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haiti observateur
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23 -30 décembre 2015
REPORT STRATÉGIQUE DES ÉLECTIONS DU 27 DÉCEMBRE
L’équipe Martelly-Paul acculée à la défaite
Jovenel mis sur la touche, Martelly se morfond à sa station balnéaire
Michel Martelly, Jovenel Mois̈ e et son champ de bananes à l'arrière plan et Evans Paul, dit K-Plim. PORT-AU-PRINCE, 22 liter l’accession au pouvoir du sa solde apparaît comme l’ultime décembre — Le coup fomenté candidat rose, Jovenel Moïse. Au tentative de M. Martelly de planpar la coalition Martelly-Paul fait, le président Martelly est victi- ter ses adversaires, pieds et mains vient de subir le revers le plus me de sa propre arrogance pour liés à Jude Célestin, celui que le décisif dans la lutte pour conqué- avoir promis à son poulain de le président du Conseil électoral prorir la présidence aux élections placer sur la chaise bourrée « d’un visoire (CEP), Pierre Louis 2015/2016. Sous pression depuis seul coup de clef ». Des lors, il Opont, avait délibérément placé quelques semaines, cette coalition était prêt à tous les compromis, en deuxième position des candiest actuellement sur la défensive, voire à toutes les compromis- dats au deuxième tour des présidentielles. Ce n’était pas compter au point où toutes les conjectures sions. sur les pelures de bananes jons’effondrent au vu et au su des chées sur le parcours d’une camprévisions parmi les plus pessi- La Commission pagne extrêmement longue. Fin mistes. À la capitale, notamment, présidentielle, une magouilleur, le Premier ministre une ruée de conseillers présidende facto, Evans Paul, aura beau tiels et d’affidés du pouvoir ont erreur stratégique gesticuler, mais personne ne sempeine à contenir leur incapacité à indéniable mettre hors d’état de nuire l’oppo- Sentant l’herbe lui glisser sous les blait le prendre au sérieux dès sition au plan concocté pour faci- pieds, la formation d’une com- l’annonce de la formation de la mission d’évaluation électorale à
L’ANNULATION DES ÉLECTIONS : LA DÉBÂCLE DE L’ÉQUIPE TÈT KALE
Commission présidentielle. Le G8 (le groupe des huit candidats à la présidence), principal groupuscule capable de contrecarrer l’action gouvernementale, remontait au créneau, criant sur tous les toits l’effronterie du pouvoir déclinant. La nomination de Mgr Louis Aris, l’un des acteurs partisans de l’accord d’El Rancho, accusé de jouer en faveur du pou-
voir, est à la base du dérapage qui amène l‘équipe au pouvoir à rentrer dans la légalité, dans le cas presqu’improbable qu’il arrive à se tenir en selle. Mal conseillé, ou plutôt nullement conseillé correctement, les proches du président ont pris pour acquis que Mgr Aris « marcherait », alors que celui-ci n’est Suite en page 2
UN SCANDALE POTENCIEL DANS L’UNIVERS DU VAUDOU HAÏTIEN
Les loâs désavouent-ils les magouilles électorales ? En plain dans les festivités de fin d’année et au milieu du brouhaha suscité par la crise électorale, le pays est en train de vivre un incident au relent de scandale dont il reste à connaître les tournants et aboutissants. Il s’agit de la mort par accident du nouveau ati haï-
tien qui pourrait être liée à autre cause. Car les derniers faits entourant cette disparition seraient de nature à inspirer d’autres interprétations des faits, tout en révélant le mécontentement des « esprits » par rapport aux Suite en page 3
La Fête de Noël à la FSIL
Martelly et co responsables des millions engloutis dans les votes frauduleux Part Léo Joseph
Comme on dit dans le savoureux vernaculaire haïtien, « Se pa apre chwal fin pase ou di fèmen baryè». Autrement dit, la décision de créer une commission électorale pro-gouvernementale passe nettement à coté des objectifs recherchés par le G8 pour arriver à épurer objectivement des élections désespérément frauduleuses. Cette entité, formée selon des critères dictés exclusivement par le pouvoir en place, montre clairement que Michel Martelly et ses co-conspirateurs n’ont aucune intention de remettre les pendules
à l’heure. Ceux qui participent à la création d’un tel mécanisme d’obstacle aux rectifications recherchées par les parties lésées, en dépit de l’aspect universel des fraudes et irrégularités dénoncées, se font complices des fraudeurs et s’exposent du même coup à la colère des électeurs dont les votes ont été détournés. En effet, même après avoir annoncé l’annulation de toutes les élections prévues pour l’année 2015, l’équipe Martelly-Paul persiste à faire obstacle à l’idée de faire le jour sur les failles massives qui ont traversé le processus électorale orchestré par le CEP de
Pierre-Louis Opont. Passant outre au rejet de sa commission électorale par le groupe de huit candidats à la présidence, le président haïtien et son Premier ministre ont créé leur propre commission composée des citoyens et citoyenne suivants : Jean Gédéon); Sylvain Exantus (pasteur, représentant Fédération protestante); Euvonie Georges Auguste (mambo, Secteur vaudou); Patrick Aris (Mgr., Église catholique); et Rosny Desroches, représentant la Société civile. Ce dernier, qualifié de «magouilleur » par certains repréSuite en page 15
A La Saline, le père Noël pose avec une élève de l’école Méthodiste du village. Comme à toutes les fins d’année, l’Homme-Dieu sur terre. C’est la Faculté des sciences infir- aussi l’occasion de partager avec mières de Léogâne (FSIL) procè- son prochain, notamment les de à sa traditionnelle fête de fin enfants qui ne méritent pas l’ind’année. Une façon de prouver certitude malheureusement généson attachement aux valeurs traditionnelles dont la naissance de Suite en page 5
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REPORT STRATÉGIQUE DES ÉLECTIONS DU 27 DÉCEMBRE
L’équipe Martelly-Paul acculée à la défaite
Jovenel mis sur la touche, Martelly se morfond à sa station balnéaire Suite de la page 1 Chibly Langlois qui doit attendre le mot du secrétaire d’État du Vatican avant d’engager l’Église catholique d’Haïti dans toute action politique, avons-nous appris. La valse-hésitation de ce secteur aura accouché d’une souris, au point où seul le professeur Rosny Desroches s’est présenté à deux « installations » programmées dudit conseil. En attendant d’autres rebuffades. Généralement, dans les milieux concernés, on met au compte du crétinisme gouvernemental ce revers cuisant qui cloue évidemment au pilori un Jovenel Moïse déjà en butte à maints secteurs, tant nationaux qu’internationaux. En dehors de Rosny Desroches et de Louis Aris, le cas des autres commissionnaires se rapproche du patronage tout simplement. En plus d’être la maîtresse du Premier ministre Evans Paul, dit K-Plim, la mambo Evonie Georges Auguste a ses petites entrées au Palais national dont elle emmargerait de la liste de payrol. Son fils a été placé à la primature par son propre « beau-père ». Quant au chanteur Emmanuel « Manno » Charlemagne, il est la risée de ses concitoyens. Ancien Lavalas, il a roulé sa bosse successivement dans René Préval pour rejoindre Martelly avant d’être conspué par la bande à Roro Nelson qui lui
avait interdit l’entrée au Palais. On ne sait par quelle prouesse le président lui a donné une Toyota Prado toute neuve qu’il conduit à toutes les fins de semaine pour aller prendre son grog à Pierre Payen, toutes les fins de semaine. Ennemi juré de « l’impérialisme américain », de l’Église et de la société en général, il a fait fortune en vendant son verbe grandiloquent par des chansons dont il n’est nullement l’auteur, comme il tend à le faire croire. Personnage nettement singulier, comme un retournement à ses vomissures, il est celui qui a chanté « Tankou ti visye nan Potoprins, ki vann tèt yo pou anyen », pour répéter ses propres paroles. Il a la citoyenneté américaine, acquise dans l’État de la Floride dans les années 90. Quant à Anthony Pascal, alias Konpè Filo, il serait très lié au Parti haïtien tèt kale (PHTK) du président Martelly. Selon le Dr Gerald Gilles, membre de l’exécutif du Lavalas, Filo conduit la campagne de Jovenel Moïse dans le Nord-est.
Toutes ces anomalies conduiraient l’Église catholique à proposer une réforme en profondeur de la commission présidentielle avant d’engager ladite institution dans une quelconque aventure pour consolider le pouvoir du président Martelly en pleine déconfiture. Une telle commission devrait, par ailleurs, intégrer d’autres secteurs neutres de la société, changer de dénomination en devenant un Conseil indépendant, avons-nous appris. On laisse croire que, finalement, Mgr Langlais aurait accepté d’autoriser la participation de l’Église catholique à cette commission moyennant son intégration par un laïque. En clair, Mgr Louis Aris n’en ferait point partie. Jude Célestin sous le charme du secteur des « affaires » Il n’y a pas de secret dans la fabrication du kola, entend-on souvent dans le parler populaire. Un vent nouveau soufflerait actuellement dans les voiles du candidat à la
présidence Jude Célestin. À part une campagne menée avec des bandes de rara et des DJ, il n’a à son actif aucun engagement public ferme, voire des entretiens avec des journalistes. Comme l’exprésident René Préval, on le dit « bèbè ». Mais, selon toute vraisemblance, il ne serait pas inactif. Une nouvelle circulant dans le secteur des « affaires » laisse croire que le candidat Célestin renierait ses pairs du G-8 afin de rentrer dans la course contre Jovenel Moïse. Il serait tombé sous les charmes du puissant secteur des « affaires », fort de toutes les compromissions enrageant la population qui stagne dans une misère infrahumaine. Il aurait même rencontré le cardinal Chibly Langlois, qui, lui aussi, aurait « travaillé » pour le président Martelly. Ces clans traditionnels voudraient, à tout prix, récupérer Jovenel pour sauver les « acquis » en termes de prébendes, de franchises douanières…, réalisées pendant le quinquennat
de Martelly. En attendant que ces « plans » réussissent, de nouvelles donnes menacent d’ébranler toutes les stratégies émanant de la grande noirceur. Au sein du G-8, on soupçonne qu’un seul candidat à la présidence rallierait Jude Célestin dans une quelconque alliance avec la clique MartellyPaul. Ni Maryse Narcisse (Lavalas), ni Moïse Jean-Charles (Pitit Dessalines) ne consentiraient, pour le moment, à une mésalliance qui s’apparenterait au fait de jeter le bébé avec l’eau du bain. Donc, isolé de la rue, fief incontesté du secteur populaire, l’acte délibéré accordé à Jude Célestin serait suicidaire non seulement pour le candidat, mais surtout pour le pays qui n’arriverait pas, à court terme, à renouer avec la démocratie et la paix des rues. Jusqu’à ce que soient révélés les différents aspects de cette débâcle, les premières victimes sont, à part le CEP, Michel Martelly, Evans Paul et Jovenel Moïse.
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HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know…?
Volume 3, Issue 108 By Garry Emmanuel Okra is seen as being a great weapon against diabetes. But can this vegetable really replace your diabetes treatment?
Studies on and diabetes
okra
Not too long ago, a number of online posts stated okra could stabilize blood sugar levels in people with diabetes. One had only to soak the vegetable in water overnight and drink the water the next morning. A lot of people were understandably intrigued. Imagine not having to rely on insulin and other medications to normalize blood sugar levels and reduce risk of complications. Okra has been used in some traditional cultures for generations to help stabilize blood sugar levels. Modern studies have also reported it may provide some benefits for those with diabetes. In a 2011 study published in ISRN Pharmaceutics, researchers tested okra in rats with diabetes. They soaked sliced okra pods in water and then gave the rats the solution through a gastric feeding tube. A control group did not receive the solution. Results showed that the okra helped reduce the absorption of glucose, which in turn reduced blood sugar levels in the treated rats. The researchers noted that okra is a rich source of dietary fiber and has been traditionally used to manage diabetes. In a similar study published in the Journal of Pharmacy & Bioallied Sciences, researchers again tested okra in diabetic rats. They used powdered okra seed and peel extracts. After up to 28 days of consuming the extracts, the rats showed a significant reduction in blood sugar levels. Their triglyceride levels also returned to normal. Scientists
noted that though both extracts were effective, the seed extract produced a greater blood sugar level reduction. Researchers tested high levels of the extracts, as well, to see if they would be safe. They found that a dose up to 2,000 milligrams per kilogram of the rats’ weight did not create any health problems.
Safety concerns
Though these studies look promising, so far, we are limited to research in rodents. Researchers don’t know yet if these benefits will transfer to humans. Another concern could prove vital. In the first study above, researchers found that when rats ate okra and took metformin, the effects of metformin were almost cancelled out. The okra seemed to interfere with the animals’ absorption of metformin, a medication commonly used to manage blood sugar levels. If you’re taking metformin and you consume too much okra, you could possibly see your blood sugar levels creep up instead of down. Some people claim that consuming okra water will make diabetes “go away.” Currently, there is no evidence to support that claim. Even if future studies show that okra can help control blood sugar levels, there is no evidence to suggest it would actually cure diabetes. People with diabetes need to continue to watch their diet, maintain a healthy weight, and exercise regularly.
Healthy diet
Okra is a healthy vegetable. Even if okra doesn’t help manage blood sugar levels, it has a number of health benefits: Good source of fiber: Okra is a good source of fiber, which can help ease digestion, improve blood sugar levels, and reduce
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your risk for heart disease. Low glycemic index: Okra is a good choice for people with diabetes, as it has a low glycemic index of about 20. May help lower cholesterol: A study published in The Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology found that okra extract may help lower cholesterol levels. This is a preliminary study, but the extract interfered with cholesterol absorption and production. Good source of antioxidants: Antioxidants are important for preventing heart disease, cancer, and premature aging. Okra contains a number of them, including catechin, epicatehin, procyanidin, quercetin, and rutin. Vitamins and minerals: Like all vegetables, okra is a good source of vitamins and minerals. These include vitamin A, B, C, and K; as well as the minerals zinc, copper, potassium, manganese, and magnesium.
A positive step
Should you drink okra water every morning? Your doctor probably wouldn’t recommend it — particularly if you’re taking metformin. However, like all vegetables, okra is a positive addition to your daily diet. If it helps to lower your blood sugar levels at the same time, that’s like sugar-free icing on the cake.
own.
Okra cannot be juiced due to its very fibrous texture and mucilaginous (slimy) content.
Cautions and warnings
Okra is a highly nutritious vegetable that is nontoxic and safe for consumption even for young children and pregnant women. However, in a study entitled “Evaluation of The Deleterious Effects of Aqueous Fruit Extract of Abelmoschus Esculentus (Okro Fruit) on Some Male Reproductive Parameters in Sprague Dawley Rats” published in “Journal of Phytology 2009” suggests that the methanol fruit extract of okra significantly reduced the mean weight of testes; this is supported by the histological studies which showed testicular atrophy. There was significant reduction in the weight of the prostate gland. Although not conclusive but it may affect male fertility. http://journalphytology.com/article/view/1159 /820.
THE CHALLENGE: If you want to enhance the quality of your health and your immune system, perhaps it is time to consider including okra in your daily diet. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us launch our okra awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2015! Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.”
Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation.
Published: December 23, 2015
Consumption tips
Choose smaller-sized okra over the big ones. The feel should be crisp and firm to be sure they are tender and not overly fibrous. Avoid those which color does not look fresh and are soft. As with most vegetables, okra may be subject to insecticide/pesticides. Buy organic if possible. If not, soak okra in water with apple cider vinegar and sea salt for about 10 minutes, then rinse thoroughly. Cut off the tops and cut okra into smaller pieces of 2-3 inches if desired. Lightly blanch, steam or quickly stir-fry to reduce the mucilage and the “green taste”. It can be added into your salad, or dipped into your home-made chilli sauce, or eat it just on its
UN SCANDALE POTENCIEL DANS àL’UNIVERS DU VAUDOU HAÏTIEN
Les loâs désavouent-ils les magouilles électorales ? x magouilles électorales perpétrées par le Conseil électoral provisoire (CEP) de Pierre-Louis
capitale haïtienne, qu’Evonie Georges Auguste, qui se positionnait pour succéder à l’ati national Max Gesner Beauvoir, dont le décès a eu lieu récem-
Evonie Georges Auguste, lors d'une mobilisation vaudou à Zantray, en janvier 2010. Opont agissant sous la dictée du tandem Martelly-Opont. On apprend, dans les milieux proches des sectes vaudou, à la
ment, n’a pu obtenir le nombre de votes nécessaires à son élection. Aussi a-t-elle essayé d’influencer les résultats du vote pour
élire le nouveau patron du vaudou. Elle a donc jeté son dévolu sur Alcénat Zamor, qui a été déclaré vainqueur. Or, quelques jours après son élection, M. Zamor est mort d’un accident de voiture. Son décès a déclenché des rumeurs rocambolesques, des révélations renversantes sur les circonstances de son élection suivie de sa mort inopinée. En effet, selon des faits colportés dans le monde vaudou, à Port-au-Prince, un cercueil a été trouvé sur la propriété de Rachelle Beauvoir, la fille du défunt anti, Max Gesner Beauvoir, et dont le contenu reste un mystère. Personne n’a révélé la teneur du rapport du procès verbal dressé par le juge de paix appelé sur les lieux. Des adeptes du vaudou ont laissé entendre qu’il existe un lien entre l’accident de véhicule qui coûta la vie au successeur de M. Beauvoir. Tout comme le Premier ministre de facto Evans Paul, dit K-Plim, a eu un accident
de voiture sur la route de SaintMarc, au nord de Port-au-Prince,
dent, le chef de la primature a fait remorquer la carcasse du véhicu-
alors qu’il sortait du sanctuaire du vaudou à Soukri. On prétend que K-Plim avait fait le déplacement en vue de demander la prolongation du mandat de Michel Martelly. Les mêmes sources ont affirmé que les loâs ont opposé un « non catégorique » à la requête d’Evans Paul. Pour donner le change au public haïtien au sujet de cet acci-
le accidenté jusqu’à la capitale, et qui a été déposé devant le cabinet du notaire Jean Henry Céant, un membre du G-8. Sans l’ombre d’un doute, les deux événements rapportés ici intriguent on ne peut plus. Reste à percer le grand mystère entourant ces deux accidents dont l’un a coûté la vie à la plus haute autorité du vaudou haïtien.
Alcénat Beauvoir
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Pourquoi une éducation pour la pratique de la tolérance ? Par Rosie Bourget Quels seraient les éléments nécessaires à une vie paisible dans la diversité des expressions linguistiques, culturelles, ethniques, religieuses et autres de notre village planétaire qui nous aideraient à respecter les différences et la dignité de chacun ? S’instruire sur la tolérance et la pratiquer nous semble être une part essentielle de la réponse.
Rosie Bourget.
Qu’entend-on par tolérance ?
La Déclaration de principes sur la tolérance adoptée à Paris en 1995 par les États membres de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) souligne que : La tolérance est le respect, l’acceptation et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains. Elle est encouragée par la connaissance, l’ouverture d’esprit, la communication et la liberté de pensée, de conscience et de croyance. La tolérance est l’harmonie dans la différence. Elle n’est pas seulement une obligation d’ordre éthique; elle est également une nécessité politique et juridique. La tolérance est une vertu qui rend la paix possible et contribue à substituer une culture de la paix à la culture de la guerre. La tolérance n’est ni concession, ni condescendance, ni complaisance. La tolérance est, avant tout, une attitude active animée par la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d’autrui. En aucun cas la tolérance ne saurait être invoquée pour justifier des atteintes à ces valeurs fondamentales. La tolérance doit être pratiquée par les individus, les groupes et les États. Nous sommes appelées à enseigner la tolérance et à la pratiquer à longueur de notre vie. Tout comme l’injustice et la violence caractérisées, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance. L’éducation à la tolérance doit viser à contrecarrer les influences qui conduisent à la peur et à l’exclusion de l’autre, et doit aider les jeunes à développer leur capacité d’exercer un jugement autonome, de mener une réflexion critique et de raisonner en termes éthiques. La diversité des nombreuses religions, langues, cultures et caractéristiques ethniques qui existent sur notre planète ne doit pas être un prétexte à conflit; elle est au contraire un trésor qui nous enrichit tous.
Comment pratiquer la tolérance ?
Conformément au respect des
droits de l’homme, pratiquer la tolérance ce n’est ni tolérer l’injustice sociale, ni renoncer à ses propres convictions, ni faire de concessions à cet égard. La pratique de la tolérance signifie que chacun a le libre choix de ses convictions et accepte que l’autre jouisse de la même liberté. Elle signifie l’acceptation du fait que les êtres humains, qui se caractérisent naturellement par la diversité de leur aspect physique, de leur situation, de leur orientation sexuelle, de leur idéologie politique, de leur mode d’expression, de leurs comportements et de leurs valeurs, ont le droit de vivre en paix et d’être tels qu’ils sont. Elle signifie également que nul ne doit imposer ses opinions à autrui. Il va sans dire que la tolérance repose sur la reconnaissance de la liberté, avec toutes les conséquences que cette reconnaissance implique. Certes, la présence de la limite est indispensable : il n’y a pas de tolérance sans refus résolu de l’intolérable sous ses diverses formes historiques et sociales. Mais à l’intérieur des limites toujours redessinées, se montrer tolérant c’est accepter de ne pas chercher à imposer, par la force ou la ruse, les valeurs auxquelles on adhère. En d’autres termes, c’est consentir à entrer dans le régime de la discussion, de la persuasion. Dans l’acte quotidien de l’éducation des jeunes, qu’ils soient nos enfants ou ceux qui nous sont confiés, l’éducation à la tolérance passe donc à la fois par l’apprentissage de la nécessaire limite et par l’effort pour préférer la discussion, fût-elle passionnée, aux pressions ou à la violence dans la diversité de leurs formes. Il est beau d’être tolérant, parce qu’il est difficile d’être véritablement tolérant. La violence au service de nos convictions les plus chères est une immense tentation, c’est pourquoi l’éducation à la tolérance, l’effort pour surmonter la violence, comptent parmi nos nobles tâches.
Quel type de société pourrionsnous avoir si nous réalisions une culture de paix ?
Comme le Directeur général de 1’UNESCO l’indique, la tolérance fait partie intégrante du respect des droits de l’homme et de l’instauration de la paix, et elle leur est indispensable. Sous sa forme la plus simple et la plus fondamentale, la tolérance consiste à accorder aux autres le droit de voir leur personne et leur identité respectées. Les valeurs politiques et sociales modernes dont sont issues les normes internationales actuelles en matière de droits de l’homme
furent d’abord formulées dans un appel à la tolérance en tant que condition essentielle du maintien de l’ordre social. Les penseurs politiques occidentaux mirent en évidence la nécessité de la tolérance pour une société qui ne pouvait plus tolérer l’intolérance et les déchirements des guerres de religion des XVIe et XVIIe siècles. Reconnaître que la tolérance était un facteur fondamental de la paix entre les nations fut un élément important du climat historique qui aboutit aux premières déclarations modernes des droits couronnés trois siècles plus tard par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Dans ce texte, les Nations Unies ont défini les caractéristiques de l’ordre mondial pacifique qu’elles appelaient de leurs vœux sous la forme de droits, revendications fondamentales que tous les êtres humains devaient pouvoir présenter à la société.
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Qui peut contribuer à l’éducation pour la tolérance ?
Chaque élément de la société peut contribuer à l’éducation pour la tolérance et chaque citoyen ou membre d’organisation locale peut établir des programmes d’action pour évaluer et aborder les problèmes d’intolérance rencontrés dans la localité et dans la population qu’il desserve. Quel que soit celui qui s’apprête à dispenser une éducation pour la tolérance, qu’il s’agisse d’une organisation communautaire, d’un système scolaire ou d’un enseignant isolé, il devra évaluer et prendre en compte le degré et la nature de l’intolérance qui peut exister dans le milieu considéré. Des indicateurs ou symptômes de l’intolérance peuvent servir d’instruments d’évaluation et de base pour un enseignement sur la tolérance. La tolérance est un sujet complexe et controversé. Les gens qui se donnent pour tâche de l’instaurer se heurteront à de multiples problèmes, qui tiennent non seulement aux situations d’intolérance exposées précédemment, mais aussi à des idées et des perceptions de la tolérance variées et contrastées qui peuvent en obscurcir le sens et aux conditions sociales qui font apparaître la tolérance comme un but presque inaccessible. Cependant, beaucoup de citoyens sont optimistes et considèrent qu’il existe des possibilités d’établir une société tolérante, et ils s’emploient concrètement à les exploiter. Cela ne nous empêche pas de nous demander, du train que ça va, que peut-on espérer ? r_bourget@yahoo.com
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La Fête de Noël à la FSIL Suite de la page 1
ralisée dans le monde où nous vivons. La Noel est à ce titre l’ultime moyen de prouver sa générosité à l’endroit des plus démunis dont le nombre augmente d’année en années. La cité d’Anacaona n’est pas épargnée par ce fléau dont un
franchi la barrière de l’institution de la Rue Belval. En effet, des huit heures du matin, cette institution a été littéralement envahie par des centaines de jeunes dont le nombre augmentait d’heures en heures. Des bénévoles avaient peine à contenir la foule, car il s’agissait d’une
ses bénéficiaires, principalement les plus vulnérables de notre société.
offert avec, bien entendu, un dessert agrémenté de rafraîchissements. À l‘auditorium, un don de l’Agence américaine d’aide au développement (USAID), on projeta des films
Des poupés, des guitares et bien d’autres jouets aux plus jeunes. Mme Nancy Dépestre au fort de l'action dans le service des repas aux invités.
de circonstance à la grande satisfaction de ce jeune public. Le clou de cette journée mémorable fut, sans conteste, la distribution de jouets dont certains dépassent largement Des huit heures du matin, on s’affairait déjà aux portes de la FSIL ceux qu’on trouve sur le mar(Toutes photos Evens). local. palliatif est offert par la FSIL. journée complète qui allait chéDébutée à huit heures du Ainsi, le vendredi 18 décem- commencer, et il ne fallait matin, cette journée complète bre, son personnel assistait la rater aucun moment. Un pro- de commémoration de la Noel doyenne, Mme Hilda Alcin- gramme chargé s’annonçait, s’acheva vers les quatre heudor, à une journée de célébra- notamment des consultations res. Et tous partirent heureux. tion à laquelle était conviée une vraie douche H-O présente ses vœux les une majorité de jeunes. Ils at- gratuites, aux enfants recevaient à l’ meilleurs aux organisateurs de tendaient cinq cent personnes, occasion duqui linge neuf. Par la cet événement annuel qui marmais, selon leurs estimations, suite, un repas chaud leur fut quera certainement la vie de près de sept cent jeunes ont
A l’extérieur de l’édifice, certains dégustent le repas chaud offert gratuitement. Ceux qui le pouvaient prenaient le repas à la cafétéria de la FSIL
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VERITE SOU TANBOU :
Pèp ayisyen konnen, li wè, li pale verite
Bann mechan yo pral bay moun repo yo; eleksyon fo mamit, eleksyon pike-kole ak chanpwèl pa gen plas li ankò nan peyi a Bwouklin, Nouyòk – Senmenn sa a se yon senmenn ki konsakre pou fèt Nwèl ki se moman rekonsilyasyon, lanmou, kè kontan, lajwa, respè, atansyon ak tout sa k bon pou nou k ap viv ak pwochen nou. Tout pèp sou latè ki kwè nan tradisyon sa a ap fete Nwèl la avèk lajwa, paske yo kwè nan sa ki rele tèt ansanm. An Ayiti, telman divizyon fò nan sen nou, pa gen mwayen pou fèt Nwèl la fete nan tout sans li. Yon kriz politik k ap vire lòlòj tout moun avèk yon ti gwoup ki konprann se li sèl ki kòk chante nan lakou a. Anpil moun fè konnen si se moun sa yo ki te pran pouvwa a, Ayiti t ap nan tout sa k pa bon, paske tout moun ki ladan l kwè nan vyolans. Bondye tèlman renmen pèp ayisyen, li elimine tout ensanse pou penmèt moun pezib pran pouvwa a pou evite dezòd anndan peyi a daprè sa yon kretyen fè konnen. Nou oblije kanpe la, paske nou gen twòp enfòmasyon pou n pote pou zanmi yo. Nou remake plizyè moun te gen yon nimewo jounal AyitiObsevatè nan men yo. Nou te panse se youn ki t ap prete lòt yon nimewo pou yo te kapab fè yon mesaj pase. Non, se pa t sa, paske chak kretyen vivan k ap viv ozalantou te pran plezi pou yo te li paragraf yo. Pou yo fè yon ekzèsis ki nan domèn sa a pa janm fè nan istwa jounal. Nou te rete trè atantiv ap swiv moun yo ki te pran plezi pou te li omwens youn ou 2 paragraf kreyòl nan chak nimewo ki te anime sal la. Nou sonje anpil pasaj ke yo te li yo. Se te yon atmosfè ekstraòdinè. Tout moun te byen abiye e medam yo te trè kokèt nan sal la pou yo delivre mesaj yo ki te byen resevwa. Se te yon rankont ki te byen òganize. Yo te pase nan moman politik, sosyal e kiltirèl. Yon veritab teyat avèk tout mòso yo te sèvi avèk yo. Anpil manje ak bwason te sèvi
nan sal la pou okazyon manifestasyon, pou n pa di selebrasyon fèt Nwèl la ki se fèt lafanmi ak lanmou youn pou lòt. Nou voye yon kout chapo bay òganizatè yo ki te fè yon travay ekstraòinè. Malgre tan te kouvri ak fredi, anpil moun te fè deplasman jou vandredi swa sa a pou yo te reyini ansanm. Se bèl bagay pou n wè Ayisyen mete tèt yo ansanm pou yo pataje jwa yo ak emosyon nan yon moman kote solidarte a te nan yon degre trè wo. Se lè pou n sispann, paske lòt yo bezwen fè yo parèt tou. N ap swete tout lektè nou yo ak tout
Ayisyen konsekan : Jwaye Nwèl 2015. Kamèn : Bonswa tout moun, aswè a, nou kontan wè tout moun ki vini pou nou brase lide e fete ansanm fèt pitit Bondye a, frè nou, ki te vin sove limanite. Mwen swete nou tout Jwaye Nwèl ak Bòn Ane, malgre bann vagabon nan peyi a pa vle anyen reyalize pou bonè tout moun. Men sa m konnen tout bon vre : « Chat konnen, rat konnen, barik mayi a ap rete tenn fas ». Kamèl : Mèsi, sè mwen, pou swè sa a ke nou tout isi a resevwa avèk jwa. Nou tounen li ba w nan menm fason ou te voye l ban nou. An nou fè tout sa nou konnen pou n ede peyi nou. Ti gwoup koken sa yo, ki konprann yo kapab bloke peyi a pou yo kontinye ap fè tenten, n ap fè yo konnen ke yo tout fouti.
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Sonya : Se sa menm. Men, avan nou antre nan detay, n ap salye tout moun konsa : « Nwèl Nwèl se fèt tout moun Se fèt ti moun, se fèt granmoun, Menm ti moun ki nan zantray; Paske yo gen dwa pa yo nan lavi a. Nwèl se yon tradisyon Ki fè tout moun panse ak fanmi yo Menm ak kòd lonbrit yo Pou fete tout bon jou sa a Ki reyèlman se rasin nou tout. Chak moun ap fete nan jan pa yo, Pou yo ka bliye tout sousi k antoure yo E ki, tout bon vre, vle fè tèt yo pati Nan yon chimen san bòn. O, sa n ap di lavi sa a ! Lavi ki konn bay Men ki, nòmalman, pa konn separe. Yon pòsyon ap rejwi e byen mennen Yon lòt pòsyon ap soufri e menm trennen. Y ap sibi doulè makawon lavi a Lavi ki makonnen nan kòd lonbrit yo. Wi, se yon kwa byen lou Y ap pote nan kafou fè nwa. Ya gen yon soulajman petèt Si l gen tan fè jou. Ya va pèdi nètale si yo paka wè ». Kamèn : Kòm tout moun konnen trè byen, depi 2 ou 3 Ayisyen ou pli-
zyè chita ansanm, fòk yo pale de politik pou yo santi yo alèz e anfòm tou, pou yo kapab chanjr opinyon. Pafwa, dyalòg la vire nan mete men, paske anpil koze ap tonbe pou fè machwè gonfle, Ayisyen pa janm renmen tande verite. Yo menm bliye tou nan zafè emosyon an, « kache verite, se antere dlo ». Sonya : Mwen kwè nou dwe mete tèt nou ansanm pou n konbat fòs fè nwa yo ki gaye nan peyi a. N ap gen rezon sou yo, paske se dènye kout kat y ap jwe. Tout moun lib pou bay pwòp opinyon yo, paske nou tout gen menm dwa. Men atak pèsonèl la pa ladann menm, paske nou menm ki reyini la a pa nan bagay konsa. E se rezon sa a menm ki lakòz kèk moun pèdi tèt yo pou fè dezòd nan tout lari a ak fè degoutan tou. N ap fè yo tout al chita yon kote pou yo mete dlo nan diven yo. Kamèl : Anpil moun kontinye ap mande pou ki rezon bagay yo toujou rete menm jan an nan peyi a. Tout lòt nasyon eseye antann yo pou enterè yo e pou tout moun k ap viv san gwo tèt chaje. Men nan peyi Dayiti, tanperaman nou diferan ki fè touttan se yon chire pit nwizib pou sitwayen peyi a e pou etranje k ap viv ladan tou. Se manke respè ki nan sen nou ki mennen nou nan kafou tenten an. Premye minis la di : « Eleksyon pike-kole, fo mamit ak chanpwèl pa ladann ». Sonya : Pa gen oken respè. Se menm lòbèy la chak jou nan sen nou akòz mouvman politik la. Se bagay sa a menm ki anpeche nou mete tèt ansanm pou sove sa nou kapab tout bon. Gen lòt sitwayen ki idantifye pwoblèm peyi a nan fason politisyen yo aji pou yo revandike e pou fè mesaj tèt chat yo pase. Pou yo se dezòd, briganday, eskonbrit ak lògèy ki pran plas respè ak tèt ansanm pou bonè nou. Nan kolòn kreyòl AyitiObsèvatè gen anpil koze ki te di pandan ane 2015 la. Nou pran kèk pasaj pou n li e ki retrase reyalite jodi a. Men avan nou tonbe sou yo n ap kòmanse ak yon tèks an franse ki te glise nan kolòn kreyòl la tou :
Respect « Tu es Haïtien de pur sang Tu dois aimer ta patrie, mon frère; Evite de maudire ton pays, ma sœur, Aie peur d’aider autrui à l’insulter ‟ Le respect est un droit sacré “. Ne sois jamais un Néon aigri de tes pairs Pains tout citoyen qui a honte de ses origines, Travaille à dignifier tes compatriotes, N’aime aucune nation plus que la tienne. Haïti est réellement ta patrie, terre de nos ancêtres Que tes mots ne heurtent jamais l’honneur national ! Toi, mon fils, ne déshonore jamais ton pays, Toi, également ma fille, respecte tes concitoyens Ne les avilis jamais avec des mots ronflants. Ils te ressemblent beaucoup en utilisant le même miroir. Ne crache jamais le gras de ton aigreur sur ton pays. Ta patrie, belle ou laide, doit être toujours la plus belle C’est la pure vérité qui doit être germée en toi éternellement Autrui, ne l’oublie jamais, durant ton existence, T’apprécieras selon sa vision uniquement nationale N’aide jamais l’étranger à trouver une insulte à ta nation Tu ne grandiras jamais, crois-moi, à éclabousser tes frères Tu te rapetisses mille fois, chaque fois que tu avilis ta patrie. Attention ! Tu dois prendre beaucoup de précaution Ne sois ni l’esclave d’un rêve ni l’esclave d’un roi. Un emploi très rémunérateur te demande tels écarts ? Non ! Réfléchis bien; non, ne salis pas ta conscience Les normes d’abord ! Les principes d’abord ! La Loyauté et le respect de la Patrie avant tout ! Camélon du temps ! Aganman inttelligent ! Malin loup ! Respecte ta patrie, analyse tes mots, prévois demain N‘écoute jamais les flatteurs et les aigris aveuglés; Partout où tu vas, respecte, avant tout, tes compatriotes ». Kalo : Bon bagay, sè mwen. Ou kòmanse byen. Sa ba nou tout fòs pou nou kontinye travay la. Nou pa bezwen fatige kò nou, paske gouvènman an gen kontwòl peyi a e pèp la ap siveye tou pou bann vagabon yo sispann kreye kriz. Malgre bann palab anpil nan radyo ak lòt mwayen yo itilize pou denigre gouvènman an, bann mechan yo pa janm gen yon chans depi 14 me 2011 pou pawòl yo tout fè aksyon. Se desann y ap desann pi fon. Dayè tout moun konnen yo se yon bann mantè k ap betize olye yo realize. Yo se yon bann ravèt tou. Jozye : Maskarad yo nan mete bann madigra tankou yo reyèlman pa gen anyen pou ta fè moun pè. Si yo konprann se konsa yo jete yon gouvènman byen etabli, yo fouti. Yo gen dyare vèbal ki pouse yo ap di tenten. Y ap betize si yo konpran se konsa yo kapab jete gouvènman an ki eli demokratikman e ki popiplè nan tout sans mo a. Tita : Dayè, Nèg yo nan opozisyon an pa gen okenn prestij, piske yo gen vètij e yo tankou yon bann vètè. Se yon pakèt ensanse k ap aji ak emosyon pou yo pa janm regle anyen serye. Ti Nèg ak ti Nègès nan peyi Dayiti tèlman mechan, yo tout pa rann kont ke tout movèz fwa yo ap kraze peyi a. Yo se yon bann ravèt. Sonya : Mwen sot ban nou ti pwezi sa s an franse. Kounye a, mwen pral ban nou li nan lang manman nou k ap
fè nou tout nan ben nou : « Respè Se Ayisyen ou ye, frè mwen Ou dwe renmen peyi w Sispann pale peyi w mal, sè mwen Pa mete tèt ou ansanm avèk lòt yo pou kraze l Respè se yon dwa sakre… Pinga janm tounen yon Neyon egri pou frè w Tankou anpil vagabon, foli pouvwa Ki pa janm travay pou yo fè yon fondasyon solid Pou soulaje soufrans ak doulè pèp la E menm pou yo ta ede peyi n ki nan yon touman Nan yon tèt chaje ki reyèlman pa gen parèy Pinga fè tankou yo pou twouble lapè piblik Fè tout sa w konnen pou e pa trayi konpatriyòt ou... Pa renmen lòt peyi plis ke pa w la Ayiti, pa lòt bagay, peyi w e peyi zansèt yo Evite denigre peyi w nan nenpòt sikonstans Pinga jamè dezonore peyi w, pitit gason mwen; Ou menm, pitit fi mwen, respekte konpatriyòt ou Pa janm avili yo avèk vye mo ki p ap itil ou anyen. Gade nan glas, wa rive wè yo tout se pòtrè w Pinga janm kite remò pran ou pou di tenten Peyi w, bèl ou lèd, nan tout sans dwe toujou bèl Se verite sou tanbou ki dwe rete nan ou menm. Pa janm avili yo avèk vye mo ki p ap itil ou anyen Gade nan glas, wa rive wè yo tout se pòtrè w Pinga janm kite remò pran ou pou di tenten. Peyi w, bèl ou lèd, nan tout sans dwe toujou bèl Se verite sou tanbou ki dwe rete nan ou menm... Pa janm bliye lòt yo, ki se frè ak sè w, nan ekzitans ou Ou dwe renmen yo tout tankou ou renmen tèt ou Pa janm kite etranje ensilte peyi w nan tout sans Ou p ap janm grandi e rive pi lwen si w ap kraze lòt yo Gen yon pakèt ki fini tankou yon kreyon nan egoyis yo Yo tout pa sensè nan demach yo kòm panzouyis fini Atansyon, pitit mwen yo, pran anpil prekosyon Pou nou pa ateri ak tout boulin nan kalfou tenten… » Kòlbè : Moun ki deranje pa janm korije, paske sa ki plante nan tèt yo tout pa janm soti. Mwen reyèlman pa konnen ki lè bann ensanse sa yo ap sispann fè manman nou soufri : « Bann mechan Ki jan nou fè mechan konsa a ? Lè m te fè nou, nou pa t konsa. Si yon pitit vle ban m manje Paske li wè m soufri ase Se pa pou sa pou n agase l O kontrè, nou te dwe ede l Li deside wete m sou do Ou t a sipoze ban m ti dlo. Mwen gen lontan m ape soufri Tèlman nou rann lavi mwen di…» Solon : Pa gen moun ki kapab azade yo pou yo di n ap bay manti kote sou « You Tube » imaj yo te klè. Vagabon yo kontinye ap fè dezòd nan peyi a. Senatè Dera fin pèdi tèt li nan di tenten kòm yon mannken : « Ou kite twò ta bare w Ou pa wè ou pèdi chemen w ? Kabrit fin manje jaden w Ou vin sanble yon moun fou ». Frankèl : Se sa l ye menm ! Yo konprann ke ti Michèl Jozèf Mateli te yon ti bannann wòwòt ke y ap vin pliye konsa pou yo pran pouvwa a nan men li. Pa gen sa menm, paske ni
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DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ
America : Sénateur contre gouverneur Par Dan Albertini Entre (), France : quel est le couperet qui s’apprête à tomber sur la tête du clan Le Pen ? De la juridiction du Revenu, c’est un instrument d’exclusion politique qui ne pardonne. S’il est judiciaire, le clan sera fort occupé à se défendre et de là moins dynamique en affaires. S’il est médiatique, Le Pen s’en remettra, mêlera les cartes et sait attaquer. En outre, Hollande, en difficulté avec les instruments de l’État, aurait en apparence décidé de leur faire payer la facture. La facture de son incapacité politique. Fermons les ().
Bush : finir la job en Irak. Un slogan tendancieux mais tellement payant pour celui dont le père et le frère ont entamé un manche sans la terminer. Mieux. Le président Obama vient de le lui servir sur un plateau d’argent, en retournant en Irak. Cependant, il lui faudra, par contre, persister encore un peu plus pour gagner ses primaires. Si Donald Trump paraît lui faire trop de misère bien avant l’aube de la campagne, c’est en fait une stratégie payante sur le marché des auditoires pour ce crieur affairiste. Trump veut en fait embarrasser dans le but d’écarter les plus sensibles. Et, même les plus rhétoriques, ceux-
là qui se croient d’un prestige à ne pas se frotter à plus bas standard. Bush devient de plus en plus bénéficiaire de l’effet pervers de la stratégie Trump, c’està-dire : paraissant modérateur et faisant oublier l’échec du père et l’arrogance du frère. Si l’usure n’aura encore atteint Jeb Bush, verra-t-on la véritable force de frappe d’un candidat qui semble vouloir rebondir en rendant son dû à Trump ? La place étant plus nette après des mois de diatribes pour ce candidat républicain. Il lui faudra alors beaucoup d’audace pour vendre ce slogan : finir la job ! Il serait par ailleurs question pour la communauté des natifs
haïtiens qui mènent une campagne favorable à Hillary, de savoir où mettre ses œufs. Question dont on ignore au niveau de l’électorat américain de naissance haïtienne. Dr. Rony François risque-t-il de devenir le premier Haïtien de naissance à être responsable de la santé au pays, après une expérience en Floride, aux côtés du gouverneur Jeb Bush ? De plus, Jean-Marc Vilain aurait-il quitté la CGI pour retourner aux sources, avec le clan Bush ?
Sénateur contre gouverneur
Sénateur élu président, Barack Obama ne sait plus comment sortir d’une guerre qu’il avait pour-
Trudeau ébranle un Vatican averti Par Dan Albertini Entre (), Lesly Péan propose dans une allégorie personnelle un scénario cinquantenaire pour Haïti, si Moïse…. Si Moïse n’est mon choix personnel, j’y vois là une thèse affolante de préférence, car la théorie Péan démontre une carence grave au niveau de la pensée politique haïtienne paresseuse. Telle, si (50) ans ne suffiraient à former une génération d’homme différents de ceux qui, au pouvoir, ont fait main basse sur les affaires de la République. Faudrait proposer autre chose qu’un scénario ignare. Car, KPlim PM est un patch concerté du même potier contaminé. Donc, contagieux. Fermons les ().
César, il faut un coupable
on n’accusera Trudeau par tous les saints, par toutes les formules, le Vatican servira de coupable
idéal. Il faut réduire les ardeurs guerrières à travers le monde quand le Canada a besoin de repartir en affaires pour colmater l’ALENA Skizomorphe (HO/26-03-2014, P.8). Il faut donc transférer le scandale ailleurs. Vers les couloirs secrets des souterrains du Vatican, où St. Pierre sait guérir. Il a fallu faire les grandes croisades pour étaler un pouvoir. Il y a eu un début, donc conséquemment une fin. C’est l’autre côté de la médaille de Ste Barth, il faut payer un jour. Le monde onusien a soif d’un peu de transparence afin d’éviter la vengeance, et le Vatican n’est que membre observateur. C’est donc maintenant pour le Vatican qui a péché contre le Canada, contre les enfants du Canada. Contre les enfants de la Reine. C’est le règne de César dans la Global Governance. Nous avons dit en semaine dernière que [personne ne dit mot sur les versets bibliques de
Pro.23 :13-14 qui nous dictent ceci] : « n’épargne pas la correction à l’enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts ». Tout ce cirque, dans le pays de la loi contre le châtiment corporel comme moyen d’éducation. Le Vatican est tenancier. Trudeau frappe alors fort à la bonne porte. Le Pape doit demander pardon aux Canadiens. Tarder fera monter la surenchère plutôt que de l’atténuer. Trudeau a déjà présenté ses excuses aux Indigènes. Pape François doit tout faire pour refuser de partir en guerre au nom du Canada, il a déjà ses saints sur qui prier, sur qui jeter son dévolu. Il répond parfaitement à un ingrédient de notre nouvelle formule diplomatique. Un article du quotidien gratuit montréalais (Journal Métro) dit ceci : « Le Saint Siège jugera au criminel ses nonces pédophiles ». Le ministre des Finances du Vatican sait qu’il doit émettre des chèques puisqu’il y a aveu.
Le Vatican désarmé est tout désigné
Si Paris est donc prenable et prise comme une vieille fourchette entre l’enclume et le marteau. C’est-àdire entre Moscou et Berlin. Il y aurait d’ores et déjà moins d’affaires pour le Canada du G7, sans atténuer les tensions pour rétablir le G8. L’équation la plus pacifiste pour Dion serait donc de poser le fou du Roi en lançant une offensive inédite pour confondre Moscou l’ambitieuse. Résoudre ses sanctions sur la base d’un autre type de dialogue. L’axe névralgique Trudeau l’a compris, il a attaqué un Vatican désarmé tout désigné sur l’échiquier. L’équation ne passera plus par Paris en guerre contre rien en Syrie, s’il y a accord. Paris sera d’ailleurs complice des suites de Bachar, en entérinant l’accord, puisque Moscou a tout simplement désamorcé la guerre en Syrie pour en être le seul gendarme. Mais les tensions resteront telles quelles, comme pour l’Irak d’après Saddam et la Lybie aussi. Le tandem stratégique ParisMoscou tombera ainsi de sa belle mort. Néanmoins, en termes d’économie globale sur la vague pharaonique d’autoroute transcontinentale dévoilée, le Canada a
une expertise à vendre, le dossier entaché des firmes d’ingénierie est à nettoyer rapidement comme les derniers souvenirs du Canada des commandites, autre zone de silence. Trudeau en mettant le Pape sur une défensive obligée, l’engage à tenter de résoudre rapidement aussi les relations nébuleuses des bas et haut St. Laurent jusqu’au Labrador et de l’Alberta bitumineux par sa diplomatie millénaire. Trudeau gagnera sur tous les coups, même au Québec des enfants de Duplessis. Point n’est besoin de se faire Paris inconséquent qui s’enfle comme la grenouille dans La Fontaine. La Diplomatie canadienne engage ainsi à frais réduits… pour éviter les conséquences de l’affaiblissement de l’État faible. Si Meriden CT, par exemple, a fait la ligne comme un communiste en été 2013, avec son
tant promis de terminer pour finir avec le syndrome de guerre stupide. Gouverneur élu président, son prédécesseur, Georges W. Bush s’était vu tomber sur les bras une guerre sans préavis. Sénateur et gouverneur, Hillary Clinton et Jeb Bush risquent de se frotter l’étui autrement, malgré les hypothèses plus rassurantes pour Hillary démocrate contre Jeb républicain. Si les jeux ne sont encore faits, Christmas semble de plus en plus vouloir dire sénateur contre gouverneur. Le nouvel an en dira peut-être davantage avec le profil des supers délégués. dan@danalbertini.info
économie AVON, le Canada n’avait pas nécessairement nourri tous ses enfants sous Harper. Au contraire. Trudeau doit ainsi donc produire en accéléré des résultats concrets pour rassurer la population, mais surtout pour rapatrier le pouvoir sénatorial chez les Libéraux. Ne pas commettre l’erreur Hollande arrivée à l’lysée, il doit étaler ses cartes de façon méthodique, car l’adversaire est au domestique autant qu’à l’international. Trudeau ne doit surtout sous-estimer l’Allemagne offensive qui vient de trouver la porte tant espérée depuis des lunes. La Grèce la voit-elle se réinstaller sur l’axe de ses rêves d’antan ? Dominatrice. Le Canada devra ainsi tout faire pour calmer cette ardeur, l’Allemagne étant en mode offensive sur la vente d’armes aussi. Ce qui ne garantit nullement la paix nécessaire pour vendre le Canada du génie conseil. Sinon, ce sera une autre faillite.
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À FOND JEAN NOËL, PRISON CIVILE DE PETIT-GOÂVE, LA SALINE ET LABOULE 12
Repas de Noël servi par de la Fondation Marco Depestre Plus de cinq cent (500) personnes, jeunes, moins jeunes et d’un certain âge, avaient répondu à la célébration des fêtes de Noël dans les hauteurs de Marigot, précisément à Fond Jean Noël, le vendredi 4 décembre. Cette célébration était organisée par la Fondation Marco Depestre (FMD) qui, traditionnellement, aide les plus démunis à commémorer dans la dignité la naissance de l’Enfant de Nazareth. Jonchée à quelques dizaines de mètres d’altitude, Fond Jean Noël est une localité verdoyante, beaucoup plus accueillante que d’autres lieux du pays. À première vue, sa pauvreté apparaît plus supportable qu’ailleurs, mais les gens sont dans le besoin et leurs
salade. Le tout fut agrémenté d’un dessert et de rafraîchissements. Tous ont été servis en abondance, et selon le précepte de l’inspirateur de ce genre d’événements, le regretté pasteur Marco Depestre sr. Les plus jeunes, qui attendaient anxieusement leurs cadeaus de Noël, furent servis à satisfaction, s’il faut croire le jeu de lumière très perceptible qui sortait de leurs yeux. Trompettes, lunettes de soleil, ballons de football, kits de jeu d’adresse, poupées, autos… garantissaient une fête de Noël heureuse et inoubliable. Certains parents affirmaient que sans cette célébration chrétienne, ce moment merveilleux de la fin d’année serait passé
Après les vérifications d’usage, le pasteur Marco Depestre jr passa successivement aux deux cellules afin de procurer un message de réconfort aux prisonniers, avant de distribuer un plat chaud de nourriture dont le riz créole, le poulet frit, de la salade macédoine, ainsi qu’un dessert et des rafraîchissements. Certains prisonniers avaient réclamé la nécessité de ne pas être oubliés dans les prières journalières du pasteur, tout en insistant pour d’éventuelles visites. Tout se passa dans l’ordre, avec la collaboration du service pénitencier dont le dévouement a été exemplaire dans les circonstances. Cette halte, qui aura duré près de quatre heures, était précédée d’une visite à l’avant-poste de Morne-Soldat, situé à l’entrée de la ville. Deux espaces de huit pieds par huit pieds (8X8) sert de dortoir à dix femmes l’un, tandis que l’autre espace accueille les mineurs au nombre de huit. Ils étaient très contents de recevoir de la nourriture, le dessert et des
Plus de cinq cent jeunes ont reçu des jouets et de la nourriture à la Fête traditionnelle de Noël organisée par la FMD à Fond Jean Noël le 4 décembre dernier (Toutes photos Mirabel). premières nécessités ne sont vraisemblablement pas satisfaites. Pas d’eau courante ni d’électrification; et il faut parcourir plus de douze kilomètres pour avoir accès aux hôpitaux et aux services publics primaires. Cette célébration de la Noël se déroulait à l’église protestante du village qui avait généreusement
11 décembre à la prison civile de Petit-Goâve
La prison civile de Petit-Goâve allait être le deuxième lieu de célébration des fêtes de Noël, sous l’égide de la Fondation Marco Depestre (FMD), cette année. Si-
tuée en bordure de rivage, à proximité de la Place d’Armes de la ville, la prison civile de Petit-Goâve reste un vestige de l’ancienne Forces armées d’Haïti. Détruite à plus de 80 % par le tremblement de terre du 12 janvier 2010, ladite prison n’est plus que l’ombre d’elle-même actuellement. Des travaux de reconstruction piétinent depuis des années et rendent misérable la vie à une telle enseigne. Malgré les efforts de l’administration pénitentiaire, la situation d’hébergement est une calamitée indigne du XXIe siècle.
Cet homme du troisième âge paraît tout heureux rafraîchissements. Au total, près de deux cent détenus ont été servis. À l’extérieur du périmètre, il était curieux de constater que des passants réclamaient, eux aussi, une assistance en terme de nourriture. L’état de misère et de pauvreté s’accélère malheureusement à une vitesse incontrôlable dans le pays. Près de deux ans de sècheresse accule la paysannerie à la ruine, au point que les villes, principalement la capitale, sont littéralement submergées. Il convient de noter que ce genre de situation avait conduit à l’implantation de l’Église Méthodiste à l’Île de la Gonâve, à l’instigation du défunt pasteur Marco Depestre sr. C’est sur ses traces que la commémoration de la fête de Noël à la prison civile de Petit-Goâve a eu lieu cette année. Les plus vieux se rappellent qu’en dehors des repas offerts gracieusement aux prisonniers, du gâteau et la liqueur traditionnelle étaient servis le 1er janvier également.
21 décembre à La Saline
Autrefois, La Saline était le plus grand bidonville de la capitale. Depuis plusieurs décennies, elle a perdu son titre peu enviable au détriment de la misère atroce qui ravage sa petite communauté. Malheureusement, on a tendance à l’oublier, et c’est grâce à certaines missions protestantes et catholiques que ceux qui y vivent arrivent à survivre. C’est à l’École Méthodiste de
lations.
22 décembre à Laboule 12
Située dans les hauteurs de Pétion-Ville, on a du mal à comprendre que Laboule 12 serait différente du pays profond. Mais, aucune région n’est épargnée par les calamités qui sévissent immanquablement partout sur nos 27 750 km2. Tout au contraire, ses montagnes regorgent de gens affectés par les maux endémiques qui ravagent nos communautés. Ainsi, plus de deux cent familles ont reçu un sac contenant de la nourriture dont le riz, du pois, du lait, de la pâte de tomate, de l’hui-
Une dame de la communauté s’affaire à la préparation des plats. telaient à la besogne. Cent quarante (140) élèves ainsi que des dizaines de parents et d’amis attendaient aussi. Anxieux à l’approche d’un tel événement, les enfants ne pouvaient rester en place, généralement. Ils semblaient rayonner de joie et de bonheur. La directrice de l’école, qui connaît le nom de chacun de ses élèves, prit à cœur de les aider à entonner des chants de circonstance où les mots sortaient de leur bouche dans un ordre révélateur. Curieusement, l’ordre et la discipline régnaient intégrale-
dans l’expectative.
Un vrai régal pour ces jeunes adolescentes. fourni son local pour la circonstance. Pleine à craquer, elle peinait à contenir tant de personnes sur le visage desquelles rayonnait une joie contagieuse, tellement contentes de recevoir un cadeau presque tombé du ciel. Après les propos d’introduction du pasteur Marco Depestre jr, responsable de la FMD dans le pays, une courte prière allait clore la première partie de l’événement du jour à Fond Jean Noël. On procéda au service de table constituant en un copieux repas traditionnel fait de riz collé aux pois rouge, du poulet et de la
cette agglomération qu’eut lieu la fête traditionnelle de Noël, le 21 décembre dernier. Dès les premières heures du matin, des dames de la communauté aidaient les membres de la FMD qui s’at-
Ce jeune de la maternelle affiche un sourire plein e tendresse. ment. Les organisateurs n’eurent aucun problème à procéder à la distribution de jouets, de dentifrices, de brosses à dents et de col-
Le pasteur Marco Depestre jr lors des propos d’introduction et de prière. le… tandis que plus de cent cinquante jeunes ont reçu de gentils cadeaux. Comme aux autres endroits visités par la FMD, tout se passa dans l’ordre et la discipline, à la grande satisfaction de la population et des organisateurs. Il convient de remercier les généreux donateurs dont l’aide a été précieuse pour garantir un moment d’exaltation aux défavorisés du sort, et surtout pour graver dans leur mémoire la naissance de notre Seigneur. Un mot spécial aussi aux organisateurs de cette fête venus de la capitale, de la région périphérique de Fond Jean Noël dont les dames de la congrégation qui se sont dévouées à cette noble cause, au personnel du centre pénitencier de PetitGoâve, aux dévoués bénévoles de La Saline et de Laboule 12. H-O en profite pour leur souhaiter un Joyeux Noël 2015 et une Heureuse Année 2016 !
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ÉDITORIAL
Les élections annulées, il faut pousser le nettoyage jusqu’à l’extirpation de la corruption
A
près avoir passé le plus clair de son temps à faire obstacle à l’idée de rectifier les fraudes et les irrégularités dont ont été entachées les deux dernières élections, le Conseil électoral provisoire (CEP) a sorti son communiqué, dans l’après midi du lundi 21 décembre, par lequel il annonce le report sine die des élections. De toute évidence, d’autres décisions seront annoncées dans les prochaines heures par les autorités gouvernementales acculées à cette dernière décision par leur gestion calamiteuse de la crise née des dernières élections frauduleuses organisées par l’organisme électoral dirigé par Pierre-Louis Opont. Cette première étape franchie, il faut immédiatement mettre en route le processus d’extirpation de la corruption dans l’organisation du vote. Dès l’instant où commençaient à fuser des dénonciations de fraudes et d’irrégularités dans le scrutin du 9 août, qui se précisaient de plus en plus au fil des semaines, pour faire état de l’aspect universel de ces anomalies, Pierre-Louis Opont et son CEP, de concert et le régime Martelly-Paul, affichaient l’attitude de coupables et de co-conspirateurs. Ignorant totalement la Loi électorale prévoyant la vérification des procès verbaux et des bulletins, dès qu’il y a dénonciations d’irrégularités et de fraudes, l’institution électorale a fait la sourde oreille aux protestations et aux demandes de contrôle formulées par les parties victimes. L’indifférence manifestée par Opont et les huit membres de l’organisme électoral, dès le début de la crise, à l’égard des légitimes revendications des candidats et partis politiques lésés, ne laissait aucun doute quant à la complicité des organisateurs de ces élections avec les fraudeurs. Même quand les dénonciations s’accumulaient montrant la nature générale des crimes électoraux et exposant toute un système mis en place pour voler les présidentielles, après avoir escamoté le vote législatif, le CEP n’a fait aucun effort pour réparer les torts. Appuyé par le pouvoir tèt kale, il s’enfonçait tête baissée dans cet état de dégradation morale sans se soucier le moindrement de ce qui pourrait advenir. Car, fort de l’expérience acquise dans l’organisation des élections entachées de fraudes et d’irrégularités de 2010, avec le CEP présidé par Gayot Dorsinvil, dont il était le secrétaire général, Pierre-Louis Opont peut se féliciter d’avoir dépassé celui-là dans ses dérives. Surtout qu’avec Michel Martelly piquant des fonds de la caisse publique pour financer son brigandage électoral, tous ceux qui, comme Opont, obéissent aux quatre volontés du président de la République, sont grassement payés. Ainsi récompensés (corrompus) pour assurer la réussite du projet de Martelly de se perpétuer au pouvoir par personne interposée, les hommes et femmes du CEP, ainsi que leur chef, n’ont
cure d’obéir aux prescrits de la Constitution et de la Loi électorale. En clair, à la lumière de la gestion de l’organisme électoral par la fraude de Gayot Dorsinvil, Pierre-Louis Opont et ses alliés du Conseil électoral provisoire n’ont aucune crainte d’imiter leur prédécesseur; ou même d’aller encore plus loin dans la forfaiture. Tout comme Michel Martelly est intervenu pour protéger M. Dorsinvil contre la poursuite judiciaire qui était intentée contre lui, suite au scandale électoral qui avait éclaté en 2010. Avec une promesse d’impunité faite à Opont, ce dernier se croit déjà à l’abri de toute action légale susceptible d’être déclenchée à son tour contre lui. Mais, en attendant que le mot du droit et de la justice soit dit pour fixer les responsabilités de toutes les parties impliquées dans l’organisation de ces derniers scrutins, aussi bien que dans le fonctionnement de la machine de fraudes et d’irrégularités, Pierre-Louis Opont et les conseillers électoraux, de même que ceux qui leur tiraient les ficelles, doivent être tenus responsables devant les pays qui ont financé les élections bidons de cette année. C’est peut-être ce casse-tête que les commanditaires de ces élections cherchaient à éviter en cautionnant cette farce dont ils feignaient initialement de ne pas saisir la gravité. Mais de guerre lasse, toutes ces entités, qui persistaient à encourager le second tour, en dépit des fraudes et irrégularités massives et généralisées, ont finalement retiré leur appui à la continuation d’un processus désespérément entaché de nullité. À cette phase de la crise, la demande de compte aux acteurs locaux devient incontournable. Surtout pour les États-Unis qui ont financé ces élections à hauteur d’USD 30 millions $. Il va sans dire que, suite à l’annulation des ces votes, qui confirme, sans aucun doute, l’énormité des fraudes, des voix vont s’élever pour inciter l’administration Obama à prendre des sanctions. Cela ira de la défense des intérêts des contribuables américains qui prodiguent généreusement l’aide financière au peuple haïtien. Mais qui ne tolère guère que des brigands, toutes catégories confondues, détournent ces fonds à leur enrichissement illicite. En clair, les dirigeants américains sont, à leur tour, dans l’obligation de rendre des comptes à leurs citoyens dont les impôts ont été littéralement volés par des criminels ayant jusqu’ici agi en toute impunité. Des mécanismes légaux sont disponibles en vue de poursuites en bonne et due formes contre tous ceux qui ont participé à cette entreprise criminelle visant à escroquer des millions au peuple haïtien. Surtout quand ces voleurs sont des citoyens américains ou des ressortissants d’autres pays embrigadés pour assister les bandits locaux dans cette frauduleuse entreprise. Après le brigandage électoral
orchestré par le CEP de Gayot Dorsinvil où Pierre-Louis Opont a fait ses premières armes dans les fraudes et la corruption, il s’est révélé un expert dans les élections de 2015. Laissée impunie, cette équipe de fraudeurs constitue une garantie que la prochaine équipe choisie pour organiser le vote en Haïti fera de son mieux pour dépasser celle-ci en termes de fraudes et de vol de mil-
lions. Avant la tenue d’un nouveau scrutin, qu’on voudrait honnête, crédible, démocratique et transparent, il importe de nettoyer les écuries d’Augias. Il faut pousser le nettoyage jusqu’à la disparition totale de la corruption qui gangrène l’administration publique haïtienne dans toutes ses composantes.
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EDITORIAL
once the elections are canceled, push for a clean-up until corruption is eradicated
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aving spent most of its time obstructing the idea of rectifying the fraud and irregularities which marred the last two elections, the Provisional Electoral Council (French acronym CEP) released a statement in the afternoon of Monday, December 21, in which it announced the indefinite postponement of the elections. Obviously, other decisions will be announced in the coming days by government authorities forced into that result by their mismanagement of the crisis resulting from recent fraudulent elections organized by the electoral body headed by Pierre-Louis Opont. This first step having finally been taken, should be immediately initiated the process of eradication of corruption in the organization of the vote. From the moment that denunciations of fraud and irregularities in the election on August 9 began to ring out, which became increasingly more clear throughout the following weeks, showing the universal aspect of these anomalies, Pierre-Louis Opont and his CEP, together with the Martelly-Paul regime, demonstrated the attitude of guilty co-conspirators. Totally ignoring the Election Act ordering the investigation of minutes and bulletin votes, as soon as there are denunciations of irregularities and fraud, the electoral institution has turned a deaf ear to protests and demands for control from the victimized parties. The indifference of Opont along with the eight members of the electoral body, from the beginning of the crisis, against legitimate claims by aggrieved candidates and political parties left no doubt that the organizers of these elections were, in fact, in collusion with the fraudsters. Even when denunciations were accumulating showing the general nature of the electoral crimes and exposing a whole system set up to steal the presidential vote, following the theft of the legislative ballot, the CEP made no effort to rectify the flaws. Backed by the bald-headed regime, he plunged headlong in that state of moral degradation without worrying in the least about what could happen. For, with the experience gained in the organization of the 2010 elections with the CEP chaired by Gayot Dorsinvil, of which he was the General Secretary, PierreLouis Opont can be pleased about having exceeded the excesses of the latter. Especially with Michel Martelly spurring public funds to finance his electoral robbery, all those, like Opont, obeying every whim of the president of the Republic, are highly paid. Well rewarded (corrupted) to ensure the success of Martelly’s project to perpetuate himself in power vicariously, the men and women of the CEP and their leader, care not in the least about obeying the rules established by the Constitution and the electoral Law. Clearly, in the light of the management of the electoral body by
fraud with Gayot Dorsinvil, PierreLouis Opont and his allies of the Electoral Council who still have no fear to imitate their predecessors; or even go further in their malfeasance. Michel Martelly intervened to protect Mr. Dorsinvil against the lawsuit that was brought against him following the election scandal that erupted in 2010. With a promise of impunity by Martelly, Opont already believes he is safe from any legal action that may be triggered against him. But in the meantime, while waiting for the verdict of law and justice to fix the responsibilities of all parties involved in the organization of these elections, as well as in the operation of the machine of fraud and irregularities, Pierre-Louis Opont and the electoral advisers, as well as those who pulled their strings, must truly be held accountable to the countries that financed this year’s sham elections. This is perhaps the puzzle that the sponsors of these elections sought to avoid by endorsing this farce, the gravity of which they pretended not to grasp. But realizing that they were fighting a losing battle, all those entities who persisted in promoting the second round, despite massive fraud and widespread irregularities, eventually withdrew their support for the continuation of a hopelessly flawed process. At this phase of the crisis, the demand for accountability to local actors becomes unavoidable; especially for the United States that financed the elections to the tune of USD $30 million. It goes without saying that, following the cancellation of these votes, confirming without a doubt the enormity of the fraud, voices will rise to urge the Obama administration to impose sanctions. This will go to defend the interests of American taxpayers who generously lavish financial assistance upon the Haitian people. But Americans hardly tolerate thieves of all categories who divert these funds for their illicit enrichment and personal aggrandizement. Clearly, American leaders are, in turn, obliged to be accountable to their citizens whose taxes were literally stolen by criminals who have so far acted with impunity. Legal mechanisms are available for dealing with the application of judicial due process for all those who participated in this criminal enterprise aiming to defraud million from the Haitian people; especially when these thieves are US citizens or nationals of other countries enlisted to assist local bandits in this fraudulent project. After the electoral robbery orchestrated by the CEP led by Gayot Dorsinvil, where Pierre-Louis Opont made his debut in fraud and corruption, he proved himself to be an expert in the election of 2015. Left unpunished, this is a team of fraudsters who will then further guarantee that the next people chosen to organize the vote in Haiti will
do their best to surpass their predecessors in terms of fraud and theft of even more millions. Before holding new elections, which all hope tobe honest, credible, democratic and transparent, it’s
important to clean the Augean stables. We must push the clean-up until the elimination of corruption that plagues the Haitian government in all its components.
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TECHNIQUES DE CONVERSATION Volume 3, Edisyon 99 Repetisyon Konpòtman pou konvèsasyon enpòtan Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2] « Kèlkeswa sa nou aprann nou fè, nou aprann li tout bon vre nan fè pratik; pou egzanp, gason yo vin bòs mason nan bati kay, ak gitaris nan jwe gita ». — Aristòt Pwen fokal atik jodi a : Rezon ki fè repetisyon konpòtman se pou w kapab vin abitye e konfòtab ak sa w ap fè oubyen di. Nan ka kèk konvèsasyon, repetisyon davans ka ba w konfyans ak fasilite ki nesesè.Men kèk egzanp sou konvèsasyon kle : 1. Entèvyou pou travay : Si w gen entèvyou pou yon travay enpòtan, li pi bon pou w prepare w nan aprann enfòmasyon sou òganizasyon an ak pratike repons kesyon yo ka poze w. Li pi bon pou w pratike ak yon moun ki ka antrene w jiskaske w vin fò nan repons yo. Yon erè anpil moun kap chache travay fè se lè yo eksplike djòb yo te genyen, men yo pa
mansyone rezilta ke yo te realize. Pa egzanp,« pandan twa zan mwen te pase kòm direktè maketin, depatman mwen ante fè yon mwayèn 18 % ogmantasyon nan vant. Pou tèt sa, mwen te resevwa prim pou « pèfòmans eksepsyonèl». 2. Pale ak yon moun ki nan lapenn akòz de yon pwòch paran ki mouri. Ki sa pou w di ?Lè papa m te mouri apre yon maladi ki te long anpil, mwen tande moun byen entansyone ki repete cliche paspatou ki pa t rekonfòtan, tankou « Li nan yon pi bon kote kounye a », ak « Ou dwe kontan, paske li sispann soufri ».Ki sa mwen pa t tande, ki te ka ede m, se mo tankou :« Sa dwe difisil pou ou ». Ou byen « Mwen kanpe avèk ou; ou ka konte sou mwen ». (Sa ta p rekonfòtan anpil pou mwen tande).Lè w deside ou pral vizite yon moun ki nan lapenn, li pi bon pou w prepare omwens kèk mo ki apwoprye pou sikonstans la. 3. Rankontre etranje nan reyi-
nyon biznis.Lè w ale nan yon reyinyon biznis ou byen nan yon evenman sosyal, sètènman yo pral mande w « Ki pwofesyon w ? » Ou ka di tou senpleman yon bagay tankou « Mwen se yon konsiltan pouf afè taks » ki trè vag, ou byen ou ka prepare epi pratike yon entwodiksyon ki pi efikas tankou : « Mwen travay avèk òganizasyon nan zafè byenfezans sosyal epi mwen ede yo diminye depans operasyonèl nan trete kòm depans lejitim depans ke yo souvan neglije ». Repons sa a dirèk epi li gen ladann òganizasyon kote w travay epi tou rezilta ou realize. 4. Pratike jan pou w di non avèk tak Yo mande w pou w patisipe nan yon evènman sosyal, ou byen pou w sèvi nan yon komite, ou ankò pou w ede yon vwazen demenaje (oswa pentire yon kwizin, ou byen repare antre yon garaj).Ou ta prefere pa ale, men ou pa konnen ki jan pou w di non san w pa bay manti.Sepandan, anpil fwa ou ka reponn yon fason jene-
POSTCARDS FROM AFRICA
Volume 3, Issue 108
Be a Dreamer Par Réginald Barthélemy Dreams are the fuel that gives us a reason to keep going and an ideal to live for. You should always, as said an unknown philosopher, “Keep your heart open to dreams. For as long as
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priété clôturée de 25/100, soit _ de carreau. Évaluation formelle par
there’s a dream, there is hope, and as long as there is hope, there is joy in living.” Langston Hughes said almost the same thing when he wrote: “Hold fast to dreams for if dreams die, life is a broken-winged bird that cannot fly.” You may have heard of this popular adage: “The sky is the limit.” Yet, how many of us just
un ingénieur accrédité. Située dans une zone tranquille, maison basse, spacieuse et attrayante répartie sur deux ailes attenantes, idéale pour deux familles. Comprend 5 chambres à coucher, 2 salles de bain, 2 salles à manger, 2 cuisines, 2 salons et 2 galeries. Grande cour avec jardins, arbres fruitiers, puits, dépendances. Pour infos : 509-3430-5909 ou 5093264-6957 ou 347-8094502.
do the opposite! We live life below our potential. The greatest tragedy of life is that thousands of millions of people go down into their graves without leaving their fingerprints on the universe. They had dreams that they had never unleashed. They were simply content to go through life without unleashing their dreams. What about you? Are you any different? If I were to ask you, “How far have you been on the journey toward accomplishing your dreams?” what would your answer be? Let us be serious here! Are you living up to your full potential? Let me tell you, dream big is an incredible medicine for health and happiness. By living to your full potential, you can actually improve the lives of your fellow men. Louis Pasteur, the noted French chemist and microbiologist, was a passionate medical scientist. He devoted a great deal of his life to solving many health issues. He is well-known for his discoveries of the principles of vaccination, microbial fermentation, and pasteurization. During his day, many diseases, such as cholera, killed millions of patients around the world. Thanks to Pasteur’s remarkable scientific breakthroughs, countless lives have been saved ever since. In addition, beverages used to be spoiled as a result of the growth of microorganisms. Pasteur came up with a technique in which liquids like milk have to be heated to kill bacteria and moulds already present in them. This process is labeled pasteurization (Wikipedia). This French scientist was restless until he discovered and invented methods that could solve the major health problems of his time. In so doing, he was happy by improving the quality of the lives of his contemporaries. More than a century after
ral, tankou :« Mèsi pou opòtinite a (Sa se pati diplomasi a), men mwen kapab ». (Ou di non)Opòtinite pou w sèvi nan yon konsèy administrasyon ou byen yon komite :Eseye pale konsa : « Mwen santi m onore pou opòtinite a (tak), men mwen gen anpil pwogram nan ajanda m pou moman sa a, konsa mwen dwe di non ».5. Chache vin konfòtab nan pale ak moun ou pa konnen nan sitiyasyon ki nouvo ke w pa abitye. (Kilti varye konsènan sa ki apwoprye). Men yon egzanp :Lè m te kòmanse prezante seminè sou konpetans nan konvèsasyon nan Hawaii, mwen te gen yon elèv nan laj avanse ki te soti New York City, ki te aprann « Pa pale ak moun ou pa konnen ». Apre li pase sis mwa nan apatman li nan Waikiki, li pa t gen anpil zanmi. Sa te fè l santi li sèl e izole. Mwen te di l ke nan Hawaii, anpil moun trè senpatik nan konekte fasilman ak moun yo pa konnen. Mwen sijere l pou l jis di « Aloha » epi entwodwi tèt li.Konsa, Madam Schwarz kòmanse pale ak etranje nan bilding kote l abite a ak nan otobis nan vil la. Li prezante tèt li konsa : « Aloha, mwen se Elsie Schwarz. Mwen se moun New York; m ap viv isit kounye a ». Nan yon ti bout his death, humanity has been better off as a result of Pasteur’s outstanding medical breakthroughs. All of us, in one way or another, are beneficiaries of his discoveries. A caveat: Neither do dreams get along well with excuses, nor with comfort. Comfort and excuses stand in the way of unleashing dreams. To become reality, dreams require hard work and perseverance. No matter what your dream is, you can unleash it and make your community a better place. Never doubt what you can accomplish. In every human being lies great potential. German philosopher Goethe once remarked: “Whatever you can do or dream you can, begin it. Boldness has genius, power, and magic in it.” Edgar Allan Poe took it a step further: “Those who dream by day are cognizant of many things which escape those who dream only by night.” You are endowed with endless ability to accomplish your dreams and live to your full potential. Living to your full potential is a winwin. It triggers in you a sense of inner joy and improves the quali-
tan li te fè anpil nouvo zanmi. Li te chanje lide l sou sa ki apwopriye. Li te aprann yon fason lokal pou l entwodwi tèt li. Apre sa, li te chanje lavi li. Nou tout aprann « Pratik rann nou pafè ». dakò, men pa egzakteman. Sèlman pratike bagay ki dwat ki fè nou vin pafè. Reflechi sou fason ki pi bon pou w pale nan konvèsasyon ki enpòtan. Lè sa a, pratike mo sa yo jiskaske yo vin natirèl pou ou. Kòm Shakespeare ekri nan pyès « Jan ou renmen li », « Monn la se yon platfòm. Gason ak fanm se jis aktè ». Sa kòrèk : Se poutèt sa, li pi bon pou w byen pratike mo ki apwoprye pou chak sikonstans.
[1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan: www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradui soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA
23 desanm 2015 [1]
ty of your life. In the process, the world becomes a better place for humanity. Are you living up to your full potential? What is it that holds you back? Is it your age or your personal circumstance? Dr. Dale E. Turner said: “Dreams are renewable. No matter what our age or condition, there are still untapped possibilities within us and new beauty waiting to be born.” So you are short of excuses! Food for Thought: “The great use of life is to spend it for something that will outlast.” (William James)
December 23, 2015
Solisyon, 1, 2 ,3 Sa l Ye ! Jodia, Mizè fini pou Fanm kou Gason kap soufwi depi lontan Ak doulè yo rele Kraze Zo a (Atrit)
E sou Zafè Sex la tou...
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Kreyòl Soti nan paj 6
Dera ak tout akolit li yo se yon bann demagòg. Yo te amande konstitisyon an pou yo te enplante yon diktati palmantè kote depite Danton Leje te kòmanse fè elòj ak kanpay pou yon Dera ki reyèlman pa gen dwa janm prezidan peyi a, paske gwo lide pa janm pote bon bagay. Li bani pou letan e letènite, paske pwovèb la di: « Mete pye w sou chen, wa konnen si l konn mòde ». Se sa k rive mesye opozan yo. Yo pran nan pwòp pyèj yo. Frankèl : Wa va tande rèl lakay Michèl e wa p wè tout verite yo. Nèg yo se yon pakèt panzouyis ki gaye nan peyi a pou yo tout fè sa k pa sa. Anverite Dye 3 fwa : « Manje ki gou nan bouch, se li ki bay gonfleman ». Nou te konn sa, paske se verite yo te konn di nan ribrik sa a Sonya : Se pa bagay n ap di jodi a. Se bagay jounal Ayiti te konn rapòte nan kolòn kreyòl la ki fè chemen li. Pifò nan tout sa n di la a se verite sou tanbou, paske yo te fè jou nan plizyè edisyon. Mesye dam yo mechan e yo pa renmen Ayiti. « Senatè Simon Dera nan manti Li pèdi tèt li Nan bay manti Se yon Nèg ki gen foli Prezidan nan peyi Daiti Yon figi di Ki sanble pen rasi Yon radòtè fini Ki desann tèt li Li pwouve li fini Nan fè demagoji Li di e l kontredi E l fè anpil trajedi Li pran plezi Nan fè jalouzi ». Soni : Konpliman ankò, sè mwen, pou bèl travay sa a. Tout pale anpil k ap fèt la se pou yo fè ti moun dòmi e kaponnen yo. Tout reyaksyonè yo ki konpran yo ka aji pou mete gouvènman Mateli-Pòl la nan yon pozisyon pou yo kite sa, pa gen repondong ase, paske : « Matla fè banda, touttan dra pa kouvri l ». Frankèl : Nèg yo tèlman sòt e enbesil pase panyen pèsi, yo rive pran nan yon angrenaj san parèy. Yo vle bloke peyi a pou anyen pa janm rive nan mouvman devlopman an. Nan kout kat sa a yo plonje nan dlo pou lwa Ogou neye yo tout. Dera tèlman pèdi tèt li ke tout lwa yo ba l do. Soni: Antouka, sa yo t ap tann pou pèp la te vin patisipe pa mache pou yo. Se pou n konprann byen atitid bann vagabon yo ki reyèlman pa gen okenn nan yo ki kapab reflechi, paske yo tout se defakto ak panzouyis makiye. Gouvèman Mateli-Pòl la manke apèn 50 jou pou l ale ! N ap viv nan yon monn sivilize pandan n ap viv nan anachi ak nan tan primitiv tou. Mani Gaga vle yon tranzisyon nan tout demach li. « Wi, Mani Gaga Se yon fanm Ki renmen bay koutba Tout moun konnen li engra Tèt li toujou anba Pou l pale koze fatra Li refize kalma E l kwè li paka pa la Nan vye divizyon pou peyi a Nan zak vyolans ak voye toya Ki mennen l nan kafou gaga Tout moun konnen fanm sa a Yon fanm save ki toujou nan ka Yon panzouyis ki vle bay traka Yon foli prezidan delala, Yon blofèz, mètdam e san koutcha Yon tou pare ki toujou sou sa Li toujou rete sou konpa Pou l sa taye banda l ». Yon bann g fòme pou grennen jilbrèt Frankèl : Se pa gouvènman an ki chache sa, men bann vagabon G-6 ke Dera san wont fè kwè Nèg yo se inosan. Se pa yo menm ki mete blokay pou anpeche yo amande lwa elektoral la depi plis ke 6 mwa. Senatè Andris Riche pwononse sou sa e li rann G-6 la responsab. Dera, ou manke anpil lè w di konsa : Men yon ti pati nan sa Pilat la di nan bon franse ki teli sou yon ti pye sitwon tou : « En dépit des gynastiques publicitaires et politiciennes, ce qui est en cause aujourd’hui, ce n’est point le vote d’amendements à une loi électorale soi-disant bloquée au Sénat par un G-6 qui ne fait que proclamer sa fidélité à la
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Constitution et appeler à son respect intégral et absolu… » Simòn: Wi, Prezidan Repiblik Dera, ki konprann li kapab pase figi moun nan betiz. Sa reyèlman fè wont nan sosyete a pou wè ki jan Dera renmen pouvwa a, li adrese tankou ekzekitif peyi a. Wa yan, Dera! Soni : Pa gen plas ankò pou Dera, paske li fin jwi tèm defakto prezidans li a nan Sena a. Dera bliye si l fè pati gwoup ki pare pou fè prezidan Mateli rache manyòk li pou l vin ak Tonton Nwèl sa a pou pèp ayisyen ki refize pran nan mòd demagoji sa a yo : « Contrairement aux prédictions des pessimistes et des adeptes du chambardement perpétuel, le 12 janvier ne sera pas une date fatidique pour la démocratie et la République. Il sera plutôt le jour du Reveil patriotique ». Frankèl : Li konnen yo deja pèdi pari nan zak vyolans yo, paske pèp ayisyen an pa kwè nan vyolans ke ti gwoup vagabon abiye yo ak kriminèl yo ki te konprann yo t ap vin fè dezòd pou bwouye kat la. Jenès la pa bezwen konsèy nan men Dera ki pa fouti dirije chanm nan kote tout moun te konstate lè l t ap li diskou zensèk li a ke kòlèg li yo pa t menm okipe l, yo t ap pale, jwe e fè plezantri dèyè do pou pwouve popilasyon an ke gen begonn pou tout move ensèk yo e menm pou ravèt yo. Sonya : Dera, 17 novanm 2014. Misye te sanble li se yon prezidan paralèl peyi a nan fason l ap pale e menm aji tou. Dera pran men w si w pa vle gen regrè pou tout lavi w. Ki sa ou menm pote pou soulaje doulè pèp la kòm prezidan defakto ki bezwen ranplase Mateli. Ki preparasyon ou fè pou kontrekare gouvènman an. Pa gen opozisyon nan peyi a, paske pa gen youn nan yo ki gen vizyon. Soni : Se prezidan Mateli ki sèl prezidan peyi a. Pa gen 2, li se sèl inik prezidan. Si Dera vle vin prezidan, se pou ale nan eleksyon pou wè fòs li ak popilarite l. Se pou n sispann chire pit, viv an parazit pou pran pouvwa a. Men yè li t ale kòm kandida alaprezidans e l wè k e l pa t ap pase, li te retire kò l pou antre nan gwoup 8 la ki konpoze de kandida payaya ki te pèdi lèd kòm kandida ki te bezwen eleksyon fo mamit, pike kole ak eleksyon chanpwèl. Yo nan tout sa k pa bon. Yo di yo gen youn gwoup 8 Sonya : Men kote bann madigra yo ? Anverite, gwoup 8 la nan ka, paske objektif yo vize yo pa p janm pran. Dayè, Jid nan tout sa k pa bon. L al benyen nan dlo sal G-8 la. « Yo di gen yon gwoup 8 Ki nòmalman pa ka kwaze le 8 Men ki kwè nan vyolans Ki tounen yon nwizans Kandida payaya Ki renmen bay koutba Yo tout pa kwè nan eleksyon Men yo renmen trayizon Kòm gwoup zonzon. Yo tounen kandida payas Nan trayi pati Lalavas Aristid rele anmwe Yo pa konn ki jwèt pou yo jwe, Si se tout vis, mò rèd depi opa Piske yo tout nan ka Yon bann pèdan trè anmèddan Ki tounen blofè rekalsitra Yo tout pa travay pou pase Men yo vle pou yo triyonfe San yo tout pa t janm prepare ». Jilbè : Jodi a peyi a rive nan kafou tenten avèk malpouwont yo ki definitivman pa vle wè bon bagay. Sa yo tout vle nan peyi a pa sa yo vle men kraze-brize, retire kò w pou mete pa m, paske m reprezantab. Nou pran nan yon sèk visye ke nou dwe konbat. Konstitisyon 1987 la mete nou nan ti soulye, e m toujou mande pou konstisyon sa a refèt pou evite tout radòt sa yo. Jozye : Nou pa konn sa nou vle ditou. Si nou te pran tèt nou pou nou tout ale nan direksyon nòmal la, nou t ap fè pwogrè nèt ale. Jilbè : Mezanmi, si otorite neglije pase men nan konstisyon sa a, n ap toujou nan tout sa k pa bon. Se konpetans ak lanmou nan tout sa k ap fè ki konte. Se Konstitisyon an menm ki lage n nan lòbèy, paske l pa pote solisyon ak ankadreman pou sosyete nou an. Kòlbè : Peyi Dayiti pa merite tout tribilasyon sa yo ke bann panzouyis yo ap fè l
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pase pou pran yon pouvwa ke pèp la bay yon ekip moun dirije. Mesye yo bay tout moun degoutans, paske yo lage tèt yo nan yon bagay ki trivyal e san lojik. Tèlman yo radote, yo tounen dyèdyè. Kanje : Tèlman yo radote, yo tounen dyèdyè. Sa ki pi rèd la, se manti y ap bay tout kote yo pase. Tèlman yo pale koze kredi e di kont radòt yo, bouch yo tonbe kimen avèk yon lodè tèt chaje ki enpoze moun respire. Kòlbè : Nou rive nan yon sitiyasyon pou nou mande sa moun sa yo konprann si gouvène se jwèt ti moun. Nou gen yon peyi k ap soufri depi lontan akòz jan bann vagabon yo aji, y ap kontinye diviszyon an jiskaske yo pa konprann enpòtans lapè nan yon peyi. Sa fè lapenn ! Jozye: Nou tout rete ap gade e kite bann panzouyis yo ap kontinye pase nou nan tenten, jiskaske y avili peyi nou. Bann denmèplè yo pa wont. Mwen pa kwè se yon nen ki nan figi yo. Depi ti konkonm t ap goumen ak berejenn, yo plante yon destabilizasyon pou anpeche peyi a fonksyone. Yo gen pou yo rete nan wòl yo, paske Abraam gen pou l di « se twòp ase ». Kòlbè : Yo konsidere nou kòm ti moun ki rete ak moun paske nou pa vle pran yon dispozisyon solid pou n demonte tout vye pòt k ap anpeche bon jan van rantre anndan an. Nèg yo mechan e yo malonnèt tou. Tinèb Dèlpe pou bokou nan malè peyi a e li retounen ap ranse e menm radote ankò. Jilbè : Se yon pakèt jalou e egri ki tonbe voye wòch nan lanmè san yo pa gen yon direksyon byen detèmine. Yo fout fouti tout bon vre. Se tande ya tande pòs prezidan an, paske yo fini, kaba nan tout sans. Jozye : Ou pa manti menm, paske se verite sou tanbou nou pote pou chak grenn Ayisyen konsyan ki renmen libète pou tout Ayisyen. Na sonje byen ke se Aristid ki mete n nan ka. Si yo te fò konsa e yo te gen vizyon se pa mwayen sa a pou yo ta pase. Si yo te maton tout bon, yo ta mete pwovèb sa a ann applikasyon : « Avan dòmi nan je nou, fòk nou ranje kabann nou ». Kanje : Jodi a si peyi nou te bon e te gou tankou yon bon gato, nou tout t ap anba pye bwa tou pou n ta pran bon frechè. Malerezman, bann san koutcha yo refize lapè blayi nan peyi a. Kolèt : Kote m chita la a nan Nouyok la, mwen pran anpil prekosyon pou bann Lwijan Boje pa vin kale dèyè mwen, kòm gran moun. Politisyen ayisyen se koken, raketè, kouto fanmasi ak fentè. Se yo, se pa yo ! Yo toujou nan tout vye dil pou yo lage latwoublay. Jozye : Mwen pa janm konprann ajisman bann ensanse yo ki refize bay peyi a yon chans. Si mesye yo konprann yo kapab fè otreman, yo mèt bliye sa, paske y ap anba kòd nètale pou peyi a kapab respire. Nou gen konfyans ke bagay yo ap chanje. Jilbè : Se sa l ye menm. Vagabon toujou rete vagabon, paske se nan salte yo prefere viv pou yo fè dezòd. Moun debyen pa janm sèvi nan voksal k ap diminye yo nan sosyete a. Kanje : Mwen pa fouti konprann pozisyon opozisyon sa a nan peyi a. Kòm tout moun konnen ke opoze avèk yon bagay se pwouve tout bon ke pa w la pi bon e li kapab itil sosyete a. Men opozisyon nou an pa janm pote bon bagay, men dezòd ak kou pa konprann pou l fè chita l. Jozye : Ou pa manti, menm sou pwen sa e yo fè yon bèl pwen ki se verite sou tanbou. Yo vin tounen anbetan, aryenafè ki refize konprann ke dezòd pa janm pote bon bagay pou ede sosyete a. Kanje : Y ap radote, rablabla, betize, ranse, radòte, fè vye mannèv ridikil, kalbende, pwovoke lot, fè ti dife boule, fè fo temwayaj, pwovoke tout move bagay pou reyèlman fè moun an kolè, gaye divizyon, kalewès, bay vye blag, manifeste chimè yo, fè vye plezantri ki te kapab kreye anpil pwoblèm nan sen yo, bay vag, refize pran konsyans nan obligasyon yo genyen pou travay nan enterè nasyon an pou yo sa itil tèt yo ak sosyete a. Kanje : Nou gen yon opozisyon ki kale anpil malpwòpte pou lage peyi a nan anachi san parèy, paske l pa òganize. Sa fè lapenn pou n wè dezas ke opozisyon sa a fè nan peyi a. Si yo te konpòte yo byen pa ta gen tout kandida sa yo nan yon eleksyon. Sa se yon veritab lòbèy. Jilbè : Pou ti krik, ti krak yo tonbe ap kimen san yo menm pa gen yon objektif. Tèlman yo tout pa gen anyen tout bon e menm serye y ap regle pou pote yon amelyorasyon nan peyi a, yo divize menm antre yo. Se yon sitiyasyon enpo-
sib ke nou pa fouti founi je nou tou senpman ap gade l. Se pou n pran bagay yo oserye pou n di : « Se entolerab e menm revòltan ». Jozye : Fòk nou konsyan e realis tou pou nou pa kite bann dejwe yo jwenn mwayen pou mete peyi a sou ray lòbèy ak deblozay. Olye pou yo ta mete tèt yo byen sou zepòl yo pou yon bon mach nan aparèy peyi a, yo pito ap fè dezòd, paske se lespri patizan ki anime yo. Kolèt : Opozisyon ayisyèn kann kale sa a, si nou kapab rele l konsa, pa yon opozisyon reyèl, paske li pa ekziste nan tout sans ou chache wè l e konpran li. Pa gen yon fondasyon solid ki garanti avni pep la ki bezwen bonjan lapè l. Kanje : Nou pa vle rantre nan lojik kritike moun pou granmesi. Nou tout ki la a gen kapasite pou nou jije e konprann evolisyon nou twouve nou tout ye jodi a. Gen moun ki save nan peyi a e menm lòt bò dlo ki refize retire rad fanatik la sou yo pou yo mete rad lojik la k ap bon pou yo. Tèlman opozan ak lòt klik yo pouri nan fè move bagay, peyi nou an prèske fouti. Jozye : Ou pa manti. Nou nan tout sa k pa bon avèk bann emosyonèl yo ki refize kanpe sou yon sijè e debat li pou yon konklizon valab. Nou oblije di l klè pou lòt jenerasyon yo k ap vin ranplase nou pa jije n kòm move zafè. Nou dwe goumen e rele chalbari dèyè reyaksyonè yo pou bay peyi a yon chans. Kolèt : Ou pa manti, gason. Se bon bagay w ap di la a e ki gen pwa tou nan tout sans. Nou kapab konstate ke se opozan yo ki neye tèt yo nan malpwòpte, paske pa gen dirijan. Se nan kontèsk sa a pwovèb nou an fè konnen : « lè chat pa la, rat pran kalinda ». Jozye : Se sa l ye menm e gen yon lojik ladann. Mwen menm ale pi lwen pou m di depi pa gen kou, tèt pa fouti mete chapo. Nou gen yon opozisyon koupyon, yon opozisyon delala ki reyèlman p ap regle anyen serye. Nou bouke avèk bann malonnèt yo. Nou pa fouti konprann moun ki rele tèt yo opozan san yo pa gen yon altènativ ansanm pou rive kote yo vle ale a. Ayisyen nou wè la a, mechan anpil. Kanje : Moun sa yo k ap ranse tout lasent jounen pa vin regle anyen serye pou yon bon amelyorasyon e pou yon chanjman reyèl e dirab pou kore sosyete nou an. Nou gen yon bann woulibè ki pran plezi ap simaye divizyon. Tom : Sa mesye yo t ap tann nan pa rive aprè 12 janvye 2015 ki sot pase a. Men nou gentan gen 11 mwa depi evenman an pase san okenn malè e ke nouvo gouvènman Mateli-Pòl la ap travay pou yon amelyorasyon nan peyi a. Prezidan Mateli gen pwoblèm depi 14 me 2011 jis jounen jodi a anba yon bann palmantè 2 grenn gòch ki jete yo tèt bese. Men bon materyo ! Nou dwe kole zèpòl pou n pa tounen ennmi Jozye : Pandan yo t ap kalbende nan fè dezòd nan yon MOPÒD, machann dezòd e k ap fè dezòd nan Pòtoprens, van an vire e tout bagay pral pran plas yo nan mete tout rekalsitran anba kòd san epaye pèsonn. Dra iminite a ki te kouvri senatè ak depite yo leve pou yo sispann divage e di tout sa yo vle san respè. Prizon tou dwa ! Ou pa wè, Madisten tonbe plat. Toma : Ou pa manti. Prezidan Mateli bay twòp piyay ki lakòz bann denmèplè yo ap fè tout sa k pa sa. Mesye yo konnen trè byen sa y ap fè. Dayè, prezidan Mateli pwouve yo tout bon ke pale anpil pa janm regle anyen e ke li menm ap travay pou yon amelyorasyon nan peyi a. Jozye : Ala bèl bagay pou nou tout konstate ke fòs malè peyi a kòmanse disparèt sou teren an e nan tout rakwen. Se pou tout avadra sa yo konprann nou se yon sèl pèp, menm nasyon e ke nou dwe manifeste lanmou pou peyi n san okenn pretansyon. Peyi Dayiti se peyi nou tout li ye e nou dwe l tout swen posib. Tom : Se divizyon sa a ki blayi nan peyi a ki anpeche n fè tout bon bagay ki t ap bon pou nou. Se pou nou tout fè jefò solid pou n rekonsilye pou nou kapab itil peyi nou nan tout sans. Aba tout panzouyis! Kolèt : Nou pa fouti konprann kote anbisyon mesken bann vagabon, denmèplè yo ap rive, paske nou pa wè okenn jefò yo fè pou yo chanje mantalite yo. An verite, yo tout nan kafou tenten, paske yo pa konnen ki sa yo vle. Se ta bèl bagay si nou ta itilize linyon ak respè youn pou lòt la ki se sèl mwayen pou n pwogrese. « Na va ri yo tout pou n pa chape nan betiz y ap fè chak jou ». Tom : Nou gen yon bann sousè ki reyèl-
man pa janm satisfè de anyen depi se pa zafè pa yo. Nèg yo refize fè respè yo nan tout sans. Se yon bagay ke m pa fouti konprann. Mwen ta renmen pou gen yon chanjman total kapital nan ranmase karaktè nou, paske « Nou tout se Ayiti ». Respè a enpòtan pou tout moun Jozye : Mwen kwè se sa li ye menm si nou konnenm responsabilite nou. Mwen klè sou sa. Nou pa gen respè youn pou lòt, ki se sèl mwayen pou n rive fè pwogrè. Men vwazen nou ap pwogrese e nou menm n ap fè bak, retresi pou yo bliye nou nan monn nan. Mezanmi, an nou pran konsyans. Toma: Se sa menm. Nou dwe fè tout sa n konnen pou n ini nou, paske pa gen lòt mwayen pou n rive ke kolaborasyon. Si chak nan nou te fè jefò pou ede peyi a nan fason nou reponn bezwen pesonèl ak fanmi ak zanmi nou. Klodèt : Nou vin tounen dèyè nan tout sans, pou m pa di devan pòt tounen dèyè kay. Alò, nou tout dwe fè yon chenn kolaborasyonyon pou n kontinye sèvi peyi nou san rankin avèk lanmou youn pou lòt. Konsa manman nou a sispann kriye e menm plenyen Jozye : Mwen kwè ou fè tout. Bann ensanse yo tèlman fache e sezi tou, yo pran wont sèvi kòlè e voye yon plòt krache anlè ki tonbe dwèt sou do nen yo. Nou pa bezwen bann ipokrit yo ki gen pou pasyon bay panzou. Y ap pran echèk sou echèk, paske pa gen youn ki gen pèsonalite. Se yon pakèt sanwont. Kanje : Yo prefere fè politik rat dokale pou wonje pwòp tèt yo. Kite yo rete nan voksal yo pou yo tonbe malkadi, konsa y ap wè yo fèmen nan yon vye bwat pou yo pa janm chape. Tom : Ou pa manti, Jozye ! Mwen pa gen yon moun pou m pè pandan m ap viv sou tè a. Enterè m se peyi Dayiti. Kolèt : Mwen konn sa, frè mwen. Kite yo rete ap betize, ranse tout lajounen pandan Mateli li menm ap travay pou amelyore kondisyon lavi a. Jozye : Pa gen yo youn k ap pran pouvwa a ankò. Tinèb deja echwe san li pa menm realize sa. Jodi a se gwo pous li l ap mòde jiskaske l enfekte pou l pèdi l nèt. Tom : Mwen dakò avèk ou tou. Nan pren anyen yon moun fè sou tè a pou l pa peye. Nèg yo ap konplote pou jete Mateli ki definitivman pa gen okenn kote li prale pou bon travay l ap fè pou ede peyi Dayiti ki jwi yon pakèt privilèj, respè nan peyi etranje e ki reprann plas li nan konsè tout nasyon yo. Jozye : Mesye yo, bann gate pati e yo toupatou pou yo aji nan move zak. Mwen kwè se popilarite ak pwomosyon gouvènman an y ap fè san yo pa rann yo kont e reyalize yo nan ka tou. Toma: Yo maniganse kont yo pou te enpoze l gen yon Premye minis. Yo fè kont vye mannèv yo pou l pase 6 mwa san yon gouvènman daprè Konstitisyon 1987 la. Mannèv 2 grenn gòch avèk dilatwa nan palman pa enpoze l fonksyone nòmalman. Yo fè kont konplo mare pou jete l, men li la pirèd. Kisa yo te konprann ? Klodèt : Opozisyon komokyèl la e san avni nan lakou Pòtoprens montre dirèkteman jan li lèd nan mouvman panzouyis pou pwouve ke pa gen sa yo rele demokrasi tout bon vre nan peyi Dayiti, men yon sosyete ke denmon kontwole ki vle gaye demonkrasi nan peyi a, daprè tout moun serye k ap swiv evolisyon bagay yo nan peyi a. Kanje : Mesye ki rele tèt yo opozan nan peyi a pa janm regle anyen serye ke kritike e òganize manifestasyon pou penmèt bann vagabon yo kraze-brize. Se yon fè eksprè ke mesye-dam yo fè pou anpeche devlopman peyi a bouje. « Nou te gen yon palman ostil e ki vle mennen yon diktati palmantè malatchonn nan peyi a nan voye monte tout jounen san menm oze vote lwa ki nesesè yo nan peyi a, paske se yon bann payas ki definitivman pa konn wòl yo », daprè yon sitwayen ki te nan opozisyon an e ki reyèlman pa mele nan salte ti Nèg ak ti Nègès yo ap fè nan peyi a pou yo pran pouvwa a daso. Jilbè : Nan yon peyi kote ki gen bon jan demokrasi vre, bann san wont sa yo te dwe mare poutèt y ap twouble lapè piblik, pou n repete apre yon diplomat. Nou nan yon sitiyasyon egzajere kote nou wè ke difikilte ke woulibè yo mete nan peyi a depase limit. Jan Bèbè 23 desanm 2015
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L’ANNULATION DES ÉLECTIONS : LA DÉBÂCLE DE L’ÉQUIPE TÈT KALE
Martelly et co responsables des millions engloutis dans les votes frauduleux Suite de la page 1 sentants de la classe politique et de l’opinion publique, avait donné un satisfecit aux élections, tout en critiquant certains manquements. M. Desroches avait préconisé la poursuite des scrutins sans afficher aucun souci à l’égard des fraudes et irrégularités massives dont sont entachées les élections législatives, d’abord, puis les présidentielles. La présence d’un tel personnage au sein de cette commission témoigne avec éloquence de sa partisannerie. Qu’il soit dit, en passant, que dans le cadre des discussions qui se déroulaient autour de la mise sur pied de cette structure, Mgr Chibly Langlois, le leader de l’Église catholique en Haïti, avait rejeté la participation de Mgr Aris à cette commission, ayant plutôt soutenu le rôle du Clergé catholique par le truchement d’un laïc. Il semble que Langlois ait trouvé de bonnes raisons de taire une telle revendication.
Réaction énergique du G8 à cette commission
L’équipe au pouvoir ne tient pas compte des objections des huit candidats qui poussent à la roue pour que soit formée une « commission indépendante et crédible». Même avant la prestation de serment de cette dernière structure gouvernementale, le G8 avait sorti un communiqué dans lequel explique de nouveau clairement l’objectif qu’il recherche. Le document, diffusé en date du 19 décembre, soit trois jours avant que soit donnée l’investiture à cette commission, et qui porte la signature de Me Samuel Madistan, mandaté par ses sept autres collègues, constitue une réaction énergique du G8 face à l’entrée en fonction de ces cinq citoyens. Voici le document dans son intégralité : « Port-au-Prince, le 19 décembre 2015 « Nous, signataires de la présente, candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral devant conduire à l’installation du nouveau Président élu le 7 février 2016, communément appelés Groupe des 8 (G-8) : « Condamnons fermement la publication de ce que le Conseil électoral provisoire (CEP) appelle des “résultats définitifs pour les élections législatives” alors que de graves accusations de corruption pèsent sur les membres de différents Bureaux de Contentieux électoraux départementaux (BCED) et du Bureau du Contentieux électoral national (BCEN). La publication de ces résultats, quatre-huit heures après la formation d’une commission électorale progouvernementale, démontre que le pouvoir et le CEP ont délibérément choisi de verser dans l’escalade et la provocation. Cette volonté évidente d’empirer la crise pour mieux se présenter en position de force dans des négociations politiques éventuelles confirme à quel point l’État a perdu de sa superbe et de son prestige avec le pouvoir Tèt-kale et le caractère
servile d’un CEP scélérat soumis aux caprices de l’Exécutif. « Rejetons en bloc lesdits résultats intervenus brusquement dans le but évident de couper court aux dénonciations de plus en plus persistantes relatives aux distributions de pots-de-vin aux conseillers électoraux, aux juges des Bureaux électoraux départementaux (BCED) et du Bureau électoral national (BCEN). « Réaffirmons la volonté, maintes fois réitérée, du G-8 d’arriver à la formation d’une commission d’enquête indépendante de vérification électorale chargée de restituer la sincérité du scrutin pour tout le processus électoral. « Rappelons que dans le communiqué du 3 novembre 2015 le G-8avait indiqué les secteurs à consulter pour la formation de ladite commission, les modalités de désignation de ses membres et sa mission. « Le G-8 croit qu’il est indispensable aujourd’hui d’accorder une protection particulière aux dénonciateurs et aux témoins des actes de corruption dont se sont rendus coupables des membres des BCED et du BCEN avant la publication des résultats. La loi sur la prévention et la répression des actes de corruption permet d’accorder un statut particulier à ceux qui veulent coopérer pour permettre à la justice de faire la lumière sur des actes de corruption impliquant des juges électoraux et de les réprimer avec la dernière rigueur. Il n’est pas normal que le Centre de Tabulation (CTV), les BCED et le BCEN, par la pratique du pot-de-vin, se substituent aux électeurs. « Le G-8 appuie les manifestations populaires pacifiques organisées un peu partout à travers le pays pour forcer l’Exécutif et le CEP à respecter le verdict des urnes. « Le G-8 reconnaît au peuple haïtien le droit légitime à la révolte en vue d’exiger le départ anticipé d’un pouvoir kleptocratique qui s’écarte des règles démocratiques de gestion de l’État. « Plus que jamais Uni et Solidaire, le G-8 renouvelle sa volonté de tout entreprendre, dans le cadre de la loi, pour faire respecter la volonté populaire. « Pour le G-8 : « Samuel MADISTIN ».
Martelly dans l’option intérimaire
Tout en feignant de répondre aux revendications du G8 en formant une commission électorale à l’image du pouvoir, Michel Martelly n’ignore pas que le temps est contre lui. Après avoir été averti par les Américains que Washington n’appuie pas cette structure jugée illégitime en sus de ne pas répondre aux critères établis dans les demandes des huit candidats, il n’ignore pas que les jours passent et que dès le mois de janvier, il devrait commencer par faire ses valises et entamer le processus de son déménagement du Palais national. C’est pourquoi, selon des sources proches de la famille présidentielle, le chef de l’État souscrit également à l’option de « la
transition », qu’il se proposerait d’échafauder suivant les contours de ses intérêts et ceux de sa famille, aussi bien que de ses partisans et proches collaborateurs. Dans l’entourage de Michel Martelly, on laisse croire qu’il n’écarte pas un rôle pour Jovenel Moïse dans une solution intérimaire. Aussi, fait-on remarquer, il aurait jeté son dévolu sur l’exmilitaire Hérard Abraham en vue de négocier la formation d’une structure gouvernementale d’exception avec Jovenel comme président et K-Plim Premier ministre. On affirme encore, dans ces mêmes milieux, qu’Abraham aurait même effectué un déplacement en ce sens. Ces mêmes sources ont révélé que suivant le mandat confié par Martelly à l’exgénéral Abraham, qui aurait reçu en cadeau un tout terrain Prado de Martelly, il faut précisément porter les Américains à appuyer l’option intérimaire avec la participation de Nèg bannann nan. Tandis que des démarches sont en cours afin d’installer aux deux Chambres les candidats ayant été proclamés vainqueurs par le CEP, lors des élections parlementaires frauduleuses du 9 août et du second tour du 25 octobre. Dans les vues de Martelly, les parlementaires qui entreront en fonction au mois de janvier auront l’occasion d’accorder un « man-
dat » à Evens Paul pour qu’il exerce la fonction de Premier ministre pour au moins trois mois. Des proches du régime tèt kale font croire que le général Abraham serait l’âme damné de Jean Lucien Ligondé, un membre irréductible de tèt kale. Il vient d’installer une fabrique de chaussures en Haïti. On prétend que le fabriquant de souliers serait totalement acquis à la cause de Martelly et qu’il peut tout faire pour appuyer les initiatives menées par le président-musicien.
Une fin de mandat non sans préoccupations pour Martelly
L’approche du 7 février 2016, date d’expiration du quinquennat du président tèt kale, annonce une fin de mandat non sans préoccupations pour Michel Martelly. C’est pourquoi il s’obstine à lutter du bec et des ongles pour imposer la victoire de son poulain aux élections présidentielles du 25 octobre, sans même se rendre compte qu’en agissant ainsi il s’expose à perdre son équilibre psychologique. À cause des déboires de son fils aînée, Olivier Martelly, en contravention avec la justice américaine pour son rôle présumé dans le trafic de drogue et d’autres activités illicites comme le détournement de fonds publics, l’éva-
sion fiscale et le blanchiment des avoirs, il reste en permanence dans le collimateur des procureurs fédéraux, qui ne cessent d’interroger le jeune Martelly au sujet de son père. Mais la fin du mandat de Sweet Mickey est également source de préoccupations pour une autre raison. Il se fait du souci concernant les problèmes auxquels sont confrontés des anciens chefs d’État de la région avec la justice américaine. Ses inquiétudes se justifient par le fait que pas moins de trois ou quatre exprésidents de pays latino-américains sont ou bien en prison aux États-Unis, ou inculpés ou encore sous investigation pour trafic de stupéfiants, détournements d’argent et blanchiment des avoirs. Tout cela signifie que quoique dise et fasse Michel Martelly, il n’a aucune idée de ce que sera son sort après le 7 février 2016. Car il sait fort bien que le rendez-vous qu’il a donné aux festivaliers, au carnaval de 2016, pourrait bien tourner court.
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Haïti-observateur 23 -30 décembre 2015
Une amie du Bénin (ex-Dahomey) jette le pont culturel entre l’Afrique et Haïti : Une initiative louable Par Robert Noël L’année 2015 touche presqu’à sa fin. Les activités de fin d’année au niveau musical, dans la communauté haïtienne, aux Etats-Unis, marchent plus ou moins bien. Les groupes les plus connus honorent des contrats un peu partout. Mais si l’on dresse un bilan de l’industrie musicale haïtienne pour cette année, on verra que rien n’a changé. Ce qui permet de conclure que le compas direct est encore au stade de musique communautaire, qui se joue simplement pour une clientèle haïtienne dans les boîtes de nuit de New York, de New Jersey, de Boston (Massachusetts, de Miami, de West Palm Beach, d‘Orlando (Floride), d’Atlanta (Georgia), de Connecticut, de Montréal (Canada), de Washington D.C/Maryland, de Philadelphie (Pennsylvania), etc. Combien de groupes musicaux haïtiens ont produit un disque cette année ? Une lueur d’espoir pour l’année 2016 Les bals en weekend ne peuvent pas faire avancer cette musique populaire. D’ailleurs, le nombre de participants aux soirées dansantes a considérablement diminué. « Lajan monte bwa kon poul, avan lanjelis sonnen ». Certains musiciens de l’univers compas direct, à travers leurs chansons, se perdent profondément dans un rêve diurne infini et disent souvent : « Tant que les Antilles existent, le compas ne mourra pas ». « Al kwè sa », disent les observateurs avisés. Ils doivent surtout se rappeler que le compas direct a été une fois censuré aux Antilles pour permettre l’émergence du zouk. Et cela avait porté fruit. Les musiciens des orchestres haïtiens peuvent-ils prouver qu’ils
ont déjà vendu entre 50 000 et 100 000 disques aux Antilles ou ailleurs ? Un chiffre de vente que le groupe dominant l’univers zouk a réalisé. Messieurs les musiciens haïtiens, il n’y a pas que les Antilles comme marché. Il faut explorer d’autres horizons. Les administrateurs/managers de groupes doivent se mettent au travail plus sérieusement, de façon beaucoup plus professionnelle et ouvrir le cadre. Ne parlons même pas de distribution de disques dans notre milieu, puisqu’il n’existe aucune compagnie assurant un tel rôle. Malgré la précarité de production musicale cette année, certains membres de la presse culturelle haïtienne, principalement des opérateurs de réseaux sociaux, vont organiser leur traditionnel « Music Awards — Prix de la musique » et déterminer le meilleur orchestre de l’année 2015, sans même considérer le nombre de disques vendusou analyser la forme et le fond des compositions musicales, la nature des textes et les messages qu’ils convient, etc. Tout cela ne peut empêcher que la nouvelle année soit meilleure pour les orchestres et musiciens haïtiens. Car une lueur d’espoir s’annonce pour 2016, puisqu’une amie béninoise de longue date, Mme Nahum D., veut jeter et souder le pont culturel entre le Bénin et Haïti.
Le retour à la source africaine Nous avons toujours suggéré d’hybrider la musique que jouent les groupes musicaux haïtiens, qui tous rêvent de cross over « traversée transcontinentale ». Cette fusion musicale/musique métissée ouvrira d’autres horizons aux orchestres haïtiens. L’hybridation musicale diffère de plagiat et elle n’affectera pas la forme, ni non
plus ne falsifiera l’essence puisqu’on ne changera pas la rythmique. L’on se demande si vraiment les musiciens haïtiens rêvent d’une restructuration en profondeur de la musique populaire. Seule une telle mesure pourra conduire au cross over dont ils rêvent depuis des décennies. L’Afrique demeure une source intarissable d’inspiration artistique. Haïti et Bénin sont étroitement liés par le sang, la culture et l’histoire. On dit que le temps perdu ne se rattrape jamais, mais pas dans le domaine de la culture/musique. Et « il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Il faut qu’on revigore les relations culturelles entre l’Afrique et Haïti, particulièrement celle qui lie Bénin à Haïti. Considérant ce projet culturel comme un tremplin, que propose notre amie béninoise, les musiciens, les peintres, les artisans, les écrivains, etc., doivent profiter de ce podium pour étaler la richesse et la diversité culturelles à travers tout le continent africain. Les contacts sont déjà établis et nous n’avons besoin ni des services d’appui d’un quelconque gouvernement haïtien, ni du ministère haïtien de la Culture, pour aider à l’avancement et au progrès de notre culture. Ne serait-il pas opportun aujourd’hui de reprendre les paroles de feu président John Fitzgerald Kennedy, qui eut a dire : « Ne demandons pas ce que le pays peut faire pour nous, mais plutôt ce que nous pouvons faire pour le pays ». Mme D. Nahum est animée du désir et de la volonté de souder solidement le pont et de rétablir ce lien historique et culturel entre Bénin et Haïti. En notre présence, elle a informé la mairie de sa ville natale pour parler de la diversité culturelle d’Haïti et des possibilités d’échanges entre Haïti et
l’Afrique. C’est un projet de grande envergure dont la concrétisation peut aider tous les artistes haïtiens d’hier et d’aujourd’hui, toutes catégories confondues. Dernst Emile, arrangeur, compositeur, pianiste, guitariste haïtien a été déjà mis en contact direct avec elle, au moment où elle était venue nous visiter à la maison. Mme Nahum voudrait que toutes les formes de musiques haïtiennes soient considérées et mises en valeur. Elle a eu le temps d’auditionner chez nous toutes les musiques de notre discothèque privée, allant de sérénade au compas direct en passant par les styles troubadour, racine, jazz kreyòl, rara, rap kreyòl, etc.
L’histoire a bonne mémoire et elle guide les peuples L’Haïtien cultivé ne nie pas son origine africaine. L’adage haïtien « Nou menm Ayisyen natif natal, Nèg Dafrik, Nèg Dahome » en dit long. Ce dicton créole sert de rappel aux fils d’anciens esclaves qui avaient fait le tour de « l’Arbre de l’oubli » et qui n’ont jamais considéré « l’Arbre du retour/La porte du retour ». Du temps de l’esclavage, « L’Arbre de l’oubli » au Bénin symbolisait l’endroit où l’on créait l’état amnésique (perte partielle ou totale de la mémoire) dans l’esprit des esclaves pour qu’ils oublient et qu’ils n’osent penser à un soulèvement général ni non plus à un retour à l’alma mater (l’Afrique). C’est dans cette optique qu’on faisait tourner les hommes – esclaves neuf (9) fois autour de l’Arbre de l’oubli et les femmes sept (7) fois. Les ésotéristes se demanderont pourquoi des nombres impairs de révolution, 9 et 7 ? Il faut dire que ce jeu psychologique n’a eu aucun effet sur nos
ancêtres haïtiens. Personne ne peut nous empêcher de dire avec fierté qu’Haïti est la première République noire indépendante du monde. Il existe aussi « l’Arbre du retour », mais qui a été négligé. Aujourd’hui, les deux battants de la porte du retour s’ouvrent bien grand aux fils d’esclaves haïtiens conscients de leur origine africaine. Ils seront en mesure de démontrer leurs talents artistiques. Considérant le pouvoir et la force de la culture, il paraît tout à fait normal qu’on revitalise et solidifie la relation culturelle entre Bénin et Haïti. Nous accordons une importance capitale à l’initiative de Mme Nahum, qui veut aider à l’expansion et à l’avancement de la culture haïtienne sur le contient Africain. Les Béninois se montrent pour le retour des Haïtiens au Bénin. Nous devons profiter de l’opportunité qui nous est offerte aujourd’hui, à travers ce projet « pont culturel entre Bénin et Haïti ». Considérant cette grande possibilité, nous exhortons nos musiciens (toutes catégories confondues), nos peintres, nos artisans, nos poètes et nos écrivains, à peaufiner leurs œuvres pour que nous puissions bien exhiber notre richesse culturelle dans toute sa diversité sur le continent africain. Une nouvelle ère semble s’ouvrir. D’ores et déjà, nous remercions notre amie, Mme Nahum, pour l’intérêt qu’elle manifeste envers Haïti et sa culture. On doit toujours se rappeler de ce proverbe gabonais : « Un seul doigt ne lave pas le visage : L’Union fait la force ». robertnoel22@yahoo.com