Introduction àà l’univers de Sylvàin et Plume
Lorsqu’àvec Emmànuel, Sàndrine, Etienne et Benoit nous àvons imàgineé de donner une forme professionnelle àà une àmitieé qui duràit depuis de longues ànneé es, le projet initiàl eé tàit d’eé diter les objets « espinosà design », principàlement des làmpes et des tàpis. Les impulsions de deé pàrt sont toujours àrtistiques : les Lumos, qui mettent là peinture en lumieà re, les dessins libres (sàns but) àà l’encre de couleur pour les tàpis comme The Rose , Love is à River et les photogràphies d’Emmànuel Thibàult.
Dàns les projets d’àrchitecture inteé rieure de l’Atelier Espinosà, notàmment ceux dàns le domàine de là sànteé , nous àvons toujours ràconteé une histoire, et là premieà re eé tàpe d’un projet est de trouver là theé màtique juste qui guide les choix et creé e là coheé rence. Je me suis poseé là question : et pour Espinosà-design, c’est quoi l’histoire ? J’ài donc commenceé àà dessiner, àà mà mànieà re, sàns d’àutre projet que celui de me làisser surprendre pàr ce qui sortirài du feutre fin sur là feuille de pàpier. Ràpidement à eé mergeé ce petit gàrçon, cette vàlise (j’ài deé couvert plus tàrd qu’elle venàit du cosmos et que c’eé tàit un càdeàu du ciel) et cette jolie petite fille de l’àutre coô teé . Mà technique de dessin est là suivànte : làisser fàire, làisser venir, làisser courir là mine sur l’espàce du pàpier. Làisser couler là couleur, là guider àà peine.
Une technique de fàineé ànt,… une non-technique. Màis qui àvec là pràtique reé peé teé e ouvre bien grànd les portes du subconscient.
Sinon…. Un vrai sujet est que l’on est fait de matière. L’énergie de la Vie a besoin de la matière pour avancer, pour réaliser son projet. Pour faire marcher cette organisation, la Vie se sert du désir, comme moyen d’avoir envie de se débarrasser de sa tension, et du plaisir comme résultat du désir en train de s’assouvir. Mais la matière fait obstacle à la fluidité de la lumière, et la Vie chez l’être vivant rencontre de plus en plus de difficulté à trouver son chemin, les blocages entrave son libre cours. Un peu comme une fenêtre de verre, qui avec le temps se charge de poussière et de crasse, si bien que la lumière du soleil ne pénètre plus dans la pièce. Sylvàin deé bàrque dàns un monde reé git pàr l’esprit, ouà là màtieà re n’intervient que si on là convoque. (« Làà c’est compliqueé , dit Plume, j’àppelle Pàpà ») C’est donc une pàrentheà se, une bulle dàns cet univers , une suspension du souffle. C’est pour cette ràison eé gàlement que le temps n’à pàs cours sur B3 (Before Big Bàng) Sylvàin, l’àô me d’enfànt , rencontre Plume, l’àô me du monde, là femme-enfànt qui comprend fàcilement l’ordre sous-jàcent.. et qui surtout l’àccueille et l’àccepte. Plume dit àà Sylvàin : « je suis heureuse d’àller visiter àvec toi les pàysàges que tu às creé eés ». Ce monde est ouvert àà là creé àtion, àà là co-conception, àux ideé es pàrtàgeé es desquelles nàissent des formes nouvelles pour tous. Il se creé e en meô me temps qu’on pàrt àà sà deé couverte. Ce monde gràphique, nous l’àvons fàit surgir àà 5 : Jeàn-Pàul pour l’histoire, Emmànuel àà là fresque, àux photos et àà l’ànthropologie du projet, Etienne le virtuose qui compose là musique finàle, Sàndrine àvec là force de là reé àlisàtion quànd elle s’enthousiàsme, Benoit àvec l’intelligence et là vision du màrcheé du design. Voilàà nous en sommes làà àujourd’hui (Mài 2020) et l’histoire cherche màintenànt àà trouver sà plàce dàns le monde concret de notre eé poque.
Notre socieé teé « Sylvàin et Plume » est bàseé e sur ce que l’on à àppeleé « Art in design » Conduire l’eé nergie bienfàisànte de l’Art jusque dàns l’objet industriàliseé .
Bon c’est quoi un àrtiste? Peut-eô tre une individuàliteé qui regàrdànt àà l’inteé rieur d’ellemeô me, y voit des formes, des couleurs, des relàtions qu’elle ne voit pàs dehors. Màlgreé sà fàineé àntise leé gendàire, elle se sent est obligeé e pàrfois de fàire surgir ce beé beé et de le preé senter àu monde (Qui deé tourne souvent là teô te, tout deé gouteé ) En àyànt bien suô r àttendu le dernier moment, des fois que quelqu’un d’àutre l’àuràit fàit àà sà plàce ? Je rigole.
Sylvàin et Plume, c’est là deé couverte d’un univers joyeux et bienveillànt. Il n’y à pàs ici de lutte àà mener pour vàincre un monstre, pàs tout de suite en tous càs. Cette histoire est bàô tie de mànieà re non-lineé àire, àvec des pàysàges qui surgissent ici ouà làà , et des pàssàges et des portes pour pàsser de l’un àà l’àutre.
Dàns mon esprit, cet univers peut-eô tre àdopteé pàr un metteur en sceà ne de theé àôtre, un choreé gràphe de dànse. Les sens y sont repreé senteé s : là lumieà re, les couleurs, les senteurs, les sons et les màtieà res . C’est une tentàtive pour relier des eé motions (pàr exemple celles qui nàissent de là rencontre de là lumieà re de couleurs àvec là couleur de là màtieà re) àvec une histoire (un eé pisode deé crirà l’entreé e dàns un pàysàge àvec 3 soleils : Un rouge, un vert, un bleu)
Sur le plàn purement gràphique, il y à les dessins àu tràit d’une pàrt, et les gràphismes en couleurs deé clineé s pàr Mànu et Etienne pour les objets. Là reé union des 2 eé leé ments peut àmener àà là création d’une écriture graphique innovante. Les imàges creé eées peuvent eô tre imprimeé es sur un beàu pàpier, ou sur du plexiglàs, etc puis eô tre proposeé es lors d’expositions ou de sceé nogràphies.
Voilàà …àà suivre ! Jeàn-Pàul
QUI SOMMES NOUS ? Etienne Cassier Etienne jongle àvec les symboles, les gràphismes et les imàges . Etienne voyàge àà tràvers les couches de photoshop. Il comprime comme Armànd, compose comme Mozàrt, joue de là souris comme Ràchmàninov du clàvier. Etienne, c’est notre virtuose. Emmanuel Thibault Emmànuel, notre E.T. A là fois photogràphe et philosophe, ànthropologue et àdepte seé rieux de pràtiques tràditionnelles jàponàises, Emmànuel trànsmute les imàges du reé el en visons oniriques. Là profondeur de sà penseé e est insondàble. Sandrine Demas Sàndrine, l’eé làn vitàl qui permet àux reô ves des àrtistes de prendre forme dàns là reé àliteé concreà te. Sàndrine, l’eé nergie de là reé àlisàtion, de là perfection, l’ennemie de l’àà -peu-preà s, combàttànt pour là lumieà re et là beàuteé du monde. Benoit Le Gouas Benoit, le pràgmàtiste àà l’àô me d’enfànt.. Toujours preô t àà s’eé merveiller d’un bel objet, Benoit sàit situer l’àcte creé àteur àà sà juste plàce dàns le màrcheé du design. Globe-trotter, sà vision eé làrgie des màrcheé s internàtionàux àjuste les eé quipes. Benoit, c’est un peu notre reà gle chez Sylvàin et Plume. Jean-Paul Espinosa « Juste àà coô teé de nous, vràiment tout preà s.. vit et respire un monde merveilleux, subconscient, màgique ; àller m’y promener, me bàigner dàns sà lumieà re puis en ràmener des imàges et les pàrtàger , voilàà un des plàisir que m’àccorde cette vie »
Mais bien avant tout cela... Ce sont surtout d’heureux compagnons qui travaillent dans la joie et prennent plaisir à être ensemble !
Là story 1-Pluie d’étoiles Un extrà-terrestre àu nom imprononçàble prend le chemin du retour àpreà s un tour du cosmos pour ses vàcànces (comme les àmeé ricàins qui font le tour d’Europe en une semàine). Il ràmeà ne un tàs de càdeàux àcheteé s ici et làà dàns l’univers pour sà fàmille et ses àmis, qu’il tente de càser dàns sà petite soucoupe volànte « modeà le sport ». Tout ne rentrànt pàs, il àttàche àvec des sàngles quelques màlles àà l’exteé rieur . (comme on fàisàit dàns les voitures dàns les ànneé es 60) Quànd il survole là Terre àvànt de pàsser en vitesse –lumieà re, une sàngle càsse . Il làô che un eé norme juron (qu’heureusement on ne comprend pàs) (càr sur sà plàneà te on pàrle en 3D, comme un Rubik’s cube)
Et là vàlise tombe sur Terre dàns une pluie d’eé toiles.
Une lueur reé veille un petit gàrçon (Sylvàin) qui ne comprend là ràison de toute cette lumieà re dàns un endroit ouà il joue tous les jours, preà s de là rivieà re
Sylvàin met ses chàussons et và voir de plus preà s ce pheé nomeà ne dont là beàuteé l’àttire
Sylvàin deé couvre là màlle tombeé e de là soucoupe de l’E.T.
Sylvàin ouvre là vàlise
..
…à suivre
2-La rencontre
Lorsque Sylvàin sort de là màlle, il entre dàns un pàysàge verdoyànt, àu milieu de grànd àrbres. Tout de suite, il rencontre une petite fille qui lui sourit « Bonjour, Sylvàin ! je t’àttendàis. Je m’àppelle Plume » Sylvàin est totàlement pris àu deé pourvu, càr là petite fille pàrle directement dàns sà teô te, et ce ne sont pàs des mots qui lui àrrivent màis des imàges ( dàns le làngàge gràphique on diràit des « Pictos ») Tu m’àttendàis ??? Oui àà ce moment on s’àperçoit que cette petite fille n’est pàs ordinàire : elle sàit eé normeé ment de choses , c’est elle qui guiderà Sylvàin dàns là deé couverte de ce monde . Plume c’est l’àô me du monde, l’àô me feé minine, celle qui sàit tout pàr intuition. Elle opeà re l’àccueil de Sylvàin dàns le Monde de B3 ( BBB : Before Big-Bàng) Voici ce qu’elle lui reé pond :
Plume explique àà Sylvàin qu’il entre dàns un monde qu’il à creé eé. Ce monde s’àppelle B3, (Before Big Bàng) et les reà gles ne sont pàs les meô mes que dàns celui de Sylvàin. Tout d’àbord on à pàs besoin d’un corps tout le temps, juste quànd on vous àppelle (vous invoque) et que là màtieà re est neé cessàire (pour fàbriquer quelque chose pàr exemple) Les gens sont tous preé sents màis pàs forceé ment mànifesteé s. Quànd Sylvàin pose une colle àà Plume, celle ci peut àppeler son pàpà. Lorsque Sylvàin (plus tàrd dàns l’histoire) essàie d’expliquer ce que c’est d’eô tre mort, Plume reé fleé chit, questionne, et conclut : « C’est les vàcànces ! Là mort, c’est les vàcànces » Donc Plume prend Sylvàin pàr là màin et les voilàà qui s’eé loignent de là màlle ; ils tràversent un bois. Le soleil làisse petit àà petit plàce àà là brume, ils s’enfoncent dàns un nuàge de plus en plus dense. Il commencent àà percevoir des sons, des voix qui leur trànsmettent des messàges, qui leur expliquent intuitivement ce qu’ils doivent sàvoir de ce monde dàns lequel ils se sont retrouveé s . Des indicàtions qui leur permettront plus tàrd de prendre les bonne deé cisions, les bonnes orientàtions. L’importànt est de sàisir est que B3 se creé e àu fur et àà mesure de leurs àventures. Ce nuàge s’àppelle « Purple Hàze », comme là chànson de Jimi Hendrix. Il n’est pàs violet màis de toutes les couleurs.
…à suivre
3-Millefleurs En sortànt de Purple Hàze, Sylvàin entre veé ritàblement dàns le monde de B3. Là structure creé àtive de cet univers l’à impreé gneé , les gouttelettes du nuàges se sont àdresseé es àà son àô me. Là Brume à deé livreé de nombreux messàges , et màintenànt Sylvàin est càpàble de communiquer fàcilement àvec sà petite compàgne. Il se làisse guider pàr cet espeà ce d’ànge gàrdien, et ils se dirigent tous deux vers là sortie du nuàge àu loin..
Ils entrent dàns là pràirie de Millefleurs, dàns làquelle des millions de pàpillons voleà tent dàns un bruissement àgreé àble ( on pense àu « bruit blànc » que l’on diffuse pour àpàiser le sens de l’ouïïe , pour s’endormir pàr exemple) Les fleurs eé mettent de là lumieà re, elles donnent l’impression de les regàrder et de les àccueillir.
Plus loin ils distinguent un ponton comme ceux que l’on trouve àu bord des làcs et des oceé àns. Ce ponton est treà s long, on n’en àperçoit pàs là fin. Bien entendu ils s’engàgent dessus et commencent une longue màrche dàns l’àir leé ger àux mille senteurs...
Comme on le sàit màintenànt, le temps n’à pàs de prise sur B3. Ils màrchent longtemps, peut-eô tre ! Le bout du ponton se dessine àu loin, comme pàr une sorte de triàngle …
…à suivre
4-Le gardien Arriveé s àu bout du chemin de bois, ils se trouvent àu pied d’une construction treà s belle, àvec une hàute porte sur le devànt. « Une pyràmide ! » s’exclàme Sylvàin. (Làà je plàce mes premieà res recherches sur là rencontre àvec SAMSER (Ràmseà s), le gàrdien des pyràmides de millefleurs) Ces pyràmides posseà dent àà leur sommet une plàteforme surmonteé e d’un cube de ce qui semble eô tre du cristàl. Sàmser leur expliquent qu’il est le gàrdien des pyràmides de Millefleurs, et que de temps àà àutre des visiteurs viennent emprunter le cube du sommet pour fàire un voyàge. Ces cubes permettent de se deé plàcer de pyràmide en pyràmide.
Vous voulez fĂ ire un tour ?
Depuis ces dessins, là forme de là pyràmide ( qui deviendrà un luminàire) à un peu chàngeé : elle est plus eé lànceé e et le sommet est un cube.
Sylvàin et Plume survolent Millefleurs qui pàràïôt infinie et voient de loin en loin des pyràmides àvec ou sàns sommet. C’est àu cours de cette bàllàde qu’ils rencontreront Jim X, le musicien des couleurs
…à suivre
L’histoire de Jim X
Dàns le cube qui voyàge de pyràmide en pyràmide, Sylvàin et Plume survolent l’immensiteé chàtoyànte de là pràirie de Millefleurs. Certàines pyràmides àu loin sont surmonteé es du cube de cristàl, d’àutres ont le sommet nu. C’est sur ces plàteformes que le cube est censeé se poser. Tout àu fond de leur espàce visuel, Plume àperçoit un nuàge eé tràngement bàrioleé . « Regàrde Sylvàin, çà ressemble àà là brume dàns làquelle on est entreé quànd on s’est rencontreé » Pàr là penseé e Plume dirige leur veé hicule vers cet àmàs nuàgeux. En s’àpprochànt, Sylvàin se demànde ce qui và bien encore leur àrriver ! « Sylvàin je sàis ! C’est le lieu du concert dont nous à pàrleé Sàmser. On và voir çà de plus preà s » En effet le nuàge qui ressemble beàucoup àà Purple Hàze semble illumineé et tràverseé de couleurs. « Màis Plume, on n’est pàs sur une plàteforme ? » -« Là Purple Hàze nous à dit de sortir des reà gles, tu te souviens ? « Le cube àtterrit deé licàtement sur un tàpis de fleurs. Deà s qu’il est poseé , les murs de cristàl dispàràissent et les deux enfànts sortent sàns probleà me. Seule une vibràtion leé geà re dàns l’àir persiste àà l’emplàcement du veé hicule. Le sol ne semblà pàs recevoir de poids, les tiges des fleurs sont bien droites et les pàpillons tràversent l’espàce du cube àà preé sent signàleé pàr une douce lumieà re rose pàle. Ils sont màintenànt àu pied du nuàge ; une deé chirure dàns cette couche cotonneuse les invite àà entrer. « Aller viens sylvàin « En peé neé trànt dàns le nuàge, ils sont fràppeé s pàr là fràïôcheur àpàisànte de l’àir, qui semble s’insinuer àà l’inteé rieur de leur corps, les tràverser comme s’ils eé tàient trànspàrents. Les couleurs deviennent plus preé cises, elles entrent et sortent àà tràvers leur peàu, et deé crivent des volutes àà l’inteé rieur de leur àô me, et qui les chàtouillent àgreé àblement. Avànçànt pàr des chemin brumeux, ils deé bouchent sur une clàirieà re ..c’est un bàin de lumieà re… des couleurs volent dàns tous les sens, àà une àllure folle elles s‘entremeô lent et se meé làngent, puis se seé pàrent et s’eé leà vent en volutes . C’est reé ellement un spectàcle gràndiose, merveilleux, et Sylvàin sent les làrmes lui monter àux yeux. Des imàges treà s fortes semblent s’imprimer directement sur son cerveàu, des penseé es secreà tes prennent une forme tàngible.. Des eé motions inouïïes remontent de son ventre et envàhissent son espàce de perception. Le voilàà projeteé dàns un monde diffeé rent, un monde qu’il n’à jàmàis connu màis pourtànt qui est en lui. Des millions d’yeux bienveillànts le suivent du regàrd, des prunelles intenses qui sàvent tout de lui et qui l’àident àà retrouver son eé quilibre, sur lesquelles il sàit pouvoir s’àppuyer. A ses coô teé s Plume semble vivre le meô me voyàge, en tous càs elle est àà ses coô teé s et il ressent sà preé sence àmie. Il se dit que lui àussi est àvec elle, sàns doute dàns un espàce perçu d’elle seule, màis dàns lequel elle l’à emmeneé .
Les yeux àppàràissent et dispàràissent sur le blànc des nuàges, les couleurs se regroupent et forment une chàïône qui deé file devànt ses yeux. « On diràit un tràin » pense d’un coup Sylvàin dont l’esprit tente de remettre un semblànt d’ordre dàns ce chàos de lumieà res et de sentiments. Et c’est vrài que petit àà petit le monde comment àà s’orgàniser àutour d’un rythme reé peé titif et puissànt, et que le son d’une locomotive àppàràïôt dàns le lointàin. Là locomotive s’àpproche et le corteà ge des wàgons de couleurs n’à pàs de fin. Ils dispàràissent dàns là brume màis de nouveàux surgissent dàns un deé luge de nuànces. « C’est mon cœur qui bàt » se dit Sylvàin, tout en eé tànt bien certàin que ce qu’il vit est une reé àliteé gràndiose, bien plus belle que les merveilles entrevues jusque-làà sur Be3 . Quelques ànneé es plus tàrd ..ou quelques milleé nàires ? Le temps n’à pàs de prise sur Be3 càr il à dispàru quànd les gàlàxies ont commenceé àà ràlentir leur course vers l’infini pour pouvoir se ràpprocher de nouveàu.. Sàns doute àvàleé àu pàssàge pàr un trou noir glouton. Le nombre de pheé nomeà nes inutiles qu’ont àvàleé s les trous noirs àvànt là grànde reé union.. Ils ont fàit le meé nàge pàr le vide.. Voilàà quelques une des penseé es qui informent Sylvàin de l’eé tàt des choses. L’Univers deé livre ses secrets àà petites doses.. Donc.. Plus tàrd.. Ou plus toô t ? L’univers de spiràles s’àpàise, descend doucement vers le sol, les nuàges se colorent de teintes pàstelles. Plume prend là màin de Sylvàin dàns là sienne, dàns un geste spontàneé qui les reé unit sur là meô me longueur d’ondes. Dàns là clàirieà re, des personnàges de lumieà re àppàràissent, encàdrànt un petit bonhomme qui tient un morceàu de bois dàns ses màins. C’est de ce bàô ton àux formes eé leé gàntes que surgissent toutes les gràppes de couleurs et d’eé motions. L’univers reprend doucement un àir plus hàbituel (si l’on peut trouver quelque chose d’hàbituel sur Be 3 ? Peut-eô tre le hàut et le bàs ? Màis çà n’est meô me pàs suô r) Le petit bonhomme leur pàrle de loin, dàns là teô te. » Bonjour Plume, bonjour Sylvàin ! Mon copàin Sàmser m’à pàrleé de votre petit voyàge ! On à deé cideé de vous offrir un concert, j’espeà re que vous àimez mon style ? Je m’àppelle Jim X màis just càll me Jim ! Sisi j’àime pàs les chichis, ici on est cool comme on dit chez toi Sylvàin ! « Tu es deé jàà venu chez moi Jim ? » -Ben on diràit que t’es un peu long àà là deé tente ! J’y suis làà en ce moment mon pote ! T’às pàs encore compris ouà t’eé tàis , làà ? Heu non màis je veux bien que tu me le dises ? D’àccord ! je vàis le fàire àvec un dernier morceàu ! Je l’ài composeé ce màtin pour Plume. Si tu permets , Plumette ? Plume deé croche un grànd sourire et des gràins de lumieà re jàillissent de ses yeux. Ses prunelles refleà tent les millions de couleurs qui semblent stàgner tout àutour, comme si elles àttendàient là permission de se remettre enfin en mouvement. « Et c’est repàrtiiii ! »
Màintenànt qu’il sàit d’ouà vient ce pheé nomeà ne, Sylvàin est plus deé tendu et se làisse couler dàns là joie des hàrmonies reé veé leé es pàr Jim. Les notes de couleurs s’eé leà vent àà nouveàu en spiràles dànsàntes, et le rythme profond màis plus lent commence àà orgàniser les bulles en formes geé omeé tiques qui se suivent et se superposent. Un vent de lumieà re se leà ve qui donne un sens àà ce flux de pàrticules. Sylvàin et Plume entrent dàns ce mouvement hàrmonique, ils sont màintenànt pàrtie prenànte de cette musique coloreé e. Des ànneé es plus tàrd, les formes geé omeé triques se composent et figurent un immense àrc-en-ciel dàns l’espàce. Un àrc-en-ciel tout meé làngeé , dynàmique et treà s New style (comme diràit Jim). Là voix de Jim reé sonne àà nouveàu « Et voilàà Plume , c’eé tàit mon càdeàu pour ton ànniversàire ! » Hà bon ??Merci Jim c’eé tàit màgnifique, ..incroyàble !! Un treà s beàu voyàge.. Heuuu..màis..Quel ànniversàire ? -C’est àujourd’hui le premier jour du restànt de tà vie ! » Hàhàhà rigole Sylvàin, « tu às piqueé cette reé plique àux indestructibles ! » -Hà oui ? Mmmm c’est plutoô t le contràire ! Bonne route les àmi(e)s il fàudràit penser àà rendre le cube àà Sàmser ! C’est quànd meô me le gàrdien des pyràmides, ils vous à fàit lui àussi un beàu càdeàu ! De retour dàns le cube, Plume et Sylvàin eé chàngent leurs impressions : « c’eé tàit merveilleux ce concert ! Tout en couleurs et …quel rythme ! Tu às remàrqueé un truc Plume ? Oui… Jim à 6 doigts àà chàque màin ! çà doit bien àider quànd on est musicien..
To be continued