Joggermag.fr - EDITION MAI-JUIN 2009 by Jérémy RUIZ

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Directeur de publication : Jérémy Ruiz Rédactrice en chef : Béatrice Glinche Responsables Sponsors, partenaires et administratifs : Cédric Soria, Christelle Macannuco, Nady Berthiaux, Leatitia Allègre. Consultants sportifs : Morgan Ballager, Sophie Scanaruza, Michel Spada, Christian Bailly… Sections Tests et Médical : Patrick Lamarre, Delphine Gallet, Jennifer Berthiaux, Anne Sophie Collet, Yvan Debien… Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger, Jacky Thaveau, Axel Pittet, Guillaume Aladel, Patrick Lamarre, Franck Salgues, Gael Faride, Thierry Lambert, E.P Marchand, Béatrice Glinche, Alain Heurteux, Stéphane Dumortier, Alexandra Flotte, Jean Philippe Deshayes, Philippe Cordero, Naëlle Berthiaux, Michel Tignol, Lionel Eveno, Nicolas Perez…

Mai - Juin 2009

Il m’a été offert récemment de découvrir une nouvelle façon d’aborder la course à pied, avec la complicité d’un chien. La discipline fédérale du canicross ou du canivtt, est émergente dans le milieu du sport plein air et mérite d’être reconnu à sa juste valeur. Nous nous sommes rendus en Alsace pour rencontrer ces athlètes pas comme les autres. Je ne sais pas si la course hors stade arrivera un jour à générer cette atmosphère conviviale que nous retrouvons sur les rassemblements de canicross. Il est vrai et parfois désagréable, de vendre l’âme d’une course en particulier sur les courses sur routes en sur-primant à l’aide d’euros la grille des cinq voir des dix premiers arrivants sachant que c’est le cœur du peloton qui fait vivre financièrement et sportivement celle-ci. Nous ne retrouvons pas ce système dans le sport canin et c’est tant mieux… Je souhaite remercier le club Franche Comté Canicross pour m’avoir permis de courir encore plus vite avec un des Setter Irlandais les plus titrés, nommé « Syrius ». Bonne Lecture à tous… L’édito : Point de vue et équipe de rédaction

Actualité

Santé Forme

P 4 - 5 : REGARD

P 45 – 47 : BIEN ABORDE L’ETE

P 6 - 11 : LES DERNIERES NEWS

P 48 - 51 : INFOS PRATIQUES

P 12 - 14 : FRANCE DUATHLON JEUNES P 15 - 18 : MARATHON DES SABLES 2009 P 19 - 21 : RAID ENVIRONNEMENT (85)

Dossier

P 22 - 23 : SUR LE FRONT DU DOPAGE P 24 - 28 : TEST POWER PLATE – T.SECOURS P 29 - 31 : RUBRIQUE CANICROSS

BONUS P 32 - 44 : TRANSMASSSIF 2009 Transmassif, c’est la course intelligente par excellence. Et pour sa 12ème édition, les rigoureux organisateurs n’ont pas dérogé à la règle...

P 88 : LA PLAY LIST avec Marc

Mai - Juin 2009

Sommaire Mai - Juin 2009

Entrainement

P 52 - 54 : PERINEE CHEZ LE CYCLISTE P 55 - 56 : S’ADAPTER A LA CHALEUR P 57 : WELEDA : POUR MASSAGE

Journal des courses

P 58 - 61 : CAP SUR LES CHAMPIONNATS P 62 - 65 : RAID DENTELLES DE MONTMIRAIL P 66 - 67 : COURSE C.O CDL RENAISON P 68 - 71 : TROPHEE NATIONAL F.S.L.C P 72 - 75 : RAID PINEDA PLATJA P 76 - 78 : MERREL OXYGEN CHALLENGE P 79 - 82 : RAID MILLET 2009 P 83 - 87 : COUPE DU MONDE RAID : BIMBACHE 09

Merci à tous nos partenaires car l’aventure ne pourrait être ainsi sans vos contributions. Merci à nos lecteurs pour vos messages d’encouragements… Quand on aime, on ne compte pas !

Sommaire Mai – Juin 2009

Mai - Juin 2009

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos photos prises sur un évènement ou lors de vos sorties en plein air…

Envoyez nous vos photos à : visuel@joggermag.fr

REGARD Mai - Juin 2009

Le Kényan Micah Kogo, qui vient de déposséder Haïle Gebreselassie du record du monde du 10 kilomètres, s'est imposé dimanche sur la même distance à Edimbourg en 28'13''. Le 27 mars, le coureur de 22 ans avait couru le 10 km de Brunssum en 27'01'', soit une seconde de mieux que le temps de Gebreselassie à Doha en décembre 2002. Chez les femmes, l'Américaine Deena Kastor, de retour après une fracture d'un pied lors du marathon olympique à Pékin, a battu la Lituanienne Jelena Prokopcuka qui s'était imposée trois fois dans cette épreuve.

Les résultats: HOMMES 1. Micah Kogo (KEN) 28'13'' 2. Bernard Kipyego (KEN) à 14'' 3. Chema Martinez (ESP) à 1'20'' FEMMES 1. Deena Kastor (USA), 32'38'' 2. Jelena Prokopcuka (LAT) à 36'' 3. Sally Barsosio (KEN) à 56''

Mai - Juin 2009

Paula Radcliffe n'est pas sûre de pouvoir participer aux Championnats du monde de Berlin en août. La Britannique, sacrée en 2005 et détentrice du record du monde du marathon, a affirmé ce mercredi qu'elle ne serait peut-être pas suffisamment remise de son opération à un oignon au pied droit. L'athlète, opérée en mars, garde espoir pour les Mondiaux : «Mon programme prévoit d'être de retour à l'entraînement complètement à la mi-juin et si tout se passe comme prévu, cela devrait être faisable». Elle doit reprendre la course sur route très prochainement, «mais je ne vais pas me rendre malade pour le faire comme je l'ai fait l'an dernier pour les JO de Pékin. Je vais suivre un programme raisonnable et si je suis prête, je suis prête, si je ne le suis pas, je choisirai une autre course, un marathon à l'automne». Après deux déconvenues aux JO - à Athènes en 2004, elle avait été incapable de finir la course et à Pékin, elle s'est contentée d'une 23e place - Paula Radcliffe compte poursuivre sa carrière jusqu'aux Jeux de Londres, en 2012, dans l'espoir de remporter enfin la médaille d'or.

Les dernières infos…

Le Kenyan Matthew Koech a triomphé, dans l'épreuve des 25 kilomètres de Berlin. Vainqueur en 1h13'24'', il a réalisé la septième meilleure performance mondiale de tous les temps sur la distance, à 39 secondes du record du monde détenu par son compatriote Paul Malakwen Kosgei (1h12'45''). Dans la capitale allemande, Koech a devancé deux autres Kenyans, Fred Kosgei (1h14'35'') et Luke Kibet (1h15'31''). Côté féminin, la Kenyane Peninah Arusei a battu le record de l'épreuve en 1h22'31'', à 18 secondes du record du monde de la Japonaise Mizuki Noguchi (1h22'13''). L'Eythréenne Fortuna Zegergish prend la deuxième place (1h22'57'') et une autre Kenyane, Caroline Cheptanui, la troisième (1h23'43'').

Blessé au pied gauche dans un accident de la circulation survenu fin avril, et du coup forfait pour la réunion de Kingston, et qui devait être sa première sortie de la saison, le Jamaïcain Usain Bolt devrait reprendre l'entraînement mi mai a annoncé dernièrement son manageur Norman Peart. Le triple champion olympique a subi une petite intervention chirurgicale, pour retirer les épines qu'il s'était plantées dans le pied en sortant de son véhicule accidenté sans chaussures. Et selon les dires de ses proches, tout s'est donc bien déroulé. «Il se remet bien. Il pourrait être de retour à l'entraînement dans quelques jours, a expliqué Peart. « Je pense qu'il va s'accorder un peu de repos jusqu'à la fin de la semaine pour redémarrer en pleine forme la semaine prochaine.» A-t-il annoncé.

Les dernières infos…

Areva est le nouveau partenaire de la Fédération française d'athlétisme depuis ce mardi et ce, jusqu'aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Le n°1 mondial du nucléaire va verser cette année 450 000 euros, donnera également des primes liées à la performance et apportera également 700 000 euros sur les 2,6 millions qui composent le budget du prochain meeting de Paris-Saint-Denis (le 17 juillet). Quelques athlètes seront aussi soutenus par Areva : Ladji Doucouré, Teddy Tamgho, Teresa Nzola Meso et peut-être Christine Arron. Lundi, la Fédération française et la Ligue nationale avaient annoncé un partenariat avec Alma, une société d'audits.

Mai - Juin 2009

Carrefour a réalisé une opération marketing en faisant rouler 1705 € de ses salariés avec le maillot à poids. Tout cela sur 37parcours différents, longs de 50 kilomètres. BBox Bouygues Télécom va, comme, les deux années passées, distribuer 60 000 maillots aux couleurs de l’équipe sur les routes du Tour de France. Laurent Dufaux, retraité des pelotons depuis 2004, s’est remis en jambes pour s’attaquer au marathon. Et le Suisse vient de terminer 3ème du marathon de Genève en 2h40min14s ! C’est mieux que Laurent Jalabert, dont le record sur la distance est de 2h45min52s , et que Lance Armstrong qui, lui, a pointé en 2h46min45s. Une vraie performance pour Laurent Dufaux, qui pourrait bien voir un de ses ex coéquipiers de chez Festina, Laurent Brochard, lui voler la vedette, puisque l’ancien champion du monde a déjà réussi 2h42min30s au dernier Marathon de Paris.

L’équipe COFIDIS utilisera au Tour, avant et après les étapes, des maillots permettant d’insérer des poches de glace sur le haut du dos afin de faciliter la récupération. France Télévisions, la télé du Tour, retransmettra en intégralité huit des vingt et une étapes du Tour de France, dont quatre de montagne. Patrick Dempsey, l’acteur vedette de Grey’s Anatomy, qui avait assisté au prologue du Tour de France à Londres, pourrait revenir sur la course cette année.

L’idée, c’était de réserver au Tour de France une vraie finale la veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées. Les moyens de transport modernes, soit quelques heures en TGV, levaient cet obstacle, et la montagne est désormais aux portes de Paris ! Jamais, dans l’histoire du Tour, la montagne n’avait été si près de l’arrivée. Et, à moins d’écarts très marqués à la sortie des Alpes, rien ne sera définitivement joué avant l’arrivée au sommet du « Géant de Provence ». Et le Tour 2009 se Caractérise par la très grande amplitude entre l’entrée et la sortie de la montagne. Quinze jours séparent la première arrivée en altitude à Arcalis et le final au Ventoux, ce qui est très long. « Une première arrivée en altitude survenant très tôt (6ème jour) ne pouvait se justifier que par une autre arrivée en altitude très tard, avant dernière étape, décrypte Christian Prudhomme. Et les hommes d’Arcalis ne seront pas forcément ceux du Ventoux… » Pour gagner le Tour cette année, il faudra donc maitriser cette équation, qui oblige les favoris à se découvrir assez tôt tout en conservant les ressources nécessaires à un final très copieux, où les évènements sont appelés à se précipiter. Au terme de cette avant dernière étape relativement courte (167km), le mont Ventoux sera abordé par son versant le plus sévère, traditionnel, coté Bédoin et via le Chalet Reynard, pour une ascension de 21km inscrite dans la grande légende de l’épreuve.

Mai - Juin 2009

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Près de 700 coureurs avides de nature se sont retrouvés le 19 avril à Niederbronn pour participer aux trois courses proposées : le Grand Défi des Vosges (55Km/1800D+), la MAC VI (25Km/700D+) et la Vosgigazelle (11Km/200D+). Après deux jours de pluie ininterrompue, le ciel était d’un bleu limpide et la fraicheur piquait les mollets. Le terrain sableux des Vosges avait déjà absorbé l’ensemble des précipitations. En l’absence de Félix VON WITSCH, triple vainqueur de l’épreuve reine, le Grand Défi promettait d’être plus ouverte que jamais. Au bout de 10 Km, le futur vainqueur, Michel THEVENOT, se retrouvait 7ème à près de 2 mn des premiers. Sa grande expérience du parcours (il a participé à 10 des 11 éditions !) lui ont été d’une aide précieuse. « J’étais très attentif à mon alimentation de course, ce qui m’a permis de maintenir une allure régulière ». Au second ravitaillement il se retrouve 4ème. Il force l’allure dans la longue montée vers le Grand Wintersberg et reprend le premier au dernier ravitaillement. « Comme je suis un bon descendeur, j’ai décidé d’attaquer les premiers lacets à fond pour voir si Stéphane (BROGNIART) pouvait suivre. Je me suis fait peur, car j’ai eu un début de crampe ! » Heureusement son dauphin coinçait, et la victoire était acquise.

Chez les féminines, c’est une concurrente Allemande, Carmen HILDEBRAND qui s’est imposée en 05h56:14, suivie de près par Sophie BONNOT qui la talonne en 05h56:33. Avec près de 35 représentants venus d’outre Rhin sur cette édition, le peloton allemand grandit d’année en année. Nos voisins plébiscitent l’accueil qui leur est réservé (le briefing d’avant course est notamment bilingue). « Nous considérons les coureurs comme des invités » aime à répéter Didier AMET. Ils apprécient également le parcours agrémenté de pitons gréseux aux formes improbables. Le président des Vosgirunners précise que « nous avons la chance de pouvoir traverser des territoires magnifiques mais fragiles avec l’accord des propriétaires forestiers. Il est vital que tous, organisateurs et coureurs, veillent à respecter ces lieux si nous voulons continuer à faire découvrir ce patrimoine aux concurrents des prochaines éditions du Grand Défi des Vosges ». A bon entendeur ! GDV scratch Homes: 1. Michel THEVENOT 04h52'24"2. 2. Stephaney BROGNIART 04h54'50" GDV scratch Femmes: 1. Carmen HILDEBRAND 05h56'14" 2. Sophie BONNOT 05h56'33"

Organisateurs de compétitions, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos annonces et comptes rendus…

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Mai - Juin 2009

Alejandro Valverde ne participera pas cette année au Tour, a annoncé son équipe de la Caisse d'Epargne, faisant échos à la suspension pour deux ans de son coureur, suite à son implication dans l'affaire Puerto. Suspendu pour deux ans de toutes compétitions en Italie par le Tribunal national antidopage du Comité olympique italien (Coni) pour son implication dans l'affaire de dopage sanguin, dite «affaire Puerto», l'Espagnol Alejandro Valverde ne participera pas au Tour de France, pays par lequel la Grande Boucle fait un détour lors de sa 16e étape, a indiqué mardi sa formation de la Caisse d'Espargne. «Nous nous voyons dans l'obligation d'annoncer que Alejandro Valverde ne prendra pas le départ du Tour 2009», a annoncé Abarca Sport, la structure sportive de la formation cycliste. «Un dommage difficilement réparable» Même s'il a fait appel de sa suspension devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS) et que l'Union cycliste internationale (UCI), seule instance apte à étendre cette sanction aux autres pays, n'a encore pris aucune décision sur le sujet, le numéro un mondial doit s'en remettre au choix pris par son équipe, un choix stratégique d'entreprise pris à contre-coeur. «La situation injuste que subit Valverde provoque ainsi un dommage difficilement réparable pour notre sponsor principal, la Caisse d'Epargne, dont l'engagement dans le sport cycliste ne mérite pas de se voir privé, dans la course la plus importante de l'année, d'un coureur comme Valverde, pour Alejandro qui, cette année, sacrifiant d'autres objectifs sportifs, avait centré sa préparation sur le Tour, pour les supporters qui se voient privés de la présence dans le Tour de l'actuel leader du classement mondial des coureurs», a estimé la formation ibérique. «UNE ABSOLUE CONFIANCE AU FAIT QUE VALVERDE SURMONTERA CETTE DIFFICILE SITUATION.» Cette dernière a par ailleurs renouvelé son soutien au récent vainqueur du Dauphiné Libéré, faisant part de son «absolue confiance au fait que Valverde surmontera cette difficile situation.» Le principal intéressé quant à lui ne s'est pas encore exprimé. (Avec AFP)

Mai - Juin 2009

L'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) a annoncé lundi qu'elle allait utiliser un nouveau test sur le Tour de France qui serait capable de détecter une substance jusqu'ici indétectable. Pierre Bordry, le président de l'AFLD, n'a pas souhaité livrer le nom de ce produit et a par ailleurs déclaré que le test n'était pas encore totalement prêt. Il a néanmoins précisé que, comme l'année dernière, l'UCI a autorisé l'AFLD à conserver les échantillons sanguins prélevés sur les coureurs pour des tests ultérieurs.

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Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte figure parmi les huit ministres à quitter le gouvernement suite au remaniement ministériel effectué fin juin par le Président de la République, Nicolas Sarkozy. L'ancien sélectionneur du XV de France est remplacé par Rama Yade, qui perd du coup son portefeuille aux droits de l'Homme. En revanche, sa ministre de tutelle, la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, reste à son poste.

Selon le Bureau général d'audit (GAO) chinois, les Jeux Olympiques de Pékin ont permis de dégager un bénéfice de 125 millions d'euros. Une somme qui devrait toutefois être beaucoup moins importante, car les autorités chinoises n'ont pas pris en compte les coûts de construction des installations, estimés à 2 milliards d'euros et assurés pour l'essentiel par le gouvernement chinois. Les revenus engrangés à l'occasion des JO 2008 se sont élevés à 20,5 milliards de yuans, soit 2,15 milliards d'euros, tandis que les dépenses ont atteint 19,3 milliards de yuans, 2,02 milliards d'euros, a fait savoir le GAO vendredi, en précisant que ces chiffres étaient encore provisoires. Près de 40% des revenus ont été apportés par le Comité international olympique, selon l'audit. Le reste vient de la billetterie, de sponsors locaux ou de l'hébergement. Les bénéfices des JO seront partagés entre le CIO, le Comité olympique chinois et le comité organisateur des Jeux.

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Pour Annecy, ville candidate à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2018, la campagne est lancée. Désignée ville candidate française à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2018, Annecy a officiellement lancé le 22 juin sa campagne en présence de nombreuses personnalités dont le président du comité national olympique français (CNOSF), Denis Masseglia, le champion olympique (2006) de descente Antoine Déneriaz, ou encore l'ancien sélectionneur des Bleus, Aimé Jacquet. «Tout le monde est en ordre de marche pour foncer, foncer, foncer», a lancé le maire d'Annecy, Jean-Luc Rigaut, lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de la journée mondiale de l'olympisme, décentralisée dans la commune de Haute-Savoie. Faire oublier le fiasco de Paris 2012 La candidature d'Annecy «marque une ambition olympique, elle marque la volonté du mouvement sportif de rebondir après la déconvenue de Singapour» , défavorable à la candidature de Paris pour les JO 2012, a ajouté Rigaut. En compétition avec Munich et Pyeongchang, Annecy possède un budget estimé à 15 millions d'euros, dont 7 dédiés à la promotion nationale et internationale, provenant de fonds publics et privés. L'annonce de la ville hôte retenue est programmée en juillet 2011, à Durban, en Afrique du Sud. (Avec AFP)

Mai - Juin 2009

Quant à moi, c'était mon premier championnat de France, je n'espérais pas grand chose vu ma condition physique, sortant d'une grippe, douloureux d'une hanche... Je voulais juste me faire plaisir, essayé d'accrocher une place satisfaisante... J'aurais espéré tout autre chose en bon état car à vrai dire pour un jeune, se frotter au « gratin national », c'est l'achèvement de plusieurs mois de travail, la concrétisation d'un objectif. Mais avant de partir affronter les meilleurs, il faut préparer son matériel, et c'est une tâche délicate : la première épreuve de ce long week-end. On a toujours peur d'oublier quelque chose d'essentiel. On prépare son vélo, on le « bichonne », puis on s'occupe de ses affaires, vu la météo du moment, je n'hésite pas à prendre veste thermique et cuissard long. Ensuite, on réfléchi si l'on va manger ou pas pendant la course... Me voici maintenant à un peu plus de 24h de la course, c'est le départ de ma Dordogne natale, pour environ 3h de route. Ces 3 heures ne sont pas si longues car on s'imagine toutes les situations possibles et inimaginables qui pourraient avoir lieu pendant la course.

Mai - Juin 2009

Nous arrivons à la reconnaissance du parcours et première constatation, il y a du monde! Nous ne sommes même pas le jour de la course et c'est déjà des centaines de voitures qui se succèdent, d'autres arrivent même avec des mini-bus aux couleurs de leurs clubs. Avec mon équipe, nous commençons le parcours vélo, long de 4 km, faisant une boucle en passant dans le centre ville de Châteauroux. Je suis d'ailleurs étonné par la maigre difficulté qu'impose ce parcours puisque ce n'est que du plat! De grandes avenues parsemées de quelques rond-points, exposées de plein face au vent, si en plus la pluie pointe son nez le jour de la course, c'est la totale!

FRANCE DE DUATHLON JEUNES

Enfin, j'analyse bien la route pour ne pas crevé dans un trou, ou alors tombé si le sol est glissant. J'enchaîne ensuite la reconnaissance de la course à pied : 2.5 km , là encore du plat, je me dit évidemment que les premiers vont boucler ça à 20km/h de moyenne. Arrive par la suite, le retrait du dossard puis le briefing. Première bonne nouvelle, le drafting ( Action de profiter d'un abri aérodynamique, c'est à dire de se coller derrière un adversaire pour dépenser moins d'énergie.) est autorisé à vélo.

C'est lors des journées du 12 et 13 avril que les meilleurs duathlètes de chaque région se sont rencontrés pour l'épreuve finale : les championnats de France jeunes de duathlon. Cette année, le duathlon faisait escale à Châteauroux, chef-lieu du département de l'Indre. Bien sûr, on s'attendait à voir du beau monde et ce fut le cas. Venant des 4 coins de la France, les duathlètes n'avaient pourtant pas tous le même objectif ; certains venaient pour découvrir, et, au contraire d'autres venaient pour chercher une place de champion de France. Concernant les distances, étant cadet, je courrais 2.5 km au départ puis enchainerait sur quatre boucles de vélo, soit 16 km puis je terminerai par 2.5 km à pied. Les distances sont raisonnables, mais je me dis que ça va « bomber ». Mon départ est programmé à 13h. J'ai toutes les informations nécessaires, je peux partir me reposer. Jour J. 7h30. Le réveil sonne, la nuit fut courte. Je vais prendre le petit déjeuner avec les coéquipiers, on échange quelques paroles pour se rassurer, mais on est tous dans la course! Je suis quand même celui qui a le plus d'appréhension par rapport à ma hanche qui me fait atrocement mal. Je me dis que ça va passer avec l'adrénaline et l'envie. Je suis le dernier à courir du club, les autres courent avant moi dans des catégories inférieures : soit minime, soit cadette. Je regarde avec attention mes coéquipiers, ils se donnent tous à fond et réalisent des places correctes, avec notamment la cadette numéro 1, Nina Grand champ qui terminera 23 ème à moins de 3 minutes de la championne de France.

FRANCE DE DUATHLON JEUNES

Mai - Juin 2009

Devant ça continue, c'est MANDART Pierre du club S O Houllies Tri qui sort en tête au court de la première course à pied qu'il a avalée en 7'31... Il attaque donc le vélo dans de bonne condition, mais derrière ça suit, avec un groupe de plus de 60 coureurs et c'est la que le drafting joue un rôle primordial, les plus intelligents ne vont pas rouler et donc ne pas se fatiguer, gardant ainsi de l'énergie pour la dernière course à pied. Nicolas GENTET est ainsi sorti en tête s'étant échappé du peloton avec 25 secondes d'avance. Mais pour cela, il a du rouler, et il va faire une dernière portion de course à pied catastrophique se classant au final 21 ème. C'est PETEL Ameryc qui remporte l'épreuve en 40'22, bouclant les 50 derniers mètres sur toute une allée de tapis rouges, sous les applaudissements des supporteurs... Plus de 40 coureurs se retrouvent à moins de 2 minutes, c'est dire le niveau.

Bon, il est temps que j'aille m'échauffer. Arrive ensuite la préparation du vélo dans l'aire de transition, c'est ici que des secondes précieuses vont se jouer. Tout est calculé, comment placer son casque, ses chaussures... Les arbitres regardent attentivement si notre vélo n'a pas le moindre problème, ou alors si des éléments pourraient être suspect. Enfin, je suis à moins de 10 minutes du départ, nous sommes un peu plus de 160 sur la ligne. Après l'appel du top 10 de l'an dernier, le départ est lancé à coup de pistolet. C'est parti, les fauves sont lâchaient. Je pars du fond pour éviter les chutes, et j'ai bien raison, entre celui qui tombe, se faisant piétiner, et perdant l'usage d'un poignet, et ceux qui perdent leurs chaussures et ne les récupèrent même pas de peur d'être lâché...

Au total, c'est plus de 600 jeunes qui se sont retrouvés à Châteauroux, partageant la même passion, celle de l'effort, celle de la combativité. Concernant l'organisation, le tout était correct, les départs étaient à l'heure, il y a eu quelques accidents à déplorer mais les pompiers sont vite intervenus. Sinon, des stands étaient présents, proposant des réductions assez importantes sur les chaussures, le textile, les combinaisons... Malgré un temps plus que médiocre, les supporters étaient venus en masse, et c'est bien la tout pouvoir du sport : réunir des gens pour partager des moments grandioses... Pour tout les résultats concernant les différentes catégories : http://www.ipitos.com/resultatspdf/84-duathlon-de-chateauroux-36.html

Quant à moi, je vois que dés les premiers mètres, il faut accélérer, je ne m'étais pas trompé, les premiers courent à plus de 20km/h. J'essaie de refaire mon retard et rattrape petit à petit les concurrents mais ma douleur à la hanche est de plus en plus forte, je continue d'accélérer aux alentours de 1.5 km, me retrouvant dans les 70 premiers, et là, c'est le pic douloureux de trop, qui, me fait arrêter coup sec de peur d'aggraver ma blessure. Sur le coup, on ne trouve pas les mots, je m'énerve contre moi-même en criant p..... et puis après coup, je me rend compte du bon choix que j'ai fait, pensant à tout le reste de la saison, à tout ces grands rendez-vous comme le Merrel Oxygen ou les 100 bornes du diable.

Mai - Juin 2009

FRANCE DE DUATHLON JEUNES

Le Marathon des Sables 2009 aura rassemblé 879 partants, 770 arrivants, 202 Kms parcourus en 4 jours (4 étapes). La couverture médiatique est impressionnante, un tour sur leur site internet et vous aurez une foule d’informations et d’images. Vous saurez tout sur les modifications et annulations de parcours pour cause d’inondations… Plutôt qu’une présentation de cette épreuve, Joggermag.fr vous invite à découvrir cette 24ème édition à travers le vécu d’un athlète, Lionel Eveno du Team Legendre Bretagne, qui termine 1er V1 français !

En préparation spécifique depuis décembre, ses entrainements ont été basés sur de l’endurance avec un total de 200 kms hebdo à l’approche de l’évènement. Lionel avoue des sorties de 4H avec parfois un sac à dos (4kgs)… histoire de coller au plus près des épreuves attendues. Son terrain de jeu ? Les « chemins de ronde » appelés aussi « chemins de douaniers », parcours côtiers entre Saint Malo et Cancale où il y a pas mal de dénivelé, des relances, des cailloux, du sable… une somme d’éléments où il ne manque que la chaleur du désert et la fraicheur des nuits passées au bivouac. Lionel a préparé son 6ème marathon des Sables avec beaucoup de rigueur : « c’est la seule fois dans l’année où j’ai une prépa spécifique, avec un minimum de courses intermédiaires dans les 3 mois de préparation. J’effectue des entrainements avec sac à dos, test de matériel etc. Ma préparation aura été très bonne, sans blessures. »

Mai - Juin 2009

Pour la course, Lionel Eveno a réalisé un tableau précisant les calories dépensées, le poids du sac théorique avant chaque journée… une foule de détails qui démontre la qualité de sa préparation. « J’ai la chance d’avoir un entourage complaisant et solidaire. La durée de l’entrainement et mes absences lors des courses sont bien vécues, ce qui me libère l’esprit, je suis plus serein, concentré sur ma préparation » précise Lionel. .

MARATHON DES SABLES 2009

« Avant de partir, j’espérais finir dans les 15 premiers voir 10ème mais la course était plus relevée que d’habitude, et puis c’est peut-être aussi plus dur pour moi au fil des années mais je reste toujours aussi motivé ; en fait, cette année, c’était particulier, la course ayant été inondée, le bivouac était rempli d’eau, on a donc eu une étape en moins… » Retour sur la course : « 1ère étape, je termine 20ème au côté de Marco Olmo et là j’ai réalisé que ça allait être très très dur déjà d’être dans les 20 et là je me suis dit que je mettais peut être un peu avancé (sourire)… mais chemin faisant, au cours de la 2ème étape, j’ai rencontré quelques difficultés dans les dunes (qui est pourtant un point fort de Lionel) puis j’ai eu un finish plutôt pas mal. Sur la plus longue étape (rallongée à 91 kms), j’ai fait 15ème de l’étape, ce qui m’a ramené à la même place au classement général. Le but était déjà de garder cette place, ce qui fut fait et me rend hyper satisfait de mon 6ème Marathon des Sables car le niveau était très relevé, très international, c’est de plus en plus costaud ! Ma plus grande satisfaction ? Terminer l’étape de 91 kms aura été un soulagement, 10H32 de course non stop… alors quand on franchi la ligne, dans notre tête, le marathon est presque terminé. Le plus dur, outre le fait d’imaginer l’annulation de certaines étapes en raison des inondations, a été la fraicheur des nuits (3°) ! »

MARATHON DES SABLES 2009

« J’ai la chance d’avoir un sponsor comme il y en a peu en France. Il faut un minimum de 3000€. Il me permet de vivre ma passion et luimême est un passionné car ça lui arrive de courir le Marathon des Sables aussi. Je peux compter aussi sur d’autres partenaires comme Saint Malo Sports Loisirs (logistique, administratif, communication…), Anépia pour la nourriture lyophilisée (indispensable car ce raid est en autonomie complète)… Mes partenaires sont importants pour moi, c’est aussi une forme de soutien moral ; Mes courses sont des aventures humaines que je souhaite faire partager… ajoute Lionel. Si je peux donner l’envie à d’autres de faire la même chose alors je serai encore plus heureux, l’aventure va bien au-delà de mon résultat sportif. Dans ce genre de course, longue distance ou à étapes, j’apprécie de rencontrer d’autres personnes, de côtoyer des gens que je n’aurai jamais rencontré comme Marco Olmo le meilleur traileur au monde et toujours au top à 6O balais… »

Mai - Juin 2009

« Mon sac à dos est léger, dorsal et ventral, dans lequel j’ai un duvet très léger (450grs) mais qui tient à O°, la nourriture pour 6 jours de course soit 3,5kgs et aussi le matériel obligatoire, sifflet, couverture de survie, aspic venin, miroir etc. Au total, j’emporte le minimum autorisé soit 6,5kgs ! Même sa brosse à dents a le manche scié pour alléger le poids total du sac à dos. Il ne faut rien négliger… L’organisation nous offre l’eau, 9 litres distribués aux différents points de contrôle dont 4,5 litres à l’arrivée pour se nourrir et aussi se lave… chaque goutte d’eau compte ! Atout technique indispensable pour le désert, Lionel a fait intervenir un cordonnier pour coudre une bande de velcro sur chaque chaussure afin de fixer ses guêtres anti sable. Il emporte aussi une combinaison blanche (protection de peintre) pour se tenir chaud après chaque arrivée. Pour l’anecdote, le premier jour on vide le sac à dos « des nouveaux » qui passe de 11kgs à environ 8kgs, c’est déjà lourd pour ce genre d’épreuve ! »

Mai - Juin 2009

11 5 AKHDAR Lhoucine H FRA ERTIPS 19H05'34 2H38'08 10,59 15 247 EVENO Lionel H FRA LEGENDRE BRETAGNE 20H43'15 4H15'49 9,76

MARATHON DES SABLES 2009

Mai - Juin 2009

11 5 AKHDAR Lhoucine H FRA ERTIPS 19H05'34 2H38'08 10,59 15 247 EVENO Lionel H FRA LEGENDRE BRETAGNE 20H43'15 4H15'49 9,76

MARATHON DES SABLES 2009

L’environnement, thème politiquement très correct certes, mais associé au raid multisports il prend tout son sens… l’intérêt général atteint le particulier… explication : Le raid multisports organisé par l’UFOLEP à La Roche sur Yon (85), est en plein essor… côté inscrits la progression est d’environ 28% par rapport à 2008. En ce dimanche 19 avril, la 4ème édition aura rassemblé 47 équipes pour 50 possibles pour le raid découverte et 7 équipes sur le raid famille soit 162 participants… belle perf d’autant que la météo très pluvieuse aurait pu décourager les participants. En effet, selon Xavier Brossard, l’un des organisateurs du raid et responsable UFOLEP du « Relais Nature Environnement », 50 % ne sont pas des raideurs confirmés ; le terme « découverte » permet d’attirer un public varié, pas forcément spécialiste de ce genre d’épreuve. De plus, les distances sont courtes sur le Trail et le Canoë… ailleurs, ce n’est pas toujours ainsi et pour les non initiés, cela pourrait être un frein à la pratique, mais pas ici. Enfin, chaque année on change des épreuves et tous les ans, le parcours est nouveau...

Mai - Juin 2009

Malgré l’effort, entre 2H40 pour les premiers et 6H20 pour les derniers (voir encadré « résultats »), la bonne humeur règne tout au long de la journée ; le raid des familles organisé dans l’intervalle du « découverte » (association d’un parent et de 2 enfants) ajoute de la convivialité. Limité à 5O équipes, l’esprit du raid n’est pas dénaturé, et ce nombre restreint de participants, nous permet d’organiser correctement les différentes épreuves ajoute Serge Guyet, Directeur de la Fédération des Œuvres Laïques de la Vendée (FOL 85) ; 25 bénévoles complètent le dispositif mis en place par notre secteur sportif (UFOLEP). Chaque année, ce raid augmente son nombre de participants ; l’arrivée et départ sur cette base de voile de Moulin Papon, prêtée par la municipalité de La Roche sur Yon, permet une organisation de qualité. Ici, on organise aussi un Aquathlon, un Triathlon et un Duathlon… revenez cet été !

RAID ENVIRONNEMENT

Des toilettes sèches au repas bio (préparé sur place), en passant par les questions sur les causes de mortalité du hérisson ou encore sur la constitution d’un dentifrice bio… les organisateurs avaient bien fait les choses. Imaginer un raid 100% bio… Et ça marche ! Balises avec pinces et balises à questions, il ne fallait pas les louper (elles n’étaient pas précisées sur la carte), le décompte final n’était pas basé seulement sur le temps de course mais bien sur la globalité des épreuves (voir détails des résultats). Ce concept est plutôt original pour une épreuve sportive, cela nous amène à aborder le thème de l’environnement d’une manière transversale précise Léopoldine Bigot, délégué UFOLEP 85 et coorganisatrice du raid. Du papier recyclé aux inscriptions, au cadeau offert à tous les arrivants (une lampe dynamo), incluant même le lavage des vélos version « eaux du Gange », s’il existait, ce raid mériterait un label : l’AOC des raids axés sur le respect de la nature ! On peut même rêver à un sponsor qui offrirait des produits bio aux vainqueurs… histoire de poursuivre la sensibilisation... Pour revivre ce raid atypique, lire l’encadré « la course vécue de l’intérieur », expérience relatée par un team 100% féminin, qui prépare le raid amazones 2009.* A noter que ce raid environnement fait partie du « Challenge Régional UFOLEP Pays de Loire » des raids multisports. Cette épreuve était la première manche de la saison sur un total de 7. Plus d’infos et les photos de la journée sur www.laligue85.org

Edition 2009 du 4ème raid environnement • Prologue Trail Nature 2 kms • VTT Orientation (plan) sur 10 kms • Orientation en forêt 7 balises • VTT Orientation (road book) sur 20 kms • Questions sur le développement durable • Sarbacane • Canoë orientation (parcours à mémoriser) 3 kms

RAID ENVIRONNEMENT

Inscrite sous le nom de Scopex (l’un des sponsors), nous avons fait le choix du raid environnement comme préparation pour le raid amazones (prévu en fin d’année), notre objectif principal. Il fait 9° et malgré la pluie, notre capital confiance est au top, les distances de chaque épreuve ne sont pas trop longues… mais quid du temps total ?! C’est parti pour le prologue où la boue donne le ton, les organisateurs avaient prévenu, ça commence bien, on glisse et on croise les doigts pour ne pas laisser une chaussure prisonnière de la gadoue, sorte de glaise bien colorée et glissante… arrivée au parc à vélo, je mets un peu de temps pour changer de chaussures « because » pédales auto… bref, faudra revoir la stratégie des chaussures pour la prochaine fois (je vais me déchausser 3 fois en tout et transporter mes Runnings coincées sur mon Camel bag pendant presque 4H !). Et on continue autour du lac, avec des parties très inondées et 2 ou 3 cailloux pour corser l’affaire. De temps en temps, je « zieute » la carte calée dans mon porte carte étanche (enfin presque), surtout dès que l’on aborde les routes et chemins vendéens. Les chaines cassent, les roues crèvent…

Mai - Juin 2009

les teams réparent… Les équipes sont moins agglutinées sauf au moment d’attraper l’unique pince de la balise où on se bouscule un peu, VTT entre les jambes… une erreur de lecture de carte ne nous a pas couté beaucoup et on arrive vite à la forêt où l’on me tend la carte pour la course d’orientation (CO), tiens, tiens carte plutôt sommaire pas IGN, hum, hum les sourcils se froncent… Début facile, enfin presque car les complications arrivent vite lorsque sous la pluie il faut caler un azimut avec une boussole qui perd le Nord… et le stress de voir s’écouler le temps sans trouver la balise attendue… (il faudra revoir ce domaine de jeu…) heureusement, on sort de l’épreuve avec les 7 balises trouvées, pas dans l’ordre c’est vrai mais seul le résultat compte, non ? Vite, on reprend nos montures (et je rechange de chaussures) et là surprise, on me donne un road book avec des pictogrammes indiquant la distance et le croisement dessiné schématiquement… Delphine surveille son compteur… Sandrine pointe les balises, le moral est bon… au final, on compte seulement 2 erreurs de navigation (soit quand même 3 kms de plus). Certains n’avaient pas de porte carte… le papier mâché est aussi bio, non ? La pluie, c’était voulu alors ? Trop fort ! Après 23 kms, retour à la base de voile et là pas de répit, quiz sur la composition d’un dentifrice et d’un gel douche bio enchainé avec une épreuve de sarbacane. 6 flèches expulsées rapidement et on repart en courant vers le canoë malgré le froid qui commence à pesé. On mémorise le parcours des 4 balises…

Mai - Juin 2009

La pluie a repris mais l’eau du lac semble plus chaude… 2 balises à pinces et 2 balises questions… Jusqu’à la fin, les organisateurs auront veillé à offrir un raid original ! Il fait 11°, le brouillard ne se lève toujours pas… on rince nos vélos dans le lac genre « eaux du Gange » ou « karcher bio ». Il ne fait pas chaud dans le local à bateaux mais on oublie vite la fatigue et la pluie en dévorant les délicieux plateaux repas concoctés sur place et servis avec des matériaux bio ou recyclés ! Après une petite remise des prix… le verre de l’amitié est offert sous le soleil qui apparait enfin pour clore cette journée pas comme les autres. Nous sommes 30ème au scratch (1er team féminin), satisfaites de notre raid, notre physique a tenu bon ainsi que l’esprit de solidarité indispensable pour se lancer dans ce genre d’épreuve. 1 SNRV EADIO 2 ROAD RUNNERS 3 RAID LAND AVENTURE 2 Plus de Résultats www.laligue85.org

RAID ENVIRONNEMENT

L'ex-entraîneur de ski de fond et de biathlon de la Fédération autrichienne (ÖSV), Walter Mayer, placé en détention provisoire le 25 mars dernier dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de trafic de produits dopants, a été remis en liberté jeudi. Déjà impliqué dans le scandale de dopage de skieurs de fond et de biathlètes autrichiens aux JO à Turin, Mayer (52 ans) est soupçonné de s'être procuré et d'avoir fourni des produits dopants, notamment de l'EPO. Sa détention provisoire avait été prolongée le 8 avril de trois semaines. Dans cette affaire, la justice autrichienne enquête aussi sur un cycliste autrichien, Christof Kerschbaum, et un pharmacien, soupçonné d'avoir fourni les produits, à la fois au cycliste et à Mayer. Kerschbaum avait également été remis en liberté récemment. L'ancien manageur du champion cycliste autrichien Bernard Kohl, Stefan Matschiner, est, lui, maintenu en détention provisoire depuis fin mars. Il avait été dénoncé par la triathlète autrichienne Lisa Hütthaler qui avait révélé que Matchniner lui avait fourni de l'EPO et qu'un médecin cancérologue pour enfants, Andreas Zoubek, les lui avait administré.

Mai - Juin 2009

Le réexamen d'échantillions de contrôles antidopage prélevés lors des JO de Pékin ont permis de déceler sept nouveaux cas positifs à la CERA, l'EPO de troisième génération, concernant six sportifs, a révélé le CIO dans un communiqué publié mardi. Alors que le comité olympique italien (CONI) a immédiatement précisé qu'un athlète italien était concerné, la presse transalpine a ajouté dans la soirée qu'il s'agissait selon elle de Davide Rebellin, deuxième de la course en ligne. Les noms des sportifs mis en causes n'ont cependant pas été révélés officiellement par le CIO, le réglement indiquant qu'ils doivent être prévenus par leurs comités olympiques nationaux. En revanche, le CIO a précisé qu'elle avait concentré ses efforts sur quatre disciplines (l'athlétisme, l'aviron, le cyclisme et la natation), même si cette liste n'est pas exhaustive. Selon une information de l'agence AP, deux médaillés seraient positifs et les sportifs concernés seraient trois athlètes, deux cyclistes et un haltérophile. «En règle générale, les cinq premiers au classement plus deux autres concurrents choisis au hasard ont été contrôlés», a précisé le CIO dans son communiqué. Les nouveaux examens ont été effectués par le laboratoire de Lausanne.

Sur le front du dopage…

Dans son communiqué, le CIO explique que 847 nouveaux tests ont été effectués afin de déceler la CERA, utilisée afin de renforcer l'endurance, avec le test sanguin créé par le laboratoire de Châtenay-Malabry et appliqué après le Tour de France. 101 échantillons d'urine ont aussi été réexaminés pour déceler l'insuline grâce à un protocole mis en place par un autre laboratoire agréé par l'AMA, à Cologne. Tous étaient négatifs. Au total, environ 5000 tests antidopage ont été pratiqués lors des les JO de Pékin. Neuf athlètes avaient été déclarés positifs pendant la compétition.

Il n'a pas de Français

Le Bahreïnien Rashid Ramzi, champion olympique du 1500 m à Pékin, fait donc partie des six athlètes, qui ont été contrôlés positifs à l'EPO Cera lors des Jeux. Le Sheikh Ahmed bin Hamad al-Khalifa, président du Comité olympique bahreïnien, a confirmé que Ramzi a bien subi un contrôle positif. Du coup, si ce cas devait conduire à la disqualification de Ramzi, Mehdi Baala, qui s'était classé quatrième lors de la finale du 1500 m, récupérerait la médaille de bronze. Le titre reviendrait alors au Kényan Asbel Kiprop, le Néo-Zélandais Nicholas Willis empochant l'argent.

Mai - Juin 2009

En octobre dernier, le CIO avait décidé de lancer des analyses supplémentaires sur près d'un millier d'échantillons d'athlètes olympiques, après la mise au point de deux nouveaux tests de détection, celui de l'EPO Cera, le produit dopant en vogue sur le Tour de France 2008, et de l'insuline, hormone qui peut améliorer la performance. Du coup, l'instance suisse a annoncé mardi que six athlètes étaient sous le coup d'un contrôle positif. Outre Ramzi, les deux coureurs, l'Italien Davide Rebellin et l'Allemand Stefan Schumacher figurent parmi les "six". Pour le clan français, les nouvelles sont rassurantes car le CNOSF a indiqué qu'il n'avait pas été informé d'un cas tricolore parmi les six athlètes. «Nous n'avons pas été sollicités par le CIO», a déclaré à l'AFP Jean-Paul Clémençon, directeur de cabinet du président du CNOSF. Rappelons que le Code mondial antidopage fixe à huit ans le délai de prescription pour une infraction aux règles antidopage. (Avec AFP)

Sur le front du dopage…

Très en vogue actuellement, les salles de fitness ou de musculation se sont récemment dotées de nouveaux appareils dont le principe repose sur les effets des vibrations. L’entraînement relativement court, consiste à maintenir différentes postures sur une plate-forme vibrante. Ces séances auraient soit disant des propriétés orientées vers l’amélioration de la silhouette, l’amaigrissement,et l’amélioration des performances motrices. Ces messages publicitaires séduisants ont permis de conquérir un large public, de la femme en quête de régulation pondérale qui veut s’affiner et retrouver sa silhouette de 20 ans, aux sportifs purs qui y trouvent un nouveau type d’entraînement.

Effets des vibrations sur la santé et l’acquisition des performances : - Effets tendino-musculaires : les vibrations favorisent l’apparition des aponévrosites, tendinites, périostites, élongations voire déchirures musculaires. - Effets ostéo-articulaires : l’effet vibratoire stimule les ostéoclastes (destruction du cartilage) et accélère le renouvellement cartilagineux. - Effets vasculaires : altération de l’élasticité des parois des vaisseaux de la microcirculation, facilite l’apparition des varices. - Structures nerveuses : névralgies, apparition de névromes.

Les sociétés qui commercialisent ces appareils évoquent des effets positifs des vibrations sur l’amélioration des performances et du « bien être », alors que depuis plusieurs années, tout est fait pour en limiter les effets délétères chez le sportif. A commencer par l’amélioration de l’amorti des semelles des marathoniens ou des coureurs amateurs qui diminue la transmission des vibrations transmises par la foulée (prévention tendinite d’Achille et de l’aponévrosite plantaire en particulier).

Mai - Juin 2009

TEST : POWER PLATE

Les « messages publicitaires suivants» ont été recueillis. Certaines allégations insolites nous incitent à les commenter :

« 1 minute de vibration représente 100 exercices d’abdominaux ». « Le muscle va travailler à 100% de ses capacités grâce aux vibrations. Tous les muscles sont sollicités, aussi bien ceux à fibres lentes qu’à fibres rapides». On voit mal comment les fibres de type II orientées vers le travail de la force et de la puissance +/maximale, vont être efficacement stimulées, puisque l’effet des vibrations ne correspond pas à ces critères ! « Obtenir des résultats rapides, rien qu’en appuyant sur un bouton ». Vibrez pour maigrir ! « Engendre une augmentation du métabolisme basal » « Effet vibratoire… Brûleur de graisses ». « Favorise une perte de cellulite » Les contractions musculaires consécutives aux vibrations sont de très faibles amplitudes et intensités, ou n’apportent qu’un faible degré de contraction supplémentaire au maintien d’une posture. Aucune dépense énergétique au dépend des acides gras ne peut être attendue (lipolyse). D’autre part, l’oxydation des graisses à l’entraînement nécessite des efforts faibles à modérés mais de longue durée, ce qui n’est nullement le principe des séances sur plate-forme vibrante. Circulation sanguine! « Le muscle pompe le sang 30 à 50 fois par seconde». Nous n’avons retrouvé aucune étude attestant ces faits. Ces mesures de débit laissent perplexes, devant la difficulté de mettre au point un tel protocole de mesure expérimental. « L’élimination des déchets est ainsi favorisée ». Quelques étirements traditionnels actifs et passifs apportent les mêmes bénéfices. Les plates-formes vibrantes n’ont rien inventé!

TEST : POWER PLATE

Coordination et force musculaire ! « Améliore la coordination musculaire par stimulation des récepteurs ». « Amélioration de l’équilibre, performance motrice »

favorisant

« Tous les muscles du corps sont développés, renforcés, tonifiés » D’une part, il semblerait que la stimulation des récepteurs nerveux par les vibrations soit tellement importante, qu’elle engendre une saturation des messages nociceptifs, et perturbe le seuil de perception de la douleur, ce qui favorise la survenue de blessures.

Pour plus d’informations : www.powerplate.fr

Mai - Juin 2009

Je vous livre ma recette de composition pour une trousse de secours du raider. Plusieurs solutions s'offrent à vous, je propose divers types de produits, à vous de piocher dans mes propositio propositions pour vous confectionner une petite pharmacie. Ces indications sont le fruit de l’expérience, je ne suis ni infirmier, ni médecin. Si vous avez le moindre doute sur une blessure ou une plaie, consultez rapidement en fin d’épreuve, sur un point de contrôle e ou d’assistance et demandez un avis médical. L'incident le plus fréquent est la plaie. Tout d'abord, il faut nettoyer la plaie pour constater les dégâts.. Pour cela, aidez vous de tampons imprégnés, de lingettes nettoyantes spéciales spéciales, ou de gazes stériles que vous allez humidifier à l'aide d'un produit antiseptique en dosette unidose (Hexomédine et/ou Bétadine) ou à l'aide d'un spray (dispo en petits volumes en grandes surfaces) surfaces)..

Dans la famille des pansements, pensez aux pansements anti-ampoules anti ampoules ou de type seconde peau, très efficaces si on les appose à temps. On prendra aussi quelques sutures cutanées adhésives (Stéril ( Strip) pour les plaies un peu profondes. Pour revenir aux ampoules, je vous explique pourquoi j'ai des seringues de petit modèle et des dosettes désinfectantes unidoses dans ma trousse : Il suffit de percer une dosette unidose d’Hexomédine avec la seringue, aspirer aspirer le produit, percer l’ampoule avec cette même seringue, évacuer le liquide de l’ampoule et injecter l’hexomédine qui est dans la seringue. Laisser agir un peu l’antiseptique, appuyer à nouveau sur l’ampoule, sécher et appliquer un pansement type seconde peau et le tour est joué (solution rustique spécial baroud).

Pour protéger la plaie, appliquez une gaze stérile et maintenez celle ci à l'aide d'un morceau ou bande élastoplaste.. Vous pouvez rajouter un filet tubulaire extensible pour maintenir le tout si la plaie se situe près d'une articulation. Prenez donc un échantillon de filet et d'élasto que vous couperez à la bonne longueur g grâce à un petit couteau suisse ou canif.. L'avantage du couteau suisse est d'avoir avec une pince à épiler épiler, très utile pour les épines et nettoyage des plaies.

Mai - Juin 2009

TEST: MEDICAL KIT

Quand l’ampoule est constituée, ne jamais découper l’épiderme décollé (cicatrisation plus rapide), s’assurer de notre vaccination antitétanique. Si l’épiderme est arraché, tanner le derme par des applications fréquentes d’éosine alcoolisée 2% et appliquer un pansement type deuxième peau.

Dans le registre des pieds, on pensera à glisser dans la trousse, un briquet et un trombone pour traiter les ongles noirs, gonflés par le sang et très douloureux (hématome sous-unguéal) dû à des micros traumatismes répétés sur les orteils, notamment, lors de longues descentes à pied. Pour soulager la douleur, je chauffe le trombone déplié à l’aide du briquet, et lorsque le fer est chaud, je perce l’ongle par le dessus. Le sang s’évacue… grand soulagement, puisque la pression baisse et donc la douleur disparaît très vite (solution rustique là aussi).

Dans tous les cas, en cas de blessures, consultez immédiatement après le raid ou dès que possible sur un poste de contrôle, soit pour avoir un avis médical en cas de doute, soit pour refaire le pansement.

Egalement dans la trousse, l’indispensable couverture de survie pour vous garder à bonne température, vous, un compagnon, ou tout simplement une personne qui aura besoin d’aide et que vous allez croiser sur votre circuit d’entraînement. En cas de déclenchement des secours, vous allez systématiquement « emballer » la personne immobilisée avant de vous déplacer pour, par exemple, accéder à une zone où votre téléphone portable pourra émettre. Cette couverture peut être également utile pour s’endormir habillé dans un fossé et dormir quelques minutes avant de repartir.

TEST: MEDICAL KIT

Sans oublier les comprimés de type antihistaminiques, anti diarrhée, antidouleur (demander conseil à un médecin), vitamine C… Petite astuce : comme vous allez prendre juste une plaquette de chaque type de comprimé, rajoutez sur celle-ci, clairement, sur une étiquette, le nom et type de médicament, et surtout, la date de péremption. Pensez également à joindre quelques pastilles de stérilisation d’eau (Aqua-Tabs, Micropur…) qui peuvent être très utiles sur des raids longs, lorsque l’assistance est encore loin et que l’on a besoin de se ravitailler en eau.

L’emploi de ces pastilles évite souvent l’emploi des antis diarrhées. A cela, on peut rajouter le sifflet de signalisation ou de détresse, une frontale de secours (la fabuleuse Petzl e+lite), du scotch américain, les fiches plastifiées des coéquipiers avec photo (allergies connues, groupes sanguins, numéro sécu, mutuelle, assurance rapatriement, versions française et anglaise…), les numéros d’urgence de l’organisation (directeur de course…), une bougie, un bâton chimio luminescent type Cyalume, Aspivenin… Pensez à protéger votre trousse en la glissant dans un sac étanche en cas d’activité aquatique voir météo difficile ou optez pour de très bonnes trousses secours étanches, format 2L ou 5L, sur http://withspirit.fr vendues vides pour la composer vous même.

Mai - Juin 2009

Concernant la crème anti-irritation irritation genre NOK (Akiléïne), toujours à portée de main (poche filet ou latérale du sac). En effet, sur un raid long, on va profiter rofiter de chaque arrêt pour sauvegarder nos pieds ou parties du corps irritables. Vous pouvez prévoir des traitements ou préventifs sous formes homéopathiques pour les convaincus. Traitements parfois efficaces et peu encombrants. Quelques gants stériles peuvent vous être utiles. Emportez cette trousse, de format réduit, aussi souvent que possible possible, sur les compétitions (parfois obligatoire), et aussi, sur vos entraînements. Adaptez-la la en fonction du type d’épreuve, du nombre de jours de course, de l’environnement, du pays... Vous avez la possibilité de confectionner une trousse collective pour un team eam ou en complément de vo votre trousse individuelle. L’essentiel étant de l’avoir avec soi le plus souvent possible et d’avoir à s’en servir rvir le moins souvent possible.

Mai - Juin 2009

TEST : MEDICAL KIT

Cette année Yvon Lasbleiz, (Président de la F.S.L.C) .C) avec sont équipe gonflée à bloc, qui prend en compte l’organisation de cette épreuve mythique, succédant ainsi à Alexandre Legrand et deux ans d’organisation sans failles. Le trophée des montagnes est la plus grande épreuve de canicross, ceci par son format unique de 12 étapes en 9 jours, le dénivelé total positif est de 3900 mètres pour la semaine. Les participants cipants sont de tous niveaux : champions comme anonymes, de tous âges et de toutes nationalités. Un mini trophée pour les enfants licenciés est également prévu (6 épreuves sur les 9 jours). Des épreuves sont aussi organisées pour les enfants en vacance da dans les stations ou la et les coureurs du trophée sont près a accompagner ses jeunes débutants en leur prêtant un de leurs chiens, ces épreuves ont un très grands succès auprès du public. Au programme, du 1er au 9 aout, 12 étapes plus folles les une que les autres avec des dénivelés positifs impressionnants mais aussi des descentes spectaculaires ou la maitrise de son chien est nécessaire sinon on fini la descente sur le ventre. Des départs en lignes avec plus de 100 couples chiens et maitres, des contre la montre, des poursuites ainsi que des nocturnes ou il vaut mieux avoir une bonne frontale. Cinq stations prennent par au trophée 2009, Auris en Oisans, l’Alpe du Grand Serre, Vaujany Oz en Oisans et pour la première année Allemont.

Naturellement la bonne ambiance reste la principale composante du trophée des montagnes. Dans une prochaine édition é nous vous donnerons la liste des inscrits avec le portrait des favoris, à bientôt.

Le réglement appliqué estt celui de la fédération des sports et loisirs canins. Le trophée 2008 fut gagné par Damien Vernimont avec U2, le 2ème étant Jean-Philippe Philippe Deshayes avec Brewen en 3ème position Robin Leyon avec Stella tout deux arrivant ant de Belgique. Chez les femmes à la a 1er place nous retrouvons Nathalie Pascal avec Nouky suivie de la tchèque Marketa Vykocilova et d’Emanuelle Grisius avec Black.

Mai - Juin 2009

Yvon Lasbeiz, Président de la Fédération des Sports Loisirs Canins

RUBRIQUE CANICROSS

Le Trophée rophée 2008 fut gagné par Damien Vernimont avec U2, devant Jean--Philippe Deshayes avec Brewen et en 3ème position Robin Leyon avec Stella tout deux arrivant ant de Belgique. Chez les femmes, victoire de Nathalie Pascal avec Nouky suivie de la tchèque Marketa Vykocilova et d’Emanuelle Grisius avec Black.

Retrouvez Jean Philippe Deshayes sur le site de son association Canicross sur : http://fccanicross.ifrance.com/

RUBRIQUE CANICROSS

Mai - Juin 2009

Les inscriptions sont déjà closes 2 mois avant le départ ! 100 participants pour cette grande aventure… Présentation des favoris pour succéder aux vainqueurs 2008 : Damien Vernimont avec U2 chez les hommes et Nathalie Pascal avec Nouky chez les femmes.

Pascal Belotti

Philippe Heim

Au pied du podium l’année dernière, ème 3 du championnat fédéral, Pascal compte bien défendre ses chances cette année, il prendra le départ avec son jeune chien Fenril.

L’envie du débutant… Récemment arrivé chez les canicrosseurs, avec de très belles courses à son actif, Philippe peut créer la surprise avec son jeune setter irlandais.

Robin Leyon (Belgique)

Philippe Wery (Belgique)

Avec un physique impressionnant, la sérénité d’un vrai pro et ce malgré sa jeunesse, Robin à déjà un beau palmarès, la fougue de la jeunesse peut elle… bouleverser la hiérarchie.

Mai - Juin 2009

Vainqueur en 2007, toujours affuté pour les grands rendezvous…. une bonne expérience et un physique aguerri, Philippe fait office de favori.

Nathalie Pascal

Vainqueur 2008, ème 3 du championnat d’Europe 2008, championne fédérale 2009, avec Nouky son beauceron, elle forme un binôme impressionnant. Nathalie est la grande favorite.

Jiri Suchy (Czech Republic) Champion d’Europe 2008, sur tous les podiums, il ne lui manque plus que le Trophée des montagnes ! Il ne vient pas s’amuser, Jiri sera un prétendant sérieux à la victoire finale.

Anne Bazot

Au pied du podium en 2008, vice championne fédérale, Anne affectionne ces parcours techniques en montagne. C’est une athlète qui ne compte jamais ses efforts… Va t’elle concrétiser cette année ?

Milly Caudron (Belgique)

Dominique Wachs

1 expérience sur le trophée, championne fédérale en V1, Dominique peut jouer les troubles fêtes et monter sur le podium avec son jeune husky.

Marketa Vyskocilova (Czech Republic)

Vainqueur en 2007, ème 8 du championnat d’Europe 2008, la championne belge est une sérieuse prétendante à la victoire finale. A surveiller de près !

ème

2 en 2008, 10 du championnat d’Europe 2008, forte d’une première expérience, Marketa peut accrocher les favorites et les pousser à prendre des risques.

RUBRIQUE CANICROSS

Transmassif, c’est la course intelligente par excellence. Et pour sa 12ème édition, les rigoureux organisateurs n’ont pas dérogé à la règle. Leur objectif est double : d’une part mettre sur pied une course où la stratégie prendra une part aussi importante que l’endurance et d’autre part, permettre à toutes les équipes, quelque soit leur niveau, de profiter au maximum des activités et d’aller au bout. Une fois de plus, le pari est réussi pour cette épreuve unique avec comme cerise sur le gâteau énergétique des raideurs, les merveilleux panoramas du Massif Central. Son objectif n’est pas de récompenser les plus rapides, mais ceux qui auront su ramasser le plus de balises et ainsi engranger les kilomètres, tout en respectant les contraintes horaires fixés. C’est un peu la tête et les jambes ! Le chemin des muletiers pour accéder en haut du Puy de Dôme est aussi joli que difficile

Pour suivre la course au plus près, voici le récit des pérégrinations de l’équipe Le MontDore – XTTR 63, habituée de l’épreuve, jouant pour partie à domicile et qui nourri de belles ambitions. Les membres sont JeanFrançois Valleix, Auvergnats aux origines de fondeur, Ludovic Cherrel, Breton pugnace qui passe partout, Gilles Metge, Lozérien détendu qui ne se plaint jamais et Frédéric Cosson, infaillible orienteur Lyonnais. Les quatre lascars, motivés pour permettre au club XTTR 63 de retrouver le podium après plusieurs années sans succès, malgré une présence régulière, seront assistés par Emmanuel-Pierre Marchand, raideur lorsqu’il n’est pas blessé et donc assistant par obligation, mais aussi par passion.

L’équipe Le Mont-Dore – XTTR 63 est troisième de la dernière étape entre le Mont-Dore et le Puy de Dôme et conforte ainsi sa place sur le podium

Mai - Juin 2009

Dossier spécial : Transmassif 2009

Prologue : Commentry, dimanche 12 avril On vous passe les classiques préparatifs pour rentrer directement dans le vif du sujet : une CAPO mémoire et urbaine dans les rues de Commentry, petite ville de l’Allier, avec un départ toutes les 3 minutes pour les 12 équipes. Un prologue, c’est toujours très différent de ce que sera réellement la course, mais ça donne aussi des indications sur les forces en présence. Les cartes sont accrochées sous l’arche qui sert de départ et d’arrivée, et évidemment, elles n’en bougent pas pour aller chercher les 8 balises d’une course au score de 45 mn. Comme toujours l’épreuve se déroule avec trois des quatre membres de l’équipe et pour la première, c’est Jeff qui attend avec Emmanuel sur la place du village. Les grands favoris sont l’équipe Holey et ils répondent présents en ramenant toutes les balises en 34 minutes, ne revenant qu’une seule fois pour consulter les cartes. Mais le gros coup est réussi par Ville-la-Grand et Le Mont-Dore – XTTR 63, qui sont les seuls équipes à prendre toutes les balises sans revenir consulter les cartes. C’est donc le physique qui va faire la différence et les savoyards l’emportent pour 8 malheureuses petites secondes. L’équipe 12, Breitz 15 – ô p’tit montagnard, seul équipe mixte du plateau et aux origines cantalous et bretonnes, prend la troisième place, juste devant une autre équipe locale. Le classement est donc le suivant :

Equipe

Kms

Heure

11 Sport Nature Ville la Grand

5,6

00:24:17

10 Le Mont Dore XTTR 63

5,6

00:24:25

12 BREITZ 15 - ô p'tit montagnard

5,6

00:31:23

09 Typocentre Barrat Location Crédit agricole

5,6

00:31:51

Mai - Juin 2009

La belle station du Mont-Dore a fait profiter les raideurs d’un excellent niveau d’enneigement

Un petit regret cependant, c’est que pour la seule et unique fois du raid, le gain de temps ne sera pas converti en kilomètres gagnés. Ce n’est pas pour ce que ça nous aurait fait gagner, mais plus pour le principe. Nous sommes néanmoins très satisfaits de cette entrée en matière, bien conscients cependant que la suite va être autrement plus difficile.

La soirée est identique à ce que seront toutes celles de la semaine : étudier les cartes, tracer les parcours prévus, y faire figurer toutes les balises proposer, définir celles qu’on va prendre et celles qu’on va laisser, calculer les temps de passage pour les comparer aux barrières horaires imposées et enfin, statuer sur les membres opérant pour chaque section. Ça discute ferme, mais de façon constructive, et nous gagnerons du temps sur ces actions au fur et à mesure de la semaine. C’est d’autant plus important que ça conditionne toute la journée du lendemain, mais aussi, notre heure de coucher. Et ce jour-là, ce sera minuit et quart ! Faudra être plus efficace.

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A l’arrivée de l’étape de montagne, les traits des membres du Mont-Dore – XTTR 63 sont tirés même s’ils sont à domicile

Etape 1 : Commentry – Le Mayet de Montagne, lundi 13 avril C’est vraiment le lundi matin à 7 h 30 sur la place de la mairie de Commentry, que tout démarre vraiment par une section VTT en suivi d’itinéraire. Fred, l’orienteur, reste donc avec Emmanuel pour se préserver. La première assistance n’en est d’ailleurs pas une puisque seul un changement d’équipier est autorisé : pas question de les ravitailler. Ils s’en sortent très bien, troisième derrière Holey et CAP03. Fred rentre sans que les autres ne s’arrêtent et c’est Jeff qui rejoint Emmanuel pour la première vraie assistance : on va prendre les canoës pour une descente sur la Sioule de 8 km. Le point d’embarquement n’étant pas au même endroit que le parking des camions, il va falloir manuter ferme.

Ils sont toujours dans la première partie du classement avec 2 minutes d’avance sur les prévisions, mais surtout, ils ont pris toutes les balises, ce qui n’était prévu. D’ailleurs certaines équipes qui sont devant nous pour l’instant n’en ont pas fait de même et cela signifie que nous sommes en fait devant elles au classement, vu le règlement en vigueur. Ils font une bonne section, dont le temps sera converti en kilomètres et arrivent pour repartir en VTT. Là petit quiproquo classique, puisque Fred pensait sortir à nouveau alors que Ludo pensait que c’était lui. Il faudra limiter ce genre d’incidents pour la suite car ils font perdre du temps et accentue le niveau de stress de chacun. Après la section VTT passée sans encombre, tout le monde monte dans le camion pour une liaison de 1 h 10 puisque tout est timé sur Transmassif, même les liaisons ! De la nourriture et de la boisson sont prêtes dans le camion pour que ceux qui viennent d’œuvrer puissent repartir en bon état d’autant qu’il s’agit d’un gros morceau : une CAPO au score, avec un bon nombre de balises optionnelles qui vont influer fortement sur le classement du jour. C’est Gilles qui se repose pour l’instant et il prépare avec Emmanuel la transition suivante : un bike and run de 12 km avec 2 VTT. Ça va être difficile de déterminer avec quels vélos on va partir puisque notre équipe est homogène : 2 grands et 2 petits. Et puis, il y a l’angoisse qui commence à poindre en les attendant car il faut être revenu avant une heure précise.

Jeff s’alimente et se prépare pour ne pas perdre de temps alors que tout le monde s’occupe de Fred qui va l’accompagner dans toutes les sections canoës prévues. Seul bémol : les chaussures spécifiques canoë ne sont pas dans la caisse et Emmanuel est obligé de piquer un sprint jusqu’au camion, sous les vivas un rien moqueur des membres de l’organisation présents. Courageux raideurs, mais se changer sous la pluie, c’est non : alors tout le monde dans le camion !

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Ils sont finalement juste dans les temps en optimisant au maximum leur parcours par rapport au temps imparti et avec un grand nombre de balises. La satisfaction est plein et maintenant que toutes les contraintes horaires ont été respectés, ils vont pouvoir rallier le Mayet de Montagne plus sereinement où les attends un accueil sympathique organisé par la mairie. On se dépêche cependant de se rendre à notre chambre d’hôte et pendant qu’Emmanuel se charge de refaire le plein d’eau, de sortir les sacs ou de faire sécher le linge, les quatre autres se mettent sur les cartes et attaquent le boulot quotidien qui rend cette course si intéressante. A 19 h 30, toutes les équipes sont cependant présentes dans le gymnase local pour la remise des prix du jour, le briefing de l’étape du lendemain et un repas chaud pris en commun. Nous avons la joie d’apprendre que nous prenons la troisième place de cette étape, à 2 km seulement de nos vainqueurs de la veille et à 5 km des grands favoris que sont Holey qui ont marqués d’entrée leur prétention. C’est une vraie satisfaction pour nous et même si ce n’est que la première journée, les 109 km parcourus prouvent que le statut de prologue est bien passé, d’autant que nous avons enchaîné les trois disciplines. Le classement général pour les quatre premiers est donc le suivant :

Equipe

Kms

01 Holey Outdoor Experiences

114

11 Sport Nature Ville la Grand

111

10 Le Mont Dore XTTR 63

109

07 Merrel - Tel an Com – Cap 03

106

Demain, nous entrons dans la Loire, avec une étape un peu moins longue mais plus pentue. Sur les territoires des célébrissimes Verts et terre d’adoption d’Emmanuel, la route est encore longue.

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Les équipes de CAP03 dans la montée finale vers le sommet du Puy de Dôme : 4ème de Transmassif et 1er de Transauvergne Etape 2 : Le Mayet de Montagne – Chalmazel, mardi 14 avril Sur la place du Mayet de Montagne, toutes les équipes partent en VTT et ce sera leur outil de travail sur toute la première partie de l’étape du jour qui de plus, ne comporte pas de section canoë. Il faudra se farcir plus de 2 400 mètres de dénivelé aujourd’hui avec des passages de col comme celui de Saint-Thomas, de la Loge ou du Béal avant l’arrivée à la station de ski ligérienne de Chalmazel. Beau programme qui ne va décevoir personne… Et pour Le Mont-Dore – XTT 63, ce sera la journée noire. Tout commence lors de la première section à laquelle Ludo ne participe pas. Ils ne sont pas premiers : pas grave. Pas deuxième : même pas peur. Même pas troisième : pas inquiétant car les troisièmes du jour étaient loin hier. Par contre, les quatrième nous apprennent que Fred est en difficulté : pas bon signe au regard de ce qui nous attend par la suite. Pendant ce temps, Ludo s’éloigne un peu pour s’échauffer ce qui provoque une grosse frayeur pour Emmanuel qui craint que les autres n’arrivent pendant ce temps.

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Pas cinquièmes non plus : c’est pas bon, mais on peut rattraper. Les sixièmes nous disent qu’ils ont eu un pépin technique. Même pas septièmes : « Mais qu’estce qu’ils foutent » hurle Ludo qui en veut plus au mauvais sort qu’à ses coéquipiers. Les huitièmes nous expliquent qu’ils ont crevés. Ça fait 30 mn que les premiers sont passés lorsque les neuvièmes arrivent et là, ça craint vraiment. Emmanuel descend dans le chemin très en pente pour voir s’ils ont besoin de quelque chose. Ludo le suit en VTT. Ils aident les dixièmes en les poussant dans le dos car c’est aussi ça l’esprit raid. Les onzièmes nous disent qu’ils sont derrière, ce qui paraît normal vu qu’il ne reste plus qu’eux. Soudain Ludo crie : « La pompe à pied ! ». Ils les a enfin vu et a l’info comme quoi il faut regonfler un peu le pneu de Gilles. Emmanuel remonte alors le chemin au pas de course, double les VTT des onzièmes et cours au camion pour y chercher l’objet demandé qui n’est pas au même endroit que le pointage.

Le travail sur les cartes le soir et la définition de la stratégie sont fondamentales et conditionnent une bonne partie des résultats

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C’est un peu le capharnaüm car comme hier, dans la panique, on ne sait plus qui doit sortir. Il était prévu que ce soit Gilles, mais comme Fred a été en difficulté, il serait logique qu’il se repose. De toute façon, on va rater la barrière horaire qui permettait de tenter le plus de balises. Dans la panique, Emmanuel se trompe dans les cartes. Les trois sections suivantes, toujours à VTT, sont avalées avec férocité par l’équipe qui cherche à se venger du mauvais sort qui les a accablé. Au total, trois crevaisons, une chaîne coincée dans la cassette arrière impossible à débloquer du VTT de Fred et une chaîne cassée sur celui de Ludo vont émailler la journée. Heureusement qu’ils ont suffisamment de bombes, de chambres à air et même une chaîne de rechange. Fred sort à la dernière section VTT, qui est une liaison, afin de se reposer pour le gros morceau de la journée : une CAPO au score de 2 h 40 avec un gros dénivelé et l’obligation d’emmener le matériel de montagne vu que la neige est encore très présente. En plus, la carte ne sera donnée qu’au denier moment. Jeff les laisse partir pour cette dernière section du jour et fonce à Noirétable pour refaire le stock de matériel de réparation de VTT très entamé, pendant qu’Emmanuel va les attendre à Chalmazel. Les premières équipes arrivent exténuées par un effort hors norme doublé du fait qu’il faut sprinter à la fin pour éviter la pénalité. Pendant que Jeff a commencé à travailler sur les cartes pour gagner du temps sur la soirée, Emmanuel les attends sur la ligne. Ils doivent arriver avant 16 h 34 pour éviter la pénalité. Le stress commence à augmenter vers 16 h 20-25.

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En douceur, mais inéluctable. A 16 h 30, il commence à remonter le chemin par lequel les autres équipes sont arrivées. A 16 h 34, désespéré, il redescend en se disant qu’ils sont peut-être passés par un autre chemin. Non plus. Ils auront finalement 14 mn de retard sur l’horaire limite et pourtant, ils se sont arrachés. Fred n’a quasiment pas fait d’erreur. Gilles a oublié qu’il avait mal au tendon d’achille et Ludo s’est tellement donné qu’il a fait une mini syncope à l’arrivée. En fait, suite aux déconvenues de la journée, Fred était obligé d’aller chercher les balises en altitude, donc dans la neige, pour rattraper des kilomètres. Très motivé, il tracte d’abord Ludo dans la neige qui donne tout ce qu’il a, puis Gilles dans la descente, qui tient bon malgré de grosses douleurs dans les jambes Mais ca ne suffira pas pour rentrer dans les temps. Tout le monde arrive à l’hôtel avec le moral dans les chaussettes et une fatigue impressionnante pour les trois plus concernés. Le briefing du soir nous apprendra que nous terminons quand même cinquième de l’étape, ce qui nous coûte notre troisième place. Certes, c’est une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas si catastrophique que cela car nous n’avons que 1,4 km de retard sur les troisièmes. En effet, seules 4 équipes sont parvenues à rentrer dans les délais prévus, ce qui minimise notre perte, mais surtout, nous avons pris énormément de balises, souvent plus que les autres, sur la dernière CO. Les jambes sont toujours aussi lourdes, mais le moral remonte. Après cette seconde étape, le classement est donc le suivant :

Equipe

Kms

01 Holey Outdoor Experiences

204,4

11 Sport Nature Ville la Grand

196

07 Merrel - Tel an Com - Cap 03

10 Le Mont Dore XTTR 63

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187,4 186

Même en plein effort, les raideurs gardent le sourire pour les assistants des autres équipes lorsqu’ils les doublent dans leur camion Etape 3 : Le col des Pradeaux – Vorey sur Arzon, mercredi 15 avril Le départ a lieu tôt car il faut rejoindre le col des Pradeaux par la route en liaison. En effet, même avec l’équipement, les crêtes au-dessus de Chalmazel sont trop dangereuses. Nous voilà donc partis pour une étape similaire à celle d’hier, sans canoë et à la différence notable qu’il y aura plus de dénivelé négatif que positif. Les sections s’enchaînent à un bon rythme et sans incident technique notoire. C’est Gilles, très entamé, par la dernière CO d’hier qui est de repos, d’autant que le départ a lieu à pied pour une section au chrono et sans orientation. Autant dire que ça bastonne ! Jeff, qui a été épargné hier, est moins atteint que les autres et se donne à fond pour les tracter un peu. C’est ça aussi, l’esprit d’équipe en raid : un sport individuel pratiqué en équipe. Le Mont-Dore – XTTR63 sort brillamment troisième de cette première section descendante et Gilles rentre sans que les autres ne prennent plus d’une minute pour enfiler les affaires de VTT et partir vers Meyderolle.

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C’est Fred qui sort, pour se reposer avant la CAPO au score qui fera quand même 1 h 39. Elle démarre à Jullianges, où l’équipe a assuré la porte horaire qui donne droit au plus gros lot de balises. Certains teams jouent avec les nerfs de leur assistant comme Ville-la-Grand qui passe la porte pour 12 secondes seulement. Cardiaque s’abstenir ! Pendant cette CO, Gilles détecte une crevaison sur la roue de Ludo et a le temps de réparer pendant la transition. Il en profite pour réparer une autre chambre, juste au cas où : polyvalence et entraide. Emmanuel en profite pour acheter du pain frais et faire quelques courses. Ils nettoient aussi les VTT à l’aide d’un pinceau à poils durs et mets un petit coup de graisse. Ce n’est pas optimum, mais ça permet de limiter l’impact de la boue sur les transmissions. Contrat rempli sur cette section où nous prenons toutes les balises d’une CO physique avec 10 min d’avance. Fred est même déçu d’être si en avance, cela veut dire que d’autres équipes pourront en faire autant. Mais pas le temps de souffler puisqu’il faut maintenant rallier Vorey sur Arzon en Haute-Loire, au cours d’une section VTT chrono. Une petite erreur sur la fin du parcours viendra légèrement entacher cette belle journée qui n’est pas totalement fini été que Jeff aura fait en intégralité, sans sortir.

Seule sortie du canoë rapide et qui ne se terminera pas au fond de l’eau En effet, les organisateurs, jamais à l’abri d’un bon geste nous gratifient d’une section nocturne, inédite avec du canoë sur le Loire jusqu’à Chamalières et plus classique avec une « petite » CAPO. Tout le monde rentre donc au village vacances, se douche, bosse un peu sur les cartes et repart vers la salle de briefing pour apprendre que nous sommes troisièmes de l’étape du jour, reprenant ainsi « notre » troisième place suite à cette journée bien remplie. Holey a fait une vraie différence en gagnant les trois premières étapes depuis le départ et seul le Team Ville-la-Grand s’accroche encore. De leur côté, les Baroudeurs de la Haute-Loire, ont su optimiser leur connaissance du terrain en montant sur le podium du jour et connaître ainsi leur heure de gloire à domicile. Voici le classement général à l’issue de cette troisième journée, pas tout à fait finie : Equipe

Sourire avant la première section canoë car on ne sait pas encore que nous jupes ne sont pas étanches

Mai - Juin 2009

Kms

01 Holey Outdoor Experiences

291,00

11 Sport Nature Ville la Grand

282,20

10 Le Mont Dore XTTR 63

266,90

07 Merrel - Tel an Com - Cap 03

266,40

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Ça gonfle le moral des troupes avant un canoë qui va se terminer au fond de l’eau. En effet, nos jupes ne sont pas étanches et l’eau rentre à chaque vague, alourdissant le bateau, allant même jusqu’à le faire chavirer lorsqu’elle se met à bouger. Jeff et Fred, pourtant au top en canoë, arrivent donc dans les profondeurs du classement, mais tout est prêt pour aider ce dernier, transi de froid, qui repart avec Ludo et Gilles à pied. Il nous fait un superbe strip-tease devant les caméras de France 3 Auvergne (la vidéo est disponible sur www.raideur-en-chaleur.com). Ils arrivent une nouvelle fois très fatigués et Fred, soutenu par Gilles et Ludo, est en hypo. Il est allé au bout de lui-même pour rentrer dans les temps. Le bilan est correct car nous sommes remontés à la 4ème place alors que nous étions sortis 14ème du canoë. Mais ils ne sont pas totalement satisfaits d’eux car ils estiment avoir mis trop de temps à rentrer dans la carte et ils ont laissés trois balises. On n’apprendra le lendemain que ce n’était pas si dramatique que cela, car les autres équipes ont connu les mêmes difficultés et ont laissé au moins autant de balises que nous. Le but maintenant est de rentrer vite à Vorey pour finir les cartes, sur lesquelles Jeff a bien avancé pendant la CAPO, et d’aller se coucher car la journée de demain est encore gratinée… Etape 4 : La Chaise Dieu - Issoire, jeudi 16 avril Le lever se fait à 5 h 45 pour Emmanuel qui doit préparer un petit déjeuner digne de ce nom et un quart d’heure plus tard pour les autres. C’est tôt, mais nécessaire car il faut aller en camion jusqu’à la Chaise Dieu pour le départ réel. En plus, il a plu une bonne partie de la nuit et il y a encore des averses intermittentes : ça va être gras. C’est de nouveau Ludo, qui a parfois des problèmes à l’allumage le matin, qui laisse partir ses copains pour une première section VTT. La première équipe qui arrive nous apprend que Fred est « à l’agonie ». Il semble pourtant le plus costaud de tous, mais il s’est beaucoup donné, y compris pour les autres et le fait d’orienter pompe énormément d’énergie. Emmanuel leur a préparé la transition dans le seul endroit abrité du village. On n’attend quand même pas trop longtemps pour le voir arriver et c’est Ludo qui rentre pour orienter sur une carte IGN abordable.

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Même en plein effort, les raideurs gardent le sourire pour les assistants des autres équipes lorsqu’ils les doublent dans leur camion Mais il y a une porte horaire dont le non respect entrainera une réduction du temps alloué pour faire la VTT’O suivante. Fred se ressource un peu, s’alimente et se repose pendant ce temps. Du thé chaud grâce au thermos remplis tous les matins : ça réconforte. Les trois autres feront mieux que limiter la casse, ne laissant que 4 mn en terminant au pas de charge la partie à pied. Fred et Emmanuel les encourage et les réconforte car la perte de temps est faible. Tout le monde montent alors dans le camion pour une liaison chronométrée et Fred rentre pour le VTT’O qui influera beaucoup sur le classement de ce soir. Beaucoup de balises à prendre et en plus, c’est au score. Emmanuel leur prépare une transition plus consistante et profite du soleil revenu pour étendre son linge. Avec Jeff, ils les attendent devant le point de contrôle lorsqu’une équipe arrive et leur dit qu’ils ont encore crevé. Décidemment ! En fait, c’est plus grave que ça : les trois sont attachés les uns aux autres pour profiter de la forme de Gilles lorsqu’ils croisent une autre équipe et tout le monde tombent. Grosse gamelle et très grosse frayeur. Mais surtout, la roue avant de Ludo ressemble désormais à un serpentin et son crâne, à une boîte de confettis. En plus, le câble du dérailleur arrière de Fred ne tient plus que par l’opération du Saint-Esprit. Le temps de se calmer, ou d’essayer en tous cas, et on arrive à faire trois VTT convenables avec les quatre à notre disposition. Ça suffira pour aujourd’hui mais il faudra trouver une autre solution pour demain.

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Etape 5 : Issoire – Le Mont-Dore, vendredi 17 avril Lever à 7 h 00 seulement pour un départ façon 24 h du Mans en canoë, direction Coudes, sur l’Allier. Pour une fois, Jeff et Fred ne verseront pas, mais devront écoper tout le long avec un tupperware laissé par Emmanuel dans l’embarcation. Ça fait quand même beaucoup de temps de perdu. La transition est difficile car l’endroit un peu exigüe et Emmanuel fait un vol plané inesthétique du haut de l’escabeau en rangeant les canoës. Du bruit, mais pas de bobo. Tout le monde monte dans le camion pour rejoindre Saint-Nectaire où les attend une belle VTT’O de 90 mn. Gilles est de repos pendant cette section où les autres assurent l’essentiel en nombre de balises. Du moins, le croit-on... Ils auront en prime pris deux grosses averses, dont une de grêle, ce qui entame le moral et accentue la fatigue avec le froid. Fred est sorti pour ne pas avoir à faire la liaison vers le col de la Croix Morand avant THE section du jour : un CAPO de montagne, avec raquettes, polaires et baudriers, sur les crêtes et avec deux passages de cols. Mais c’est une liaison qui n’en est pas vraiment une, car il y a encore une barrière horaire à respecter pour avoir droit au maximum de balises. Ils se battent dans la montée, malgré la météo peu agréable, et assurent comme des chefs. Emmanuel et Fred sont presque surpris de les voir arriver si tôt. Jeff, qui a tout fait depuis ce matin, sort pour cette dernière section qui va les mener jusqu’à la station du Mont-Dore, et qui commencent par un dénivelé impressionnant. Avant de rejoindre la station par la route, Jeff et Emmanuel réalisent que les deux des trois autres ont oublié leurs dossards. Au point d’arrivée, ils posent donc les affaires et prennent le téléphérique pour monter au sommet des pistes, sous le Puy de Sancy, pour rejoindre à pied le col du pas de l’âne, où toutes les équipes doivent passer. Il neige et fait froid, mais heureusement, il n’y a pas de vent, sinon ce serait invivable. Les premières équipes passent, avec le moral, mais soulignant la dureté de l’étape. Holey ouvre évidemment le bal devant Ville-la-Grand. Le Mont-Dore - XTTR 63 finissent par arriver alors que le temps s’est dégagé. La vue est superbe et ils remontent une piste de ski rouge. Ils sont en plein effort et souffrent. Emmanuel leur glisse les dossards avec un petit ravito et les aident à mettre leur baudrier car une partie de ce qui suit est sécurisé. Fred se fait tracter par Gilles et semble très atteint.

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Il leur reste encore 1 h 30 de rando sur les crêtes et en descente pour rejoindre l’arrivée, mais heureusement, il n’y a plus de contraintes horaires. Ils finissent épuisés, en se disant qu’il ne reste plus qu’une journée avant le final. Gilles aura même un petit regret à l’arrivée car il avait la « très grosse caisse » aujourd’hui. Malheureusement, et bien qu’il l’ait fait au maximum, le terrain ne se prêtait pas vraiment à l’entraide. Par contre, au briefing du soir, nous avons la désagréable surprise de découvrir que CAP03, nos concurrents directs pour le podium ont fait une meilleur journée que nous. Ou plutôt, c’est nous qui avons fait une plus mauvaise journée que les autres : nous sommes septièmes. La cause ? Presque toutes les équipes ont pris une balise d’une valeur de 2 km que nous n’avons pas prise. Et pour cause, nous nous sommes trompés en la reportant sur la carte en ne lui attribuant qu’une valeur de 1 km. Pendant la course, nous n’avons donc pas jugé nécessaire d’aller la chercher. Erreur fatale, qui conjuguée à notre retard habituel en canoë, nous fait perdre la moitié de notre avance sur les quatrièmes. Nous n’avons plus que 2,4 km d’avance sur nos poursuivants, autant dire pas grand-chose, sachant que la dernière journée n’est pas beaucoup plus courte que les autres. Dans le même temps, Ville-la-Grand a mis fin à l’hégémonie d’Holey en remportant enfin une étape. Voici donc le classement mis à jour au soir de cette avant-dernière étape, sachant que l’on est sur presque 100 km de parcourus par jour :

Equipe

Kms

01 Holey Outdoor Experiences

496,50

11 Sport Nature Ville la Grand

482,50

10 Le Mont Dore XTTR 63

462,10

07 Merrel - Tel an Com - Cap 03

459,70

Mai - Juin 2009

Et lorsque le soleil revient, les paysages sont superbes La déception laisse rapidement la place à la concentration. La pression est grande le soir et la vigilance accrue pour préparer la dernière journée. Même l’assistance revêt soudain une importance prépondérante. Cela fait plusieurs années que Le Mont-Dore - XTTR 63 court après le podium et on a le sentiment qu’on ne peut pas se rater si près du but. Les messages d’encouragement reçus sur le portable d’Emmanuel font du bien dans ce contexte. Etape 6 : Le Mont-Dore – Le Puy de Dôme, samedi 18 avril Il y a une cinquantaine de kilomètres à faire aujourd’hui dont la moitié de balises optionnelles, et pas de canoë. Autant dire que si les premières et secondes places semblent acquises, sauf pépin technique, le reste du classement est très indécis. Mais le démarrage est dur : Ludo ne sent pas bien et a mal dormi. En plus, il a oublié sa montre dans le bungalow où nous avons dormi. Tout le monde est tendu alors qu’Emmanuel part la rechercher. Le départ est donné alors que Fred, très éprouvé, a été exempté pour les trois premières sections, dont la première est un chrono à pied. Puis c’est le tour des assistants de partir et là, le drame : les clefs ne sont plus sur le camion. Montée d’adrénaline, les images qui défilent à vitesse grand V et surtout les perspectives noires qui s’annoncent : abandon pour cause de perte des clefs du camion d’assistance.

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Faut reconnaître que ça fait pas bien pro. Emmanuel se rappelle qu’il les a données à l’un des trois coureurs du matin et il envoie Fred avec la voiture pour remonter la course afin de les récupérer. Ça coûtera un rétro, mais toujours pas de clefs. Fred revient et avec Emmanuel, ils (re)vident le camion. Rien. Jusqu’au soulagement : Ludo les a rangées dans la poche de la polaire qu’il avait sur le dos avant le départ. Ça crie fort, et si c’est courant pour Emmanuel, c’est plus rare pour Fred, c’est dire le niveau de tension. Ils remettent tout dans le camion en urgence et démarrent. C’est là que le GPS décide de se mettre en grève : c’est pourtant pas le moment. Finalement, ils arriveront à temps à l’assistance suivante pour préparer les VTT que les trois, pas forcément conscients du drame qui vient d’être éviter, vont enfourcher après une belle section à pied et un très léger retard sur nos concurrents. La première échéance est sur la barrière horaire qui ouvre le maximum de balises optionnelles pour la CAPO qui suit. Les trois se dépouillent pour arriver à leurs fins. Ils respectent l’horaire prévu, tout en prenant le maximum de balises quand même. On tient le rythme de nos concurrents. Ludo arrive à bout de force pour laisse sa place à Fred qui va orienter pour la section la plus importante du jour. Cette CAPO est au score et a une autre barrière horaire à la fin. Mais notre stratégie a été la bonne et Fred, qui s’est requinqué, donne tout pour bien finir. De plus, ils ont repris les CAP03, pourtant partis 8 mn devant, et parviennent à mieux gérer qu’eux en prenant une balise supplémentaire. Ça sent bon. Ils assurent un retour dans les délais avec un moral un beau fixe. Pas comme la météo qui les oblige à une transition dans le camion car la pluie est trop forte. Les parents de Jeff qui habitent dans le coin sont venus encourage leur rejeton qui est même interviewé par France 3 : une star, quoi ! Il ne reste plus que deux sections : une VTT’O, mais où nous avons accès au maximum de balises, et pour laquelle le chrono ne compte plus et la montée du Puy de Dôme à pied en chrono, sur laquelle il ne semble pas possible de faire de grosses différences. Autorisés par l’organisation, ils partent tous les quatre pour cette dernière. Si certaines équipes comme Holey ont encore la force de courir et de faire un temps canon pour enfoncer le clou, Gilles, Jeff, Ludo et Fred, n’en ont plus les moyens.

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Le podium de cette édition 2009 : 1er Holey Outdoor Experiences au centre, 2ème Sport Nature Ville la Grand à gauche et 3ème Le Mont-Dore – XTTR n63 à droite Emmanuel est parti avant eux sur le même tracé afin de franchir la ligne en même temps qu’eux, mais tous mettront finalement le même temps. Ils parviennent quand même à terminer troisièmes de cette ultime étape, de nouveau remportée par Ville-la-Grand, à quelques centaines de mètres seulement de Holey. Mais les cinq membres de l’équipe Le Mont-Dore – XTTR63 ne boudent pas leur plaisir car cette performance leur permet d’assurer leur place sur le podium en accentuant même un peu leur avance.

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Le classement final est parfois très serré, comme entre la 6ème et la 7ème place, où les deux équipes sont séparées seulement de 100 mètres, très symboliques après une semaine de course. Voici la version complète et définitive du classement général :

Equipe

Kms

1 01 Holey Outdoor Experiences

564,60

2 11 Sport Nature Ville la Grand

551,70

3 10 Le Mont Dore XTTR 63

529,90

4 07 Merrel - Tel an Com - Cap 03

524,80

5 02 Valeo Avilog Pays de la Loire

510,80

12 BREITZ 15 - ô p'tit montagnard

507,80

7 08 Les baroudeurs Team VSB

507,70

8 03 Saint Nazaire Raid Evasion

490,80

05 Cevenraid Sapeurs Pompiers d'Alès

10 04 Les Azimutés 11

09 Typocentre Barrat Location Crédit agricole

12 06 Team GC

489,40 477,10 471,70 457,50

La transition est tout sauf un pique-nique bucolique Le reste n’est que du bonheur pour toutes les équipes, quelque soit leur classement. Traversée de Clermont en VTT derrière les motards pour arriver place de Jaude, où la télé, le public, les familles et les amis sont présents. Les concurrents, après être passés comme des héros sous l’arche d’arrivée, remercient leurs assistants au rôle méconnu et font à leur tour une haie d’honneur aux bénévoles de l’organisation, dont il faut souligner le professionnalisme malgré une course particulièrement difficile à mettre au point. Ce bonheur partagé par tous est évidemment exacerbé pour les trois équipes qui ont conquis les trois premières places du classement général. La symbolique polaire reçue, estampillée Transmassif 2009, nous comble tous de plaisir. Emmanuel et Ludo sont montés avec leur fils sur le podium et les trois équipes, Holey Outdoor Experiences, Sport Nature Ville-la-Grand et Le Mont-Dore - XTTR 63 sont aux anges sur la photo qui met un point finale à une superbe aventure, humaine et sportive. Vous qui aimez les défis, le raid multi-sport et les beaux paysages, vous qui savez solliciter votre organisme pour des efforts de longues durées, vous qui appréciez les valeurs humaines fortes, venez faire confiance à cette formidable équipe d’organisation qui œuvre sur Transmassif et saura vous ravir. A bientôt dans le Massif Central !

Mai - Juin 2009

Dossier spécial : Transmassif 2009

1° Réalisez une sauce légère avec les viandes ou les volailles, oubliez les préjugés sur l'association des sauces à la matière grasse… Comment faire ? Ebouillantez 1 minute quelques gousses d'ail ou d'échalotes pelées, puis faites-les cuire 10 minutes dans du lait concentré non sucré. Passez le tout au mixeur. Assaisonnez de paprika, curry, muscade, enfin vous avez un large choix qui s'offre à vous... 2° Préférez un coulis de tomates avec les poissons, adouci d'un filet de crème légère ou d'un yaourt nature, plus de poivre et de coriandre moulus... 3° Mettez de coté un instant les sauces au beurre dès le début des beaux jours, liez les cuissons avec des purées de légumes et émulsionnez au mixeur dans le jus de cuisson réduit.

5° Attention, un repas un peu trop arrosé ? Quelques excès ? Partez pour une promenade digestive à bon pas ou pour un petit tour à vélo d'une demi-heure. Faire du sport juste avant ou après un repas réduit la note calorique avant qu'elle ne s'installe sur les hanches ! 6° A la place des glaçons, utilisez des grains de raisins ou des rondelles de citron que vous aurez préalablement congelés. A joutez les dans les boissons avant de servir. 7° Pour le barbecue, si vous utilisez des brochettes en bois (pour les fruits notamment) faites les d'abord tremper dans l'eau pendant 20min : cela leur évitera de griller.

4° Si vous invitez des amis chez vous pour le diner, ou le déjeuner, pensez à la cuisson pierrade. Accompagnez les viandes, poissons et légumes grillés à vif de sauces maison. Exemple de sauce : Yaourt + cresson, cerfeuil et de jus de citron. Ou encore fromage blanc à 0% + moutarde + jaune d'oeuf dur + roquefort + citron

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INFOS PRATIQUES

8° Dès que le charbon de bois est rougeoyant, jetez dessus quelques poignées de gros sel : il dégagera moins de fumée et les braises resteront rouges plus longtemps. 9° Manger dehors, c'est bien en été, mais les guêpes gâchent tout en s'invitant bien souvent au festin. Pour fabriquer un piège à guêpes : coupez une bouteille d'eau minérale en plastique aux deux tiers. Versez au fond un mélange de bière et de miel ou de sucre; Puis enfoncez le goulot renversé dans la bouteille coupée. Les insectes se glisseront dans le piège au fond duquel ils ne pourront plus remonter. 10 ° A grignoter à l'apéritif : des morceaux irréguliers de vieux parmesan trempés dans une coupelle de vinaigre balsamique.

Interaction avec les divers animaux lors de votre pratique sportive en plein air. L’été favorise le partage avec les animaux et insectes lors de vos sorties. Restez vigilent, voici quelques rappels de base. En fonction du lieu ou il évolue, le sportif peut être aussi la cible de piqûres ou de morsures d'animaux. Heureusement bénignes la plupart du temps, il existe néanmoins des risques d'infection ou d'allergie, dus aux différents venins. Ainsi, il convient de connaître les différents gestes d'urgence et les traitements adaptés, en fonction de la bête qui a piqué ou mordu. Dans tous les cas, il est toujours conseillé de vérifier la mise à jour de votre vaccination antitétanique, car les animaux véhiculent souvent des souillures pouvant transmettre la maladie. Un rappel de vaccin est nécessaire tous les dix ans chez l'adulte.

Les Hyménoptères Ce sont les abeilles, les frelons ou les guêpes, ils sont responsables de piqûres et le venin injecté contient des substances toxiques et allergisantes, responsables de gonflements plus ou moins importantes. Dans certains cas, ces piqures peuvent être mortelles. L'ordre de fréquence dans ces atteintes est guêpes, abeilles, frelons.

INFOS PRATIQUES

Les signes cliniques : Les manifestations cliniques sont brutales, deux à vingt minutes après la piqûre. Dans les cas bénins, la piqûre provoque une petite réaction allergique locale avec démangeaison, gonflement; rougeur et douleur. Lors de piqûres multiples, le venin peut provoquer un choc toxique. On enregistre alors une augmentation de la fréquence cardiaque, une pâleur du visage, une tension artérielle basse, une détresse respiratoire et de possibles troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée).

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Enlever le dard : gratter o racler la peau, avec précaution. Utiliser votre ongle ou une pince à épiler (préalablement nettoyée à l'alcool à 90°). Eviter de l'attraper avec les doigts : le fait de presser la poche injecterait le venin restant dans la poche sous la peau. Aspirer le venin : simple d'utilisation, l'Aspivenin de type de Venimex, aspire tous les venins. Des incidents allergiques minimes, comme une urticaire, nécessitent simplement une surveillance. En cas d'hypersensibilité individuelle (la piqûre peut déclencher une réaction plus violente pouvant aller jusqu'au grand choc anaphylactique) ou si la piqûre se situe dans la bouche ou dans la gorge, faites rapidement appel aux services d'urgences.. Les pompiers au 18 ou 112, ou encore le SAMU au 15 en France. Les piqûres au niveau du visage peuvent entrainer un gonflement de la face, appelé oedème de Quincke. A noter : les guêpes, tout comme les frelons, ont un dard lisse en forme d'aiguillon et peuvent piquer plusieurs fois. Les abeilles ont également un dard, mais meurt après avoir planté leur aiguille.

Glaçage à l'aide d'une vessie de glace ou d'un glaçon réfrigéré à la périphérie de la piqûre, afin de limiter la diffusion du venin. Le froid diminue également l'oedème et l'inflammation. Le Glaçage est indispensable pour les piqûres du palais. Atténuer l'effet du venin, la proximité d'une source de chaleur est également très efficace. Approcher de la piqûre une cigarette allumée, ou la flamme d'un briquet, jusqu'à la limite du supportable, pendant quelques minutes. Par cette manoeuvre, il y a inactivation et destruction du venin (qui est très thermolabile) responsable de la douleur. Désinfecter avec un antiseptique local type Bétadine jaune. Masser, deux fois par jour, à l'endroit et tout autour de la piqûre avec une crème apaisante et anti inflammatoire de type Parfénac. L'emploi d'antihistaminique et de corticoïde oral ou injectable sera ordonné par le médecin si besoin est. Conseils de prévention : Eviter parfum et vêtements clairs et vifs Ne pas se promener pieds nus Se méfier également avant de boire des boissons sucrées Se méfier des pâtisseries

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INFOS PRATIQUES

La grippe, une affection des plus banales … à ne pourtant pas prendre à la légère. On dénombre chaque hiver en Suisse 200’000 affections grippales conduisant à une consultation médicale (données OFSP et ATS). Episode bénin pour la plupart d’entre nous, la grippe peut-être une source sérieuse de complications pour les groupes de personnes à risques et généralement les plus de 65 ans, groupes pour lesquels elle représente un important facteur de morbidité et de mortalité. En Suisse, entre 400 et 1’000 personnes meurent chaque année des suites de la grippe, et de 1’000 à 5’000 sont hospitalisées après avoir contracté cette maladie (>>voir statistiques sur la grippe). Lors d’épidémie grippale, le taux de contagion peut atteindre 1020% au sein de la population et dépasser 50% dans les établissements collectifs (institutions pour personnes âgées, établissements de soins, internats etc.). La prévention devient alors une stratégie essentielle dans la lutte contre la maladie et la propagation de celle-ci. La vaccination constitue la mesure préventive la plus efficace contre la grippe et ses complications pour l’ensemble de la population. Le recours aux médicaments antiviraux (amantadine/rimantadine, zanamivir, oseltamivir) à titre prophylactique constitue un moyen complémentaire utile, mais qui ne peut toutefois pas se substituer à la vaccination.

Ces médicaments, généralement limités aux groupes à risques, peuvent en principe tous être employés pour la prophylaxie et le traitement de la grippe lors d’épidémies. L’oseltamivir (inhibiteur de la neuraminidase, Tamiflu ®) est actuellement homologué en Suisse pour le traitement de la grippe mais non pour sa prophylaxie (prévention). Se laver soigneusement les mains simple, efficace et très peu coûteux risque de transmission du virus prévention de la propagation des

est un geste pour limiter le et dans la infections en

général. L'échinacée peut aussi être recommandée comme moyen de prévention naturelle mais ne peut pas être substitué à la vaccination (seul moyen efficace). L'échinacée a principalement un effet immunostimulant. Le virus de la grippe se transmet facilement d’une personne à l’autre par voie aérienne,, au moyen des microgouttelettes et des particules excrétées par les personnes infectées lorsqu’elles toussent ou éternuent. Sans surprise, les mains représentent donc un facteur important dans la propagation de la grippe: elles contribuent en effet à véhiculer et disséminer le virus par contact direct avec tous les types de surface composant notre vie quotidienne.

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INFOS PRATIQUES

Présentation de l'éditeur Comment interpréter le retour de Lance Armstrong sur le Tour de France ? Un miracle de la lutte contre le cancer pour les éternels optimistes, un jackpot financier pour les responsables du cyclisme, le sommet de l'hypocrisie pour les défenseurs d'une certaine morale sportive ? Le docteur Jean-Pierre de Mondenard, l'un des plus grands spécialistes mondiaux du dopage, analyse à l'aide de nombreux documents les dessous de ce retour surprise. Il démonte les rouages d'une vaste campagne de désinformation dont Lance Armstrong n'est au fond que la face apparente de l'iceberg. Biographie de l'auteur Réputé pour son discours Pierre de Mondenard est dont Le Dictionnaire du journaliste David Garcia, cachée de L'Equipe.

sans concession, le Dr Jeanl'auteur de nombreux livres, dopage. Entretiens avec le qui est l'auteur de La Face

Neuf minutes par jour : il n'en faut pas plus pour développer des abdos en béton. Ce programme d'entraînement en six semaines vous dit ce sont vous avez besoin pour dessiner un ventre parfait : les exercices les plus efficaces pour tonifier vos abdos ; Plus de 25 exercices illustrés pas à pas ; Un programme testé pour brûler les graisses ; Un plan alimentaire intelligent pour réduire votre masse graisseuse ; De délicieuses recettes riches en éléments nutritifs ; Un suivi d'entraînement pour suivre vos progrès. Facile à appliquer, pratique et truffé de conseils et astuces, ce livre est le guide indispensable pour vous forger les abdos dont vous avez toujours rêvé. Ancienne championne de bodybuilding naturel, Anita Bean est l'un des nutritionnistes britanniques les plus respectés. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages qui lui ont valu des récompenses dont Le Guide complet de l'alimentation du sportif. Femme de télévision et de radio, elle écrit également pour de nombreux journaux et magazines.

Broché: 84 pages Editeur : Editions Vigot (5 janvier 2006) Collection : Programme de 6 semaines Langue : Français ISBN-10: 2711418014

INFOS PRATIQUES

Mai - Juin 2009

Le pied, élément soutien du corps humain, reçoit et répartit la charge du corps lors de la pratique sportive. Toutes les pathologies induite directement ou indirectement par la pratique du sport peuvent être regroupées sous le terme de «Technopathies du sport». Les facteurs favorisant la survenue des technopathies au pied sont : Les formes anatomiques et statiques du pied, la qualité de la chaussure, le type du sol, le sport pratiqué et son niveau de pratique, la spécialité et le geste technique, ainsi que divers éléments qui peuvent regrouper l'âge de la pratique sportive, la surcharge pondérale éventuelle, un mauvais échauffement, ou voire une mauvaise diététique sportive. La prévention des technopathies du pied lors de la pratique sportive passe donc par une enquête stricte et précise, lors de l'interrogatoire du sportif.

Facteurs étiologiques des technopathies Rôle du sol : La pratique du Sport sur un sol souple limite les micro-traumatismes et diminue les risques de blessures. Attention : les pratiques sur différents types de sols induisent plus d’inconvénients que d’avantages en perturbant la régulation posturale. Rôle de la chaussure : Le sol ne serait rien sans la chaussure. Depuis la création des premières chaussures en caoutchouc par GoodYear en 1839, de nombreuses marques se sont emparées du marché, avec des concepts amortissants plus ou moins révolutionnaires. Les dernières études scientifiques effectuées par le Centre Technique du Cuir de Lyon montrent que la chaussure réduit de 30% la charge d'accélération subie par le corps humain, quelque soit le sport pratiqué. Il est donc indispensable de conseiller des chaussures de bonne qualité dont la semelle extérieure sera adaptée au type de sol rencontré par le sportif. Attention : à chaque surface correspond un type de chaussure. Forme anatomique et statique du pied

INFOS PRATIQUES

Il est indispensable d'effectuer un examen au podoscope classique afin de dépister les anomalies statiques du pied : les pieds creux, plats, varus ou valgus. Toute anomalie nécessitera la correction par la prescription de semelles orthopédiques pronatrices ou supinatrices. Mieux encore, des semelles thermoformées pourraient être conseillées en ajout dans la chaussure de sport, en lieu et place de la semelle de confort. La prévention des technopathies passe donc par la bonne connaissance de la pratique sportive et par l'investissement dans un bon matériel sportif. Conclusion Le pied du sportif est soumis à de nombreuses contraintes. Chaque sport va donc générer ses pathologiques spécifiques. Une véritable éducation du sportif est nécessaire pour lui imposer le choix d’une chaussure adaptée à son pied. Le médecin, par la connaissance de ce couple essentiel pied/chaussure pourra apporter une aide dans ce choix. Il ne faut pas toutefois oublier que quelque soit son âge et son sexe, le but du sportif lors de la pratique du sport ou d'une activité physique est de «prendre son pied ».

Mai - Juin 2009

Le cyclisme se pratique essentiellement en position assise, la plus grande partie du poids du corps étant supportée par la selle. Le surpoids éventuel du cycliste est le premier facteur défavorable. L’appui sur le guidon permet néanmoins un petit transfert de charge vers l’avant, d’autant plus significatif que le cycliste adopte une position aérodynamique. L’appui sur la selle soumet toujours le siège à des contraintes et à des agressions spécifiques. Les facteurs responsables associent des phénomènes de compression, des frottements et des chocs. L’échauffement local peut également jouer un rôle défavorable. La pression sur le siège est inhérente à la position assise et constitue le facteur prédominant. Elle s’exerce principalement au niveau des tubérosités ischiatiques du bassin, mais le périnée, région plus particulièrement vulnérable, est également comprimé. Une activité cycliste modérément intensive, à savoir en moyenne 3 sorties par semaine, pendant 2 à 3 heures, occasionnellement davantage, expose dans la pratique à très peu de problèmes, pour autant que les règles élémentaires de prévention soient bien connues et respectées. Une bonne adaptation aux heures de selle passe d’abord par une adéquation harmonieuse entre l’homme et sa machine, le choix du matériel et le réglage de la position étant primordiaux. La qualité de l’entraînement est également le meilleur garant d’une bonne adaptation du siège. Le vélo est un tout, dont les composants doivent être homogènes. Avant même de choisir une bonne selle, le choix d’un bon ensemble – cadre/fourche/roues - est très important, leurs caractéristiques devant correspondre au profil de l’utilisateur. Le choix des pneumatiques a également une grande importance.

Mai - Juin 2009

Un vélo haut de gamme est conçu pour exprimer ses qualités dynamiques et fournir son meilleur rendement à vitesse élevée en compétition. Il peut éventuellement perdre une grande partie de ses qualités à allure modérée et ne plus convenir à un cyclotouriste. Celui-ci doit donc être conscient de son niveau relatif de puissance et de performance. Il a intérêt à ne pas rechercher à tout prix le rendement et la performance par le biais de matériaux qui diminuent le poids tout en augmentant la rigidité. Il devrait plutôt opter pour un compromis et privilégier le confort c’est-à-dire les qualités de souplesse et d’amortissement. Dans ces bonnes conditions, les vibrations et les chocs produits par le roulement sur la chaussée seront mieux amortis par le reste du vélo, avant même de devoir l’être par la selle, diminuant par conséquent le risque de microtraumatismes au niveau du siège. Dans le cas contraire, un matériel inadéquat peut amplifier les vibrations et les chocs transmis au niveau du siège et aggraver les lésions. Une bonne selle ne suffira pas.

LE PERINEE PATHOLOGIE

Le réglage de la bonne position commence au niveau des pieds par un réglage correct des cales et va de pair avec un bon réglage de la selle, en hauteur, en recul et en inclinaison. L’efficacité du pédalage dépend fondamentalement du bon réglage de ces deux points d’appui. La règle veut que la selle soit au départ horizontale, en position neutre. En aucun cas le bec de selle ne doit être relevé, pour éviter la surcharge du périnée. Certains conseillent même une très légère inclinaison du bec vers le bas, pour la même raison. La selle doit ensuite être réglée à la bonne hauteur, c’est-à-dire pas trop bas pour ne pas pénaliser le pédalage mais pas trop haut afin de maintenir le bassin stable et ne pas provoquer un déhanchement. Si un déhanchement se produit néanmoins, il faut vérifier s’il n’est pas dû à une inégalité de longueur des membres inférieurs, qui devra absolument être corrigée pour réduire les frottements intempestifs. Le bon recul de la selle constitue le réglage le plus important mais le plus difficile à obtenir. Il doit prendre comme référence le creux de selle, plutôt que le bec. C’est en fait le recul de selle qui doit permettre de bien positionner le genou par rapport au pédalier, afin d’optimiser la transmission de la force de pédalage. A partir d’une position ‘académique’, le réglage fin du recul devra souvent se terminer ‘au feeling’. Le choix de la selle ne devrait pas être guidé par le poids, l’esthétique ou la mode mais par la recherche du confort et par d’autres qualités spécifiques, plus importantes en pratique. Une bonne selle doit être anatomique et ergonomique. Elle doit être adaptée, par sa forme et ses dimensions, à l’anatomie de son utilisateur. Elle doit fournir une assise stable et confortable à l’usage, grâce à sa capacité d’amortissement. La forme de la selle détermine la qualité de l’assise et le confort, plus encore que le revêtement. La largeur est très importante car elle doit correspondre aux dimensions du bassin, plus précisément à l’écart entre les ischions, ceux-ci devant reposer au bon endroit sur les croissants de la selle.

LA PERINEE PATHOLOGIE

Une bonne selle, par sa forme générale, par ses découpes ‘anatomiques’, par ses dispositifs divers, doit d’abord bien répartir le poids du corps, davantage sur les ischions, épargnant ainsi le périnée. La distribution de la pression est un élément très important dans l’optique de la prévention. A priori, une selle plus large avec une surface portante ‘utile’ plus grande, sera toujours plus avantageuse, en réduisant la pression par cm2. Cependant, une position plus aérodynamique, modifiant sensiblement les appuis, autorisera une selle un peu plus étroite. Une assise stable est essentielle car elle limitera les forces de pression à leur composante perpendiculaire à la surface d’appui, réduisant ainsi les glissements et les frottements, ainsi que les échauffements. Une bonne assise doit être influencée le moins possible par les mouvements des membres inférieurs. Une bonne stabilité implique en particulier d’éviter au cycliste de glisser vers l’avant de la selle. Le choix de la bonne longueur de selle a ici son importance, de même que l’ampleur du creux de selle. Un modèle plus ‘creusé’, avec un bec plus court, fixera a priori mieux le bassin. Un bon ‘calage’ sur l’arrière de la selle conviendra mieux aux rouleurs, quel que soit leur niveau. Certains coureurs par contre préfèrent une selle longue et plus plate, pour mieux changer de position. Le confort de la selle dépend surtout de son amortissement, c’est-àdire de sa capacité à absorber les vibrations et les chocs, par ses différents éléments, le châssis, le plateau, le rembourrage et le revêtement. Globalement, l’assise doit être ferme sans être dure, avec des zones de souplesse sélective.

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Au niveau du périnée, zone de contact la plus sensible, la selle devra être plus souple. Certains modèles diminuent significativement ou suppriment le contact avec le périnée. L’amortissement au niveau du châssis sera surtout amélioré par les tampons élastomères. Certains dispositifs de ‘suspension’ au niveau de la coque seront également efficaces. En matière de rembourrage, les inserts en gel seront plus performants que le simple mousse. L’amortissement et le confort qui en résulte, dépendent donc des qualités de l’ensemble du vélo et de la selle en particulier, dans certaines limites. En considérant les facteurs potentiellement responsables de la pathologie du siège, on peut constater que les frottements seront nettement diminués par une assise stable et une bonne position, tandis que les vibrations et les chocs seront bien contrôlés par les qualités d’amortissement du matériel. Il reste que la compression du siège en position assise sera en principe inévitable et devra être gérée. Elle entraînera toujours une diminution assez importante de la circulation sanguine, ainsi qu’une atteinte nerveuse dans tout le territoire dépendant de l'artère et du nerf honteux internes. Les conséquences de cette compression seront généralement limitées et bénignes mais pourront être plus graves après avoir roulé trop longtemps ou dans des mauvaises conditions. Les symptômes pourront concerner les régions périnéale, uro-génitale et anale, avec des douleurs ou des dysesthésies. Le plus souvent il ne s’agira que d’une diminution passagère de la sensibilité génitale, parfois compliquée cependant de dysfonction érectile. Une pratique modérément intensive devrait mettre le cyclotouriste à l’abri de toute pathologie grave, moyennant une bonne prévention, au niveau du matériel en général et de la selle en particulier. Il faut rappeler que certains modèles de selle diminuent significativement la compression des zones critiques et affectent moins le flux vasculaire et la conduction nerveuse. L’importance du bon réglage de la position générale et de la selle doit encore être répétée.

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Au niveau de la pratique, il convient de recommander différentes mesures pour diminuer la compression. Une bonne habitude est de se mettre régulièrement ‘en danseuse’, non seulement dans les côtes pour mieux grimper, mais également pour relancer dans les faux plats ou après les virages, ou lors des petits changements de rythme, ou pour rompre la monotonie du ‘train’, le tout en musclant ses fessiers. Un cyclotouriste peut également se permettre de s’arrêter en cours de sortie, pour se reposer pendant quelques minutes, mais en restant alors en position debout, plutôt qu’en s’asseyant. Pour rappel encore, le poids corporel doit être bien contrôlé pour éviter toute forme de surcharge. Moyennant une bonne prévention, la pathologie du siège devrait toujours rester bénigne. Dans sa forme la plus banale, elle commence par des petites rougeurs ou des irritations cutanées, provoquées par les frottements. Elles seront facilement prévenues ou traitées par une bonne hygiène corporelle locale, avec un savon doux ou antiseptique et par un bon entretien du cuissard. Celui-ci doit être lavé à la main après chaque sortie, avec un savon doux, et rincé abondamment. Le cuissard de marque a une peau de chamois synthétique de bonne qualité, qui ne nécessite à priori pas de traitement particulier. Il suffit de maintenir ou de rendre à cette peau sa souplesse normale, en l’humidifiant au besoin avec un spray d’eau claire. Mentionnons que l’incorporation de gel à cette peau peut être un plus pour un coureur. Si l’irritation progresse, des folliculites superficielles peuvent se développer au niveau des poils et seront également traitées par des antiseptiques locaux. L’infection du follicule pilosébacé ne devrait normalement pas évoluer vers le furoncle, qui nécessitera alors un traitement antibiotique par voie locale ou même générale. La bursite ischiatique ou le nodule fibreux souscutané au niveau du périnée ne devraient pas apparaître chez le cyclotouriste respectant les règles de prévention développées au fil de cet article. Celles-ci impliquent aussi, à son niveau, de limiter les heures de selle et de ne pas rouler tous les jours.

LE PERINEE PATHOLOGIE

Tout le monde déteste courir par forte chaleur, mais certaines personnes le supportent mieux que d'autres. Vous pouvez vous faciliter les choses en vous entraînant à courir lorsqu'il fait chaud. LA PHYSIOLOGIE DE LA COURSE PAR TEMPS CHAUD. Par temps chaud, le sang afflue à la surface de la peau et se répand en milliers de minuscules capillaires pour laisser échapper la chaleur. De petits réservoirs d'eau dans les glandes sudoripares sont projetés à la surface de la peau par de minuscules « muscles sudoripares » pour refroidir la peau et le corps par évaporation. Cette sudation et action capillaire détourne le sang nécessaire aux muscles qui travaillent, réduisant leur capacité de travail. Il y a également moins de sang pour amener l'oxygène aux cellules et éliminer les déchets.

S'ENTRAÎNER A SUPPORTER LA CHALEUR Les minuscules muscles sudoripares peuvent être développés comme n'importe quels autres muscles. Au fur et à mesure que vous poursuivez votre entraînement dans la chaleur, ils se développent et deviennent plus efficaces, secrétant suffisamment d'eau à la surface de la peau pour vous refroidir, mais pas en quantité excessive. Ce n'est qu'en courant lorsqu'il fait chaud que vous pouvez conditionner ces muscles à acquérir une efficacité de refroidissement maximum. Il faut souvent attendre des mois avant de constater une amélioration. Bien qu'il soit possible de s'adapter à la chaleur grâce à l'entraînement, même le coureur le plus résistant à la chaleur éprouvera une sensation de gêne et courra moins vite lorsque le thermomètre montera au-dessus de 12° C.

S ADAPTER A LA CHALEUR

Bien entendu il est préférable de s'entraîner à supporter la chaleur lorsqu'il fait chaud. Mais s'il fait froid, vous pouvez porter des vêtements supplémentaires pour simuler des températures de 27° C. Pour commencer, courez seulement pendant quelques minutes, puis augmentez progressivement la longueur de vos courses d'entraînement jusqu'à ce que vous arriviez à couvrir la distance totale de la course en vue de laquelle vous vous entraînez. Courez lentement. Deux ou trois séances hebdomadaires suffisent pour arriver à cette adaptation. La nuit, buvez de l'eau chaque fois que vous vous réveillez. COMMENT S'HABILLER LORSQU'IL FAIT CHAUD. Bien entendu le but est de rester aussi frais que possible, afin que les capillaires à la surface de la peau aient besoin de moins de sang et que celui-ci en échange aille aux muscles qui travaillent. Des vêtements légers et amples contribueront à cela, surtout s'il pleut ou si le temps est humide. Il est préférable de porter des vêtements plutôt qu'aucun vêtement, car cela protège en partie votre peau du soleil. Le coton retiendra l'eau avec laquelle vous vous aspergerez, la laissant s'évaporer lentement. Le nylon et les autres synthétiques n'absorbent pas l'humidité. Une maille légère à larges trous offre une bonne combinaison de fraîcheur et d'absorption. Je préfère un mélange de 50 % polyester/50 % coton. Pour éviter les écorchures, ne portez pas de vêtements serrés ou comportant une épaisseur trop importante de tissu aux aisselles ou entre les jambes.

S ADAPTER A LA CHALEUR

L'EAU ET LA CHALEUR Lorsqu'il fait très chaud vous avez besoin d'absorber une énorme quantité de liquide. L'eau froide est absorbée plus rapidement. Lorsque l'on s'entraîne par forte chaleur il faut régulièrement consommer des liquides et des aliments qui contiennent des électrolytes (les sels de magnésium, le potassium et le calcium). ll est recommandé de boire chaque jour dix verres d'environ 20 cl chacun, répartis tout au long de la journée. Rappelez vous que le café et l'alcool sont diurétiques et vous feront perdre plus d'eau qu'ils ne vous en apporteront. Le problème le plus important que pose la chaleur, c'est la déshydratation. Buvez tout au long de la journée et durant toute la course, en particulier lorsqu'il s'agit de longues courses. Au besoin, cachez de l'eau dans les fourrés tout au long du parcours.

« Un esprit sain dans un corps sain » En ce début de XXIème siècle, l'hédonisme a conquis des Français qui ont bien compris que le bien être général passe par une hygiène de vie globale, et plus particulièrement par la pratique d'une activité physique, qu'elle soit régulière ou occasionnelle. La recherche de la forme et de l'équilibre est au coeur de leurs préoccupations : ainsi, 36 millions de Français pratiquent une activité physique (source : Ministère de la jeunesse et des sports) ; soit une personne sur deux fréquente de façon de régulière un lieu dédié au sport... La pratique du sport quel qu'il soit doit rester avant tout une activité forme et plaisir bienfaisante. C'est pourquoi, il est essentiel de respecter son corps pour aller plus loin dans l'effort sans souffrance. Les laboratoires Weleda proposent depuis de nombreuses années maintenant, une huile pour massage à l'Arnica. Cent pour cent naturelle, cette huile unique contribue efficacement à la préparation et à la récupération musculaire. Un élément qui pourrai être utile dans votre sac de sport, une application à la sortie de la douche après un effort physique sera peut être la bienvenue.

Les étirements ou stretching rendent les muscles lus toniques et plus performants et permettent de mieux protéger les muscles et d'en faciliter la récupération. Une friction rapide avec l'huile pour massage à l'Arnica améliore la vascularisation des muscles et la régulation thermique pendant l'effort et prolonge les bénéfices de l'échauffement. Elle réduit ainsi les risques de blessures ou de claquages... Après l'effort : la récupération pour une décontraction et un réconfort garanti.

Un talent incontestable et incontesté Couronnée de succès, elle est plébiscitée par les professionnels du sport et déjà adoptée par de nombreux sportifs de haut niveau. Elle est devenue le soin décontractant incontournable utilisé dans un grand nombre de disciplines. Exit les muscles qui souffrent, les courbatures, les tiraillements et petits accidents musculaires divers. L'huile pour massage à l'arnica de Weleda, un soin de « compétition » multisports aux prouesses tonifiantes et décontractantes. Avant l'effort : la préparation pour une action tonifiante L'échauffement permet de préparer progressivement le corps à l'effort de manière à prévenir les risques de claquage grâce à une meilleure irrigation et oxygénation des muscles.

La récupération active, phase transitoire entre l'effort intense et le repos, consiste à poursuivre une activité physique de faible intensité. Les étirements musculaires rétablissent l'élasticité des muscles et contribuent à l'élimination des déchets métaboliques. Un massage avec une huile à l'Arnica sous forme de mouvements amples et lents des extrémités vers le coeur, désengorge les muscles et active la circulation locale. Mais aussi détend les muscles et soulage en cas de courbatures, dispense une chaleur douce et bienfaisante pour aider l'organisme à lutter contre le froid et procure une sensation de bien être intense.

WELEDA : HUILE POUR MASSAGE

Tout d’abord qu’est ce qu’une course hors stade ? Ce n’est pas bien compliqué, c’est une course organisé en pleine nature, ou en ville, sans infrastructure, sans piste, sans stade. Doù le mot « hors stade ». Cette discipline se développe de plus en plus depuis le début des années 2 000. Qu’est ce qui pousse ces sportifs « anonyme » à pratiquer cette discipline ? L’esprit de compétition, s’il existe, ne concerne vraiment que quelques athlètes. Les autres sont là, uniquement pour le plaisir, avec pour ambition de couvrir la distance, parfois d’améliorer leur record personnel…

Mai - Juin 2009

De plus la facilité d’accès à ses courses est un grand avantage, en effet, hors mis pour les championnats de France, il ne suffi la plupart du temps que d’un simple certificat médical pour pouvoir participer à une de ses nombreuses courses. Pas besoin de licence, de qualification ou de compétences minimales, ce sont des courses faites pour monsieur (et madame) tout le monde. Oui donc ce sont des courses simples que tout le monde peut faire ! Pas exactement, je ne sais pas pour vous, mais je me vois mal courir 100km dans la journée. Nous allons parler à présent des championnats de France des principales courses hors stade. Ce sont peut être des courses pour monsieur tout le monde, (et madame aussi, sinon je vais me faire fâcher) mais des championnats de France existes. Nous allons vous parler des 10km, du marathon, du duathlon, triathlon, et des 100km.

France HORS STADE 2009

Les championnats de France 2009 de 10km auront lieu le 13 Juin à Andrézieux-Bouthéon dans le RHONE-ALPES (42). Plus de 500 participants sont attendus sur la ligne de départ. Le favori n’est autre que le champion de l’année 2008, LAHSSINI El Hassan, qui s’était imposé à Langueux (bretagne) avec un temps de 28min et 45 secondes !

Le championnat de France de Marathon 2009 aura lieu dans le sud de la France, à Lourdes, les 10 et 11 octobre 2009. Pascal CHIRAT, le responsable du Hors Stade veut rendre ce championnat plus dynamique, c’est pour cela que pour la 2ème année consécutive il n'y aura plus un championnat de France sur une seule épreuve (Les années précédentes nous parlions de Grand Fond). Le titre sera décerné sur l'ensemble des marathons ayant un label régional, national, ou international. A l'heure des bilans, l'athlète qui aura réalisé le meilleur temps se verra décerner le titre de champion de France. Côté qualifications, la règle est aussi claire qu’habituelle : Ne peuvent le disputer que les coureurs et coureuses français, licenciés dans un club reconnu par la FFA et ayant réussi les performances minimales qui seront arrêtées par le CNCHS (Comité National des Courses Hors Stade).

Vendôme triathlon reçoit pour la seconde année consécutive les championnats de France de Duatlhon. Cet évènement accueillera le Samedi 30 mai et Dimanche 31mai 2009 environs 400 des meilleurs athlètes français. Les parcours pédestres s’effectuent autour du plan d’eau de Villiers sur Loire. La partie cycliste s’effectuera aux alentour de la ville. Les parcours sont identiques (à ceux de 2008) pour l’ensemble des épreuves et fléchés dès le dimanche 25 Mai. Les distances par catégories sont visibles cidessous : Course à Pied - Homme Elite - U23 : 10 km - 4 boucles - Homme Groupe d'Age - Open : 5 km - 2 boucles - Femme Elite - U23 - Groupe d'Age - Open : 5 km - 2 boucles Parcours plat, sans difficulté autour du plan d'eau Vélo - Homme Elite - U23 : 40 km - 4 boucles - Homme Groue d'Age - Open : 30 km - 3 boucles - Femme Elite - U23 b- Groupe d'Age - Open : 20 km 2 boucles Une montée de 2 km dès le 3ème kilomètre, une descente sinueuse sur la fin du parcours où il faut rester vigilant. Course à Pied - Homme Elite - U23 - Groupe d'Age - Open : 5 km - 2 boucles - Femme Elite - U23 - Groupe d'Age - Open : 2,5 km 1 boucle Parcours plat, sans difficulté autour du plan d'eau

FRANCE HORS STADE 2009

Mai - Juin 2009

Les championnats de France de triathlon auront lieu le Samedi 06 et Dimanche 07 juin à BELFORT Le programme est visible ci-dessous : Programme courte distance Samedi 6 juin - 11h00 : Briefing épreuve Elite Homme et Femme - 15h00 : Briefing épreuve Groupe d'Age, Master et Open - 16h30 : Départ Elite Femme - 19h00 : Remise des Prix Dimanche 7 juin - 09h15 : Départ Groupe d'age, Master et Open - 13h45 : Remise des Prix - 15h00 : Départ Elite Homme - 17h00 : Remise des Prix Parcours Courte Distance Format : 1,5 km de natation - 40 km de vélo - 10 km de course à pied Programme longue distance Vendredi 5 juin - 18h45 : Briefing épreuve LD Samedi 6 juin - 7h00 : Départ Longue Distance - 19h00 : Remise des Prix Parcours Longue Distance Format : 4 km de natation - 120 km de vélo - 30 km de course à pied

Mai - Juin 2009

France HORS STADE 2009

Les 100km de Belvès ont accueilli il y a quelques jours les championnats de France. Avec plus de 600 coureurs au départ, le 25 Avril fut une journée très longue. Même si le dénivelé positif reste faible, entre 250 et 300m, il faut quand même plus de 7h d’effort pour terminer l’épreuve, pour les meilleurs bien sur. La concurrence pour les 1ère places étais peu élevé car les meilleurs français étaient absents, mis au repos en vu des prochains Mondiaux qui auront lieu fin juin chez nos voisin les Belges. Nous félicitons quand même Christophe Buquet qui l’emporte pour la 2ème année consécutive en 7h14’et qui pars la même occasion empoche le titre national, Jean Jacques Moros prend la seconde place de la course en 7h25’ et Mickael Jeanne complète le podium avec le temps de 7h29’22". Chez les femmes Laurence Suisse s’impose en 9h27’56" devant Nathalie Wurry (9h50’24") et Marie Josée Constant (10h00’34"). Au niveau du parcours, rien à dire, des ravitaillements fréquents, la traversé de sites magnifiques et des plus villages de France : Belvès, Beynac, La Roque Gageac, Carsac, Sarlat… Le soleil n’a peut être pas brillé aux cour de l’épreuve mais la beauté des villages à illuminé le visage de plus d’un concurrents. Certains s’arrètent même quelques secondes pour admirer le paysage.

Des championnats de France existent pour les courses hors stade mais sont très discrets, en effet il est difficile de trouver des informations à leurs sujets. Cependant nous pouvons penser que cette tendance va s’atténuer avec le développement des courses et plus particulièrement la hausse des participants à ce type de rencontre sportive. La convivialité est de la partie tout comme la beauté du paysage. Que ça soit en famille entre amis ou pour le plaisir de la compétition, jeune ou moins jeune, fille ou garçon, les courses hors stade sont ouvert à tous.

FRANCE HORS STADE 2009

Mai - Juin 2009

Si les coureurs ont fourni les bras et les jambes, à la tête du raid on retrouve des organisateurs qui ont investi tout leur cœur. Les équipes ne s’y sont pas trompées, elles qui se sont déplacées en nombre des quatre coins de la France pour venir goûter à la sauce 400 Team. Le quota de 80 équipes sur le raid aventure était atteint et même largement dépassé près d'un mois avant l'épreuve. Mais qu'est ce qui peut bien faire venir tous ces raideurs fin mars sur les pentes du Ventoux ? À l'heure où les organisations connaissent quelques difficultés, comme les Mountain X race ou les raids SFR, il semblerait que Sébastien Raichon et toute son équipe aient trouvé la formule magique ... Il est vrai que quand on dispose de terrains de jeux comme le Vaucluse en regorge, on n'a qu'une envie, c'est de les partager. C'est cet esprit qui anime 400 Team, en essayant de nous offrir leur idéal de raid. Du single, du single et encore du single, technique, pentu, rocailleux, voire boueux, mais du vtt, du vrai !

Mai - Juin 2009

Avec comme fil conducteur l'orientation. Sous toutes ses formes, dans tous ses états ... De l'IGN, de l'IOF, du 2500, du 10000, de la carte VTT, de la mémo, de la course urbaine, de la course de nuit, de la Co de précision, l'orienteur ne se déplace pas pour rien. Celui qui n'est pas orienteur le devient forcément. Toutes les heures d'entrainements passées à écumer la région sont mises en valeur le dernier week-end de mars et proposent un résumé du meilleur. Comme ce trail dans les gorges de la Nesque qui a fait l'unanimité. Certains coureurs en auront oublié quelques instant la bataille pour prendre le temps d'admirer ces chemins secrets qui serpentent dans les buis. Pas le temps de s'ennuyer dans les paysages, pas le temps de s'ennuyer non plus dans le format de course. Des sections rapides, nerveuses, courtes, qui s'enchaînent et s'entrecroisent, permettant un contact régulier entre les coureurs et une vraie bataille sportive. Offrant aussi des choix stratégiques comme le fait d'adopter des pédales plates ou de rester en automatique par exemple ...

RAID DENTELLES DE MONTMIRAIL

Quel plaisir les organisateurs ont dû prendre à tracer pareille épreuve, découvrant même au gré des entrainements des sentes inconnus. Le mot raid prend ici tout son sens. Malheur à l'équipe qui ne dispose pas des pré-requis nécessaires pour s'orienter efficacement. Exit le binôme qui, sur ces terrains sans concession pour le matériel ne possède pas un sens aiguë de la mécanique et du système D. Et que je te mets un collier rilsan pour tenir mon dérailleur, et que je change ma patte de dérailleur arrière (à condition d'en avoir une !) ... Niveau budget, les dentelles reste dans le haut du panier, dans le bon sens du terme. En nous proposant un raid sur deux jours avec ravitaillement à l'issue de chaque journée + le repas du dimanche pour 40 euros par personne, les organisateurs ne se sont pas laissés griser par le succès et conservent ce prix depuis maintenant trois ans. Voilà un atout de plus, qui à l'heure actuelle à un certain poids au moment de composer son calendrier. Mais la seule chose qu’aucun organisateur ne maitrise, c’est le temps. Et ce dernier week-end de mars avait décidé de saluer une dernière fois l’hiver. C’est donc un raid durci par les conditions météo auxquels ont eu droit les centaines de raideurs venus s’affronter sur le versant sud du Ventoux. Un niveau d’ailleurs rarement atteint, pour ne pas dire jamais, sur un raid français. Que ce soit dans la catégorie Homme ou chez les mixtes, les meilleurs équipes françaises avaient fait le déplacement pour s’auto-attribuer le titre de meilleure paire de la métropole. Chez les hommes la victoire aura attendu le trail sur les sommets enneigés du géant de Provence pour choisir son camp. Et au terme de plus de 12 heures d’effort c’est l’équipe « Lafuma sport 2000 1 » composée de Guillaume Demangeon et Raphaël Leoup qui s’imposait devant « Outdoor expérience » de Jan Beguin et Vincent Faillard. « Sport nature Ville la grand » avec Matthieu Barthélémy et Jean Yves Ballot complétaient le podium.

Mai - Juin 2009

Sur le papier, une bonne dizaine d’équipe pouvaient prétendre à la victoire, mais les conditions auront eu raison de bons nombres de raideurs, victimes soit de défaillances morales soit de problèmes mécaniques … Chez les mixtes la lutte semblait un peu inégale tant la paire de « Lafuma » domine outrageusement le raid français depuis quelques années. Ils terminaient d’ailleurs la section du samedi après midi à la première place avec presque 20’ d’avance sur leurs poursuivants. La lutte pour la deuxième place semblait plus serrée avec « Arverne Outdoor », « Expénature Esprit raid », « Planète tonique », « Issy aventure » et « Raid 2 nature ».

RAID DENTELLES DE MONTMIRAIL

La section de nuit allait pourtant tout chambouler pour voir « Arverne Outdoor » reprendre la tête du classement mixte suivi du tandem « Lafuma ». Le lendemain l’équipe de Myriam Guillot et Jacky Boisset reprenait son bien au physique. « Arverne Outdoor » de Anne Simon et Stéphane Dumortier prenait la 2° place devant « Planète tonique » composée de Sandrine Berranger et Denis Merlin, auteurs d’une grosse remontée. 2009 a vécu, place au raid de 2010. Le lieu changera encore, les singles laisseront la place à d’autres singles mais la philosophie restera la même pour le plus grand plaisir des coureurs. Nul doute alors que nombre d’entre nous le cocherons comme un objectif prioritaire … Plus d’infos sur le raid http://400teamraid.fr/contactus.aspx

Mai - Juin 2009

RAID DENTELLES DE MONTMIRAIL

Organisateurs : 400team, Marathonien Avignon et Orientation Passion Avignon Terrain de jeu : le pays de Sault et ses lavandes, les gorges de la Nesque et la lunaire face sud est du Ventoux. Tracé : avec des balises optionnelles et des portes horaires fines afin que chaque équipe termine son parcours dans des délais raisonnables et surtout avec plaisir ! La course : 3 étapes aux profils différents par équipe de 2 sans assistance. Etape 1 : 1335mD+ section 1: vtt en suivi d'itinéraire section 2: bike n'run orientation (où comment choisir l'itinéraire le plus rapide lorsqu'on a un vtt pour deux!) Section 3: trail orientation (à la découverte des gorges de la Nesque...) section 4: vtt le retour en suivi d'itinéraire ou road book section 5: tir à la carabine (il ne faudra pas trembler sous peine de pénalités pour l'étape du soir...) Etape 2 : Relais Trail- C.O. Le premier équipier effectuera son trail départ en masse puis donnera le témoin au second qui effectuera une C.O. Etape 3 : 2175m D+

1/ Sport 2000 Lafuma Vibram

12H26’52’’

Section 1: sprint Co urbaine départ en poursuite. Section 2: vtt suivi d'itinéraire section 3: C.O. mémo section 4: vtt suivi d'itinéraire section 5: trail C.O. sommet Ventoux photo aérienne (dans la neige ?) Section 6: vtt profil descendant

2/ Outdoor expériences

12H43’54’’

3/ Sport nature ville la grand

13H41’05’’

4/ Raid nature 46

13H43’12’’

5/ Vaucluse aventure évasion

13H48’52’’

6/ Sport 2000 Lafuma Vibram (1er mixte)

13H50’47’’

7/ Arverne Outdoor

13H53’25’’

8/ Columbia Lozère sport nature

14H04’10’’

9/ Sport nature ville la grand

14H10’23’’

10/ Arverne Outdoor (2ème mixte)

14H23’38’’

Article écrit par Stéphane Dumortier – Team Arverne 0utdoor - Photos organisateurs

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Mai - Juin 2009

Ma première participation à une compète de COCDL Renaison (42) - 29 mars 2009 Licenciée depuis septembre 2008 à NOSE (Nature Orientation Saint-Etienne) avec, en moyenne, 3 entrainements par semaine avec le club, j’ai décidé de participer à ma 1ere compétition : une CDL (Coupe De Ligue). Ayant troqué le triathlon contre la CO, j’avoue que même les compétions …. ÇA CHANGE !!! Rien à voir avec l’univers impitoyable (Dallas ?), prétentieux et carré du triathlon. J’ai procédé à mon inscription en ligne sur le site du club qui à son tour nous à tous inscrits … une cinquantaine de « noseux » ont fait le déplacement, autant dire qu’on nous voyait … Sur place, il faut d’abord aller vérifier si l’inscription est bonne : numéro de sport ident ok (c’est le doigt qui « bipe » les balises) et si on est bien inscrit sur le bon circuit.

Mai - Juin 2009

En tant que catégorie D - 35 (Dame entre 20 et 39 ans), j’aurais dû courir un circuit B (niveau technique très difficile, que le vainqueur boucle en 50 mn) mais j’étais déclassée et j’ai donc couru un circuit C (niveau technique difficile - 45 mn pour le vainqueur). Ensuite, nous sommes allés nous préparer … j’ai mis le caleçon percé au mollet, pour faire croire que j’étais une habituée (quand même !!!) et nous voilà partis vers le départ. Au milieu d’un chemin, se trouve un barnum sous lequel se donnent les départs toutes les 2 mn à un participant de chaque circuit (ici, en l‘occurrence, nous partions 5 par 5). Des participants d’un même club à un même circuit ne peuvent prendre le départ à 2 mn d’intervalle ; un concurrent d’un autre club doit obligatoirement s’intercaler. Bref, me voilà dans le barnum … j’avoue que la tension monte un peu, la même question se pose toujours : « Et si je me perds ? » … Allez …je ne crains pas grand chose, j’ai pris le camel-bag avec 2 l d’eau, des barres et le portable pour appeler le coach en cas de grosse faute technique !!!!!!

C.O CDL RENAISON

« Bip» , c’est parti ! Ça se bouscule dans ma tête, c’est un peu la panique, j’ai toujours un peu de mal à « entrer » dans la carte. Un peu de concentration ... La première balise trouvée, je reprends un peu d’assurance et me voilà à galoper aux travers des champs puis des bois. Tout ne se passe pas trop mal jusqu’à la 12 et là : c’est le drame ! J’arrive sur un chemin … je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’il y a un truc qui cloche ! Le doute s’installe, en clair : je ne sais plus où je suis et ce chemin, je ne le sens pas du tout. Enfin, j’entends craquer dans le bois. Un maillot du club … ouf ! « Salut Steph, je suis perdue, tu peux me dire où l’on est ? » Me voilà recadrée … je repars mais je ne suis toujours pas dans le coup. Voilà un autre copain de club « Dis Pierre, tu peux me dire où nous sommes ». Allez cette fois, je suis repartie. 13mn20 entre la 12 et la 13 ! Le moral a pris un bon coup ! Allez, il faut se remotiver. 13, 14, 15 et 16 se passent plutôt bien. Je viens de me faire rattraper par une fille d’un autre club puis 2 puis un mec. Là j’avoue que pour les balises 17 à 20, j’ai laissé mon cerveau au vestiaire et suivi le troupeau (bouh, pas bien!!). Balise 20, j’ai rattrapé 2 filles du NOSE qui m’avait semée à la 12 ! Cool, finalement je ne suis pas si mal ! Plus que 3 balises et c’est le sprint final avec la secrétaire du club !!! Nos bips retentissent ensemble dans un grand éclat de rires. 1h37mn, pour une première, le coach me dit que ce n’est pas si mal !! (il est gentil !?!). Je n’ai pas eu l’impression d’avoir couru autant de temps, par contre je sens bien que je suis encore trop limitée techniquement ! Le lendemain, je vais sur le site www.matrace.fr, un vrai petit bijou de technologie ! Il suffit d’aller chercher son nom dans le circuit que l’on a couru et de rentrer son trajet. Ensuite, on peut se comparer à d’autres concurrents, c’est EXCELLENT ! Quant à moi, encore quelques entrainements avec le club avant de prévoir une autre compète ! Résultats complets :http://ddata.overblog.com/xxxyyy/0/53/36/27/CDL-29-03-2009-rsultats/par_categorie.html

C.O CDL RENAISON

Mai - Juin 2009

Le trophée national de la Fédération des sports loisirs canins, est l’occasion de mesurer les meilleurs français et européens dans les disciplines du Cani-Cross et Cani-Vtt. L’édition 2009 a donné rendez vous à ces amateurs passionnés dans le village alsacien Greendelbruch. Les vingt sept bénévoles du club « Extrem Dog Alsace » ont été mobilisé de nombreux mois en amont du jour J, la lourdeur des démarches administratives et le nombre exceptionnel de participants pour ce genre de compétitions donnent un aperçu de l’importance de l’enjeu. L’organisation s’avoue même surprise de cet engouement populaire dont seule la presse télévisuelle aura décidé de zapper. Trophée national non diffusable pourra-t-on penser, mais l’ignorance n’est pas justifiée. Jean marc, ancien coureur de courses hors stade, vétéran reconvertit et convaincu au canicross, ne manque pas d’arguments pour nous présenter sa discipline qu’il le passionne tant.

Mai - Juin 2009

« J’ai eu l’occasion de rencontrer un jour par hasard, un homme reconnu (Jean Philippe Deshayes) du Cani-cross et il a réussi à me convaincre d’essayer. » dit-il. « Depuis ce jour la, je pratique et je vis cette passion qui m’anime et je partage cette aventure sportive avec mes chiens, meilleur ami de l’homme. L’ambiance et l’état d’esprit ne sont pas comparables à la course hors stade. C’est quelque chose que j’encourage auprès de ces athlètes ».

Le temps est menaçant, nous craignons l’averse pour cette première course de la journée. Les jeunes se lanceront donc en premier pour cette première manche. Les chiens aboient leur enthousiasme, et couvrent presque les paroles de la speakrine désignée. La température est douce pour nos amis les bêtes, la tenue légère pour les concurrents. Les jeunes s’impatientent autant que leurs chiens, leur du départ est imminente. Le décompte des minutes, puis des secondes affole l’enthousiasme débordant de la paire faite pour l’occasion. Le soleil sera l’invité surprise de ce départ tonitruant.

TROPHEE NATIONAL FLSC 2009

La tension se ressent et la chair de poule envahit chacun de nous supporters, spectateurs, parents… Les pistes de ski de fond de cette ancienne station fermée pour manque de rentabilité offrent un dénivelé propice aux chiens puissants, et ceux-ci ne manqueront pas l’occasion de s’illustrer. Placé à la fin d’une descente bien raide, pour réaliser de belles photos individuelles (Photographe Gael Faride) les premiers se présentent à nous, les ordres fusent, et voici une jeune fille, Ameline en 3ème position à la maitrise incontestable, tirée par son Uski, Rebeka. La jeunesse du Canicross se porte bien. Certains chiens se perdent dans l’envie d’en finir au plus vite, mettant à rude épreuve l’autorité de leur maitre. A noté la nette supériorité de participation des féminines. Une surprise tout de même, la gamelle même, la gamelle même répétitive n’entame point le moral d’’acier de ceux-ci.

Fin de journée, les séniors et les vétérans sont invités à rejoindre leur ligne de départ. L’épreuve qui va suivre est la première étape d’une course en 2 étapes. Le Cani-vtt ouvre le bal par une déferlante de bécanes bien nettoyées, prêtes à dévaler les sentiers de ce magnifique sous bois. Pour rendre la chose encore plus difficile qu’est le pilotage VTT, le chien est accroché à l’avant par un système ingénieux. Attention aux chutes. La course se déroule sans encombre, le visuel est impressionnant. Cette position du cycliste en arrière de sa selle dans la descente, les ordres précis du maitre envers son chien, c’est vraiment une autre façon d’approcher le VTT. Les nuages et la pluie ne seront pas de la partie au grand bonheur de l’organisation. Résultats de la première manche : 1er 11min00s 21,8km/h Spirou et Philip SANGLA du club Piranhas 2ème 11min02s 21,7km/h – Zia et Samuel FORESTIER individuel 3ème 11min22s 21,114km/h – Shrek et Alexandre FAY individuel

TROPHEE NATIONAL FLSC 2009

Mai - Juin 2009

Système de prologue oblige, c’est en cette veille de final que chaque concurrents cani-crosseurs aborderont le départ avec l’appréhension de savoir dans quelle forme se trouve le chien et si les jambes sont venus jusqu’en Alsace. Pour ma part, j’ai la chance et le privilège de courir cette manche avec un grand champion nommé Syrius, un setter irlandais. Je ne connaissais pas exactement cette discipline ou du moins comme monsieur tout le monde j’amène avec moi lors de mes footing, « Adidas » mon golden retriever. Jean Philippe Deshayes m’a proposé donc de courir avec son vaillant chien en pré retraite même si j’ai très vite compris que celui la ne l’entendait pas de cet avis la. Je me suis joint sur la grille de départ après avoir essayé tant bien que mal de m’échauffer, et je suis surpris de voir cet engouement des chiens a vouloir en découdre, surpris aussi de voir comment ceux-ci sont parfaitement éduqués pour la plupart, le gauche droite ou encore le décompte de l’arbitre sont des ordres bien ancrés dans leur le cerveau. Pendant la course, j’ai pu voir que seul l’envie et la complicité entre le chien et son maitre pouvait permettre un rendement efficace pour acquérir une vitesse de victoire… Hormis les favoris qui seront loin devant à l’issue de cette manche, il faut souligner tous ceux qui sont la avec moi sur cette boucle de 5km pour prendre du plaisir, parce que c’est le mot d’ordre, priorité au bien être du chien avec de nombreux ravito, de bassines d’eau… j’encourage vivement tous ceux qui ont des chiens, tentez une fois l’aventure, une fédération existe, des clubs dans toutes les régions de France sont là pour vous accueillir et vous faire découvrir comme moi, cette superbe discipline. La présence sur place de plusieurs stands de professionnels canins montrent bien l’engouement populaire pour la discipline qui gagne a être reconnue. Interrogé Cyno Canin, « Les gens s’intéressent au bien être de leurs animaux, de nombreux de mes clients pratique le sport canin mais encore peu d’encore d’entre eux le pratique en compétitions... De manière générale nos clients achètent ce qui est le mieux et le plus adapté pour leur compagnon. »

Mai - Juin 2009

Vos photos sur http://www.ephaphotos.com/joggermag/samedi/Canicross/index.html

C’est au petit matin qu’aura lieu la 2ème manche qui va lancer dans une course poursuite les différents concurrents. Il fait frais, les chiens sont déjà réveillés, peu à peu chaque caravanes et camping donnent une lueur de vie. C’est encore une particularité du monde cani-crosseur, la proximité d’hébergement grâce au camping car et caravanes aménagées, aucune nécessité de loger à l’hôtel ce qui permet de réaliser une compétition au cœur de la forêt Alsace. Le trio de tête SPEHLER – FAY – DESHAYES annonce une fin de championnat palpitante, mais est ce que la minute d’avance de Spehler sera suffisante ? L’ancien varois du C.S.M.S

TROPHEE NATIONAL FLSC 2009

qui fleuretait avec les 33 min au 10km sur route semble être très fort, et ne laissera pas beaucoup d’opportunités à ses adversaires directs. Le départ va être donné, chacun s’adonne au rituel de l’échauffement, adapté pour le chien… C’est le concert le plus prisé d’aboiements d’Alsace en ce jour. Duncan, le setter irlandais de Jean Philippe Dehayes, insolent ne cache pas son envie de prendre le départ. Nauky, Beauceron de Nathalie Pascal qui domine la course chez les féminines fait frémir par son imposante carrure. Attention au départ, le décompte va être donné, avec une organisation toujours irréprochable. Nathalie Pascal sourit, seule dans sa bulle, elle prend un départ tonitruant tiré par une force invraisemblable de Nouky. Anne Bazot 2ème féminine provisoirement avec son doberman devra être conquérante et prendre des risques pour rattraper ses deux minutes de retard. La tension de la veille à bizarrement disparu pour laisser place à la rage du dépassement de soi.

C’est sur une note positive, que le trophée National s’achève. Du coté de l’organisation, chacun des centaines de participants n’auront rien à reprocher aux membres du club Extrem Dog Alsace. Respect des horaires, des consignes, des animaux, ajoutés aux nombreux espaces d’eau et ravito, auraient une envie de donner l’exemple à certaines courses hors stade d’autres fédérations. Le soleil a joué à cache cache avec les nuages, mais au final personne ne s’en plaindra, pas même les intervenants extérieurs. Coté sportif, pas de grosse surprise, les favoris ont tenus leur rang, et à retenir tout de même cette bagarre amicale soit elle pour les places d’honneur. Venu du Nord, du sud, de toute la France, le numéro de plaque n’aura pas donné lieu qu’a autre chose qu’a une belle compétition dont j’espère être présent l’année prochaine parmi tous ces passionnés. Classement FEMININ CANICROSS

Dès le premier kilomètre, Spehler sera sans concurrent de son niveau aujourd’hui. Le Suisse Alexandre Fay avec son Greyster, a craqué, presque au point de rupture, se qui a permis Jean Philippe Deshayes de revenir sur lui, on le sent fort et le mano à mano fut un moment clé de cette 2ème manche. Positionnez sur la ligne d’arrivée, de nombreux athlètes encore en train de s’échauffer prennent le temps d’encourager les arrivants du canicross. Le 4ème et 5ème ne sont pas loin derrière le trio de tête mais le style n’y est plus, on peut lire sur leur visage « vivement l’arrivée ». Le 6ème au général, premier jeune Romain Marcellin avec son braque Beethoven annonce une relève imminente. Nathalie Pascal 7ème au scratch est un fait d’arme d’importance car elle marque de son empreinte cette course a dominance masculine. On assiste même pour les places d’honneur à quelques sprints courageux mais toujours dans une ambiance festive. Classement GENERAL CANICROSS 1er 35min04s 18.8km/h Dino et Sébastien Spehler du Extrem.Dog.Alsace 2ème 38min36s 17km/h – Duncan et J .P Deshayes du Franche Comté Cani 3ème 38min56s 16.9km/h – Turbo et Alexandre Fay en Individuel SUISSE

TROPHEE NATIONAL FLSC 2009

1ere 41min32s 15.8km/h Nouky et Nathalie Pascal du Extrem Dog Alsace 2ème 47min22s 13.92km/h – Ckazir Twin et Anne Bazot 3ème 47min42s 13.8km/h – Speedy et Anne Vanhoye Individuelle Classement GENERAL CANI VTT 1ere 26min 25.3km/h Zia et Samuel Forestier Individuel 2ème 26min27s 24.9km/h – Spirou et Philip Sanglia du Piranhas 3ème 27min39s 23.8km/h – Jo et Pascal Steinmetz du Nanook Classement ENFANTS CANICROSS 1er 10min36s Timon et Jérémy Jemfer 2ème10min45s Corto et Yann Frey 3ème 11min16s Cooky et Noé Fressart 1ere Fille - Laure Foubert avec Utah

Mai - Juin 2009

C’est avec un grand plaisir que nous avons reçu l’invitation de l’organisation Nature time Events http://www.naturetime.es qui conviait notre team ISSY AVENTURE - SUNNBICYCLE au raid La Pineda Platja, manche du championnat espagnol des raids aventure. En effet, l’Espagne possède un championnat très bien structuré, géré par la fédération espagnole de course d’orientation (FEDO sur http://www.fedo.org/mambo ) comptant plusieurs épreuves sur la saison (http://www.raids.fedo.org).

Le raid de la Pineda Platja a pour ambition de s’internationaliser et souhaite acceuillir des équipes européennes pour pimenter le raid, nous faire découvrir leur terrain de jeu, et permettre aux équipes espagnoles de se frotter avec d’autres équipes. Il faut dire qu’il y a une vingtaine d’équipes de niveau national, qui se tirent la bourre sur l’ensemble du circuit national. Sur ce raid, il est prévu des étapes VTT, trek, canyon, via-ferrata, roller et kayak, le tout en orientation. Il s’agit d’un raid par équipe de 3, format atypique, et les 3 coureurs sont équipés d’un doigt Sportident pour valider les points de passage.

Mai - Juin 2009

RAID PINEDA PLATJA

Le VTT est en majorité sur des chemins assez roulants, quelques passages techniques, quelques côtes mémorables et une orientaion pas si simple, sur 27 km, avec une carte 1:30.000ème pauvre en détails. La 3ème section est une épreuve de kayak, sur l’Ebro, deuxième débit espagnol, où l’équipe perçoit 2 sit-on-top, un biplace et un monoplace. Nous avions emmené nos pagaies Select et nos gilets personnels avec poche à eau (Hiko Orca) car cela était autorisé.

Notre invitation en poche, il faut maintenant monter un équipe. Initialement, les raiders d’ISSY AVENTURE prévus sur le Bimbache (manche ARWS) étaient préssentis, malheureusement, les blessures et les indisponibilités nous ont poussé à revoir la copie. L’équipe constituée, le matos préparé, nous faisons la route en compagnie de Damian, mon beauf’, assistant de luxe puisqu’il est « carré » dans cet exercice, et de surcroît, il parle espagnol couramment. Nous sommes acceuillis à La Pineda, au camping du même nom, à vue de Port Aventura, près de Tarragone, en pays Catalan. L’organisation a mis à notre disposition un bungalow près duquel nous retrouvons nos voisins français, les « killers » de SPORT 2000 – LAFUMA. La veille, tâches administratives, préparation des matériels et dodo.

La section de kayak était longue de 30 km, partagée presque par moitié par une spéciale trek où il fallait pointer une balise au sommet d’une colline abrupte, au pied des remparts du Castel de Miravet, surplombant la vallée de l’Ebro. Notre équipe a maladroitement oublié « d’ouvrir » cette section en validant le départ du trek et nous dûmes rééditer l’escalade de la forteresse pour valider la balise. Nous retrouvons nos VTT après cette spéciale où nous réalisons le 8ème temps kayak, pour un tracé solide de 30 km avec 7 balises à pointer. Quelques hésitations plus tard, nous rejoignons notre assistance pour l’épreuve canyon où nous choisissons de poursuivre dans les gorges plutôt que de shunter cette spéciale et partir bien avant la nuit sur le trek orientation. Le canyon sec est vraiment très sauvage, comprenant un beau rappel de 55 mètres sur un superbe toboggan. Au pied du canyon, il faudra bartasser pour pointer encore 2 balises et rejoindre les rollers, déposés par l ‘assistance au bord d’une petite route.

Le lendemain matin, nous effectuons en convoi 45 minutes de route pour rejoindre le lieu du départ. Nous constatons d’emblée la formule originale de la course et le sérieux de l’organisation. Les horaires sont respectés, les « français » ont droit à un briefing particulier dans la langue de Molière. L’équipe est séparée avant le départ, 2 orienteurs partent 2 minutes après avoir reçu leur carte pour une petite CO village et passent le relais au troisième qui part sur une via-ferrata facile techniquement mais qui fait déjà mal au cuisses. Pendant ce temps, les orienteurs touchent la carte de la section suivante et préparent l’itinéraire VTT.

RAID PINEDA PLATJA

Mai - Juin 2009

dans de l’impénétrable, rebroussant chemin à plusieurs reprises, progression stoppée par des falaises abruptes dont nous ne pouvons pas juger la hauteur. Après une progression très pénible et parfois dangereuse, nous rejoignons une route qui nous mène au CP suivant, mais hors créneau, ce qui nous interdit de poursuivre la section VTT suivante. La première partie s’achève après 17 heures de course. Le lendemain, le raid consiste à un sprint en bord de plage, constitué d’un relais course à pied, VTT et bike& run. Les parties roller in line et natation sont annulée pour cause météo : mer forte et route mouillée.

La section roller, de seulement 3 km, est vraiment très physique, avec un parcours en positif et là, se fut vraiment très dur à « escalader » patins aux pieds, pour notre trio de non spécialistes in line. Après presque 10 heures d’efforts non stop, cette ascension « rocan-rollesque » nous laissera des traces dans les cuisseaux.

Un public nombreux et enthousiaste nous encouragera sur le parcours. Ambiance triathlon et bord de mer, l’organisation intègre cet exercice de « public relation » pour faire découvrir notre activité au plus grand nombre. Ca va vite, très vite et le rythme change radicalement par rapport à la veille. Tout le monde joue le jeu, et le spectacle est réussi.

Heureux d’arriver, nous enchaînons sur le trek, en s’équipant pour passer la nuit, car la météo se dégrade un peu et tout là haut, nous serons dans les nuages. Nous trouvons sans trop de difficulté les premières balises avant la nuit , rattrapons une équipe avec laquelle nous ferons un peu de chemin. Vers minuit, nous attaquons la balise 34, un regroupement d’équipes se forme sur un col, et nous partons en file indienne sur une trace de sanglier pour découvrir la balise. Les choses se compliquent ensuite puisque nous ne trouverons jamais la trace, invisible de nuit, sous la pluie et le brouillard, menant à la balise suivante. Nous nous retrouvons avec d’autres équipes

Mai - Juin 2009

RAID PINEDA PLATJA

Nous, on y retourne, car ISSY AVENTURE a une revanche à prendre. Nous noterons l’excellente perf’ de l’équipe SPORT 2000 – LAFUMA qui terminera seconde deriière les locaux de BUFF COOLMAX. Les résultats, photos http://www.naturetime.es

vidéo

sur

Un merci tout spécial à Damian Gil-Gimenez, notre assitant de choc et à Raquel Martinez Higueras, notre bonne fée, pour son acceuil, sa gentillesse et ses briefing en français.

Nous noterons l’extrême justesse de l’organisation, qui depuis les semaines précédentes le raid, a toujours répondu au plus vite à nos interrogations. Un raid où règne une saine ambiance, avec des équipes aguerries, des balises bien placées, un contrôle serré grâce aux Sportident (possible de louer sur place), une sécurité assurée tout au long du parcours, un road book coureur et assistant en français et un accueil Catalan formidable. Nous sommes un peu déçu de notre prestation et du loupé sur « l’après 34 » mais heureux d’avoir fait le déplacement et avoir couru un week-end en manches courtes sous le soleil de la Costa Dorada. Alors si vous voulez vous frotter aux meilleures équipes espagnoles, vous préparer à l’international, courir au soleil en début de saison, faire du tourisme et goûter à la magie des organisations espagnoles, n’hésitez pas une seconde, ajouter ce raid à votre calendrier ! ! Je ne manquerai pas de vous le rappeller dès le début de l’année prochaine.

RAID PINEDA PLATJA

Mai - Juin 2009

Le Merrel Oxygen Challenge 2009 Organisé dans le Massif du Lioran, du 21 au 24 mai 2009, cette 1ère édition a été une réussite sur de nombreux plans : les organisateurs ont su proposer une palette d’activités où chacun a pu puiser en fonction de son niveau, ses envies… amateurs et champions se sont côtoyés sur le même terrain de jeu sans oublier la qualité de l’organisation ! Le plus grand des défis… Seules 200 des 12 000 personnes présentes pendant 4 jours, ont relevé le plus grand des défis ! Au programme, 3 épreuves différentes d’une même discipline (VTT ou Trail) en 3 ou 4 jours : un prologue court et explosif, un enduro ludique (4 spéciales chronométrées) et un cross country longue distance. La distance, les dénivelés et le danger pris à certains passages ont sublimé l’exploit de ces 200 finishers (dont seulement 8 femmes). Quelque soit le résultat, le mental a beaucoup joué. Les dénivelés étaient parfois très importants, la chaleur surprise (près de 30°) lors de la rando VTT longue distance ont été des éléments qu’il a fallu vaincre et mythifie ainsi la participation à ce 1er Merrel Oxygen Series… Quel plaisir de terminer les épreuves sans bobos !

Mai - Juin 2009

Thomas Lorblanchet remporte les Merrell Oxygen Series Trail devant Vincent Delebarre et Steve Leconte. Chez les dames, Caroline Freslon-Bette, Ambassadrice du Merrell Oxygen Challenge, remporte les 3 épreuves du combiné et gagne haut la main ! La catégorie VTT voit la victoire impressionnante et sans surprise de Kohei Yamamoto suivi d’Olivier Maignan et de Joris Bagnol. Isabelle Noé, comme la féminine en Trail, gagne toutes les épreuves.

MERREL OXYGEN CHALLENGE

1er au classement général des Merrell Oxygen Series, Kohei Yamamoto était ce matin le grand favori de l'enduro et à tenu son rang avec brio. Olivier Maignan prend la deuxième place devant Joris Bagnol. Déception pour Pierre-Yves Facomprez qui abandonne sur chute après avoir remporté la première spéciale. Chez les dames, Emeline confirme son ambition. Elle remporte l’épreuve en 34’59. » L’Oxygen village…

13 épreuves en 4 jours ! Côté organisateur (Amaury Sport Organisation), « le 1er challenge était « d'organiser 13 épreuves en 4 jours avec 2 pratiques sportives différentes, le Trail et le VTT. Cette 1ère édition a permis de répondre à une véritable attente, car public et participants, élites et amateurs, ont confirmé leur intérêt et leur plaisir de partager deux sports, sur un même terrain. Ce qui permet d’envisager la possibilité d'intégrer d'autres disciplines outdoor au programme dès 2010 ».

Les animations dans l'Oxygen Village ont aussi attiré les sportifs. Plus de 400 enfants ont essayé l'escalade sur la tour artificielle, 200 personnes se sont initiées à la marche nordique et une centaine de passionnés ont assisté à la conférence sur la préparation et l’entraînement animée par des coachs et entraîneurs nationaux.

Des amateurs et des pros pour l’Enduro VTT… Départ du téléphérique à 7H30 pour l’enduro VTT (36 km, 1200 m D+ et 2095 m D-) qui affichait complet : « l’organisation ayant limité les inscriptions à 350 places pour assurer la qualité et la sécurité de la course. Départ à 8 heures ce matin par groupe de trois toutes les minutes, les élites s’élançant en premier. Parmi eux, une centaine de coureurs inscrits aux Merrell Oxygen Series. Emeline Ragot, l'une des cinq meilleures descendeuses mondiales, était également de la partie. L'Enduro VTT comptait 4 spéciales chronométrées : descendante, vallonnée, montée sèche, pour finir par une 4ème vallonnée et plutôt descendante autour du Puy Griou. La diversité des terrains avec l'enchaînement d'efforts intenses et de récupération a été très appréciée.

MERREL OXYGEN CHALLENGE

Mai - Juin 2009

Rémi Duchemin, le Directeur de l'organisation conclut : « Cette première édition s'est bien déroulée tant au point de vue de l'organisation que des épreuves sportives. Le public a répondu présent, les sportifs se sont fait plaisir et de nombreuses personnes ont découvert un formidable terrain de jeu pour les sports outdoor. Certains formats sportifs comme la course ascensionnelle de 6 minutes, l’Enduro Trail Traking et les Merrell Oxygen Series ont été plébiscités aussi bien par les vététistes que par les trailers de tous niveaux. Cette 1ère édition s’est terminée en beauté autour d’une bonne truffade cantalienne offerte à tous les participants (même si la Pasta Party organisée chaque soir, était, comment dire… riche en glucides !). N’oublions pas de remercier les bénévoles qui furent disponibles et très accueillants. Entre les épreuves, les animations sportives, les stands professionnels, le concert pop rock etc., il faudra attendre un an pour retourner dans cette fabuleuse bulle de sportifs passionnés et pour se fondre dans la superbe nature cantalienne ! Ambassadeurs du Merrell Oxygen Challenge 2010 Résultats 2009 – Séries – Merrel Oxygen Challenge 2009 Trail Femmes : 1. Caroline Freslon Bette 2. Marielle Chabaud 3. Corinne Le Moign Trail Hommes 1. Thomas Lorblanchet 2. Vincent Delebarre 3. Steve Leconte VTT Femmes 1. Isabelle Noé 2. Anne Sophie Pescheux 3. Yvan Garreau VTT Hommes

En marge de l’évènement, et depuis mai 2008, 4 ambassadeurs ont réalisé la promotion de l’évènement 2009 ; un concept original qui permet d’allier la partie communication à des moments de découverte et de rencontre. Pour la 2ème édition, prévue du 13 au 16 mai 2010, ont été sélectionnés par un jury : Béatrice Glinche (VTT Femmes) ; Laurent Pineau (VTT Hommes) Carine Eyraud (Trail Femmes) ; Philippe Besombe (Trail Hommes)

Sélectionnée pour être ambassadrice VTT du Merrel Oxygen Challenge 2010, j’aurai plaisir à partager avec vous la préparation de cette 2ème édition lors de prochaines éditions de Joggermag.fr

1. Kohei Yamamoto 2. Olivier Maignan 3. Joris Bagnol

Mai - Juin 2009

MERREL OXYGEN CHALLENGE

ATEA est un tout nouveau team de raid aventure en Rhône-Alpes, plus spécifiquement en Savoie. Pour se première participation, l’équipe a décidé de se lancer dans le très costaud raid Millet, dont le plateau et le parcours sont particulièrement relevés. L’équipe composée pour la circonstance est formée de Frédéric Cosson (Fred), Didier Iket (Dédé) et Mathieu Braesch (Mat). Avant de vous parler de la course donc, un petit mot sur cette association dont le logo signifie : Air, Terre, Eau et Amitié. Les 4 éléments essentiels à la vie de l’homme et indispensables pour s’éclater dans la nature. C’est la section nature du Club ALS, dont le siège se situe dans la ville de Chambéry.

Mai - Juin 2009

L’idée est née dans la tête des deux sportifs chevronnés que sont Dédé et Mat, qui ont quitté les crampons pour goûter au bonheur du multisports et de l’aventure. Ils proposent d’ailleurs des activités nature pendant la semaine, ouvertes à tous, dans le but de faire découvrir les activités et la beauté de la région. Vous pouvez aller jeter un œil sur leur site et les contactez http://atearaid.emonsite.com/ pour en savoir plus. S’il est nécessaire de présenter nos héros du jour, leur terrain de jeu du moment est lui, bien connu. Le raid Millet n’en est pas à son coup d’essai et propose dans le massif du Mont-Blanc, un parcours de 4 jours avec un peu plus de 150 km, mais surtout plus de 9 000 mètres de dénivelé positif. Un beau programme avec quelques belles équipes, comme les habitués des épreuves de coupe du monde que sont Ertips ou Sybelles G02. Les équipes sont constituées de 3 membres, dont 2 sont toujours en course, pendant que le dernier assure l’assistance.

RAID MILLET 2009

Jeudi 21 mai, 1er jour : la neige Nous avons récupéré les dossards la veille du départ et arrivons au centre de Chamonix, au triangle de l’amitié. Peu à peu, nous découvrons les visages des concurrents du raid. Fred salue ses coéquipiers de XTTR63 qu’il a fortement contribué à emmener sur le podium de la dernière édition de Transmassif en orientant comme un chef. Le premier départ est en contre la montre, avec toutes les minutes une équipe qui s’élance pour un petit trail en ville. Fred et Dédé partent en 23ème position, avec le dossard correspondant, et enchaînent en VTT’O. Fred oriente magnifiquement ce qui nous permet de remonter en 4ème position. Ensuite on repart à pied pour un gros trail jusqu’aux crêtes du Brévent à 2 525 mètres d’altitude. ATEA, composé cette fois de Mat et Dédé, et malgré la neige qui inquiète ce dernier, arrive au sommet en 2ème position, juste derrière les Sybelles GO2, pour attaquer la descente. Mathieu a fait une montée explosive pendant que Didier essayait de tenir le rythme. Droit dans la pente avec la neige, on arrive à l’atelier corde où le temps est neutralisé. ERTIPS, SOUL OF TRIBE, et XTTR63 sont juste derrière. Une petite descente en rappel puis il y a une petite escalade, avec trois niveaux de difficulté qui rapportent des bonus de 5, 10 ou 15 minutes. L'équipe a de l'ambition sur le classement final et nous optons donc pour la plus dure "6a". Mathieu s’élance en escalade, mais a le désavantage de passer en premier et il chute ! Aucun bonus donc et sa chute fait perdre 15 minutes de bonus, alors que d’autres équipe en auront un, certes plus petit que celui risqué par ATEA, mais ce n’est pas grave puisque ce temps il l’a gagné sur le trail en traînant Dédé dans la neige. La journée se termine part une petite course pour Fred et Mat afin de regagner Chamonix. Si nous terminons second de cette première journée derrière ERTIPS et devant les SYBELLES GO2, nous rétrogradons malgré tout à 4ème place au classement général avec le jeu des bonus. Vendredi 22 mai, 2ème jour : on boit de l’eau Le beau temps revient pour attaquer cette seconde journée. Le trail et le run and bike du départ sont assez courts, mais qui dit court dit très rapide, et donc ils se font à un rythme très élevé. Dédé et Mat arrivent en 4ème position aux Houches. Mais il semble que certaines équipes aient fait des relais interdits par l’organisation.

RAID MILLET 2009

L’orienteur Lyonnais sera une fois de plus à la hauteur. Mais, comme il n'arrive pas à se défaire au physique de quelques équipes suiveuses (SOUL OF TRIBE et XTTR63), il déploie une stratégie très élaboré : il s'arrête net, laisse les équipes passer devant, puis vite fait bien fait par un petit détour, il va pointer la balise suivante avant eux. L’affaire est faite et il n’y a plus qu’à courir. La fin sera dure pour Mathieu qui commence à payer son trail de la veille où il a beaucoup donné. Devant, ERTIPS et Sybelles Go2 n’ont que 10 minutes d’avance. Mathieu sort pour laisser entrer Didier, qui enchaîne avec Fred une VTT’O dont le profil est plutôt descendant. Une petite erreur et c'est 5 minutes de perdues pour finir avec seulement 3 minutes d'avance sur nos poursuivant directs : SOUL OF TRIBE, alors que l’équipe 15 des RAIDEURS CELESTES (Belges) n’est pas loin non plus. Rien ne change avec la tête de la course, mais les grands perdants de la journée sont nos amis de XTTR63. Sans leur orienteur favori, ils ont fait une grosse erreur d’orientation et perdent 40 minutes. Mathieu a souffert de cette journée, il n’est pas bien et a du mal à s'en remettre, donc on le met à l’eau pour la fin de la compétition.

Mai - Juin 2009

Au classement général, nous gagnons une place pour être donc troisièmes derrière ERTIPS et Les SYBELLES GO2. Samedi 23 mai : « on enchaîne » Nous partons de Finhaut en Suisse, que nous gagnons en train par le Glacier Express. Comme les touristes, nous profitons un peu du paysage en attendant de souffrir. L’heure tardive nous oblige à courir aux heures chaudes de la journée. L’organisation annonce un profil descendant pour le trail de 18 km, mais la réalité sera différente : 2 h 00 de montée pour seulement 30 minutes de descente ! Avec plus de 1 600 mètres d’ascension, cette section va laisser des traces. La chaleur et le dénivelé pèsent, d’autant que nous avons la pression car le classement de ce 1er trail rapporte des bonus en temps. Il faut donc être devant SOUL OF TRIBE. Didier et Fred prennent un bon rythme et font une bonne partie avec les équipes de tête. Alors que SOUL OF TRIBE lâchent les 1ers, Fred tire la langue, mais tient bon. Puis c’est XTTR63 qui lâche dans la seconde montée et alors qu’ERTIPS et Les SYBELLES GO2 hésitent, Fred est sur de son orientation. Ensuite le rythme augmente encore, mais nous préférons garder notre vitesse et pouvoir enchaîner convenablement. On ne prend pas de risques en descente car c’est bien humide (juste quelques glissades sans gravité). On pense avoir creuser l’écart derrière mais pas du tout car XTTR63 et SOUL OF TRIBE nous talonnent : ils ont fait une grosse descente. On peut cependant remercier nos amis d’XTTR63 d'être devant SOUL, car ils les ont ainsi privé d’un meilleur bonus.

Mat est prêt pour le VTT’O qui va passer juste derrière sa maison. Il est donc motivé comme tout régional de l’étape alors que Dédé a lui aussi de bonnes jambes. Le VTT se passe donc bien malgré une chute effrayante de Mat : gros soleil et réception sur la tête. On enchaîne ensuite avec un run and bike qui sollicité beaucoup les organismes. Une pause salvatrice permet à Didier de récupérer un peu, même si l’atelier de cordes n’est pas de tout repos : une via-corda, une belle tyrolienne et surtout une traversée dans une eau glaciale. Pendant ce temps Fred les attend et s'inquiète car il voit défiler les équipes de tête mais pas ses coéquipiers préférés ! Mais le moral remonte quand l'équipe XTTR-63 lui annonce en passant, qu'ils prennent leur temps à l'atelier corde puisque le temps est neutralisé. C'est même une tactique dont l’impact est double : d’une part, prendre du repos supplémentaire et d’autre part, laisser les équipes de tête devant pour ne pas les guider dans la CO qui suit. Le raid, c’est bien la tête ET les jambes.

Mai - Juin 2009

RAID MILLET 2009

Fred bien reposé du trail, nous fait une CO mémorable puisque la seule balise manquante a été dérobée : on gagne donc encore du temps. Notre stratégie fonctionne, on laisse Fred se reposer avant chaque CO et on le laisse faire le reste, c’est tout simplement extra de l’avoir avec nous. Une journée éprouvante, mais ça sent le podium car nous sommes toujours 3ème au classement général : le TEAM ATEA se régale et Chamonix est énorme. Dimanche 24 mai : «qui se lève tôt, arrive tôt » Départ du trail dès 5 h 30 avec un réveil difficile pour Dédé qui a mal dormi. Direction le lac blanc (2 353 m) depuis Chamonix. Les frontales ne servent que 5 minutes car le jour se lève. Le rythme est très élevé d’entrée et 4 équipes creusent rapidement l’écart : ERTIPS, TEAM ATEA, LES SYBELLES GO2 et XTTR63. On décide de prendre une autre direction, mais alors que les autres coupent dans une pente très raide, tout le monde se retrouve avant le sommet. Un regard entre Mat et Dédé et ils passent devant au sommet, suivent ERTIPS et LES SYBELLES. Le paysage est grandiose : les glaciers, des bouquetins, un lac et la neige. C’est génial, mais on n’a évidemment pas le temps de faire une photo pour se faire des souvenirs. On attaque la descente, mais dans la neige, c’est hyper technique et évidemment, ça glisse. Le rythme est impressionnant et on termine la descente en tête où Fred nous attend, prêt à partir en VTT’O. Seul petit couac du week-end, un petit manque d’expérience et de petites erreurs de préparation nous font perdre un peu de temps à la transition, mais rien de dramatique. A éviter toutefois car on n’a pas toujours un assistant au top niveau… Pour la dernière section, une CAPO très technique que Fred et Mat réussissent à merveille pour enfoncer encore un peu plus le clou et ajouter 30 minutes) notre avance sur nos poursuivants. Quelques sourires commencent à apparaître déjà sur nos visages. Un peu de décontraction pour une dernière VTT’O où Dédé se laisse aller et manque des arbres de peu. Fred s’en inquiète : ah, ces jeunes ! Mat rejoint ses deux compères pour faire la dernière section tous ensemble : un petit trail avec seulement 2 minutes de retard sur la tête de course. Mais ce n’est rien car les écarts sont déjà creusés et le classement établi.

RAID MILLET 2009

Voici la naissance d'un team très prometteur, pour son 1er gros raid et non des moindres, ATEA fini sur le podium. Mat et Dédé, deux passionnés très volontaires, accompagné pour l'occasion de Fred, le "vieux" du groupe, appelé gentiment par ces coéquipiers "Papa". Une collaboration s’en faille, une solidarité, des rires, des émotions nous ont accompagnés tout au long lors de ce weekend. A renouveler. Classement Final : 1 / ERTIPS

: 15h51

2 / LES SYBELLES GO2

: 16h20

3 / TEAM ATEA

: 16h53

4 / SOUL OF TRIBE

: 17h52

5 / XTTR 63

: 18h00

Nous tenons à remercier Monsieur André Braesch (le papa de Mat) pour son accueil, ses conseils et son soutien à Chamonix. Pour vous donner envie pour l’année prochaine, c’est ici : http://www.tvmountain.com/index.php?option=co m_hwdvideoshare&task=viewvideo&Itemid=138& video_id=1312

Mai - Juin 2009

L’étape espagnole du circuit ARWS (Adventure Race World Series) s’est déroulée du 18 au 23 mai. Cinq équipes françaises étaient inscrites pour seulement trois à prendre le départ. En effet, le team ISSY AVENTURE a dû déclarer forfait à peine 10 jours avant le départ suite à la défection de sa féminine. Le team toulousain ABSOLUE RAID – AG2R a connu lui aussi des soucis de blessures et a dû mixer son team pour pouvoir présenter une équipe cohérente au départ. Preuve du bon esprit de camaraderie qui règne dans le petit monde du raid, ABSOLUE RAID – AG2R, composée de Viviane ROGNANT et Simon ACCARIER se verra complétée de Eric MAIRE (RAID NATURE 46) et de moi-même, Patrick LAMARRE, renfort de ISSY AVENTURE. Les autres équipes françaises sont TEAM VIBRAM - SPORT 2000, SPORT NATURE VILLELA-GRAND et SCIENTEC NUTRITION.

Mai - Juin 2009

Le plateau présent au départ à VEGACERVERA est très impressionnant, avec des équipes nordiques d’un très haut niveau, des teams de l’hémisphère sud et des sud-américains, sans compter les très bons VIBRAM- SPORT 2000, made in France, renforcés par un australien, Jarad Kolhar. Dès les préparatifs, ambiance sympa avec des logements en chalets pour 2 équipes et ambiance cantine sur les repas tardifs (horaires espagnols), où nous entâmons les premiers contacts avec les teams internationaux, dont l’équipe Mc Cain, en provenance d’Afrique du Sud, que nous retrouverons très souvent sur la course. Format spécial pour cette course où l’assistance a un rôle réduit mais important, puisqu’elle emporte les bidons (fournis) dans lesquels il faut mettre tout le matériel nécessaire pour les sections concernées. Nous avons 4 bidons étanches (VTT, trek/vertical, kayak et nourriture). Nous ne retrouverons pas tous les bidons à la fin de chaque section, comme la nourriture où il faudra parfois emmener plus de 24H00 de denrées dans nos sacs à dos. Il est strictement interdit de mettre de la nourriture ou boisson ailleurs que dans le bidon approprié. Donc, bonne organisation nécessaire et lecture du road book appliquée et obligatoire sous peine de rapide déconvenue.

BIMBACHE 2009

C’est en fin de nuit que nous arrivons sur le lac Riano, au pied de la sierra du même nom, pour une épreuve atypique où le team va se séparer. Un binôme part en kayak, de nuit, pour poinçonner 2 balises et rejoindre le point de rencontre, alors que le second duo part sur une CO abrupte et nocturne (7 + 7 km). Plus tard, nous échangeons nos long john, gilets et pagaies pour inverser les rôles, au petit jour. Les brumes matinales sur le plan d’eau, dans un écrin sauvage, offrent des paysages magnifiques que nous apprécions vivement, malgré le froid qui nous tenaille.

Le départ s’effectue le lundi à 9H00 en roller (patines) sur 8 km comptant 390 m de dénivelée positif. Le parcours débute dans les gorges de Vegacervera pour finir au col de la Atalaya, qui nous emmène au départ du trek montagnard de 17 km (1180 mD+), en partie sur des crêtes calcaires, qui nous fait découvrir les premiers contreforts de la Cordillère Cantabrique. Vient ensuite le clou du spectacle, en début d’après midi, nous enfilons nos combinaisons néoprènes 5 mm pour le canyon souterrain. Nous nous dirigeons vers l’entrée de la grotte (cuevas) deVALPORQUERO, véritable cathédrale souterraine Léonaise. Nous débutons par le parcours aménagé dans la grotte avant de bifurquer et rejoindre le Curso de Aguas pour dévaler le canyon en spéléo, comptant 9 rappels, quelques portions de bief (nage), une échelle de corde, quelques boyaux et deux beaux rappels au final, en extérieur, sur de belles cascades inondées de soleil et de verdure.. Un très beau souvenir pour tout le monde, même si en version course, nous n’avons pas profité à 100% de ces beautés souterraines, malgré une neutralisation de 2H00 pour cette épreuve technique de 3 km. Suit une section VTT de 51 km et 2000 m de positif, grosse section où nous (ABSOLUE RAID –AG2R) perdrons le contact avec les équipes de tête puisque nous perdrons plus de 2 heures par rapport au paquet en tentant une stratégie pour éviter une partie du dénivelée. Malheureusement, comme quelques autres teams, nous allons nous engluer dans les ronces et le vert foncé pour perdre du temps au final. Section comportant de gros portages où nous avons sans doute passé plus de temps à côté que sur le vélo, dur.

BIMBACHE 2009

La première nuit est passée, nous n’avons bien sûr pas dormi et nous enchaînons à nouveau en bicicleta de montaña pour une session de 49 km et 1090 m de grimpettes dont pas mal en poussette encore. Nous rejoindrons le village de ! ! ! ! où se trouve le gymnase qui sera le lieu de nos 4H00 de repos obligatoire sur la seconde nuit. Nous n’avons rien rattrapé sur les heures perdues lors de notre premier VTT, nous commençons à gamberger et nous nous jetons sur une paëlla préparée par les bénévoles de l’organisation, nous perdons beaucoup de temps sur cette transition et doutons de pouvoir passer la porte horaire du rafting.

Mai - Juin 2009

Avec le recul, nous aurions pu la passe avec un peu moins de salade de méninges, mais nous étions sans doute dans le creux de la vague à ce moment. Passer le raft nous imposait de rajouter 17 km de trek que nous n’avions peut être pas envie, plus ou moins consciemment, de réaliser à ce moment. Soit, nous finissons par partir en kayak, sur 2 modèles imposés et différents, un kayak biplace type plastique auto videur et sit-on-top et un gonflable de type Sevylor. La section commence par une rivière piégeuse où j’ai pris un bain, quelques minutes après le départ, désarçonné du sit-on-top par une méchante branche qui ne voulait pas partager son lit. Simon, mon binôme aquatique, reçut une bonne claque qui tapa sur son casque et lui dévissa la tête. Déjà à moitié dans l’eau, j’ai eu plus peur pour lui que pour moi à ce moment. Arrêté dans un contre-courant, Simon m’attendra et je me remis en selle, son choc avec les branchages avait été plus impressionnant que mauvais, cool. Un peu plus loin, nous débarquons pour contourner un arbre tombé dans la rivière et présentant un caractère dangereux à la navigation. Nous débouchons ensuite sur le lac, pour une bonne partie de bras, dont un segment vent de face, mais le moral revenait doucement et nous fîmes une belle section kayak. A l’arrivée, au débarcadère, nous hissons kayak et pagaies pour repartir avec tout le reste du matos, au départ de la section rafting. Au delà de la porte horaire de quelques minutes, nous enchaînons pour un trek nocturne de 17 km avec une orientation pas très simple et un dénivelée important de 1000 m. Sur cette section, nous croiserons les équipes de tête, dont les sympathiques Sud-Africains du team Mc Cain. Nous rejoindrons le gymnase pour y effectuer nos 4H00 de stand by obligatoire, au cours duquel nous dormirons un peu moins de 3 heures, nos premières heures de sommeil.

Mai - Juin 2009

Nous repartirons à 10H25 le matin, après pile 4H00 de parada obligatoria pour une section roller de 10 km avec « seulement » 310 m de positif. Cette section se déroule tranquillement et nous paraît presque facile. Le sommeil nous a fait beaucoup de bien et nous sommes à nouveau prêt à en découdre. Nous retrouvons à nouveau les Mc Cain pour quelques centaines de mètres lors de l’ascension sur le trek suivant (39 km, + 2740 m). Gros trek avec des sommets aux alentours de 2600 m et des crêtes où la progression n’est pas très rapide. Nos pieds commencent vraiment à être douloureux et nous les avons en partie momifiés pour éviter de les abimer plus encore. Comme toujours, les paysages sont somptueux et les côtes interminables. Nous mettrons 13H00 pour boucler ce trek difficile, très bien mené par Simon qui oriente sur cette section. Sur le premier col, nous rencontrerons Carrick Armer, alias Pyro, photojournaliste pour le mag internet http://www.sleepmonster.com, « an eye on adventure racing ». Ce très sympathique et attachant personnage multicarte nous fera de très belles photos sur les premiers névés de la sierra. « Thanks a lot Pyro ». Nous sommes conscient qu’à l’issue de ce solide trek, nous tenons le bon bout.

BIMBACHE 2009

Nous avons appris les nombreux abandons de teams de haut niveau pour raisons diverses, mais traduisant bien l’engagement de ce raid très typé montagne. Au niveau du team ABSOLUE RAID – AG2R, nous souffrirons aussi d’un manque d’entraînement en montagne, mais notre rythme passe-partout nous permet de rester dans la course. Après ce gros trek, nous retrouvons nos VTT pour la plus longue section, de 61 km et 1750 m de positif. Enorme section jour/nuit où nous aurons la joie de pédaler plus que d’accoutumée, la section étant plus roulante, et les espagnols ayant eu la bonne idée de tracer les montées avec des lacets et non « plein fer » comme certaines portions précédentes. Nous ferons une pause dodo dans un abribus pour dormir 1H30 au milieu de la nuit. Nous retrouvons nos rollers pour l’ascension vers la Sierra de Brana. Pénible ascension vers le refuge de Golobar où nous déchaussons nos patins à 2 reprises pour grimper un peu plus vite, en dépensant moins d’énergie. Seul Eric, increvable et physiquement au moins un cran au dessus de la troupe, fera l’intégralité de l’ascension en roller. A ce moment, notre place est plus ou moins figée. Il nous reste à bien gérer le dernier trek de 17 km (+750m) où nous verrons encore de nombreuses cigognes, en villégiature dans la province d’Aguilar de Campoo. La dernière section de kayak nous tend les bras et les pagaies. Départ à la tombée de la nuit sur le Rio Pisuerga pour déboucher sur la retenue Embalse de Aguilar où la nuit reprend cette sale habitude de confondre tous les reliefs et d’aplanir les îlots, falaises et montagnes en arrière plan en un seul grand mur tout noir.

Nous réussirons néanmoins à faire un carreau sur la plage d’arrivée. Le lac est agité, il y a beaucoup de vent et la traversée est sportive, il ne faut pas faiblir l’allure. Pensant avoir fait le plus dur, nous ne pouvons pas nous relâcher car une spéciale orientation nous attend après le kayak. Nous nous changeons rapidement, en claquant des dents, sous le vent froid et dans l’humidité. La spéciale orientation, de type nordique, est très difficile techniquement. Le terrain ressemble à la forêt landaise et ne pardonne pas les écarts. Gros coup de chapeau à Simon qui réussira à rester concentré tout au long de cette CO de 9 km sur carte précise, aux normes IOF, avec pas mal d’azimuts mais peu de points d’attaques proches de la cible. Dans la nuit, nous abordons la ville d’Aguilar de Campoo et son église au centre. Pour terminer, il nous faut monter tout en haut du clocher, au dessus des cloches, pour descendre en tyrolienne, freinée par notre descendeur. Les cordes nous emmènent sous le porche d’arrivée, cool, la boucle est bouclée, on va pouvoir manger chaud, dormir, soigner ses pieds. Nous rejoignons l’hôtel pour dormir, se restaurer et d’autres tâches moins marrantes comme faire sécher le matos, le trier et charger le camion. Nous retrouvons les autres équipes, l’ambiance est toujours aussi sympa. Nous déjeunons avec les coureurs du team VIBRAM –SPORT 2000, vraiment très sympas et passionnés. Un beau souvenir que ce contact d’après course avec ces stars du raid aventure. L’équipe VILLE-LA-GRAND nous rejoindra en terrasse pour casser la graine avec nous faire tourner plein pot la cuisine de la brasserie.

BIMBACHE 2009

Mai - Juin 2009

Des souvenirs plein la tête et plein les pieds pour cette étape ibérique ARWS, rendue exigeante par son fort dénivelé total de 15 000 m. L’organisation sans faille nous a permis de réaliser une belle course. Cette même organisation sera d’ailleurs récompensée par l’annonce du choix du Bimbache Extrem comme juge de paix pour la finale ARWC 2010. Donc, pour avoir le droit de s’immerger dans le monde sauvage de Castilla y Léon, il faudra au préalable se qualifier sur une autre manche du circuit ARWS.

Un grand merci à l’équipe ABSOLUE RAID –AG2R qui m’aura permis, malgré tout, de participer à cette belle aventure que je classe d’humaine et sportive, au delà de la pure compétition. Bravo à Viviane, la féminine, à qui j’avoue mon admiration, comme à toutes les filles qui courent ce genre d’épreuve, et un « Special Thanks » à Anne-Marie Dunhill, notre indispensable americanoassistante de choc, reporter au sourire et au mental constants, notre toute première supportrice qui nous a grandement facilité nos relations sur place avec les anglo-saxons.

Toutes les infos et classements ici : http://www.meridianoraid.com/raid/bimbache09/en/inic io.html Photos de Anne Marie Dunhill et Carrick "Pyro" Armer http://www.sleepmonsters.com

Mai - Juin 2009

BIMBACHE 2009

MINITEL ROSE The French Machine 01 Elevator 02 Business Women 03 Better Days (Part 2) 04 When I Was Punk 05 Continue 06 Magic Powder 07 Be With You

"Une playlist qui décoiffe ! Rock pur et dur, électro branché… ça sent les vacances, non ? A vous de juger !" Marc.-

THE PRODIGY Invaders must die 01 Invaders Must Die 02 Omen 03 Thunder 04 Run With The Wolves

Ce mois ci, nous vous proposons une play list que vous pourrez écouter sur notre site internet. De la musique choisie par un spécialiste pour vous accompagner lors de vos sorties à l’aide d’un lecteur Mp3, pourquoi pas, laissez vous tenter…

Mai - Juin 2009

La Playlist de Joggermag.fr