son gouvernement a accouché, qui a donné la 50e Législature avec de nombreux usurpateurs de titres. Tout cela est dû à vos nombreuses dérives et à votre entêtement à faire à votre guise au pouvoir, sans aucun respect pour la Constitution et les lois du pays. cba jà dit être élu maire haïtien, avec un premier voyage international, en Haïti ? Si cela devait donc se rendre possible, quel serait le poids politique des Haïtiens qui viennent de récolter un ministre libéral à Québec, au niveau de l’innovation est de la science ? Consulat et Ambassade d’Haïti auront-ils vue sur l’A125? dan@danalbertini.info

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Haïti-Observateur

SUR LA ROUTE DU CINÉMA

Montréal sur la route du 40e FFM

Un budget, une industrie, mais pas d’esthétique propre Par Dan Albertini Vous vivez en dehors de la cité, en dehors du pays, alors planifiez un voyage. Imaginez. Troubadours d’un bord, ménestrels de l’autre bord, chantant en réplique. Objet : satire politique sur un sans-culotte devenu maire d’une ville de copains d’abord, contre nos amours pour la jeune

Dan Albertini Ste. Catherine des faubourg atteinte du mal de saint Martial. C’est le temps, on court rattraper l’espace d’un temps perdu nostalgique. Temps des humanistes. Des humanités où la fiction des lumières est dépassée par la réalité des tours de verres blindées de caméras obscura.

Car, on demande aux sals gueux de nous maintenir la place propre pour ne pas chasser le tourisme. À ce 40e la caméra est « ON » et on tourne at large. Venez nous voir. Venez vous voir, nous accueillons dans les règles de l’art, Promesse du plateau de tournage. Où, Dire sur Grand Écran est ma formule. La vôtre, je veux dire. J’interprète si bien, surtout pour dénoncer les OSCARS. Bienvenue ! Il n’y a de doute dans mon esprit, le cinéma est mondial en l’occasion. Le FFM ne promet encore mais j’ose, j’ai ma p’tite idée sur les pas perdus de la Place des Arts. Sur la pose d’avant novembre si vous êtes cet électeur américain, ce dollar fort par rapport au nôtre. En fait, ce sera un débarquement. Non pas de Marines, de GI, mais Hollywood ne saurait rater. New York idem. La grande surprise. Ce qui se passe dans la maison d’à côté, vous connaissez déjà la série éponyme. Où que vous soyez à Montréal, il y a toujours, cette notion cinématographique [la maison d’à côté]. Commérage, papotage, pervers…. Vous ne perdriez rien au moulage du nouveau Tappan Zee Bridge. En effet, nous vous offrons une vue tellement plus nette des esquisses au tracé initial du Pont Champlain. Copinage aussi, j’oubliais. Soyez eh bien ce cinéaste amateur averti avec

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caméra digitale. Vous serez cet œil témoin des us d’ailleurs de ceux du génie conseil. Directement dans les calculs faussés pour la construction du pont d’un monarque. Ça vous guidera peut-être, comment voter en novembre prochain si vous êtes toujours Américain, avec cette folie furieuse de déchéance de nationalité. Là nous faisons dans le cinéma français. Mais, votre caméra, son objectif millimétré. Vous, ce cinéaste américain qui aura dévoilé. Pas le bruit de la dernière nuit, mais Ste Catherine en pleine fureur utérine. Vous comprenez. Le feu du con, dans votre salon. Ça évite le scandale public. Comme Denzel Washington in l’Affaire Pélican. P’tit limonage, s’il vient il sera seul, car Le livre d’Élie lui a enlevé sa femme a posteriori. C’est ça le cinéma mondial à Montréal, de grosses pointures. Il y a aussi les Bougon, couleur locale oblige. Silence on tourne ! Le temps passé revient mais en remix, je me souviens. Ti-mé [dans La Petite Vie] reprend du service. Gageons, le 40e a bon dos, ce n’est rien, tout le monde veut faire sa part. J’espère qu’on m’accordera la présidence du jury par contre. Je le mérite bien, je me voyais déjà, en haut de l’affiche. En dix fois plus grand car j’ai du talent. Surtout ne m’accusez de copier Aznavour dans Paris merveille, car copier le meilleur n’est copié. La question est terrible à ce stade-ci. Je me suis déjà jeté en critique sur sa production de mascarade. Arnold Antonin sera-t-il du spectacle ? Du guide, je veux dire. Merci d’y croire ! dan@danalbertini.info

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UN SCANDALE IMPLIQUANT HAÏTI, CUBA ET RÉP. DOMINICAINE EN GESTATION

Des joueurs de baseball cubains font défection via Haïti Le Service d’Immigration d’Haïti au centre de l’affaire… Suite de la page 1 des véhicules des Forces armées, dans ce cas de l’Air Force ». M. Nuez Lopez a révélé en même temps que les informations disponibles laissent croire que les frères Gourriel ont fait le voyage par terre jusqu’à la frontière haïtiano-dominicaine. H-O a appris que ces derniers ont été ensuite récupérés par des per-

Défense de la République dominicaine, Maximo Williams Muñoz Delgado, a fait savoir que des membres de l’Air Force dominicain, qui ont été l’objet d’enquête par les Forces armées, notamment le major William Solis et des militaires qui l’accompagnaient à l’hôtel où se trouvaient les frères Gourriel, se trouvent en état d’arrestation. M. Muñoz Delgado a indiqué que, dans les prochains jours,

Les frères déserteursGourriel en Rep. dom : Yulieski, deuxième de la gauche, à cot̂ é de leur père Lourdes, puis Lourdes jr., le 29 mars 2014, photo Franklin AP. sonnes en Haïti faisant partie du réseau de « trafiquants » de personnes.

seront connus tous les détails concernant l’évasion des frères Gourriel et les responsabilités des personnes impliquées. Le ministre dominicain de la Une enquête lancée Défense a précisé que l’institution par les Forces armées sera « implacable » avec les militaires dominicaines Sur ces entrefaites, les Forces armées affichant ce genre de conduite qui ne fait que ternir l’image des Forces armées. Dans le cadre de la célébration du 68e anniversaire de la création de l’Air Force dominicain, le ministre a demandé aux hommes qui relèvent de son commandement d’éviter de se départir des normes établies. Le gouverneClaude Raymond, directeur du Service d'immigrationment cubain a confirmé que les deux et d'émigration. joueurs, vedettes dominicaines ont lancé une enquête afin d’établir les responsabilités des du baseball cubain, ont déserté alors membres de l’institution impliqués qu’ils se trouvaient en République dominicaine. Les autorités cubaines dans ce scandale. En effet, à l’occasion d’une con- condamnent sans appel ce qu’il qualiférence de presse donnée à la Base fie de « détournement de ces sportifs aérienne San Isidoro, à Santo Do- par les mercenaires du baseball rémingo, le général de brigade Miguel munéré et professionnel ». En République dominicaine, tant Paulino Espinal a indiqué que des sanctions disciplinaires, jusqu’à l’ex- du côté des autorités judiciaires que pulsion de l’institution, pourraient de l’ambassadeur cubain, on n’ignore être prises contre les contrevenants. pas que les deux frères Gourriel ont Pour le haut gradé militaire domini- déserté la délégation cubaine en s’encain, la commission d’enquête qui a fuyant en Haïti. Mais, d’un côté comété créée devra déterminer si le major me de l’autre, on manque d’informaWilliam Solis, identifié dans la vidéo tions relatives à l’identité des perfournie par l’ambassadeur cubain, est sonnes responsables de leur évasion réellement impliqué dans l’évasion en Haïti. Le lieu où ils séjournent, à la capitale haïtienne, reste un secret, des athlètes cubains. Selon le journal dominicain en excepté pour des alliés des athlètes se ligne Diario Libre, le ministre de la trouvant aux États-Unis. On devine

que les frais de séjour et de déplacement en sus d’autres dépenses nécessaires, telles que coûts de passeports, de visas et d’autres documents sont payés par ces parents basés en territoire américain.

En effet, M. Gonzales déclare avoir appris des sportifs cubains ayant séjourné en Haïti, avant de mettre le cap sur les États-Unis, qu’ils ont payé cher pour leurs visas. L’avocat d’expliquer : «Par exemple, le visa de

Les frères Raymond au cœur du trafic de documents de voyage

Le service secret cubain a mobilisé ses ressources, en République dominicaine et en Haïti, en vue de localiser les frères Gourriel, Yulieski, 31 ans, et Lourdes, 22 ans. Les Cubains croient qu’ils sont encore en Haïti. Car d’autres Cubains identifiés comme ayant été des clients des frères Raymond (Claude et Patrick, le premier directeur du Service d’Immigration, tous deux fils du feu général Claude Raymond), passaient plusieurs mois en Haïti, le temps nécessaire pour fabriquer les documents nécessaires pour quitter Haïti avec les États-Unis pour ultime destination. Des sources proches des frères Raymond ont révélé qu’ils ont mis sur pied un réseau ayant ses tentacules en République dominicaine et à Cuba, et dont les démarcheurs sont chargés d’identifier les Cubains qui cherchent à s’expatrier. Une fois les contacts établis, les intéressés sont mis en condition d’effectuer le déplacement vers la République dominicaine ou directement sur Haïti. Arrivés à Santo Domingo, d’une manière générale, les clients cubains sont accueillis par des membres du réseau qui se chargent de les loger, nourrir et blanchir, avant leur voyage pour Haïti. Les mêmes services sont dispensés à leur arrivée à Port-auPrince où ils peuvent rester jusqu’à six mois. On affirme encore, dans les milieux proches des frères Raymond, que les ressortissants de Cuba, qui passent par Haïti, en route vers les États-Unis, sont hébergés dans des résidences privées qui se chargent de les nourrir moyennant paiements effectués par des parents se trouvant aux États-Unis. On apprend de ces mêmes sources que certains logeurs locaux, qui ont hébergé des Cubains, durant une période de plus de cinq mois, ont eu de mauvaises expériences avec les clients. Assez souvent, fait-on savoir, les clients réussissent à quitter la maison où ils étaient logés durant l’absence des propriétaires sans s’acquitter des factures.

Des sommes faramineuses payées en Haïti par les Cubains

Dans les milieux proches des joueurs de baseball cubains ayant fait défection aux États-Unis, on affirme que des sommes faramineuses sont payées par les athlètes cubains, qui cherchent à obtenir résidence en Haïti, dont certains sont des vedettes dans les grandes ligues de baseball américaines. Pour se faire une idée de la fortune accumulée par les frères Raymond dans « le business » d’octroi de visas aux sportifs cubains, il suffit d’entendre le témoignage de l’avocat Avelino González, qui évolue dans le monde des joueurs de baseball cubains.

Le major William Solis, troisiè̀me de la gauche, lors d'un événement sportif de l'Aviation dominicaine. Jorge Soler a coûté entre USD 40 mille $ et USD 50 mille $; celui de Rusney Castillo, le joueur de baseball cubain ayant décroché le contrat le plus juteux, soit USD 72,5 millions $, USD 60 mille $. Alors, combien pourraient coûter ceux des frères Gourriel? » On ignore combien d’athlètes cubains ont cherché à se faire octroyer le visa en Haïti. D’aucuns pensent que le nombre pourrait dépasser la cinquantaine. Mais d’autres professionnels originaires de Cuba figurent parmi les clients des frères Raymond, y compris des médecins dont certains ont profité de leur présence en Haïti, dans le cadre de la coopération médicale cubano-haïtienne, pour se donner les moyens de s’expatrier définitive-

On dit que les bonnes nouvelles se propagent à la vitesse du son. C’est le cas pour la disponibilité de visas, voire même de passeports haïtiens auxquels les étrangers peuvent accéder moyennant paiement d’un montant dicté par les autorités du Service d’immigration et d’émigration. Des personnes qui font partie du réseau de trafiquants de documents d’immigration monté par les frères Raymond ont affirmé que des étrangers, qui ont pu obtenir des visas haïtiens d’un consul d’Haïti pour venir à Port-au-Prince, finissent par trouver des passeports haïtiens sur demande. Ici encore, il n’a qu’à verser les USD 20 mille $ ou plus exigés par les autorités concernées. Il en résulte, dit-on encore, que

Lors d'une conférence de presse, le général de brigade Miguel Paulino évoque des mesures disciplinaires ou mem ̂ e expulsion contre les responsables. des citoyens de diverses nationalités ont effectué des voyages munis de passeports haïtiens. À l’ère du terrorisme international, l’octroi de passeports sans restric-

Yulieski Gourriel lors d'un match à Porto Rico de l'équipe cubaine, le 8 mars 2006 (Getty Images). ment. Les ressortissants cubains ont l’occasion d’obtenir d’autres documents en Haïti. Des sources crédibles ont expliqué que, à part le visa haïtien, ils peuvent aussi faire des demandes de passeports, de permis de séjour ou même de citoyenneté haïtienne, ou encore des permis de conduire. Puisque, depuis la normalisation des relations diplomatiques entre La Havane et Washington, les ressortissants cubains ne peuvent plus bénéficier du permis d’entrer automatiquement aux États-Unis d’Amérique s’ils parviennent à fouler le sable sur une quelconque plage en territoire américain. Aussi les Cubains tentent-ils d’autres moyens pour entrer dans ce pays.

D’autres nationalités ont profité des avantages offerts par Haïti

tion en Haïti constitue un grave danger pour la sécurité internationale. Car, des criminels qui se mettent en tête de perpétrer des actions subversives dans les pays d’accès difficile pourraient bien tenter de tromper la vigilance des autorités policières et les service de sécurité en voyageant sous couvert d’un passeport émis par l’État haïtien. De toute évidence, les autorités cubaines n’y seront pas allées de main morte dans la recherche des personnes ayant contribué à faire s’expatrier les deux vedettes de la ligue cubaine de baseball, surtout quand on fait savoir, dans les milieux proches de la représentation diplomatique de Cuba, à Santo Domingo, que l’un des frères Gourriel serait lié sentimentalement à la famille présidentielle de Cuba.


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ÉDITORIAL

Tenter de résoudre la crise par un coup d’État parlementaire : Une autre catastrophe

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onobstant les mises en gardes et les appels au respect des normes établies formulés à l’égard des deux Chambres législatives, pour que soit trouvée une formule consensuelle impliquant les trois pouvoirs, afin de résoudre la crise née des élections frauduleuses de l’année 2015, certains parlementaires n’ont pu résister à la tentation d’entériner le coup d’État parlementaire planifié par Michel Martelly. En faisant choix d’un des leurs pour combler la vacance présidentielle, à titre provisoire, ils ont commis une forfaiture les logeant à la même enseigne que l’ex-président tèt kale avec Pierre-Louis Opont et son Conseil électoral provisoire. Le pays doit se préparer à connaître des jours encore plus difficiles, les hommes et femmes qui décident au nom du peuple ayant un bilan pour le moins controversé, et dont la réputation n’est pas au-dessus de la souillure. La situation de nombre d’entre eux, y compris celui investi, même provisoirement, des pouvoirs exécutifs, les rendront démérités de l’honneur dû à leur rang; ou les feront causer des problèmes majeurs dans les relations avec des partenaires étrangers. Non seulement le processus par lequel Jocelerme Privert est arrivé à la première magistrature de l’État met en évidence la condition de pourriture avancée des institutions haïtiennes, il étale au grand jour les tares de notre société; en sus de l’immoralité qui caractérise la classe politique du pays. Les termes démocratie, État de droit, bonne gouvernance, respect des droits humains et le vivre ensemble, que prônent quotidiennement nos hommes et femmes politiques,resteront encore longtemps de vains mots, tant que l’hypocrisie ambiante occupe le haut du pavé. En effet, la rudesse des dénonciations de l’accord passé entre le président sortant Michel Martelly et les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, qui emplissaient l’espace politique, commençait à s’estomper dès le 7 février, laissant croire que le plus gros souci des acteurs résidait dans le départ sans condition du président rose à la date fixée par la Constitution. C’est sans doute le constat de ce changement de ton qui a porté les parlementaires à passer outre aux appels à la concertation et à la modération qui fusaient de toutes parts. Mais l’amollissement des attitudes à l’égard du Parlement complice de Michel Martelly a tout bonnement pavé la voie à la décision incongrue des parlementaires d’aller jusqu’au bout de leur effronterie, tenant à l’écart la Cour de cassation et prenant tout seul la responsabilité d’imposer une solution illégale de la crise. L’entrée de Privert au Palais national donne à certains acteurs politiques, qui militaient avec l’opposition, l’opportunité de se repositionner. D’ores et déjà, les personnalités

présentes à l’investiture du président provisoire, au Palais national, le dimanche 14 février, suggèrent qui seront portés absents dans la lutte déclenchée contre les forces qui défendent l’indéfendable. Car, déjà, les vrais alliés de M. Privert n’ont pas tardé à affirmer leurs objectifs, qui ne coïncident pas nécessairement avec les revendications du peuple. Avant même d’évoquer les graves dangers qui menacent le pays, avec l’ex-sénateur des Nippes aux commandes de l’exécutif, il faut tirer la sonnette d’alarme sur les intérêts sordides qui ont favorisé son avènement, voire même qui ont payé la facture. Puisque, après avoir fait l’expérience d’un Laurent Lamothe soudoyant des parlementaires de la 49e Législature pour assurer sa ratification comme Premier ministre, cette fois encore, la nation a assisté, impuissante, à un secteur des affaires poser le même geste à l’égard de la 50e mal élue ou ignorante de quel sort l’attend. En clair, l’acte le plus important posé jusqu’ici par cette nouvelle génération de parlementaires se base sur la corruption. Dans la mesure où ce crime constituait l‘assise du pouvoir tèt kale, on peut conclure à juste titre que l’administration Privert s’annonce sous le signe de la continuité rose. En ce sens, la 50e Législature annonce la couleur. Car, en acceptant de faire le jeu des corrupteurs, le président provisoire s’engage à suivre leurs mots d’ordre dans la gestion des affaires publiques. C‘est donc le pouvoir tèt kale revu et corrigé. Mais l’un des plus grands défis auxquels est confronté la nation, avec Jocelerme Privert au Palais national, constitue sa légitimité et sa réputation d’auteur ou de responsable de crimes, qui seront une pomme de discorde tout au long de son mandat de 120 jours. Car, avec l’épée de Damoclès du massacre de La Scierie toujours suspendue sur sa tête, il sera obligé de prouver son innocence pour faire la paix avec les défenseurs des droits humains. Il y a aussi fort à parier que M. Privert n’aura pas la partie belle avec ce secteur à l’échelle internationale. Et, à moins qu’il vide définitivement ce contentieux, même ses avaliseurs internationaux seront mal pris face aux revendications qui se feront contre lui. Il faut aussi rappeler que la question d’usurpation de responsabilités ne manquera pas d’animer le débat politique, au fil des prochaines semaines. Car, même si les opportunistes de tous poils, qui s’agglutinent autour de la présidence de Privert, se complaisent dans l’incongruité parlementaire, faisant la sourde oreille aux condamnations que soulève sa personne, les demandeurs de justice ne désarmeront pas de si tôt. Les partenaires internationaux d’Haïti seront obligés de prêter attention. Après près d’une dizaine d’années passées à l’abri de poursuites judiciaires, d’abord assurée par l’ex-président Préval, puis en tant que membre du

Parlement, M. Privert vient de ranimer le débat sur le massacre de La Scierie avec sa percée au faîte du pouvoir. Mais la plus grande préoccupation du peuple haïtien — et c’est là où la solution de Privert deviendrait le plus dommageable aux intérêts nationaux — devrait porter sur l’asservissement du président provisoire à Lavalas. Cela est d’autant plus dangereux que l’ancien ministre de l’Intérieur d’Aristide voue un culte de fidélité et d’obéissance aveugle à l’ex-prêtre-président. Voilà la recette pour une catastrophe encore plus grande que la situation chaotique

laissée par Michel Martelly. À ce tournant de la conjoncture, Lavalas se réjouit, pensant que la boucle est bouclée et qu’il a le vent en poupe; les opportunistes se taisent, espérant récupérer des avantages personnels de cette transition; et les bailleurs de fonds de Privert dans le monde des affaires se frottent les mains de satisfaction à l’idée de récolter de riches dividendes de leurs investissements. Il ne reste que le peuple solidement uni et inébranlable dans ses objectifs pour renverser la vapeur et rappeler à l’ordre les acteurs malhonnêtes qui ont escamoté le pouvoir. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-

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EDITORIAL

Trying to resolve the crisis through a parliamentary coup is another disaster

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otwithstanding warnings and calls for compliance with established standards formulated in respect to both legislative chambers advocating a consensus formula involving the three powers to resolve the crisis resulting from the fraudulent elections of the year 20015, parliamentarians couldn‘t resist the temptation to endorse the parliamentary coup planned by Michel Martelly. By choosing one of them to fill provisionally the presidential vacancy, they committed a felony putting them in the same boat as the former bald-headed president along with Pierre-Louis Opont and his the Provisional Electoral Council (French acronym CEP.) The country must brace itself to experience even more difficult days, men and women who decide for the people having a record for the very least controversial, and whose reputation is not devoid of stain. The situation for many of them, including the one invested, even temporarily, with executive powers, will make the unworthy of the honor due to their rank; or will cause major problems in their relations with foreign partners. Not only is the process by which Jocelerme Privert reached the highest office in the land highlights the advanced decay condition of Haitian institutions, it brings to light the flaws of our society; in addition to the immorality which characterizes the political class. The words democracy, rule of law, good governance, respect for human rights and living together will remain empty words for a long time yet, as hypocrisy continue to have the upper hand. Indeed, the harsh denunciations of the agreement between incumbent President Michel Martelly and the presidents of the Senate and the Chamber of Deputies, which came into play, began to fade as of February 7, suggesting that the biggest concern of the political actors was only linked to the unconditional departure of the Rose President at the date fixed by the Constitution. It’s probably the finding of this change of tone which brought parliamentarians to ignore calls for dialogue and moderation that were coming from all sides. But the softening of attitudes towards Michel Martelly’s accomplices in Parliament has simply paved the way for the incongruous decision of the parliamentarians to go through with their effrontery, keeping the Supreme Court out of the process and taking alone the responsibility to bring about an illegal solution to the crisis. Privert’s moving in the National Palace gives some politicians who campaigned with the opposition the opportunity to reposition themselves in the political scene. Already, those present at the inauguration ceremony of the interim president, at the National Palace, Sunday, February 14, suggest who will stay away from the struggle waged against the forces

defending the indefensible. For now, the true allies of Mr. Privert were quick to assert their goals, which don‘t necessarily coincide with the demands of the people. Before even mentioning the serious dangers threatening the country with former Senator of tge Nippes in control of the executive branch, it’s appropriate to sound the alarm about the sordid interests that favored his accession to the presidency, even those that paid the bill. Since after the Laurent Lamothe experience, bribing parliamentarians of the 49th Legislature to ensure his ratification as Prime Minister, once again, the nation has watched helplessly as people of the business sector used the same strategy regarding the illegally elected 50th or ignorant of what fate awaits it in the end. Clearly, the most important act carried out so far by this new generation of parliamentarians is based on corruption. To the extent that this crime was the foundation of the bald-headed government, one can rightly conclude that the Privert administration is in line with the Pink continuity. In this sense, the 50th Legislature sets the tone. For in agreeing to play the game of those who corrupt, the interim president is committed to follow their guideline in the management of public affairs. Thus, it‘s the baldheaded regime reviewed and corrected. But one of the biggest challenges facing the nation with Jocelerme Privert at the National Palace is his legitimacy and reputation as an person accused of having committed crimes or responsible for them; that will be a bone of contention throughout his term of 120 days. Because, with the massacre of La Scierie as a sword of Damocles suspended over his head, he will have to prove his innocence in order to make peace with human rights defenders. There is also a safe bet that Mr. Privert will not have peace internationally with this sector. Unless this dispute is definitively put to rest legally, even his international backers will be forced to hear the wrong way claims made against him. It should also be remembered that the issue of usurpation of responsibilities is sure to stimulate the political debate over the next few weeks. For even if the opportunists of all stripes, who are clustering around Privert’s presidency, wallow in the Parliamentary incongruity, turning a deaf ear to accusations raised against him, those seeing justice will not quiet down any time soon. Haiti’s international partners will be forced to pay attention. After nearly ten years shielded from lawsuits, first thanks to former President Préval, then as a member of Parliament, Mr. Privert has rekindled the debate on the La Scierie massacre. But the biggest concern of the Haitian people — and this is where the Privert solution becomes the most damaging to national interests

— should be on the enslavement of the interim president by Lavalas. This is even more dangerous that the former Interior Minister of Mr. Aristide worships him and hold the former pries-president in blind obedience. Certainly, that’s a recipe for an even greater disaster than the chaos left by Michel Martelly. At this juncture, Lavalas is rejoicing, thinking things have come in full circle, and it has the wind in its sails;

the opportunists are remaining silent, hoping to retrieve personal benefits of this transition; and Privert‘s donors in the business world are rubbing their hands with satisfaction at the prospect of reaping rich dividends from their investments. There remains only the solidly united and steadfast people in their objectives to turn the tide and rein in rogue officials who have stolen power. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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TECHNIQUES DE CONVERSATION Volume 4, Edisyon 103 Quand vous parlez, êtes-vous transparent ou opaque ? Par Docteur loren Ekroth, Ph. D. [2] le point focal de l’article d’aujourd’hui : Vous entendez de fréquents appels à la transparence lancés au gouvernement et au monde des affaires. Les électeurs et les clients veulent pouvoir faire confiance. Mais si vous espérez la transparence et la vérité des gens dont l’intérêt est de fabriquer des idées, probablement vous ne les trouverez pas. Certains annonceurs, des politiciens, les vendeurs, les animateurs de programme de radio, les spécialistes en marketing et tous les escrocs sont habiles à cacher leurs pensées et leurs émotions réelles. La façon d’être opaque : — Ne soyez pas clair : Alors vos paroles n’auront pas de signification claire.

— Soyez silencieux; ne dites rien. « Le silence est le maîtremot». « Le silence m’empêchera de me tromper (et de paraître stupide), mais il me prive aussi l’opportunité d’avoir raison ».- Igor Stravinsky, compositeur (17 juin 1882 – 1971). — Ne révélez pas vos émotions : Gardez un visage sérieux comme celui d’un joueur de poker. Remarque : Un joueur de poker professionnel m’a dit récemment que l’habilité à ne montrer aucune expression est la compétence la plus importante lors d’une séance de poker à des enjeux élevés. — « Déformez » vos idées. Présentez des informations d’une manière particulière, spécialement d’une manière qui rend quelque chose bien ou moins mauvais.

— Soyez confus, malhonnête, voire contradictoire. — Quand vous parlez, utilisez la voix passive, comme, par exemple, « Des erreurs ont été faites ». De cette façon, il n’y a pas de responsabilité. La responsabilité ne se limite à personne. L’inconvénient de la transparence pour l’industrie d’emballage de viande a été mémorablement déclaré par un membre du groupe musical, Beatle : « Si les abattoirs avaient des murs en verre transparents, tout le monde serait végétarien ». —Paul McCartney, chanteur-interprète, compositeur, poète et activiste (né le 18 juin 1942).

Quelques raisons légitimes pour être opaque ou mentir :

— Lorsque des policiers portent des lunettes de soleil-miroir,

POSTCARDS FROM AFRICA

Volume 4, Issue 112

The collective adhesive By Reginald Barthelemy Do you know what adhesive is good for? The American Heritage College dictionary states that adhesive is “A substancethat causes something to adher e, as glue or rubber-cement.” True, adhesive is for the most part used in the assembly industry to ensure product freshness and protect the quality of packaged goods. But if we stretch the dictionary definition a little bit, we can safely say that adhesive is also applicable to human relationships. Human relationships are so dynamic that they require “adhesive” to hold them together. So, adhesives are always needed. Mind you there are people who were born to be “adhesives” in their local communities. Have you ever met anyone of them? Or when was the last time you met one? While you are busy composing your answer, let me share one with you. Her name is Erna POLODEANU. Erna did at least three things that made me consider her as a human adhesive. First, Erna is a social nurturer.

She officially holds the title of Registered Nurse (RN) of the Nouakchott Mission, which we all are proud of. She is not only the Embassy RN, but she also becomes known as the communal adhesive of the Mission family par excellence. On her own, she initiated and implemented weekly volleyball games and

Erna Polodeanu’ tournament to the benefit of the Embassy personnel and community at large. Her ongoing commitment to bringing fun and balance into the lives of her colleagues through sports activities

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ils peuvent vous voir, mais vous ne pouvez pas voir leurs yeux. Cela leur donne plus d’autorité quand ils arrêtent votre voiture en circulation. — L’auteur James Richardson a écrit, et je consens : « Vous avez le droit de mentir quand ils n’ont pas le droit de poser des questions ». Exemple : Quand ils posent des questions personnelles. — Lorsque vous avez un problème légal, les avocats recommandent de donner très peu d’informations. Avant de parler, demandez à un avocat de vous aider. (Dans le système juridique américain, la « règle de Miranda » s’applique. — Les soldats, qui sont capturés, sont tenus de ne donner que leur nom, leur grade et leur numéro de plaque d’identification. Cela relève des lois internationales sur la guerre.

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Comment devenir plus transparent

— La transparence exige du courage. — Les mots et le comportement non-verbaux doivent être en harmonie, les deux envoyant à la fois le même signal. — Bien que les jeunes enfants innocents soient naturellement transparents, ils apprennent vite à mentir en s’ajustant à la vie sociale. Puis, plus tard, ils doivent réapprendre à être transparents et honnêtes. — Pour beaucoup de gens, affichent « leur vraie personnalité» ou montrer la sincérité exige de la pratique, généralement avec l‘assistance d’un professionnel dans un groupe ou une séance privée. Dans son nouveau livre, «Maintenez-le faux : Inventer une vie authentique », l’auteur Eric G. Wilson offre ce conseil : « La vérité et le mensonge sont comme beaucoup d’autres choses : sains pour nous dans la bonne mesure». Traduit de l’anglais par Réginald Barthélemy, MBA

17 février 2016 [1]

all of us together across all racial and national and ethnic and social divide. Our world is a messy place. Right in your community, there are many broken relationships that need healing. What have you done or, better yet, what are you going to do to bind them together? How can you be like Erna TODAY? Wednesday, February 17, 2016

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soti nan paj 6 E menm pou yo ta ede peyi n ki nan yon touman Nan yon tèt chaje ki reyèlman pa gen parèy Pinga fè tankou yo pou twouble lapè piblik Fè tout sa w konnen pou pa trayi konpatriyòt ou Pa renmen lòt peyi plis ke pa w la Ayiti, pa lòt bagay, peyi w e peyi zansèt yo Evite denigre peyi w nan nenpòt sikonstans Pinga jamè dezonore peyi w, pitit gason mwen Ou menm pitit fi mwen, respekte konpatriyòt ou Pa janm avili yo avèk vye mo ki p ap itil ou anyen Gade nan glas, wa rive wè yo tout se pòtrè w Pinga janm kite remò pran ou pou di tenten Peyi w, bèl ou lèd nan tout sans dwe toujou bèl Se verite sou tanbou ki dwe rete nan ou menm Pa janm avili yo avèk vye mo ki p ap itil ou anyen Gade nan glas, wa rive wè yo tout se pòtrè w Pinga janm kite remò pran opu pou di tenten Peyi w, bèl ou lèd nan tout sans dwe toujou bèl Se verite sou tanbou ki dwe rete nan ou menm.. Pa janm bliye lòt yo ki se frè ak sè w nan ekzitans ou Ou dwe renmen yo tout tankou w renmen tèt ou Pa janm kite etranje ensilte peyi w nan tout sans Ou p ap janm grandi e rive pi lwen si w ap kraze lòt yo Gen yon pakèt ki fini tankou yon kreyon nan egoyis yo Yo tout pa sensè nan demach yo kòm panzouyis fini Atansyon pitit mwen yo, pran anpil prekosyon Pou nou pa ateri ak tout boulin nan kalfou tenten… » Krissyan : Mwen mande met men nou ansanm pou n bat bravo Kawolin k ap preche respè nan sen nou. Aprè 1, nou pral bat bravo pou li ansanm. M ap kòmanse, 4, 3, 2 e 1. Foul la : Bravo ! Krisyan : Mwen remèsye nou anpil. E n ap mande Kawolin si l gen yon lòt pwezi pou nou, n ap fè l di l aprè, paske se chak moun k ap pran yon lòsyè. Mèsi anpil, pitit nou, piske w mande n pou mete respè an aplikasyon, n ap fè sa san gade dèyè, piske se verite sou tanbou. Mo respè a pèdi valè l nan sen nou. An n reprann li!

vagabon yo fè sa yo pi pito. Yon dwa moun ki chaje ak vagabon ladann ki tolere moun yo ap fè dezòd pou peyi a pèdi tout valè l. Nou konsidere bwat sa a tankou yon ogatwa ki gen yon pakèt boutèy anndan l ki definitivman p ap regle anyen. Se pou bwat sa a fèmen nan peyi a, paske l koze anpil moun tonbe nan yon demonkrasi tet chaje. Entimidasyon pou kaponnen lòt yo Sèvilya : Polis ap tonbe, vagabon rete nan mitan lari ap fè vye deklarasyon pou entimide moun. Yo krible sekirite kandida Jovnèl la kòm si dire pou l fè bak. Non, p ap gen sa men, paske Jovnèl ap prezidan kanmenm, kèlkeswa sikonstans ki prezante a. Kote òganizasyon dwa moun ? Li kite anpil pitit tè a ap tonbe pou granmesi anba bal asassen yo san l pa di yon sèl mo. Polisye yo k ap sèvi pèp la pa moun. Yo mèt tonbe pa milye, se pa gade l. Men moun yo k ap defann lòt yo. Mwen mande pou lwa yo ranfòse e pou 50yèmn fè travay li kòm sa dwa nan kreye lwa pou ribanbèl sa a fini. Wodin : Mwen dakò ak ou, Sèvi, paske entimidasyon an p ap pran pye. Se 2 polisye ke bann san manman yo touye san rezon nan senmenn nan. Se pou Depatman Polis la itilize yon lòt taktik oubyen strateji pou kwape bann mechan yo. Dwa mounn pa fouti anpeche Lapolis mete lòd nan dezòd. Dayè, Depatman Polis se yon enstitisyon Konstisyon an tabli, li gen dewa tout bon sou dwa moun k ap betize. Ayiti pa fouti ap peri pou l kontinye nan agoni. Politik sal ap kraze peyi a Serèt : Nou kapab konstate ke politisyen nan peyi a p ap regle anyen serye. Pifò nan yo se pwovokatè k ap kreye dezòd, sitou nan Pòtoprens. Mwen ba yo tout defi vin betize nan Gonayiv. Nou t ap pase bouldozè sou yo tout pou fini avèk yo, paske peyi a pa fouti kontinye ap pase tray konsa. Se Lamòt ki konn bout yo. E m pa kache di n si Lamòt te la, bagay sa yo pa t ap pase konsa, paske vagabon se an vagabon pou aji avèk yo. Peyi a dwe gen lapè li. Klotid : Yo te fè konnen yo gen pari a. Atò, ki pari yo genyen an pandan yo toujou sou beton an ap pran chalè. Se pou n ranplase bann dinozò yo avèk konpatriyòt konsekan e lòt bò dlo.

Anpil pitit tè a ap tonbe tankou jibye Selimèn : Nou tout ki la a kapab byen konprann tribilasyon manman nou ap pase anba mechan yo ki kontante yo ap touye anpil nan frè nou ak sè nou. Non, se pa posib pou bagay sa ap kontonye nan peyi a. Mòd entimidasyon sa a mande aksyon e redresman, paske nou pa fouti kite malpwòpte sa yo ap pase devan je nou san nou pa bouje. Yon ti ponyenn moun konprann pou yo fè nou laleson. Wi, nou gen je pou n gade, nou gen bouch pou n pale e voye yon mesaj trè fò bay tout moun ki konsène yo. Twop entimidasyon, souple!

Tout Ayisyen konsekan ap tann jou eleksyon an Sizan : Mezanmi, Ayiti ap pase yon enpas san parèy. Men li twouve nan 4 fou kote li pa fouti fè adwat, agòch, devan ak dèyè. Li bloke nan kafou a, ke anpil obsèvatè rele danjere, paske pa gen yon prezidan pou dirije peyi a. Nou menm ki nan sektè silansye a, ki sa n ap fè pou evite tout pwoblèm ki plannen sou tèt Ayiti manman nou k ap soufri e ki prèske tonbe an agoni ? Bokit dlo sou tèt nou pou n touye dife a nan kan vagabon ki lage peyi a nan yon kriz san parèy. N ap prepare nou pou n al fè kesyon yo nan dat 24 avril 2016. Si yo konprann yo rive, yo fini

Òganizasyon dwa moun se yon bwat ogatwa Ti Mèsi : Nou pa fouti nan kache pou n voye wòch, paske peyi nou bloke nan kite bann

Anèl Belizè pa yon teworis pou l konprann li ka pran palè a an otaj Kamelit : Bagay yo grav tout bon e bann vagabon yo ap chache

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yon okipasyon pou lage peyi a nan pwoblèm 1915 ak 1994. Jodi a nou gen yon Anèl Belizè k ap fè gwo deklarasyon ke Lajistis kite nan lari yo kòm yon sitwayen pezib ki bezwen 120 zòm pou l al pran palè a an otaj. Tout vye koze, ke bann ensanse yo ap lage nan zòrèy moun, se zak teworis ki dwe pini. Mwen pa fouti konprann si se demokrasi a ki bay dwa pou moun yo fè sa yo vle pou kreye latwoublay nan peyi a. Fòk eta-dedwa reprann plas li. Se yon batay pou pouvwa ki tanmen depi 14 me 2011. Tout sa yo fè pou yo te jete Mateli pat janm pran. Kote bann vagabon yo ? Yo absan. Jina : Kote Milann pou prezidan tranzisyon an ? Li absan e l bannann tou. Palmantè yo ba yo tout yon kou pa konprann. Si se konsa yo konprann yo kapab pran pouvwa a san ale nan eleksyon, yo mèt bliye sa. Anèl Belizè se nan eleksyon pou w ale e non pa nan zak teworis pou w swete pran pouvwa a. Ou pa gen iminite ankò, y ap fout kraze dada w si w ap fè wondomon. Yon ekzanp dwe trase nan peyi a pou bann ensanse sa yo rete nan wòl yo. Gèda : Nou refize kolabore pou nou penmèt peyi a reprann eskanp figi l. Nou refize kwè nan inite pou n sa ale nan direksyon kote tout bon bagay ye. Nou refize fè ekip solid nan diyite pou n rive nan kafou verite a. Ki sa nou bezwen pou n sa realize bon bagay pou peyi a ? Nou dwe òganize nou. Prezidan Privè pa prezidan yon gwoup oubyen yon sektè Joslin : Nou tout kapab konprann ke prezidan Privè monte sou pouvwa a pou yon kòz byen detèmine, pou l konble espas pre-

zidans la pou yon kòz byen detèmine, pou l ranpli fonksyon prezidan an. Li menm pa eli pou yon gwoup tankou anpil Lavalas fè kwè. Li prezidan peyi a pou respekte akò 5 fevriye 2016 la. Si Lavalas yo konprann se yon kado ak privilèj pou yo vin fè revanj, yo twonpe. Nou konnen gen anpil panzouyis ki sezi tankou fèy bwa, paske yo tout pa t atann yo a sa. Sitou pou ti madanm ki cho pase leve-danse k ap dòmi yon grenn je louvri avèk tout diskou l chifwonnen anba tèt li pa t kwè ke eleksyon an t ap rive nan faz sa a, tèlman yo fè bagay ki te fè anpil moun panike, menm doute ke eleksyon an pa t ap janm fèt anndan palman an. Jili : Nou pa an prezans yon 49 Lejislati pouri, demode e fèb ki t ap travay nan lari a pou simaye divizyon e non pa anndan Chanm nan pou pale sou tribin nan. Gentan gen yon gwo diferans nan yon mwa ekzistans li. Se fèy vèvenn anpil nan ensanse yo bwè pou gen yon ti soulajman. Krisyan : Se pou ti gwoup enkonsyan yo sispann maltrete peyi a ki nan touman. Peyi Dayiti ap lite tout bon pou l soti nan malpwòpte kote l a benyen an. Nou pa fouti konprann ajisman bann panzouyis yo ki refize ale nan eleksyon. Y ap tann yon lòt 5 kan, paske Jovnèl p ap pèdi pari a. Privè pa pra l pèdi lonè l ak tout diyite l pou vagabon. Akò 5 fevriye a pa fouti pèdi, paske palmantè yo p ap pèdi valè yo konsa. Si yo konprann se yo menm ki gen bagèt majik la pou soulve pèp la ki reyèlman pa pran nan kaponaj e ki gen tèt li byen plase sou zepòl li nan moman sa a, yo tout bannann. Selya : Bann zenglendo sa yo ak tout chimè yo te vle al fè dezòd

13 pou mete peyi a nan menm sitiyasyon li te ye a. Y ap tonbe sou resif, paske se yon bann moun ki reyèlman pa reflechi. Peyi Dayiti bezwen debloke, paske yon bann mèsenè lage tèt yo nan move zak pou antrave peyi a Jeraldin : Opozisyon nan peyi Dayiti pa janm striktire, paske pa janm gen volonte nan sen moun ki toujou fè konnen yo se opozan. Nou tande yo di gen yon opozisyon nan peyi Dayiti, poutan se yon gwoup moun k ap travay pou enterè pèsonèl yo e non pa pou yon chanjman dirab nan peyi a. Moun ki swiv de prè mouvman sa a toujou fè konnen ke se menm penppenp la, paske pa gen moun ki konnen ki moun ki an mouvman sa a ki rele opozisyon an. Jislèn : Si nou reyèlman konsyan e nou chita pou n kwè nan objektivite, nou pa konnen kilès ki nan tèt opozisyon an e ak ki moun pou n pale pou n jwenn enfòmasyon ak lòt bagay tou. Nou pa gen yon adrès ki ta sèvi referans demagoji k ap voltije pou tonbe eklate si n konprann byen deklarasyon yon kanmarad. Si yon moun kwè nan objektivite pa gen mwayen pou l fè opozisyon sa a konfyans nan sa l ap fè. Jèda : Non, peyi Dayiti pa fouti rete ap pran tout sekous sa yo nan men yon opozisyon denmeplè, djèdjè, tenmèrè, doubout, e menm rechiya, tankou tout moun di. Lè a rive pou mesye-dam yo konnen byen se yon peyi yo gen nan men yo e ke yo dwe aplike règ jwèt la san vis e san maladrès. Fòk nou ta wont pou nou wè nou klase dènye nan Karayib la aprè nou bay tout lòt peyi wout pou libète yo. Nou refize fè abnegasyon pou nou itilize tout bon mwayen nan swiv metòd ideal ke chak moun dwe Ale nan paj 14


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soti nan paj 13 e okipe fonksyon li nan tout bon sans. Lè nou realize tribilasyon peyi Dayiti, nou fin pa konprann ke pwoblèm peyi a soti nan sen opozan yo ki gen yon metòd « Kraze-brize san ranplase ». Salnav : Peyi Dayiti pa t dwe nan pozisyon sa a si nou tout te pran konsyans tout bon vre e ranje koze nou nòmalman san ipokrizi ak mechanste. Nou te rive pran endepasndans nou aprè 300 zan soufrans ak tribilasyon nan travay di, pi mal ke bèt. Zansèt nou yo te soufri anpil. Malgre yo te gen divizyon nan sen yo nan moman trè difisil yo te ye a, yo te fè yon antant pou yo te kolabore e pou yo te rasanble nan yon seremoni ki te ba yo direksyon ak anvi pou mennen batay kont Kolon Blan an ki te fè yo pase anpil mizè ak tray. Nikòl : Enben, tèlman yo te òganize yo pou liberasyon sa a, yo anba grif mèt kriminèl yo nan kanton kote yo te ye a, san te koule e lavi te pèdi tou pou yo te rive nan kafou Vètyè 18 novanm 1803 pou te fè branch nan Lame fransè a vlope ke l anba vant li pou l te mande padon. Jodi a anpil nan nou travay zansèt nou yo pou yo kreye dezòd nan peyi a. MOPÒD, ou pa ladann ! Ou bannann tou ! Jozye : Dayè, Milann deja antere tèt li e li pral tounen defen nan zafè politik, paske van tanpèt la pote l ale nan yon lòt teritwa pou yo bliye li. Depi se nan mouvman panzou yon politisyen lage kò l, politisyen sa a fini, paske li pa gen bon mwayen kòm defans. Peyi Dayiti ap jwenn chans li san mank. Tout mechan yo ap peri. Toma : Nou etone pou nou wè se wout sa a Miland pran pou retire l nèt nan wout prezidans la. Li kite mesye yo vire lòlòj li. Tinèb Dèlpe tonbe nan menm galimatcha a san li pa jan m patisipe e li pa p janm rive manyen fotèy boure a. Miland echwe nèetale Jozye : Se pale anpil yo pwòp ki definitivman pa janm regle anyen. Pasyon yo se kouri nan radyo al radote e pran yon plim pou di tenten k a lage yo nan won. Men se Legliz katolik k ap chache ede bann vagabon yo ki nòmalman pa gen lespri klèvwayan pou te òganize yo etan frè ak sè nan menm fanmi. Opozisyon an te nan palè e yo aplodi eleksyon 25 oktòb la san mank Jina : Tout moun sou blòf. Mariz Nasis, Madan Aristid, Dyesèl Simon Dera, Jan-Batis Byeneme te nan palè a dimanch aprè midi pou valide eleksyon 25 oktòb la kote se palmantè 25 oktòb 2016 yo ki te eli Joslèn Privè dimanch 14 fevriye 2016 ki sot pase a. Mesye-dam yo nan manti. Moun Sen Mak pa bliye Lasiri, paske mask lawont lan toujou prezan nan je yo. Prezidan Privè gen pou devwa pou l pibliye kalandriye ekzekiyon Akò 5 fevriye 2016 la. Kalin : Nou gade yo tout avèk lapenn, paske yo menm pa gen anyen y ap regle ke pare yo pou yo bay panzou. Pa gen ni G-8, ni G30, ni Lavalas e latriye, paske yo tout te anndan palè a sou pouvwa yo. Jodi a se PHTK ki tounen yon pati opoze, paske manifestasyon fini e tout moun sa yo, tankou Asad Volsi, Timote, Nyouton SenJis, Andre Michèl e menm latriye yo pral okipe fonksyon kle. Nou gen dwa di : « Alatraka pou peyi Dayiti ». Medyokrite a tèlman fò ke ti ponyen panzouyis ap respire

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pou y al pran bon jan van nan palè a e nan primati a. Kala : Nou gen pou nou wè yo tout si yo pa chanje estrateji, paske gen anpil sipriz ki pare pou yo. Mande youn nan yo si yo prepare yon fason sistematik pou yo reponn aprè prezidan pwovizwa pou yo sa pran pouvwa a. Yo tout p ap fouti reponn, piske se toujou daso yo pare pou yo pran. Idalya : Tout panzouyis yo ki kanpe ankwa pou enpoze peyi a rete sou ray devlopman li pa gen okenn respè pou lalwa. Alò, si jodi a y ap aji konsa, lè yo ta rive pran mayèt la, si yo gen chans, se t ap rèy mechan yo nan peyi a. Malgre yo deyò ap jape, y ap aji konsa. Pita pi tris, paske moun sa yo se gate pati ki non yo tout. N ap kontinye swiv yo pou yo pa vin fè okenn derapaj pou kraze peyi a. Idalya : Tapaj pa janm pote bon rezilta. Nou pa dwe kontinye nan kraze-brize ni nan retire-ranplase, ki toujou lage n nan tèt chaje, nan rekòmanse pou nou rete ap patinen. Abraam di sètase ! Fòk sa fini ! Jonas : Opozisyon se yon dwa sakre ki penmèt evolisyon, si moun k ap fè l la fè l nan lòd. Nou tande deklarasyon prezidan Chanm bas la, misye Chansi, ki gen konfyans nan prezidan pwovizwa a paske l te pase yon mwa ap travay ansanm avèk li pou 7 fevriye a pa t tounen yon dezas e ke 14 fevriye te ruve fè san bri san kont. Malgre anpil enpèfeksyon nan pwosede yo kote Joslèm Privè te dwe renmèt demisyon l avan li te vin kandida e li pa t dwe vote tou. Dejan Belizè ak Gari Leblan te pran nòt. Sa se yon kou byen monte ke yo kite pase pou evite kreye twòp pwoblèm. Privè anba mikwoskòp pèp la, paske si l pa pran tout dispozisyon pou òganize eleksyon yo nan bon kondisyon, l ap peye konsekans la. Kristèl : Nou tande yo di gen yon opozisyon nan peyi Dayiti, poutan se yon gwoup moun k ap travay pou enterè pèsonèl yo e non pa pou yon chanjman dirab nan peyi a. Yo rele opozisyon sa a dekonpozisyon, paske se yo menm k ap lage pèp la nan latwoublay. Yo tout ki rele tèt yo opozan te nan palè a. Pa gen rezon pou pale eleksyon 25 oktòb 2015 lan mal ke yo jistifye pou bon bagay. Kominote entènasyonal la pran nòt e pèp la li menm ap pare pou tout vagabon yo. Jezila : Yo tout ap pare pou y al pran piyay lakay ti Sina. Se la yo pa fò a. Y ap tonbe sou resif san yo pa konnen gravite zak yo a. Yo konprann prezidan Privè ka ba yo tout privilèj. Se la yo tout pa reyèlman fò e ke okenn magouy p ap pase. Melani : Nou tout konnen trè byen ke moun sa yo bay lòt yo degoutans, paske se toujou yo menm depi sou Divalye an pasan par Aristid tonbe sou Preval k ap pwomennen fè dezòd nan peyi a jouk jounen jodi a. Se pou yo konprann ke Privè vin pou yon kòz presi, òganize dezyèm tou eleksyon yo e kolektivite teritoryal yo. Se yon obligasyon e tout moun ki te pèdi yo ap tann 5 kan pou yo retounen. Pa gen dilatwa ankò. Jid dwe prepare pou vin twoke kòn li avèk Jovnèl pou delivre peyi a. Pa gen demagoji ankò pou peyi a sa debloke nan tout sans, Menelas : Tout se panzouyis ! Y ap tann ti twou pou yo glise antre. Anpil nan yo se kale tèt k ap vin pran daso. Nou konnen yo e yo pa p sis nan kout kat sa a. Pa

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gen mwayen pou yo file zèl kat yo, paske se yon bann koken fini. Nou pa p okipe bann san karaktè yo ki bezwen pou y al rebat kat la. Yo pèdi nèt, kèlkeswa sa yo vle fè a. Pèp la pa bezwen panzouyis tèt loke ki vle vin gate tout bagay. Fòk sa fini nan peyi a avèk lwa yo ki pral ranfòse Kalin : Politik nan peyi Dayiti mete tout moun do-za-do pou granmesi, paske se yon kesyon patizan ki gaye nan sen nou, nou refize gade bagay yo nan sans reyèl yo, depi l pa nan enterè nou. Se sa ki lakòz tout moun fè politik e ke gen yon pòsyon ki itilize yon mwayen pou chache enterè pèsonèl yo. Yo refize éde yon yon alemyorasyon nan peyi a. Ayisyen pa vle dyaloge nan bon sans e non pa pou fè aparans e aprè pou voye pye. Mòd lago kache ki tanmen depi anpil ane nan lakou lakay dwe sispann nan peyi zansèt nou yo ki pa t janm travay pou rekòlte engratitid ak movèz fwa nan anpil nan nou ki eritye libète yo, sitou bann ensanse yo, tankou lòt yo di ki anpeche peyi a fonksyone. Kleyant : Gen yon pakèt moun ki antre kò yo nan jwèt politik la pou gate pati e pou pran woulib tou. Moun sa yo se bon jan pèvè ki kontante yo vin tire lèt nan mannèl la pou souse san gade dèyè. Gen yon tandans ki deja degaje nan sen nou, paske gen yon pakèt opòtinis e parazit ki antoure nou e rann lavi a difisi. N ap voye yon siyal klè bay Pòtoprens pou pa gen yon separasyon depatman pou konplike bagay yo. Prezidan pwovizwa Privè jwe jwèt la byen. Kolèt : Nou gen lè bliye Kawolin pou pwezi li a. Mwen realize ke ti Nèg ayisyen gen move ògèy ki lakòz nou pa fouti

ini nou pou sove peyi nou. Yo bay tout moun non e yo ta renmen elimine tout moun ki vle yon chanjman reyèl pou peyi a. Jodi a si Mandela te aji tankou yo nan demagoji ak rankin, pa gen moun ki t ap ba li omaj nan vivan li tankou nan lanmò li. Sa se yon ekzanp pou anpil moun ki rele tèt yo lidè te dwe swiv piske ledè yo fè moun pè yo kòm kriminèl. Moman an rive pou n ranmase karaktè nou. Se sèl mwayen pou n fè bon jan pwogrè nan ede peyi nou, Ayiti cheri nou, ki nan yon touman. Ketli : Se pou nou tout met men e fè jefò pou n respekte lwa ak prensip yo pou sa gen yon ekilib. Pa gen nou youn ki gen dwa leve tèt li kont lalwa. Si n pa vle respekte lwa yo se kòm si nou pa vle respekte tèt nou. Se nan sans sa a Kawolin te vin ak pwezi respè a

ki tounen yon remèd pou nou. Li fè tout moun konnen l ap vin ak tèks an franse a yon lòt lè. Melani : Opozisyon nan peyi Dayiti se yon mo ke bann demagòg yo itilize pou regle zafè yo nan tout sans e pou yo fè dezòd tou. Si yon moun kwè nan yo, sèke moun sa a kwè nan tonton Nwèl tou ki se yon pèsonaj ki ekziste nan lespri moun, definitivman li pa reyèl. Mesye-dam yo, ki gen anpil diplòm oubyen yon magazen diplòm tou, konprann yo kapab maske moun. Elas, yo eseye anven pou yo maske nou, men nou pa pran nan radòt yo a, paske se tan yo y ap pèdi nan tout sans pou granmesi. Nou gen pou n tande yo, paske yo déjà pran nan lakòl ki kolan tout bon vre. Jan Bèbè 17 fevriye 2016


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ÉLU PRÉSIDENT PROVISOIRE DANS LE CADRE DE L’ACCORD MARTELLY-PARLEMENT

Bientôt Privert prend son baptême de feu

Ses alliés de Lavalas pourront-ils venir à la rescousse ? Suite de la page 2

ecadre de référence » de son programme. Il s’agit de : « Le rétablissement, sinon le renforcement de la sécurité intérieure par la refondation des liens sociaux et le dialogue permanent; le rétablissement de l’É-

mai 2016. Le G-8 a suivi avec intérêt la procédure scabreuse observée par une « assemblée nationale » réalisée en dehors du cadre constitutionnel pour arriver à l’élection du président provisoire. Il s’agit là d’une tentative de banalisation

Justice et Paix (JILAP). Cette commission aura pour tâches de : a) approfondir l’évaluation réalisée par la Commission d’Évaluation Électorale Indépendante (CEEI) et épurer le processus de vote par l’analyse des Listes électorales partielles

Mildred Trouillot, à gauche, et Maryse Narcisse, Lavalas brille de mille feux à l'invstiture de Jocelerme Privert.

tat de droit et la consolidation des institutions républicaines; la poursuite du processus électoral ». Tel est la version de Jocelerme Privert de l’accord du 5 septembre, qui ne concorde pas avec l’objectif poursuivi par le G8 et les autres secteurs opposés aux élections frauduleuses de 2015. Le dernier communiqué du G8 ou avertissement à Privert ? Environ vingt-quatre heures après la prestation de Jocelerme Privert, le G8 émet un dernier communiqué, en date du 15 février et signé de Me Samuel Madistin, son porteparole. Dans ce document, où les huit candidats à la présidence énoncent leur position, est envoyé un message clair au président provisoire. Nous publions le texte in extenso pour l’édification des lecteurs : COMMUNIQUÉ DE PRESSE POSITION DU G-8 Installation d’un président provisoire comme alternative de sortie de crise : le G-8 rappelle la nature profonde de la crise actuelle et invite les responsables à se méfier des solutions cosmétiques. Le groupe des candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral communément appelé Groupe des 8 (G8), prend acte de l’installation du sénateur Jocelerme PRIVERT à titre de président provisoire en remplacement de l’ex-président Michel Joseph Martelly pour une période ne dépassant pas, pour quelque cause que ce soit, la date du 14

de la victoire du peuple haïtien du 22 janvier 2016 par les forces antidémocratiques qui ont été contraintes de faire marche arrière sur leur projet de compléter un processus électoral bancal ne respectant pas le verdict des urnes. C’est une volonté manifeste de faire avaler les résultats des élections de 2015. Le G-8 rappelle que la crise actuelle, loin de constituer une simple crise de succession présidentielle, est une crise profonde reflétant le refus des masses défavorisées d’être exclues dans la vie politique du pays. L’irruption des masses sur la scène politique comme acteur majeur traduit leur rejet d’un système à bout de souffle. Toute tentative visant à forcer le peuple haïtien à accepter l’inacceptable ne peut être qu’un élément irritant susceptible d’aggraver la crise. Le G-8 continue de croire que la solution à la crise passe essentiellement par la mise en place d’une commission d’enquête indépendante composée de cinq membres désignés par des secteurs crédibles : Association des médias, sous la supervision de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) ; le secteur des droits humains, sous les auspices de la Plateforme Haïtienne pour la Défense des Droits Humains (POHDH) ; les organisations de femmes, sous la direction de Solidarite Fanm Ayisyèn (SOFA) ; l’Université, supervisée par le Recteur de l’Université d’État d’Haïti (UEH) et le groupe d’observateurs nationaux de l’élection, sous le contrôle de la Commission

(LEP), des feuilles de comptage, des procès-verbaux, des bulletins de vote et des plaintes déposées en vue de déterminer

l’ampleur des irrégularités et des fraudes ; b) identifier et recommander l’exclusion du processus des bénéficiaires avérés des cas de fraudes ; c) réévaluer les décisions des BCED et du BCEN ; d) Confirmer les parlementaires régulièrement élus et éjecter du parlement les parlementaires mal élus ; d) recommander au gouvernement provisoire de consensus toutes mesures jugées utiles et susceptibles de rétablir la confiance. Le G-8 mettra le temps nécessaire pour analyser les premières mesures du gouvernement provisoire aux fins de déterminer la stratégie à adopter en vue de faire respecter la volonté su souverain. Plus que jamais Uni et Solidaire, le G-8 renouvelle sa volonté de tout entreprendre, dans le cadre de la loi, pour faire respecter la volonté populaire. Fait à Port-au-Prince, le 15 février 2016 Pour le G-8 : Samuel MADISTIN Quoique puisse dire et faire le président provisoire pour apaiser les esprits, mais aussi

pour s’encourager lui-même, la réalité est là qui montre clairement que le pays traverse une mauvaise passe. À coup sûr, les

Cholzer Chancy, président de la Chambre des députés.

conditions dans lesquelles Privert s’est hissé au pouvoir ne susciteront guère chez ses détracteurs, ou même les secteurs plus ou moins accommodants du pays, à se montrer patients, à lui donner le temps pour instituer les réformes capables de donner des résultats avant que l’impatience populaire, qui est à fleur de peau, n’éclate en grogne générale. Avec tous les secteurs d’ores et déjà en position de donner la réplique à toute tentative de mettre à exécution les directives contenues dans l’accord Martelly-Parlement, plutôt que les revendications populaires, il y a fort à parier que la rue sera encore plus chaude qu’avant le départ de Sweet Micky.


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les danseuses aux seins nus de Gracia Delva/Mass Compas au carnaval 2016 : Une scène très controversée Par Robert noël Le carnaval se définit comme cette période festive dont le dernier jour gras, « mardi gras », marque la veille du début du Carême. Le premier mercredi, qui suit la clôture de ces festivités, est connu sous le nom de « mercredi des cendres ». Cet événement culturel se

On fait croire qu’il y a eu une peur bleue des musiciens de Djakout #1 et de T-Vice, deux formations en polémique. Ils s’inquiétaient de leur sécurité à cause de leur association au dernier gouvernement, dit-on. On reproche à Shabba le fait qu’il ait publiquement déclaré « Mwen fout di prézidan Mateli avi, pou tout tan », au cours des carnavals antérieurs. Est-ce une raison nécessaire et suffisante pour acculer Djakout #1 et le bap-

Le s Frères fondateurs du groupe T Vice tient quarante jours avant Pâques. Le carnaval est un moment de défoulement et de divertissement. Cela ne veut pas dire pour autant qu’on doit violer les normes et les lois morales. Il est vrai qu’un artiste jouisse d’une certaine liberté que n’a pas l’homme ordinaire. Cependant, dans les deux cas, on est réellement libre, seulement quand on agit moralement tout en respectant les valeurs. La liberté permet-elle d’utiliser des danseuses aux seins nus au carnaval ?

Le carnaval : Une bonne plateforme pour exposer sa culture

Tous ceux qui ont suivi le carnaval haïtien de 2016 ont été témoins d’une scène qualifiée d’outrage public à la pudeur et qui est punissable par la loi. Il s’agissait de deux jeunes danseuses aux seins nus que Gracia Delva avait placées sur le char de son groupe musical, Mass Compas. Qu’on se rappelle que Mass Compas n’a jamais réussi au carnaval, mais Gracia Delva tient à y participer. Cette année, Mass Compas et Bel Plezi ont été repêchés comme substituts aux groupes Djakout #1 et T-Vice, qui avaient désisté à cause du cachet de participation qu’ils jugeaient insatisfaisaits. Certaines gens ont spéculé sur la situation de ces deux groupes compétiteurs qui n’ont pas participé au carnaval de cette année.

tiser du nom de « Djaz bannan nan »; et d’accuser T-Vice de tous les qualificatifs discriminatoires ? Tout cela ne tient pas. Ils ont fait un choix. Et tout le monde ne peut

La formation Djakout #1. pas être du même côté. Le libre arbitre et la loi des opposés le permettent. Il n’est qu’une question d’intérêt personnel. En fait, les groupes Mass Compas et Bel Plezi ont bénéficié de leur désistement du carnaval.

L’artiste doit être un modèle pour les enfants

De quoi accuse-t-on Gracia Delva? On lui reproche son langage arrogant, irrespectueux et son excès de zèle. L’exposition des deux danseuses aux seins nus a soulevé des discussions à travers les radios, les télévisions et sur les réseaux sociaux. Certains qualifient l’acte de « pornographie à ciel ouvert ». Un jeune animateur évoluant à Port-au-Prince a fait valoir son opinion en faveur de la décision prise par Gracia Delva. Le samedi 13 février dernier sur une radio de la diaspora, il dit que l’ex-

chanteur de Zenglen a atteint son objectif consistant à susciter du «buzz » et à faire parler de lui. Point barre, exclama t-il ! L’artiste a ainsi donné un sujet de conversation au grand public, ajouta t-il. Quelle drôle de façon de le faire, se demandent les observateurs. Que vont donc penser les enfants qui regardent une telle image à la télévision et sur les réseaux sociaux ? La télévision n’a pas flouté les seins nus des danseuses. Une telle image a déjà fait le tour du monde via les réseaux sociaux, whatsapp, Facebook. Parlant de Facebook, il faut relater un autre cas d’outrage public à la pudeur (indecent exposure en anglais). Il s’agit de Joseph Dieudonné Larose, ancien chanteur-vedette de Missile 727, qui a affiché son phallus en état d’éveil sur Facebook, et il l’a fait à visage découvert. Que se passe t-il dans l’esprit de ces artistes ? Ils s’en foutent de la morale et se livrent à la pornographie. Gracia Delva et ses déclarations fracassantes et arrogantes Le chanteur de Mass Compas a fait des déclarations à tribord et à bâbord,le dernier jour gras (mardi). Il a déclaré qu’il a dépensé 200 000 $ US pour participer au carnaval 2016. Il fait croire qu’il a construit des hôpitaux, des écoles à Marchand-Dessalines qu’il représente au parlement. Il dit n’avoir reçu aucune aide d’un quelconque sponsor pour participer au carnaval. Du haut de son char, il a questionné la ministre de la Culture qui, placée sur le stand de son ministère, a évité le dialogue futile que Gracia voulait entreprendre. Elle n’a ni infirmé ni confirmé les déclarations du chanteur. Si toutefois un cachet de participation a été offert à Gracia Delva au nom de Mass Compas, la ministère doit le déclarer à qui de droit pour éviter toute suspicion de corruption, à la veille de la fin de mandat du gouvernement dont elle faisait partie, pendant qu’elle liquide les affaires courantes. Gracia a aussi profité de son micro pour tacler un reporter qui, du haut d’un stand, utilisait le micro de la station de radio qu’il représentait pour appeler l’artiste de son nom ... Gracia, Gracia. Le chanteur lui a fait des remontrances publiques en disant : «Mwen pa non m manman w, w ap vin n rele m Gracia, Gracia, se pou w rele m Onorab Depite Gracia Delva ». Voilà donc un fait qui contredit les déclarations que le chanteur a faites à haute voix au cours du défilé carnavalesque pour dire qu’il n’est pas un politicien. Si tel est le cas, pourquoi est-

il si sensible à l’attribution du titre « Onorab ». Il faut dire que ce n’est pas la première fois que Gracia a réagi de cette façon. Ne serait-il pas de bonne augure de lui dire « Poze, poze Gracia, poze nèt

trouver une solution aux critiques dont il a été l’objet, eu égard à l’image que ces danseuses avaient projetées le lundi 8 février. Il a admis ses gaffes

Roberto de T Vice en plein dans le grinding dance. », comme il avait dit à Don Kato, le samedi 13 février dernier, lors de l’Assemblée nationale, au parlement, quand celui-ci avait pris la parole pour demander qu’on expulse tous les parlementaires mal élus du parlement. Une telle déclaration, semble t-il, avait touché Gracia Delva de plein fouet. Elle n’avait pas plu au chanteur-parlementaire, qui laissa son siège et marchait en direction de Kato, l’auteur des meringues carnavalesques « Aloral », «Chòchònèt » et « Bobinn fil », qui attirait l’attention de l’assemblée en disant « Apa wa p kouri sou mwen Gracia!». C’était comme une comédie au Théâtre national, ou bien la continuation du carnaval. Le parlement n’est pas non plus une

Black E-Z torse nu animant avec la bande Bel Blezi. boîte de nuit. Le pouvoir, dit-on, est éphémère. Le rôle d’un parlementaire est de légiférer.

Nouvelle image des danseuses, le dernier jour gras

La nuit apporte conseil et Gracia Delva n’a pas fait la sourde oreille aux recommandations qui lui ont été faites par ses proches ou des collègues parlementaires. Il a su

et a pris la bonne décision. Il a convenablement rhabillé ses danseuses, après les avoir exposées la veille. Elles paraissaient timides et ne dansaient pas comme elles le fai-

Les danseuses de Gracia Delva au carnaval 2016. saient le lundi 8 février. Sans doute, la veste qu’elles portaient les gênait dans leurs mouvements. D’après les déclarations de Gracia , avant de présenter la nouvelle image de ses chorégraphes, il est tout à fait normal de lui imputer toutes les responsabilités liées à la nudité des danseuses. Le dernier jour gras, elles étaient vêtues d’un complet bleu, et avaient conservé la même rosette de l’avant dernier jour : Ladies in blue ! Le carnaval est terminé, le temps n’est plus au charabia terre à terre, mais au travail. Il faut dire que les seins nus des danseuses de Mass Compas ont fait sensation, mais n’ont pas aidé à classer la meringue carnavalesque de ce groupe musical parmi les meilleures, en essence et en substance. On souhaite que l’an prochain Gracia Delva pense aux enfants et projette une meilleure image de ses danseuses , dès le premier jour gras. robertnoel22@yahoo.com


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