Pr. Rushton - race, évolution et comportement - différences raciales - 2007 - CLAN9 racisme identi

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Race, Évolution et Comportement : une perspective d'histoire de vie

2ème édition abrégée spéciale

Professeur J. Philippe Rushton Université de l'Ouest de l'Ontario London, Ontario, Canada, N6A 5C2

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Race, Évolution et Comportement : une perspective de l'histoire de la vie 2ème édition abrégée spéciale J. Philippe Rushton Race, Évolution et Comportement 2ème édition abrégée spéciale Copyright © 2000 par J. Philippe Rushton Tous droits réservés. Publié par l'institut de recherche Charles Darwin Port Huron, MI 1ère (1995) et 2ème (1997) éditions non-abrégées publiées par Transaction Publishers (1999) Traduction japonaise de la 1ère édition publiée par Hakuhin-Sha de Tokyo (1996) Numéro de carte de la Librairie du Congrès: 00-103721 ISBN: 0-9656836-2-1 Imprimé aux Etats Unis d'Amérique Rushton, J. Philippe, 1943 Race, Évolution et Comportement : une perspective d'histoire de vie / J. Philippe Rushton. - 2ème éd. ab. spé. [GN 281:4. R87 2000]

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L'auteur J. Philippe Rushton est un professeur de psychologie à l'Université de l'Ontario de l'Ouest, à London, en Ontario, au Canada. M. Rushton est titulaire de deux doctorats de l'université de London (Ph D. et D.Sc) et il est membre de la fondation John Simon Guggenheim, de l'Association Américaine pour l'Avancement de la Science, et des Associations de Psychologie américaine, britannique et canadienne. Il est également membre de l'Association sur la Génétique Comportementale, de la Société sur l'Évolution et le Comportement Humain, et de la Société des Neurosciences. M. Rushton a publié six livres et près de 200 articles. En 1992, l'Institut pour l'Information Scientifique l'a classé 22ème psychologue le plus publié et le onzième le plus cité. Le Professeur Rushton est listé dans le Who's Who in Science and Technology, le Who's Who in International Authors et le Who's Who in Canada.

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Table des matières

Table des matières

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Préface à la 2ème édition spéciale abrégée.

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1. Les races sont plus qu'à fleur de peau

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2. Maturation, crime et parentage

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3. Sexe hormones et SIDA

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4. Intelligence et taille du cerveau

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5. L'hérédité, le milieu ou les deux ?

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6. La théorie d'histoire de vie

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7. La sortie d'Afrique

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8. Questions et réponses

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Préface à la 2ème édition spéciale abrégée. La première édition de cette édition spéciale abrégée a été publiée en 1999 par Transaction Publishers. Elle faisait suite à leur publication à succès, en 1995 et 1997, des première et seconde éditions complètes et d'une traduction japonaise publiée par Hakuhin-Sha en 1996. Cependant, lorsque l'éditeur Transaction a distribué des milliers d'exemplaires de l'édition spéciale abrégée lors d'un envoi groupé aux universitaires, un tempête de controverses enflammées l'a submergé. Bien que l'édition abrégée ait présenté la même recherche de façon condensée et dans un style d'écriture populaire, similaire à celui utilisé pour des articles dans Discover Magazine, le Reader's Digest et Scientific American, les sociologues progressistes et d'autres "anti-racistes" autoproclamés ont menacé Transaction de lui faire perdre son stand lors de rencontres annuelles, ses espaces publicitaires dans les journaux et l'accès à des listes d'adresses s'il continuait à la diffuser. L'éditeur Transaction a cédé à ces pressions, s'est désisté de la publication de ce livre et a même présenté des excuses. La lettre d'excuse de Transaction est parue en couverture intérieure de leur principal journal, Society (Janvier/Février 2000). Des récits de l'affaire ont été publiés dans The Chronicle of Higher Education (14 Janvier 2000), le National Post du Canada (31 janvier 2000), le National Report (28 février 2000) et ailleurs. Pourquoi ces tentatives de traîner dans la boue ou d'interdire ce livret ? Parce qu'aujourd'hui, il n'est pas de plus grand tabou que de parler des races. Dans de nombreux cas, on peut être licencié sur une simple accusation de «racisme». Pourtant, les enseignants en Amérique savent que les races diffèrent en résultats scolaires; les policiers savent que les races diffèrent en taux de criminalité; les travailleurs sociaux savent que les races diffèrent en taux de dépendance aux prestations sociales ou en taux de contamination par le SIDA. Et les fans de sport savent que les Noirs excellent à la boxe, au basket-ball et à la course. Tous se demandent pourquoi. Certains accusent la pauvreté, le racisme blanc et le legs de l'esclavage. Bien que beaucoup doutent que «le racisme blanc» explique tout, peu osent faire partager leurs doutes. Lorsqu'il s'agit des races, osez-vous vraiment dire ce que vous pensez ? Les groupes raciaux diffèrent beaucoup plus que bien des gens le réalisent. Pourtant, dans le monde académique et dans les médias, des groupes bruyants interdisent tout simplement que le public soit tenu au courant d'un débat ouvert. Beaucoup craignent que mentionner que les races diffèrent ne crée des stéréotypes et ne limite des opportunités. Mais observer les races ne veut pas dire ignorer les individus. Cela pourrait même nous aider à devenir conscients des besoins spécifiques de chaque personne. Ce livre présente la preuve scientifique que les races sont une réalité biologique qui a une signification à la fois scientifique et quotidienne. D'autres livres récents sur ce sujet sont : The Bell Curve (le Best Seller de Richard Herrnstein et de Charles Murray paru en 1994), Why Race Matters (un ouvrage du philosophe Michael Levine paru en 1997), The g Factor (un ouvrage du psychologue Arthur Jensen paru en 1998) et TABOO: Why Black Athletes Dominate Sports and Why We Are Afraid to Talk About It ( un livre récent du journaliste lauréat Jon Entine). Pour plus d'informations détaillées sur chacun des sujets de l'édition spéciale abrégée, veuillez lire, s'il vous plaît, les sections correspondantes d'une des éditions complètes, qui contiennent plus de 1000 références à la littérature universitaire, un glossaire, des index complets de noms et de sujets, et 65 tableaux et graphiques. Pour plus d'informations, vous pouvez également cliquer vers le site www.charlesdarwinresearch.org qui a publié ce livret. Mai 2000 J Philippe Rushton Department of Psychology University of Western Ontario London, Ontario, Canada N6A 5C2

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1 Les races sont plus qu'à fleur de peau Les races sont-elles réelles ? Les races diffèrent-elles par le comportement autant que par le physique ? De telles considérations sont-elles seulement le résultat du racisme blanc ? La science moderne montre un phénomène tridirectionnel de différences raciales à la fois dans l'apparence physique et dans les comportements. En moyenne, les Orientaux arrivent à maturité plus lentement, sont moins fertiles, moins actifs sexuellement, moins agressifs, et ils ont de plus gros cerveaux et des quotients intellectuels plus élevés. Les Noirs se situent à l'autre extrémité. Les Blancs se trouvent au milieu, mais plus près des Orientaux que des Noirs.

Les Blancs ne savent pas sauter. Les Orientaux non plus. Mais d'après le nouveau livre de John Entine, TABOO: Why Black Athletes Dominate Sports and Why We Are Afraid to Talk About It, Les Noirs - et les Noires – le peuvent bel et bien. La raison qu'on donne habituellement au succès noir en Athlétisme est que les Noirs ont peu d'opportunités d'aller de l'avant dans d'autres domaines. Mais le nouveau livre d'Entine montre qu'en sport, les Noirs ont un avantage génétique. Les facteurs physiques qu'Entine passe en revue sont assez bien connus. Les Noirs ont des hanches plus étroites, ce qui leur donne une foulée plus efficace. Ils ont une assiette plus basse qui leur procure un centre de gravité plus élevé et un meilleur équilibre. Ils ont des épaules plus large, moins de graisse et plus de muscle. Leurs muscles comprennent plus de fibres musculaires à contractions rapides qui produisent de l'énergie. Les Noirs ont de 3 à 19 % de testostérone, une hormone sexuelle, de plus que les Blancs ou les Orientaux. La testostérone se traduit par une énergie plus explosive. Entine signale que ces avantages physiques donnent aux Noirs un plus dans des sports comme la boxe, le basket-ball, le football et le sprint. Cependant, certaines de ces différences raciales posent un problème aux nageurs noirs. Des squelettes plus lourds et de plus petites cages thoraciques limitent leurs performances. Les différences raciales apparaissent tôt dans la vie. Les bébés noirs naissent une semaine plus tôt que les bébés blancs, pourtant ils sont plus matures si on mesure leur croissance osseuse. A l'âge de cinq ou six ans, les enfants noirs excellent en course, au saut en longueur et au saut en hauteur. Qui nécessitent tous une brusque dépense d'énergie. A l'adolescence, les Noirs ont des réflexes plus rapides, comme le fameux réflexe du genou. Les Orientaux courent encore moins bien que les Blancs. Les mêmes hanches étroites, longues jambes et la masse musculaire supplémentaire qui donnent un avantage aux Noirs sur les Blancs, donnent un avantage aux Blancs sur les Orientaux. Mais admettre ces différences raciales d'ordre génétique en sport mène à un domaine encore plus tabou : les différences raciales en taille du cerveau et en criminalité. C'est pourquoi il est même tabou de dire que les Noirs sont meilleurs dans de nombreux sports. La raison pour laquelle les Blancs et les Orientaux ont des hanches plus larges que les Noirs, et font donc de moins bons coureurs, est qu'ils donnent naissance à des bébés aux cerveaux plus grands. Au cours de l'évolution, l'augmentation du volume crânien a fait que les femmes devaient avoir un bassin plus large. De plus, les hormones qui donnent aux Noirs un avantage en sport les rendent 6


plus agités à l'école et plus portés au crime. Les races dans l'histoire Même avant que n'existent des tests d'intelligence, les philosophes, les hommes d'État, les marchands et d'autres pensaient qu'il y avait un lien entre les races, l'intelligence et le degré d'accomplissement culturel. Aristote, Platon, Voltaire et David Hume le croyaient tous. Ainsi que Broca, Darwin, Galton et tous les fondateurs de l'évolution et de l'anthropologie. Même Freud croyait à certaines différences raciales. Mais tout ceci a commencé à changer pendant les années 1920 avec Franz Boas et James B. Watson, qui croyaient que la culture pouvait transformer à peu près tout. Aujourd'hui, des écrivains comme Jared Diamond dans Guns, Germs and Steel (1997) et S.J Gould dans The Mismeasure of Man (1996) nous disent qu'il n'y a pas de lien entre les races, l'intelligence et la culture. Que les différences que nous voyons sont toutes le résultat d'un manque de chance ou du racisme blanc. Les premiers explorateurs de l'Afrique de l'Est ont écrit qu'ils étaient choqués par la nudité, le paganisme, le cannibalisme et la pauvreté des natifs. Certains déclaraient que les Noirs avaient la nature "d'animaux sauvages... la plupart se promènent nus ... L'enfant ne connaît pas son père, et ils mangent les gens." Un autre déclarait qu'ils avaient un sens naturel du rythme de sorte que si un Noir "devait tomber du paradis vers la terre, il battrait la mesure en descendant." Quelques uns ont même écrit des livres et fait des peintures d'Africains avec des organes sexuels sur-dimensionnés. Cela semble familier ? Ce n'est qu'un reflet du racisme ? Peut-être, mais ces exemples ne viennent pas des colons européens du XIXème siècle ou de la littérature haineuse du Ku Klux Klan. Ils viennent des Arabes musulmans qui ont pénétrés les premiers en Afrique noire il y a plus de 1200 ans (durant les années 700), comme ils sont détaillés dans le livre de Bernard Lewis parut en 1990 : "Race et Esclavage au proche orient." Plusieurs centaines d'années plus tard, les explorateurs européens ont eu la même impression. Ils ont écrit que les Africains semblaient avoir une faible intelligence et peu de mots pour exprimer des pensées complexes. Ils ont loué certaines tribus pour leur fabrication de belles poteries, leur travail du fer, leur sculpture sur bois et pour leur fabrication d'instruments de musique. Mais le plus souvent, ils ont été choqués par la quasi nudité des gens, leurs mauvaises habitudes sanitaires, leurs demeures simples et leurs petits villages. Ils n'ont pas trouvé de roues pour fabriquer des poteries, pour moudre le maïs ou pour le transport, ni d'animaux de ferme, d'écriture, d'argent ou de systèmes numéraires. Les Blancs qui ont exploré la Chine étaient aussi racistes que ceux qui ont exploré l'Afrique, mais leurs descriptions étaient différentes de ce qu'eux-mêmes ou les Arabes avaient écrit au sujet des Africains. En 1275, Marco Polo est allé de son Italie natale à la Chine pour commercer avec l'Empire Mongol. Il a découvert que les Chinois avaient des routes bien construites, des ponts, des villes reliées par des canaux, des recenseurs, des marchés, des poids et des mesures standardisés, et non seulement des pièces, mais aussi de la monnaie de papier. Il existait même un système postal. Tout ceci l'a fait s'émerveiller lorsqu'il a comparé les Chinois à ce qu'il avait vu en Europe et au Moyen Orient. Bien qu'il soit italien, fier de son peuple et bien conscient de la grandeur de la Rome antique, Marco Polo a écrit : "Sûrement, il n'est pas de race plus intelligente sur terre que les Chinois." La recherche historique supporte les impressions de Marco Polo. Dès 360 avant Jésus Christ, les Chinois ont utilisé l'arbalète et transformé l'art de la guerre. Vers -200, -100 avant JC, les Chinois ont utilisé des examens écrits pour sélectionner des personnes pour le service public, deux mille ans avant la Grande Bretagne. Les Chinois ont utilisé l'imprimerie vers 800 après JC, quelques 600 ans 7


avant que l'Europe ne voit la bible de Gutemberg. La monnaie en papier a été utilisée en Chine en 1300, mais pas en Europe avant le 19ème et le 20ème siècle. En 1050, les chimistes chinois avaient déjà fabriqué de la poudre à canon, des grenades à main, des flèches incendiaires, des fusées à huile et des gaz empoisonnés. Le lance-flamme, les fusils et les canons étaient en usage en Chine dès le 13ème siècle, près de 100 ans avant l'Europe. Les Chinois ont utilisé la boussole dès le 1er siècle. On ne la trouve pas dans les annales européennes avant 1190. En 1422, soixante dix ans avant que les trois petits bateaux de Christophe Colomb ne traversent l'atlantique, les Chinois avaient atteint la côte Est de l'Afrique. Ils y arrivèrent avec une grande flotte de 65 navires remplis de 27 000 soldats et leur chevaux, ainsi qu'une année de réserve de céréales, de viande et de vin. Avec leurs armes à feu, leur pratique de la navigation, des cartes précises et des boussoles, les Chinois auraient facilement pu contourner la pointe de l'Afrique et "découvrir" l'Europe ! Ces cinq derniers siècles, les nations européennes fait un saut en avant par dessus les Chinois en science et en technologie. Depuis 1950, toutefois, le Japon a battu l'Occident dans la production de nombreux produits de haute technologie. D'autres pays de la côte pacifique (La Chine, Taïwan, Singapour et la Corée du Sud) suivent désormais la voie du Japon. L'Afrique, d'un autre côté, à encore pris plus de retard. La mauvaise condition des pays africains et de l'Amérique noire est devenu un sujet de préoccupation pour beaucoup de monde. Une bonne partie de l'optimisme du mouvement des droits civiques des années 1960 a disparu, ainsi que les grands espoirs placés dans les nations africaines indépendantes. Des centaines de milliards d'aide étrangère ont été déversés en Afrique. Pourtant, les économies africaines n'ont cessé de décliner depuis que les Européens sont partis. On voit partout l'abandon et le délabrement en Afrique et dans la plus grande partie des Antilles. Les multinationales doivent souvent produire leur propre électricité, leur propre eau et leurs propres téléphones. A l'âge des ordinateurs, des faxs et de l'Internet, dans beaucoup de villes africaines, avoir une tonalité au téléphone est difficile. Les races dans le monde d'aujourd'hui Depuis ces vingt dernières années, J'ai étudié les différences raciales en taille du cerveau, en intelligence, en sexualité, en personnalité, en taux de croissance, en espérance de vie, en criminalité et en stabilité familiale. Pour chacun de ces traits, les Orientaux se trouve à une extrémité du phénomène, les Noirs à l'autre, et les Blancs se trouvent entre les deux. Le tableau 1 énumère les différences entre les trois grandes races : Les Orientaux (Orientaux, Mongoloïdes), les Blancs (Européens, Caucasoïdes) et les Noirs (Africains, Négroïdes). Pour garder les choses simples, j'utiliserais ces noms communs au lieu de leurs noms scientifiques et je ne discuterais pas des sous-groupes au sein de chaque race. En moyenne, les Orientaux sont plus lent à mûrir, moins fertiles et moins actifs sexuellement, ont de plus gros cerveaux et des quotients intellectuels plus élevés. Les Noirs se trouvent à l'extrémité opposé dans chacun de ces domaines. Les Blancs se trouvent au milieu, souvent près des Orientaux. L'évidence montre que ceci est du à la fois aux gènes et à l'environnement. J'ai proposé une théorie de l'évolution pour expliquer ce phénomène tri-directionnel. Bien sur, ces différences sont des moyennes. On trouve au sein de chaque race tout l'éventail des comportements, bons ou mauvais. Aucun groupe n'a le monopole de la vertu ou du vice, de la 8


sagesse ou de la folie. Cependant, ce phénomène demeure vrai dans le temps et à travers les nations: cela signifie que nous ne pouvons l'ignorer. Tableau 1 Différences moyennes entre les Noirs, les Blancs et les Orientaux

Trait

Noirs

Blancs

Orientaux

Taille du Cerveau Capacité crânienne (cm3) Neurones corticales (Millions)

1 267 13 185

1 347 13 665

1 364 13 767

Intelligence Test de Quotient Intellectuel Accomplissements culturel

85 Faible

100 Élevé

106 Élevé

Reproduction Ovulation multiple (pour 1000 naissances) Taux d'hormones Caractéristiques sexuelles Fréquences des rapports Attitudes permissives Maladies Sexuellement Transmissibles

16

8

4

Plus élevée Plus gros Plus élevée Plus élevée Plus élevée

Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire

Plus faible Plus petit Plus faible Plus faible Plus faible

Personnalité Agressivité prudence impulsivité Estime de soi sociabilité

Plus élevée Plus faible Plus élevée Plus élevée Plus élevée

Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire

Plus faible Plus élevée Plus faible Plus faible Plus faible

Maturation Temps de gestation Croissance osseuse Développement moteur Croissance dentaire Âge du premier rapport sexuel Âge de la première grossesse Durée de vie

Plus court Plus tôt Plus tôt Plus tôt Plus tôt Plus tôt plus courte

Plus long Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire

Plus Long Plus tardive Plus tardive Plus tardive Plus tardive Plus tardive plus longue

Organisation sociale Stabilité maritale Respect de la loi Santé mentale

Plus basse Plus basse basse

Intermédiaire Intermédiaire Intermédiaire

Plus élevée Plus élevée Plus élevée

Source : Édition complète, Race, Evolution and Behaviour (p 5)

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Plan du Livre Ce chapitre décrit brièvement le phénomène tri-directionnel des différences raciales. Les chapitres suivants fournissent plus de détails. De nombreuses statistiques du tableau 1 viennent des États-Unis, où les Orientaux sont une "minorité modèle". Ils divorcent moins, ont moins de naissances hors mariage et font moins l'objet de signalements de maltraitance d'enfants que les Blancs. Plus d'Orientaux obtiennent un diplôme à l'université et moins d'entre eux vont en prison. D'un autre côté, Les Noirs représentent 12 % de la population américaine et 50 % de la population carcérale. Aux U.S.A, un homme noir sur trois est en prison, en liberté surveillée ou dans l'attente d'un jugement. C'est beaucoup plus que le nombre de ceux qui sont diplômés d'université. Le chapitre 2 montre que ce phénomène de criminalité se retrouve à travers le monde. Les rapports annuels d'INTERPOL montrent que le taux de crimes violents (meurtres, viols et agressions violentes) est quatre fois plus bas dans les pays d'Asie et de la rive pacifique que dans les pays d'Afrique et des Antilles. Les Blancs aux États-Unis et dans les pays européens se situent entre les deux. Les taux de crimes violent établis en 1996 par INTERPOL illustrent ce phénomène : Dans les pays d'Asie, 35 crimes violents pour 100 000 habitants ; dans les pays d'Europe, 42 ; dans les pays d'Afrique, 149. Le chapitre 2 montre aussi que les enfants orientaux sont plus lent à mûrir que les enfants blancs, tandis que les enfants noirs mûrissent plus rapidement. Ceci est vrai pour le taux de croissance osseuse, de croissance dentaire et pour l'âge auquel un enfant commence à s'asseoir, à ramper, à marcher et à enfiler des vêtements. Les enfants orientaux ne commencent pas à marcher avant environ 13 mois, les enfants blancs à 12 mois et les enfants noirs à 11 mois. Le chapitre 3 illustre les différences raciales dans le domaine de l'activité sexuelle. Les Orientaux sont les moins actifs sexuellement, que ce soit mesuré par l'âge du premier rapport sexuel, par la fréquence des rapports ou par le nombre de partenaires sexuels. Les Noirs sont les plus actifs dans tous ces domaines. Une fois encore, les Blancs se situent entre les deux. Ces contrastes dans le domaine de l'activité sexuelle mènent à des différences dans les taux de maladies comme la Syphilis, la ghonorée, l'herpès et les chlamidiae. Il y a des taux élevés de Sida en Afrique, dans l'Amérique noire et les Antilles, et de faibles taux en Chine et au Japon. Les pays européens, une fois de plus, se situent entre les deux. Les races diffèrent en taux d'ovulation (chapitre 3).Toutes les femmes ne produisent pas qu'un seul ovule pendant le cycle menstruel. Lorsque deux ou plus d'ovules sont produits en même temps, une grossesse est plus probable. Donc la probabilité de concevoir des faux-jumeaux (c.a.d des jumeaux issus de deux ovules différents). Le nombre de naissances de faux-jumeaux est de 16 pour 1000 chez les Noirs, de 8 pour 1000 chez les Blancs et de 4 ou moins pour les Orientaux. Les triplets et les naissances multiples sont plus rares chez les Orientaux et plus nombreux chez les Noirs, avec les Blancs entre deux. Le chapitre 4 est consacré aux races et à l'intelligence. Des centaines d'études portant sur des millions de gens montrent un phénomène tri-directionnel. Les tests de Quotient Intellectuel sont conçus pour avoir un score moyen de 100, avec une fourchette "normale" de 85 à 115. Les Blancs ont une moyenne de 100 à 103. Les Orientaux en Asie et aux U.S.A tendent à avoir des scores plus élevés, environ 106, en dépit du fait que les tests ont été conçus pour être utilisés dans la culture Euro-Américaine. Les Noirs aux USA, aux Antilles, en Grande Bretagne, au Canada et en Afrique ont en moyenne des quotients intellectuels plus bas – Environ 85. On trouve les moyennes les plus 10


basses en Afrique sub-saharienne – de 70 à 75. Le chapitre 4 examine également la taille du cerveau. Les plus gros cerveaux ont plus de cellules cérébrales et ceci amène des quotients intellectuels plus élevés. Le projet de collaboration périnatal a suivi plus de 35 000 enfants de la naissance à sept ans. Les Orientaux avaient de plus gros cerveaux que les Blancs à la naissance, à quatre mois, à un an et à sept ans. Les Blancs avaient de plus gros cerveaux que les Noirs à tous les âges (voir tableau 2). Les données du tableau 2 concernant les adultes proviennent d'un échantillon de 6 325 membres de l'armée américaine. Le chapitre 5 pose la question de savoir si les différences de nos tailles de cerveaux, de nos corps et de nos comportements sont causées par les gènes, le milieu ou les deux. Il pose la question de savoir si des différences individuelles peuvent nous indiquer quelque chose sur les différences raciales.

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Pourquoi les races sont-elles différentes ? Pourquoi l'histoire montre-t-elle l'Afrique à la traîne derrière l'Asie et l'Europe ? Pourquoi les Blancs sont-ils en moyenne entre les Orientaux et les Noirs dans tant de domaines ? Pourquoi les groupes ayant de plus gros cerveaux ont-ils des taux de naissance de faux jumeaux moins élevés? Pour connaître la réponse, vous devez observer tous ces aspects en même temps (voir tableau 1). Les aspects du tableau 1 forme un phénomène. Aucune facteur environnemental connu ne peut tous les expliquer lorsqu'ils sont examinés ensemble. Il y a, cependant, une explication basée sur les gènes. Ces phénomènes forment ce qu'on appelle une "histoire de vie". Ils ont évolués ensemble pour relever les défis de la vie – la survie, la croissance et la reproduction. Le chapitre 6 discute de la "Théorie d'histoire de vie" que j'ai proposé pour expliquer le phénomène racial de taille du cerveau, de l'intelligence et d'autres traits. Les biologistes de l'évolution l'appelle l'échelle r-K de stratégie de reproduction. A une extrémité de cette échelle se trouvent les stratégies r, qui ont recours à de forts taux de reproduction. A l'autre extrémité se trouvent les stratégies K qui ont recours à de hauts niveaux d'attention parentale. Cette échelle est généralement utilisée pour comparer l'histoire de vie de différentes espèces d'animaux. Je l'ai utilisée pour expliquer les différences plus petites, mais réelles, entre les races humaines. Sur cette échelle, les Orientaux sont plus sélectionnés-K que les Blancs, tandis que les Blancs sont plus Sélectionnés-K que les Noirs. Les femmes très sélectionnées-K produisent moins d'ovules (et ont de plus gros cerveaux) que les femmes sélectionnées-r. Les hommes très sélectionnés-K investissent du temps et de l'énergie dans leurs enfants plutôt que dans la poursuite de gratifications sexuelles. Ce sont des "papas poules" plutôt que de "chauds lapins". Le chapitre 7 montre que les différences raciales en stratégies de reproduction sont compréhensibles en terme d'évolution humaine. Les humains modernes ont évolué en Afrique il y a environ 200 000 ans. Les Africains et les non-Africains se sont ensuite séparés il y a environ 100 000 ans. Les Orientaux et les Blancs se sont séparés il y a environ 40 000 ans. Plus les gens qui sont "sortis d'Afrique" sont allés vers le Nord, plus il est devenu difficile d'avoir de la nourriture, de trouver un abri, de faire des vêtements et d'élever des enfants. Les groupes qui ont évolué pour devenir les Blancs et les Orientaux d'aujourd'hui avaient donc besoin de plus gros cerveaux, de plus de stabilité familiale et d'une durée de vie plus longue. Mais bâtir un plus gros cerveau prend du temps et de l'énergie durant le développement d'une personne. Donc, ces changements ont été contrebalancés par des taux de croissance plus lents, de plus bas taux d'hormones sexuelles, une moindre agressivité et une moindre activité sexuelle. Pourquoi ? Parce que l'Afrique, l'Europe et l'Asie avaient des climats et des géographies très différents qui nécessitaient des compétences, une utilisation des ressources et des modes de vie différents. Les Noirs ont évolué dans un climat tropical qui contrastait avec celui, plus froid, de l'Europe dans lequel les Blancs ont évolué et encore plus avec les froides terres arctiques dans lesquelles les Orientaux ont évolué. Parce que l'intelligence augmentait les chances de survie dans d'âpres environnements hivernaux, les groupes qui ont quitté l'Afrique ont développé, par le biais de l'évolution, plus d'intelligence et de stabilité familiale. Ceci nécessitait de plus gros cerveaux, des taux de croissance plus lents, moins de libido, moins d'agressivité et moins d'impulsivité. La capacité de planifier à long terme, le contrôle de soi, l'obéissance aux règles et la longévité ont tous augmenté chez les non-Africains. Je réalise que ces sujets sont controversés et que les lecteurs auront de nombreuses questions. Le 12


Chapitre 8 énumère les questions qu'on me pose le plus au sujet de Race, Évolution et Comportement, et ma réponse à leur sujet. Conclusion Les races sont plus qu' "à fleur de peau". Le phénomène des différences Orientaux-Blancs-Noirs se retrouve à travers l'histoire, les limites géographiques et les systèmes politico-économiques. Cela prouve la réalité biologique des races. Les théories fondées sur l'influence de la culture ne peuvent expliquer toutes les données présentées dans le tableau 1. Les trois prochains chapitres décrivent plus en détail les découvertes scientifiques sur les différences raciales (résumées dans le tableau 1). Les chapitres suivants expliquent pourquoi ces différences suivent un tel phénomène.

Lectures complémentaires : Entine, J. (2000). TABOO: Why Black Athletes Dominate Sports and Why We Are Afraid to Talk About It New York: Public Affairs Press. Lewis, B. (1990). Race and Slavery in the Middle East. New York: Oxford University Press. Rushton, J.P. (1997). Cranial Size and IQ in Asian Americans from Birth to âge Seven. Intelligence, 25, 7-20.

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2 Maturation, crime et parentage. Les différences raciales commencent dans le ventre de la mère. Les Noirs naissent plus tôt et grandissent plus vite que les Blancs et les Orientaux. Ce phénomène racial tri-directionnel se manifeste lors de jalons tels que la maturité sexuelle, la stabilité familiale, le taux de criminalité et la croissance de la population.

Les bébés noirs grandissent plus rapidement que les bébés blancs, tandis que les bébés orientaux grandissent plus lentement. En position assise, les bébés africains sont plus capables de garder le dos droit et la tête levée dès le départ. Les bébés blancs ont besoin de six à huit semaines pour le faire (voir tableau 3). Il est improbable que des facteurs sociaux puissent produire ces différences. Une loi de base de la biologie montre qu'une plus longue période infantile est liée à une plus importante croissance du cerveau. (voir chapitre 6). Ces différences en taux de croissance signifie que les races ont tendance à différer dans l'âge auquel elles atteignent des jalons tels que l'enfance, le début de la puberté, l'âge adulte et la vieillesse. Les races diffèrent également en taux de criminalité, en style de parentage et même en croissance de leur population.

Maturation Les bébés Noirs sont ceux qui passent le moins de temps dans le ventre de leur mère. En Amérique, 51% des enfants noirs sont nés à la 39ème semaine de grossesse, contre 33% des enfants blancs. En Europe, même les bébés noirs de mères ayant une situation professionnelle naissent plus tôt que les bébés blancs. 14


Ces bébés noirs ne sont pas nés prématurés. Il sont nés plus tôt mais biologiquement, ils sont plus matures. La durée de la grossesse dépend des gènes. Le rythme plus rapide de croissance, parmi les Noirs, se poursuit pendant l'enfance. Les bébés noirs ont plus de tonus musculaire et peuvent mieux atteindre des objets. Les muscles de leur cou sont si développés qu'ils peuvent lever la tête à peine neuf heures après être nés. En quelques jours, ils peuvent se retourner. Les enfants noirs s'assoient, rampent, marchent et enfilent leurs vêtements eux-même plus tôt que les Blancs et les Orientaux. Ces découvertes sont mesurées par des tests comme l'échelle de développement mental et moteur de Bayley et l'échelle néonatale de Cambridge. D'un autre côté, les enfants orientaux mûrissent plus lentement que les enfants blancs. Souvent, les enfants orientaux ne peuvent pas marcher avant l'âge de treize mois. La marche débute à 12 mois pour les enfants blancs et à 11 mois pour les enfants noirs. Les radiographies montrent une croissance osseuse plus rapide chez les enfants noirs que chez les enfants blancs. Les Blancs ont une croissance osseuse plus rapide que celle des Orientaux. Le rythme des ondes cérébrales se développe plus vite chez les nouveaux-nés noirs que chez les Blancs. Les Noirs ont une croissance dentaire plus rapide que les Blancs, qui mûrissent plus vite que les Orientaux. Les dents permanentes des enfants noirs commencent à pousser vers 5 ans et 8 mois pour finir de pousser à 7 ans et 6 mois. Celles des enfants blancs commencent à 6 ans et 1 mois et finissent à 7 ans et 7 mois tandis que celles des Orientaux commencent à 6 ans et 1 mois pour finir à 7 ans et 8 mois. Les Noirs ont des mâchoires et des dents plus larges. Ils ont plus de dents et ont plus souvent des dents de sagesse. Les Blancs ont des mâchoires et des dents plus larges, et plus de dents que n'en ont les Orientaux. Les Noirs atteignent la maturité sexuelle plus tôt que les Blancs, qui à leur tour mûrissent plus tôt que les Orientaux. Ceci est vrai pour des éléments tels que l'âge du cycle menstruel, de la première expérience sexuelle et de la première grossesse. Une étude portant sur 17 000 américaines, parue en 1997 dans la revue Pédiatrics, a observé que la puberté commence un an plus tôt pour une Noire que pour une Blanche. A l'âge de huit ans, 48 % des Noires (mais seulement 15 % des Blanches) ont une croissance mammaire, des poils pubiens ou les deux. Chez les Blanches, cela ne survient pas avant l'âge de dix ans. L'âge auquel les filles ont leurs menstruations se situait entre 11 et 12 ans pour les Noires. Les Blanches ne commençaient qu'un an plus tard. La maturité sexuelle chez les garçons diffère aussi selon la race. A l'âge de 11 ans, 60% des Noirs ont atteint le stade de la puberté, marqué par une croissance rapide du pénis. 2% ont déjà eu des rapports sexuels. Les garçons blancs ont tendance à atteindre ce stade 1 an et 5 mois plus tard. Les Orientaux sont en retard d'un à deux ans sur les Blancs à la fois dans leur développement sexuel et dans le début de l'éveil du désir sexuel. Crime Aux U.S.A, Les Noirs représentent moins de 13% de la population mais plus de 50% de toutes les arrestations pour les agressions, les meurtres et 67% de toutes les arrestations pour vol. Cinquante pour cent des victimes de crime déclarant aussi que leurs agresseurs sont noirs, les statistiques d'arrestations ne peuvent être dues aux préjugés de la police. 15


Les Noirs représentent une grande partie des criminels en cols blancs. Environ 33 % des personnes arrêtées pour fraude, falsification, contrefaçon ou recel, et environ 25 % de celles arrêtées pour escroquerie sont noires. Les Noirs ne sont sous-représentés que dans des délits – comme la fraude fiscale ou l'infraction aux règles de sécurité – qui sont commis par des individus ayant un haut niveau de responsabilité. D'un autre côté, les Orientaux sont sous-représentés dans les statistiques criminelles aux U.S.A. Ceci a conduit certains à argumenter que le "Ghetto" asiatique a protégé ses membres d'influences extérieures préjudiciables. Pour les Noirs, cependant, on dit que le ghetto fait naître le crime, donc des explications purement culturelles ne suffisent pas. C'est la même histoire avec les homicides féminins. Dans une étude sur les arrestations de femmes, 75 % d'entre elles concernaient des femmes noires. Seules 13 % étaient des femmes blanches. Aucune femme asiatique n'a été arrêtée. L'explication culturelle du taux de criminalité des hommes noirs ne s'applique pas aux femmes, dont on n'attend pas qu'elles adoptent des comportements criminels de la même ampleur. Il n'y a pas d'image de la "Gangster" chez les femmes. On retrouve la même phénomène dans d'autres pays. A Londres, en Angleterre, Les Noirs comptent pour 13 % de la population, mais sont responsables de 50 % du taux de criminalité. Au Canada, une commission du gouvernement de l'Ontario, formée en 1996, a signalé que les Noirs étaient 5 fois plus susceptibles d'aller en prison que les Blancs, et 10 fois plus que les Orientaux. Au Brésil, il y a 1,5 millions d'Orientaux, principalement des Japonais dont les ancêtres sont venus là comme travailleurs journaliers au 19ème siècle, et qui sont les moins représentés dans le crime. Le tableau 4 est basé sur les rapports annuels d'INTERPOL et montre que ce phénomène racial est constant à l'échelle du globe. Les taux de meurtres, de viols et d'agressions aggravées sont quatre fois plus élevés dans les pays d'Afrique et des Antilles que dans les pays orientaux ou de la rive pacifique. Les pays européens sont en position intermédiaire. Les rapports annuels d'INTERPOL de 1993-1996 montrent que le taux de violence criminelle pour une population de 100 000 habitants était de 35 pour les Orientaux, de 42 pour les Européens, et de 149 pour les Africains. Personnalité, Agressivité et Estime de Soi Des études montrent que les Noirs sont plus agressifs et plus ouverts que les Blancs, tandis que les Blancs sont plus agressifs et plus ouverts que les Orientaux. Les Noirs présentent également plus d'instabilité mentale que les Blancs. Les taux noirs de consommation de drogue et d'alcool sont plus élevés. Une fois encore, les Orientaux sont sous-représentés dans les statistiques de santé mentale. Des recherches menées au Québec francophone ont étudié 825 enfants de 4 à 6 ans venus de 66 pays. Les enfants immigrés étaient évalués par 50 enseignants en école maternelle. Les enseignants ont remarqué plus d'adaptation et moins d'hostilité chez les enfants orientaux que chez les enfants blancs, mais ils ont aussi remarqué plus d'adaptation et moins d'hostilité chez les enfants blancs que chez les enfants noirs. On trouve les différences raciales de personnalité en utilisant des tests tels que le questionnaire de personnalité d'Eysenck et le questionnaire sur seize facteurs de personnalité de Cattell. Partout, les Orientaux sont moins agressifs, moins dominateurs et moins impulsifs que les Blancs et les Blancs le sont moins que les Noirs. Les Orientaux sont plus prudents que les Blancs ou les Noirs.

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Il y a d'importantes différences raciales dans les domaines de l'orientation temporelle ou de la motivation. Une étude demandaient aux enfants noirs des Antilles de choisir entre un petit bonbon maintenant et un plus grand bonbon une semaine plus tard. La plupart ont choisi le petit maintenant. L'accent mis sur le moment présent plutôt que sur le report de la gratification est un thème majeur de la recherche sur la psychologie noire. Il peut être surprenant d'apprendre que les Noirs ont une meilleure estime d'eux-même qu'en ont d'eux-même les Blancs ou les Orientaux. Ceci est vrai même lorsque les Noirs sont plus pauvres et moins éduqués. Dans une grande étude portant sur des enfants de 11 à 16 ans, les Noirs s'évaluaient comme étant plus attirants que ne le faisaient les Blancs. Les Noirs s'évaluaient également mieux en lecture, en science et en sciences sociales mais pas en mathématiques. Les Noirs le disaient même en lorsqu'ils savaient qu'ils avaient des résultats scolaires inférieurs à ceux des enfants blancs. Le parentage et les naissances illégitimes Les différences raciales dans les domaines de la personnalité et du respect des règles apparaissent également dans les taux de divorce, de naissances illégitimes, de maltraitance des enfants et de délinquance. Les Orientaux réussissent mieux que les Blancs ou les Noirs. Ils divorcent moins, ont moins de naissances illégitimes et moins de cas de maltraitance d'enfants que les Blancs. 17


D'un autre côté, la stabilité des familles noires est préoccupante. En 1965, le rapport Moynihan a signalé des taux plus élevés de ruptures de mariage, de familles monoparentales dirigées par des femmes et de naissances illégitimes chez les Noirs. Depuis, les chiffres ont triplé. Près de 75 % des naissances données par des adolescentes noires se font hors mariage, comparé à 25 % pour les adolescentes blanches. Les familles dirigées par des femmes ne sont pas particulières aux U.S.A. Elles ne sont pas non plus le résultat du legs de l'esclavage ou de la décrépitude des centres-villes. On les retrouve dans de vastes régions d'Afrique Noire. En Afrique, les familles dirigées par des femmes font parti d'un phénomène social général. Il consiste en une activité sexuelle précoce, des liens émotionnels relâchés entre époux ainsi que l'union sexuelle et la procréation d'enfants avec de nombreux partenaires sexuels. Il inclut l'éducation des enfants à l'écart de la maison, pendant plusieurs années même, de sorte que les mères demeurent sexuellement désirables. De même, les hommes sont en compétition pour obtenir des femmes et les pères sont moins impliqués dans l'éducation des enfants. Comparées à d'autres dans les pays pauvres, les femmes africaines cessent tôt de donner le sein à leurs enfants. Ceci permet à l'ovulation de reprendre, de façon à ce que les femmes puissent à nouveau concevoir, résultant de ce fait en un plus haut taux de natalité. A mesure que les enfants grandissent, ils se tournent vers d'autres enfants pour leurs besoins élémentaires. Dans l'Afrique Noire et aux Antilles, comme dans la classe défavorisée des ghettos américains, les groupes de préadolescents et d'adolescents sont laissés relativement libres de la supervision des adultes. Espérance de vie et Croissance démographique Les taux de mortalité présentent le même phénomène de différences raciales. Les Noirs ont plus de maladies et un taux de mortalité plus élevé à tous les âges. Les Orientaux ont le plus bas taux de mortalité et survivent aux Blancs de deux années, à peu près aussi longtemps que les Blancs ne survivent aux Noirs. Les bébés noir-américains sont deux fois plus susceptibles de mourir pendant la petite enfance que les bébés blancs. La mono-parentalité, la pauvreté ou le manque d'éducation, cependant, n'en sont pas les seules causes. Une étude sur des diplômés d'université ayant un bon accès aux soins médicaux montre que le taux de mortalité est encore deux fois plus élevé pour les bébés noirs que pour les bébés blancs. Les différences de mortalité se poursuivent à l'âge adulte. Dans une étude effectuée par la marine américaine, les Noirs ont un taux de morts violentes ou accidentelles de toutes natures plus élevé. Une autre étude a révélé que les Noirs ont des taux de mortalité par accident de voiture plus élevé. Il s'agit d'un phénomène constant à l'échelle globale. Les pays d'Asie de l'Est comme le Japon ou Singapour ont des taux de mortalité plus faibles que les pays européens. Les pays européens ont de plus faibles taux de mortalité que les pays d'Afrique et des Antilles. Mais le phénomène est inversé pour les suicides. Les pays d'Extreme orient ont des taux plus élevés, environ 15 suicides pour 100 000 personnes. Le taux européen est de 12 pour 100 000, tandis que les pays d'Afrique et des Antilles ont les taux les plus bas, environ 4 pour 100 000. Un taux de natalité plus élevé fait plus que compenser l'espérance de vie plus courte des Noirs. La croissance démographique de la population africaine est préoccupante. Elle est de 3,2% par an. C'est le taux le plus élevé du monde ! Les taux de croissance des pays d'Asie du Sud et de l'Amérique latine, de 2,1% et 2,5% ont réduit l'augmentation de la population depuis 1960. Aux 18


U.S.A, la femme moyenne aura 14 descendants en comptant ses enfants, ses petits enfants et ses arrières petits enfants. La femme africaine moyenne en aura 258. Le continent africain représentait 9% de la population mondiale en 1950. Aujourd'hui, En dépit du SIDA, des guerres, des maladies, de la sécheresse et de la famine, l'Afrique représente aujourd'hui 12 % de la population mondiale. Conclusion Le phénomène tri-directionnel de différences raciales est vrai pour le taux de croissance, l'espérance de vie, la personnalité, le fonctionnement familial, la criminalité et le succès en organisation sociale. Les bébés noirs mûrissent plus vite que les bébés blancs ; les bébés orientaux mûrissent plus lentement que les Blancs. Le même phénomène est vrai de la maturité sexuelle, des naissances illégitimes et même de la maltraitance des enfants. Dans le monde, les Noirs ont les plus hauts taux de criminalité, les Orientaux les plus faibles, les Blancs tombent entre les deux. Le même phénomène est vrai pour la personnalité. Les Noirs sont les plus spontanés et ont même la meilleure estime d'eux-mêmes. Les Orientaux sont ceux qui reportent le plus volontiers une gratification. Les Blancs tombent entre les deux. Les Noirs meurent le plus tôt, les Blancs ensuite, les Orientaux en dernier, même lorsqu'ils reçoivent tous de bons soins médicaux. Ce phénomène racial tri-directionnel vaut du berceau à la tombe. Lectures complémentaires Herman-Giddens, M.E., and others. (1997). Secondary sexual characteristics and menses in young girls seen in the office practice. Pediatrics, 99, 505-512. Rushton, J.P. (1995). Race and Crime : International data for 1989-1990. Psychological Reports, 76, 307-312.

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3 Sexe, Hormones et SIDA Les différences raciales existent dans le comportement sexuel. Les races diffèrent dans la façon dont elles aiment avoir des rapports sexuels. Ceci influence les taux de maladies sexuellement transmissibles. Dans tous les domaines, les Orientaux sont les moins actifs sexuellement, les Noirs le plus et les Blancs sont entre les deux. Les races diffèrent aussi par le nombre de jumeaux et de naissances multiples, en niveaux d'hormones, en attitude sexuelle et même par leur anatomie sexuelle.

Les races diffèrent par leurs taux d'hormones sexuelles. Les niveaux d'hormones sont plus élevés chez les Noirs et plus bas chez les Orientaux. Ceci pourrait expliquer pourquoi les femmes noires ont le plus de syndromes prémenstruels et les orientales en ont le moins. Les races diffèrent également en niveau de testostérone, ce qui aide à comprendre le comportement des hommes. Lors d'une étude portant sur des étudiants d'université, les niveaux de testostérone des Noirs étaient 10 à 20 % plus élevés chez les Noirs par rapport aux Blancs. Pour un échantillon plus âgé de vétérans de l'armée américaine, les Noirs avaient des niveaux 3 % plus élevés que les Blancs (voir le numéro de Stéroïds paru en 1992). Dans une étude portant sur des étudiants d'université, les Noirs Américains avaient des niveaux 10 à 15 % plus élevés que les Blancs-Américains. Les Japonais (au Japon) avaient des taux encore plus bas. La testostérone agit comme un «interrupteur». Elle influe sur des choses comme la perception de soi, l'agressivité, l'altruisme, le crime et la sexualité, pas seulement chez les hommes, mais aussi chez les femmes. La testostérone contrôle des choses telles que la masse musculaire et la mue de la voix pendant les années d'adolescence. Comportement sexuel et attitudes Les Noirs ont des activités sexuelles à un âge plus précoce que les Blancs. Les Blancs, à leur tour, ont des activités sexuelles plus précocement que les Orientaux. Les enquêtes de l'Organisation Mondiale de la Santé montrent que ce phénomène racial tri-directionnel est vrai dans l'ensemble du monde. Une étude menée à Los Angeles a montré que l'âge du début de l'activité sexuelle était de 16,4 ans pour les Orientaux, de 14,4 ans pour les Noirs, avec les Blancs entre les deux. Le pourcentage d'étudiants ayant des activités sexuelles était de 32 % pour les Orientaux mais de 81 % pour les Noirs. Les Blancs se situaient entre les deux autres races. Une étude canadienne a montré que les Orientaux faisaient preuve de plus de restreinte, même pour les fantasmes et la masturbation. Les Orientaux nés au Canada faisaient preuve d'autant de restreinte que les immigrés Orientaux récemment arrivés. Dans le monde, l'activité sexuelle des couples mariés suit le même phénomène tri-directionel. Une étude de 1951 demandait aux gens à quel fréquence ils avaient des rapports sexuels. Les Indiens du pacifiques et d'Amérique ont déclaré en avoir de 1 à 4 fois par semaine, Les Blancs Américains ont répondu de 2 à 4 fois par semaine, tandis que les Africains sont déclaré avoir des rapports sexuels de 3 à 10 fois par semaine. Des enquêtes postérieures ont confirmé ces résultats. La fréquence hebdomadaire moyenne des rapports sexuels chez les couples mariés de la vingtaine est de 2,5 chez 20


les Japonais et les Chinois en Asie. Elle est de 4 pour les Blancs Américains. Pour les Noirs Américains, elle est de 5. On trouve des différences raciales dans la permissivité sexuelle, la façon de penser au sexe et même dans les degrés de culpabilité sexuelle. Dans une étude, trois générations de Japonais Américains et d'étudiants japonais au Japon étaient moins intéressés par le sexe que des étudiants européens. Pourtant, pour chaque génération, les étudiants japonais-américains éprouvaient plus de culpabilité sexuelle que es Blancs Américains de leur âge. Dans une autre étude, les Britanniques, hommes et femmes, ont déclaré avoir trois fois plus de fantasmes sexuels que les Japonais, hommes et femmes. Les Orientaux étaient les plus susceptibles de dire que le sexe avait un effet affaiblissant. Les Noirs déclaraient qu'il avaient plus de rapports sexuels informels et se sentaient moins préoccupés à ce sujet que les Blancs. Physiologie Sexuelle et Anatomie Les taux d'ovulation diffèrent par race, comme le fait la fréquence des gémellités. Les femmes noires ont tendance à avoir des cycles menstruels plus court que n'en ont les femmes blanches. Elles produisent souvent deux ovules au cours du même cycle. Ceci les rend plus fertiles. Le taux de gémellités produites par deux ovules est inférieur à 4 pour 1000 naissances chez les Orientaux. Il est de 8 pour les Blancs, mais pour les Noirs, il est de 16 ou plus. Les triplets et les quadruplets sont rares dans tous les groupes, mais ils présentent le même ordre tri-directionnel – Les Noirs en ont le plus, puis les Blancs, et les Orientaux en ont le moins. Du 8ème au 16ème siècle, la littérature arabe islamique a présenté les Africains noirs, tant les hommes que les femmes, comme ayant une forte puissance sexuelle et de grands organes génitaux. Les anthropologues européens du dix-neuvième siècle ont noté la position des organes génitaux féminins (Les plus hauts chez les Orientaux, les plus bas chez les Noirs, les Blancs en position intermédiaire) et l'angle de l'érection masculine (parallèle au corps pour les orientaux, à angle droit chez les Noirs). Ils affirmaient que les Orientaux étaient aussi ceux qui avaient le moins de caractéristiques sexuelles secondaires (muscles visibles, fesses et seins), que les Noirs en avaient le plus. D'autres anthropologues ont aussi rapporté que les personnes de races mélangées avaient tendance à être entre les deux. Devrions-nous prendre au sérieux ces premiers rapports faits par des étrangers sur un sujet aussi sensible ? Les données modernes semblent confirmer ces premières observations. A travers le monde, les agences de santé publique distribuent des préservatifs masculins gratuits pour aider à enrayer la progression du Sida et aider à sauver des vies. La taille d'un préservatif masculin peut avoir une influence sur son utilisation ou pas, donc ces agences prennent note de la taille du pénis lorsqu'elles distribuent des préservatifs gratuits. Les directives de l'Organisation Mondiale de la santé spécifient que les préservatifs masculins doivent être de 49 mm de large pour l'Asie, de 52 mm de large pour l'Amérique du Nord et l'Europe, et de 53 mm de large pour l'Afrique. La Chine fabrique désormais ses propres préservatifs masculins -- 49 mm. On a également mesuré les différences raciales concernant la taille des testicules (Orientaux = 9 grammes, Européens = 21 grammes). Ce n'est pas seulement parce que les Européens ont une plus forte corpulence. La différence est trop grande. Un article paru en 1989 dans Nature, le principal magazine de science britannique, affirmait que la différence de taille des testicules pouvait signifier que les Blancs produisent deux fois plus de sperme par jour que le font les Orientaux. Jusqu'à présent, nous n'avons pas d'information concernant la taille relative des Noirs.

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SIDA et VIH Les différences raciales en comportement sexuel ont un impact sur la vie réelle. Elles influent sur les taux de maladies sexuellement transmissibles. L'Organisation Mondiale de la Santé surveille des maladies sexuelles comme la syphilis, la ghonorée, l'herpès et les chlamidiae. Elle signale de faibles niveaux en Chine et au Japon et de hauts niveaux en Afrique. Les pays Européens se trouvent au milieu. Le phénomène racial de ces maladies tient également pour les U.S.A. En 1997, le taux de syphilis chez les Noirs était 24 fois celui des Blancs. Le taux national de syphilis était de 22 cas pour 100 000 habitants chez les Noirs. Il était de 0,5 cas pour 100 000 chez les Blancs, et même plus bas chez les Orientaux. Un rapport récent signalait que 25 % des filles (principalement noires) habitants dans les centres urbains avaient les chlamydiae. Les différences raciales apparaissent également concernant la crise du SIDA actuelle. Sur Terre, plus de 30 millions de personnes vivent avec le VIH ou le SIDA. Aux U.S.A, de nombreux Noirs attrapent le SIDA à cause de la consommation de drogues, mais un plus grand nombre l'attrapent par des pratiques sexuelles. A l'autre extrémité, la plupart des personnes qui souffrent du SIDA en Chine et au Japon sont hémophiles. Les pays Européens ont des taux de contamination au VIH intermédiaires, principalement parmi les hommes homosexuels.

Le tableau 5 montre les estimations annuelles par les Nations Unis des taux de contamination au VIH dans diverses parties du monde. L'épidémie a commencé dans les années 1970 en Afrique. Aujourd'hui, 23 millions d'adultes y vivent avec le VIH/le SIDA. Plus de 50 % d'entre eux sont des femmes. Ceci montre que la transmission se fait principalement par des rapports hétérosexuels. 22


Actuellement, 8 africains sur 100 sont contaminés par le virus du SIDA et on considère que l'épidémie est hors de contrôle. Dans certaines régions, le taux de contamination atteint 70 %. En Afrique du Sud, 1 adulte sur 10 vit avec le VIH. Le taux de contamination est également élevé aux Antilles. Environ 2% ! Trente trois pour cent des cas de SIDA sont des femmes. Ce chiffre élevé parmi les femmes montre que le mode de transmission tend à être le rapport hétérosexuel. Le taux élevé du VIH dans la bande de 3000 kilomètres des Antilles s'étend des Bermudes à la Guyane, et semble être le plus élevé à Haïti, avec un taux proche de 6 %. C'est la région la plus contaminée hors d'Afrique noire. Les données publiées par les Centres Américains pour la Prévention et le Contrôle des Maladies montre que les Afro-Américains ont des taux de VIH similaires à ceux des Antilles et de certaines parties de l'Afrique. Aux USA, 3 % des hommes noirs et 1% des femmes noires vivent avec le VIH (tableau 5). Le taux des Blancs Américains est de moins de 0,1%, tandis que le taux des Orientaux Américains est inférieur à 0,05 %. Les taux de l'Europe et des pays de la rive pacifique sont également bas. Bien sur, le SIDA est un grave problème de santé publique pour tous les groupes raciaux, mais il l'est particulièrement pour les Africains et les personnes de descendance africaine. Conclusion On trouve le phénomène tri-directionnel de différences raciales dans les taux de naissances multiples (gémellités par bi-ovulation) dans les niveaux hormonaux, dans les attitudes sexuelles, dans l'anatomie sexuelle, dans la fréquence des accouplements et dans les maladies sexuellement transmissibles (MSTs). Les niveaux hormonaux des hommes et des femmes sont les plus élevés chez les Noirs, les plus bas chez les Orientaux, avec les Blancs entre deux. Les hormones sexuelles n'influent pas seulement sur nos corps, mais aussi sur la façon dont nous agissons et sur nos attitudes. Les Noirs sont les plus actifs sexuellement, ont le plus de naissances multiples et ont les attitudes les plus permissives. Les Orientaux sont les moins actifs sexuellement, ont le moins de fantasmes et le plus de culpabilité sexuelle. Les Blancs sont au milieu. Les maladies sexuelles sont plus communes parmi les Noirs, moins chez les Orientaux, avec les Blancs entre les deux. Le taux très élevé de SIDA en Afrique, aux Antilles et chez les Noirs-Américains est alarmant. Lectures complémentaires Ellis, L. & Nyborg, H. (1992). Racial/Ethnic variations in male testosterone levels : a probable contributor to group différence in health. Steroids, 57, 72-75. UNAIDS (1999). Aids epidemic update : December 1999. United Nations Program on HIV/AIDS. New York

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4 Intelligence et taille du cerveau Les tests de Q.I. mesurent l'intelligence et prédisent le succès dans la vie réelle. Les races diffèrent en taille du cerveau et sur les tests de Q.I. En moyenne, les Orientaux ont les plus gros cerveaux et les Q.I. les plus élevés. Les Noirs ont en moyenne les plus bas et les Blancs tombent entre les deux. Les différences de taille du cerveau expliquent les différences de Q.I. à la fois au sein des groupes et entre groupes.

Les psychologues utilisent les tests de Q.I pour mesurer ce que nous appelons "l'intelligence" ou "les capacités mentales". Les gens plus doués font des scores plus élevés aux tests de Q.I. que la plupart des gens. Les gens moins doués font des scores plus bas. Les tests de Q.I. ne sont pas parfaits, mais ils sont utiles et nous disent beaucoup de choses. Les tests de Q.I. sont conçus pour avoir une moyenne de 100. La fourchette normale va de "pas malin" (Q.I. autour de 85) à "doué" (Q.I. d'environ 115). Les Q.I. De 70 suggère un handicap, tandis que des Q.I. de 130 et au dessus prédisent le génie. Le Q.I. moyen des Orientaux est 106, le Q.I. blanc est d'environ 100 et le Q.I. noir d'environ 85. Ce phénomène se retrouve autour du monde, avec les Noirs d'Afrique ayant des Q.I. plus bas que les Noirs en Amérique. The Bell Curve, le best-seller paru en 1994, montre de quelle façon le Q.I. prédit le succès en éducation, au travail et en formation. De faibles Q.I. prédisent la maltraitance des enfants, le crime et la délinquance, la santé, la propension à avoir des accidents, la naissance d'enfants illégitimes, le divorce dans les cinq années de mariage et même le tabagisme pendant la grossesse. Les groupes avec des Q.I. plus élevés comptent plus de gens doués. Tandis que les Orientaux ont développé des sociétés complexes en Asie, et que les Blancs ont produit des civilisations complexes en Europe, les Noirs Africains ne l'ont pas fait. La différence de Q.I. noir-blanc apparaît aussi précocement que dès l'âge de trois ans. Si les races sont comparées par niveau d'éducation et de revenu, l'écart ne baisse que de 4 points. Les différences Noir-Blanc ne sont pas seulement dues à la classe sociale. On sait moins que les Orientaux ont des Q.I. plus élevés que les Blancs. The Bell Curve a mis en lumière l'étude du phénomène global des résultats de Q.I. menée pendant 20 ans par le psychologue britannique Richard Lynn. Il a trouvé que les Orientaux de la rive pacifique* ont des Q.I. dans une fourchette de 101 à 111, les Blancs d'Europe ont des Q.I. de 100 à 103, et les Noirs d'Afrique ont des Q.I d'environ 70 (voir tableau 6). Le Q.I. moyen - 70 - des Noirs qui vivent en Afrique est le plus bas jamais enregistré. Les matrices progressives de Raven mesurent le raisonnement, pas des informations culturellement spécifiques. En utilisant ce test, Kenneth Owens a trouvé un Q.I. d'Africains noirs de 70 chez des enfants de 13 ans dans le système scolaire Sud-Africain. De même pour Fred Zindi, un Zimbabwéen noir, dans une étude des 12-14 ans de son pays. De façon intéressante, les élèves de races mélangées d'Afrique du Sud avaient un Q.I. de 85 – le même que les Noirs aux États-Unis, en Grande Bretagne et aux Antilles. Les méthodes génétiques (comme celles utilisées pour les tests de paternité) montrent que les Noirs de races mélangées ont environ 25% d'ascendance blanche. Leurs Q.I tombent à mi chemin entre les Noirs purs (70) et les Blancs purs (100).

* Mongols, Chinois, Japonais, Coréens 24


Des tests culturellement équitables Est-il juste de comparer les races et les Q.I. ? Oui. Premièrement, les tests de Q.I. prédisent la réussite scolaire et professionnelle tout aussi bien pour les Noirs que pour les Blancs et les Orientaux. Deuxièmement, Les mêmes différences raciales apparaissent sur les tests conçus pour être acculturels que sur les tests de Q.I. standards. En fait, les Noirs ont des scores légèrement plus élevés sur les tests standards de Q.I qu'ils n'en ont sur les tests «acculturels». C'est l'opposé de ce que prédisent les théories basées sur la culture. Les Noirs ont des scores plus élevés aux tests d'aptitude verbale qu'ils n'en ont aux tests nonverbaux, ils font mieux aux tests de connaissances scolaires qu'aux tests d'aptitude au raisonnement. Des classes de C.P. à la terminale, les Noirs se trouvent autant derrière les Blancs en résultats scolaires qu'aux tests de Q.I. Les Noirs ont même des scores en dessous de ceux de groupes plus désavantagés, comme les indiens-américains. Une fois encore, ce n'est pas ce que prédisent les théories basées sur l'influence du milieu. Les différences noir-blanc sont les plus grandes aux tests de raisonnement et de logique. Les Noirs font mieux aux tests de simple mémoire. Par exemple, les Noirs font presque aussi bien que les Blancs aux tests de " Forward Digit Span ", dans lesquels les gens répètent une série de numéro dans le même ordre qu'ils les ont entendus. Les Noirs font beaucoup moins bien que les Blancs, cependant, aux tests de " Backward Digit Span " dans lesquels les gens répètent les chiffres en ordre inverse. Des centaines d'études passées en revue dans le livre d'Arthur Jensen, the g Factor, montrent comme il est difficile d'expliquer les différences raciales en Q.I. simplement en terme de préjudice culturel.

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Le temps de réaction est probablement le plus simple des tests mentaux non-culturels. Dans le " Odd-Man-Out " test, des enfants de 9 à 12 ans regardent un ensemble de lumières. Ils doivent décider laquelle s'allume, et alors presser le bouton le plus proche de cette lumière. Le test est si simple que tous les enfants peuvent le faire en moins d'une seconde. Même là, les enfants avec un Q.I. plus élevé sont plus rapide que les enfants aux Q.I. faibles. Autour du monde, les enfants orientaux sont plus rapide que les enfants blancs qui sont plus rapides que les enfants noirs. Intelligence et taille du cerveau Mon article avec C.D. Ankney "Brain Size and Cognitive ability" paru en 1996 dans le Psychonomic Bulletin and Review passait en revue toute la recherche publiée sur ce sujet. Il comprenait des études qui ont utilisé une technique connue sous le nom d'Imagerie par Resonnance Magnétique (IRM) qui donne une très bonne image du cerveau humain. Il y a eu 8 de ces études avec un échantillon total de 381 adultes. La corrélation générale entre le Q.I. et la taille du cerveau mesurée par IRM est de 0,44. C'est beaucoup plus que la corrélation de 0,20 trouvée par des recherches antérieures utilisant de simple mesures de la tête (bien que 0,20 soit encore significatif). La corrélation Q.I. / Taille du cerveau trouvée par IRM est aussi élevée que la corrélation entre la classe sociale à la naissance et le Q.I. adulte. Différences raciales en taille du cerveau le tableau 7 montre qu'il y a des différences raciales en taille du cerveau. Les Orientaux ont en moyenne 1 pouce cube de matière cérébrale de plus que les Blancs, et les Blancs en ont en moyenne 5 très grands pouces cubes de plus que les Noirs. Comme un pouce cube contiennent des millions de cellules et des centaines de millions de connections, les différences de taille du cerveau aident à expliquer pourquoi les races diffèrent en Q.I. Le reste de ce chapitre documente le fait que quatre différentes méthodes utilisées pour mesurer la taille du cerveau ont toutes produit le même résultat. Les méthodes sont l'IRM, la pesée du cerveau en cours d'autopsie, la mesure du volume de crânes vides et la mesure de l'extérieur de la tête. Notez que les différences raciales en taille du cerveau demeurent même après ajustement en fonction de la taille du corps. Imagerie à Résonance Magnétique Une étude des différences raciales en taille du cerveau a observé 100 personnes en Grande Bretagne. (Elle a été publiée en 1994 dans Psychological Medicine). Les Africains noirs et les Antillais de l'étude avaient en moyenne des plus petits cerveaux que les Blancs. Malheureusement, l'étude ne donnait pas beaucoup d'informations sur l'âge, le sexe et la taille du corps des gens testés. Pesée du cerveau à l'autopsie Au 19ème siècle, le celèbre neurologue Paul Broca a observé que les Orientaux avaient des cerveaux plus grands et plus lourds que n'en avaient les Blancs, tandis que les Blancs avaient des cerveaux plus grands et plus lourds que n'en avaient les Noirs. Broca a également découvert que le cerveau des Blancs avait plus de plis en surface que le cerveau des Noirs. (Plus la surface du cerveau comporte de plis, plus il peut contenir de neurones). Le cerveau des Blancs avait aussi de plus grands lobes frontaux qui sont utilisés pour le contrôle de soi et la planification.

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Au début du 20ème siècle, les anatomistes ont rapporté le poids de cerveaux autopsiés dans des journaux comme Science et le American Journal of Physical Anthropology. Ces premières études montraient que le poids des cerveaux japonais et coréens était à peu prés le même que celui des Européens, bien que les Orientaux aient été de statures plus petites et plus légeres. En 1906, Robert Bean a fait dans l' American Journal of Anatomy un rapport sur 150 cerveaux de Noirs et de Blancs autopsiés. Le poids du cerveau variait avec la quantité d'ascendance blanche allant de 1 157 grammes sans ascendance blanche à 1 347 grammes pour une moitié d'ascendance blanche. Il a observé que les cerveaux de Noirs étaient moins plissés que ceux des Blancs et avaient moins de fibres menant aux lobes frontaux. De nombreuses autres études ont suivi. En 1934, Vint a noté dans le Journal of Anatomy les résultats d'une étude d'autopsies du poids des cerveaux africains noirs. Il a découvert que le cerveau des Africains était 10 % plus léger que celui des Blancs. Dans un numéro de Science de 1934, Raymond Pearl a passé en revue les résultats d'autopsies de soldats noirs et blancs morts pendant la guerre civile (1861-1865). Il a observé que les cerveaux de Blancs pesaient 100 grammes de plus que les cerveaux de Noirs. Et parmi les Noirs, Pearl a aussi observé que le poids du cerveau augmentait avec la quantité d'ascendance blanche. Dans un article de 1970 du American Journal of Physical Anthropology, Philip V. Tobias déclarait que toutes ces études étaient fausses. Il disait qu'elles ignoraient des facteurs comme "Le sexe, la taille du corps, l'âge du décès, la nutrition infantile, l'origine de l'échantillon, la profession et la cause de la mort." Cependant, lorsque j'ai moi-même fait la moyenne de toutes les données passées en revue par Tobias, J'ai trouvé qu'elles montraient encore que les Orientaux et les Blancs ont des cerveaux plus lourds que les Noirs. Même Tobias a du admettre que les Orientaux ont «des millions» de neurones de plus que les Blancs qui en ont des «millions» de plus que les Noirs. En 1980, L'équipe de Kenneth Ho a confirmé les différences Noirs-Blancs. Son étude d'autopsies a 27


été publiée dans les Archives of Pathology and Laboratory Medicine. Elle évitait les erreurs possibles énoncées par Tobias. Les données portant sur le cerveau de 1 261 adultes américains montraient que les Blancs ont un cerveau pesant en moyenne 100 grammes de plus que le cerveau des Noirs. Parce que les Noirs de l'étude étaient similaires aux Blancs en corpulence, les différences de hauteurs n'expliquent pas ces différences de taille du cerveau. Mesurer le volume des crânes Une autre façon de mesurer la taille du cerveau est de bourrer des crânes de matériau de remplissage. Au 19ème siècle, L'anthropologue américain Samuel George Morton a étudié plus de 1000 crânes. Il a observé que les Noirs ont des crânes 5 pouces cube plus petits que les Blancs. En 1942, l'anatomiste Katherine Simmons a fait un rapport sur 2 000 crânes dans le journal Human Biology. Elle a confirmé le travail précédent de Morton montrant que les Blancs ont des crânes plus volumineux que les Noirs. Parce que les Noirs de son échantillon étaient plus grands que les Blancs, la différence de taille du crâne ne pouvait être due à la taille du corps. Kenneth Beals et son équipe ont confirmé plus avant ces découvertes dans un numéro de Current Anthropology paru en 1984. Ils ont reporté les mesures de 20 000 crânes à travers le monde. La taille de crânes variait selon le lieu d'origine. Les crânes d'Asie de l'Est étaient trois pouces plus grands que ceux d'Europe, qui étaient 5 pouces cubes plus grands que les crânes d'Afrique. Mesurer des têtes vivantes La taille du cerveau peut être mesuré en prenant les mesures extérieures de la tête. Ces résultats confirment les découvertes basées sur la pesée des cerveaux et le remplissage de cranes. J'ai écrit (dans le journal Intelligence, en 1992) au sujet d'un échantillon de milliers d'employés de l'armée américaine. Même après ré-ajustement pour la taille du corps, les Orientaux avaient une tête plus grosse que les Blancs, qui avaient une tête plus grosse que les Noirs (voir tableau 2) En 1994, j'ai écrit (également dans Intelligence) au sujet d'une étude de dizaines de milliers d'hommes et de femmes recueillie par l'Organisation Internationale du Travail à Genève. Les tailles de têtes (ajustées en fonction de la taille du corps) étaient plus grandes chez les Orientaux que chez les Européens. Les Européens avaient des têtes plus grandes que les Noirs. Dans une autre étude (dans le numéro de 1997 d'Intelligence), J'ai écrit sur les mesures de 35 000 enfants suivis de la naissance à l'âge de sept ans par la fameuse étude collaborative périnatale. A la naissance, à quatre mois, à un an et à sept ans, les enfants orientaux avaient des crânes de plus grandes tailles que les enfants blancs, qui avaient des crânes de plus grandes tailles que les enfants noirs (voir tableau 2) Ces différences n'étaient pas dues à la taille du corps car les enfants noirs étaient plus grands et plus lourds que les enfants blancs et orientaux. Résumer les différences de taille du cerveau Le tableau 7 montre la taille moyenne du cerveau des trois races utilisant les quatre techniques de mesures et aussi (lorsque possible) en ajustant les données pour la taille du corps. Les Orientaux ont une moyenne de 1 364 cm3, Les Blancs une moyenne de 1 347 cm 3 et les Noirs une moyenne de 1 267 cm3. Naturellement, les moyennes varient entre échantillons et les races se chevauchent. Mais le résultat de ces différentes méthodes sur différents échantillons montre le même phénomène moyen : Orientaux > Blancs > Noirs.

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Conclusion Les études de différences raciales en taille du cerveau utilisent un certain nombre de méthodes, y compris l'IRM. Toutes les méthodes produisent les mêmes résultats. Les orientaux ont les plus gros cerveaux (en moyenne), les Noirs les plus petits, et les Blancs sont entre les deux. Ces différences de tailles des cerveaux ne sont pas dues à la taille des corps. Les ajustements par rapport à la taille des corps aboutissent toujours au même phénomène. Le phénomène tridirectionnel est également vrai du Q.I. Ces différences raciales en taille du cerveau signifient que les Orientaux ont en moyenne 102 million de cellules cérébrales de plus que les Blancs, et que les Blancs en ont environ 480 million de plus que les Noirs. Ces différences en taille du cerveau expliquent probablement les différences raciales en Q.I. et en accomplissement culturel. Lectures complémentaires : Jensen, A. R. (1988) the g factor. Westport, CT: Praeger

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5 L'hérédité, le milieu, ou les deux ? De nombreuses études montrent que les différences raciales sont causées à la fois par les gènes et le milieu. L'hérédité, l'adoption inter-raciale, le poids génétique et la régression-vers-la-moyenne racontent tous la même histoire. Les adoptions inter-raciales apportent certaines des meilleures preuves que les gènes causent les différences raciales en Q.I. Grandir dans un foyer blanc de la classe moyenne n'abaisse pas le Q.I. moyen des Orientaux et ne l'élève pas pour les Noirs.

L'influence du milieu peut-elle expliquer toutes les données sur la rapidité de la croissance dentaire, l'âge de la maturité sexuelle, la taille du cerveau, le Q.I., le niveau de testostérone et le nombre de naissances multiples ? Les gènes semblent être impliqués. Mais peut-on le savoir avec certitude ? Certains traits sont clairement hérités. Par exemple, nous savons que les différences raciales en taux de gémellité sont dues à l'hérédité et pas au milieu. Des études sur des enfants orientaux, blancs et de races mélangées à Hawaï, et sur des enfants noirs, blancs et de races mélangées au Brésil montrent que c'est la race de la mère, et pas celle du père, qui est le facteur déterminant. Mais le rôle de l'hérédité raciale se retrouve également dans d'autres traits. Les études de l'hérédité L'hérédité est la quantité de variations d'un trait qui est due aux gènes. Une hérédité de 1.00 signifie que les différences sont innées et que le milieu n'a aucun effet. Une hérédité de 0.00 signifie que le trait est contrôlé par le milieu et non par les gènes. Une hérédité de 0.50 signifie que les différences viennent à la fois des gènes et du milieu. L'hérédité est utile pour les éleveurs d'animaux. Ils aiment savoir quels gènes influencent des choses comme la production de lait et la masse musculaire du bétail ou déterminent quels chiens peuvent chasser, et lesquels sont gentils avec les enfants. Plus l'hérédité est haute, plus la progéniture ressemblent à ses parents ? D'un autre côté, une faible hérédité signifie que des facteurs environnementaux comme le régime alimentaire ou la santé sont plus importants. Pour les gens, nous mesurons l'hérédité en comparant les membres d'une famille, particulièrement les faux-jumeaux, et les enfants adoptés avec des frères et des soeurs ordinaires. Les jumeaux identiques partagent 100 % de leurs gènes, tandis que les faux-jumeaux n'en partagent que 50 %. Les frères et les soeurs ordinaires partagent également 50 % de leurs gènes tandis que les enfants adoptés ne partagent pas de gènes. Si les gènes sont importants, les jumeaux identiques devraient être deux fois plus similaires l'un à l'autre que des faux-jumeaux ou d'autres frères et soeurs – et ils le sont. Certains jumeaux identiques sont séparés précocement dans la vie et grandissent séparément. La fameuse étude de jumeaux du Minnesota par Thomas J. Bouchard et beaucoup d'autres les ont comparés. Bien qu'ils aient grandi dans des foyers différents, les jumeaux identiques deviennent très similaire l'un à l'autre en grandissant. Ils sont similaires à la fois par leurs traits physiques (comme la taille ou les empreintes digitales) et par leurs traits de comportements (comme le Q.I. ou la personnalité). Les jumeaux identiques qui ont grandi dans différents foyers partagent tous leurs gènes mais ils ne partagent pas les conséquences d'une même éducation. Comme vous pouvez le voir sur le tableau 8, l'hérédité explique 97 % de la différence des empreintes digitales, et l'environnement, seulement 30


3 %. Les attitudes sociales sont à 40 % héréditaires et à 60 % attribuables au milieu. Le Q.I. est héréditaire à 70 % et à 30 % imputable au milieu.

Les jumeaux identiques sont souvent si semblables que même des amis proches ne peuvent les distinguer l'un de l'autre. Bien que les jumeaux du projet Minnesota aient mené des vies séparées, ils partageaient de nombreux goûts et dégoûts. Ils avaient souvent les mêmes passe-temps et aimaient la même musique, la même nourriture et les mêmes vêtements. Leurs manières et leur gestuelle étaient souvent les mêmes. Les jumeaux étaient très semblables quant au moment où ils s'étaient mariés (et quelquefois avaient divorcé) et dans leurs emplois. Ils donnaient même des noms similaires à leurs enfants et à leur animaux domestiques. Une de ces paires, les "jumeaux Jim", a été adoptée tout bébé par deux familles ouvrières différentes. Mais leurs vies ont été marquées par un sillage de noms similaires. Pendant l'enfance, tout les deux ont nommé leur animal domestique "Toy". Tous les deux ont épousé et ont divorcé de femmes nommées Linda puis se sont mariés avec des femmes nommées Betty. Un jumeau a nommé son fils James Allen, l'autre a nommé son fils James Alan. Les jumelles d'une paire séparée étaient d'incontrôlables rieuses. Chaque jumelle décrivait ses parents adoptifs comme réservés et sérieux. Chacune déclarait n'avoir jamais rencontré quiconque qui puisse rire aussi facilement qu'elle – jusqu'à ce qu'elle rencontre sa jumelle! L'hérédité influence aussi l'appétit sexuel. L'âge de la première expérience sexuelle, de la fréquence de nos rapports sexuels et notre nombre total de partenaires sexuels ont une hérédité d'environ 50 31


%. De même pour les chances pour que nous divorcions. Plusieurs études montrent que l'homosexualité, le lesbianisme, et d'autres orientations sexuelles sont environ 50% génétiques. Les études de jumeaux montrent que même les attitudes sociales sont en partie d'origine génétique. Une étude australienne portant sur 4000 paires de jumeaux a révélé que les gènes influencent des croyances politiques spécifiques telles que la peine de mort, l'avortement et l'immigration. Il se trouve que les tendances criminelles sont aussi héréditaires. Environ 50% de jumeaux identiques ayant un casier judiciaire ont des jumeaux ayant un casier judiciaire, alors que ce n'est le cas que de 25 % des faux-jumeaux. Les gènes influencent le comportement altruiste et l'agressivité. Une grande étude sur des jumeaux britanniques a révélé que le désir d'aider ou de faire du mal aux autres à une hérédité d'environ 50 %. Pour les hommes, se battre, porter une arme et s'opposer aux forces de l'ordre ont environ 50 % d'hérédité. Mon article du Behavioral and Brain Sciences de 1989 montre que le choix de ceux que nous épousons et de ceux que nous prenons comme amis est également déterminé en partie par les gènes. Quand les groupes sanguins et l'hérédité d'amis et d'époux sont comparés, on découvre que les gens choisissent des partenaires qui sont génétiquement similaires à eux-mêmes. La tendance de ceux qui ressemblent à s'assembler est enracinée dans les gènes. Les études sur l'adoption Une bonne corroboration des résultats d'études sur les jumeaux est fournie par les études sur l'adoption. Une étude danoise (parue en 1984 dans Science) a examiné 14 427 enfants séparés de leur parents biologiques lorsqu'ils étaient bébés. Les garçons étaient plus susceptibles d'avoir un casier judiciaire si leurs parents biologiques avaient un casier judiciaire que si leurs parents adoptifs en avaient un. Même lorsqu'ils avaient été élevés dans des foyers différents, 20 % des frères et 13 % des demis-frères avaient des casiers judiciaires similaires. Seulement 9 % d'enfants sans liens de parenté élevés dans le même foyer avaient tous les deux un casier judiciaire. Le Projet d'Adoption du Colorado a montré que l'influence des gènes augmente à mesure que l'on prend de l'âge. Entre 3 et 16 ans, les enfants adoptés grandissent pour devenir plus semblables à leurs parents biologiques en taille, en poids et en Q.I. La part d'hérédité de la taille, du poids et du Q.I. pendant la petite enfance est de 30 %. Pendant les années d'adolescence, elle est d'environ 50 % et arrivé à l'âge adulte, elle est d'environ 80 %. Donc, à mesure que les enfants grandissent, leur milieu domestique a moins d'influence et leurs gènes ont plus d'influence, juste l'opposé de ce que prédisent les théories sur l'influence du milieu. Race et hérédité L'hérédité peut-elle nous dire quoi que ce soit sur les différences entre les races ? Oui, Beaucoup! Des études montrent que lorsque l'hérédité est élevée chez les Blancs, elle est également élevée chez les Orientaux et les Noirs. Quand elle est faible chez les Blancs, elle est également faible chez les Orientaux et les Noirs. Par exemple, l'hérédité du Q.I. est d'environ 50 % pour les Noirs, les Orientaux et d'autres groupes, tout comme elle l'est pour les Blancs. Il y a donc une base génétique à l'intelligence chez les trois races. Une étude a utilisée les Tests d'Aptitude Vocationnelle des Forces Armées (ASVAB), donnés à de nombreux hommes et femmes qui intégrent le corps militaire. Elle a observé qu'au sein des trois race, les similarités entre frères et soeurs étaient les mêmes. L'influence génétique sur le Q.I. chez les Orientaux, les Blancs et les Noirs est à peu prés égale. Il n'y a pas de facteur particulier, comme 32


l'histoire de l'esclavage ou le racisme blanc, qui ait rendu l'influence culturelle plus forte pour une race ou pour une autre. Les études sur l'adoption trans-raciale La meilleure preuve de la base génétique des différences de Q.I liées aux races vient des études d'adoptions trans-raciales d'enfants orientaux, noirs ou de races mélangées. Tous ces enfants ont été adoptés par des parents blancs à un âge précoce et ont grandi dans des foyers de la classe moyenne blanche. Le projet Minnesota de Sandra Scarr est une étude bien connue sur les adoptions trans-raciales. Les enfants adoptés étaient des bébés blancs, noirs ou de races mêlées (noir-blanc). Les enfants ont fait des tests de Q.I. quand ils avaient 7 ans et à nouveau quand ils ont eu 17 ans. Dans leur rapport initial, les auteurs ont pensé que leur étude prouvait qu'un bon foyer pouvait élever le Q.I. des enfants noirs. A l'âge de 7 ans, leur Q.I. était de 97, bien au dessus de la moyenne noire de 85 et presque égale à la moyenne blanche de 100. Cependant, quand les enfants ont été retestés à l'âge de 17 ans, les résultats racontaient une autre histoire (rapportée dans le numéro d'Intelligence de 1992). A l'âge de 7 ans, les enfants adoptés noirs, de races mêlées et blancs avaient tous de plus hauts scores de Q.I. que la moyenne de leur groupe. Grandir dans un bon foyer aidait tous les enfants. Même ainsi, le phénomène racial était exactement celui prédit par la théorie génétique, pas par les théories du milieu. Les enfants noirs éduqués dans ces bons foyers avaient un Q.I. moyen de 97, mais les enfants de races mêlées avaient un Q.I. moyen de 109 et les enfants blancs un Q.I. de 112. La preuve de la théorie génétique s'est renforcée à mesure que les enfants ont grandi. A l'âge de 17 ans, le Q.I. des enfants adoptés s'est déplacé plus près de la moyenne attendue pour leur race. A l'âge de 17 ans, les enfants adoptés blancs avaient un Q.I de 106, les adoptés de race mêlées un Q.I. d'environ 99, et les adoptés noirs avaient un Q.I. d'environ 89. Les scores de Q.I. ne sont pas la seule preuve fournie par cette étude. Les notes de classe, le classement à l'école et les tests d'aptitudes montre le même phénomène. Lorsque Sandra Scarr a eu les résultats de la suite de son étude à l'âge de 17 ans, elle a changé d'avis sur la cause pour laquelle les Noirs et les Blancs différaient. Elle a écrit, "Les adoptés avec deux parents biologiques Africain-Américains avaient des Q.Is qui n'étaient pas notablement plus élevés que les scores de Q.I. de jeunes Noirs éduqués dans des familles noires." Grandir dans un foyer de la classe moyenne blanche n'a produit que peu ou pas d'effet durable sur le Q.I. des enfants noirs. Certains psychologues n'étaient pas d'accord avec elle. Ils ont affirmé que "l'effet d'attente", pas les gènes, expliquait le phénomène. Ils ont affirmé que les enfants Noirs et Blancs n'étaient pas traités de la même façon. Même si les parents s'occupaient bien de leurs enfants, l'école, les camarades de classe et la société dans son ensemble discriminait les enfants noirs et cela endommageait leur Q.I. Parce que nous nous attendions à ce que les enfants noirs soient mauvais à l'école, ils vivaient à la hauteur de nos faibles attentes. Y a-t-il un moyen de se décider en faveur de la théorie génétique ou de la théorie de l'attente ? Il y en a un. Une analyse spéciale de l'étude de Scarr a comparé des parents qui croyaient avoir adopter un bébé noir mais qui, en réalité, avaient adopté un enfant de races mêlées (Noir-Blanc). Le Q.I. moyen de ces enfants de races mêlées était à peu prés le même que pour les autres enfants de races mêlées et au dessus de celui des enfants noirs. Ceci était vrai même en dépit du fait que les parents qui avaient adopté ces enfants de races mêlées pensaient que leurs bébés avaient deux parents noirs. 33


Le tableau 9 résume les résultats pour des enfants orientaux adoptés par des foyers de la classe moyenne blanche. Les bébés coréens et vietnamiens issus de milieux pauvres, beaucoup desquels avaient souffert de malnutrition, ont été adoptés par des familles américaines et belges. Lorsqu'ils ont grandi, ils ont excellé à l'école. Les Q.Is des enfants orientaux adoptés étaient de 10 points ou plus supérieurs à la moyenne nationale du pays dans lequel ils ont grandi. L'adoption trans-raciale n'élève pas ou ne diminue pas le Q.I. Le phénomène tri-directionnel des différences raciales en Q.I. demeure. L'étude du Minnesota sur les adoptions trans-raciales montrait aussi qu'il y a des différences raciales en personnalité. Les Noirs âgés de 17 ans étaient plus actifs et plus perturbateurs que les Blancs âgés de 17 ans. Les enfants coréens élevés dans des familles blanches américaines étaient plus calmes et moins actifs que les enfants blancs.

L'hérédité prédit les différences raciales Il y a deux manières de tester l'influence des gènes et du milieu sur les différences raciales en Q.I. Certains éléments testés ont une plus haute hérédité, c.a.d. qu'ils sont plus le résultat de l'hérédité que d'autres. Si les gènes causent les différences de Q.I. noir-blanc, alors les Noirs et les Blancs devraient différer sur ces éléments d'hérédité. The G Factor, le livre d'Arthur Jensen paru en 1998, 34


montre qu'effectivement, la différence raciale est plus élevée sur des éléments testés ayant une plus haute hérédité, même pour les bambins. La décroissance de consanguinité nous donne encore une autre façon de tester si les gènes expliquent les différences Noirs-Blancs. Elle se produit lorsque des gènes récessifs préjudiciables se combinent, diminuant taille, santé et Q.I. La décroissance de consanguinité est plus susceptible de se produire lorsque les enfants naissent de l'union de parents de proche ascendance (tels les cousins). La plupart des tests de Q.I sont fait de plusieurs tests secondaires, tels que le vocabulaire, la mémoire et le raisonnement logique. Les enfants de mariage entre cousins ont un Q.I. plus bas que les autres enfants et leurs scores sont plus décroissant sur certains tests secondaires de Q.I. que sur d'autres. Plus la décroissance de consanguinité a un impact sur un test secondaire, plus on sait que les gènes influencent la performance au test. Donc, la théorie génétique prédit que les tests qui montrent le plus de décroissance de consanguinité vont aussi montrer le plus de différence noir-blanc. Dans une étude publiée en 1989 dans Intelligence, j'ai observé la quantité de décroissance de consanguinité sur des dizaines de mariages entre cousins au Japon sur 11 tests secondaires d'un test de Q.I. bien connu. J'ai alors comparé lesquels de ces sous-tests présentaient le plus de décroissance de consanguinité et ceux qui présentaient le plus de différence Noir-Blanc aux USA. Les sous-tests qui montraient le plus de décroissance de consanguinité montraient aussi le plus de différence Noir-Blanc. Comme les chiffres sur la décroissance de consanguinité proviennent d'une étude sur les mariages entre cousins japonais, les différences culturelles entre Noirs et Blancs aux USA ne peuvent expliquer pourquoi les Noirs trouvent certains sous-tests de Q.I. plus difficiles que d'autres. La régression vers la moyenne La régression vers la moyenne fournit encore un autre moyen de tester si les différences raciales sont génétiques. Les enfants de très grands parents sont plus grands que la moyenne. Mais ils sont plus petits que leurs parents et plus proches de la moyenne de leur race. Similairement, les enfants de très petits parents sont plus petits que la moyenne, mais plus grands que leurs parents. C'est ce qu'on appelle la Loi de Régression vers la Moyenne. Ce n'est pas vrai que pour la taille, mais aussi pour le Q.I. La plupart des traits physiques et psychologiques présentent un certain effet de régression. La Régression vers la Moyenne se produit lorsque des personnes très grandes (ou ayant un QI très élevé) s'accouplent car elles passent une partie, mais pas l'ensemble, de leurs gènes exceptionnels à leur progéniture. La même chose se produit avec les personnes très petites (ou ayant de très bas Q.I.) C'est comme faire rouler une paire de dés et obtenir deux six ou deux un. Il y a des chances pour qu'au tour suivant, vous obtiendrez une valeur qui n'est pas aussi élevé (ou aussi basse). Voici pourquoi la Régression est importante pour nos études. Parce que les Blancs et les Noirs appartiennent à des races différentes, ils ont beaucoup de gènes différents. La loi de la régression prédit que pour n'importe quel trait, les scores reviendront à la moyenne de leur race. La loi de la régression prédit qu'aux USA, les enfants noirs aux parents ayant un Q.I. de 115 vont régresser vers la moyenne noire de 85, tandis que les enfants blancs aux parents ayant un Q.I. de 115 vont régresser vers la moyenne blanche de 100. La loi fonctionne aussi à l'autre extrémité de l'échelle. Les enfants noirs avec un Q.I. de 70 vont grimper vers la moyenne noire de 85, mais les enfants blancs avec des parents au Q.I. de 70 vont grimper encore plus haut vers la moyenne blanche de 100. Lorsque nous testons ces prévisions sur 35


la Régression vers la Moyenne de parents à enfants, elles se vérifient. La régression vers la moyenne marche aussi pour les frères et les soeurs. Les enfants noirs et blancs mis à parité pour des quotients intellectuels de 120 ont des frères et soeurs qui présentent différents degrés de régression. La fratrie noire régresse vers un Q.I. de 85, tandis que la fratrie blanche régresse seulement vers 100. L'opposé se produit à l'extrémité la plus basse de l'échelle. Les enfants noirs et blancs mis à parité pour des quotients intellectuels de 70 ont une fratrie qui régresse différemment. La fratrie noire régresse vers une moyenne de 85, tandis que la fratrie blanche se déplace vers 100. La Régression vers la Moyenne explique une autre découverte intéressante. Les enfants noirs nés de parents fortunés ont des Q.Is de deux à quatre points plus bas que des enfants blancs nés de parents pauvres. Les parents noirs aux Q.I. élevés n'ont pas pu transmettre leur avantage en Q.I. à leurs enfants bien qu'ils leur aient donné une bonne nutrition, une bonne attention médicale et de bonnes écoles. Seuls les gènes en plus du milieu expliquent tout. Conclusion Les gènes jouent un grand rôle dans le Q.I. , la personnalité, les attitudes et d'autres comportements. Ceci est vrai pour les Orientaux, les Blancs et les Noirs. Les études sur l'adoption trans-raciale (où les enfants sont adoptés et éduqués par des parents d'une race différente), les études sur la régression vers la moyenne (qui comparent les parents et les enfants au sein de différents groupes raciaux) et sur la décroissance de consanguinité (qui étudie les enfants de parents de proche ascendance) fournissent toutes des preuves expliquant pourquoi les gènes amènent les races à différer en Q.I. et en personnalité. Aucune théorie purement culturelle ne peut expliquer ces résultats, qui ne sont pas seulement expliqués, mais prédis par la théorie génétique. Lectures complémentaires Jensen, A.R. (1998). The g Factor. Westport, CT: Praeger Weinberg, R.A., Scarr S., & Waldman, I;D. (1992). the Minnesota Transracial Adoption Study: A follow-up of IQ test performance at adolescence. Intelligence, 16, 117-135

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6 La Théorie d'histoire de vie La théorie d'histoires de vie r-K explique le phénomène tri-directionnel mondial des différences raciales. La stratégie-r signifie être très actif sexuellement et avoir une nombreuse progéniture. La stratégie-K signifie avoir une plus petite progéniture, mais avec le père et la mère lui apportant plus de soins. Les humains sont les plus stratèges-K de toutes les espèces. Parmi les humains, les Orientaux suivent le plus la stratégie K, les Noirs sont les plus stratèges-r et les Blancs se trouvent entre les deux..

Les chapitres précédents ont montré qu'il y a d'importantes différences raciales en taille du cerveau, en taux d'hormones, même en développement osseux et dentaire, aussi bien qu'en comportement sexuel, en agressivité et en criminalité. Le phénomène tri-directionnel par lequel les races diffèrent - les Orientaux à une extrémité, les Noirs à l'autre, et les Blancs entre deux - est vrai sur toute la terre. Un regard sur l'histoire montre que les différences raciales que nous voyons aujourd'hui étaient également observées dans le passé. Pourquoi les races diffèrent-elles ? Bien sur, la pauvreté, la nutrition et des facteurs culturels sont importants. Mais les gènes aussi. La théorie culturelle seule ne peut expliquer toutes les découvertes. La Théorie d'histoire de vie r-K E.O. Wilson, un biologiste de l'Université d'Harvard a été le premier à utiliser le terme de Théorie d'histoire de vie r-K. Il l'a utilisée pour expliquer les changements de population chez les plantes et les animaux. Je l'ai appliquée aux races humaines. Une histoire de vie est un groupe de traits génétiquement organisés qui ont évolués ensemble pour faire face aux défis de la vie ; la survie, la croissance et la reproduction. Pour nos besoins, r est un terme dans l'équation de Wilson qui représente le taux naturel de reproduction (la taille de la progéniture). Le symbole K représente la quantité d'attention donnée par les parents pour s'assurer de la survie de leurs petits. Les plantes et les animaux ont des histoires de vie différentes. Certains sont plus r et d'autres relativement plus K. Les stratèges r et K différent par le nombre d'ovules qu'ils produisent. Les stratèges-r sont comme des mitrailleurs. Ils tirent tant de balles qu'au moins une d'entre elles atteindra la cible. Les stratèges-r produisent plus d'ovules et de sperme, et ils s'accouplent et donnent naissance plus souvent. Les stratèges-K, d'un autre côté, sont comme des tireurs d'élite. Ils investissent du temps et des efforts dans quelques tirs soigneusement ajustés. Les stratèges-K portent beaucoup d'attention à leurs petits. Ils travaillent ensemble pour trouver un abri et de la nourriture, ils aident les leurs et ont des systèmes sociaux complexes. C'est pourquoi les stratèges-K ont besoin d'un système nerveux plus complexe et d'un plus gros cerveau, mais produisent moins d'ovules et de sperme. Cette loi de base de l'évolution relie la stratégie reproductive à l'intelligence et au développement du cerveau. Moins le cerveau d'un animal est complexe, plus son débit reproductif est grand. Plus le cerveau d'un animal est gros, plus il met de temps à atteindre la maturité sexuelle et moins il produit de petits (voir tableau 10). Les huîtres, par exemple, ont un système nerveux si simple qu'il leur manque un véritable cerveau. Pour contrebalancer cela, elles produisent 500 million d'ovules par an. Par contraste, les chimpanzés ont de gros cerveaux mais donnent naissance à un bébé environ tous les quatre ans. 37


Chez différentes espèces de plantes et d'animaux, nous trouvons une manifestation constante de ces deux variables – l'intelligence et le taux de reproduction. Le nombre de petits, l'espace entre les naissances, la quantité d'attention apportée par les parents, la mortalité infantile, la rapidité de la maturation, la durée de vie, même l'organisation sociale, l'altruisme et la taille du cerveau s'emboîtent tous ensemble comme les morceaux d'un puzzle. Le puzzle complet forme une image que les biologistes appellent la stratégie d'histoire de vie r-K. L'histoire de vie de type-r implique de plus hauts taux de reproduction, tandis que la stratégie de type-K nécessite plus d'attention parentale et l'utilisation de facultés mentales. Comme des plus gros cerveaux nécessitent plus de temps pour être construits, toutes les étapes du développement sont également ralenties. La période de gestation de certains primates aux petits cerveaux (comme les lémuriens et les singes) est de 18 semaines. Pour des primates aux plus gros cerveaux (comme les chimpanzés et les gorilles), elle est de 33 semaines. Certains singes ont leur première grossesse à l'âge de 9 mois. Les gorilles, qui ont de plus gros cerveaux et une plus grande intelligence, ont leur première grossesse à l'âge de 10 ans. Les petits singes naissent avec un cerveau qui fait presque 100 % de sa taille adulte, alors que les chimpanzés et les gorilles naissent avec un cerveau qui fait environ 60 % de sa taille adulte. Les bébés humains naissent avec un cerveau qui fait moins de 30 % sa taille adulte. Durant les premiers mois de la vie, les petits singes sont meilleurs que les grands singes dans la plupart des tests de comportement moto-sensoriels. Et les bébés des grands singes sont supérieurs aux bébés humains dans ces travaux. La relation r-K est vraie pour différentes espèces et s'applique aux humains. Le tableau 10 montre comment différents animaux se positionnent sur l'échelle r-K. Des espèces différentes sont, bien sur, seulement r ou K de façon relative. Les lapins sont des stratèges-K comparés aux poissons. Mais ce sont des stratèges-r comparés aux primates (les petits singes, les grands singes et les humains, qui sont les meilleurs stratèges-K des mammifères). Les humains pourraient bien être l'espèce la plus K de toutes. Et certains humains sont de meilleurs stratèges-K que d'autres.

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Tableau 11 Certaines différences d'Histoire de vie entre les r-stratèges et les K-stratèges

r-stratèges

K-stratèges

Caractéristiques familiales Grande taille des portées Faible espace entre les naissances Nombreuse progéniture Forte mortalité infantile Peu d'attention parentale

Petite taille des portées Grand espace entre les naissances Petite progéniture Faible mortalité infantile Beaucoup d'attention parentale

Caractéristiques individuelles Maturation rapide Reproduction sexuelle précoce Vie courte Gros effort reproductif Forte utilisation d'énergie Cerveaux plus petits

Maturation lente Reproduction sexuelle tardive Vie Longue Faible effort reproductif Utilisation efficace d'énergie Plus gros cerveaux

Caractéristiques des populations Exploiteurs opportunistes Colonisateurs par dispersion Taille variable de la population Faible compétition

Exploiteurs constants Occupants stables Taille de population stable Forte compétition

Caractéristiques des systèmes sociaux Faible organisation sociale Faible altruisme

Forte organisation sociale Fort altruisme

Source : Unabridged edition, Race, Evolution, and Behaviour (p. 203)

Le tableau 11 liste des traits typiques des stratégies reproductives r ou K. Chaque espèce et chaque race a une certaine histoire de vie qui peut être décrite en termes r-K. La position de chaque espèce (ou race) sur l'échelle r-K montre la stratégie qui a donné à leurs ancêtres la meilleure chance de survivre dans leur habitat. Le tableau 12 présente les phases de vie et les temps de gestation de six primates différents. Ils montrent une échelle croissante en K en allant des lémuriens aux macaques, aux gibbons, aux chimpanzés, aux premiers humains, aux humains modernes. Chaque étape de l'échelle signifie que l'espèce met plus de temps et d'énergie à s'occuper de ses jeunes et à assurer de leur survie. Chaque étape signifie également ne pas avoir une aussi grande progéniture. Remarquez les différentes tailles de chacune des phases pour différentes espèces du tableau 12. Seuls les humains ont une phase post-reproductive (c.a.d après la ménopause).

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Les différences en stratégies r-K qui existent même chez les primates sont importantes. Une femelle lémurien est une stratège-r pour un primate. Elle produit son premier petit à neuf mois et a une espérance de vie de seulement 15 ans. Une femelle Gorille est une stratège-K. Elle a sa première grossesse à dix ans et peut espérer vivre jusqu'à l'âge de 40 ans. Le lémurien peut mûrir, avoir un certain nombre de jeunes et mourir avant qu'une femelle gorille n'ait son premier bébé. Différences raciales et stratégies r-K Comment les trois races se placent-elles sur l'échelle r-K ? Retournez voir le phénomène de différences raciales du tableau 1 (page ). Comparez les avec les traits r-K du tableau 11 (page ). Les Orientaux sont plus K, les Noirs sont les plus r, et les Blancs tombent entre les deux. Être plus r signifie : ● ● ● ● ● ● ●

Des périodes de gestations plus brèves Une maturation physique plus précoce (contrôle musculaire, croissance dentaire et osseuse) De plus petits cerveaux Une puberté plus précoce (âge des premières règles, premier rapport sexuel, première grossesse) Des caractéristiques sexuelles primaires plus développées (taille du pénis, du vagin, des testicules, des ovaires.) Des caractéristiques sexuelles secondaires plus développées (voix, musculature, fesses, seins) Contrôle du comportement plus biologique que social (durée du cycle menstruel, périodicité des rapports sexuels, prévisibilité du déroulement de la vie à partir du début de la puberté) 40


● ● ● ● ● ● ● ● ●

Niveaux d'hormones sexuelles plus élevés (testostérone, gonadotropines, hormones stimulant la pousse des poils) Niveau plus élevé d'individualité (moindre respect de la loi) Attitudes sexuelles plus permissives Fréquence des rapports sexuels plus élevés ( pré-maritaux, conjugaux et extra-conjugaux) Liens entre pairs plus faibles Frères et soeurs plus nombreux Taux de maltraitance et d'abandon des enfants plus élevés. Maladies plus fréquentes Espérance de vie plus courte Testostérone – le régulateur principal ?

La testostérone pourrait être le principal régulateur qui détermine la position des races sur l'échelle r-K. Nous savons que cette hormone mâle influence la conception de soi, le tempérament, la sexualité, l'agressivité et l'altruisme. Elle contrôle le développement des muscles et la gravité de la voix. Elle peut aussi contribuer à l'agressivité et aux problèmes de comportement. Une étude de plus de 4000 militaires a constaté que des niveaux de testostérone élevés prédisaient une criminalité plus élevée, la consommation d'alcool et de drogue, la mauvaise conduite militaire et la multiplicité des partenaires sexuels. Nous voyons maintenant comment des niveaux de testostérone différents au sein des trois races pourraient expliquer les différences de comportement r-K. Avec des niveaux de testostérone élevés, les Noirs sont plus susceptibles de consacrer du temps et de l'énergie dans la production d'une progéniture. D'un autre côté, les Orientaux et les Blancs, avec de faibles taux de testostérone, consacrent plus de temps et d'énergie à s'occuper de leur progéniture et à faire des projets à long terme. Mais comment est-ce arrivé? Et pourquoi ? Pour trouver des réponses, nous devons nous tourner vers les origines humaines et la théorie de l'évolution raciale de la «sortie d'Afrique». Conclusion la théorie de l'histoire de vie r-K, un principe de base de la biologie moderne évolutionniste, explique le phénomène tri-directionnel des différences précédemment décrites en taille du cerveau, en Q.I. et en comportement. Chaque espèce de plante et d'animal peut être placée sur cette échelle. L'extrémité r de l'échelle signifie avoir une plus grande progéniture, arriver plus tôt à maturité, avoir de plus petits cerveaux et fournir moins d'attention parentale. L'extrémité K signifie avoir une moindre progéniture, mûrir plus lentement, avoir de plus gros cerveaux et fournir plus d'attention parentale. Les humains sont la plus K de toutes les espèces. Parmi les humains, Les Orientaux sont les plus K, les Noirs les plus r, et les Blancs se trouvent entre les deux. Lectures complémentaires Johansen, D.C & Edey, M.A (1981). Schuster.

Lucy: the Beginning of Humankind. New York: Simon &

Lovejoy, C.O. (1981). The Origin of Man. Science, 211, 341-350

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7 La sortie d'Afrique La récente théorie sur les origines humaines – la sortie d'Afrique – apporte la pièce finale du puzzle. Elle explique pourquoi la théorie r-K rend compte des différences raciales en corps, en cerveau et en comportement. A mesure que les races ont évolué hors d'Afrique, elles ont évolué des comportements de type-r vers ceux de type-K. Quitter l'Afrique s'est traduit par l'augmentation de la taille du cerveau et du Q.I. mais aussi par la baisse de la fertilité, de l'agressivité et de l'activité sexuelle.

Sur la base de sa théorie de l'évolution, Charles Darwin pensait que l'Afrique était "le berceau de l'humanité". Il n'avait aucun fossile d'Afrique pour soutenir sa théorie mais il avait conclu que les humains étaient venus d'Afrique en observant les chimpanzés et les gorilles. Si les grands singes Africains étaient nos plus proches parents vivants, il était sensé que les humains aient d'abord évolué sur le seul continent où les trois espèces vivaient ensembles. Depuis, des preuves fournies par la génétique, les fossiles et l'archéologie ont toutes prouvé que Darwin était correct. La lignée humaine a débuté avec l'espèce africaine fossile nommée australopithèque. Plus tard, les ancêtres humains Homo Erectus puis Homo Sapiens sont également apparus d'abord en Afrique. Les Homo Sapiens étaient pleinement humains. Ils se trouvaient en Afrique il y a 200 000 ans. S'installant au Moyen Orient il y a 100 000 ans, ils se sont alors disséminés à travers le monde. Ils ont remplacé les groupes de Néandertaliens et d'Homo Erectus qu'ils ont rencontrés soit en les combattant, soit en entrant en compétition avec eux pour la nourriture. Lorsque les humains modernes sont sortis d'Afrique, ils ont commencé à développer les traits raciaux que nous voyons aujourd'hui en s'adaptant à de nouvelles régions et à de nouveaux climats. La première séparation dans la lignée humaine s'est produite il y a environ 100 000 ans entre les groupes qui sont restés en Afrique (les ancêtres des Noirs modernes) et ceux qui ont quitté l'Afrique. Puis il y a 40 000 ans, le groupe qui a quitté l'Afrique s'est divisé une fois encore, entre les ancêtres des Blancs et des Orientaux d'aujourd'hui. L'histoire de ce déplacement, d'abord d'Afrique vers l'Europe, puis plus tard vers l'Asie de l'Est explique pourquoi les Blancs se trouvent entre les Orientaux et les Noirs sur les variables de l'histoire de vie. La séparation entre Africains et non-Africains s'est produite d'abord, presque deux fois plus tôt que la séparation entre les Orientaux et les Blancs. La théorie de la sortie d'Afrique explique que les traits de l'histoire de vie r-K et les différences raciales correspondent bien. Il est difficile de survivre en Afrique. L'Afrique a des sécheresses imprévisibles et des maladies mortelles qui se propagent rapidement. Plus d'Africains que d'Orientaux ou d'Européens meurent jeunes – souvent de maladies tropicales. Dans ces conditions africaines, l'attention parentale est un moyen moins certain de s'assurer que des enfants survivront. Une meilleure stratégie est simplement d'avoir plus d'enfants. Ceci fait pencher la balance de leur histoire de vie vers l'extrémité-r de l'échelle r-K. Une stratégie plus r ne signifie pas seulement avoir une plus grande progéniture et apporter moins d'attention parentale. Cela signifie aussi qu'une moindre quantité de culture est passée des parents aux enfants, et ceci tend à réduire les exigences intellectuelles nécessaires pour fonctionner au sein de la culture. Et ce processus se poursuit d'une 42


génération à l'autre. En contraste, les humains migrant vers l'Eurasie ont fait face à des problèmes entièrement nouveaux -- Rassembler et stocker de la nourriture, trouver un abri, fabriquer des vêtements et élever des enfants pendant de longs hivers. Ces tâches étaient plus exigeantes mentalement. Elles demandaient de plus gros cerveaux et de plus faibles taux de croissance. Elles permettaient de plus faibles taux d'hormones, résultant en une moindre capacité sexuelle, une moindre agressivité, plus de stabilité familiale et une plus grande longévité en résultant. Quitter les tropiques pour les continents du Nord signifie l'abandon de la stratégie-r pour la stratégie-K – et tout ce qui va avec. La preuve Comment peut-on savoir si la théorie de la sortie d'Afrique est vraie ? On doit observer les preuves apportées par la génétique, la paléontologie et l'archéologie. L'histoire et la géographie des gènes humains(1994), de Luigi Cavalli-Sforza et ses collègues, se penche sur des milliers de comparaisons génétiques entre les races. Les généticiens comptent le nombre de mutations génétiques dans chaque groupe pour mesurer quels sont les groupes les plus apparentés et à quel moment les groupes se sont séparés les uns des autres. Ces études d'ADN soutiennent la théorie de la sortie d'Afrique, selon laquelle la séparation entre les Africains et tout les autres groupes a été la première à se produire. Les fossiles d'humains préhistoriques nous disent que les premières étapes de notre évolution ont eu lieu en Afrique. Les Homo Sapiens ont vécu en Afrique il y a entre 200 000 et 100 000 ans, mais ils sont parvenus au Moyen Orient qu'il n'y a que 100 000 ans. Des hominidés plus antérieurs, tels les Néanderthaliens, étaient très différents des humains modernes. Ils avaient des visages projetés vers l'avant et ils avaient de plus grandes dents de devant que n'importe quels Européens, Africains ou Asiatique de l'Est. Les Néanderthaliens avaient des os plus denses, des crânes plus épais et des arcades sourcilières plus prononcées que n'importe quel humain moderne. En comparaison, tous les humains vivants sont semblables, en dépit de nos différences raciales. L'Archéologie nous dit la même chose. La culture grossière du début de l'âge de pierre (nommé le paléolithique antérieur) de l'Homo Erectus a existé un million d'années avant que l'Homo Sapiens apparaisse. La panoplie d'outils du début de l'âge de pierre comprenait des haches, des broyeurs et des hachoirs, tous de formes très similaires. Cependant, l'outillage des Néanderthaliens du milieu de l'âge de pierre (nommé le paléolithique moyen) comprenait des outils de pierre plus évolués et l'utilisation de l'os. Lorsque les humains modernes sont entrés sur scène il y a 100 000 ans, les choses ont commencé à changer de façon importante. L'outillage de l'âge de pierre tardif (nommé le Paléolithique supérieur) était hautement spécialisé. Il consistait de minces lames obtenus à partir de grosses pierres pour fabriquer des couteaux, des pointes de lances, des racloirs et des tranchoirs. Des outils standardisés d'os et de cornes sont apparus pour la première fois, comprenant des aiguilles pour coudre des vêtements de fourrures. L'outillage de l'âge de pierre tardif incluait des outils faits de plusieurs parties liées ou collées ensembles. Les pointes de lance étaient insérées sur des pieux et celles des haches dans des manches. On utilisait des cordes pour faire des filets afin de piéger les renards, les lapins et d'autres petits animaux. Des armes évoluées comme les harpons à barbes, les fléchettes, les lances-javelots ainsi que les arcs et les flèches ont donné aux gens de l'âge de pierre tardif la possibilité de tuer des animaux à une distance de sécurité. La survie en Asie du Nord-Est, il y a environ 40 000 ans, nécessitait également des vêtements chauds. Les archéologues ont retrouvé des aiguilles, des peintures rupestres de parkas et des 43


ornements funéraires marquant le contour de chemises et de pantalons. Nous savons qu'on portait des fourrures chaudes. Les squelettes de renards et de loups auxquels manquent les pattes nous disent que ces animaux ont été dépecés pour fabriquer des vêtements de fourrure. Les maisons étaient creusées dans le sol pour fournir une isolation. Ces grands habitats étaient marqués de trous de poteaux et avaient des murs faits de défenses de mammouths. On utilisait des cheminées et des lampes de pierre pour s'éclairer durant la longue nuit arctique. Race et géographie l'Afrique est plus chaude que les continents du nord, mais elle a un habitat moins stable. Les sécheresses, les tempêtes et les maladies causées par des virus, des bactéries ou des parasites ont pour résultat un taux de mortalité élevé, même aujourd'hui. Sans attention médicale moderne, en Afrique, assurer la survie signifie avoir de nombreux jeunes (stratégie-r). Dans les environnements plus stables d'Europe et d'Asie, la survie est assurée en ayant moins de jeunes, mais en s'occupant très bien d'eux (Stratégie-K). L'environnement de l'Eurasie a produit des différences physiques entre les races. Le temps nuageux d'Europe signifiait moins de soleil. Ceci a diminué l'absorption de vitamine D, donc une peau et des cheveux plus clairs étaient nécessaires pour laisser pénétrer la lumière du soleil. Par conséquence, les Européens ayant une peau et des cheveux plus clairs étaient en meilleur santé. Ils avaient plus de chance d'avoir des enfants qui survivraient et se reproduiraient. L'Est de l'Asie était encore plus froid que l'Europe du Nord, mais avec une moindre couverture nuageuse et plus de lumière du soleil. Une couche de graisse plus épaisse aidait à s'isoler du froid. Ceci donne à de nombreux orientaux un teint soit-disant «jaune» parce qu'elle réduit la visibilité des vaisseaux sanguins rouges proches de la peau. Pendant qu'en Afrique, la mélanine donne à la peau une couleur noire pour la protéger des rayons brûlants du soleil. Les différences de climat ont également influencé les capacités mentales. En Afrique, la nourriture et la chaleur sont disponibles toute l'année. Pour survivre aux hivers froids, les populations migrant vers le Nord ont du devenir plus inventives. Elles devaient trouver de nouvelles sources de nourriture et des méthodes pour la stocker. Elles avaient besoin de fabriquer des vêtements et des abris pour se protéger des éléments. Sans ceux-ci, les gens seraient morts. Les deux parents devaient faire attention à leurs petits pour les aider à survivre à des climats plus rudes. En Eurasie, les Blancs et les Orientaux devaient trouver de la nourriture et rester au chaud dans des climats plus froids. Sous les tropiques, la nourriture fournie par les plantes était abondante toute l'année. En Europe et en Asie, elle était saisonnière et on ne pouvait pas en trouver pendant de nombreux mois d'hiver et de printemps. Pour survivre aux longs hivers, les ancêtres des Blancs et des Orientaux d'aujourd'hui ont fabriqué des armes et des outils complexes pour pécher et chasser les animaux. Ils ont fabriqué des pointes de lance afin de tuer du gros gibier à une plus grande distance et des couteaux pour couper et dépecer. On a utilisé des aiguilles en os pour coudre ensembles les peaux d'animaux et on a fait des abris avec de grands os et de grandes peaux. Fabriquer des outils spéciaux, des feux, des vêtements et des abris demandait plus d'intelligence. «Sortir d'Afrique» signifiait se diriger vers une stratégie d'histoire de vie de type K. Cela signifiait avoir un Q.I. plus élevé, de plus gros cerveaux, une croissance plus lente et des taux d'hormones plus bas. Cela signifiait aussi de plus faibles niveaux de sexualité, d'agressivité et de comportement impulsif. On avait besoin de plus de stabilité familiale, de planification à long terme, de contrôle de soi, d'obéissance aux règles et de longévité. 44


Conclusion Les fossiles, l'archéologie et les études génétiques sur l'ADN des races vivantes soutiennent la vision de Darwin selon laquelle nous avons évolué en Afrique. Les humains se sont alors disséminés au Moyen Orient, en Europe, en Asie, en Australie puis aux Amériques. A mesure que les humains ont quitté l'Afrique, leurs corps, leurs cerveaux et leurs comportements ont changé. Pour faire face aux hivers plus froids et à des ressources en nourriture plus rares en Europe et en Asie de l'Est, les races blanches et orientales se sont éloignées d'une stratégie-r pour aller vers une stratégie-K. Ceci signifiait plus d'attention parentale et plus d'organisation sociale, nécessitant un cerveau de plus grosse taille et un Q.I. plus élevé. Lectures complémentaires Cavalli-Sforza, L. L., Menozzi, P., & Piazza, A. (1994). The History and Geography of Human Genes. Princeton, NJ: Princeton University Press. Stringer, C. & McKie, R (1996). African Exodus. London: Cape.

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8 Questions et réponses Ce dernier chapitre énumère les plus importantes questions qu'on m'a posées au sujet de ma théorie r-K et mes réponses à celles-ci . Il renvoie également vers les chapitres précédents qui discutent de chaque sujet en plus de détails, mes réflexions finales sur Race, Evolution et Comportement, et sur l'histoire de l'édition abrégée.

Vous vous demandez peut-être, " pourquoi les informations sur les races contenues dans ce livre sont-elles si différentes de ce que j'ai lu dans les magazines, les textes universitaires et vu à la télé ? " La réponse est qu'il y a environ 70 ans, les sciences sociales ont pris une mauvaise direction. Elles ont abandonné le darwinisme et refusé d'observer le fondement biologique du comportement humain – l'évolution et la génétique. Elles se sont également divisées en champs académiques séparés et ont perdu la forêt pour l'arbre. Dans ce livre, j'essaie de réunir les sciences sociales et biologiques sur le sujet des races. Les preuves que j'ai utilisées viennent des meilleurs journaux scientifiques, pas de sources obscures. J'ai commencé à étudier et à publier des articles scientifiques sur les races au début des années 1980. Depuis, on m'a posé de nombreuses questions sur mon travail. Vous avez probablement pensé à certaines de ces questions vous-mêmes. Ce dernier chapitre énumère les questions qu'on m'a posé le plus souvent et mes réponses à cellesci. J'ai regroupé les questions par grands sujets. Chaque sujet renvoie vers le(s) chapitre(s) de cette édition abrégée qui en discute plus en détail. Le concept de race est-il utile ? Q: Vous écrivez comme si la race était un concept biologique valide ? Ne répétez-vous pas les stéréotypes des Européens du 18ème et du 19ème siècle ? R: C'est vrai, il y a un historique de recherche "européenne" sur les races. Mais des descriptions similaires ont été faites par les écrivains arabes et turcs près de 1000 ans plus tôt et on peut même en tracer certaines jusqu'aux Grecs de l'antiquité. Aujourd'hui, de nouvelles méthodes d'analyses génétiques de l'ADN sont en accord avec les classifications originelles faites par les premiers scientifiques européens sur la base de leurs observations. Q: Mais les races ne sont-elles pas qu'un phénomène "à fleur de peau" ? La plupart des scientifiques ne sont-ils pas désormais d'accord pour dire que les races ne sont qu'une construction sociale, pas une réalité biologique ? R: L'évidence biologique montre que les races ne sont pas une "construction sociale". Les médecins légistes, dans des laboratoires de police, peuvent identifier une race à partir d'un squelette ou même simplement d'un crâne. Ils peuvent également identifier une race à partir du sang, des cheveux ou du sperme. Nier l'existence des races est irréaliste et n'est pas scientifique. Q: Vos trois grandes catégories raciales se chevauchent et il n'est pas possible d'assigner chaque personne à une race. Votre classification tri-directionnelle des races n'est-elle donc pas inventée ? R: Oui, jusqu'à un certain point, toutes les races se fondent les unes dans les autres. C'est vrai de 46


n'importe quel système de classification biologique. Cependant, la plupart des gens peuvent être clairement identifié à une race ou une autre. A la fois dans la vie de tous les jours et en biologie évolutionniste, un "Noir" est toute personne dont la plupart des ancêtres sont nés en Afrique subsaharienne. Un "Blanc" est toute personne dont les ancêtres sont nés en Europe. Et un "Oriental" est toute personne dont la plupart des ancêtres sont nés en Asie de l'Est. Les études modernes sur l'ADN donnent en grande partie les mêmes résultats. Q: La théorie de la sortie d'Afrique n'implique-t-elle pas que "sous notre peau, nous sommes tous des Africains" ? R: Oui et non. La théorie est que l'Homo Sapiens est d'abord apparu en Afrique il y a 200 000 ans. Puis certains groupes ont migré vers le Nord, en Europe et en Asie, il y a 110 000 ans. Une autre séparation s'est produite entre les "Blancs ancestraux" et les "Orientaux ancestraux" il y a environ 40 000 ans. Il est vrai que tous les êtres humains sont des frères et des soeurs. Mais nous savons tous que les frères et les soeurs peuvent être très différents les uns des autres. Q: Tous les Blancs ne sont pas les mêmes. Tous les Noirs ne sont pas pareils. Ni tous les Orientaux. N'y a-t-il pas plus de variation au sein de chaque race qu'entre elles ? R: il y a beaucoup de variations au sein de chacune des trois races. Toute l'étendue des variations peut être trouvé au sein des principaux groupes raciaux. Pourtant, les moyennes de groupe sont importantes. Chaque groupe racial à une distribution sous forme de courbe de Bell avec certaines personnes à l'extrémité élevée et d'autres à l'extrémité basse, et la plupart des gens au milieu. Les groupes ayant une moyenne plus élevée auront beaucoup de gens à l'extrémité élevée et pas autant de gens à l'extrémité basse. La différence de Q.I. de 6 points entre les Orientaux et les Blancs et la différence de 15 points entre les Blancs et les Noirs signifie qu'un pourcentage plus grand d'Orientaux et un pourcentage plus faible de Noirs finissent dans les catégories de Q.I. élevés. Ces pourcentages ont des implications réelles à l'école et au travail. La même chose est vrai de la criminalité. La plupart des gens de chaque race travaillent dur et respectent la loi. Il n'y a pas de "race criminelle". Cependant, la différence en taux de criminalité signifie qu'un pourcentage plus élevé de Noirs s'engagent dans un mode de vie criminel. Le Q.I. moyen des criminels, 85, est presque identique au Q.I. moyen des Noirs, 85, donc le Q.I est lié à la criminalité. Bien que les Noirs ne comptent que pour 12 % de la population américaine, ils commettent là-bas, chaque année, la moitié des crimes. Q: Pourquoi basez-vous autant votre argument sur les différences entre les trois grandes races? N'ignoreriez vous pas des divisions et des sous-groupes au sein des trois races ? R: Bien sur, il y a des subdivisions au sein des trois grandes races. Le groupe des Orientaux peut être divisé en Orientaux du Nord-Est (tels que les Chinois, les Japonais et les Coréens) et Orientaux du Sud-Est (tels que les Philippins et les Malais). Les groupes noir et blanc peuvent aussi être subdivisés de la même manière. Néanmoins, ma division tri-directionelle simplifiée a un but. En science, un concept est utile s'il regroupe des faits de sorte qu'on puisse en tirer des lois générales et des conclusions. La classification tri-directionnelle est scientifiquement justifiée parce qu'elle présente un phénomène constant pour des traits différents, avec les Orientaux à une extrémité, les Noirs à l'autre, et les Blancs entre deux. Les différences raciales sont-elles réelles ? (Chapitres 2 à 5) Q: N'avez-vous pas choisi les études qui correspondent à votre phénomène racial tri-directionnel et 47


ignoré toutes celles qui ne le font pas ? R: Si c'était vrai, où sont les études que j'ai ignoré ? Je n'ai ignoré aucune étude importante. Chaque fois que des moyennes provenant de différentes études sont utilisées, le même phénomène racial tri-directionnel apparaît. Q: Certaines des études que vous utilisez, particulièrement celles concernant les races et la taille du cerveau, ne sont-elles pas très vieilles ? N'ont-elles pas été présentées comme des exemples de parti-pris racistes plutôt que comme le compte rendu honnête de faits scientifiques ? R: Non. Même les études les plus récentes, utilisant la technologie dernier cri (comme l'Imagerie à Résonance Magnétique pour mesurer la taille du cerveau), donnent les mêmes résultats que les études plus anciennes. Ces études à la pointe du progrès sur la taille du cerveau sont présentées au chapitre 4. Elles sont beaucoup plus précises que les plus anciennes, mais produisent presque exactement les mêmes résultats. Seul le "politiquement correct" a fait "disparaître" du radar scientifique ces premières découvertes. S'il y a un parti-pris, il est du côté de ceux qui choisissent de déformer les anciennes études et la recherche récente sur les races et la taille du cerveau pour justifier l'agenda social qu'ils veulent promouvoir. Q: Ne produisez-vous pas les différences raciales en faisant la moyenne de plusieurs études ? Ne vaudrait-il pas mieux prendre seulement en compte les toutes meilleures études ? R: Utiliser une moyenne de toutes les données vaut mieux qu'utiliser une unique mesure ou une unique étude. Lorsque vous prenez une moyenne, les erreurs disparaissent et les différences réelles apparaissent. Des centaines d'études publiées dans les meilleurs journaux présentent le phénomène tri-directionnel de différences raciales. Q: N'est-il pas possible d'obtenir un phénomène de différences raciales en taille du cerveau (ou en Q.I. ou pour n'importe quel trait) simplement en utilisant les études qui vont dans votre sens ? R: C'est exactement pourquoi il vaut mieux faire une moyenne de toutes les données. Les moyennes sont utilisées dans de nombreuses compétitions sportives, y compris les jeux olympiques, pour des sondages d'opinions sur les prochaines élections ou pour les performances de la bourse avec le Dow Jones. La même chose est vrai lorsqu'on étudie les races, la taille du cerveau, le Q.I. et la criminalité. La relation entre les races et la criminalité est-elle valide ? ( Chapitre 2) Q: Votre phénomène tri-directionnel de différences raciales en criminalité est basé sur des rapports d'arrestations et de condamnation officiels. Mais les études d'auto évaluation ne montrent-elles pas qu'il n'y a pas de différences raciales en criminalité? R: les études montrent une plus petite différence raciale que les rapports officiels sur les arrestations et les condamnations. Cependant, les auto-évaluations ne sont valables comme mesure que pour des crimes de moindre violence. Ils comprennent souvent des éléments mineurs tels que : "Vous êtes vous déjà battus?" ou "Auriez vous peur d'être endettés?" A la différence des rapports officiels sur la criminalité, elles ne donnent souvent aucun fait sur la fréquence des comportements criminels. Q: Mais les statistiques d'arrestations et de condamnations des services de police américains et du F.B.I. ne sont-ils pas le reflet de l'histoire du racisme aux Etats-Unis?

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R: Les rapports annuels d'INTERPOL présentent le même phénomène tri-directionnel de différences raciales en criminalité. Les pays d'Afrique et des Antilles ont deux fois plus de crimes violents par personne que n'en ont les pays Européens et trois fois plus que n'en ont des pays de la rive pacifique comme le Japon et la Chine. Q: Les Noirs ne sont-ils pas réellement les victimes de crimes, et non la cause? R: En effet, de nombreux Noirs sont des victimes de crimes. Et il y a beaucoup de criminels blancs et orientaux. Néanmoins, les criminels sont noirs de façon disproportionnée. Les statistiques du département de la Justice Américain signalent que les Noirs sont 60 fois plus susceptibles d'attaquer des Blancs que les Blancs ne le sont d'attaquer des Noirs. Sur les 20 % de crimes qui sont de nature inter-raciale, 15 % impliquent des délinquants noirs et des victimes blanches; 2% impliquent des délinquants blancs et des victimes noires. La relation entre race et reproduction est-elle valable? (chapitre 3) Q: Les observations sur la taille du pénis et les races ne viennent-elles pas d'histoires datant du 19ème siècle racontées par les racistes européens sur l'Afrique coloniale ? R: Les premières découvertes viennent des explorateurs arabes en Afrique et d'une étude d'un chirurgien de l'armée française qui a été publiée, à l'origine, en 1898. Des informations plus à jour viennent de l'Organisation Mondiale de la Santé. Ses études montrent le même phénomène racial tri-directionnel que toutes les autres études. Q: Le matériel sur les races et le sexe n'est-il pas une forme de pornographie? Les races ne sontelles pas un sujet suffisamment controversé sans qu'on ajoute en plus le sexe et le SIDA au tableau? R: Une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé que j'ai mentionné dans la précédente réponse a examiné la taille du pénis afin de fournir des préservatifs à la bonne taille pour ralentir la propagation du SIDA. Trouver quels groupes risquent le plus d'attraper des maladies sexuellement transmissibles peut aider à ralentir leur propagation et à sauver des vies. Les preuves génétiques sont-elles erronées? (chapitre 5) Q: Comment pouvez vous parler d'une base génétique de l'intelligence, de la criminalité ou de la sexualité? Personne n'a jamais trouvé de gène qui corresponde à ces choses. La taille et la structure du cerveau peuvent être génétiques, mais nous ne savons toujours pas exactement quels gènes sont importants pour le Q.I. et comment ils fonctionnent. A: De nouvelles recherches fournissent la réponse. Tous les jours, les journaux ou la télévision racontent que quelqu'un vient juste de découvrir un gène pour l'alcoolisme, l'intelligence, l'impulsivité, l'agressivité, la longévité ou d'autres comportements humains. Lorsque le projet du génome humain aura fini de cartographier tous nos gènes, nous en saurons encore plus sur la base génétique du comportement. Q: N'est-ce pas du déterminisme biologique? A: Je n'ai jamais affirmé que les différences raciales étaient à 100% génétiques. Manifestement, des facteurs environnementaux sont importants. Le débat scientifique a véritablement lieu entre les "héréditaristes" et les "égalitaristes". Les héréditaristes, comme moi-même, pensent que la meilleure explication des différences entre les races implique à la fois les gènes et le milieu. Les égalitaristes proclament que les races diffèrent pour des raisons à 100 % culturelles et certains 49


d'entre eux ont des sentiments si forts à ce sujet qu'ils tentent d'empêcher toute discussion et toute recherche sur la génétique des races. Q: Vous utilisez des études sur les jumeaux pour montrer ce qui est causé par les gènes et ce qui est causé par le milieu. N'est-ce-pas vraiment l'interaction entre les deux qui compte? R: Bien sur, chaque trait est le résultat de l'hérédité et du milieu. Mais si l'interaction est si importante, pourquoi des jumeaux identiques élevés dans des foyers différents deviennent-ils si semblables en grandissant? C'est parce que l'hérédité joue un grand rôle dans le développement. Plus nous vieillissons, plus nos gènes, plutôt que le milieu de notre enfance, prennent le dessus. Q: Même si l'hérédité est importante chez les individus, cela a-t-il vraiment quelque chose à nous dire sur les différences raciales? R: Les preuves du chapitre 5 montrent que les gènes contribuent beaucoup aux différences raciales. Ces preuves viennent d'études sur l'adoption trans-raciale. Les enfants noirs, orientaux et de races mélangées (noir-blanc) adoptés par des foyers de la classe moyenne blanche ressemblent à leurs parents biologiques en grandissant, pas aux familles blanches qui les ont élevés. Les enfants de races mélangées (noir-blanc) ont en grandissant des Q.Is situés entre les enfants purement noirs et purement blancs. Les enfants orientaux élevés dans des foyers blancs obtiennent des Q.Is plus élevés que les enfants blancs, même s'ils ont souffert de malnutrition pendant la petite enfance. Q: Mais la plupart des experts ne croient-ils pas que la cause des différences raciales de Q.I. est le milieu, pas les gènes ? R: Une enquête réalisée par Mark Snyderman et Stanley Rothman dans l'American Psychologist, en 1987, a montré qu'une majorité (52%) de scientifiques déclaraient que la différence de Q.I noirblanc était en partie génétique. Seuls 17 % déclaraient qu'elle était entièrement culturelle. Plus récemment, un groupe de travail spécial de l'Association Américaine de Psychologie a reconnu qu'il y avait un phénomène tri-directionnel de différences raciales en taille du cerveau et en Q.I. Peut être à cause du politiquement correct, le groupe de travail n'a pas voulu se prononcer sur ses causes et à décidé de jouer la prudence en disant que "personne ne sait pourquoi" (voir les numéros de 1996 et de 1997 d'American Psychologist.). La théorie r-K est-elle correcte? (chapitre 6) Q: Vous utilisez la théorie r-K de l'histoire de vie pour expliquer les différences raciales. Vous affirmez que les Noirs sont moins K que les Blancs qui sont moins K que les Orientaux. N'avez vous pas déformé la théorie r-K pour l'adapter à vos propres idées sur les différences raciales? R: Pas du tout. La clef pour comprendre la sélection-K est la prévisibilité de l'environnement. Les régions tropicales comme l'Afrique sont moins prévisibles à cause des parasites et des sécheresses subites. Donc, elles sélectionnent des stratégies-r plutôt que des stratégies-K. Q: La théorie r-K ne s'applique-t-elle pas qu'à différentes espèces, pas aux races au sein d'une même espèce? R: Elle s'applique aux deux. Les Humains sont très K en comparaison des autres espèces.. Néanmoins, certaines personnes sont plus K que d'autres. Les hommes fortement K-sélectionnés investissent plus de temps et d'énergie dans leurs enfants plutôt que dans la poursuite de gratifications sexuelles. Ce sont des "papas poules" plutôt que de "chauds lapins". La théorie r-K a d'abord été utilisée pour expliquer des différences au sein des espèces. Je l'ai appliquée aux 50


différences raciales entre humains. Les facteurs environnementaux ne suffisent-ils pas ? (Chapitre 5) Q: Les différences d'histoire de vie dont vous parlez ne pourraient-elles pas être simplement les meilleures réponses à des conditions culturelles ? Puisque les Noirs vivent dans de mauvaises conditions, la stratégie-r n'a-t-elle pas un sens ? R: Ça se pourrait, mais les faits disent que non. Les femmes noires aisées ayant un bagage universitaire ont plus de rapports sexuels plus tôt dans la vie et souffrent d'une plus grande mortalité infantile que des femmes blanches plus pauvres qui ne sont pas allées à l'université. Cela correspond à la théorie r-K des différences raciales, mais pas à une théorie r-K du milieu. La science des races est-elle immorale? (Chapitre 1) Q: Pourquoi n'ai-je pas lu dans les journaux ou vu à la télé ces informations sur les différences raciales? N'est-il pas immoral d'étudier les différences raciales? R: Dans les années 1950, les mouvements de libération dans le tiers monde et le mouvement des droits civiques aux USA ont convaincu beaucoup de gens, y compris les journalistes et les politiciens, que c'était mal d'observer les différences raciales. Le but de l'égalité des droits semblait nécessiter une similarité non seulement politique, mais aussi biologique. Beaucoup de gens voulaient croire que les différences raciales n'étaient pas du tout génétiques, et certains étaient près à déformer les sciences sociales en les séparant des sciences de la biologie. Q: Peut-il sortir quoi que ce soit de bon de votre théorie sur les différences raciales, même si elle est vrai? Les théories sur les différences raciales n'ont-elles pas été la raison du racisme, des génocides et de l'holocauste? R: Les Nazis et d'autres ont utilisé leur supposée supériorité raciale pour justifier la guerre et le génocide. Mais presque toutes les idées – le nationalisme, la religion, l'égalitarisme et même l'auto défense – ont été utilisées comme excuse pour la guerre, l'oppression et le génocide. La science, toutefois, est objective. Elle ne peut nous fixer nos buts, mais elle peut nous dire à quel point il sera facile ou difficile de les atteindre. En savoir plus sur les différences raciales pourrait nous aider à donner à chaque enfant la meilleure éducation possible et nous aider à mieux comprendre nos problèmes sociaux chroniques. Q: Ne serions-nous pas mieux si nous ignorions les races et traitions chaque personne comme un individu ? R: Traiter les autres comme nous voudrions être traiter est une de nos plus hautes règles éthiques. Dire la vérité aussi. Le fait est que chacun de nous est influencé par les gènes et le milieu. Traiter les gens comme des individus ne signifie pas que nous devrions ignorer les différences raciales ou mentir à leur sujet. Les scientifiques ont le devoir particulier d'observer les faits et de rapporter les faits. Q: Pourquoi l'Institut de Recherche Charles Darwin publie-t-il cette version 2000 de l'édition abrégée ? Qu'est-il arrivé à l'éditeur d'origine ? R: Transaction Publishers a imprimé 100 000 copies sous son droit de reproduction. Ils ont envoyé 35 000 copies à des universitaires autour du monde – des membres de l'Association Américaine d'Anthropologie, de l'Association Américaine de Psychologie, de l'Association 51


Américaine de Sociologie et de la Société Américaine de Criminologie. C'est alors que les sociologues progressistes, un groupe radical auto-proclamé au sein de l'Association Américaine de Sociologie, ainsi que quelques autres groupes "anti-racistes", ont menacé Transaction de la perte de son stand à ses rencontres annuelles, de ses espaces publicitaires dans les journaux et de son accès à ses fichiers d'adresses s'ils continuaient à diffuser l'édition abrégée. Transaction a cédé sous la pression, a cessé de publier l'édition abrégée et a même présenté des excuses. Ils ont déclaré que le copyright de transaction n'aurait jamais du apparaître sur le livre et que «tout cela était une erreur». Ces évènements ont tristement confirmé ce que j'avais écrit dans la première édition abrégée – que certains groupes très bruyant dans le monde académique et les médias interdisent toute discussion ouverte sur les races. Il craignent toute discussion ouverte sur la recherche concernant les races, parue dans des journaux scientifiques passés en revue par des pairs. La vérité, cependant, finit toujours par gagner à long terme. Pensées finales Les informations de ce livre montrent que les races diffèrent de façon importante. Elles diffèrent, en moyenne, en taille du cerveau, en intelligence, en comportement sexuel, en fertilité, en personnalité, en maturation, en espérance de vie, en criminalité et en stabilité familiale. Les Orientaux se trouvent à une extrémité du phénomène tri-directionnel de différences, les Noirs se trouvent à l'autre extrémité, et les Blancs se trouvent habituellement entre les deux. Seule une théorie qui observe à la fois les gènes et le milieu dans les termes de la théorie de l'évolution de Darwin peut expliquer pourquoi les races diffèrent de façon constante à travers le monde et à travers le temps. La science et la justice nous demandent toutes deux de rechercher et de dire la vérité, pas de dire des mensonges et de répandre des erreurs. Alors que la recherche présentée dans ce livre est d'abord parue dans des journaux académiques passés en revue par des pairs, de nombreuses personnes au sein des médias, au gouvernement et malheureusement même dans les universités éludent adroitement toutes ces preuves. Il faut espérer que cette édition abrégée aidera à rectifier les choses et à rendre les dernières découvertes scientifiques sur les races, l'évolution et les comportements accessibles à tous. Si nous voulons comprendre le comportement humain, les sciences sociales doivent revenir se joindre aux sciences de la biologie. Ce livre est un pas dans cette direction. Lorsque nous observerons à la fois les gènes et le milieu, nous pourrons peut-être comprendre les problèmes humains. Avec ce savoir, la société pourra alors tenter de les résoudre. Le premier pas consiste pour nous tous à être aussi honnêtes que possible au sujet des races, de l'évolution et des comportements. Lectures complémentaires Levin, M. (1997). Why Race Matters. New York: Praeger. Rushton, J.P. (2000). Race, Evolution, and Behaviour (3rd ed.). New Brunswick, NJ: Transaction.

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