portfolio_12_2011

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PORTFOLIO Jean Bourdelle Architecture Contacts : jean.bourdelle@gmail.com +33 6 71 46 95 88


SANAA, lumiere Park Cafe, musee d’art contemporain de Kanazawa, extension du musee d’art de Toledo

Temple d’Horus à Edfou, Danteum Terragni E.U 1942 non réalisé, Thermes de Vals Peter Zumthor

Peter Zumthor abris pour site archéologique Chur, Renzo Piano centre georges Pompidou Paris, OMA musée de la mine Zollverein Essen

Anatomie d’architecture experiences théoriques, Pierre Von Meis, Noel 2008

Les 3 premières expériences de ce portfolio traitent chacune sur des fondamentaux de l’architecture : la fenêtre, la colonne, l’escalier. Pour chacun des trois sujets, une première partie de référencement nous engage sur un thème. Celui-ci nous sert alors de base pour être ensuite développé sous forme d’exercices théorique. 1. FENETRE-ESPACE_ESPACE-FENETRE Partons d’une grille à base carré.Divisons la en trois bandes distinctes, une grande, une moyenne, une petite. La grande bande est centrale et se matérialise par du vide, les deux autres représente du programme. On peut deja considérer cet ensemble comme une fenêtre. Perçons alors ces épaisseurs programmatiques. Le vide s’agrandit, une hiérarchie s’installe, on peut alors considérer la fenêtre comme un passage, une estrade, un banc, une pièce, sans oublier la fenêtre de ciel. 2. MIES EN ABîME D’UNE COLONNE CREUSE Encore une fois partons d’une grille, dessinons un noyau dans celle-ci. ( pour cette expérience nous nous sommes basé sur la maison Farmsworth de Mies Van der Rohe) Le noyau (ou la colonne) hiérachise l’espace, en effet on peut diviser l’espace initial en 4 sous-espaces différents. Mettons en abîme cette opération dans chacun des sous espaces créé. Une hiérarchie s’installe alors entre le noyau, le vide, et la périphérie. Ce système peut se décliner tant à l’échelle humaine (espaces servis-espaces servants) qu’à l’échelle urbaine. 3. ESCALIER LIBRE L’escalier libre permet de délivrer un « message architectural » ciblé et indépendant. L’escalier libre a du point de vue structurel, un caractère plus ou moins complémentaire. Sa structure lui est propre, et se greffe à une structure principale. Il possède ses propres caractéristiques spatiales. Dans l’exemple ci-après nous travaillons sur un double escalier libre dans le cas d’une habitation mitoyenne. Il peut se lire comme un objet qui divise l’espace tout en l’unifiant. Le parcours se fait en deux temps, dedans puis dessus. Il se présente comme la seule pièce qui n’est pas éclairée directement. Enfin il permet de générer des pièces de hauteurs différentes, hiérarchisant ainsi l’espace. De plus différents rapports s’installent entre dalles et escaliers : la dalle est au dessus, en dessous ou au même niveau que la première (dernière) marche. 2


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1. FENETRE-ESPACE_ESPACE-FENETRE 3

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2. MISE EN ABIME DE LA COLONNE CREUSE 4


3. L’ESCALIER LIBRE 5


Médiateur

experience théorique, Anne-Véronica Janssens, Octobre 2009 Mise en place d’un espace d’exposition en utilisant un socle, et faisant intervenir la notion de médiation. Le parti pris est ici de considérer le socle comme une épaisseur vivable. Il est enterré ne laissant que la surface émerger du sol. En creusant dans cette épaisseur, on distingue le plein (noyau structurel, périphérie) et le vide (espaces d’exposition). En surface les traces des salles sont visibles. Le parcours s’effectue alors en plusieurs temps : Dans un premier temps l’entrée se fait sur le socle, un volume émerge, et invite le visiteur à descendre en plein coeur du noyau structurel. Il nous faut alors parcourir une série d’espace sombres où l’on est guidé par quelques oeuvres lumineuses; c’est le second temps. Une fois ce premier périple achevé, le visiteur est amené à parcourir les salles d’expositions (white cube) en sens inverse. Chaque salle est séparée d’une autre par un petit passage de moindre hauteur, on traverse la masse. Enfin le parcours se termine par un second escalier, superposé au premier, qui nous ramène au dehors. La boucle est ainsi bouclée.

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LUMIERE

PARCOURS

STRUCTURE

PLAN

COUPE

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MARCEL MUSEUM experience théorique, Marcel Berlanger, Novembre 2009

L’exercice initiale proposé par Marcel Berlanger invoque la référence au gradin. Le musée comme lieu ou l’on déambule, où on prend le temps de s’assoir, de se poser... Le dispositif muséal proposé s’inspire de l’escalier à double révolution theatralisant la circulation et le rapport à l’oeuvre. Le musée se parcourt en deux phases; la première, une ascension périphérique amène le visiteur au sommet du musée. A ce moment, le visiteur peut prendre connaissance de la grande salle muséale. La deuxième phase s’opère alors en descendant dans 2 salles en gradins : une où les oeuvres sont exposées, puis un auditorium. Le visiteur déambule alors sur des gradins où sont aménagés des temps d’arret.

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PLANS

COUPE DE PRINCIPE 0 9

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NICHT MUSEUM experience théorique, Richard Venlett, Noel 2009

La progression d’une trame compose présence et absence de modules, alternant différents types de pièces dont le projet tente de rendre flou la différenciation. Les pièces intérieures proposent chacune l’une des œuvres de la collection. Les pièces partiellement liées à l’extérieur offrent le silence à la déambulation du visiteur. Celui-ci arpente les différents espaces, sensible aux variations de matérialité, de lumière, de perspective des lieux, incapable de définir la nature de chacun. Le passage de l’un à l’autre des espaces, alternativement marqué par un porte ou un ‘sas’ couvert, souligné par une ouverture ou suggéré par un entre deux, perd le visiteur, dont l’unique point de repère est le ciel, seul lien à l’extérieur. Aucun parcours ne lui est imposé, il visite librement. Le vide nait de la densité des volumes dont le rapprochement relatif crée des cadrages spécifiques vers le ciel ou le paysage. Par l’absence de limite concrète, le musée peut être appréhendé par tout promeneur. Ainsi trois lectures sont possibles: traverser le musée sans en deviner l’existence; se promener à travers les espaces, découvrant au hasard quelques œuvres; parcourir les lieux, n’occultant aucune des pièces.

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PLEIN_VIDE

PORTES

INSERTION URBAINE

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PLAN

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COUPES DE PRINCIPE 11

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Michael Johansson, badrumsspegel-1&2, Find fifty faults, Room with a view 1&2.

DOUBLE MUSEUM Projet de fin d’études, Obigies, Belgique, Juin 2010

Ce projet est fondé sur le travail de l'artiste suèdois Michael Johansson, particulièrement sur son travail sur les doubles, les couples... Obigies est un village bicéphale. En effet, l'analyse ainsi que l'histoire du village nous permet de définir deux centres : l'un caractérisé par l'église, l'autre par le cimetière (autrefois l'église). Le projet a pour ambition de redonner vie à l'ancienne place du village, cimetière actuel. Le projet s'implante donc non loin de ce dernier, en prenant une allure verticale faisant écho au clochet de l'église; un dialogue entre les deux centres se créé. Ce point permet alors de redéfinir une place structurée de la même façon que celle de l'église (centre actuel du village). L'accés au musée se fait de façon détournée depuis le RDC. Un escalier périphérique franchissant les niveaux deux par deux fait découvrir au visiteur un premier "couple" de salle. Une fois au sommet, le parcours s'effectue en sens inverse, le visiteur traverse alors le second "couple". Le visiteur termine le parcours au sous-sol constituant une dernière respiration avant la remontée vers la sortie. Chaque couple est constitué de deux salles à première vue jumelles. Chaque salle s'aborde de la même façon, troublant ainsi la perception du visiteur. Seule l'orientation des salles lui permet de différencier les différents couples.

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Obigies, premier plan le cimetière, second plan l'Êglise et son centre.

PLAN MASSE

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DEUX PLACES JUMELLES

PLAN RDC, ACCES AU MUSEE 14

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Plan R+4, 1er couple, salle 2

Plan R+3, 2nd couple, salle 3

Plan R+2, 1er couple salle 1

Plan R+1, 2nd couple, salle4 15

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COUPE DEVANT LE CIMETIERE

COUPE DANS LE CIMETIERE

COUPE DANS LE MUSEE

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DETAIL 17

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MEDIATHEQUE

Maison folie de wazemmes, Lille (59), France, Avril 2009 Le parti pris pour l’implantation de la médiathèque est double. En effet elle s’appuie d’une part sur le bâti existant en se plaçant en bordure d’îlot refermant ainsi celui-ci. D’autre part, l’édifice redéfini les limites de l’espace public tout en dialoguant avec la maison folie de Wazemmes et les bâtiments alentours. Pour ne pas s’imposer, le batiment respecte les gabarits alentours, en ne dépassant pas le niveau R+1. En tant que lieu de diffusion et d’interaction, l’édifice se veut ouvert sur l’espace public. Il se compose donc d’un espace central traversant compris entre deux épaisseurs programmatiques ( cafétéria, auditorium, espace d’exposition, logements...). L’espace central se dilate de part et d’autre, permettant ainsi une déambulation libre, ainsi que l’accès à l’édifice. Quelques patios viennent compléter l’apport de lumière naturelle. Depuis l’entrée le visiteur est libre d’aller dans la médiathèque, la salle d’exposition ou encore l’auditorium. L’espace de la médiathèque se développe sur un seul niveau, seule l’épaisseur coté rue se développe sur un niveau supplémentaire pour accueillir le logement du gardien; celui-ci bénéficie alors d’un isolement par rapport à la rue.

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TRAITEMENT DE L’ANGLE

TRAITEMENT DE LA PLACE

PLAN MASSE 19

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STRUCTURE

HIERARCHIE

DEAMBULATION

PLAN RDC 20

PROGRAMME

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PLAN R+1

COUPE DANS LA MEDIATHEQUE

COUPE DANS L’AUDITORIUM 21

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MEDIATHEQUE concours, agence plAATform, Iwuy (59), France

MAITRE D’OUVRAGE : Ville d’Iwuy MAITRE D’OEUVRE : PLAATFORM_Mandataire CHARGÉ DE PROJET : Jean Bourdelle MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉ : BET Gelez / bureau d’études. JM Becquart / économie et bureau d’études techniques. PROGRAMME : Médiathèque et auditorium. BUDGET : 1 230 000 Euros/HT RÉALISATION : Concours CRITÉRE HQE : Bâtiment BBC, soit Cep, réf - 50% _gestion de l’énergie _Confort visuel et acoustique_ Ossature bois label PEFC _Récupération des eaux de pluie pour l’usage des sanitaires, et l’arrosage des espaces extérieurs_Construction harmonieuse à faible impact_Gestion des déchets (charte chantier propre et gestion dans le fonctionnement de la médiathèque)_Toiture plantée pour garantir un confort hygrométrique et visuel

Le projet de la médiathèque s’implante de plain-pied sur un site construit, dans un dialogue équilibré avec son environnement patrimonial et ce pour mieux le révéler. L’échelle du projet est étudiée afin d’harmoniser les différents bâtiments entre eux sans créer d’évènements gratuits et de gestes superflus. C’est le site en lui-même qui, à travers ces qualités, est dévoilé dans la ville. Dans ce contexte, la médiathèque devient un évènement fédérateur qui densifie et consolide le tissu urbain existant. Elle recompose avec les différents éléments du site, une ancienne brasserie et un ancien pigeonnier, tout en dialoguant subtilement avec son environnement. L’insertion d’un volume central et traversant sur la parcelle génère l’implantation et l’organisation interne des espaces de la médiathèque. Le projet favorise les principes de transparences, de perspectives et de cadrage vers l’ancienne brasserie et le pigeonnier, les espaces verts aménagés, et les lieux de rencontre extérieurs. La médiathèque se compose de 3 volumes ou bandes linéaires, parallèle et de hauteurs différentes. La recherche de dialogue avec le site et les bâtiments existants oriente la structure et le choix des matériaux constituants le projet. Le projet s’apparentant à une vitrine culturelle ouverte sur la ville, les volumes fermés (pour des raisons fonctionnelles comme les espaces techniques) sont regroupés et disposés autour du volume évidé qui concentre les espaces de consultation.

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PLAN DE LA MEDIATHEQUE

COUPES DANS LA MEDIATHEQUE 23

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SALLE POLYVALENTE

concours, plAATform, la chapelle d’armentière (59), France MAITRE D’OUVRAGE : Ville de la Chapelle d’Armentières MAITRE D’OEUVRE : PLAATFORM_mandataire CHARGÉ DE PROJET : Solveig Debrock Jean Bourdelle MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉ : BL&C / architectes Scénographes. SNC Lavalin / bureau d’étude Structure et Fluides. Solener / bureau d’étude HQE. Becquart JM / économie. D.Caucheteux / bureau d’étude acoustique PROGRAMME : Construction d’un équipement culturel et festif dont, une salle de spectacle de 300 personnes BUDGET : 2 350 000 Euros HT RÉALISATION : Concours CRITÉRE HQE : Bâtiment BBC _Confort visuel et acoustique_Récupération des eaux de pluie pour l’usage des sanitaires, et l’arrosage des espaces extérieurs_Construction harmonieuse à faible impact_Gestion des déchets (charte chantier propre)

L’architecture de la salle de spectacle se signale au premier abord par la sobriété et l’impact architectural de son traitement. Le bâtiment est constitué de registres superposés : un registre au niveau du sol qui signifie l’ouverture, un autre registre défini par la brique au niveau supérieur, qui décrit le caractère institutionnel du bâtiment, renforcé par l’effet signal d’une maille lumineuse, support de la signalétique au-dessus du hall. Le projet va très loin dans la définition de la polyvalence de l’équipement en insistant sur la compacité et la fluidité des espaces. En saison d’été, la salle peut s’ouvrir dans trois directions vers le théâtre de verdure. En toutes saisons, la salle peut s’occulter totalement pour les spectacles, ou s’ouvrir à la lumière naturelle pour les autres manifestations : expositions, fêtes,… Le nouvel équipement se veut également emblématique, de son inscription écologique, par la construction d’un bâtiment BBC, respectueux de l’environnement grâce, à un principe architectural compact, l’utilisation de matériaux locaux comme la brique de parement et une isolation complète par l’extérieur.

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PLAN RDC

Parvis

Grande salle Multifonction ScŽne

AXONOMETRIES : 4 CONFIGURATIONS 25

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LOGEMENTS SOCIAUX Concours, Agence plAATform, Lille(59), France

MAITRE D’OUVRAGE : LMH MAITRE D’OEUVRE : PLAATFORM _Mandataire CHARGÉ DE PROJET : Jean Bourdelle & Solveig Debrock MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉ : IOSIS / bureau d’étude structure, fluides, et HQE JM Becquart / économie PROGRAMME : Construction de 30 logements individuels BBC 5 T4, 15 T5 et 10 T6 BUDGET :3 500 000 E/HT RÉALISATION : Concours CRITÉRE HQE : Label BBC Effinergie_Récupération des eaux de pluie pour l’arrosage du jardin_Construction harmonieuse à faible impact visuel et traitement paysagé important au niveau d’une cour urbaine_Gestion de l’énergie_Bilan carbone faible

Les 30 maisons individuelles se situent dans le quartier du faubourg d’Arras, quartier en mutation qui fait l’objet d’un projet urbain ambitieux mené par l’agence ANMA. Le projet d’aménagement de cette Z.A.C. s’étire le long d’un parc actif que borde un ruban d’immeubles de logements collectifs adossé à des ensembles de maisons de villes. Objet du concours, l’ensemble de maisons proposé s’inspire du contexte local, et revisite l’habitat traditionnel des maisons de ville en interprétant de manière contemporaine les maisons mitoyennes en brique caractéristiques de la région nord.Par la répartition et l’assemblage typologique, les différentes maisons forment des variations volumétriques qui jouent néanmoins d’une volonté de compacité afin de répondre aux exigences économiques et thermiques actuelles. Le dessin de ces 30 maisons se veut humble sans « exubérance» ni « complexité » inutile. L’attitude du projet s’appuie plutôt sur l’acte de construire et sur des valeurs citoyennes et responsables. Jouant des paradigmes contemporains, il est respectueux du « patrimoine », local avec une relecture des maisons traditionnelles en brique, soucieux de l’échelle du « paysage » et avec une attention « écologique » forte (ensemble de maisons BBC), mais contenu dans sa forme architecturale. Dans l’esprit du projet urbain, le cœur d’îlot est ouvert. Le traitement du cœur d’îlot est réfléchi de manière à comprendre intuitivement qu’il s’agit d’un espace privé. Le traitement paysager quasi «domestique» favorise des transitions douces et floues entre espace minéral et végétal, tout en offrant une unité et une identité forte à ce lieu.

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LOGEMENT TYPE T5 PLANS RDC, R+1, COUPE

AXONOMETRIE D’ENSEMBLE 27

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Groupe scolaire

Concours, agence ARCAsite, Fenain (59), France MAITRE D’OUVRAGE : Ville de Fenain MAITRE D’OEUVRE : Arcasite_ Mandataire CHARGÉ DE PROJET : Jean Bourdelle MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉ : ADI : bureau d’étude structure,économie_ADIe : bureau d'étude VRD_ACTenvironnement : bureau d'étude HQE PROGRAMME : Requalification de l'école des trilleuls, 2 classes maternelles 5 classes élémentaires BUDGET :3 000 000 E/HT RÉALISATION : Concours CRITÉRE HQE : Bâtiment BBC, soit Cep, réf - 50% _gestion de l’énergie _Confort visuel et acoustique, Construction harmonieuse à faible impact_Gestion des déchets

Le parti architectural du projet est fondé sur l’analyse du site, le programme du Maître d’Ouvrage et l’image de l’école Le site est un ensemble de parcelles formant un triangle dont un côté est bordé par la voie TGV, un autre par des jardins privatifs et le troisième par la rue de la Paix. Cette forme particulière ainsi que l’environnement proche ont induit des choix volontaires : Se protéger des bruits de la voie_Ne pas gêner les voisins_Offrir en façade sur rue l’image d’un équipement public contemporain mais à l’échelle de la cité_L’image de l’école : équipement public d’enseignement il assure un rôle représentatif, participe à l’image du quartier et de la ville, mais doit être à échelle humaine et particulièrement à l’échelle des enfants Le parti architecturale s’appuit sur la volonté de créer un lieu à la fois emblématique (volonté de créer une dynamique nouvelle dans le quartier, mais également à l’échelle du tissu résidentiel existant et en devenir, et surtout à l’échelle des enfants. Cette volonté se traduit par les éléments suivants : VOLUMETRIE : L’école se décompose en 3 entités bien distinctes : Au rez de chaussée, un premier volume accueillant la bibliothèque, le préau et la partie technique, reprend la position de l’ancien bâtiment en limite de parcelle. Un second volume positionné en retrait permet de dessiner le parvis, et ainsi d’activer l’entrée de l’école. Enfin un dernier volume plus massif destiné aux salles de classe - vient recouvrir le tout. Ce dernier se différencie d’une part par la distance qu’il prend par rapport aux deux autres, lui évitant par conséquent de s’imposer. D’autre part ce volume s’identifie par sa matérialité. MATERIAUX : La brique : Dans un souci d’intégration, et de part sa qualité de matériaux résistant ; la brique habille les volumes situés au rez de chaussée coté rue de la paix. Une partie de l’ancienne façade est conservée. Encadrée par une brique nouvelle, cette trace sera mise en valeur, préservant ainsi l’image de l’ancienne école. Le zinc : Utilisé en toiture et en façade, le zinc comme matériaux moderne participe à l’image dynamique de la nouvelle école. De part ce traitement, les salles de classes se distinguent clairement du reste de l’édifice. De plus, la continuité mur-toiture permet une lecture nette du volume, et lui donne une identité propre. 28


1_ CIRCULATION ELEMENTAIRE

2_ CLASSE ELEMENTAIRE

3_ ATELIER

4_ CIRCULATION MATERNELLE

5_ GARDERIE - SALLE D’EVOLUTION

6_ BIBLIOTHEQUE BCD

AILE MATERNELLE Salle de classe Salle d’évolution - garderie Salle de repos

AILE ELEMENTAIRE Salle de classe Atelier

LOCAUX COMMUNS Bibliothèque BCD Hall d’accueil Préau

SANITAIRES Maternelles Elémentaires personnel

LOCAUX ADULTES Personnel TOITURE

Techniques Entretien

R+1

RDC

AXONOMETRIE D’ENSEMBLE 29


LOGEMENTS SOCIAUX

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Concours, Agence HJA, Toulon(83), France

MAITRE D’OUVRAGE : Terre du Sud Habitat MAITRE D’OEUVRE : Hannouz & Jeannau Architectes_Mandataire CHARGÉ DE PROJET : Jean Bourdelle MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉ : Ginger SUDEQUIP bureau d’études générales PROGRAMME : 37 Logements sociaux BUDGET : 3700000 Euros/HT RÉALISATION : Concours CRITÉRE HQE : Bâtiment BBC, soit Cep, réf 50% _gestion de l’énergie _Confort visuel et acoustique, Construction harmonieuse à faible impact_Gestion des déchets_Toiture plantée

Le projet s’attache à la résolution de quatre questions concomitantes : permettre un phasage efficace en termes de chantier, humainement gérable_installer les groupes de familles dans des relations proxémiques favorables_permettre des valeurs d’usage adéquates, en termes individuels et collectifs (à l’intérieur de chaque groupe)_définir une approche environnementale globale pour le projet en s’inscrivant dans la certification Habitat et Environnement. L’ensemble est drainé au Nord par une voie principale permettant un accès unique au site. Les voiries de desserte secondaire des entités sont volontairement en impasse afin de ne pas complexifier les relations, chacun étant confronté à un minimum de circulation automobile liée aux autre groupes. Chaque groupe bénéficie d’un espace commun introverti, néanmoins recoupé par des haies aux abords des maisons. La plupart des logements bénéficie d’un garage attenant, relié à l’entrée, ceci permettant des usages variés (buanderie, cellier, …) de cet espace. La morphologie du projet permet une orientation favorable des pièces principales. Les chambres en étage bénéficient d’une ouverture vers le Sud grâce à un principe de coupe adapté. L’utilisation de mur monolithique en Thermopierre permet un chantier rapide (quatre phases de 8 mois), une efficacité thermique compatible avec la RT 2012 et une grande pérennité (pas de doublages intérieurs ni extérieurs). Les typologies de logement permettent, à rez de chaussée, de réaliser un espace de vie complet pour les personnes à mobilité réduite. Le parti architectural dissocie visuellement les rez de chaussée, formant un effet de soubassement, et les étages qui s’expriment comme un volume superposé plus éthéré. Ce dernier reçoit un parement de zinc longues feuilles les assimilant à une toiture en rehausse. La silhouette du nouveau quartier est rythmée par le jeu des toitures alternées, tournées vers le soleil. Une grande répétitivité typologique est déclinée par le projet afin d’obtenir des économies d’échelle, en employant des techniques constructives très simples, quasi manu-portables (blocs maçonnés, planchers isolants poutrelles-hourdis). Les toitures des garages sont végétalisées afin de fractionner l’aspect visuel de l’opération pour des vues en surplomb. 30


PLAN MASSE

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3

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4 PHASAGE 0 31

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GROUPE SCOLAIRE

Concours, Agence HJA, La Fare les Oliviers (13), France MAITRE D’OUVRAGE : Commune de La Fare les Oliviers MAITRE D’OEUVRE : Hannouz & Jeannau Architectes_Mandataire CHARGÉ DE PROJET : Jean Bourdelle MAITRISE D’OEUVRE ASSOCIÉ : BECT bureau d’études pluridisciplinaire et économie Qualité environnementale PROGRAMME : Groupe scolaire primaire + maternelle + espace commun BUDGET : 8000000 Euros/ HT RÉALISATION : Concours CRITÉRE HQE : Bâtiment BBC, soit Cep, réf - 50% _gestion de l’énergie _Confort visuel et acoustique_Construction harmonieuse à faible impact_Gestion des déchets_Toiture plantée

Le projet s’implante en fonction des données environnementales du site et reconduit la trame agricole paysagère des vignes. La morphologie du projet, en «E» tourné vers l’Est, permet de doter les locaux du groupe scolaire d’une orientation favorable Nord-Sud, évitant ainsi éblouissements et surchauffes inhérents au soleil rasant. Cette morphologie permet aussi de protéger les locaux, les préaux et les espaces extérieurs, du vent dominant et des nuisances sonores générées par la voie de contournement. Le projet nécessite un dévoiement de la route qui mène actuellement à La Pomme de Pin à partir de l’Ouest. Ce détournement, au Nord du terrain, est favorable pour desservir les huit parcelles loties et constituer les divers accès de service du groupe scolaire. Un grand parvis d’accès au groupe solaire est constitué au Sud-Ouest, le long de la voie existante conservée, cette voie étant dotée au Sud d’une plate-forme de retournement, très efficace afin de gérer la dépose rapide des enfants de l’école élémentaire. Le porche d’entrée du groupe scolaire, en relation avec les préaux, est accessible directement à partir du parvis, les deux entrées étant clairement identifiées sous ce porche. Ce dispositif, établi sous la surveillance des bureaux du CLSH, est extrêmement pratique lorsque des familles ont des enfants scolarisés dans les deux entités du groupe scolaire. La partie Sud du terrain, au delà de la zone non aedificandi qui borde le canal, est consacré aux activités sportives et de plein air. Cette partie est traitée de la manière la plus bucolique possible et il y est proposé un «pavillon» pour le CLSH afin que celuici soit associé positivement à un lieu singulier. Une grande simplicité volumétrique permet l’inscription harmonieuse dans le contexte pavillonnaire et un dialogue avec le grand paysage arboré dont la silhouette marque le site au Sud. Les toitures sont plantées de haies arbustives dont l’implantation évoque les rangs de vignes. Ce dispositif participe à la régulation thermique des espaces intérieurs et extérieurs. Des ouies plantées sont ménagées dans la toiture afin d’apporter de la lumière naturelle aux circulations et préaux et afin de permettre une ventilation naturelle estivale par balayage thermique. A partir des points de vue surplombants au Nord, le projet s’exprime comme un socle paysager parfaitement intégré, sans rupture violente avec l’état initial du lieu. Le projet se définit également comme un microcosme mettant en relation adéquate espaces intérieurs et grandes cours de récréation de seize mètre de largeur.

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PLAN DE L’ECOLE

COUPE DANS LES 3 VOLUMES 0 33

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