DILUTION DE LA MAÎTRISE D’ŒUVRE ET DIMENSION CITOYENNE DE L’ARCHITECTE Mémoire HMONP_Soutenance Octobre 2018 DESA GRADE 2 : Novembre 2016 MSP : janvier 2018 _ septembre 2018
éCOLE SpéCIALE D’ARCHITECTURE Valérie Vaudou
WILMOTTE & ASSOCIéS Guillaume Renaud
JeanCharles Bel 11 rue Saint Luc 75018 Paris jeancharlesbel@gmail.com
Remerciements.
Je tiens tout d’abord à remercier l’agence W&A et Nathalie Pollet directrice des ressources humaines grâce à qui j’ai pu effectuer ma première longue expérience professionnelle en me transmettant une formation de qualité, et d’aborder une pratique de l’architecture dans de très bonnes conditions. Je remercie mon tuteur Guillaume Renaud et Michela Tonus, chef d’équipe, pour leur confiance, leur temps d’échange et leur écoute, ainsi que leur transmission d’outils précieux. Je remercie également Aurore Guiset et Socaïna Tlich architectes, pour leur professionnalisme, leur engagement et leur patience. Je remercie l’ensemble des intervenants du cursus HMONP de l’Ecole Spéciale d’Architecture.
«Il faut penser à ce qui arrive - nous sommes les producteurs de l’avenir.» Paul Virilio
Avant-propos Les études d’architecture m’ont formé à la discipline : à la fois artistique, théorique, philosophique, scientifique et historique. Elles laissent une grande liberté d’épanouissement et d’expressions. Les études d’architecture permettent de développer des savoirs, un esprit de synthèse et une logique critique ouvrant le regard sur tous les domaines liés à l’art. Ayant commencé mes études par un BTS Design d’Espace, puis ayant intégré l’Ecole Spéciale d’Architecture en 2ème année, avec comme objectif de « devenir architecte ». J’ai soutenu mon diplôme intitulé Chaumont InfraOrdinaire m’a permis de « m’affirmer architecte » en 2016. C’est dans cette optique que j’appréhende l’Habilitation à la Maitrise d’œuvre en mon Nom Propre dans la continuité de mon cursus : « être architecte ». Cet engagement marque la volonté de parfaire ma formation, de gagner en autonomie et d’intégrer les spécificités des pratiques professionnelles propre à l’exercice de la maitrise d’œuvre. L’occasion d’effectuer ma mise en situation professionnelle chez W&A, une structure stable aux fonctionnements et méthodes acquis était pour moi une chance, étant donné ma sensibilité au patrimoine et le positionnement de l’agence vis-à-vis de celui-ci.
SOMMAIRE
AVANT-pROpOS INTRODUCTION
I - WILMOTTE & ASSOCIES : UNE ENTREpRISE D’ARCHITECTURE Historique, une entreprise associée à une carrière La stratégie d’agence Ressources Humaines Administration Organisation de l’agence Organisation des équipes projet Méthode de projet Secteurs d’activité Communication, édition et développement Accès à la commande Masse de production, rapport honoraires Limites de ce système
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II - AppRENDRE LA MAITRISE D’ŒUVRE : L’EXpERIENCE A TRAVERS LE pROJET Fonctionnement de l’équipe. Méthode Et BIM ! L’expérience du chantier Mission partielle : choix stratégique de W&A Dilution de la maitrise d’œuvre
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II - DIMENSION pOLITIQUE DE L’ARCHITECTE : LA pOLITIQUE AU TRAVERS DU pROJET La responsabilité d’architecte Construction et exploitation, l’impact dans l’économie Architecture politique ? Qualité architecturale, un compromis L’architecte – arbitre et gage de qualité Vers une extension des rôles de l’architecte
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CONCLUSION ENGAGEMENT
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BIBLIOGRApHIE
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LISTE DES ANNEXES
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COMpéTENCES ACQUISES pENDANT LA péRIODE DE MSp
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Introduction Réaliser ce mémoire m’a permis de faire le bilan de ma formation initiale à l’ESA, ainsi que celle reçue durant ces huit derniers mois. Ces deux formations sont essentielles à la pratique de notre métier. Et en réalité, si l’apprentissage ne fait que commencer, je sors plus fort et plus déterminé pour assumer les responsabilités et les enjeux liés à notre profession. L’architecte produit le patrimoine de demain dans le respect de celui existant c’est pour ces raisons que j’ai voulu l’effectuer chez Wilmotte & associés, dont la signature est marquée par le concept de « greffe-contemporaine ». Au travers de cette Mise en Situation Professionnelle, j’ai découvert une réalité en perpétuelle dichotomie et dialectique : conception et engagement économique du concours, plaisir de la construction et responsabilité permanente vis-à-vis des normes constructives, enjeux de la commande privée et calendrier du mandat… Cette formation implique de pratiquer le métier tout en s’imposant une discipline d’observation, de compréhension critique et d’écoute. Il s’agit d’assimiler les étapes de maturation du projet, de comprendre les montages financiers, de prendre en compte la complexité juridique qui encadre notre profession et les responsabilités de l’architecte, de comprendre le fonctionnement d’une agence, et d’analyser la dynamique d’une entreprise. Il n’est pas évident de fédérer les intérêts personnels au service de l’œuvre collective. Travailler en équipe pour un projet d’architecture, au sein d’une grande agence, implique la responsabilité de chacun. Vivre au rythme du projet, cela signifie communiquer, anticiper, répondre au souhait de la maitrise d’ouvrage et parfois dans un calque caché, aux élus. Orchestrer les BET dans la conception d’un projet esthétique, technique et économique, c’est aussi notre rôle : un rôle de relais passant du rêve à une réalité tangible, ou parfois du fait de contraintes diverses font passer le confort des usagers au second plan créant le tort de la profession. Chose qui portant est à mon sens l’essence même du métier. « Pour les professionnels, l’architecture est « l’art de bien bâtir », conformément à la trilogie vitruvienne « solidité, beauté et utilité » qui conditionne la qualité d’une œuvre et pose l’architecture comme discipline à la croisée de l’art, de la science, de la construction et du social. Il s’agit d’un acte de création spatiale qui joue avec la « lumières, les volumes, les limites, la sensation, l’art, la liberté et la poésie » Michel Serre L’architecte n’a t-il qu’un rôle de conception ou au contraire devrait-il élargir son champs d’action et retrouver un rôle citoyen ? Il nous faut alors accumuler des connaissances, des logiques, des stratégies, des savoirs concrets qui définissent la profession de maitre d’œuvre, d’endosser les responsabilités qui en découlent. Concrètement, il s’agit donc pour l’architecte d’acquérir, d’approfondir ou d’actualiser ses connaissances dans trois domaines spécifiques: les responsabilités personnelles du maître d’œuvre, l’économie du projet et les réglementations.
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Il est question ici de synthétiser ma première expérience professionnelle et d’établir un regard critique quant à la profession de maitre d’œuvre et de m’aider à structurer un projet professionnel cohérent et d’établir les fondements d’une identité d’architecte. Dans un premier temps, ce mémoire s’intéressera à l’historique de l’agence, sa stratégie de communication et d’organisation qui ont su positionner l’agence dans un marché très concurrentiel tout en conservant une signature qui lui est propre. Dans un second temps, il sera question du positionnement de l’agence dans l’acte de construire et de la dimension politique du métier. Je reste convaincu qu’il existe autant de façon d’exercer que de formes, de parcours et de personnalités. Ce travail n’a pas pour but de théoriser sur « la » meilleure manière d’exercer le métier d’architecte, ce mémoire tend à explorer les mécanismes qui sous-tendent le fonctionnement d’une agence tel que Wilmotte & Associés, de manière à appréhender par la suite une posture personnelle sur la création d’une activité en mon nom propre.
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Jean-Michel Wilmotte, 2017
I WILMOTTE & ASSOCIéS : UNE ENTREpRISE D’ARCHITECTURE Loin de l’image d’architecte / artiste chère à un grand nombre de praticiens, l’agence Wilmotte & Associés dénote dans son approche, l’agence se positionne comme une véritable entreprise d’architecture, véritable outil de production à la fois efficace et rentable associant des préoccupations d’ordre intellectuelles et économiques
Historique, une entreprise associée à une carrière De ses débuts à la constitution d’une des plus grandes agences d’architecture française, Wilmotte&Associés est le fruit d’une évolution progressive et continue. En 1976 Jean-Michel Wilmotte crée son studio d’architecture d’intérieur Governor, seulement trois ans après son diplôme de l’école Camondo. C’est une SARL au capital de 50 000 francs. Son style sobre et élégant séduit de nombreux clients . Son design industriel de mobilier et luminaires lui apporte une notoriété au travers de prix prestigieux. En 1982 il est commissionné par Francois Mitterand pour l’aménagement d’une partie des appartements de l’Elysée. Suivi par le maire de Nimes qui lui commande l’aménagement du musée des Beaux Arts. A cette époque l’agence compte 10 salariés et occupe de locaux sur le quai des Celestins à Paris. Les premiers collaborateurs de Jean Michel Wilmotte restent a ses cotés jusqu’a ce jour (Charles Moliner, Claire Sentis, Marie Gancel..) La société Académie SARL (future Wilmotte&Industries) est créée en 1986 en tant que structure séparée pour répondre aux marchés de design industriel, de mobilier, luminaires et mobilier urbain et lui permet de déposer des modèles à l’INPI (Institut de la Propriété Intellectuelle). Il ouvre également une boutique à Paris, Place de l’Odéon. La même année il inaugure son premier bureau à l’étranger Wilmotte Japon. Il obtient ses premières commandes d’architecture en association avec des bureaux locaux pour la réalisation du centre culturel de 3000 m2 Bunkamura à Tokyo. Il fermera Wilmotte Japon en 1992. En 1989 l’agence achète un immeuble entier et s’installe au 68 Rue du Faubourg Saint Antoine, où elle est jusqu’aujourd’hui. Elle compte déjà une cinquantaine d’employés. Jean Michel Wilmotte est agréé en architecture par l’Ordre des architectes en 1993 selon la procédure définie par l’article 37-2 de la loi n°77-2 du 3 janvier 1977 sur l’architecture. L’inscription au Tableau va lui permettre de déposer sa signature légale et se porter responsable de projets architecturaux. C’est également à ce moment-là que l’agence change de positionnement et élargit ses missions à l’architecture et l’urbanisme. En 2002 Governor SARL devient
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Wilmotte&Associes SA avec un capital de 150 000 euros. En 2005 l’Ordre des Architecte exige que la société change de statut et devient Wilmotte & Associés SAS d’architecture. Les capitaux sont familiaux et les 7 associés sont des membres de la famille Wilmotte avec Jean-Michel Wilmotte en associé majoritaire. A partir de 2017 le site de vente en ligne Wilmotte Store répertorie tous les objets imaginés et édités par W&I. Aujourd’hui l’agence est une des plus grandes en France, classée cinquième selon son chiffre d’affaires en 2016 par la revue d’A et depuis 2010 est classée parmi les 100 plus grandes agences mondiales par la revue anglaise Building Design, en position 73 en 2017. Entre 2006 et 2011 l’agence double de taille avec 180 collaborateurs contre 108. En 2017 elle compte environ 230 personnes et connait un fort développement à l’étranger avec Wilmotte UK (2007) et Wilmotte Corée (2009). La création de la Fondation d’entreprise et le Prix W en 2009, permet de promouvoir la “greffe contemporaine” sur des bâtiments historiques ainsi que d’être en contact avec plus de 3500 jeunes professionnels et est donc un outil de recrutement puissant.
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L’agence est propriétaire de plusieurs locaux annexes dans le 11eme et le 3eme arrondissement à Paris. Une antenne à Sophia Antipolis est dédiée uniquement au projet du stade de Nice. Le Chiffre d’affaire de l’agence a presque triplé durant la dernière décennie avec 11 millions en 2005, 17.9 millions en 2008, 20 millions en 2009 et 28 millions en 2016. Cette croissance est d’autant plus étonnante qu’elle a eu lieu dans un contexte marqué par la crise économique mondiale.
CA global : archi, urba et intérieurs
du 01/10/2014 au 30/09/2015
du 01/10/2015 au 30/09/2016
du 01/10/2016 au 30/09/2017
26 035 747 €
28 371 493 €
29 164 201 €
La stratégie d’agence “Ma spécialité, c’est de n’en avoir aucune” “Depuis le début, j’ai la volonté de m’attaquer à toutes les échelles et surtout de ne pas refuser les petits projets, parce qu’ils nous permettent de garder cet esprit artisanal. Ils sont aussi parfois des terrains d’expérimentation, que nous pourrons ensuite retranscrire à l’échelle d’un bâtiment par exemple. Nous sommes perpétuellement en quête d’éléments qui feront notre vocabulaire de demain. Je n’ai pas vraiment de limites. Je suis curieux et lorsque l’on me propose un nouveau domaine, j’ai envie d’aller voir plus loin. Cette diversité me rend plus créatif.” 1 L’agence met l’accent sur l’accompagnement du Maitre d’ouvrage. JeanMichel Wilmotte malgré son image polie et convoitée, reste un professionnel à l’écoute et non pas un architecte star. Son style sobre et élégant et son respect des contraintes temporaires et budgétaires du projet rassurent les maitres d’ouvrage. Le projet est lancé à la suite de rencontres avec le client qui est à même de partager en détail ses attentes, ses idées sur le processus de collaboration, sa définition du programme et les besoins des usagers finaux. Suite à cette rencontre les besoins exprimés sont transposés en spatialité. L’architecte est mieux préparé dans son discours à reprendre le vocabulaire de son client et de lui proposer des solutions qui vont dans le sens de ses envies tout en restant sans compromis sur la qualité architecturale de la réalisation. La vraie richesse de W&A est le sens de la diplomatie, la culture de l’humain et du dialogue. Pour mieux comprendre le positionnement et l’organisation de l’agence on peut se baser sur la classification des agences proposée par le consultant américain Weld Coxe dans son ouvrage Success strategies for design professionals : super-positionning for architectes and engeneer firms, 1987. L’hypothèse du livre stipule qu’une agence d’architecture pour avoir du succès doit aligner son «processus de projet», aux souhaits des clients et embaucher son personnel de manière correspondante. Coxe place les agences d’après leurs processus de projet organise en trois grandes typologies - «Idée», «Service» et «Produit» 2. Dans la grille de lecture proposée par l’auteur, Wilmotte&Associe se situe plutôt dans la typologie «Service». La maitrise d’ouvrage recherche ce type d’agence pour sa notoriété, sa réputation et sa méthodologie pour traiter des sujets complexes, des situations non standardisées. Ici le rôle de l’architecte est celui de conseil et de gestionnaire. Le produit d’une agence de ce type est l’expérience et la qualité du service qui sont renforcées par des certifications (ex ISO 9001). Les commanditaires idéaux sont les institutions et maitres d’ouvrage publique ainsi que les grands groupes privés. Pour répondre aux exigences des MOA l’agence doit œuvrer dans des disciplines variées. Les équipes sont organisées sous la tutelle de chargés de
1. Jean-Michel Wilmotte http://www.artravel.net/jean-michel-wilmotte/ 2. Chesneau, I. et al. “Profession Architecte”, Paris : Éditions Eyrolles. (2018)
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projet expérimentés qui prennent beaucoup de responsabilité. L’organisation des équipes s’apparente presque à « des agences dans les agences ». En matière de RH le personnel est correctement rémunéré selon la convention collective des architectes. Le droit social et les responsabilités d’entreprise sont renforcés. Comme exemple d’agences de ce type, autres que Wilmotte & Associes on peut citer Valode & Pistre ou encore Viguier. Même si chacune de ses agences à sa propre spécialité (le patrimoine chez Wilmotte, les IGH chez Viguier) ainsi ils sont parfois sollicités sur des projets uniques de très haut standing ou le processus créatif de production, le développement, et la communication de nouvelles idées sont primordiales,
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Outre que le processus de projet Coxe défini deux types de logique d’entreprise et de valeurs de pratique : les agences qui privilégient leur production architecturale au-delà de tout et les agences qui vont centrer leur stratégie sur la rentabilité en tant que gage de pérennisation. Pour ceux qui centrent leur entreprise autour d’une vision du métier, certains projets phares malgré une mauvaise rémunération apporte une notoriété et sont vu en tant qu’investissement intellectuel qui portera ses fruits plus tard. D’une manière contre-intuitive l’architecte qui se préoccupe surtout de son projet et son client parfois au détriment de sa propre survie financière devient très dépendant. La politique de son agence est presque directement dépendante de ses clients. Le danger étant d’autant plus grand quand il s’agit d’un petit nombre de clients récurrents. Dans cette optique « il n’y a pas de grands Architectes, il n’y a que des grands clients. » Campo Baeza D’un autre côté, ceux qui privilégie la rentabilité perçoivent leur rémunération en tant que gage d’indépendance par rapport au client qui leur permettrait de travailler dans des meilleures conditions et d’obtenir un produit final de meilleure qualité. Le risque est de n’accepter que des missions «rentables» et de sombrer dans un manque d’innovation et une hyperspécialisation. Le choix stratégique quel qu’il soit est formé par la perception que les dirigeants ont de leur métier, de leur déontologie, histoire personnelle et positions politiques ainsi que de leur rapport à l’argent. 1. Dans la catégorie “Produit”, les agences proposent une réponse hautement quantifiable et de qualité constante produite grâce à un processus standardisé et très contrôlé qui permet le respect élevé des délais et des coûts. Les clients sont ceux pour qui les questions de coût d’entretien et technique par exemple priment sur les enjeux architecturaux. Ces agences vont employer des spécialistes techniciens expérimentés et bien rémunérés. Son produit étant l’expertise spécialisée s’adapte aux besoins de la promotion privée et les services de l’Etat (ex. Data centers, Prisons, Hôpitaux, Logements collectifs et bureaux labellisés). De plus en plus de BET s’emparent de ce type de marchés et des processus comme le BIM facilitent la standardisation, efficience et contrôle des prestations exigés par les MOE, alors que la certification permet de quantifier leur valeur. 2. Les agences de type “Idée”, à l’opposé du diapason, sont celles qui apportent des réponses subjectives à des problématiques “uniques”. L’accent mis sur l’innovation et le concept, la production de ces agences est très liée à la personnalité de son dirigeant qui prend le rôle de “maitre”. Les écarts de salaires sont souvent grands entre les jeunes et les expérimentés, le turnover des employés est important, les rythmes de travail intenses. La plupart du temps, le profil d’employé très brillant ne fidélise pas avec leur employeur. Les compétences exigées vont être très larges et dépassent le domaine de l’architecture et aussi diverses que l’art, l’économie, le marketing, l’écriture, la R&D, le graphisme, la communication. Ces agences recherchent les récompenses.
Ressources Humaines Jean Michel Wilmotte a su dès le début s’entourer de gens de confiance avec des compétences complémentaires. Ses collaborateurs les plus proches qui l’ont suivi jusqu’à leur retraite ont chacun une spécialité complémentaire : la gestion, le business développement, les ressources humaines, l’architecture, l’urbanisme, l’architecture intérieure, le design. Cela prouve qu’il y a un réel suivi et une fidélisation de certains salariés. Savoir déléguer et s’entourer de gens issus de milieux et de parcours différents sont certainement des qualités qui permettent la longévité et l’adaptabilité d’une entreprise. C’est une observation que j’ai pu faire dans mon parcours personnel. Pour parvenir à bien juger les compétences des autres ils est utile d’élargir le spectre de ses intérêts et de rester curieux en dehors de sa profession stricte. L’entreprise comptait 274 collaborateurs au 1er juillet 2018 toutes sociétés confondues, parmi eux : 170 architectes, 27 architectes d’intérieur, 6 designers, 1 urbanistes, 1 paysagiste et 22 infographistes. La moyenne d’âge est de 38 ans. Cela indique qu’une grande partie des salariés est expérimentée tout en étant jeune. Le reste des salariés est composé du personnel administratif, d’une équipe de communication, d’une équipe de comptables (9), ou encore d’une équipe d’informaticiens (3). Parmi ces salariés, 27 % sont étrangers, représentant 23 nationalités différentes et 18 langues parlées ce qui favorise la présence de l’agence à l’international.
Administration
Le pôle administration est composé de onze collaborateurs. Gestion administrative et financière : Quatre personnes (une directrice administrative, une juriste, un chargé de mission, une assistante) sont en charge de la gestion financière des projets architecturaux. Ils gèrent les contrats publics et privés des opérations en France et à l’étranger. L’agence utilise le logiciel Medicis pour le calcul des honoraires, par la suite une réévaluation s’opère en fonction des négociations engagées avec le client. Les factures sont transmises à chaque fin de phases, avec un règlement demandé dans un délai de deux mois. Comptabilité : Trois personnes s’occupent du pôle comptabilité. Elles gèrent la comptabilité des cinq structures en France et à l’étranger. Quotidiennement nos échanges se limitent aux notes de frais et distribution de tickets restaurant. Nos fiches de paye étant archivées dans un coffre-fort numérique externe à l’agence (Digiposte). Ressources humaines : Trois autres personnes sont en charge du suivi du personnel. Elles veillent à l’application de la Convention Collective nationale des entreprises d’architecture du 27 février 2003, au sein de l’agence et aux avantages salariaux spécifiques au métier tel que la récupération du temps de travail.
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Organisation de l’agence Le Directeur de projet constitue une équipe qui reste plus au moins fixe. Les transferts d’employés entre équipes est rare et constitue presque une mutation. Des renforts temporaires peuvent être sollicités chez les autres équipes en cas de forte charge de travail. Une équipe se constitue d’un directeur de projet, des chargés de projet, plusieurs architectes assistants, un infographiste dédié, un architecte en charge du suivi chantier, et éventuellement un ou plusieurs stagiaires.
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Les équipes s’apparentent à des petites agences d’architecture qui fonctionnent de manière autonome tout en partageant les ressources communes de l’agence - administration, materiautheque, reprographie, infographie, atelier maquette etc. Si l’intention est de garder un projet au sein de la même équipe tout au long, il arrive assez souvent de transférer un projet d’une équipe a une autre. Par exemple l’équipe dans laquelle je suis avait gagné une mission d’esquisse d’un stade mais n’ayant pas l’effectif pour le développer, nous avons dû le transférer à une autre équipe. Dans le cadre d’une mission VISA des architectes expérimentés mais aussi parfois des jeunes architectes accompagnent le maitre d’ouvrage tout au long des chantiers pour assurer la conformité. Les missions EXE étant rares au sein de l’agence il n’y a pas d’équipe dédiée aux phases détail avancées ni des ingénieurs mais plutôt des architectes expérimentés de plusieurs années qui s’en chargent au sein de l‘équipe qui a développé le projet.
JMW
Directeur d’agence
Directeur de projet
Chargé de projet
Assistants confirmés Assistants non confirmés
Organisation des équipes projet L’agence travaille simultanément sur plusieurs projets, actuellement une centaine en phases différentes dans 27 pays différents. Pour mener à bien cette charge de travail importante l’agence s’organise en une vingtaine d’équipes projet. Cette multitude de compétences internes va dans le sens d’une logique de rentabilité en matière de coût-délais-qualité permettant de produire en interne l’ensemble des éléments nécessaires à l’élaboration d’un projet et à sa communication. L’agence augmente ainsi sa réactivité et réduit les coûts économiques du temps de travail mais on observe un relatif cloisonnement entre les équipes. Dans chaque équipe, un responsable est désigné pour travailler sur le projet de la conception à la livraison. Il va conduire une équipe spécialement constituée et à l’occasion, coordonner les efforts avec l’équipe de designers et d’infographie ainsi que l’atelier maquette et la matériauthèque. Le responsable ainsi choisi va assurer le suivi qualitatif (respect du programme et exigences esthétiques et de confort), le respect des échéances temporelles, le budget du projet. Il s’assurera que chaque membre de l’équipe est assigné à une tache qui lui correspond au mieux, qu’il est pleinement impliqué dans le projet en cours et à une bonne compréhension des contraintes budgétaires et des délais à respecter. Le chef d’équipe effectue régulièrement des synthèses de situation pour chaque mission lors de rendez-vous avec Jean-Michel Wilmotte. W donne son opinion, ses prescriptions mais aussi, se tient informé sur l’avancement de tous les projets de l’agence. La grande majorité des directeurs / chef d’équipe ont une ancienneté à l’agence et ont fait l’objet de promotion interne. De plus en plus de profils d’envergure internationale s’intéresse à l’agence et postule après avoir occupé des postes clés dans d’autre agences (OMA, BIG, Foster + Partners...) En ce sens elle affirme son désir de constituer des équipes indépendantes, capable de nourrir un projet de manière autonome et particulière, pouvant ainsi répondre à autant de commandes différentes qu’il existe d’équipes.
Méthode de projet Un travail transversal est aujourd’hui indispensable pour répondre au mieux aux attentes des Maitre d’Ouvrage. Le Directeur de projet assure la majorité de la communication entre les différents interlocuteurs, prépare les rendez- vous, planning, présente le projet. Les architectes chargés de projets peuvent l’accompagner dans les réunions client tandis que les architectes moins expérimentés peuvent ponctuellement assurer des correspondances avec les co-traitants. L’agence est sollicitée sur un grand nombre de projets, et répond aussi bien à des marchés publiques (musées), privés et des commandes de particuliers. Cette diversité mène à un grand nombre de configurations entre les acteurs principaux: L’équipe Maitrise d’Œuvre / L’équipe Maîtrise d’Ouvrage / Les différents intervenants extérieurs concernés par le projet. Chaque projet étant différent, chaque approche est différente mais adaptée aux besoins du client dans le respect de son programme.
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Ci-dessus, Le carrÊ et les jardins Richaud, Versailles, 2015 En haut, Nef du Collège des Bernardins, 2008
Secteurs d’activité L’agence est connue pour son portfolio très diversifié. La « non spécialisation » des marches traités est le credo de son fondateur Jean-Michel Wilmotte. Pourtant dans la pratique on discerne une préférence dans les marchés de luxe, la culture et les projets de grande taille. Parmi les projets, les plus lucratifs et prestigieux sont le tertiaire - les sièges de grandes entreprises Arcelor-Mittal, L’oréal, Uniliever, Station F, le Siège de l’ONU au Sénégal etc.; les équipements - le stade Alianz-Riviere à Nice, Centre de Gestion Sportive Ferrari à Milan, Hôpital Américain, l’ICM à Paris, etc; Les centres culturels - Daejeon en Corée du Sud, Centre culturel russe à Paris, Intérieurs, muséographie et rénovation pour des chantiers prestigieux le Louvre, l’Elysée, le Collège de France, le collège des Bernardins, le Lutécia etc…Wilmotte & Associes est aussi présent sur les chantiers de logements collectifs privés, les hôtels et autres.
Communication, édition et développement L’agence principale 68 rue du faubourg Saint-Antoine, occupe un immeuble de huit étages et fait figure de symbole dans le quartier. Rénové par Jean Michel Wilmotte, l’immeuble est à l’image de son créateur. L‘immeuble se veut être la vitrine de l’agence : peinture noire, joint creux, hall d’accueil majestueux. Il n’est pas rare qu’en pleine journée des clients effectuent une visite d’agence. « L’architecture est une expression de la culture construite mais aussi d’une culture du discours. » Bien que JMW ait développé un réseau relationnel de grande ampleur, qu’il ait réalisé des projets dans 133 pays différents, W&A est paradoxalement très connu auprès du grand public et beaucoup moins reconnu parmi les architectes. Contrairement à Jean Nouvel et Renzo Piano, deux contemporains de Jean Michel Wilmotte, on se réfère beaucoup moins à son nom et sa production. Le pôle communication, édition et développement est composé de sept personnes à plein temps. La directrice de communication, est chargée de l’identité visuelle de l’agence en France et à l’étranger. Elle gère les contacts avec les journalistes et les évènements extérieurs que Wilmotte & Associés organise. Le nombre de publication d’articles de Jean Michel Wilmotte s’élève à une quinzaine par semaine mais il ne s’agit pas toujours de la presse spécialisée en architecture. Chaque année, la presse lui consacre six à huit articles de fond, et, est de plus en plus présent aux interviews télé : BFM Business, télématin … Il est d’ailleurs intéressant de soulever que JMW est interviewé autant pour son statut d’architecte-designer que pour son statut de chef d’entreprise. Plusieurs monographies de Wilmotte et Associés ont été publiées mais à l’origine de ces projets se tiennent non pas l’agence par un effort d’auto diffusion comme pratique par exemple OMA ou LAN mais souvent à la demande directe d’un éditeur ou financé par la Maîtrise d’ouvrage comme le livre sur la « station F » par exemple. Deux personnes sont responsables de la communication en interne. Elle se
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limite à la diffusion d’une revue presse mensuelle où les articles sur les projets de l’agence et les articles concernant JMW en personne sont compilés. Elles travaillent également sur le site internet. On peut d’ailleurs remarquer que le site web est d’avantage un outil de séduction mettant en avant la force de l’entreprise plutôt qu’un simple portfolio. Le pôle communication, prospection et développement est également en charge des dossiers de candidatures de l’agence aux concours et appels d’offre importants
Accès à la commande L’accès aux commandes est principalement privé (81%). L’objectif est d’étendre au maximum le champ d’action de l’agence. Les risques liés à la réduction de la commande sont donc minimisés par la variété des projets réalisés mais aussi par la quantité. Au début de l’année 2018, une centaine de projets étaient en cours. Avant la crise 71% des projets étaient des commandes privées contre 81% après la crise. Le nombre de commandes publiques ont alors baissé et le taux de concours gagnés reste faible environ 15 gagnés pour 27 perdus.
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La stratégie de l’agence W&A est basée sur une multitude de projets et d’échelles d’intervention. W&A est avant tout une agence de conception. Pour la plupart des projets, elle s’associe à des agences d’architecture locales qui gèrent alors les chantiers en tant que maîtres d’œuvre d’exécution. W&A a une mission qualitative de contrôle de la conformité architecturale sur les chantiers. Cela lui permet de co-traiter les projets et d’élargir son panel d’intervention. En déléguant sur le terrain, W&A peut répondre en amont à plus de demandes. C’est une stratégie que j’expliciterai dans la seconde partie de ce mémoire à travers l’exemple concret d’un chantier géré par notre équipe. Toutefois, l’agence cherche à développer au maximum ses capacités pour faire face à la compétitivité. Des chargés de projet d’agences concurrentes sont recrutés pour créer au sein de W&A des cellules spécialisées, comme par exemple pour les concours. Ces chargés de projets qualifiés font également office de référence pour l’agence et participent à sa notoriété. Cette stratégie d’intervention repose sur le carnet d’adresses personnel de JMW. Dès ses débuts, JMW a su créer des contacts qui se sont révélés très bénéfiques pour l’avenir et l’image de prestige de l’agence. Il est proche de certains « grands patrons » du CAC 40 et de la sphère politique. Aussi, il est membre du Siècle et depuis peu Académicien. L’agence gère également son carnet de commandes en participant à d’importants salons comme le MIPIM (Marché International des Professionnels de l’Immobilier) et le salon du Design à Milan.
Masse de production, rapport honoraires « L’architecture fait partie de ces métiers que l’on n’interrompt pas. Quand on arrête après avoir été habitué à un rythme aussi soutenu, on est foutu ! » Jean-Michel Wilmotte
Il y a au sein de l’agence un roulement de projet très important. Aussi étonnant que cela puisse paraître étant donné la taille de l’agence, il n’y a pas de véritable comptabilité analytique mise en place. Les stratégies de développement ne fonctionnent pas de manière prévisionnelle et rationnelle ni par anticipation. L’agence fonctionne toujours comme une entreprise familiale de petite taille de façon pyramidale. Elle vend une prestation forfaitaire à ses clients. Pour évaluer la rentabilité d’une mission, on impacte un taux horaire à ce forfait. Une heure est vendue 160 euros alors que son coût réel est de 90 euros. C’est une valeur moyenne s’appliquant à tout salarié, quelque soit son salaire. Il s’agit là d’une évaluation très approximative. Certaines agences fonctionnent de manière rétroactive par rapport aux contrats, c’est-à-dire que selon le montant touché, une équipe ne travaillera que pour le nombre d’heure rentable. Le fait que l’agence diversifie sa production sur cinq départements lui permet d’équilibrer ses comptes. Le pôle design est très rémunérateur notamment avec les royalties alors que les projets d’urbanisme sont beaucoup moins lucratifs. Ainsi, l’agence W&A se repose sur son expérience, son importante trésorerie et son nombre croissant de salariés, qui lui permettent de prendre des risques, de multiplier les projets, de ne refuser quasiment aucun contrat.
Limites de ce système Grandir pour être plus libre ? Jean-Michel Wilmotte a imaginé son agence « pierre par pierre » tout en développant son réseau. Il a su se positionner dans le marché privé. Cependant, cette capacité a donner suite à toute commande procure à l’agence un rythme de travail relativement dense, ce qui est nécessaire face au nombre de salariés. Pour autant un nombre important de dossiers (en général des pré-études et esquisse sommaire) évalués au rabais ou à l’amiable passent entre les mains des équipes. Celles-ci sont contraintes de faire des rendus dans la hâte tout en maintenant une exigence de qualité de dessin. D’une part, c’est une critique d’ordre déontologique que je souhaiterais faire de ces méthodes. Il me semble qu’une agence d’une telle importance comme il en existe peu en France devrait s’imposer une discipline avec quelques grands principes liés au respect et valeurs de la profession. Elle devrait profiter de sa notoriété non seulement pour montrer l’exemple mais surtout user de sa notoriété face aux autres acteurs du bâtiment qui n’ont guère de préoccupations pour la qualité architecturale. D’autre part, je regrette ne jamais avoir entendu parler de développement durable durant ces 8 mois, bien que l’agence use de son image de qualité des projets qui est en quelques sorte une certaine durabilité, l’agence ne semble ne pas se préoccuper de l’impact de ces projets dans la biodiversité et leurs impacté écologique. A mon sens, la protection du patrimoine et l’écologie vont de pair.
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Poteau avariĂŠ, Chantier hotel Mama Schelter, Paris VX, Septembre 2018
II AppRENDRE LA MAITRISE D’ŒUVRE L’EXpERIENCE A TRAVERS LE pROJET L’année effectuée lors de la Mise en Situation Professionnelle d’abord chez Franklin Azzi pour une durée de deux mois que j’ai préféré interrompre, puis chez Wilmotte & Associés ne suffit malheureusement pas à aborder en profondeur toutes les phases d’un projet. Cependant, le phasage du projet que je vais présenter par la suite est divisé en deux tranches et m’a permis d’avoir une vision condensée de l’ensemble du processus de production, du concours jusqu’au début du chantier.
Fonctionnement de l’équipe. J’ai intégré l’équipe de Michela Tonus en janvier 2018 au sein de l’agence Wilmotte en tant qu’assistant chargé de projet. La constitution de l’équipe est récente, Michela a été détachée de l’équipe de Ralf Levedag pour former avec Guillaume Renaud (mon tuteur) une équipe plus modeste, néanmoins, l’effectif tant a s’étoffer. Le parcours professionnel de Michela est studieux. Après obtention de son diplôme de l’université Columbia de New York, elle intègre l’agence SOM à New York, puis Asymptote. En 2007 elle rejoint les équipes de OMA à New York puis à Rotterdam travaillant sur des projets telle que la Fondation Prada à Milan. En 2012, elle intègre l’agence LAN à Paris, puis Wilmotte & Associés en 2013 en tant que chargée de projet. Guillaume Renaud (mon tuteur) formé par Michel W.Kagan se prévaut d’une forte expérience en conception de projet, design / visualisation 3D et de 13 années d’expérience en architecture. Ensemble, Michela et Guillaume ont à leurs actifs de très nombreux concours. L’équipe a commencé à se former à partir du moment où le projet ICONIC a été remporté, acceptant de se lancer dans l’étude du projet. Depuis, l’équipe compte deux chargés de projet (un pour chacune des tranches), auxquels s’ajoutent deux assistants, un stagiaire et moi HMO. Bien que focalisés sur l’ensemble immobilier du Cap d’Agde, l’équipe aide en parallèle ponctuellement sur des concours. Ce fut mon cas, j’ai principalement participé à l’étude dans différentes phases du projet ICONIC, (dans ses deux tranches) mais j’ai aussi participé à une faisabilité et deux concours. Cela implique une véritable dynamique. Au sein de ce groupe de travail relativement jeune, la hiérarchie découle directement de l’expérience de chacun d’entre nous. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir réellement intégré l’équipe et d’être inclus dans son organisation. Aussi investi que je puisse l’être, je tente parfois avec difficultés de garder une distance d’observation nécessaire pour la HMO du fait de la charge de travail importante. Néanmoins, lors de mes précédentes expériences j’avais participé principalement à des concours. Chez Wilmotte, j’ai pu pour la première fois participer à des phases plus avancées. « Notre moyen de communiquer, c’est le dessin » m’a répété de nombreuse fois Michela. En termes de rigueur de dessin et de méthode de travail, j’ai pu apprendre beaucoup. Au-delà de l’aspect technique et de la temporalité que peut représenter un tel projet, j’ai pu apprécier une part de la valeur humaine de la profession et l’importance de la communication dans les échanges en interne et en externe.
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Iconic_plan masse, W&A 2018
Cas pratique : projet ICONIC Cap d’Agde (34) Situé à l’entrée de ville du Cap d’Agde, le projet Iconic s’implante le long d’une rambla reliant le port au nouveau casino et au centre des congrés. L’ensemble du site est un quartier piéton et paysager offrant aux visiteurs des lieux d’animations de repos et de convivialité. Le concours du projet a été rendu en avril 2017, la première pierre a été posée le 7 juin 2018, le démarrage des travaux est envisagé en Septembre 2018 pour une ouverture au public en 2020. Un autre concours pour un hôtel Hyatt venant clore cet ensemble, a également été remporté en juin 2018 par l’équipe. La ville d’Agde a choisi Kaufman & Broad, en co-promotion avec le promoteur Helyxir, et l’agence W&A pour réaliser le projet phare de cet aménagement audacieux. Iconic est un ensemble immobilier de 25000m2 de logement et commerces réparti sur deux sites. L’ensemble comprend 200 logements, une résidence de tourisme et une résidence séniors se développant sur quatre bâtiments cylindriques en gradins de hauteur r+8 pour les plus hauts. Le projet se caractérise par une architecture simple de balcons continus en bandeaux de béton blanc contrasté par une façade en retrait de teinte plus sombre et au cœur des bâtiments un patio végétalisé et méditatif permet d’apporter lumière et transparences visuelles au niveau des commerces. Les commerces se répartissent de façons continues en rez-de-chaussée et sont orientés vers la rambla. Une Mairie annexe et une Poste, occupent une partie du rez-de-chaussée et participent ainsi, à la vie du quartier. 25
Méthode A mon arrivée au sein de l’équipe, j’ai travaillé sur l’APS de la Tranche 2. Cette phase d’adéquation programme/surface précise la composition générale en plan et en volume après le concours, c’est une phase de correction. On détermine les surfaces, les plans d’appartements sont esquissés et on commence à intégrer des dispositions techniques en collaboration avec des Bureaux d’Etudes Technique ayant été mandatés par la Maitrise d’ouvrage. Lors de cette phase, on m’a confié la coupe générale du projet afin de prendre pleinement conscience du projet. Comme le stipule le contrat de Maitrise d’œuvre de conception architecturale « L’ensemble du dossier APS est remis par le Maitre d’Ouvrage au Contrôleur Technique afin qu’il établisse son rapport préalable avant le dépôt de permis de construire. » Nous avons enchainé par la constitution du dossier de demande de permis de construire de la Tranche 2, le permis de la tranche 1 étant déjà accordé. Cette pause administrative où le Maitre d’œuvre de conception élabore les documents d’aménagements exigés par la réglementation et par l’administration (Ville, Pompier, D.D.E,…) et participe à toutes les réunions de mise au point. Durant l’APS et le dépôt de permis de construire j’ai principalement travaillé sur la coupe du projet, document important pour le dossier puisqu’il fixe les altimétries ainsi que sur les façades du bâtiment. Cette étape me questionne par rapport à la loi ELAN : Qui d’autre qu’un architecte à la compétence
d’établir les dossiers de demande de Permis de Construire ? N’est-ce pas une reproduction des grandes erreurs du passé pour la qualité de l’habitat bafouant le cadre vertueux de la Loi MOP ? Comme énoncé précédemment le phasage du projet en deux tranches / deux temps m’a permis d’avoir une vision globale accélérée du processus de conception puisque j’ai directement enchainé avec l’APD de la Tranche 1. Cette étape fixe les grandes lignes du projet : l’aspect, les dimensions de l’ouvrage, les façades, plans et coupes sont arrêtés. Les allers-retours avec les bureaux d’études s’intensifient, les matériaux apparaissent, le CCTP est embryonnaire et des détails significatifs sont à l’étude. Nous sommes confrontés à la réalité économique du projet, l’estimation définitive du coùt prévisionnel des travaux est établi. Pour ce projet deux économistes sont mandatés, le premier en lien directe avec la maitrise d’ouvrage, le second est un bureau d’étude co-traitant. Or, ils n’ont jamais voulu donner de résultat précis.
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Le Dossier de Consultation des Entreprises « Sur la base de l’avant-projet approuvé par les Maîtres d’Ouvrage et sur ordre de ceux-ci, le Maître d’Œuvre de Conception établi le projet architectural nécessaire aux consultations comportant tous les éléments graphiques ci-après énoncés, permettant aux entrepreneurs consultés de chiffrer, sans ambiguïté, la nature et la quantité des fournitures et/ou prestations au travers de carnet de détails ». Pour ma part, j’ai prêté aide sur l’ensemble des carnets divisés en lots (serrurerie, VRD…) mais particulièrement sur le carnet des aménagements intérieurs, choix de matériaux, demande d’échantillons. Mais aussi, sur le calepinage des balcons et terrasses extérieurs qui était une demande précise de Jean-Michel Wilmotte qui se souciant du rendu de la pose de dalles sur plots dans des balcons et terrasses de formes circulaires, un exemple du souci du détail de cet architecte qui lui est si caractéristique. Pour encadrer et normaliser la production Kaufman & Broad, le maitre d’ouvrage, impose à ses interlocuteurs des prescriptions typologiques et techniques très précises comme des carnets de logements type et des carnets de détails généraux. « Ces documents seront établis en participation avec les bureaux d’Etudes Techniques, l’Economiste/Descripteur et la Maitrise d’Œuvre d’exécution, le paysagiste, … et tient compte des remarques formulées par le Bureau de Contrôle désigné par le Maitre d’Ouvrage. […] Le Maitre d’Oeuvre d’exécution établit à cette phase la décomposition par corps d’état du coùt prévisionnel des travaux […] Les études techniques sont conduites par le Bureau d’Etudes directement missionnés par les maitres d’Ouvrage.» Extrait du Contrat de Maitrise d’œuvre de Conception Architecturale. Les projets sont sujets à des exigences de labélisation de performance énergétique ou qualitative (HQE norme NF pour Iconic) qui régissent la compacité des volumes, les pourcentages de surface vitrée des façades et une grande partie des matériaux via les CCTP. On y ajoute les règlements spécifiques au logements, sécurité incendie, accessibilité et DTU. Cette réglementation combinée aux budgets de construction restreints laissent une marge de manœuvre minime à l’architecte. En conclusion on s’aperçoit
que le rôle de l’architecte dans une opération de ce type n’est nullement une création artistique de son choix mais c’est de composer avec les contraintes pour concevoir le projet le plus beau, le plus efficace économiquement et le plus performant (si)possible. Malgré ces ambitions peu glorieuses aux yeux de beaucoup d’architectes, il ne faut pas sombrer dans le façadisme et se défouler dans la décoration des halles, mais plutôt réellement accepter cette mission de synthèse et sa responsabilité pour défendre le droit à l’architecture des usagers. Malgré l’effort de standardisation, la production du bâtiment reste un processus complexe. Un incident majeur est survenu à la fin de notre phase DCE. La maîtrise d’ouvrage par souci d’économie a fermé les yeux sur le fait que le toit de la nappe phréatique se situe entre 0 et 0,5 NGF et engendre d’importants surcouts pour la création d’un parking de deux niveaux enterrés. Les places de parking étant déjà vendues ainsi que de très nombreux appartements avec actes notariaux, la maîtrise d’ouvrage à fait le choix d’abandonner les deux niveaux de parkings qui se limitaient à l’assiette de chacun des bâtiments A et B pour ne créer qu’un seul niveau couvrant l’emprise totale de la parcelle. Cette modification de programme est un coup dur pour l’ensemble des intervenants et pour l’équipe archi qui se voit reculer au niveau APS du fait d’une mauvaise prise du risque en considération par la maîtrise d’ouvrage malgré plusieurs avertissements du bureau d’étude en charge des études géotechniques, entrainant des questions administratives, contractuels, de délais et de moyens humains. Cet incident et les retours tardifs des BET par rapport à l’avancement du projet m’ont fait prendre conscience de certaines choses, notamment de l’utilité de la maquette BIM qui jusqu’alors m’était complètement étrangère. A mon sens, ce projet se prêtait parfaitement à son utilisation et nous aurait permis de gagner un temps précieux limitant les corrections tardives contre-productives.
Et BIM « Il faut mieux demander à la maitrise d’ouvrage de payer 2 mois de conception supplémentaire plutôt que de se retrouver avec 4 mois de retards sur le chantier.» Nicolas B. en réunion de chantier C’est un vrai travail supplémentaire et complémentaire qui devrait nécessiter une phase additionnelle dans le processus de conception du projet. Dans le cas du projet Iconic le contrat ne stipulait pas l’obligation de l’emploi de la maquette BIM mais je pense que nous aurions dû l’utiliser au commencement du DCE, comme une pré-synthèse. On passe d’avantage de temps à dessiner, à communiquer qu’à concevoir. Le passage au BIM est douloureux autant que pour nous, architectes que pour les bureaux d’études co-traitant, mais il représente une vraie évolution de la pratique : « De la table à dessins à Autocad, du couteau de boucher au scalpel, d’Autocad au BIM, du scalpel au laser ! » J’avais le sentiment que cet outil encourageait la standardisation mais sur le chantier, j’ai eu la démonstration du contraire : le sur-mesure est possible.
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Présence d’eau a +0,5 NGF, Cap d’Agde, Juillet 2018
La maquette permet de parler le même langage autour du même outil. Le fait que les maquettes des différents BET (architecture, fluides, structure…) sont confrontées « dans une réalité » permet de nourrir le projet, de limiter les zones d’ombre et d’accélérer le processus dans sa globalité. Les exports .dwg pour les intervenants qui ne disposent pas de la maquette BIM sont vécus comme une régression. En plus d’être un outil de compréhension globale pour l’ensemble des intervenants c’est aussi un outil de présentation à la maitrise d’ouvrage et permet d’établir « le livret de famille » de l’ouvrage. Permettant d’avoir un regard sur l’évolution du projet, d’y ajouter des observations et, des compléments d’information. C’est aussi un énorme data base ou chaque élément constituant est référencé, étiqueté et est donc un outil de pérennité pour la maitrise d’ouvrage pour son entretien. En effet une poignée de porte endommagée est facile à retrouver : le modèle, la marque, le mail du fabricant et même de retrouver le menuisier qui l’a installée dans le passé. C’est un avantage pour une agence d’archi qui n’est pas contrainte de vérifier dans ses archives toutes ces informations. C’est aussi à mon sens un moyen de récupérer la Maîtrise d’œuvre (mais l’agence en-a-t-elle-envie ?) J’avais aussi l’apriori que l’outil n’était pas adapté aux réhabilitations, or j’ai compris que c’était un moyen de maitriser chaque élément du projet en plus de bien hiérarchiser le phasage. La modélisation de l’existant crée le référentiel, le projet crée la phase de construction : la différence entre les deux crée la phase de démolition. Les plans de démolitions et de constructions se créent d’eux-mêmes. Pour Olivier Arene, architecte associé à l’agence 2/3/4 constate à quel point les « défauts de synthèse » polluent et dégradent les projets depuis près de quinze ans, alors que l’essentiel de la profession se bat au quotidien pour essayer de construire des dossiers de conceptions aboutis » Le basculement des marchés publics vers le privé (architectes-promoteurs, VEFA, CPI, conception-réalisation et autre montage) a eu pour première conséquence l’éclatement de la maîtrise d’œuvre en une « armée mexicaine », le plus souvent pilotée par un ingénieur qui n’a pas la maîtrise de la conception du projet, quand il n’est pas un véritable « cost-killer» L’architecte est alors cantonné à une espèce de « directeur artistique ». A cela s’ajoute les faibles honoraires de la maîtrise d’œuvre n’incitant plus les partenaires techniques à faire un travail de conceptions abouti et maitrisé. « Les chantiers sont le révélateur immédiat de ces défauts de synthèse qui alimentent depuis de nombreuses années l’argumentaire négatif des décisionnaires à l’égard des architectes, qui cherchent par-là à s’en débarrasser et exploitent à l’envie ces défaillances pour récupérer marchés et missions de « conception-réalisation ou PPP. » selon Olivier Arene Les partenaires ingénieurs sont ainsi obligés de concevoir leurs ouvrages en étroite collaboration avec l’architecte, non seulement en 3D mais également de façon coordonnée entre eux (gros œuvre, fluides et « enveloppes » du bâtiment et en assurant la synthèse générale dès la conception. Sans architectes, pas de projet architectural, sans ingénieurs pas de réalisation de qualité. Je vois cet outil comme un amortisseur aux problèmes de production dans les étapes avancées du projet, un moyen d’être plus réactif et compétitif
1. Olivier Arene. « Le BIM est la dernière chance des architectes de redevenir les maîtres d’œuvre qu’ils ont cessé d’être » AMC 27/03/2015
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Niveau sous-sol, Chantier hotel Mama Schelter, Paris VX, Septembre 2018
en réduisant l’effet chronophage du dessin en 2D ; que la maitrise d’œuvre retrouve la maitrise de sa conception et la maîtrise économique du projet sont les objectifs in fine. Cependant, le BIM ne permettra pas d’agrandir les salons. Je crains qu’on se focalise sur des problèmes de contingence et qu’on se détourne du réel problème : la spécialité, la qualité, la durabilité, le respect, la lumière … Et si le BIM était au secours des promoteurs et de la rentabilité ?
L’expérience du chantier « Quand un problème n’est pas résolu en étude on le traîne jusqu’au chantier » N. Barthelemy sur le chantier porte de Versailles L’agence W&A se positionne donc avant tout une agence de conception. Comme pour une grande partie des projets chez W&A, l’agence ne répond pas à la mission «exécution» mais applique un suivi qualitatif (conformité architectural) lors de la phase chantier. Conformément à la loi MOP, pour les marchés publics, la maîtrise d’ouvrage confie à la maîtrise d’œuvre une mission de base. Elle fait l’objet d’un contrat unique et constitue une mission de base minimum. « Elle permet au maître d’œuvre de réaliser la synthèse architecturale des objectifs et des contraintes du programme et de procéder à la consultation des entrepreneurs, notamment par lots séparés, et à la désignation du titulaire du contrat de travaux. »1 A partir de la phase d’exécution, cette mission de base peut être complétée par une mission d’études d’exécution partielle ou par une mission d’étude d’exécution totale. Chez W&A, pour la plupart des chantiers, l’agence n’effectue pas la mission DET/EXE. Si elle se voit confier cette mission dans le cas de la mission de base de la loi MOP, elle donnera cette mission au sein de l’équipe de maitrise d’œuvre en co-traitance. L’agence s’associe soit avec des agences d’architecture locale soit avec des bureaux d’étude qui gèrent le chantier. Pour le concours de Milan, nous étions associés à une agence de Rome par exemple. Cela allège grandement la part de tâches administratives pour l’agence (contrat, factures...), mais c’est un coût en plus pour la maîtrise d’ouvrage justifié par un double contrôle de la qualité. L’examen de la conformité architecturale et le visa ont pour objet d’assurer au maître d’ouvrage que les documents établis par les entreprises respectent les dispositions du projet réalisées par la maîtrise d’œuvre. Au cours du chantier, l’architecte est en mesure de demander à n’importe quel moment les plans d’exécution des entreprises pour effectuer un visa. Il participe également aux réunions de synthèse mais ne participe en aucun cas à l’étude d’exécution. Il applique un regard de contrôle. L’arbitrage du chantier se fait donc via deux types de regards : le premier est technique par le maître d’œuvre d’exécution et le second concerne d’avantage
1. Extrait du texte officiel de la loi MOP
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la cohérence architecturale. Ainsi deux types de visas sont délivrés, des visas techniques et des visas « hors-avis technique ». Cette rigueur du contrôle de l’exécution nous amène à produire des plans calés au millimètre près et des détails maîtrisés. De multiples problèmes interviennent durant la phase chantier, quelle que soit sa mission, l’architecte doit maitriser les questions techniques et administratives. L’architecte doit répondre souvent en urgence aux questions et problèmes rencontrés. Mais il doit résister, la phase de réception étant fondamentale, à la tendance dominante de responsabilité diluée. Cette « dilution » est un facteur de découragement de l’architecte, qui cherche alors à éviter le maximum de tâches qui entraîneraient sa condamnation incontournablement qu’il est présumé responsable.1 La dilution de la responsabilité, Profession architecte Les projets développés dans l’équipe dans laquelle je travaille sont encore à l’étape de conception, en DCE pour le plus avancé. Alors, pour complèter la Mise en Situation Professionnelle j’ai eu l’opportunité d’assister à des réunions et des visites de chantier. Le chantier auquel j’ai participé m’a révélé une réelle envie de pratiquer cette phase de notre métier que je trouve passionnante. Il s’agit de la construction d’un ensemble hôtelier prévu dans le cadre du réaménagement du parc des expositions porte de Versailles. Audelà du fait d’avoir étoffé mon jargon en termes architecturaux d’usage, ces expériences m’ont permis d’ordonner et de synthétiser, de concrétiser toutes les problématiques auxquelles je fus confronté au cours des mois précédents.
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J’ai pris conscience des limites floues de prestation qu’induit la mission « conformité architecturale » mais aussi des limites de prestation de chaque intervenants : « tu dois, je ne ferais pas », « Je peux te promettre une seule chose, que je ne le ferais pas ! » et du coup du vide de prestation que cela implique. Je pense que des temps de latences se créent rien que par ce transfert de devoir faire entre chacun, Néanmoins, j’ai vu l’utilité de la maquette BIM lors d’une réunion de synthèse sur le chantier et son pouvoir de réunion des différents intervenants.
Mission partielle : choix stratégique de W&A “Même si l’architecte n’assure pas la direction des travaux, le maître d’ouvrage doit le mettre en mesure dans des conditions fixées par le contrat, de s’assurer que les documents d’exécution et les ouvrages en cours de réalisation respectent les dispositions du projet architectural élaboré par ses soins. Si ces dispositions ne sont pas respectées, l’architecte en avertit le maître d’ouvrage.” loi 1977 A la différence de la commande publique où l’architecte est mandataire et assure la mission complète, dans le secteur de la promotion c’est le Maitre d’ouvrage qui se retrouve au centre d’une constellation de compétences, dont l’architecte. Financièrement et contractuellement dépendants du maitre d’ouvrage, les consultants, BET, AMO, et autres cotraitants gardent, pour autant, l’obligation de relations fonctionnelles et de subordination avec les Architectes. Il apparait une remarque concernant la limite d’une mission restreinte.
Où s’achève notre travail ? Où commence celui de la maitrise d’ouvrage d’exécution ? Un tableau de répartition des tâches est en annexe du contrat avec la maîtrise d’ouvrage. Néanmoins il crée certains chevauchements ou au contraire des « vides » de prestations. Si la nature du travail n’a pas profondément changé, l’architecte se voit souvent obligé d’avoir recours au maitre d’ouvrage pour exercer une pression sur ses partenaires. L’architecte doit réussir à capitaliser sur sa compréhension globale du processus de projet du montage d’opération à la construction et réception des ouvrages. Sa présence tout au long du processus fait de lui un gage de continuité. Il est le mieux positionné dans un groupement de Maitrise d’œuvre pour comprendre et défendre les intérêts de son commanditaire mais aussi de traduire les préoccupations techniques ou économiques des BET, consultant et entreprise. De cette vision globale l’architecte est en position de prendre des décisions équilibrées qui prennent en compte économie du projet, qualité architecturale et intérêt général. Cette continuité et compréhension globale doivent être mises en avant au moment de la négociation de l’étendue des missions. Au cours des entretiens que j’ai pu avoir avec l’équipe gestion et mon directeur de projet, une tendance claire s’est dessinée. L’agence préfère limiter son intervention en maitrise d’œuvre architecturale. Je pense que le quasi abandon des missions d’EXE au sein de l’agence s’est imposé de par sa taille et l’importance de son carnet de commandes. Le désir de contrôler le détail et la matérialité du projet se fait souvent en phase DCE et se défend durant le contrôle de conformité. Ce choix est guidé par un simple calcul : les phases chantier nécessitent un investissement relativement plus important de temps et de personnel. Se concentrer sur les phases de conception par contre permet, avec les mêmes moyens, de participer à un très grand nombre de projets en amont. Paradoxalement, les statistiques de la Mutuelle des architecte (MAF) montrent que les missions complètes menées par les architectes restent majoritaires. En 2013, 77 % des missions couvertes par la MAF, en termes de montants de travaux étaient des missions complètes et mission complètes élargies pour seulement 23% de mission partielles. En 1998, 75 % des missions étaient complètes élargies pour 25 % de missions partielles. Je pense que les petites et moyennes agences en France freinent la tendance de par leurs tailles et leurs volumes de chantier. Abandonner la mission EXE, serait donc le luxe des grandes agences ?!
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Dilution de la maitrise d’œuvre Face à une certaine professionnalisation de la maîtrise d’ouvrage devenant de plus en plus puissante, il semble que la position de l’architecte maître d’œuvre soit rendu de plus en plus inconfortable limitant l’exercice de l’architecte dans son art. La complexité de la demande et de la réglementation sur les métiers de la maîtrise d’oeuvre mais également de l’émergence de nouveaux types de montage d’opérations intégrant d’avantage les entreprises aux missions de conceptions (PPP, projets en conception/réalisation, …)font émerger d’autres métiers depuis ces trente dernière années : tel que SPS, OPC, bureau de contrôle, scénographe, architectes d’intérieurs … Il n’est pas question de nouvelles activités mais seulement d’un redécoupage. Ces différentes spécialisations se traduisent par un émiettement des compétences et la création d’équipe de maîtrise d’oeuvre de plus en plus complexe. « La parcellisation des tâches, par la multiplication des interfaces qu’elle impose, risque de nuire à la vision d’ensemble du projet et à la qualité architecturale des constructions. Elle peut être en outre la source de rivalités et de conflits entre des professions limitrophes. »1 Le travail en équipe devient nécessaire au sein de l’agence et avec des partenaires extérieurs, accentuant la nécessité de gestion d’équipe de projet. Cela implique que l’équipe d’architecte ait cette compétence. Là encore l’architecte ne peut pas l’avoir seul. 35
De façon paradoxale, les statistiques de la Mutuelle des architectes français (MAF) montrent que les missions complètes menées par les architectes restent largement majoritaires, dans un climat où la phase chantier est régulièrement décriée par les architectes eux-mêmes. De fait, sur la grande masse des immeubles, de logements et de bureaux, les architectes réduisent parfois leurs missions au permis de construire, le plus souvent à la demande des promoteurs immobiliers, délaissant ainsi les phases de constructions des projets qu’ils conçoivent. Ainsi, concepteurs et constructeurs se côtoient de moins en moins. Ce cloisonnement génère une perte de connaissance et de compréhension du mécanisme complexe. La séparation qui existe entre la conception et l’exécution est pour moi un nonsens et éloigne l’architecte de sa fonction première : la construction. Ce constat met en évidence la question de l’avenir de la profession et de son mode d’exercice. Est-il encore possible aujourd’hui de considérer la profession d’architecte comme un exercice solitaire, se rapprochant d’une démarche artisanale dénuée d’intérêt mercantile ou détaché de tout intérêt de développement ? L’architecte peut-il encore se définir comme artiste désintéressé ou doit-il au contraire apprendre a endosser le rôle de chef d’entreprise ?
1. Yves DAUGE, Métiers de l’architecture et du cadre de vie : les architectes en péril, fait au nom de la commission des affaires culturelles, déposé le 16 novembre 2004
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Truelle symbolique pour la cérémonie de la pose de la première pierre du projet ICONIC le 7 juin 2018, on remarque l’absence du logo W&A...
III DIMENSION pOLITIQUE DE L’ARCHITECTE LA pOLITIQUE AU TRAVERS DU pROJET « Lors de la fondation d’Athènes, ville-capitale de l’État néohellénique, le rapport intime entre le politique et l’architecture peut être décomposé en trois temps : Le premier est celui de l’anticipation, par des architectes, du choix et du plan d’Athènes avant même qu’une décision politique soit prise. Le deuxième, qui s’étend jusqu’au milieu du XXe siècle, est celui de l’inversion, le politique prenant l’initiative et déformant ou reformant le plan de la ville au travers de l’intrusion de nouveaux acteurs – forces économiques, habitants, etc. Pendant ce temps, la capitale joue encore son rôle emblématique. Enfin, le troisième temps, consécutif à la guerre mondiale, est celui de la métropole chaotique et en crise. Ce n’est plus le politique qui fait alors office de paravent de l’économie mais c’est bien l’économie qui soumet l’architecture et le politique à ses desiderata. La ville-capitale perd ainsi ce que Jean Starobinski dénomme son rôle emblématique et ne conserve plus guère qu’un rôle symbolique. »1
La responsabilité d’architecte « L’architecture est une expression de la culture. La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public. Les autorités habilitées à délivrer le permis de construire ainsi que les autorisations de lotir s’assurent, au cours de l’instruction des demandes, du respect de cet intérêt. »2 La controverse de cette définition limite a priori l’architecture à son résultat final comme une expression physique, telle que cité « la qualité des constructions » en harmonie dans le milieu environnant » qui respecte « des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine ». Cet aspect est évidemment fondamental, malheureusement la réalité de la production montre que dans ce qui détermine la forme, l’architecture est rarement prioritaire si on la compare à la question foncière, aux modes de production et de vente ou à l’intention du politique sans parler de la réglementation. Selon moi, cette définition est trop limitée, je pense que la responsabilité de l’architecture n’est pas limitée à son expression physique, ni seulement à son résultat final. A mon avis cette définition devrait être révisée prenant en compte l’impact social et les vertus morales de l’architecture, ainsi que les processus étiques de conception et de construction. L’article 1 de la loi du 3 janvier 1977 affirme que le rôle de l’architecte, en tant que créateur et concepteur du cadre habité, est de service « l’intérêt public ». S’agirait-il d’un « bien-être » ou d’un certain « confort » du grand public plutôt que du particulier et d’empêcher le favoritisme d’un avantage privé aux dépens du public. Le dictionnaire juridique définit l’intérêt public comme « ce qui pour le bien public, a l’avantage de tous ». Une responsabilité de servir l’intérêt public peut donc se manifester sous diverses formes. Comme on ne peut pas établir une liste des idées précises,
1. Yannis Tsiomis est architecte et urbaniste. Il est directeur d’études au Centre de recherches historiques de l’École des hautes études en sciences sociales après avoir été professeur des écoles d’architecture. Il a mené des recherches sur le projet urbain en France et en Europe et sur l’œuvre de Le Corbusier. (Marseille, 2017). » 2. Article 1 de la loi du 3 janvier 1977 déclare (MAF, 2013, p. 59)
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pour trouver le « bon chemin », qui me mènerait à une pratique responsable du métier, peut-être serait-il plus approprié de parler du principe en général. Il appartient également à chaque architecte de trouver sa propre définition de la responsabilité de son exercice et le principe de l’exercer pleinement et éthiquement. Je pense que Jean-Michel Wilmotte s’est ici aussi positionné différemment pointant d’avantage le curseur sur l’image de qualité des constructions et leurs insertions que sur l’intérêt public de ses ouvrages sauf pour quelque exceptions.
Construction et exploitation, l’impact dans l’économie Pour comprendre les dynamiques de la promotion immobilière en générale et le projet du Cap d’Agde en particulier, il faut tout d’abord situer la construction du logement dans son contexte réglementaire et économique. Le logement est doublement générateur d’activité économique - d’abord par sa production et ensuite par son utilisation. La production du logement pèse lourd en France avec 3,5 % du PIB représenté par la construction de logements (environ la moitié de tout le secteur de construction). L’usage des logements sous forme de loyers ou « loyer imputés » représente 6,3 % du PIB. L’ensemble des revenus du logement production et utilisation confondus comptent donc pour 10 % du PIB. Cette fonction du logement comme stimulateur de l’économie est d’autant plus perceptible en période électorale où il est souvent mis en avant dans son aspect économique et sociale par les candidats.
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La moitié de la production annuelle en France est représentée par le logement collectif à l’initiative d’investisseur ou de promoteur, logements privés et HLM confondu. Avec l’évolution des mécaniques de financements des projets HLM il est difficile de déterminer la répartition exacte, avec de plus en plus de bailleurs sociaux qui achètent des logements déjà construits par les promoteurs.
Architecture politique ? Si le projet fait le lien entre le monde des idées et celui du réel, il est aussi un connecteur entre les élus et les citoyens. Un programme de Casino, un centre des congrès, des lieux de convivialité, de réunions, de partage peuvent changer la vie d’une commune mais aussi le résultat des élections municipales. Lorsque l’agence candidate met en avant la compréhension de ce geste politique fort. intégrant la culture de la ville, redynamisant un quartier, faisant du bâtiment le signe visible de cette volonté politique. L’architecture contribue à transformer la ville, tout en affichant son discours. Les architectes sont alors acteurs de cette transformation. Ils ne doivent pas seulement répondre à des questions d’ordre programmatique mais également à des questions d’ordre symbolique. « L’architecture est toujours le reflet d’une politique d’une ville. Elle doit exprimer une pensée intellectuelle, sinon nous, architectes, nous ne serions que des décorateurs. Faire une ville plus agréable pour que les gens vivent mieux, c’est notre but. Quand on est architecte, on est toujours optimiste, parce que nous faisons des bâtiments et un bâtiment c’est toujours optimiste. Puisqu’il est fait pour un monde qui veut vivre. » 1 Attractivité et singularité sont recherchées par les décisionnaires mais il ne faut pas que ça dérive. Que le geste architectural devienne signature et que l’architecture soit utilisée comme média de communication comme pourrait être le projet « ICONIC ». Si l’architecte apporte cette plus-value, très recherchée avec un « starchitectes », le projet doit aller au-delà de sa forme et de sa façade. La plus-value médiatique apportée par l’implantation de tels équipements dans une région peut engendrer des retombés économiques importantes mais ce n’est pas l’objectif premier, ni l’éthique de l’acte de bâtir. L’architecture d’exception à sa place dans le paysage architecturale mais elle n’est pas une finalité. Mais surtout à qui profite vraiment cette création de richesse ? Le couple maire/architectes doivent partager les mêmes visions sans pour autant avoir les mêmes enjeux. Par le projet, l’architecte fonde son indépendance. Car si l’architecture est politique Michel Onfray précise qu’elle est « non politicienne, car elle n’obéit pas aux projets à courte vue des échéanciers électoralistes ». C’est alors dire que si elle assoit une politique, elle s’engage sur une vision, une transmission a bien plus long terme que le temps du mandat. Pour le politique, son engagement dans la commande permet d’installer sa légitimité en tant qu’élu et le projet devient celui de la possible réélection. D’après Vincent Feltesse Président de la Fédération nationale des agences d’urbanisme lui-même ancien maire assure lors d’un colloque du collège de France qu’un problème en France est que le politique n’est pas formé à l’architecture et sa dimension élargie, qu’il y a une éducation populaire à faire pour les politiques : « ce n’est pas une question financière c’est une question d’outillage intellectuel et politique ». Il ajoute que si le pouvoir local n’est pas exercé ce sont les grands opérateurs privés qui l’exerce. Pour moi Wilmotte exerce cette brèche.
1. HERZOG Jacques « l’architecture est un reflet politique » article Le POINT publié le 17/06/2016
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L’architecte à un combat à mener : «L’architecture est par essence un objet politique, l’objet politique du quotidien. » Vincent Feltesse
Qualité architecturale, un compromis “L’architecture est un art qui dépend d’abord de la commande et de la commande “intelligente”. 1 « Jusque dans les années 70, la commande publique de l’Etat a été le support d’une véritable ambition qui a soutenu et stimulé l’activité des architectes. Le dynamisme de la commande publique, dans le domaine du logement social et dans celui des équipements publics, ne s’est pas exprimé uniquement en termes quantitatifs, mais s’est attaché à promouvoir une véritable exigence architecturale. Malgré la résurgence de cette ambition dans les années 80 sous l’impulsion « des grands travaux », la commande de l’Etat s’est depuis lors, réduite en termes quantitatifs mais aussi qualitatifs. » 2
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Un projet architectural né d’une demande municipale a plus de chances de répondre à une politique volontariste ou l’on défend la qualité architecturale. Dans le cas du projet Iconic, il y a la rencontre du binôme maire/client avec l’architecte. Iconic c’est d’abord le choix de l’architecte par le Maire après proposition de la Maitrise d’œuvre. On voit comment en marché privé l’architecte n’est plus en position de force même si le promoteur à besoin d’une signature. Son seul et meilleur outil pour défendre la qualité architecturale c’est de préserver l’indépendance économique de son agence et de compter sur sa force de persuasion basé sur la démonstration de ses qualifications en termes d’image et de qualifications multiples. Lors du projet, deux visions différentes se rencontrent, celle du promoteur, de l’économie, de la rentabilité du projet et la vision architecturale de beaux espaces, la vision pure. Deux visions différentes qui ne partagent pas les même intérêts et qui, lorsqu’elles se rencontrent sont contraintes à des problématiques différentes et impactent soit la qualité du projet soit l’économie du projet. L’architecte, doit être garant de la qualité spatiale, le promoteur doit être garant d’une sorte de rentabilité. Au commencement de mes études on m’avait dit « tu vas devoir te battre toute ta vie pour des hauteurs sous-plafond ». Dans le cas du projet ICONIC, pour l’économie du projet le promoteur a souhaité réduire l’épaisseur des cloisons à 5 cm limitant la hauteur sous plafond à 2m50 occasionnant des problèmes d’acheminement des fluides et nous obligeant à faire ressortir des gaines techniques en terrasses alors que les terrasses libres étaient la signature du projet. Autre compromis : Wilmotte s’est entendu avec la maitrise d’ouvrage pour conserver une circularité complète des balcons avec des éléments préfabriqués, alors que les façades qui se voulaient circulaires ont été facettées. Dans la phase production on observe une obligation de coordination constante des 3 acteurs principaux : promoteur, BET, architectes amenant
1. Rapport d’information au nom de la commission des Affaires culturelles sur les métiers de l’architecture, Par M. Yves DAUGE, 2. Entre confort, désir et normes : le logement contemporain (1995-2010) Monique Eleb, Philippe Simon, http://www.urbanisme-puca.gouv. fr/IMG/pdf/Entre_confort_desir_ normes.pdf
à des compromis économiques, des compromis de solutions techniques, et des compromis de spécialité, de qualité architecturale (matériaux, espaces, lumière…). Cet ensemble de solutions forme la synthèse du projet dans une lutte continue. Les acteurs décisionnels dans le processus de production du logement en accession sont les promoteurs et les élus. Les décideurs publics comprennent la qualité architecturale dans leurs démarches et objectifs, et sont des partenaires importants de l’architecte. En opérant de la pression à travers la distribution du foncier mais aussi en valorisant les bonnes pratiques de la promotion privée les élus contribuent à défendre la qualité de l’architecture. De son côté le promoteur a tout intérêt de proposer un “produit” plus qualitatif, plus original et plus innovant pour se démarquer de la concurrence et attirer les acquéreurs. Dans la France d’aujourd’hui, où les richesses se concentrent dans les grandes agglomérations, les élus de petites villes sont parfois tentés de céder à la pression des rares promoteurs qui se portent caution d’un projet d’envergure, souvent au détriment de la qualité de vie des usagers et du respect du site. (cf article du JHM en annexe). Dans un monde où l’image et la réputation sont réévaluées en temps réel, à mon sens, imaginer l’habitat de demain et proposer une vraie démarche qualitative peut être un immense atout sans nuire aux objectifs économiques du projet à conditions que les élus ne cèdent pas à la facilité. « La construction de logements a plus de points communs qu’on imagine avec la production de pots de yaourt. Comprimer les coûts et maximiser la rentabilité, tels sont les objectifs que lui assignent les conglomérats qui bétonnent la planète. La France ne fait pas exception. Le cadre juridique qui assurait la tenue architecturale du secteur voit son rayon régulièrement diminuer depuis 1985 et l’adoption de la loi relative à la maîtrise d’ouvrage publique, et le périmètre de la commande publique ne cesse de rétrécir. En affranchissant les bailleurs sociaux des principales mesures qui régissaient leurs rapports avec les architectes, la loi Elan, votée en juin, enfonce encore le clou. Le logement y est appréhendé comme un bien de consommation standard, sans référence ni à l’architecture ni au cadre de vie. Comme s’il n’avait pas vocation à être habité.»1 Une architecture de qualité est difficilement atteignable sans une commande de qualité. Il est inutile d’imaginer qu’un commanditaire qui ne porte pas la qualité architecturale dans ses valeurs, saura proposer un projet intéressant.
L’architecte – arbitre et gage de qualité Habiter, ce n’est pas seulement mettre un toit sur sa tête. C’est nouer une relation avec un lieu, y construire une sphère intime à partir de laquelle se projeter, se constituer en citoyen. Encore faut-il que le lieu en question ait été conçu pour être habitable. « Habiter, bâtir et penser », pour reprendre le titre d’une conférence de Martin Heidegger, ne vont pas l’un sans l’autre. Comme nous examinons à travers ce mémoire HMONP, l’Architecte joue le rôle d’arbitre entre élus et promoteurs, entre maitrise d’ouvrage privé et
1. L’architecture revient aux fondamentaux LE MONDE | 06.09.2018 Par Isabelle Regnier
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groupements de maitrise d’œuvre, entre enjeux économiques du bâtiment et enjeux de qualité architecturale. Dans un environnement complexe réglementaire, économique, technique mais aussi humain, l’architecte apporte agilité intellectuelle, capacité de synthèse et force d’innovation. Ce rôle important doit être systématiquement mis en avant par l’architecte qui doit intégrer des méthodes analytiques dans la conduite de son agence et l’élaboration de ses projets, lui permettant de traduire sa valeur ajoutée en termes compréhensibles et comparables pour ses interlocuteurs. Pour faire respecter ses propositions il doit développer une excellente maitrise de l’enveloppe financière non seulement concernant les prix de construction mais aussi de l’intégralité du processus. Cette connaissance sans devenir une compétence de l’architecte, dont le rôle de création reste au centre de son métier, peut l’aider à mieux négocier les modalités du projet avec les promoteurs et les techniciens du projet et faire valoir ses opinions.
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Face aux promoteurs l’Architecte a tout intérêt de prendre une posture de partenaire et conseil et pas seulement de prestataire de service. Il doit se montrer à l ‘écoute des enjeux principalement d’ordre économique (couts et délais), d’illustrer ses connaissances sur de nombreux sujets (urbanisme, économie, fiscalité) et de prouver ses capacités de conception et de maîtrise techniques. L’architecte peut explorer les diverses champs de connaissance dont il dispose pour proposer un élargissement de ses missions au promoteur (prospection foncière, programmation, missions de coordination, mission de commercialisation, interventions en continue tout au long de la vie des bâtiments etc.) Son savoir-faire transversal et mission d’intérêt général, le rendent naturellement arbitre et gage de qualité dans les relations entre décideurs publiques et maitrise d’ouvrage professionnelle. Pour appuyer ses ambitions l’architecte doit mettre en avant les qualifications qui l’ont amené en position de seul dépositaire des permis de construire et notamment la lourdeur réglementaire de son métier, la souscription à l’ordre des architectes, sa mission de protection de l’intérêt général, l’encadrement des études d’architecture qui mènent au port du titre etc. De plus, l’architecte apporte d’importantes garanties au projet notamment financières par le biais des assurances professionnelles. L’architecte doit transgresser sa présence réglementaire liée au Permis de Construire pour s’affirmer comme force créative et porteur d’innovation. En tant que force de proposition en amont de projet l’architecte peut dès le début dès l’esquisse assister le maitre d’ouvrage à définir sa stratégie immobilière, son programme et ses typologies. En développant une stratégie de communication l’architecte s’adresse aux usagers finaux des projets pour leurs donner le désir d’architecture et l’exigence de la qualité au grand publique et améliorer la reconnaissance de son travail. Pour rester compétitif et améliorer sa qualification, l’architecte maître d’œuvre doit aussi se tourner vers la formation continue tout au long de sa vie et rester curieux sur les nouvelles méthodes de travail et techniques de la construction. Se positionner en avant garde sur la question technique et réfléchir à son intégration au projet dès les phases de conception est un réel atout.
Il s’avère que malgré les changements de tendances alarmantes dans le secteur du bâtiment, l’architecte reste une figure incontournable dont la présence rassure élus, maître d’ouvrage et partenaires. Sa qualification, expertises et approche holistique le rendent apte d’assumer toutes les missions de maitrise d’œuvre de la conception à la réalisation. De plus le cadre réglementé de son exercice apporte garanties et gage de qualité
Vers une extension des rôles de l’architecte Le terme « AGENCE » a été régulièrement utilisé tout au long du mémoire. Car celui-ci ne désigne pas particulièrement un bureau d’architecture, mais il caractérise un regroupement d’acteurs. L’architecture a toujours été une discipline décloisonnée, touchant à toutes sortes de domaines, en passant des techniques constructives les plus poussées à la philosophie et la sociologie. L’architecte a toujours porté différentes casquettes, aujourd’hui plus que jamais, la profession est menacée par tous les acteurs qui se divisent les tâches autrefois uniquement réservées aux architectes, ainsi que le contexte économique. Il est primordial dès lors d’aborder l’architecture, de façon décloisonnée. Elle ne peut pas être dissociée de l’économie, de la sociologie, des technologies. L’architecte doit être capable pour survivre d’être à la fois entrepreneur, économiste, artiste, sociologue et artisan. Sans parler des procédures juridiques qu’il doit connaître et des responsabilités lourdes qu’il doit assumer. C’est en ouvrant le champ de ses compétences et en collaborant à la fois avec la population, les instances publiques, les maîtres d’ouvrage, l’administration comme le font certaines agences que leurs idées peuvent se concrétiser, franchissant pas à pas les obstacles qui se présentent devant elles. C’est en cumulant les expériences, les savoirs, les ressentis, et les outils des différents intervenants et experts que l’architecte peut affirmer sa responsabilité publique et repousser les limites de la profession, et espérer poser des actes répondant aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques qui sont d’actualité en mettant en œuvre une «Architecture citoyenne ». «L’agent-double »1, renvoie à cette variété de rôles que doit jouer l’architecte pour assumer sa responsabilité publique, en tant qu’architecte mais aussi en tant que citoyen. C’est un multipliant les rôles et les casquettes que l’architecte peut s’adapter à un monde en perpétuelle évolution. Promouvoir une architecture citoyenne réside dans l’enrichissement mutuel des utilisateurs de l’espace public. Elle est surtout un combat et demande un militantisme sans faille, pour se frayer un chemin à contre-courant d’un système économique où la productivité et le rendement à moindre coût sont les maîtres mots.
1. Mel Dodd est Directrice du programme Pratiques spatiales, à la Central Saint Martins « L’agent double consiste à comprendre l’architecture en tant qu’acte de résistance. C’est une ambiguïté utile et agile. Il exploite cette idée selon laquelle l’architecture se trouve dans une impasse entre le désir d’être socialement, politiquement et culturellement pertinent, et le fait que le besoin de produire des résultats dans le cadre des formes classiques de financement capitaliste est essentiel. Vous êtes soit d’un côté soit de l’autre. Le double agent est une façon de faire les deux. »
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Conclusion Il y a une certaine distance entre le monde des études et la réalité du métier. L’Habilitation à la Maitrise d’œuvre en son Nom Propre nous a été présentée comme un droit d’exercer. Elle juge de la faculté d’un jeune professionnel a assumer les responsabilités inhérentes à la profession d’architecte, et la mesure de la capacité de ce dernier à se questionner sur les problématiques de son métier. Mon expérience chez W&A m’a offert une vision contextualisée du métier et m’a permis de mieux comprendre les enjeux contemporains liés à l’exercice de la profession. Mais aussi de comprendre le contexte actuel et d’avoir une idée de l’ensemble de paramètres qui composent aujourd’hui l’environnement dans lequel nous nous préparons à évoluer. Au-delà de l’engagement de l’architecte envers son maitre d’ouvrage, il y a surtout la grande responsabilité qu’il a au regard de la cité. Les commanditaires sont rarement les bénéficiaires. Le travail de l’architecte engage une réflexion plus grande que l’ambition politique de son client.
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L’agence W&A qui se positionne clairement à la frontière entre société d’architecture et entreprise commerciale, on peut se demander si cette ambivalence ne constitue pas la condition nécessaire de l’avenir de la profession d’architecte. Mais, je me demande dans quelle mesure les soucis d’efficacité, de rentabilité et d’organisation sont compatibles avec la discipline architecturale dans toute sa richesse intellectuelle, artistique et sociale. L’exercice du projet qui est chronophage communique pourtant avec des corps de métiers très pragmatiques et décrit des œuvres qui sont vouées à être pérennes pour des usagers. Bien que j’ai poussé la porte de chez W&A pour sa notion de « greffe contemporaine » j’ai le regret de n’avoir pas été confronté aux problématiques de réhabilitation ou de patrimoine, cependant, j’y ai découvert autre chose : une méthode. Je pense vite ressentir le besoin de travailler en indépendant, mais il me semble essentiel de poursuivre l’apprentissage en agence. Travailler dans une grande agence mais finalement dans une petite équipe permet de développer (du fait de notre proximité) un savoir-faire technique et de s’enrichir de l’expérience des autres. Au sein de l’agence Wilmotte & Associé, où la majorité des projets sont des commandes privées, il m’a été compliqué d’aligner l’approche de l’agence avec mes croyances et aspiration. Je rêve d’une architecture construite collectivement, où chacun peut prendre et partager son savoir et son expérience. En lien avec le contexte environnant, avec la mémoire du lieu, et avec les personnes qui l’habitent. Une architecture située, qui valorise les ressources existantes et le déjà-là. J’aspire être un architecte de terrain et à rencontrer des maitrises d’ouvrage ouvertes aux questions de l’intérêt communs et de l’héritage que nous laisserons. J’aspire à développer une architecture modulable dans le temps et dans l’espace, qui continuera d’évoluer, de se transformer et de s’approprier. Je l’ai bien compris, au-delà de la conception artistique, notre métier à une responsabilité citoyenne, à toutes échelles de projets et de temps.
ENGAGEMENT Bien que mon projet professionnel ne soit pas défini de façon précise, mais se dessine petit à petit, je souhaite maintenir une ligne directrice qui pourra mener à bien mes intentions sur le long terme. « Il y a trop d’architectes pour faire ce qu’ils font, mais pas assez pour faire ce qu’ils ont à faire » Joseph Belmont La formation HMO, la vie à l’agence, le contexte d’embauche en sortant des études m’ont fait prendre conscience que notre profession était en souffrance. Elle pâtit de décisionnaires misant sur la rentabilité plus que sur la qualité et l’expérience de vie, des délais trop étroits pour exercer notre métier et penser l’architecture sereinement. Le fait que de nombreuse d’agences ne font plus la mission DET est un problème à mon sens. Le bâtiment semble avoir aujourd’hui une durée de vie limité, semble être un produit à obsolescence programmé qui va à l’encontre de l’idée actuelle du développement durable, mettant l’habitant dans un second plan. Un intervenant lors des cours magistraux de la formation HMONP à l’école avait remplacé durable par sinistrable. Je partage tout à fait ce point de vue : comme si nous avions oublié l’essentiel et que nous allions à l’inverse même de l’expression. Notre métier souffre également d’un manque de reconnaissance n’ayant pas toujours été mis en avant par le contexte culturel et le cadre légal de l’histoire de notre pays. Je pense que l’architecte devrait retourner sur le terrain et retrouver une dimension politique. Ce désintéressement est pour moi le fruit d’un manque d’engagement et de détermination de la part des architectes eux-mêmes. Les architectes ont de véritables responsabilités, en plus de les assumer, ils devraient peut être d’avantage les revendiquer et non plus seulement être des concepteurs. Ainsi, je pense que ce serait le commencement d’un cercle vertueux. Si l’architecte retrouve son rôle pratique, politique et éducatif alors il sensibiliserait d’avantage et se replacerait comme acteur principale de la ville et son développement. Je crois fortement en l’importance de la responsabilité éducative de l’architecture et à la nécessité de retrouver la confiance du grand public. Au travers de mes expériences, j’ai constaté à quel point la pratique architecturale était un travail collégial et il me semble en ce sens important d’envisager des modes d’exercices permettant d’associer des compétences différentes. Je n’envisage donc pas à terme de développer un projet personnel solitaire mais plutôt de m’orienter vers un exercice collectif de l’architecture, reflétant à mon sens davantage les nouveaux enjeux du métier d’architecte. Aussi, je souhaiterais rester proche de la ruralité et m’impliquer dans la vie d’une petite ville : Chaumont. En commençant à travailler, j’ai pu développer certaines convictions qui ont encore besoin d’être développées. Il me reste encore beaucoup de choses à comprendre pour pouvoir les formuler et à terme les défendre. Certaines concernent directement la pratique du métier et peuvent être d’ordre esthétique, technique ou organisationnel.
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D’autre convictions nécessitent plus de recul sur la profession et concernent une ouverture politique plus générale. Je me demande souvent comment est-ce possible que des élus responsables de l’urbanisme de villes petites et moyennes aient un pouvoir de décision sur l’acte de bâtir qui impact durablement et tristement les villes alors que majoritairement ils n’ont pas été formés ou n’ont pas la sensibilité qu’apporte nos études, notre regard et notre expérience. Nos élus, sont-ils les seuls responsables de la « France Moche » ? Est-il encore naïf de croire au rôle politique de l’architecte ? Ainsi je souhaite rester dans une dynamique d’ouverture mais aussi d’engagement en partie initiée par la HMO avant de prendre une autonomie quelle qu’elle soit dans la pratique du métier en architecte citoyen. En entrant dans la profession je m’engage à respecter mon patrimoine / univers et à le confronter à l’innovation et les nouveaux besoins de la société. Mon rôle est alors de réinventer ses lieux, d’apporter le nécessaire et d’y ajouter l’imaginaire. L’architecture est un acte politique et un art majeur mis au service de l’intérêt général et de la qualité des régions et territoires urbains et ruraux.
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BIBLIOGRApHIE • Boomelaer, C. (2018), “Jean-Michel Wilmotte : Le patrimoine doit rester dans la vie”, Figaro, 23 février 2018 • Chesneau, I. et al. “Profession Architecte”, Paris : Éditions Eyrolles. (2018) • Chevalier Avocats, “Quel est le régime de la responsabilité de l’architecte?”, disponible sur : https://www.chevalier-avocats.fr/question-quel-est-le-regimede-la-responsabilite-de-larchitecte/ (date d’accès: 24 aout 2018). • DAUGE Yves, « Métiers de l’architecture et du cadre de vie : les architectes en péril » fait au nom de la commission des affaires culturelles, déposé le 16 novembre 2004 https://www.senat.fr/rap/r04-064/r04-064_mono. html#toc92 (date d’accès 15 septembre 2018) • ETI Construction, “Architecte : le devoir de conseil”, 21 août 2008, disponible sur : http://www.eti-construction.fr/architecte-le-devoir-deconseil/ (date d’accès: 24 aout 2018). • Feltesse, V. « L’architecture dans la France d’aujourd’hui et sa dimension politique » Collège de France 23 juin 2014, disponible sur : https://www. college-de-france.fr/site/jean-louis-cohen/symposium-2014-06-23-10h00. htm (date d’accès 17 aout 2018) 47
• HERZOG Jacques « l’architecture est un reflet politique » article Le POINT publié le 17 juin 2016 • MAF (2013), “Responsabilités et assurances des architectes et de leurs partenaires. Formation HMO”, Mis à jour de 1er janvier 2013. • Regnier, I. L’architecture revient aux fondamentaux LE MONDE | 06 septembre 2018 • Tapie, G (2018), « La culture architecturale des Français », Ministère de la Culture • Tsiomis, Yannis « L’architecte anticipateur du politique : Athènes 1833 », Collège de France 15 juin 2018, disponible sur : https://www.collegede-france.fr/site/jean-louis-cohen/symposium-2018-06-15-10h00.htm (date d’accès 1er septembre 2018)
LISTE DES ANNEXES
- «Assumer la ruralité de la ville» Journal de la Haute-Marne, 29 juillet 2018 - PLAN MASSE PROJET ICONIC - A-AGDE_TR-2_01-02 - PLAN SECURITE INCENDIE - NIVEAU RDC - PC 40-5A -TRANCHE 2 - COUPE AA’ SECURITE INCENDIE - PC 40-5-B - TRANCHE 2 - PLAN BAT A ET B - RDC - AGDE-E_DCE AB_100-00 - TRANCHE 1 - PLAN BAT A ET B - R+1- AGDE-E_DCE AB_100-01 - TRANCHE 1 - PLAN BAT A ET B - R+4- AGDE-E_DCE AB_100-04 - TRANCHE 1 - ELEVATION OUEST BAT A - AGDE-E_DCE-BAT AB_120-01 - TRANCHE 1 - ELEVATION EST BAT B - AGDE-E_DCE-BAT AB_120-03 - TRANCHE 1 - DETAIL HALL D’ENTREE TYPE - AGDE-E_DCE-BAT AB_80-13 - TRANCHE 1 - DETAIL BAT A - CAGE A5 - AGDE-E_DCE-BAT AB_40-71 - TRANCHE 1 - DETAIL BAT B - EXTRACTION - AGDE-E_DCE-BAT AB_50-45 - TRANCHE 1 - DETAIL BAT A - VMC - R+6 - AGDE-E_DCE-BAT AB_40-51 - TRANCHE 1 - DETAIL BAT A ET B - DETAIL TYPE GARDE-CORPS - AGDE-E_DCE-BAT AB_40-51 - TRANCHE 1
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Journal de la Haute-Marne, Dimanche 29 juillet 2018
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3.
C2 PL
FF 113
HS P 210
LGT RS
PL
21
LG T 20dmPRIVE S ²
HSP
VB
0
0 8.
LV
FR
PL
FR
PF 113 VR 339 _JD _JD
ISS IS
LGT RS
LV
_JD
HS P 25 HS 0 D 35 0
LL
STA T CAM IONNEM ION E POM NT PIER
LGT RS
PL
0
10.0 0
HSP 210 HSD 350
22 6
PL
LGT RS
TERR.
PL PL
1UP
FR
PL
AIRE DE LIVRAISON
HSP 210
HSD 350
210
PL
ES
HSP 210 PL
HSP
C AS kg 0 63
FF VR 11 34 3 0
LL
PL
LV
ENAGER
ENTREE LOGEMENTS
LV
1.54
C3
+6.63NGF
LV
PL
11 3
09m
1.2
21
FF
HSP
PL
ESPACE VERT JARDINIERE
LGT RS
LL
FR
4.00
1.23
ES
m²
38.99 m
VB
TERR.
TERR.
PL FR
LL LV
140 PF 140 VR
PF 140 JD
210 HSP HSP 250
VR 209_
_JD FF 113
FF 69_JD
PL
1000x500
HSP 210
P 250
0
21 PL
FF
LL
3 R+
IO
N CT
.4 2
RS 0 00 CTA x1 00 25
00
76 PF
BALCON 14.4M²
COUR JARDIN RDC
9
WC-H 6.43M²
IS 1UP ENTREE LOGEMENTS
+5.00NGF
SAS 2.58M²
22
3.30m
113_
PP
113_
IS 2UP
PF 76
PI
7
26
POUBELLE 7.14M² ACCES PERSONNEL 11.97M²
28.39
PARVIS / DROP-OFF RESIDENCE SENIORS +7.00NGF
ENTREE PERSONNEL
IS 1UP
24
1.56
0
IS 2UP
1.5
FACADES ACCESSIBLES 63% (166m sur 262m)
5 10
VEST-H 7.43M²
SAS 3.35M²
D1
27
ENEDIS 16.00M²
VEST-F 7.16M²
LOCAL ENEDIS 4.00x4.00x3.60m
63 ASC 0 kg
6
PP
IS 3UP
+5.00 NGF
IS 1UP 76 PF
R+3 ACCES
FF 76
FF 113 VR 340
76
ACCES POUBELLE 11.02M²
PAUSE 12.33M²
+4.76NGF x500
1000
BATIMENT D
3 8
WC-F 3.31M²
25
m
PRISE D'AIR CTA
PF
D.A
3.85
x6 00
IS 3UP
00
x5
00
10
CODE TRAVAIL
0 1.5
ENTREE R.S. +7.00NGF
+7.03NGF
ESPACE VERT JARDINIERE
CUISINE ESPACE OUVERT 87.6M²
R+4
IS 3UP
RA ON
13
IS 2UP
ENTREE COIFFURE
6m
1000m
1000X
SALLE A MANGER ENV-106 PLACES 125.69M²
16
IS 2UP
.8
age enfum 1.00m² m/
Dés
21
PF 76
D.A
IS 3UP
TI
VB JD
FF
19 .23 m
ERP (N)
HSP 3.00m
23.29m
16
SALLE POLY 26.10M²
11
8.00
2
BUR-DIR 11.63M²
CS Ø65
PF 226
11
JD
JD
PF VR 113_ 226_ JD
COIFFURE 20.31M²
HALL D'ENTREE 28.36M²
et SS1 2 01b VB 02b SS VB 1.00m² SL m² S 1.30
RACCORD COLONNE SECHE
R+6
T MEN NNE MPIER TIO STA ION PO CAM
11
16
15
MP
LG T 20dmPRIVE S ²
3
FF
TERR.
ERP (L)
XT D'E E
COMMERCE 2 SU 396.59M²
SU 450.42m² 1
ACCUEIL 9.09M²
+5.00NGF
21
PF VR 226 34 0 P 210
IN
SERVICES RS
A.C HS
GA
22
%
PL
L. MEN. 3.98M²
DE
13.16m
0
ENTREE LOGEMENTS
TA
6
PF
1.4
21
LA N
LV
FF VR 11 34 3 0
FR
PL PL
LGT RS P
0
AS 630 C kg
0
21
4
HS
COMMERCE LOT-2 (M)
18
WC-F 4.97M²
D'I
PL
11 PP
PL
SP
17
WC-H 19 SAS 3.45M² 3.18M²
BARBIBLIOTHEQUE 19.67M²
12
ERP (N)
C5
E
FR
PL
JD 3_ 11 PF
JD
FR
14
RGT 4.26M²
1.56
LIM IT
PL
3_
LV
P 210
10.0
1UP
HS
H
1.
+5.32NGF
20
CIRC. 12.3M²
T MEN NNE MPIER TIO O STA ION P CAM
3m
LL
D.A D.A
1.96
4.00
ENTREE COMM.
45
1.
27
19.6
CVC
1.4
(X)
70
IS 3UP
23
70
LV
PL
IS 2UP
2m
MUN PLB
P
2 JD 3_ 11 6_JD FF 22 VR
COM
350 HSD
9
0
HS
21
IS 1UP
LGT RS
7m
PF 76
11 PP
1
CO B PL
F 11
1.3
MM
UN
PL
3
70
HS
226 PF 226 VR
210
PF 140 VR 140 PP 70
HSP 210
IS
FR
HSP 250
PF 113
PL
P
HS
1.9
IS
nte
Pe 49
PF 140 FF 69_JD VR 209_JD
HSP 210 PL
PP 113
FF 113 VR 226
PL
3
FF
PF 113 VR 340
HSP 250
PL
FF
REMISE EN FORME ERP 24.71M²
FF VR 70 21 0
.0
TERR.
HSP
FF 113_JD VR 226_JD
PL
0
9.0
76
IS 1UP FF
+3.95 NGF
PARVIS PUBLIC
76
RAM PF 76 VER PE 3,95 SS S1 %
FF 76
+4.20NGF
PF 76
Pente 3.95%
1
PLAN SECURITE INCENDIE RDC 1/350
+5.69NGF
+5.50NGF
ACCES VOIE
IS 1UP
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec
WILMOTTE & ASSOCIES
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SAS
LANGUEDOC - ROUSSILLON 266 PLACE ERNST GRANIER 34000 MONTPELLIER
28 RUE DU FOUR A CHAUX 34680 SAINT-GEORGES D'ORQUES
75012 PARIS
ZAE DU MIJOULAN
ZAE DU MIJOULAN
28 RUE DU FOUR A CHAUX 34680 SAINT-GEORGES D'ORQUES
IMMEUBLE "FUJY"
1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
64.67
bureau de contr e
paysagiste
SOCOTEC
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE
34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
IS S S1 LOC / ENTRE AL V IS 1UP ELO E S
+4.00NGF
A
PI
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE
IS 3UP
Pente 3.95%
ACCES/SORTIE PARKING
ENTREE COMM.
10.00
COMMERCE LOT-1 (M) COMMERCE 1 329.73M²
Pente 8.5%
STATIONNEMENT CAMION POMPIER
1000x500
LOCAL ENEDIS
9
25.4
IS 3UP
objet
ENTREE
DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE
AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document PLAN SECURITE INCENDIE NIVEAU REZ-DE-CHAUSSEE
4.00
PL
4
TERRASSE
14
+5.51NGF D.A
4.00
PL
1.3
PF
33.93m
C4
IS 1UP
3
1.2
PL
TERRASSE
P VR F 14 21 0 0
PARVIS PUBLIC +5.50NGF
RS
TERRASSE COUVERTE 37.40M²
70
PIE POM 0
FF
TOTAL COMMERCES : SU 901.24m² ENV.
1UP IS 1UP
3
PL
m 62
4.
10.0
A 630SC kg
IS 1UP
1.2
1UP
C1
IVES T PR LG dm² 20
14.25m
1UP
IS 1UP
C AS kg 630
1.23
ION
5%
1UP
LGT RS
0 10.0
4
60 PF 60 VR
PL
CAM
99.2
PF 226
ENTREE COMM.
.2%
FF 70 VR 210
2.9
113
te 3
PF 140
nte
.76
PP
FR
PF 113_JD
PL
Pen
PP 70
HSP 210
17.37m
PL
Pe
45
ACCES LGT PRIVESENTREE LOGEMENTS IS 1UP
CS Ø65
FR
VB
IS 3UP
LV
PF 140 VR 140
PL
TERR.
LV
C
4.00
FR
LGT RS
LGT RS
RAL
LV
PP 70
PL
TERR.
CV
ACCES SECOURS IS 1UP
LGT RS
BATIMENT C
LGT RS +7.00NGF
ENT
TERR.
COUR JARDIN RDC +7.00NGF
LL
HSD
IL C
7m
LV
TERR.
MA
P 250
PF 140 VR 140
PP 113_JD
0
49
TERR.
LV
LL
350
HS
210
LL
COMMERCE 3 SU 57.36M²
0
HSP
FR
+7.33NGF
m .33
59
.6
HSD 350
LGT RS 1.37
m
D 35
58
P 25 HS
49ENTREE IS 1UP .6 LOGEMENTS 9 ACCES LGT m PRIVES
HS
PL
PL
CS Ø65
LGT RS
PL
S CE N AC AISO LE R EL LIV OUB P ET
TERR.
.62
PL
FF 72 VR 72
Pente 4.12%
+7.50NGF
PL
ES M ORDUR
IS 3UP
0
P 21
HS
3
11
0
TRANC
1000x500
COMMERCE LOT-3 (M)
4.00
00
6 R+
LV
HSP 210
7. 73
LGT RS
JD
11
%
PARVIS PUBLIC +7.00NGF
4.00
4.
A
PI
113 FF 113 VR
113
26
0
RS
PP
3_
FF
FF
2.
0 .0 10 T EN ER EM PI NN OM IO P AT ION ST AM C
95
2.5% Pente
e
FF 113 113 VR
JD 6_ 22 JD PF 339_ VR
1.
7325 HE 2 /
nt
0
TERRASSE
PP
Pe
PP 113
PF 226 VR 226
IS
97 1.
+8.45NGF
ENTREE COMM.
TERRASSE
ACCES SECOURS IS 1UP
1 0 .0
T MEN NNE MPIER TIO O STA ION P CAM
8 .0 IS 3UP
4.0
4.00
R+4
+7.00NGF
clous podotactiles
+7.00NGF
1.86
8
3m
53.9
clous podotactiles
4.3
Pente 1.10%
1.5 %
Pente
PIE POM ION 0 CAM 10.0
NT ME R NE MPIE +8.25NGF N IO PO AT ST MION CA
03 SS2 VB 0 m² SL 1.8 0 m² S 2.3
00
10.
85.00
+5.30NGF
phase
APS
ARCHITECTURE
che e 1/350
date 28/02/2018
n dossier PC 40-5A
format A3
ind
A
R+4 BATI C R+2
R+6
R+4
R+1 BATI D R+3 A
BATIMENT C
2300
240
240
+29.18NGF
EDICULE ASC. +29.56NGF 604
1370 163
603
240
+29.56NGF
TT +21.06m +28.06NGF
30
TT
164
LGT
142
281
2.70
LGT
BATIMENT D
2.10
30
+28.20NGF
142
112
+28.34NGF
281
+28.34NGF
112
+29.18NGF
+28.34NGF +28.20NGF
3.00
603
R+6 +18.06m +25.06NGF
R+6 2.81
144 261
266
2.81
144 142
261
266
139
2.86
261
LGT RS
142
TERRASSE R+1 ACCESSIBLE RS
R+2 +6.72m +13.72NGF
R+2
144
R+1
R+1 +3.91m +10.91NGF
R+1
25
0.50
25
23
R+1
LGT RS
2.81
25
20
R+2
NOYAU LOGEMENT PRIVE
SECURITE INCENDIE COUPE AA 1/200 2
3
4
5
10
COUR INT. PRIVATIVE LOGEMENTS
3.91
LGT RS
VOIE POMPIER
359
361
LOGEMENTS RS
359
LGT RS +7.00NGF
2.50
3.00
RDC +0.00m +7.00NGF
RDC 3.05
240
2.68
495
+1.15NGF
1
+7.00NGF
56
PARKING SS2
PARKING SS2
SS1 -3.05m +3.95NGF 2.55
PARKING SS1 +3.95NGF
RDC
0
SALLE DE SPORT ERP (X)
TN
+5.50NGF
RDC
+4.20NGF
AVENUE DES SERGENTS
1
3.00
5.45 639
6.71
+7.00NGF
JARDIN ACCESSIBLE
RDC
COMMERCE
RDC BAS -0.00m +4.20NGF
COMMERCE COMMERCE
R+4 +12.39m +19.39NGF R+3 +9.58m +16.58NGF
R+3
25
20
20.98
2.86
139 142
261
20
25
R+4
256
LGT RS
LGT RS
142
+11.87NGF
R+1
LGT RS
2.50
LGT RS
LGT RS
266
266
R+2
+10.91NGF
142
261
2.86
144
R+2
LGT RS
2.50
2.50 2.50
261 25
LGT
135
15.18
R+3
BALCON POUR LE PERSONNEL RS
25
25 261 25
144
2.86
LGT
LGT RS
261
2.50
25
261
266
2.75
149
25
+16.70NGF R+3
+5.00NGF TN
R+4
LGT RS
R+3
142
R+2 +9.57m +13.77NGF
TERRASSE ACCESSIBLE PRIVATIVE R+3 RS
+19.66NGF
LGT
256
LGT
LGT
142
R+3 +12.43m +16.63NGF
+19.66NGF
R+5 +15.25m +22.25NGF
R+5
25
20
R+5
+20.55NGF
2.50
117
142
+19.66NGF
+19.57NGF
LGT
142
TERRASSE INACCESSIBLE
+20.88NGF
2.50
163
EDICULE ASC. +20.88NGF +20.55NGF
TOITURE +15.18m +19.38NGF
R+1 +6.71m +10.91NGF
BATIMENT D 779
LGT
2.50
1182 2.40
2.50
+23.26NGF
2.50
Limite Propriété
25
20
R+6
24.11
TERRASSE INACCESSIBLE
1850
163
604
Limite Propriété
1850 240
RESERVE POUR BASSIN DE RETENTION
- 5 places +5.67NGF
+5.30NGF
EX Bordure béton +6.23NGF
+8.38NGF
- 3 places +4.96NGF
VB
+8.56NGF
PENTE 4.00%
+7.44NGF
JD-7 A B
0 7.0 R2
P90
C D
1E 2
0
E
C
5
B
A
1 JD-1
JD-3
P90
0 P9
9E
3
24
E
0.0 R2 7.1 0
PI
+4.0NGF
+4.87NGF
PI M PO
+4.54NGF
JD-3
E
13
E
E
14
22E 21E
20E
4.00
E
12
23
15E
CAMION POMPIERS
15E 16E
19E
18E
17E
10.00 ACCES POMPIER ACCES OM
0
1
ES S ERGE NTS UE D AVEN
1
141.05 MAIL CENTRAL
PLAN REPERAGE SOLS EXTERIEURS - RDC 1/300
2
5
10
99.24
3F 3F
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec
bureau de contr e
paysagiste
objet
WILMOTTE & ASSOCIES SAS
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
ICONIC - TRANCHE 1
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE 75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE PARC CLUB DE MILLÉNAIRE LANGUEDOC - ROUSSILLON BATIMENT 9 BATIMENT 9 266 PLACE ERNST GRANIER 1025 AV. HENRI BECQUEREL 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34000 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY" 1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE 34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document
BATIMENT A ET B PLAN DE REPERAGE DES SOLS EXTERIEURS - NIVEAU RDC
phase
DCE
4F 4F
5F 5F
che e 1/300
ARCHITECTURE
indice
date 11/09/2018
66FF
n dossier
AGDE-E_DCE-BAT AB_100-00
format
A2
VERS LE PORT
VERS LE CENTRE DES CONGRES ET CASINO
ACCES POMPIER ACCES OM
0
N
+3.76NGF
PENTE 3.5%
.0
IO
PI
E 10
R2
Emmarchements Pierres calcaire
10
M CA
4
0 P9
P9 0
7 R1
4.3
0 P9
0 P9
ER
S
C-PB3
D
3
6E
B
C
R2 0.0 3
7
4.4
R1
23
C-P B3
0
B30
C-P
A
JD-7
2E
3E 4E 5E 6E
C B
A
D
1E
C-P
D
8E
4 JDD
C B
FOURGON BLINDE
0 P9
E
0 P9
B30
1 JD-1
PE N 1.5 TE %
P 1.5ENT % E 7
7E
37
D
P140
0 4.0 R3 0 M0 -P F1
3 7.0 R2 7 1.4 R2
35 0 P9
1.3
VOIE POMPIER PROJETEE
C
B
R2
10
A B
C P90
D
JD-9
0 P9
A
4E
46
+3.95NGF
+3.98NGF
A
16E
57E
2
E
E
4.00
+3.67NGF
14E
AS 630 C kg
3
10
9
10
3
25
E
2E
36
11
7.0
E
SALON DE THE STARBUCKS SU 119.96m² +4.00NGF
+4.98NGF
13
3E
1E
11
B
20E
C-PB30
6E
12
R2
+5.60NGF
17E
4
13
A
+3.95NGF
18E
8
14
P90
DEPOSE MINUTE
19E
6 7 4.1 0
+3.59NGF
C
ENTREE-B1
E
5E
5
15
R3
ANNEXE MAIRIE SU 192.67m² SDP 200.36m²
12
1E
0
16
JD4
0
B3
C-P
E
4.00
C g AS 0 k 63
VELOS SU 27.84m²
24
E 11
5
8
2
PI
6
D
+3.48NGF
JD-
7.0
E
P9
-12
JD
P90
E
R2 00
F1-PM
ENTREE-B1 +5.08NGF +8.01NGF
10.00
10.00
+6.81NGF
+7.35NGF
3
26E
10
0.0
-4
+7.87NGF
+4.00NGF
25E
9E
R2
LOT 2
+5.83NGF +5.72NGF
LOT 1 2
COUR INTERIEURE Point haut +4.98NGF ALLEE INTERMEDIAIRE
Emmarchements Pierres calcaire
CAMION POMPIERS
Emmarchements Pierres calcaire
+4.00NGF
27E
8E
BAR A HUITRES SU 238.57m²
3E
+6.43NGF
28E
7E
29E
+3.58NGF
JD
PENTE 1.34%
30E
00
PENTE 2.00%
R27.03
11
-PM
R27.10
-5
+6.94NGF
31E
R20.03
26E
00
BAL
Revetêment Pierres volcaniques
Revetêment Pierres volcaniques
30 F5-PM
6E
32E
ASC kg 630
12
R14.45
4.4
R20.03
PENTE 2.38%
+3.48NGF
Point haut +3.98NGF
R1
+5.50NGF
+7.18NGF
Point bas +3.93NGF
COURJINTERIEURE D ALLEE-5 BASSE
R14.37
Bordure pierre calcaire arasée
PARKING POSTE
PENTE 9.62%
13
M
Point bas +4.93NGF
+4.98NGF
JD
+7.18NGF
31E
Revetêment Béton désactivé
+5.58NGF PENTE 5.72%
P105
+5.00NGF
Revetêment Pierres volcaniques
+7.18NGF
+7.35NGF
Point haut +4.96NGF
VELOS
-2
SU 29.16m² +4.00NGF
-4
E
BAL
Revetêment Pierres volcaniques
+7.85NGF
Muret béton +6.68NGF JARDIN +5.34NGF
SU 9.91m²
JD
+5.43NGF
26 E
ENTREE-A1
ENTREE-A1
ERDF
JD-6
JD
LT
30
28
0
E
.1
34
27
R
SU 115.42m²
Revetêment Pierres volcaniques
+8.22NGF
Emmarchements Pierres calcaire
JD-6 Bordure Pierres calcaire arasées
BAL
Point haut +3.96NGF
08
+5.49NGF
+3.23NG
+3.98NGF
Revetêment Béton désactivé
+4.34 NGF
R27.
-P
SURFACE DISPONIBLE POUR TERRASSE COMM.
+7.18NGF
+8.25NGF
17 Bordure béton +4.34NGF 16
JARDIN
JARDIN +5.68NGF
SU 17.51m² +5.00NGF
VETEMENTS
+7.89NGF
PENTE 3.44%
JD
F1
+5.50NGF
PENTE 5.10%
ENTREE-B2 ET RES. DE TOURISME
+3.95NGF ENTREE R.T.
18
JARDIN +4.34NGF
F1
+7.20NGF LOT 3
LOT 4
JARDIN
2
2
R14.4
PB
SU 115.41m²
+7.20NGF
39E
BATIMENT B
Revetêment Pierres volcaniques Point haut +5.56NGF
C AS0 kg 63
3
B30
JD-10
7.0
PENTE 1.91%
Point haut JD-1 +5.58NGF
C-
30
PB
C-
VETEMENTS
AS 630 C kg
C-P
LOT 5
19
20 21 Point haut 22 +3.96NGF
Muret béton +6.68NGF COUR INTERIEURE ALLEE HAUTEBordure béton +5.68NGF
R14.46
R2
+7.20NGF
+7.18NGF
+8.43NGF
29E
7
-3
JD
R20.03
+7.20NGF
LOT 2
SU 175.96m²
+7.18NGF
SU 188.53m² +5.60NGF R27.03
-6
SU 175.99m²
C AS kg 0 63
VETEMENTS
+8.47NGF
POSTE
SURFACE DISPONIBLE POUR TERRASSE COMM.
JD
MARIONNAUD
+8.48NGF
+8.43NGF
+8.43NGF
JD-1
+5.55NGF .3
+8.48NGF
-8
R2
Revetêment Pierres volcaniques
Point haut +7.18NGF
JD
+4.00NGF Point haut +3.98NGF
0.03
21
8%
Point haut +7.18NGF
Point haut +5.58NGF
Point bas +5.55NGF
R
8
4.0
R3
+8.45NGF +8.45NGF
Point bas +7.13NGF
Point bas +7.13NGF
-5
+8.48NGF
Revêtement Béton désactivé
JD
+8.49NGF
COUR INTERIEURE ALLEE BASSE
PLACE Point haut +5.72NGF
30E
3
7.0
R2
Point haut +7.22NGF
Point bas +3.93NGF
+3.46NGF
+3.84NGF
14
2
1.4
R2
LOT 6
0.2
-6
17
+8.50NGF
+8.49NGF
JD
31E
SU 157.52m²
+8.54NGF
R34.08
Point haut +7.22NGF
3
JD
Point bas +5.55NGF
29E
DECO
PENTE 1.00%
R27.03
19
Point haut +8.48NGF
Point haut +5.58NGF
R21.42
18
+8.48NGF
+8.54NGF
Revêtement Pierres volcaniques
JARDIN +7.60NGF
Point bas +8.43 NGF +8.48NGF
LOT 1
JD-7
Point haut +3.98NGF
Revetêment Pierres volcaniques
+5.60NGF
PENTE 3.60%
ACCUEIL SALON PETIT DEJ SU 117.19m²
15
Muret béton +8.90NGF
Point haut +8.52NGF
7 4.4 R1
Bordure béton +7.60NGF
Revêtement pavés Pierres volcaniques
R34.03
JD-2
3
R27.03
+8.48NGF
+5.60NGF
JD-7
JD-14
JD-2
R21.45
Point bas +7.13NGF
32E
SU 46.88m² +8.50NGF LOT 7
+8.45NGF +8.45NGF
SU 309.08m²
20
SU 45.92m² +8.50NGF LOT 8
+8.90 NGF
JARDIN +8.90 NGF
+5.60NGF
CLINIQUE
PENTE 1.5%
PENTE 1.5% Point haut +7.22NGF
33E
OSTEOPATHE
EPICERIE FINE
JARDIN
33E
Revetêment Pierres volcaniques
Bordure béton +8.90NGF
COUR INTERIEURE ALLEE HAUTE
LT CFO/CFA SU 13.95m²
+4.00NGF
34E
+8.48NGF
+8.72NGF
+8.48NGF
R27.03 5
R21.4
Point haut +7.18NGF
21
+8.45NGF +8.45NGF
Point haut +8.52NGF
3
PENTE 3.60%
+3.74NGF
SU 18.86m²
0.0
1
SORTIE
Revetêment Pierres volcaniques
R34.0
22
+8.72NGF
JD-
-8
JD
BACK OFFICE
SU 8.13m²
R2
BATIMENT A
PE N 1.5 TE %
Point haut +7.22NGF
LINGERIE
30
E
LRM
E 37
COIFFURE
+5.55NGF 35E
+8.50NGF LT CFO CFA SU 9.15m²
C-PB
ASC 630 kg
ASC 1000 kg
PISCINE + PLAGES SU 123.61m²
P90
00
SU 74.61m²
-8 +5.55NGF
P90
PM
LRM
SU 51.25m² +8.50NGF LOT 9
SPA
JD
33
Point haut +8.48NGF P 1.5ENTE Point bas % +8.43NGF
F1-
23
LT TGBT SU 11.10m²
BAL
+5.36NGF
PENTE
+3.86NGF
Revetêment Pierres volcaniques
SU 10.41m²
E 34
00
C AS kg 0 63
PM
+8.45NGF
+7.20NGF LT CFA SU 9.35m²
Revêtement Pierres volcaniques
24
+8.38NGF
Point haut +8.52NGF
F1-
+5.48NGF
+4.00NGF
BUREAU
SU 12.26m²
+5.38NGF
+4.00NGF
E
SU 47.24m²
0
7
JD-1 3
Revêtement 34Béton désactivé
1.4
1
M0
-P
F1
+7.13NGF
25
36E
R2
JD-
LT CFO SU 11.29m²
0
35
GYM
SERVICES
7.0
33
26
SU 9.24m²
R2
+8.50NGF
32
-10
3
27
PENTE 17.5%
SU 27.29m²
VESTIAIRES SU 29.43m²
DGT E
45
+5.42NGF
0
M0 -P
F1
Revetêment Enrobé
21
7.0
28
PENTE 9.38%
17E
R2
31
JD
ENTREE-A3
29
30
+5.23NGF
DGT
7
0
44
8
M0
SU 28.31m²
Point haut +7.18NGF
+3.95NGF
F3-PM00
E
JD
9
0
0
-P
ERDF
8
Revetêment Pierres volcaniques
37E
0
SU 27.30m² +8.50NGF
05
10. 00 ST AT CA ION MIO N N P EME OM NT 36 E PIE R
38E
ENTREE SECONDAIRE
4.0
Point bas +8.43NGF
POUSSETTE
P1
E 37
0
30
4.0
+7.20NGF
-PM F5
P9
BAL
P9
EX
POUSSETTE SU 27.30m²
39E
10
Point haut +8.48NGF
30
C-
40E
41E
42E
E
E 54
7
56 E
ENTREE-A2
B30
T EN EM IER NN MP TIO N PO 43E A ST MIO CA
+3.40NGF
+3.85NGF
+4.00NGF
22
C-P
PB
R3
F1
1
+5.08NGF
0
R21.4
C AS kg 0 90
+8.56NGF ENTREE A3
0 0.0
EX
AS 900 C kg
Revetêment Béton désactivé
PENTE 3.99 %
PENTE 3.27%
E 38
SU 76.23m² +8.50NGF
+8.45NGF
JARDIN
+7.20NGF
4.0
PARKING VELOS
+4.62NGF
ACCES PIETONS
+7.20NGF E 39
+8.50NGF
3 R27.0
10 .0 S 0 CA TAT M IO IO NN N E 55 PO M E M EN PI T ER
+8.50NGF
PENTE 17.6%
PENTE 5% Bordure béton +8.16NGF
+4.89NGF
PENTE 2.00% ENTREE-A2
SU 76.22m²
E
E
22
40
JARDIN
+8.45NGF +8.45NGF
+4.20NGF
PENTE 2.33 %
4.0 0
00
+4.30NGF
AIRE DE LIVRAISON
P90
0
PARKING VELOS
E 53
+4.68NGF
-9
R34.0
4.
+4.50NGF
0
10
Muret béton +9.66NGF
.00 ST PENTE 4.00% CA ATI MI ON ON NE PO ME MP NT 41 IE E R
43E
E
+8.50NGF5
PENTE 2.35 %
+4.00NGF
10
42
2E
+8.34NGF
+8.06NGF
JARDIN EN TALUS Bordure béton +8.16NGF
+8.45NGF +8.45NGF
+8.45NGF +8.45NGF
E
51
CONTROLE D'ACCES
+7.85NGF
44E
49E
50E
Revetêment Béton désactivé
17 BORNES O.M PENTE 2.18%
45E
48E
JD-
+6.37NGF
+8.39NGF
46E
47E
P9
Muret béton +9.66NGF
ENTREE / SORTIE PK BATI A
JD-9
+8.50NGF
+7.20NGF
6
JARDIN EN TALUS
+8.06NGF
ACCES RESERVE A LA LIVRAISON
EX
JD
+7.13NGF
+7.30NGF
+4.38NGF
Muret béton +9.66NGF
57.1
Muret béton +8.40NGF
46E
47E
45E
48E
44E
49E
43E
50E
A4-14 T3
TYPE
A5-13 T3
5
A
PF TYP 180 E AB
41
E
VR PF VR 180
FF
90 TY PE
P80
B1-P
AB
1
PF
B1
-PB
LV/LL
LV/LL FR
E
0 TY
PE
0
AB
-PB
FR
18
00
P8
B1-P B00
B1
B1-PB00
40
FF VR 90
B00
B1-PB00
P80
P80
PP 90
P8
B00
B1-P
AB 3
P80
P80 P80
A4-13 T3
90
B1-PB00
PP
5
AB
PE
TY
0
18 PF VR
180
B1-PB00
B1-PB00
B1-PB00
B1-PB00
E
53
PFC
FR
3
P80
90 AB PE TY
FF 90 VR
A5-12 T3
3
P80
90 FF VR
FF
C 180 PF VR
E
FF 90 TYPE AB 3
P80
E
52
42
PFC 180 VR
P80
PP 90
E AB
PF 90 VR
FF 90 AB 7 TYPE
PF 90 VR
TYP
180
PFC
PP 90 FF 90 TYPE AB 7
PF 90 VR TYPE AB 13
PF 90 VR 13 TYPE AB
0
E
51
1
00
PF VR 90
P90
A-PB23
1 A-PB
23
FF
90
B
TY
P90
P80
0 P8 0
P9 0 P9 0
B1-PB00
00 -PB B1
B1-P
B00
B1 -PB 00
0 B1 -P B0
P9
0 0 P9
0 P8
B1PB 00
00
PB
0
0 B0 -P
P8
B1-
B1
FR
L LV/L
0 P9
P80
P80
0
PL
P80
P80 LV/LL
P90
LV/LL
23
1E
2 3
6E
C-PB30
0 13 PF
TY FF PE 65 B 1
P80
P80 P80
P80
4
00 B1-PB
D
B00
10
B1-P
B
A
B00 B1-P
B00
B00 B1-P
23 PB
0 B0
0
A-
P8
-P
B0 B1 -P
2 1
LL LV/
0 P9
FR
0 P9
P80 P80
0
P80
FR
P8 0
-PB
0
B1
0 P8
23 PB A-
5 3
31
P80
LL
/ 1.00m²
B1-PB
P8 0
00
P8
0 P8
B1-P
0 P8
0 B0 -P B1
27 29 30 P80 00 B1-PB
P90
P9 0
B0 -P B1
P8
0
Trap pe accè d' main s tena terra nce 1000X1 sse 000mm
0
PF VR
33
0 B1-PB0
00 -PB
0 P9
PE TY 0
P90
P8 0
B1
0 B0 -P
B1
0
PF 90 FF VR
10 AB
E
P80
P80
P80
FR
11
C
5
B 1 PF 130 PE TY 65 FF
SG
C CV PL
B
0 18 C
P8
3 AB PE TY
10
P90
B1PB
00 FR
4
5
3
17
2
18
1
19
21 22 23
28
24
27
25
26
B4 TYPE
VR PF 130
TYPE B 4
B2 TYPE PF 130
P80
P80
FR
0 P8 PF VR
10 AB PE TY
180 PF VR
9E
-P
0 P8
B00 B1-P
B1-PB
B P90
LV/
LL
0 P8
23 APB
0 P9 P80
0 B1-PB0
23 A-PB
P80
E AB TYP 180 FF
90
0
D
PB 23 A-
0 P8
O CF
A CF
C-P B30
A-P
B
C
P80
P80
FR
180 PFC FF 90 VR
P8
0 P8 FR
0
P9
B0
0
B1
18
A-PB
A
PL
PL
P80
0 P8
0 P9
0 P8
0 P8
0 -P B0 B1
B23
P80
P80
AB 3 TYPE
A
7E
8E
P9 0
0 P8
P90
23
AB
3
180 FF VR TYP
90 PF 6 E AB
E
FF 90 VR
24
A-PB23
P80
PF 90 VR TYPE AB 13
A PF 90 VR TYPE AB 13
B
6E
C 0 B0 -P B1
0 B0 -P B1 0 B0 -P B1 B0 -P B1
23 PB FR
0
FR
P90
P9
C
LV/LL
0
P9
D
FR
LV/LL
FR
ban pod de otac tile
1/2 P9 PF 0
P8
PFC
E
180
TYP
E AB
3 PP 90
23
E
FF 90 AB 7 TYPE
AB
3
0
C
18
PF
P9
A-
15 PF VR
0+ FP
LL
TY
PE
PE
TY
0
VR AB 13
PF 90
TYPE PP 90 TYPE AB 5 PF 180 VR PF 90 VR TYPE AB 13
5E
00 B1-PB
D 1 0 0 P8
0 P8
0 P9 FR
B0
P90
0 P9
PL
90 PP
5 AB PE TY 0 PF VR 18
VR
90 PP VR
5 PF TYP 180 E AB
PP
90
3E 4E
P80 P80 00 B1-PB
B00 B2-P
4
5 0E VR 15 PF
1 A PE TY 75 FF 0 P8
23
PF TY 180 PE AB 5
2E
PG70 B5-PBZZ
B00 B2-P
6E PE TY
0
P90
LV/LL
18
0
PB
P8
0 B0 -P B1 1 AB 90
PE
FF PF
VR
1E
P80
P80
P80 A-PB23
P90
3 75 PP 3 A
P90
FR
P8
A-
P90
E 46
TY
P80
PLB
C
SG
CV
P80
P80
LV/LL
TYPE A 1 FF 75
VR PF 150 1 TYP FF 75
VR PF 150
0
B1-PB00
0 P8
LL L LV/L
36 37
19 20 21 22 23 24
25
26
27
28
P90
0 P8
VR PF 150
VR 150 PF
TYP EA FF 75 1
D
5
17
18
4
3 2 1
CS C-PB30
00
P9 P8 0
0 -P B0 B1
0
35
P8 0 LV/LL
C PLB
CVC
SG
P80
P90
FR
0 LL
VR
0 15 PF
TY FF PE 75 A 1
P8 0
TY FF PE A 75 1
B23 A-P
0 B1-
B CFO CFA
C
0 -P B0
B1
0
P8
0
-P B0
-P B0
P8 0 P8 0
B1 -P B0 0
B1
0
P9
ban podo de tacti le P90
P8
0 APB 23
23
LL
B23
P80
P80
P8
P80 P80
0 P9
0 P8
B1 -P B0 0 APB
D
0 P8
B1 -P B0 0 0 P9
PF VR C 180
C
P80
P80
P80
P80
0
P80
0 P8 0 P8
0 P8
P9
90
6
90
AB
PF
PE TY 0 FF VR 18 3 AB TY PE
18 0 C PF FF VR 90
3
A-P
LL
3 C
13
FF
18 0 PF
E 55
1E
0
PF 90 VR
FF
90
PE
TY
LV/LL
FF
AB
1
90
LV/LL
0
PF VR 18
PF 90 VR PF 90 VR
E
PP 90 FF 90 TYPE AB 7
PFC 180 VR
E AB
TYPE AB 3
PF 90 VR
AB 6
PFC 180 VR
7
E
90
PFC
12
180
FF VR 90 FF 90 TYP E AB
FF 90 TYPE
90 VR
PF FF TY 90 PE AB
PP 3
TYP
3
E
13
FF 180
13
PP 90
P80
VR
TYPE AB 5
AB
2
18
0
B1
PF 180 VR
A-PB2 3
FR
TYPE AB 1
E
0
C PF VR
0
P9
P8
00
PF 180
PB0
0
FF 90 VR
VR PF 150
VR PF 75
VR
-P
E
PF 90 VR TYP E AB
P8
0
PF 90 E AB VR 13
PF VR TYPE 90 PP 90 AB 9
AB 3
P80
P8
TYPE
VR
D
PFC 180
PF 90 TYP E AB 6
VR PF 150
90
PF
12
PP 75
PP 75
PF 150
TYP FF 90 VR
E
90 TY PE
TYPE A 1 FF 75
7
E
PF PE 90 AB PP 90 9
56
EA
AB
25
TY
FF
A2 PE TY 150 PF
VR PF 130
1 90 E AB TYP
O
PF VR 90
VR
LV/LL
20
FF
CF 90 FF VR
TY PF PE 90 AB PP 9 90
TYPE A 1 FF 75
A1
0
VR
180
LL
0
B1-14 T3
21
90
VR AB 13
18
B1-PB00
PF VR
PF
A
B1
B1-PB00
90 6 PF AB PE TY
VR
TYPE FF 75
P8
6
B1 LV/LL
180 FF VR
VR PF 150
A
0
AB 90 FF TYPE VR
-PB
E
0
TYPE FF 75 A 1
75
0
VR
3
PP
L
0
E
AB
00
PE
C
75
B0
PP 65
TY
SG
CV B
B0
LV/LL
0
PF 75 PP
PL
-P
PP
P8
PF 90
0
0
VR
CF
B1 90 PE FF TY
P8
VR
90 PF VR
P80 P80
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150
B1
FR
57E
P8 0
18
P8
PF
P80
C
0
P8
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LL
0
P8
FR
00
PB
B1-
P80
PF
-PB
B1
P80
B1-PB00
00
E
00
00
B1-PB
B2-13 T2
23
-PB
0
P8
B1
P90
P90
B
P80
00
B1-PB
P80
00
P90
11
B1-13 T3
-PB
B
AB
0
P8
B1-PB00
B1-PB00
LV/LL
FR
A
PE
P8 0
TY
A-P
C
3
LV/LL
A-PB2
00
22
0
P80
18 0
0
C
P8
PF
0
VR
FR
3
B2
90 FF VR
LL LV/
LL
P8
TYP E FF 65 B 1
VR PF 130
TYPE B 6 VR PF 65
TYPE B 6 VR PF 65
VR
0
15
PF
LL
TYPE B 6 VR PF 65
LV/L
75
LV/
B6 TYPE VR PF 65
VR
TY PF PE 15 A 2 0 PP
0
B6 TYPE VR PF 65
9
10
11
B0
B4
12
-P
PE
3
B2
A-P
B1
P8
E
B00
L LV/L
A
E
14
22E 20E
15E
14E 19E
21E
15E 18E
16E
20E 19E
16E
17E
18E
17E
1/300
5
10
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec
bureau de contr e
paysagiste
objet
WILMOTTE & ASSOCIES SAS
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
ICONIC - TRANCHE 1
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE 75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE PARC CLUB DE MILLÉNAIRE LANGUEDOC - ROUSSILLON BATIMENT 9 BATIMENT 9 266 PLACE ERNST GRANIER 1025 AV. HENRI BECQUEREL 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34000 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY" 1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE 34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document
BATIMENT A ET B PLAN DE REPERAGE DES REVETEMENTS MURAUX NIVEAU R+1
phase
che e
DCE
1/300
ARCHITECTURE
indice
24
PB
C-
PF VR 90
B1-12 T3
30
P80
B1-P
VR
C
B
E
130
TY PE FF B1 65
TY
L LV/L
FR
13
1
B1
VR 130 PF
SG CV PL
IN
TY
VR PF
B1
IS
PE
4
A PE TY 75 FF
-P
VR PF 13
B
0
P8
0
P9
B1
0
0 1000
TY PF PE 90 AB PP 9 90
e ag ² fum/ 1.00m sen 0mm E X100 LL HE EC
Dé
CU
L
FR
1
LV/L
8
14
AB
P8
P90
7
15
90 PE FF TY
0
P9
B0 0
VR
0
0
P9
0
P8
0
P8
3
P80
6
16
0
P8
AB
0
P8
PE
7
8
17E
B1-PB00 P80
TY
9
P90
FR
6
10 e nd le ba tacti do
18 PF VR
0
P8
P80
P90
0
P80
P80
FR
18
E
P90
P90
P80
A-PB23
P90 LV/LL
22
P90
C
P80
26E
-P
date 11/09/2018
25E
PF PE 90 AB PP 90 9
B1
PLAN REPERAGE REVETEMENTS MURAUX - R+1
2
27E
0
CS
B1-PB00
P90
-PB
B2-14 T3
B0
4
B1-15 T1
B1-PB 00
B23
B1
-P
TY
24
FR
3
00
A-P
B2
-PB
B1
VR
PF
P90
P90
P80
0
P8
P80
0
P9
P90
P80
0
P80
PL
P9
P80 00
P80
0
P9 P90
FF 180 VR
PL
B1-PB
P80
FR
0
P8
BZZ B5-P 0 PG7
PL
P80
L
0
P9
TYPE
0
0
P9
AB 3
P80
P80
PP 90
0
13
25
L
A-P B1
AB 7
B0
PF VR 90 TYP E AB
-P
23
LV/L
B23
00
PF 90 E ABVR 13
D
A-P
-PB
TYP
26
hauteur à gravir 286cm 16.82cm x 17 marches
34
B2-12 T2
LV/LL
3
B1
B1
PF VR 90
0
B2
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B00
90 FF VR
PF 90 VR
B1-P
B0
A-P
P80
FR
-P
1
28E
B1-PB00
P80
32
po
B2-11 T2
B1
30
PB
C-
E 11
B1-PB00
L
34
e ag m² um / 1.00 nf mm E se 000 LL Dé1000X1 HE EC
0
TYPE AB 3
B1-PB00
LV/L
TY FF PE 65 B 1
33
CS
0
PFC 180
B5-12 T3
LV/LL
TYPE
90 FF VR
FR
VR
TY PE FF 65 B 1
90 PF VR
FR
29E
FF 90 VR
PL
TYPE B 4
0
00
0
7 90 FF AB 90 TYPE
A-PB23
VR PF 130
FR
B1-11 T2
32
1
B0
FF 90 TYPE AB 3
35
34
36
33
B1-PB0
B1-PB
VR PF 13
PP
P90
P8
LV/L
0
P8 0
P8
TYPE
CFA
32
B5-13 T2
0
31
2
23
E
PFC 180 VR
31
A-PB23
30
A-PB23
VR PF 13
30
3 0
P9
PB
10
FR
L
SG
PFC 180
CFO
0
P8
0
P8 FR
LV/L
A CF
FF 90 VR
0
P8
AB 1
29
B5-11 T2
CS
LL
28
B2 A-
-P
30E
TYPE
1
28
1
PF 180
2
27
E AB
FF 90 VR
00
B1-PB
P90
B4
TYP
1 90 E AB TYP
3
26
PF 130
26E
29
4
A CF
B1
31E
FF
4
25
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P90
12
180
180
0
B1-PB0
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11
PF
PF VR
TYPE AB 1
1
LL
5
VIDE SUR COUR
1 EB TYP 65 FF
1
AB
LV/LL
B4-108 T3
VR 130 PF
TYPE AB
PE TY
16
VR
PF 180
0
P8
L
0
PB
B12 B PE 0 TY 13 PF
FF 90 VR
0
P8 LV/L
18
PL
17
BATIMENT B
28
5
O
1
32E
PF
00
PB
B1-
00
PB
B1-
00
13
FF 90 AB 1 TYPE
90 FF VR
PL
23 PB
18
31E
PF 180 VR
1
0
A-
PMR
0 B0
39E
-P B1
19
23
PB
A-
0
P9
0
P8
65
21
27
23
CF
9E
AB
0
B0 -P
B1
B0 -P
PF 180
90 FF TYPE
23
B1
0
P8
6
TY VR PE PF B 6 65
20
FR
0
B
65
PP
FF 90 VR
E
0
PB
P8
B0 -P
0 P8
B4-107 T2
0
B1
PE
VR
FF 90 TYPE AB 3
33
18 PF VR
A-
PL
PL
14
PFC 180 VR
P80
FR
L
10
LV/L
0
P8
O
1E
PL
FR
AB
PMR
4
VR PF 13
26
24
25
8E
0
P8
P80
PE
TY
2E
0 18
B4-106 T2 0
P9
LL
3E
FR
LV/LL
P80
PF
LV/
TYP EB
0 B0
-P B1
15
7E
P80 PL
FR
0 B1-PB0
4E
E 34
B00
5E
PL
PL
B1-PB00
B1-P
6E
PL
P80 PL
PL
23
A1-15 T2
0
B1-PB00
A2-13 T2
B00
A-PB
00
P80
B1-P
B00
-PB
00
0
B1-PB0 B1-PB00 P80
B1
00
B00
A1-14 T2
P80
B1-PB0
B1-PB
B1-PB00
B1-PB
P80
E
0 B1-PB0
LV/LL
P80
A2-14 T2
28
A1-13 T3
0
P8
00 PB
P80
00
PB
B1-
LL FR
00
P80
B1-PB
A2-15 T3
E
A-PB
P80
B1-
A-PB23
hauteur à gravir 286cm 16.82cm x 17 marches
e nd ba tactile do po
L
B2-15 T2
26 E
23
00
P80
PB
B1-PB00
FR
LL
B1-PB00
23
B1-
FR
A-PB23
A-PB
B1-P
29E
27
A-P
VR PF 130
22
00
1
L
LV/L
3
B2
B23
A-P
12
PF
0
L
11
13
P9
LV/L
14 13
-PB
B1
AB
P80
Trap d'ac pe tech cès niqu e
B1
B1-P
30E
PF
0
B0
-P
B1
10
LL
B2-17 T2
LL
LV/L
PE
O
0
TY
CF
P90
FR
0
FR
A
0 B0 -P B1
AB 7 PP 90
FF VR 90
PB
A-
B00
CF
LV/LL
B1-PB00
3
50
FF 90 TYPE
3
3
B0
B1-P
P80
LV/LL
B2
LV/LL
31E
PF 90 VR
90 TYP E AB
FF
AB
-P
23
FR
FR
PLB
A-PB23
AB 1
PFC 180 VR
TY
90 PE
B1
30
PB
C-
FR
C
PF
0
B0
-P
B1
FR
B4-109 T2
15
9
TYPE B 1 FF 65
TY FF PE B 65 1
B00
FF
ge ma1.00m² nfu / se 000mm Dé1000X1
TY
A1-16 T1
A2-12 T1
SG CV
P80
0
CS
17 16
TY 1
B00
P80
PF VR VR C 18
A1
1
2
PL
bande podotact ile
0
B PE TY 65 FF
B1-P
P8
A1-12 T2
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8
0
B1-P
180
00
1
3
A1-17 T1
A-P
00
-PB
AB
3
²
-PB
B1
3
B00
0
2
age
/ 1.00m
B30
P80
B1-P
18
m
00
0
PE
4 1
CS
fum
1000m
-PB
00
B2
VR
PMR
B3-107 T1
hauteur à gravir 286cm 16.82cm x 17 marches
1
2
1
6 7
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PF
A2-11 T1
5
0
B3-101 T2
FF VR 90
sen
23
hauteur à gravir 279cm 16.41cm x 17 marches
A2
Dé
1000X
C-P
0
PB
25
P90
B2-16 T3
0
L
B0
B1-
26
P90
B3-102 T2
P8
LV/L
5 4
28
27
B0
0
P8
00
23
-P
23
3 4
5
AB
A-P
B1-PB00
A-PB23
FF 90 TYPE
LV/LL
75
29
24
PB
B1
33
23 30
31 32
33 34
A-
-P
VR PF 130
VR
B1-PB0
0
B00
A2
PP
A2-17 T3
0
B1
-PB
PB
3
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B6 PE TY VR PF 65
PL
CS
PE
VR
B4
B2
B4-101 T2
90
TY
B4-105 T2
FR
A2
2
B0
B00
B1-P
B3-106 T2
B1
00
e tile
B1-PB0
32E
B1-P
PF 180 VR
B1-PB00
B00
TYPE
LV/LL
PE
A
32
hauteur à gravir 279cm 16.41cm x 17 marches
24
23
CS
-PB
0
po band do tac
90
0
P80
B1
P8
0
B3
PP
5
PF VR 18
30
PMR
B2 -PB
B1-PB00
TY
PE
31
25
e nd ba tactile do
-P
B1
A-
A1-11 T3
po
B1
PB D-
TYPE AB 1
B1-P
VR PF 150
P80
FR
26
0
0
00
LL LV/
B00
34
B0
0
A2-16 T2
30
27
-P
0
B0
0 B0
B00
PF 180
PP 75
VR PF 150
TY
B1
B0
-P
-P B1
33E
B1-P
B1-P
B1-PB00
A6-15 T4
0
-P
P9
PL
PL
E
AB
PL
C-PB
-PB
A-
PMR
FF 90 VR
TYPE A 2
3
FR
VR PF 15
29
28
B1
B1
B1
B3-103 T3
B1-PB00
0
L
0
A3-13 T4
-P
35
PF VR 180
FF
LV/LL
LV/ LL
FF 90 TYPE AB 1
VR PF 150 P80
VR PF 15
LV/L
B0
3
0
FR
B1-PB00
VR
EA
00
-P
B2
A-P
B0
B1
PF 180 VR
PF 150
P80
B1-PB00
75
-PB
B1
90 VR
PL
A-PB
00
FR
AB 3
34E
TYPE
1 P80
PP
17
B2
00
PB
B10
P8
A-PB23 P80
PL
PFC 180
A-PB23
B1-PB00
TYPE A FF 75
TYP
00
A3-12 T3
PF
PE
23
-P
LV/L L
150
-PB
00
0
P9
B4-104 T2
7
LV/LL
P80
A-PB
B1
0
B0
VR PF
B1
PB
B00
P80
P8
FR
A6-16 T3
18
00
-PB
B1
0
P8
B1-
B1-P
P80
P80
23
FF 90 VR
LV/LL
P90
B1-PB00
A6-17 T2
PP 75
00
B1-P
35E
FF 90 E AB 1 TYP
FR
A-PB23
P90
A6-14 T2
A-PB23
29E
-PB
B2
0
P8
LV/LL
PB
-P B0
0
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VR
B00
B1-P
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19
A-PB23
0
P9
90
FF 90 TYP E AB
FR
FR
PL
PF 150
VIDE SUR COUR
AB 1
A-P
B3-104 T2 B1
B1-
A1 TYPE FF 75
P80
3
B00
PF 180 VR
32
33
31
P80
P90
B00
36E
3
34
30
A3-11 T2
A-PB2
B1-P
P80
29
BATIMENT A
20
B1-PB00
90 E AB TYP
28
A-PB23
P90
FF
B00
27
B1-P
P90
33E
LV/LL
B1-PB00 B1-PB00
A3-14 T2
180
B30
C-P
CS
1
26
FR
B1-PB00
P80
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E
PF 180
TY
P80 PL
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PFC VR
B23
B00
e nd ba tactile do
21
B1-PB00
P80
1
36
FF 90 VR
PP
A-PB23 0
2
25
e
0
PB0
po
22
band podo e tactil
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nom du document
phase
che e
BATIMENT A ET B PLAN DE REPERAGE DE REVETEMENT MURAUX NIVEAU R+4
DCE
1/300
ARCHITECTURE
indice
date 11/09/2018
n dossier
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format
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28.26
2.79
2.79
2.86
+28.01NGF
2.81
3.14
+33.86NGF
4.36
+35.72NGF
LOT 6
ACTIVITÉS LOT 3
ACTIVITÉS LOT 4
LOT 1
ACTIVITÉS LOT 2
7.38
ACTIVITÉS LOT 5
+8.48NGF TN
+7.18NGF
+7.18NGF
TN
+7.18NGF
TN
HALL D'ENTREE A1
6E
8E
9E
10E
11E
12E
13E
14E
15E
16E
17E
18E
19E
20E
TN
21E
22E
23E
24E
25E
+5.58NGF
26E
27E
28E
29E
30E
7E
1 0
1
31E
33E 32E
BATIMENT A - REPERAGE DES FACADES - ELEVATION OUEST 1/150
2
5
10
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec
bureau de contr e
paysagiste
objet
WILMOTTE & ASSOCIES SAS
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
ICONIC - TRANCHE 1
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE 75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE PARC CLUB DE MILLÉNAIRE LANGUEDOC - ROUSSILLON BATIMENT 9 BATIMENT 9 266 PLACE ERNST GRANIER 1025 AV. HENRI BECQUEREL 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34000 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY" 1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE 34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document
BATIMENT A REPERAGE DES FACADES ELEVATION OUEST
phase
che e
DCE
1/150
ARCHITECTURE
indice
date 11/09/2018
n dossier
AGDE-E_DCE-BAT AB_120-01
format
A2
TN
Limite Propriété
+34.77NGF
+32.59NGF +31.34NGF
+31.34NGF
+25.29NGF
+5.58NGF
+3.98NGF T.N.
HALL D'ENTREE B2 & RT 31E 32E
SORTIE LGTS ESC.B3
+3.98NGF
33E
ACCUEIL RT 34E
35E
ENTREE SECONDAIRE RT
GYM 36E
37E
38E
39E
40E
T.N.
SPA RT. 41E
42E
43E
44E
45E
46E
1E
32E
32E
32E 32E
30E
1 0
1
BATIMENT B - REPERAGE DES FACADES - ELEVATION EST 1/150
2
5
10
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec
bureau de contr e
paysagiste
objet
WILMOTTE & ASSOCIES SAS
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
ICONIC - TRANCHE 1
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE 75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE PARC CLUB DE MILLÉNAIRE LANGUEDOC - ROUSSILLON BATIMENT 9 BATIMENT 9 266 PLACE ERNST GRANIER 1025 AV. HENRI BECQUEREL 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34000 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY" 1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE 34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document
BATIMENT B REPERAGE DES FACADES ELEVATION EST
phase
che e
DCE
1/150
ARCHITECTURE
indice
date 11/09/2018
n dossier
AGDE-E_DCE-BAT AB_120-03
format
A2
B
C
D
COULOIR
BALCON R+1
LOGEMENT
1.09
+12.96NGF
Enduit peint sur plaque de ciment type Aquapanel Outdoor visées sur ossature métallique anti-corrosion
PLENUM LIBRE
0.60
Lettrage signalétique "HALL A2" en façade
Isolation ep.14cm
Plaque de platre type BA13 peint blanc
Plafonnier-spots encastré BEGA type 55 942 1.42
Suspension Led MINO 60 tonda en alluminium Porte à un vantail ouverture vers l'extérieur / finition RAl au choix de l'architecte Barre de tirage en aluminium / finition RAL au choix de l'architecte
Mur béton enduit et peint finition RAL au choix de l'architecte HALL A2
ACCES LOGEMENTS HALL A2
3.90
COMMERCE
Contrôle d'accès sécurisé avec badge
Dalle pierre volcanique Ep. 3 cm 2.48
0.20
Miroir Incassable toute hauteur Résine coulée polyuréthane autolissant Plinthe bois peinte
INT.
2.16
EXT.
3.05
+7.18NGF 0.23
0.48
+7.20NGF
2.20 PENTE 1.0%
Essuie-pied : Solsysteme-classic
1
HALL D'ENTREE - COUPE DETAIL AA' 1/50
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec.
bureau de contr e
paysagiste
WILMOTTE & ASSOCIES
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
SAS
LANGUEDOC - ROUSSILLON 266 PLACE ERNST GRANIER 34000 MONTPELLIER
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE
75012 PARIS
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY"
1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE
34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
objet DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE
AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document DETAIL HALL D'ENTREE TYPE COUPE AA'
phase
DCE
ARCHITECTURE
che e 1/50 date 17/09/2018
n dossier AGDE-E_DCE-BAT AB_80-13
10
format A3 ind. A
2.59 Feuillure pour intégration nez de marche. dimensions à déterminer suivant profilé, au choix de l'architecte R+1
5
0.20
2 40-71
405
B
FP HS
4
Porte bois à peindre, teinte au choix de l'architecte
3 2 1
+4.46m
34 33
+12.96NGF 32 31
4 3.35
5
6
14
2.95
9 10
12
11
2.68 +8.48NGF
Barre de protection dito garde-corps à barreaudage métallique
4 3 2
Recharge 70mm Revêtement scellé 70mm Chape 50mm Isolant acoustique 200mm Dalle BA 200mm
1
-1.30m
Sous-face béton débullage + enduit fin peint finition soignée teinte au choix de l'architecte
35
0.60
+5.39NGF Luminaires en applique, au choix de l'architecte.
Garde-corps à barreaudage métallique Dito garde-corps intérieur
4.64
1.20
0.20
1ère contre-marche couleur constratée RAL au choix de l'architecte
36
ep + encoffrement
1
BAES à leds pour évacuation, muraux.
2.89
32
31 1.20
29 26
Porte et encadrement ascenseur, finition laquée, teinte au choix de l'architecte.
VIDE SOUS ESCALIER (non accessible)
30 28
27
0.18
25
Porte et encadrement ascenseur finition inox brossé
11
Boîte à boutons ascenseur.
+7.20NGF Isolation en sous-face de dalle
D 37
22
24
0.20
1.00 RDC 2
33
23
1
Luminaire en applique, au choix de l'architecte
34
21
13 12
Voile béton débullage+enduit fin peint, finition soignée, au choix de l'architecte 38
bande podotactile
15 14
5
0.25
13
+0.00m
Faux-plafond acoustique. Plaque de BA13 microperforée coef. d'absorption à déterminer.
+8.50NGF
15
8
0.18
RDC 1
1.25 16
0.70
1.25
17
0.05
3
20
3.09
1.67 h rà teu cm F1 u a 6 C h 7 5 x vir gra .94cm es 16 arch e m re d 34 bar ection t pro ,0m 17 h=1
21
16
C-PB30
3.22
2
CVC PLB
1.99
0.16
1.75
1
22
19 18
Fût béton armé Ø60cm escaliers préfabriqué bétondébullage + enduit fin peint finition soignée RAL au choix de l'architecte
P90 0. 84
330
CS
Peinture de sol anti-poussière lessivable RAL au choix de l'architecte
0.16
CFO
FP
HS
7.5x85
5 EA
G
CA
Voile béton débullage + enduit fin peint finition soignée RAL au choix de l'architecte
COMMUN
CFA
0.16
ASCENSEUR 5 900 kg
7
28
HS
1.75
Linteau BA 170x250mm
30 29
Luminaire en applique, au choix de l'architecte
1h CFFP 330
SG
0.16 0.39
C
42x55
55
SS2
Murs et sols béton, débullage+enduit fin peint finition soignée, teinte au choix de l'architecte
-6.20m
1
PLAN SUR RDC CAGE A5 1/50
2
1.40
2 40-71
+2.30NGF
COUPE SUR RDC CAGE A5
2.00
1/50
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec.
bureau de contr e
paysagiste
WILMOTTE & ASSOCIES
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
SAS
LANGUEDOC - ROUSSILLON 266 PLACE ERNST GRANIER 34000 MONTPELLIER
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE
75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY"
1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE
34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
objet DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE
AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document BATIMENT A - NIVEAU RDC PLAN ET COUPE CAGE A5 ESCALIER / ASCENSEUR
phase
che e
DCE
1/50 date
ARCHITECTURE
17/09/2018
n dossier AGDE-E_DCE-BAT AB_40-71
34
format A3 ind. A
Limite de propriété
ZONE LOGISTIQUE LIVRAISON
SOCLE VOIE POMPIER
+ 6.07NGF
1.00
complexe carrossable 29cm min./40cm max. sur dalle béton 22cm + 5.40NGF
1.50%
1.62
2.09
+ 5.07 NGF
EX SS2 caillebotis acier glava fixés sur cornières passage 70% 2.70 x 0.85 = 2.30m²
0.22 0.40
+ 5.01NGF
+ 4.50NGF
+ 3.65 NGF
+ 3.60 NGF
0.43
0.20
0.22
moteur de desenfumage
0.85
CARNOT DE DESENFUMAGE EXTRACTION VEXD.01.B SS1
0.85
1.30
+ 4.55 NGF
PARKING SS1 0.85
grille caillebotis acier galva fixée sur cornières passage 70% 2.70 x 0.85ht = 2.30m²
0.24
1.25
0.91 CARNOT DE DESENFUMAGE EXTRACTION VEXD.02.B SS2
gravillons puit perdu
2.62
+ 2.15 NGF
moteur de desenfumage
1.34
1.30
1.30
0.46
0.25
+ 0.70 NGF
PARKING SS2 2.12
0.85
grille caillebotis acier glava fixée sur cornières passage 70% 2.70 x 0.85ht = 2.30m²
- 0.75 NGF
0.94
BATIMENT B - NIVEAU SS1 EXTRACTION DESENFUMAGE VEXD.01.B SURFACE LIBRE: 1.70 m² SURFACE GRILLE (70%) : 2.20 m² BATIMENT B - NIVEAU SS2 EXTRACTION DESENFUMAGE VEXD.02.B SURFACE LIBRE: 1.70 m² SURFACE GRILLE (70%) : 2.20 m²
1
BATIMENT B - EXTRACTION PARKING SS1 ET SS2 1/50
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec.
bureau de contr e
paysagiste
WILMOTTE & ASSOCIES
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
SAS
LANGUEDOC - ROUSSILLON 266 PLACE ERNST GRANIER 34000 MONTPELLIER
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE
75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY"
1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE
34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
objet DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE
AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document
phase
che e
BATIMENT B - COUPE DETAIL 05 EXTRACTION DESENFUMAGE VEXD.01.B PARKING SS1 et SS2
DCE
1/50 date
ARCHITECTURE
17/09/2018
n dossier AGDE-E_DCE-BAT AB_50-45
20
format A3 ind. A
TERRASSE R+6
TERRASSE R+6
+18.48
+18.57
+18.57
+26.98NGF
+27.07NGF
B'
BALCON
+27.07NGF
0.16 2.24
5.13 3.43
0.16
5.14
2.24
A
A'
2.20
C
2.36
+28.01 NGF
Garde corps béton blanc préfabriqué TERRASSE R+6
Carrelage sur plots
BALCON R+6
1.42
Séparatif métal perforé
+28.01 NGF
1.03
0.92
Carrelage sur plots
+27.07 NGF 0.45
+26.98 NGF
1.35
0.40
0.50
0.20 0.25
0.76
+27.07 NGF
+26.98 NGF
3.43
0.43
1.39
2.31
TERRASSE R+6
A
1.37
0.05 Platelage bois BALCON R+6
B
1.44
Caisson de VMC
0.05
D
1/50
+26.98NGF
Trappe d'accès entretien
B PLAN
+18.48
Piège à sons
Accès technique depuis le trappe de la cage d'escalier
1
BALCON
1.44
7
Grille de Rejet D'Air D=1616m³/h
0.09 0.20
0.29
BALCON R+5
LOGEMENTS R+5
2.50
2.20
CIRC.
1.44
LOGEMENTS R+5
2.10
BALCON R+5
2
COUPE AA' 1/50
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec.
bureau de contr e
paysagiste
WILMOTTE & ASSOCIES
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
SAS
LANGUEDOC - ROUSSILLON 266 PLACE ERNST GRANIER 34000 MONTPELLIER
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE
75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY"
1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE
34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
objet DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE
AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document BAT. A - R+6 - PLAN ET COUPE AA' TERRASSE PRIVATIVE ET ENCOFFREMENT VMC
phase
che e
DCE
1/50 date
ARCHITECTURE
17/09/2018
n dossier AGDE-E_DCE-BAT AB_40-51
27
format A3 ind. A
0.010
0.01
0.01 0.10 0.01
0.005
0.10
0.02
0.06
0.045
0.010
0.030
0.10
0.01
0.005
0.023
0.800
0.700
0.980
1.05 0.012
0.070 0.060
0.25
0.100
0.10
Poignée en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
0.05
EXT-RDC
Plaque en acier pour camouflage de serrure / Finition et RAL au choix de l'architecte 0.083
0.100
0.083 0.010
Cadre périphérique continu/ plat 60x10mm en acier/ Finition et RAL au choix de l'architecte
Plaque en acier pour camouflage de serrure / Finition et RAL au choix de l'architecte
Entretoise 0.010
Fixation rambarde en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
Poignée en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
Charnière en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
Niveau fini +8.48NGF
0.98
SORTIE PARKING PASSAGE LIBRE 90cm
21
Poignée en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
0.010 0.083
+8.50NGF
2
SORTIE PARKING PASSAGE LIBRE 90cm
3 70-24
Muret en beton
Poteaux et rambarde en acier/ Finition et RAL au choix de l'architecte
4 70-24
PLAN - DETAIL TYPE GARDE-CORPS SUR MURET / PORTILLON D'ACCES AU PARKING 1/20
3
architecte
maitre d'ouvrage
maitrise d'ouvrage
BET VRD/structure/MOExe
BET f uides/ ec.
bureau de contr e
paysagiste
WILMOTTE & ASSOCIES
KAUFMAN & BROAD
HELYXIR PROMOTION
THESIS GROUPE
INGENI
SOCOTEC
SAS
LANGUEDOC - ROUSSILLON 266 PLACE ERNST GRANIER 34000 MONTPELLIER
NEVEUX ROUYER PAYSAGISTES
68 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE
75012 PARIS
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
PARC CLUB DE MILLÉNAIRE
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
BATIMENT 9 1025 AV. HENRI BECQUEREL 34036 MONTPELLIER
IMMEUBLE "FUJY"
1 RUE DU CENTRE 93160 NOISY LE GRAND
ESPACE LES MEZERANES ZAC DU MONESTIE
34760 BOUJAN-SUR-LIBRON
27 AVENUE DE PARIS 78000 VERSAILLES
0.84
0.94
0.69
Platine de fixation en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
EL. SERRURE PORTILLON
4
1/5
objet DEUX IMMEUBLES DE LOGEMENTS ET LOCAUX D'ACTIVITE
AVENUE DES SERGENTS 34300 AGDE
nom du document BATIMENTS A ET B - RDC DETAIL TYPE GARDE-CORPS SUR MURET ET PORTILLON ACCES AU PARKING
0.010
Fixation rambarde en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
0.011
Plaque en acier pour camouflage de serrure / Finition et RAL au choix de l'architecte
0.012
0.94
0.94
0.07
0.060
ACCESS PK - CAGE A5
Platine de fixation en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
0.07
+8.48NGF
0.02
ACCESS PK - CAGE A5
22
23
24
25
0.69
26
0.79
0.82
0.89
EL. - DETAIL GARDE-CORPS SUR MURET / PORTILLON ACCES AU PARKING 1/20
0.96
Muret en beton/
0.82
Platine de fixation en acier / Finition et RAL au choix de l'architecte
38
1
0.95
0.98
0.070
0.94
phase
che e
DCE
1/20 date
ARCHITECTURE
CP SERRURE PORTILLON 1/5
17/09/2018
n dossier AGDE-E_DCE-BAT AB_70-24
10
format A3 ind. A