Joggermag.fr - EDITION JUILLET-AOUT 2009

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Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous transmettre vos témoignages, une seule adresse email : contact@joggermag.fr

© Photo couverture – Explore Aventure Suède – Patrick Lamarre

Une période de l’année, ou la chaleur met à rude épreuve notre corps et qui rend l’entraînement, plus dur que jamais. Et oui, c’est l’été ! Certains ont pris des vacances, d’autres n’ont pas eu cette chance. Profiter des fortes chaleurs pour faire la coupure de l’inter saison, une habitude traditionnelle qui permet au corps de se régénérer et de récupérer un nouveau mental. Cet été, l’information sportive est riche d’un Tour de France marqué par la confrontation Contador-Schlek-Armstrong, par un championnat du monde de natation aux résultats mitigés pour les Français, et par un championnat du monde d’athlétisme à Berlin, dans le stade mythique où Jesse Owens dans un contexte de xénophobie avait corrigé à lui seul, l’Allemagne d’Hitler. Une édition qui sera enrichie aussi d’un évènement important dans le monde du canicross, le Trophée des Montagnes avec la victoire de Jean Philippe Deshayes, notre chef de rubrique Cani et les France élite d’athlétisme avec l’interview d’une coureuse hors normes réalisé par notre rédactrice en chef, Béatrice Glinche.

JOGGERMAG.FR INFOS SPORTS Association Siège Social : 110 chemin de la colle 83330 EVENOS Téléphones : 04-94-90-35-94 ou 06-11-60-07-40

Dans cette 2ème édition à la parution bimensuelle, les membres de la rédaction vous proposent de vivre de l’intérieur, des évènements moins médiatisés mais dont la qualité technique et humaine vous transporte pour partager cette aventure avec eux. Au nom de toute l’équipe je vous remercie pour votre fidélité à notre magazine, votre magazine, car sans votre soutien, nous ne pourrions pas vivre notre passion et la partager avec vous.

CONTACT Email : redaction2009@joggermag.fr

Directeur de publication : Jérémy Ruiz

Nous vous souhaitons une bonne lecture… Prochaine édition, fin octobre avec dossier sur l’UTMB 2009, Raid Amazones, Europe de Canicross et Raid Courrier du Sud.

Rédactrice en chef : Béatrice Glinche

Responsables Sponsors, partenaires et administratifs : Cédric Soria, Christelle Macannuco, Nady Berthiaux… Consultants sportifs : Morgan Ballager, Sophie Scanaruza, Michel Spada, Clément Sintes. Sections Tests et Médical : Patrick Lamarre, Delphine Gallet, Béatrice Glinche, Christophe Lefranc, Jennifer Berthiaux, Anne Sophie Collet, Yvan Debien… Journalistes : Naëlle Berthiaux, Axel Pittet, Patrick Lamarre, Franck Salgues, E.P Marchand, Béatrice Glinche, Alain Heurteux, Stéphane Dumortier, Alexandra Flotte, Jean Philippe Deshayes, Philippe Cordero, , Michel Tignol, Lionel Eveno, Jérémy Ruiz, Nicolas Perez, Adeline Marchal, François Le roux, Luc G. Damien…

Juillet - Aout 2009

Organisateurs, Clubs, Associations : Envoyez nous dès Septembre, l’annonce de votre évènement pour qu’il paraisse dans notre calendrier « Joggermag 2010 ». L’édito : Point de vue et équipe de rédaction



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Actualité

Santé Forme

P 4 - 5 : REGARD

P 36 - 37 : BILAN MEDICAL - RENTREE

P 6 - 9 : LES DERNIERES NEWS

P 38 - 39 : INFOS PRATIQUES

P 10 - 11 : CHEZ LES TRAILEURS

P 40 : COTE CUISINE

P 12 - 13 : 20ème TRAIL DU GRAND DUC P 14 - 15 : FRANCE DE PISTE ELITE (ANGERS)

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P 16 - 18 : MONDIAUX DE BERLIN 2009

Dossier

P 19 : CHEZ LES JEUNES P 20 - 21 : SUR LE FRONT DU DOPAGE P 22 - 23 : CREER UNE EQUIPE DE RAID ?

RUBRIQUE « EQUIPEMENTS » Patrick Lamarre, Pilote d’hélicoptère et membre du très sympathique Team Issy Aventure – Grany, nous fait partager sa découverte de lunettes incassables sur le marché… ENQUËTE !!!

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RUBRIQUE « CANI-CROSS » Dédiée au sport et loisirs canins… Retrouvez Jean Philippe Deshayes, récent vainqueur du Trophée Montagne 2009. Le champion Franche Comté Canicross nous fait vivre la course de l’intérieur…

P 29 - 35 : AVENTURE EXPLORE SUEDE Un raid multi sports pas comme les autres en Suède, une équipe hyper motivée et sympathique, ça donne un superbe article made in Issy Aventure…

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Sommaire Juillet - Aout 2009


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Entraînement

P 41 - 43 : AMELIORER SA RESPIRATION P 44 - 46 : OBJECTIF MARATHON DES ALPES MARITIMES -

Carnet de route et plans d’entrainements…

P 47 : DEBAT DU MOIS : FAUT IL OBLIGATOIREMENT S’ETIRER ?

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Journal des courses

P 48 - 53 : LA CHABLAISIENNE AVENTURE 2009 P 55 - 57 : RAID DU VVD (24) P 58 - 61 : COURRIER SUD (MAROC) PREPARATION P 62 - 63 : TRAIL DU PAYS D’ARGONNE 2009 P 64 - 65 : UTMB DERNIERES NEWS P 66 - 69: RAID DE LA LICORNE 2009

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Bonus : Play List en lecture sur le site www.joggermag.fr

Merci à tous nos partenaires car l’aventure ne pourrait être ainsi sans vos contributions. Merci à nos lecteurs pour vos messages d’encouragements… Quand on aime, on ne compte pas !

Sommaire Juillet - Aout 2009

Juillet - Aout 2009


N’hésitez pas à nous faire parvenir vos photos prises sur un évènement ou lors de vos sorties en plein air… Envoyez nous vos photos à : visuel@joggermag.fr

VISUEL JUILLET AOUT Juillet - Aout 2009


VISUEL JUILLET AOUT Juillet - Aout 2009


Construit autour de Lance Armstrong, le futur team RadioShack pourrait avoir une forte coloration Astana. Outre Levi Leipheimer et Chris Horner, qui pourraient rejoindre leur compatriote dans les jours qui viennent, l'équipe américaine devrait engager le Lituanien Tomas Vaitkus et le Suisse Grégory Rast. «Thomas Vaitkus est sûr de venir, et Grégory Rast devrait l'accompagner, a expliqué le directeur sportif Dirk Demol au quotidien belge Het Nieuwsblad. Notre objectif reste le Tour, mais nous souhaitons également bien figurer dans les classiques.» Dans cette optique, RadioShack souhaiterait engager des coureurs belges spécialistes des courses d'un jour. Double vainqueur sortant du Tour des Flandres, Stijn Devolder possède le profil mais Demol a indiqué qu'il serait difficile de faire signer des coureurs actuellement sous contrat. L'ancien champion de Belgique est lié avec la Quick Step pour la saison 2010.

Mehdi Baala, qui avait terminé à la septième place du 1500 m aux Mondiaux de Berlin le 19 août, a décidé de mettre un terme à sa saison en raison d'une méforme persistante. Victime d'une entorse de la cheville gauche fin mai, suivie d'un décollement de l'aponévrose, Baala, 31 ans, n'a réalisé aucune bonne performance cette saison. «Il a consenti énormément d'efforts pour revenir mais les résultats, à l'exception de la réunion de Monaco [3'30''96, le 28 juillet, 3e performance de l'année, ndrl], n'ont jamais été à la hauteur des espérances», a souligné mardi son agent Alain Blondel. Medhi Baala, déjà sacré lors des Euros 2002 et 2006, «va désormais se reposer avant de se projeter sur la saison 2010, au cours de laquelle il tentera de réaliser un triplé inédit sur 1500 m aux Championnats d'Europe», a-t-il également expliqué.

Juillet - Aout 2009

Même si Paula Radcliffe a remporté le semi-marathon de New York le 16 août, cela n'a pas suffi à la rassurer sur sa condition physique avant les Mondiaux. Paula Radcliffe, la détentrice du record du monde de marathon (2 h 15 min 25), ne participera pas aux épreuves des championnats du monde d'athlétisme, a annoncé jeudi la fédération britannique. Après avoir subi une opération au pied pendant le printemps, l'athlète n'a pu se préparer dans de bonnes conditions. "Je suis juste dévastée de ne pas pouvoir être prête à temps, et surtout de devoir renoncer si près du rendezvous", a expliqué Radcliffe. "Toutefois, je ne regrette pas cette intervention qui va me permettre de revenir à 100 % pour courir et gagner encore et de continuer jusqu'aux JO de Londres en 2012", a-t-elle expliqué dans un communiqué transmis sur le site de UKA. La dernière année a été dure pour Radcliffe : la championne du monde du marathon en 2005, victime d'une fracture de fatigue en 2008, n'avait pris que la 23e place du marathon olympique à Pékin. Les dernières infos…


Lors des derniers Championnats du Monde à Berlin, des grands favoris se sont parfois fait peur lors de séries qualificatives, et malheureusement souvent par une mauvaise gestion de course étonnant quand on évolue au niveau mondial !!! On aura vu plusieurs fois des coureurs ou coureuses essayant de forcer la porte comme on dit dans le jargon athlétisme… Retour sur les faits... Natalia Rodriguez a passé en tête la ligne d'arrivée du 1 500 m, à Berlin. Mais l'Espagnole a un peu forcé le passage à la corde dans le dernier virage, entraînant la chute de l'Ethiopienne Gelete Burka. Elle a donc été disqualifiée et privée du titre mondial, quelques minutes après la fin de la course. Une sanction logique, qui permet à la Bahreïnienne Maryam Jamal de récupérer la médaille d'or, la Britannique Lisa Dobriskey devenant médaillée d'argent. Shannon Rowbury, quatrième de la course, est donc auréolée du podium. Pour Burka, qui menait la course, cette décision ne change rien, en revanche.

La sud-africaine Semenya, médaille d'or sur le 800 m des Mondiaux de Berlin le 19 aoûit 2009

JOHANNESBURG — Un millier d'amateurs dansant et chantant attendaient, à l'aéroport international de Johannesburg, le retour de la coureuse sud-africaine Caster Semenya, sacrée mercredi dernier à Berlin championne du monde du 800 mètres mais qui avait été soumise à un test de féminité par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

Les dernières infos…

Rodriguez tente de consoler Burka, qu'elle a légèrement bousculée, avant de fondre elle aussi en larmes, consciente qu'elle n'aura pas le titre mondial

C’était à Berlin devant des millions de téléspectateurs, La sud Africaine Caster Semenya remportait le 800m haut la main avec un record du monde effleuré. Cette jeune femme répondait à Nelson Monfort à l’issue de sa course en série et elle avait marqué les esprits par son allure et sa voix masculine. En attendant les résultats des tests de féminité menés par la fédération internationale d’athlétisme, le quotidien britannique «The Daily Telegraph» annonce que des analyses effectuées avant les mondiaux révéleraient un taux de testostérone trois fois supérieur à la moyenne féminine chez Caster Semenya. Plus grave encore, le journal rappelle que l’entraîneur de la Sud-Africaine, Ekkart Arbeit, est accusé par une ancienne athlète est-allemande d’être à l’origine de son changement de sexe après une prise massive d’anabolisant. C’est effrayant mais si son taux d’hormones était avéré, elle se verrait retirer le titre de championne du monde pour être remis à la seconde, la kényane Janeth Jepkosgei BUSIENEI. Affaire à suivre…

Juillet – Aout 2009


L'Américaine Sanya Richards est devenue, à Berlin, championne du monde du 400 m (49''00) pour la première fois. La Jamaïquaine Shericka Williams (49''32) a pris la médaille d'argent. Le bronze est revenu à la Russe Antonina Krivoshapka (49''71). La grande rivale et bête noire de Richards, la Britannique Christine Ohuruogu, n'a jamais été dans le rythme de ce tour de piste mené de bout en bout par l'Américaine. La championne olympique 2008 et championne du monde sortante n'a pris que la 5e place (50''21). Avant ce premier titre planétaire, Richards avait connu plusieurs déconvenues dans des grands rendez-vous qu'elle avait pourtant abordés en grande favorite comme à Pékin (bronze) et lors des Mondiaux 2005 (argent). En 2007, à Osaka (Japon), elle n'avait participé qu'au relais 4x400 m, ratant sa qualification en individuel lors des sélections américaines à cause d'un virus.

"Un moment important des compétitions sportives", commente-t-il, "parce tout était réuni". "Nous avions un athlète exceptionnel en la personne d’Usain Bolt mais surtout nous avions une contestation très forte parce que l’Américain Tyson Gay (9.71) n’était pas venu là pour faire de la figuration et on voyait remonter en puissance un autre Jamaïcain, Asafa Powell (9,84), qui a été en son temps recordman du monde de la discipline", explique-til.

Roger Bambuck (gauche), ici lors de la finale du 100 m aux JO de Mexico le 14 octobre 1968. La médaille d’or revient à l’Américain Jim Hines (4e en partant de la gauche), alors premier sprinteur à passer sous la barre des 10 secondes, avec un chrono de 9,95. Un record qui sera inégalé pendant 15 ans. A l’époque, son chrono était de 10 secondes tout rond, se souvient Roger Bambuck, co-recordman du monde du 100 m à Sacramento, en 1968. Plus de 40 ans après, l’ancien athlète français était devant son poste de télévision le soir pour assister à cette finale incroyable aux championnats du monde de Berlin, remportée par "la fusée" Bolt.

Juillet - Aout 2009

42 centièmes séparent le record de Roger Bambuck (10 secondes) de celui d’Usain Bolt (9,58), "mais il faut ramener ça en mètres", nuance l’ancien athlète français. "Entre Usain Bolt et moi il y a 8 mètres d’écart […] Nous, nous étions dans une période préhistorique de la course à pieds. Par rapport aux grands sprinters d’il y a 30 ans, et bien il (Bolt) nous met 8 à 9 mètres !". Certains spécialistes estiment qu’il sera difficile, voire impossible, de faire mieux que ce chronomètre devenu depuis hier soir légendaire. Mais le Jamaïcain dit lui même qu’il battra son propre record et fera bientôt 9 secondes 40. Roger Bambuck y croit. "Chaque fois qu’un record tombe, on rentre dans un monde nouveau, dans un monde inconnu". Dans les années 50, les scientifiques affirmaient "que jamais un homme ne mettrait le pied sur la lune… et pourtant", rappelle l’ancien champion de France et d’Europe. Cela prendra le temps qu’il faut mais "un jour, Usain Bolt ou un autre battra le record actuel", assure-t-il.

Les dernières brèves…


Même s'il a abandonné dimanche, lors de la dernière étape du Tour d'Irlande, Lance Armstrong continue de faire parler de lui à Dublin. Présent dans la capitale irlandaise pour une conférence de trois jours sur la lutte contre le cancer organisée par sa fondation Livestrong, le Texan a organisé un flash mob dans le Phoenix Park. «Bonjour Dublin. Qui veut rouler cet après-midi ? Moi, ça me dit. 17h30 au croisement de Fountain Road et Chesterfield Avenue. À tout à l'heure», avait ainsi écrit en début de journée le septuple vainqueur du Tour sur son Twitter. Résultat : un millier de cyclistes ont roulé à ses côtés dans le plus grand parc urbain fermé d'Europe. La semaine dernière, l'Américain avait organisé le même type de rassemblement spontané dans la banlieue de Glasgow. Malgré la pluie, plusieurs centaines de cyclistes amateurs l'avaient déjà accompagné.

Il fut question pendant quelques mois de modifier quelque peu le parcours du Grand Raid 2009 et de revenir à l’ancien tracé, celui qui passait par la terrible montée de la Roche Ecrite. Cette ascension de 3 kilomètres au pourcentage énorme qui a tant fait parler d’elle à la Réunion… et ailleurs. Les protecteurs de la faune et de la flore auront eu le dernier mot : un petit oiseau au doux nom de « Tui–Tui» ayant trouvé refuge de ce côtélà de l’île il n’est pas possible d’imaginer passer en grand nombre sur son territoire. Bref on revient donc au même parcours que 2008 avec passage dans Mafate et prolongation vers Deux-Bras avant de remonter sur Dos d’Ane.

Attention, attention ! L'ouverture des inscriptions pour le marathon de Marseille, qui se déroulera le 18 avril 2010, commence dès le 18 septembre. Petites précisions : le nombre d’inscription est limité à 7000 coureurs et 1000 tee-shirts de la marque Odlo seront offerts aux 1000 premiers inscrits. Au niveau du parcours, quelques changements ont été effectués afin de le rendre plus esthétique.

Les dernières brèves…

Et quel exploit : il a rallié Montivilliers, près du Havre à Istanbul en 53 jours, 5 heures et 10 minutes ! 3 230 km en courant ! Il est arrivé précisément mercredi 29 juillet à 13 heures à Istanbul (midi heure française). La ligne d’arrivée était fixée à « Sul ta ma met », « la mosquée bleue » comme elle est appelée par les Stambouliotes ; elle est située en bas du Bosphore, près de la mer de Marmara. Une fois sa performance accomplie, Patrick Malandain a déclaré : « c’est énormément d’émotions, j’ai du mal à réaliser que je suis arrivé. C’est une très belle joie, je suis heureux d’avoir réussi ce défi ». Paradoxalement, il ajoute, un brin nostalgique : « je ressens certes beaucoup de bonheur mais également une grande tristesse ; c’est très dur de se dire que c’est fini ». Après quelques secondes de silence, il reprend : « juste avant de franchir la ligne d’arrivée, je me suis remémoré tout mon parcours depuis le début, tous les efforts que j’ai consentis. Et ce n’est pas facile de se dire que tout s’arrête. Quand je suis arrivé hier, j’étais plus mal que bien ». Il faut dire que Patrick était sous pression depuis le début de son aventure car il voulait à tout prix arriver au bout. Avec cette arrivée, « tout le mental s’est subitement relâché ; le corps aussi soudainement. Tout cela est éprouvant moralement et nerveusement ». Mais en ce jeudi matin (30 juillet), ça va déjà beaucoup mieux, il commence à « digérer » son exploit. Le retour en France en camping-car est programmé pour le vendredi 31 juillet. Mais avant cela, Patrick et Fabienne feront une halte à l’Ambassade de France à Istanbul, où ils seront reçus par l’Ambassadeur de France ; « il est prévu une petite cérémonie et un petit pot pour me féliciter », sourit Patrick. Le retour vers Montivilliers sera évidement beaucoup moins éprouvant que le chemin aller ! Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il restera inactif : « je vais courir environ 5-6 km par jour ; il faut que le corps se désintoxique progressivement de la course au pied. Il ne faut tout arrêter subitement sinon le corps ne comprend pas ce qui se passe ». Patrick tient à remercier « du fond du cœur » toutes les personnes de qui l’ont encouragées et soutenues tout au long de son périple. « Merci encore » ajoute t-il la voix émue en concluant : « à bientôt ! ».

Juillet – Aout 2009


09/08/2009

Courchevel X Trail 53 et 30 km : En début de semaine, les prévisionnistes de Météo-France annonçaient encore un week-end exécrable sur les Alpes du nord. Fort des intempéries qui avaient mis à bas nombre d’épreuve le dimanche 2 août (trail de Fis, mont Cenis, marathon Chaberton), les organisateurs des Courchevel X Trail avaient décidé de garder le cap et tout mis en œuvre pour que l’épreuve se tienne quelque soient les conditions : complément de balisage, multiplication des postes de signaleur, renfort de liaison radio. L’expérience de leurs quatre premières éditions garantissait également une certaine sérénité à la direction de course.

Dawa Sherpa, vainqueur de l’édition 2009

Les absents ont toujours tort. Telle était la conclusion à tirer en ce dimanche matin au pied des quatre tremplins de saut à ski de courchevel. Contre toute attente, après les averses nocturnes du début de nuit, les étoiles envahissaient le ciel. Dès 4 h30, le peloton s’étirait à la lueur des frontales. Rapidement le duo Sherpa-Daviet prenait les commandes pour ne plus les lâcher jusqu’à l’arrivée. Gérard Brunodet, des Cervino Trailer (Italie) restait quant à lui à vue sans toutefois pouvoir revenir. L’agilité du roi Dawa faisait alors la différence sur les crêtes de Montcharvet et l’ascension du dernier sommet, la dent du Villard pour remporter le 53 km, en 6h35 minutes. Sur le 30 km, la bonne humeur régnait au fil des ravitaillements. Peu après le passage des lacs Merlet et Pêtre, dans le parc national de la Vanoise, c’est l’accordéon qui accueillait les coureurs dans l’alpage. Un peu plus loin, les vaches regardaient passer les trailers sur fond de glacier. La course restait serrée, mais les deux savoyards Guillaume Provost et Tanguy Roche maintenaient à distance leurs poursuivants pour finir respectivement en 3h26 et 3h27. Le rendez vous est déjà pris pour une nouvelle édition des X Trails le dimanche 8 août 2010.

Juillet - Aout 2009

15/08/09

Après une première édition marquée par une météo capricieuse, le "Trail des 3 cols" a été rebaptisé "Trail des Hauts Forts", avec 2 nouveaux parcours empruntant des chemins roulants, des montées franches, des singles tracs et des descentes techniques. Un parcours très varié pour cette jeune épreuve tracée autour du point culminant du fameux Portes du Soleil. Avec un grand parcours de 42kms pour 2700 m de dénivelé, le Trail a même obtenu le label qualificatif UTMB 2010. Les conditions étaient réunies pour faire une belle épreuve. Et ce fut le cas ! Les offices de tourisme de Morzine et d'Avoriaz ont travaillé conjointement pour que ce Trail trouve sa place dans le calendrier. La chaleur annoncée avait incité les organisateurs à renforcer les ravitaillements qui ont été fort appréciés : boissons bien sûr mais aussi une petite touche locale en produits régionaux tels que le saucisson ou la tomme de montagne.

Du coté du Trail…


On ne nous avait pas menti non plus sur la beauté des paysages, qui étaient à la hauteur des efforts consentis : de magnifiques paysages naturels (point de vue sur les dents du Midi, les Dents Blanches, le Mont Blanc) et la remontée finale avec Avoriaz en point de mire, station à l'architecture unique. Les participants ne s'y sont pas trompés, ils étaient près de 240 inscrits sur l'une des 2 courses. Le petit parcours de 21kms a eu la préférence des coureurs : ils étaient 170 au départ. C'est le Haut Savoyard Stéphane Avrillon, habitué des podiums qui l'emporte en tout juste 2h devant Davide Ansaldo, Fred Peillex prend une belle 3ème place. A noter l'excellente 14ème place au scratch d'Aurélie Jacquier à 18 minutes du vainqueur et qui l'emporte chez les filles. Sur le 42 km, la course a été plus limpide ; dès le passage du col du Fornet en début de course, Régis Coumenge et Bruno Despinasse avaient pris les commandes. L'écart entre les deux restait très faible jusqu'au ravitaillement de Morzine au 32ème kilomètre. La chaleur faisait son effet et les coureurs en gardaient sous le pied avant d'entamer la difficile remontée finale vers Morizette qui annonçait l'arrivée à Avoriaz. Derrière David Martin et Guillaume Nain se disputaient la 3ème marche du podium sans pouvoir contester la victoire, et c'est le Haut Savoyard qui prenait le meilleur en fin de parcours. Chez les féminines, la locale Agnès Bardy s'impose devant Laurence Hoffman et Dominique Richard, un podium qui se tient en 12 minutes. Les organisateurs avaient prévu un barbecue géant à l'arrivée de quoi assurer la bonne humeur et la convivialité. Les premières impression des coureurs sont positives et incitent les organisateurs à préparer une nouvelle édition en 2010.

20/06/09 La 2éme édition du Grand Trail des Ecrins dans le Pays des Ecrins (Hautes-Alpes) s’est déroulée les 20 et 21 juin sous un beau soleil au coeur des magnifiques montagnes du Pays des Ecrins. Plus de 150 coureurs au départ pour une qualification sur deux jours au meilleur des temps. Après une épreuve hier de 40 km et 4200m de dénivelée positive, les concurrents ont couru aujourd’hui sur 45 km et une dénivelée de 2200m. Le Grand Retour de Corine Favre ... Le Grand Trail des Ecrins est une course à pied de montagne réputée pour la difficulté de son parcours. Cette année le Trail est marqué par le retour de Corine Favre grande gagnante des deux journées qui après son accident lors de l’ascension du Mont Pumori à l’automne, réalise les meilleurs temps chez les femmes. Dawa Sherpa du Nepal Team premier la première journée ne finira que deuxième après avoir perdu son chemin.

Homme François d’Haene Team Novalais en temps cumulé de 8h42mn59s Dawa Sherpa Nepal Team en temps cumulé de 8h59mn06s Arnold Bonnin en temps cumulé de 9h28mn44s

Femme

Une information de premier ordre pour les passionnés de l’ultra endurance. C'est officiel, les 24 heures de Brive ont été sélectionnées pour être le lieu des 8e championnats du monde IAU de la discipline en 2010. Une forme de consécration pour une organisation en tous points remarquable.

Corine Favre Team Lafuma en temps cumulé de 10h33mn15s Alice Garnier UTSR en temps cumulé de 11h52mn11s Evelyne Debel FLAT en temps cumulé de 12h45mn12s

Du coté du Trail…

Juillet – Aout 2009


Il est 5h10 ce dimanche 28 juin et le départ du 20ème GRAND DUC, l’un des Trails les plus anciens et les plus secrets organisés en France vient d’être donné. Ce sont 200 coureurs solitaires qui s’élancent pour 72 km de course et 5.000 m de dénivelé positif. A 6H00 du matin, c’est au tour des concurrents faisant la course en duo de s’élancer. Ils sont 75 à prendre le départ et seront relayés, à mis parcours, par un autre coureur. Enfin, à 7h00, ce sont les coureurs en équipes de 5 qui s’élancent, bien décidés à fondre sur les duos et, un peu plus tard, sur les solos. Ce sont donc près de 650 concurrents qui s’élancent, seuls, à deux ou à 5 sur un parcours tout simplement exceptionnel.

Au fait, je me dois de préciser que la particularité du Grand duc est de proposer un nouveau parcours tous les ans ! Une véritable prouesse pour les organisateurs (170 bénévoles, dont Cartusiana, le bureau des accompagnateurs de Chartreuse, pilotés par Chartreuse Tourisme) qui assurent, depuis 20 ans, le succès de cette course atypique. L’objectif des organisateurs est de faire découvrir les sentiers et paysages de Chartreuse à tous les coureurs et avec plus de 1000 km de sentiers balisés, ce ne sont pas les idées de tracé qui manquent. Pour la 20ème, on part tout d’abord à l’assaut de la dent de Crolles sur la réserve des hauts de Chartreuse. Puis, direction le grand som, avant de passer au Charman Som et près des lances de Malissard. Au dessert, un petit tour près de Chamechaude (point culminant de la Chartreuse), histoire de compléter le passage à proximité des 4 sommets de Chartreuse à plus de 2000 m !!!

Juillet - Aout 2009

20eme Trail du Grand Duc…


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Les kilomètres défilent et tout se passe bien, malgré un terrain rendu glissant par les pluies de la veille. Pour ceux qui jouent la gagne, à peine le temps de regarder les magnifiques paysages qui se succèdent (levé de soleil sur la dent de Crolles, cascades de St Même, mer de nuage, vue plongeante sur le monastère de la Grand Chartreuse, …) A peine 9h54 minutes de course et Olivier CORDEUIL (32 ans) originaire du Sappey en Chartreuse franchi déjà la ligne. En tête depuis le départ, il laisse le second à 32 minutes et le troisième à 1h12. Chiffre incroyable, il ne rend que 2 minutes aux vainqueurs par équipe de 2 hommes qui s’adjugent la course en 9h52. La relève est assurée pour la famille Cordeuil puisque le petit frère d’olivier, Dominique et sa sœur Emilie s’adjugent la seconde place du classement duo mixte avec un temps de 11h55. Les arrivées se succèdent et les visages ne mentent pas : des sourires, de la joie, des remerciements et des yeux pétillants, remplis d’étoiles. Noel est encore loin, et ce ne sont plus des enfants ! mais pourtant… On ne m’avait pas menti. Cette course a une âme, à l’image de la Chartreuse, mystérieuse, secrète et préservée. Pour la 21ème édition, nul doute que les organisateurs devront, à nouveau, refuser des coureurs (200 cette année). Avec une limite à 650 partants, la Chartreuse ne s’offre pas si facilement…

20eme Trail du Grand Duc…

Juillet - Aout 2009


Joggermag était présent aux Championnats de France Elite à Angers. On aurait pu interviewer un champion, on aurait pu résumer une course… mais on a préféré raconté le parcours d’une athlète d’exception, qui court depuis 30 années…

Au détour du Championnat de France élite à Angers, rencontre avec une athlète pas comme les autres, enfin… qui nous ressemble quand même beaucoup !?! Il est 20H, jeudi 23 juillet 2009. Stade du Lac de Maine à Angers (49), le 5000m femmes (finale directe) vient de sacrer BARDELLE Christine du Ales Cévennes Athlétisme, Championne de France en 16'35''24 (minima pour les mondiaux de Berlin 15’10). 5ème de cette course, en 16'57''22 du Pays De Paimpol Athlétisme… Béatrice Céveno, 42 ans. Portrait d’une athlète pas comme les autres, où en 2008, sa perf l’aurait installée sur la 2ème marche du podium ! Un parcours d’athlète, où, à terme, chacun se retrouve… Après de nombreuses victoires, de nombreux titres (championne de France de Marathon en octobre 2008 en 2H45’), à 42 ans, maman de 3 enfants, Joggermag a rencontré une athlète bien dans sa peau, malgré des hauts et des bas (un peu comme tout le monde), Béatrice Céveno a toujours rebondi, jugez plutôt :

Juillet - Aout 2009

J’ai débuté l’athlé à 12 ans, en UNSS à Dol de Bretagne, j’avoue avoir accroché très vite à la mentalité, l’ambiance… on ne doit qu’à soi-même son résultat Depuis le moteur n’a cessé de tourner… enseignante en sports à Paimpol (22). Contrairement à mes débuts, ce qui me plait maintenant en athlé club et scolaire, c’est la polyvalence exigée pour les plus jeunes, un triathlon (course, saut et lancer) qui développe harmonieusement le corps et surtout l’esprit sportif, la solidarité ». Béatrice évoque sa fin de carrière à demi-mot : « je me projette dans la transmission de mon savoir, de mes expériences sportives, je me prépare inconsciemment à devoir arrêter un jour et il y a comme une nécessité, une logique de transmission ».

FRANCE DE PISTE ELITE…


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Depuis cette année, elle encadre au club du Pays de Paimpol Athlé et avoue donne de son temps après avoir tant reçu. «De par la fatigue nerveuse, il met plus difficile de suivre les athlètes que de courir mais l’émotion est conservée et ça me plaît» précise t’elle.

D’abord un combat avec soi-même Au-delà du résultat, Béatrice Céveno se fixe des objectifs très perso mais qui se retrouve chez pas mal d’athlètes ou entraîneurs après des années de pratique et d’abnégation : Leitmotivs simples tel que l’hygiène de vie, le combat avec soi-même, se dépasser tout en restant joueuse et combative. Avant, entre le cross et la piste, j’étais toujours à fond. Avec la course sur route, avec les années, la gestion de course est plus facile car on fait appel à l’endurance, une qualité innée qui amène moins de fatigue et surtout plus de plaisir !

L’esprit club L’étape club est importante dans la vie d’un athlète, on y acquiert une base technique, des qualités de vitesse de pieds, on y apprend le respect, bref l’esprit club qui prévient aussi les blessures et permet la longévité de l’athlète. Plutôt sage ce résumé fait par Béatrice sur les principes fondamentaux qui assoient la vie de l’athlète. Son parcours sportif l’amène à regarder en arrière et à considérer que les étapes qui ont jalonné sa carrière, ont été essentielles même si sur le moment on ne le voit pas directement. « J’ai eu mon lot de blessures plus ou moins graves mais ma rupture de l’aponévrose plantaire m’a obligé à me poser. J’ai mieux géré mes saisons et les blessures ont diminué. J’ai repris plaisir en faisant quelques courses à l’étranger, sur mes lieux de vacances par exemple, le moral est revenu au top le plaisir en plus.

Centre d’entraînement du Conseil Général des Côtes d’Armor Les blessures qu’elle perçoit comme des ombres dans sa carrière, s’estompent. « Ce qui m’a aidé à tenir, malgré mes douleurs et à revenir au top de ma forme, c’est de participer aux différents regroupements des athlètes du 22 (parrainé par le Conseil Général des Côtes d’Armor). Il règne une bonne ambiance au sein du groupe élite (les qualifiés aux championnats de France) et au futur, entraîner ce team ne me déplairait pas ...

Qualifiée sur 5000m aux Frances Elite… Blessée cet hiver à un tendon d’Achille, et sans entraînement depuis son semi marathon de Fort de France (novembre 2008)

FRANCE DE PISTE ELITE…

Béatrice a repris progressivement le footing, la natation et le vélo en mars 2009. « Ce fut un long arrêt bénéfique, j’ai fait une première sortie au « triathlon sprint » de Cesson (35) mi mai, et sortie avant dernière de l’eau, j’ai remonté 40 filles… bon pour le moral ! ». Puis au 1er tour des interclubs, j’ai fait le 3000 en 10’19, sans pointes, tranquille avec une stratégie de course pour me tester (2ème partie plus vite - 4’53 au 1500m). Qualifiée pour les N1 après sa victoire aux Frances N2 à Lamballe, en 17’03 malgré le vent, Béatrice n’a pu éviter un « stop and go » pour assurer sa présence aux Frances à Angers : Tendon enflammé, arrêt total de 5 jours, mésothérapie, course dans l’eau de mer, bref, la sagesse l’a aidé à préparer sa dernière sortie sur piste. Epilogue Depuis les Frances ? Une ultime participation officielle : le « 20 kms de la Côte de granit rose », parcouru le 26/07/2009 à PerrosGuirec … en 1h16'04'', 2ème au scratch mais 1VF ! Repos pendant un mois (mise à part une ou 2 courses d’été sur son lieu de vacances (opportuniste et surtout mordu de l’athlé), chaussures cachées (sic), natation et vélo quand même… histoire d’éviter l’opération programmée en septembre pour le tendon récalcitrant ! « Il est difficile de concilier vie de famille et athlé à haut niveau, les entraînements et les soins kinés prennent du temps, j’essaie de ne pas culpabiliser mais quand je ne rentre le soir à la maison mais ce n’est pas toujours facile à vivre ». Depuis 30 ans, le virus de l’athlé ne l’a jamais quitté… mais la réflexion et la sagesse, lui sont devenues indispensables pour durer dans un sport où les blessures peuvent vous arrêter, vous décourager…

Juillet - Aout 2009


Bons résultats pour l'Allemagne

Devinette : qui a été la grande star des Mondiaux ? Quelques indices pour ceux qui calent : il est grand, Jamaïcain et sprinteur. Comme cela avait déjà été le cas aux Jeux de Pékin en 2008, Usain Bolt a éclaboussé la compétition de son talent et de son charisme. Un faux départ en demi-finale a fait frémir le stade olympique. Pour le reste, le triple champion olympique a étalé toute sa classe. Et est devenu triple champion du monde. Les 9''69 et les 19''30, réalisés en Chine, avaient pris une conotation extra-terrestre. Ils sont pourtant à ranger déjà aux rayons des souvenirs. Usain Bolt a enlevé le 100m en 9''58 et le 200m en 19''19. Et il a aussi gagné le 4x100m avec Steve Mullings, Michael Frater et Asafa Powell. Personne ne peut plus courir à sa hauteur. Usain Bolt ? Ah ! oui, le point jaune là-bas au loin... Comme l'an passé, la "Foudre" a emmené avec lui une sélection de Jamaïque souveraine en sprint. Chez les femmes, Shelley-Ann Fraser a enlevé le 100m puis le 4x100m (avec Facey, Bailey et Stewart). Les filles se sont mis également à dominer les haies (Foster-Hylton sur 100m haies, Walker sur 400m haies). Au total, les Jamaïcains ont obtenu treize médailles.

Juillet - Aout 2009

Dépassés, les Etats-Unis n'ont pu miser que sur Allyson Felix pour contrer l'armada jaune et verte. Cette dernière a empoché le titre mondial du 200m pour la troisième fois consécutive.

Les Américains ont cependant conservé la mainmise du 400m. Un an après son titre olympique, LaShawn Merritt a été sacré champion du monde. Sanya Richards, qui attendait depuis de nombreuses années, une médaille d'or individuelle s'est également imposée sur le tour de piste. Comme la Jamaïque, l'Allemagne est une autre nation sortie grandie à l'issue des Mondiaux. A domicile, la sélection germanique a raflé neuf podiums dont deux médailles d'or (Robert Harting au disque, Steffi Nerius au javelot).

La cheville de Wlodarczyk Kenenisa Bekele a confirmé sa suprématie sur le fond. Et peut être maintenant considéré comme le plus grand coureur de la spécialité. A Berlin, Bekele a remporté le 5 000m - une première pour lui - et le 10 000m -

MONDIAUX D’ATHLETISME DE BERLIN 2009…


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pour la quatrième fois d'affilée. Blanka Vlasic a, elle, récupéré, le leadership du saut en hauteur. Après son échec à Pékin l'été dernier, elle n'a laissé à personne le soin de lui prendre son titre mondial. Son duel avec la Russe Chicherova et l'Allemande Friedrich a été l'un des temps forts des Mondiaux. Steven Hooker, diminué, a impressionné au saut à la perche. Une seule barre passée à 5,90m et une médaille d'or en poche ! Enfin la Polonaise Anita Wlodarczyk est, avec Usain Bolt, la seule athlète à avoir battu un record du monde. Elle a lancé 77,96m au marteau...et s'est fait mal à une cheville en sautant de joie aussitôt après. Résultat, elle a fait l'impasse sur trois de ses essais suivants. En terme de célébration, Usain Bolt n'a pas d'égal.

Helena Isinbeyeva, lors de son concours à la perche complètement manqué…

LE BILAN SPORTIF ET HUMAIN DU PRESIDENT DE LA FFA L'équipe de France a ramené trois médailles de Berlin. C'est peu mais les Tricolores sont à leur place sur la scène internationale. Bernard Amsalem, président de la Fédération, admet que l'Hexagone n'est pas une puissance de l'athlétisme. Ghani Yalouz, le tout nouveau Directeur technique national, avait demandé aux athlètes français de mouiller le maillot. Aux yeux de l'ancien lutteur, c'est chose faite. «Je suis satisfait de ce que j'ai vu», a-t-il confié, alors que les Mondiaux de Berlin s'étaient achevés il y a seulement quelques minutes. Reste que le bilan de l'équipe de France est toujours aussi modeste. Les moissons des Mondiaux 2003 (huit médailles) et 2005 (sept) sont bien lointaines. Avec une médaille d'argent (Romain Mesnil à la perche) et deux médailles de bronze (Bouabdellah Tahri au 3 000m steeple et Renaud Lavillenie à la perche), l'équipe de France a fait un peu mieux qu'aux Jeux de Pékin l'année dernière (une médaille). Mais surtout la délégation tricolore est à sa place sur l'échiquier mondial. Et Bernard Amsalem, le président de la Fédération française, de dire clairement les choses : «Nous ne sommes pas un pays d'athlétisme. Certes ce n'est pas une discipline secondaire chez nous mais ce n'est pas non plus un sport majeur. On a eu des étoiles par le passé. Mais c'était l'arbre qui cachait la forêt».

Usain Bolt, roi du sprint et sans adversaires à son niveau actuel, atomise les records du monde du 100m et 200m…

Yohan Diniz, le champion français de Marche dans la tourmente… MONDIAUX D’ATHLETISME DE BERLIN 2009…

Juillet - Aout 2009



Trois médailles, onze finalistes Les trois médaillés français de Berlin constituent évidemment les plus fortes satisfactions. Mais les Bleus n'ont ramené aucun titre et, au saut à la perche, on aurait aimé que Mesnil ou Lavillenie prenne le dessus sur l'Australien Steven Hooker. La médaille de bronze de Tahri est, elle, arrivée après de nombreuses années d'attente et d'insuccès et ne saurait être teintée de regret. Sur la piste du stade olympique, onze autres places de finaliste ont été décrochées par des Français. Il y a celles qui conviennent : David Alerte est entré en finale du 200m, après avoir été longtemps blessé (8e). Damiel Dossevi (6e à la perche) et Mickaël Hanany (5e à la hauteur) laissent entrevoir de belles promesses. Antoinette Nana Djimou n'avait jamais été aussi bien classée dans un heptathlon de très haut niveau (7e). Les autres finalistes n'ont, en revanche, pas répondu aux espoirs. Mehdi Baala (7e du 1 500m) et Leslie Djhone (8e du 400m) venaient chercher des médailles. Salim Sdiri n'a pas confirmé son récent record de France du saut en longueur (6e). Melina RobertMichon est au même niveau qu'à Pékin au lancer du disque (8e). Les relais hommes ont déçu (Le 4x100m a fini 8e, le 4x400m, 7e). Le 4x400m femmes a agréablement surpris en atteignant la finale mais a été vite limité (7e).

De nombreux blessés… Et puis il y a ceux qu'on attendait et qui n'ont pas été là. Yohann Diniz a pris une claque sur 50 kilomètres marche (12e). Mahiedine Mekhissi n'a

d'argent des Jeux de Pékin (éliminé en séries). Sa pubalgie a brisé ses rêves de podium. Lui fait partie de la cohorte d'athlètes français qui ont pris part aux Mondiaux de Berlin en étant blessé : Teddy Tamgho (10e du triple saut), Romain Barras (12e du décathlon) ou encore Elodie Guégan (demi-finaliste du 800m). «Nous avons eu cent cinquante consultations médicales au sein de notre équipe pendant les Mondiaux, a lâché Ghani Yalouz. Il y avait 60% de médical et 40% de traumatisme.» Christophe Lemaître, le grand espoir du sprint, a montré en séries du 4x100m avec une ligne droite magistrale qu'il en avait sous le capot. Mais sa découverte du très haut niveau a été douloureuse (faux départ sur 100m, mauvaise transmission au 4x100m). Pour corriger le tir, l'athlé français se doit maintenant d'évoluer. Bernard Amsalem a taclé l'Education nationale :

Quand on voit comment le sport est enseigné... Il n'y a plus la même production de jeunes qu'autrefois. Il faut une organisation plus pointue». Mais la solution de remplacement n'est pas trouvée : «On réfléchit», a confié le président de la Fédération. Un autre projet est en train de mûrir et, cette fois, les contours ont été tracés. Les Antilles sont le grand pourvoyeur d'athlètes en équipe de France. On travaille actuellement sur une collaboration avec les grosses cylindrées de la Caraïbe (Jamaïque, Trinidad-et-Tobago, Cuba), «à base d'échange d'athlètes, de stages et de compétition commune», dixit Amsalem. Et ce dernier d'annoncer l'objectif pour les championnats d'Europe 2010 : «Être dans les trois premières nations»

Juillet - Aout 2009

MONDIAUX D’ATHLETISME DE BERLIN 2009…


Carnet de route Junior par Luc, 12 ans. Je m’appelle Luc, j’ai 12 ans et dimanche 5 juillet, j’ai fait ma 1ère rando VTT (officielle) en Bretagne. Ce n’était pas facile, des bosses, des gués, des montées, des descentes… Je suis descendu de mon vélo 2 ou 3 fois pour éviter la chute, ça glissait un peu en forêt… Le ravitaillement était très bien, il y avait plein de choses : chocolat, banane, jus d’orange, sirop de menthe et sucre. Il y avait plein de monde : petits, grands, équipé, pas équipé, jeune, vieux. On a mis 1H27 pour faire les 22 kms, à la fin le rythme était plutôt rapide mais roulant. On a lavé notre vélo au jet d’eau… j’ai même gagné une coupe (coupe des plus éloignés du lieu de la rando). A l’arrivée, on nous a offert un sandwich aux rillettes qui était très bon. C’était génial !

Mardi 28 juillet 2009 : La course d’aujourd’hui se passe à Monaco au stade Louis II. Notre équipe est venue encourager 3 athlètes dans la catégorie benjamins. Leur course de 1000 m était fantastique dans ce grand stade aux sièges tout jaunes. Une chaleur étouffante venait augmenter le stress de chaque participant avant la course. L’une des coureurs a fini quatrième, le train de course était très rapide, rien n’était joué jusqu’à la fin, toutes étaient très motivées pour cet évènement au milieu des adultes et des plus grandes stars de l’athlétisme. Quatre records ont été battus chez les Juniors. Renaud Lavelinie au saut à la perche chez les adultes, qui nous a donné son autographe, a fait une belle compétition et de justesse pouvait battre son propre record. Vainqueur de la perche avec un saut à 5m88. Cette discipline nous a beaucoup impressionnée par la majesté du geste et le suspens jusqu’au bout. Pour les autres français, tout s’est bien passé et quelques uns ont battu leurs records personnels. De grands écrans télévisés couvraient chaque évènement, le rythme était intense, il était difficile de tout suivre. Pour accueillir les grands qui arrivaient au fur et à mesure, d’immenses « ola » faisaient vibrer tout le stade. C’était une belle journée sportive, un avant-goût du championnat du monde en août à Berlin.

Juillet - Aout 2009

RUBRIQUE DES JEUNES…



Ogoegbunam contrôlée positive Après le Marocain Jamel Chatbi, une deuxième athlète s'est fait prendre par la patrouille anidopage lors des Mondiaux de Berlin. Il s'agit d'Amaka Ogoegbunam. Le contrôle, qui a révélé la présence de méténolone, a eu lieu mardi à l'issue de sa demi-finale du 400 m haies. Dans cette course, Ogoebunam, 19 ans, avait été disqualifiée après avoir réalisé son record personnel (55.80) au premier tour. Sur le 400 m plat, elle a abandonné en demi-finale.

Chatbi : «Je souffre d'une allergie nasale» La Fédération marocaine, qui a été informée du résultat de l'échantillon a précisé qu'elle avait proposé à l'athlète l'analyse de l'échantillon B et l'avait convoqué pour l'entendre. L'athlète lui s'est défendu de toute faute. «Je suis innocent. Je n'ai jamais pris de produits dopants. Et je suis prêt à me défendre devant l'IAAF et le Tribunal arbitral du sport (TAS), s'il faut», a-t-il expliqué. «Je souffre d'une allergie nasale depuis la fin de l'année dernière et j'ai consulté un médecin italien qui m'a conseillé de prendre des antibiotiques. Mais après des analyses de sang, j'ai été obligé de subir une opération chirurgicale en mars dernier. Peut-être que les antibiotiques contenaient le produit. Si c'est le cas, je ne le savais pas. J'insiste. Je n'ai jamais pris de produits dopants», a ajouté Chatbi. Lors des championnats, Chatbi, 25 ans, s'était qualifié en prenant la 2e place de la 3e série. Cette saison, Chatbi, notamment vainqueur des jeux Méditerranéens, a abaissé son record personnel de plus de 13 secondes sur 3000 m steeple, passant de 8'22''16 à 8'08''86. La finale du 3000 m steeple était prévue le soir même. Il s'agirait du premier athlète contrôlé positif dans le cadre des Mondiaux de Berlin. La Fédération internationale avait indiqué avoir réalisé 590 contrôles depuis l'arrivée des premiers athlètes dans la capitale allemande le 11 août. L'IAAF a notamment prélevé 450 échantillons sanguins en vue de dépister l'hormone de croissance, l'EPO Cera ou encore des transfusions sanguines, et 140 échantillons urinaires.

Juillet - Aout 2009

La Nigérianne de 19 ans, également membre du relais 4x400, a été provisoirement suspendue par l'IAAF, et risque deux ans de suspension. «Elle n'a pas jugé nécessaire de pratiquer à une analyse de l'échantillon B», a précisé le porte-parole de la Fédération internationale, Nick Davies.

Absente de la finale du 1 500 m, dimanche, Mariem Alaoui Selsouli a annoncé elle-même avoir subi un contrôle antidopage s'étant révélé positif. Elle a donné l'information à une agence de presse marocaine.

Sur le front du dopage…


Ekaterina Iourieva et Albina Akhatova ont fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de la suspension de deux ans qui leur a été infligée le 12 août pour des contrôles positifs à l'EPO recombinante. Ekaterina Iourieva a été contrôlée positive à l'EPO recombinante.(EQ) Les deux biathlètes avaient subi un contrôle positif lors de la première étape de la Coupe du monde début décembre 2008, durant lequel la présence d'EPO recombinante avait été identifiée dans leurs échantillons, un résultat confirmé par les contre-expertises. Les deux athlètes, ainsi que leur compatriote Dmitry Yaroshenko, avaient été alors exclues des Championnats du monde 2009 en février.

Deux mois après sa confession à L'Equipe, l'ex-cycliste a reconnu ce fin Aout que des collaborateurs de laboratoires accrédités par l'AMA ont été corrompus par l'ancien manager sportif autrichien Stefan Matschiner, organisateur d'une filière de dopage. «Matschiner faisait analyser des échantillons pour que nous sachions jusqu'où nous pouvions aller sans nous faire prendre», a-t-il déclaré au quotidien Kurier Kohl. Il confirme ainsi des déclarations faites à la chaîne de télévision allemande ARD par son ancien manager, qui a révélé sans les nommer avoir corrompu pour des tests préventifs illégaux certains laboratoires d'Europe centrale accrédités par l'Agence mondiale antidopage. Matschiner avait précisé avoir payé des collaborateurs de laboratoires 150 à 500 euros pour qu'ils testent les échantillons qu'il leur soumettait. Kohl a précisé au Kurier avoir bénéficié personnellement de deux tests, l'un de détection de l'EPO et l'autre de la testostérone. «Tu peux ainsi savoir exactement quelle dose tu peux prendre le soir sans qu'elle ne soit détectée le matin», at-il souligné.

Sur le front du dopage…

Des dizaines de sportifs européens soupçonnés… Le parquet de Vienne a immédiatement ordonné de nouvelles auditions de l'ancien manager, qui a déjà purgé cinq mois de détention provisoire dans ce dossier en avril. Matschiner, qui avait également été le manager du cycliste danois Michael Rasmussen et avait des contacts dans le monde de l'athlétisme, est soupçonné d'avoir animé une filière qui a fourni des préparations sanguines et des substances dopantes à plusieurs dizaines de sportifs européens. Il a reconnu avoir exploité une centrifugeuse destinée aux transfusions autologues, lesquelles n'étaient pas passibles de poursuites pénales en Autriche avant août 2008.

Juillet - Aout 2009


On a tous été bercés par des images du Raid Gauloise ou des Saab-Salomon Adventure Race. Les images chocs, les paysages somptueux, des athlètes hors-norme, tout était fait pour le spectacle et le dépassement de soi dans une nature le plus souvent hostile mais au combien riche. Ce format de course a été remplacé par la coupe du monde de raid aventure, mais avec une couverture médiatique assez pauvre à la vue de la campagne de communication faite autour de l’évènement. N’empêche que cela permet à certains gros Team de France et de Navarre de progresser et de nous donner envie de tenter notre chance. Pour autant, même si l’idée a bien germée chez certains et certaines, il faut la concrétiser. C’est la que le bas blesse. Supposez que vous partez de zéro ou presque. Certes, vous êtes un sportif, car vous pratiquez le multi-sports dans votre région de prédilection tout au long de l’année en vous entrainant seul ou à plusieurs, ou en participant à des évènements locaux comme des courses d’orientations des raids à saucissons ou des randos sportives. Mais vous n’avez jamais franchement pensé à déclencher le projet qui vous hante depuis des années : Participer à un raid aventure non-stop. Dans ce cas vous aurez sans doute besoin de ce retour d’expérience, car avant de participer à l’évènement que vous aurez pris soin de bien choisir,

Juillet - Aout 2009

il vous faudra dépenser beaucoup de temps et d’énergie pour réunir tous les moyens financiers, matériels et humain pour le réaliser. Même si vous êtes sur de vous, il n’est pas simple de faire adhérer à votre projet d’autres raideurs. Sans doute les aurez-vous recruté dans votre entourage : vous aurez sans doute déjà fait quelques belles aventures ensemble. Si vous avez besoin d’autres raideurs, vous devrez vous armer de patience pour trouver le raideur qui sera d’accord pour vous accompagner. Vous entamerez alors des recherches par Internet, ou par connaissance en activant votre réseau au combien fourni. Supposez que vous partez de zéro ou presque. Certes, vous êtes un sportif, car vous pratiquez le multi-sports dans votre région de prédilection tout au long de l’année en vous entrainant seul ou à plusieurs, ou en participant à des évènements locaux comme des courses d’orientations des raids à saucissons ou des randos sportives.

Mais vous n’avez jamais franchement pensé à déclencher le projet qui vous hante depuis des années : Participer à un raid aventure non-stop

CREER UNE EQUIPE DE RAID…


Dans ce cas vous aurez sans doute besoin de ce retour d’expérience, car avant de participer à l’évènement que vous aurez pris soin de bien choisir, il vous faudra dépenser beaucoup de temps et d’énergie pour réunir tous les moyens financiers, matériels et humain pour le réaliser. Même si vous êtes sur de vous, il n’est pas simple de faire adhérer à votre projet d’autres raideurs. Sans doute les aurez-vous recruté dans votre entourage : vous aurez sans doute déjà fait quelques belles aventures ensemble. Si vous avez besoin d’autres raideurs, vous devrez vous armer de patience pour trouver le raideur qui sera d’accord pour vous accompagner. Vous entamerez alors des recherches par Internet, ou par connaissance en activant votre réseau au combien fourni. Une fois l’équipe composée, sachant que ce n’est jamais définitif, puisqu’une blessure de l’un ou l’autre peut arriver avant le jour J, vous passerez à l’étape « moyens financiers ». Ca se complique ! Pour récolter des fonds, il vous faudra faire un gros travail sur votre dossier de sponsoring pour qu’il soit alléchant. Il devra permettre au donneur potentiel de se retrouver dans votre projet. Il est important que vous adaptiez en plus votre discours au moment de votre présentation. L’esprit d’équipe, le dépassement de soi, la construction du projet sont des arguments qui font mouche. Une fois votre dossier monté vous allez partir en chasse. Vous vous apercevrez vite que le chef d’entreprise que vous approchez doit avoir un minimum d’esprit d’aventure. Ne cherchez pas à présenter votre dossier à quelqu’un qui ne connait pas le Raid Aventure de plus ou moins près. L’expérience montre que pour trouver du financement il est toujours plus facile de s’adresser à des sociétés touchant de plus ou moins près à ce milieu ou à des sociétés dont vous connaissez personnellement l’un des membres de la direction. De plus n’hésitez pas à aller voir les petites sociétés qui pourront vous faire un petit don. Rien ne sert de vouloir demander le pactole, vous ne l’aurez probablement pas. Assurez-vous aussi que la société a déjà fait par le passé ce genre de mécénat.

CREER UNE EQUIPE DE RAID…

Attendez-vous à recevoir beaucoup de réponses négatives. Vous allez donc vous décourager mais trouver tout ou partie de votre budget financier et/ou matériel. Cette étape peut s’étaler sur quasiment 1an entre la création du dossier et l’arrêt des recherches. Alors soyez fort et ne vous laissez pas aller. Si vous ne réussissez pas à mener à bien votre projet, faites savoir à vos mécènes que ce n’est que partie remise et que vous comptez sur eux dès l’année suivante. Sachez alors vous consoler avec les bons moments passés au sein de l’équipe ainsi constituée. Vous avez pu vraiment travailler ensemble et vous êtes certains que si ce n’est pas pour cette fois-ci, vous avez engrangé une expérience fort enrichissante.

Juillet - Aout 2009


J’avoue que j’étais sceptique jusqu’à ce que l’on me fasse la démonstration, mais il faut se rendre à l’évidence, elles existent, elles sont réellement incassables, ce sont les lunettes de soleil GLORYFY. Conçues pour protéger vos yeux, elle les protègent non seulement du soleil mais de toute agression par rapport à une chute par exemple, puisqu’elles ne se briseront pas et vous ne serez pas blessé par vos lunettes. Quand je dis incassable, je parle de la monture et des verres ; la démonstration du représentant de la marque me le prouve, c’est assez impressionnant. On pense de suite aux lunettes de soleil pour gamins, tout plastique, avec des « verres » de mauvaises qualité, plus des jouets que de vraies lunettes. Que nenni !! Les verres GLORYFY sont de la plus haute qualité optique, sans aucune déformation visuelle sur les courbures et une grande qualité de filtrage UV également, supérieure aux normes en vigueur.

Vous y trouverez forcément lunettes à votre goût pour coller à votre personnalité. Leur look (G2) permet de les porter à la ville, comme sur notre terrain de sport favori. L’ossature et verres sont composés en matériau breveté G-flex. A l’intérieur des branches, il est apposé un grip antidérapant, les branches sont reliées par un système de clips solides, faciles à enclencher. Les lunettes prennent appui sur le nez par un repose-nez moulé et confortable, d’autant que ces lunettes restent légères, pesées par mes soins à 39 grammes. La présentation « statique » de ces lunettes est impressionnante. Ayant testé déjà plusieurs paire de lunettes et surtout, en ayant fracassé quelques unes, ma curiosité est attisée.

La monture (j’ai testé le modèle G2) en elle-même est moderne, dans la tendance des solaires actuelles, et GLORYFY propose un grand choix de styles, convenant au young skater trasher ou au smart biker, voire des modèle carrément « fashion » avec les G5.

Juillet - Aout 2009

TESTS EQUIPEMENTS…


Séduit par la démo « unbreakable », j’ai voulu tester ces lunettes sur le terrain, pour savoir si elles étaient réellement adaptées à la pratique engagée. Je les emmène donc en Suède, sur le raid Explore Sweden Monster. Je les apprécie vivement lors du voyage et sur les 2 jours de préparation et vérification des matériels où la météo est ensoleillée. Les verres, assez grands, protègent bien du soleil et la légèreté de ces lunettes les rendent confortables. L’heure de vérité approche, le départ est donné, nous partons à pied pour quelques centaines de mètres avant de chausser les rollers pour 6 km en côte. Il fait chaud, très chaud, nous sommes chargés et sur nos patins, aidés des bâtons, tout le corps travaille. Gros coup de bourre, le soleil tape, grosse transpiration, peu de vitesse en côte et magie, pas de buée sur les carreaux malgré le port du casque. Dès les premiers hectomètres, je comprends que ces lunettes feront l’affaire. Sur les spéciales VTT, toujours pas de buée, malgré des conditions parfois humides. Ensuite, un super effet masque qui protège bien du vent et du froid sur les prises de vitesse. Autre intérêt des verres légèrement surdimensionné, outre l’effet masque sur les pointes de vitesse, c’est que les yeux restent protégés du soleil, malgré la position courbé vers l’avant que nous avons sur le vélo et malgré le port des casques KONG Scarab qui n’ont pas de visière. Sur une spéciale descente VTT, aucune douleur temporale et toujours pas de buée malgré le port de casque intégral. Il reste aisé de les enlever ou les remettre grâce aux branches droites, même si ces dernières mériteraient d’être un peu moins épaisses. De plus, comme en roller, en course à pied ou en kayak, les montures ne glissent pas et restent bien en place. Sur les étapes nocturne (même si il ne fait jamais complètement nuit en Suède à cette époque…), mes lunettes sont rangées dans une poche filet du sac à dos. Là, point de stress, je leur ai fait subir divers mauvais traitements (involontairement). Elles ont résisté aux chutes, aux jetés de sac sur les points assistance ou sur le raft, je me suis assis dessus, elles ont été compressées dans le sac avec d’autres matériels, bref, elles ont survécu avec brio.

TESTS EQUIPEMENTS…

Les verres ont très bien résisté aux rayures et sur les treks en forêt, j’ai justement apprécié leur protection vis-à-vis des branches Les verres sont de catégorie 2, et peuvent donc être portés pour la conduite d’une voiture. Ils se démontent et peuvent être changés. Gloryfy dépasse le modèle standard de protection aux UV puisqu’elles vont jusqu’à 380 nm et plus. Protection garantie à 400nm. Tous les verres disposent d’une correction prismatique. Cette correction permet de corriger la déformation prismatique engendrée par la courbe du verre. Par l’utilisation du matériau haut de gamme G-Flex, et par lequel le décentrement est ajusté, les verres Gloryfy sont de la plus haute qualité optique. Jeune marque, GLORYFY gagne à être connue pour ces produits typés action. La gamme doit encore évoluer avec de nouveau modèles et peut être un verre classe 4 pour la montagne. Il existe le modèle G3 avec verres polarisants, mais nous espérons tous des verres photochromiques dans un futur proche pour un spectre d’utilisation encore plus large. Testées et approuvées, les lunettes GLORYFY sont en vente chez http://withspirit.fr rubrique Multisport/LUNETTES (FDP offerts aux lecteurs joggermag.fr). Découvrez la vidéo sur http://www.gloryfy.com/videoplayer_flv.php? animation=/UserFiles/Flash/video_generic_te ch

Juillet - Aout 2009


Par Béatrice Glinche J’ai lu pour vous… et ce fut un test pour moi ! Apprendre les techniques de pilotage du VTT… et bien, c’est possible à la maison quand la météo ne veut pas vous voir sur votre engin ou pendant vos vacances, loin de votre monture préférée… bref, on a tout à apprendre en parcourant ce livre très complet et riche de situations qui au final, nous semblent très familières !! En plus, il est très bien illustré et pour ceux qui ne savent pas lire, on s’en sort avec les images et autres croquis très précis et parlants. Merci à Cyril (Cycles Intersport St Malo) pour m’avoir orienté sur ce livre de chevet qui m’a déjà permis de comprendre qu’il faudrait que j’appuie sur les pédales au lieu de réfléchir avant certains obstacles… Piloter son VTT de Bertrand Rabatel, Editions Glénat, Avril 2009, 15€

Par Eric D. Les applications iPhone se multiplient et notamment pour utiliser l’Ipod intégré en courant. Difficile de trouver laquelle utiliser, chacune est différente et présente des avantages et des inconvénients. Pour ma part, je n’ai pas encore été assez convaincu pour me passer de mon Garmin. En effet, je trouve que le GPS de l’iPhone n’est pas encore très efficace par rapport à celui d’un Garmin ou le module GPS de Polar. Les applications iPhone sont intéressantes en complément d’un cardiofréquencemètre pour gérer vos entrainements et vos parcours. D’ailleurs j’ai eu l’occasion de tester une application (made in France cocorico !) qui remplit cette fonction. L’application 321 Run devrait être disponible prochainement sur iPhone.

Juillet - Aout 2009

TESTS EQUIPEMENTS…



L’aventure commence à l’Alpe lpe du Grand Serre. Le premier départ a lieu à 20h30 h30 (groupé) avec plus de 130 concurrents avec leurs chiens chiens. Ill n’est que 10h00 du matin et les conversations vont déjà bon train, la pression monte, lesquels de tous ses aventuriers vont ont succéder à ses frères : Damien Vernimonts et U U2 vainqueurs en 2008, Philippe Wery et Coyote oyote vainqueurs 2007, Alain Liotard (le roi des montagnes) et Maya vainqueurs 2003, 2002 et ainsi ent entrer dans la légende du trophée des montagnes !

UNE SEMAINE D’ENFER ! Un niveau sportif impressionnant (le champion d’Europe senior, le vice champion d’Europe vétéran, la championne et la vice championne de France) la bataille fut de tou tous les instants, toujours dans une ambiance festive et de respect mutuel entres les aventuriers, l’ l’esprit du trophée était bien là.

MON PLUS VALEUREUX ADVERSAIRE Jiry Suchy, uchy, le tchèque champion d’Europe en titre, avait une place assurée sur le podium en faisant 3 temps scratch. Mais une prise de risque trop importante lors de la nocturne d’Auris, d’Auris le poussa à la faute et se fut la chute fatale dans la dernière descente.. L’aventure L s’arrêta là pour lui, 9 points point de suture et ce c fut l’abandon, il ne restait plus que 3 courses.

Philippe Wery, le belge vice champion d’Europe, deux temps temps scratch mais en choisissant de prendre son jeune chien pour le premier départ, Philippe venait de perdre le trophée, le manque d’expérience de son compagnon le fera terminer à la 10 ème place avec 6’08’’ de retard sur les premiers. Il finira quand même 3ème au scratch en faisant une très belle remontée.

Le vainqueur cette année, c’est moi JeanPhilippe Deshayes, ce e fut très serré du début à la fin, j’ai dû concéder 6 temps scr scratch, mais j’ai su faire la différence sur les 5 étapes les plus longues, ceci avec de bon écart. Et tout cela, je le dois à Duncan Duncan, mon jeune setters irlandais, il fut impre impressionnant et ce malgré son peu d’expérience d’expérience. Course après course, il a pris de plus en plus d’assurance d’assurance, pour mon grand bonheur.

Juillet - Aout 2009

RUBRIQUE CANICROSS…


LE PLUS VAILLANT Robin Leyon, encore un belge… ils sont très fort ! 1 seul temps scratch, mais avec une régularité impressionnante, ce jeune canicrosseur a enflammé tous les départs groupés, associé à Stella, sa chienne croisé dogue allemand/doberman, avec un départ fulgurant, laissant tout le monde derrière eux. Ils forment un binôme parfait. Robin est un exemple pour tous avec sa gentillesse et sa bonne humeur permanente, il termine très bon deuxième et ne devrait pas tarder à prendre les premières places A la 4ème place, on trouve Christophe Verecke avec Bahia, une très belle chienne Husky, 1er trophée et très belle performance de sa part, ça promet. A la 5ème place, se positionne le jeune Romain Marcellin, et oui un junior : très prometteur et très régulier durant toute cette semaine, il fait son petit bonhomme de chemin et progresse régulièrement. Attention les seniors... ça pousse derrière !

Prochain grand rendez-vous : Finale des chiens d'or à Darnétal(76), Les 19 et 20 septembre Renseignements au 06 08 37 26 97

ET LES FILLES… 1er féminine et 11ème au scratch, l’indétrônable Nathalie Pascal avec Nouky : ils ont survolé le trophée, 8 victoires sur 11 courses, 2ème trophée, 2ème victoires… impressionnant ! A la deuxième place et 12ème au scratch, la jeune belge Anaïs Oreins, qui n’a pas démérité face à Nathalie en lui prenant 3 temps scratch. A la 3ème place nous retrouvons la tchèque Ivana Velkoborska. Personne ne l’attendait à ce niveau, mais forte de l’expérience de très nombreux Trophées, cette année accompagnée d’un braque, elle a su se placer sur le podium.

CÔTE PARCOURS ET AMBIANCE En changeant 5 fois de station, nous avons pu profiter de paysage et de parcours très différents. Avec un très bon travail de l’équipe de balisage, les aventuriers ont pu courir sans se soucier de l’itinéraire à empreinter, seul un parcours où quelques valeureux guerriers et guerrières ont pris le mauvais itinéraire... ce sont des choses qui arrivent. La seule chose à mon goût est que les parcours étaient trop courts.

RUBRIQUE CANICROSS…

Retrouvez Jean Philippe Deshayes sur le site de son association Canicross sur : http://fccanicross.ifrance.com/

Juillet - Aout 2009


Le team ISSY Aventure a relevé le défi de cette épreuve hors norme proposée par les suédois pour cette manche nordique de la coupe du monde des raids aventure (ARWS). Quelques 1069 km attendent les raiders avec quelques épreuves atypiques, des spéciales techniques et …« monster ».

Pour le team ISSY Aventure, seule équipe française présente sur cette épreuve, la course a commencé bien avant la compétition. En effet, la logistique pour ce type d’épreuve est également « monster ». Si nos vélos nous accompagnent pour le voyage par avion, nous devons faire partir par voie routière, nos malles avec le matériel complémentaire. Trouver un véhicule de location sur place relève également du parcours du combattant. Le team Issy Aventure, présent sur toutes les manches européennes du circuit ARWS depuis 13 mois, profite un peu de l’expérience de certains de ses membres pour monter son projet. Au départ de plusieurs origines, le team se retrouve à Stockholm. Les « sudistes », Jérôme Cadilhac, Aurélien Matusiak et moi même, accueillons Grégoire Chauvière Le Drain et Sophie Tison, tous les deux novices en coupe du monde et sur ce format de raid. Le team ISSY ayant à cœur de faire plonger dans le grand bain les nouvelles recrues dès qu’elles se sentent prêtes.

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Aurélien, notre assistant, prend en compte le fourgon, son outil de travail, dès son arrivée à l’aéroport. C’est à bord du « camion » que nous rejoindrons Sundsvall, à quatres heures de route au nord. Nous atteignons l’hôtel, juché sur les hauteurs de Sundsvall, depuis lequel nous surplombons la ville, implantée au bord du Golfe de Botnie, avec la Finlande pour voisin d’en face. Point de repos en prévision car vont se succéder la préparation du matériel, nos malles étant heureusement arrivées à destination, les courses, l’organisation du camion, puis la journée de vérifications techniques, le briefing et l’étude des cartes pour nos orienteurs.

Dossier spécial : Aventure Explore Suède


Lors du briefing, nous commençons à réaliser l’ampleur de la tâche.

Sachez que chacune des épreuves est plus difficile et plus longue qu’aucune autre des éditions précédentes c’est ainsi que Mickael Lindnord, directeur de course, ouvre son briefing. Le menu est gargantuesque, avec un mini raid à Sundsvall où vont s’enchaîner des épreuves de roller (6 km), CO (14 km), course urbaine et nage, via-ferrata urbaine puis un départ en VTT pour une grosse transition (114 km), roller et natation (16 km), épreuves « sprint » diverses équipe séparée (kayak, cordes, course,natation), VTT (250 km), trek sur glacier ett trek alpinisme (60 km), VTT (33 km), kayak eau vive et hydro-speed (11 km), VTT (27 km), roller (8 km), trek montagne (10 km), descente VTT (7 km), canoë C2 (20 km), tyrolienne avec VTT, transition VTT, rafting (10 km), VTT (270 km),, épreuves diverses de trek, CO, escalade, roller, radeau, puis une section VTT de 80 km, voile (50 km) puis radeau, roller (22 km) pour finir en embarcation de type zodiac avec pagaies, puis la montée finale de 6 km en VTT jusqu’à l’arrivée.

Alors, ça vous tente ? Allez, c’est parti ! Devant, ils partent comme des dératés, aussi vite que sur un raid de 4H00, le pire, c’est que les équipes de têtes seront toujours sur le même rythme pendant 5 jours ! ! Le team ISSY Aventure part prudemment, de plus, le début en roller n’est pas à notre avantage et nous ne pouvons pas lutter face aux nordiques. Nous enchaînons la CO, et les autres épreuves sur un bon rythme et sans erreur de la part de Jérôme, notre orienteur. Grosse partie de VTT en suivant sur 114 km, en majorité des pistes très roulantes où nous nous faisons déjà distancer par beaucoup d’équipes. Une erreur d’orientation cumulée avec un manque de discipline nous font perdre du temps et du terrain. Nous roulons trop en vrac, sans relai, chacun pour soi. Ce défaut sera corrigé lors des liaisons futures pour plus d’efficacité. C’est à minuit que nous terminons cette section VTT pour enchaîner avec les 16 km de roller.

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Le plus du raid et l’ »exotisme » de cette épreuve, si on peut s’exprimer ainsi, c’est qu’au moment de la transition, c’est le coucher du soleil à cette époque, le soleil se couche à minuit, mais la nuit ne vient pas, point besoin d’éclairage, la pleine nuit ressemble à un crépuscule sous nos latitudes. Après un arrêt réparateur où Aurélien nous accueille avec des pizzas, nous avons la joie rare de faire une section roller, à 1H00 du mat’ en plein jour, c’est magique. Moins magique le fait de devoir se mettre à l’eau à 2H00 du matin pour une épreuve vaseuse de pateaug’natation, avec nos rollers dans des sacs étanches pour retrouver la base Mid’Adventure où nous allons enchaîner des spéciales diverses. Greg et Djé vont trailer pendant que So’ s’attaque aux techniques de cordes et que je pars pointer 2 balises en kayak. Nous perdrons encore du temps sur cette section par manque de rigueur.

Dossier Spécial : Aventure Explore Suède


La météo se dégrade et nous passons dans les nuages alors que nous approchons du glacier. Au pied de ce dernier, l’organisation nous signifie que les conditions météorologiques ne nous autorisent pas à s’aventurer sur le glacier. Dépités, nous poursuivons notre route en contournant l’Helasfjället, 1796 m, la plus haute montagne suédoise au sud du cercle polaire. Bien plus tard, nous débuterons une autre ascension, dont une partie grâce à une belle diagonale sur un grand névé, pour rejoindre le Storsola (1695 m). A partir de là, nous devrons nous encorder, sous le contrôle de l’organisation, pour poursuivre le trek. C’est à 4H00 du matin, au lever du soleil que nous partirons sur nos VTT pour un autre gros morceau de 250 km ! ! Long, très long, ces sections de VTT sont une vraie tuerie, le terrain est vallonné et l’orientation au 1/100 000 pas forcément facile. Nos périnées, constamment sur la selle sur ces parcours roulants, comprimés d’autant plus que nos sacs à dos sont lourds, commencent à nous faire souffrir.

La magie opère alors avec un inoubliable trek sur un croissant de crêtes, la Syltraverse, entre le Storsola et le Storsylen (1743 m) dont nous gravirons les derniers mètres à la jumar

Au bout de cette pénible section, arrive la partie de montagne avec un trek alpinisme technique de 60 km que nous plieront en 24H00. Avant de prendre de l’altitude, nous mangeons à l’assistance, où les moustiques omniprésents nous pourissent la vie. Il est minuit à l’issue du VTT et nous nous accordons un stop de 2 heures pendant lequel nous dormirons un peu, non loin du lac Kesusjon.

Cette branche du trek, longue de 4 heures se trouvait en fait en Norvège, et nous basculerons à nouveau en Suède, en glissant un grand névé grisant, freinés par notre piolet. La fin du trek et les 20 derniers kilomètres sont longs et monotones, une blessure à mon genou droit, grosse tendinite contractée dès le premier jour ne me permet pas de courir, de plus, avec des sacs très lourds, c’est assez délicat.

C’est chargés comme des mules, casqués, nos sacs 40 litres à bloc, plus les crampons, chaussure coquées, piolets et corde accrochés à l’extérieur que nous quittons l’assistance à 2H00 du matin pour aller pointer notre première balise « montaineering » sur le gîte de 80 places de l’Helags-Stugor, avant de grimper plus sérieusement vers le glacier.

Vu que nous sommes partis à 2H00 pour un raid de 24 heures, c’est à nouveau « au milieu de la nuit » que nous retrouvons Aurélien au camion. Quelques gouttes de pluie font leur apparition et nous enchaînons avec une section VTT de 33 km qui nous mène au kayak.

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Nous effectuerons notre second stop en dormant 1 heure et demi avant de partir, 2 teamers en hydrospeed et 2 autres en kayak type play boat ou creek boat.Lors des passages calmes, nous tractons les hydro-speed et dans les passages agités, nous passons en solo. Le dernier rapide est rock’n’roll et Greg se contracte un peu trop et dessale. Nous réussirons, non sans mal, à récupérer son creek boat pour accoster à l’arrivée. VTT à nouveau sur un peu plus de 25 km pour rejoindre Äre, station de ski réputée, où nous chaussons nos rollers. Section de 8 km après laquelle nous enchaînons un trek montagne et passons un col à 1229 m où nous stoppons quelques secondes pour admirer, en toute béatitude, un troupeau de rennes sauvages qui passe à quelques mètres de nous. Grand moment. C’est à la balise suivante que nous enfourcherons des VTT de descente, avec des débattements de 140 à 160 mm, enfilerons protections et casques intégraux pour dévaler 800 m de négatif, de la pure glisse, parenthèse fun qui nous fait oublier un instant nos douleurs et notre fatigue.

Au pied de la montagne, perception des canoës biplaces pour une descente d’un bout de 20 km sur l’Aresjon. Lors de cette section, nous apprécierons les pagaies canoë carbone SELECT C1 pour leur poids light et leur efficacité. Quelques rapides sont passés frileusement, et nous adopterons la position à genoux à l’approche de ces derniers, pour avoir un centre de gravité plus bas et éviter d’aller au bouillon, car sur cette spéciale, nous n’avons pas les équipements néoprènes et nous n’avons pas envie de nous retrouver congelés et mouillés sur la rive. A l’arrivée, portage difficile des C2, physiquement, c’est dur et Aurélien notre assistant viendra à notre rescousse. Nous attaquons notre 4ème jour de course, la température a bien fléchie, l’atmosphère est très humide et le froid nous saisi, nous jouons à la transition un concerto de claquage de dents et le manque de sommeil nous affaibli.

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Heureusement, la suite est « wazzaz » avec un enchaînement de 2 tyroliennes au dessus des chutes de Ristafallet, célèbres waterfall suédoises, belles en toutes saisons. La particularité des tyroliennes est que nous devons les franchir avec notre VTT et, pendus sur ces cordes, il devient très usant et très physique de terminer chaque traversée, à la force des bras. Ces traversées deviennent de vraies épreuves collectives ou au fur et à mesure des passages, nous jouons à cochon pendu pour faciliter la remontée du teamer, suspendu au dessus du torrent fumant. Quelques heures, kilomètres en VTT et trek plus tard, nous arrivons au départ du raft. Là, des hordes de moustiques, plus oppressants que jamais (il faut le voir pour le croire), nous imposent d’enfiler les combinaisons néoprène à mag2, tout en écoutant le briefing du guide.

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Dans ces moments difficiles, il est rassurant d’avoir un téléphone, des couvertures de survie et des moyens de se signaler. Nous avons souvent sorti notre kit de secours pour des ampoules, inflammations, coupures et plaies. On ne sait jamais comment peu évoluer une situation. Cela peu arriver n’importe quand, n’importe où, à n’importe qui et pas forcément en compète. N’hésitez donc pas à revenir sur l’article « Médical Kit » édité sur le dernier numéro de joggermag.

Là encore, tout comme la tyrolienne, une épreuve qui a l’air sympa sur le papier devient un vrai défi physique et mental. Nous devons porter le raft sur quelques centaines de mètres avant de le mettre à l’eau. Nos blessures aux membres inférieurs rend cette manœuvre harassante et fracassante. Ce joyeux portage se reproduira 2 fois encore pour contourner des passages trop dangereux, où nous devrons hisser puis porter ces lourdes embarcations. A part ça, sur cette rivière, le raft n’est vraiment pas de tout repos et les « hard forward ! !» du guide reviennent souvent. Serrage de fesses assuré sur certains passages mais tout se passe pour le mieux. Le final que nous accomplirons seul est plutôt calme et nous finissons sur un plan d’eau où Greg alias « Gragou Never Tired » tractera le raft depuis la rive, solution plus rapide et moins coûteuse en énergie que de ramer contre le vent qui forcit. Le gros morceau arrive. Nous enfourchons nos Sunn pour la liaison VTT de 270 km. Section sous une météo pluvieuse, pluie fine continue et pénétrante qui nous cassera les pattes. Malgré cela, nous maintenons un bon rythme et avalons les kilomètres. Le sommeil nous manque, et heureusement, la piste est large. Très souvent, nous nous endormons sur le vélo, réveillés soit par les cris des potes, soit par le changement de sonorité sous les roues de nos destriers, annonçant le bas côté. J’en profite pour insister sur le fait que nous n’avons jamais allégé nos sacs du matériel de sécurité et obligatoire, sans lequel nous n’aurions pas pu faire de feu.

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Le Djé reprend les commandes et nous poursuivons notre raid, avec un arrêt salvateur dans une brocante faisant aussi office de salon de thé, où nous nous retapons avec un café et quelques pâtisseries. La porte horaire se rapproche dangereusement et nous forçons le coup de pédale. Nous arrivons au départ de l’étape suivante où Aurélien nous a laissé nos pagaies SELECT C1 et quelques denrées. Malheureusement, chiens et oiseaux ont mis à mal nos casse-croûtes. Nous embarquons avec nos VTT sur des radeaux rectangulaires, qui sont fait pour servir de pontons mais certainement pas pour naviguer. Soit, nous luttons contre le courant pour atteindre l’autre rive où nous débarquerons avec nos VTT.

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Là, une « put… » de pente bien grasse, très raide doit être gravie avec vélo sur l’épaule et pagaie à la main, montée étroite dans les arbres avec une corde en main courante pour nous aider. Là haut, descente VTT très glissante, orientation, retour sur un autre radeau, traversée, orientation et VTT. Sur cet enchaînement, nous prendrons au moins une boîte chacun en vélo, pas de gros bobo, juste 2 doigts bien entaillés… Sur le prochain point de contrôle, l’organisation nous signifie que nous sommes arrêtés. Nous n’aurons pas le temps de conclure la prochaine section, estimée à 7H00, avant la prochaine porte horaire. Nous sommes affreusement déçus, même si pour moi, je vis cela un peu comme un soulagement car je souffre énormément de mon genou depuis plusieurs jours. Mais le sentiment de l’équipe l’emporte et nous vivons mal d’être coupés en plein élan. Nous devrons donc nous expliquer le lendemain avec l’équipe américaine Yoga Slakers qui nous talonne à quelques 7 heures, et surtout le team suédois Blåkläder/Ballograf qui a pris l’option de ne pas courir la dernière section de 270 km de VTT, espérant nous torcher sur le sprint final. En effet, nous nous retrouvons sur la même ligne pour un sprint VTT équipe de 6 km en côte jusqu’à l’arrivée, le team suédois partira 5 min derrière nous, mais avec 270 km de moins dans les jambes. Le départ canon nous place en tête, nous donnons tout ce que nous avons dans les tripes, nous gardons la tête mais sur les derniers lacets, le team ricain revient. Greg, qui tractait Sophie, vient à ma rescousse, une seule de mes jambes est capable d’appuyer, j’attrape le tire-minette et Greg va me tracter jusqu’au sommet de la bosse, derrière, ils reviennent, nous serrons tous les dents, nous nous encourageons mutuellement, haletants, je n’ose pas regarder derrière, il pleut des cordes, j’ai chaud, il fait froid, la ligne arrive, tout le monde hurle là bas, est ce que ça passe ? Oui, la délivrance au franchissement de la banderole où nous oublierons quelques instants toute notre souffrance.

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Dossier Spécial : Aventure Explore Suède


Le raid : http://www.exploresweden.se

Le team : ISSY Aventure / withspirit.fr Sophie Tison (Superwoman) Grégoire Chauvière Le Drian (Captain Monster) Jérôme Cadilhac (Compass Man) Patrick Lamarre (One Leg) Aurélien Matusiak (The Messiah)

Au final, un grand dépaysement sur un grand raid, ce sont les ingrédients que nous étions venus cueillir dans ces contrées nordiques. Grégoire et Sophie ont découvert les raids ARWS et ont avoué être piquouzé à cette formule après quelques jours de repos seulement. Ils ont attrapé le même virus que Jérôme et moi même, tout comme Pierre, Philippe, Bruno, Rémi, Caro et d’autres bientôt au sein du team ISSY Aventure. Un coup de chapeau à l’organisation pour, entre autres, son site internet, et surtout pour son tracking GPS vraiment performant qui a permis aux familles et amis de suivre la course en « vrai direct » et précisément. Performance suffisamment rare pour le signaler. Le format nous a quelque peu surpris car si nous nous attentions à de gros morceaux de VTT, nous pensions également avoir de longues portions de K2 mer sur les Fjords, d’autant plus que ces spéciales étaient présentes sur les épreuves précédentes. Cette année, l’accent a été mis sur l’eau vive et nous n’avons pas pagayé sur les mers intérieures. Mon rêve de naviguer en kayak de mer sur les Fjords reste donc intact et ne sera pas accomplit sur ce raid, ce n’est que partie remise.

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Dossier spécial : Aventure Explore Suède



Avant la reprise ou l affiliation à un sport, il est à la fois naturel de s’intéresser à son état de santé et souvent nécessaire pour contracter une licence ou débuter la compétition de détenir un certificat médical de non contre indication à la pratique. Votre médecin aura soin de prendre en compte vos antécédents médicaux personnels et familiaux, Toute pathologie existante n’est pas forcément une contre indication : au contraire, le sport intelligent pourra réguler asthme, diabète et améliorer hypertension et excès de cholestérol. Votre visite médicale pourra être composée de certains examens :

L’électrocardiogramme (ECG) Permet d étudier la conduction électrique du cœur, cet examen est indolore se pratique allongé, au repos, torse nu, votre médecin peux vous demander d enlever les éléments métalliques de votre tenue.

Mesure de la pression artérielle : Un brassard disposé à hauteur du cœur se gonfle et détermine la pression artérielle systolique (maximale : pression à la contraction du coeur) et la pression artérielle diastolique (minimale : pression de relâchement du cœur) De manière générale toute tension, au repos, aux valeurs supérieurs à 140 mmHg pour la maximale et 90 mmHg

Juillet - Aout 2009

pour la minimale caractérisent l’hypertension, maladie silencieuse dans un premier temps qui se traduit ensuite par des céphalées (souvent le matin), des nausées ou vomissements, des troubles de la vue à type de sensation de mouches volantes, des bourdonnements d'oreille, des épistaxis (saignements de nez), des vertiges. L’hypotension (tension systolique se situe en dessous de 100mmHg) on parle moins à pour symptômes des vertiges, pertes de connaissances, nausées, courbatures et peut être lié à un état de déshydratation pour la minimale caractérisent l’hypertension, maladie silencieuse dans un premier temps qui se traduit ensuite L’hypotension (tension systolique se situe en dessous de 100mmHg) on parle moins à pour symptômes des vertiges, pertes de connaissances, nausées, courbatures et peut être lié à un état de déshydratation.

VOTRE BILAN MEDICAL DE LA RENTREE…


La forme est meilleure quand la différentielle entre la maximale et la minimale est grande, sinon on parle de différentielle « pincée » c est le signe d une certaine fatigue. Votre médecin veillera à la mise à jour de vos vaccinations, Celle contre le tétanos doit dater de moins de 10 ans, il peut éventuellement évaluer la nécessité de vous vacciner contre la leptospirose pour la pratique d activités nautiques, en contact régulier à des eaux stagnantes. Ensuite votre visite pourra être complétée d un bilan sanguin : L’analyse déterminera votre NFS (Numération formule sanguine) pour compter globules blancs (révèle l’infection) globules rouges et hémoglobine (révèlent l’anémie) Le fer est impliqué dans la synthèse de l’hème de l’Hémoglobine et donc dans le transport de l’oxygène par le sang. Toute diminution du fer sanguin entraîne une diminution de la V02 max (consommation maximale d’oxygène). Les femmes coureuses à pied ont souvent des apports insuffisants en Fer autant plus qu’elles en perdent pendant leur menstruations Il est également intéressant de contrôler l’ionogramme sanguin pour évaluer la calcémie et la kaliémie (potassium) essentiels pour la contraction musculaire. Ces points étaient majeurs mais vous pouvez compléter d un bilan de contrôle de la glycémie ou du cholestérol tout en sachant que votre activité permettra la régulation de ces deux paramètres.

VOTRE BILAN MEDICAL DE LA RENTREE…

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Assurance vélo / VTT Aucune obligation d'assurance pour les bicyclettes et autres deux roues sans moteur pour l'instant.

Vis-à-vis des tiers Il faut savoir que l'assurance responsabilité civile généralement comprise dans la multirisque habitation est suffisante pour couvrir les dommages que vous pourriez causer à autrui avec votre vélo. Néanmoins, faites très attention, selon votre cas : hébergement par des amis, défaut de paiement de votre assurance locataire, vous pourriez vous retrouver sans assurance responsabilité civile, et devoir rembourser les réparations de la voiture que vous venez de cabosser en voulant éviter un autre véhicule.

Assurance de votre vélo Il se peut que vous ayez envie d'assurer votre bécane contre le vol, contre les dommages subis par votre bicyclette lors d'un sinistre, dans ce cas vous pouvez opter pour une multirisque bicyclette. Si vous désirez être remboursé pour tous les soins en complément des remboursements de la sécurité sociale, toucher éventuellement des indemnités journalières, dans ce cas vous opterez pour une assurance individuelle accident. Il semble très difficile de trouver une compagnie d'assurance garantissant ce type de risque pour les vélos, si vos démarches n'aboutissent pas, nous vous conseillons de vous mettre en rapport avec la CDIA centre de documentation et d'information de l'assurance ou de vous adresser a la FFCT fédération française de cyclotourisme qui propose trois formules. Lance Armstrong est revenu sur le Tour de France et termine 3ème au général de l’édition 2009. Directement impliqué dans de nombreuses affaires de dopage, mais jamais sanctionné, l'homme aux sept victoires (de 1999 à 2005, record absolu) s'est donc lancé dans une quête de rachat : rachat d'une bonne conduite, certes, mais aussi rachat de l'épreuve elle-même, dont il ne désespère pas de devenir l'un des prochains propriétaires.

Juillet - Aout 2009

INFOS PRATIQUES…


Ses ambitions ne s'arrêtent pas là : sans craindre le mélange des genres, Armstrong met aujourd'hui en avant sa fondation contre le cancer, au fonctionnement mystérieux, qui lui sert à la fois de paravent moral et de source de revenus. C'est le "système Armstrong ". Cette dernière trouvaille marketing devrait lui permettre bientôt, selon lui, de briguer de hautes responsabilités politiques. Pourquoi, après avoir combattu ceux qui ternissent son image, le Tour de France a-t-il choisi de placer le business audessus de sa crédibilité ? Oui, c'est bien un sale tour que Lance Armstrong est en train de jouer. Pour le Tour, pour le cyclisme, pour le sport. Biographie de l'auteur Pierre Ballester et David Walsh, journalistes, sont les auteurs des célèbres LA Confidentiel (2004) et LA Officiel (2006), tous deux publiés aux Éditions de La Martinière.

Broché: 238 pages Editeur : Seuil (4 juin 2009) Collection : H.C. ESSAIS Langue : Français ISBN-10: 2020994801 ISBN-13: 978-2020994804

- Pour le corps : • • • •

- Détachant : • • • •

Le savon de Marseille est un type de savon particulièrement efficace par son pouvoir nettoyant, utilisé pour l’hygiène du corps. Ce produit résulte de la saponification d'un mélange d'huiles essentiellement végétales par la soude. Il peut être fabriqué de façon industrielle ou artisanale. Une teneur de 72 % en masse d’acide gras était garantie dans le savon de Marseille traditionnel, uniquement préparé à partir d'huile d'olive. La formule de ce savon a été réglementée sous Louis XIV au XVIIe siècle. Au XIXe siècle, Marseille compte quatre-vingt-dix savonneries. Cette industrie florissante est à la pointe de la chimie de l'époque. Elle connaît son apogée en 1913 avec 180 000 tonnes produites. Après 1950, l'essor des détergents de synthèse précipite son déclin.

INFOS PRATIQUES…

- Le savon de Marseille est très bon pour le lavage du corps. - Son PH est neutre. - Le "vrai" savon de Marseille contient normalement plus de 50% d'huile d'olive. - Se qui hydrate et nourrit la peau.

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- Le savon de Marseille est un bon détachant pour tous textiles. - Prendre le vêtement ou tissus taché. - Le mettre sur l'envers. - Mettre quelques gouttes d'eau sur le savon. - Et frotter la tache à sec. - Faire de même sur l'endroit du tissus ou vêtement taché. - Et mettre à tremper ou au lavage en machine. - Attention, ne pas mettre a tremper ou à rincer a chaud. - Faire tremper ou rincer uniquement à l'eau froide. - L'eau chaude cuit et fixe les taches au cœur de la fibre.

- Contre les crampes musculaires : • • • • •

- Pour éviter les crampes, - Prenez un bas ou un collant. - Mettez à l'intérieur un bloc de savon de Marseille. - Et laissez-le dans votre lit. - De préférence aux pieds c'est parfois moins gênant.

Juillet - Aout 2009


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Type de plat : Entrée Difficulté : Très facile Coût de la recette : Abordable Temps de préparation : 10 min Temps de cuisson : Sans cuisson Calories : Moyen Pays : France

Ingrédients pour 4 personnes • 2 avocats de belle taille • 1 boite de chair de crabe • 1 cuil. à soupe de câpres • 10 cl de mayonnaise • 2 cuil. à soupe de crème fraîche • 1/2 cuil. à café d'anis (pastis, Ricard, etc.) • 1 cuil. à soupe d'herbes de Provence • 1/2 jus de citron • quelques gouttes de tabasco ou une pointe de cayenne • sel • quelques feuilles de pourpier pour la décoration. Etapes de préparation 1 Préparez la sauce : mélangez ensemble la mayonnaise avec la crème fraîche, l'anis, le demijus de citron et les herbes de Provence. Assaisonnez de sel et tabasco. 2 Égouttez la chair de crabe; réservez les beaux morceaux pour la présentation. Émiettez le reste en ôtant bien tous les cartilages. Mélangez le crabe émietté avec la sauce et les câpres. 3 Coupez les avocats en deux dans le sens de la longueur et retirez le noyau central. Garnissez les avocats avec la chair de crabe assaisonnée, puis posez sur chacun un beau morceau de crabe réservé, décorez avec les feuilles de pourpier et servez bien frais.

Juillet - Aout 2009

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Type de plat : Entrée Difficulté : Très facile Coût de la recette : Abordable Temps de préparation : 10 min

Ingrédients pour 4 personnes • 600 g de saucisses de Toulouse • 2 oignons rouges • 2 poivrons rouges • 2 poivrons verts • 1 cuil. à café de sauge hachée • 1 cuil. à soupe de graines de sésame • 2 cuil à soupe d'huile de sésame • 3 cuil. à soupe d'huile de tournesol • sel, poivre du moulin. Etapes de préparation 1 Piquez légèrement les saucisses avec une aiguille. Mettez-les dans une grande casserole, couvrez-les d'eau et faites-les précuire pendant 5 min à léger frémissement, puis égouttez-les et laissez-les refroidir. 2 Epluchez les oignons et coupez-les en morceaux. Lavez, essuyez et épépinez les poivrons, puis détaillez-les en morceaux carrés. 3 Coupez les saucisses en grosses rondelles. Mettez-les dans un plat creux avec les morceaux d'oignon et de poivron. Ajoutez-leur la sauge hachée, les huiles de sésame et de tournesol, salez et poivrez. Couvrez d'un film alimentaire et laissez mariner 1 h au frais. 4 Enfilez les rondelles de saucisse sur des brochettes en alternant avec les morceaux d'oignon et les carrés de poivron. Faites cuire les brochettes 10 min sur le gril en les retournant souvent. 5 Dressez les brochettes sur des grandes assiettes, saupoudrez-les de graines de sésame légèrement grillées et servez-les rapidement.

COTE CUISINE…



RAPPEL SUR L APPAREIL RESPIRATOIRE Les poumons, ces organes spongieux, volumineux et côniques, jouent un rôle vital puisqu'ils sont chargés de l'apport en oxygène dans l'organisme. L'oxygène sert de comburant au corps humain, c'est-à-dire qu'il permet de brûler son carburant: les nutriments contenus dans l'alimentation. Le corps produit ainsi l'énergie nécessaire pour combler ses besoins. Le poumon droit a trois lobes, tandis que le gauche en a seulement deux, mais dispose d'un emplacement pour le coeur. Les poumons adultes peuvent contenir trois litres d'air environ. Ce sont les muscles thoraciques qui sont chargés du travail de la respiration, puisque les poumons n'ont pas de muscles eux-mêmes. La plus grande partie de ce travail est assurée par un muscle fin situé à la base des poumons: le diaphragme. La contraction involontaire et incontrôlée de ce muscle cause le "hoquet". La respiration est un phénomène automatique, présent même lorsque l'on est inconscient. Au repos, le rythme respiratoire d'un adulte moyen est de 16 respirations par minute.

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AMELIORER SA RESPIRATION


L'air que l'on inspire descend dans la trachée, jusqu'aux bronches, qui se séparent pour pénétrer dans le poumon droit ou gauche. Les bronches ellesmêmes se ramifient en plusieurs bronchioles, qui se divisent en une demi douzaine de canaux alvéolaires, qui sont d'étroits conduits s'ouvrant dans les sacs alvéolaires. Cette structure ramifiée unissant la trachée, les bronches, les bronchioles, les canaux alvéolaires et les sacs alvéolaires est souvent appelée "arbre bronchique", du fait de sa ressemblance aux branches et aux feuilles d'un arbre. Une dizaine d'alvéoles sont réunies en grappes sur chaque sac alvéolaire. C'est là, dans les milliers de minuscules alvéoles présentes dans les poumons, que l'oxygène apporté par l' inspiration traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires (petits vaisseaux sanguins situés sur les alvéoles). Inversement, les déchets gazeux passent des globules rouges à l'air des alvéoles, afin d'être éliminés par l'expiration. Les alvéoles sont particulièrement sensibles aux infections, car elles constituent un environnement humide et chaud, propice à la prolifération des virus et des bactéries. Ceci explique pourquoi un simple refroidissement peut évoluer vers la pneumonie ou la pneumopathie*, qui se caractérisent par une infection et une inflammation parfois graves, pouvant compromettre la ventilation des poumons. Or, le corps a besoin d'un apport constant en oxygène frais et en nutriments pour se maintenir en vie.

Pour respirer (inspirer) le diaphragme et les muscles de la paroi de la poitrine se contracter et ils augmentent la cavité de la poitrine, en causant une baisse de pression par laquelle l'air coule. Pour exhaler les muscles inspiratoires et la poitrine simplement se contracter en forçant l'air des poumons vers dehors. Pendant l'exercice, l'exhalation est assistée par la contraction des muscles abdominaux. Ainsi, les muscles inspiratoires prennent la plus grande partie du processus respiratoire. Qui est la cause que les muscles inspiratoires sont affaiblis? La faiblesse des muscles inspiratoires peut résulter de plusieurs causes, y compris des maladies, mais au niveau général la plus grande influence c'est la quantité d'exercice qu'ils reçoivent.

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Qui provoque la sensation de manque de respiration? La sensation de manque de respiration est commune dans des maladies du coeur et des poumons, mais c'est aussi une caractéristique des personnes saines. Études récentes démontrent que la forteresse des muscles inspiratoires influence directe dans la puissance et la résistance de notre respiration, ainsi comme dans l'amélioration de la sensation de manque d'air pendant l'exercice.

Comment est-ce qu'affectée l'exercice à la respiration? Pendant la plupart de notre routine quotidienne, la respiration fonctionne bien dans sa "zone de confort". Seulement quand on est exposé à un exercice de haute intensité, on augmente l'intensité de la respiration et cet incrément soudain de travail dans les muscles inspiratoires est perçu comme manque d'air. Des études récentes montrent que la forteresse des muscles inspiratoires a une influence directe dans l'intensité dans laquelle on peut respirer et dans la sensation de manque d'air.

Est-ce que peut la respiration pendant l'exercice affecter d'autres muscles du corps? Des preuves d'études récentes suggèrent que pendant exercice intense, l'apport de sang (et ainsi le partage d'oxygène) aux extrémités exécutants, est inversement proportionnel au travail respiratoire. Par conséquent, si l'inhalation est plus dure causée par la charge de respiration avec une résistance ajoutée, le flux de sang à l'extrémité agissante est plus petit. Au contraire, si l'inhalation est assistée en utilisant un ventilateur (comme Eolos), l'apport d'oxygène à l'extrémité est augmenté. De plus, l'apport supplémentaire d'oxygène à l'extrémité est utilisé pour optimiser la puissance maximale de cette extrémité.

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1. Digérer, s'hydrater Pour éviter le sempiternel point de côté du jogging par exemple, évitez d'être en période de digestion. A la différence du vélo, la course n'aime pas cette phase-là. Compter trois heures après un repas normal, mais hydratez-vous. Une déshydratation, même faible, diminue vos capacités, donc votre souffle. Buvez une demi-heure avant le départ.

2. Gérer l'apport en sucre Respiration bloquée ou inefficace ? La cause la plus classique est le sucre. Privilégiez un apport sucré (boisson énergétique) juste avant le début de l'effort, ou en cours d'exercice.

3. Expirez, vous respirerez L'expiration est la phase la plus importante de la respiration pendant une activité sportive. Entrouvrez la bouche, et insister un peu plus sur cette phase qu'au naturel. Tout doit se passer au niveau de la cage thoracique. Cette respiration ventrale permet un plus grand relâchement, donc un plus grand confort dans l'effort.

4. Bon souffle, bonne allure Si vous manquez de souffle, c'est que nous allez trop vite ou que vous forcez. Ralentissez ! Et n'oubliez pas que l'aisance respiratoire est indispensable à la progression. Si vous pouvez converser avec votre partenaire, c'est que vous êtes dans la bonne zone d'effort, pour le souffle et pour le coeur. Et ce dernier se renforcera en adaptant ses capacités aux sollicitations de la pratique physique.

5. Usez des séjours en altitude Prisé des sportifs de haut niveau, et pour cause, le séjour en altitude permet la fixation d'une capacité accrue d'oxygène dans le sang : les muscles tirent + facilement, leur rendement est optimisé. Quand vous n'êtes pas à la montagne, faites un exercice simple comme monter les escaliers en courant.

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Dans de nombreuses revues running ou sport plein air, il n'est pas anodin de retrouver ces titres phares, à caractères commerciaux et souvent récurrents... « Débutez la course à pied, courez un marathon, perdez du poids » de nombreux sujets qui sont pourtant intéressants mais malheureusement trop exploités que le lecteur qu'il soit débutant ou confirmé en perd parfois pied. A la rédaction de Joggermag, nous avons souhaité, marquer notre volonté de proposer une approche différente à vous fidèles lecteurs. Notre objectif est fixé pour cette nouvelle saison qui s'annonce, notre rendez vous aussi, et cette fois ci direction le sud est de la France, réputé pour son soleil toute l'année, des conditions climatiques optimales pour courir. Le marathon des Alpes maritimes est un rendez vous incontournable pour les amateurs de la distance. Un départ sur « la promenade des anglais » à Nice, ville azur pour une arrivée sur la glorieuse Croisette à Cannes. Un parcours qui emprunte le plus souvent la route du littoral et permet d'émerveiller les coureurs, par ses somptueux paysages. Ne vous inquiétez pas, que vous courez à 20km/h ou 8km/h, vous pourrez profiter de tous les avantages qu'apportent un marathon dans cette belle région.

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Pourtant personne n'y avait pensé auparavant, et il y a, à peine 2 ans Azur Sport Organisation, Maitre d'oeuvre aussi de la « Prom'Classic », un des 10km les plus denses et rapides de France, se lança dans le projet. Un succès immédiat car un peu plus de 8000 coureurs se sont donnés rendez lors de l'édition précédente. Pour accompagner nos conseils et notre plan d'entrainement, nous vous proposons un suivi sous forme de carnet de route d'une athlète n'ayant pratiqué que des footing en endurance douce jusqu'à présent. Adeline Marchal, 23ans infirmière militaire préparant son premier marathon avec pour objectif 4h30 partagera sa préparation avec vous.

PREPARER LE MARATHON NICE CANNES


Le départ de la 2de édition du Marathon des AlpesMaritimes Nice-Cannes sera donné le dimanche 8 novembre 2009 à 8h00 depuis la célèbre Promenade des Anglais niçoise. 42.195 Kms séparent ainsi Nice du Palais des Festivals de Cannes où sera jugé l’arrivée de cette fabuleuse aventure sportive. Un tracé exceptionnel, des paysages magnifique, une ambiance de folie, … c’est tout cela que vous trouverez ici et nul par ailleurs ! Alors ne perdez plus une minute et inscrivez-vous pour être des nôtres le 8 novembre prochain ! Vos droits d’engagements comprennent : Nous proposerons 3 planches de travail avec donc 3 objectifs différents, celui d'Adeline bien sur en 4h30 mais aussi, 3h pour les plus confirmés et 6h et plus pour ceux qui désirent simplement boucler la distance dans les meilleures conditions physiques possibles. Rappelons tout de même que le travail d'un entrainement encadré par des entraineurs reconnus et diplômés dans des structures adéquates (Forêts, stades, salles de musculation) sera qualitatif et efficace.

Dotations coureurs Vous sera remis lors de votre visite sur le village Running Expo Marathon : votre dossard personnalisé avec votre prénom, un sac à dos millésimé et l’édition spéciale d’avant course R Magazine. A l’arrivée, chaque concurrent recevra le tee-shirt « Finisher » ainsi que la médaille 2009 de l’épreuve Retrouvez dès la fin de l’épreuve : votre chrono (temps réel, temps officiel et temps de passage au 21.1 km) et votre diplôme gratuit sur

www.marathon06.com A domicile dans la semaine suivant l’épreuve : le magazine rétrospectif de l’édition 2009 incluant les classements complets de la course

Services gratuits proposés aux coureurs Avec le service Consignes, déposez vos effets personnels à Nice et récupérez-les à Cannes ! Utilisez gratuitement* le Service Navette SNCF TER pour rejoindre le départ de la course depuis votre lieu d’habitation (situé sur l’une des communes traversées par l’épreuve) ou au retour depuis Cannes vers votre destination initiale Sécurité 400 commissaires de courses présents tout au long du parcours 6 médecins urgentistes, 8 postes de secours et 80 secouristes Chaussée privatisée en totalité 3 bus de ramassage Véolia Transport pour les abandons

PREPARER LE MARATHON NICE CANNES

Juillet – Aout 2009


Vous retrouverez vos plans d’entrainements toutes les semaines dès le dimanche soir sur www.joggermag.fr Ensemble jusqu’au 8 Novembre pour atteindre votre objectif !!!

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PREPARER LE MARATHON NICE CANNES


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Soulager la tension musculaire Garder des muscles souples qui améliorent la posture et l'équilibre Allonger les muscles et ainsi augmenter l'amplitude des mouvements (allonger les enjambées) Prévenir les blessures musculaires Aider l'évacuation de l'acide lactique des muscles.

Si vous choisissez de faire des étirements, veillez à effectuer un échauffement préalable. Une promenade ou un jogging lent d'une dizaine de minutes sont tout à fait indiqués. Testez quelques étirements, vous jugerez vous-même ce qui est bon pour vous. Ne tenez pas compte des conseils des copains qui n'y connaissent pas plus que vous.

Nous avons toujours entendu dire que s'étirer après avoir couru est nécessaire. Mais certains coureurs, dont notre président Serge Baïla ne s'étire jamais. Et ce qui apparaissait comme une évidence il y a quelques années est aujourd'hui contesté par certains. Si le débat est ouvert, c'est certainement parce que les règles ne sont et ne doivent pas être les mêmes pour tous. La décision de s'étirer doit être réfléchit au cas par cas en fonction des individus. Ce qui fonctionne pour Etienne, ne fonctionne pas forcément pour Paul. La course à pied provoque à long terme la rétraction et la congestion des muscles, cette congestion entraîne une diminution de l'efficacité du mouvement. Le principal objectif des étirements est de relâcher, d'assouplir et de décontracter les muscles afin qu'ils retrouvent leur élasticité initiale et d'éviter les tensions permanentes sur les tendons. Toute une gamme de mouvements présente de nombreux avantages pour les coureurs. Toutefois, les étirements à froid, mal exécutés (trop vite…) ou réalisés lorsque les muscles sont trop raides peuvent entraîner des tensions et des blessures. Ainsi deux principes s'opposent : "les étirements aident à prévenir les blessures" et " les étirements sont une des principales causes de blessures ". Alors, comment prévenir les blessures ?

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Si vous choisissez de ne pas faire d'étirements, veillez à prendre soin de vous échauffer avant de courir et de ralentir en fin d'entraînement de façon à éviter les blessures. Vous pouvez également choisir une activité physique complémentaire intéressante pour vos muscles tels que la natation ou le yoga. Dans tout les cas, n'oubliez pas l'échauffement et le retour au calme ! - L'échauffement et le retour au calme ne doivent pas être négligés. Effectuer des exercices lorsque les muscles sont froids peut occasionner des blessures. Echauffés, les muscles sont plus souples et plus rapides. Le retour au calme permet de maintenir la circulation du sang au niveau des muscles (et dans le cerveau). L'apport d'oxygène au niveau des muscles alors qu'ils n'en ont moins besoin favorise la récupération.

Quand faut-il s'étirer ? La question du meilleur moment pour s'étirer fait également débat. Avant ou après l'entraînement intense ou la compétition ? Pour pouvoir s'étirer avant un exercice difficile (PPG, fractionné…), il est nécessaire de s'échauffer correctement. Pour certains cela permet d'éviter les blessures, pour d'autres cela coupe l'effet bénéfique de l'échauffement. Si vous choisissez de vous étirer après courir, il faut attendre 30-45 minutes après la fin de la séance (après la douche). Avec beaucoup de précaution (attention danger !), il est possible de s'étirer sous la douche. Une douche chaude peut améliorer l'étirement. Il est également possible de s'étirer tout le long de la journée, lorsque vous avez quelques minutes …

DEBAT : S’ETIRER OU PAS ???


Texte : E.P Marchand Frédéric Cosson Didier Iket L’aventure Chablaisienne s’est déroulée en Haute Savoie le 13 et 14 juin dernier. Le départ a eu lieu à Amphion-les-bains, à la Cité de l’Eau, avec trois courses au programme : le p’tiot, le petit teigneux et le grand coriace. C’est évidemment cette dernière version qui nous intéresse, avec sur les 2 jours de courses, un peu plus de 100 km et surtout un dénivelé positif de 3 500m. Quand même ! Il y a également du beau monde au départ, puisqu’en plus de Frédéric Cosson et Didier Iket, récent 3èmes sur le Millet et qui représentent de nouveau le Team ATEA, on retrouve les équipes de Raid nature 01 / CSMR (des partenaires bien connus de Fred…), Fart, Ville la grand et Raid 74.

1er jour : « plus c’est long, plus c’est dur » Le départ du premier jour est donné du village de Châtel, donc après plus d’1H de bus en montagne, dans des paysages superbes, toute la troupe part en VTT’O et finira par un Trail de 33kms avec 2 000m de dénivelé positif.

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Bizarrement, le départ n’est pas excessivement rapide et du coup, ATEA se retrouve devant. La course commence par un petit single très raid, avec portage. Plusieurs équipes se suivent de très près en tète : Raid nature 01 / CSMR, Fart et Spoutnik bye Shop, une équipe Suisse. Les Helvètes passent devant et prennent un peu d’avance avec Fart, mais ATEA reste à vue. Mais si le physique est une chose, l’orientation en est un autre et les qualités de l’orienteur Lyonnais vont encore faire la différence. Il fait d’excellents choix d’orientation et permet à ATEA de passer devant. Ensuite les équipes, comment dire, se sentent perdues et attendent notre choix d’orientation, ou plutôt les choix de Fred. Il engage tout le monde dans de belles descentes, bien techniques entre racines et bouses de vaches. Bien qu’il soit meilleur orienteur que descendeur, il n’a aucun scrupule : la stratégie de course avant tout, mais il s’en rappellera !


Nous faisons la liaison très rapidement, pour enchaîner avec le Trail. Il fait très chaud et l’organisation annonce que ça va être très long. Ça promet… Au premier col, ATEA est toujours en tête avec Spoutnik dans la foulée. Le paysage est magnifique, donc Fred et Dédé en profitent pour faire quelques photos. On peut aimer la gagne et la nature, que diable ! La chaleur est toujours très présente et les sacs sont lourds : c’est dû aux chaussures de VTT. En plus, les concurrents sont obligés de courir avec les casques, ce que Dédé n’apprécie pas trop ! Mais la sécurité n’a pas de prix. Les « petits » suisses ont l’air de marcher mieux qu’ATEA, qui les laisse partir dans une montée très raide. Mais peu avant le premier, et seul ravitaillement, ATEA repasse devant dans la descente et arrive en tête au ravito. Toutes les équipes prennent le temps et pensent à bien d’hydrater, car il fait très chaud. Dédé se renseigne auprès de l’organisation pour savoir sur ce qu’il reste à faire : encore 2 h 30 à 3 h 00 de course. Aie ! Aie ! Aie ! Ça va être encore long ! ! !

Photographe : Hérvé le Gac (Endurance Mag) ATEA repart avec 2 équipes sur ses talons : Raid nature 01 et Fart. Ils les aperçoivent dans la montée. De leur côté, les Suisses imposent un rythme impressionnant. Fred commence à décrocher un peu, mais comme d’habitude, arrivés au col, un choix d’orientation nous fait reprendre la tête de la course : la tête et les jambes, on vous dit ! Ça va faire douter nos compagnons, c’est bien. Seul petit couac de la course en arrivant sur la balise 8 : impossible de la trouver. On cherche 5 à 6 minutes, mais rien. Fred est pourtant vraiment sûr de lui. On décide donc d’appeler l’organisation, mais bien sûr pas de réseau. Ils préfèrent laisser tomber et la suite leur donnera raison. Les concurrents passent ensuite par une petite maison où un chien affamé a bien failli avoir raison du mollet de Dédé. Mais il se serait fait mal de toute façon : c’est dur, l’acier, mon toutou, tu sais !

LA CHABLAISIENNE 2009

Retrouvez toutes les photos officielles de la Chablaisienne, sur le site : http://gacdu.free.fr/ Merci à Hervé pour nous avoir permis de présenter cet article avec ses sublimes photos.

La balise suivante est difficile aussi car le chemin d’accès est bien caché, en dévers plein d’orties. Et puis Dédé commence à ne pas se sentir bien alors qu’il reste encore du chemin. Heureusement, il y a beaucoup d’ombre. Mais ça ne suffit pas et Dédé commence vraiment à souffrir. Comme d’hab. Dans ces cas-là, il harcèle Fred de questions : combien reste-t-il ? On arrive bientôt ? Pourquoi ça monte encore ? Un vrai gamin. Mais Fred est toujours aussi stoïque, reste calme et se permet même de lui dire : « Tiens bon et regarde mes chaussures ». Dédé est soufflé, mais précise quand même que ça fait déjà 2 plombes qu’il les regarde ces chaussures, ou plutôt ces talons.

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On reste au contact de Spoutnik car ils nous attendent à chaque intersection. Une fontaine prés d’un refuge nous permet de nous rafraîchir et nous nous lançons dans la descente jusqu’ à l’arrivée. Cette partie, sur la route, fait souffrir Didier terriblement. Mais ce n’est pas encore fini : il reste une CO et en individuel, en plus ! Dédé ne se sent pas le courage d’enchaîner, bien que le premier parcours soit plus court. C’est donc Fred s’y colle pendant que Dédé essaie de récupérer. Mais impossible de manger. Fred revient avant Spoutnik, pourtant parti avant lui et transmet la carte à Dédé. Et là, son cauchemar commence, à attendre le retour de Dédé, tel un assistant dans l’attente de son équipe : ça fait drôle, hein ?

Belle première journée avec 5 h 40 de course, finalement plus de 2 300 m positif, mais seulement 3 mn d’avance sur Spoutnik. Nos héros sont donc contents, mais un peu entamés quand même. Donc place à la récupération, et Dédé, toujours prévoyant, a remarqué une fontaine pendant la CO. Le bain, dans l’eau fraîche, est donc particulièrement salvateur : quel bonheur ! Par contre, la journée n’a pas réussi à nos amis de Raid nature 01 / CSMR car ils ont improvisé une séance d’escalade non prévue. Demain sera un autre jour…

Dédé a trois balises à récupérer et sans traîner. Il ne lâche rien et assure une allure correcte. Finalement, les balises ne posent pas de réel problème et en revenant, il croise Spoutnik. Plutôt bon signe. C’est Fred qui l’accueil sur la ligne d’arrivée, en vainqueur du jour, aussi heureux que soulagé, sûrement.

La journée se termine avec un bon repas prévu par l’organisation, de nouvelles connaissances avec l’équipe WATT, représentant de produit énergétique sur l’évènement.

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Et au fait, nous apprenons que la balise 8 n’était pas encore arrivée à notre passage, donc nous récupérons un bonus de temps de 10 min. Good news !

2ème jour : « On enchaîne, les gars, on enchaîne ! » La seconde journée est encore plus longue que la première, et plus variée aussi, puisque les équipes vont enchaîner un Trail avec de VTT, du tir à l’arc, de l’orientation, un petit Run and bike, du canoë et du biathlon pour finir, soit un total de 67 km. Heureusement le dénivelé est plus raisonnable avec « seulement » 1 600 m positif environ. La nuit a été courte pour Dédé, coincé par Fred et son matelas, beaucoup de bruit et toujours ballonné de la veille. Le réveil est donc difficile, mais on n’est un raideur ou on ne l’est pas. Petit déjeuner, préparation du matériel et on transfert les VTT pour ensuite prendre le départ en course à pied. A ce moment-là, nous ne connaissons toujours pas le programme de la journée. Ensuite, Fred récupère les cartes et nous écoutons le briefing attentivement. Effectivement, le programme s’annonce sympathique !

Encore une longue montée jusqu’à un chalet. Les balises 4 et 5 sont optionnelles, mais sans hésiter une seconde, on part à leur recherche. Il y a un choix à faire pour récupérer la balise soit par la crête, soit par en dessous. On passe par le bas et le chemin est un peu galère, tout en dévers et avec un couloir plein de boue. Fred s’aperçoit que Spoutnik est passé par le haut et reste donc très proche de nous. On prend la balise 5 et on se lance dans une longue descente très escarpée, ce qui est à notre avantage car Spoutnik semble avoir plus de mal à descendre. On finit le Trail par la route, comme la veille, et Fred ne peut s’empêcher de dire à Dédé : « Dis donc, ca va mieux qu’hier ». No comment.

Ça démarre et ATEA se met à marcher dans la montée raide. Derrière, quelque chose d’étonnant : tout le monde fait pareil ! Toute la première partie se passe bien, nous sommes devant et on ne voit pas les casques verts des Suisses. Les paysages sont toujours superbes. Arrivés à la première balise, on aperçoit Spoutnik pas très loin. La première descente se fait à une bonne allure et très vite, on se retrouve seuls. Une montée rude sous un télésiège et des herbes très hautes, une longue course sur l’arête très accidentée et on aperçoit la balise 3, mais toujours personne à l’horizon. On accélère un peu le rythme, car Fred se demande si les autres équipes ne sont pas devant nous. Mais Dédé, lui, ne doute pas : ATEA est seul en-tête.

LA CHABLAISIENNE 2009

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On reste au contact de Spoutnik car ils nous attendent à chaque intersection. Une fontaine prés d’un refuge nous permet de nous rafraîchir et nous nous lançons dans la descente jusqu’ à l’arrivée. Cette partie, sur la route, fait souffrir Didier terriblement. Mais ce n’est pas encore fini : il reste une CO et en individuel, en plus ! Dédé ne se sent pas le courage d’enchaîner, bien que le premier parcours soit plus court. C’est donc Fred s’y colle pendant que Dédé essaie de récupérer. Mais impossible de manger. Fred revient avant Spoutnik, pourtant parti avant lui et transmet la carte à Dédé. Et là, son cauchemar commence, à attendre le retour de Dédé, tel un assistant dans l’attente de son équipe : ça fait drôle, hein ? Dédé a trois balises à récupérer et sans traîner. Il ne lâche rien et assure une allure correcte. Finalement, les balises ne posent pas de réel problème et en revenant, il croise Spoutnik. Plutôt bon signe. C’est Fred qui l’accueil sur la ligne d’arrivée, en vainqueur du jour, aussi heureux que soulagé, sûrement.

On récupère les VTT. La section en orientation n’est pas facile, mais Fred est imperturbable et on maintient un bon rythme.

Nous croisons beaucoup d’équipes du Petit Teigneux qui se sont perdues. Par la suite, l’organisation a mis des balises sur le parcours, mais nous ne connaissons pas leur position, ce qui force à bien respecter le suivi d’itinéraire. Ensuite le tir à l’arc, où le temps n’est pas stoppé donc nous devons faire vite et enchaîner avec une CO de 1 h 15 maximum avec au minimum 16 balises. On fait le meilleur score au tir, presque surprenant au vu de notre expérience en la matière. Mais surtout, nous explosons la CO avec les 23 balises en 1 h 10 ! Ça sent donc bon, même si on n’a pas vraiment de visibilité sur ce qu’on fait les autres équipes. En reprenant les VTT, l’organisation nous informe d’une bonne avance sur Spoutnik. Nous avons croisé nos amis de Raid Nature 01/CSMR durant la CO et ça galopait dur ! On se relâche un peu sur cette section VTT’O, pour en profiter, et on ne pédale pas trop fort. Manque de concentration, on finit même par se paumer dans une belle descente. On récupère le chemin, mais on le fait en sens inverse pour voir s’il n’y avait pas de balise et bien sur, on descend pour tout remonter et pas de balise ! Conscient de cette perte de temps, on repart à bloc sur le petit Run and bike : on réalisera le 2ème temps, derrière Fart que l’on croise en finissant cette section. On repart en VTT’O jusqu’à la cité de l’eau, où il nous reste le canoë et le biathlon. On enchaîne, on enchaîne !

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Au final, belle victoire en plus de 13 h 30 de course et avec 1h15 15 d’avance sur nos poursuivants. C’est la 1ère pour le Team ATEA, devant Sport 2000 Pays Rochois et Fart. Spoutnik finira 5ème finalement. A noter que deux équipes dans les 5 premières du classement, dont la seconde, sont mixtes. La remise des récompenses se fait sous l’orage et le repas, un peu à l’arrache, l’arrache, dans le gymnase. ATEA est la dernière équipe à partir, pour bien savourer son bonheur et remercier les organisateurs pour ce beau raid, bien physique et à l’organisation irréprochable.

Petite course pour récupérer les canoës. Au programme, un petit aller retour de 25 min sur le lac Léman. L’eau n’est pas froide et donc, à la fin de la section, Dédé ne peut pas s’empêcher de se jeter à l’eau entièrement. On bipe et on part pour le tir, nouvelle petite course, et là attention : des vrais snipers avec un 10 sur 10. Non seulement, pas une cible ratée, mais en plus, il nous ous reste encore 3 plombs. On se dirige vers la ligne d’arrivée qu’on passe en tête. Derrière, on a même fait une petite différence sur nos poursuivants.

Si vous voulez en savoir plus sur ce raid, Rendez-vous us sur le site de l’organisation : www.aventure-chablaisienne chablaisienne.com

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RAID DU VAL DE DRONNE : EPOUSTOUFLANT DANS TOUS LES DOMAINES...

C'est sous un beau soleil, surplombant le pittoresque village de Douchapt que plus de 90 binômes se sont affrontés pour participer au raid du Val de Dronne le 26 juillet, déjà réputé, puisque c'est la 11ème édition qui vient d'avoir lieu. Autant dire qu'il y avait du monde, et pourtant, aucun souci concernant l'organisation. Encore un coup de maître orchestré par Jean-Pierre Jugie et toute son équipe. Quoi de mieux pour nous, raideurs, en quête de nouvelles expériences et de nouveaux défis ?... Dimanche 26 Juillet 2009, après des mois d'organisation, c'est le jour J. Au programme, un raid corsé non pas spécialement par sa distance mais surtout par le dénivelé infligé. Entre un passage en vtt à Montagrier et un trail à grand Brassac trail nationalement reconnu se déroulant en février), autant dire que la journée allait être longue. En tout, c'est 30 km de vtt, environ la même chose à pied et 4 km de canoë qui nous attendent. Nous arrivons sur les coups de 7h30 et nous constatons déjà que les voitures se succèdent, certains sont même arrivés la veille. Le dispositif d'organisation est assez impressionnant. Tout est en place. Les bénévoles semblent bien renseignés Des grandes remorques sont mises à disposition pour placer nos vtt

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même une camionnette pour ranger nos affaires personnelles (chaussures vtt, casque, camelback) et c'est fort appréciable, de ne pas avoir à s'embêter avec ça pendant la course. L'organisation est donc minutieuse ! Bientôt le départ, et pour la majorité des concurrents, même si le stress commence à monter, l'esprit de convivialité est toujours présent. Le raid, ce n'est pas que le défi physique, c'est aussi un moment de rencontres, de partage et où les notions d'entraide et de solidarité sont loin d'être mises à l'écart. Après de brefs discours, le départ est lancé, il est 9h pétante ! C'est parti pour 12 km de trail qui déroule, avec une ou deux descentes bien techniques, entrecoupées par des traversées de ruisseaux. S'ajoute à cela, un paysage à en couper le souffle qui mêle vues imprenables et sensation de liberté. Franchement, à ce moment là, je me dit que ça va être une superbe journée et je ne me suis pas trompé !

LE RAID VDD 2009


Ceci dit, le but avant tout est de ne pas partir trop vite. Les premiers le boucle en un peu moins de 50 minutes. Quant à nous, benjamins de la course, nous arrivons au canoë en 1h01, s'en suit une remontée dans un premier temps de la Dronne à contre courant puis par la suite, un demi tour pour revenir au point de départ. Au total, 4 km qui font du bien sous cette chaleur accablante. Et pour tout vous dire, contrairement à certains parcours, celui-là n'était pas ennuyeux. Une liaison trail-vtt de 3km nous amènent pour une première portion d'environ 17 km. Là encore, le paysage est présent pour faire oublier les moments difficiles. Après un peu plus d'une heure sur les vélos, on attaque une C.O d'environ 8 km, sans grande difficulté mais mise en place avant tout pour découvrir cette jolie discipline qui mêle réflexion et calme, et qui permet aux moins « doués » de s'en sortir sans prendre trop de pénalités, dans le but de ne pas les handicaper. La C.O nous amène à un parcours aventure sur le site du moulin de Rochereuil, avec tyrolienne au dessus de la Dronne...

Ce petit moment fait un bien fou, surtout avec la traversée de rivière à la nage qui s'en suit ! Quel régal ! Mais la course continue et il ne faut pas se relâcher. On repars pour un « petit »trail de 4 km pour rejoindre à nouveau les vtt et parcourir 10 km qui ne sont pas de tout repos. Et pour boucler le raid, quoi de mieux qu'un trail de 8km au dénivelé monstrueux. C'est le moment ou les jambes ne suivent plus et où le mental joue un rôle primordial. Et pourtant, sous la chaleur, les organismes souffrent. C'est à ce moment là qu'on se dit qu'il nous manque une « case »... Mais le fait de repousser ses limites est quelque chose d'indescriptible. Franchir la ligne d'arrivée après une telle journée est un moment plein d'émotions et de souvenirs.

LE RAID VDD 2009

Juillet - Aout 2009


Finalement les premiers bouclent l'édition 2009 en un temps record passant largement sous la barre des 6h fixée par l'organisation. C'est l'équipe PLANTIER – NALET qui gagne la course en 5h32', devançant de quelques minutes l'équipe SCHNEIDER- LACHAUMETTE. Le team DUGORNAYLEGUEN complète le podium. Quant à nous, nous terminons la course à la 36ème place en 7h30, et c'est bien dommage... Nous avons craqué dans le dernier trail et avons perdu un temps fou car les jambes ne répondaient plus. Mais, au final, on s'est quand même une fois de plus, surpassés et c'est bien là l'essentiel. Peu importe la place, peu importe le temps, les derniers termineront 2h plus tard. Un bon ravitaillement est présent à la fin, s'en suit la remise des récompenses sous un bon état d'esprit avec de franches rigolades. Jean Michel Jugie et son Team ont réalisé une fois de plus un parcours sans faute. Toutes les valeurs du raid étaient réunies : efforts, convivialité, aventures, émotions. Vous rajoutez à cela l'ingrédient « Paysage » et vous comprenez alors pourquoi le raid du Val de Dronne en est à sa onzième édition.

Pour plus d'informations concernant les classements, l'organisation mais aussi pour s'inscrire pour la douzième édition, consultez le site : http://www.raid-vdd.fr Axel Pittet, journaliste à Joggermag.fr Infos Sports

Juillet - Aout 2009

LE RAID VDD 2009



L’équipe a à sa disposition un 4x4 avec chauffeur. A 3 heures de France, il est là le Raid Courrier Sud. Tout se passe au Maroc, sur les traces de St Exupéry et des aventuriers de l‘Aéropostale sur leur trajet Toulouse - Dakar : des paysages somptueux, à vous couper le souffle, la découverte des habitants et de leur mode de vie, … tout en participant à une compétition.

Course par équipe de 4 concurrents minimum : 2 coureurs à pied, 2 vététistes et un éventuel remplaçant et/ou un accompagnateur. L’équipe ne peut être composée de plus de 6 personnes. Concept sympa puisque c’est une compétition qui peut être menée avec acharnement ou avec décontraction (accessible à toutes personnes en bonne santé). Chaque concurrent qui le souhaite peut concourir au classement individuel même si le classement de l’équipe prime : solidarité et camaraderie obligent ! Les épreuves à pied sont de 15 à 25 km par jour et les épreuves VTT de 30 à 50 km.

Juillet - Aout 2009

Course à taille humaine puisque les inscriptions sont limitées à 25 équipes, autant dire qu’au bout de trois jours tout le monde se connait. L’hébergement se fait le plus souvent sous forme de bivouac en pleine nature, qui ajoute convivialité et chaleur.

Détails pratiques : Le raid aura lieu du 31 octobre au 8 novembre 2009 pour sa 11ème édition. Coût : 4200 euro pour une équipe de 4. Petit Déjeuner et repas du soir fournis. L’inscription ne comprend pas l’acheminement jusqu’à Agadir et le repas de midi (prévoir environ 5 euro pour se ravitailler dans les petits commerces qui jalonnent le parcours).

Nouveauté 2009 : Prologue le 13 septembre dans la vallée de Chamonix sous forme de run and bike et orientation par équipe de 2.

RAID COURRIER SUD MAROC…


Vivez les aventures en direct de 4 rhônalpines engagées sur le raid Courrier Sud du 31/10 au 8/11 grâce à leur blog : lesgazellesaumaroc.over-blog.com

LA GESTIONNAIRE FANTASTIQUE 22ans - chargée de communication export - Genève

Profil : LA CHEF D’EQUIPE 36 ans - mariée - éducatrice de jeunes enfants à la crèche de St Genest Lerpt (42)

Profil : Mon sport de base est la course à pied. A 20 ans, j'ai goûté au triathlon que j'ai pratiqué pendant 15 ans. En parallèle, j'ai fait 3 ans de danse modern jazz, un véritable défi pour une fille qui n'a ni souplesse, ni coordination, ni grâce, mais ce fut du pur bonheur. Depuis septembre 2008, je suis licenciée au NOSE (Nature Orientation Saint-Etienne), ce qui me permet de revenir à mon sport de base sous une forme plus ludique mais non moins enrichissante.

Motivations : Après 2 participations au Raid Amazones, j'avais envie de connaître autre chose, sortir du cadre connu et rassurant ... repartir pour l'aventure ! La mise en place d'un nouveau projet est très excitante certes parfois contraignante et difficile mais cela permet de rencontrer des personnes nouvelles et de sortir de son quotidien.

RAID COURRIER SUD MAROC…

Alors moi, le sport, c'est plutôt dans l'eau que ça se passe ... J'ai sûrement appris à nager avant de savoir marcher, et voilà ce que ça donne : aucune capacité sur la terre ferme ! Ne vous moquez pas d'avance, mon déménagement en Haute-Savoie s'accompagne d'ores et déjà d'une inscription au club de course à pied hors stade local... Peut-être que moi aussi, l'an prochain je serai au rendez vous, mais côté raideurs ?

Motivations : Je n'accompagne pas ces dames dans les dunes du Maroc, bien que l'envie ne m'en manque pas (de toutes façons y'a pas assez d'eau pour moi là bas !). Ayant rencontrée la cap'taine grâce à un ami commun, je me suis portée volontaire en terme de support de comm' et de soutien en France alors qu'elles vont souffrir là bas !

Pourquoi ? Parce que c'est tout simplement une belle aventure humaine qui attend nos raideuses, parce que l'amitié est une valeur que je défends au même titre que l'investissement personnel dans un tel challenge, mais aussi pour m'éclater sur un projet de parrainage pour une aventure unique.

Juillet - Aout 2009


L’EXPERIMENTEE LA CURIEUSE 32 ans - célibataire - responsable ressources humaines à Villeurbanne (69)

Profil : Dix ans de tennis, un peu de kayak, du VTT, pas mal de ski puis la découverte du triathlon pratiqué assidûment pendant plus de 10 ans sur courtes, moyennes et longues distances. Dorénavant plus motivée par les sports nature, je fais essentiellement des trails ... et je pense beaucoup aux raids. N'ayant pas encore franchi le pas, je n'ai pas hésité longtemps quand cette occasion s'est présentée.

57 ans - mariée, 1 fille (pour tout vous dire, elle est pistonnée, c'est la mère de la chef d'équipe !!!) - agent administratif à l'hôpital de Firminy (42)

Profil : Mon sport de base est également la course à pied mais je pratique régulièrement le ski de fond, la randonnée, le vélo de route et le VTT ainsi que la natation. J'ai plusieurs courses en équipe à mon actif comme le Tour du département de la Loire, les 24h, Saintélyon, ... J'ai également participé à de nombreux semimarathons, courses sur routes et trails (70 km Le Puy - Firminy, ...) en individuel.

Motivations : Motivations : Découvrir un pays au travers d'un engagement sportif solidaire. Me découvrir aussi dans un format inconnu, celui d'une épreuve sportive d'une semaine, vivre des moments forts de partage au sein d'une équipe.

Juillet - Aout 2009

J'aime ces moments de partage autour de l'effort et la solidarité engendrée par ce type de compétition. C'est aussi l'occasion de découvrir un pays, une culture, ...

RAID COURRIER SUD MAROC…


LA PERSEVERANTE 39 ans - mariée, 3 enfants - consultante à l'export à Brindas (69)

Profil : Passionnée de sports depuis l'adolescence (tennis, windsurf, volley-ball, hand-ball, ski, spéléologie, kayak, course à pied, athlétisme), j'ai commencé la compétition avec l'UNSS. Durant mes années d'études, je me suis consacrée essentiellement à l'escalade, puis à la voile et au VTT. C'est en participant en tant qu'étudiante à un raid inter-entreprises que j'ai découvert les raids nature multisports. Depuis 2007, avec mes co-équipières attitrées, nous avons participé à différents raids (raid du Lodévois, raid WIAR, raid Saucona, ...). Cette année 2009, une aventure pas comme les autres me tend les bras : une terre inconnue, un niveau sportif plus soutenu et 3 nouvelles co-équipières !

Motivations : Un challenge qui me tient à cœur depuis plusieurs années pour trois raisons essentielles : la solidarité avec l'esprit d'équipe déterminant dans la durée, l'effort avec le dépassement de soi toujours au nom de l'équipe et la découverte d'un site en communion avec la nature.

Difficile pour nous d’avoir un objectif, en terme de classement sur cette 11ème édition, puisque c’est une première pour chacune de nous sur ce raid et que surtout nous n’avons jamais fait de compétitions de ce type ensemble … mais c’est aussi ce qui fait la beauté de cette aventure. Le prologue, le 13 septembre prochain sera l’occasion pour nous de faire connaissance sur le terrain et peut-être de réajuster les binômes : pour le moment, il a été décidé qu’Alexandra et Germaine feraient la partie course à pied et Anne-Claire et Marine le VTT. De plus, les binômes spécifiques (type run and bike) seront : Alexandra / Anne-Claire et Germaine / Marine. Nous sommes actuellement en recherche de sponsors pour financer l’inscription au raid, ce qui fait que nous n’avons pas encore décidé d’un nom d’équipe : nous sommes donc ouvertes à toutes propositions (moyennant finances !!). N’hésitez pas à venir nous rendre une petite visite sur notre blog : lesgazellesaumaroc.overblog.com

RAID COURRIER SUD MAROC…

Juillet - Aout 2009


Petite bourgade marnaise, frontalière avec la Meuse, Sainte Menehould est un lieu incontournable du VTT .Plus de 400km de circuits balisés, une flore atypique grâce à son sol de gaise ( argile et sable ), un massif forestier plein de vie et d’histoire.

Petite bourgade marnaise, frontalière avec la Meuse, Sainte Menehould est un lieu incontournable du VTT .Plus de 400km de circuits balisés, une flore atypique grâce à son sol de gaise ( argile et sable ), un massif forestier plein de vie et d’histoire. Il fallait donc bien un trail ici pour faire vivre cette nature accueillante. Le 3ème trail du pays d’Argonne, organisé par une équipe entourant Pascal IDENN, ce sont trois épreuves de 12,22 et 55km. Avec une dénivellation de 1200m sur le 55km, nous sommes loin des trails montagnards, mais l’Argonne n’en reste pas moins fortement plissée et si on ajoute un sol qui garde en permanence des traces d’humidité, la victoire ici est une affaire de véritable trailer ; c’est l’Argonne qui sélectionne son vainqueur.

Et au départ, Marc Etiemble, vainqueur en 2007 et troisième en 2008 veut prendre, en habitué les choses en main. Il compte déjà près de trois minutes d’avance au km 16. Chez les féminines , le scénario est le même, puisque Agnès HERVE s’échappe en solitaire.

Juillet - Aout 2009

TRAIL ARGONNE 2009


La suite allait malgré tout donner des surprises, car si au km 33 les choses ne bougeaient pas, c’est sur les 20 derniers kilomètres, là ou la fatigue s’installe que l’histoire allait changer. La parisienne de l’ASAP team outdoor, Agnès HERVE allait conforter son avance, preuve d’une gestion parfaite. Elle qui s’était déjà imposait sur le 34km du Trail National l’ardéchois confirme qu’il faudra compter avec elle sur les épreuves de trail. Pour Marc, le scénario allait par contre tourné au cauchemar ; quelques erreurs de parcours ( la fatigue mais aussi l’action de quelques « débaliseurs du dimanche »), et surtout des crampes vont contraindre le sparnatien à lever le pied. Et c’est Richard KUREK , le verdunois , déjà deuxième de l’édition 2007 qui allait s’imposer , avec un beau chrono et une belle avance sur ces poursuivants, le Rémois Frédéric Tolitte et le messin Hervé Huhardeaux.

Pour cette troisième édition, le trail du pays d’Argonne s’est investi dans l’écologie. Trop souvent, dans nos forets , nous pouvons voir des emballages au bord des sentiers, et responsabilisé le promeneurs et le sportifs paraît donc essentiel. C’est l’organisateur qui doit donné le pas , et l’épreuve s’est équipé cette année de matériaux 100% biodégradable pour ces ravitaillements , ainsi que d’aliment « bio ». Avec un message véhiculé aux coureurs tout au long de l’épreuve, il faut espérer que cette action aura un effet sur la responsabilité de chacun dans la gestion de notre environnement.

TRAIL ARGONNE 2009

Juillet - Aout 2009


À 2 semaines du départ : la pression monte Alors que plus de 5000 coureurs affinent leur préparation à quelques jours du lancement de cette 7ème édition de The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc®, les grands spécialistes mondiaux de la course à pieds se donnent rendez-vous, à Chamonix Mont-Blanc comme chaque année, tous bien décidés à prendre la place de Kilian Jornet (ESP), le vainqueur de l’édition 2008.

Les vainqueurs des 6 éditions de l’UTMB® seront tous sur la ligne de départ : Dawa Sherpa (NP), Vincent Delebarre (FRA), Christophe Jaquerod (SUI), Marco Olmo (ITA), Kilian Jornet (ESP) (vainqueur de l’édition 2008). Avec eux, le Hongrois Nemeth Csaba, le Japonais Tsuyoshi Kaburaki, l’allemand Jens Lukas, l’américain Scott Jurek et les Français Samuel Bonaudo, Julien Chorrier, Sébastien Chaigneau ou Thomas Lorblanchet, premier Champion du Monde de Trail. Le Marocain, Mohamad Ahansal vient de confirmer sa venue. Avec 13 participations au Marathon des sables (3 fois 1er et 8 fois 2ème) c’est encore un outsider de taille qui vient compléter un plateau sportif encore jamais inégalé !

Même topo chez les dames, Elizabeth Hawker (GB) du team The North Face® , 1ère dame en 2005 et 2008, Karine Herry (FRA) 1ère dame en 2006 et Christine Moehl (USA) 1ère dame en 2003, seront talonnées par des adversaires de taille: Monica Aguilera (ESP), Catherine Dubois (FRA) mais également Maud Giraud (FRA) qui vient de signer la victoire du Marathon du Mont-Blanc. Un Village au cœur de Chamonix : Le Salon de l’UltraTrail® Tout au long des différents parcours, les communes comme tous les ans, se mobilisent pour offrir aux coureurs un accueil chaleureux et convivial, réconfort tant apprécié par tous. Sur les 14 communes

En effet, il faudra également compter sur une bonne vingtaine de têtes de séries venus des quatre coins du monde et tous largement capables de passer en tête la ligne d’arrivée et pourquoi pas, battre le temps record de Kilian Jornet: 20h56.

Juillet - Aout 2009

UTMB 2009 NEWS


Au centre de Chamonix-Mont-Blanc, un village de chalets d’exposition va voir le jour durant toute la durée de l’événement. Il sera le rendez-vous de tous les acteurs des courses nature. Le charme d’une boutique en bois dans l’esprit des chalets de montagne, va permettre de préserver la bonne humeur de l’évènement et propose aux différents exposants de vanter les mérites de leurs produits. 25 000 visiteurs sont attendus sur le salon qui sera placé sous le signe de la convivialité et de l’éthique sportive. A la suite du salon de l’Ultra-Trail®, la commune de Chamonix-Mont-Blanc organise les samedi 29 et dimanche 30 août le premier marché de l’artisanat du Tour du Mont-Blanc.

Nouveauté 2009 : des conférences-débats autour du trail Au cœur du salon, un espace sera dédié aux rencontres et échanges avec 4 conférences : Jeudi 27 aout 11 :00 – 12 :30 :

14:00 – 16:00 :

Conférence sur le thème « Comment le GPS peut aider à la pratique de l'ultra ». Avec la présence de notre partenaire Garmin

Des chiffres

Conférence sur le thème « Les réserves naturelles traversées par l’Ultra-Trail du Mont-Blanc® et la réglementation », avec l’association Asters

25000 spectateurs attendus, 1500 bénévoles, 7000 balises sur les 300 km de parcours de l'UTMB, de la CCC et de la TDS, 11300 bouteilles eau minérale 1,5 L, 7505 bananes, 3800 oranges, 1500 pommes, 1210 kg de comté, 8450 litres de soupe, 1912 plaques de chocolats.

Des animations sont également organisées pour les enfants avec des initiations au trail (mini UTMB® : 8 – 12 ans et Mini CCC® : 3-8 ans)

Un plateau sportif exceptionnel, des conférences et des animations, de la convivialité et de l’éthique, le respect d’un environnement unique, The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® est LE rendez-vous incontournable de la course à pied nature. Du 25 au 30 août prochain.

UTMB 2009 NEWS

Juillet - Aout 2009


Après une année d’interruption du célèbre raid de la vallée de la creuse, l’équipe de Natu’raid 23 a repris le flambeau pour offrir aux 42 équipes une épreuve de très bonne qualité..

Ils auront gardé la date mais changé le nom pour devenir le raid de la licorne, référence à la plus célèbre des tapisseries d’Aubusson. Un raid dans la lignée de son ancêtre, dur, technique mais qui donne toujours envie de revenir l’année suivante pour relever le défi proposé … 3 sections au programme : un Bike and Run de 14 Kms suivi d’un vtt fléché de 22. Le soir, la traditionnelle Co de nuit au score version natu’raid 23. Et le lendemain, le plat de résistance avec un Trail de 4 kms, un vtt en suivi d’itinéraire de 25 Kms avec deux balises optionnelles pour les équipes les plus fortes, une Co urbaine extraite d’un plan de l’office du tourisme, un vtt de liaison de 4 Kms, une Co mémo de 8 postes, un vtt en suivi d’itinéraire de 10 Kms, une Co classique de 8 Kms et enfin un vtt liaison de 4 Kms. De l’orientation donc, sous toutes ses formes, mais savamment dosée histoire que tout le monde y trouve son compte. Le samedi donc pour les bourrins, le dimanche pour les orienteurs … Au niveau des équipes, beaucoup de coureurs creusois bien sûr avec leurs meilleurs équipes comme Creuse oxygène ou l’équipe mixte des twix, mais aussi des voisins de l’allier avec Cap 03, du Puy de Dôme avec Xttr 63 et Arverne Outdoor ou de Corrèze avec les Gibolins ainsi

Juillet - Aout 2009

que des teams du grand ouest avec les Griffons et Flying Avent’Hure. De belles bagarres en perspective … Un départ en bosse pour se retrouver rapidement dans les ruelles escarpées d’Aubusson, un fléchage rigoureux mais sur l’intersection qui oblige à rester très vigilant, le raid part sur les chapeaux de roues. Montées et descentes d’escaliers, petits sentiers urbains, le tri se fait rapidement. La chaleur étouffante limite le rythme de course et certains doivent déjà s’économiser en pensant à la suite. Le Run and Bike cassant voit les griffons sortir d’une courte tête devant Arverne Outdoor et l’équipe corrézienne. Le vtt qui suit est très roulant mais comporte quelques passages défrichés par l’organisation où certaines équipes vont comprendre l’intérêt de rouler en tubeless. Devant, les Griffons se sont fait rattraper par Arverne Outdoor et sur un incident mécanique vont laisser le team auvergnat prendre une petite minute d’avance.

RAID DE LA LICORNE


Les écarts sont déjà conséquents avant même d’avoir poinçonné les premières balises et la température n’est pas décidée à baisser cette nuit.

22h, départ de la course au score. Une course au score de chez course au score. 2h de courses dans la chaleur de la cuvette d’Aubusson. De l’urbain, oui mais tous ces escaliers et ces passages interdits sont autant de pièges pour établir son itinéraire, rendant l’orientation presque plus complexe qu’en sousbois. Et petite subtilité, il n’est pas sûr du tout de pouvoir ramasser l’intégralité des postes. Ce petit doute change la donne car on oriente à flux tendu, sans certitudes, avec un œil constant sur la montre. De plus il n’y a absolument aucun fil conducteur logique reliant les postes. 42 équipes, 42 façons de ramasser les balises. Les équipes s’élancent à la nuit tombée, par vague de 4, séparant intelligemment les coureurs qui se suivent au classement.

Les équipes s’élancent à la nuit tombée, par vague de 4, séparant intelligemment les coureurs qui se suivent au classement. La course est très rythmée et pas du tout soporifique, une balise en ville laisse place à une balise en sous bois, obligeant constamment l’orienteur à s’adapter rapidement. Et personne ne s’amuse à suivre personne. La ligne franchie, c’est l’incertitude pour tout le monde. Le temps de dormir 3-4 heures, il faut attendre le lendemain pour connaître le verdict de la course de nuit. A 15’ par balise laissée sur le terrain, l’addition monte vite et creuse des écarts importants. Le classement change un peu mais le groupe de tête reste le même dans un ordre un peu différent. Il faut déjà se concentrer sur l’étape du jour où la chaleur risque de changer la donne. Un petit Trail histoire de disséminer tout le monde. Et c’est parti pour la grosse section de la journée, 25 Kms de vtt en suivi d’itinéraire avec deux postes optionnels valant chacun 40’ de bonus.

RAIDE DE LA LICORNE

Juillet - Aout 2009


Les organisateurs ont joint la sécurité du suivi d’itinéraire avec la liberté du choix d’itinéraire. Au milieu du suivi, il y a deux points entre lesquels les équipes peuvent sortir pour prendre l’itinéraire de leur choix et ramasser une optionnelle. Il faut par contre absolument rentrer avant le 2° point sous peine de laisser sur le bord du chemin un poste aléatoire du suivi. Le premier poste vaut le coup car très roulant, le second aussi en raison du détour que le suivi nous oblige à faire. Il y a quand même une bonne bosse, il faut bien que la gourmandise se paye ! Arrivée à Felletin, une Co urbaine est proposée sur la base d’une carte façon plan de ville. Le temps d’adaptation passé, ça déroule bien. Mais la chaleur commence à rappeler les organismes à l’ordre. Les liaisons vtt reposent quand même un peu les jambes dans les grosses descentes, juste avant de se taper un mur qui vous rappelle que vous êtes en creuse. A nouveau petite Co, cette fois ci en mémo, dans le parc du lycée technique de Felletin. Ça commence à rentrer dans les mœurs et personne n’est dérouté par cette variante. La différence se fait sur le nombre de postes capable d’être mémorisé.

Tout le monde reprend les vtt pour amorcer le retour mais malgré le faible kilométrage, cette section de 10 Kms de vtt en suivi fait du mal. Il faut rester très concentré sur les intersections, la carte IGN étant susceptible de ne pas coller tout à fait à la réalité. La bonne bosse avec son gros portage, juste après le barrage, fait du mal chez tout le monde. Et les équipes arrivent vraiment émoussées pour la dernière section d’orientation à pied du raid. Heureusement l’intégralité du parcours s’effectue en sous bois où une relative fraîcheur subsiste. Mais la végétation est beaucoup plus agressive qu’il n’y parait sur la carte et durcit la course. Une dernière bosse à pied, on rejoint les vélos pour redescendre dans Aubusson et remonter sur l’arrivée. Il n’est jamais que 15 heures pour les premières équipes, soit près de 7 heures d’effort par une température de 34°. Presque court quand on a couru certaines éditions de la vallée de la creuse. Mais ça suffira bien, le weekend end à été plutôt costaud et le programme concocté par natu’raid 23 semble avoir plu à la totalité des raideurs.

Juillet - Aout 2009

RAID DE LA LICORNE


Arverne Outdoor en préparation pour le raid du Mercantour remporte ce raid, suivi des griffons et de Xttr 63. Cap 03 gagne en équipe de 4 en se classant 3° au scratch. Les twix mettent la main sur le classement mixte en duo. Et Flying avent’hure monte sur la plus haute marche du podium en catégorie 4 mixte.

1 DUMORTIER Stéphane

- MASSING Sébastien

Arverne OUTDOOR

2 TRUMEAU Olivier 3 LAFANECHERE - LALLIER - LAFANECHERE BARDAUD

CAP 03

4 PRUVOT Franck - BROSSARD Olivier 5 CHEREL Ludovic - BRETTE Laurent XTTR63 Le Mont Dore

6 PETINON Guy

- PETINON Annick

TWIX CREUSOIS 1

7 FRAPPIER - FRAPPIER - BELLIVIER - ARNAULT Flying Avent'Hure

8 SARRAT Christophe - BARRAUD Eric 9 CHARIERAS Philippe - BOUQUET Stéphane TEAM GIBOLIN

10 MARLEIX François

- PROVOST Julien

LES RAID ILLONS DU POITOU

Plus d’infos sur : http://naturaid23.sport24.com/

RAIDE DE LA LICORNE

Juillet - Aout 2009


MALOH 7200 MINUTES 01 C’est grave docteur 02 Cœur à Quai 03 Quidam 04 Macfarlane 05 7200 Minutes 06 Draps dessus, Draps Dessous 07 Marin de Peau Douce 08 Monsieur Parapluie 09 Bicephale 10 Sous La Lune 11 Peau de Chagrin

TOM FRAGER & Gwayav’ BETTER DAYS 01 Remember When 02 Better Days 03 Don’t Waste the Pretty 04 She’s Not the Girl 05 Love’s Taking Over 06 One Good Thing 07 Brick by Brick 08 Can’t Argue Like This 09 Remember When 10 Will You Still Believe 11 Better Days [Steppers Mix] 12 Don’t Waste the Pretty [Bonus Mix] 13 Deep in my Heart

Ce mois ci, nous vous proposons une play list que vous pourrez écouter sur notre site internet. De la musique choisie par un spécialiste pour vous accompagner lors de vos sorties à l’aide d’un lecteur Mp3, pourquoi pas, laissez vous tenter…

Juillet – Aout 2009

Jeune talent qui monte… découvrez le 1er album de Maloh (si ce n’est pas déjà fait), ballade acoustique très sympathique, tout ce qu’il faut pour prolonger l’été ! Pour tout vous dire, j’ai rencontré l’artiste… il est accessible, simple et de surcroît pas mal du tout… on en reparlera, c’est sûr ! Lu sur le net : « Aucun artifice ni paillettes chez ce jeune Breton, juste des mélodies, des promenades, une curieuse façon de jouer de la guitare et une voix des plus touchantes. Assez proche du folk mélodique d’Innocence Mission ou Alexi Murdoch, Maloh écrit des chansons simples, des ballades acoustiques aux textes rêveurs, parfois surréalistes. Une musique phrasée, extrêmement mélodique, charmante ». « 20 ans à peine pour ce jeune breton et il apparaît déjà comme le digne représentant de la scène française dite néo-folk ! Les Ballades acoustiques fraîches et légères, offrent aux textes tendres et ironiques, un goût de promenade poétique à la Prévert. Un écrin sans artifice ni paillettes, que ce marin de peau douce (titre de l'une de ses chansons). Maloh à la voix touchante et singulière s'accompagne d'un jeu de guitare bien à lui. Il promet assurément et semble suivre le chemin des grands que la chanson couronne. Ce personnage hors du temps et intérieur ne laisse en aucun cas indifférent ! »

Découvrez ce surfeur musicien, Tom Frager, 2ème album Better Days, album multicolore tant les rythmes sont variés… idéal pour des footings

Lu sur le net : « Tom Frager & Gwayav' propose une musique de globe-trotters. Better Days est le fruit de plusieurs influences musicales déclinées sur des textes en français, en anglais et en créole. Teintés de reggae, les 13 titres de l'album sont aussi imprégnés de folk, de ska et de pop. Un métissage qui n'est pas étranger aux voyages que Tom Frager et ses complices ont effectué, et aux origines africaines du chanteur. Better Days est un croisement de Bob Marley, Jason Mraz, Jack Johnson et Sublime». Entre rythmes chaloupés et ensoleillés ("Birds Ask For You"), reggae ("You Will Be") ou encore jazz manouche ("Alice"), Tom Frager s'illustre sur des compositions, en anglais, en français et en créole. Ces textes et mélodies vous donneront sans doute le courage de rechausser vos running après la coupure estivale ou encore l’envie de prolonger vos efforts et vous relancer en prévision des Trail et autres raids multisports d’arrière saison ! Signé SunnGirl35 (remplaçante de Marc… en balade estivale).-

La Playlist de Joggermag.fr


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