OBERWESEL les 15 derniers jours avant la fin du monde
Couverture ONZIEME SIGNE (J-4) :
Les Os des Morts se lèvent et se tiennent sur les Sépulcres et les Tombeaux Toutes les photos du triptyque d’Oberwesel présentées dans ce document ont été prises le 10 juillet 2010 à Oberwesel (D) par Jean-Louis Cuppens. Toute duplication totale ou partielle, imprimée ou informatisée, de textes, photographies ou illustrations composant ce document est strictement interdite sans autorisation écrite préalable de l’auteur qui demeure seul propriétaire des contenus et de tous les droits qui y sont liés. Les illustrations contextuelles proviennent de diverses sources internet et demeurent la propriété -de leurs auteurs ou de leurs ayants-droit, lesquels n’ont pu être identifiés. © Ed. Jean-Louis Cuppens (2010)
Oberwesel
les 15 derniers jours avant la fin du monde
introduction Le 10 juillet 2010, j’étais dans la ville allemande d’OBERWESEL (Rhénanie-Palatinat). Cette ville a conservé 16 des 21 tours qui ponctuaient son enceinte médiévale. On peut encore faire le tour de la ville au sommet de ses remparts longs de 3 km. A Oberwesel, l’église gothique Sainte Marie ou Liebfrauenkirche, abrite l’un des plus vieux retables d’Allemagne, réalisé par Abraham van Diepenbeeck. Elle possède aussi un jubé gothique et un curieux triptyque. Ce tableau dont l’auteur n’est pas connu date de 1510. Ses 3 panneaux sont divisés en 15 cases, illustrant les 15 cataclysmes annonciateurs de la fin des temps. A raison d’un par jour, ils rythment en gradation les deux dernières semaines séparant l’Humanité de la Fin du Monde et du Jugement Dernier ! Assez pour me passionner… Le tableau se base sur La Légende Dorée écrite entre 1260 et 1298 par Jacques de Voragine (1228-†1298), chroniqueur italien du Moyen-Âge et Archevêque de Gênes. Basé sur les évangiles apocryphes (Nicodème), les textes de Saint-Augustin, de Saint-Jérôme et de Grégoire de Tours (e.a.), sa Légende, racontant l’histoire des Saints et de Saintes, martyrs chrétiens persécutés par les Romains, connut un succès incroyable dès l’encre séchée, un succès qui fut amplifié ensuite par le biais de l’imprimerie. Le récit des 15 jours précédant la Fin des Temps est attribué à Saint-Jérôme, Père et Docteur de l’Eglise, né à Stridona (Dalmatie) en 331 et décédé en Palestine, à Bethléem, en 420.
C’est cette histoire que je voudrais vous raconter à mon tour… D’autant plus qu’elle ne manque pas de similitudes avec les textes sacrés de toutes les religions (et singulièrement du Coran), ainsi que d’autres écrits comme L’Apocalypse selon Saint-Jean, les Centuries de Nostradamus ou encore la Prophétie du Ciel Rouge chez les Apaches… Les formes et circonstances de la fin des temps décrites par les Anciens pouvaient sembler surnaturelles et incompréhensibles à nos aïeux. Mais la fantasmagorie peut aujourd’hui prendre un sens nouveau pour l’homme du XXI e siècle : réchauffement climatique, tsunamis, tremblements de terre, guerre bactériologique, destruction atomique, pollution des sols, de l’air et des eaux, mutations génétiques, … Dans cette relation, je tiens à rester neutre et distant. Ce sont les phénomènes de terreur de grande ampleur qui, depuis l’enfance, me motivent au-delà du raisonnable, à l’instar de ce savant fou dans L’Etoile Mystérieuse, qui voit Tintin, pourtant journaliste rationnel, perdre un instant le nord. Rappelez-vous la lueur blême de la lune, le goudron des chaussées fondant comme du chewing gum, comme ces tombereaux de neige qui ne cessent de nous tomber sur la tête ! Mais avant tout, voici la carte et la clé pour notre voyage aux limites de notre Temps : le triptyque gothique d’Oberwesel peint il y a juste 5 siècles !
le triptyque
d’oberwesel
1510
le narrateur et la portée de son message Saint-Jérôme est le premier narrateur de notre récit. En haut à gauche du triptyque, on le voit dans son étude, penché sur les textes hébreux et grecs qu’il traduit en latin. Il est vêtu de la robe et coiffé du chapeau pourpre de cardinal (au prix d’un anachronisme de 6 siècles !). A ses pieds, somnole ce lion de la patte duquel il retira l’épine, en faisant son fidèle veilleur domestique. Cet érudit du IV e siècle, traducteur de la Bible Vulgate, est l’un des 4 Docteurs de l’Église d’Occident (avec Grégoire, Ambroise et Augustin) ; ils se classent juste sous les apôtres. C’est Saint-Jérôme qui énonce que les signes avantcoureurs de la Fin des Temps commenceraient deux semaines avant le Jugement Dernier. Un tel dispositif chronologique est pratique et se révèle très utile au chroniqueur médiéval Jacques de Voragine. Notre lecture ne doit toutefois pas en être littérale : rien ne stipule dans le texte original que ces journées sont successives. Par ailleurs, certains événements sont liés, comme le tsunami succède au tremblement de terre, ce qui n’était vraisemblablement pas connu de nos érudits d’alors. Les cataclysmes ne présentent donc pas une succession de signes isolés, mais une accumulation de faits similaires, récurrents et concourants. L’accélération précipitée de leurs occurrences et/ou de leur gravité, doit agir comme une sorte de check list que nous devons cocher mentalement, prenant conscience d’une évolution, ou plutôt d’une dégradation.
Catastrophistes, volontaristes, sceptiques et négationnistes ont leur théorie. En attendant, le caractère extrême des manifestations naturelles semble se renforcer sur une période de temps très courte à l’aulne de l’histoire de la planète. Je vous abandonne ici à votre propre réflexion… En son temps, Saint-Jérôme ne donnait évidemment pas d’explication aux phénomènes issus de ses visions. D’origine divine, ils ne pouvaient pas, par essence, avoir de causes dont les mécanismes soient intelligibles par l’Homme. En d’autres termes, Dieu n’a pas à se justifier face aux hommes. Fallait-il craindre Dieu et les manifestations de sa colère ? Certainement. On ne pouvait s’en prémunir ni s’en protéger. Mais Dieu était perçu comme miséricordieux et ne punissant qu’en dernière extrémité. Quant à ces signes annonciateurs du Tribunal de Dieu, ils représentent pour l’homme du Moyen-Âge un avertissement que le compte-à-rebours a commencé. Ils l’incitaient à la pénitence, au repentir et à la préparation de sa conscience face à sa propre mort. Car, si l’homme du Moyen-Age vivait bien avec l’idée de la mort (qui n’était pour lui qu’un changement d’état), il redoutait par dessus tout une mort violente et soudaine, le saisissant sans qu’il ait pu régler ses «petites affaires de conscience» et «toiletter son âme» de son vivant.
J-14 le premier signe La Mer se lève contre les Montagnes Le Premier Jour, la mer va s’accumuler dans son lit, enfler et monter plus haut que les montagnes, puis restera ainsi, pareille à un mur immobile… Il est écrit que la mer s’élèvera d’un coup de 40 coudées (20 mètres). Il est dit qu’elle dominera les plus hautes montagnes du monde, que les eaux resteront en leur lieu, sans décliner d’un côté ni de l’autre… Ce faisant, le mur d’eau est une menace non exécutée. Elle vérifie la parole Psalmiste : [Ps 93.4] - Les soulèvements de la mer sont admirables mais le Seigneur, dans les Cieux, est plus admirable encore… La vague n’est pas sans rappeler l’épisode du passage de la Mer Rouge où la force divine symbolisée par le bâton de Moïse fend les eaux devant l’avancée du peuple israélite fuyant l’Egypte et la menace de Pharaon à la tête de ses 600 chars d’élite. [Exode] Les eaux épargnèrent les élus et se refermèrent sur ses ennemis. Le mur d’eau frappe avec discernement. Son élévation vise à épouvanter les orgueilleux et les méchants dont le cœur est pareil à la mer agitée qui ne peut se calmer et dont les eaux soulèvent la vase et le limon [Esaïe 57.20]. [Job 40.6] - Répands les flots de ta colère et d’un regard abaisse les hautains !
Hans Goedicke, un égyptologue, a récemment clairement avancé l’hypothèse du tsunami. Selon sa théorie, il y aurait eu lieu en 1477 avant notre ère, une formidable explosion volcanique sur l’île de Thêra (Santorin), à environ 800 kilomètres au nord-ouest du point de passage des Israélites. Cette explosion provoqua un tsunami, une énorme vague qui aurait balayé le sud-est de la mer Méditerranée et déferlé dans le delta du Nil jusqu’au bord du plateau désertique. En théorie, cette vague aurait fait périr les Égyptiens dans la plaine, mais aurait épargné les Israélites se trouvant sur les collines. Au-delà de la polémique, Dieu est rédempteur, bon, miséricordieux et d’une si grande charité que jamais il ne voudrait perdre ou damner une seule âme de son troupeau. Par contre, il ne rechigne pas à avertir et à admonester les pécheurs par signes afin que ceux aptes au repentir comprennent leurs errements et s’en retournent par devers lui en faisant réparation et pénitence. La menace dissuasive se suffit ici à elle-même, l’exposition magistrale de la puissance de Dieu devant suffire sans autre forme de passage à l’acte. Mais de nombreuses traces culturelles sur le pourtour méditerranéen font état de cette effondrement du cratère de l’île, entraînant un cataclysme tel qu’il aurait emporté instantanément la civilisation crétoise minoenne (Atlantide) avec des vagues allant, selon les scientifiques, de 50 à 250 m de haut !
L’archéologue grec Galanopoulos et le Commandant Jacques-Yves Cousteau partageaient cette hypothèse. Si le débat reste ouvert sur la localisation précise de l’Atlantide, le souvenir du potentiel destructeur du tsunami a été transmis dans toutes les sociétés antiques de la région. [Nahum 1.7-8] - L’Eternel est bon. Il est un refuge au jour de détresse. Il connaît ceux qui se confient en lui. Mais avec des flots qui déborderont, il détruira la Ville et poursuivra ses Ennemis jusque dans les Ténèbres.
Quand la Mer s’élèvera contre la Montagne… Au matin du 26 décembre 2004, un tremblement de terre de magnitude 9.3 se déroula au large de la côte N-O de l’île indonésienne de Sumatra, générant une vague de 25 mètres de haut qui, en un instant, balaya tout su son passage, emportant près de 300.000 vies.
J-13 le deuxième signe L’Eau s’enfonce dans l’Abîme des Profondeurs de la Terre
Le Deuxième Jour, la mer, les lacs et les rivières vont tomber si bas dans la terre que l’on pourra à peine apercevoir encore leur eau… Le deuxième signe anticipant le Jugement où Dieu viendra juger bons et mauvais sera que la mer descendra dans l’abîme et profondeur de la Terre, si bas qu’à peine la pourra-t-on voir, selon ce qui est écrit par le Prophète : [Nahum 1.4.] - L’Eternel menace la mer et la dessèche. Il fait tarir tous les fleuves. Le Basan et le Carmel languissent. La fleur du Liban se flétrit… Dieu, Créateur du Monde, menace et, par son Verbe, épouvante la mer, tellement et de telle façon qu’elle se cache au fond de l’abîme et profondeur de la terre, comme si elle était desséchée.
[Joël 1.17-20] Les semences ont séché sous les mottes. Les greniers sont vides. Les magasins sont en ruines car il n’y a point de blé. Comme les bêtes gémissent ! Les troupeaux de boeufs sont consternés parce qu’ils sont sans pâturages. Même les troupeaux de brebis sont en souffrance. C’est vers Toi que je crie, ô Eternel ! Car le feu a dévoré les plaines du désert et la flamme a brûlé tous les arbres des champs. Les bêtes des champs crient aussi vers Toi car les torrents sont à sec. Et le feu a dévoré les plaines du désert.
La symbolique est double. D’une part, nous devons veiller étroitement à la préservation de nos ressources car nous nous familiarisons si bien à la présence des choses et des biens auxquels nous prétendons avoir droit de façon héréditaire et légitime, que nous ne les apercevons plus, ni leurs fragiles équilibres, ni leurs quantités finies et limitées. Si pareil présent nous est soudainement soustrait, nous nous découvrons nus, dépossédés, impuissants et implorants des suites de notre cécité, de notre avidité et de notre imprévoyance. Or l’eau est le bien ultime avec l’air. Ils sont essentiels à la vie. Leur raréfaction progressive menace nos vies. Leur disparition signifie à très brève échéance notre propre disparition. La seconde pensée est métaphorique. Elle relève que dans «richesse naturelle», le premier terme implique la valeur marchande. Et que la rareté justifie le prix. L’accumulation augmente le prix des choses pour autrui, le diminue pour soi. Orgueilleux et orgueilleuses, luxurieux et luxurieuses, avides de désirs charnels, se sont élevés en ce monde par de grandes présomptions. Ils ont plus volontiers travaillé et pris de la peine pour conquérir et acquérir les dignités, honneurs et puissances mondaines, avec de belles maisons, et de plaisants et somptueux édifices, pour loger et abriter leurs corps et complaire à leurs voluptés, qu’ils n’ont voulu édifier et préparer au Ciel avec Dieu, en la joie du Paradis, pour leurs âmes, des maisons et édifices spirituels.
Ils ont dédaigné, méprisé et supplanté les pauvres, humbles et indigents des biens de ce monde. Mais en ce dit jour où ladite mer s’abaissera et se cachera, ils auront matière de crainte et signe évident que pour leurs susdits péchés, orgueils, élévations et présomptions, ils seront humiliés et rabaissés, en grande confusion et damnation de leurs âmes. [Luc 14.11] - Quiconque s’élève sera abaissé. [Proverbes 29.23] - L’orgueil de l’homme l’humiliera. Tout homme et toute femme qui s’élèveront par orgueil et présomption seront abaissés, ravalés et humiliés. What goes up must come down… La disparition rapide de la Mer d’Aral fait office de parabole. En dévoyant et canalisant les cours d’eau pour des productions agricoles intensives, non traditionnellement locales et très exigeantes en eau, ou pour produire de l’énergie au profit des sociétés dispendieuses, nous avons induit la sécheresse. Par la déforestation, la production à grande échelle de cultures non indigènes, par le remembrement des zones agraires, le débroussaillage des chemins, nous avons favorisé l’érosion des sols et la désertification. Enfin, le réchauffement climatique et les déséquilibres pluviométriques accélèrent le processus. Le désert qui avance et l’eau qui se cache dans les tréfonds de la terre… Voici le deuxième signe pour nous éviter la condamnation au Tribunal Divin.
J-12 le troisième signe Les Poissons et Monstres de la Mer se rassemblent pour se lamenter Le Troisième Jour, toutes les Bêtes, Poissons, Baleines et autres Monstres de diverses manières et figures étant en la Mer s’assembleront et feront grands Cris, Lamentations horribles et terribles braillements qui pénétreront le Ciel mais que Dieu entendra seulement … [Job 12.8] - Parle à la Terre, elle t’instruira. Et les poissons de la mer te le raconteront.
Avant la croix, le poisson symbolisait la foi des premiers chrétiens. En grec, langue des évangiles, il s’écrivait IXTYS («Ichthus»), dont les 5 premières lettres signifiaient pour eux Jesu Kristos Theou Uios Sôter Jésus, Christ, Fils de Dieu, Sauveur. Dès lors, le Poisson EST l’image du Christ.
Le Pain et le Poisson constituaient le quotidien alimentaire de l’époque. Dans ses miracles, Jésus multiplie et distribue autant la connaissance de la parole de Dieu que les poissons eux-mêmes. Par ailleurs, recrutant ses disciples parmi les pêcheurs de la mer de Galilée (ou lac de Génésareth ou encore lac de Tibériade), s’adressant à Simon-Pierre et son frère André, il dit : «Venez avec moi et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes». [Mathieu 4.19, Marc 1.17, Luc 5.10] Nous ne connaissons ni la rivière, ni le lac, ni la mer, ni l’océan, nous ne savons rien d’où nage le poisson. Courage, pêchons !
Dans la tradition juive, à l’inverse du porc, le poisson est généralement considéré comme pur. Il est facile de le tuer kascher : on le sort de l’eau, il s’étouffe, cela suffit. Le poisson est aussi symbole de fécondité et de sagesse. Caché dans les profondeurs de l’océan, il est pénétré par la force sacrée de l’abîme. Il nous révèle l’existence de choses mystérieuses et inaccessibles. Ainsi, la véritable nature de Dieu nous échappe et nous n’en savons que ce qu’il a bien voulu nous manifester. La poisson qui nage avec aisance et beauté dans les profondeurs nous suggère d’entrer à sa suite dans une démarche de connaissance du mystère de Dieu. Quand le poisson se montre en surface, c’est en cas de nécessité ou pour nous signifier quelque chose… Souvent le poisson s’est fait pilote, guidant les bateaux dans les passages étroits et difficiles. Jésus, figuré par le poisson, nous guide ainsi dans l’immensité du monde vers le Royaume de son Père.
Le monde marin est aussi pur que fragile. S’il se réunit, c’est pour nous hurler le danger qui nous menace et dont ne sommes pas encore pleinement conscients. Poissons et bêtes marines, par manière de parler, se plaindront des péchés des hommes qui les font souffrir et demanderont vengeance de ceux-ci ! Le monde du silence n’en est pas vraiment un et la quiétude des animaux aquatiques est très troublée par l’activité de l’homme. La baleine qui avait permis le repentir de Jonas en le sauvant et le conduisant à Ninive, n’est pas payée en retour par ceux qui l’ont amenée aux bords de l’extinction. Sonars, bruits de moteurs, explosions sous-marines, perturbations magnétiques, pollution des eaux, … autant d’hypothèses de causes qui perturberaient l’ouïe des cétacés, les affolant, les désorientant et les échouant. La surpêche menace l’existence de nombreuses espèces. Le réchauffement climatique, le ralentissement des courants marins, l’acidification progressive et la désoxygénation des mers, ainsi que la dégradation des milieux aquatiques appauvrissent sévèrement et en permanence la biodiversité.
J-11 le quatrième signe La Mer s’embrase et brûle Le Quatrième Jour, la Mer et toutes les Eaux des Fleuves s’embrasent et brûlent … L’eau est symbole de vie, là où le feu évoque la mort après punition dans les flammes de l’Enfer. Brûler dans les flammes de l’Enfer est identifié à une seconde mort. [Apocalypse 7.3] - Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de Dieu.
[Ap. 8.8-9] - Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer. Le tiers de la mer devint du sang et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut et le tiers des navires périt … [Ap. 21.6] - Je suis l’alpha et l’omega, le commencement et la fin. [Ap. 21.8] - Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. Il est bien difficile de donner corps à la prophétie. A part les éruptions volcaniques sous-marines, l’embrasement des hydrocarbures et des puits pétroliers, le réchauffement des eaux et les feux follets des marais, on peine… Restons-en donc peut-être à la seule dimension symbolique ! Et si vous voyez un jour mers et fleuves en feu, souvenez-vous que vous voyez passer le 4e signe avant votre comparution au Tribunal de Dieu.
J-10 le cinquième signe Les Plantes et les Arbres se mettent à saigner Le Cinquième Jour, tous les Arbres, Herbes et Buissons exsudent des Gouttes Vermeilles, épaisses comme du Sang … Il existent deux formes d’«eaux» pour laver le péché : le sang et les larmes. Le sang du Christ nous lave de la culpabilité du péché. Par son martyre, le sang versé a racheté les péchés du monde. Il est un «fleuve de miséricorde». Symbole de vie, le sang n’apparaît qu’avec les blessures profondes. Le sang se répand à la vitesse de la vie qui s’enfuit. Il rythme l’agonie. Il est donc très présent au fil du martyre du Christ : il est ainsi versé lors de la flagellation, jaillissant lors du couronnement d’épines, répandu sur la croix par la plaie au flanc et les stigmates. Il est aussi symbole de douleur et de souffrance, pour celui qui subit l’épreuve comme pour celui qui l’accompagne ou celui qui se mortifie en forme de repentance. Les flagellants voulaient se purifier par le sang tout en tentant d’apitoyer le Ciel en revivant le martyre.
Flagellants à Doornik en 1349, en pleine peste noire
Dans la Litanie du Sang Précieux, il est écrit que le sang versé du Christ est source de virginité. Lavant les péchés des mortels, il permet de remettre le compteur à zéro. Alfred de Vigny ne dit pas autre chose, lequel dans ses Destinée (1864) proclame sans rire : «Femme, enfant malade et douze fois impur» attestant que pour redevenir impure, il faut entre-temps avoir recouvré sa pureté initiale. Les larmes font partir l’opprobre et la souillure. Les larmes contribuent à la consolation. Heureux les affligés car ils seront consolés (Béatitudes). Seuls les plus grands malheurs et dommages font couler des larmes de sang. Elles accompagnent les plus extrêmes douleurs et sont typiques des pleurs du martyr. Marie pleure son fils en larmes de sang. Le sang choit vers le sol, nourrissant la terre et lui permettant un nouveau cycle de vie.
Flagellants aux Philippines (avant crucifixion de l’un d’entre eux !)
[Apocalypse 8.7] Le premier ange sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre… Et le tiers de la terre fut brûlé et le tiers des arbres fut brûlé et toute herbe verte fut brûlée… Voici le feu bactérien, la sécheresse, la déforestation, les récoltes pauvres, brûlées et desséchées… Voici le temps de la nature qui nous accable pour nos manquements envers elle… Relayant la Sibylle, Joël enonce que ladite sueur et vapeur de sang, que les arbres et herbes feront ainsi, sera envoyée par Dieu, le Créateur, en peine, terreur et abomination des homicides des innocents. Le 5e avertissement de l’appel au Tribunal de Dieu consiste dans la souffrance profonde de notre environnement naturel, de nos sols et de nos forêts, lorsque le dol devient irréparable.
J-9 le sixième signe Les Edifices s’écroulent et tombent en Poussière Le Sixième Jour, tous les édifices de dessus la terre, comme villes, cités, châteaux, forteresses, cathédrales et maisons trébuchent et tombent à terre… [Matthieu 24.1-5] - Comme Jésus s’en allait, au sortir du Temple, ses disciples s’approchèrent pour lui faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : Vous voyez tout cela ? Il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il s’assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : «Dis-nous quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?» Jesus leur répondit : «Prenez garde que personne ne vous séduise car plusieurs viendront sous mon nom disant : «C’est moi qui suis le Christ ! Et ils séduiront beaucoup de gens !» [Jérémie 26.18] - Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de pierres.
Les orgueilleux se prennent la tête et s’arrachent les cheveux
Dieu enverra ce signe pour effrayer ceux qui ont été plus soigneux en ce monde à faire bâtir des édifices terrestres et temporels, à les aimer, qu’ils n’ont fait à préparer les délectables maisons du Ciel. Construisez à la gloire de Dieu et non pour flatter vos orgueils. Ne tentez pas de construire la maison la plus haute, ni la plus grande, pour que vos corps y demeurent, mais édifiez vos âmes en lesquelles Dieu doit résider avec grâce. [Esaïe 5.8] - Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison. Et qui joignent champ à champ. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace. Et qu’ils habitent seuls au milieu du pays ! Voici ce que m’a révélé l’Eternel des armées ; Certainement, ces maisons nombreuses seront dévastées. Ces grandes et belles maisons n’auront plus d’habitants… Eûsses-tu préparé à ton âme une maison pour toujours au Ciel avec une aussi grande diligence, pareils labeur et dépense, que tu as donné maison à ton corps en la terre, dans laquelle tu n’habiteras peut-être jamais, eusses-tu été plus sage… Les édifices trop grands s’effondreront d’eux-mêmes. D’autres seront abattus par la guerre et la folie des hommes. Rien de ce qui est construit par l’homme à la surface de cette terre n’est destiné à durer… A Oberwesel, sur notre triptyque, ce sont la Chapelle Werner et les tours de la ville qui s’émiettent et tombent en poussière.
Stalingrad Varsovie
Hiroshima
Nagasaki
New York Ground Zero
Bam
J-8 le septième signe Les Pierres se combattent, les Unes contre les Autres Le Septième Jour, les pierres se battent entre elles, s’entrechoquent, éclatent et se fendent, se divisent en parties de plus en plus petites, dans un vacarme extraordinaire que nul n’entendra sauf Dieu … Le septième signe qui précédera le grand jugement de Dieu est destiné aux obstinés, plus durs que la pierre et ne craignant pas les actions du Tout-Puissant. Leurs cœurs maudits se sont fermés et endurcis en leurs péchés. Ils ne veulent ni se fendre ni s’ouvrir pour gémir et pleurer par une vraie pénitence. Ils n’ont pas peur des enfers où le feu éclate les plus dures pierres. Or, celles-ci pourtant sourdes aux menaces, se sont rendues à la puissance du Divin. Par manière de parler, elles ont fait montre de pitié et de compassion.
Normandie
Faille de Bédarieux, Hérault
Islande, rencontre des plaques américaine et eurasienne
J-7 le huitième signe La Terre tremble et s’entrouve Le Huitième Jour, la Terre se met à trembler de tous côtés, universellement. Elle entre en mouvement de façon si terrible que ni homme, ni femme, ni bête de quelque espèce ne peut se tenir debout. La bible traite abondamment des tremblements de terre et de leurs des causes spirituelles. D’abord, à la mort du messie. Au paroxysme de la souffrance, il s’écrie : «Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?» mais il tient bon jusqu’au bout, jusqu’au moment où le cœur cède et où, ayant poussant un grand cri, il rend l’esprit. Et à ce moment précis, la terre tremble, les rochers se fendent, le Temple de Jérusalem vacille sur ses bases, et le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint, et dont les historiens disent qu’il avait 30 cm d’épaisseur, se déchire en deux du haut en bas comme une vieille toile de coton.
[Matthieu 27.50-54] - Jésus poussa un grand cri et rendit l’esprit. Et voici, la terre trembla, les rochers se fendirent, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas… Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu ! Toutes les Puissances du Ciel et de l’Enfer furent dépêchées en observation autour de la Croix. Jésus-Christ livrait au Prince des Ténèbres la bataille décisive qui allait lui ravir la suprématie sur l’enfer et sur la mort ! Trois jours plus tard, il y eut une réplique, le jour de la résurrection. Elle fut si importante que les sentinelles du sépulchre sont prises de panique. Les secousses accompagnèrent ainsi la mort et la naissance d’une ère nouvelle avec un fort fracas, pareil aux hurlements de la mère qui met au monde et voit mourir son enfant. [Matthieu 28.1-6] Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus… Les gardes tremblèrent de peur et devinrent comme morts. Mais l’ange dit aux femmes : Pour vous, ne craignez rien… je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité…».
Faille de San Andreas, Californie
Un tremblement de terre a salué la mort de Jésus-Christ. Un autre a salué l’annonce de sa résurrection, et maintenant une série de tremblements de terre annonce son prochain retour. Christ n’a pas révélé la date de son retour et a même interdit de chercher à le savoir, mais il a donné des signes avant-coureurs de son retour : retour des Juifs en Palestine, apparition de phénomènes lumineux inexplicables dans le ciel, déferlante de gourous, de violences, de corruption, de belligérance à l’échelle mondiale et une multiplication de tremblements de terre : [Marc 13.5-8] Jésus se mit à leur dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens. … Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres. Une nation s’élèvera contre une nation, un royaume contre un royaume ; il y aura des famines ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux. Ce ne sera que le commencement des douleurs. Mais le courroux divin avait déjà eu l’occasion de s’exprimer dans le cadre de l’Apocalypse. [Apocalypse 16.18-20] Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre, et la grande ville fut divisée en 3 parties et les villes des nations tombèrent et Dieu se souvint de Babylone la grande pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère et toutes les îles s’enfuirent et les montagnes ne furent pas retrouvées…
Le bruit était assourdissant. Digne de la création des mondes, il semblait en signifier la fin. Mais ce n’était qu’un signe d’avertissement. Le vacarme était la voix de Dieu en colère. La terre est irritée, s’ébroue comme une vache agacée. Elle refuse de porter plus longtemps les pécheurs. La terre s’ouvre et par la béance, on pressent le feu des enfers. Les pécheurs se cachent dans les cavernes où ils croient trouver refuge. Le huitième signe annonciateur de la comparution au tribunal céleste allie l’irritation de la terre des agissements de pécheurs à la voix du créateur en colère…
Tremblement de terre de San Francisco (18 avril 1906)
Tremblement de terre de San Francisco (18 avril 1906)
Port au Prince (Haïti), 12 janvier 2010‌
J-6 le neuvième signe Les Plaines et les Montagnes sont annihilées. La Terre est nivelée. Le Neuvième Jour, toutes les montagnes qui sont sur terre seront annihilées. Toute colline sera abaissée, toute vallée comblée. Et la terre sera égale et unie. Durant leur parcours terrestre, certains hommes auront cru s’élever au-dessus des autres par force, ruse ou opportunisme. Ils auront méprisé les pauvres et se seront abaissés par leur orgueil. Mais, au Jugement dernier, Dieu jugera les actions de chacun, ses bonnes et mauvaises œuvres, indifféremment de son état, de son titre et de sa richesse. [Psaumes 75.3-11] Au temps que j’aurai fixé, Je jugerai avec droiture. La terre tremble avec tous ceux qui l’habitent : Moi, j’affermis ses colonnes. Je dis à ceux qui se glorifient : Ne vous glorifiez pas ! Et aux méchants : N’élevez pas si haut la tête ! Ne parlez pas avec tant d’arrogance ! Car ce n’est ni de l’Orient, ni de l’Occident, ni du désert, que vient l’élévation.
Mais Dieu est celui qui juge : Il abaisse l’un, et il élève l’autre. Il y a dans la main de l’Éternel une coupe où fermente un vin plein de mélange et il en verse : tous les méchants de la terre sucent, boivent jusqu’à la lie. Je publierai ces choses à jamais. Je chanterai en l’honneur du Dieu de Jacob. Et j’abattrai toutes les forces des méchants. Les forces du juste seront élevées. [Job 14.18-19] - La montagne s’écroule et périt. Le rocher disparaît de sa place. La pierre est broyée par les eaux et la terre emportée par leur courant. Ainsi tu détruis l’espérance de l’homme. Le neuvième signe sera que toutes les montagnes et collines de la terre seront réduites en poudres, que les vents et les ruissellements emporteront, qui boucheront les vallées et moindres anfractuosités de la terre, jusqu’à ce que celle-ci devienne unie et égale, sans quelque élévation ni inégalité que ce soit, selon la prophétie d’Esaïe [Esaïe 40.3-4] : Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l’Éternel ! Aplanissez dans les lieux arides (en) une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée. Que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines et les défilés étroits en vallons ! [Esaïe 40.7] L’herbe sèche et la fleur tombe quand le vent de l’Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l’herbe… [Esaïe 40.23-24] C’est [Dieu] qui réduit les princes au néant et qui fait des juges de la terre une vanité. Ils ne sont pas même plantés, pas même semés… Leur tronc n’a pas même de racine en terre ! Il souffle sur eux et ils se dessèchent. Et un tourbillon les emporte comme le chaume.
[Esaïe 41.15-20] - Tu écraseras, tu broieras les montagnes et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, et le vent les emportera, Et un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel. Tu mettras ta gloire dans le Saint d’Israël. Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau : il n’y en a point ! Leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Éternel, je les exaucerai. Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, Et des sources au milieu des vallées. Je changerai le désert en étang et la terre aride en courants d’eau. Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier. Je mettrai dans les lieux stériles le cyprès, l’orme et le buis, TOUS ENSEMBLE, afin qu’ils voient, qu’ils sachent, qu’ils observent et considèrent que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. Comment ne pas lire dans ce texte la prépondérance «divine» des écosystèmes équilibrés et de la biodiversité. Dieu créateur, source de vie, abreuve de ses bienfaits la terre et les hommes. Ceux-ci voudront avec orgueil et cupidité dominer et exploiter les sols et terres fertiles. Ils briseront ces équilibres qu’ils ne comprennent ni ne maîtrisent. Ils négligeront ces végétaux de faible valeur qui ont pourtant une grande utilité : celle de fixer les sols. Viendront l’aridité et les diverses formes de sécheresse, dues à un usage intensif ou à un mauvais usage des terres. Les engrais forceront la nature et l’épuiseront. On revivra alors les conséquences du deuxième avertissement : L’Eau s’enfonce dans l’Abîme des Profondeurs de la Terre.
La reforestation, la stabilisation des dunes et les mesures prises pour lutter contre l’érosion des sols se sont jusqu’à présent avérées insuffisantes pour endiguer la progression de la désertification progressive de zones entières de la planète.
J-5 le dixième signe Ceux qui s’étaient cachés dessous la terre sortent hébétés et muets Le Dixième Jour, tous les hommes et les femmes qui s’étaient cachés sous la terre en sortiront ébahis, hébétés et muets. Lors des grandes peurs, des guerres, des menaces chimiques ou climatiques, les hommes ont le réflexe de se cacher sous la terre, dans des grottes, des cavernes, des caves et des abris. [Apocalypse 6.15-17] Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau car le grand jour de sa colère est venu et qui peut subsister ? Les Textes surprennent en ce que les hommes sont si terrorisés par la venue du jugement et de leur mort prochaine, qu’ils appellent de leurs vœux la survenance d’un cataclysme qui leur offrirait un refuge devant Celui qui vient…
Affolés d’épouvante, ils invoquent un Dieu qu’ils ont méconnu et prient pour que la terre tremble et de que des cavernes s’ouvrent aux flancs des montagnes, pour que des rochers tombent et roulent, de façon à en obstruer les entrées. Pour la première fois dans l’histoire du monde, les hommes désirent l’avènement de ce qu’ils ont toujours craint. Mais il est vain de vouloir fuir la justice divine. Et seul celui qui trône au ciel déterminera la date et l’heure de la comparution des âmes au tribunal de Dieu. Alors, les hommes sortent de leurs cachettes et tournoient comme des sots et des insensés. Ils vont d’un endroit à un autre, perdus, égarés, sans être en mesure de se parler, les uns avec les autres.
J-4 le onzième signe Les Os des Morts se lèvent et se tiennent sur les Sépulcres et les Tombeaux Le Onzième Jour, tous les sépulcres et tombeaux d’Orient comme d’Occident s’ouvriront et les os des trépassés depuis le commencement du monde jusqu’au dit jour se lèveront, sortiront ensemble des sépulcres et tombeaux et se tiendront droit au-dessus d’eux, comme s’ils devaient ressusciter incontinent. [Ezéchiel 37.12-13 -Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d’Israël. Et vous saurez que je suis l’Éternel, lorsque j’ouvrirai vos sépulcres et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple ! Ce faisant, toutes les choses occultes et secrètes, de même les péchés secrets et ceux qui auront péché secrètement sans en avoir fait confession ni vraie pénitence, seront révélés et confondus. [Matthieu 10.26] Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu.
[Matthieu 27.52-53] Les sépulcres s’ouvrirent et plusieurs corps de saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à un grand nombre de personnes. En attendant, les squelettes d’Oberwesel semblent frigorifiés. Et les vers, véritables serpents (signes du Malin) s’entremêlent aux intestins. La mise à jour des squelettes est-il dès lors un signe de résurrection ? Nos élus ne semblent pas spécialement «ivres de joie»… Emettons dès lors l’hypothèse que les secrets mis à jour et révélés sont liés aux corps dissimulés, issus des génocides répétés (Allemagne, Congo, Rwanda, Laos…) et de l’impuissance des Nations à les empêcher.
De Auschwitz à Srebrenica…
J-3 le douzième signe Les Etoiles tombent du Ciel et les Bêtes sont sans Manger Le Douzième Jour, toutes les étoiles et planètes, errantes ou stationnaires, jetteront et répandront comètes et queues en manière de chevrons et de lances de feu ardent, ce qui sera terrible à voir. En raison de cela, toutes les bêtes alors assemblées aux champs, seront sans manger et sans boire, et pousseront des cris et hurlements horribles et épouvantables.
[Matthieu 24.29] & [Marc 13.23-26] Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance. Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec grande puissance et gloire.
[Apocalypse 6.12-14] Il y eut un grand tremblement de terre. Le soleil devint noir comme un sac de crin. La lune entière devint comme du sang et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre que l’on roule et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places.
Les puissances des cieux, ce sont les éléments (air, eau, terre, feu) qui entrent en conflit dans une mêlée indescriptible. On peut y lire l’ultime affrontement entre Dieu et Satan.
Le sac de crin est le sac des pénitents, noir car on y met la cendre. Voilée par la poussière, la lune est masquée. Quand elle se couche, elle devient rousse et prend la couleur sang.
Apocalypse 12.3-4 Un autre signe parut encore dans le ciel : c’était un grand dragon rouge ayant 7 têtes et 10 cornes, et sur ses têtes 7 diadèmes. Sa queue balaya le tiers des étoiles du ciel et les jeta sur terre.
Voyant la fin du monde, les corps célestes qui avaient été créés pour illuminer et donner la clarté dans la nuit, se dépouillent de leur beauté et de leur resplendissement afin de revêtir leurs habits de ténèbres en signe de deuil, de pleur et de lamentation.
Joël 2.30-31 Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre : du sang, du feu et des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, avant que ne vienne le jour du Seigneur, grand et redoutable. Il faut entendre que l’on ne verra plus les astres, comme s’ils étaient tombés du ciel. Selon Saint-Ambroise et Saint-Jérôme, il peut être compris que le soleil, la lune et les étoiles seront obscurs non pas par diminution de leur propre lumière mais par une présence (voile ou clarté) qui feront en sorte qu’ils sembleront être sans lumière.
La terre et la poussière soulevées par ces terribles collisions formeront un voile dans le ciel, occultant durablement le soleil et plongeant la terre dans une nuit permanente. De gigantesques incendies ravagent les zones d’impact. Les végétaux meurent. Les animaux ne mangent plus. Les sources sont souillées.
Le 30 juin 1908, une météorite géante explose à une dizaine de kilomètres d’altitude dans le ciel de Sibérie. La boule de feu qui tombe sur terre calcine la forêt de Tungunska sur un rayon de plus de 20 kilomètres. Les scientifiques évoquent d’une puissance égale à plusieurs centaines de bombes d’Hiroshima. On ignore encore sur la nature de cette météorite : comète ou astéroïde ?
J-2 le treizième signe Tous les Hommes, Femmes & Enfants meurent Le Treizième Jour, tous les hommes, femmes et enfants vivant encore sur cette terre mourront, sans aucune exception, afin qu’ils soient en état de pouvoir ressusciter au jour du jugement dernier. Ce faisant, ils rejoignent la foule des morts et trépassés depuis la création du monde jusqu’audit jour. Dans les temps anciens, l’homme avait une autre conception de la mort. Celle-ci ne constituait pas une fin en soi, mais un passage. Ainsi, comme l’envisagent les civilisations extra-européennes partageant d’autres croyances et religions, la mort n’est PAS le CONTRAIRE de la VIE, elle en fait partie. Le sens contraire de la mort est en fait l’idée de NAISSANCE. Naissance et mort sont deux bornes qui délimitent une sorte d’excursion terrestre faite d’illusion de matérialité. Mais la vie existe avant notre matérialisation corporelle et persiste après la disparition de notre enveloppe charnelle. Pour l’homme du moyen-âge, mourir se prépare posément, sereinement, en compagnie de ceux qui nous sont proches et accompagnent notre phase de dématérialisation. Le pire est alors de mourir soudainement, rapidement, sans avoir eu le temps de s’amender ni de prendre toute disposition requise.
La mort n’effraie pas, elle est souhaitée. D’autant plus que, vu la longévité d’alors (± 40 ans) les images (souvenirs et icônes) que l’on conserve des défunts sont celles de gens relativement jeunes, beaux et, pour ceux qui échappent à la maladie et aux carences, celles de gens saisis «en pleine santé». La peur viendra avec les violentes épidémies de peste des XIV e et XV e siècles. Les gens meurent vite, seuls, souvent éloignés de leurs proches, sans avoir remis leur âme dans les mains de leur créateur (confession et absolution lavent les «karmas» avec grande efficacité). De là date l’invention du purgatoire, période (ou lieu) intermédiaire durant laquelle les vivants peuvent encore assurer («racheter») le salut des défunts par leurs prières, offrandes, messes «à la mémoire de», pèlerinages, afflictions, … La perception du départ a changé. La peur habite désormais l’occidental qui va graduellement nier la mort, l’instrumentaliser en acte médical et technique, pratiqué en milieu hospitalier, déshumanisé. La longévité en occident a explosé sous les effets des progrès de la science et de la médecine. Nous dépassons volontiers les 80, 90, voire 100 ans, prolongeant autant la vieillesse que la vie. Et il y a peu de chance que Jeanne Calment renaisse aux côtés du Tout-Puissant sous la forme avantageuse de sa trentaine flamboyante !
Pourtant, dans le triptyque d’Oberwesel, les humains meurent soudainement, debouts, comme asphyxiés (le manque d’air, la suffocation, peuvent préfigurer la mort). A l’époque, on ignore tout des virus, microbes et bactéries. Mais on a constaté que la maladie mortelle pouvait être contagieuse et qu’elle rôdait invisible dans l’air autour des êtres. Elle se logeait dans les miasmes. Aussi a-t-on réagi aux assauts de la maladie et de la mort par des fumigations. Il est écrit que ces morts soudaines et incompréhensibles à cause de cette survenance en apparence brutale et aléatoire, est chose fort lamentable, remplie de grands gémissements, de piteux pleurs et soupirs… Hommes, Femmes, Enfants, Animaux… Tous sont frappés, petits et grands, aveuglément, debouts et couchés, indifféremment, buvant, mangeant, ou encore dormant, silencieusement ou bruyamment, impitoyablement au moment où ils s’y attendront le moins… La présence obsessionnelle de la mort redoutée débouche sur l’ars moriendi ou «art de bien mourir» rappelé en permanence dans notre quotidien au travers d’objets macabres et l’émergence dans l’art des «vanités» au rang des natures mortes. Cette égalité de tous face au destin et à l’appel de la faucheuse donne naissance aux fameuses «danses macabres» médiévales, aux «dicts des 3 morts et des 3 vifs», ou encore aux «cavalcades des vices et des vertus». L’art funéraire décline à l’envi les symboles mortuaires.
La mort, changement d’état comme l’eau qui se vaporise, est une phase requise et obligée pour pouvoir naître à nouveau, comme la vapeur se condense et précipite sous forme d’eau purifiée.
J-1 le quatorzième signe La Veille : Le Ciel et la Terre brûlent ainsi que tout ce qui s’y trouve
Le Quatorzième Jour, la veille du Jugement de Dieu, Terre et Ciel brûleront, ainsi que tous les éléments qui s’y trouvent, comme corps des hommes et des femmes qui seront réduits en cendre, comme écrit dans la Genèse : Tu es poussière et tu retourneras en poussière. [Psaumes 97.3-5] Le feu marche devant lui et embrase à l’entour ses adversaires. Ses éclairs illuminent le monde. La terre le voit et tremble. Les montagnes se fondent comme la cire devant l’Eternel, Seigneur de toute la terre.
[Matthieu 24.33-36] Quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité : cette génération ne passera point que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le fils, mais le père seul. [Deuxième épître de Pierre] Le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. Les cieux passeront avec fracas et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Le feu est le signe de la présence agissante de Dieu. C’était déjà dans le buisson ardent que Dieu s’était adressé à Moïse. [Esaïe 66.15-16] - Voici que l’Eternel arrive dans un feu. Et ses chars sont comme un tourbillon. Il convertit sa colère en furieux brasier et ses menaces en flammes de feu. C’est armé du feu que l’Eternel entre en jugement et châtie toute chair.
En ces offices, le feu va laver les impuretés et permettre les conditions d’une nouvelle histoire (chimique, puis biologique), sans pour autant en garantir l’avènement. Les hommes ont pollué et infecté leur maison. Le feu de conflagration, purgatif du monde, montera aussi haut que les fumées des fumées des sacrifices idolâtres et aussi haut que la puanteur et l’infection des crimes et péchés des hommes sont montés. Par ce moyen, le ciel sera purgé entièrement comme il est dit mais les sphères célestes ne périront aucunement par ledit feu parce qu’aucune purgation ne leur est nécessaire. [Psaumes 102.26-28] Tu as anciennement fondé la terre et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras. Ils s’useront tous comme un vêtement. Tu les changeras comme un habit, et il seront changés. Mais toi, tu restes le même et tes années ne finiront point.
Le feu viendra donc du ciel. Par la suite, tous les feux dedans et dessus la terre concourront pour brûler le monde.
Sur Nostradamia.com, on peut lire que, suite à la grande rénovation, les éléments ont été renouvelés par réception de clarté au point que la terre, vitrifiée, est transparente et claire comme le verre, et l’eau comme le cristal.
Ce feu fera triple office : • feu infernal, il punira les mauvais • feu terrestre, il mettra en cendre toute chose terrestre • feu élémentaire, il purgera et renouvellera les éléments en les rendant purs et subtils, comme avant leur premier usage.
- Dernier acte La vie sur terre n’est plus qu’un mauvais souvenir. Rendez-vous au Tribunal de Dieu pour siéger aux côtés du père !
J-0 le quinzième signe D-DAY : Hommes et Femmes ressuscitent pour se présenter au Tribunal de Dieu Le Quinzième Jour, Hommes et Femmes ressuscitent pour se présenter au Tribunal de Dieu Après le renouvellement des ciels et de la terre, tous les hommes et les femmes ressusciteront pour venir au jugement. Les créatures ont été détruites et les éléments purifiés reposent. Tous ceux qui, avant ce grand cataclysme, étaient déjà morts, sont réveillés au son des trompettes et appelées à comparaître. Les humains rendront compte de leurs actes passés, durant leur passage terrestre. Tous seront jugés le même jour. La plupart d’entre eux seront refoulés et dévolus à la damnation. [Psaumes 69.29] Qu’ils soient effacés du livre de vie et ne soient pas inscrits avec les justes ! Le juste sera sauvé à grand-peine. Pour lui, ce jour sera celui de la rétribution.
Depuis les portails des églises romanes à ceux des cathédrales gothiques, en passant par autant de fresques murales de chapelles au moyen-âge et de retables flamands, les scènes du tribunal sont partout. On notera toutefois que jamais le terme de «Jugement Dernier» ne figure dans la bible. Dans le Nouveau Testament, on parle de Jour du Seigneur. Le «procès» se retrouve ainsi dans toutes les religions révélées. Il mène au paradis ou aux enfers. Au centre, se tient le Christ en majesté [ou «en gloire» (entier), «pantocrator» (en buste)] nimbé de lumière au coeur de sa mandorle, cette amande qui symbolise le passage, la «porte». Sa gestuelle combine les signes d’accueil et d’enseignement (que l’on confond trop souvent avec ceux de la bénédiction). Il trône, en position d’autorité suprême. Le paradis chrétien est le jardin de l’Islam auquel on accède après le Yawn al Dyn (jugement). Le mot jardin prend d’ailleurs parfois le sens de vignoble ! Encore que le vin du «paradis» arabe n’enivre pas !
Ainsi, la 26 e sourate énonce : C’est de lui que je convoite le pardon de mes fautes le jour venu de la rétribution. Très sensuelle, l’évocation coranique des destinations éternelles fait état des hommes pieux baignant dans les délices, tandis que les impies sont livrés à la fournaise. Ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, nous les ferons entrer bientôt aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Il y demeureront éternellement. Il y aura là pour eux des épouses purifiées. Nous les ferons entrer sous un ombrage épais. (…) Il y aura là des fleuves dont l’eau est incorruptible, des fleuves de lait au goût inaltérable, des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent, des fleuves de miel clarifié. Ils y trouveront aussi toutes sortes de fruits et le pardon de leur Seigneur. Le texte insiste sur la présence sur d’épais coussins de jeunes belles et vertueuses, éternellement vierges, cloîtrées dans les tentes, que jamais avant eux aucun homme ou djinn n’a déflorée. Il y a de jeunes éphèbes aussi… C’est à cela que les terroristes islamistes prétendent par leur martyr et qui leur serait promis selon leur interprétation du Coran. Dans son anabase, Xenophon raconte l’expédition des 10.000 qui, à Sardes en Asie Mineure, sont reçus par Cyrus qui leur fait visiter son jardin. Les Grecs sont éblouis, n’ayant jamais vu autant de merveilles réunies. Ils nomment cette splendeur par le mot perse paradeiso («jardin entouré de hauts murs») devenu paradis. Même s’ils se ressemblent, il faut distinguer les deux paradis de la chrétienté : paradis terrestre et céleste.
Le Jardin d’Eden, conçu par Dieu pour Adam, Eve et leurs descendants, qui en seront chassés et perdront leur innocence initiale pour avoir désobéi, écouté le serpent au travers de la femme tentatrice, et goûté du fruit de l’arbre de la connaissance. On se souviendra de ce splendide tableau de Jérôme Bosch intitulé Le Jardin des Délices… Les Hébreux évoquent le plus souvent le Jardin d’Eden (Gan’Eden) quoique le mot Pardes (verger) figure à 3 reprises dans le livre. Mais aussi paradis céleste, demeure des âmes des justes, davantage état spirituel de bien-être que lieu défini, où règnent bonheur éternel, parfait et infini dans la contemplation de Dieu. Le paradis terrestre était l’image du paradis céleste.
Les damnés vont aux enfers. Ils brûlent dans les flammes ou au travers de gros chaudrons. Parfois, ils sont copieusement torturés auparavant. Les visages sont effrayés, horrifiés. Mais il est trop tard pour les regrets et les repentirs. Ainsi visualisée, la vision de l’enfer est une métaphore, une représentation graphique de l’état d’errance des âmes en souffrance extrême, suite à la séparation entre les esprits et les corps. Elles ne trouvent pas l’apaisement. Le cadran final du triptyque gothique d’Oberwesel ne donne pas dans la surcharge graphique. Tous les éléments constitutifs majeurs y figurent. Pieds posés sur le globe, le Christ est assis sur l’arc-en-ciel. Parfois, il tient le globe du monde (surmonté d’une croix) en main, ou le livre. L’arc-en-ciel fait quant à lui le lien «physique» entre le ciel et la terre. Il est fait de lumière. Les stigmates sont bien visibles. Le manteau rouge rappelle les attributs du roi martyr. Les morts se réveillent d’un long sommeil. Ils sont nus, mais propres et carnés. Aussitôt, le Juge les reconnaît et sépare instantanément le bon grain de l’ivraie. Les damnés sont aussitôt saisis par les diables et emportés par lots dans des hottes, emportés par les monstres ailés puis précipités du haut des montagnes dans les fissures de la terre où brûlent le feu des enfers. C’est pour eux une seconde mort. De l’autre côté, les sages sortent de terre en acclamant le Seigneur et en priant. Ils le contemplent, ce qui fait opposition avec ceux qui de l’autre côté s’en détournent. Les élus entrent au paradis des âmes de façon calme et disciplinée. Sereins, ils discutent entre eux. Ils sont ressuscités d’entre les morts et conviés à la vie éternelle. Ils sont sous le protection de la Vierge, comme le prieur d’Oberwesel qui s’est fait représenter à genoux.