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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !
VOL. XXXXIV, no. 19 New York : Tel : (718) 812-2820; •
Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc.
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KIKO SAINT-RÉMY A DAMÉ LE PION QUASIMENT À TOUT LE MONDE
Arrivé aux U.S.A., il s’est immédiatement mis à table
Il n’épargne presque personne; il les a tous dénoncés… Par un heureux coup du destin, Charles Saint-Rémy, surnommé Kiko, le beau-frère de l’homme le plus puissant d’Haïti, Joseph Michel Martelly, a conclu qu’il fallait lui-même décider de son sort. Quand il laissait Port-auPrince pour les États-Unis, il savait qu’il allait devoir « trahir» beaucoup de monde pour se
sauver lui-même ». C’est précisément ce qu’il a fait. Dans les jours qui viennent on saura quels ravages il aura causés au sein de la première famille d’Haïti, aussi bien que parmi ses alliés « en affaires ». En effet, lorsque, le jeudi 24 avril 2014, on a observé le beaufrère de Martelly à bord du vol
d’American Airlines, à destination de New York, on était amené à la conclusion qu’il manigançait quelque chose. Car vu les activités qu’il a menées et le monde au sein duquel il a évolué depuis l’accession de son beaufrère à la présidence d’Haïti, il n’y avait point de doute qu’il n’allait effectuer aucun voyage à
LE DERNIER CABINET MINISTÉRIEL DANS LA TOURMENTE
Des ministres et secrétaires d’État interdits d’entrée aux U.S.A.
Au moment où des cris viennent de partout dénonçant l’illégalité de Laurent Lamothe à la tête du gouvernement, le dernier cabinet ministériel mis en place récemment compte au moins huit membres qui ne sont pas en odeur de sainteté avec Washington. C’est ce qu’ont révélé des diplomates en poste en Haïti, et qui ont déclaré avoir fait de telles
révélations sous le couvert de l’anonymat. On apprend, en effet, que plusieurs membres du dernier gouvernement mis en place par le tandem Martelly-Lamothe avec Sophia Saint-Rémy ont des problèmes avec les Américains. Ces derniers les auraient frappés d’interdiction d’entrée sur leur territoire. On laisse croire qu’environ huit
ministres et secrétaires d’État sont frappés par une telle décision. On cite parmi ces hauts fonctionnaires haïtiens en porte-à-faux avec Washington le ministre de la Défense. Des sources diplomatiques ont fait savoir que le colonel Himmler Rébu serait sous le coup de Suite en page 2
POUR COLMATER LES MULTIPLES MANIFESTATIONS QUI EMPOISONNENT L’ATMOSPHERE
Un « dur » appelé à la Direction départementale de l’Ouest
Le commissaire Vladimir Paraison (à gauche) n’ira pas de main morte avec les manifestants. Le commissaire Michel-Ange Gédéon, lui, est victime d’une machination polititque. réduire à néant l’insurrection populaire en gestation. L’atmos(Collaboration phère intenable qui règne au spéciale) centre de Port-au-Prince, et qui Apres plus d’une semaine de embrase peu à peu sa ville-dormanifestations à la capitale et sa toir, Pétion-Ville, commanderait périphérie, le gouvernement l’ultime alternative des déciMartelly/Lamothe est passé à deurs politiques au plus haut une vitesse supérieure pour rang. C’est le Conseil supérieur
de la Police nationale (CSPN) présidé par le Premier ministre Laurent Lamothe qui a décidé de muter l’ex- directeur départemental du Nord, Vladimir Paraison, a la tête du plus puissant poste de directeur départemental de l’Ouest. Son prédécesseur a été d’amblée jugé trop mou face à l’effervescence enregistrée dans divers quartiers. L’ordre d’évincer Michel Ange Gédéon est venu juste après le crime crapuleux commis à Simon, un vaste bidonville en perpétuelle concurrence avec Cité Soleil et d’autres zones de non-droit du ventre maudit de Port-au-Prince. Cinq personnes ont été tuées dans un guet-apens qui a jeté le désarroi dans la population et forcé pluSuite en page 4
son pays à moins qu’il ait eu une « entente » avec des enquêteurs américains. Citoyen des ÉtatsUnis (il avait tendu son passeport américain au douanier haïtien, au moment de remplir les formalités d’usage pour le voyage), il a démontré qu’il voue allégeance à son pays. Donc ils se trompent tous ceux qui pensaient que Kiko Saint-Rémy allait compromettre sa sécurité et sa liberté pour les beaux yeux de ses « compagnons de route ». Mais cela ne devrait étonner personne, car le frère de la première dame d’Haïti s’était retrouvé au centre des plus gros scandales qui aient jamais se-
coué le régime Martelly-Lamothe, à savoir l’affaire Evinx Daniel et le dossier de Sonson La Familia (Roodley Éthéard). En tant que citoyen américain, les agents fédéraux déployés sur le terrain en Haïti n’ignorent pas que Kiko constitue une source presque inépuisable d’informations sur les activités illicites dont nombre de ses associés sont coupables. Voilà pourquoi la présence de Charles Saint-Rémy en Floride, à Washington et à New York constitue une source de soucis pour plus d’un. Suite en page 2
L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE HAITEL : ARBITRAGE DE L’AFFAIRE À UNE COUR FÉDÉRALE À NEW YORK
Éprouvante première audience pour les avocats de Martelly et de Lamothe
Pointilleux sur les documents écrits, le juge a réfuté les arguments oraux de Madsen et Thybule
Par Léo Joseph
Le président directeur général de la première compagnie de téléphone cellulaire d’Haïti a finalement l’occasion de faire entendre ses revendications par-devant une juridiction compétente, mais surtout impartiale. Dans un tribunal
fédéral de New York, un juge est appelé à entendre les thèses avancées par les deux parties, dans le cadre du contentieux l’État haïtien contre la Haitel. Aussi ce magistrat aura-t-il à entendre les arguments ayant déterminé les Suite en page 9
DANE LE DOSSIER ONA
La directrice adjointe, Erna Beaulieu, réclame des excuses d’Haïti-Observateur L’article publié dans l’édition du 23 avril 2014 d’Haïti-Observateur évoquant la machination dont serait l’objet Bernard Degraff, directeur général de l’Office national d’Assurance vieillesse (ONA), a justement soulevé les protestations d’Erna Beaulieu, directrice générale adjointe de cette institution. Réagissant aux allégations faisant d’elle le commanditaire des manifestations antiDefraff, elle a fait parvenir une
lettre à la Rédaction dans laquelle elle étale au grand jour son mécontentement. Elle écrit, en effet : « Il n’existe pas de mots pour exprimer le dégout éprouvé à la lecture de “ l’article ” du 23 avril 2014 “ Une lutte sans quartier pour éliminer l’ONA de la microfinance ”, paru dans votre journal Haïti Observateur. « En effet, il est triste de constater la facilité avec laquelle il est Suite en page 3
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KIKO SAINT-RÉMY A DAMÉ LE PION QUASIMENT À TOUT LE MONDE
Arrivé aux U.S.A., il s’est immédiatement mis à table
Il n’épargne presque personne; il les a tous dénoncés… Suite de la page 1
Kiko s’est mis à table immédiatement Selon toute vraisemblance, le voyage du 24 avril de Kiki Saint-Rémy aux États-Unis a pour motif de répondre à un rendez-vous avec des enquêteurs américains (ses propres concitoyens) afin d’exposer les secrets que couvent ses « amis » et d’autres personnalités haut placées du pouvoir et du monde des affaires. Autrement dit, l’inciter à faire un compte rendu copieux de ce qu’il a vu et entendu autour de lui, au Palais national, dans les institutions de l’État haïtien et
ailleurs. Comme de fait, on affirme, dans les milieux proches des procureurs et agents fédéraux, que Saint-Rémy a fait des « révélations sensationnelles » concernant les activités illicites dans plusieurs domaines, notamment le blanchiment d’argent, le trafic de stupéfiants ainsi que la contrebande. Selon ces mêmes sources, il aurait dénoncé presque tout le monde, y compris sa propre sœur et son beau-frère. On affirme que l’unique personne qu’il aurait épargnée serait son père. Ces informateurs n’ont pas voulu donner de précisions sur la nature des questions qui
ont été posées à l’intéressé ni au sujet de l’identité de gens concernés. Toutefois, ils n’ont pas caché le fait que Kiko a donné des informations qu’ils auraient déjà détenues. Mais, ont-ils expliqué, quand bien même ils posséderaient de telles données, ils manquaient les preuves nécessaires pour rendre les évidences valables au tribunal. Les agents se félicitent d’avoir pu arracher de précieuses informations à Saint-Rémy. Kiko Saint-Rémy a la réputation de participer à toute une série d’activités jugées illégales. Parmi elles on cite : la contrebande, le trafic d’armes et de stupéfiants.
Kiko regarde Lamothe avec inimitié À en croire les mêmes sources d’informations, Kiko SaintRémy n’a pas mâché ses mots quand il s’agit de Laurent Lamothe. Ses dénonciations concernant ce dernier s’étendent sur plusieurs domaines. Mais la corruption demeure la principale offense reprochée au Premier ministre. On n’a pas besoin d’être grand clerc pour constater l’inimitié qui existe entre les deux hommes. Les dernières révélations attribuées au beaufrère de Michel Martelly concernant Laurent Lamothe
confirment la brouille qui existe entre eux. On rapporte, par exemple, les menaces verbales que Kiki aurait proférées à l’égard de Lamothe, une fois, au Palais national, en présence du chef de l’État. Paraphrasant le frère de Sophia Saint-Rémy, le témoin a fait savoir que Kiko a promis à Lamothe qu’il aura sa peau. À la lumière de tous ces faits, il faut attendre quel accueil sera réservé à Charles Saint-Rémy lorsqu’il retourne au pays. Il y a fort à parier qu’il ne sera pas le bienvenu. À moins qu’il ait fait son voyage aux États-Unis avec la bénédiction de son beau-frère.
LE DERNIER CABINET MINISTÉRIEL DANS LA TOURMENTE
Des ministres et secrétaires d’État interdits d’entrée aux U.S.A. Suite de la page 1
cette interdiction pour avoir participé à un coup d’État. Il s’agit, dit-on, du putsch qu’il avait orchestré contre Prosper Avril, alors président du conseil de gouvernement. M. Rébu, à l’époque commandant de la Caserne Dessalines, avait fait cause commune avec le général Philippe Biamby dans une tentative de coup d’État contre Avril. Menacé de mort, Prosper Avril avait eu le temps de gagner l’aéroport international Toussaint Louverture avec sa femme. Il s’apprêtait ainsi à quitter le pays. Mais brusquement la situa-
tion fut renversée. Ses tombeurs s’étaient alors retrouvés en difficulté et durent lâcher prise. On prétend que, sur l’instigation de Washington, la communauté internationale était intervenue pour empêcher la concrétisation de ce coup de force. Les deux putschistes quittèrent le pays pour l’exil aux États-Unis. Mais à leur débarquement à New York ils étaient gardés en détention dans une prison de l’immigration située à Varick Street, à Manhattan. À part Himmler Rébu, le ministre de la Justice, Jean Renel Sanon, se trouverait sur cette même liste. Il s’y
trouve, dit-on, « pour corruption ». En sus de cette accusation, d’autres sources ont révélé que Sanon démérite aussi pour son rôle dans la mort du juge instructeur Serge Joseph. Il serait également sur la liste noire pour la façon cavalière dont il intervient dans les dossiers juridiques, notamment dans l’affaire Evinx Daniel et le commissaire du gouvernement de la ville des Cayes; ainsi que pour la manière dont il a géré l’affaire Sonson La Familia ainsi que la mise en liberté de la femme de ce dernier par un commissaire adjoint agissant sous la dictée du
ministre de la Justice. nom Roodley Éthéard, il est Selon les mêmes sour- l’objet de chantage polices, Josepha Raymond se- tique. Quand on lui a derait également concernée mandé où il se trouve au par la même mesure. On moment d’accorder l’interprétend que la corruption view, il a déclaré qu’il n’serait à la base de l’interdic- était pas en mesure de tion dont elle serait l’objet. rendre publique sa cachette. On peut dire que le cas Sonson La Familia a de Sonson La Familia est rompu le silence bien bizarre. Car il est l’ami Sonson La Familia, en personnel du président Marcavale depuis déjà plus de telly et on prétend que le trois mois pour échapper à chef de l’État détient des la police qui le recherche actions dans restaurant d’Épour kidnapping, a rompu théard. Il faut alors s’interle silence. Dans une inter- roger sur l’identité de ceux view diffusée sur l’émission responsables des persécuen ligne Tout Haïti, il s’est tions dont se plaint Sonson. déclaré innocent des accu- Faut-il croire qu’il est persations portées contre lui. sécuté dans sa propre familSelon lui, de son vrai le politique ?
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Haïti-Observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE
Did You Know? Volume 2, Issue 33
By Garry Emmanuel Garlic has been considered a “cure-all” medicine. Packed with nutrition and antioxidants, garlic has been used for centuries for its health benefits and to treat a variety of ailments. From colds to yeast infections, the disease-fighting compounds found in garlic can help to fend off ailments and promote a healthy immune system. Antioxidants According to the University of Maryland Medical Center, garlic is packed with antioxidants. Sulphur compounds found in garlic help rid the body of free radicals and slow the aging process of your liver by inhibiting lipid peroxidation. Colds The University of Maryland Medical Center also states that garlic is extremely beneficial to the immune system and can improve your ability to fight off the common cold. Nutrients Garlic is packed with a variety of nutrients and vitamins. Manganese, vitamin B6, and vitamin C are found in high quantities in garlic. Hypertension The Pennington Biomedical Research Center suggests using garlic to benefit heart conditions. Ajoene, a chemical found in garlic, works as a blood thinner. Infections The University of Maryland Medical Center states that garlic can fend off infections because of its ability to stimulate T-cells. Yeast infections and Candida can be slowed with a daily intake of garlic. Cancer Studies reported by the University of Maryland Medical Center indicate that garlic may have anti-cancer properties. You could be less likely to develop cancer, especially colon and stomach cancer, if you incorporate garlic into your diet daily. Acne Most people at some point in their lifetime suffer from acne to some degree. Companies make a fortune selling facial washes and creams to help. The problem is that there are many reasons for acne including hormones, diet, and stress. Although garlic on its own is unlikely to cure acne, it can certainly be used in conjunction with other treatments. Cardiovascular health and high cholesterol If you enjoy eating Mediterranean or Far Eastern food, you will notice that garlic is used a lot. The good news is that people from these areas have low incidences of cardiovascular disease. Cholesterol can be a confus-
ing area of health. On one hand, it is essential. Yet, on the other hand, it can kill us. This is because there are two types of Cholesterol – HDL and LDL. The latter is considered harmful. Modern medicine has found that garlic contains allicin, which scavenges hydroxyl radicals (OH). This in turn prevents LDL from being oxidized. A number of studies have shown mixed results about cholesterol medicine. This shows how much seriously natural remedies must be taken. Of course, there is no incentive for drug companies to research natural products due to the lack of financial reward. If you have problems with high cholesterol, take some garlic. Just make sure it is part of a balanced diet while following your doctor’s advice. Anti-bacterial Garlic has 1% of the potency of penicillin and can ward off a number of bacteria, such as Listeria, Salmonella, E. coli, Cryptococcal meningitis, Candida, and Staphylococcus. The problem with most antibiotics is that bacteria develop resistance to them; however, this is not the case with garlic.
NÉCROLOGIE
Décès de Mme Julien Paul, née Josette Valbrune
Nous annonçons avec infiniment de peine la triste nouvelle du décès de Mme Julien Paul, née Josette Valbrune, survenue le 29 avril 2014, à Fort Lauderdale, Florida. Elle était âgée de 76 ans. Nous présentons nos sincè-
res condoléances aux parents affligés par ce deuil, particulièrement à ses enfants : Julien Paul jr. et enfants; Pierre Richard Paul et enfants; Gyna Paul et enfants; Judith Paul et enfants; Stéphanie Peña et enfants; ainsi qu’à ses sœurs : Nicole
Food for Thought: “Your daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.” Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. May 7, 2014
Valbrune et enfants; Yolaine Valbrune et enfants; également à ses neveux et nièces; aux familles Paul, Eli, Spencer, Deverson, Renaud, Jadotte, Étienne, SaintJuste, Quinones, Smith, Vaval, Berrouet et à tous les autres alliés et amis affectés par ce deuil. Les funérailles de la regrettée Josette Valbrune seront chantées le samedi 10 mai 2014 à la maison funéraire Home Boyd Pantiera, sise à 6400 Hollywood Blvd., Hollywood, FL 33024.
DANE LE DOSSIER ONA
La directrice adjointe, Erna Beaulieu, réclame des excuses d’Haïti-Observateur Suite de la page 1 possible de diffamer à tors et à travers, sur d’honnêtes citoyens, sans aucun souci de légitimité ou de respect de la vérité, pourtant sensé être une des préoccupations premières de tout organe sérieux de communication. « Je suis une professionnelle qui a toujours servi son pays avec droiture, honnêteté et un constant respect de la chose publique. Il est
défraie la chronique et qui prend des proportions insoupçonnées de jour en jour. En guise d’excuse à l’intéressée, la Rédaction d’H-O prend acte de ses mises au point. Toutefois, il faut rappeler à Erna Beaulieu que le journal ou son représentant n’est pas à l’origine des accusations portées contre lui. Une relecture du passage dénoncé établit clairement leur origine : « Une visite fortuite, mais répétée à plusieurs rassemblements de grévistes de l’ONA nous a révélé la
Blood Clots Clinical trials, published in the Journal of Hypertension, showed that the blood pressure of volunteers was reduced 1–5% after taking garlic supplements. This small percentage may not sound much, but it can reduce the chance of a stroke by 30-40% and heart disease by 20-25%. The challenge: Garlic works because of its antibiotic and blood cleansing properties. When using garlic in your food, make sure you crush and chop it up. This will help release its active ingredients. Another way to use garlic is by placing a few cloves in a bottle of olive oil and then drizzle it over your salad. If you want to boost your immune system, perhaps it is time to consider including garlic in your daily diet. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us start today a garlic awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2014!
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Campagne de promotion d'Erna sur les murs un peu partout au centre-ville, à Pétion-Ville et ailleurs. dommage que celui qui a produit ce torchon n’ait pas jugé bon de le présence d’un venin dans le fisigner. Cela aurait au moins per- guier. Cette crise aurait des racimis d’exposer au grand jour toute nes à l’intérieur de l’institution, cette laideur que doit entretenir que dirige Bernard Degraff. Selon son esprit, au point de l’exposer à plusieurs manifestants rencontrés la moquerie populaire, par son sur les lieux, c’est la directricehistoire abracadabrante dont adjointe, une certaine Érna Beaul’idiotie n’a d’égal que le manque lieu, qui les “gère ”. Ils reçoivent régulièrement des collations sous de courage de son auteur. « Il est tout aussi dommage que Haïti-Observateur prenne la responsabilité de publier de telles âneries, sans vérifier ses sources. Je vous prie de permettre, Monsieur le directeur, que je rappelle à votre attention que ce n’est pas seulement la faute qui est réparable. Le dommage causé par la chose qu’on possède ou qu’on dirige l’est aussi. Cet article, si on peut l’appeler ainsi m’est préjudiciable et je vous demande de me présenter des excuses publiques, à moins que votre « torchonneur » décide de prouver, par devant les tribunaux, ses viles accusations, par des manières dont seuls les tordus ont la recette. « Acceptez, Monsieur le directeur, mes salutations distinguées». Bien sûr, l’objectif visé par l’article incriminé ne visait pas à insulter ni à causer des ennuis à Mme Beaulieu, sinon à chercher à dégager la vérité d’une affaire qui
forme d’eau potable, kolas glacés, chiens-jambés (plats chauds), chapeaux, espèces sonnantes et trébuchantes… Dans de telles circonstances, les sommes faramineuses dépensées pour déboulonner Defraff et rompre les réformes entamées ne sauraient provenir uniquement de la tirelire de la directrice adjointe, fait-on remarquer. Cette situation ambiguë fragilise l’institution, tout en menaçant de l’éloigner de sa mission première et la livrer à des intérêts non conformes aux besoins de la population. Il en va de même des mobiles qui guidaient les élus du peuple à jeter leur hargne contre M. Desgraff ».
En attendant qu’une solution définitive soit apportée au problème de l’ONA, la Commission spéciale d’enquête formée par le Conseil d’administration des organes de sécurité sociale (CAOSS) sur la crise dans laquelle se débat l’institution recommande, notamment, la mise en disponibilité provisoire du directeur général Bernard Degraff aussi bien que la directrice générale adjointe, Erna Beaulieu, dans l’attente du rapport d’audit de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA).
Nous souhaitons que l’intervention d’H-O dans le dossier ONA ne déclenche une polémique stérile, mais contribue à la dissipation des nuages qui cachent les enjeux et permette à la direction de l’institution de poursuivre sa mission salvatrice de l’institution.
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POUR COLMATER LES MULTIPLES MANIFESTATIONS QUI EMPOISONNENT L’ATMOSPHERE
Un « dur » appelé à la Direction départementale de l’Ouest Suite de la page 1 sieurs dizaines de ses habitants à se refugier ailleurs. Des jours auparavant, des tirs de feu nourris les apeuraient, comme il en était et est encore le cas, dans divers quartiers de la capitale.
avons-nous appris. Réintégré avec les titres qui prévalaient à son départ, il jouerait sur deux paliers actuellement, étant capable de déguerpir au cas où les choses se gâtent, comme on le dit.
Vladimir Paraison, un chef contesté, congédié, réintégré dans la PNH, détient la nationalité canadienne
Will Dimanche congédié de son poste lucratif
Le nouveau chef de la Direction départementale de l’Ouest de la Police Nationale d’Haïti (DDO), Vladimir Paraison, n’a pas montré pattes blanches avant d’être investi à son poste. Plusieurs commentaires émis à l’occasion indiquent clairement qu’il n’est pas un saint tombé du ciel. Il était dans le collimateur du puissant sénateur du Nord, MoÏise Jean-Charles, en raison de son implication dans une vaste opération de répression orchestrée par la PNH lors du passage du président Martelly dans cette région. Afin de montrer son appartenance au pouvoir Martelly/ Lamothe, il avait interdit la manifestation prévue depuis plusieurs semaines, avant de la réprimer avec vigueur. On ne pouvait compter les têtes cassées, les arrestations et les actes de brutalité commis par les troupes placées sous ses ordres. De telles dérogations à la déontologie policière, quoique dénoncées par la population, n’eurent aucune suite. Même le directeur général de l’institution policière, Godson Orelus, était resté sur sa réserve, pour ne pas se placer en situation conflictuelle avec le pouvoir. D’autre part, il est de notoriété publique que Vladimir Paraison avait fui les rangs de l’institution policière en l’an 1999, pour être révoqué, après le versement d’un an de salaire. Cette année sabbatique lui aurait permis d’obtenir en toute quiétude la résidence canadienne,
Le directeur du Service de la circulation automobile, Will Dimanche, a également été écarté de son lucratif poste. Sa tête était réclamée depuis belle lurette par les sénateurs qui se prévalaient des anomalies dudit service. En situation conflictuelle, le commissaire Dimanche était le propriétaire des mastodontes qui remorquaient les automobiles pour un cric ou un crac, avaient révélé les enquêtes de plusieurs commissions sénatoriales, dont celles sur la Sécurité et le Transport. Également, on contestait ses intérêts dans une boîte de Pétion-Ville spécialisée dans le paiement rapide, voire l’effacement des contraventions délivrées par l’institution qu’il dirigeait. Ses tentacules allaient tellement loin que ce sont des autoécoles privées qui suppléaient le Service de la circulation quand des chauffards tombaient sous les griffes de ses hommes. Donc, il s’agit de tout un réseau que son successeur devra démanteler si toutefois il n’intègre le « système ».
L’avenir des manifestants aux mains de Vladimir Paraison
Au moment où les manifestations anti-gouvernementales s’intensifient à la capitale, les importants changements opérés à différentes instances policières sont un sujet d’inquiétudes dans divers secteurs. Ils craignent notamment que le nouveau chef du DDO, connu pour ses penchants pour la répression, ne vienne envenimer la situation et
employer des moyens peu orthodoxes pour réprimer la population. La mobilisation qui faisait rage dans le centre de la capitale, le lundi 5 mai dernier, a tenu en haleine étudiants et lycéens pendant une bonne partie de la journée. Ceux-ci n’avaient pas obtempéré à l’ordre du ministre de l’Education nationale, Nesmy Manigat, qui les appelait à retourner aux classes. Pire encore, le professeur Josué Mérilien, l’un des protagonistes du conflit, a échafaudé tout un agenda de manifestations « manches longues » qui culmineront jusqu’au 14 mai prochain. La discorde avec les professeurs trouverait ses origines dans la violation de l’accord entériné par le Conseil des ministres, sous l’égide de l’ancien titulaire de l’Éducation nationale, Vanneur Pierre. Celui-ci leur octroyait des augmentations substantielles et le paiement de quatre à cinq mois d’arriérés. Un accord contesté par le nouveau ministre, Nesmy Manigat, qui vient d’ailleurs jeter l’huile sur le feu en repoussant les examens officiels des normaliens prévus pour le vendredi 2 mai dernier. De nouvelles normes adoptées unilatéralement par Nesmy Manigat agrandiraient le nombre de mécontents en mettant par la même occasion de l’eau au moulin des mécontents. Certains milieux accusent M. Manigat de favoritisme quand il est de notoriété publique que ce gestionnaire est titulaire de poste à l’université Quisqueya. Greffé à la crise politique, le mouvement de contestation des professeurs menace d’embraser un pays en faillite. Une nouvelle donne vient en dernier lieu s’ajouter aux problèmes liés à la confrontation avec les professeurs. Selon l’ex-sénatrice Edmonde Supplice Beauzile, le blocage de paiement des arriérés de salaire émanerait de la primature. De quatre mille à cinq mille confirmations de titres moisiraient dans les bureaux du Premier ministre Laurent Lamothe. Pour des raisons de capital politique à constituer, Lamothe attendrait le moment favorable pour octroyer ces validations à ces professionnels de l’éducation dont certains sont en poste depuis plus de dix ans. Donc, la crise dont hériterait le nouveau titulaire de l’Éducation nationale aurait ses ramifications dans les tractations politiques et jeux de coulisses qui assiègent le gouvernement Martelly/Lamothe. Bras armé du gouvernement, le directeur départemental de l’Ouest serait pris en sandwich pour faciliter officiellement le matraquage d’une population avide de mieux-vivre et de bien-être, tel que promis par le premier mandataire et son premier ministre.
AVIS DE DIVORCE PAR CES MOTIFS, le Tribunal après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre le défendeur à l’audience précitée ; pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce de la dame Erold Dorjon, née Marie Julmiste Maignan, d’avec son époux Erold Dorjon pour injures graves et publiques aux torts de l’époux ; prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ordonne à l’officier de l’État civil de la commune de Delmas de transcrire sur les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet ; commet l’huissier Vilneret Gabriel de ce siège pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AInSI JUGÉ ET PROnOnCÉ PAR nOUS, Jacques Hermon CONSTANT, juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi vingt trois janvier deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, Greffier du siège. Me. Jude GEFFRARD, av.
AVIS DE DIVORCE PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen, le ministère public entendu, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée ; pour le profit déclare fondée ladite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Holando Ducelus d’avec son épouse, née Roseline Exantus, pour injures graves et publiques aux torts de l’épouse ; prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux ; ordonne à l’officier de l’ État civil de la commune de Delmas de transcrire sur les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet ; commet l’huissier Vilneret Gabriel de ce siège pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AInSI JUGÉ ET PROnOnCÉ PAR nOUS, Jacques Hermon CONSTANT, Juge en audience civile ordinaire et publique du jeudi vingt trois janvier deux mille quatorze, en présence de Me. Ronald PIERRE, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort et avec l’assistance du sieur Joseph PIERRE-LOUIS, Greffier du siège. Me. Jude GEFFRARD, av.
AVIS DE DIVORCE PAR CES MOTIFS, le Tribunal, après examen et sur les conclusions du ministère public, accueille l’action du requérant pour être juste et fondée ; maintient le défaut octroyé contre la partie défenderesse à l’audience susdite, pour le profit du défaut déclare fondée ladite action, admet en conséquence le divorce du sieur Berthony JEAn-FRAnÇOIS d’avec son épouse, née Francieuse CHARLES, pour injures graves et publiques, prononce la dissolution des liens matrimoniaux existant entre les dits époux, ordonne à l’officier de l’État civil de Pointeà-Raquettes de transcrire dans ses registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet, commet l’huissier Clerbrun FAURE de ce siège pour la signification de ce jugement. REnDU DE nOUS, Me. Chavannes ÉTIEnnE, juge en audience civile ordinaire et publique du vingt deux février deux mille treize, en présence de Me. SaintAnneau nORZE, substitut-commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance du sieur Fabiola Cherestal GEORGES, greffier. Il est ordonné, etc. En foi de quoi, etc. POUR EXPEDITIOn COnFORME COLLATIOnnEE Me. Roosevelt ZAMOR, av.
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
LGBT : Un acronyme à disséquer lettre par lettre (Suite et fin) Par Rosie Bourget Les homosexuels sont plus touchés par le chômage par la réalité politico-sociale. Il y a deux fois plus d’homosexuels au chômage que d’hétérosexuels.L’explication
Rosie Bourget
avancée par certains chercheurs est la suivante : confrontés parfois aux discriminations ou à des remarques homophobes dans la recherche du travail, les jeunes homosexuels mettraient plus longtemps à trouver un emploi où ils souhaitent faire carrière. Leur taux de chômage plus élevé serait dès lors moins dû à la discrimination au niveau de l’embauche qu’au renouvellement du personnel deux fois plus important que chez les hétérosexuels de moins de 40 ans. Changeant plus fréquemment d’employeur, les jeunes homosexuels sont le plus souvent réduits au chômage. Au lieu de se baser sur l’orientation sexuelle d’un postulant, on pourrait poser comme condition d’emploi au moins un diplôme universitaire ou un diplôme d’études techniques. La gouverneure républicaine de l’Arizona, Jan Brewer, a opposé son véto, mercredi 25 février 2014, à une loi très controversée autorisant les commerçants à invoquer la liberté religieuse pour refuser le service aux homosexuels. Le texte de loi voté par les parlementaires et sénateurs de l’État, « est formulé en termes généraux et pourrait avoir des conséquences involontaires et négatives. J’ai opposé mon veto au texte il y a quelques minutes », a déclaré Mme Brewer. Connue pour ses positions ultraconservatrices, notamment en ce qui a trait à l‘immigration, la gouverneure a fait la remarque suivante : « Notre société fait face à des changements considérables. Cependant, je pense sincèrement que la loi 1062 peut potentiellement causer plus de problèmes qu’elle ne propose d’en résoudre, en sus de diviser l’Arizona de façon inimaginable ».Elle devait ajouter que « La liberté de religion est une valeur fondamentale pour les États-Unis et l’Arizona. Mais la non-discrimination l’est tout aussi bien ». La mise en application de cette loi aurait permis au gérant d’un magasin de rejeter légalement l’accès d’un client au service simplement parce qu’il est homosexuel. Un véto n’aurait peut-être pas été pris en compte sans l’appui d’Apple, notamment, qui a publiquement pris position contre ce projet de loi. Il ne s’agit pas de la seule entreprise à avoir pris parti dans cette affaire, citons, par exemple, American Airlines ou Marriott. Des sénateurs se sont également prononcés en faveur du véto, dont le sénateur de l’Arizona John McCain, le candidat républicain face à Obama pendant les présidentielles de 2008. L’intervention d’Apple est motivée par le fait qu’elle s’est
installée dans la région et a investi des dizaines de millions de dollars en partenariat avec GT Advanced Technology, dans une usine de production de saphir (Lire : Apple va construire une usine pour la production du saphir aux USA). Il s’agit donc d’une illustration de l’influence que peuvent avoir des entreprises aux États-Unis quand elles visent le même objectif. Dans ce cas précis, il est difficile d’en vouloir à Apple, étant donné qu’elle a aidé à protéger toute une communauté. Il convient toutefois de souligner que les intérêts de cette firme ne seront pas toujours les mêmes que ceux des autres. Une telle influence n’est donc pas forcément à plébisciter. On se plaît à dire qui veut noyer son chien l’accuse de rage. La religion est donc un masque utilisé pour cacher le préjugé. La Bible, lue objectivement, avec ses propres termes et contexte, ne présente aucune condamnation explicite des actes homosexuels. Voir D. A. Helminiak, What the Bible Really Says About Homosexuality, Alamo Press, 1994. Jusqu’environ 1200, excepté aux environs de la période de la chute de l’Empire romain, l’homosexualité était, en général, acceptée dans l’Europe chrétienne. Au 7e siècle, dans l’Espagne Visigothe, une série de six conseils nationaux de l’Église ont refusé d’appuyer la législation du souverain contre les actes homosexuels. Au 9e siècle le Code pénal étendu à toute l’Europe traitait la question de la sexualité en détail, mais aucun en dehors de l’Espagne n’interdisait les actes homosexuels. Au Moyen-Age il existait une sous-culture gay et un corps de littérature gay qui était étudié dans les universités dirigées par l’Église. Voir J. Boswell dans Christianity, Social Tolerance and Homosexuality, University Chigago Press, 1980. La religion affirme que l’homosexualité est une aberration par rapport à l’ordre de la Création de Dieu. Cependant, la majeure partie des recherches scientifiques en zoologie, en médecine, en psychologie, en sociologie et en anthropologie montrent que l’homosexualité est une variante normale. Non seulement elle est répandue dans de nombreuses espèces animales, mais aussi dans l’espèce humaine l’homosexualité a une base biologique, elle est fixée dans l’enfance et est présente dans pratiquement toutes les cultures connues. Il n’y a aucune preuve crédible que l’orientation sexuelle peut ou doit être modifiée. À moins qu’être simplement homosexuel en soit vienne à être considéré comme une pathologie présente à la naissance, la science actuelle n’est pas en mesure de lier l’homosexualité à aucune « maladie » et la considère comme faisant partie du monde que Dieu a créé. Beaucoup de personnes condamnent les homosexuels les déclarant contraires aux préceptes de Dieu, en pus d’être des pêcheurs; mais les homosexuels chrétiens contemporains reconnaissent leur auto-acceptation comme le fruit de la grâce de Dieu. Selon eux, depuis qu’ils «cessent de cacher leur homo-
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sexualité » ils se sentent plus heureux, plus sains, plus productifs, plus affectueux, plus en paix, plus joyeux, plus proches des autres, en sus d’être plus proches de Dieu. Selon le principe établi par le Christ « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7, 16). Les homosexuels chrétiens doivent être de véritables prophètes de notre temps. En revanche, mettre l’accent sur les pires éléments et exemples de la communauté homosexuelle ou hétérosexuelles est une manière injuste d’examiner la question. Ceux qui entretiennent la haine vouée aux homosexuels, en utilisant la Bible, devraient en faire une deuxième lecture. Que dit réellement la Bible à propos des homosexuels ? Si l’on épouse la croyance de la majorité des chrétiens fondamentalistes, les gays et les lesbiennes finiront en enfer à cause de leurs pêché contre le Dieux-Tout-Puissant. Mais, chose bizarre, il y a peu de passages dans la Bible qui traitent d’actes homosexuels. Généralement, il s’agit d’actes entre membres de sexe masculin. En accord avec les investigateurs contemporains, Jésus s’est très peu inquiété des homosexuels et il y a un certain nombre d’histoires bibliques qui montrent une grande sympathie par rapport aux relations proches et intimes entre des membres du même sexe. Apparemment, les homosexuels étaient mieux acceptés dans les temps anciens que maintenant, à notre époque dite « civilisé », où il est préférable de maintenir les relations entre personnes du même sexe en secret. De nos jours, les fondamentalistes et l’Église catholique s’alimentent de nos préjugés modernes contre les homosexuels. En tant qu’ambassadrice de la justice sociale, le rôle de l’auteure de la rubrique « Développement Personnel » n’est pas de prôner l’injustice, encore moins l’homosexualité, mais plutôt de vous former et de vous informer. Cependant, tout comme les hétérosexuels, les LGBTs sont aussi des humains. Ils méritent d’être respectés, protégés, et acceptés. Qui sommes nous pour porter des jugements de valeurs ? « Avant d’enlever la paille dans l’œil de votre voisin, enlevez la poutre qui se trouve dans le votre »car, « la charité bien ordonnée commence par soi-même ». Chacun a le droit de s’épanouir et d’être respecté dans sa préférence et sa différence. Être
attiré par une personne de même sexe ou de l’autre sexe n’est donc ni une anomalie ni une maladie, sinon l’expression de sa propre sexualité.Une
orientation sexuelle différente ne devrait autoriser quiconque à avoir des préjugés contre autrui. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. Les êtres humains sont nés avec des droits égaux, quels que soient leur âge, la couleur de leur peau ou leurs statuts sociaux. Les LGBT sont aussi concernés par à la Déclaration universelle des droits de l’homme. r_bourget@yahoo.com MSW(Masters of Social Work) CSW/therapist (clinical Social Worker)
QUARANTE ET- UNIÈME SAINTE CONVOCATION ANNUELLE DE LA CROISADE ÉVANGELIQUE DE PÊCHEURS D’HOMMES Du 12 au 25 mai 2014 Chers collègues, Le moment est venu de nous rejoindre en vue de proclamer l’Evangile de notre Sauveur et Seigneur Jésus -Christ par une sainte réunion des frères et sœurs de différentes dénominations. La Croisade évangélique, fidèle à sa coutume, se sent pressée par l’ultime désir de lancer un appel à la communauté haïtienne à participer à sa 41e Sainte Convocation annuelle, qui débutera le Lundi le 12 mai à 6 :00 du matin et terminera le dimanche 25 mai 2014 à 10 : 00 du soir, à l’adresse suivante : 557 East 31st Street (entre Farragut Rd & Foster Ave) Brooklyn NY 11210. Le message se déroulera sur le thème suivant : «Les armes spirituelles du combattant» (Ephésiens 6 :) Le début du service sera une journée de jeûne et de prière de 6 :00 du matin au 2 :00 de l’après – midi. Tous les autres jours, les services seront : les matins de 10 :00AM à 1 :00PM, et les soirs de 7 :30 à 10 :00PM. Différentes congrégations partageront le message de circonstance. Du Dimanche 18 au Dimanche 25 Mai, l’évangéliste de renom international, le pasteur Apollinaire Bayoro venant de la Floride, sera le prédicateur. Vous être tous conviés d’embarquer avec nous dans la barque de Pêcheurs d’Hommes en vue d’amener ceux qui sont perdus et sans espoir dans ce monde au Seigneur. D’ores et déjà, l’Eglise compte sur votre participation pour la pleine réussite de la grande campagne de révitalisation spirituelle de 2014. Vos frères en Christ, Rév. Samuel Nicolas, pasteur.
Remerciements pour Vve Marc Solis, née Félicie Féquière Les familles Solis, Depestre, Bernard, Guillaume, Noailles, Johnson, Myers, Mathon, Pierre, très sensibles à la chaleur de votre sympathie et au réconfort de votre amitié lors du décès de leur mère, grand-mère et arrière grand-mère, Mme. Félicie F. Solis, survenu le 28 février 2014 à New York, remercient très sincèrement les parents et amis qui ont témoigné des marques de sympathie, soit par offrandes de messes, fleurs, cartes, courriels, dons, visites ou assistance aux funérailles. Elles les prient d’agréer leur profonde reconnaissance.
Èske w gen yon timoun nan lekòl leta? Depatman Edikasyon Vil Nouyòk Pale Lang ou Pale a Kontakte lekòl ou a epi sonje pou mande dokiman ak sèvis entèpretasyon nan lang ou, pou ka gen bon enfòmasyon sou edikasyon pitit ou.
Gen enfòmasyon disponb an Kreyòl Ayisyen tou lè w rele 311 oswa lè w ale nan schools.nyc.gov/ HaitianCreole
Carmen Fariña, Chancellor
Information in [Insert Language] is also available by calling 311 or visiting schools.nyc.gov.
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Kreyòl
Nan pwomennen fè deblozay, yo tout pèdi sak ak krab
« MACHE CHACHE PA JANM DÒMI SAN SOUPE » Pòtoprens, Ayiti — Ayiti, pou bay lennmi an okazyon pou yo make jan nou kontan wè w ! Pèp ayisyen, pwen, paske vizyon yo se te yon manou santi n anfòm poutèt nou avèk ou chin ki reyèlman t ap founi bon kalite pou n koze, ak manje tou. Yon santi- travay pou bagay yo te fèt san pwoman fratènèl degaje nan sen nou pou blèm ak fòs kote. Yo reyèlman pa t rankont nou fè yo ak ou nan peyi zan- janm nan plenyen e menm di tenten sèt nou yo ki te mande nou pou n ini pou yo te fè moun ri yo. Jodi a sa nou nan enterè sèvi peyi nou an san ipo- konstate nan sen moun ki rele tèt yo krizi, ni demagoji ak jalouzi. Se 3 opozan se yon lòt bagay ki reyèlman flewo sa yo ke nou dwe detache ak yo diferan e k ap jete yo tout nan fon lanpou n sa travay ansanm pou konsoli- mè pou yo tout nwaye. 18 novanm de endepandans nou an ke nou pèdi 1803 te yon repons definitiv a tout pandan 2 okazyon nan menm chire mannèv ak enjistis e imilyasyon yo te pit la ki nòmalman pa janm pote bon soufri depi 1503. Kwak chak epòk yo bagay ke okipasyon pou n sa aprann pa t menm, zansèt nou yo te pwouve viv kòm yon nasyon e non kòm ti yo konn sa ki rele opozisyon pou moun ki toujou ap kriye pou dlo kafe defann dwa ak enterè yo. Pandan ke y ap grennen jilbrèt ak biswit. Zansèt nou yo te fè jan yo te kon- nan fè dezòd nan lari peyi a, gouvènnen pou yo te libere peyi a aprè 300 man an ap make pwen e l ap fè gòl ane mizè ak move tretman, yon fason tou pou l devan avèk 3 gòl reyalize pou nou te konsolide eritaj la. Sepan- sou opozisyon an ki andeyò jwèt la, dan, nan divizyon, anbisyon mesken paske moral yo tout pa la men nan ak anvi tout bagay mete nou nan tout tapaj tankou anpil nan palmantè yo ap sa k pa bon e ogmante pwoblèm nou; fè nan palman an ak lòt kote nan peyi epi nou refize itilize solisyon nòmal la a. Tout moun konstate sa yo lèd de entènèt la ki tankou lanmè ki definipou n fè bon bagay nan tout sans. Nou refize aprann leson nou pou tivman pa sere kras. Nou nan sant vil Pòtoprens, prennou sa jwenn satisfaksyon ak yon amelyorasyon nan kondisyon lavi sipalman sou Belè, avèk frè n ak sè n nou tout k ap viv swa ann Ayiti ou lòt pou pran opinyon yo. Nou te kontan bò dlo. Ala bèl sa ta bèl si nou te vle anpil pou nou wè yo e tande rezonmete antant antre nou pou nou viv ak man yo ki pote yon lòt vizyon konpakè kontan e non pa nan tire kouto tout rativman ak lòt ane ki sot pase yo. Se kote nou jwenn san panse konsekans yon lòt konsepsyon avèk nouvo ide ke kout kouto sa va fè n peye pou sa pou yon avansman solid nan direksyon pwogrè ak siksè. Nou konprann n pa posede. Opozisyon an gen plas li nan lavi yo tout e n pa vle pran tan yo nan koze tout sosyete. Men se pou l itilize l nan yo te di nan yon ti rankont nou te fè yon kondisyon nòmal ak yon konvik- avèk yo nan amoni ak detèminasyon syon pou soti kote w te ye a pou sa pou yon Ayiti ki dwe reprann figi l gen yon chanjman total-kapital. Zan- tout bon vre pou plas li toujou rete sèt nou yo te pwouve sa paske yo te nan konsè kote tout nasyon yo ye tou. ede Ameriken te soti nan kondisyon An pasan, n ap fè tout moun konnen okipasyon pou yo te pran libète yo. Se gen anpil konpatriyòt ki endiye de sa k fè Savana okipe yon plas enpòtan konpòtman ak ajisman palmantè nou nan kè l pou Ayisyen ki te reyalize yo e opozan yo ki refize konprann ke yon travay sans parèy. Aprè kout men reyalite a pa nan bay panzou ankò, sa a, yo te jije nesesè pou yo te gou- men se nan eleksyon pou tout moun men, batay e fè lagè kont moun ki t ap ale pou yo pase defason pou yo okipe fè yo pase mizè nan pwòp peyi yo. swa chèz boure a ak lòt pozisyon pou Malgre mwayen yo pa t fasil pou yo, yon travay serye. Depi se nan pale yo te gen yon detèminasyon ekstraò- anpil ak voye monte, pa gen anyen dinè pou yo te sispann mouri ak pase serye k ap regle. Tout kote n pase se mizè nan men kretyen vivan tankou toujou menm rezònman an e yo yo ki te konsidere yo pi mal ke bèt ki mande yon antant ant dirijan yo ki nòmalman pa gen mèt. Yo te òganize refize travay ansanm pou ede peyi a. yo yon fason nòmal san demagoji ak
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Konstan : Peyi Dayiti ap bouje nan bon direksyon e se mesye ki rele tèt yo opozan yo ki anpeche peyi a demare nan yon direksyon pou l chape. N ap pran nòt e nou deja pran non tout vagabon, kit se nan palman an ak nan opozisyon Ti Lolit la. Tout moun ki konsyan e ki kwè nan yon chanjman dirab nan peyi a pa dòmi kole avèk opozisyon an ki se yon kansè pou evolisyon ak devlopman peyi a. Joslin : Konstan, nou pa gen tan pou n pale anpil e mete la san yon aksyon reyèl e vivan. Nou fatige avèk bann voye monte initil ke opozisypon an itilize pou kreye dezòd ak divizyon nan sen nou. Ou pa remake se menm moun yo ki toujou devan bann nan ap pote labanyè medyokrite ki avili yo tout kote yo pase ? Nou fatige avèk bann ti mannyè sa yo, paske nou gen yon peyi ki rive nan limit li pou kon-
tinye pran kou. Konstan : Se sa l ye menm, Joslin. Se pa tout moun ki rezone konsa. Nou tout ki renmen peyi n ta renmen wè tou ke moun ki rele tèt yo opozan yo gen yon altènativ valab pou ede peyi a ak sosyete a tou e pran konsyans pou yo reyalize ke se pa chemen sa a pou yo pran pou yon solisyon valab e dirab. Konspirasyon odasye de yon seri vagabon ki reyèlman pa menm gen yon valè moral pa gen okenn kote l ap mennen yo, paske yo pa panse pou pwogrè. Yo tout bezwen pou gouvènman an ale san pwouve rezon valab la. Yo pwofite ap bay manti e fè anpil fo temwayaj daprè pawòl efè ke vye ajisman medyòk yo a akouche nan figi chak sitwayen peyi a. Bagay ke mwen ak nou tout ki la a konnen, peyi Dayiti p ap peri. Wi, peyi Dayiti p ap janm disparèt tou nan planèt la. Melani : Nou tout konn sa, paske nou chita e kanpe sou reyalite. Nou gen konsyans ke peyi a an chantye e l ap bouje tout bon vre. N ap tande anpil bèl pawòl ki reyèlman fè m viv, paske li lè e li tan pou n soti nan saltenbank sa a ki dire twòp nan vye mannèv yon opozisyon pouri e malad. Nou tout dakò pou gen opozisyon konstritif ki kapab pote yon solisyon valab pou ede peyi a. Nou konnen tout bon vre ke yon opozisyon penmèt jefò fèt ak reparasyon pou yon bon randman. Opozisyon ayisyen an pa janm pote yon bagay valab pou n ta kwè nan reyalite a. Yo prefere itilize tout vye taktik ki gen syèk. Pa gen yon volonte pou bagay yo chanje nan kat kwen peyi a. Yo tout nan manti Joslin : Mwen pa vle bay tèt mwen manti, paske « twou manti pa fon », dapre sa m toujou tande nan sosyete a. Mwen te fè pati de yon pati politik ki te nan rache manyòk e nan tout konbinezon matchiavèl pou te pran pouvwa a. Lè m te reyalize ke pa t gen anyen serye k ap regle. ke se èn ak likide lòt frè m ak tè m yo, mwen te retire kòm tou dousman nan zak vyolans lan. Anpil nan frè n ak sè n yo te tonbe initilman, paske se kraze-brize ki t ap opere nan epòk sa a. Malgre tout difikilte gouvènman Mateli a genyen anba yon opozisyon matchiavèl, li deside gade san fwa l pou l pa itilize ansyen metòd de 10 a 20 an de sa ki te fann fwa tout moun ki te cho devan bann nan. Anpil nan nou te
konnen ki sa yo te mete devan pou yo te arete e kouri dèyè lòt yo. Nou tout konnen pou ti krik-ti krak yo te itilize fòmil : « atake souverènte Leta » pou yo te fèmen w yon kote ou likide w san gade dèyè. Anpil bagay te pase. Mwen p ap kontinye pale, paske anpil non kapab site. Kantav : Se pou w pale, paske se demokrasi ki gaye nan peyi a. Li lè li tan pou bagay sa a sispann nan peyi zansèt nou yo. Joslin : Mwen konprann ou pafètman byen. Men, gen yon koze ki di konsa : « Bouch manje tout manje, li pa pale tout koze ». Kantav : Sou pwen sa a, mwen dakò ak ou, paske atansyon pa kapon, tankou anpil moun fè konnen. Mezanmi, se pou n mete tèt nou anplas, paske gen yon bann konpatriyòt ki vle dezòd anvayi peyi a pou yo kapab benefisye de dezòd pou bagay yo
chavire. Yo renmen rekòmanse pou peyi a vire an won. Y ap fè tout vye bann jimnastik pou yo pran pouvwa, defason pou peyi a toujou nan gagòt. Nou dwe veye yo nan tout pozisyon, paske yo se yon pakèt eleman danjre. Yo ta renmen pou n toujou rete nan grate santi ki mete nou kote nou ye la a. Nou pa bezwen eleman sa yo nan sen nou, paske yo pa pwogresis, men gate pati. Kalo : Nou konprann ou pafètman e ou gen rezon nan verite n ap tanmen an. Moun sa yo se yon bann mechan. Anpil nan yo renmen pouvwa e yo tojou vin avèk yon kesyon rache manyòk pou yo kapab fè chita yo. Epi yo pa janm sensè nan sa yo di e siyen. Nou wè ki jan Simon ap depale e fè koken tou. Se nan manti yo tout pi fò pou pa gen yon solisyon efikas. Yo pa pou dyalòg menm, paske yo tout se yon bann aswafe pouvwa ki renmen kriz pou peyi a pa fouti fè yon pa ann avan. Joslin : Ou di yon bagay la a ki fè anpil sans. An, an, se rezon sa a ki lakòz pèp la pa okipe bann vagabon yo ki konprann ke peyi a dwe fè bak ankò nan rache manyòk.pou Lavalas pase ankò. Gouvènman ki la a konnen yo byen e l pa janm okipe yo, paske l vin pou rezoud pwoblèn pèp la e jwenn solisyon efikas pou chak pwoblèm. Anpil pwogrè fèt nan peyi a malgre opozan yo menm pa vle rann omaj a laverite. L ap travay avèk anpil detèminasyon pou l fè kesyon yo pandan bann san konsyans yo ap fè dezòd nan nan kraze vit machin ak magazen nan yon charabya manifestasyon san bi e san motif. Konstan : Depi ki lè manifestasyon te konn jete prezidan konsa a ? Mwen wè e m tande tou. Gouvènman Mateli a byen soude pou l fè 5 an nan yon veritab pwogrè. Jete yon gouvènman pwogresis pou radòt san fondman se konble lanmè ak wòch. Alò si opozisyon kapab mete 7 milyon moun nan lari a pou mache pran Mateli se t ap bèl bagay pou li. Mwen pa wè kote l ap pase pou rive nan yon destriksyon parèy, paske se pale, met la. Gouvènman an gen kontwòl peyi a e pèp la trè veyatif pou konsève chwa li Kalo : Nou pa bezwen fatige ko nou, paske gouvènman an gen kon-
twòl peyi a e pèp la ap siveye tou. Malgre bann palab anpil nan radyo ak lòt mwayen yo itilize pou denigre gouvènman an, bann mechan yo pa janm gen yon chans pou pawòl yo fè aksyon e se efondre y ape efondre pi fon. Dayè tout moun konnen yo se yon bann mantè k ap betize. Se pou otorite Leta a retab li pou sispann bann derapaj sa yo. Jodi a nou wè se menm moun yo ki depi lontan ap rele aba e yo pa janm pote yon bagay serye pou moun ta aplodi yo. Maskarad yo nan mete bann madigra tankou yo reyèlman pa gen anyen pou ta fè moun pè. Si yo konprann se konsa yo jete yon gouvènman ki byen etabli, yo nan tout sa k pa bon. Yo gen dyare vèbal san okenn fondman ki reyèlman fè moun kouri, paske odè ki degaje a pa bon menm. Konstan : Y ap betize si yo konpran se konsa yo kapab jete yon gouvènman ki eli demokratikman e ki popiplè nan tout sans mo a. Dayè, Nèg yo ki nan opozisyon an pa gen okenn prestij, piske yo gen vètij. Se yon pakèt ensanse k ap aji nan emosyon pou yo tout pa janm regle anyen serye. Senatè Riche Andris bay tout mantè yo monnen pyès yo Menelas : Nèg yo pa gen anyen nan men yo kòm kreyativite ke vyolans pou yo pran pouvwa a san okenn motif. Yo tounen ti kriye tout lasentjounen. Tout opozan politisyen yo se yon bann krab ki nòmalman pa gen anyen serye pou yo regle. Pa gen okenn plan pou yo ta prezante bay piblik la. Olye pou yo ta fè yon sèl avèk gouvènman an, yo prefere ap denigre l san yo pa gen anyen pou yo ofri pèp la. Mita : Ou pa manti, Menelas. Si nou poko tande koze sa a, mwen konseye nou al gade « You Tube ». Madi 29 avril 2014 ki sot pase a te yon teyat ekstraòdinè anndan Palman an. Senatè Riche Andris bay tout degoutan yo monnen pyès yo, sètadi li mete tout kk chat deyò. Menelas : Pa ban mwen ! Senatè Andris mete pou yo, paske l bon pou sa. Bon, ki sa l di konsa a ? Mita : Mwen pral ba w yon rezime de sa ki te di yo. Senatè a fè yon remak ki te trè enpòtan e ki te ale konsa : « Tout le monde est en train de tergiverser. L’heure a sonné pour que les sénateurs donnent leurs mots à la nation. Nou rete twòp ap vire an won. Nou pa dwe ap pèdi tan pou anyen pa regle. Nou gen yon responsabilite… N ap tèjivèse pou granmesi ». Senatè degoutan an Jan-Batis Byenneme fè konnen ke se favè yo te fè Senatè Riche pou te chita kote li ye la paske yo tout pa t ap janm vote l. Se prezidan Derat ki te gen konpasyon pou li. Senatè Riche fè l konnen ke se pa konpasyon se paske li kalifye pou pozisyon sa a. J’endorse des sacrifices pour vous… Ou se yon malad, yon malad nan tèt. J’ai pris de dures responsabilités pour vous. Ou se yon malad nan tèt. Donk se pa yon kesyon de konpasyon, senatè. Se pa plis lajan mwen fè pa se w. Tou sempman, si w pa konn modalite ak fonksyonnman chanm sena a, m ap fè konnen ke mwen resevwa sèlman 10 mil goud pou frè kabiran pou machin. Ou se yon moun k ap lanse pawòl tè-a-tè. Tankou Moyiz Jan Chal ki li menm ki se yon imoral ki kontinye ap tèjivèse nan di yon pakèt anakwoni, (pawòl moun fou). Li reyèlman pa konnen fonksyon sena a. Vous faites de la fausse route…Ma place est là bas comme vous… Je descend». Senatè Riche pran valiz, chapo l ak baton li pou l desann pran plas li pami lòt senatè yo. Li mache rapid avèk yon fèm konviksyon. Senatè panzouyis Byenneme mande prezidan Derat
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LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW
Glimpses of Rwanda (Part 2)
Topic: A booming economy By Réginald Barthélemy Rwanda is a rural country with almost 90% of the population engaged in mainly subsistence agriculture. It is the most densely populated country in Africa with more than 450 persons per square kilometer of arable land. Rwanda is landlocked and has few natural resources to exploit and a small, noncompetitive industrial sector. The 1994 genocide destroyed Rwanda’s fragile economic base, severely impoverished the population, particularly women, and eroded the country’s ability to attract private and external investments. However, Rwanda has made significant progress in stabilizing and rehabilitating its economy. Relief assistance In the immediate postwar period — mid-1994 through 1995 — emergency humanitarian assistance of more than $307.4 million was largely directed to relief efforts in Rwanda and in the refugee camps in neighboring countries where Rwandans fled during the war. In 1996, humanitarian relief aid began to shift to
reconstruction and development assistance. Economic development After the Rwandan Genocide, the Tutsi-led government began a major program to improve the country’s economy and reduce its dependence on subsistence farming. The failing economy had been a major factor behind the genocide, as was overpopulation and the resulting competition for scarce farmland and other resources. The government focused primarily on building up its manufacturing and service industries and eliminating barriers to trade and development. Industry received little external assistance from the end of the war through 1995. Beginning in 1996-1997, the government has become increasingly active in helping the industrial sector to restore production through technical and financial assistance, including loan guarantees, economic liberalization, and the privatization of state-owned enterprises. In early 1998, the government set up a one-stop investment promotion center and implemented a new investment code that created an enabling environment for foreign
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and local investors. An autonomous revenue authority also has begun operation, improving collections and accountability. Economic progress The country entered a high period of economic growth in 2006, and the following year managed to register 8% economic growth, a record it has sustained since, turning it into one of the fastest-growing economies in Africa. The nation has reduced the percentage of people living below the poverty line, from 59 percent to 45 percent between 2001 and 2011, with the share of people living in extreme poverty falling faster. Life expectancy, literacy, primary school enrollment and spending on health care have all gained in recent years. The country’s infrastructure has also grown rapidly, with connections to electricity going from 91,000 in 2006 to 215,000 in 2011. Existing foreign investment is concentrated in commercial establishments, mining, tea, coffee, and tourism. Minimum wage and social security regulations are in force. Te four pre-genocide independent trade unions are back in operation. The largest union, CES-
TRAR, was created as an organ of the government; however, it became fully independent with the political reforms introduced by the 1991 constitution. As security in Rwanda improves, the country’s young tourism sector shows great potential to expand as a source of foreign exchange. Experts observe that Rwanda offers an alternative model, a country where the economy has grown an average of nearly 8 percent over the last four years because of increased agricultural productivity, tourism and government spending on infrastructure and housing. Despite having a population of just around 12 million, the consulting firm A.T. Kearney named Rwanda the most attractive African market for retailers in its first ever African Retail Development Index. Regional expansion Rwanda joined the East African Community and is aligning its budget, trade, and immigration policies with its regional partners. The government has embraced an expansionary fiscal policy to reduce poverty by improving education, infrastructure, also foreign and domestic investment, in addition to pursuing market-oriented reforms. Energy shortages, instability in neighboring states, and lack of adequate transportation linkages to other countries continue to handicap private sector growth. The Rwandan Govern-
ment is seeking to become regional leader in information and communication technologies. Rwanda completed the first modern Special Economic Zone (SEZ) in Kigali. The SEZ seeks to attract investment in all sectors, but specifically in agribusiness, information and communications technologies, trade and logistics, mining, and construction. Closing remarks Rwandan President Paul Kagame uses his tight grip on power as the principal justification for preventing any semblance of a repeat of instability in the country. Yet, his exceptional economic performance, rising living standards of the population have served to help keep a cap on renewed tension. Speaking of Rwanda’s economic model, one analyst remarks, “I think it’s a good example for the rest of Africa. Rwanda has outperformed most others in the region in terms of indebtedness, inflation and growth. Everybody has a vision but these guys have been successful. The record is there.” It is mind-boggling what Rwanda has been able to accomplish in terms of economic development over the last 20 years. Doubtless, Haiti can learn many lessons from Rwanda, a country that was once consumed by ruthless ethnic violence. reggiescornergcs@gmail.com Source: Wikipedia May 7, 2014
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DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ
Haiti, le prix de la victoire Par Dan Albertini
Entre (), La société américaine se prépare à vivre un été plutôt chaud, sans pouvoir renforcer les tiroirs caisses. Bridgeport ira pour une pénalisation du citoyen sous le couvert du règlement anti blight, Meriden devra trouver de l’argent pour alimenter ses jeunes, dans les rues, la présidence aura dépensé dans des guerres d’influences inutiles contre la Russie, mais l’immigration est encore une plaie ouverte. Le Trésor public collecte de façon illégale. La protection des familles n’est assurée, des snippers fous tuent sur les campus. La présidence se gave de Chardonnet dans un gala annuel. Un tour au CT : Quelle victoire ! Fin de (). Un avant-goût de victoire Y a-t-il un sénateur qui siège malgré l’expiration de son mandat ? La réponse à une telle question serait catégoriquement nOn, sinon Simon Dieuseul Desras aurait dû choisir entre : anticonstitutionnel, illégal et gestion politique de la Constitution. Pourquoi cette interrogation inappropriée ? Bien, parce que le sénateur Benoît a définitivement perdu son crédit, au même titre que les frères Lambert. Ils n’ont plus de siège, certes, tandis que Benoit siège encore sans crédit. On pourrait malgré tout extrapoler, car son passage au Congrès, à Washington, à la manière d’un Jean Conzé, a fait de
lui un traître qui profite de la rémunération d’un pays trahi. Cela paraît confus, en effet, mais de ce fait, le Sénat est dysfonctionnel. Dans la technicalité aussi, puisqu’il lui manque 1/3, si ce n’est l’audace de ces nouveaux favorisés du budget. Car, c’est conséquemment la loi du silence ou la loi MJM dans le débat républicain. L’ONU en sus. Il est indéniable, l’avantgoût de victoire de la présidence est un arrière goût de défaite chez Desras. Martelly a réussi à se loger profondément dans son statut légal tandis qu’il a placé en situation de KO technique le président du Sénat. Desras a échoué avec le Parlement sur les rives de l’inconséquence. Echec au roi, il n’y a plus de quorum réel pour le fonctionnement du Sénat. Où est le 1/3 ? Toute étude sérieuse est désormais soit retardée aux prochaines élections, soit inconstante ou du moins de gestion politique de la Constitution. Chaque sénateur qui encaisse le chèque est soit inconstant, soit inquiété, car dysfonctionnel. Il se fait alors complice des dépenses folles du gouvernement ou de n’importe quelle autre situation de corruption. La diplomatie étrangère présente au pays est dûment coupable de cette complicité par ses déclarations dilatoires sur un agenda électoral politique. L’intelligence est absente.
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président ? C’est la seule interrogation valable que nous devons évoquer. Le Sénat n’a pas protégé la République du président. Celui-ci le fera sentir de plus en plus, d’ici la fin de son mandat, car il a réussi à filer sa partition personnelle, à l’imposer même. Question. Est-ce un creuset qui nous retardera ?
La formule Poutine-Medvedev Le contrôle de la toile des télécommunications, un indice d’une victoire à venir. Le pays est à la merci du clan de la présidence par manque de génie au Sénat, qui n’a se démontrer rassembleur ni avant-gardiste à même ses commissions. Plus d’une source fiable nous permettent de croire à la remise en service des bons offices de l’ancien concepteur du SMS828, lui-même détenteur d’un brevet canadien sur les téléphonies sans fil. Jean Fombrun Geoffrion serait-il actif au bureau du PM ? Pourquoi, quand ce dernier serait le patron direct du transport des communications. Un expert indépendant nous a confirmé le fait que le CONATEL serait totalement désarmé en matière de gestion démocratique des axes de communications. «Charte – (g), veiller à l’application des prescriptions de la Loi sur les télécommunications ainsi que des normes et caractéristiques établies dans le cadre de la réglementation des différents services; (j), participer à tous projets de traités, de conventions ou d’accords inPourquoi Desras ternationaux en rapport avec aurait joué complice les télécommunications ». Mais Existerait-il un lien d’initié la Direction de l’institution occulte qui associe Desras au
serait acquise à la présidence. Il y aurait ainsi un spectre model NSA (américain) qui intercepterait toute communication, dont celles de l’opposition. Des faits portent à croire que le duo Martelly-Lamothe se serait érigé en émule pour déclasser le duo Aristide-Préval. Les municipalités ne répondront pas L’annonce de lancement d’un parti politique des Duvalier à Jacmel est peut-être, en soi, un signe révélateur. L’article qui évoquait l’importance des municipalités a probablement attiré l’attention sur la véritable interprétation, sur la sensibilité et sur l’enjeu des prochaines élections municipales. Duvalier peut-il cristalliser la politique des exécutifs locaux au point de gêner l’action politique de Martelly ? Poser la question est loin d’y répondre. Sa stratégie se réduit-elle à la diversion judiciaire ? Car, si oui, ce serait avant tout la traduction d’inquiétudes, plutôt de consistance politique face à Martelly-Lamothe. Plus loin encore, Dr. JBA, Ph.D, ce serait le seul indice de réponse réel d’une opposition mais tout à fait personnelle, orchestrée par l’ancien président JeanBertrand Aristide. L’affaire ferait plutôt dans le marché des auditoires. Si la population suit, en effet, l’effet Ph.D de docteur Aristide, la mode frivole pourrait être occasionnellement contre la formule au pouvoir, mais jusqu’où ? Quand JBA ne serait jamais approuvé comme PM d’un quelconque gouvernement tandis qu’il n’a aucune influence sur l’action municipale. Le Parlement a échoué
sur l’axe municipal. Une fois de plus, Desras n’est pas ce rassembleur attendu, ni cet expert préconisé par la présentation de son institution. Quel serait l’avis d’une opinion experte par rapport à une opinion avisée en Haïti ? Elargissons encore plus, du citoyen ordinaire ? Si au moins deux d’entre elles ne se concordent au pays, c’est peut-être là la démonstration d’un écart majeur dans la compréhension de l’action politique citoyenne en matière de compétence au pays. Référonsnous à cet ancien parlementaire du passé qu’est le ministre du MAEC. Duly Brutus n’est pas une garantie La République dominicaine devient de plus en plus une occasion de chute totale pour l’île. Duly Brutus ne saura garantir les bailleurs de fonds sur les élections honnêtes, car ne possédant aucune expertise en la matière. Plus, la RD est devenue un dossier sensible qui n’appartient pas à l’État haïtien mais aux organisations internationales, tant dans les actions que dans les expertises. Alors, si les bailleurs internationaux et entrepreneurs trouvent leur avantage dans une formule gagnante, sans trop laisser d’empreinte, il y a fort à parier que le scénario Bush-Gore en 2001 sera un doux souvenir par devant la manipulation politique en orchestration à Port-auPrince. C’est comme si l’émule de Martelly signait d’ores et déjà une victoire. Alors, le prix de la victoire sera-t-il celui de l’opposition ou, du pays ? dan@danalbertini.com
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L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE HAITEL : ARBITRAGE DE L’AFFAIRE À UNE COUR FÉDÉRALE À NEW YORK
Éprouvante première audience pour avocats de Martelly et de Lamothe
Pointilleux sur les documents écrits, le juge a réfuté les arguments oraux de Madsen et Thybule Suite de la page 1
autorités haïtiennes à saisir les biens de la compagnie de la famille Ciné, y compris la résidence familiale à Laboule, dans les hauteurs de PétionVille (Port-au-Prince), Haïti. En effet, dans une note de presse diffusée le 29 avril, par l’Unité de communication de la Haitel, il est rapporté qu’une première audience s’est tenue au Tribunal fédéral situé à Cadman Plaza, au centre-ville de Brooklyn. Le document en question informe : « La Cour fédérale de New York a entendu le dossier HAITEL vs. Etat haïtien, le lundi 28 avril 2014 « Au milieu de la journée du lundi 28 avril 2014, les avocats de l’État haïtien, Bertrand MADSEN et Danielle THYBULLE, se sont présentés par devant la Cour fédérale de New York sis au 225 Cadman Plaza, à Brooklyn, pour amorcer la séance d’arbitrage entre la HAITEL et la TELECO. « Au cours de cette séance, M. Franck N. CINÉ et ses avocats, Guy LEWIS et Matthew SIMMONS, ont comparu devant ladite Cour fédérale pour poursuivre la lutte contre l’injustice des actes arbitraires en violation du contrat HAITELTELECO. « La HAITEL et M. Franck N. CINE demandent à la Cour de forcer la TELECO à se conformer à son obligation contractuelle, en vertu de l’arbitrage prévu dans les Îles Bermudes, selon ledit contrat. Aussi faut-il rappeler que le dossier a été transféré des tribunaux des Îles Bermudes à la Floride, et maintenant à New York ? « Le juge fédéral en siège à Brooklyn, New York, ÉtatsUnis prend cette affaire très au sérieux et a ordonné aux parties adverses de soumettre des arguments additionnels dans la quinzaine qui suit, soit au milieu du mois de mai 2014 ». Madsen et Thybule ont du pain sur la planche Les avocats de l’État haïtien, Bertrand Madsen et Danielle Thybule, tous deux d’origine haïtienne, ont du pain sur la planche. Ils doivent s’armer d’arguments solides pour convaincre le juge Jack Bernstein,
en charge du dossier l’État haïtien contre la Haitel et Franck Ciné, de rejeter la demande d’arbitrage formulée par les avocats de M. Ciné, arguant que ce dernier n’avait pas soumis sa requête à temps. Dans sa réplique, le PDG de la Haitel a précisé qu’il était impliqué dans des négociations avec le gouvernement haïtien et estimait qu’il n’était pas nécessaire de porter son cas au tribunal d’arbitrage de Bermudes, l’entité compétente pour entendre tout différent qui aurait surgi entre la Haitel et l’État haïtien. Tel que stipulé dans le contrat signé par le PDG de la Haitel et les représentants de l’État haïtien. Dans le cadre du processus d’arbitrage, il incombera à Madsen et Thybule de prouver que cette clause n’existe pas dans le contrat ou bien que M. Ciné a attendu trop tard pour saisir la cour d’arbitrage de sa plainte. Franck Ciné se félicite d’avoir finalement traîné les autorités haïtiennes par-devant une juridiction libre de leur emprise ou de leur influence. Le PDG de la Haitel se réjouit à la pensée que, après tant d’années d’abus de toutes sortes dont il était l’objet de la part des autorités haïtiennes, d’abord René Préval, puis l’équipe Martelly-Lamothe, il a l’assurance qu’il ne sera plus une victime de la justice. Il croit dur comme fer qu’il aura réparation des humiliations et des abus qui lui ont été infligés par ces deux gouvernements; en plus de la dilapidation de ces biens par l’État haïtien sous prétexte de collecter des taxes dues à l’État et des dettes envers des créanciers créés de toutes pièces par les dirigeants d’Haïti.
Une nouvelle vague de ventes aux enchères de biens de Ciné et de la Haitel par l’État haïtien Presque consécutivement à la première séance d’arbitrage qui s’est déroulée au Tribunal fédéral de Brooklyn, les autorités financières d’Haïti ont annoncé une nouvelle vague de ventes aux enchères des biens de la Haitel et de la famille Ciné. En guise de réponse à une telle mesure, l’Unité de communication de la Haitel a diffusé la mise en garde sui-
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vante :
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA HAITI TELECOMMUNICATIONS S.A INTERNATIONALES (HAITEL S.A) AVIS LA HAITI TELECOMUNICATIONS INTERNATIONALES S.A. (HAITEL S.A), représentée par le sieur Franck N. CINE, porte à la connaissance du public en général et des intéressés en particulier que, CONSEQUEMMENT aux tentatives de liquider illégalement et arbitrairement les biens appartenant tant à ladite Compagnie qu’aux époux Franck N. CINE, la femme née Marie Ginette JACQUES, sous couvert d’un prétendu jugement déclaratif de faillite irrégulièrement signifié ainsi que les actes de procédure ayant abouti audit jugement : 1.- Une action en nullité de signification d’actes de procédure, initiée par la Haitel S.A contre l’Etat Haïtien par exploit d’huissier en date du 7 Juin 2013, est encore pendante par devant le Tribunal de Première Instance de Port au Prince ; 2.- Relativement à cette action, un jugement avant dire droit est sorti en faveur de la Haitel S.A, jugement contre lequel l’Etat Haïtien a interjeté appel, par acte signifié au sieur Franck N. CINE, AGISSANT EN SA QUALITE de propriétaire, Directeur Général, et Président du Conseil d’Administration de la Haitel S.A, demeurant aux Etats-Unis d’Amérique et domicilié en Haïti, via le Parquet de la Cour d’Appel de Port au Prince, en date du 30 Janvier 2014, l’unique acte jusqu’ à date régulièrement signifiée à la Haitel S.A, Représentée par le sieur Franck N. CINE, Directeur et Président de son Conseil d’Administration. 3.- Contre une ordonnance des référés en date du 24 Janvier 2014, ayant accordé paradoxalement la continuation de la vente desdits biens, et signifiée le 16 Avril 2014, en dépit de l’opposition à la vente des dits immeubles régulièrement intentée par ladite compagnie, la Haitel S.A a interjeté appel suivi d’une assignation en défenses d’exécuter, par actes signifiés en date des 16 et 25 Avril 2014, ministère de l’huissier Gilot VILBRUN de la Cour d’Appel de Port au Prince ; En conséquence, toute tentative de vente à la criée publique des biens et proprié-
tés de la HAITEL S.A et des époux Franck N. CINE, la femme née Marie Ginette JACQUES, suite à l’annonce faite par l’Etat Haïtien, suivant l’avis-placard paru dans les colonnes de «Le Nouvelliste » le Mercredi 23 Avril 2014, No. 39213, fixée au Vendredi 09 Mai 2014, en l’Etude du Notaire Jean Henry CEANT de la résidence de Port-au-Prince, sise au No. 390 de l’Avenue John Brown, Route de Bourdon, constitue une menace grave de dépossession arbitraire et illégale, violant ainsi les dispositions de l’article 36.2 de la Constitution de la République d’Haïti qui stipule que : * la Nationalisation, la vente hors norme, la dépossession et la confiscation des biens, meubles et immeubles, pour causes politiques sont INTERDITES. * Nul ne peut être privé de son droit légitime de propriété qu’en vertu d’un jugement rendu par le tribunal de Droit Commun passé en FORCE de chose SOUVERAINEMENT jugée… De ce fait, tout éventuel acheteur s’aventurerait à ses risques et périls, ce, en vertu du principe « qui ACHETE MAL PAIERA DEUX FOIS. » À bon entendeur salut ! Pour la Haitel S.A : Franck N. CINE PDG et Président du Conseil d’administration de la HAITEL ; Pour le Cabinet : Me. Evel FANFAN.
Double changement du lieu de l’arbitrage Les Îles Bermudes étant retenues dans le contrat original signé entre Haïti et la Haitel comme juridiction où doit être pour tranché tout conflit qui aurait surgi entre les partis, Franck Ciné avait, tout au début, saisi cette juridiction de son cas. Par la suite, il avait pu obtenir l’assentiment d’un arbitre fédéral américain siégeant au Tribunal fédéral de Miami pour entre sa plainte. Tout était prêt pour que les deux parties se présentent pour la première séance. Mais le gouvernement haïtien, sans doute jugeant les deux avocats d’origine haïtienne, en l’occurrence Bertrand Madsen et Michelle Thybule, plus aptes à soutenir la défense de l’État haïtien, en sus d’autres « avantages » que ces derniers offrent à Martelly et Lamothe, ceux-ci ont décidé de porter le cas par-devant un juge fédéral de New York. L’engagement de Madsen et de Thybule dans la défense de l’État haïtien surprend les
observateurs qui s’attendaient à ce que Lamothe confie ce dossier, encore une fois, à ses avocats de Miami qui assuraient sa défense dans ses deux procès contre Léo Joseph et Haïti-Observateur. On se rappelle combien Lamothe se frottait les mains de satisfaction, suite à la décision d’arbitrage prononcée par un juge fédéral de Miami consistant à la publication par H-O d’une déclaration faite par un témoin prenant le contrepied des affirmations de M. Joseph, et qui soutenait que Laurent Lamothe était en négociations en vue de la vente de la Haitel. Bien que Lamothe et ses avocats aient déclaré victoire, alors que le tribunal n’avait point donné suite à la demande du Premier ministre haïtien de forcer Léo Joseph à publier une lettre d’excuses ou d’admettre de l’avoir diffamé, le choix de Bertrand Madsen et de Michelle Thybule pour plaider l’affaire l’État haïtien contre la Haitel et Franck Ciné prouve à quel point le procès contre Léo Joseph a démoralisé Lamothe. Cela va de soi : si les avocats de Miami avaient donné satisfaction au Premier ministre, il n’aurait pas confié ce dossier à d’autres défenseurs. Il y a un proverbe créole qui dit : « Ou pa twoke yon bon chwal ki konn kouri pou yon lòt ou pa janm wè ap twote ». En clair, l’arbitrage du cas l’État haïtien contre la Haitel et Franck Ciné par un juge fédéral, aux Etats-Unis, ne manquera pas de susciter de l’intérêt, notamment dans le monde des investisseurs, qui n’auront pas raté l’occasion de constater le traitement infligé par les autorités haïtiennes à un homme d’affaires haïtiens qui a investi des millions dans le pays et qui avait embauché, directement ou indirectement, des milliers d’employés issus des couches nécessiteuses. Tout cela au moment où le président haïtien crie haut et fort que « Haïti est ouvert aux affaires ». Haïti-Observateur sera sur place pour donner une large couverture à cette joute juridique par souci de tenir ses lecteurs informés.
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ÉDITORIAL
Dans la lutte pour des élections crédibles, gare au chantage des visas !
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ien que l’organisation d’élections libres, honnêtes et crédibles soit le cadet des soucis de l’équipe au pouvoir, elle s’applique à donner l’impression qu’elle a mis le cap sur le scrutin tant attendu pour la fin de cette année. Plus préoccupé à se maintenir au pouvoir, directement ou par procuration, par le biais d’élections frauduleuses, Michel Martelly a recours à toutes les ruses possibles et imaginables afin de parvenir à la création d’un conseil électoral fait sur mesure. C’est l’unique formule capable de lui donner les garanties nécessaires pour se maintenir au pouvoir. C’était le procédé utilisé par René Préval (première version) pour passer le pouvoir à Jean-Bertrand Aristide; il devait répéter l’expérience durant son deuxième mandat, dans l’espoir d’organiser un scrutin truqué en faveur de Jude Célestin, son homme-lige. Mais cette dernière initiative a tourné court. Dans le cadre de sa stratégie pour se maintenir au pouvoir, Sweet Mickey se propose de suivre l’exemple de Préval à la lettre. Après ses vaines promesses d’organiser des élections, en 2011, pour renouveler le premier tiers de sénateurs dont le mandat venait à échéance, parmi eux, Joseph Lambert et Youri Latortue, qui étaient choisis comme ses conseillers politiques; puis en 2012 et en 2013, le régime Martelly-Lamothe s’est engagé, cette fois pour de bon, dit-il, non seulement à renouveler les deux tiers du Sénat, mais aussi bien la Chambre des députés au complet; ainsi que l’élection des conseillers municipaux et les représentants des CASECs et ASECs. Dès le début de cette année, les pays traditionnellement impliqués dans le financement des élections en Haïti ne cessent de faire pression sur les autorités haïtiennes pour que soit respectée la parole donnée par le chef de l’État haïtien. Aussi les représentants des pays tuteurs ont-ils effectué des visites à la capitale haïtienne afin d’exhorter les dirigeants à maintenir le cap sur le scrutin de 2014. En effet, renouant avec son passé d’interférence dans les affaires internes d’Haïti, l’Organisation des États américains (OEA) s’est empressée de décerner un satisfecit à l’équipe tèt kale. Dans une déclaration faite à Washington, le mercredi 30 avril 2014, le Conseil permanent de l’organisme régional soutient la décision du gouvernement haïtien d’organiser les élections législatives et municipales cette année, précisant qu’il accueille favorablement « la volonté de l’Exécutif et d’autres acteurs politiques de tenir les élections législatives et municipales à la fin de cette année, conformément aux clauses de l’Accord d’El Rancho ». Le Conseil dit appuyer également «le processus de dialogue national en cours, lequel a contribué à la stabilité des institutions démocratiques et la consolidation du règne de la loi en Haïti ».
Auparavant, c’était le tour de l’Alliance internationale, baptisée le « Club de Madrid ». réunissant des anciens chefs d’État et de gouvernement du monde, de presser les dirigeants haïtiens à faire des élections. À la tête d’une délégation de cet organisme, l’ex-président chilien Ricardo Lagos a brandi la tenue d’élections dans le pays, cette année 2014, comme la garantie d’une meilleure gouvernance, invitant les différents secteurs politiques concernés « à continuer le dialogue ». Lors d’un point de presse tenu à l’issue d’une visite de 72 heures de la délégation du Club de Madrid, M. Lagos a fait savoir que « Le problème immédiat, c’est d’aller vers les élections », tout en précisant que ce serait « grave, très grave ! » de rater ce rendezvous. L’ancien président chilien, parlant au nom du Club de Madrid, a presque déclaré les élections « un passage obligé ». Il a également souhaité la poursuite du dialogue interhaïtien avec, dit-il, un plus large éventail de participants. De son côté, l’administration Obama a lancé ce qui a l’allure du conditionnement psychologique du régime en place en Haïti en vue de l’inciter à faire des élections. À tout prix. C’était le but de la visite de Michel Martelly à la Maison-Blanche, en janvier dernier. Les voyages successifs de parlementaires américains, à la capitale haïtienne, s’inscrivent dans cette même logique. Comme dans le passé, ces derniers insistaient sur la nécessité de faire des élections avant la fin de cette année. Un groupe de sénateurs étasuniens ayant séjourné récemment à Port-au-Prince ont même exhorté les autorités haïtiennes à appliquer l’article 289 de la Constitution pour former l’appareil électoral alors que, pour sa part, le président Martelly menace d’appliquer l’article 12 de l’accord controversé d’El Rancho signé le14 mars 2014 accordant à l’organisme électoral des pouvoirs discrétionnaires selon lesquels peuvent être mis en veilleuse des articles de la loi électorale votée par les deux chambres l’année dernière. Mais le chef d’État haïtien se sent conforté par la congressiste Ileana Ros-Lehtinen (républicaine de la Floride), qui est allée jusqu’à enjoindre au Sénat de voter la loi électorale sur la base de l’accord controversé d’El Rancho. Il semble que le numéro 2 du bureau traitant le dossier d’Haïti au Département d’État, Joel Danies, d’origine haïtienne, ait effectué le voyage à la capitale haïtienne également pour augmenter les pressions sur les autorités du pays. La stratégie américaine pour forcer le gouvernement haïtien à foncer tête baissée dans la logique des élections coûte que coûte ne diffère en rien de la politique de Washington à l’égard des régimes précédents. Toutes ces visites de parlementaires américains et de représentants du Département d’État en Haïti entre
dans le cadre des pressions étatsuniennes en vue des élections, et qui ne manquent pas de hausser le ton. Car consécutivement à ces interventions d’officiels américains, l’ambassade américaine à Port-au-Prince a, nonchalamment, lancé cet avertissement : un passage de la loi de finance des États-Unis conditionne l’aide à la tenue d’ « élections parlementaires libres et honnêtes ». L’ultime arme mise en œuvre par les Américains, dans de telles circonstances, visent les décideurs récalcitrants. Tous les fonctionnaires qui hésitent à agir dans le sens de la politique américaine se voient refuser le droit d’entrer aux États-Unis. Une telle menace fait généralement flancher les parlementaires haïtiens dans le passé. Mais rien ne laisse croire qu’ils agiraient différemment s’ils étaient interdits de voyager dans ce pays pour régler leurs affaires personnelles. Dans la perspective d’organiser
des élections à tout prix en Haïti, il y a de grandes chances que l’administration Martelly-Lamothe suivra le modèle qu’elle juge la mieux adaptée à ses ambitions politiques. Aussi s’appliquera-t-elle à écouter les voix qui suggèrent la formation d’un conseil électoral basé sur l’Accord d’El Rancho, à l’opposé du Sénat, qui est favorable à l’application de l’article 289 de la Constitution. De toute évidence, les positions sont clairement définies. Reste à voir comment réagiront les parlementaires qui seront frappés d’interdiction d’entrée aux États-Unis d’Amérique. Voilà pourquoi nous rappelons aux uns et aux autres qu’il est nécessaire de prendre la Constitution pour boussole dans le cadre des décisions en vue des prochaines élections. À cette fin, il est donc fort à propos de crier gare au chantage des visas ! Car il est grand temps que les Haïtiens décident d’eux-mêmes de leur destin, sans interférences exogènes. Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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EDITORIAL
In the struggle for credible elections, just watch it for the visa blackmail!
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lthough organizing free, fair and credible election is the least of the team in power’s worries, the Haitian National Palace and the Prime Minister’s Office strive to give the impression that their sights are set on having the ballot, as expected by the end of this year. More concerned with staying in power, directly or by proxy, through fraudulent elections, Michel Martelly uses all imaginable tricks to achieve the creation of a custom made electoral board. This is the only formula capable of rendering the necessary guarantees needed for him to maintain power. This was the method used by René Préval (first edition) in order to turn power over to Jean-Bertrand Aristide; he had to repeat the experience in his second term, having hoped to have the election rigged in favor of Jude Celestin, his designated henchman. But this initiative was cut short. As part of his strategy to hang on to power, Sweet Mickey intends to follow Préval’s example to the letter. After his empty promises to hold elections in 2011 to renew the first third of senators whose term had expired, among them Joseph Lambert and Youri Latortue, who were chosen as his political advisers; then in 2012 and 2013, the MartellyLamothe regime has committed, this time for good, he said, not only to renew the two-thirds of the Senate, but the Chamber of Deputies in full; and the election of municipal administrators and representatives of CASECs and ASECS. From the beginning of this year, the countries traditionally involved in the financing elections in Haiti have been continuing to exert pressure on the Haitian authorities in order to have the Head of state keep his promise. Thus the representatives of Haiti’s backers made numerous visits to the Haitian capital to urge leaders to remain focused on making the 2014 election a reality. Indeed, keeping with its past interference in the internal affairs of Haiti, the Organization of American States (OAS) was quick to congratulate the bald-headed team. In a statement in Washington, Wednesday, April 30, 2014, the Permanent Council of the regional organization declared its support for the decision of the Haitian government to organize parliamentary and municipal elections this year, stating that it welcomes: “the will of the Executive and other political actors to hold legislative and municipal elections at the end of this year, according to the terms of the Agreement of El Rancho.” The Council also declared “supporting the process of national dialogue underway, which has contributed to the stability of democratic institutions and the consolidation of the rule of law in Haiti.” Previously, it was the turn of the International Alliance, called the
“Club of Madrid” bringing together former Heads of state and Government of the world, which urged the Haitian leaders to have the elections. Heading a delegation of the agency, former Chilean President Ricardo Lagos brandished election in the country this year 2014 as a guarantee of better governance, inviting different political sectors “to continue the dialogue.”At a press conference held 72-hours after the visit to Haiti of the delegation of the Club of Madrid, Mr. Lagos said that “The immediate problem is that the election be held,” while stating that it would be “serious, very serious” to miss this appointment. The former Chilean president, speaking on behalf of the Club of Madrid, almost said the election is “a must.” He also welcomed the continued inter-Haitian dialogue with, as he said, a wider range of participants. For his part, the Obama administration launched what has the appearance of psychological conditioning of the Haiti regime in order to encourage the leaders to organize the election, at any cost. That was the purpose of the visit of Michel Martelly to the White House in January. Successive visits of U.S. lawmakers in the Haitian capital are part of the same logic. As in the past, they stressed the need to hold elections before the end of this year. A group of American Senators, who recently visited Port -auPrince, have even urged the Haitian authorities to apply Article 289 of the Constitution to form the electoral apparatus, while, for his part, President Martelly threatens to apply Article 12 of the controversial agreement El Rancho signed on March 14, 2014 granting the electoral body discretionary powers by which can be shelved articles of the electoral law passed by both chambers last year. But Haiti’s Head of State feels comforted by Congresswoman Ileana Ros- Lehtinen (Republican of Florida,) who went up to ask the Senate to pass the electoral law on the basis of the controversial agreement of El Rancho. It seems that the number 2 at the State Department office dealing with Haiti, Joel Danies, also made a trip to the Haitian capital to increase pressure on the authorities. The U.S. present strategy to force the Haitian government to rush headlong into the logic of election at all costs is no different to Washington’s policy in respect to previous Haitian regimes. All these visiting U.S. congressmen and representatives of the State Department in Haiti are part of U.S. pressure for the election to be held, and don’t fail to raise their tone. For as a result of these official U.S. interventions, the U.S. Embassy in Port -au -Prince, casually, warned that passage of the Finance Act of the United States condition aid to conducting “free and honest parliamentary election.” The ultimate weapon used by the Americans, in such circumstances, targets recalcitrant lawmakers. All
officials who are reluctant to act in accordance with U.S. policy are denied the right to enter the United States. Such a threat usually caused Haitian parliamentarians to “do the right thing.” There is no reason to suggest that they would act differently if they were banned from traveling to this country to take care of their personal affairs. With the prospect of holding elections at all costs in Haiti, there is a good chance that the MartellyLamothe administration will follow the model it deems best suited its political ambitions. That’s why we are reminding all that the formation of an electoral council should be based on the provision of the Haitian
Constitution, as the Senate is poised to resort to Article 289 while walking away from the El Rancho Agreement. Obviously, the positions are clearly defined. It remains to be seen how will the members of both Houses banned from entering the United States of America react. That’s why we remind all of the need for their vote to be inspired by the Cons1titution in the framework of the decisions for the upcoming elections. To this end, let this be a strong warning to all: watch if only for the visa blackmail! Because it’s high time that Haitians themselves decide their destiny without external interference. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820
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TECHNIQUES DE CONVERSATION
Itilize règ 80-20 an nan aktivite sosyal Volume 2, Edition 25 Par Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2] Senk baryè ki anpeche bonjan konvèsasyon Pwobableman ou remake baryè kay lòt moun. (Men petèt ou ka pa wè yo la kay pa w). Lè w rankontre yon moun pou la prenmyè fwa, ou sèlman makònen ak li yon relasyon sipèfisyèl. Aktyèlman, kòm syantis sosyal yo konkli, pandan prenmye moman rankont la, moun yo fè jijman, pandan ya p chache pran mezi youn lòt. Se nan moman kle sa a moun yo fòme prenmyè enpresyon : « Eske mwen renmen moun sa a ? » « Eske mwen vle sosyalize avèk moun sa a, osnon fè zanmi ak li ? » Men resèt pou fè konvèsasyon difil pou lòt moun. Sa yo se senk baryè fondamantal nan konvèsasyon mwen obsève : 1. Bay sèlman repons ki trè kout. Reponn ak yon sèl mo. Pran pòz timid. Fè difisil. Fè chich nan bay enfòmasyon e konsa fè lòt entlokitè a trennen chay konvèsasyon an pou kont li. Sa fè pa gen balans e lòt moun yo santi yo jennen. Men sa pou w fè : Si yon konvèsasyon sosyal tounnen yon travay di, anjeneral li pi bon ke w kite li san kòlè epi deplase avèk diplomasi. Pou kèlkeswa rezon an, moun sa yo pa vle pale anpil — omwens pa vle pale avèk ou. Pou w soti nan malèz sa a li pi bon ke w deplase.
2. Chak fwa ou tande yon lide ou pa dakò avèk li, ou debat pwen an. Ou fè konvèsasyon an tounnen yon konpetisyon. Ou defann opinyon w la tèt kale san rete, ou pa kite okenn erè osnon opinyon pase. Ou fè lòt moun nan konnen li nan erè kare bare. Men sa pou w fè : Lè mwen di moun difisil sa yo « Mwen prefere pa diskite, si ou pa gen pwoblèm ak sa ». Sa penmèt chanje ton konvèsasyon an. Si sa pa mache, pwobableman li lè pou w deplase (sòf si ou renmen fè agiman). 3. Pran pòz pwofesè olye de entèlokitè. Si patnè konvèsasyon an mande w enfòmasyon sou yon liv osnon yon fim, ou fè yon kritik detaye – menm si ou pat li li osnon wè li. (Ou ka apiye sèlman sou revizyon ou te li, osnon sa ou tande moun di, epi tou ou bay konklizyon w. Sèlman mansyone yon sijè fè w deklanche nan monte chwal pwofesè w, kòmkwa dire yo te envite w bay yon diskou. Men sa pou w fè: Si se nesesè, pou w ka kapte atansyon pwofesè a, leve men w epi mande « Èske mwen kapab kòmante sou sa w sòt di a ? » Osnon « Èske mwen kapab gen yon ti chans pou mwen pale tou ? » (Anpil moun ka gen bonjan entansyon, men yo ka tou senpman pa reyalize ke yo kontwole konvèsasyon an.) 4. Monopolize konvèsasyon an nan kontwole tout sijè ki diskite yo ak pale pi plis ke tout lòt moun. Ou entèwonp alèz nan pran
kontwòl kòm oratè. Ou panse ke lòt moun yo kontan pou tande w ka p pale, menm lè pafwa yo aji kòm si yo menm tou genyen yon bagay yo vle di. Men sa pou w fè : « Tanpri, kite m fini ...» pral omwens ralanti entèlokitè k ap entèwonmp ou a pou li ka monopolize konvèsasyon an. Sak pi degoutan ak moun sa yo sèke yo pale plis ke yo tande. Se konsa, lòt entèlokitè pa gen chans pou moun tande ak konprann yo. Nan sèk sosyal ak pwofesyonèl pa mwen, mwen bay monopolizè kwonik yo yon bwa long kenbe, epi mwen evite yo. 5. Menm si w pa byen konnen moun nan, ou rantre fon nan tripotay. Ou tèlman vin gen yon repitasyon kòm tripotye, lòt moun kwè ke ou ka fè tripotay sou yo tou. Sak pi enpòtan an, ou fè tripotay ou a pa parèt aklè, ou rampli li ak ti siwo myèl ak ekzanp, tankou «Èske w te wè rad kale kò Suzy te mete a » ? Sa fòse patnè konvèsasyon w pou li fè yon chwa — swa li rete tande ou (e konsa dakò ak tripotay ou a), osnon deplase se konsa pou li pa apite tandans pale moun mal ou genyen an. Men sa pou w fè : Ou ka evite moun ki gen djòl alèlè, osnon fè rankont ou avèk yo trè kout. Si y ap pale sou zanmi nou tou lède genyen, ou ka di aklè : « Mwen ta pito ou pa pale sou zanmi m nan konsa ». Kwayans mwen sèke moun ki renmen pale mal sou lòt moun pa reyalize ki jan sa afekte lòt moun. Menm jan ak moun ki gen bouch move odè, yo tou senpman pa konnen yo ofanse lòt moun. Yo soufri ak yon enkonpetans san yo pa konnen. Sa yo se pa sèl baryè ki ekziste, men yo pami sa ki pi kouran yo. Se fasil pou w obsève kay lòt moun men difisil pou wè yo la kay ou paske woutin konvèsasyon telman se yon abitid. Nòmalman, abitid otomatik e san konsyans. Kòm Levanjil la anseye, nou wè ti pay ki nan je yon lòt moun men nou pa wè gwo bout bwa a ki nan pwòp je pa nou. Kontwole konvèsasyon egzije non sèlman pou nou ajoute bon jan konpetans, men pou nou elimine sa yo ki bay bon rezilta. Konsyantizasyon li menm ka ede nou elimine woutin konvèsasyon tankou baryè yo nou dekri anwo a. [1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan: www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradui soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com
7 mai 2014 [1]
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Miss Progress Haiti 2014 The Delegate must meet the following requirements: Be natural born female. Be of Haitian citizenship. Must be between 18 and 26 years of age. Must have a minimum height of m. 1.65 (5’ 6”). Possess all the qualities of a beauty, i.e. poise, personality, charm, strong facial features and figures. Be ready to travel to Italy, Europe, representing Haiti in Miss Progress International 2014 from May 9th to May 18th. Delegate will be provided: Round trip tickets, hotel accommodations, standard meals, and all the local transportation in the host country from arrival to departure date. Have a valid passport. Interested candidates should send: 1 Headshot photo 1 full figure photo in jeans 1 bathing suit photo 1 photo in evening gown By: Friday April 4th, 2014 To: missprogresshaiti@gmail.com
Carence d’infirmières dans le sud de la Floride Les hôpitaux du sud de la Floride ont besoin d’infirmières en raison de l’augmentation de la population et la génération des enfants du baby boom qui ont opté pour de prendre leur retraite dans cet État attirés par son climat agréable. Le dépeuplement
Par Michel Léandre des infirmières est également dû à la retraite de ces dernières doublée de l’abandon de la profession. En effet, le nombre de ces professionnels décroit à un moment où la population augmente. À Baptist Hospital, par exemple, l’un des cinq grands centres hospitaliers de la Floride, 377 postes d’infirmières sont vacants, soit 12 % de son effectif. Même avec des primes offertes, certaines infirmières, en raison de leur âge, fuient la Floride, à cause du coût élevé des loyers. Notons que sur chaque 5 infirmières en Floride, deux d’entre elles dépassent 51 ans. Les centres hospitaliers inventent toutes sortes de moyens pour attirer ces travailleuses de la santé, allant de cinq à dix mille dollars pour chaque contrat d’embauchage signé. En général, la Floride a un besoin urgent de quinze milles infirmières et les employeurs sont aux abois confrontés à l’impossibilité de trouver ces cadres. On est présentement en train de recruter des centaines de jeunes pour les encourager à embrasser cette profession avec la satisfaction de voir leurs frais d’entraînement payés et la garantie d’emploi une fois leurs études terminées. Le cas est sur point d’empirer si les jeunes refusent de devenir infirmières, car, à ce rythme, la Floride, prévoient les statistiques, aura dès 2020, un déficit de 61 000 infirmières sur les 123 900 qui devraient être en
pakingtonVICTIMES
place à cette date. Pour l’instant, chaque hôpital en Floride a besoin de 30 infirmières au moins. Pour colmater cette carence, les institutions ont recours au procédé consistant à faire travailler plus de jours leurs infirmières ; mais celles-ci ne l’entendent pas de cette oreille. Elles disent qu’après 12 heures de travail sans répit et les tracasseries liées à la profession, il est humainement impossible de doubler de travailler des heures supplémentaires. Marie C., une infirmière de plus de 15 ans de carrière, a expliqué au reporter d’H-O comment se déroule sa journée de travail : « Léandre, mon cher, être infirmière est un sacerdoce. Ce qu’on a appris à l’école est souvent bien différent de la réalité au travail. Il est rare de ne pas pleurer durant son temps de travail tant les problèmes individuels des patients vous renversent et vous inspirent pitié. On devrait chercher pourquoi les jeunes filles sont de moins en moins intéressées à cette profession. Autrefois, l’uniforme blanc attirait ces jeunes, mais de nos jours, avec le développement de la technologie, elles évitent cette profession quoique bien rémunérée ». Déjà le besoin est apprécié à sa juste valeur. Ce qui a occasionné la prolifération de nouvelles écoles d’infirmières, qui se multiplient à Miami-Dade et Broward. Mais elles suscitent des interrogations. Sont-elles accréditées ou bien sont-elles nées au fort de la crise pour tromper la vigilance des autorités ? Certaines d’entre elles réclament des sommes exorbitantes, promettant même de court-circuiter le cycle régulier des études, soit une période de 18 mois pour devenir infirmière, un moyen d’attirer de potentiels candidats. Quelle stratégie se proposent de mettre en place les responsables d’hôpitaux et les autorités étatiques pour colmater cette déficience ? Y-a-il un plan pour parer à la débâcle prévue pour 2020 ? Personne n’est encore en mesure de répondre à ces épineuses questions. Les patients qui fréquentent les hôpitaux sud-floridiens se plaignent toujours de la qualité des soins qui y sont dispensés, en raison de la carence de personnel spécialité dans ce domaine.
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Kreyòl Soti nan paj 6
Andris Riche a kounye a k ap rann yon gwo sèvis a nasyon an. Pandan Senatè Riche chita, li fè anpil lòt kòlèg li yo konnen ke se pa plas yo nan chanm nan paske yo tout pa kalifye pou sa. Prezidan, ki kote ou sòti avèk bann kabrit yo k ap bege e jape tou. Yon pakèt ajan CIA peye pou destabilize peyi a e pou vann li. Yo se yon pakè ekspès de kon…Wi yo se yon pakèt kon... » Menelas : Si m byen konprann, chanm Sena a tounen yon mache. Epi mo konn ki ekri an franse con siyifi idyo. Mwen kwè ke anpil nan mesye yo konprann tou, paske majorite nan yo se sa yo ye. Men ki sa prezidan Dera di kòm yon fentè e yon lach ki refize pran responsabilite l ^ Se yon bon trèt ki lage Stiven Benwa nan won. L ale kache pou l pa t siyen akò a. Kòm tout moun di e minis Kominikasyon an, M’sye Woudi Erivo fè konnen tou, akò a siyen, li siyen nèt… e pa gen bak k ap fèt. Nou prale pou pi devan. Mita : Prezidan Dera se gate pati. Li pa pote non l pou granmesi, paske l se yon rat mòde soufle. Fòk ou ta wè jan li te pale kòm si li pa yon konplis. Si yon moun konn li atitid yon lòt, li gen dwa wè ke misye te gen yon karaktè si e li te apiye derapaj ki t ap fèt kont senatè Andris. Mwen priye nou al gade You Tube pou nou wè verite a. Dayè mwen pa gen enterè pou m bay manti. Tout senatè k ap pran woulib yo se yo menm ki pi mechan k ap konpòte yo tankou yo se yon afè. Kadisite palman a ap vini, paske l nan wout si y ap fè dilatwa. Yo konnen pèp la p ap janm vote yo, se poutèt sa y ap aji konsa. Tout pral pran kanè. Teyo : Gen anpil woulibè ki konprann ke voye Mateli ale se yon bagay fasil. Yo fèk kòmanse ap tann jiskaske yo tounen pwatann. Se konnen yo konnen byen yo pa janm fè anyen pou zòn yo reprezante a, se pou rezon sa a y ap fè kont dilatwa yo pou bwouye kat la pou pati a rekòmanse. Ou pa wè Dera ekri prezidan an nan non pa l, paske li konnen tout sa k di nan lèt la pa gen oken motif ak volonte pou eleksyon an fèt 26 oktòb nan lane sa a. L ap pran chans li tankou l te fè pou l te voye senatè Stiven Benwa ki te deziste. Non, se pa serye sa pou mesye yo ap aji konsa. Minis Erivo byen plase nan pozisyon li ye la a e gouvènman an te bezwen yon moun konsa nan pozisyon sa a pou reponn bann vagabon yo san vekse yo ni desann nan nivo yo. Konpliman minis Erivo ! Kantav : Nou tout konnen byen bann degoutan yo se yon makònn panzouyis ki konprann li fasil pou yo pran pouvwa a konsa. Yo tout pral nan prizon, paske yo gen pou yo respekte moun e aprann konprann tou ke dezòd kouche nan menm kabann avèk prizon. Lwa yo dwe ranfòse pou mete tout bandi anba kòd ki refize pran men yo. Y ap agase gouvènman an pou l pèdi tèt li nan tire sou moun. Gouvènman an p ap pran nan pwovokasyon. Tèt li kale vre men sa pa di pou otan l ap bay piyay. Se bann malonnèt sa yo ki te fè konplo pou yo te touye lanprè a. Yo tout gen madichon dèyè yo ki lakòz y ap opere konsa. Nou mande si se malediksyon yo genyen oubyen yon mache-prese ki pote yo nan tèt, tankou senatè Andris fè konnen. Mesye yo aji tankou mèsenè pou yo pran pouvwa a avèk bouch sèlman. M ap di youn pa youn : « Wa yan ! » Mita : Yo pran nan twa wa. E yo batijonnen nan twazyèm wa pou tout lavi yo. Politik nan yo a tèlman santi pou dekonpoze moun, tout moun tonbe vomi. Yo ranje kò yo pou yo simaye divizyon nan 4 kwen peyi a pou pèp la leve kanpe. Selin : Pèp la fè yo konnen tout bon ke yo pa pran nan demagoji sa a, paske l deja konnen tout bagay e ke mesye yo tou pa gen avni ak garanti pou fè kichòy oubyen yon
Haïti-Observateur
bagay serye nan peyi a pou ta amelyore kondisyon lavi a. Tout moun ki gen tèt yo byen plase sou zepòl yo p ap pran nan kaponaj ak pwovokasyon bann malpouwont yo ki bezwen yon pouvwa cho san yo pa pase nan eleksyon ki se vrè jwèt la. Bann anachis yo gen pou yo rete nan wòl yo. Sa rele anachis e volè tou si nou byen sezi sans aksyon an. Milo : Se jalouzi k ap pote yo ale ki fè yo pèdi tèt yo nan demagoji yo. Nou gen yon pakèt lawon ki konpran se nan pawòl kòde ya reyisi. Nou pa fouti rete ap gade trivyalite sa yo. Prezidan an demontre tout rekalsitran yo li gen pouvwa a nan men li e tout moun dwe obeyi konstitisyon an ki se yon bousòl. Prezidan aprann twòp vit. Se politik l ap fè avèk yo. Politik la nan men li. Epi, li pa tande kote bann barik vid yo ap woule pou ranmase labou ak mikwòb. Fòk yo respekte mizisyen ki se mesaje. Bann vagabon yo aji pi mal ke bèt oubyen zannimo. Tèlman gouvènman sa a pa ba yo regle anyen, li kite yo ap ranse e betize san yo pa genyon bi. Bann chimè yo definitivman pa gen okenn respè pou diyite peyi a. Bagay yo pa fouti rete konsa. Sonya : Mwen pa kwè se ti manifestasyon bòkyè sa yo ki kapab jete Mateli. Y ap jwe avèk dife. Yo gen pou yo boule e menm kankannen. Tout vagabon endisipline dwe pini. « Nan benyen pa gen kache lonbrit ». Moun sa yo pa gen okenn jèn. Yo di tout sotiz yo vle e pa gen okenn moun ki ka fè moral yo. Nou nan tout sa ki reyèlman pa bon. Yo tout ap ri e yo menm kontan, paske yo pral mete prezidan an atè. Ala salòp yo kriye lèd. Konstan : Nou pa dwe rete ap betize. Nou dwe fè jefò pou n pa kite bann sendenden yo pran fòs. Nou gen yon prezidan k ap travay pou refè peyi a paske li gen lanmou pwòp e tout moun kontan pou wè devouman li. Yo tout sezi paske yo pat janm atann yo ak pèfòmans prezidan an. Si yo konprann y ap konfonn demokrasi ak libètinaj pou yo mete pwoblèm nan peyi a, yo twonpe yo anpil e y ap jwenn ak zo grann yo tou. Tout bagay gen yon limit e tout priyè gen amèn oubyen ensi swatil pou l sa fini. Dezòd nan peyi a dwe fini pou lapè retabli san demagoji tankou ti Lili ap fè. Filibè: Sa gen pou l fini paske tout rekalsitran yo ap fè fon pou yo sispann anmède lemonn. Rezon reyèl yo vle mete Mateli deyò nan palè a se paske l ap fè bon bagay pou peyi a ki nesesèman pa nan enterè yo. Anverite sa yo pa vle wè a, se sa y ap wè. Nou pral rele chalbari dèyè yo tout pou yo sispann fè vye mannèv yo a. Se pou yo dekontwole tout bon paske yo se vètè ki bezwen kim savon nan anmède kò yo. Se toujou menm degoutan yo ki anpeche peyi a fonksyone. Sa va fini tout bon nan peyi zansèt nou yo pou pèp la kapab respire. Samana : Se pou nou mete bann vagabon sa yo dèyè bawo si yo kontinye ap nwi moun. Vagabon pa rete sou moun. Si yo fè wòl yo e tann tou pa yo, se trè byen. Men si yo pa vle, y ap nan tout sa k pa bon. Yo se yon bann eleman negatif ki toujou pre pou fè dezòd k ap antrave yo. Si yo vle ranplase Mateli, se nan eleksyon pou yo ale, san sa y ap kochon tout bon vre. Nan moman n ap viv la, bay panzou pa alamòd ankò, se mete men nan pat la pou ede peyi a ki dwe pran plas li pami tout nasyon. Tout panzouyis ap anba kòd si yo pa v le fè wòl yo. Pèp la meprize yo nan apwòch malonnèt yo a. Jèmèn : Fòk yo sispann radote ki pa p regle anyen pou yo. Si yo konprann avèk demokrasi yo kapab fè tout sa yo vle, yo twonpe. Pou ki sa mesye palmantè nan peyi Dayiti konnen ke Mateli la pou 5 an, yo vle fòse l ale ? Si yo fout betize, pèp la ap fè yon jan avèk yo, paske se anmède lemonn e tout rekalsitran yo ap peye pou tout move ajisman yo. Kote bann egri san jesyon ak ladress sa yo te ye ? Non, se pa serye sa pou n kite bann vagabon yo ap kraze
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peyi a pou l retounen nan tan lontan. Pèp ayisyen ap siveye yo byen pou l desann e mache pran yo pou sa fini sèk nan peyi a. Li bouke avèk yo. Vye eleman san koutcha yo dwe al chita nan yon kwen. Sovè : Nèg yo pa vle travay ni fè anyen pou kore yo. Tout ap tire kouto jan yo vle, paske yo pa gen menm vizyon. Se yon bann krab ki lage pou anpeche moun fè travay yo. Enben sa ki reyèlman fè yo cho a e leve danse ap fè yo tout frèt. Chak ap travay nan enterè pèsonèl yo, paske yo pa kwè nan kolektivite, sètadi nan tèt ansanm. Se menm yo menm nan ki demen pral antame yon opozisyon kont frè l oubyen sè l ki t ap lite avèk yo nan mouvman san sans. Toma : Senserite fè moun gen konviksyon. Mesye yo pa sensè nan apwòch yo. Pa gen yon tèt ansanm nan sen yo menm. Yo gen yon lòt objektif, aprè yo fin jete Mateli pou yo tout anvayi chèz prezidansyèl la. Fòk nou tout pa bliye ke chak grenn mesye yo se yon kandida potansyèl ki vle al chita sou chèz boure a pa fòs. Ekip Mateli a ap mennen 3 a 0 sou ekip po pistach opozisyon an Filibè : Mezanmi, mwen pral distribiye yon fèy la a ban nou tout pou nou wè sa ki di e pran plezi tou nan refleksyon yon konpatriyòt ki rele Dom Laj sou nèt la ap mete tout moun sou konpa yo. Aprè chak paragraf, youn nan nou ap kontinye fè lekti a. M’ap kòmanse : « Yon pakèt vant anfle, do bosi, janm kanbral, pye tòtòy, gwo van-ti lapli, pale met la nan ekip po mango opozisyon an anpeche l bay randman. Yon bann jwè sòt ki reyèlman pa konn choute boul, monte sou teren an kòm si yo t ap vin fè yon bagay serye pou piblik la te aplodi yo ak kè kontan. Si w wè figi yo, w a di se madigra ak chaloska mal maske ki gaye nan lari a pou yo fè moun pè. Sa fè lapenn pou wè se moun sa yo ki konsidere kòm jwè pou yon match si enpòtan. Anpil nan yo pratike kilt idyolatri ». Toma : « Jou 14 me 2011 la, boul la te plase nan sant lan e abit la te soufle pou balon an te woule. Depi nan sant lan, jwèt brital la te kòmanse, paske mesye opozisyon yo toujou gen pwoblèm. Pa gen youn nan yo ki te janm antrene pou yo te vini demontre kalite yo, paske se nan koken yo pi fò. Malgre tout bagay, gouvènman an te deside pou l jwe match la ak yo, paske l konnen byen ke mesye yo soti pou yo fè koken nan tout sans : « bay gòl a men, bay gòl awoutsay e peye abit pou penalite ». Konstan : « Tout mannèv yo t ap fè a e kontinye ap fè a se pou te fè ti moun dodo. Yo peye gangan pou fè lapli tonbe e yo peye chimè pou mete yon blakawout pou yo gate match la. Sepandan, ekip Mateli a te fè konnen se pa anyen sa, l ap kontinye jouk sa kaba, paske nou pa janm fè bak devan mòd bagay sa yo. Pèp la li menm ap obsève zak malonnèt jwè opozisyon an pou l te sa rantre kò l si konplo a te pran pou te chavire moun li te chwazi pou woule boul la nan jan li vle l la ». Kantav : « Aprè kèk minit balon t ap woule, youn nan koken yo ki rele Moyiz Jan-Chal, youn nan “ con ”, mo franse a, sètadi idyo, pou repete kolèg li senatè Riche Andris anndan chanm nan, madi 29 avril ki sot pase a, pran boul la avèk men li pou l al fè yon gòl. Tout moun rele : “ Vòlè ! Vòlè ! Vòlè ! Yo te fè l konnen se mete gason sou li pou l jwe e non pa pou bay gòl a men. Ti kreten, ti visye, piblik la kalifye l. Ou p ap kite, koken ”. Li kriye fòfe nan tout peyi a pou elimine ekip Mateli a, paske daprè sa l di, Mateli pa Ayisyen e li pa fouti jwe pou pèp la, kòrèkteman. Match la toujou kontinye e l ap dewoule malgre jwè opozisyon yo te kwè ke fòfè a te yon bagay serye pou yo te mete bann madigra parèy yo nan lari. Yo fin anraje sou teren an pou match la sispann. Piblik la mande pou jwèt la kontinye. Abit la voye rele reprezantan ameriken pou bay dizon l sou sitiyasyon sa a ak klarifikasyon sou sitwayènte Mateli. Lè reprezantan
ameriken an fè deklarasyon sa a sou teren an nan aprè midi 9 mas 2012 devan lemonn antye, pou fè konnen ke Mateli se Ayisyen natif-natal. Moyiz, tèlman sezi e tout mesye yo wont. Pou fè wont sèvi kòlè, yo fè konnen sa pa fè yo ni cho, ni frèt. Moyiz, kòm figi di, fè figi l pi di ankò pou kontinye ap di charabya. Jwèt la te kontinye jwe e yo refize 2 jwè monte sou teren an, Rouzye ak Gous pou woule balon an pou ekip Mateli a ». Jèmèn : « Mateli pa janm dekouraje, paske li konnen ke ekip li byen pare pou jwe balon avèk yo pou ekip li a avili yo pou ranpòte tout viktwa yo san penmèt yo rate yon boul. Yo vin akepte yon jwè ki reyèlman pa twò fò nan woule balon ni konn teren an defason pou yo te fè anpil gòl pou te elimine ekip Mateli a depi nan premye mitan. Mateli aksepte. Men kòm Bondye toujou la pou sove pitit li, jwè a pa t fouti rete, li retire kò l. Mateli fè chwa yon bitè ke yo menm pa t janm konnen tou ki rele Loran Salvadò Lamòt, ki yon pilye nan domèn sila a. Yon bon jan grenn avan ki reyèlman pa bay chans e kwè nan sa l ap fè. Pa gen tankou l e se sa nèt kòm yon pilye. Yo aksepte l pou l patisipe nan jwèt la. Monte li monte sou teren an. Li gade anwo ak anba e san pèdi tan, ekip Mateli a make yon gòl. Bagay yo gate ! Piblik la kòmanse ap chofe pou plis gòl bay. Menm pye tòtòy yo te aplodi tou. 1 a zewo sou ekip opozisyon ki manke taktik, detèminasyon, ak moun k ap panse tatik pou atake nan sans reyèl. Kidonk, yo tout “ kk ” e yo chire tou ». Toma : « Kounye a bagay yo serye, paske ekip Mateli a ap gouvène e domine jwèt la konplètman, malgre tout vye mannèv ekip opozisyon an. Yo lage kò yo atè ap woule tankou moun ki gen malkadi. San rezon, yo itilize tout trik pou yo fè fòfè sou gouvènman an k ap woule balon pandan ekip po fig opozisyon an ap rablabla, plenyen tankou chen ki mare nan poto nan di koze djèdjè e aji kòm Lwijanboje ki pè kò l tou nan voye monte. Tout move fot yo komèt, yo te gen tan atè sou do pou yo te akize ekip gouvènman an pou britalite. Poutan se yo menm ki definitivman pa janm panse pou chanje tatik. Tout mannèv dwat-e- gòch yo fè pa janm nan avantaj yo, paske ekip gouvènman an vin pou poze pyon, atake e non pa pou l ranse. Nan yon pèse byen kalkile, kafouyay devan kan opozisyon an, yon dezyèm gòl pèse filè a. Gouvènman Mateli/Lamòt la 2 a 0». Sovè : Lanmò natirèl jij Jan Sèj Jozèf tounen yon akwèkwè sou do Mateli. Yo rann li menm ak Lisad responsab pou moun ki anpwazone l. Abit kanadyen an vini e di : « Opozisyon an manti kou chen ». Apali papa ! Yo kontinye ap jwe tèt anba paske yo sou anpil e sou tansyon tou nan fè demagoji. Malgre tout zizani yo fè sou teren an nan bay manti pandan premye mitan an, ekip gouvènman an toujou kenbe san fwa l san reponn bann demagòg yo. Lè yo wè sa p ap regle anyen pou yo nan moman kritik sa a, paske piblik la pa an favè yo menm, yo oblije kontinye jwèt la. Dyesèl Simon Dera santi l pa fouti mòde, li voye Stiven Benwa pou ranplase l e akonpli misyon an. E li menm siyen tou pou ratifye ke yo pèdi match la. Stiven fè tout bagay ki te nesesè nan sikonstans lan. Aprè sa, Stiven te depale e deziste tou. Yo fèk kare fè erè pou dezekilibre yo, paske yo tou pa sensè nan aksyon yo. Si yo konprann se mazèt ki t ap vin jwe ak yo pou pote ranblè a ale, yo chire san yo pa fouti koud. Yo an ranyon sou teren an kòm si yo tout pa vin regle anyen serye pou tèt yo tou. Mezanmi, Sa se yon ak vagabondaj, ti mannyè ki jete dout sou palmantè blofè, tapajè ak twou nan manch ki reyèlman iresponsab. Fot sa a penmèt ekip gouvènman an choute balon an nan kan an pou l fè twazyèm gòl la nan fen premye mitan an. Ekip gouvènman an 3, ekip opozisyon an 0 bare. Samana : Pa gen mwayen pou yo egalize ni pou bat ekip gouvènman an ki toujou anime de menm
espri pou triyonfe jis nan fen dezyèm mitan an. Dera fè konnen pou yo anile match la paske gen iregiklarite. Li twò ta pou li paske bagay serye pa gen jwèt. Pandan tout ti reta ki te genyen yo, piblik la te tanmen chante yon ti chante popilè ke tout moun renmen : « Bouch ou pou ou Ou mèt pale, pale w Fèt atansyon Pou w pa an pinisyon REFREN Yo di se Wowo Se pa vre Yo di se Alix Se pa vre Yo di se Anèl, Moyiz ak Simon, tande. -2Pale, pale w Men pinga w vin fou Di tout tenten Ou bay moun kè plen. REFREN Yo di se Jesi Se pa vre Yo di se Mirèy Se pa vre Yo di se Lili, Miland ak Deniz, souple. -3Ou mèt plenyen Sa pa di m anyen Fè kont tenten Wa regrèt sa demen REFREN Yo di se Gaston Se pa vre Yo di se Adan Se pa vre Yo di se Levayan, Sorèl ak Jean Batis, tande -4Ou deja pèdi Se sa k fè w fini Ou nan tout vis Ou tounen Ti Paris. REFREN Yo di se Jonas Se pa vre Yo di se Gabriyèl Se pa vre Yo di se Glouk, Sadrak ak Ti Franswa, souple. -5Chak jou k pase Ou vin pi parese Foli pouvwa Fè w san fwa ni lwa REFREN Yo di se Montas Se pa vre Yo di se Tonni Se pa vre Yo di se Dantò, Michèl ak Lwi, tande. -6Ou pèdi tout prestij Paske w gen vètij Fòk ou travay Pou reyalize bon bagay REFREN Yo di se Kalo Se pa vre Yo di se Makso Se pa vre Yo di se Enòl, Samyèl ak Jilyen, souple. -7Woule 2 bò Se travay abòdyò Se tèt ansanm Ki penmèt nou vin manm. REFREN Yo di se Gari Se pa vre Yo di se Manès Se pa vre Yo di se Yanik, Mona ak Mariz, tande ». Na retounen ankò pou repòtaj la lè match la rekòmanse 14 me 2014 pou yon lòt randevou. Jan Bèbè 7 me 2014
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Le groupe Kreyòl La: Un seul être lui manque et tout est dépeuplé Par Robert noël Les problèmes de la musique de danse haïtienne s’aggravent, et l’on assiste à la dégradation rapide du compas direct, un fait qui peut même causer sa complète disparition. Les musiciens tiennent mal le flambeau qu’ils disent avoir hérité de Nemours Jean-Baptiste. Pourtant, la remontée de ce genre musical paraît possible. Cependant, il faut une prise de conscience collective des musiciens haïtiens. Ils doivent aussi changer de stratégies et éviter le traditionnel « men m ti bagay la » aux soirées dansantes. On doit aussi tenir compte des problèmes auxquels sont confrontés les groupes musicaux haïtiens : instabilité des artistes, incompétence des managers, exploitation de l’homme par l’homme (propriétaires de groupes versus giggers, i.e. musiciens à salaire journalier), discrimination des promoteurs envers certains orchestres, magie, etc. Qui aurait cru qu’aujourd’hui le groupe « Kreyol La » sombrerait dans l’eau trouble ? Genèse et brève histoire de « Kreyòl La » Tous ceux qui suivent de près l’évolution de la musique de danse haïtienne connaissent un peu l’histoire du groupe « Kreyòl La ». Il prit naissance à partir de la fragmentation de la formation musicale « Konpa Kreyòl ». De ce schisme naquit aussi un second groupe : «Krezi Mizik ». Les deux suivaient le même courant : le compas direct. Le premier poursuit encore son chemin avec le support de fans inconditionnels et le second a déjà plié bagage. Il est vrai que nul ne peut prédire l’avenir, mais on sent venir une tempête qui pourrait grandement affecter le groupe « Kreyòl La », si les mesures nécessaires ne sont pas prises dès aujourd’hui. Le noyau de la cellule familiale de « Kreyòl La » est divisé. Au fil des ans, cette formation a changé d’étoffe et est devenue un groupe très populaire, surtout avec l’intégration d’Ansyto Mercier père. Celui-ci a, au cours de ses périples, acquis l’expérience qu’il lui fallait pour devenir cette icône dont tout le monde parle aujourd’hui. De son point de départ, de « Compas Express » des frères Dorvilly (tous des anciens élèves des Frères du Sacré-Cœur de Portau-Prince), jusqu’au « Kreyòl La », en passant par « DP Express », «Digital Express » et «Sweet Micky », Ansyto a toujours fait preuve de professionnalisme. À travers le temps, il a développé un style qui lui a valu un grand respect et une bonne reconnaissance dans l’industrie musicale haïtienne. Sa présence au sein de « Kre-
yòl La » a conféré plus de respect à ce groupe musical. On sait qu’il est victime d’un AVC au cours d’une séance de répétition. Cela est arrivé au moment où les musiciens du groupe peaufinaient leur meringue carnavalesque 2014. Malgré ce coup dur, le groupe avait participé au carnaval national. L’absence d’Ansyto Mercier père était ressentie lors, et ceci explique le résultat pas trop satisfaisant qu’a enregistré « Kreyòl La » au défilé. Il n’a pas été parmi les mieux côtés. Depuis l’absence de ce dernier pour cause de maladie, le groupe fait face à de graves difficultés qui ont troublé la paix et l’harmonie qui régnaient dans son sein. Car, remplacer Ansyto Mercier père n’est pas un cadeau facile à déballer. Celui qui est
multiplient de jour en jour. D’autres membres vont laisser l’orchestre. Le « Kreyòl La » se trouve aujourd’hui entre l’enclume et le marteau. Il continue à honorer des contrats au lieu de les annuler. Voilà donc une preuve tangible démontrant qu’aucun des groupes musicaux ne marche vraiment. Leur succès ne dure que l’espace d’un matin. D’une manière générale, les formations musicales haïtiennes comptent et se reposent tous sur les bals du weekend pour assurer leur survie. Après un an de succès, cette routine devient lassante aux yeux du public, puisque ces groupes n’interprètent que les mêmes chansons aux soirées dansantes. Les consommateurs vont certainement se lasser du traditionnel « men m ti bagay
venu le substituer ne sera jamais à la hauteur de la tache musicalement parlant. Il aura du pain sur la planche et va certainement éprouver des ennuis dans son effort pour remplacer ce solide monument de l’univers compas direct. Il y a de fortes possibilités qu’il démissionne un peu plus tard, la p kouri. Il ne pourra pas combler le vide, comme le souhaitent les musiciens de « Kreyòl La ».
la ». Voilà pourquoi ces groupes musicaux ne peuvent plus produire un album annuellement, comme le faisaient ceux de la génération précédente. Ils manquent de temps pour réellement se mettre à l’œuvre et créer se préoccupant plutôt des petits bals de fin de semaine pour pouvoir répondre à leurs besoins immédiats. L’on se demande pourquoi ces formations musicales n’organisent pas de concerts. Aucun d’entre eux ne peut tenir deux ou trois mois sans un contrat de petits bals du weekend. En principe, si tout allait bien pour Kreyòl La, il aurait pris congé et profité du temps pour multiplier ses séances de répétitions, dans le but de permettre aux musiciens nouvellement embauchés d’apprendre le répertoire de l’orchestre. Ce temps de répit leur permettrait de mieux travailler leur prochain CD et de repenser leurs stratégies de fonctionnement.
Le groupe « Kreyòl La » entre l’enclume et le marteau Au moment où l’on s’y attendait le moins, Ansyto Mercier fils a démissionné comme claviériste de l’orchestre. Son départ a créé un vacuum qui peut affecter la bonne marche de l’ensemble pendant longtemps. Surtout que le batteur titulaire a emboité le pas dans le même sens, laissant aussi un vide que Ti Joe Zenny et les autres membres essayent de combler dans l’immédiat. Voulant jouer au jeu psychologique, certains proches du groupe « Kreyòl La » avaient annoncé le retour d’Ansyto fils. On se réjouissait déjà à l’annonce d’un tel retour. C’était plutôt un rêve diurne, un poisson d’avril, puisque le fils rendit publique sa décision de non-retour un peu plus tard. Il faut comprendre sa position face à cette difficile situation. L’espoir que caressaient les membres de « Kreyòl La » s’est évanoui et on revient à la case départ. Puisque les problèmes se
Le fiasco de Kreyòl La au Club Amazura Le samedi 19 avril dernier, veille de la fête de Pâques, le groupe « Kreyòl La » était à l’affiche avec la formation Nu Look, au Club Amazura de Queens, New York. Amputé d’un couple de musiciens, « Kreyòl La » se trouvait dans l’œil d’un tourbillon. Ti Joe et le bassiste se sont présentés sur scène avec Arly Larivière aux claviers. On avait aussi remarqué la présence sur scène du batteur et du guitariste
accompagnateur de Nu Look, en tandem avec Ti Joe Zenny. Il est vrai que Ti Joe a annoncé que ce n’est pas au rythme du groupe « Kreyòl La » au complet que le public allait danser ce soir-là, mais certains reporters, particulièrement un animateur d’une station de radio de New Jersey, tenaient mordicus à répéter que c’était une excellente prestation de « Kreyòl La ». Ti Joe avait attribué l’absence du batteur et de son nouveau claviériste par le non fonctionnement de l’ambassade américaine à Port-au-Prince, en congé pour la fête de Pâques. Ce qui avait empêché ces musiciens manquants d’obtenir leur visa, dit le chanteur-vedette. Toutefois, cet alibi ne tient pas. Dans ce contexte d’incertitude, il faut rappeler à Ti Joe que « kay koule twonpe soley, men li paka twonpe nèj ak lapli ». Le contrat de New York n’a pas été passé avec « Kreyòl La » au cours de la semaine sainte, mais bien avant. Et les nouveaux musiciens dont il est question n’ont pas intégré « Kreyòl La » la semaine où le groupe devrait donner son concert à New York. Pour l’obtention d’un visa et d’un permis de travail, les procédures à suivre exigent qu’on commence les démarches un peu tôt. Pour la grande majorité des gens, la prestation du soi-disant « Kreyol La – Collabo » à Amazura a été un véritable fiasco. Arly Larivière et deux de ses musiciens ont recouvert Ti Joe de leur manteau de bons samaritains. Il faut dire que « Kreyol La » n’était pas en mesure d’honorer un deuxième contrat aux Etats-Unis, le lendemain du fiasco. L’honnêteté de Ti Joe Zenny n’a pas convaincu le grand public au Club Amazura On peut dire que Ti Joe a été honnête en dévoilant la situation au public, qui, semble t-il, n’avait pas bien compris au prime abord, pensant plutôt que le chanteur était un invité d’honneur et qu’il s’agissait d’une soirée-collabo des musiciens des groupes Kreyòl La et Nu Look. Mais l’affiche l’avait présentée autrement. Quatre vingt dix (90 %) des gens ont vu et s’imaginaient ce qui se passait. Certains d’entre eux ont été très obscènes et amers à l’endroit de « Kreyòl La ». On a même entendu des gens lancer ces injures qui couramment font toujours fâcher les Haïtiens, les à la sortie et au dehors du club Amazura. Beaucoup déclaraient : Yo pa p jwenn mwen ankò nan malpwopte bal ayisyen — (« Je ne participerai plus aux bals qu’organisent les Haïtiens »). Pourtant, ce public s’amusait malgré les conditions qui n’étaient pas réunies. L’hy-
pocrisie flotte dans l’air. Ce qui paraît bizarre dans cette affaire, c’est Arly Larivière qui introduisit Ti Joe, lui demandant de se présenter sur le podium. C’est un mauvais et très suspicieux coup. Ce qui prouve légalement la complicité d’Arly Larivière dans ce fiasco monté de toutes pièces. C’est une pièce de théâtre improvisée sans préparation préalable, Kon l cho l kwit. Arly a joué un petit solo traditionnel et minable aux claviers, qui n’a eu ni l’odeur, encore moins le goût de « Kreyòl La ». Men m ti bagay la. Le guitariste accompagnateur de Nu Look se cherchait dans cette séance d’improvisation musicale à la « Kreyòl La ». L’on se demande si Ti Joe a été rémunéré pour cette prestation, ou bien s’il a remboursé l’à-valoir au promoteur ? Voilà donc des histoires qui font chuter l’industrie musicale haïtienne. Déception du public ! Ti Joe et ses collègues musiciens avaient amplement de temps pour annuler ce contrat sans que cela n’affecte la crédibilité du groupe, ni le bon renom du promoteur qui organisa la soirée. Les responsables de « Kreyòl La » doivent profiter de la période des réceptions de première communion et de la Coupe du monde de football pour faire entrer le groupe en hibernation/ pause. Ce congé d’un ou de deux mois lui permettra d’organiser des séances de répétitions intensives et de mettre les nouveaux musiciens au diapason. Pour changer le style « rasin » du nouveau batteur, il faut qu’il pratique les chansons quotidiennement. Le claviériste doit faire de même. Cette situation à laquelle « Kreyòl La » est confronté donne raison aux musiciens qui savent lire et écrire la musique. Si ces nouveaux musiciens autodidactes savaient lire la musique, deux répétitions auraient suffi pour que le « Kreyòl La » remette les pendules à l’heure. Si le groupe Kreyòl La continue à honorer des contrats dans l’état actuel de l’orchestre, il va certainement causer sa descente aux enfers. Pour éviter le pire, « Kreyòl La » doit rebattre les cartes au plus vite et présenter un nouvel album avant la fin de l’année. L’intégration des autres musiciens n’apportera pas, aussi vite, le résultat escompté. La franche camaraderie qui existait entre les musiciens sera teintée d’une couleur sombre. L’harmonie qui régnait au sein du groupe a vécu. Seul Ansyto Mercier père pourrait aider à rétablir l’ordre et l’équilibre. Et s’il jouissait d’une bonne santé, on n’aurait pas assisté à une telle débâcle. Sa présence aurait changé la donne, simplement à cause du respect que ces jeunes musiciens lui doivent et la confiance qu’ils ont placée en lui. robertnoel22@yahoo.com