-JEAN MARMEY-
Architecte Diplome d’Etat Etudiant en Master Management de Projet Urbain
02.08.1990 marmeyjean[at]hotmail.com 06.27.78.34.28
6, Place chabaneau 34000 MONTPELLIER
- c urric u l u m v i ta e Profil
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITETURE MONTPELLIER MASTER MANAGEMENT DE PROJET URBAIN DURABLE
Volontaire, curieux et passionné, je suis diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier dans le domaine d’étude “Métropoles du Sud” (2ème prix du jury). Je complète ma formation d’architecte par le Management de Projets Urbains Durables, dans une volonté de transversalité des dimensions sensibles, théoriques et techniques qui pourra être abordée dans mon futur métier. Mes differents stages m’ont permis d’acquerir une certaine autonomie, une maîtrise des outils de représentations et une compréhension rapide des problématiques. Je souhaite ainsi mettre mon énergie au service d’une conception urbaine et architecturale partagée, intelligente et poétique.
FOR MATION 2014/2015 | Master urbanisme - Management de projet urbain durable - | Université de Nîmes - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture | Montpellier Juillet 2014 | Diplome d’architecte DE | 2èeme prix meilleur PFE 2014 | Montpellier 2012/2014 | Master en architecture | Domaine d’études - Métropoles du Sud - | Ecole Nationale Supérieure d’Architecture | Montpellier 2007/2011 | Licence en architecture | Ecole Nationale Supérieure d’Architecture | Montpellier Juillet 2007 | Baccaluréat scientifique | Lycée Marie Laurencin | Mennecy - Essonne
PAR COURS PROFE S S I ONNE L Juin - Juillet 2013 | Stage - 2 mois dans l’agence pluridisciplinaire - ABReGe - | Montpellier Missions confiees : | Participation a l’elaboration de l’identite visuelle et de la signaletique a - La Panacee - | Montpellier | Participation a la creation de la «ligne lumineuse» a - La Panacee - | Montpellier Septembre - Fevrier 2012 | Stage - 6 mois dans l’agence d’architecture - Christophe MARMEY - | Montpellier Missions confiees : | Realisation de permis de construire de villas | Castelnau-le-lez | Participation àa la phase permis de logements collectifs | Montpellier - Zac des Grisettes | Participation a etude de faisabilite / permis de construire de 10 logements intermediaires | Pignan à Fevrier 2011 Missions confiees :
| Stage - 1 mois dans l’agence d’architecture - Christophe MARMEY - | Montpellier | Participation a la phase permis de logements collectifs | Montpellier
Fevrier 2010
| Stage ouvrier - 2 semaines dans l’entreprise de couverture - Robert Sormonte - | Valence
REFERENC E S Juillet 2014 Janvier 2013/2014 Janvier 2014 Mars 2013 Janvier 2011 Fevrier 2010
| PFE | Identite urbaine | Pampelune - Territoire d’entree de ville | 2eme Prix meilleur PFE | Responsable du groupe photo/video - Symposium Métropoles du Sud - | Montpellier | Memoire | Representation et identite de la metropole parisienne | Paris | Concours étudiant - Roland Garros - | Paris | Workshop - Design industriel | Concours - l’aluminium pour l’eco design - | | Worshop - Design industriel - Thibaut Desombres - |
I NF ORMATIONS COM P Lé M E NTA I R E S Logociels Vectorworks 2009 AutoDesk AutoCad ArchiCad Artlandis 3 Langues étrangères Anglais niveau Bulat - C2
InDesign CS6 Illustrator CS6 Photoshop CS6 Sketchup Pro 8 Espagnol niveau scolaire
Microsoft office 3Ds Max Rhino3D
- pres e ntat i on Contenu du portfolio
TRAVAUX D’ÉCOLE / TRAVAUX D’AGENCE 2008-2014
Ce portfolio présente différents travaux que j’ai pu réaliser au cours de mes études, comme au sein des agences pluridisciplinaires dans lesquelles j’ai pu travailler. Il présente de multiples échelles d’interventions de projets mais surtout les articulations entre ces même échelles. Allant du master plan / urban design, à la pièce architecturale en passant par des installations ou un travail de mémoire, ce portfolio rend compte des projets de 2008 à 2014
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- projets s e le ct i onné s Sommaire
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Identité periurbaine
centre valorisation de biomasse
Agriculture urbaine et territoire d’entree de ville Pampelunne (esp) - 2014
20 urban loop
Sensibiliser a l’agriculture urbaine Pampelunne (esp) - 2014
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rhizome urbain
Pole d’echanges urbain
Commutateur urbain
Pampelunne (esp) - 2014
Montpellier (fr) - 2013
30 montpellier 2040
34 mémoire
Projet urbain mixte
Representation et identite de la metropole Parisienne
Montpellier (fr) - 2013
Paris (fr) - 2014
36 low-tech
38 jardins urbains
Centre culturel hybride
Projet installation
Générac (fr) - 2010
Montpellier (fr) - 2010
42 agence christophe marmey
44 agence abrège
Logements collectifs Logements intermediaire
Identitee visuelle “La Panacee”
Montpellier (fr) - 2011/2012
Montpellier (fr) - 2013
TRAVA U X d’e cole
Projets d’architectures, d’urbanismes et installations
- id e ntité p e r i u r b a i ne Projet de fin d’études / DE Métropoles du Sud - E.Nourrigat
AGRICULTURE URBAINE ET TERRITOIRE D’ENTRÉE DE VILLE PROJET URBAIN MIXTE PAMPELUNE / ENTRÉE OUEST SUPERFICIE 65 HECTARES
La nature même des territoires d’entrée de ville ou du periurbain est de voir s’imbriquer et s’enlacer des territoires différents. La juxtaposition des modèles de densité forme un patchwork qui court-circuite les hiérarchies traditionnelles de la ville ancienne. La reconquête des territoires d’entrée de ville est intimement liée à la création de proximité et de mixité, à la réintroduction de la “vie urbaine” afin d’assurer la mixité entre le productif, le récréatif, le domestique... Il est important de redefinir un caractère particulier à ces territoires afin de réveler ou renforcer un sentiment d’appartenance légitime, une identité locale et métropolitaine. L’enjeux du projet est alors la reconquête de ces espaces, en s’appuyant sur des éléments territoriaux encrés : les espaces agricoles.
L’analyse des principales entrée de ville de Pampelune révèle qu’elles sont toutes singulère mais doivent pour autant cohéxister. Le projet conciste alors en la revalorisation d’identités territoriales grâce à la thématique de l’agriculture urbaine, favorisant l’appropriation d’un nouveau modèle de ville. Les territoires d’entrée de ville sont étudiés selon des «fenêtres de projets» le long des armatures urbaines, et constituent ainsi un nouvel espace multipolaire, issu des lieux symboliques, des lieux de voyages inscrient sur le territoire en encourageant le déplacement et l’installation d’instiontutions politiques, culturelles, économiques sur ces territoires. Le projet s’attelle à remodeler les quartiers periurbains dans une ville où le droit à l’urbanité devient de plus en plus indispensable.
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Il semble important de ne plus considerer les territoires d’entrée de ville comme des espaces résiduels, comme le résultat de l’émergence du periurbain et des zones industrielles, mais plutôt comme singulier, possesseur d’un potentiel d’identité et de territorialité. Cela passe notamment par l’établissement d’un rapport d’échange entre infrastructures, réseaux et formes urbaines. Ces nouvelles dynamiques d’échanges susciteront moins de fragmentations et d’enclavements. L’espace jusqu’alors d’entre deux, devient substrat d’insertion territoriale. La proposition réside donc dans un système de greffes au sein de l’existant. Le propos n’est pas de recommencer une urbanisation défaillante, mais de “faire avec” afin d’en retirer toutes les potentialités qui ont finalement crée l’identité de ces territoires. La mise en place d’une grille de lecture orientée sur la structure existante constitue un point de départ à l’insertion de nouveaux programmes et formes urbaines.
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Les enjeux principaux à l’échelle de la parcelle sont de plusieurs ordres. Le but est d’integrer la parcelle dans une stratégie urbaine à grande échelle liée à l’hypothèse d’une identité forte liée à l’agriculture urbaine. Ainsi, il s’agit d’en faire un élément moteur qui lui même influencera les developpement futur environnant. Cela implique une grande mixité programmatique, une optimisation des connexions dans la ville, et la présence d’éléments architecturaux identifiable, lié à la thématique de l’agriculture urbaine. D’autre part, une insertion à plus petite échelle est indispensable, dans une volonté d’appropriation de la part des habitants, et d’une identité collective mais aussi individuelle. Pour ce faire, une intégration au tissu existant est nécessaire.
-Centre valorisation de biomasse Projet de fin d’études / DE Métropoles du Sud - E.Nourrigat
INDUSTRIE DE PRODUCTION D’ENERGIE À PARTIR DE LA BIOMASSE CENTRE DE RECHERCHE, ATELIERS, CENTRE DE FORMATION ET SENSIBILISATION PAMPELUNE / SITE DES JARDINETS SUPERFICIE 0,8 HECTARES
L’enjeu de ce projet a été d’inserer un programme industriel dans un contexte urbain dense en lui donnant volontairement un statut d’élément “signal”, identifiable afin de lui conferer un rôle important dans la sensibilisation aux énergies propres. L’objectif a été de positionner un projet à la croisée des temporalités et des échelles et des usages.
Un centre de valorisation de la biomasse apparaît comme un acteur d’une ville plus durable, cependant ceux-ci sont souvent relégués à l’exterieur des villes. Il semble interessant de l’integrer à un tissu urbain dense, afin d’en faire un véritable acteur de la ville, et de le faire contribuer autant à la sensibilisation de la population aux énergies propres qu’au renforcement d’une identité périurbaine cohérente au travers d’une architecture forte à un programme industriel. L’intérêt d’un tel programme réside également dans la mixité qu’il peut induire, le centre de valorisation est accessible au public et comporte également des centres de recherche et de développement de la biomasse, un centre de formation ou encore un centre culturel en lien avec ces thématiques durables liées à l’agriculture.
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- urb a n loop -
Projet Master II / DE Métropoles du Sud - J.Brion
AGRICULTURE URBAINE PROJET URBAIN MIXTE ET ZOOM SUR PÔLE D’ECHANGES URBAIN PAMPELUNE / QUARTIER BURLADA SUPERFICIE 50 HECTARES
L’appauvrissement des ressources en énergie fossil, l’augmentation du coup des importations, l’isolement géographique, une tendance à l’étalement urbain empietant sur les terres agricoles et une augmentation constante de la croissance, met en exergue les enjeux pour la ville de Pampelune. Tendre vers une quasi autonomie en ressources énergetiques, alimentaire tout en développant les connexions avec les regions alentours.
La mise en place d’un loop productif autour de la ville, s’installe comme une limite épaisse, comme un catalyseur des déplacements entre urbain et agricole et constitue une limite à l’étalement de la ville. Le loop vient redefinir une géographie / cartographie de la ville. Le long de ce loop se developpent des pôles denses et spécialisés, situés à des endroits strategique d’un point de vue géographique ou urbain. Les pôles ont tous des caractéristiques communes comme la liaison entre agricole et urbain, l’articulation des differentes échelles, un support à la densification. Chaques pôle a une thématique programmatique dominante, le tout formant un ensemble complet quand à la question de l’agriculture urbaine. Le projet constitue le site d’un pôle d’échanges urbain.
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Le site de projet est l’un des pôles du loop, qui, de part sa position (proche centre ville ancien et montagne paysage, connexion au lointain) verra se développer un pôle d’échange/stockage/ distribution des marchandises récolté. Le projet urbain se développe à partir du noeud entre le loop/tram-fret et le site. Le projet articule differentes échelles d’influences et secaractérise par une hyper densité et hyper hybridation pour qu’il se constitue comme un modèle de densité à l’échelle de la ville. Premierement au niveau d’un socle, puis avec une densification par la greffe, d’élement qui au cours du temps pourront venir s’additionner au socle et constituer un liant entre quartier existant et projet. Le projet se développe selon des sequences d’ambiances et programmatiques traversées par un parcours pietons, avec un parvis de connexions permettant d’affiner l’effet de socle en dessinant des porosités, horizontales et verticales. Le socle permet de hierarchisé le programme. Stockage privé des productions agricoles en rez-dechaussé et ouvrages publics, logements, bureau et services en superposition au socle.
Le Cluster centralise et organise les flux genérés par le loop. Formellment, il symbolise la convergence des flux, des infrastructure. des echanges. Le Pole d’échange urbain est un hub des transports liés à la production agricole. C’est un projet hybride qui voit une articulation des échelles entre celle du loop et celle du site, du quartier. La superposition par hierarchisation des infrastructure traduit cette imbrication des echelles. Au niveau le plus inferieur, le tram fret (maintenance tram / destockage), puis la route (destockage camion) puis les parties pietonne (superieur du socle) avec un tramway public, les acces et parvis au edifices public. Le traitement des façades rejoint l’aspect formelle de l’anneau avec des lames métalliques rappelant des notions de mouvements, de fluidité, de dynamisme.
- rhizome urbain -
Projet Master I / DE Métropoles du Sud - P.Soto
COMMUTATEUR URBAIN PROJET URBAIN MIXTE ET ZOOM SUR SALLE DE CONCERT MONTPELLIER / SITE FACULTÉ DE PHARMACIE SUPERFICIE 22 HECTARES
Le site de l’actuelle faculté de pharmacie est à un emplacement stratégique en vue des mutations dont la métropole Montpellieraine va être l’objet, les enjeux sont alors multiples, il s’agit d’aborder le projet comme un territoire métropolitain en devenir. C’est autour de l’image du “rhizome” et de son développement que le projet s’est constitué.
Organiser le développement de grands rhizomes est favorable au renforcement de la performance et de la compétitivité métropolitaine. Chacun de ces rhizomes rend possible les interactions et les synergies entres grandes fonctions métropolitaines (le productif, la recherche, le culturel...). Concevoir chacun de ces rhizomes, interdépendant les uns des autres, comme des éléments constitutif du système métropolitain favorise la fluidité et l’integration du projet dans son contexte aussi bien local que global. La conception de chacun des rhizomes s’articule comme un ensemble diversifié, conjugant hautes et basses densités, structurés autour de grands parcs urbains.
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Le projet de salle de concert constitue un commutateur urbain, ayant pour rôle l’articulation primaire entre l’échelle métropolitaine et l’échelle du quartier. Le projet est alors absorbé par la ville, est visible grâce à ses connexions multiples et non par sa monumentalité. Le travail de liaisons visibles et identifiables par l’espace public (square, parvis, parcours pietons) est alors un des enjeux majeurs de ce projet. Il permet de le relier à la ville et indirectement à la métropole. Dans cette optique, le projet regroupe plusieurs activités, à savoir une salle de spectacle, une médiathèque, des espaces commerciaux...
- Montpellier 2040 Projet Master I / DE Métropoles du Sud - L.Duport
PROJET URBAIN MIXTE ET ZOOM SUR LOGEMENTS COLLECTIFS ET SALLE DE SPECTACLE MONTPELLIER / SITE DE VEYRASSI SUPERFICIE 11 HECTARES
Le site du projet étant situé au niveau de l’entrée nord de Montpellier, il est stratégique en vue de la projection de Montpellier 2040. Tout d’abord il pose la question du traitement des entrée de ville fait jusque là, notament en bordure d’infrastructures importantes, mais interroge également le développement de la métropole Montpellieraine vers le nord, alors qu’elle s’était jusqu’ici developpée vers la mer.
La perspective de création de nouvelles polarités n’est pas à prendre en tant que volonté de construction ex nihilo, mais au contraire en tant que capacité d’exploitation du potentiel multipolaire de la métropole. La perspective de densification des pôles existants se couple à celle de leur diversification et de leur connexion au travers d’un système de mobilités graduées. Ainsi appliquée à Montpellier 2040, la problématique du « polycentrisme », de la « multipolarité » se fonde sur une importante disparité entre l’Ecusson et les quartiers et territoires périphériques, tant en terme de densité qu’en termes d’accessibilité aux activités et services. Cette disparité ne pourra trouver réponse qu’au travers d’un nouveau maillage du territoire associant attractivité, densité et intensité.
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Les éléments de projet permettent de rendre compte d’une situation métropolitaine qui aura vu s’étendre la ville vers la mer, fortement structurée par la mise en place de nouveaux réseaux de transport en commun et d’un important développement de l’offre de logements et de services. Le dessin des lignes 5 et 6 de tramway tendent néanmoins à orienter le développement futur de la ville vers le Nord. Ce nouveau territoire de projet ouvre dès lors de nouvelles potentialités urbaines qui doivent prendre en compte le respect des paysages naturels et agricoles existant, un juste équilibre entre ville et nature, proposer une ville dense mais durable.
- r ep résentat i on e t i d e nt i t é d e la mé tropo le pa r i s i e nne Mémoire Master II / DE Métropoles du Sud - L.Dousson A PROPOS DES REFLEXIONS MENÉES SUR LE “GRAND PARI” DE L’AGGLOMÉRATION PARISIENNE
Je suis parti de constats actuels que l’on retrouve au cœur de nombreuses recherches en matière d’urbanisme à savoir que les métropoles ont subi de profondes mutations depuis près de 2 siècles, autant sur les plans économiques, démographiques que politiques qui sont principalement à l’origine de leur configuration et de la transformation de leur territoire. Ces mutations sont essentiellement marquées par une extension de l’air urbaine métropolitaine. Ces phénomènes remettent en question les pratiques et les modes de représentations de la métropole. Il est en effet de plus en plus difficile de se repérer et d’identifier des territoires aussi vastes, autant pour ses habitants que pour les architectes et urbanistes qui ne peuvent plus prétendre à une connaissance exhaustive du territoire. Alors, dans le cadre de nouveaux projets, il leur est, par conséquent, de plus en plus complexe d’identifier et de comprendre les enjeux qui permettraient à ce même projet de s’inscrire dans le temps et de contribuer à l’élaboration d’une métropole pérenne. Toutes ces mutations réinterrogent la portée et la signification de l‘identité métropolitaine. Elle est un terme délicat à définir, regroupant de multiples notions, et est donc difficile à appréhender. L’identité semble être une permanence de la question urbaine, Blaise Galland tente d’en donner une définition dans « identité urbaine : Genève-Lausanne » (1993) qui apparaît comme complète et relativement claire, à savoir je cite : « Le processus d’agencement et de structuration de l’ensemble des représentations que les différents groupes sociaux internes et externes d’une ville se font d’elle, de son passé, de son présent et de son avenir, et ceci à un moment donné de l’histoire, L’identité collective renvoie aux images par lesquelles le groupe se reconnaît un passé commun, le remémore, le commémore, l’interprète et le ré-interprète ». . L’identité des métropoles est remise en cause, leur silhouette n’est plus identifiable, leurs limites ne sont plus perceptibles. Ces mutations interrogent les représentations que les citadins et les acteurs de la métropole ont de la hiérarchisation des espaces métropolitains et questionnent les règles selon lesquelles les échelles locales, régionales et nationales s’étaient alors jusque ici construites.
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L’identité urbaine est un sujet essentiel. Inscrit dans un continuum, il semble être une permanence de la question urbaine. Or, il semble indispensable aux métropoles de tenir compte de leur identité comme point sur lequel elles peuvent se reposer. Celle-ci peut en effet participer au renforcement et au développement de son attractivité, mais également à la consolidation de la cohésion sociale. L’assimilation de l’identité métropolitaine peut contribuer à s’adapter aux nouveaux modes de vies, tout en proposant un environnement prenant en compte la considération du patrimoine et de la culture héritée. L’imaginaire métropolitain semble indispensable à la création de tout projet ayant prétention à s’inscrire dans une temporalité longue. Ainsi, cela nous amène à nous interroger sur ce qui constitue l’identité des métropoles aujourd’hui et sur ce qui constituera son identité future ? Qu’est ce qui façonnera leurs imaginaire ? Mais également quels outils les architectes et urbanistes peuvent ils utiliser afin de communiquer au mieux, leur posture, leur projection de la métropole et son identité ? Ces mutations urbaines sont, entre autre, caractéristiques de la métropole Parisienne. Ma réflexion s’appuie sur les travaux prospectifs qu’ont menés dix équipes d’architectes de juin 2008 à avril 2009 dans le cadre de la Consultation Internationale pour le « Grand Pari » de l’agglomération Parisienne, lors desquels la question de la réévaluation de l’identité métropolitaine a été un des enjeux majeurs. Le document de présentation générale du Grand Paris, conforte le choix de la métropole parisienne comme étude de cas, puisqu’il met en exergue l’attention qui doit être apporté à l’identité de la métropole parisienne avec je cite : «L’identité de la ”région capitale” de la France doit être en de nombreux points réévaluée. ». La métropole y est également décrite comme étant en perte de repères et une inscription durable dans le paysage international est un enjeu urbanistique majeur. Chaque équipe à, de part sa proposition, adopté une posture, une stratégie visant à redéfinir la notion d’identité métropolitaine. J’ai donc effectué un travail préliminaire qui a consisté en la lecture parallèle de livrets de chantier et d’écrits théoriques. Cela m’a permis d’acquérir toutes les connaissances nécessaires à la réalisation d’un travail porté sur le Grand Paris. Nous avons développé dans un premier temps la représentation territoriale des métropoles, puis dans un second temps, nous avons recentré l’échelle d’étude sur la représentation mentale des métropoles au travers de situations plus locales, de l’ordre de l’individuel et du collectif. Pour chacune de ces échelles, une étude particulière des modes de représentations choisis, mis en relation avec la posture de chacune des dix équipes a été mise en place. il est important de noter que un des points fondamentaux de la genèse d’une identité urbaine et le travail à plusieurs échelles dans un souci de transversalité et d’articulations de celles-ci. On a pu relever que a question de l’identité transparait au travers de trois domaines : Le temps de compréhension et d’analyse des éléments du territoire : la représentation territorial, les interrogations sur la place de l’échelle de l’humain : la représentation mentale et enfin la représentation graphiques des propositions. Ainsi il n’existe pas un imaginaire ou une identité, mais une multitude qui varient en fonction du point de vue selon lequel on se place. En effet L’objet de ce mémoire n’est en aucun cas de définir une identité stricte pour le grand paris, mais bien d’étudier les postures de chaque équipe et de les mettre en relation avec leur choix de mode de représentation et de communication de ces idées. Ainsi les outils graphiques sélectionnés façonnent l’image du Grand Paris transmise, en choisir un plutôt qu’un autre donne déjà à voir une image de projection de la métropole. Le fil conducteur de la consultation est l’encrage de la région capitale dans une durabilité. Or pour certaines équipes, celle-ci est déjà assure par un imaginaire de paris déjà fort et encré qu’il s’agit alors de l’identifier puis le renforcer et le développer. On a pu se rendre compte à travers ce travail que le processus de construction identitaire est long et prend en compte de nombreux facteurs liés : la mémoire w lieu, la mobilité, le paysage, les perceptions individuelles, la pratique de la ville, les repères.
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- low tech -
Projet Licence III / DE - J.Brion
PROJET HYBRIDE DE SALLE D’EXPOSTION, CRÈCHE, RESTAURANT,COMMERCES GÉNÉRAC / SITE DE PLAISSAN SUPERFICIE 1 HECTARE
Le projet aborde la notion d’une intervention contemporaine dans des espaces denses, de questionner le rapport à l’existant à travers l’intervention sur d’anciennes caves viticoles situées dans la vallée de l’Hérault. L’objectif et de traiter des points tel que la conservation de la matière, et des éléments tel que la conservation, la transformation, la destruction, réaffectation
Le partis pris est de retrouver l’aspect fonctionnel des caves, avec un édifice propre a une fonction. Le point de départ est donc de penser un volume pour un élément du programme. 6 volumes viennent donc s’articuler sur la parcelle, orientant ainsi les vues et découpant la parcelle en espace dédié aux utilisations extérieur et public du programme. Les six volumes sont reliés par un élément les traversant et desservant chaque entrée. Il est l’élément conducteur des circulations interne au projet. La volonté est de proposer des espaces riche en apport de lumière tout en se protégeant des vues, les façades sont donc tramées par des fenêtres persiennes qui répondent parfaitement à ces attentes. Sur la départementale, la porosité est moins importante meme si l’apport en lumière reste fort. L’enveloppe est un bardage en panneaux d’acier perforés qui permet une legerté et une découpe plus facile du dessin des façades.
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- ja rd i ns u r b a i ns Projet Licence III / DE - A.Lapierre
INSTALLATION MONTPELLIER / PLACE DU MARCHE AU FLEURS SUPERFICIE 0,2 HECTARES
Il s’agit de travailler sur un écho entre une intervention plastique et un lieu dans la ville. Dans un contexte urbain dense et minéral, la question de la présence végétal se pose. Le projet ambitionne de retrouver l’ambiance d’un espace végétal par l’intervention d’éléments mimant l’environnement organique.
Le projet est une intervention au travers d’un parcours végétal traversant le coeur de la ville et reliant les principaux espaces verts, avec comme point central la place du marché au fleurs. Le projet peut se developper sur ces axes comme un appel au parcours et signalétique. L’enjeu est alors de créer une intervention qui s’étendrait de manière sporadique aux rues adjacentes, un trait d’union entre espace mineraux et vegetaux. La lumière passe à travers les “filets” tendues entres les bâtiments, et est ainsi filtrée par un feuillage artificiel. Elle devient diffuse et simule l’ombrage que l’on pourrait retrouver dans un parc.
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TRAVA U X E N AGE NCE Agences d’architecture, d’urbanisme et de design
- AGE NC E c hr i s t op he m a r m e y Christophe Marmey Architecte
LOGEMENTS COLLECTIFS, LOGEMENTS INDIVIDUELS, VILLA MONTPELLIER / TOURNEZY 2011-2012
Christophe Marmey est architecte dplg, diplômé de l’école nationale supérieure d’architecture de Montpellier en 1986. Après avoir longtemps collabré au sein de l’agence Garcia diaz architecte à Montpellier, il crée sa propre entreprise en 2007 afin de pouvoir jouir d’une plus grande liberté de conception dans son travail et d’ orienter son agence vers des objectifs plus personnels. Depuis cette date, ses travaux varient entre immeuble de logements collectifs, logements groupés, villa individuelle, bureaux, aménagement urbain et quelques travaux de rénovations principalement dans la région de Montpellier.
J’ai pu effectuer un travail de représentation sur divers projet. Tout d’abord un projet de 110 logements avenue de l’Europe à Castelnau-Le-Lez dont la partie d’élaboration était achevée mais pas celle de représentation . Mon travail était alors de représenter les élévations et la perspective « insertion photo ». Un travail de mise en perspective m’a également été confié pour un projet de 56 logements sur la ZAC des Grisettes. Sur ce même projet, Christophe Marmey m’a également confié un travail de conception des halls d’entrée d’immeuble, avec cage d’escalier, ascenseur, porte d’entrée... Mon travail se portait de même sur le choix des matériaux, des couleurs, des ambiances a créer dans les halls d’entrée. Cette réflexion a essentiellement été effectuée à travers des esquisses de 3D, plan et coupes axonométriques. J’ai également pu travailler sur un projet regroupant à la fois un aménagement de voirie+espace public contre lequel venait se construire 10 logements individuels à pignan, ou bien sur l’extension d’une villa à Castelnau-le-lez.
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- AG E NCE A b r è ge Adrien Revel / Baptiste Genoyer
IDENTITÉ VISUELLE, SIGNALÉTIQUE MONTPELLIER / LA PANACÉE 2013
ABRèGE est une agence pluridisciplinaire basée à Montpellier. Leur travail se matérialise autant par des objets virtuels, des objets physiques et des objets « espaces ». Les temporalités sont singulières à chaque demande. ABRèGe traite donc aussi bien de produits, d’intérieurs, d’identités, d’objets imprimés, d’installations numériques, d’applications, de sites web et d’architectures.
L’essentiel de mon travail au sein d’ABREGE s’est constitué autour de l’identité visuelle de La Panacée. A la fois lieu d’exposition, d’expérimentation et de production, installée dans l’ancien Collège royal de médecine rénové par la Ville, La Panacée est une plateforme créatrice et expérimentale, elle propose à tous les publics, d’expérimenter une relation renouvelée à l’art. Notre proposition s’est articulée sur le « panFilter » : un logiciel de déformation typographique et iconographique original, développé dans le but de générer plusieurs angles de vision de la même représentation. Il produit des déformations 2D/3D « disruptant » ainsi les frontières entre le réel et le virtuel. Tous les éléments qui traversent La Panacée, passent par le prisme du panFilter. La représentation de La Panacée qui en découle se définit donc par rapport à son environnement en tant qu’objet ou véhicule. Ce principe est transversal et applicable à tous les supports et tous les contenus : éléments de signalétique, papeterie, plaque inaugurale, goodies, panisphère…
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Signature : ABRèGe + Kidnap Your Designer / Photographies : Brice Pelleschi
Merci de votre lecture
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-JEAN MARMEY-
Architecte Diplome d’Etat Etudiant en Master Management de Projet rbain 02.08.1990 marmeyjean[at]hotmail.com 06.27.78.34.28
6, Place chabaneau 34000 MONTPELLIER