Haiti-Observateur 21 octobre2015

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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !

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21-28 octobre 2015

DERNIÈRE ENVOLÉE DE MARTELLY POUR JOVENEL MOÏSE

700 millions de gourdes décaissées Mais PHTK est mortellement divisé... Sweet Mickey dans ses petits souliers...

Par Léo Joseph Les derniers jours de la campagne électorale n’apportent que mauvaises nouvelles pour Michel Martelly. Après des centaines de millions de gourdes tirées de la caisse publique, pour investir dans la campagne de son poulain, Jovenel Moïse, il commence déjà à effleurer l’échec monumental qui l’attend, si les élections se déroulent dans l’ordre et la paix, libres de violence, des irrégularités, de bourrages d’urnes qui ont caractérisé le premier tour qui s’est tenu le 9 août 2015. Pris de panique, le président haïtien a ordonné que soient mobilisées encore de nouvelles ressources pour acheter de milliers de voix en sus de corrompre, encore une fois, des membres du Conseil électoral provisoire (CEP) qui hésitent à s’embarquer dans la logique du scrutin fait sur mesure. Mais tous ces efforts n’ont pas l’air d’apporter la paix d’esprit au président sortant. Suite à l’évaluation des données sur le terrain révélant que Moïse avance à grands pas vers un échec cuisant, le président Martelly a ordonné que soient renflouées les caisses de la campagne de son homme lige afin de pouvoir persuader les indécis. Malgré le sondage commandité par le Palais national indiquant que « Nèg Bannan nan » (sobriquet attribué à Jovenel Moïse

par Martelly) se trouve en avance par rapport à Moïse Jean-Charles, Jude Célestin et Maryse Narcisse, Martelly se démène comme un beau diable pour aider son candidat à remonter le courant. En effet, à un meeting qui s’est tenu lundi soir (19 octobre) ayant a réuni, entre autres, le candidat de PHTK lui-même, le ministre des Finances et des Affaires économiques Wilson Laleau, ceux de l’Intérieur, de l’Agriculture et des Ressources naturelles, il a été décidé que le grand argentier de la République devait décaisser,pas plus tard que le lendemain, c’est à dire mardi (20 octobre), la bagatelle de 700 millions de gourdes. Dans la logique de Martelly, cette somme devrait servir à acheter des milliers de cartes électoraux; aussi bien qu’à convaincre les membres du CEP toujours hésitant, en sus de faire comprendre aux autres déjà acquis à la cause du PHTK qu’ils peuvent toujours s’attendre à recevoir un « pourboire ». Division dans le camp de PHTK Les observateurs doutent fort que le candidat du PHTK soit capable de renverser la situation, pour plusieurs raisons. D’abord, le plus grand ennemi de la campagne de Jovenel Moïse n’est autre que Michel Martelly, qui attire sur la candidature de ce dernier

la foudre d’une population qui lui est totalement hostile. Les promesses non tenues et les dénonciations de corruption, en sus de la perception générale que le président et son entourage gaspillent l’argent de l’État, tandis que des fonctionnaires sont restés impayés pendant plusieurs mois; que les masses populaires sont délaissés par un pouvoir kleptomane; et que le secteur des affaires se voit imposer de nouvelles taxes au moment où la nation est confrontée à une crise financière sans précédent, sur fond de la décote spectaculaire de la monnaie nationale par rapport au billet vert. Mais plus grave encore pour la candidature de Moïse, la division s’est installée dans le camp de PHTK. D’aucuns imputent cette situation au clivage qui s’est développé entre le parti de Martelly et Bouclier, celui de son beau-frère, Charles (Kiki) Saint-Rémy dont le candidat à la présidence est Steve Khaly. Les membres les plus influents de cette formation politique ne pardonnent à Michel Martelly d’avoir porté Jovenel Moïse, un membre fondateur de Bouclier, à faire défection pour devenir le candidat à la présidence du PHTK. Les responsables de Bouclier sont on ne peut plus révoltés contre Martelly qui, non seulement n’a pas su investir, comme cela était entendu, des ressources importantes dans Bou-

JOVENEL MOÏSE EN MAUVAISE POSITION

Trois candidats à la présidence talonnent le poulain de Martelly

clier, mais il assume le financement de Jovenel Moïse en faisant de la caisse de l’État la tirelire du candidat du PHTK. Les membres de Bouclier en veulent encore à Martelly pour avoir eu le « toupet » de demander à Kwaly d’abandonner la course pour se ranger derrière son candidat. Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, la division s’est installée dans le camp de PHTK. Dans les milieux proches de ce parti politique, on affirme qu’une sorte de « rébellion » contre Martelly agite la plateforme politique créée par ce dernier. On lui reproche surtout d’avoir fait choix de Nèg Bannann nan plutôt que d’autres citoyens qui sont des membres fondateurs, en sus d’avoir l’expérience politique et les contacts dans le secteur privé, le monde des affaires aussi bien que dans la classe politique qui auraient pu constituer des atouts solides pour le parti. Les observateurs pensent que Martelly a jeté son dévolu sur Moïse parce qu’il n’a pas besoin d’un homme capable d’assumer les responsabilités de la présidence mais plutôt d’un « paillasson ». Quelqu’un pour faire un « président de doublure », afin qu’il puisse prendre toutes les décisions. On laisse croire aussi que la grande majorité des éléments mulâtre du PHTK aurait tourné le dos à ce parti et se serait embarqué dans

d’autres organisations politiques, particulièrement LAPE et Pitit Dessalines. Les véhicules de l’État au service de la campagne de Moïse Après avoir englouti des millions tirés de la caisse publique dans la campagne de Jovenel Moïse, Michel Martelly a ordonné que les véhicules publics soient mis à la disposition du candidat du PHTK. En effet, on affirme que d’ordre du président Martelly, de nombreux véhicules de l’administration publique ont été dépouillés de leurs plaques «Service de l’État » pour les doter d’immatriculation « privé » avant de les placer dans la campagne de Moïse. D’aucuns craignent que Martelly ne succombe à une crise face à la défaite imminente de son poulain, au point de commettre un acte irréparable. Une possibilité évoquée dans certains salons de la capitale où l’on prend très au sérieux les propos attribués au chef de l’État selon lesquels il aurait juré que, quoiqu’il advienne, Jevenel doit passer au moins vingtquatre heures au Palais national. Sans doute le temps qu’il faudra pour signer des « documents » dont il aura besoin. Là encore, il faut demander s’il saura se donner les moyens de sa politique. Autant dire, Sweet Mickey est dans ses petits souliers.

Olivier Martelly séjourne en Haïti

EN MISSION SPÉCIALE POUR LES AUTORITÉS FÉDÉRALES Par Lèo Joseph Au fur et à mesure que s’approche la fin du mandat de Michel Mar-

telly, plus ses heures d’angoisse augmentent. Car sa stratégie conSuite en page 2

DEUXIÈME TOUR DE LA MASCARADE DU 9 AOÛT 2015 Jude Célestin avance, mais pourra-t-il aller jusqu'au bout PORT-AU-PRINCE, 20 octobre — Contrairement aux sondages truqués, menés de mains de maître par l’équipe Martelly-KPlim, afin de laisser l’impression que leur poulain, Jovenel Moïse, serait en bonne position pour le second tour des élections du 25

Maryse Narcisse, pourra-t-elle gagner le prix octobre prochain, celui-ci ne serait pas parmi les trois premiers candidats en lice. Jude Célestin, Moïse Jean-Charles et Maryse Narcisse feraient mordre la poussière aux autres prétendants, principalement au favori de la présidence. Pire encore, des pointeurs sur le terrain placent le notaire

Mois̈ e Jean-Charles ... vers la ligne d'arrivée. Jean-Henry Céant en meilleure position que le planteur de bananes. Une telle déconfiture est tellement envisageable qu’elle justifierait le communiquée de l’ambassade américaine de Portau-Prince recommandant une Suite en page 13

Opont et son équipe condamnés à refaire l’expérience ante

Martelly est décidé à faire élire son poulain...

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Olivier Martelly séjourne en Haïti

EN MISSION SPÉCIALE POUR LES AUTORITÉS FÉDÉRALES Suite de la page 1 sistant à faire organiser des élections sur mesure, en vue de se protéger contre la justice haïtienne et américaine, ne donne pas les résultats escomptés. La candidature de son poulain bat de l’aile. Tout est sombre à l’horizon. Mais plus grave encore pour le président haïtien, son fils aîné, sous contrôle fédéral américain, suite à son inculpation pour trafic de drogue, blanchiment d’argent, évasion fiscale et d’autres crimes, séjourne périodiquement en Haïti, où il se trouverait présentement, sans pouvoir passer longtemps avec ses parents. Olivier Martelly se trouve en Haïti, en mission spéciale pour les autorités fédérales. Des informations venant de sources proches des procureurs fédéraux font état de la présence du jeune Martelly à la capitale haïtienne, escorté de fonctionnaires responsables du maintien de l’ordre, notamment des procureurs et marshals fédéraux aux fins d’identification de certaines gens faisant l’objet d’investigation pour activités illicites. Selon ces mêmes sources, fiston Martelly ne serait pas libre de « fréquenter » ses parents, encore moins ses amis. Sa présence en Haïti s’explique par le souci des autorités fédérales de corroborer des aveux qu’il a fait dans le cadre des ses interrogations. On laisse croire que les révélations de Martelly jr concernent même ses parents et des individus proches de Michel Martelly.

Gare aux mensonges

Ces mêmes sources ont révélé encore que lors des séances d’interrogatoire, à Miami, Olivier a été longuement questionné à propos de ses parents ainsi que des proches collaborateurs du président haïtien pour leur rôle présumé dans des activités illicites, comme, par exemple, trafic de drogue, détournements de fonds publics, blanchiment d’avoirs, évasion fiscale, etc. On affirme que le jeune Martelly a révélé le rôle joué par des amis proches de son père dans ces actes criminels. Les autorités fédérales sont concernées par ces activités criminelles parce que précisément ils sont nombreux ceux qui sont sous investigation, y compris Olivier, ses parents et des hommes d’affaires et dont l’identité n’a pas été révélée. Ces informateurs ont précisé que, à part les personnes sous investigation pour trafic de stupéfiants, les hauts fonctionnaires du gouvernement Martelly-Lamothe et Martelly-Paul seront passibles de poursuite judiciaire fédérale pour un type de corruption que l’administration Obama qualifie de « kleptocracie ». Il s’agit, du crime commis, selon les termes de Washington, « lorsque des officiels étrangers vole du trésor de leurs propres gouvernements aux dépens de leurs citoyens ». Les autorités fédérales profitent de l’arrestation du jeune Martelly pour s’informer concernant les pots de vin reçus par Martelly et ses proches collaborateurs, allant parfois jusqu’à «utiliser le système bancaire des États-Unis pour dissimuler le transfert de leurs recettes criminelles ». Les informateurs ont expliqué aussi que en sus du trafic de

drogue et d’autres actes criminels, tels que le kidnapping, qui a permis aux hommes issus de familles bourgeoises en Haïti, des banquiers proches de Martelly ont facilité des transferts d’argent sal de manière clandestine, par le truchement de leurs banques. C’est pourquoi de nombreux hommes d’affaires haïtiens sont dans le collimateur de la justice américaine. Gare aux mensonges! Dans le cadre de l’investigation en cours sur le président haïtien et ses « associés » du monde des affaires, en Haïti, le Federal Bureau of Investigation (FBI) œuvre contre ce fléau, de concert avec la « Section Fraude » du Département de la Justice (acronyme anglais DOJ), grâce à l’établissement de trois brigades anti corruption spécialisées basées à New York City (New York), Los Angeles (Californie) et à Washington, D.C., la capitale américaine. Un des agents fédéraux a expliqué que les trois brigades récemment créées pousseront leurs investigations de manière à identifier les « preneurs de pots de vin » aussi bien que les « donneurs de pots de vin ». Le même agent à donné comme exemple les pots de vin qu’a reçus Michel Martelly du sénateur dominicain Félix Bautista, même avant la prestation de serment du président tèt kale, puis durant les premières semaines de la jeune administration du chanteur du compas. Cet investigateur, qui a séjourné en Haïti dans le cadre de son travail, à plusieurs reprises, au cours des trois dernières années, pense que ce dernier cas sera facile à traiter, puisque le transfert de fonds au président haïtien a été enregistré sur vidéo lorsqu’il se présentait en personne à la banque dominicaine au moment de l’encaissement des chèques.

Une longue liste de personnes sous investigation en Haïti

On précise, dans les milieux proches des enquêteurs fédéraux déployés en Haïti, que les investigations traînent en longueur parce que, suite à la découverte d’un bateau qui transportait des centaines de tonnes de cocaïne de Colombie à Port-au-Prince, il a été constaté que plus d’une cinquantaine de personnes, dont la majorité sont des hommes d’affaires proches du président haïtien, sont impliqués dans le transport de la cargaison illicite. Cela a obligé les autorités fédérales à mobiliser des ressources qui n’étaient pas immédiatement disponibles. Même quand des procureurs fédéraux ont repris leurs activités, après avoir pris leur retraite, il manque encore suffisamment de main d’œuvre pour abattre la besogne. Plus d’une trentaine de citoyens haïtiens sont sous investigation dans l’affaire du bateau d’Acra seulement, qui concerne uniquement le trafic de cocaïne et d’héroïne. Quand on ajoute les personnes visées pour corruption, détournements de fonds, blanchiment d’argent, évasion fiscale et transfert clandestin d’avoirs (les banquiers), il y a fort à parier que le nombre de gens sous investigation en Haïti dépasserait aisément

la cinquantaine. Dans le cas d’Olivier Martelly, qui a été conduit en Haïti pour l’avancement de l’investigation, il serait, dit-on, sous le contrôle d’une équipe d’agents et de procureurs dirigée par un vétéran. Ce dernier figure, affirme-t-on, parmi ceux qui ont été « rappelés sous les drapeaux ». On laisse croire qu’il a pour mission de déterminer si les révélations qu’a faites le jeune Martelly sont conformes à la réalité. Il y a lieu de souligner aussi que bien qu’Olivier soit présent en Haïti, sa famille n’a montré aucune intention de le montrer en public. Ce serait une bonne occasion de faire mentir Haïti-observateur, l’organe de presse à l’origine de la diffusion de l’information relative à l’arrestation d’Olivier Martelly par des marshals américains, au début du mois d’août, soit un peu plus de deux mois après qu’il eut été dénoncé par le fils de l’ex-président d’Honduras Lobo, arrêté à Port-au-Prince au mois de mai de cette année. Bien que la famille présidentielle haïtienne n’ait jamais réfuté l’information faisant état de l’arrestation d’Olivier Martelly, les thuriféraires du régime tèt kale persistent à lancer des rumeurs d’origine anonyme indiquant que le jeune homme a été vu en public, à la capitale haïtienne. Il arrive que personne n’a pu donner l’identité de ceux qui l’ont aperçu. C’est dans le cadre de cette propagande que Gregory MayardPaul, ami personnel et conseiller spécial de Martelly, a tenté de réfuter la nouvelle de l’arrestation d’Olivier. Il déclarait que si le fis d’un président était vraiment arrêté, la nouvelle serait diffusée

par CNN et non sur facebook. Pourtant immédiatement après la publication originelle de l’information par H-O, des partisans de Martelly avaient mis sur ce même média social une photo traitée au Photoshop d’Olivier avec son père soi-disant en visite à la Jamaïque. Pourtant le jeune homme n’a jamais été présenté en public. Cet argument de Mayard-Paul est de la même facture que l’explication qu’il avait donnée après que Michel Martelly eut été publiquement dénoncé pour avoir traité une dame de « bouzen » (pute) lors d’un meeting politique à Miragoâne. Gregory MayardPaul déclarait que le public n’avait pas bien entendu les propos qu’avait tenus M. Martelly, car il avait dit de préférence « kouzen ». Ce genre d’argument n’honore pas la mémoire de Constantin.

Pourtant Gregory avait la prétention d’hériter la réputation de son père. Le président Martelly devait profiter de la présence de son fils aîné à Port-au-Prince pour le présenter au public lors du prochain ralliement de Jovenel Moïse.


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HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Did You Know…?

Volume 3, Issue 100 (Part 2 of 2) By Garry Emmanuel Couscous is more than just “the food so nice they named it twice”, it also has a wide variety of health benefits, including the ability to prevent certain cancers, increase heart health, prevent bacterial and viral infections, promote normal metabolism throughout the body’s systems, controls fluid levels in the body, improve digestion, help weight loss efforts, heal wounds, build muscles, and boosting the immune system. Couscous is a traditional food from Northern African cultures, and consists of small balls of durum wheat or semolina flour. It is often mistaken for a grain, but it is actually the same dough that is made into many pastas. To prepare couscous, you simply need to add hot water to these small balls and let them fluff up into a more substantive meal. It first appeared in historical records in the 13th century in North African countries, and was later reported to be a growing food staple in Middle Eastern countries and Turkey. It is commonly used in cuisines in the same way that rice or pasta is used, beneath meat, vegetables, and sauce. It can also be added to salads for daring culinary artisans, but traditionally, it is associated with stew-like dishes. Experts outline the following health benefits of couscous:

Cardiovascular Health

One of the most important components of couscous is selenium, which will be an integral part of many of the health benefits that are explained here. Selenium is a trace mineral that is very difficult to find in food sources, but it is an essential mineral in the human body. A single serving of couscous has more than 60% of the daily suggested intake of selenium,

making it one of the richest sources of selenium in any food. In terms of heart health, selenium functions as a powerful antioxidant that functions mainly in the blood vessels to reduce the buildup of plaque and dangerous LDL cholesterol on artery and vein walls. Thereby, selenium protects the body from developing dangerous and life-threatening conditions like atherosclerosis, heart attacks, and strokes. Furthermore, couscous is a decent source of potassium, which is another essential nutrient, although quite a bit easier to find in other foods. Potassium is integral in reducing the contraction of blood vessels, thereby reducing blood pressure and benefiting patients that are at high risk for various cardiovascular diseases. Potassium also helps in the normal beating of the heart, and prevents heart arrhythmias and other dangerous irregularities in the constantly cycle of the heart.

Cancer prevention

Selenium is a very beneficial element of couscous that has a wide range of health benefits, including a key role in the metabolic pathways which lead to proliferation or protection of certain cancers. Recent studies have linked a deficiency in selenium in the body to increased risk of prostate cancer appearance. Proper amounts of selenium in the body will result in anti-metastatic qualities and a general preventative measure against cancers. Prostate cancer has gotten most of the attention thus far, but ongoing studies linking couscous and selenium to other types of cancer are ongoing. Selenium is also connected to preventing lung cancer and carcinogenesis for smokers, when combined with vitamin-E and vitamin-C.

Immune System

The natural antioxidant qualities of selenium help fight against the

proliferation of free radicals and other toxins in the bloodstream and the body’s systems, but selenium has a second unique way of boosting the immune system. Selenium actually stimulates the regeneration of vitamin-C and vitamin-E, both of which play integral parts in the body’s defense mechanisms. All in all, couscous can be a very powerful addition to your body’s natural defenses.

Muscle Building

Selenium is one of the important parts of developing muscle mass as an essential part of protein metabolism and muscle development. Studies have shown that selenium deficiency is a major cause of muscle weakness and degradation, as well as abnormal fatigue or general body weakness. Therefore, since selenium is such a difficult nutrient to acquire naturally, couscous can be one of the best sources of improving your muscle mass!

Wound Healing

Healing from wounds and recovering from illness and surgery can be some of the most difficult times for your body, since it must work on overdrive to continue normal function, and dedicate energy and nutrients to massive repair. Couscous can be a big help during this time, since it provides large amounts of protein. Protein is an integral part of wound healing, as well as in the metabolism of enzymes that aid in wound repair, both internally and externally. Couscous is a powerful part of any protein diet, and since more than 15% of the human body is composed of protein, any food source this rich in protein is a good thing!

Weight Loss

People on diets are often looking for low-calorie sources of beneficial food, and grains are often turned to because they are filling, relatively easy to cook, and not high in calories. In terms of grains like rice or quinoa, couscous is actually superior, having less than 200 calories in each cup, which is less than 10% of the daily calorie intake suggested for adults. This makes couscous very beneficial for those trying to lose weight mainly through dieting, although

SUR LA ROUTE DU CINÉMA

Les hommes du président Cinq heures de films sans se fatiguer festive. Il nous faut attendre la fête de la peur pour s’amuser. C’est le coût du deuil de l’été, L’automne ici est d’un poids, une seule formule rassure. Le quand ce n’est une occasion cinéma comme moyen de divertissement. C’est dans ce contexte que j’accumule « Les séries le samedi soir chez la veuve-resto ». Je l’appelle ainsi parce que la cuisine est sa passion dont l’objet est d’accueillir ses hôtes. Du doggy bag hebdomadaire au plateau garni, qui remplace pop-corn et coca, mon voyage de cinéphile est assuré. Suspect de convenance après l’histoire d’une ado enceinte, les hommes du président savent… la fin. Je rentre en scène avec un avis : la fin est plus tôt aujourd’hui. Je le sais comme à l’accoutumé. Quel qu‘en soit le paquet je termine avec Horacio Dan Albertini Par Dan Albertini

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de la Police de Miami. La recette de ces nocturnes. Samedi soir, le vase est rompu, il faut un autre menu. La veuve-resto met un drame familial en entrée. Le dénouement est heureux, bébé ira tel que prévu chez maman adoptive, même si papa […] prend le large. Heureusement l’ado découvre l’amour avec son mec, après un discours de papoune. Finis les états d’âme, on rentre dans du corsé. Ne jamais se fier aux apparences quand vous dînez avec Satan. Il brille par la ruse et la métamorphose. C’est ce que découvre un inspecteur de police qui se croit tellement brillant, mais un peu tard. Trop tard dans Suspect par convenance. On cherche le visage d’un monstre. Handicapé en apparence, Verbal Kint se sou-

the extra protein that couscous provides also makes it a powerful boost for muscle development, in case you want to reduce obesity from a different direction. Couscous is also very low in sodium, cholesterol, and saturated fat, all of which work against weight loss attempts! The rich fiber content of couscous also acts as a deterrent to the secretion of ghrelin, the hormone which generates feelings of hunger. A reduction in that hormone reduces the chances of overeating, a major danger to people on diets or attempting to lose weight.

Digestion

A single cup of couscous contains almost 10% of the body’s suggested fiber intake for the day. Couscous is a fiber-rich food that helps in the proper digestion of food, and health of the gastrointestinal system. Fiber helps to add bulk to bowel movements, and it stimulates peristaltic movement, the smooth-muscle contractions that move food along the digestive tract. Fiber can also functions as a scraper or cleaner of the arteries, stripping off harmful LDL cholesterol and helping to eliminate it from the body. Dietary fiber also helps to stimulate the uptake and retention of HDL cholesterol, (“good cholesterol”) within the body. Fiber can also reduce the chances of constipation, which subsequently prevents a number of harmful intestinal conditions, including stomach and colorectal cancer.

Fluid levels in the body

Our bodies are made of more than 90% water, so the fluid balance in our organ systems and body cavities is essential to normal function. Potassium is found in good amounts in couscous, and potassium is essential in the regulation of fluid and cellular pathways. This fluid balance is very important in the regulation of blood pressure throughout the body, thereby reducing the chances of conditions like atherosclerosis, heart attacks and strokes. Also, this maintains a balance of nutrient uptake and toxin elimination by helping to regulate the excretory activities of the body.

met à l’autorité d’un ex-policier corrompu rompu au trafic de la drogue. Keyser est en face du croquis dessiné par la spécialiste du service, personne ne le voit ainsi, il semble diminué. Il affirme même à l’agent Kujan que personne ne peut attraper Keyser Söze dont lui seul connaît l’histoire depuis la Turquie. Einstein n’y voit absolument rien. Keyser Söze part, en effet, avec une immunité. C’est alors que prend naissance une intelligence tardive chez cet enquêteur expérimenté. Le metteur en scène réussi avec le réalisateur (Bryan Singer), un super film qui vous tient captif du début à la fin. C’était la préparation pour Les hommes du président mettant en vedette Dustin Hoffman, Robert Redford, les rôles de Bob Woodward, de Carl Bernstein, du Washington Post, dans l’Affaire Watergate. Imaginons un instant Nixon président à vie des États-Unies d’Amérique. Quelle idée farfelue, n’est-ce pas ! Ce serait une violation impensable de la

Body metabolism

The high protein content of couscous makes it ideal for regulating the entire body’s metabolism. Protein is one of the most essential parts of our body, and can be found in our hair, skin, nails, teeth, organs, muscles, bones, natural chemicals and enzymes. When we have a protein deficiency, many of our body’s organ systems stop functioning properly – leading to a long list of potentially lethal health effects. Couscous can alleviate many concerns for those who don’t want to face complete organ shutdown from protein deficiencies. It is particularly a favorite for vegetarians and vegans, since they lose some major sources of protein, meat and dairy products.

Antibacterial activity

Somewhat related to couscous’ ability to boost the immune system is its proven quality as an antibacterial and antiviral agent. It has been shown as a solid deterrent against the herpes virus, cancer cells, cold sores and shingles. THE CHALLEnGE: If you want to enhance the quality of your health and your immune system, perhaps it is time to consider including couscous in your diet. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us launch our couscous awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2015! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.”

Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation.

October 21, 2015

Constitution du pays le plus organisé du monde connu d’alors. C’est pourtant et exactement ce qu’il a fait quand l’Affaire Watergate éclata à Washington. Le goût démesuré du pouvoir est su, mais les limites ne sont encore connues. Le Washington Post était là comme chien de garde. La presse, le quatrième pouvoir, dit-on. On avait infiltré, piégé, écouté l’opposition dans le but spécifique de la détruire, en vue de garder le pouvoir. Vieille méthode de rois. Nixon avait soumis tous les services de sécurité, dans le film et personne ne sait ce que serait demain si ce n’est l’équivalent de l’Affaire ES en exil. Un tel film aujourd’hui aurait-il posé ce problème en relation à l’attitude Poutine, que verrait l’auditoire alors ? La veuve-resto insista, je vois la fin. Je savais que je prendrais la route seul pour rentrer chez moi. Merci d’y croire ! dan@danalbertini.info


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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

Où sont les femmes haïtiennes dans les arts plastiques ? Par Rosie Bourget Dans le domaine des arts plastiques comme dans celui du social, historiquement les femmes ont eu du mal à se forger une place équitable. Notre propos est de chercher à évaluer cette place aujourd’hui tout en puisant dans l’histoire et dans l’actualité les éléments permettant de fonder un lien entre les conditions de vie des artistes et leur visibilité, voir même la possibilité d’exister

Rosie Bourget. en tant qu’artiste. Les peintres féminines doivent attendre les années 1970 avant de pouvoir jouir, si l’on peut dire, du succès qui leur est amplement dû, depuis la quasi nuit des temps. L’environnement artistique, majoritairement masculin où les hommes aiment à représenter la gente féminine sous toutes ses formes, a longtemps laissé croire que les femmes n’y avaient pas leur place en tant que créatrices. Il aura fallu du temps pour que l’on reconnaisse une place de droit aux femmes dans l’art. Même entravées par la société, même ignorées par les historiens, d’importantes figures féminines ont pu émerger. Les femmes artistes sont partout, mais un nombre important de femmes peintres haïtiennes sont actives professionnellement à l’étranger; elles font partie de celles qui jouent un rôle majeur dans la peinture et dont les travaux ne sont pas vraiment reconnus à leur juste valeur par notre communauté. Nous nous bornons à citer trois noms, Judith Salomon-Darucaud, Claudine Charles et Florence Bouchereau. Elles sont peut-être pas aussi connues que Pablo Picasso, Matisse, Marlene Dumas, la femme peintre sud-africaine la plus chère au monde, qui vend ses toiles entre 2 et 6 millions de dollars, et Elisabeth Vigée Le Brun, l’une des portraitistes les plus appréciées à Versailles, après avoir peint la reine Antoinette en robe de satin, une fleur à la main, elle devient l’amie de la reine. Étant donné que l‘art des femmes était toujours considéré comme inférieur à l’art masculin, pour rehausser l’image de nos peintres, nous allons dresser, tant bien que mal, le portrait de ces trois femmes artistes haïtiennes et leurs créations ciselées avec soin et amour. Portrait d’un artiste peintre « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Si certains enfants se servent de leurs crayons Dixon No. 2/HB pour écrire A-B-C-D-E-F-G, dès l’âge de quatre (4) ans, une artiste talentueuse en herbe a trouvé un moyen bien plus radical pour les utiliser en dessinant des portraits un peu partout sur le mur de la maison de ses parents. Elle a réussi, dans une parfaite maîtrise, à créer au fur et à mesure un nez, une bouche ou

encore des yeux, gravant au final un portrait de femme. Née en Haïti, élevée à New York, Judith Salomon-Darucaud est l’aînée de six (6) enfants d‘Altagrâce André et d‘Alexis Salomon. En 1990, elle part s’installer en Floride où elle fait ses débuts professionnels en art plastique en 2003; et depuis, elle ne cesse d’impressionner les nombreux professionnels du domaine des arts visuels qu’elle fréquente. Judith dessine depuis qu’elle a l’âge de tenir un crayon. L’agilité avec laquelle elle sait dompter son pinceau et sa technique particulière forcent l’admiration. Malgré les difficultés reconnues à l’art plastique, Judith, au fil du temps, a su affiner sa technique de peinture pour s’affirmer indubitablement aujourd’hui comme l’un des meilleurs talents de la génération montante d’artistes plasticiennes. Outre sa carrière artistique, Judith détient un baccalauréat en droit de Barry University. Sa passion pour la peinture date de sa plus tendre enfance où, dès l’école primaire, elle est déjà remarquée pour ses dessins très impressionnants. Et c’est ainsi que petit à petit elle s’est retrouvée

Claudine Charles, artiste peintre. dans l’art plastique. Du dessin à la peinture, installée depuis plus de trois ans dans son atelier de Studio 18, en plein cœur de Pembroke Pines, l’artiste peintre haïtienne Judith Salomon-Darucaud, à laquelle la mairie de Pembroke Pines consacre en ce moment une grande exposition, nous dit qu’il n’y a rien de plus beau, de plus touchant, de plus troublant, dans la pureté d’un visage, d’un regard, d’un sourire, d’une expression posé sur la toile. Son style lui est propre, car il est à la fois sculptural, sensuel et décoratif. Ses peintures racontent autant d’histoires les unes plus impressionnantes que les autres. Il faut noter que Judith s’est mise à la peinture en autodidacte. Elle n’a jamais suit une formation en art plastique. Ce sont les murs de la maison où elle a été élevée qui forment cette artiste plasticienne. Depuis son arrivée sur les réseaux sociaux, son travail artistique est plus reconnaissable comme elle l’a toujours souhaité. Judith besogne sans relâche, fait d’énormes progrès et reçoit très souvent des internautes des commandes de portraits. Dessinatrice de génie, portraitiste bourrée de talent, elle expose dans les manifestations textiles de beaucoup de pays et ses œuvres figurent dans plusieurs collections publiques, telles : The Pembroke Pines Glass Gallery, Pembroke Garden Mall à Pembroke Pines, Studio 18 in the Pines, The Memorial Cancer Center, Art Fest à Doral’s Carlos Albizu University.

Elle expose également quelques œuvres au Little Haiti Cultural Center, au Wyndham, à Coral Springs, au James L. Knight Center, à Miami, et au The Palms, à Weston. Ses toiles s’inspirent, en effet, de la réalité. C’est une femme corpulente et rayonnante, modeste et peu bavarde que vous découvrez en approchant Judith. Dans un milieu où le succès de femmes peintres haïtiennes est peu évident, le talent et l’optimisme de la jeune artiste sont ses meilleurs alliés et atouts. Reste à lui souhaiter courage et persévérance. Bon vent à toi, Judith. Claudine Charles, la talentueuse plasticienne Née à Port-au-Prince, cette aînée de neuf enfants à quatre frères et quatre sœurs. Claudine fait ses études primaires et secondaires à St. François d’Assise. En 1987, elle laisse Haïti pour venir s’installer en Floride, aux États Unis. De là elle reçoit des formations à l’École professionnelle Robert Morgan de Miami, y compris des pré-requis en architecture à Miami Dade Community College. Claudine est détentrice d’un diplôme en chimie, biologie et mathématiques de Florida International University, à Miami. Après avoir obtenu sa licence, elle poursuit ses études universitaires en Art Management et communication à St. Thomas University, à Miami. Pendant plusieurs années, elle fut une apprentie en « peintre naïve », sans le savoir. Elle visitait galeries et expositions, et petit à petit son regard s’est affiné, ses connaissances se sont enrichies en art plastique. Un beau jour, un peu comme un numéro gagnant à la loterie, elle rencontre Wilfrid Daléus, un peintre haïtien du métier, qui remarque que Claudine n’as pas suffisamment de connaissance technique en matière de l’art haïtien. Il a généreusement accepté d’être son mentor en apprenant à la jeune fille comment utiliser le medium acrylique. Depuis lors, elle s’est donc mise à peindre sans ambages et en toute liberté. Ces formations et expositions lui ont été d’un grand bénéfice. Elles l’ont permise de rencontrer d’autres artistes et de collaborer avec les aînés de cette discipline, telle que l’artiste peintre française Odette Moïse qui fut elle aussi son mentor, car c’est d‘Odette qu’elle apprend à peindre sur soie. Sa source d’inspiration pour la peinture lui vient directement de Dieu. Elle essaie de répliquer les œuvres divines sur ses toiles, et projeter la joie, l’amour, la paix et la sérénité qu’elle ressent dans le tréfonds de son âme pour les créatures divines à ses observateurs. En 2009, Claudine est invitée à Lyon, en France, à participer une exposition de peintures sur soie. Elle expose en 2013 des portraits au musée dessciences à Viscaya, Miami. En 2010, à Miami Dade College. En 2010, 2011 et 2012, à University of Miami. C’est aux États-Unis qu’elle commence à produire des portraits à l’huile, en acrylique et sur soie. Claudine réalise de magnifiques peintures impressionnistes où elle essaie de mettre au mieux en relation les couleurs et les formes intrigantes. Florence Bouchereau Parlons un peu de cette plasticienne haïtienne légendaire en évoquant

son travail dans l’art plastique. Certains artistes ont un don inné pour perdre entre la réalité et l’illusion. C’est précisément le cas de cette artiste peintre qui a réalisé de somptueux tableaux, s’inscrivant dans le genre de l’hyperréalisme. Pour exécuter ses toiles, l’artiste passe ainsi un temps fou à soigner chaque détail afin que son art se confonde avec la réalité. Cherchant toujours la perfection, elle prend un temps infini pour terminer sa toile. Exposée dans plusieurs manifestations, l’artiste éblouit ainsi à chaque fois ses visiteurs et admirateurs par la maîtrise totale de ses pinceaux. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs et lectrices de ne pas pouvoir présenter une biographie complète de l’artiste qui, pour l’heure, n’est pas disponible pour une entrevue parce qu’elle est en voyage. Il est difficile ici de tout énumérer, l’essentiel, vous êtes tous avertis de

rature, les filles sont majoritaires. Pourtant elles sont toujours largement minoritaires en tant qu’artistes ou écrivaines reconnues. Sans doute à cause d’un regard biaisé des éditeurs, jurys littéraires, directeurs de musées... un peu misogynes qui voient encore dans les pratiques artistiques ou l’écriture des femmes un art mineur. Le génie serait-il donc un mot ne s’accordant qu’au masculin ? Il y a toujours eu des femmes peintres, mais elles ont souvent sombré dans l’oubli alors que certaines ont connu une gloire éclatante et fait une carrière internationale. Leur sort est lié au statut de la femme dans le droit et plus encore dans l’esprit masculin. Sous le haut patronage de Kasa Chanpèt, et avec

Autre toile de Judith Salomon-Darucaud. son caractère. La femme était-elle exclue des arts plastiques ? Dans les arts plastiques, les femmes ne sont pas très présentes. Elles ont longtemps été exclues de toute formation. Ce défaut de formation explique que les femmes ont rarement été novatrices ou inventives et seulement considérées comme de bonnes copistes. Nous soutenons les initiatives de Blayi Kiltirèl Night qui se mobilise pour offrir à des femmes peintres professionnelles et celles éloignées de la culture et des beaux-arts la possibilité d’exposer leurs collections dans des conditions privilégiées. Ces initiatives, financées par personne, sont menées en collaboration avec l’imprimerie Educa Vision et Kasa Chanpèt qui œuvrent chaque jour pour lutter contre la précarité. L’exposition se tiendra le dimanche 25 octobre, à compter de 4 heures 30. Invitation cordiale sans frais à toutes et à tous, même en l’absence de carton d’invitation. Certains talents ne peuvent demeurer ignorés ni passer comme une lettre à la poste. Venez découvrir les tableaux de célèbres femmes peintres haïtiennes. L’histoire a retenu peu de noms de femmes artistes ou écrivaines. Actuellement, dans les formations d’arts plastiques et de litté-

le soutien d’Educa Vision, la journée du 25 octobre 2015 offrira le privilège de réunir et d’accompagner à nouveau un ensemble d’artistes œuvrant dans le domaine de l’art. Une occasion à ne pas rater sous aucune forme de prétexte. Il va sans dire que l’existence d’une telle activité consacrée à l‘art va considérablement aider à propager tout autour de la sensibilisation à l’art. Même lorsqu’on considère l’art au féminin comme une mince affaire, par leur talent et leur courage, ces femmes ont souvent gagné l’estime de leurs pairs. Ces artistes peintres de grand calibre, aux trajectoires divergentes, aux styles différents, qui nous enchantent par la fraîcheur de leurs idées, ont besoin de plus de soutien et d’encouragement. Allez avec nous à la rencontre de ces femmes passionnées qui ont surmonté les obstacles pour imposer leur nom dans l’histoire de l’art, et qui s’efforcent de se faire une place dans ce milieu difficile à percer. Nous souhaitons à toutes ces trois femmes peintres, farouchement attachées à leur volonté de peindre, d’être libres de vivre de leurs œuvres. Qui sait, il se pourrait bien que la femme peintre la plus renommée du XXIe siècle se trouve parmi la communauté d’artistes peintres haïtiennes. r_bourget@yahoo.com MTS (maîtrise en Travail social)


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Haïti-Observateur 21-28 octobre 2015

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ

FIFA : Quel est le poids de Dadou Jean-Bart ? Par Dan Albertini Entre (), Lula avait-il su implanter sa diplomatie du football (Latortue Era), amenant sa Seleçào à Port-au-Prince ? Guerre fratricide à domicile, avions-nous appris la leçon pour parer au mauvais temps ? Singulièrement de l’axe du football. Nous avions soulevé la question en politique à propos de Latortue, de Martelly. La question est donc valable pour l’axe et l’économie du foot, quand des chefs d’État s’en vont faire du chauvinisme en finale mondiale dans un stade de foot. Une industrie lucrative. Fermons les (). FIFA en scandale, [le Mississipi brûle] sur la planète foot. Mi-

chel Platini, Sepp Blatter, la liste sait s’allonger dans le couloir du scandale. Et la nôtre ? Ce qui pourrait servir de tremplin pour le sport en général en Haïti, de nouvel élixir, pour le foot en particulier, laisse les concernés de ce sport-national.ht dans la stupeur. Oh, non pas l’indifférence. Que pourrait-on découvrir de si scabreux au point d’exposer cette clientèle aux projecteurs ? N’allez surtout voir en moi cet étrangleur de réputation quand je soulève, non pas des doutes, mais des interrogations du genre utilitaire. En outre je vois des opportunités ratées. Elles étaient pourtant à portée de main. Question : Haïti oserait-t-il ainsi déposer la candidature de Dadou à Zurich ? Haïti, la

diplomatie, d’abord, disais-je. En termes de comparaison, il faut savoir que le sujet évoqué n’est ignare, non parce qu’il détient un diplôme en médecine, mais il était perçu comme un générateur de la machine sportive haïtienne. Cela aurait-il disparu, ou le label du despotisme made in Haïti dépasse-t-il le niveau de la politique au point de nous constituer une barrière ? Je n’y crois personnellement en cette pathologie par défaut. D’ailleurs, la Sorbonne n’accueille-t-elle pas la notion Laferrière, ces jours-ci ? Une étude de l’œuvre invitant des chercheurs de tous bords, dont des Haïtiens. Le Canada de Paul Martin n’avait-il pas vu autre chose en nous ? Au point d’implémenter la valeur de la culture canadienne

Et le soleil brilla pour Trudeau Par Dan Albertini Entre (), Je ne veux être graveleux envers la fraternité haïtienne du métier, mais quand nous disions qu’une presse internationale haïtienne à l’étranger fait dans une spécialité. Il ne suffira d’accompagnement partisan à une foire ou aux UN pour faire dans l’influence ou dans la prévision dans le sens d’aviser. Fermons les (). Just in Trudeau. Si vous me

prêtiez cet anglicisme. Juste dans le but de simuler la prononciation du prénom du nouveau PM canadien pour les anglophones. Mais, l’anglicisme permet aussi de le présenter dans le contexte du lendemain de la défaite de Stephen Harper, lui-même just out. La diplomatie canadienne me semble renaître déjà de ses cendres par cette élection. Trudeau à la tête d’un gouvernement majoritaire, ça rassure encore plus. Quel sera le premier indice qui démontrera

ce grand changement de cap ? J’ai à l’esprit le dossier de l’oléoduc, l’irritation grandissante de la Russie, la nouvelle donne iranienne, la notion des droits et libertés au Canada, et la liste est exhaustive. Washington réagira de suite, un autre genre d’indice. La presse en Haïti ? Cependant, si je me rappelle des récents articles. Dubourg dans le contexte de ces Dames de la République, citant Marjorie Michel. Il y a eu aussi Trudeau peine

par l’indice haïtien ? Nous croyons en outre que celle des relations internationales haïtiennes a besoin de ce rafraîchissement qui sert trop à des dynasties que l’on découvre oh combien nébuleuses, Platini, suspendu, Blatter, disgrâce, citons que ceux […] pourquoi alors un Nippon non pas un Haïtien à la tête de la FIFA ? Notons que ce scandale profite à l’expertise judiciaire de deux nations qui le transformeront en économie du droit. Opérons alors par simulation au national, qui de nous serait contre, en faveur, au point de tremper son linge ? Nous tenons ici compte que Lescouflair a été ministre des Sports, le batteur du Tabou Combo secrétaire d’État, l’ambassadeur au Canada en poste a à être du nom de son patrimoine. Et, ce besoin de majorité claire pour gouverner. Qui sera le mi-

Justin Trudeau nistre du MAECC ? Motion. Je ne suis nullement libéral, ni NPD ou

été du milieu des sports aussi. À l’international. CARICOM, la RD voisine serait-elle une alliée, ferait-elle obstruction comme adversaire conjoncturel migratoire sinon un vote de non confiance mieux marchandé avec Tokyo ? Il faudrait le savoir. À entendre que l’Allemagne aurait marchandé sa coupe du monde, après le scandale Volkswagen en cours. Vertu que l’on nous vend par contre, et nous achetons sans vérification ni constat. Ou, incluant des pénalités pour défaut de vice caché. Quel est donc le poids de Dadou ou de tout autre, Dr. Jean-Marie Kiss, par exemple, à la FIFA, savons-nous prévoir alors ? dan@danalbertini.info

tout autre d’ailleurs. Oui, je crois par contre l’arrivée de Trudeau un élément positif pour le monde entier. Il y a eu des problèmes, mais il y a une expertise et une vision du Canada dans le monde. J’aurais tendance à demander qui dit mieux, mais je me réserve. Les critiques et les analyses post électorales ne m’appartiennent plus, mais le goût de la victoire semble mien dans les prévisions. Journaliste, senior advisor en international strategy n’est pas un titre….! dan@danalbertini.info

HAÏTI-ELECTIONS, DIMANCHE 25 OCTOBRE 2015

Le glas sonnerait-il pour le régime Tèt Kale ? Par Claudy B. Auguste En 211 années d’Indépendance, le peuple haïtien n’est soumis que moins d’une dizaine de fois à l’exercice du choix de son président par le vote au suffrage universel direct entamé en octobre 1950, avec l’élection de Paul Eugène Magloire. En tout temps, sauf en décembre 1990, quitte à le reconnaître, il est toujours mis devant le fait accompli avec des résultats du scrutin orientés, patronnés, donc presque connus d’avance ou suspectés. À l’instar des Forces armées d’Haïti (FAdH), institution en hibernation, de tous les anciens dirigeants haïtiens ayant essayé de se succéder au pouvoir, sauf l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, arriva à l’accomplissement de sa mission de « faiseur de président de la République ». L’actuel chef d’État, Michel Joseph Martelly, se démène comme un diable dans un bénitier, pour partir du Palais national, le 7 février 2016, tout en y étant resté encore. Il fait flèche de tout bois. dotés des plus grandes lunettes d’observation des corps célestes naturels, rares sont ceux qui, lors des inscriptions présidentielles en mai 2010, avaient vu l’étoile Martelly scintiller dans la Galaxie des hauts dignitaires du pays. Ils ont pensé que le niveau avancé de l’intelligence de l’homme haïtien ne se rabaisserait jamais au point de se laisser escamoter la présidence du pays par des diatribes. Erreur ! L’œil du maitre le voyait tout autrement, car à chacun son boulot, même quand on n’est pas assis à la bonne place. C’est autour de ce Michel Joseph Martelly que se

jouel’avenir du pays, ce dimanche 25 octobre 2015. Les enjeux sont de taille avec tout le poids de la présidence dans la balance. Ils n’ont pas droit à l’erreur. Et la leçon de décembre 2010 est bien apprise avec le renoncement de deux des candidats à qui la présidence aurait été promise. À quoi doit-on s’attendre à la faveur du scrutin du dimanche ? S’agira-t-il d’un plébiscite ou la concrétisation d’un résultat connu à l’avance ? L’échec de l’ex-président René Préval qui n’a pas su, en 2011, faire prévaloir sa capacité de « faiseur de président », tout comme son ancien mentor Aristide qui est à son second essai avec Maryse Narcisse, n’a cependant pas servi de leçon à l’équipe Tèt Kale. Cette dernière, si l’on croit au mémorandum que le staff de Jovenel Moïse avait pris grand soin d’élaborer, a pris toutes les dispositions nécessaires pour remporter haut la main le scrutin du dimanche 25 octobre. Un scrutin que des observateurs avertis qualifient de « sélection » ou de « nomination » au point que les débats présidentiels suscitent peu d’enthousiasme chez les citoyens. Certains s’interrogent même sur la présence encore en lice de cette quarantaine de candidats n’ayant aucune lucidité pour se rendre compte de leur complicité dans la légitimité d’une mascarade électorale en gestation. Les sondages, s’il en est besoin avec des pourcentages distribués, quoiqu’on dise d’eux « dirigés, invraisemblables, non-scientifiques, biaisés, financés...» auraient ample-

ment suffi pour enregistrer des désistements ou pour sonner la trompette due ralliement. Qui se ressemble s’assemble. Les 2 millions de gourdes encaissés, il faut s’attendre à ce que la donne soit changée en fin de semaine. Le pouvoir Tèt Kale, même s’il continue de se donner un satisfecit, patauge dans la honte et l’incompétence pour n’avoir pas su rassurer tous les Haïtiens de la crédibilité des joutes du 25 octobre; les seules tenues en quatre ans de gouvernance sans partage. Et si partage, il y en a, c’est avec la tête baissée qu’entraient des désespérés dans l’espoir de repartir, économiquement, à zéro. D’ailleurs, le déroulement des législatives du 9 août dernier est encré dans la mémoire de tous ceux qui voient le pays d’abord, avant d’avoir leur appui ancré dans la confiance aveugle de nos institutions en bancale depuis l’intronisation de Michel Martelly. Les Haïtiens restés au pays tout comme ceux en dehors du territoire national, vivent, cette semaine, un moment crucial de la vie nationale. Rien n’est étonnant du fait que sur plus de cinq millions de citoyens en âge de voter, quelques plus d’un demi-million faisaient confiance à Michel Martelly, lequel serait largement aidé par la communauté internationale pour accéder au pouvoir. Quel genre de promesse leur a-t-il fait, en mai 2011, pour désactiver son siège éjectable et accepter toutes les violations des lois de la République, jusqu’à diriger le pays par décret ? L’on comprendra alors pourquoi M. Martelly joue pieds et mains pour finir son mandat avec repos d’esprit, sans s’inquiéter le moindrement des révélations

qu’auraient soulevées les rapports d’audit diligentés, si son poulain venait à échouer à l’examen d’ordre de succession voulu ou imposé? Enfin des élections municipales depuis 2010 ? Que d’urnes à surveiller dans un centre de vote exigu ! Quatre élections, à l’exception de la présidence, qui ne pouvaient se tenir en quatre ans, sont prévues d’être organisées en un seul jour. Tandis que le Conseil électoral provisoire (CEP) était dépassé par l’organisation d’un scrutin pour élire 20 sénateurs et 119 députés, il en découle des résultats jusqu’à aujourd’hui contestés, avec un mode de calcul valable pour l’un et non applicable pour l’autre. Le jour J, le dimanche 25 octobre 2015. Il faudrait seulement avoir les yeux bandés et aveuglés par des discours creux et insipides des dirigeants de ce pays et d’un CEP avec un membre dont la présence est infime et contestée par les secteurs mêmes qu’elle dit représenter, pour ne pas voir venir la catastrophe du dimanche 25 octobre; et toute la période de contestation qui s’en suivra le lendemain. Ils ont l’air de n’avoir aucune souvenance de l’histoire de notre passé de peuple. Un passé récent, très récent. En avril 1971, le jeune rejeton de François Duvalier, Jean-Claude, qui fut nommé « constitutionnellement » « président à vie » était encore en vie, jusqu’en octobre 2014, quand il ne fut plus président à vie d’Haïti. Lorsque sa réputation s’écroula comme un château de cartes à sa chute précipitée, ses amis,

pour la plupart des apprentis-dictateurs, des pseudos-démocrates, avaient peur de l’accompagner à sa dernière demeure. Autant d’exemples, s’il en est besoin, pourraient être très utiles aujourd’hui à ceux qui, après avoir mis le pays en coupe réglée, cherchent indéfiniment à rester au pouvoir. Malgré leur incapacité à conduire le troupeau vers la « terre promise » qu’une inflation galopante empêche contrarie l’avance et le développement. Nous voici arrivés au point où il faut remettre les pendules à l’heure et nous arrêter de persister dans l’erreur. Chaque peuple a son histoire et a pour devoir de la renouveler et de l’adapter au besoin du moment et selon le regard de la communauté qui l’observe. En 2011, nous avons tenté de rompre avec une tradition, mal prise à partie, pour essayer une nouvelle formule de gouvernement avec un inexpérimenté, un jouisseur. Un homme qui défie toutes les valeurs morales de la société. Les faits sont là. La machine de développement promise avec sa réparation en profondeur, s’est vue de préférence, la répartition (repartimientos) de toutes ses pièces vendues aux plus offrants, aux plus adeptes malléables. Depuis lors, la machine a bougé, mais vers l’arrière, cachée sous des braises, pour que son état de délabrement ne soit vu par tous ceux qui avaient pressé sur la sonnette d’alarme en disant haut et fort “non à l’imposteur”. A vous de bien jouer avant et après le 25 octobre 2015. Vous pouvez encore faire mentir tous les pronostics men’m lè yo sélé bridé. cba


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Haïti-Observateur

Kreyòl

VERITE SOU TANBOU :

Pèp ayisyen konnen, li wè, li pale verite

Balon an nan pye pèp ayisyen k ap bay gòl 5 an an san fè flay BWOUKLIN, NOUYÒK — 25 oktòb 2015 pral yon jounen enpòtan e ekstraòdinè pou pèp ayisyen ki te deja pran bon de ajisman malonnèt kèk kandida medyòk ki vin pwofite pote-boure pou yo kapab pran bon jan daso san preparasyon reyèl. Yo konprann ke chèz boure a la pou moun ki reyèlman pa janm regle anyen nan peyi a. Tout panzouyis yo sezi tankou fèy bwa, paske yo pa t kwè ke eleksyon an t ap rive nan faz sa a, tèlman yo fè bagay ki te fè anpil moun panike, menm doute ke anyen pa t ap janm regle nan peyi a. Peyi Dayiti ap lite tout bon pou l soti nan tribilasyon li ye jodi a. Tout magouyè tèt chat gen pou yo al echwe nan lanmè pou yo sa neye defason pou bay peyi a yon chans. Nou pa fouti konprann ajisman yon seri de moun ki fè tout sa ki kontrè nan tout sans ak reyalite a. Yo konprann se yo menm ki gen bagèt majik la pou soulve pèp la ki reyèlman pa pran nan kaponnay e ki gen tèt li byen plase sou zepòl li. Ankò, yon lòt fwa, tout panzouyis yo fè emosyon, paske sa yo tout t ap atann nan pa rive jan yo te espere l la. Yo te konprann yo te kapab soulve pèp la nan fè dezòd. Yon pèp ki fò e menm solid, li pa dòmi kole ak panzouyis pou l pa kontamine. Li konnen tèlman malediksyon antoure bann vagabon yo k ap fè sèlman nan dezòd, li ba yo tout yon bwa long kenbe pou yo pa fouti apwoche. Yo te mennen yon vi ensipòtab pou te twouble lapè piblik. Malerezman pèp la konnen byen tout mechan yo ki te vle anglouti peyi a. Pou yo, opozisyon ayisyènn pa eksziste, paske yo tout pa janm pote anyen ki pozitif pou l te sa pèse. Se yon pakèt teworis san vizyon ki prefere teworize pèp la nan fè l pè olye li simaye bon agiman ak mwayen pou l pèse. Jodi a tout moun konstate ke opozisyon

an pa pote anyen serye osnon egoyis, jalouzi, mechanste, movèz fwa ak fo temwayaj. Dimanch 25 oktòb, tout Ayisyen konsekan avèk kat elektoral yo nan men yo pral vote konpetans ak kalite pou pwouve tout kandida payaya yo ki pa t janm prepare pou yo te fè diferans. Yo pral pwouve lemonn antye ke yo konn chwazi e ke se bon bagay yo kapab chwazi. Tout eleman negatif yo ki te kanpe nan fè tripotaj, voksal toupatou e ki pa t janm itilize tan yo pou yon bon preparasyon pral pran kanè pou yo tout pa konprann ke eleksyon an

se yon piyay pou kandida payaya. Pèp ayisyen kale je l byen pou l te kapab wè diferans la e fè tout vagabon yo konprann ke balon an nan pye l e se li menm sèl ki kapab fè gòl pou 5 an an. Anpil nan pèp la fè konnen ke KEP la solid e li dwe rete pou l vin pèmanan, paske l pa pran nan entimidasyon. Se yon KEP total kapital ki vin fè travay li jan sa dwe ye. Tout kandida ki t ap kalewès ap voye pye pou granmesi, paske yo tout pa t janm fè yon preparasyon valab. Senmenn sa a enpòtan anpil pou nou tout pèp ayisyen ki pral chwazi konpetans ak kalite pou fyète nou. Si nou kontinye pale, nou p ap janm fini pote pwen kle yo. Nan sans sa a, n ap pase lapawòl bay lòt yo. Peyi Dayiti pral kontinye chantye l pou yon bon amelyo-

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rasyon. Dadou : Chita sou chèz boure a pa yon bagay fasil si pa gen okenn preparasyon valab. Pa gen okenn prèv ki kapab pwouve yo te prepare e rive fèt pou penmèt pèp la wè tout bon vre sa yo tout pote. Nou sot viv yon joune 9 dawou 2015 ki sot pase a, pou eleksyon senatè ak depite pou penmèt palman an vin djanm. Tanya : Konsèy elektoral pwovizwa (KEP) a konnen byen travay li ak responsabilite l pou eleksyon yo byen pase nan peyi a. Nou konnen te gen anpil degoutan ki t anpeche peyi a demare nan bon direksyon, paske yo pa konn bon bagay. Yo tout se kandida payaya e yo sezi tou. Jizèl : Jodi a nou pa gen tan pou n pale, paske nou oblije mande pèp la pou l kontinye ap veye e ale vote konpetans ak kalite, sètadi moun ki reyèlman fè bon bagay nan peyi a. Moun k ap travay pou chanjman e non pa pou lòbèy. Eleksyon 25 oktòb la gen yon enpòtans kapital nan peyi a. Chimèn : Se poutèt sa nou mande pèp ayisyen an vote kandida valab la. Pa kite bann vagabon yo fè w fè tenten nan chwa w,

paske yo bon pou sa. Si moun nan pa janm regle anyen nan peyi a, menm konstwi yon latrin-komòd, se pa lè li vin prezidan an pou l vin regle yon bagay. Pwovèb la klè e li fè konnen : « Anvan dòmi nan je w, se pou ranje kabann ou ». Jizèl : Mwen dakò avèk ou, Chimèn ak Dadou, paske pèp la konnen sa l vle e l wè tout bagay tou. Nou pa bezwen fatige n, paske pèp la louvri je l pou l bay tout sendenden kanè pou yo pa janm retounen ankò, paske plas yo tout pa la a. Kandida serye soti pou l sèvi tout moun san diskriminasyon, paske l toujou la pou l pran tout koze yo jan yo tout ye pou l analize e deside. Sonya : Nou tout konnen n ap viv avèk moun ki gen konprann bagay yo byen, ki gen lisidite e ki obsève bagay yo tou. Yo tout konnen ke egoyis p ap mennen nou okenn kote e ke se linyon ki mwayen esansyèl la, pou n pa di efikas, k ap fè n fè pwogrè nan tout sans. Nou dwe kontinye mete tèt avèk ekip la ki renmen bon bagay pou peyi a. Mwen kontan mwen la avèk nou pou n voye mesaj la ale bay tout sitwayen nan peyi a pou yo vote kandida a ki vle travay avèk pèp la. Jina : Bann vagabon ki reyèlman pa gen lojik, k ap aji nan enterè mesken yo e non pa pou kolektivite a, sètadi pou pèp la, pa janm vle pou eleksyon fèt nan peyi a. Dayè, si yo te serye nan demach yo, se pa konsa yo ta aji. Bagay lèd sa a ki gaye nan figi chak grenn Ayisyen dwe fini nan peyi a pou letan ak letènite. Beatris : Bagay yo lèd tout bon nan figi nou menm Ayisyen konsène e konsyans e menm nan pa etranje tou k ap swiv nou nan evolisyon peyi a nan tout sa k ap pase a. Nou refize mete tèt nou ansanm pou n fè bon bagay. Nou toujou ap kouri pou kont nou tankou chen fou nan tout lari ki reyèlman pa konnen direksyon pou n fè. Nou

refize pran konsyans pou yon bon amelyorasyon nan sen nou. Jizèl : Mezanmi, sa m pa rive konprann nan sen nou ki de tout fason pa bon pou nou. Si nou konprann se nan divizyon nou kapab rive, nou chire, paske « yon sèl dwèt pa manje kalalou » epi « twò prese pa reyèlman fè jou louvri ». Adèl : Konpè Simon, se verite sou tanbou. Nou pa janm regle anyen depi 17 oktòb 1806 kote nou te touye lanprè Jan Jak Desalin nan Pon Wouj pou n te lage yon kalamite san parèy nan peyi a. Se tout bon vre nou eritye yon malpwòpte, yon sitiyasyon ki reyèlman p ap janm sèvi nou pou n fè bon bagay k ap sèvi tout moun. Nou tout nan ka tout bon, Simona : Bagay yo lèd tout bon nan je n. Mezanmi, nou pa fouti kontinye konsa nan malpwòpte sa a ki parèt lèd nan je n. Nou nan plen 21yèm syèk kote lasyans ap travay pou evolisyon e non pa pou disparisyon ke nou renmen kòm kriz. Se pa posib pou n rete konsa, paske nou nan tout sa k pa bon. Dadou : Ou di yon pakèt pawòl la a ki dwe sèvi nou kòm bousòl pou nou tout kapab pèse e rive kote nou dwe rive a. Pou mwen, si m byen konprann jefò ki dwe fèt la, se pa nan pale anpil ni kritike yon lòt n ap rive ranje peyi a. Non, se pa sa ditou. Nou dwe pran konsyans e ramase karaktè nou pou n kapab realize bon bagay.Yon pakèt enkonsyan anvayi nou, ki vle pran peyi a an otaj. Pèp la ap siveye byen pou pa gen derapaj. Simona : Si gen yon ti gwoup k ap ranse tout lajounen nan kritike, mwen pa wè rezon pou n pa jwenn okazyon pou n voye yo odyab. Pèp la deja konnen chwa li, paske l fè anpil konsta pou l mete tout vagabon deyò, paske plas yo pa la pou yo tout pa vin kontamine pèp la. Nou pa bezwen kandida payaya, kandida pèpè. Tout pral chita yon kote pou kite moun serye pran plas yo pou yo kapab fè travay la. Jizèl: Mwen kwè se verite sou tanbou k ap tonbe e ke zanmi nou yo ap tande nou avèk anpil atansyon, pawòl yo ap vini tankou dlo k ap koule nan fè tiyo. Se pa yon bagay ke nou fè souvan, bay opinyon nou, paske move entèpretasyon kreye pwoblèm. Men, nou jije li nòmal ke moman an vini pou n rasanble ansanm pou n sonnen kòn lanbi tèt ansanm nan ke anpil nan nou pa vle, pou yon rezon ou yon lòt. Antouka, n ap di bagay yo jan yo ye, paske nou pa fouti kite peyi n tonbe nan tenten. Simona : Aswè a, koze ap tonbe. Nou gen yon pakèt pwoblèm, paske nou refize fè linyon. Jodi a, nou gen yon pakèt pwoblèm. Gade jodi a lanmò Jan Jak Desalin gen 209 lane, nou toujou nan menm demagoji a. Nou gen yon gwo responsabilite pou n fè tout sa ki bon pou n voye peyi nou monte, nou pa sanble yon nasyon, paske jan nou aji a pa pwouve ke nou se vrèman Ayisyen ki te dwe yon modèl pou limanite pou bèl bagay zansèt nou yo te fè avan 18 novanm 1803 ki konsakre viktwa definitiv pou nou menm Ayisyen devan Lame fransèz la. Dadou : Nou tout se Ayisyen. Nou pa gen rezon pou n refize fè linyon ki endispansab pou nou. Nou pa dwe kite divizyon anvayi nanm nou nan fè tout sa k pa bon e nou bliye tout bon vre ke tèt ansanm se yon veritab avantaj pou n rive nan yon bon demach. Nou refize fè jefò pou n antann nou pou nou rebati peyi a ansanm. Ayiti gen pou l vin yon reyèl nasyon. Simona : Non, nou pa fouti

tolere bagay sa yo nan figi nou. Peyi Dayiti pa fouti rete konsa, paske li deja fè anpil istwa nan devlopman an. Anverite, bagay ki nan je n la a pa fouti rete konsa. Se pou n retire lasi a ki nan je nou pandan n ap lave figi nou pou n sa wè klè. Se nou ki chaje ak pwoblèm, paske nou refize fè chèn solidarite a. Adèlya : Nou gen lè pa wè sa k ap pase la a nan je nou anba bann kandida payaya yo ki vin pou resevwa yon ti tchotcho e pou kreye dezòd tou. Definitivman yo pa gen moun dèyè yo. Menm madanm yo oubyen mari yo ak pitit yo ki nan sen yo p ap janm vote yo. Lespas tounen payas pou kandida payaya yo Jizèl : Mwen pa konprann ki jan moun sa yo chanje fasil konsa. Yo tounen yon bann aganman pou yo sa vin eskòpyon. Nou te tande yon òganizasyon ki te rele Lespas ki tounen payas, paske pa gen sa ki rele linyon nan sen yo ki reyèlman fè lafòs. Kamita : Si nou te renmen tèt nou tout bon vre se pa konsa nou ta viv. Pou mwen, nou se etranje nan peyi a pou jan nou konpòte n. Epi se yon ti ponyen degoutan ki chita oubyen kanpe k ap bay pwoblèm. Nou mande pou pèp ayisyen kale je l byen gran pou l kapab pran nòt de tout tenten ke bann avadra yo ap di. Dayè, nou pa gen dwa vote kandida payaya, men sa ki konpetan. Kandida payaya yo nou wè la a pa janm fè anyen serye e valab nan peyi a. Se yon pakèt paladyòl ak radòtè san santman. Adèlya : Mwen dakò avèk ou sou pwen sa a. Mesye-dam yo ap fè anpil degoutans pou anpeche peyi a demare jan sa dwe ye. Nou lwen peyi n se vre, men nou gen posibilite avèk entènèt, jounal, televizyon e teledyòl tou pou nou jwenn enfomasyon. Nou nan tan modèn, kote lasyans ap fè mèvèy e Ayisyen ap di tenten. Simona : Ou pa manti, sè mwen. Lontan-lontan, se toujou kote ki reyèlman pa t bon nan je moun ke televizyon te konn montre pou te avili peyi a. Jodi a, piske lasyans pote mwayen pou n wè realite yo jan yo prezante a, pa gen moun ki kapab blofe moun ankò e fè nou tout vale absent anmè a. Nèg yo mechan pou y ap di lekontrè nan fason yo aji. Adèlya : Nou konprann byen fòk gen opozisyon pou bagay yo kapab mache. Men nan peyi Dayiti, ki se peyi tout Ayisyen, nou pa gen sa yo rele opozisyon tout bon, nou gen pito sa nou kapab di dekonpozisyon k ap toujou lage nou nan chire pit tout lasent jounen san anyen pa janm regle. Kote Dera Simon Dyesèl ? Simona : Msye fè yon kraze rak, paske se youn nan kandida payaya yo ki te deja konnen li pa pral okenn kote. Se poutèt sa li rale kò l pou moun serye pa ri l pou yo di sa l te konprann. Dera chanje lide l plizyè fwa nan retire kò l. Jodi a tout moun wè klèman ke Dera pa chita sou anyen pou pèp la ta chwazi l. Jizèl : Li pa gen moun dèyè l, se sa k fè li retire kòl pou l al jwenn Selesten. Chanje lide sa a p ap regle anyen pou Selesten, paske Dera pa gen anyen nan li menm pou moun ta wè li gen pwa pou l fè ladiferans. Mwen pa vle kwè se Adèl pa m nan k ap pale konsa. Sa pwouve m klèman ke bagay y ap chanje e ke peyi Dayiti gen pou l lanse nan evolisyon an. Beatris : Yon pakèt san wont, san santiman vle vin pran woulib Ale nan paj 14


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TECHNIQUES DE CONVERSATION Volume 3, Edition 91 Avantaj ki genyen nan mache pandan w ap pale Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2] Pwen santral atik jodi a : Pifò kon-

vèsasyon sanble fèt pandan moun rete an plas. Olye de sa, yo chita akote yon tab, nan yon restoran, sou ban nan yon pak, ou nan yon biwo. Eske rete an plas san w pa deplase pa afekte bon jan kalite kominikasyon ? Pwobableman wi. Pa egzanp, moun ki chita an fas youn ak lòt ka gen plis chans pou

yo gen dezagreman. Menm jan an, moun ki chita gen tandans pou yo pi « fiks » nan opinyon yo, menm jan

yo fiks nan plas yo. Anplis de sa, kote w chita a souvan endike ki moun ki gen plis pouvwa. Moun ki chita nan tèt tab la sou-

van se prezidan an oswa bòs nan travay la. Jan yo ranje chèz ak moun chita se sijè ki enterese la syans

proksemik devlope ke antwopològ Edward T. Hall eksplike nan liv klasik li a Dimansyon kache a. Ki avantaj ki genyen nan pale pandan w ap mache ? 1. Lè moun mache ansanm, kòt a kòt, yo mache prèske nan kadans, prèske toujou tankou yon dans. Lè nou « nan menm kadans », nou menm moun santi nou pi pre yonn ak lòt nan kolaborasyon e konsa nou gen plis tandans jwenn yon konpreyansyon ak yon akò antre nou. Sa se yon avantaj. 2. Pale pandan nou ap mache ansanm, kòt a kòt, pwovoke entansite paske nou pa kapab gade youn lòt, dirèkteman nan je. Paske nou dwe

gade kote n ap mete pye nou, lè sa a atansyon nou pa kapab konsantre sou lòt moun nan. Pridans sa a kapab pozitif tou, omwens nan kèk

sitiyasyon. 3. Lè n ap mache, nou pa sèlman fè egzèsis pou kò, men tou, kò nou libere « bon jan pwodwi chimik » — sa yo rele andofin ki bay kè kontan. (Souvan doktè preskri « ti pwomnad nan pak » pou pasyan yo ki soufri ak depresyon). Menm jan an, menm egzèsis lejè tankou mache ou pwomnad ka gen efè nan ogmante nivo sewotonin nan sistèm nou, ki gen kòm rezilta amelyorasyon atitid nou ak bese santiman kòlè ak agresyon. Sètènman, konvèsasyon nou gen plis cham lè kè nou kontan. 4. Mache nan lanati kapab espesyalman pwisan nan kreye santiman

LE COIN DE L’HISTOIRE

Le massacre de 1937 Par Charles Dupuy

Le samedi 2 octobre 1937, le président Raphael Leonidas Trujillo y Molina, en tournée officielle dans la petite ville frontalière de Dajabon, déclarait devant la foule venue l’accueillir : «Aux Dominicains qui se plaignent des déprédations de la part des Haïtiens qui vivent parmi eux, je réponds : nous réglerons cette affaire ! D’ailleurs, nous avons déjà commencé ! Environ trois cents Haïtiens ont été tués à Banica. Et nous devons continuer à résoudre ce problème ». Ce sont donc dans des termes passablement provocateurs que Trujillo annonçait ses intentions, approuvait publiquement la corte, ordonnait le massacre des Haïtiens. Dans la nuit même du 2 octobre 1937, commença dans la région de Dajabon un massacre de ressortissants haïtiens qui dura jusqu’au matin du surlendemain. Pour tuer leurs victimes, les soldats dominicains reçurent l’ordre formel de Trujillo de ne les assassiner qu’à l’arme blanche. Les meurtriers utiliseront donc des haches, des poignards, des baïonnettes mais surtout des machettes, afin de tromper les éventuels enquêteurs étrangers, en faisant croire qu’il s’agissait d’une tuerie spontanément organisée par des paysans dominicains en révolte contre les voleurs de bœufs haïtiens. Personne ne fut épargné. Avec une méchanceté démoniaque, les soldats égorgèrent indistinctement les hommes, les femmes et les enfants haïtiens qu’ils rencontraient sur leur chemin. Ces assassinats massifs s’étendirent dans toute la région nord de la frontière. On tua les Haïtiens à Santa Cerro, à Banica, à Dajabon, à Guagual, à Monte-Cristi, à Las Vegas, à Sabaneta, et ainsi simultanément dans une soixantaine de localités dominicaines. Bien que l’évaluation du nombre exact des victimes de ce carnage soit bien difficile à établir, les observateurs s’accordent habituellement autour du chiffre de vingt mille morts, bilan humain qui leur semble assez juste et nullement exagéré. Dès le lendemain, les rescapés affluaient dans une épouvante affolée du côté haïtien de la frontière. Une fois mis au courant de l’hécatombe, l’évêque du Cap,

Mgr Jean-Marie Jan, se faisait conduire à toute allure sur la frontière, afin de donner, de la rive haïtienne de la rivière du Massacre, la bénédiction aux morts et l’extrême-onction aux agonisants. Quelques jours plus tard, arrivait à Port-au-Prince le rapport du consul haïtien à Dajabon, Arnold Fabre, qui accabla de consternation l’administration haïtienne. Le président Vincent chargea aussitôt le ministre Charles Féquière de faire enquête sur la situation. Peu après, Vincent se rendait abasourdi sur la frontière par où arrivaient encore des hordes de fuyards terrifiés cherchant asile en territoire haïtien. Chaque réfugié avait d’épouvantables scènes de boucherie et d’horreur à raconter que reprenaient les journaux haïtiens et les grandes agences de presse internationale. Ils révélaient comment les milliers de cadavres des victimes pourrissaient dans des charniers infects et comment, pour se débarrasser des corps, les soldats dominicains les faisaient brûler ou les empilaient dans des embarcations de pêche avant d’aller les jeter au large. Ils disaient aussi que pour distinguer les Haïtiens des Dominicains, les massacreurs les mettaient en demeure de répéter sans accent le mot cotorrito, ou encore leur montraient une branche de persil, perejil, vocable espagnol contenant la lettre j, la jota, une constrictive vélaire particulièrement difficile à prononcer pour les non hispanophones. Beaucoup de ces rescapés n’avaient eu la vie sauve que grâce à l’entraide et au courage de simples citoyens dominicains qui, disaient-ils, affrontant tous les risques, les avaient fraternellement protégés, cachés et aidés à fuir. On apprendra par la suite comment la direction des grandes compagnies sucrières dominicaines avaient refusé de livrer les braceros haïtiens aux éléments provocateurs lesquels, armés de piques et de machettes, les réclamaient à l’entrée de leurs usines. Le massacre des Haïtiens mit le pays en état de choc. Outrée, l’opinion répondit avec la plus extrême indignation à l’annonce de ces exterminations, donnant libre cours à sa colère et à son chagrin. Pendant que les ligues charitables organisaient des quêtes dans les églises et faisaient circu-

ler des listes de souscription en faveur des survivants, la jeunesse réclamait une riposte virile afin de sauver l’honneur national qui venait d’être bafoué par le dictateur dominicain. Après avoir décrété la grève patriotique, les étudiants vont aussitôt manifester devant le Palais national où un président Vincent très ouvert au dialogue vient les haranguer avec conviction et spontanéité. Vincent leur avoue qu’à leur âge et à leur place, il aurait réagi exactement comme eux, c’est-à-dire avec cette fougue et cette pugnacité si caractéristiques de la jeunesse toujours prête à se sacrifier pour défendre la patrie menacée, mais maintenant qu’il portait ses lourdes responsabilités d’homme d’État, il lui fallait manœuvrer de façon réfléchie, réaliste et pragmatique. Haïti, leur dit-il, n’avait pas les moyens humains, matériels et financiers ni son armée les capacités opérationnelles pour soutenir une guerre contre les Dominicains. Les trois mille soldats haïtiens, leur confiat-il, ne disposaient que de deux heures de munitions et en pareille occurrence, ce serait de la pure folie que de les envoyer affronter au combat l’une des plus fortes armées du continent américain. Le 15 octobre, le ministre plénipotentiaire d’Haïti à CiudadTrujillo, Evremont Carrié, et le ministre d’État dominicain des Relations extérieures, Joachin Balaguer, signaient un accord pour « éviter que quelques incidents qui ont eu lieu à la frontière nord entre Haïtiens et Dominicains ne produisent des commentaires exagérés et contraires à l’harmonie et à la cordialité qu’aussi bien l’honorable président Trujillo que l’honorable président Vincent se sont évertués à créer et à intensifier, inspiré par la commune destinée, dans la paix et la prospérité, des deux peuples frères, etc. etc. » Le dictateur semblait narguer publiquement son collègue haïtien dont il rejetait les propositions de compromis et auprès duquel il s’engageait à ordonner l’enquête la plus minutieuse comme la plus impartiale afin d’appréhender les coupables, de les faire juger selon les principes du droit public et d’appliquer contre eux les plus sévères sanctions possibles. Un mois après l’accord du 15 octobre cependant, le New York

pozitif. Lè n ap mache nan yon jaden flè, avèk pye bwa toutpatou, ou byen nan yon rak bwa, sa prezante tablo yon bote enpresyonan epi li ka pwovoke yon pèspektiv pi laj sou diferans ki genyen antre youn ak lòt. 5. Pou moun ki panse ke pou yo pale sou sijè enpòtan yo dwe chita, kòm akote yon tab konferans, osnon nan yon sal lekòl, kite mwen fè w

sonje ke Jezi ak Bouda te anseye disip yo pandan y ap mache. San nou pa menm bezwen pale sou « lekòl itineran » Aristòt ak pwofesè li a, Platon, ki te toujou diskite sou gwo sijè enpòtan pandan y ap mache. Nan tan modèn yo, istwa dekri gwo negosyasyon diplomatik ki fèt pandan « yon ti pwomnad nan lanati ». 6. Finalman, souvan mwen obsève ti gwoup zanmi ka p fè « ti pwomnad nan sant komèsyal yo ». (Isit nan Las Vegas, paske li fè twò cho pou mache deyò nan sezon ete a, sant komèsyal yo penmèt gwoup sa yo fè egzèsis avan magazen yo ouvri). Gwoup sa yo pa sèlman fè egzèsis, men yo kreye evènman sosyal

Tribune publiait une série de reportages sur la tragédie sanglante vécue par les paysans haïtiens sur la frontière dominicaine. La grande presse sortit alors de son indifférence et reprit cette nouvelle à sensation qui provoqua bientôt un concert de réprobation horrifiée dans l’opinion publique américaine. Le président du comité des Affaires étrangères du Sénat américain, le sénateur Hamilton Fish, condamna sévèrement ces horreurs et exigea du Département d’État la rupture immédiate des relations diplomatiques avec le gouvernement dominicain. Sur ces entrefaites, Vincent expédiait une lettre beaucoup moins conciliante à Trujillo pour se plaindre des lenteurs de cette investigation unilatérale qui n’aboutissait à rien, et à laquelle il désirait maintenant associer des délégués de Cuba et du Mexique. Le dictateur dominicain repoussa avec dédain l’offre de ces nations amies et réitéra la promesse solennelle faite à son « grand ami » Vincent, de conduire l’enquête, comme promis, avec un haut esprit de moralité et de justice. Au moyen d’artifices juridiques plutôt malhonnêtes, Trujillo persistera ainsi à tergiverser de la façon la plus exaspérante avant que Vincent, impatienté par ces avocasseries diplomatiques interminables, ne se résigne, de guerre lasse, à mettre en mouvement les procédures de plainte auprès des instances interaméricaines afin de régler le différend qui l’opposait à son voisin dominicain. Les représentants des deux pays discutaient chaudement d’un règlement à Washington, lorsque, grâce aux bons offices du nonce apostolique délégué à Port-au-Prince et à Santo-Domingo, Mgr Maurilio Silvani, les deux capitales annoncèrent qu’elles étaient parvenues à un arrangement à l’amiable. Selon cet accord, qui sera signé à Port-au-Prince, le 26 février 1938, Trujillo s’engageait à verser sept cent cinquante mille dollars au gouvernement haïtien, lequel promettait d’employer la somme au mieux des intérêts des victimes. La première tranche de deux cent cinquante mille dollars servit, en effet, à construire des colonies agricoles à Osmond, à Grand-Bassin, à Saltadère, à Biliguy et au Morne-des-Commissaires, où furent relogées quelques-unes des familles rescapées. Trujillo devait payer le solde de cinq cent mille dollars par tranches de cent mille, payable à la fin du mois de janvier de chaque

vivan. Tout moun ap mache, e anpil ladan yo kreye konvèsasyon ki gen anpil chalè. Epi anbyans sosyalizasyon an sanble li gen plis plezi pase si tout moun te rete an plas nan yon kafe. Mwen espere ke atik sa a ba w kèk rezon ki bon pou w fè « konvesasyon w mache ». Apròch sa a bay kèk bon jan avantaj. [1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan: www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradwi soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA

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année, jusqu’à l’apurement total de la dette. En février 1939 cependant, Trujillo obtenait de la part des officiels haïtiens un rabais de deux cent vingt-cinq mille dollars après qu’il leur eut avancé par anticipation un peu plus de la moitié du solde, soit la somme de deux cent soixante-quinze mille dollars. La question des dédommagements resta au cœur des débats politiques, et l’opinion haïtienne, scandalisée par cette attitude d’abdication jugée trop complaisante et par ce qu’elle qualifiait de vente à rabais du sang des malheureux paysans, réclama des explications. Le gouvernement s’empressa d’évoquer la grave crise financière qu’il traversait pour se justifier; mais les citoyens indignés demeurèrent convaincus que les hauts fonctionnaires haïtiens avaient été stipendiés par Trujillo, lequel les avait probablement corrompus avec un argent qu’ils se seraient empressés de partager comme de vils margoulins. Quelque temps plus tard, en effet, une rumeur persistante voulut que le consul dominicain au Cap-Haïtien, Anselmo Paulino Alvarez, avait effectué une visite secrète à Port-au-Prince avec une valise contenant la somme de vingt-cinq mille dollars en petites coupures de dix et de vingt, un butin qui lui aurait servi à acheter les officiels haïtiens véreux. Les preuves de lâcheté du gouvernement haïtien justifièrent les plus graves accusations de vice qui vont pleuvoir sur Vincent et son entourage. Beaucoup de hauts fonctionnaires furent condamnés par la vindicte populaire et même la sœur du président, la généreuse Mademoiselle Résia Vincent, fut accusée de s’adonner au lucratif trafic de la vente illégale de maind’œuvre haïtienne aux grandes usines sucrières dominicaines. C.D. Achetez le livre Le Coin de l’Histoire en appelant au (514) 862-7185.


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Un avis de recrutement qui dégage le racisme et la discrimination Par Claudy B. Auguste A New York, en ce début de semaine, c‘est une communauté haïtienne plus que jamais unie, même quand elle couve des tendances différentes pour les électorales de dimanche en Haïti, qui exprime d’une seule voix sa réprobation concernant un avis de recrutement à l’allure raciste et discriminatoire. Publié dans un organe de presse de Rockland County, l’avis en question dit clairement que l’offre d’emploi annoncé ne concerne pas les Haïtiens. En effet, à la recherche d’une infirmière (LPN ou RN), «Interim Healthcare Inc », a fait passer, le jeudi 15 octobre dernier, dans le New City Pennysaver,

une publication spécialisée dans le marketing à prix abordable, une offre d’emploi. Toutefois, le journal a pris le soin de reproduire à la lettre, les exigences faites par le centre de santé de récupération de West Haverstraw, en écrivant noir sur blanc « Laid back, nurse, no Haitians». Il s’agit d’une discrimination outrageuse dans sa forme la plus brute, a écrit sur son compte Twitter David Carlucci, un jeune sénateur démocrate de l’État de New York. Il considère cet acte comme une violation flagrante des droits civils de la personne. Aussi appelle-t-il le New York Deptartment of Labor à se pencher immédiatement sur cette affaire qu’il qualifie d’« outrage à la communauté

haïtienne ». Il a fait également appel à l’agence fédérale « Equal Opportunity Employment Commission » (EOEC) l’invitant à entamer une investigation afin de fixer les responsabilités. Sur ces entre-faits, Solienne Destiné, une professionnelle haïtienne de la santé vivant en Floride, n’a pas ménagé ses mots, en apprenant lundi la nouvelle. C’est scandaleux et raciste, a-t-elle scandé tout en affirmant être directement et également concernée par un tel affront infligé aux braves et courageux infirmiers et infirmières haïtiens évoluant dans l’État de New York. Une autre infirmière candidate à une maîtrise en nursing, qui habite New York City, nous apprend, sous le sceau de l’anonymat, qu’elle a été informée de cette forfaiture par voie de presse et que, selon elle, des autorités compétentes, notamment le DA Office et Labor Dpt, prendront bientôt des mesures appropriées. Elle poursuit en disant que ce sera fait dans leur intérêt si elles voudraient bien éviter une marche tout le long de Brooklyn Bridge pour crier au racisme. Qu’est-ce qui pourrait bien amener cette institution à modifier ses méthodes de recrutement, jusqu’à exclure une frange de la communauté des infirmiers (res) ? À cette question, une autre infirmière contactée par le journal a répondu que les exigences du temps font durcir la position de certains employeurs pour qui « le patient vient en priorité par rapport à l’em-

ployé». Pourtant, conclut-elle, il serait plus simple de recevoir tous les dossiers des candidats sans être obligé de donner suite à toutes les demandes formulées, après les avoir examinées. Rappelons que ce n’est pas la première fois que la commu-

nauté haïtienne de New York se trouve confrontée à ce genre d’exclusion ou ostracisme. En 1989, elle avait lutté et élevé haut la voix pour que le nom d’Haïti ne soit plus associé à l’origine de la maladie du SIDA. cba

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ÉDITORIAL

Les craintes d’une nouvelle mascarade électorale au second tour sont bien présentes

À

moins d’une semaine de la tenue des élections présidentielles, des municipales et du second tour des législatives généralement dénoncées pour être une mascarade, rien n’autorise à croire que la journée du 25 octobre 2015 sera différente de celle du 9 août 2015. Bien au contraire, les craintes persistent que les violences, les bourrages d’urne et les actes d’intimidation qui ont caractérisé le premier tour sont bien présents, laissant prévoir les mêmes dérives et forfaiture ayant déclenché la crise qui secoue présentement le pays, sinon pire. Malgré les promesses de rectifier les « erreurs » et de rassurer les candidats, les partis politiques et les électeurs, Pierre-Louis Opont et l’organisme électoral maintiennent le cap sur leur objectif : organiser un scrutin fait sur mesure pour satisfaire les intérêts de Michel Martelly. Quand on se rappelle l’atmosphère dans laquelle évoluait la campagne pour les législatives marquée par la violence perpétrée sur la personne de partisans de candidats d’opposition collant des affiches publicitaires; aussi par la violation systématique de la Loi électorale par celui même à qui en incombe la responsabilité constitutionnelle de faire respecter les lois du pays, en l’occurrence le président de la République utilisant les ressources de l’État pour financer la campagne de son candidat; de même par l’inaction du Conseil électoral provisoire (CEP) face à ces violations, on ne peut s’empêcher d’anticiper, pour le 25 octobre, les mêmes forfaitures dont l’organisme électorale a accouchées le 9 octobre 2015. Plus de deux mois depuis la tenue du premier tour des législatives, Pierre-Louis Opont et les conseillers électoraux évoluent dans un autre monde agissant comme s’il n’était arrivé rien d’anormal, le 9 août 2015. Au moment où des voix s’élèvent pour condamner la mascarade presque collectivement dénoncée, ils font la sourde oreille, répondent à coups de conférences de presse sans substance, sinon assorties de promesses creuses ou d‘engagements vite oubliés. À quelque jours des élections programmées pour le 25 octobre, la situation n’est pas différente de ce qu’elle était six jours avant les dernières législatives ayant débouché sur la catastrophe électorale imposée à la nation par le Conseil électoral d’Opont. Après avoir fait l’expérience du premier tour du scrutin organisé et géré par Pierre-Louis Opont et ses conseillers électoraux, les candidats qui s’embarquent naïvement dans cette nouvelle aventure, entretenant le vague espoir que le second tour sera différent du premier, se trompent pitoyablement. Ils n’ont pas su voir ni comprendre que rien n’a changé depuis les fraudes massives, les irrégularités systématiques et les actes de violence qui ont caractérisé

le premier tour des législatives. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, il est tout à fait légitime de croire que les résultats des prochaines élections ne seront pas différents du vote du premier tour. En effet, voici les conditions qui prévalent à six jours du scrutin. Le CEP et l’exécutif font la sourde oreille aux protestations répétées contre le scrutin du 9 août, les appels fusant de toutes parts exigeant que soient infligées de justes punissions aux auteurs des actes criminels perpétrés le jour des élections. Mais, proches du pouvoir, ces bandits continuent de courir les rues, prêts à répéter leurs forfaits dès qu’ils seront sollicités. Dans le même registre, les violations du Décret électoral, loin de s’arrêter, se sont intensifiées. La présidence a pris des dispositions pour que des fonds soient attribués à la campagne présidentielle de Jovenel Moïse, le candidat du Parti haïtien tèt kale, la plateforme créée par Michel Martelly. Les nouveaux règlements adoptés par le CEP soi-disant pour résoudre le problème d’accréditation des mandataires des partis politiques pourraient créer des problèmes encore plus graves. Puisque, d‘ores et déjà, un représentant de Fanmi Lavalas, le parti politique de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, prend l’article 12 de ces nouveaux règlements comme une insulte. Celui-ci stipule, en effet, que les mandataires qui feront partie des différents groupes appelés à assister au dépouillement du scrutin, participeront selon l’horaire suivant : « Groupe 1: 6 h AM à 9 h. AM; Groupe 2 : 9 h. AM-12 h.AM; Groupe 3 : 12 h.PM-15 h. PM et Groupe 4 : 15 h.PM jusqu’à la fin des opérations ». Mais Yvon Feuillé, parlant au nom de Fanmi Lavalas a déclaré : «Tous les mandataires de Fanmi Lavalas seront dans les bureaux de vote». M. Feuillé a été chaudement ovationné par les représentants d’autres partis politiques présents à une rencontre de l’organisme électoral avec les responsables des partis politiques et des observateurs électoraux, qui a eu lieu à l’hôtel Royal Oasis. Soulignant le caractère illégal du douzième des 23 articles nouvellement créés par le CEP, Feuillé a illico affiché l’intention de Fanmi Lavalas d’adopter une posture de désobéissance civile. On peut donc prévoir qu’une crise se profile à l’horizon si Fanmi Lavalas refuse d’observer l’horaire établi par l’article 12 eu égard à la participation des mandataires, et que les représentants des autres formations politiques optent pour imiter ceux du parti d’Aristide. Autre cause de préoccupation : La violence qui avait dominé durant la campagne au premier tour se manifeste plus brutalement encore. À Cité Soleil, le vendredi 16 octobre, pas moins de quinze personnes ont été prétendument abattues par la Briga-

de d’opération d’intervention départementale (BOID). Créé récemment par le président Martelly, ce corps à la gâchette facile intervient trop souvent en faveur du candidat officiel. La sauvagerie constatée présentement dans la campagne est imputée aux groupes qui possèdent le monopole des armes, en d’autres termes, les forces de police et les partisans du régime en place. Au point que le président du CEP, qui reste encore indifférent face aux auteurs de la violence perpétrée durant la journée du 9 août, a tiré la sonnette d’alarme. N’a-t-il

pas demandé que soient déployés des policiers « lourdement armés » depuis la veille du prochain scrutin ? En clair, toutes les conditions sont réunies pour que se produise un massacre électoral encore pire que Ruelle Vaillant. Les forces du mal sont donc prêtes à déclencher une nouvelle vague de violence pour imposer leurs choix au second tour. Ceux qui ont créé ces conditions, le gouvernement, le CEP et leurs alliés, doivent assumer leurs responsabilités. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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EDITORIAL

Fears of a new electoral farce in the second round are present

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n under a week the holding of presidential and municipal elections in addition to the second round of the legislative vote generally denounced for being a masquerade, there is no reason to believe that October 25, 2015 will be any different from the August 9, 2015 event. On the contrary, persistent fears abound that violence, ballot stuffing and acts of intimidation that characterized the first round are all the more present, foreshadowing the same excesses and malfeasance that triggered the crisis that is currently gripping the country, and are anticipating an even worse result. Despite promises to correct the “errors” and reassure candidates, political parties and voters, PierreLouis Opont and election authorities stay the course on their objective: organizing a tailor-made ballot to satisfy the interests of Michel Martelly. Recalling the atmosphere in which the campaign for the legislative elections evolved, that was marked by such violence perpetrated upon supporters of opposition candidates pasting posters; as well as by the systematic violation of the Election Act by the very official having the constitutional responsibility to enforce the laws of the land, in this case the President of the Republic using state resources to finance the campaign of his candidate; again by the inaction of the Provisional Electoral Council (French acronym CEP) against these violations, one can‘t help but anticipate that on October 25, the electoral body will produce the same malfeasance it dished out October 9, 2015. More than two months since the holding of the first round of legislative, Pierre-Louis Opont and electoral advisors are evolving into another world, acting as if nothing unusual had happened on 9 August 2015. While numerous voices are raised to condemn the masquerade nearly collectively denounced, they remain unresponsive; answering the protests with press conferences totally lacking any substance, if not accompanied by empty promises or commitments quickly forgotten. Only days before the elections scheduled for October 25, the situation is no different than what it was six days before the last legislative election that resulted in the superimposition of the catastrophe upon the nation by the Opont Electoral Council. After the experience of the first round of the election organized and managed by Pierre-Louis Opont and electoral advisers, candidates who naively embark on this new adventure, maintaining the vague hope that the second round will be different from the first, are woefully mistaken. They failed to see or understand that nothing has changed since the massive fraud, irregularities or systematic acts of violence that characterized

the first round of legislative elections. The same causes always producing the same effects, it‘s perfectly legitimate to believe that the results of the next elections will not be different than the first round of voting. Indeed, these are the prevailing conditions six days prior to the vote. The CEP and the executive turn a deaf ear to repeated protests against the election of August 9; with calls coming from all sides demanding fair punishment against perpetrators of criminal acts having taken place on that election day. Close to the government, these bandits continue to run the streets, ready to repeat their crimes when summoned to action. In the same vein, violations of the Electoral Decree, far from stopping, have intensified. The Presidency has arranged for the allocation of funds to the presidential campaign favorite, Jovenel Moïse, the candidate of the Haitian Bald-Headed Party, the platform created by Michel Martelly. New regulations adopted by the CEP presumably to address the issue of accreditation of representatives of political parties could very well create even more serious problems. Because, already, a representative of Fanmi Lavalas, the political party of former President Jean-Bertrand Aristide, takes Article 12 of the new regulations as an insult. It stipulates, in fact, that representatives that will be part of different groups called to attend the counting of votes will participate according to the following schedule: “Group 1: 6 AM to 9 AM. Group 2: 9 AM-12 AM; Group 3: 12 PM-15 PM. and Group 4: 15 PM until the end of the operations.” But Yvon Feuillé, speaking on behalf of Fanmi Lavalas, said: “All officers of Fanmi Lavalas will be at the polling stations.” Mr. Feuillé was warmly cheered by representatives of other political parties present at a meeting of the electoral body with leaders of political parties and election observers, which took place at the Royal Oasis Hotel. Stressing the illegality of the twelfth Article of the 23 items newly created by the CEP, Feuillé instantly displayed the intention of Fanmi Lavalas to adopt a posture of civil disobedience. We can foresee a crisis on the horizon if Lavalas refuses to comply with the timetable established by Article 12 with regard to the participation of proxies, and representatives of other political parties opting for mimicking those of Aristide’s party. Another cause for concern: The violence that dominated during the campaign in the first round appears even more sharply now. In Cité Soleil, Friday, October 16, no less than fifteen people were presumably shot dead by the Brigade departmental intervention operation (French acronym BOID). Recently created

by President Martelly, this trigger happy body intervenes too often in favor of the official candidate. The savagery currently observed in the campaign is attributed to groups that have the monopoly of weapons; in other words, the police and supporters of the regime. So real is the danger that the president of the CEP, which remains indifferent regarding those responsible for the violence perpetrated during the August 9, found their voice and sounded the alarm. Hasn’t he called for

deployment of “heavily armed” police as early as the day before the next election? Clearly, all the conditions are in place for a blatant election slaughter to occur that’s even worse than Ruelle Vaillant. The forces of evil are ready to unleash a new wave of violence in order to impose their choices in the second round. Those who created these conditions, namely the government, the CEP and their allies must assume their responsibilities. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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POSTCARDS FROM AFRICA

Volume 3, Issue 100

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JOVENEL MOÏSE EN MAUVAISE POSITION

Trois candidats à la présidence talonnent le poulain de Martelly

Suite de la page 1 élection pacifique. En effet, quelques jours avant cette date fatidique, les rues sont pratiquement vidées à la capitale ou, pressentant l’enjeu, les plus avertis stockent des provisions pour plusieurs jours. Une opinion généralisée veut que le président Martelly lâcherait ses troupes afin d’entacher ces joutes d’irrégularités, voire de les annuler dans le cas d’une victoire éclatante des partisans de Pitit Dessalines, le parti politique du sénateur du Nord, Moïse Jean-Charles, du leader de LAPEH, Jude Célestin, ou de Maryse Narcisse de la mouvance lavalassienne. Quand on connaît la ferveur des bandits légaux du pouvoir rose de Martelly et les conséquences instantanées d’une défaite : perte de privilèges dont les chèques mensuels, des automobiles de l’État, des coupons de gazoline et surtout du statut de chef dans un pays comme Haïti, toutes les conjectures sont envisageables. C’est précisément pour ne pas perdre ces privilèges et l’ineffable situation de « maitre des vies et des biens » que jouer le tout pour le tout prend son véritable sens dans le contexte de l’« après-Martelly sans Martelly » ou Jovenel Moïse ne serait pas dans le décor.

Mesure impopulaire d’augmentation de taxes à la dernière minute

Complètement sur la défensive et

surtout assailli par la vague dessallinienne de Moïse Jean-Charles, le président Michel Martelly, dont le parti bat de l’aile dans le dernier round de la course à la présidence, ne sait plus à quel saint se vouer. Jude Célestin avale du terrain, comme on le dit, tandis que Maryse Narcisse prend du poil. Son candidat, le planteur de bananes Jovenel Moïse, a même essuyé des jets de pierres dans l’Artibonite. Par voie de communiqué, il a tenté de dénoncer les manœuvres de ses adversaires sans arriver à mousser ses potentiels partisans. Il est vrai que, deux semaines avant la date fatidique du 25 octobre, le ministre des Finances n’a trouvé mieux que d’augmenter le coût de certains produits de première nécessitée. Une mesure disgracieuse qui est tombé comme une douche froide sur les mères de famille déjà prises avec une baisse spectaculaire du coût de la vie, depuis la chute de la gourde face au billet vert. Pour simples exemples, le coût d’un cirage de chaussures est passé de cinq à dix gourdes, alors que l’immatriculation automobile connaît une hausse de 25 %. Pour un gouvernement sortant, il s’agirait d’une opération de ramassage d’argent sans précédent.

La commémoration du drame du Pont Rouge accule davantage le pouvoir

C’est à la sauvette que le président

Martelly est apparu au Pont Rouge, à l’entrée Nord de la capitale, avec son Premier ministre de facto, Evans Paul. La veille, les partisans de Moïse Jean-Charles tenaient une veillée patriotique dans les quartiers populaires où la tendance dessallinienne serait à la hausse. Une marche symbolique à Pétion-Ville, suivie d’une escale au Champs-de-Mars, le 17 octobre, a manifestement jeté la consternation dans les rangs du Parti haitien tèt kale (PHTK). Pour échapper au mépris d’une population dont le raz-le-bol du pouvoir en place est un secret de Polichinelle, on a vu le président se rendre à Marchand-Dessallines. La tribune aménagée par son alter ego musicien, le député mal élu Gracia Delva, dit Aya, était vide. Michel Martelly en a profité pour crier bien haut sa déconvenue avant d’affirmer pour la première fois qu’il était « entouré de voleurs que personne ne pouvait arriver à démasquer ». Mais, il prêchait la continuité, accompagné uniquement de son poulain, Jovenel Moïse. Est-il déjà déserté par les ouailles qui encombraient sa caravane au début ? Ce revers essuyé par le président sortant survient exactement un an après la gifle qu’il avait portée à la mémoire de l’Empereur. En effet, c’est à sous-piste (ancien aéroport militaire de Bowen Field) qu’il organisait une fête populaire, l’an dernier, à la même date. Il avait même osé déambuler sur le stand officiel avec une « Ti

Simone », c’est-à-dire un homme travesti en femme.

Membre fondateur de Bouclier, Jovenel Moïse pave la voie à l’échec du PHTK

Face au mauvais accueil réservé dans le pays à son candidat à la présidence, Jovenel Moïse, l’incapacité du président Martelly à commémorer dans les normes la geste apatride du 17 octobre 1806 est perçue comme un signe du déclin. S’il a recommandé la continuité de son régime, il a fustigé la population à « ne pas voter pour mille gourdes », alors que son poulain distribue des motocyclettes et des liasses de mille gourdes partout sur son passage. Au juste, c’est un homme désemparé, visiblement consterné qui déversait des paroles insensées. À un certain moment, il a réclamé « un petit répit afin d’enlever son costume blanc, lourd, pour revêtir son bredjeens » (pantalon qui laisse entrevoir le cul). Cet énervement du président serait dû à la division du vote de ses partisans qui le perçoivent déjà comme un homme du passé et surtout au mauvais choix d’un éventuel prétendant à la succession. Partout dans la classe moyenne, autant parmi les gens d’affaires, il se répète que « Jovenel n’est pas accommodable » tandis que l’homme de la rue s’étonne que sa banane soit vendue à l’étranger alors qu’il n’est pas servi en priorité. Associé d’af-

faires du président Martelly dans une concession de mille carreaux de terre de l’État haïtien pour un projet d’exportation de bananes, Martelly l’avait entraîné dans l’aventure politique parmi les membres fondateurs du parti politique Bouclier. Selon des informations fiables, Jovenel Moïse est un membre fondateur du parti Bouclier, précédemment à sa candidature à la présidence d’Haïti. Il avait agi d’ordre du président et en association avec son beau-frère, Kiko Saint-Rémy. Inconnu des cercles bourgeois de Pétion-Ville, il est tombé comme un cheveu dans la soupe, côtoyant des individus de sacs et de cordes qui rodent autour de la famille présidentielle, notamment le monde interlope qui vit de prévarications. Au grand désespoir, n’a-t-il pas abandonné son rêve d’établir un champ de bananes dans le pays au profit d’une aventure politique parsemée d’embuches, sous l’égide d’un président en porte-à-faux avec la morale, accusé en maintes occasions de corruption et d’associations de malfaiteurs ? Donc, Jovenel Moïse apparaît comme un type extrêmement dangereux, une sorte de pantin (popetwal) entre les mains du président qui remettrait officiellement en vigueur la politique de doublure décriée au dix-neuvième siècle haïtien. Ceci, advenant une manipulation du vote populaire par la main agissante, apatride et malveillante du président du CEP, Pierre-Louis Opont.

DEUXIÈME TOUR DE LA MASCARADE DU 9 AOÛT 2015 Opont et son équipe condamnés à refaire l’expérience ante Martelly est décidé à faire élire son poulain... Léo Joseph Dans le cadre des élections visant à pourvoir nos institutions de fonctionnaires élus, de la présidence aux dirigeants locaux, mais surtout en ce qui concerne le président de la République, Michel Martelly et PierreLouis Opont s’entendent comme larrons en foire. Pour des raisons différentes, bien sûr, ces deux hommes se soumettent inéluctablement à l’idée d’orienter les résultats du vote du 25 octobre dans le sens de leurs intérêts respectifs. Martelly tient à faire élire son poulain; Opont est contraint de tenir le second tour dans l’impréparation totale, pour éviter de se mettre sur le dos des candidats ayant investi gros pour se faire garantir la victoire. Le président tèt kale est sans doute le premier chef d’État haïtien a redouter les foudres de la justice, à l’expiration de son mandat. En raison de ses multiples dérives, de nombreuses actions judiciaires l’attendent. S’il a su protéger la première dame, avec son fils aîné, et lui-même du procès intenté contre eux par les avocats Newton Louis Saint-Juste et André Michel, pour corruption, détournements de fonds publics, usurpation de titre et association de malfaiteur, en abusant ses prérogatives constitutionnelles, ce sera toute une autre histoire lorsqu’il aura remis les clés du Palais national. Qui pis est, des actes répréhensibles extrêmement graves l’ont mis dans le collimateur de la justice américaine qui attend la fin de sa présidence pour frapper à sa porte. Michel Martelly, qui utilise présente-

ment la présidence comme bouclier pour éloigner de lui des inculpations et des poursuites judiciaires, sait fort bien que l’impunité qu’il s’est donnée est sur le point de prendre fin. À moins de faire en sorte que son successeur immédiat soit son homme lige. Si Michel Martelly se comportait comme s’il n’a cure de ce qui l’attend après la fin de son mandat, l’arrestation de son fils par les Américains, dont certaines des accusations portées contre lui sont identiques à celles qui concernent le président haïtien, doit certainement lui donner à réfléchir. Dès lors, on comprend son acharnement à tout faire pour que Jovenel Moïse le succède. Indéniablement, Sweet Mickey souhaite pouvoir continuer à jouir de l’impunité avec la présence de son homme de confiance au Palais national. Condition sine qua non pour échapper à la prison, suite à une série de tracasseries juridiques, en Haïti et aux États-Unis, auxquelles se trouvera confronté le président haïtien.

Pas d’élections, remboursements obligatoires Associés à part entière avec la présidence, dans la tenue des élections, Pierre-Louis Opont et les conseillers électoraux tiennent absolument à foncer tête baissée dans l’organisation du second tour. Nonobstant les défaillances de l’institution électorale, l’impréparation de la machine électorale et les faiblesses techniques des décideurs, le CEP maintient fatalement le cap sur le second tour. Et pour cause. Car sans élections, impossible de tou-

cher de ristournes. En cas d’annulation du scrutin ayant toutes les chances de déclencher la violence à l’échelle nationale et de répéter les mêmes failles et forfaitures constatées le 9 août 2015, les hommes et femmes de l’organisme électoral redoutent les représailles dont ils pourraient être l’objet dans l’éventualité de l’annulation des élections. Il va sans dire que les candidats qui ont reçu l’assurance d’être élus moyennant paiements de compensation ne resteraient pas les bras croisés regardant disparaître leurs investissements. Surtout quand il s’agit de prétendants liés à la pègre et dont le financement provient de ce secteur. Les conseillers électoraux, qui ont négocié un quelconque paiement en retour de promesse de victoire à des candidats, seraient confrontés à l’obligation de restituer des fonds qu’ils auront dépensés depuis belle lurette.

Pas question non plus de perdre les ristournes Le CEP tient également à foncer dans la logique de la tenue des élections du 25 octobre, sans même résoudre les graves problèmes soulevés par le premier tour, encore pour des raisons de gros sous. En effet, il n’est un secret pour personne que, en sus de leurs gros salaires et des nombreux avantages que procure cette fonction, des responsables de l’organisme électoral négocient de riches ristournes. Cellesci vont jusqu’à 30 % du montant des contrats octroyés aux donneurs de service, ou bien pour aider une entité contractante à collecter une facture

restée trop longtemps en souffrance. Tandis que la majorité des compagnies fournisseuses de service aux CEP, qui se sont établies en clientes régulières au fil des élections successives, observent un pacte de silence concernant les contrats passés avec l’organisme électoral, toutes ne se considérant pas liées par un tel protocole. On en veut pour preuve la récente intervention d’un propriétaire d’entreprise à une station de radio de la capitale. Il dénonçait les abus dont il se disait victime par les autorités responsables d’effectuer les décaissements lorsqu’il voulait toucher une facture restée impayée depuis des mois. Selon le plaignant, il s’était entendu demander par un membre du CEP une ristourne de 30 % de la facture pour que paiement soit effectué.

Le CEP a-t-il déjà décidé de couler Moïse Jean-Charles? Manipulé par ceux qui investissent l’argent sal dans les élections et Michel Martelly cherchant à s’octroyer une police d’assurance contre des calamités juridiques qui s’accumulent contre lui, le CEP est déjà à pied d’œuvre dans la recherche d’une solution susceptible de rassurer tant le Palais national que la gent de la pègre. Bien que les différents sondages d’opinion diffusés jusqu’ici (quoique jugés peut crédibles) mettent, tour à tour en première position, soit Maryse Narcisse, suivie de Jude Célestin et de Moïse Jean-Charles; ou bien Jude Célestin, Moîse Jean-Charles et Maryse Narcisse; ou encore Moïse Jean-Charles, Jude Célestin et Mary

Narcisse, le Conseil électoral provisoire se serait déjà fixé sur le choix de celui qui aura gagné les présidentielles du 25 octobre. On apprend, en effet, des milieux proches des conseillers électoraux, que selon les discussions en cours, le candidat à la présidence Moïse JeanClarles, engagé dans la course électoral sous la bannière du Parti Pitit Dessalines, serait l’ « animal à abattre», le prétendant à couler coûte que coûte. Ces milieux affirment que le CEP aurait déjà décidé que : « À moins que Moïse Jean-Charles obtienne 60 % des suffrages exprimés, il sera coulé». Si cette décision se confirme, elle pourrait bien traduire les préoccupations de Martelly par rapport à la victoire de l’ex-sénateur du Nord. On se rappelle que celui-ci a passé les quatre dernières années à mener une opposition acharnée contre le président Martelly; et qu’il s’est signalé dans la campagne en faveur de la destitution de Sweet Mickey sous l’accusation qu’il détenait les citoyennetés américaine et italienne. Au point qu’il est passé pour archi ennemi du chef d’État haïtien. Les malheurs qui suspendent comme l’épée de Damoclès sur la tête de Michel Martelly, dès que prend fin son mandat, font croire que même avec un nombre de votes de 75 % ou davantage, Jean-Charles, ou tout autre candidat jugé une menace pour le futur ex-président chanteur du compas, connaîtra la frustration de voir escamotée sa victoire aux urnes, le 26 octobre prochain ou plus tard.


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Kreyòl

Soti nan paj 6 pou yo antre kò yo tou piti pou pran piyay. Si yon moun pa gen nen nan figi l, l ap di tout tenten e aksepte tout malpwòpte. Kote Feye Lavalas soti pou l vin avèk koze kredi ? Msye pa menm wont e sonje frè l ki te pase nan yon sikonstans san moun pa konprann. Nèg sa yo san wont. Jizèl : Tout moun ki rele tèt yo opozan pa gen anyen serye y ap regle, paske se patizan divizyon ak vyolans yo tout ye jouk jounen jodi a, malgre yo fini tankou yon kreyon. Yo mèt bay gouvènman Mateli a tout kalifikatif, li bay yon demokrasi kote tout moun kapab pale e fè tout sa yo vle, paske ti Mari p ap monte, ti Mari p ap desann. Mateli boukle 5 an li a. Kamita : Bann jalou ak fanmi payaya yo sezi pou wè sa gouvènman an fè pandan manda li a. Yo te konn ap pale koze kredi pou diskredite gouvènman an ki demontre lekontrè. Se divizyon yo vle kreye nan sen sosyete a. Yo tounen yon Jan-Chal, mantè devan Lisifè ki konprann li kapab vin prezidan pèp ayisyen. Tout pale anpil nou tande yo, msye p ap lòzèy nan soup la. Yon moun ki pa menm poze yon latrin nan peyi a, ki konprann li kapab prezidan. Dayè, li pa gen konpetans pou sa. Tout ensanse yo dwe pran men yo, paske yo pèdi nan kafou tenten. Adèlya : Nou gen anpil sanba ki pote anpil mesaj pou nou, men nou refize mete tout sa yo di a an pratik. Peyi Dayiti kale anpil bon mesaje ki renmen li e ki reyèlman fè nou viv. Simona : Medam, nou pa manti ! N’ap pare pou tout jalou yo ki rete ap betize olye yo travay pou lonè peyi a. Nou gen yon bann denmèplè-teworis ki konprann yo kapab dirije peyi a pandan yo tout pa t janm administre oubyen jere yon enstitisyon. Yo tout se kandida payaya nou rele yo. Mwen kwè yo tout fou sou pwen sa a. Yo konprann jere yon peyi se menm bagay ak di tenten lakay yo kote yo konprann yo gen tout pouvwa. Kamita : Se sa li ye menm, paske se yon pakèt moun fou ki gen foli pouvwa pou antere peyi a pi fon. Yo se yon bann enkonsyans ki gaye toupatou nan peyi ap simaye divizyon. Moun sa yo pa gen parèy. Si nou koute bann djèdjè sa yo, bann tenmerè yo, na fè kòlè pou n tou kite sa. Pa gen sa menm. Yo reyèlman pa gen anyen y ap pote pou ede peyi a ki bezwen yon administratè zele e ki gen tèt frèt.Nou bezwen moun ki kapab travay ak moun k ap panse pwogrè. Simona : Pèp la pral vote kalite ak konpetans nan eleksyon 25 oktòb 2015 k ap vini la a. Nou konnen pou ki rezon li pral vote konpetans ak kalite pou pwogrè, se paske nou chak k ap viv sou tè a gen 5 dwèt nan chak men. Alò, nou tout avèk kat eleytoral nou dwe fè diferans la. Adèlya : Ou pa manti, paske pèp la avèk tout lisidite l pou l fè kesyon yo. Mwen remake ke nou tout ki la a konptrann byen kesyon an pou n sa bay tout vagabon yo sa yo merite. Nou gen pou misyon pou pote mesaj la ale pou tout moun nan peyi a ki gen kapasite pou yo vote konpetans la e boude tout vagabon yo ki konprann y ap vin pou vòlè. Jodi a nou gen yon peyi ki vle pran wout devlopman, paske l gen moun ki vle ede l pou mete l sou ray pwogrè a san demagoji e san radòt ak pale anpil pou

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granmesi. Kamita : Satan gen pouvwa pou l fè nou mal. Tout egri, paske yo la twò lontan ap ranse, pa travay pou yon amelyorasyon. Nou pral ba yo tout kanè pou yo pa vin sou moun ankò. Si mechan yo konprann yo kapab jwe nou pou yo pran peyi a nan men nou, yo chire san yo p ap janm koud. Peyi a pa bezwen radòtè k ap vin ranse e vòlè tou. Simona : Ou gen rezon tout bon vre, paske se yon bann radòtè ki la ap ranse tout lasent jounen. Mateli manke sèlman 3 mwa pou l kite sa e al ba yo tout sa yo merite san gade dèyè. Tout sa yo ki te konprann Mateli pa t ap fè 100 jou, pran nan pa konprann, paske yo pa konn fè bon mannèv. Mateli fè bon jan 5 an ke Aristid pa menm realize nan 2 tèm li kòm apòt malè. Li vin avèk yon Mariz Nasis ki reyèlman p ap asiste tiraj la. Li deja bannann pou fè plas pou Nèg bannann nan ki monte ak yon degre ekstraìodinè. Yo mele tout bon vre. Viktò : Nou vin koute, tande e pote bon jan pawòl pou tout zanmi ak fanmi ki dwe fè mesaj yo pase toupatou. Se pa pou granmesi nou reyini aswè a. Nou tout ki la a gen responsabilite sou zepòl nou pou n ede peyi nou, non pa tankou pakèt aloufa yo ki vin pou souse tout lèt manman nou, men pou brase lide e fè pèp ayisyen konnen devwa li pou l vote moun ki kapab, non pa moun k ap voye monte tout lajounen pou granmesi. Mwen konnen nou kapab bay leson trè byen. Beatris : Kritike Mateli jodi a pa gen okenn enpòtans, paske l fini manda li. An nou serye, bann demagòg, ki konprann se nan dezabiye moun san nesesite, ya p rive pran pouvwa a. Yo tout chire! Non, se pa sa ditou. Fòk nou aprann panse pou n rive ak yon solisyon k ap itil nou tout san manke yon grenn. Leson demokrasi a pou n ba yo tout. N ap aprann yo konn fè preparasyon pou siksè. Kamita : Se sa l ye menm. Mezanmi, nou tout kapab konstate ke pèp la bouke avèk bann simagri yo, avèk bann magouyè yo ki definitivman pa vin regle anyen serye ke vin fè ranblè ak asanblaj pou plen valiz yo avèk tout sa yo jwenn. Bann payaya yo dwe pran nòt pou prepare byen avan yo presipite. Se pou n sonnen kòn lanbi a pou n fè tout moun konnen pou yo vote kapasite ak konpetans. Sètadi vote moun ki gen yon pase e non pa volè ak mètdam. Fèy vèvenn tèt nèg. Yo fèk kòmanse pran kou pou soule yo. Simona : Se sa menm, Kamita. Ou di tout bon bagay ke nou dwe konnen pou yon amelyorasyon. Nou pa gen dwa kite peyi nou detwi. Bann vagabon sa yo, ke nou wè k ap radote touttan, p ap vin regle anyen serye pou evolisyon peyi a. Yo tout san eksepsyon pa janm vin regle anyen ke dezòd ak difamasyon. Yo kite kote kadav la ye pou yo kriye, men yo kontante yo ap djèdjè san rete pou moun ka gen pitye pou yo kòm inosan. Poutan yo se awousa, vòlè nan tout sans. Nou pa bezwen bann komokyèl yo. Kamita : Nan kout kat yo file a, yo vle se yo menm ki pou gen lavwa ochapit pandan yo p ap regle anyen serye pou peyi a kapab avanse nan chimen devlopman pou bagay yo sa fèt nan bon ti mamit. Pèp la bouke avèk bann

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delenkan yon bann vwayou yo, bann sendenden yo, ak bann enkonsyan yo ki vle se yo menm sèl ki pou gen mayèt la nan men yo pou yo fè e defè tou. Non, pa gen plas pou bann ensanse yo. Adèlya : M ap fè yo tout konnen tout bon vre pa gen okenn toupare ki kapab twonpe nou ankò, paske pèp la ke yo te konprann ki an anfans la, pa gen okenn moun k ap vin pran li daso ankò. Li fè yo tout konnen, kèlkeswa kote y ap viv, pa gen vire lòlòj ankò e ke fòk kat la bat san vis. Viktò : Mwen renmen nou tout nan sa nou di yo ki reyèlman fè pwa. Travay la fèk kòmanse, paske fòk nou voye tout manje ranje, bann 3 degout yo ale pou bagay yo sa amelyore. Nou gen yon pakèt voryen nan peyi a k ap bay pwoblèm. Nou dwe flite yo pou yo tout pa vin kontamine nou. Yo tout pa vin regle anyen ke mete dezòd nan peyi a. Si bann grimas yo te mete tèt yo ansanm ak gouvènman an, mwen pa kache di n t ap gen yon pwogrè ekstraòdinè. Yo vle tout pou yo e se yo menm ki gen baton majik la pou yo vin ak solisyon ideal la. Yo tout nan manti. Simona : Yo vin pou gate tout bagay, paske yo se patizan « gatepati » ke yo asosye pou yo fè peyi a anpil mal. Se yon bann malonnèt, yon pakèt odasye, rize, awogan e mennm degoutan tou. N ap lage nan degong yo pou nou kapab yo tout gen moun toujou nan peyi a e ke gen anpil Ayisyen ki renmen peyi yo. Adèlya : Yo kite kè yo andisi nan jalouzi pou yo fè dezòd nan peyi a. Men imaj yo prezante nan figi nou kòm ak teworis ki entolerab nan sosyete a. Se pou n rele chalbari dèyè yo pou bay peyi a yon chans. Kenbe fèm e pi fèm ankò pou n voye tout simagri, grimas yo nan fon raje, paske nou pa pral vote bann ensanse yo ki reyèlman pa vin pou konstwi, men pou detwi. Kamita : Yon bann enkonsyan nan peryi a e lòt bò dlo pa renmen peyi a. Yo tout se pòch yo yo konnen e chache kote dlo a koule pi fre pou yo. Se yon bann ensanse, kale tèt ki la pou detwi olye pou konstwi. Si yo konprann tout bon vre yo kapab pran peyi a an otaj, yo chire, paske se eleksyon an ki dwe fè diferans la. Telman se yon bann aloufa ki anvi pouvwa, yo ranje kò yo pou fòme 54 kandida pou plis ke majorite a se kandida payaya ki definitivman pa vin regle anyen serye. Yon bann vagabon pran peyi a an otaj kòm si yo gen yon bagay serye y ap regle. Yo tout nan ka. Pèp la boude yo. Simon : Yon bann vagabon vle pran peyi a an otaj kòm si yo gen yon bagay serye y ap regle. Yo tout nan ka paske pèp la boude yo tout. Li oblije boude yo e menm fache kont yo, paske se jilbrèt/ vagabondaj y ap renmèt chak fwa yo louvri bouch yo pou yo pran lapawòl e fè deklarasyon malonnèt tou. Yo tout pa gen anyen serye pou yo di. Se kritike Mateli ki deja rive nan fen manda li avèk anpil pwogrè ak siksè. Pale mal se pawòl Jida. Nou la pou wè yo tout nan malpwòpte yo ke yo deja ladann ap benyen. Viktò : Moun sa yo bay degou, paske yo aji tankou ensanse. Nou pa rayi yo men nou repwoche ajisman yo k ap kraze peyi a nan tout kwen. Pèp ayisyen an pa bezwen yo, paske se yon bann gate pati. Nou konnen yo tout ki ta renmen peyi a tonbe nanm tchouboum. Yon bann vagabon pran peyi a nan tout sans an otaj. Se pa mwen menm ki vin avèk pawòl sa a. Se pèp la ki boude bann maskarad

yo, paske l bouke avèk bann gate pati sa yo ki refize pran konsyans. Tout moun konnen vre ke se jalouzi ki nan kò yo, paske pòt eleksyon pou prezidan an te louvri pou tout sitwayen ki te gen 18 an ou plis. Se pou y al montre konpetans yo si yo byen plase tou nan sa ke yo gen pou yo fè a. Dimanch 25 oktòb 2015, pèp la pral ba yo tout yon leson demokrasi pou sove peyi a. Adèlya : Se moman verite a ki vini pou pèp la vote konpetans ak kalite nan tout sans. Olye pou yo ta konsantre sou yon plan global, yo pito pèdi tan yo ap kritike Mateli ki deja boukle tèm li e k ap woule sou woulib nan sa li fè pou peyi a. Yo pase tan yo ap denigre sans rete. Mwen kwè ke denigreman an p ap regle anyen pou yo. Si yo te gen konpetans yo te dwe fòme yon ekip de 50 pou chwazi yon reprezantan. Konsa, yo ta kwense gouvènman an toupatou. Vikto : Tout moun wè ke gouvènnman an jwe yon wòl ekstraòdinè sou yo ki prezante yon kandida ki ba yo tout pwoblèm. Y ap pale de lajan ki depanse. Men yo bliye tout bon vre ke se lajan ki jwe wòl nan tout demach. Se pou yo sispann kriye, paske fè denmèplè p ap janm regle anyen pou yo. Simona : Yon pakèt chalatan ki reyèlman pa konn jesyon ki bezwen vin jere peyi a. Mezanmi, se pa nenpòt moun ki kapab okipe yon pozisyon nòb e enpòtan. Se pou mesye-dam yo te prepare yo avan yo te vin nan konkou sa a. Se pa tout moun ki ka vin prezidan. Gen anpil nan yo k ap mouri san yo pa janm rive akonpli misyon yo, paske yo tout pa t fèt pou sa. Kote moun ki vle vin prezidan peyi Dayiti ? Mwen chache yo tout. Mwen pa wè youn nan yo k ap vin fè kesyon yo ! Adèlya : Yo tout ap prepare yo pou yo vin chita sou fotèy la san okenn preparasyon pou yo pran daso. Yo tout bliye nan malfezans yo, se eleksyon ki obligatwa nan monn demokrasi a e non pa kou pa konprann nan bay panzou. Se pou ti ngran moun fi a ki vle al chita sou chèz boure a pran konsyans pou l sa konprann se lè pou l pran chaplè li pou l adore Bondye pou sove nanm li. Si se pa sa l fè pou l gen yon ti chans pou l chape dife a, li nan tout sa k pa bon. Simona : Mezanmi, nou dwe pran konsyans nan tout sans, paske blòf pa alamòd ankò. Se pou n konprann byen nou nan tan evolisyon pou n pran tèt nou pou n kapab rive byen lwen nan linyon fè lafòs. Mwen kwè tou fòk bagay yo chanje nan peyi a : « kritike san rezon ». Viktò : Se dimanch na va tande rèl nan peyi a e lobò dlo tou, paske bann demeple yo pra l chita yon kote paske yo pa t janm prepare pou yo te kapab rive pran mayèt la nan bon kondisyon. Mateli, ki te vin prezidan peyi a, pa pa janm anpeche pèsonn al poze kanditati l nan kous la, paske l pa gen monopòl pou l anpeche yon aksyon parèy. Se sa l fè jodi a nan menm sans demokrasi a. Yon opozisyon tèt chat ki refize konprann se solidarite ki tout pou yon viktwa serye e dirab. Touttotan yo rete nan menm chire pit sa a, yo pa gen okenn kote yo prale pou yon viktwa definitif. Simona : Peyi Dayiti pa merite tout malpwòpte sa yo. Se bann moun sa yo ki t ap pouse pèp la pou l pran lari pou l al pèdi lavi l pou granmesi. Epi tou, yo menm kontinye ap banbile, banboche e vòlè tou. N ap pare pou yo tout nan eleksyon 25 oktòb 2015 la k

ap vini an pou voye tout sendenden ale neye nan lanmè. Fèy vèvenn pral tèt nèg, paske anpil moun pral pran emosyon k ap mete yo kouche sou vant. Viktò : Tout lajounen yon ti pil gwo pil ap fèt sou do gouvènman an pou yo jete l tankou yon pil fatra nan kwen lakay yo. Poutan yo pa gen okenn strateji e men yon mwayen pou yo kore gouvènman an. Yo itilize tout mwayen yo ka panse pou yo antrave gouvènman an ki pa okipe yo, paske l konnen ke mesye yo ki nan opozisyon an pa gen repondong e yo mize sèlman sou difamasyon ki reyèlman pa alamòd nan sosyete a. Beatris :Anpil moun fè konnen se yon opozisyon payas ki tounen yon kansè pou avansman peyi a. Nou gen dwa wè verite a ki devan je nou. Tout bagay sa yo se menmman, parèyman ki bliye ke se vizyon ki konte e non pa bay manti lè lide yo di yo. Pèp la ki, li menm, pa pran nan fo mamit, pa okipe bann envalid yo k ap vale pousyè pou yo malad anba mikwòb. Nou pa fouti konpran lojik ki gen nan opozisyon an ki nòmalman pa gen tèt k ap panse. Viktò : Moun k ap swiv avèk atansyon realite jodi a fè konnen ke tout bagay ki definitivman pa bati sou yon baz solid gen pou l kraze. Opozisyon komokyèl la nan ti grenn soulye l, paske l pa gen yon lidè reyèl poui dikte avèk tèt poze jan bagay yo dwe fèt. Kòm anpil moun fè konnen tout bon vre se yon pakèt ti Nèg ak Nègès ki manke yon fèy ki fè y ap kouri monte, kouri desann nan lari a tankou yon bann chen fou e ki pral mòde pwòp mèt li. Nou konsyan ke opozisyon an se yon gwoup moun ki itilize pozisyon yo pou yo pran woulib e pou foure kò yo si gen mwayen. Simona : Pa gen youn nan yo ki prepare pou dirije, men pou yo fè dezòd. Konbyen fwa mesye yo ale nan radyo oubyen nan televizyon pou yo bay pèp la plan yo genyen pou sèvi peyi a ? Mesye yo ke nou wè la a pa gen plan vre e tounen machann lòbèy nan tout sektè yo. Nou pa wè moun la a ki gen mwayen pou yo dirije, paske youn pa prepare vrèman pou yo pote ramo olivye a pou pèp la. Adèlya : Tout jimnastik sa yo se pou pran pouvwa a pou y al fè gagòt tou, menm jan y ap kritike gouvènman an plas la. Ti Nèg Dayiti mechan e yo reyèlman pa sensè. Se rat do kale, bosi ki fin monte-desann e yo bezwen yon kote pou yo repoze kadav yo. Nou gen yon pakèt rat k ap kouri, ki bezwen efase tèt yo. Pèp ayisyen bouke ak yo, paske se toujou menm figi yo ki toujou la ap betize, ranse e di tout koze pou fè konprann se yo menm ki gen renmèd pou maladi peyi a. Jan Bèbè 21 oktòb 2015

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AVIS DE DIVORCE AVIS DE DIVORCE PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions conformes du ministère public, accueille l’action du requérant pour être juste et fondée; maintient le défaut octroyé contre la partie défenderesse à l’audience susdite; pour le profit du défaut, déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce de la dame Marie Michelle PRINCIVIL d’avec son époux, Joseph AUGUSTE, pour injures graves et publiques aux torts exclusifs de l’époux; prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayant existé entre lesdits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de la section est de Port-au-Prince de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement, dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Johnny JEAN de ce Tribunal pour la signification relative à l’exécution de ce jugement. RENDU DE NOUS, Jacques Hermon CONSTANT, juge à l’audience civile ordinaire et publique du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, du mercredi huit juillet deux mille quinze, en présence de Me. Paul Wesley, substitut du commissaire du gouvernement, représentant du ministre public et avec la participation du sieur Homère RAYMOND, greffier du siège. Me. Ernst PREVOST, Av. MAISOn À VEnDRE

Position Strategique donnant sur deux rues Propriete Fonds et Batisse situee a Petion-Ville, angle rue Geffrard et Villatte #32, mesurant 76 pieds ou 24 metres 67 centimetres aux cotes nord et sud et 30 pieds ou 9 metres 75 centimetres aux cotes est et ouest. Prix a negocier. Tel. 212-5694068.

PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions conformes du ministère public, accueille l’action du requérant pour être juste et fondée; maintient le défaut octroyé contre la partie défenderesse à l’audience susdite, pour le profit du défaut, déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Annonce Beauvais d’avec son épouse, née Nadège Durand, pour abandon du toit marital. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayant existé entre lesdits époux; ordonne à l’officier de l’état civil de Port-au-Prince, section sud de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait sera publié dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Vilneret Gabriel de ce siège pour la signification relative à l’exécution de ce jugement. Compense les dépens. RENDU DE NOUS, Jacques Hermon CONSTANT, juge à l’audience civile ordinaire et publique du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, du trente juillet deux mille quatorze, en présence de Me. Paul Wesley, substitut du commissaire du gouvernement, représentant du ministre public et avec la participation du sieur Homère RAYMOND, greffier du siège. IL EST ORDONNÉ, ETC. EN FOI DE QUOI, ETC. Me. FRAnZER DORCÉLY OFFICIER D’ÉTAT CIVIL un ingénieur accrédité. Située dans une zone tranGrande maison double à quille, maison basse, spaSanto 19, bâtie sur une pro- cieuse et attrayante répartie sur deux ailes attenantes, idéale pour deux familles. Comprend 5 chambres à coucher, 2 salles de bain, 2 salles à manger, 2 cuisines, 2 salons et 2 galeries. Grande cour avec jardins, arbres fruitiers, puits, priété clôturée de 25/100, dépendances. Pour infos : 509-3430-5909 ou 509soit _ de carreau. 3264-6957 ou 347-809Évaluation formelle par 4502. MAISON À VENDRE


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La saga Djakout # 1 — Steeve Khe : Un dossier mal traité Par Jean Robert noël La vie d’un artiste est comme un livre placé à la bibliothèque publique. Chacun est libre de sa propre interprétation des idées de

La formation musicale Djakout Mizik l’auteur. Ainsi se crée une divergence d’opinion sur un même sujet. L’opinion publique peut exercer une certaine influence capable d’affecter la décision relative à la résolution d’une crise. Il a fallu le litige entre Djakout # 1 et Steeve Khe, le chanteur, pour reconfirmer le fait que les media et le grand public ont le pouvoir de renverser une situation ou d’accélérer le processus de décision. Une demande d’augmentation de salaire déclanche tout un tohu-bohu Tout a commencé avec une requête d’augmentation de salaire faite par Steeve Khe au personnel administratif de Djakout # 1. Les fondateurs et cofondateurs de la formation musicale se montrent très acides à l’endroit de Steeve, l’accusant d’être responsable de la publication des informations ayant à voir à ses desiderata. Nous parlons d’accusation, puisque les responsables, tout aussi bien les musiciens de Djakout # 1, n’ont aucune preuve tangible capable de soutenir leur accusation. Ils ne font que spéculer. Nous avons suivi l’intervention du manager, qui se montrait très prudent dans ses déclarations, contrairement à Shabba et Pouchon, qui ne savent comment cacher leur frustration. Ce tohu-bohu pourrait être évité si les deux protagonistes avaient consenti de s’asseoir à la table de négociation. Ils ont préféré suivre l’exemple des politiciens et opté pour la voie des media (radios, réseaux sociaux) au lieu de laver le linge sale en famille. L’administrateur de Djakout # 1 n’a-t-il pas dit : « Gen dwa se pa Siv ki pibliye l sou entènet la ». Le doute plane. Le manager semble du même coup contredire ce que les autres soi-disant porte-paroles avaient avancé. Au tribunal, analysant les allégations faites au sujet de la publication de l’information sur les réseaux sociaux Steeve Khe serait reconnu innocent pour insuffisance de preuve. D’ailleurs, celuici a fait un point regardant le montant de l’augmentation de salaire qui circule sur le net, qui, d’après lui, n’est pas celui qu’il avait demandé à Djakout # 1. Si cela se révèle vrai, le problème est tout autre. Il y a anguilles sous roche. Tout est possible. Aurait-on raison de dire « Konplo pi fò pase wanga » ? On a l’impression d’assister à une pièce de théâtre en quatre actes. À partir de toutes ces interven-

tions de soi-disant porte-paroles, on se rend compte que Djakout # 1, qui se dit une institution, une entreprise, n’a pas un organigramme définissant la fonction de chaque membre du comité administratif. On ne sait pas qui fait quoi. Un autre point à signaler. Steeve Khe a remis une lettre de demande d’ajustement de salaire à Djakout # 1, conformément à ce que prescrit l’éthique professionnelle. Pourtant, la décision de suspension a été envoyée au chanteur via message texte sans préciser sa durée. Encore une autre erreur de la part des décideurs de Djakout # 1. Ce qui reflète un manque de professionnalisme. C’est une insulte et un fait qui expose les faiblesses de cette administration. Une décision hâtive est prise sans que les responsables n’aient mené une enquête approfondie. Personne ne peut prouver les accusations portées contre Steeve Khe. Complémentarité de l’éthique professionnelle et du respect mutuel Normalement, le personnel devrait envoyer une lettre recommandée

Steeve Khe Val avec avis de réception à l’adresse du chanteur. Dans cette correspondance, il pourrait mentionner la durée de la suspension sans solde de l’artiste et proposer une date de rencontre pour discuter de l’affaire. Les décideurs sont allés trop vite en besogne, ce qui fait croire que Djakout # 1 n’a pas vraiment un conseiller, voire un avocat comme le batteur nous le fit croire. Le problème est mal cerné. Le plus grand dilemme dans le déroulement de cette histoire, c’est que les musiciens et le personnel de Djakout # 1 n’admettront pas leur erreur. Ce litige peut avoir des conséquences positives et négatives des deux côtés. L’absence de Steeve Khe va pousser la curiosité des gens à prendre part aux soirées de Djakout # 1, espérant un retour- surprise du chanteur qui, de plein droit, a réclamé une augmentation de salaire. D’un autre côté, ils peuvent tourner le dos graduellement à Djakout # 1, comme a été le cas avant la production de « Lòd nan dezòd », si Steeve Khe démissionne. Il faut que les musiciens comprennent que le public qui leur couvre de fleurs aujourd’hui est le même qui va accélérer leur déchéance pour que le vent de l’oubli les emporte plus facilement au loin. De source sûre on apprend que déjà deux autres groupes musicaux très populaires ouvrent bien grand les deux battants des portes pour accueillir Steeve Khe, sous la voute d’acier. Il faut dire que Pouchon, le chanteur-cofondateur de Djakout # 1, n’a pas du tout réfléchi, ou bien son état d’âme l’a poussé à vider le contenu encombrant de son cœur. Il s’est débarrassé, d’un trait, des

miasmes qui s’accumulaient dans son cœur depuis l’arrivée de Steeve Khe au sein du Djakout # 1, et qui le lestaient. Au lieu de mettre de « Lòd nan dezòd », comme l’a dit le titre du récent album de Djakout # 1, Pouchon a plutôt créé plus de désordre, jusqu’au point de ne plus pouvoir réparer les dommages cau-

Le groupe Disip empute de la majorite de ses membres originaux. sés. Point de non retour ! Il donne l’impression d’un désordre organisé, prémédité ! Il laisse à l’opinion publique l’espace pour exercer la liberté d’expression. De par ses déclarations, Pouchon a fermé les portes de négociation entre Djakout # 1 et Steeve Khe. On s’étonne grandement des déclarations contradictoires et discordantes de Pouchon. Il eut à dire : « Mwen pa konnen anyen, mwen pa fò nan pale, sitou de bagay ki pa p mennen okenn kote ,,, Men, sèl bagay mwen ka di e mwen di l deja, nou menm nan Djakout, nou pase twòp mizè ansanm, nou pa p kite pèsonn moun vin kraze mizè ke nou gen ventan ansanm nan ». Il continue pour dire : « Dat mwen la, mwen janm gen la tête grosse apre tout sa m fè pou mizik ayisèn nan, mwen toujou rete grande puissance, malgre tout sa moun konn di de mwen ». Pouchon a ensuite parlé de son succès, ajoutant ce qui suit : «Succès pa ka fè tèt mwen gwo, paske m fè 20 tan map fè siksè, mwen pa jan m kite, mwen pa jan m chanje djazz ». Au moins, il reconnaît le succès de Steeve Khe, « Succès pa ka fè tèt li gwo », dit-il. Considérant toutes les déclarations du chanteur-fondateur, on est en droit de dire que le bel accueil qu’il avait fait à Steeve Khe, lors de son intégration au Djakout # 1, reflète l’hypocrisie dans son état pur. Danger ! Comment espère t-on revoir Steeve Khe aux côtés de Pouchon, après que celui-ci eut fait des déclarations aussi insensées ? Dans les jours à venir Steeve Khe va recevoir des appels d’offre venant de groupes extrêmement populaires. La vantardise n’est pas une invention de dernière heure. Elle fait oublier l’existence même de la modestie. Des fois, elle ne corrobore pas toutes les qualités dont se vante un athlète ou un artiste. Les athlètes et les artistes veulent que tout le monde soit mis au courant de leurs exploits et qu’on parle d’eux. Ils oublient pourtant que le public qui les couvre de fleurs aujourd’hui est le même qui activera leur sécheresse pour que le vent de l’oubli les emporte au loin. Que d’artistes ont vécu une telle expérience au cours de leur carrière ! Dans le langage simpliste, on parle de fanfaronnade, ce que le vernaculaire haïtien traduit par « fè dyòlè », pour vraiment insinuer l’idée de vantardise. Certaines gens pensent que

Steeve Khe joue à la vedette et fait trop d’exigences. Le problème ne peut être à ce niveau. L’ouvrier a droit à une augmentation de salaire, mais l’employeur n’est pas obligé de lui acheter soit une voiture, une motocyclette ou une maison. Ce qui explique le fait que l’ouvrier mérite un salaire décent pour pouvoir répondre à ses besoins immédiats et à ceux de sa famille. Nous pensons que Steeve Khe, dans ses débuts, à Montréal, utilisait le Metro (train) et l’autobus comme moyens de transport pour se rendre au travail. L’employeur ne lui avait pas donné une voiture pour venir au travail. Il prenait, peut-être, le métro et descendait à Berri de Montigny, point de transfert pour se diriger soit à la station de Metro Atwater, à Mc Gill, Peel ou à Pie IX, Rosemont, Beaubien, Papineau, Jean-Talon ou Henri-Bourassa, etc. L’évolution de Steeve Khe, de « So Kute » à « Djakkout # 1 » Le grand public vient tout juste de découvrir Steeve Khe (Steeve K Valbrun), à travers Djakout # 1, mais pour nous il s’agit plutôt d’une redécouverte de l’artiste. Steeve faisait partie du groupe « So Kute » que nous avions aidé, dans l’intention de présenter ces jeunes musiciens au grand public d’outre-mer. Nous avions entrepris certaines démarches pour propulser cette jeune formation musicale à l’échelle internationale, et cela sans condition aucune. Nos démarches leur avaient valu la diffusion de leur musique à New York, et dans d’autres grandes villes des États-Unis, du Canada, du Japon, d’Afrique et de la Caraïbe. Nous avions préparé un porte-folio pour « So Kute », incluant son CD « Horizons », comporte 13 chansons et une vidéo, que nous avions acheminés aux clubs les plus populaires de la diaspora, notamment S.O.B’s, à New York. À « Sounds Of Brazil (S.O.B’s) », nos démarches et requêtes avaient garanti une date de prestation à « So Kute », un vendredi soir. Gabriel Jeanty, représentant/ manager de « So Kute » à Montréal, par l’intermédiaire d’un ami commun, nous demanda d’assister ce groupe musical de format réduit à émerger. Avec ce manager, on a eu le soin de partager tous les contacts établis dans le cadre de nos démarches (numéros de téléphone, noms des personnes contactées, dates et heures des conversations). De temps en temps, nous lui faisions part des activités entreprises, dans le but de le mettre au courant du statut et de l’avancement des démarches. Ayant en main tous les points de contact, le manager montréalais du groupe avait décidé de bifurquer la route sans nous mettre au courant de sa décision. Pour jouer au malin, « li fè wout pa bwa », et il avait demandé au personnel de S.O.B’s qu’on le contacte directement. Le groupe « So Kute » reçut une date de prestation. C’était un vendredi mouillé d’une pluie torrentielle. On était présent à S.O.B’s pour faire la connaissance de ces musiciens de « So Kute » avec lesquels on correspondait via courriels. À notre grand étonnement, ce soir-là, Papa Jube, de S.O.B’s, annonça au micro que le groupe « So Kute » a été retenu à la frontière États-Unis/Canada, sans entrer dans les détails. Puis, il s’excusa

auprès des invités. Surpris de cet incident, nous avions appelé à la frontière et parlé à Gabriel qui, ce samedi matin-là, nous avait simplement dit : « Mwen bezwen w anpil, nou kole toujou, mwen bezwen w,

Shabba a gauche et Steeve Khe (KE) vin n non, mwen bezwn w pou w vin n ede m ». De sa voix, se dégageait une grande peur. Jube peut témoigner de toutes les démarches que nous avions entreprises auprès du

Steeve Khe (a gauche) et Pouchon Duverger personnel de S.O.B’s pour obtenir la prestation pour « So Kute ». On imagine aussi la peur et les émotions qui avaient enveloppé ces jeunes musiciens, fraîchement venus d’Haïti, voyant des agents d’immigration armés les mettant en garde à vue. Ne connaissant pas les ouailles du business de la musique à l’étranger lors, ces artistes dépendaient du manager qui n’a pas su remplir les formalités nécessaires. Pour travailler aux ÉtatsUnis, un groupe venant de l’extérieur a besoin de documents légaux, entre autres, un permis de travail. Cette expérience ne pourrait être qualifiée de mauvaise puisque ces jeunes artistes de « So Kute » avaient tiré une leçon de cette débâcle. Depuis, nous n’avons plus entendu parler de « So Kute » et de ses musiciens. Il semble que Steeve soit le seul des musiciens de « So Kute » à poursuivre sa carrière musicale. À partir de ce fâcheux incident à la frontière américano-canadienne, nous pensons que Steeve Khe avait commencé des recherches liées au business de la musique. Il comprend plus ou moins bien certaines théories à ce sujet, mais il oublie ou ignore que celles-ci ne sont pas applicables en Haïti, puisqu’il n’existe pas vraiment une entité protectrice des droits des artistes. L’univers musical haïtien est un marché libre sans lois protectrices des œuvres artistiques, sans encadrement des artistes, etc. L’on se demande même si le pays où nous vivons ne n’appartient à une autre planète. On vit des faits qui ne sont possibles seulement qu’en Haïti, « Only in Haiti », particulièrement dans l’industrie de la musique de danse haïtienne. Il est temps de mette une bonne structure en place pour éviter, surtout, que les musiciens-giggers ne meurent pauvres. robertnoel22@yahoo.com


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