JEAN-RÉMI
jr.glafleur@gmail.com
+1 514-238-0796
JEAN-RÉMI
jr.glafleur@gmail.com
+1 514-238-0796
Bromont / Québec / CAN
JEAN-RÉMI G LAFLEUR
Chargé de projet Jean-Rémi G Lafleur
En collaboration avec Victor Bernaudon 2018 - 2021
Le projet consiste à la construction d’une maison multigénérationnelle. Une veille comportementale met en évidence les usages envisagés suivants : le couple de sexagénaires souhaite créer un espace agréable pour passer leur retraite ; pouvoir accueillir ponctuellement l’ensemble de la famille ; inviter occasionnellement des amis.
Au vu des besoins spécifiques énoncées et dans un souci d’intégration raisonnée, le bâtiment respecte les concepts suivants :
- S’adapter au milieu en respectant la topographie montagneuse, ainsi que les 3 monts entourant le terrain
- Harmoniser l’ensemble des constructions sur le site
- Utiliser une matérialité naturelle dans une sobriété ornementale
- Développer un bâtiment fonctionnel pour un usage oscillant de 2 à 10 personnes
- Penser une architecture évolutive adaptée à un couple souhaitant vieillir dans la maison
Nous avons développé un projet architectural dont le bâtiment se compose de deux ailes longitudinales reliées entre elles par un bloc transversal marquant l’entrée. Ce parti prix de décomposer le bâtiment en deux ailes est directement lié à l’usage oscillant de ses occupants. La résultante de la forme ainsi créée entre les deux ailes permet d’intégrer une terrasse.
Les deux façades sur rue O’Connor sont en forme de pignon d’un étage et se projettent longitudinalement en direction de l’ouest pour se terminer en pignon sur deux étages. Ce geste permet de garder des volumes compacts sur les parties visibles depuis la rue, alors que le bâtiment s’ouvre sur l’ouest à la vue.
Les revêtements choisis sont dans un style naturel et sobre. Sur les façades ont retrouve un bardage vertical en bois, agrémenté de montants ponctuels verticaux reprenant un langage des fermes traditionnelles, ainsi qu’un sous-bassement en béton naturel. Le bois est en dialogue avec l’environnement végétal alors que le béton échange avec les éléments minéraux du lieu. La toiture en tôle de métal couleur acier reflète le ciel. Les surfaces en renfoncement des façades sont dotées de brique de couleur claire, pour offrir une ambiance douce.
RÉHABILITATION D’UNE RUINE EN MAISON INDIVIDUELLE
Domène-Revel / Isère / FR
Chargé de projet Jean-Rémi G Lafleur
Architecte superviseur Yoann Gerboud
2017
La ruine de la cliente se trouve dans une petite commune surplombant la ville de Grenoble sur en immense terrain en pente. La commande était de réhabiliter la maison pour une personne seule dans un premier temps, et de penser le projet afin de pouvoir ajouter 2 chambres à l’étage dans le futur. Il était important pour la cliente de pouvoir profiter de la vue et de son exposition plein Sud.
Le geste principal de ce projet est l’ouverture presque complète du mur Sud. De cette manière, la vue est dégagée et l’intérieur de la maison devient lumineux, contrairement aux maisons de pierre traditionnelles de la région. En été, la gestion des gains solaires se fait par un débordé de toiture et une persienne qui marque également l’entrée en façade.
Une grande terrasse vient former le coin Sud-Ouest de l’habitat afin de faire profiter la cliente des couchers de soleil dans la vallée grenobloise.
.G ARCHITECTURE
Design par Jean-Rémi G Lafleur & Yoann Gerboud
Rendus par Laure-Élise Alaphilippe & Jean-Rémi G Lafleur
Présentation devant jury par Jean-Rémi G Lafleur
2016
Le projet est présenté sous forme de concours privée afin de réaménager un ancien hangard mécanique, sombre et peu isolé, en Centre de jour pour personnes en incapacitées motrices et cérébrales.
Le programme du centre de jour est très dense afin d’offrir une diversité d’activités à une clientèle toujours plus nombreuse, et dont les fauteuils roulants mécanisés prennent de plus en plus d’espace.
Face à cette problématique réflétée par les intervenants, nous devions allier une maximisation de l’espace et des gains en lumière naturel, rendre le bâtiment confortable thermiquement pour des personnes peu mobile, et le tout avec un budget restraint.
Le premier geste fût de marquer une entrée claire pour acceuillir les usagers quotidiennement. Deux grandes ouvertures viendraient percer le bâtiment sur un axe Nord-Sud afin de faire profiter les usagers des champs environnant.
Ce vaste espace d’acceuil devriendrait le point de distribution vers les salles d’activités et pourraient servir à plusieurs usages. Les salles d’activités seraient des boîtes blanches de différentes volumétries et réfléteraient la lumière venant d’un lanterneau au dessus de l’axe de circulation. L’intérieur des salles jouerait l’effet de la boîte à surprise par des décors adapatés à leur fonction, et contrasterait avec la pureté des aires communes.
RÉHABILITATION : 4 LOGEMENTS ET RESTAURANT
Centre-Sud / Montréal / CA
Université du Québec à Montréal
Professeur Börkur Bergmann
Travail individuel 2012
Le projet prend place sur la rue Ontario, près du marché Saint-Jacques. Le site comprend une vieille fabrique de coffre-fort et un terrain vacant donnant sur la tête d’ilot. Le but du projet : créer un interface avec la rue sans compromettre l’intimité des résidents, tout en leurs offrant un environnement extérieur 4 saisons.
Plusieurs principes furent intégrés au projet afin d’inclure les éléments naturels (eau/feu/terre/air) dans le quotidien des habitants et les aider à contrôler leur environnement en contexte urbain.
Université de Montréal
Professeurs Daniel Pearl & Maxime Brault
Réalisé avec Guillaume Martel-Trudel 2014
Le prémisse du projet est venu de l’idée d’un filtre sur la rue Ontario. Celle-ci a mené à une dualité entre l’existant et une nouvelle partie qui viendrait compléter le site. Un coeur serait par la suite le liant entre les 2 entités, et servirait de support pour gérer l’environnement immédiat, et jouer avec les saisons.
Les 4 logements sont organisés autour de ce coeur qui unifie l’ancien et le nouveau. La nouvelle section acceuille les espaces de vie, ainsi que filtre mobile sur la façade, et l’ancien les espaces privés.
Le jardin surélevé est le coeur du projet. Il est inspiré des rizières pour maximiser les gains solaire et permettre de drainer l’eau naturellement. Cet espace vert est contrôlé par une verrière afin d’étendre les saisons.
rueAmherst MarchéSt-Jacques
rueOntario
LOGEMENT COLLECTIF ET ESPACE PUBLIC
Université du Québec à Montréal
Professeur Börkur Bergmann
Realisé avec Florianne Deléglise
2011
Ville Saint-Pierre est un quartier enclavé avec peu de services. Sa forme triangulaire est contenue par le chemin de fer sur 2 côtés et par une autoroute aérienne au Sud. Nous avions à imaginer une entrée appropriée pour le quartier et l’articuler avec les infrastructures existantes.
Le Canal Lachine est également très près, mais reste difficilement accessible, car le chemin pour s’y rendre est dangereux et bruyant pour les piétons qui doivent cotoyer camions et voitures.
De plus, le quartier est aux prises avec des problèmes sociaux touchant particulièrement les enfants, c’est pourquoi nous avons essayé de développer et de donner une réponse ludique aux problématiques.
L’espace public se devait d’offir une partie du canal Lachine aux habitants. Le ponton était notre façon de redonner une identité perdue afin d’offrir un lien avec le canal. Cette couche intermédiaire entre le sol humide et les habitants devient parfois un guide, un point de repère, un chemin aérien ou simplement un point de rassemblement.
Le cadre bâtit agit comme connexion progressive avec le quartier. Elle est tient compte de la hauteur de l’autoroute et place les bureaux en bordure du quartier, tandis que les services se trouvent au rez-de-chaussé et viennent supporter la place. Les logements, moins hauts, sont pour leur part connectés eux aussi par le ponton de l’espace public afin de garder une continuité dans l’ensemble.
RECHERCHE DE FORME ASSISTÉE PAR ORDINATEUR
rue Sainte-Catherine / Montréal / CA
Université de Montréal
Professeur François Leblanc
Réalisé avec Olivier Schwarz Dionne
2014
La longue bande vacante sous le pont Jacques Cartier fût choisit comme prétexte afin d’utiliser le logiciel Rhinoceros, incluant les plug-in Grasshopper et Kangaroo, dans notre conception.
Cet espace informel sous le pont était pour nous une opportunité de prendre avantage de la structure tout en créant une expérience de transition.
Comme point de départ pour partir le projet, nous nous sommes inspirés de la structure même du pont. Nous avons observé les triangulations et les efforts qu’elle subit quotidiennement : la tension.
Le principe physique de la tension était attirant, mais nous voulions une forme plus naturel venant en opposition au rythme de la structure du pont. Comme une goutte d’eau tombant sur une étendue plane liquide, nous avons utilisé cette tension appelée tension superficiel afin développé la forme de notre marché.
Nous avons créé un boîte solide qui serait un élément pernmant où le marché pourrait avoir lieu, et nous avons supprimé certaines surfaces afin de laisser la lumière pénétrer à l’intérieur. Puis, comme protection et comme élément signalétique, nous avons utilisé un textile extensible attaché au pont et qui pourrait retransmettre les vibrations de ce dernier.
Université de Montréal
Professeur Vladimir TopouzanovTravail individuel
2016
Tiquatira est un quartier situé près d’une future station intermodale au Nord-Est du centre-ville de São Paulo. 4 éléments principaux composent le site : le quartier divisé en 2 parties, le Nord où vivent 5 communautés de favelas, et le Sud quartier plus aisée qui inclut des services de proximité ; le pont Cangaíba, seul lien important dans le secteur ; un parc linéaire, un endroit où jouer ; et la rivière, une cicatrice sur le territoire.
Avant 1960, le territoire était traversé par une rivière serpentante et la vie s’y développait autour. C’était un point de rencontre pour les habitants des collines environnantes. Avec l’urbanisation dans les années 30 et le développement des infrastructures routières, l’eau devint un élément indésirable : la décision de canaliser la rivière fût prise afin de contrôler les fluctuations de la rivière durant la saison des inondations. Ces axes rectilignes sur le territoire devinrent parfaits pour implanter des routes, mais isolèrent grandement la rivière.
Comment réintégrer l’eau comme un lien unificateur dans le quotidien des habitants?
L’esthétique des habitations irrégulières a servi de point de départ pour le présent projet. Dans le cas des favelas, l’esthétique ou la structure qui régit le tout, est basé sur 3 thèmes selon l’architecte et auteure brésilienne Paola B. Jacques : le fragment, le labyrinthe et le rhizome.
En se basant sur l’analogie du labyrinthe, il était intéressant d’imaginer un espace public, tel une école secondaire, se déployant en fragment autour de la rivière. L’organisation des fragments contenant le programme de l’école ne se base pas sur un concept d’orde et de régularité, mais plutôt sur un intention de dynamisme.
Constrate, tension, discontinuité, « happening » et assemblage sont les thèmes d’un système dynamique tel qu’expliqué par André Corboz. Se sont ces 5 éléments qui formaliseront le projet autour de la rivière tout en réintégrant l’eau dans le quotidien des habitants du quartier.
« The form may or may not be important, but the one thing is that the architect must do is create an opportunity to act. »
Justin McGuirk« Slums were not the problem, they were the solution. »
Les faveles se décomposent en 3 thèmes principaux selon 3 échelles : l’architecture, la ville et le territoire.
Tiré du livre «L’esthétique des favelas» par Paolo B. Jacques
Favelas
La structure organisationnelle liant les favelas est la source d’inspiration qui a permit de connecter le contexte au projet, et le projet à la rivière.
Fragment
Les favelas sont construites à partir de fragments, mais la composition générale reste un ensemble unifié.
Labyrinthe
Le labyrinthe invite à la découverte. Il prévient de la consommation immédiate de l’oeuvre, et il se comprend plus facilement en plan.
Rhizome
Le centre des favelas est en mouvement constant comme la rivière l’est en raison des saisons. Elle devient par son charactère le coeur du projet.
En opposition à un système d’ordre, c’est la création d’espaces où les habitants sont invités à la découverte d’une série de petites places.
Tiré du livre «Sortons enfin du Labyrinthe!» par André Corboz
Utilisation de 2 trames afin d’organiser et dynamiser l’ensemble.
Augmenter la découverte du lieu par la création de différents parcours et ambiances.
Rassembler les fragments en groupes de 3 afin de composer des espaces communs qui sont appropriables par les étudiants.
Opposer un objet monumental aux fragments qui composent l’ensemble, et les lier.
Assemblage
Inspiré du système existant de colonnes/dalles, et de l’intégration des circulations à travers le système.