Le Novateur, Numero 180, Nord'Ouest, Haiti

L E N O VAT E U R Prix du numéro : Générosité

VOLUME XII NUMÉRO 180 - 07 juin 2013

LE BIMENSUEL NORDOUÉSIEN

Rappel Historique : “Si les Haytiens ne pensent qu’à assouvrir leur vengeance au lieu de s’unir pour sauver la terre nourricière qui s’en va à la mer, en l’an 2000, on mangera des roches et en l’an 2004, on célèbrera le deuxième centenaire de l’Indépendance dans le désert” —Homelie de Janvier 1991 de Mgr. François Wolf Ligondé

L E N O VAT E U R interdit toute réproduction de ses articles sans autorisation;  ne retournera pas aucun des textes envoyés à sa rédaction même en cas de non-publication;  ne publiera pas les textes sans identification et adresse;

Bye-bye

 réserve le droit d’apporter certains racourcissements aux textes sans toutefois changer leur contenu.

SOMMAIRE La rivière de Port-de-Paix, une épée de Damoclès 02 À quoi ça sert d’être Maire?

04

Prise en charge post-carcérale ou les détenus face à leur destin 07

Carnage à nos portes

11

Me Fresnel Jean, la source intarissable 15

Minustah!

Sponsorisé par

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LE NOVATEUR

“Pour changer la vie, il faudrait commencer par changer la vie”

La rivière de Port-de-Paix, une épée de Damoclès

L E N O VAT E U R

D’après l’histoire grecque, Damoclès était soumis à l’épreuve d’une épée attachée à un coin de cheval et suspendue en sa tête. Denys l’ancien voulait lui faire comprendre ainsi combien le bonheur des rois est fragile. Dès lors, quand un danger menace une personne ou un lieu on fait allusion à cette épée…Depuis plus de trois ans, il y a un danger qui plane sur la ville de Port-de-Paix, matérialisé par la Rivière qui porte son nom. En plus, des ponts obstrués, c’est elle qui a toujours servi et qui sert de dépotoir pour différends cantonniers, de mangeoire et d’abreuvoir aux bestiaux. Et aussi de latrines aux riverains. Incroyable, mais vrai. En plein cœur d’une ville en pleine expansion.

Cet état de fait a-t-il jamais attiré l’attention des responsables de la cité?

On se le demande puisque aucune mesure n’a jamais été prise pour trouver une solution définitive à ce problème crucial. Les Travaux Publics et la Direction du Ministère de l’Agriculture devraient dû intervenir pour palier aux carences de la Mairie, mais n’avaient pas pu le faire faute de moyens, dit-on. Cependant, on nous a fait comprendre que la Direction des TPTC avait jugé bon, dès l’année 2010 de soumettre ce projet dans le cadre des Travaux d’Urgence, identifiés par le District, à entreprendre. Pourtant, cela a pris un an pour arriver à sensibiliser la Mairie et le PNUD sur la menace que représente cette rivière. Enfin, en mars 2012 le PNUD a approuvé le projet. Mais entretemps, un nouvel acteur est entré dans le dossier : la Délégation Départementale qui a vite fait de réclamer l’exécution du projet en tant que Maître d’Œuvre. Elle était de bonne foi sans doute, mais les résultats vous les avez aujourd’hui : C’est vrai qu’on a dressé les murs de protection de berges, qu’on a réhabilité, en partie, les ruelles côtoyant les berges, où on a replacé une gare routière, mais après?...

Le constat est flagrant et la déception complète. Les mêmes problèmes continuent d’exister : le lit de la rivière est toujours sale, on continue d’y jeter les immondices et autres matières pour les délices des animaux. Et surtout le lit n’a pas été curé, malgré la brève intervention de la Minustah. Les piles de matériaux provenant des fouilles sont encore entassées dans le lit. Et la zone, sinon toute la ville en plus de l’insalubrité, est toujours sous la menace des eaux en furie qui pourraient déferler lors d’une forte averse. Voici que la saison cyclonique avance à grand pas, avec les tempêtes annoncées pour la zone atlantique…On doit être d’avis qu’on aurait mieux fait de curer d’abord la rivière et l’assainir au lieu d’ériger tout de suite des murs qui, en fait, ne servent encore à presque rien du tout, sinon qu’à endiguer la malpropreté et exposer à tous les passants l’image d’une ville vraiment sale et livrée à elle-même. Pour que les murs puissent jouer leur rôle, il faut que la rivière soit curée. On doit convenir que, d’urgence, on doit trouver d’autres fonds pour entreprendre d’autres travaux, de curage et d’assainissement…

Prévenir vaut mieux que guérir, dit le vieil adage. Les populations de « Lòt bò pon » et de toute la ville attendent que ces mesures de prévention soient prises avant qu’on vienne déplorer une catastrophe avec des pertes considérables en vies humaines et en biens. Car, pour répéter Jean Jacques Rousseau, « Heureux qui sait se reconnaître au bord du précipice et s’empêcher d’y tomber ».

Le Novateur

Fondé le 4 mai 2001 par Francisque Jean-Charles Propriétaire : THE CURE/CEHRUE & Konbit Nord-Ouest Dépôt Légal : ISBN 03-09-609 PDG : Francisque “Riko” Jean-Charles Secrétaire Exécutif : Wilnise Daniel Administrateur : Herard Athouriste Relation Publique : Daniel Loriston Trésorière : Judith C. Jean-Charles Rédaction : Max G. Desrameaux Publicité : Allan Phillipe Rubrique Sport : Gabbard E. Saintil Rubrique Culture : Emmanuel Sainvil Photographie : Wilgens Devilas Graphiste: Ebens Pierre Messager : Ronic Charles, Clebert Joseph Distribution : Toy Shop & DAL Papéterie

59, rue Sténio Vincent Port-de-Paix, Ayiti Téléphone : (509) 3848/5890 Email :jeancharlesfrancisque@yahoo.com Website :

THE CURE KONBIT NORD-OUEST POUR LA NOUVELLE H AY I T I ( K N O N H ) Parti Politique Régional

Faites-vous membres pour le désenclavement et le dévéloppement du Nord-Ouest.

Suite de la page 08 (Rubrique Juridique) lant dans des ateliers ou aux services généraux (nettoyage de locaux….).

La réinsertion sociale est la reprise des activités quotidiennes et des relations amicales et associatives. Elle se fonde sur trois piliers : le logement, l’éducation et l’emploi.

Cela dit, la réinsertion sociale dépend de la réinsertion professionnelle. L’aide à la recherche d’un logement (ce qui peut être proposé par certaines associations ou par la famille, par exemple) vise à apporter une certaine stabilité dans la vie des anciens détenus. Ce qu’il faut savoir c’est que le but essentiel de l’emprisonnement est d’aider à la réinsertion. Le détenu n’est pas une ordure incapable de recycler qu’on jette définitivement dans une poubelle. L’initiation de cette réforme est destinée à rendre aux détenus une citoyenneté qui leur a encore refusée.

Il faut lutter pour que la société haïtienne cesse d’être criminogène. En réalité, sans avoir la moindre intention de négliger la plus forte responsabilité ou la partition de l’État dans ce domaine, mais on reconnait sciemment qu’Il n’y a pas que l’État, il y a la nation (« nation » est prise au sens opposé aux dirigeants) aussi, parce qu’on dit la nation est un État politiquement organisé. Et d’ailleurs, ce sont les citoyens qui sont en majeure partie en proie à la problématique de sécurité. L’insécurité représente un obstacle au développement. Ce qui signifie que les bailleurs de fonds tant nationaux qu’internationaux ne vont pas accepter de risquer leur avoir. Plus il y a du boulot plus le taux de chômage sera résorbé.

Par conséquent, je suggérerais aux décideurs de l’État de : -Créer un institut des juges de l’application des peines de telle sorte qu’ils puissent suivre les condamnés après jugement et envisager des mesures de faveur, -établir un service public pénitentiaire d’insertion et de probation qui aura pour mission de Suite en page 03

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: Économie

D’où vient cette inflation galopante?

Issu du système esclavagiste, puis transformé en semiféodalisme, Hayti a toujours été une République fragile avec une économie très faible. On n’a pas besoin d’être un expert en économie pour le constater. Après la guerre de l’Indépendance on était un pays ostracisé, on ne vivait que par nos propres faibles moyens. On ne pouvait commercialiser à loisir avec les puissances de l’époque.

Et ce jusqu’à la reconnaissance de notre indépendance par la France qui, pour cela, nous avait pénalisé encore plus. Toutes nos maigres ressources étaient acheminées vers l’ancienne métropole en guise d’indemnité. On était obligé de continuer à vivoter encore longtemps jusqu’à l’arrivée des gouvernements provisoires qui nous ont basculé dans l’occupation. Ce qui a fragilisé le pays davantage. Inutile de dire que nos gymnastiques et nos gesticulations n’ont pas accouchés que d’une dépendance totale vis-à-vis de l’occupant.

Comment espérer que notre économie pût progresser dans une telle situation? Les velléités de développement qu’il faisait miroiter à nos yeux n’étaient qu’illusion, de la simagrée…

Après 1934, notre pays a commencé à goûter, une fois de plus, aux délices de la liberté, aux bienfaits de l’indépendance retrouvée, à reprendre goût à la vie. Du même coup, on s’acharnait à faire des pensées dans les fiefs de nos anciens exploiteurs (colonisateurs) : l’Angleterre, la France, l’Espagne et surtout l’Amérique. Mais ils avaient jugé qu’on n’avait pas fini de payer pour notre audace, notre bravoure : Vouloir être le premier pays nègre indépendant, « l’abolisseur » de l’esclavage, l’initiateur d’un nouveau système économique mondial basé non sur l’exploitation de l’homme par l’homme mais sur le labeur librement consenti et à son gré! C’était inacceptable…On trouvait toujours un alibi pour restreindre nos productions et nous obliger à faire leur jeu; toujours un moyen de limiter nos exportations soit par des lois, soit par des normes ou des taxes surélevées imposées. En même temps on favorisait nos importations massives. Ce qui a eu la vertu de rafler toutes nos devises. Les seules opportunités qui auraient pu et qui pourraient encore nous rester ce sont nos ressources minières. Mais nos dirigeants n’ont jamais compris qu’il était de leur devoir de les protéger. Ils tombent toujours dans le piège des autres pour les inviter à venir fouler le sol sacré légué par nos ancêtres, juste pour leur permettre d’occuper le pouvoir. Avec un million dans leurs poches, ils n’hésitent pas à céder nos droits sur les mines du pays. Et nos richesses naturelles s’en vont, au gré de leurs ambitions, dans les banques et l’économie des autres. Quel crime de lèse-patrie est plus grand que celui-là? Mais où donc sont ceux que le peuple a choisis et payés pour contrôler les actions des gouvernants et limiter leurs dérives? Ils sont, peut-être, presque tous dans le coup? Comment peut-on donc s’attendre à voir notre économie se relever?...

Voilà que nous sommes arrivés au point de non retour. Notre monnaie nationale qui, il fut un temps, était dévalorisée jusqu’à

« La même école, avec la même devise pour DIEU et pour l’humanité » École Étienne Saintil, une école de référence Contacter Jean-Claude & Claudine Thervil au # 3725-3929

porter le nom de « zòrèy bourik », avait pu toutefois se relever jusqu’à passer des décennies avec le taux de « 5 gourdes pour un dollar ». Elle est retombée aujourd’hui encore presque aussi bas qu’au temps de Salnave. Le taux change d’une semaine à l’autre. La semaine dernière encore on était à « 43.50 gourdes pour un dollar », aujourd’hui on est déjà à « 44 gourdes pour un dollar ». Est-ce que le gouvernement doit attendre qu’on arrive à « 50 gourdes pour un dollar » pour réagir?

Et, c’est l’occasion pour les citoyens de demander des comptes. Où sont passés les dizaines de milliards de dollars qu’on a injecté dans notre économie depuis l’année 2004 et surtout à partir de l’année 2010? Ce qui devrait compenser largement notre déficit commercial? Qu’en a-t-on fait? Étaitce de la poudre aux yeux pour se racheter?...Qu’est-ce qui explique que toutes ces devises injectées, tout cet argent investi, ne nous ont jamais permis de juguler la crise ni de réduire l’inflation?... Au contraire, elle s’accentue chaque jour. Dans quelle (s) banque (s) sont stockées ces sommes faramineuses?

Et au compte de qui? (singulier ou pluriel). Nous croyons que si nos dirigeants ont des comptes à rendre à la nation, nos parlementaires non plus ne peuvent être inventés. Ils doivent s’expliquer à leurs mandants…Et la justice dans tout ça?

L’action publique ne peut-elle pas être mise en mouvement contre quiconque? Que vous soyez puissant ou misérable?

Mesdames, Messieurs, à vos marques!

Le Novateur ********************************* Suite de la page 02 (Rubrique Juridique) faciliter la réinsertion sociale des personnes, à lui confiées, par l’autorité judiciaire.

Les organisations de la société civile, les organismes des droits humains, les partenaires nationaux et internationaux doivent, quant à eux, mettre sur pied un service qui aura pour tâche de travailler avec le responsable et le greffe de l’administration pénitentiaire aux fins de déterminer la date de la libération des détenus. Ce, pour une première prise en charge économique. Car, ils sont nombreux à être libérés sans avoir un centime pour retourner voire manger chez eux. Puis, ces associations doivent donner naissance à une cellule de réflexion ou un service qui soit à même de favoriser la réinsertion psychologique et sociale des ex-détenus.

On n’est pas sans savoir que la population n’est pas psychologiquement prête à les recevoir par rapport à sa perception vis-à-vis des personnes qui ont été condamnées. De là, le travail d’information, de sensibilisation se révélera indispensable. Et dans le cadre de la réinsertion professionnelle, un autre service, constitué par des gens de métier, créé par ces associations, de concert avec certains responsables de l’État, devra pouvoir s’évertuer à embaucher les anciens détenus dans un travail pour lequel ils ont été formés au cours de leur détention. Il est enfin impérieux de savoir que la réinsertion est un facteur de diminution de récidives, plus les détenus ne sont pas resocialisés, réinsérés, plus ils représentent des dangereux sociaux. A suivre…

CHARLES FEDER, JURISTE

“Celui qui aime la correction, aime la science.

Celui qui hait la réprimande est stupide”.

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: Société

À quoi ça sert d’être Maire?

La vraie cité possède un gouvernement scientifique dirigée par une personne qui saura la gouverner en se réglant sur la science politique ». (Marchiavel) Une ville est une grande agglomération où sont disponibles tous les services de base : électricité, eau potable, téléphone, rues bien entretenues et assainies (propres), collecte de déchets bien organisée, service d’urbanisme bien équipé, gares routières et marchés bien gérés, police bien entrainée, éducation pour tous, loisirs pour enfants, adolescents, adultes et aussi pour les vieillards. Et tout ce qui peut rendre la vie plus ou moins agréable, du moins acceptable, aux citadins. C’est un lieu où l’on doit s’investir au jour le jour pour garder un standard. En plus de tout ça, s’y posent beaucoup d’autres problèmes à quoi on doit trouver des solutions appropriées : L’environnement : On doit empêcher que des constructions anarchiques s’érigent sur les versants des mornes avoisinantes avec tous les corolaires : coupe des arbres, fouilles pratiquées dans les mornes, destruction de travaux de protection, ensablement des collecteurs et des chaussées. Ce qui constitue les conséquences d’un autre problème.

L’exode rural massif : un service de contrôle d’état civil, d’identification de chaque citoyen de la ville (ou commune) et de suivi de son dossier (avec l’aide de la police et de la justice) est indispensable. La DGI doit être sollicitée aussi pour le cadastre et l’affectation des terres.

L’insécurité : un service de renseignement doit être institué (avec l’aide de la délégation, de la police et de la justice pour réglementer les activités particuliers. On sait bien que les vies et les biens des citoyens doivent être protégés. C’est fondamental parce que sans l’ordre aucune vie collective n’est possible.

La compétitivité : l’identification et la promotion de toutes les potentialités de la ville, sinon de la commune, sur le plan culturel, naturel, entrepreneurial…, est nécessaire pour arriver au développement de las cité et à la rendre compétitive.

L’aménagement du territoire : qui est un exercice de planification basé sur une stratégie d’utilisation de l’espace où différents secteurs d’intervention seront sollicités pour atteindre des objectifs : politique du logement, politique sociale, développement des infrastructures, développement économique, culturel, etc.

Bref, le Maire doit avoir une vision globale appuyée sur des politiques spécifiques qu’il va s’efforcer d’appliquer en vue de réaliser des objectifs précis. Le Maire doit être vraiment un

personnage central autour duquel évolue une collectivité.

Cependant, de tout ce qui précède, pouvons-nous dire que nous habitons une ville? Si oui, quel rôle joue le Maire dans la vie de la cité?...Alors, est-ce qu’on ne s’est jamais posé la question : Pourquoi élit-on ou nous donne-t-on un Maire? Seulement pour lui permettre de faire un peu d’argent?

Jetez un coup d’œil autour de vous! Observez les rues, les canaux, les trottoirs, les places publiques, les marchés, les zones

des écoles, des églises, des temples! Qu’est-ce que vous remarquez? Est-ce qu’il y a moyen de dire que la ville est gérée? Et par qui? Comment vous voyez le service de collecte des déchets, le service de la circulation, de la police en générale, de la justice, le service d’urbanisme, des infrastructures, le service agricole et environnemental? Existe-il un service culturel, de l’information, du commerce, des affaires sociales?

Comment fonctionnent les écoles, les églises, les temples?

Respectent-ils les normes prescrites en leur matière respective? Posez aussi ces questions aux autres de votre entourage!...

Sans doute, vous allez en déduire que le constat est négatif. Alors, qu’est-ce que vous allez faire? Vous convenez que vous avez toléré cet état de fait pendant des décennies.

Est-ce que vous allez persister dans votre tolérance? Ici, au journal Le Novateur, nous sommes curieux de voir et d’entendre vos réactions et les solutions que vous allez proposer. Port -de-Paix, tout comme le Nord-Ouest, est nôtre, pouvons nous continuer à nous laisser faire, à permettre aux autres de continuer à se jouer de nous? À vous de nous le dire!

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Radio PLANET FM

-

100.7 FM Stéréo SE SA NET Nécessité d’une Presse Citoyenne pour la Nouvelle Hayti

En tout état de cause, l’important est de savoir d’où vient l’argent que vous possédez.

L’avez-vous gagné honnêtement?

L’avez-vous volé de l’État?

Dans ce dernier cas, c’est un crime…

PDG Ralph Moreau Tel : 3154-0909/4250-4949

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Société

L'armée des citoyens soldats/ Clarification du concept de citoyen soldat Le concept d'armée, tel qu'on l'observe à travers le temps et l'histoire, subit des modifications et des ajustements en fonction des circonstances ayant contribué au regroupement des tribus , à l'émergence des peuplades, peuples, états, nations, cultures et civilisations.

L'armée est un concept en constante évolution. Chaque pays possède sa propre armée, structurée en fonction de sa géographie, sa géopolitique et ses besoins spécifiques. Notre pays n'échappe pas à la nécessité d'une nouvelle conceptualisation de

l'armée, en tant qu'institution garante de la Souveraineté et de la sécurité de la Nation.

L'armée est une institution ayant pour mission de garantir la protection des citoyens et la souveraineté de l'État. Vous l'admettez vous-même!

Vos 5 questions m'ont paru au départ, un peu, ironiques, anodines, venant de quelqu'un de votre calibre, et cela, pour avoir suivi, de très près, l'ensemble de vos échanges avec Mr. Kerlens Tilus, dont je respecte la verve patriotique.

Voici! donc, cher Dr. Pean, mes réponses à vos 5 questions: Q.1 Est-ce que c’est l’armée moderne de terre-mer-air qu’Haiti a besoin ? Dans 99% des pays, il y a une armée.

R.1 Haiti a besoin d'une armée au sens le plus complet du terme.

Compte tenu de l'étendue des richesses de notre sous-sol et des humiliations incessantes infligées à notre peuple, de la part de ceux-là mêmes, qui prétendent nous aider, il est impératif que nous ayons une institution comme l'armée des citoyens-soldats, composée d'hommes disciplinés ayant acquis une éducation civique qui renforce leur sentiment d'appartenance à une patrie, pour laquelle, ils sont désormais, toujours prêts à se sacrifier, de manière désintéressée.

Haiti dispose d'un territoire maritime, terrestre, et d'un espace aérien, qu'il lui faut défendre et protéger par ses propres moyens, en toutes circonstances. L'armée des citoyens-soldats inclut toutes les divisions d'une armée moderne.

Q.2 Est-ce que c’est la garde nationale ou les réservistes? L’état (le Président et le Premier Ministre) fait appel à cette force en cas d’urgence?

R.2. L'armée des Citoyens-soldats est une armée de citoyens libres encadrés par des professionnels et des experts de haut niveau. Nous parlons de civils formés pour participer à des missions militaires en complément de leurs formations professionnelles.

Nous épousons la vision républicaine selon laquelle, tout citoyen, désireux de protéger sa liberté, doit s'engager à assumer des charges et des tâches publiques, à titre extra-professionnel et

bénévole, comme c'est le cas, dans l'armée de milice de la Fédération Helvétique.

Ces civils ne sont pas des réservistes. Il s'agit des forces vives de la Nation, éduquées de manière à s'organiser spontanément en temps de crise, dans la plus grande discipline, en groupes hiérarchisés selon leur rang et leur fonction militaires.

Indépendamment de cette force de base immense, composée de tous les haitiens de la diaspora et de l'intérieur, il existe une structure d'armée active, servant de creuset et de paradigme de refonte de la nation.

Cette structure d'Armée pourrait facilement se rapprocher de la Suisse. Elle se présente comme suit: 1) Troupe: recrue, soldat, appointé, appointé chef 2) Sous-officiers: Subalternes (Caporal, Sergent, Sergent-chef) Supérieurs (Fourrier, Sergent-Major, SergentMajor-Chef, Adjudant Sous-officier, Adjudant d'Etat Major, Adjudant Major, Adjudant Chef) 3) Officiers: Subalternes (Lieutenant, Premier Lieutenant) 4) Capitaines 5) Officiers Supérieurs (Major, LieutenantColonel, Colonel).

6) Officiers Spécialistes 7) Officiers Géneraux (Brigadiers, Divisionnaire, Commandant de Corps ) 8) Chef de L'armée Il faut remarquer que ce modèle de hiérarchisation reflète, dans une certaine mesure, celui de l'armée suisse. Il représente le corps des soldats professionnels de l'armée des citoyens-soldats. Le modèle haitien se distingue du modèle suisse, en ce sens que la structure active ou le corps des soldats professionnels de l'armée, devient le lieu de réconciliation, de transformation et d'intégration de toutes les couches Suite en page 06

 Cloux  Fer  Tôles  Ciment Propriétaire: Hebert Gédéon Rue Sténio Vincent, Port-de-Paix Téléphone: 38263130

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Un jardin d’enfants où l’on se fait tout petit avec les petits.

Une Pédagogie Ayitienne pour les Enfants d’Ayiti Directeur Fondateur Rock Clavaroche Téléphone: 3765-5331

L'armée des citoyens soldats/ Clarification du concept de citoyen soldat de la nation, aliénées par deux siècles de bovarysme collectif , de synchrétisme primitif, de disparités tribales et des idiosynchrasies héritées de la colonisation.

Tous les haitiens et haitiennes seraient astreints à un service militaire, au cours duquel ils recevront une éducation scolaire, civique et une formation professionnelle aux frais de l'Etat haitien.

La conscription officielle s e produit de 12 ans pour les jeunes filles et garçons issus de familles défavorisées. Ils sont obligés après leur éducation de s'incorporer dans l'armée active , en tant que soldat professionnel avec les titres et le rang que leur confère leur expertise respective.

L'armée des citoyens-soldats comprend un corps d'élite qui constitue la force de frappe, capable de rivaliser aussi bien avec la MOSSAD israélienne que les unités d'action secrètes de l'armée suisse ou américaine.

Je laisserai aux spécialistes de l'art militaire, le soin de peaufiner les détails en la matière. L'essentiel est que l'armée devient véritablement une institution apolitique, chargée de garantir la protection de tous les haitiens. Il ne s'agit plus d'un groupuscule armé, au service d'un clan ou d'un malade du pouvoir. Le pays entier est armé et éduqué.

En cas de crise majeure, le président de la république ou le premier ministre dispose de l'unité d'élite, de la structure active de l'armée et de toutes les unités de l'armée des citoyens-soldats, dont font partie tous les haitiens et haitiennes, sans exception.

Q.3 Est-ce que les Citoyens-Soldats sont des volontaires non payés?

Les soldats en activité dans la soldatesque professionnelle reçoivent un salaire de professionnel. Leur service n'est pas bénévole. Une pension d'État leur est aussi réservée lorsqu'ils choisissent de devenir des soldats de carrière. Les citoyens libres et bénévoles, mobilisés en période de crise, protègent et conservent leur liberté et leur dignité, face à la MINUSTAH. Pourrait-il exister, pour eux, un meilleur salaire que celui d'être enfin, maîtres chez eux?

Q.4 Dans combien de pays, il y a l'armée des citoyens-sodats?

R.4 La pointe d'ironie prétentieuse, qui se dissimule derrière cette question pourrait, tout simplement, masquer une véritable ignorance. Je me contenterai de référer mes lecteurs, à l'armée de milice de la Fédération Helvétique, essentiellement composée de citoyenssoldats.

Il existe, par ailleurs, dans certains pays du monde, des mili-

ces de citoyens-soldats qui constituent des forces supplétives de l'armée. Les pays avancés, selon Dr.Péan, possèdent en effet, leur milice ou armée de citoyens-soldats. Nous avons les exemples de la milice britannique, la milice américaine, la milice des Maritimes et du Haut Canada, la milice française et la milice post - soviétique.

Q.5 Comment l'Etat Le président de la république et le Premier Ministre) vont-ils financer l'Armée des citoyens-soldats?

R-5 Je confesse en toute humilité que cette question m'a profondément troublé.

Elle m'a amené à m'interroger sur les vrais motifs du Dr Péan à vouloir mettre l'accent sur le développement économique de notre pays, sans jamais vouloir mentionner ou se référer aux travaux du Dr Mathurin sur l'existence des gisements de pétrole et des mines d'or que recèlent le sous-sol haitien.

La compagnie d'Exploitation minière Newmont Ventures vient de signer, en Avril 2012, avec le gouvernement haitien un MOU ( Memorandum of Understanding ) qui lui concède le droit d'exploitation de 50 kilomètres carres de terres dans les régions de Grand Bois entre Limbé et le Cap Haitien, sous la supervision de Olivier Martelly.

L'armée des citoyens-soldats peut facilement être financée par les mines d'or du Limbé, de Savane la Place près de la frontière Haitiano-Dominicaine; les mines de cuivre et d'argent du Nord-Ouest a Vert de gris, Champagne, Chardonnay et Bordeaux.

Ces mines appartiennent aux citoyens soldats haitiens, qui n'acceptent plus de se comporter chez eux en domestiques de l'international, alors qu'ils sont les maîtres des lieux. Il y a suffisamment de ressources en Haiti, or et pétrole, Capital et ressources humaines dont la gestion saine permettrait à l'Etat haitien de verser 10 millions de dollars à chaque haitien pour le reste de ses jours.

Il est tout simplement temps que nous cessions de nous comporter en domestiques de l'international, alors que nous sommes les maîtres des lieux!

Dr.Keny Bastien Pour une Haiti Souveraine et Prospère

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Juridique

Prise en charge post-carcérale ou les détenus face à leur destin La liberté, chose paradoxale, pour les démunis et les ex-détenus, n’a pas de goût. Est-ce pourquoi, la prison leur sert un véritable lieu de recours, puisqu’ils en bénéficient, au moins, un repas chaud par jour.

Cette opinion de l’auteur est dégagée á partir d’un témoignage vivant d’un ex –détenu, en détresse et en situation de crasse, rencontré dans la cité. Il n’est pas le seul, bien entendu, à avoir exprimé ses déboires, deux autres ont tout aussi bien affirmé que : « yo pakapab sipote anko ». Et ils ont même chanté, parfois, l’état de leur intestin, tenaillé par la faim à travers la tendance rap. Il est, en effet, malaisé et triste de dire que la prison devient un centre d’attraction nutritionnel où les démunis et les ex-détenus négocient leur liberté. Mais, là où le bât blesse, c’est que le centre d’enfermement n’est pas une église où l’on peut entrer sans rien faire, il faut inéluctablement commettre une infraction à la loi pénale pour y avoir accès.

La situation intenable et précaire affadit le goût de la liberté, la volonté de libération et la prison est passée pour une dernière occasion.

Dans un pays où le primum vivere n’est pas respecté, les conditions matérielles de l’existence ne sont pas réunies, le droit pénal, dans son interprétation stricte et rigoureuse, ne tient compte que du crime en faisant fi de la personnalité du criminel, la prison est transformée en un véritable champ magnétique constituant donc un phénomène inquiétant et révoltant qui devrait nécessairement interpeller la conscience citoyenne et étatique.

Il n’y a pas de société sans loi. Car, la constitution du 29 mars 1987 dispose en son article 19 que : « l’État a l’impérieuse obligation de garantir le droit à la vie, à la santé, au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction, conformément à la déclaration universelle des droits de l’Homme ». Cependant, le contenu de cet article, non seulement n’est pas respecté, mais encore, loin d’être appliqué ; puisque, l’État haïtien n’a pas de moyens dans ses actifs pour s’assurer du bien-être des citoyens. Ainsi, L’irrespect de cet article n’est-il pas toujours de nature à fragiliser la sécurité publique. C’est dans cette optique qu’un criminologue clinicien a martelé que : « c’est tout un enchainement de circonstances qui motive le comportement criminel chez un individu ».

A QUOI SERT LA LIBERTÉ DANS UN PAYS OÙ LES GENS MEURENT DE FAIM ?

Le boire, le manger, le dormir se trouvent dans le registre de la nécessité. Et tout ce qui est nécessaire devient ipso facto une priorité de l’Etat. Ainsi, Il ne faut pas qu’on cesse de répéter que l’État a l’impérieuse obligation de satisfaire les besoins vitaux, ce dans le souci d’exiger le respect de cette disposition constitutionnelle.

Aron a rétorqué qu’en confondant les conditions du droit et le droit lui-même, on a affaibli, dilué et même discrédité celui-ci. Certains n’ont-ils pas conclu à partir des situations injustes, que les droits de l’homme et le droit lui-même n’avaient aucun sens, aucune portée réelle

dans le droit positif. Toute personne lucide doit se demander pourquoi l’obligation d’assurer à tous un niveau de vie convenable, tenant compte de cette misère noire, serait-elle moins impérative que l’administration équitable de la justice. A fortiori, les organismes des droits humains s’accrochent davantage au droit à la liberté individuelle qu’aux droits fondamentaux des citoyens tels le droit à la vie, à la nourriture, au logement décent, à la santé, à l’éducation etc.

En effet, un droit qui ne peut être exercé, faute de moyens matériels insurmontables, n’en demeure pas moins un droit. Il n’y a pas de droit sans devoir. Car, chacun a un droit à revendiquer et un devoir à accomplir. Or, juridiquement, nul n’est obligé devant son incapacité d’agir.

Il convient maintenant de se référer à Dostoïevski dans la légende du grand inquisiteur qui s’adresse à Jésus en ces termes : « tu veux venir dans le monde et tu viens les mains vides, en leur promettant une liberté qu’ils ne peuvent même comprendre dans leur simplicité et dans leur anarchie innée, une liberté qu’ils craignent et qu’ils redoutent, car il n’y a rien de plus intolérable, pour l’homme et pour la société humaine, que la liberté. Tu vois ces pierres dans ce désert nu et brulant, transforme les en pains et l’humanité courra derrière toi, comme un troupeau reconnaissant et docile, bien que tremblant toujours que tu retires ta main et tes bienfaits… les hommes comprendront, enfin, que la liberté et le pain terrestre pour tout le monde sont incompatibles, car jamais, jamais, ils ne sauront se répartir le pain entre eux. Ils se convaincront aussi qu’ils ne pourront jamais être libres, car ils sont faibles, vicieux, nuls et rebelles ».

Le droit à la liberté et le droit à la nourriture deviennent dichotomiques. Parait-il que le pouvoir du pain s’est montré plus puissant et plus invincible que la liberté.

Il faut profondément comprendre et analyser l’homme dans toute sa complexité et sa dimension. Il y a là, une conception de l’homme et une morale bien contestables facilement rejetés par ceux qui promeuvent le droit dans une perspective de liberté. Il semble que les hommes préfèrent la sécurité d’un ordre plus ou moins injuste à l’angoisse d’une anarchie persistante ou d’une liberté sans balise.

Par conséquent, on doit redéfinir la morale à partir de la conception de l’homme, si on déduisait que la sensation est la seule source d’information qu’a l’homme sur le monde, on devrait écarter catégoriquement les définitions traditionnelles. Dans ce cas, il est impossible de la définir comme un « ensemble de règles fondées sur base de notre connaissance de la convenance immuable et éternelle des choses » (que ce soit Dieu ou la raison qui détermine cette convenance).

De ce fait, Le sentiment fondateur de l’homme est le fait qu’il soit sensible au plaisir et à la douleur physique, qu’il fuit l’un et recherche l’autre. A partir de ce constat, la morale pourrait répondre au principe universel constitué par le désir d’être heureux.

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Actualité

Prise en charge post-carcérale ou les détenus face à leur destin De ce fait, Le sentiment fondateur de l’homme est le fait qu’il soit sensible au plaisir et à la douleur physique, qu’il fuit l’un et recherche l’autre. A partir de ce constat, la morale pourrait répondre au principe universel constitué par le désir d’être heureux. Dit-on, le fait que l’homme part à la recherche du bienêtre pourrait bien le pousser à avoir, dans une certaine mesure, penchant au crime. L’État ayant la responsabilité régalienne de protéger la vie et les biens des citoyens érige des structures notamment la prison qui se définit comme étant un établissement où sont détenus les personnes condamnées à une peine privative de liberté ou en instance de jugement.

Au regard de nombreux discours sur la prévention, s’étaient développés des projets visant, à la suite des modifications législatives intervenues après la révolution française, à réfléchir sur les usages nouveaux des prisons.

Celles-ci, A la fin du XVIIIe siècle, servent essentiellement de lieu d’enfermement pour toutes sortes de marginaux, alors que les peines en vigueur consistent surtout dans des peines corporelles, pécuniaires, voire encore la peine de mort. Réservée exclusivement aux individus considérés comme criminels (prévenus et condamnés), la prison affirme l’existence du crime et du criminel. Son allure, son rythme, sa discipline établissent le portrait et les caractéristiques du crime.

Durant la première moitié du XIXe siècle, la question pénitentiaire prend une ampleur impressionnante. Des juristes, des médecins, de très nombreux philosophes, se mettent à voyager et à écrire afin de proposer les idées les plus modernes qui donnent à la prison son rôle central dans le maintien de l’ordre et la répression par l’État.

Au cours de l’année de 1726-1790, marquant le début du mouvement pénitentiaire avec John Howard dont l’intérêt pour la question des prisons se développe à partir d’une observation qui l’a particulièrement choqué, en visitant la prison de Bedfor, il a constaté que plusieurs détenus y subissent un sort profondément injuste. Bien qu’ayant été acquittés, ils ont été ramenés en prison car ils étaient dans l’incapacité de payer aux gardiens les honoraires que ceux-ci leur réclamaient. Il s’insurge contre cette situation et demande aux cours de justice locales de verser un salaire aux gardiens afin de faire cesser cette pratique. Mais, les cours, avant de réagir favorablement, demandent à Howard de leur fournir la preuve que d’autres cours de justice payent effectivement un salaire aux gardiens. Puis, il parcourt les prisons de l’Angleterre, des pays de Galles, de l’Irlande et de l’Écosse, puis le continent européen. Ainsi, s’élabore son state of the prisons (1777) qui peut être considéré comme à l’origine d’un vaste mouvement de réflexion sur les prisons.

Elizabeth Fry (1780-1845) va poursuivre l’œuvre de Howard, mais à partir d’un intérêt particulier pour les femmes détenues. Elle visite pour la première fois la prison de Newgate en 1813 où à l’instar de son prototype, elle est effrayée des conditions des détenus et surtout des enfants qui sont nés dans la prison.

Elle réunit un groupe de femmes quaker qui cousent les vêtements pour les enfants et les apportent en prison. Quelques années plus tard,

elle institue une école dans une aile de la prison des femmes où elle les aide à apprendre, à élever leurs enfants. Elle parvient même, avec le Ladies New Gates Committee, à installer dans la prison un atelier de couture où les femmes détenus fabriquent des vêtements non seulement pour leurs enfants, mais aussi destinés à la vente à l’extérieur.

Aux Etats-Unis en 1790, la prison de walnut Street représente la première expérience de prison pour peine. Sous l’instigation de la Philadelphia Society, elle va s’inspirer fortement des modèles de prison proposés par Howard : séparation des sexes, travail pénible, mise en quarantaine des nouveaux arrivants, uniforme. Puis, les prisonniers travaillent durant le jour et dorment dans des cellules dortoirs : les cellules d’isolement sont utilisées essentiellement comme mesure punitive pour les détenus récalcitrants. Ce système eut, au dire des visiteurs de l’époque, des résultats surprenants : changements de comportement notables, nombreuses grâces accordées, faible taux de récidives. Selon le rapport de Sellin, le premier parut en France sur la prison disciplinaire américaine, qui œuvre à la rééducation du prisonnier.

De 1804 à 1995, en Haïti, la prison n’était pas un centre d’enfermement répondant aux normes internationales, mais c’était des trous à fort dimanche. Dans un documentaire regardé sur Youtube, on a fait croire que la prison, sur le régime de Duvalier était considérée comme un anti –chambre de la mort, Car, à tout moment, le détenu voisin peut être disparu.

De nos jours, on assiste, dans une certaine mesure, à une amélioration dans le système pénitentiaire haïtien. L’état, les organismes internationaux et des droits humains ont dépensé une faramineuse somme d’argents pour l’alimentions des détenus et la restauration des bâtiments des prisons. Malgré tout, Selon un rapport publié par le réseau national de défense des droits humains (RNDDH) sur les conditions globales des détenus à la prison, il a montré que dans les 16 centres pénitentiaires ciblés, les droits à la santé, à l’éducation, à la formation des incarcérés ne sont pas respectés. Chaque prison devrait disposer d’un médecin, d’un dentiste, d’une infirmière. Mais, ce n’est pas le cas.

Pour les 16 prisons civiles du pays, réparties dans 17 communes, 8857 détenus sont dénombrés, alors que 19 médecins et 47 infirmières travaillent à la direction pénitentiaire, soit un médecin pour 451 prisonniers et une infirmière pour 182 détenus. Or, la prison civile de Port-au-Prince, compte à elle seule 11 de ces 19 médecins.

En ce qui a trait au programme de formation professionnelle organisé à travers les prisons civiles, 4 des 16 centres pénitentiaires du pays l’ont offert aux détenus, soit 25 pour cent. Il s’agit des prisons du cap haïtien, de la grande rivière du nord, de Pétionville et du centre de réinsertion des mineurs en conflit avec la loi.

A Port-de-Paix, la prison civile connait une amélioration considérable. Dans chaque cellule, sont installés un téléviseur, un ventilateur. Et les détenus tuberculeux sont isolés dans une cellule, à dessein de ne

pas exposer les autres non encore contaminés au B.K. Ce procédé est tellement bienfaisant, le nombre de cas enregistrés est réduit présentement à un. Les repas équilibrés (comportant les trois éléments) leur sont offerts deux fois par jour et l’eau consommée est relativement potable. Les championnats de football sont régulièrement organisés dans la cour de l’APENA. Par contre, l’infrastructure carcérale est inappropriée par rapport à sa capacité d’accueil, l’espace des cellules est exigu par rapport à la dimension standard exigée à travers le monde. Selon les normes internationales, il est recommandé 4,5 mètres carrés par détenu, l’État haïtien, dans la perspective de la reconstruction des prisons, admet 2,5 mètres carrés par détenu. Mais, à Port-de-Paix tout comme aux autres villes de provinces, chaque détenu se trouve pirouetter dans un espace de 0,5 mètre.

La prison n’est pas seulement un lieu de privation de liberté, mais elle est aussi un centre de resocialisation et de réinsertion.

Cependant, le travail de réhabilitation est négligé. D’ailleurs, le détenu est considéré comme une pierre brute qui mérite d’être sculptée et formée par ce travail éducationnel. Dans le cas contraire, on enregistrera inéluctablement des cas de récidives. A la prison de Port-de-Paix, vingt pour cent des cas de récidives sont recensés, hormis les exdétenus qui sont retournés à l’APENA sans commettre les mêmes actes.

On entend par réinsertion un processus qui consiste à réintroduire un prévenu dans la vie civile à la fin de sa peine carcérale. A cette phase, les détenus sont sortis de la prison sans ressource. 95 pour cent d’entre eux se retrouvent sans argent, sans emploi, sans profession, sans abri. Nous pouvons citer à titre d’exemple, Claude Dimer et Kesnel Joseph alias ti krapeau, après avoir passé 7 ans en prison sont sortis sans métier, sans sou pour pouvoir même payer les frais de transport d’une motocyclette. Les anciens détenus, en majeure partie étaient et demeurent encore des chômeurs. La possibilité pour que les ex-détenus ne récidivent est très mince. De ce fait, les opérations de réinsertion doivent démarrer dès l’entrée du prévenu dans un centre pénitencier à fin de préparer au mieux sa sortie. C’est la raison pour laquelle on demande aux associations professionnelles, aux organisations nongouvernementales, aux différents partenaires œuvrant dans le domaine humanitaire, aux organismes des droits humains d’intervenir dans les prisons pour que la réinsertion professionnelle et sociale des détenus puisse être assurée.

Car, il leur est toujours difficile de revenir à la vie normale.

La Réinsertion professionnelle est la reprise d’une activité professionnelle et nécessite la résolution des problèmes auxquels les détenus sont confrontés : situation de famine (pas de nourriture), situation familiale (isolement, divorce, famille éloignée…), santé (problème d’alcool, la toxicomanie), hébergement (ils se trouvent souvent à la rue).

La réinsertion se prépare surtout dans la prison, en suivant des cours (formations professionnelles, passage du Bac…) ou en travailSuite en page 02

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NÉCROLOGIQUE

TI TOY SHOP 30, rue D éfilé, Por t- de -Paix, Haïti Téléphone: 3665 - 7612 Judith C. Jean -Charles

Marie Thérèse Clersaint, un départ précipité 13 juin rappelle le premier anniversaire de la mort de ma tendre et généreuse mère Thérèse Clersaint dite Toy. En cette occasion, je tiens à rappeler au monde entier que ma mère vit en moi et personne ne peut me faire croire autrement.

Marines américaines. Police Nationale d’Haiti. Justice Ayitienne. Telles sont les trois institutions criminelles qui ont

écourté la vie de Marie Thérèse Clersaint, dite Toy. « Ingrate patrie, tu n’auras pas mes os », a désespérément craché ma mère Toy avant de se taire indéfiniment. Elle, qui a supporté les fatigues, les dangers, les coups, les avanies et la prison, vivait pendant plus d’une décade comme une femme épuisée.

Souffrant de la maladie d’Alzeimer, le grand architecte de l’univers a finalement rappelée, le mercredi 13 juin 2012, cette femme courageuse, croyante et chrétienne qui souffrait amèrement et ne reconnaissait plus son fils aîné, dans sa dernière demeure. Aucun doute, Toy verra Dieu le Créateur pour qui elle a travaillé éperdument. Se spécialisant dans le commerce, elle a aidé toute une kyrielle de familles en leur vendant à crédit, leur permettant de donner une vie plus ou moins décente et payer l’éducation de leurs enfants.

Grâce à son accompagnement, certaines familles ont eu des professionnels qualifiés et compétents dans plusieurs domaines. Quelques-uns ont même bénéficié de maisons ici ou ailleurs. Elle a aussi payé pour le voyage de toute une panoplie de ses concitoyens vers les îles de Bahamas et en Floride. Toy, dans son humanisme poussé, a été aussi exploitée. Des coquins et des méchants ont em-

prunté son argent et n’ont pas honoré leurs dettes. Un peuple extrêmement ingrat, Deita a-t-elle raison de dire que « l’ingratitude est un vice » et « l’oubli est une faute »? Presqu’aucune de ces personnes bénéficiant de sa largesse ne se souviennent de sa générosité ni de ses bienfaits.

Marie Thérèse Clersaint, dite Toy, cette femme extraordinaire qui n’avait pas complété sa première année fondamentale, était toujours sur la brèche jusqu’à ce que les lutins lavalas venaient chimériquement et maladroitement dévier sa trajectoire divine. Elle a aussi quitté cette terre atlante mécontente, faute de la négligence des marines américaines qui ont délibérément détruit son bateau-cargo estimé à $600.000 US en 1994 sur le quai du Cap-Haytien. En 1999, le substitut du commissaire de gouvernement Gordini et le commissaire de police Filistin ont procédé à son arrestation sans fondement pour trafic illicite de stupéfiants ou pour un versement de $20.000 US, non effectué, de rançon exigés par ces deux ignorants et corrompus à la recherche de richesse infâme, ont définitivement forcé sa famille à tomber dans l’indigence. L’Opération Restore Democracy conduite par les marines américaines pour retourner physiquement le taliban Jean Bertrand Aristide au pouvoir et l’Opération Colombus par la PNH et la justice ayitienne uni-

Seul Dieu est autogène mais ma précieuse mère Toy, avant cette exécution sommaire dite « Opération Columbus », vivait sans maladie. L’armée américaine immorale et abrutie proposait comme réparation $50.000 US. Quelle arrogance!

Cette vaillante et généreuse ayitienne qui s’est gratifiée d’un don émanant de la Providence a pu changer des opportunités en fortune. Elle a très bien travaillé dans cette Ayiti qui pénalise la réussite et le succès. Elle s’est taillée un franc succès avec l’accompagnement des Duvalier (création de la classe moyenne noiriste, prêt bancaire de $75.000 or), du secteur patronal proDuvalier et surtout des armateurs de bateau de l’île de Latortue mais sa retraite est vite hypothéquée par les aigris, jaloux et haineux des régimes rétrogrades, inhumains et destructeurs des biens. Grâce à lavalas et à l’administration américaine de Clinton, le pilier familial s’est éteint mentalement depuis son arrestation quoiqu’elle était physiquement en pleine forme. Simone de Beauvoir croit que « la vie, ça ne se détaille pas, il faut la prendre en bloc, c’est tout ou rien ». Cette vaillante femme appelée Marie Thérèse Clersaint, une prosélyte de l’Immaculée Conception, est partie pour l’au-delà, un départ précipité par les forces ténébreuses suscitées. C’est regrettable qu’une telle citoyenne, remplie de générosités au cœur pour les gens de son entourage et pour sa communauté, une mère si tendre, si dé-

Marie Thérèse Clersaint, dite Toy, cette femme extraordinaire qui n’avait pas complété sa première année fondamentale, était toujours sur la brèche jusqu’à ce que les lutins lavalas venaient chimériquement et maladroitement dévier sa trajectoire divine. Elle a aussi quitté cette terre atlante mécontente, faute de la négligence des marines américaines qui ont délibérément détruit son bateau-cargo estimé à $600.000 US en 1994 sur le quai du Cap-Haytien.

quement pour rançonner les présumés trafiquants de drogue à Port-de-Paix sont deux opérations désastreuses et criminelles qui ont économiquement ruiné sa famille et qui a eu énormément de conséquence sur elle et a raccourci sa vie. 76 ans est bien trop tôt pour que Toy parte vers l’au-delà mais sa mort a été précipitée par les démolisseurs de l’armée américaine et les faisans Gordini et Philistin.

vouée et si pleine d’amour pour ses enfants et sa famille, soit poussée avant l’heure vers la sortie, en guise de toute récompense, en manière de gratitude. Heureusement qu’elle est déjà accueillie avec tant de sollicitude et de révérence dans sa nouvelle demeure où elle trône auprès de son Dieu qui est Bonté et Amour. Qu’elle repose en paix!

--F. Jean-Charles

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La Génération de la Nouvelle Hayti

RADIO TRANS INTERNATIONAL (RTI) OUVERT 24/24 FRÉQUENCE : 98.1 FM SITE D’INTERNET : radiotransinternational.com TÉLÉPHONE : 3724-1074 PDG : Daly Valet

CACIQUAT CONVENTION CENTER Resto dance / Bar Location de salle Rue Nore-Dame,La Coupe, HT3110 - Port-de-Paix, Haiti Téléphone: 3722-8101

Prop.: Wisly Lorfils Chaque deux vendredi, Le NOVATEUR et le NORD-OUEST en bonne INTELLIGENCE...

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Politique

Carnage à nos portes qui a dit que l’homosexualité ne respecte Existe-il un germe homosexuel? C’est quoi le concubinage?

Vraisemblablement, un tel germe n’exis- Le petit Robert le définit comme l’état d’un pas les principes d’humanité et de civilisahomme et d’une femme qui vivent en com- tion. C’est vrai que nos gouvernants délibémunauté (même résidence) comme mari et rément annihilent l’humanité Haytienne et femme, sans être mariés. en complicité avec la communauté internaDieu a aussi dans Genèse 2 :18, 22, 24, tionale bloquent la civilisation d’un grand confirmé sans ambages que le compagnon de peuple; mais advienne que pourra, cette l’homme est une femme. On lit : « L’Éternel conduite inhumaine, indécente voire inesDieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit thétique ne sera ni tolérée ni acceptée puseul; je lui ferai une aide semblable à lui… bliquement par le peuple bon enfant L’Éternel Dieu forma une femme de la côte Haytien. Mais on se demande s’il n’est pas qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena trop tard avec cette laideur, cette cochonnevers l’homme…C’est pourquoi l’homme rie parce que, dit-on, des mariages homoquittera son père et sa mère et s’attachera à sa sexuels se font dans des péristyles un peu partout à travers le pays. Si le vodou est tait pas aussi bien selon les Créationnistes femme, et ils deviendront une seule chair ». que les Évolutionnistes. Tous les deux Les deux, homme et femme, ont le pouvoir homosexuel, il ne nous reste rien. Rien du concepts sur la création du monde ou le de procréation. Est-ce que deux hommes ou tout.

Je persiste et signe que le peuple boom sont en harmonie, en accord sur le deux femmes ont ce droit naturel qui est inaHaytien est culturellement hétérosexuel et fait que l’homme détient la banque de liénable et imprescriptible d’enfanter? chrétiennement monogamique au point de Le Code Civil Haytien est à l’unisson sperme ou la cellule reproductrice (gamète) capable de féconder et la femme avec le côté chrétien du sujet lequel croit que vue dogmatique mais reconnais que les pradétentrice de la fonction reproductrice le mariage est l’union de l’homme et de la tiques homosexuelles sont aussi au sein de conduisant à la conception des enfants. En femme. C’est ce qu’on déduit de la Loi No. l’église. Cette inconduite qui n’est pas la grosso modo, l’homme et la femme sont 6, relative au mariage, articles 133 et suivants norme désorganise la société et chavire toutes les valeurs qui ont fait d’Hayti le berplacés sur la terre pour procréer et Sand dudit Code.

La Constitution de 1987 reconnait la ceau de la plus haute civilisation en démod’ajouter que : « il n’est pas si difficile de famille comme base fondamentale de la so- cratie et en droit de l’homme. Homosexuels procréer : il ne faut que se mettre deux ».

Deux mâles ne peuvent engendrer; ciété et ne rejette pas le concubinage définit Haytiens, des homophobes et toute une encore moins deux femelles sont incapa- ci-dessus. C’est pour confirmer la reconnais- avalanche d’intolérants sont prêts à faire un bles d’enfanter. De ce fait, on peut déduire sance des familles monoparentales qui sont affreux carnage pour bloquer dans ces coque Maurepas a raison de dire que, « il n’y légion émanant des activités hétérosexuelles, a vraiment que le mariage pour unir deux prouvant indubitablement que les homoexistences » – c’est-à-dire le mariage entre sexuels, pédérastes et lesbiennes, ne peuvent un homme et une femme que l’Être suprê- constituer une famille. Leur comportement me instituait au jardin d’Éden. Si le Sei- inhumain et laid ne saurait être ni un droit gneur a parlé de divorce dans Mathieu 5 : naturel qui émane depuis la création, ni un 31-33 et dans 16 : 5-9 c’est que le mariage droit humain (positif) se reposant sur le bien est de fait un acte qu’il reconnait comme vivre ensemble.

Si les homosexuels sont incapables de un droit naturel. Ainsi, toute relation entre deux personnes de même sexe n’est autre constituer une famille, laquelle est définie par qu’une invention inhumaine et/ou une ob- des apparentés vivant sous le même toit – le session maladive de l’homme charnel, un père, la mère et les enfants, ne serait-ce pas quilles la propagation d’une plaie sociale dérèglement comportemental qui dérange insensé voire criminel de leur conférer le abominable laquelle déchirera encore plus toute société et particulièrement la société droit d’élever des enfants? Ne serait-ce pas la famille Haytienne. « Si on vous surHaytienne, laquelle était, est et sera tou- aussi une carte blanche signée aux homo- prend, vous regretterez d’être nés », dixit le jours culturellement hétérosexuelle et sexuels pour la propagation de l’inceste en- président gambien aux homosexuels. L’hutrainant la prohibition du mariage qui est un manité, dit-on, est nègre? Si elle est nègre, chrétiennement monogamique. droit naturel, divin. Les Suisses, ont-ils rai- elle émane depuis la Création. Tout comQu’est-ce qu’un homosexuel?

Selon le petit Robert, c’est une son de vouloir le légaliser au nom de mariage portement en dehors des principes de l’hupersonne qui éprouve une attirance sexuel- pour tous? Et chez nous, devrons-nous aussi manité et de la première civilisation devra se voir comme une violation du droit natulégaliser la polygamie? le pour les individus de son sexe.

Je rejoins le président gambien Yahya rel et une rébellion contre l’humanité, le Qu’est-ce qu’un hétérosexuel?

Jammeh, comme un croyant et non religieux, nègre. Francisque Jean-Charles Toujours selon le petit Robert, c’est une personne qui éprouve une attirance sexuelle pour les individus du sexe opposé.

Qu’est-ce qu’un polygame?

Homme uni à plusieurs femmes, femme unie à plusieurs hommes, à la fois, en vertu des liens légitimes. Heureusement, Hayti est juridiquement contre la polygamie.

Qu’est ce qu’un monogame?

Qui n’a qu’une seule épouse.

Une école chrétienne offrant les 3 cycles Qu’un seul mari à la fois. Heureusement Directeur Pédagogique: que la Constitution Haytienne en ses articles 259 et suivants fait référence à la faRév. Hennery Guerrier mille (père, mère, enfants).

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: Politique

Une troisième mi-temps pour Hayti et Martelly

Jean Bertrand Aristide, le leader charismatique du mouvement lavalas, di-

sait que : « Vaut mieux périr avec le peuple que de réussir sans le peuple ». Depuis on a tous constaté qu’il a réussi sans le peuple parce que ce peuple bon enfant, qui demande le minimum acceptable à ses autorités constituées, continue à croupir dans une misère atroce, à vivoter dans la crasse et à périr, à cause de la faim et des maladies curables, au pays voisin mais refuse de s’autodétruire malgré certaines contraintes qui devraient l’inciter à agir bestialement pour défendre ses droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur qui lui sont conférés par la Constitution de 1987.

On se demande quand donc la po-

pulation pourra vivre et travailler dans un climat de paix et de sérénité alors que les défis à relever demeurent nombreux et ardus. Qui empêche le gouvernement Laurent Lamothe à lutter contre l’appauvrissement de la société? Pourquoi cette incapacité du gouvernement à faire face à cette insécurité grandissante? Le président Haytien, est-il aveuglé mystiquement par les espions déstabilisateurs rêvant sa défaite? Où est le changement par la rupture qu’il avait promis au pays? Monsieur le président, pourquoi cette continuité destructive affectant votre cote de popularité?

Allez-vous, monsieur le président, sans rougir, livrer le pays à ses ennemis ou nettoyer les écuries d’Augias en jouant une troisième mi-temps pour Hayti et pour vous?

Son excellence, vous pouvez encore être un grand président et un salvateur du pays; pour ce faire, vous devez vous faire un disciple du révérend pasteur, le docteur Martin L. King, en plaçant Hayti au-dessus des intérêts personnels, mesquins, amicaux et claniques. Dr. King a reconnu qu’« on doit apprendre à vivre ensemble comme des frères ou on périra ensemble comme des imbéciles ». King Kino, un artiste Haytien, invité à la rubrique Invité du Jour animée par la megastar Valéry Numa, a fait appel à une trêve à la Nativité en demandant aux secteurs de la vie nationale de placer Hayti d’abord pour qu’ensemble on trouve les solutions aux problèmes du pays. Comme un pacifiste, il souhaite un mois de paix et a exprimé un désir ardent de faire une chose pour Hayti, « électrifier Hayti », par exemple, a-t-il estimé, est un projet réalisable si le pouvoir de Martelly acceptera de travailler de concert avec lui mais a négligé d’annoncer quel type d’énergie à utiliser pour l’électrification d’Hayti.

Le 56e président de la république a fait assez de concessions au cours des dixhuit mois écoulés. Dieu seul sait combien il y a eu d’insatisfactions mais est-ce que l’opposition, majoritairement et idéologiquement lavalas, doit continuer à infiltrer

LE SERMENT DE VERTIÈRES « Je jure devant Dieu et devant la nation. d'en être le gardien intraitable et farouche. Qu'il flotte désormais dans l'azur pour rappeler à tous les Haytiens les prouesses de nos sublimes martyrs. de la Crête à Pierrot, de la Butte Charrier et de Vertières qui se sont immortalisés, sous les boulets et la mitraille, pour nous créer une patrie, ou le nègre haïtien, se sent réellement souverain et libre. » François DUVALIER

barder le pouvoir. L’heure est cruciale et requiert une trêve politique à l’occasion de la fête de la Nativité. Elle appartiendrait à la réussite de la présidence de M. Michel J. Martelly et à la sortie permanente du peuple angélique de cet appauvrissement délibéré. Le premier ministre Laurent Lamothe, malgré ses prévenances inimaginables, ses attentions délicates et ses gentillesses infinies, est dépassé par les événements. Ainsi, le président devra incessamment désigner le sociologue Daniel Supplice pour venir nettoyer les écuries d’Augias, sauver sa présidence qui a atteint le point d’ébullition, mettre en place une politique d’austérité et forcer l’atterrissage de l’agenda politique du président, à savoir les 5E lesquels restent et demeurent les volets d’une politique propagandiste.

Le vivre-ensemble et le faireensemble pour le bien-être collectif devra être le nouveau paradigme qui conduira la mère-patrie vers cette nouvelle Hayti.

Le leader rassembleur et mobilisateur de la jeunesse ayitienne, Daly Valet, en quête de l’avènement d’une autre Hayti vient de reconnaitre que « la vieille Hayti est en fin de course ». Rassurez-vous, son excellence, que si vous devriez être le pont vers cette nouvelle Hayti, il va falloir jouer une troisième mi-temps pour vous et pour Hayti. Fidel Castro, le leader maximo, nous a rappelé que « même les morts ne peuvent reposer en paix dans un pays opprimé ». Il y a des compatriotes, monsieur le président, qui sont prêts et disposés à vous accompagner pour sortir ce grand peuple de l’opprobre et de l’asservissement. C’est bien, vous, - le président de la république d’Hayti qui a, comme tout Haytien, Toussaint Louverture comme précurseur, Jean-Jacques Dessalines comme pacificateur et Henri Christophe comme bâtisseur – qui, devra prendre les décisions qu’il faut quand il le faut pour sauver la nation. C’est pour quand la troisième mi-temps qui fera de vous le pont vers la nouvelle Hayti.

– F. Jean-Charles

TERRY’S SANS COMPLEXE les insatisfaits afin de stimuler une révolte » pour cham-

Le PM Laurent Lamothe vient de prouver au monde entier qu’il est incompétent Monsieur le président de la république. À vous de jouer son Excellence si vous voulez laisser un héritage. « Pire que médiocre, il est nul », dixit Jean Bertrand Aristide se référant à son frère siamois René Préval. M. Lamothe est un imbécile heureux qui ne devrait pas être premier ministre si Hayti avait des parlementaires qui faisaient de la Constitution leur boussole.

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: Social

Bye-bye Minustah! « Ann pote kole pou Minustah ale » a scandé le brésilien Julio Turro, membre de la commission exécutive de la centrale unique des travailleurs du Brésil (CUT) devant une foule massée au Champ-de-Mars. Quant au sénateur Jean Charles Moise avec lequel j’ai des différends politiques mais pour cette cause commune et noble, on est sur la même longueur d’ondes, il a vociféré que « aucun gouvernement, aucune puissance étrangère ne pourra empêcher à cette résolution d’atteindre son but ».

Le peuple Haytien, à plus de 70%, veut le départ de cette force discréditée, infamante et déshumanisée du sol national de Dessalines, de Cappoix, de Pétion, de Boyer, et de Christophe. « Nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes », gueulait le libérateur Haytien JeanJacques Dessalines aux indigènes Haytiens au quartier général des Gonaïves le premier janvier 1804. Œuvrons aujourd’hui au recouvrement de la souveraineté nationale ou la mort, citoyens indigènes de la nouvelle Hayti et disons Bye-bye à la Minustah!

J e a n Jacques Rousseau disait que : « Heureux qui sait se reconnaître au bord du précipice et s’empêcher d’y tomber ». Le grand docteur Keny Bastien et le grand entrepreneur social Serge Pierre-Pierre aussi bien que moi, avons tout fait pendant deux années via des conseils judicieux et avisés pour empêcher la mère-patrie de tomber dans le gouffre.

Mais le président Michel J. Martelly, dans son entêtement, dans sa lâcheté et surtout dans sa mégalomanie, se trouve aujourd’hui dans un dilemme. Il aura à choisir entre le vœu de son peuple duquel émane son mandat quinquennal (son boss) ou celui de l’administration américaine (son vrai boss) qui a fait de lui le 56e président de la république, selon les critiques.

Le bon peuple Haytien réclame le départ de la Minustah depuis l’administration anarcho-populiste du libertaire René Préval. Il le veut encore aujourd’hui, monsieur le président. Que vous soyez la marionnette de l’ONU ou le chef servile de William J. Clinton qui a commis beaucoup de torts au pays ( l’embargo criminel placée sur Hayti en 1993, le retour du dictateur Jean Bertrand Aristide au pouvoir sur l’égide de 23.000 soldats

américains, le pillage systématique des fonds alloués à la CIRH et la destruction de la culture rizicole, parmi tant d’autres), les 700.000 électeurs, qui ont voté au suffrage de 2010, comptaient sur votre leadership, son Excellence, pour précipiter le départ de la Minustah, cette force que j’appelle déstabilisatrice, humiliante, avilissante et provocatrice! Elle « a appris à l’Haytien que le blanc est mortel et mortifère », a conclu le docteur Keny Bastien dans son article intitulé « Nos gènes ont encore la mémoire de 1804.

Le peuple aussi exige la reconstitution de son armée (promesse non-tenue) parce que le vrai patron ne veut pas. Monsieur le président, on lit dans la déclaration d’indépendance américaine, ce qui suit, « Que, chaque fois qu’une forme quelconque de gouvernement devient destructive de ces fins, c’est le droit du peuple de le changer ou de l’abolir et d’instituer un nouveau gouvernement ». Pourquoi pensez-vous que vous serez protégé par la Minustah contre toute rébellion citoyenne si vous êtes un oppresseur.

Le docteur Bastien a enchaîné en écrivant : « Les haïtiens sont résilients, et peuvent garder le silence pendant longtemps. Le jour qu'ils décident de demander des comptes à la MINUSTAH, Il y a de fortes chances qu'ils engloutissent, et la MINUSTAH et Haïti dans la rage de leurs légitimes revendications. Je souhaite que l'International prenne très au sérieux ce réveil du sentiment patriotique de l'haïtien. Qu'il ne se berce pas de l'illusion de croire qu'il s'agit d'une futile velléité condamnée à s'éteindre comme un feu de paille! La MINUSTAH a appris à l'haïtien que le blanc est mortel et mortifère. « Le blanc apporte la drogue qui détruit les rêves de notre jeunesse. Il défèque le cholera qui empoisonne l'eau que nous buvons. Il sodomise nos garçons mineurs et force nos filles à se prostituer. Il nous condamne à vivre comme des étrangers sur la terre de Dessalines. Il jette nos enfants en pâture aux pédophiles de toutes les races. Il fait d'Haïti le paradis des nymphos. Il a ses Suite en page 14

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: Haïti-Culture

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citoyens et citoyennes de la population ».

Aujourd’hui plus que jamais, il faut que le prési-

Bye-bye Minustah! ses chars et ses tanks à nos coins de rue. Il intercepte nos fonds de reconstruction. Il vend, au nom de l'humanitaire, notre misère aux plus offrants. Il domestique et nous choisit nos dirigeants. Il confisque nos richesses. Il nous accuse d'être trop riches pour être pauvres « Il étale la nudité et la détresse de nos enfants sur les écrans du monde. Il nous parle de liberté et foule notre sol en colon. Il nous cause démocratie et nous organise de fausses élections. Il rêve de faire de nous les perpétuels dindons de la farce. Il s'imagine que sa moquerie est éternelle et sans appel. « Le blanc nous a appris qu'il est mortel. Il saura bientôt que nos gènes ont encore, la mémoire de 1804. Notre résilience n'est pas permanente. Nous n'aimons pas le bruit des bottes étrangères sur notre terre. Une colère toute volcanique couve en nous. Nous vomirons bientôt la larve rageuse de toutes nos humiliations. Que la Minustah et les envoyés bidon de l'ONU prennent la porte! Hayti, son or et son pétrole appartiennent aux haïtiens! » Deux résolutions prises en deux ans par le Grand Corps demandant « le retrait progressif et ordonné » de la Minustah sont restées lettres mortes par l’exécutif bicéphale de MM Mar-

telly/Lamothe. Aucun du tandem n’a pipé mot, défiant la volonté du peuple via ses représentants élus au Parlement. L’exécutif, écoute-t-il la communauté internationale ou la voix de la raison résonnante du peuple Haytien?

Comme bourgeon de la liberté des noirs, il exige son armée et mon opinion pour ne pas dire ma foi me porte à dire que Hayti n’existe pas sans son armée qui est le « poto mitan » du pays. C’est indéniable que l’armée avait commis beaucoup d’atrocités, de crimes de sang et de coups d’État, mais son absence, selon plus d’un, a causé encore plus de torts au pays.

L’entrepreneur social Serge Pierre-Pierre justifie son absence en confirmant que les sections communales et les provinces sont livrées depuis sa démobilisation par le président servile lavalas aux « malfrats qui vivent de rapines, de terreur, de viols, de vols et d’agressions incontrôlées contre les paisibles

dent Haytien demande au Conseil de Sécurité de l’ONU de ne plus proroger le mandat de cette force onusienne dont son vrai agenda, selon le docteur ophtalmologue Frantz Large, est « la mise en œuvre de la colonisation d’Hayti ». Cette armée, selon Pierre-Pierre, « de vauriens et de pacotilles » doit quitter le pays au plus vite et il n’y a aucune preuve pour justifier que son départ occasionnera un retour à l’instabilité politique voire à la résurgence des déstabilisateurs-zélateurs aristidistes (RPK) lesquels revendiquaient le départ de leur idole au pouvoir autocratique de 2004-2006 en créant des zones de non-droit pour faire la résistance.

La conjoncture politique a évolué considérablement aujourd’hui. Deux leaders nationaux, Jean Bertrand Aristide et Jean Claude Duvalier, ont la possibilité historique de faire cohabiter les deux versants idéologiques et aider le 56e président à la réconciliation nationale tant souhaitée par tous ceux-là qui placent les intérêts nationaux au-dessus des leurs.

Notre président a eu le courage d’avouer devant l’assemblée parlementaire ACP-EU, en Europe, l’année dernière, que le réseau de kidnapping est « plus fort que l’État lui-même ». Une preuve irréfutable que la Minustah a failli à sa mission.

Le concept citoyen-soldat devra être étudié sans oublier les recommandations de la Commission dirigée par le médecinjournaliste et historien Georges Michel sur la reconstitution de l’armée. « Lancez la Konbit Nationale de l’armée des citoyenssoldats pour la protection de nos citoyens, l’alphabétisation, l’éducation et la participation de tous les Haytiens à la nation qu’Hayti doit devenir » a déclaré récemment le docteur Bastien en prélude aux deux journées de mobilisation pour le retrait de la Minustah par des organisations syndicales et des hommes politiques nationaux et étrangers joints par des hommes en treillis militaires.

Son Excellence, pour une fois, écoutez la voix de la raison, le cri de vos mandants. Adoptez, monsieur le président, la résolution du Sénat en demandant au Conseil de Sécurité de l’ONU de ne pas prolonger le mandat des casques bleus onusiens. Faites appel aux anciens militaires et à des citoyenssoldats (volontaires) pour assurer la sécurité nationale en attendant la reconstitution de l’armée Haytienne. Négociez avec l’ONU pour qu’il subventionne notre sécurité avec les $864 millions budgétisés pour l’année prochaine, une somme faramineuse galvaudée annuellement capable de sortir la mèrepatrie de cette insécurité infernale qui n’épargne personne.

Monsieur le président, c’est vrai que le pays est dans le gouffre avec cette force de merde mais vous avez la capacité encore de la faire sortir en hurlant : Bye-bye Minustah!

Francisque Jean-Charles

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: Homme et Femme/ Modèle du Nord-Ouest Me Fresnel Jean, la source intarissable

L’homme bienfaiteur est appelé dans son fief un bandit par ses détracteurs. C’est grave mais c’est compréhensif parce qu’on vit désormais dans une cité où règne les ténèbres de l’ignorance. Une démission délibérée des intellectuels lesquels ne produisent aucune œuvre littéraire depuis plus de deux décades, la banalisation du savoir par des lettrés fonctionnels, la fragmentation citoyenne entre et parmi les progénitures de François Cappoix, la ruée vers la richesse infâme, sont autant de marques indiquant qu’il y a eu vacuum. Cette vacuité causée par l’irrespect démesuré pour la vie et les choses de l’esprit a créé une ambiance pour que les paysans s’imposent politiquement sur les citadins, les trafiquants de drogue et les migrants monopolisent le commerce et la frange médiocre de la diaspora d’occuper le domaine de la communication via des stations de radio. Des cadres bien formés et outillés de la trempe de l’avocat militant et du travailleur social M e Fresnel Jean, jadis l’un des cerveaux pensants du Marien Nord-Ouest, est aujourd’hui en régression mais Francisque reconnait que notre « djoudjou » reste et demeure une source intarissable.

Toute une kyrielle de quidam raisonne « en homme rétrograde, attaché à une morale qui fait rire. Est-ce pourquoi ils tentent vainement de peindre Me Jean, un homme rectiligne, droit, enthousiaste et dénonciateur du mal d’où il vient comme un bandit mais l’homme de droit se comporte-t-il comme un truand, un homme avide et malhonnête? Les générations d’hommes et de femmes qu’il a pédagogiquement et andragogiquement formé peuvent en témoigner sur cette menterie éhontée émanant des ennemis politiques qui sont pour la plupart, des anciens élèves. La Bruyère aurait-il raison d’avouer que « c’est par la faiblesse qu’on hait un ennemi et que l’on songe à s’en venger ». Homme politique, républicain, sagement au nom de la justice et du bonheur de tous, il se positionne publiquement en faveur ou contre la politique du gouvernement ayitien et se justifie à partir des expériences antérieures, de la conjoncture actuelle ou du concept géopolitique. Il étudie et réfléchit scientifiquement sur la politique étrangère telle la France et les États-Unis pour lesquels il est souvent consulté comme un expert. Pour beaucoup de ses coregionalistes, Me Jean est un consultant bénévole qui donne une consultation gratuite sur toute une panoplie de sujets donnés, d’une façon désintéressée et sans considération idéologique. Est-ce pourquoi il est une source intarissable? Époux exemplaire, il fête ses 33 ans de mariage. Père de famille de son état, il a su donner les outils nécessaires et indispensables à ses enfants pour réussir professionnellement et économiquement. Quant à lui, ex-directeur départemental du ministère de l’éducation nationale, ancien préfet et bâtonnier de l’ordre des avocats, avocat militant et respecté par la confrérie de la basoche, il lui manque seulement un siège au Sénat de la République pour couronner une brillante carrière. Comme professeur de Sciences Sociales et de Belles Lettres, dirait-il comme Flaubert que « la littérature m’a empêché de donner carrière à mes vertus comme à mes vices ». Francisque a appris à connaitre et à aimer Me Fresnel Jean. Je l’ai dit haut et fort que seul Djoudjou peut m’inciter à braver les dangers pour protester contre le mal; car je sais qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour me protéger. Ce jeunot qui voulait une fois changer son pays après le départ des Duvalier a donné sa jeunesse pour voir un lendemain meilleur pour ses compatriotes.

Après que les ennemis du bien ont tenté d’écourter sa vie et celle de sa femme Maude en 2004 dans une manifestation anti-Aristide, il est décontenancé et depuis il s’est livré au destin qui l’entraine. Certainement, il continue à être une source intarissable pour tout le monde par défaut professionnel, un travailleur social et un avocat. Est-ce pourquoi, en dépit de ses imperfections, Francisque se joint à Alain pour comprendre pourquoi « un esprit cultivé diffère d’un esprit simplement instruit ». Le Novateur

Quote of the month “No one is born hating another person because of the color of his skin, or his background, or his religion. People must learn to hate, and if they can learn to hate they can be taught to love, for loves comes more naturall to the human heart than its opposite. “ — Nelson Mandela, Long walk to freedom

CAPTEZ RADIO RTNO & BALADE FM

HAITI MA PATRIE JE T’AIMERAI TOUJOURS HAITI MA PATRIE JE T’AIMERAI TOUJOURS T’AIMER TOUTE LA VIE CAR TU ES MON AMOUR T’AIMER TOUTE LA VIE CAR TU ES MON AMOUR CRIONS TOUS ENSEMBLE VIVE, VIVE HAITI CRIONS TOUS ENSEMBLE

Il viendra par la force des choses qu’une République du NordOuest naisse, parce que c’est la terre de la liberté et de la grandeur. Nul besoin de vous dire que le 3e siècle Haytien, le Nord-Ouest doit être le maître de son destin

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Mondial-2014: Belgique confirme, Monténégro écrasé à domicile La Belgique a consolidé sa première place du groupe A en battant la Serbie (2-1), tandis que le Monténégro, invaincu jusquelà, a été étrillé (4-0) sur sa pelouse par l'Ukraine …plus (groupe H), vendredi lors des qualifications au Mondial-2014 Par Francisco Leong

Dans le groupe C, où l'Allemagne, au repos ce weekend, caracole en tête, la lutte est serrée pour la deuxième place. L'Autriche a battu la Suède d'Ibrahimovic (2-1) et occupe la place de dauphin, à la faveur d'une meilleure différence de buts que l'Irlande, qui a battu les îles Féroé (3-0) grâce à un triplé de Robbie Keane.

CdM : les résultats de la zone Europe Pure people/Maxifoot.fr Dans la zone Europe, seize matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 étaient au programme vendredi soir.

La Belgique s'est imposée (2-1) et profite de la défaite de la Croatie (0-1) pour prendre seule la tête de son groupe avec trois points d'avance sur les Croates.

Le Portugal a battu (1-0) la Russie grâce à un but précoce d'Helder Postiga (9e). Un succès qui propulse les Lusitaniens en tête de leur groupe avec deux longueurs d'avance sur les Russes et trois sur Israël (un match en moins), mais les troupes de Fabio Capello comptent deux matchs en moins.

A noter aussi, la défaite de la Suède qui pointe à la 4e place de son groupe avec un match en moins, et le nul de l'Italie, leader de son groupe.

Le Portugal s'est relancé dans la course à la première place du groupe F en venant à bout de la Russie (1-0) au stade de la Luz. Les Russes avaient jusque-là réalisé un parcours parfait (4 victoires, 8 buts marqués et 0 encaissé) Pure people La Belgique a consolidé sa première place du groupe A en battant la Serbie (2-1), tandis que le Monténégro, invaincu jusquelà, a été étrillé (4-0) sur sa pelouse par l'Ukraine (groupe H), vendredi lors des qualifications au Mondial-2014.

Les Belges, grâce à des buts de De Bruyne et Fellaini, ont poursuivi leur parcours presque parfait (six victoires et un match nul) et sont assurés d'être au moins barragistes.

Les Diables Rouges profitent de l'inattendue défaite de la Croatie sur sa pelouse face à l'Ecosse (0-1), dernière du groupe, pour creuser un écart de trois points sur les Croates.

Le Monténégro, qui avait enregistré 4 victoires et 2 nuls, a été écrasé par l'Ukraine dans un match tendu où trois joueurs ont été exclus, un côté ukrainien et deux côté monténégrin.

Ce résultat fait les affaires de l'Angleterre, qui n'était pas mobilisée vendredi, et qui pourrait s'emparer de la première place du groupe H en remportant son prochain match, en septembre contre la Moldavie.

Le Portugal s'est relancé dans la course à la première place du groupe F en venant à bout de la Russie (1-0) au stade de la Luz. Les Russes avaient jusque-là réalisé un parcours parfait (4 victoires, 8 buts marqués et 0 encaissé).

Grâce à un but de Postiga, les Portugais prennent la tête du groupe avec deux points d'avance sur la Russie, qui a cependant disputé deux matches de moins.

La Bosnie a conforté sa première place du groupe F en allant s'imposer 5 à 0 sur la pelouse d'une équipe de Lettonie réduite à dix dès la 11e minute. Les coéquipiers de Dzeko, auteur du dernier but, comptent trois points d'avance sur la Grèce, victorieuse 1-0 en Lituanie.

L'Italie a ramené le nul (0-0) de République Tchèque et compte désormais quatre longueurs d'avance sur la Bulgarie, qui ne jouait pas vendredi (groupe B). Les Italiens, qui disposent d'un calendrier favorable, sont donc bien partis pour rejoindre le Brésil.

Groupe A : Croatie 0-1 Ecosse, Belgique 2-1 Serbie Groupe B : Arménie 0-1 Malte, Rép. Tchèque 0-0 Italie Groupe C : Autriche 2-1 Suède, Irlande 3-0 Iles Féroé Groupe E : Albanie 1-1 Norvège, Islande 2-3 Slovénie Groupe F : Azerbaïdjan 1-1 Luxembourg, Portugal 1-0 Russie Groupe G : Lettonie 0-5 Bosnie-Herzégovine, Liechtenstein 1 -1 Slovaquie, Lituanie 0-1 Grèce Groupe H : Moldavie 1-1 Pologne, Monténégro 0-4 Ukraine Groupe I : Finlande 1-0 Biélorussie Tous les résultats, les classements et le nom des buteurs grâce au Live-Score de Maxifoot.

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L'orgasme pendant l'accouchement existe bien Mots clés : accouchement, sexualité, orgasme, plaisir, naissance Par damien Mascret Trois femmes sur mille éprouveraient du plaisir physique, voire un orgasme, en donnant naissance, selon une étude française.

L'information devrait étonner l'immense majorité des femmes, pour qui accoucher est plutôt associé à la souffrance. Mais selon une étude parue dans la revue Sexologie, trois femmes sur mille éprouveraient du plaisir physique, voire un orgasme, en donnant naissance, selon des sages-femmes.

Jusqu'à maintenant les témoignages étaient plutôt anecdotiques mais le psychologue clinicien et sexologue Thierry Postel a voulu en avoir le cœur net.

Il a adressé un questionnaire à 956 sages-femmes. Une sur dix lui a répondu. Les résultats viennent d'être publiés dans l'édition avancée en ligne de Sexologie et «l'analyse des grilles de réponse a permis d'établir que la jouissance obstétricale existe», écrit Thierry Postel.

«Elle a été déclarée par la mère dans plus de 0,3% des accouchements», précise-t-il.

Du moins sur l'échantillon de l'étude qui «portait sur près de 206.000 accouchements assistés ou suivis» puisque «dans 868 cas, la sage-femme a pensé avec certitude être témoin d'une manifestation de plaisir physique durant l'accouchement, sans en avoir la confirmation par une confidence de la parturiente».

Un plaisir difficile à avouer lorsqu'il se produit? De fait, seulement neuf femmes ont affirmé avoir vécu l'expérience et accepté de témoigner une fois contactées par les sages-femmes. Pourtant l'enquête a montré que «85% des sagesfemmes interrogées savaient qu'il était possible de jouir en accouchant», précise l'auteur, qui ajoute que 99% des cas ont été décelés par 50% d'entre elles, et que 31% n'ont jamais relevé de cas. Quand il était constaté par les sages-femmes, le plaisir physique semblait particulièrement intense puisque coté 7,8 sur une échelle allant jusqu'à 10. À noter que «parmi les neuf témoignages directs de mères, le plaisir obstétrical a été ressenti sept fois sans anesthésie péridurale et deux fois sous anesthésie péridurale «inefficace»». Les témoins attribuaient en moyenne une note

de 8,3 sur 10 au plaisir physique ressenti.

Pour Thierry Postel, le fait que les deux tiers des accouchements de l'étude aient eu lieu sous péridurale laisse supposer une prévalence de la jouissance obstétricale pour les accouchements sans anes-

thésie, bien supérieure aux 3 sur 1000 observés. Il insiste cependant pour que ce phénomène occasionnel et imprévisible ne conduise pas à «sexualiser l'accouchement».

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: Sexe

L'organe méconnu du plaisir féminin Mots clés : Clitoris, sexualité Par damien Mascret Au XVIe siècle, le clitoris avait été surnommé «amour de Vénus» par l'anatomiste Mateo Renaldo Colombo.

L'histoire mouvementée du clitoris, notamment dans les écrits médicaux, montre qu'il n'a pas toujours été très bien vu et qu'il est encore mal connu.

En 2009, Annie Sautivet, professeur d'art plastique dans un collège plutôt favorisé du nord de Montpellier réalise une étude sur les connaissances, représentations et pratiques sexuelles des jeunes auprès de 316 élèves de 4e et de 3e.

A sa grande surprise, lorsqu'il s'agit de dessiner les organes génitaux féminins et d'y placer les principaux éléments les résultats sont affligeants.

Beaucoup sont notamment incapables de situer correctement le clitoris et à la question directe «Avez-vous un clitoris?», seules 49 % des filles de 4e et 74 % des filles de 3e répondent par l'affirmative, les autres étant dubitatives («Ne se prononce pas»). On compte même 10 % des 4es et 3 % des 3es qui n'en auraient pas. Enfin, en 3e deux filles sur trois ne savent pas encore à quoi sert le clitoris.

Ce travail, cité avec d'autres chiffres par le sexologue Jean-Claude Piquard dans un livre aussi instructif que plaisant (La Fabuleuse Histoire du clitoris) qui vient de paraître aux éditions Blanche, illustre à quel point l'éducation des enfants sur les parties les plus intimes de leur corps demeure taboue. On objectera qu'il n'est pas si facile, pour les parents, de nommer la zone (toujours la crainte bien légitime de créer un climat d'excitation, ce que Racamier appelle l'incestualité) mais comment expliquer alors que les garçons - et les filles - soient très bien informés sur l'anatomie des organes génitaux masculins, la majorité des filles comme des garçons sachant dès la 4e situer le pénis, le gland et les testicules? Il

est vrai qu'en 2012, le clitoris ne figure toujours pas dans le dictionnaire Larousse Junior des 7-11 ans. Le pénis, si. Même les testicules ont une petite place.

Un organe dépendant des hormones mâles Les scientifiques sont pourtant d'accord aujourd'hui. L'équivalent du pénis est bien le clitoris avec ses racines bien enfouies et ses deux bulbes vestibulaires posés comme une selle de cheval sur le vagin. Clitoris et pénis sont d'ailleurs dépendants des hormones mâles (que la femme produit en faible quantité). En revanche, le vagin, lui, n'a pas d'équivalent masculin et dépend des hormones féminines.

Pourtant, on a parfois l'impression que les représentations d'aujourd'hui, comme les idées des enfants, voient toujours dans le vagin la version «vers l'intérieur» d'un pénis! «Selon Galien (129 après J.-C. - vers 200 après J.-C.), les organes génitaux féminins sont équivalents mais inversés et internes aux organes génitaux masculins», rappelait en mai 2012 l'historienne Sylvie Chaperon (université Toulouse-Le Mirail) lors d'un colloque organisé à Bruxelles sur les perspectives historiques sur les organes sexuels. Elle mettait toutefois en garde: «À l'époque, l'organe n'est pas forcément l'unité pertinente. Dans l'Antiquité, c'est la circulation des humeurs qui compte.»

En réalité, l'histoire du clitoris à travers les âges racontée par Piquard, illustrations à l'appui, montre bien qu'une connaissance assez précise du clitoris existe depuis longtemps et que l'organe figure bien dans les premiers manuels d'anatomie. Dès 1559, à Padoue, Mateo Renaldo Colombo, non seulement décrivait le clitoris, qu'il nomme Amor Veneris, mais en fait «par excellence, le siège du plaisir de la femme». Au passage, on découvre aussi que la médicalisation de la sexualité opérait déjà: le chirurgien du Roi -Soleil, Dionis, préconisant «l'excision comme remède contre la lascivité féminine». À cette nuance près, selon Sylvie

L E N O VAT E U R ,

Chaperon que le règne de l'anatomie qui se développe à partir du XVIe siècle va entrer en concurrence avec l'héritage livresque de l'Antiquité, sans le remettre directement en question: «Dans un premier temps, l'ouverture des cadavres ne sert qu'à confirmer ce qu'on lit dans les livres. Ce n'est que petit à petit que le corps lui-même va montrer ce que l'on peut voir.»

L'organe passe aux oubliettes au XIXe siècle En fait, tant que le plaisir féminin est considéré comme une part importante du mécanisme de procréation (la médecine d'Hippocrate et de Galien perdurant jusqu'au milieu du XIXe siècle!), les choses se passent plutôt bien pour le clitoris mais selon Piquard, c'est avec l'invention du microscope et la découverte, en 1876, de la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde, que sonne le glas du clitoris.

Condamné à retourner aux oubliettes des organes sinon inutiles, du moins dangereux: «Reconnu sans aucune fonction reproductive, le clitoris dérange les hommes et surtout les médecins», remarque le sexologue.

Mais il rappelle aussi l'ambivalence du corps médical vis-à-vis du clitoris puisque la moitié des dictionnaires médicaux du XIXe siècle font l'impasse sur lui.

La promenade à laquelle nous invite l'auteur à travers des dessins, schémas, et autres mesures du clitoris, donnera au lecteur pressé, une bonne vision de l'organe principal du plaisir féminin sous tous ses angles. Piquard rappelle aussi que Freud n'a pas été le premier à imaginer la nécessité pour une femme mature de passer de la zone érogène clitoridienne à la zone érogène vaginale.

Cette idée très phallocentrique était lancée dès 1886 par le célèbre psychiatre viennois, Richard von KrafftEbing, avec les résultats catastrophiques que l'on connaît sur la sexualité féminine.

un patrimoine régional

Konbit Nord-Ouest cherche des citoyennes, citoyens, des femmes et hommes d’affaire conséquents qui croient dans les choses de l’esprit pour assurer la survie du journal. Une dizaine de publicité de 2500 gourdes mensuellement contribuerait á vendre l’exemplaire du journal pour un adoquin. L’objectif principal du bimensuel c’est d’aider á créer un lectorat. En attendant que ce rêve devienne une réalité, chaque lecteur recevant un exemplaire paiera 25 gourdes ou plus pour le numéro. En attendant, le directoire salue ayitiennement le bon samaritain et le pasteur-humaniste Jean Claude Thervil, les entrepreneurs Clavaroche Rock et Wisly Lorfils pour l’achat d’un espace publicitaire, les entreprises sociales et commerciales de Daniel Loriston et de Ronald Labranche, les contributions citoyennes du Cabinet Me Fresnel Jean, de l’agronome-avocat Me Charité Louis, les notaires Fresnel Auguste et Eddy Louis, la participation de la Délégation départementale du Nord-Ouest et des fonctionnaires étatiques tels Renaud Milien au journal. Le bimensuel espère voir d’autres citoyennes et citoyens, fonctionnaires étatiques et entrepreneurs suivent les pas des compatriotes susmentionnés. Merci pour votre patronage, le Nord-Ouest en a grand besoin. Donnons raison à Henri Ford qui eut à dire : « Se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite ». Ne laissons pas ce patrimoine régional nécessaire et indispensable voguer vers l’incertain ni qu’on puisse l’éreinter á nouveau. Le Novateur appartient au Nord-Ouest quoique THE CURE/CHERUE soit son propriétaire.

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Prix du numéro : Générosité VOLUME XII NUMÉRO 180 - 07 juin 2013

LE BIMENSUEL NORDOUÉSIEN - L E N O V A T E U R

OGM : du blé transgénique de Monsanto découvert dans un champ aux Etats-Unis Le ministère de l'Agriculture des Etats-Unis et plusieurs associations de défense pour l'environnement enquêtent actuellement sur la présence d'un blé OGM de Monsanto dans un champ en Oregon, une culture pourtant arrêtée il y a huit ans.

Les OGM sont au coeur d'une nouvelle polémique aux Etats-Unis. Mercredi dernier, le ministère de l'Agriculture (USDA) a en effet révélé que du blé OGM fabriqué par Monsanto avait été découvert dans un champ dans l'Etat de l'Oregon. Une présence qui reste aujourd'hui inexpliquée malgré l'enquête menée par le ministère et plusieurs associations de défense pour l'environnement et la lutte contre les cultures génétiquement modifiées.

Ce blé, cultivé par Monsanto il y a 8 ans est une céréale résistant à l'herbicide Roundup (glyphosate). Mais la société avait arrêté brutalement sa culture après n'avoir rencontré aucun succès dans le secteur et après s'être heurté aux groupes de défense environnementaux ainsi qu'à la désapprobation de l'opinion publique.

Suite à la découverte, Monsanto a donc rapidement été interrogé mais le groupe a nié savoir quelque chose au sujet de la présence de ce blé connu sous le nom de MON 71800. Il a également affirmé avoir arrêté toute culture et essai à l'air libre de cette céréale modifiée en Oregon en 2001.

Un "sabotage" ou un "acte intentionnel" ?

Robb Fraley, directeur technologique du groupe a expliqué que toutes les graines de première génération testées jusqu'en 2005, ont été soit détruites soit envoyées au "centre de stockage du ministère de l'Agriculture". Il a ainsi affirmé n'exclure "aucune piste", "un accident ou un acte intentionnel" notamment.

Mais l'association anti-OGM Center for Good Safety (CFS) elle, compte bien faire le jour sur cette histoire. "Je ne vois aucune preuve qu'il s'agisse d'un sabotage" explique Bill Freese de l'organisation cité par l'AFP. Pour lui, Monsanto tente de se "défausser" pour la présence d'OGM non homologué. En effet, l'entreprise a cultivé de 1998 à 2005 dans 17 états américains ce blé transgénique. Il ne serait donc pas impossible que des graines soient restées des précédentes cultures, reprenant l'année d'après ou que d'autres soient tombées d'un camion pendant le transport.

De son côté, Monsanto se défend en expliquant que les "graine de blé ne peuvent survivre dans un climat difficile comme celui de l'Oregon plus de deux ans", le pollen de blé ne se déplaçant pas "à plus de 9 mètres de sa source". Une affirmation à laquelle Freese répond que "dans certaines conditions", le pollen pourrait se déplacer à "2,75 kilomètres du semis".

Une reprise des activités Cette enquête arrive à point nommé avec l'annonce du groupe Monsanto mercredi de la reprise de ses activités.

Rachetée en 2009 par le groupe West Bred, la société a expliqué avoir recommencé une culture de blé OGM résistant à une sècheresse ou à de nombreuses actions destructrices, "à la demande des producteurs de blé". Un blé de deuxième génération selon Claire Cajacob, directrice de la recherche sur le blé, qui serait développé depuis 2011.

Cette annonce a sans surprise fait réagir le CFS qui à suspendre les essais en cours tant que toute la lumière n'a pas été faite sur le blé OGM trouvé dans l'Oregon. D'autant que les essais dans le Dakota du Nord "portent sur 120 hectares et sont très substantiels", ce qui rend "très difficile" d'éviter la pollinisation de champs voisins, explique Bill Freese. Un porte-parole de Monsanto joint par l'AFP a précisé qu'il faudrait "au moins dix ans" avant qu'un nouveau blé OGM puisse être commercialisé. Néanmoins, il sera difficile d'éviter la pollinisation dans les champs voisins encore une fois.

Depuis les années 90, l'Union Européenne a fixé un cadre réglementaire sur les surfaces cultivées en OGM (Soja, maïs, coton, colza). Sur les 125 millions d'hectares de champs transgéniques que l'on compte sur la planète (chiffres de 2007 par le Service International pour l'Acquisition d'Application Agricole Biotechnologique), les Etats-Unis gagnent la palme avec 56 millions.

Maxisciences

LE RELAIS STORE & SOUND DVD/CD bon marché rue Bénito Sylvain, Port-de-Paix Téléphone: 3736-1103 Jack Alain Michaud Chaque deux vendredi, Le NOVATEUR et le NORD-OUEST en bonne INTELLIGENCE...

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