Intention de projet Chaumont 2011 by Jeremy Vey

CANDIDATURE LA FABRIQUE Delphine Cordier Boris Igelman Jérémy Vey

22e festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont 2011 Référent : Boris Igelman 5 place Rouaix, 31000 Toulouse T/F 09 52 22 85 38 M / 06 17 70 03 15 borisigelman@gmail.com

LETTRE D’INTENTION La fabrique appel à projet Delphine Cordier (D.C.) Boris Igelman (B.I.) Jérémy Vey (J.V.) De même que nous souhaitons le faire pour notre projet à LA FABRIQUE, nous avons choisi, dans cette lettre d’intention, de montrer notre travail « in progress ». Le document sur lequel nous avons tous les trois rédigé cette note, est un document en ligne qui nous a permis de reformuler, commenter et réagir en direct les uns par rapport aux autres. Il reflète parfaitement les « strates » de notre réflexion commune. Nous montrons donc ici dans le propos et dans la forme, l’idée en construction. Ce brouillon est alors une forme évidente pour faire apparaître notre processus de création.

DELPHINE CORDIER / BORIS IGELMAN / JÉRÉMY VEY

9 - ⁄3 1

J.V. : 9 intervenants, moins nous (1 groupe d’intervenant/ 3 personnes)…

B.I. : Moi je trouve ça négatif de se retrancher des autres…

D.C. : on est pas MORTS ? ! ! !

D.C. : Pourquoi tu parles de ceux qui restent sans nous ?

DC : C’est super compliqué !

¿ 8 + ⁄3 ? 1

D.C. : Il faudrait exprimer l’aller-retour ? B.I. : Pourquoi pas multiplier ?

9 × ⁄3 3

« […] le travail consiste à chercher un système qui révèle un sens. » « […] trouver un système (…) sans chercher à en imposer un en particulier […] » Kinross (Robin), À propos de Typographic Norms d’Anthony Froshaug, BACKCOVER, hiver/printemps 2010.

« Nous modelons nos outils et ils nous sculptent à leur tour. » McLuhan (Marshall).

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INTRODUCTION D.C. : Je dirais plutôt 30 ans. D.C. : C’est internet ou l’ordi qui a bouleversé le graphisme ? B.I. : Les 2. J.V. : Bah faisons une moyenne : « ces 20/30 dernières années » ?

J.V. : Je ne suis pas convaincu de mettre juste quelques mots en exergues… Il faudrait mieux de mettre des phrases entières voire des paragraphes ? B.I. : Vas-y essaie sur la suite du texte…

Étant donné les mutations profondes que subit le graphisme ces 10 20/30 dernières années, transversales au développement exponentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’heure n’est plus à la revendication d’un graphisme politique mais autocritique. L’ensemble de la profession questionne à nouveau la place du graphiste/me et revoit les fondamentaux de la pratique. L’atelier est plus que jamais le lieu privilégié d’une telle démarche. Les graphistes s’attellent à un véritable travail de chercheur, dévoilant l’ensemble d’un processus de création plutôt que des réalisations plastiques abouties. Comme si la légitimité du graphisme n’était pas ou plus d’ordre esthétique mais se situait en amont : dans la manipulations de concepts, à travers des lectures, des recherches et des expérimentations, faisant naître du sens-même la forme graphique…

Tous les 3 graphistes indépendants à Toulouse, nous avons souhaité nous associer dans le but de ré-interroger nos pratiques individuelles. Dans notre recherche d’idée pour ce projet nous avons chacun écouté et réinterprété les idées des autres. C’est dans cette énergie de rebondissement créatif que nous souhaitons travailler à LA FABRIQUE.

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INTENTION J.V. Nous proposons de nous installer dans LA FABRIQUE en conservant cette logique de pratique d’atelier. La notion de processus sera la base de notre projet. Nous ne présenterons pas un travail achevé mais bel-et-bien une démarche de recherche graphique. Ce lieu existe afin que la création contemporaine puisse exprimer ses questionnements autour de la place et des pratiques du graphisme. C’est pourquoi, il nous semble particulièrement intéressant de ne pas se limiter à un « espace prédéfinit » qui nous sera alloué. En effet, nous envisageons d’utiliser l’ensemble du bâtiment dans le dess(e)in de notre projet. Se nourrissant des autres projets retenus, nous proposons un travail de scénographie / signalétique / habillage éphémère du lieu. Il s’agit, plus simplement, d’élaborer un système graphique global traduisant l’essence du lieu, sa place au sein du festival et de la pratique du graphisme.

B.I.

B.I. : Son histoire : ancien lieu de production textile, d’imprimés peut-être, avec la notion de patron, assez voisine de celle de grille ou de module en graphisme… D.C. : Pour moi il s’agit plus de motifs en réseaux, de répétition que de patron… J.V. : Attention ! ! ! Il ne s’agit pas en réalité d’une ancienne usine textile mais de l’ANCIENNE IMPRIMERIE de l’usine, qui elle, est toujours en activité ! ! ! J.V. : Du coup c’est bon de rappeler la notion qu’ici se finalisait des projets graphiques et qu’il est intéressant d’avoir pris le contre-pied en proposant un travail axé sur l’avant impression : LE PROCESSUS DE CRÉATION ! ! !

Concrètement sur la fin du texte ce n’est pas tant un « système graphique » que nous cherchons mais plutôt à nous servir du lieu (son nom, comment il est construit, son squelette, son histoire, ce qui va s’y passer pendant les workshops, les paroles, empreintes, traces, vêtements ou coupes de cheveux qui le traverseront…) pour intervenir dessus, extraire de la substance même du lieu un vocabulaire de signes éphémère qui lui soit propre. Nous imaginons une signalétiquescénographie poétique FAITE MAIN qui « utopiserait » mille usages au lieu = la fa—brique à bracs, etc. ? J.V. : Too much non ? Enfin je crois que je vois ce que tu veux dire par là… Genre tout ce qui serait propice à créer du message visuel pertinent quoi…

J.V. : FAITE MAIN ? Tu veux dire peint/dessiné à la main ? :)

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D.C. Nous proposons de nous installer dans LA FABRIQUE en conservant cette logique de pratique d’atelier.

J.V. : Carrément ! ! Je pense que c’est l’idée… Faire du lieu un espace d’expérimentations !

Un « laboratoire » s’installe temporairement dans ce lieu. Il a pour ambition de donner aux créateurs un espace de questionnement sur la place et les pratiques du graphisme. Dans ce cadre, il nous semble particulièrement intéressant de ne pas se limiter à un « espace prédéfinit » qui nous sera alloué. En effet, nous envisageons d’utiliser l’ensemble du bâtiment dans le dess(e)in de notre projet. Se nourrissant du lieu, de ses intervenants et visiteurs, nous proposons un travail de scénographie / signalétique / habillage de l’espace. La notion de processus sera la base de notre projet. Nous ne présenterons pas un travail achevé mais bel-et-bien une démarche de recherche graphique. Il s’agit d’élaborer un système graphique traduisant l’essence du lieu. Écouter, observer, et retranscrire son atmosphère de création, son énergie, son humeur, les questions qui s’y posent. Comme une signalétique d’ambiance nous installerons dans l’espace nos éléments graphiques qui seront le reflet de ce qui se déroule.

J.V. : Ce terme m’inquiète un peu… Ça fait un peu penser à genre des lumières des sons pour faire un espace « lounge » (où tu t’allounge-s ;) …) B.I. : En fait nous tombons dans une problématique d’open-space, ou d’habitude les gens essayent d’être le plus discret possible par rapport au travail des autres… B.I. : Problématique que nous proposons de renverser par une INTERVENTION. B.I. : Et du coup il nous faudrait les plans (du lieu et des 9 box)…

J.V. : Souci de justification des matériaux… Pour moi ce n’est pas trop lié à la chaîne graphique ni à l’emballage, mais plutôt à la notion d’éphémère et de brouillon > papier A4 pour tirer des épreuves brouillons / carton pour le stockage rapide au lieu d’étagère (aussi à détourner de cette utilisation pour en faire des modules 3D) / clous de tapisserie proche du « push-pin » pour punaiser des images… D.C. : On peut aussi revendiquer simplement l’envie d’utiliser ces matériaux sans marteler des concepts. La réelle justification je pense c’est que c’est facilement transportable, modulable et pas cher !

Au départ, un choix de matériaux simples utilisés comme modules. De l’utilisation répétitive et graphique des ces éléments se dégagera un vocabulaire graphique reconnaissable qui imposera l’unité et l’identité de notre projet. À l’aide de cette contrainte nous construiront des signes, des lettres et des mots, des images, des motifs… Les matériaux seront majoritairement issus de la chaîne graphique ou de l’emballage. Les « objets graphiques » seront élaborés pour s’installer dans le bâtiment : au sol, aux murs, au plafond, en travers d’une pièce ou en l’air, flottants.

« Mais elles (les grilles) sont au service de la signification, qui n’apparaît que quand elle est rendue visible par des jeux, des variations… » Robin Kinross, à propos de Typographic Norms d’Anthony Froshaug, BACKCOVER, hiver/printemps 2010.

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J.V. Nous proposons de nous installer dans LA FABRIQUE en conservant cette logique de pratique d’atelier. Ce lieu, un « laboratoire » d’expérimentations temporaires, a l’ambition de donner à la création graphique contemporaine un espace de questionnements sur la place (ou plutôt les places) et les pratiques du graphisme. Dans ce cadre, il nous semble particulièrement intéressant de ne pas se limiter à un « espace prédéfinit » qui nous serait alloué. Le lieu tout entier, pendant ces quelques jours d’atelier, en pleine effervescence, sera propice à nous donner « matière à création ». Nous envisageons alors d’utiliser l’ensemble du bâtiment dans le dess(e)in de notre projet, se nourrissant des travaux « in process » « in progress » des intervenants avec les interactions des visiteurs. D.C. : In progress, plutôt, non ? J.V. : Ah… j’ai vérifié et les 2 sont corrects. Seule nuance : « in process » signifie plutôt « en cours de fabrication » / « in progress » signifie quant à lui « en cours, inachevé ». Donc oui le plus judicieux serait IN PROGRESS…

J.V. : Un peu bizarrement dit… B.I. : La page blanche ça ne va pas car en fait l’espace a déjà été « dessiné » (architecture) et utilisé (traces, empreintes, vieillissement).

D.C. : C’est intéressant cette idée de temps… B.I. : Nous pourrions dater (les paroles par exemple), pour en faire des empreintes visibles, pour les contextualiser. D.C. : En effet nous créons de cette manière les empreintes, les traces de ce qui se déroule dans LA FABRIQUE… B.I. : Dater ou nommer un émetteur (Pierre, Paul ou Jack) ? B.I. : Dater ET nommer ! B.I. : Peut-être que nous pourrions diviser l’espace en « zones » ou par couleurs ? Peutêtre aussi inventer des codes lisibles dès l’entrée, exprimant par exemple l’humeur d’une personne citée ? B.I. : Par exemple créer nos « émoticons », mais pas aussi réalistes, plus abstraits ? B.I. : À côté de la taille des lettres qui règlent le volume sonore, ça mènerait le « ton » ?

Le nom du lieu, comment il est construit, son squelette, son histoire, tout ceci constitue un espace fixe mais ouvert, comme une page blanche sur laquelle il peut tout se passer… Écouter, observer, et retranscrire son atmosphère de création, son énergie, son humeur, capter ce qui va se passer pendant les ateliers, les paroles, les empreintes, les traces, les questions qui s’y posent, tout ces moments furtifs sont comme des variables dans un programme, composant « l’image » du lieu dans toutes ses significations. J.V. : Idem, ça tombe comme un cheveux sur la soupe cette histoire de programme…

De toute cette matière naîtra un travail de scénographie, de signalétique d’ambiance, d’habillage éphémère du lieu. J.V. : J’ai du mal avec ce terme. Ça me fait penser à musique d’ambiance, c’est plutôt péjoratif… Mais c’est clair qu’il faut préciser qu’il ne s’agit pas d’une signalétique fonctionnelle ! ! !

Pour résumer, nous souhaitons présenter un travail « in progress », traduisant l’essence du lieu, sa place au sein du festival et de la pratique du graphisme, dans une démarche de recherche graphique.

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B.I.

J.V. : Oui doucement avec les allusions sismiques… je ne sais pas s’il y aura des japonais mais faudrait pas créer de malaises ! ;) J.V. : Nan, plus sérieusement, c’est cool, comme des appareils photos, des appareils de captations du réel pour les retranscrire avec notre langage… B.I. : C’est aussi une allusion à l’actualité, une façon subtile de rappeler qu’on reste « connectés » ou « photo-sensibles » d’une façon ou d’une autre à ce qui se passe aux 4 coins du monde…

J.V. : Encore pour les pauvres japonais… Et les haïtiens… et Pompeï aussi… enfin tout ça tout ça ;) … B.I. : Indeed : je retire ce radotage !

D’abord dépasser le cadre de la commande, sortir, déborder l’espace imparti. Histoire de dépasser aussi nos propres limites. Alors se mettre à l’écoute du lieu et de son activité, l’observer, l’enregistrer. Nous faire « Sismo-graphistes », « Topo-graphistes », etc., du lieu pendant quelques jours. Puis interpréter et retranscrire, au jour le jour intervenir dans l’espace. Donner l’espace à lire, à relire, le faire reluire en modules. J.V. : C’est sexy comme terme mais je vois pas trop l’image ? (autre que sexy bien sur…) B.I. : L’idée était d’associer « redonner de la brillance, de l’intérêt » au lieu et «formes modulaires »…

Avec ce fil rouge en tête, tisser des liens, agiter du sens, réinventer nos pratiques, voire définir un programme. Garder nos idées plutôt moyennement préconçues. Enfin, créer une rencontre visuelle, sensible ou sismique, un signal—éthique pour la Fabrique. J.V. : OUI ! Joli ! ! Un signal = SIGNE(S) / éthique = en lien étroit et judicieux !

D.C. Un projet graphique temporairement dynamique en interaction avec le lieu.

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PROCESSUS

LA FABRIQUE

NOTRE SYSTÈME GRAPHIQUE

Histoire du lieu, sa structure, son utilisation actuelle…

Découle de notre contrainte de matériaux de base et des règles du jeu que l’on se donne entre nous…

ÉCOUTER, OBSERVER, ENREGISTRER « Matières vivante » captée dans le lieu…

RETRANSCRIRE Émergence des signes …

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MOYENS NÉCESSAIRES Cartons ; Boîtes en cartons (cartons de déménagement…) ; Ramettes de papier (A4/A3) blanc et couleurs (3/4 couleurs) ; Clous de tapisserie ; Rubans adhésifs de couleurs (mêmes couleurs que le papier) ; Colles (en bombe, à poissons, …) ; Ballons d’hélium (pour des structures « flottantes ») ; Matériel de découpe (planches, cutters, ciseaux) ; Imprimante A3 N/B ; Appareil photo numérique.

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RÉFÉRENCES TRAVAUX CRÉATIONS

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DELPHINE CORDIER / Book NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL 2004-2009 CRÉATION DES BROCHURES ANNUELLES, VISUELS DES SPECTACLES ET SUPPORTS DE COMMUNICATION : AFFICHE, FLYER, INVITATION, CARTE POSTALE, BÂCHE, ANNONCE PRESSE, PAPETERIE, SITE. 2007 CRÉATION DE LA NOUVELLE IDENTITÉ. Anciennement Centre dramatique national de Montreuil, le Nouveau théâtre de Montreuil a ouvert ses portes en novembre 2007 dans un nouveau bâtiment. C’est l’occasion de renouveler l’identité: création du logo et de la nouvelle charte graphique. Chaque spectacle donne lieu à une création de visuel. De 2004 à 2006, les visuels reposent sur une création photo. De 2006 à 2009, le principe graphique mis en place est épuré et coloré, à base d’éléments abstraits évoquant une idée maîtresse de la pièce. De 2004 à 2006 avec Atalante-Paris En 2007 nouvelle identité, papeterie et site conçus en collaboration avec Aurélie Gasche.

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DELPHINE CORDIER / Book CENTRE D’ART CONTEMPORAIN DE COLOMIERS ET BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE 2008-2010 CONCEPTION DE L’IDENTITÉ VISUELLE RAPPROCHANT LES DEUX STRUCTURES ET RÉALISATION DES DOCUMENTS. En 2008 la ville de Colomiers lance un appel d’offre pour créer une identité visuelle rassemblant l’Espace des Arts et les Bibliothèques Municipales pour préfigurer l’ouverture de la future Médiathèque - Centre d’art contemporain. L’identité est constituée d’une accroche distinguant chaque pôle, d’une police géométrique pour les titrages (création) et de deux types de motifs graphiques pour chacun des pôles, récurants sur les supports.

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DELPHINE CORDIER / Book LE PRINTEMPS DE SEPTEMBRE — À TOULOUSE 2009 CONCEPTION ET RÉALISATION DE LA SIGNALÉTIQUE EXTÉRIEURE DU FESTIVAL D’ART CONTEMPORAIN. Le Printemps de Septembre est un festival d’art contemporain à Toulouse et dans sa région. Pour l’édition 2009, il y avait 33 lieux d’exposition. Le projet retenu initialement de guirlandes de flèches géantes traversant les rues n’ayant pu être réalisé, nous avons parsemé la ville de fléchages, en hauteur et au sol. Projet en collaboration avec les architectes Fabien Pessant et Mathilde Fabre

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DELPHINE CORDIER / Book LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE 2008-2009-2010 CRÉATION DE L’IDENTITÉ VISUELLE: LOGO, AFFICHES ANNUELLES, DOCUMENTS DE COMMUNICATION. Le Mois du film documentaire coordonne plus de 1200 lieux de projection en France et à l’étranger pour une programmation spéciale de films documentaires au mois de novembre. C’est un événement capital pour la diffusion du film documentaire. Chaque lieu choisit sa programmation. La multitude des thèmes abordés par les lieux participants nous a conduits à choisir un symbole générique: l’écran, comme objet identitaire récurant sur les visuels annuels. La demande était axée sur une identité contemporaine, décalée et surprenante.

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DELPHINE CORDIER / Curriculum Vitae RÉALISATIONS 2008-2011 –Centre d’art contemporain & Bibliothèque municipale de Colomiers création d’identité rapprochant les deux structures : principe visuel, logos, conception et réalisation des supports de communication sur 3 saisons. –Catalogue de l’exposition « L’odyssée de l’espace », rétrospective des 22 ans du Centre d’art. Le Mois du Film documentaire. –Création d’identité : logo et supports de communication, création photo pour les visuels des trois éditions, catalogues bilan 2008, 2009 et 2010.

2011 –Mme Mo (créateur d’objets et de dessins animés), conception du catalogue 2011. 2010 –Forum régional de l’économie sociale et solidaire, création d’identité : logo et supports de communication, affiche. –Parc Naturel Régional des Grands Causses, concours. –Plateforme d’art de Muret, concours. 2009 –Le Printemps de Septembre — à Toulouse, festival d’art contemporain (33 lieux d’expositions), signalétique urbaine.

2006-2009 –Nouveau théâtre de Montreuil, Centre dramatique national,saisons 2006 à 2009, conception des brochures annuelles, des affiches de spectacles et de l’ensemble des supports de communication du théâtre. 2007 Renouvellement de la charte et du logo. 2008 Conception du site. 2006/2010 –Qwest Média, affiche du film Knulp. –Éditions VuibertMagnard, couvertures de romans. –Association des Vins d’Abbayes, identité visuelle et supports de communication, identité visuelle et étiquette de la bière Abbaye de Valmagne. –Paoli-Pessant architectes, identité visuelle et supports de communication.

2004/2006 Avec le studio Atalante-Paris –Orchestre de Paris, création des brochures et affiches des saisons 2004/05 et 2005/06. –Théâtre du Rond-Point, création de la maquette des Carnets du Rond-Point (revue du théâtre), création de la brochure annuelle et affiches 2005/06. –Paris-Musées, catalogue de l’exposition « Sous-Vent » de Annette Messager. –Centre Dramatique National de Montreuil, saisons 2004/05 et 2005/06 , conception des brochures, affiches et tous supports de communication. –Opéra national de Paris, conception des brochures jeune public des saisons 2004/05 et 2005/06. –Institut National du Patrimoine, conception du logo et de la maquette de la revue « Patrimoines ».

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FORMATION

AUTRES

1999/2003 –ENSAD , École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, diplôme de communication visuelle, mémoire : « Le Retour aux écritures figuratives », projet : « Voyage en idéogrammes ».

2010 –École supérieure des arts et de la communication de Pau, jury de diplôme 2010 de DNAP : Diplôme national d’art plastique, design graphique et multimédia.

2001 International –Échange en Hollande à Sint Joost, Académie d’Art de Breda. –Échange en Italie à l’Académie des Beaux-Arts de Bologne 1997-99 –Penninghen/ESAG, Atelier Penninghen, année préparatoire. –ESAG, École Supérieure d’Arts Graphiques, première année.

2009-2010 Lycée des Arènes –Intervenante, (8 semaines en 2009) BTS 2e année communication visuelle. –Jury de diplôme 2009-2010 de DSAA : Diplôme supérieur d’arts appliqués, créateur-concepteur. —Workshop (1 semaine en 2010) BTS 1ère année communication visuelle. 2008 –Les rencontres typographiques internationales de Lure, intervention « Graphisme et saisons ». 2008 –« Quand le graphisme fait corps », exposition à l’Espace 1789 de Saint-Ouen.

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BORIS IGELMAN / Book architexte (display font) 2009 Création d’un caractère de titrage modulaire mélangant minuscules et capitales. Disponible en Opentype.

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BORIS IGELMAN / Book musée de la ville de saint-quentin-enyvelines (affiche) 2005-2010 Affiches (+ projets) conçues pour la manifestation PoésYvelines, la Semaine des Poètes en Yvelines. Client : Conseil Général des Yvelines.

Poésyvelines

la semaine des po es 01-10 o obre 2010 renseignements : 01 39 30 08 90 www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr

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BORIS IGELMAN / Book musée de la ville de saint-quentin-enyvelines (affiche) 2009 Projet d’affiche 120 x 176 pour une exposition. Typographie : Helvetica Rounded.

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BORIS IGELMAN / Book 250 millions d’armes en circulation aux U.S.A (affiche) 2007 Projet personnel.

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BORIS IGELMAN / Book bonne année 2010 (vœux) 2010 Carte postale créée en 2010 pour souhaiter les bons vœux du studio.

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BORIS IGELMAN / Book le code à barres (livre) 2006 GS1 France, dessin du livre anniversaire édité à l’occasion des 30 ans d’existence du code à barres. Livre français et livre anglais, 224 p.

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BORIS IGELMAN / Book chaumont (signalétique) 2002 En collaboration avec Pierre Bernard, conception et réalisation d’un système de signalétique des expositions + signalétique directionnelle du Festival International de l’Affiche de Chaumont (Haute Marne).

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BORIS IGELMAN / Book chaumont (affiche-programme) 2005 Projet d’affiche pour une exposition d’artistes français contemporains à Prague (AFAA).

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BORIS IGELMAN / Curriculum Vitae RÉALISATIONS 2011 –FNH, lauréat du concours pour la conception de la lettre bimestrielle de la Fédération Française de l’habillement. –DEFOS DU RAU ARCHITECTURE, conception de l’identité graphique du studio d’architecture toulousain (logo, papeterie, book,…). 2008-2009 –Réseau des Médiatèques de SaintQuentin-en-yvelines, conception et réalisation de supports de communication : Programme de la fête du Conte et Bibliographie BD (16 p., divers formats)

2008 –musée de la ville de Saint-Quentinen-yvelines, conception et réalisation du programme du Musée de la ville, 28 p. 2007-2009 –FFPAPF, conception et réalisation de la lettre trimestrielle de la Fédération Française du Prêt-àPorter Féminin (12 p., format journal). 2005-2008 –Conseil Général des Yvelines, lauréat des concours pour la communication de PoésYvelines, la semaine des poètes en Yvelines/ Conception-réalisation des visuels, invitations, programme et tracts.

2002-2007 –FESTIVAL DE CHAUMONT, en collaboration avec Pierre Bernard, conception et réalisation d’un système, et à partir de l’affiche créée par un graphiste, de la signalétique des expositions + signalétique directionnelle du Festival International de l’Affiche de Chaumont (Haute Marne). 2006 –GS1 FRANCE, dessin du livre anniversaire édité à l’occasion des 30 ans d’existence du code à barres. Livre français et livre anglais, 224 p.

2003 –Conseil Général du Calvados, lauréat du concours pour la signalétique d’animation touristique de la RN13 entre Cæn et Cherbourg. 2002 –Conception de la scénographie/ signalétique du concours étudiant et du concours international aux Subsistances.

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FORMATION

AUTRES

1998/2002 –ENSAD - École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, diplômé en communication visuelle. Mémoire : « Garamond est mort, vive le Gararond ! » Projet : « Évry people, signalétique ».

Boris Igelman enseigne la Communication Institutionnelle et la Communication Éditoriale à l’école Axe Sud de Toulouse depuis 2010.

1997-1998 Académie Charpentier, Paris, année préparatoire.

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JÉRÉMY VEY / Book ENSEMBLE BAROQUE DE TOULOUSE sept. 2010 > juin 2011 Appel d’offre, projet non - Retenu. Affiche, programme.

l’Ensemble baroque de Toulouse présente

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JÉRÉMY VEY / Book Triangle angles de vue, livret 3 2009 Recherche personnelle Dans cette série /. triangle angle de vue, je questionne le processus de création du graphiste. En manipulant le simple signe du triangle et en essayant de le comprendre dans sa globalité, ce dernier livret explore les « possibles » de cette forme graphique dans l’épuisement et cherchant la variation dans la répétition, faisant émerger les significations…

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JÉRÉMY VEY / Book Sols, vue/vie de la terre nov. > déc. 2008 Exposition photographie, INRA Centre. Affiche, carton d’invitation, livret – programme

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JÉRÉMY VEY / Book Marienbad, suppressing memories. 2008 Recherche personnelle D’après un film d’Alain Resnais, L’année dernière à Marienbad, je développe un univers de formes et de signes traduisant la connotation labyrinthique de la mémoire et les méandres du temps…

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JÉRÉMY VEY / Book Atelier graphique, La force de l’art 02. Avril 2008 Les commissaires de l’exposition ont souhaité que l’identité visuelle de LA FORCE DE L’ART 02 soit conçue avec les étudiants de plusieurs écoles d’art françaises. Un langage visuel est ainsi apparu, véritable « boite à outils », à partir duquel se construiront tous les documents édités pour l’exposition, affiches, cartes postales, catalogue, site web ou signalétique.

DELPHINE CORDIER / BORIS IGELMAN / JÉRÉMY VEY

JÉRÉMY VEY / Curriculum Vitae RÉALISATIONS 2011 –IF magazine, création d’une illustration interactive. 2010 –Ensemble baroque de Toulouse, concours pour la création d’un système d’identification graphique. 2009 –Diplôme DNSEP, sélection étendue par le magazine étapes:. –Présentation d’un court-métrage animé, 12e Festival international des scénaristes de Bourges. –Hy ! Open Call, création de l’identité pour un appel à commissaire indépendant, ProjetHypertexte, École supérieure des beauxarts de Toulouse.

FORMATION 2008 –Sols, vue/vie de la Terre, création d’identité pour l’exposition photographique (primée aux International Design Education Award 08). –La force de l’art 02, participation à l’Atelier graphique à Amiens, mené par Frédéric Teschner pour l’élaboration de l’identité visuelle. –Pré-sélection au concours étudiant de création d’affiche, 19e Festival international de l’affiche et des arts graphiques de Chaumont. 2007 –Pré-sélection aux Adobe Design Achievement Awards, section print, San-Francisco (USA). -Pré-sélection au concours étudiant, 18e Festival international de l’affiche et des arts graphique de Chaumont.

2003-2009 –ÉSAD d’Orléans, École supérieure d’art et de design (anciennement Institut d’art visuel), DNSEP 2009 : Diplôme national supérieur d’expression plastique, mention du jury, édition et design numérique. DNAP 2007 : Diplômenational d’art plastique, félicitations du jury, design graphique.

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Boris Igelman 5 place Rouaix, 31000 Toulouse T/F 09 52 22 85 38 M / 06 17 70 03 15 borisigelman@gmail.com www.abtypo.com

JÉRÉMY VEY 3 rue Genty Magre, 31000 Toulouse M / 06 72 91 82 13 hello@jeremyvey.net www.jeremyvey.net