rugby infos toulon n°3 by jean-michel florand

2 3 - TOUTES LES INDISCRETIONS 1 4 - LES CLUBS DU COIN A LA LOUPE 2 5 GAGNEZ pages 32 3 6 ballons dédicacés 4 7 par Joe Van Niekerk 5 8 6 9 7 10 8 11 9 2 1 10 F I S U . EXCL on en parle... . . e l 3 r 1 a n 11 o s n p i k l i W n e n o b Dossier u 14 12 p a fait s r e i 5 13 1 s s o actu D 16 14 u t rendez-vous 15 c 7 1 a s u o v 16 z e 8 1 d interview ren 17 9 1 w e i v 18 r entretien e t 0 n 2 i W E I V R INTE 19 n e i 1 2 ERITE entret Vreportage 20 2 2 e t g 21 r a e t p les questions a l’ expert r x e o e 3 ’ 2 Philipp rep l 22 a s n é r o i And 4 St-mag t 2 s 23 e u q s le 24 25 6 2 25 g a m Octobre 2010 -2,90 euros Tout sur 26 2 la H Cup 27 2

N°3

RCT

N A V E JO K R E K E NI

dans é t i m i l’int

L 14412 - 3 - F: 2,90 €

Rudi Wulf

le billet du chef

Sans bruit et à force de succès, souvent étriqués (un seul bonus offensif depuis le début de la saison, et deux fois moins d’essais inscrits que le Stade Français, par exemple), le RC Toulon a remonté la pente. Au point de figurer parmi les deuxièmes ex æquo derrière le dangereux Racing. On n’oubliera pas de sitôt les deux gifles inaugurales qui ont mis d’entrée un bon coup de pression et un bon coup de pied au cul à des joueurs sans doute un peu trop sûrs de leur fait. La machine Diesel est en marche. La préparation lourde et les niveaux inégaux au sortir de l’été sont désormais de l’histoire ancienne. Place aux choses sérieuses. Car c’est bien de tomber La Rochelle ou Agen, mais les cols qui s’annoncent sont autrement plus relevés et jaugeront du vrai niveau du RCT et de ses ambitions. C’est maintenant qu’il faut être au rendezvous. Fini les amuse-gueules. Ospreys, Munster, Stade Français au SDF, Stade Toulousain et Perpignan aussi loin de Mayol, ça, c’est du menu alléchant ! On ne sait pas d’ailleurs qui tremble le plus dans l’histoire, tant les gars du pilou-pilou font peur dans toute l’Europe du rugby. On se contentera de la victoire, ce mois-ci, le spectacle est en option. De toute façon, il suffit de contempler Jonny Wilkinson, l’esthète, meilleur scoreur du Top 14, pour prendre son pied. Et dire qu’il va nous remettre ça, rien que pour nous, l’année prochaine aussi, le meilleur joueur du monde !

N° Le dessert d’entrée

sommaire “Rugby Infos Toulon” est édité par AFXL Editions, SARL au capital de 1.000 euros. Siège social : 64 rue Anatole France, 92300 Levallois Perret. Gérant et Directeur de la Publication : Franco VERRECCHIA. Directeur de la Rédaction : FrançoisXavier LEBERT ISSN en cours. N° de CPPAP en cours. Dépôt légal à parution. Imprimé par IPS Photos : Icon Sport

Poster Wulf

Prochain numéro :le 5 novembre On en parle

le billet du chef 3

2 Interview Saint-André

PUB 11 12

Indiscrétion Transferts

Les clubs du coin 26

15 16

13 14 Mag Nouveau départ pour Genevois

Les clubs Clin d’oeil Supporters in co du 27 28

Interview Van Niekerk

Interview Brana

Du côté 1er bilan Questions de chez Dans le tempo à l’expert Balda 21 22 19 20 18

7 8

5 6

dossier H CUP : dans la cour des grands

29 30

Reportage 1ère sortie réussie pour les Calus 25 23 24

Poster Wulf

PUB 31 32

on en parle

Jerry Collins : le retour du “clown” La nouvelle ne va pas forcément faire que des heureux. Car le troisième-ligne des All Black, qui évolue avec les Ospreys (1,92m ; 115 kg), n'a pas laissé un bon souvenir lors de son passage sur la Rade. Que ce soit sur ou en dehors du terrain, personne ne regrette le départ anticipé de celui qui est surnommé “Guiness”, qui avait été un peu forcé par ses déboires extrasportifs. L'accueil risque d'être bouillant pour la

joueur à la houpette blonde, 30 ans, même si le président du RCT tente de calmer le jeu. “On est parti plutôt en bons termes. Il avait certes eu quelques écarts de langage sur le club de Toulon, alors qu'on l'avait libéré de sa dernière année de contrat sans demander de contrepartie financière. Si le RCT était un cirque comme il l'a dit, lui, il en était le clown ! s’est amusé Mourad Boudjellal. On va surtout lui préparer un comité d'accueil sportif."

! i n i f t s e ' c , e m o r d o l é V e L

Toulon affrontera Toulouse au stade Vélodrome le 16 avril 2011 pour le compte de la 24e journée du Top 14. Ce sera la dernière fois que la formation varoise pour fouler la pelouse de l'Olympique de Marseille. En effet, le club olympien aura l'exclusivité du stade Vélodrome durant les trois prochaines années. C'est ce qu'a décidé la municipalité de Marseille en raison des travaux de réfection en vue de l'Euro 2016. Finies donc les délocalisations à Marseille, si chères à Mourad Boudjellal.

PROBLÈME DE VISON POUR MESSINA ? Geoffroy Messina a été prié d'aller consulter un ophtalmo de toute urgence. La raison : le centre ferait tomber trop de ballons à l'entraînement. Du coup, le staff est persuadé qu'il a un problème de vision. Thèse à laquelle l'intéressé ne croit pas du tout.

Pas de joker pour Cibray Victime d'une rupture des ligaments antérieurs du genou, Fabien Cibray s'est fait opérer. Le demi de mêlée du RCT sera absent pour les six prochains mois. Toulon ne fera pas appel à un joker médical. C'est le jeune Laurent Magnaval (19 ans) qui épaulera Pierre Mignoni et Matt Henjak.

C'EST BOUDJELLAL QUI RÉGALE !

42.000 SEULEMENT

À CAUSE DES ROMS ABSENTS ?

Le nombre de spectateurs pour le match au Vélodrome. Pour expliquer que le stade n'ait pas fait le plein, le président du RCT a eu plusieurs explications : le mauvais début de saison, l'équipe de Clermont qui n'a pas encore la renomée du Stade Toulousain et une dernière pour le moins surprenante. "A moins qu'on ait beaucoup de supporters qui soient des roms et qui se soient fait expulser dernièrement..."

Après la victoire face à Clermont au Vélodrome, Mourad Boudjellal a sorti sa note d'hôtel. Et d'expliquer : "Il n'y a pas beaucoup de présidents de club qui peuvent dire qu'ils payent leur note d'hôtel quand ils descendent avec l'équipe. C'est la raison pour laquelle nous sommes quelques présidents à vivre les matches aussi intensément. Parce qu'on les vit à la hauteur de notre investissement."

UN NOUVEAU COACH À LA MÊLÉE

Eric Dasalmartini, ancien talonneur du Rugby Club Toulonnais et actuel entraîneur de l'équipe Reichel du RCT, intervient depuis la mi-septembre sur le secteur de la mêlée. Il est pour l'instant venu à deux reprises distiller ses précieux conseils aux avants toulonnais.

Jeu Rugby infos Toulon

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indiscretion

Rasoir, les English… Jonny Wilkinson est venu, fin septembre, au stade de la Guicharde à Sanary tourner un reportage de 90min pour une télévision britannique et faire quelques pubs, notamment pour les rasoirs Gillette. Aucune interview n’a été accordée aux journalistes français, par manque de temps selon la production… Seuls donc les reporters d’outre-Manche ont pu s’entretenir avec le demi-d’ouverture du RCT et savoir sur quoi porterait le reportage tourné ce jour là dans l’Ouest-Var. Séverine KRIKORIAN

Caucau a été contacté

transferts Sonny Bill Williams va-t-il revenir ?

Après deux saisons à Toulon, Sonny Bill Williams est retourné en Nouvelle-Zélande pour tenter d'intégrer le squad des All Blacks et participer au Mondial 2011. Ses débuts en NPC sous le maillot de Canterbury sont plutôt réussis. Le centre a déjà inscrit inscrit deux essais après seulement quatre rencontres. Interrogé sur son éventuel retour à Toulon après le Mondial, Mourad Boudjellal s'est montré confiant. “On a des nouvelles. Il a envie de revenir, mais il a une histoire à vivre là-bas et elle sera peut-être plus belle que celle qu'il a vécu avec Toulon. Il voudra donc peut-être rester. C'est encore un peu chaud pour le moment. On verra un peu plus tard.”

Un XV de rêve l'an prochain ? CARTER

A peine Agen avait communiqué sur la libération de Rupeni Caucaunibuca que plusieurs clubs se sont empressés de contacter le joueur. C'était le cas du RCT, même si Mourad Boudjellal a laissé entendre que le Fidjien n'intéressait pas son club. Mais la piste

menant à Rup’s a vite été abandonnée puisque le SUA a finalement retardé sa libération et demandé une compensation financière (150.000 euros). Toulouse, Biarritz, Lyon et Castres s'étaient également mis sur les rangs.

Wilko un an de plus Jonny Wilkinson devrait rester une année supplémentaire à Toulon. Après avoir validé sa deuxième année optionnelle à la fin de la saison dernière, le demi d'ouverture anglais va se retrouver en fin de contrat à l'issue de la saison. Mais vu le niveau de ses prestations, Mourad Boudjellal ne va pas le laisser filer. Une proposition de prolongation d'une année supplémentaire va donc lui être faite. C'est ce que nous a laissé entendre le président du RCT. "Son papa et son avocat vont venir bientôt. On va discuter. J'ai confiance. Tout se passe bien à Toulon. Il est bien ici et les supporters l'aiment. Je ne vois pas pourquoi il irait voir ailleurs alors qu'il a retrouvé son niveau ici, mais également un cadre de vie qui lui correspond. Le soleil l'a guéri." Toutes les conditions semblent réunies pour que "Wilko" dispute une troisième année sous les couleurs du RCT !!!!

Les gros coups pour la saisonprochaines sont en train de se jouer. “Tout sera bouclé d'ici la fin de l'année civile, assure Mourad Boudjellal. Aujourd'hui avec les sollicitations que l'on a, on a de quoi faire un XV de rêve pour l'an prochain ! Quand je suis arrivé, j'avais dit que Toulon ne serait plus étranger à la table des gros transferts. C'est le cas. Après on ne peut pas avoir tous les joueurs...” Forcément, après le Mondial, de nombreuses stars planétaires sont déjà annoncé en Top 14. Carter, McCaw, Rokocoko, Nonu, Habana, Burger, Spies, Giteau, Cooper, la liste est non-exhaustive. COOPER / ROKOCOKO

Dossier Pour la première fois de son histoire, le Rugby Club Toulonnais va disputer la H Cup. Avec le Munster, les London Irish et les Ospreys, le RCT est servi.

H CUP : DANS LA COUR DES GRANDS

Par Maxime Raulin, à Toulon

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Le Rugby Club Toulonnais va entrer dans la cour des grands. En se classant à la deuxième place du Top 14, directement qualificative pour les demi-finales, le RCT a prouvé qu’il était de retour au plus haut niveau dans l’hexagone. En découvrant la Coupe d’Europe, le club varois va entrer dans une nouvelle

dimension. Car si l’an dernier les Toulonnais ont atteint la finale

du Challenge européen, pour l’issue que l’on sait (défaite face à Cardiff), la Heineken Cup n’a vraiment pas la même

saveur. L’image employée par le président Mourad Boudjellal est explicite : “Le Challenge européen, c’est comme une

INTERVIEW - Mourad Boudjellal

1 2 3 4Entre fierté et excitation, Mourad 5Boudjellal, le prési6 dent du RCT, n’en pas moins 7 resteambitieux. 8 9

bière sans alcool. Là, avec la H Cup, on va être dans l’ivresse !” Et pour cause, le tirage au sort a gâté le RCT. Avec le Munster, les Ospreys et les London Irish, c’est du

“On veut la gagner!” PRÉSIDENT, LA COUPE D’EUROPE, ÇA REPRÉSENTE QUOI À VOS YEUX ? Quand on était en Pro D2, on n’osait même pas y penser. Quand on est monté en Top 14, c’est devenu un rêve. Aujourd’hui, on y est. C’est un rêve qui se réalise. Et puis pour le développement du club, la H Cup est indispensable. Economiquement, sportivement, pour conserver vos jeunes, pour attirer

de grands joueurs, il faut disputer la H Cup. Ils veulent tous participer à la plus grande compétition. DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT ÊTES-VOUS ? C’est tout d’abord une fierté car c’est sous ma présidence que le RCT va jouer son premier match de H Cup. Pour un vieux club centenaire, c’est très important. Ça sera émouvant, notam-

ment quand le "pilou-pilou" retentira pour la première fois. AVEZ-VOUS PRÉVU DES ANIMATIONS SPÉCIALES POUR CETTE PREMIÈRE FACE AUX OSPREYS ? Oui, il y aura des animations spéciales, on ne peut pas entrer dans la H Cup sans rien faire. Mais je ne peux pas en dire plus. Ce sont des surprises !

UN PETIT MOT SUR LE MAILLOT... C’est un collector pour cette année. Ce sera le premier maillot de la première H Cup de Toulon. Mais l’an prochain, on retrouvera un maillot proche de celui qu’on a en championnat. Cette année, on avait envie de marquer le coup. CETTE SAISON, LES PRE-

beau monde qui est attendu du côté de Mayol. Philippe Saint-André, qui a déjà participé à cette compétition quand il dirigeait les Anglais de Sale, est également très excité à l’idée d’entamer cette campagne européenne avec son groupe. “On va faire notre bizutage dans un groupe incroyable avec les Ospreys, où évolue 70% de l’équipe du Pays de Galles, le Munster, c’est la moitié de l’équipe d’Irlande et les London Irish, qui est l’une des quatre meilleures formations anglaises. Pour moi c’est super. C’est génial pour mon groupe. On va encore découvrir un autre rugby. On va assister à des matchs de très haut niveau et pour l’apprentissage de mon groupe, c’est idéal.”

“Bizutage dans un groupe incroyable” Les joueurs attendent aussi ce moment avec beaucoup d’impatience et d’envie. Le capitaine Joe Van Niekerk, malgré ses 52 sélections avec les Springboks, n’a jamais disputé la prestigieuse compétition européenne. “Je suis très impatient de découvrir la H Cup. Mais je sais également que ce sera très difficile. Si on arrive à gagner contre les Ospreys et le Munster, ça voudra dire qu’on est très costaud.” C’est sûr que pour Toulon, ce mois d’octobre permettra de savoir exactement ce que la formation varoise a dans le bide. Car comme le souligne Philippe Saint-André, “après les deux matchs de Coupe d’Europe, nous allons nous déplacer au Stade Français, à Toulouse et à Perpignan. En cinq matchs, nous allons jouer quatre fois à l’extérieur contre quatre des meilleurs équipes européennes. Je vais avoir besoin de tout le monde.”

MIÈRES N’ONT PAS TRÈS BIEN RÉUSSIES AVEC LA DÉFAITE FACE À BAYONNE À MAYOL. CRAIGNEZ-VOUS LE DÉBUT DE CETTE COMPÉTITION FACE AUX OSPREYS ? L’an dernier, c’était les premières qui nous réussissaient bien. Mais je crois que cette année, ce sont les dernières qui vont nous réussir (rires). Après, si on ne craint pas les Ospreys, le Munster

LES ADVERSAIRES

MUNSTER LE PARCOURS : VAINQUEUR (2006, 2008), FINALISTE (2000, 2002), DEMIFINALE (2001, 2003, 2004, 2009, 2010), QUART DE FINALE (1999, 2005)

LES PRINCIPAUX JOUEURS :

Hayes, Horan, Flannery, O'Callaghan, O'Connell, Leamy, Quinlan, O'Leary, Stringer, O'Gara, Mafi, Howlett, Murphy.

OSPREYS LE PARCOURS : DEMI- FINALE (1996, 2001, 2008, 2009, 2010).

LES PRINCIPAUX JOUEURS :

Frères Jones, Gough, Collins, Phillips, Biggar, Hook, Bowe, Williams, Byrne.

LONDON IRISH LE PARCOURS : DEMI- FINALE (2008)

LES PRINCIPAUX JOUEURS :

Dermody, Buckland, Casey, les frères Armitage, Lalanne, Lamb, Malone, Mapusua, Hewat

et les London Irish, c’est qu’on est fou ! Les Ospreys ; c’est 70% du Pays de Galles, le Munster, 60% de l’équipe d’Irlande, on va avoir l’impression de jouer le tournoi des Six Nations. Alors que nous sommes complètement novices dans cette compétition. On a mis le temps à prendre le niveau du Top 14, maintenant, il faut prendre le niveau de la H Cup.

COMMENT ALLEZ-VOUS GÉRER CETTE COMPÉTITION ? On a décidé de gagner la H Cup! Quand vous disputez une compétition, c’est pour la gagner. L’an dernier, on n’a rien sacrifié. Ce sera la même chose cette année. L’effectif a été conçu pour ça. On va croquer dans cette compétition et essayer de surprendre l’Europe. Maintenant, on ne veut plus sim-

C'est ce qui se fait de mieux avec le Stade Toulousain sur la scène européenne. La province irlandaise a toujours été au rendez-vous des phases finale depuis 10 ans (1999). L'équipe est composée en grande partie d'internationaux irlandais. Un pack de fer avec les expérimentés Hayes ou Horan, les poutres O'Connell et O'Callaghan, sans oublier le puissant Leamy, et un buteur précis en la personne de O'gara (1146 points en H Cup), voilà la force de cette équipe du Munster. Avec en plus le redoutable finisseur NZ Doug Howlett. C'est le gros morceau pour Toulon. Car le Munster a pour principal objectif la H Cup. L'armée rouge est prête pour une nouvelle campagne victorieuse après deux ans sans titre.

Après la meilleure province irlandaise, le RCT a hérité de la meilleure province galloise avec les Ospreys de Neath-Swansea. C'est un peu la copie conforme du Munster avec une majorité d'internationaux gallois et notamment une poignée de Jones (les piliers Adam et Duncan, le deuxième-ligne Alu-Wyn ou le troisième-ligne Ryan). Que du lourd. Derrière, c'est pas mal non plus avec deux artificiers : James Hook et la relève Daniel Biggar. Il faudra bien sûr surveiller le feu-follet Shane Williams. On se souvient que le président Boudjellal avait souhaité le recruter. C'est finalement Paul Sackey qui a débarqué. Un beau duel en perspective. Notons enfin qu'il y aura des retrouvailles entre Jerry Collins et le RCT. Après une saison délicate à Toulon, le All Black a rebondi chez les Ospreys. La province galloise s'est qualifiée pour les quarts de finale lors des trois dernières éditions. La H Cup est également l'objectif numéro 1.

Sur la scène européenne, les London Irish ne sont pas encore au niveau du Munster ou des Ospreys. Et pourtant, depuis cinq ans, la formation londonienne se structure pour devenir un des cadors du championnat anglais. Tout a commencé par une finale de Challenge européen perdue face à Gloucester en 2006. Puis les London Irish ont frappé un grand coup avec une demifinale de H Cup en 2008 (défaite face au Stade Toulousain) et une finale de championnat d'Angleterre en 2009 (défaite face à Leicester). L'an dernier, les Irish ont rencontré plus de difficultés, peut-être en raison de l'arrêt de leur joueur-star, le demi d'ouverture ou centre Mike Catt, qui est néanmoins resté au club en tant qu'entraîneur des arrières. La formation anglaise est une équipe rugueuse capable de s'imposer n'importe où.

plement qu’on parle de Toulon dans la rubrique des transferts, mais parce que sportivement, on aura également réalisé de grandes choses. OUI, MAIS APRÈS LA BELLE SAISON DE L’AN DERNIER, LE PLUS DUR SERA DE CONFIRMER... Cette année, nous voulons terminer dans les six premiers pour disputer la H Cup

l’an prochain. Mais si nous pensons qu’à y être l’année suivante, c’est complètement stupide. On ne la gagnera jamais ! Toulon est ambitieux. Et nous devons absolument sortir de notre poule.

interview Philippe Saint-André entame sa deuxième saison à la tête du Rugby Club Toulonnais. La première a été une réussite. La seconde a débuté timidement. Mais la victoire face à Clermont au Vélodrome a rassuré les esprits. Avant d’aborder la Coupe d’Europe puis d’affronter successivement le Stade Français, Toulouse et Perpignan, le manager du RCT fait le point. Souriant, vivant et déterminé, PSA s’est prêté au jeu pour Rugby Infos Toulon. Entretien.

SAINT-ANDRE :

“Je crois en ce groupe” ’

ritz, Clermont ou Toulouse. Sans oublier que contrairement à c e s équipes, nous avons également changé de nombreux joueurs à l’intersaison avec une dizaine d’arrivées. FINALEMENT, VOUS AVIEZ ENVISAGÉ CE DÉBUT DE SAISON DIFFICILE... Oui, j’avais prévenu Mourad (Boudjellal). On savait qu’on risquait d’avoir un début de saison un peu compliqué. Même si on n’avait pas envisagé de perdre nos deux premiers matchs à Mayol… On a quand même perdu des joueurs importants comme Ross Skeate, Luke Rooney et

Par Maxime Raulin, à Toulon

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ON A L’IMPRESSION QUE LA VICTOIRE FACE À CLERMONT AU VÉLODROME (28-16) A LANCÉ LA SAISON DU RCT. C’EST ÉGALEMENT VOTRE SENTIMENT ? Non, c’est dans la suite logique de notre début de saison où nous avons eu des problèmes à l’allumage avec notamment des problèmes d’efficacité face à Bayonne ou devant le Racing-Métro où nous nous sommes fait punir sur des contres assassins. Le match face à Clermont était surtout très important pour être dans les clous au niveau des points, pour la confiance, pour la dynamique de groupe. C’est un peu notre match référence depuis le début de saison. Mais je le voyais venir par rapport au travail qui a été effectué, à l’investissement des

joueurs et aux idées que nous avons mis en place. Ce n’est pas un hasard si Bayonne et Montpellier réalisent un gros début de saison. Ils ont repris très tôt. Ils sont un peu dans la même physionomie que nous l’an dernier. Alors que cette fois, nous avons fini très tard. Ça se ressent d’autant plus que nous n’avons ni le vécu, ni l’expérience de Biar-

“On savait qu’on risquait d’avoir un début de saison un peu compliqué. Même si on n’avait pas envisagé de perdre nos deux premiers matchs à Mayol…”

Sonny Bill Williams. On avait besoin de trouver des repères collectifs, que les nouveaux s’adaptent à notre système de jeu et à notre championnat. Sans oublier les blessés et les problèmes personnels de certains joueurs. Mais bizarrement, face à Clermont, nous avons été très sereins tout au long de la semaine. Collectivement, on se sentait vraiment mieux, on savait que ça allait payer. Cette victoire était la conséquence du travail effectué depuis le début de la préparation. Car je le répète, nous avons commencé très tard, début juillet. Et des joueurs importants comme Fernandez-Lobbe ou Wilkinson ne sont rentrés de congés que fin juillet, alors que nous disputions notre premier match amical et que nous étions à quinze jours de la reprise du Top 14. ALORS QUE LA SAISON AVAIT ÉTÉ UNE RÉUSSITE, POURQUOI AVEZ-VOUS MODIFIÉ AUTANT VOTRE EFFECTIF AVEC LES ARRIVÉES DE ONZE RECRUES ? Pour deux raisons. La première : il y a des joueurs qu’on ne souhaitait pas voir partir comme Luke Rooney ou Sonny Bill Williams. La deuxième : la règle imposée d’avoir au moins 40% de joueurs JIFF au sein de votre effectif. On a donc dû se séparer de plusieurs joueurs, non pas par rapport à leur qualité ou leur performance, mais simplement pour entrer dans les quotas. Et donc au lieu de recruter quatre ou cinq joueurs, on s’est retrouvé dans l’obligation d’en engager onze, ce qui est beaucoup trop pour un groupe qui veut progresser. C’est donc difficile de bâtir

quelque chose. On l’a vu face à Bayonne. Avec 7 nouveaux joueurs sur le XV de départ au coup d’envoi, c’est énorme. Mais je ne pouvais pas faire autrement. Et quand vous faites la comparaison avec le XV de départ aligné face à Clermont, il n’y avait que les deux ailiers (Sackey et Wulf) qui n’étaient pas au club l’an dernier. Le rugby est le sport collectif par excellence. Le collectif passe avant l’individu. Il faut des joueurs complémentaires. Une équipe ce n’est pas simplement quinze joueurs de classe mondiale ou quinze noms. C’est une alchimie : un puissant, un sauteur, un gratteur, un passeur... On bosse, on cherche, on est en perpétuelle réflexion. Dans mon rôle, il y a 70% des choses que je peux gérer. Après, le ballon est ovale, il y a les décisions de l’arbitre, les blessures, les expulsés, la vie privée des mecs… Mais si vous faites bien votre boulot et que vous essayez de dompter ses 70%, à la fin de la saison, vous êtes pas mal. MAIS À TOULON, L’ATTENTE EST ÉNORME. ET ENCORE PLUS PAR RAPPORT À L’EXCELLENTE SAISON RÉALISÉE L’AN DERNIER. VOUS EN AVEZ CONSCIENCE ? La première saison a été peutêtre trop belle et de trop grande qualité (rires). C’est ce que j’ai dit à certaines personnes. Ça fait douze ans que j’entraîne et il ne m’était jamais arrivé de gagner douze matches d’affilée. Alors oui, la saison dernière nous avons réalisé une belle saison, mais il faut fermer le livre. Nous sommes aujourd’hui dans une nouvelle saison, avec une nouvelle logique, de nouvelles

“Une équipe, Saintce n’est pas André simplement juge les 15 joueurs de recrues classe mondiale ou quinze noms. C’est une alchimie.” faut du temps.

règles. Mais on n’est pas largués. Et nous avons surtout prouvé que nous étions une équipe avec des valeurs. On perd le premier match à domicile, on va gagner derrière à Biarritz, ce qui n’était pas arrivé depuis 29 ans. On perd face au Racing-Métro, on va gagner à La Rochelle. A Brive, hélas, on prend un carton rouge au bout de quatre minutes, mais on est dans le match pendant 65 minutes. Je crois en ce groupe. Les mecs bossent, les mecs sont positifs. C’est ce que j’ai dit aux joueurs. Cette année, je veux de la régularité. Si on se qualifie pour la Heineken Cup et que l’on dispute à nouveau les phases finale, ça veut dire que tu es régulier. Si

“Je veux des mecs qui sont ici pour gagner un titre et non être en préretraite. Ceux qui ne sont pas dans cet état d’esprit ne reste pas longtemps.” tu fais ça pendant trois années d’affilée, tu peux prétendre à gagner une grande compétition. Pour l’instant, nous sommes dans les clous. DANS LE PREMIER NUMÉRO DE RUGBY INFOS TOULON, MOU-

RAD BOUDJELLAL, VOTRE PRÉSIDENT, NOUS A DÉCLARÉ QU’IL SOUHAITAIT « DOMINER LE RUGBY ». C’EST ÉGALEMENT VOTRE AMBITION ? Pour dominer le rugby, il faut vraiment être régulier, mettre des choses en place sur le long terme, que les joueurs aient des habitudes ensemble. Là, nous avons un effectif de qualité, de très bons joueurs, mais nous avons peu de vécu. EST-CE QU’IL VOUS ARRIVE DE CALMER UN PEU VOTRE PRÉSIDENT ? (Il sourit) C’est un peu le feu et l’eau. Nous sommes différents, c’est peut-être la raison pour laquelle nous sommes complémentaires. Le président a su mettre le club a un niveau de budget des trois ou quatre meilleurs clubs français. Et il veut que son équipe soit au niveau de son budget. On l’a fait la saison dernière. Avant, on vouvoyait le haut niveau, maintenant on le tutoie, mais pour l’apprivoiser complètement, il faut encore être plus précis sur plein de choses. Et ça passe par le temps, en réussissant à avoir des certitudes et de gros points forts. Les bonnes périodes vont arriver. Mais je crois aux vertus du travail. COMMENT SE GÈRE UN EFFECTIF COMME CELUI DE TOULON, AVEC BEAUCOUP DE STARS INTERNATIONALES ? Le plus important est d’être le plus honnête possible avec les joueurs et de se tromper le moins possible dans la composition de mon équipe. Mais il y a plein de paramètres qui entrent en compte comme la stratégie, la complémentarité, la forme du moment. Mais quand vous voyez le professionnalisme des mecs...

Quand tu mets Carl Hayman et George Smith remplaçants au Vélodrome devant 45.000 spectateurs et qu’ils comprennent, c’est plus facile. Le rugby est un sport d’hommes et d’humilité. LA BONNE SURPRISE, C’EST FINALEMENT LE REPOSITIONNEMENT DE FOTU AUELUA AU CENTRE. UN PARI COUILLU ? C’est sûr que de le faire commencer face au champion de France, c’était osé. S’il s’était fait transpercer, j’en aurais entendu parlé... Je suis là pour prendre des décisions. Vu que je joue avec Jonny (Wilkinson) et Felipe (Contepomi), qui sont deux 10, j’ai besoin d’un centre qui a du physique, de la vitesse et du poids. Auelua a tous ses ingrédients. Il a aussi cette force de pénétration. Cette solution a été testée plus rapidement que prévu aussi en raison de la suspension de Kefu. IL A BEAUCOUP ÉTÉ QUESTION DU DÉPART DE SONNY BILL WILLIAMS, MAIS EST-CE QUE LE DÉPART DE TANA UMAGA N’A-TIL PAS ÉTÉ ÉGALEMENT PRÉJUDICIABLE À L’ÉQUIPE ? Oui. Tana était quelqu’un d’exceptionnel avec beaucoup de charisme, de prestance. On s’entendait très bien. Certains joueurs se sont peut-être sentis orphelins. Il était important dans notre dispositif de l’an dernier et avait même fini par rechausser les crampons. Et même s’il n’avait plus ses jambes de 20 ans, il apportait au groupe au niveau de la férocité, de l’envie. Sans oublier la motivation. Quand vous jouez aux côtés d’un monument, vous n’avez pas le droit de jouer à 60%. Il est parti, le groupe s’adapte. Je n’ai pas peur. Je le répète, dans un sport collectif, il

VOUS DÉCLAREZ SOUVENT QUE VOUS VOULEZ DES CHAMPIONS. QU’EST-CE QU’UN CHAMPION POUR PHILIPPE SAINT-ANDRÉ ? C’est surtout que je ne veux pas de star. Je répète aussi souvent que la star, c’est l’équipe. Je veux des joueurs qui veulent être les meilleurs, qui n’acceptent pas la défaite et très professionnels dans leur approche du haut niveau. Des mecs comme ça, ce sont des champions. Jonny Wilkinson, c’est un champion. Mais ce n’est pas une star car il est humble et que l’équipe passe avant tout. Je ne veux pas de mecs qui viennent ici parce qu’il y a le soleil et la plage, ça ne m’intéresse pas. Je veux des mecs qui s’y filent et qui mouillent le maillot. Et non pas pour vivre en pré-retraite, mais pour gagner un titre. Ceux qui ne sont pas dans cet état d’esprit ne restent pas longtemps. QUEL EST VOTRE REGARD SUR CE TOP 14 ? Comparé à l’an dernier, il y a encore deux équipes supplémentaires qui peuvent jouer les premiers rôles : Montpellier et Bayonne. Nous sommes onze équipes pour six places. Montpellier, parce qu’ils ont un gros potentiel avec des jeunes de grandes qualité. Quant à Bayonne, il y avait un potentiel et ils ont bien recruté. Sans oublier qu’ils ont réattaqué leur préparation quand nous disputions la finale du Challenge européen. C’est ce que les gens ne comprennent pas. Ils ont quatre à cinq semaines d’avance sur le plan physique et collectif. TOULON, ÇA DOIT VOUS CHANGER DE SALE ? A Sale, il fallait que j’amène de la passion car c’était un club dans le Nord de l’Angleterre... Là, j’essaye de me mettre de la raison, car de la passion, il y en a un peu trop (rires).

“GENEVOIS a un gros potentiel, mais il s’est blessé. HAYMAN, on connait ses qualités, mais il faut qu’il s’adapte à la mêlée française. MERABET n’a pas joué. Mais il est numéro 3, j’avais été clair avec lui. La saison est longue, il aura du temps de jeu. Il est positif et c’est un vrai pro. SCHOFIELD nous a amené beaucoup de puissance lors des matches amicaux, mais il s’est blessé. On sait qu’on peut compter sur lui. SMITH est en train de montrer toute sa classe et il s’adapte très rapidement. Il peut jouer au trois postes de la troisièmeligne. MESSINA a fait de bons matchs amicaux, mais il doit encore s’adapter à notre système de jeu et plus communiquer avec ses partenaires. Notre ligne de troisquarts est plus anglo-saxone, donc la communication est primordiale. WULF est celui qui s’est adapté le plus rapidement. Il est très à l’aise et très disponible. SACKEY a plus de mal. Mais il a eu peu de ballons. C’est difficile pour un finisseur comme lui. LAPEYRE a un talent fou. Mais il arrive dans une équipe plus structurée, il a besoin d’adaptation.”

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30 ans d’ u n e aventure e x traordinai Directeur r e du Bowling de Provence

Le mot de… Michel BELTRAMONE

nations, soit 400 personnes étrangères. Après les Jeux Olympiques, cette manifestation regroupe le plus grand nombre de nations. A titre de comparaison, la semaine olympique de voile n'a regroupé que 60 nations. Nous battons déjà tous les records du nombre de nations participantes, du nombre de délégations féminines, un joueur des Émirats Arabes va battre le record de participations (16ème participation à une finale mondiale de la Coupe du Monde de bowling) et bien d'autres encore…

Depuis le vendredi 10 septembre 2010, le Bowling de Provence est devenu officiellement le PLUS GRAND bowling de France et le numéro 2 en Europe avec ses 44 pistes. A ce titre, notre complexe a été désigné pour accueillir la 46ème Finale Mondiale de la Coupe du Monde de Bowling, organisée par le groupe QUBICA-AMF, du 15 au 24 octobre 2010. Le comité d'organisation locale de cette manifestation œuvre tous les jours pour organiser, planifier, réaliser et clôturer tous les dossiers. Ce

comité regroupe de nombreuses commissions avec à leur tête Michel BELTRAMONE, Patrick BLANC, Claude GIOVANNETTI, Dominique MERCIER, Mario TODISCO, Patrick MARRAST, Cécile NICOLLON, Joseph DHO, Laurent NOVO, Serge MOTYL, Olivier BELTRAMONE, Philippe VITEL, Pierre VEDEL, André GUERIN, Catherine VEDEL, JeanClaude BALLATORE, Benjamin BLANC, Vincent BOSSA, JeanClaude PICOT, Marine POLARD et Bernard BLANC (photo ci-dessus).

Nouvel espace dit forcement nouveautés, avec des cours d'Aquabike, Aqua-tonic, Aqua-sculpt et Aqua-palmes, des jets hydro-massants et une possibilité de nager à contre-courant. Toute notre équipe est prête à vous accueillir dans nos différentes structures, sur une surface de plus de

Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles pour être Interprètes et Chauffeurs, parlant anglais. Si vous êtes motivés, passionnés de bowling, vous avez envie de participer à cette grande aventure unique en France et vous avez des connaissances en anglais, merci de prendre contact avec Patrick BLANC par mail à l'adresse suivante : bowling@bowlingprovence.com En parallèle à cette manifestation, notre complexe, équipé de 2 salles de sport, vient d’ouvrir son nouvel espace aquatique avec une piscine aquagym de 16 X 7 mètres, sauna, hammam et jacuzzi.

Nous allons accueillir plus de 108

BOWLING DE TOULON PROVENCE MEDITERRANEE 563, chemin des Plantades 83130 LA GARDE

www.bowlingprovence.com

POUR RESERVER : téléphone : 04.94.75.20.20

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interview

THIERRY BRANA “Si j'avais peur de la concurrence, je ne serais pas venu !” Natif de Dax, formé à Bayonne, puis passé par le Stade Français, Auch et Montpellier, Thierry Brana vient de poser ses valises à Toulon pour les deux prochaines saisons. A 24 ans, l'ailier est soumis à une forte concurrence avec notamment Sackey et Wulf. Mais il veut en profiter pour progresser.

Par Maxime Raulin, à Toulon COMMENT S'EST DÉROULÉE VOTRE INTÉGRATION ? Tout s'est très bien passé. Je connaissais quelques joueurs comme Geoffroy Messina avec qui j'étais au Stade Français et Fabien Cibray que j'ai connu au pôle Espoir de Bayonne. J'ai été très bien accueilli et intégré par l'ensemble du groupe. Je suis également très bien installé à La Valette. J'ai pris mes marques petit à petit. POURQUOI CE DÉPART DE MONTPELLIER ? Ils ne souhaitaient pas me garder. Mais je l'ai appris très tard. J'ai senti que ce serait compliqué de rester. Au début, ils voulaient me garder, mais ça n'avançait pas. Ce n'était pas un choix sportif, mais plutôt financier. Il y a des choses que je ne maîtrisais pas. J'ai donc lancé quelques pistes. J'ai rencontré Philippe Saint-André début avril. Son discours m'a plu. Finalement, tout s'est réglé début juin. Mais je garderai de bons souvenirs de mes deux années à Montpellier. J'y ai gardé de très bons amis que je côtoie toujours.

ET RUDI WULF AU POSTE D'AILIER. DANS QUEL ÉTAT D'ESPRIT ÊTESVOUS ARRIVÉ ICI ? Mon objectif est simple : progresser et essayer de jouer le plus possible. Peu importe les joueurs qui sont en concurrence avec moi, star ou pas star, je me défonce pour donner le maximum et obtenir le plus de temps de jeu possible. De toute façon, si j'avais eu peur de la concurrence, ça ne servait à rien de venir à Toulon. Je pense au contraire que d'évoluer aux côtés de joueurs qui ont des sélections en équipes nationales ne peut être que bénéfique pour ma progression personnelle. VOUS N'ÉTIEZ PAS DANS LE GROUPE LORS DES QUATRE PREMIERS MATCHES DE LA SAISON. COMMENT L'AVEZ-VOUS VÉCU ? C'était très frustrant de ne pas être sur le terrain. Mais je m'en suis servi pour bien intégrer les systèmes de jeu. On apprend beaucoup en regardant les autres. Je n'ai jamais douté. Je bossais et je savais que ça viendrait. Philippe (Saint-André) m'avait dit que

j'aurai ma chance. VOUS L'AVEZ EUE. COMMENT JUGEZVOUS VOS PERFORMANCES ? Ça été, même si j'aurai pu marquer. Mais je pense que je suis bien rentré dans le bain. APRÈS DEUX BONS MATCHS, VOUS ÊTES À NOUVEAU SORTI DU GROUPE POUR LA RÉCEPTION DE CLERMONT AU VÉLODROME. UNE DÉCEPTION ? Oui, c'était un peu dur. On s'entraîne pour jouer des matches comme ceux là, dans des stades mythiques. J'ai trouvé l'ambiance très bonne, même si on peut regretter que le stade n'était pas plein.

on en parle... Dossier actu

VOUS AVEZ SIGNÉ À TOULON EN SACHANT QUE LA CONCURRENCE SERAIT REDOUTABLE PUISQUE LE RCT VENAIT DE SIGNER PAUL SACKEY

LE DÉBUT DE SAISON A ÉTÉ PERTURBÉ PAR LES DEUX DÉFAITES À MAYOL. COMMENT AVEZ-VOUS SENTI LE GROUPE ? Ça n'a pas forcément affecté le groupe. L'ambiance est très positive. Tout le monde est déterminé à bosser pour amener l'équipe vers le haut. COMMENT VOUS ÊTES-VOUS ACCLI-

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

MATÉ À CETTE VILLE DE TOULON ? Très bien. Je me balade un peu en centre-ville et j'essaye de découvrir les plages des alentours, notamment cet été. Je ne connaissais pas du tout la région et j'ai été agréablement surpris. Il y a vraiment des coins sympa. ET AU CONTACT DES TOULONNAIS, RESSENTEZ-VOUS CETTE PASSION, CETTE ATTENTE QUI PÈSE AUTOUR DU RCT ? Oui, surtout que nous n'avons pas des voitures très discrètes. Il arrive souvent que certains oublient de démarrer au feu vert (rires). Mais c'est vrai que le RCT est omniprésent. On voit des logos partout sur les voitures, dans les magasins et les gens qui sont habillés aux couleurs du club. C'est la première fois que je vois ça. Ce sont des fanatiques. Je le vois sur mon facebook où je reçois beaucoup de mot d'encouragements. J'essaye de répondre à tout le monde, mais ce n'est pas facile (rires).

interview Joe Van Niekerk a vécu un été difficile. Problème extra-sportif, opération du doigt et retour mitigé en sélection nationale… le troisième-ligne sud-africain a débuté la saison en tribunes. Titulaire et capitaine face à Clermont pour le match de Gala au Vélodrome, le capitaine du RCT a marqué un essai et guidé son équipe vers la victoire. Deux jours après ce “nouveau départ”, Joe Van Nierkerk nous a reçu chez dans sa villa, sur les hauteurs de Carqueiranne, avec une vue imprenable sur la mer méditerranée. Pendant une heure, il s’est livré avec passion et sans concession sur son aventure toulonnaise, avant de se prêter au jeu de la séance photo. Et toujours avec son large sourire et sa bonne humeur. Rencontre avec un chic type.

1 2 Par Maxime Raulin, 3 à Toulon 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

JOE VOUS ENTAMEZ VOTRE TROSIÈME SAISON À TOULON. COMMENT VOUS SENTEZVOUS ? Ce début de saison est un peu différent des autres. J’étais blessé à la main et je n’ai pas pu être avec le groupe comme je le souhaitais. J’ai vécu les premiers matchs des tribunes et c’était un peu difﬁcile. Mais à part ça, je me sens très bien à Toulon. Cette sensation de bien-être ne changera pas. A MARSEILLE, VOUS AVEZ RÉALISÉ UN MATCH PLEIN ET MARQUÉ UN ESSAI. C’EST LE RETOUR DU VRAI JOE VAN NIEKERK ? Oui, on peut dire ça. Et c’est tellement bon de marquer ! J’ai vu la lumière (rires) J’ai vécu des moments difﬁciles

VAN NIEKERK : “Toulon est une ’ seconde chance dans ma vie”

à l’intersaison, en raison de la séparation avec ma femme, mais aussi de mon opération à l’annulaire. J’ai emmagasiné beaucoup de frustration lors des deux premières rencontres en tribune. Je n’aime pas regarder les matchs, je préfère les vivre. Je voulais être avec mes partenaires sur le terrain car je suis le capitaine de cette équipe. Je les ai accompagnés en portant l’eau, mais ce n’est pas pareil. Car pour moi, les relations avec les nouveaux se nouent surtout sur le terrain. Alors pour mon retour face au Racing-Métro, j’étais très agressif. Ce n’était pas moi car je n’étais pas bien dans ma tête. A Marseille, il s’est passé quelque chose, l’équipe a repris conﬁance et moi aussi. COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS LE FAIT QUE VOUS SOYEZ SI BIEN À TOULON ? Je ne sais pas ! (rires) Mais je sais qu’il y a quelque chose de "spécial" entre moi et Toulon. Ça remonte peut-être à

mon premier match ici, à Mayol. J’ai marqué un essai qui donne la victoire à mon équipe (c’était face à Bourgoin le 20 septembre 2008). L’aventure débutait. Et depuis, je donne tout pour le club. En fait, quand j’ai quitté l’Afrique du Sud, j’ai tout laissé là-bas aﬁn de vivre pleinement mon expérience à Toulon. Je suis arrivé ici pour être un nouvel homme, débuter une nouvelle carrière et découvrir la France. C’est la meilleure chose qui me soit arrivée. Un peu comme une seconde chance dans ma vie. Je ne pouvais pas rêver mieux. Sans oublier les supporters qui sont géniaux.

“Ma maison me fait penser à celle de mon père, au Cap. Un peu sur les hauteurs, avec vue sur la mer. Au réveil, c’est magnifique.”

QUELLE EST LA PREMIÈRE IMAGE QUI VOUS REVIENT DE VOTRE ARRIVÉE À TOULON ? C’est un déjeuner avec mon ex-compagne (il s’est séparé cet été) dans un restaurant sur le port de Toulon. Et au moment de payer l’addition, ma femme a dû aller tirer de l’argent car la carte de crédit

ne passait pas (rires). Ce n’était pas le bon modèle. Je suis resté seul à table en l’attendant. C’est comme pour commander les plats. Je voyais écrit “moules” (il le dit en français). C’est quoi ça? (rires). “Frites”, oui ça je connais ! On était un peu perdu au port de Toulon. Alors

on est vite rentré à l’Hôtel Four Seasons à côté du stade Mayol. Nous sommes restés trois jours. Et quand j’ai visité cette maison (il regarde autour de lui). Ouf ! C’est magniﬁque ! Je suis tombé amoureux de suite. En fait, ça me faisait penser à la maison de mon père au Cap. Vous êtes un peu sur les hauteurs avec la vue sur la mer. C’est ce qui m’a plu. Au réveil, c’est magique. MAIS AVANT DE DÉCOUVRIR LA RÉGION ET DE RESSENTIR LA FERVEUR DES SUPPORTERS, QU’EST CE QUI VOUS A CONVAINCU DE SIGNER À TOULON ? Je voulais connaître le "rugbychampagne" ! J’adore cette expression. Et j’ai toujours aimé regarder jouer les Français. Je me souviens de cette demi-ﬁnale de Coupe du monde 1999 entre la France et la Nouvelle-Zélande. Les Français ont joué avec passion et émotion. C’est ce que je voulais découvrir et vivre en

venant ici. POURTANT, VOUS N’AVEZ FAILLI JAMAIS CONNAÎTRE TOULON ET LA FRANCE PUISQUE VOUS AVIEZ SIGNÉ À NORTHAMPTON EN ANGLETERRE. QU’EST CE QUI S’EST PASSÉ ? Je n’étais pas censé aller à Northampton. C’est idiot, mais je m’étais dit de ne jamais vendre mon âme. Mais à Northampton, le contrat qu’on me proposait était énorme. Mais je n’y suis pas allé, c’est la vie. J’avais signé pour trois ans à Northampton. Mais j’ai eu une blessure au dos juste avant la Coupe du monde. Au même moment, le club a été relégué en Deuxième division et ils ont

annulé mon contrat. Ils ont dit que c’était pour des raisons médicales, mais c’est parce qu’il n’avaient pas d’argent pour me payer. Je suis resté en Afrique du Sud, j’ai joué pour les Lions, j’ai retrouvé les Springboks et après j’ai signé à Toulon. Je ne comprends pas moi-même comment j’ai fait ce parcours. Mais je suis certain que c’est le mieux qui me soit arrivé. J’ai raté la Coupe du monde, je n’avais pas de contrat pendant deux mois, je suis toujours resté positif et j’ai revu la lumière. VOUS ÉTIEZ REVENU EN SÉLECTION... UN DÉPART SIGNIFIAIT QUE VOUS TIRIEZ UN TRAIT SUR L’ÉQUIPE NATIONALE, NON ? C’est une grande décision.

Mais je souhaitais absolument vivre autre chose. J’aime l’Afrique du Sud et les Springboks, mais il me fallait un nouveau déﬁ. C’est peut-être aussi le fait de rater la Coupe du monde qui m’a donné envie de partir. Et puis je me disais que je pouvais tenter l’aventure pour une saison (il a d’abord signé pour un an avant de prolonger pour trois années supplémentaires) et revenir ensuite au pays pour retrouver l’équipe nationale. Puis, j’ai découvert Toulon et cette passion incroyable qui gravite autour du club. Je me suis dit : "C’est bizarre, mais j’aime être ici." Alors j’ai décidé de rester ! Et j’ai bien fait car j’ai vécu tellement de choses. La première année, on se bat-

pour le titre. C’était énorme ! Tout est allé très vite ﬁnalement.

“L’an dernier, il s’est passé quelque chose de fort. Je crois beaucoup à l’esprit de groupe, en rugby. Pour réussir, il faut que l’équipe ait une âme.”

L’IDOLE DE MAYOL. COMMENT L’EXPLIQUEZ-VOUS ? ON SUPPOSE QUE VOUS ÊTES TRÈS FIER DE ÇA ? Non non! (rires) Oui, c’est certain. Mais ce dont je suis le plus ﬁer, c’est que j’ai su surmonter des moments difﬁciles dans ma vie. Et à Toulon, je ne vis que des moments extraordinaires. C’est aussi grâce aux supporters.

tait pour ne pas descendre, puis l’an dernier, on a lutté

COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS LA SAISON DE L’AN DERNIER OÙ PRESQUE TOUT VOUS A RÉUSSI ? Je ne peux pas. Il s’est passé quelque chose de fort. Je crois beaucoup à l’esprit de groupe en rugby. C’est très important dans une équipe. Pour réussir, il faut que l’équipe ait une âme. C’est inestimable. Et c’est quelque chose qu’on ne peux pas mesurer. Mais ça se ressens. Les mecs doivent jouer les uns pour les autres, c’est ce qui permet d’avancer. VOUS ÊTES DEVENU UNE STAR À TOULON, VOIRE MÊME

ILS SONT UN PEU À VOTRE IMAGE FINALEMENT... Oui, exactement. C’est la passion qui les guide. Pour moi, tous les individus sont égaux. Et partager des moments avec les supporters, peu importe qui ils sont dans la vie, c’est très important. J’aime ce “feeling” avec les supporters. C’est pourquoi

interview

’

VAN NIEKERK : “Pour les supporters, nous devons gagner quelque chose” supporters. C’est pourquoi j’aime discuter avec eux, signer des autographes, rire, plutôt que de faire la star et dire “regardez, c’est moi, je suis là !” C’est pour ça que pour moi, c’est plus qu’un job. J’ai vraiment trouvé ce que je recherchais ici. Il s’est passé quelque chose. VOUS PRÉFÉREZ MAYOL OU LE VÉLODROME ? Les deux ! Je ne peux pas choisir! (rires) VOUS FRAPPEZ SOUVENT VOTRE POITRINE, COMMENT ÇA VOUS EST VENU ? Je ne sais pas. Ça c’est fait naturellement. Je suis entré sur le terrain, j’ai tapé le muguet et c’est aussi mon coeur. Je suis comme ça. C’est comme quand je tape sur mes coéquipiers pour les encourager. Je ne suis pas là pour faire le spectacle. Je donne tout pour l’équipe, voilà tout. LORS DE LA DÉFAITE FACE AU RACING-MÉTRO, SÉBASTIEN CHABAL VOUS A CHAMBRÉ... Je m’en fous! J’aime Toulon ! VOUS

NE PARLEZ PAS ENCORE TRÈS BIEN FRANÇAIS... N’ESTCE PAS TROP DIFFI-

CILE POUR FAIRE PASSER LE DISCOURS ? J’essaye de parler en français, mais c’est vrai que c’est difficile, surtout pour commencer mes phrases car je dois chercher mes mots. Alors je parle un peu en anglais et un peu en français. Mais de toute façon, plus que la parole, il y a les geste et le regard. Et souvent, ça suffit. Mes coéquipiers me connaissent. Ils savent que je vis tout ça avec passion. De toute façon, je ne suis pas forcément un grand parleur. Je préfère montrer les choses et que les joueurs me suivent. Quand je parle, souvent peu de mots suffisent. “passion”, “concentration”, “défense”, “discipline”. TOULON A DÉJÀ PERDU DEUX FOIS À DOMICILE. LA FORTERESSE EST TOMBÉE. C’EST UNE ÉNORME DÉCEPTION ? Pfff... C’était vraiment moche. Mais il faut oublier. Et je pense que la victoire au Vélodrome était très importante pour repartir de l’avant. La saison est lancée. Et entre le Top 14 et la Coupe d’Europe, c’est une grosse saison qui nous attend. L’AN DERNIER VOUS AVEZ ÉCHOUÉ EN DEMI-FINALE DU TOP 14 ET EN FINALE DU

CHALLENGE. PAS TROP DUR À DIGÉRER ? Pfff. Bien sûr ! On n’a rien gagné. C’est dur. Mais je pense que nous avons quand même construit quelque chose de très fort. Je pense

Oui, j’y crois ! La saison a mal débuté, mais tout est rentré dans l’ordre. Je suis optimiste ! Et puis il y a une attente tellement forte ici. Pour les supporters, nous devons gagner quelque chose.

“Je pense encore beaucoup à cette demifinale contre Clermont. On a été très proche… C’était grand et fort. On pouvait gagner.”

A LA FIN DE VOTRE CONTRAT EN 2012, VOUS AUREZ 32 ANS... (Il coupe) Oui, je sais, je serai un vieil homme ! (il se marre)

encore beaucoup à cette demi-ﬁnale face à Clermont. On a été très proche… C’était grand et fort. Et je suis persuadé qu’on pouvait gagner ce match. UN TITRE, VOUS Y CROYEZ ?

SAVEZ-VOUS CE QUE VOUS FEREZ ? VOUS RESTEREZ À TOULON OU VOUS RETOURNEREZ EN AFRIQUE DU SUD ? (Il souffle) C’est très difﬁcile de répondre à cette question. Si je sens que je suis bien dans mon corps, j’aimerais faire encore au moins une saison. Mais pour moi, tout est une question d’opportunité. Mon choix pourrait également être guidé par une proposition de reconversion. Donc on verra en temps voulu. MAIS LES GENS VOUS ONT ADOPTÉ ICI... Oui, pour eux, je suis Toulonnais. Mais on ne sait jamais ce qui va se passer. Le rugby est un sport professionnel. Et il ne faut jamais fermer aucune porte. Mais tout ce que je peux dire, c’est que je suis très heureux à Toulon et que je ne

vois pas pourquoi j’irais ailleurs. AVEZ-VOUS DÉJÀ DES IDÉES DE RECONVERSION ? J’ai un bar à Johannesbourg (il en détient 10%). Mais ce n’est pas forcément une ﬁn en soit. Pour le moment, je n’ai pas arrêté d’idée. J’étudie plusieurs pistes, j’y pense beaucoup. QU’EST CE QUI VOUS MANQUE DE L’AFRIQUE DU SUD ? Ma famille. Je ne les ai pas vus depuis plus d’un an. Ma mère et ma grand-mère me manquent beaucoup. Je pense aussi à mes amis. VOUS AVEZ RETROUVÉ LES SPRINGBOKS CET ÉTÉ. COMMENT ÇA S’EST PASSÉ ? C’était très bizarre. La situation avec l’équipe nationale est très compliquée. Après le match (victoire au Pays de Galles), l’entraîneur m’a dit qu’il était content de ma prestation. Puis le jour d’après, il a expliqué dans la presse que les joueurs qui évoluaient en Europe n’étaient pas au niveau. Mais pour moi, le Top 14 est un des meilleurs championnats. Les joueurs qui y jouent ne peuvent donc pas être moins bons que les autres. La

preuve, les meilleurs joueurs du monde disputent ce championnat : Wilkinson, Hernandez, Smith, Hayman. Carter est également venu à Perpignan. Sans oublier que tous les internationaux français jouent ici. Toulouse est d’ailleurs l’une des meilleures équipes du monde. C’est pourquoi je pense que tout ça est politique. Ça permet à l’Afrique du Sud de conserver ses meilleurs joueurs au pays. PENSEZ-VOUS QUE VOUS AVEZ UNE CHANCE DE DISPUTER LE MONDIAL 2011 ? (Il souffle) C’est difﬁcile à dire. Il y a un double discours en Afrique du Sud et on ne voit pas forcément mes matchs à la télévision. Donc les SudAfricains m’ont oublié, ils ne me connaissent plus. C’est pourquoi rejouer un test avec les Boks cet été était une très bonne opportunité. Alors, j’adorerais participer au Mondial en Nouvelle-Zélande. Mais si je ne suis pas sélectionné, ce ne sera pas un problème. A Toulon, je vis pleinement ma passion pour le rugby. MALGRÉ VOS 52 SÉLECTIONS, LES SPRINGBOKS NE SONTILS PAS LA PLUS GROSSE DÉCEPTION DE VOTRE CARRIÈRE ? C’est vrai que j’ai disputé qu’un Coupe du monde et que le parcours n’est pas forcément génial. Mais à chaque fois que j’ai joué pour mon pays, je l’ai fait avec passion et envie. C’est le plus important pour moi. Après, lors du sacre mondial en 2007, j’ai vécu un mauvais moment. J’étais très heureux pour l’équipe et pour notre pays, mais je me disais que j’avais raté quelque chose. J’avais

“Si je sens que je suis encore bien dans mon corps, j’aimerais faire encore une saison (…) Mon choix pourrait être guidé par une proposition de reconversion.” joué avec Matﬁeld, Smit et sous les ordres de Jake White lors des quatre années précédentes. Et l’année du Mondial, je me blesse au dos. Mais il y a une raison à tout. C’était une épreuve que je devais surmonter. Avant, tout était facile pour moi. J’enchaînais les matchs sans réﬂéchir. Alors que lorsque tu n’es plus là, tu cogites beaucoup. Ça m’a permis de grandir. Car je ne suis pas malheureux. J’ai raté une Coupe du monde, OK. Mais il y a des gens qui n’ont pas de quoi manger, ni de toit pour dormir. Il faut donc relativiser. J’ai conscience que je suis un privilégié.

porte un. Depuis que je suis à l’école. Mais je ne sais pas pourquoi. C’est une habitude. Il arrive également de ne pas le porter. Mais, là aussi, je ne sais pas pourquoi. C’est encore une question de feeling (rires). QUE FAITES-VOUS LORSQUE VOUS NE JOUEZ PAS AU RUGBY ? Je me repose ! (rires). J’aime me relaxer chez moi (il montre sa piscine). J’aime aussi sortir avec mes amis. J’aime voyager, mais malheureusement, nous n’avons pas souvent l’opportunité. Je proﬁte de mes jours de repos pour me balader dans le coin : Nice, Saint-Tropez, j’aime Paris également. J’adore danser ! C’est tellement bon ! (rires) QUEL GENRE DE MUSIQUE AIMEZ-VOUS ? J’aime les mix ou la funk. J’adore Daff Punk. Ils sont incroyables. J’aimerais aller à des concerts, mais on n’a pas le temps. ET NIVEAU GASTRONOMIE, QU’EST-CE QUE VOUS AIMÉZ ? Je suis un grand fan de fromage (rires). J’aime la cuisine française. Je vais souvent manger un morceau sur le port de Carqueiranne en bas de chez moi.

on en parle... Dossier actu Rugby Infos Toulon tient à remercier rendez-vous Jérémy Bouhy, l’agent de Joe Van Niekerk, qui la bonne interviewtenuea permis de la rencontre. entretien

POURQUOI PORTEZ-VOUS UN CASQUE ? Ça fait très longtemps que j’en

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les questions a l’ expert Laurent Benezech ancien pilier de l'équipe de France (15 sélections) et champion de France avec le Racing Club de France (1990), donne son avis sur le RCT à Rugby Infos Toulon.

"On va voir du grand Carl Hayman"

Quel bilan pour Toulon en Top 14 ?

Après un départ raté av ec deux défaites à domi cile, Toulon a su rectifier et revenir rapidement da le tir ns les premières places du classement. Ils sont relancés car aucune éq donc uipe ne s'est détachée. Co point d'interrogation sur l'effectif et la manière de ncernant le jeu, il reste un l'utiliser. Il y a toujours un cit de puissance par rap défiport Mais aussi en troisième-lig aux autres équipes, notamment en deuxième lig ne. ne où plusieurs joueurs on un troisi ème ligne centr e puissant, ce qui affaib t le même profil. Il manque lit le pack, d'autant plu Auelua a été replacé au s qu centre. De plus, cette éq uipe a été formatée pour e jeu en mouvement et l'a un ttaque à tout-va, sauf qu e son ouvreur a un jeu plu classique en se trouvan t très en retrait de son de s mi de mêlée.

Un mot sur les débuts de Carl Hayman en Top 14 ? Les qualités du joueur ne doivent pas être remises en cause. Il y a juste un équilibre à trouver. Carl Hayman s'adapte peu à peu à l'évolution des règles, aux exigences françaises vis-àvis de la mêlée. Et je suis persuadé qu'on va voir du grand Carl Hayman très vite. Il ne sera pas loin de son meilleur niveau.

Auelua au centre, bonne idée ?

Ça compe ns de Sonny e le départ B et offre d ill Williams 'autres so lu tions derriè re. Ça été u joli coup n lo niers matc rs des derh redonné u s car il a n point d'a crage au c ne rain à l'éq ntre du teru problème, ipe. Mais le c choix enlè 'est que ce ve de la pu issance et u supplémen ne solution ta sième lign ire en troie. On verr quel sera a l'attitude d Philippe e S quand Ke aint-André fu reviend de suspe ra n pense qu sion. Et je e d'un week le balader -end à l'au tre n'est pas la b o n n e s o lu tion. Ça ri d'être com sque donc qu'à la fin pliqué jusd prochaine, e la saison à moins q ue Toulon n e joker médic trouve un al.

Envoyez vos questions à

Après la H Cup, Toulon enchaîne par trois déplacements en Top 14 (Stade Français, Toulouse et Perpignan). Que peut espérer le RCT ? la Coupe de fatigue à cause de u pe un lé mu cu ac ra de France Toulon au n coup à jouer au Stade s aborbo un ra au y il is ma , d'Europe raît le plu . C'est le match qui pa face au Stade Français ra la dynamique au y il c'est là, car er, jou à up co un a y il A Touloudable. S’ matchs à forte intensité. s de et pe uro d'E e up sera comde la Co rprise. Et à Perpignan,ce su de t ffe d'e s plu ra au d'enchaîse, il n'y jeudi et qu'il est difficile le u lie ra au tch ma le r de temps. pliqué ca haut niveau en si peu s trè de s tch ma q cin ner vra faire des choix. Philippe Saint-André de

L’EXPERT / Rugby Infos Toulon / 64, rue Anatole France 92300 Levallois Perret

Toulon peut-il s pour les phases e qualifier de la H Cup ? finale C'est une p moyens d oule difficile. Sur le 'émerger d papier, les a être un pe u d'expérie ns cette poule. Mais Toulonnais ont les nce car c'e on sait que ils manqu ero s la mière anné moindre erreur se p t leur première partic nt peutaie cash. J e est plus ipation. Et e po premiers m atchs sero ur apprendre que p pense que cette prerer Toulon n o dans cette t déterminants. On s ur réussir. Les deux aura vite c compétitio e que espé n. -

du cote de

chez Balda

Dédé Véran bientôt honoré ! Le Dimanche 12 Décembre verra officiellement le Stade du Pyanet devenir le stade André Véran, en hommage à celui qui a été bien trop tôt enlevé à l' affection de sa famille et de ses très nombreux amis un bien triste matin du mois d'avril. Tous sans exception seront là pour honorer sa mémoire et rappeler si nécessaire quel Homme de cœur , de tempérament et de convictions il était. Cette cérémonie se déroulera en préambule de la rencontre France - Italie des moins de 19 ans. En ce jour, j'offrirai un tableau qui restera la mémoire visuelle de notre frère d'armes Dédé Véran. Tu as perdu la bataille de la vie Mais pas la guerre du souvenir Ton fidèle grognard - Balda

“ESPRIT XV” reçoit les “Mordus” Sympathique réception à la Boutique Rugby “Esprit XV” à la Garde, tenue par Chris BAEGERT en l'honneur du Club de supporters des Mordus du RCT.

a d l a B y b g u R / t n e s é r p y Rugb

Par cette manifestation qui se voulait simple mais conviviale, la propriétaire des lieux souhaitait remercier ce Club créer en 1949 et fort de 1280 adhérents pour l'année en cours pour son soutien, sa fidélité et son partenariat sur son site internet.

ME / ONALIS I S S E F ur ! nt PRO y Prése vent a l'honne apées b g u R : ait sou ATEUR rottes r La délégation des supporters était ant AM ue (la daube ét joueur ( les ca v 'a D y q e i u t conduite par son Président Patrick FORq é Rugb t a de dié our ch NET et de son parrain, le talentueux R/B pas me approprié p i arrière du RCT, Benjamin LAPEYRE. R/P rég né la daube !) e.... li rô n... io t a is ont dét i-temps de fo e... v ) l'impro m é Présent également pour cette soirée R/B 3e i-temps feutr es 3/4 (arrières plus la place à m e e.... n g i l festive Olivier GUYOT, le dynamique R/P 3e des envolées d force ne laiss e r n e la 1è la Président de RCT Association. R/B gra y petits tas ou estructrices... e protection d d d b natu" s r u R/P rug rée en mélées une plus gran e t r t ds sau R/B ren ées posées pou Les gran . d r e p l e line. R/P me rofane s ndiscip nd p 'i l e l à t u n o ompre ce qua iquées pruden foot ) qui ne c t compl ) e n d e s m u l e i àp urs rem -m joueurs gles ext i rugby ascense ***** ré istent plus ! ( ... amènent les un public (m à x ILLE c MARSE rels" n'e es contrats, et rs à fait place in. h c t a m u l a rs du la télé , de connaisse sse sur le terr "Puristes" rome lo c d a i s o l ts est p e l l b é e u e V s r p i Le qu spè tes par ade t e e u s s c o e t u é d i e a t ) i d x s venus qu'à mo ulaire (footeu oi (banderole n t'enc...” oueurs j T b o s , a rouge z e c n e d o o h l v C u Le nom n cœur é sur , To ste o n e e L o R m l . : u c s o e e u l T v frapp ste a Exemp X ) avec des “ in derrière no oi, je re in de muguet mborde, o m U l s A t i s a H e C r m a O b are p s, S ... y de pa pour certains nos différence AYOL , avec le Dospital ,Pap b g u r e M s L prier le rène de ichit de onçable impron i que l'on s'enr ntrais dans l'a laient s'appro nie u a gby ! ctacle est mag C'est vr u temps où je r la rade que vo u r n o e ,m et noir d pour défendre uet , Portolan… vie ! C'etait ça Biz” où le sp w r r a o l a u le cœ arts , G is amis pour ce rugby “Sh in, Ond a Vaquer d'un jour… m as d'apprécier e “WILKI”. s p i u e m Enne e m'empêch chestre tels q r n 'o i d Ce qu ec des chef fique av

Les Partenaires

du Comité Côte d'Azur dans les vignes ... Traditionnel rendez vous au Domaine du Château THUERRY à Villecroze où Jean Louis CROQUET propriétaire recevait une délégation du Comité Côte d' Azur. Occasion pour ce dernier de convier ses Partenaires pour une journée détente. Présentation et visite du Domaine qui couvre sur 3 communes une surface de 340 hectares par le maître des lieux , un chais de 2200 m2 d' où sortent selon les années entre 160.000 et 200.000 bouteilles d' un vin très apprécié dans le monde entier. Visite suivie pour les plus courageux

d' une "aide symbolique" aux vendangeurs en plein labeur... Avant de passer à table le Comité honorait les Clubs de l' année en

l'occurrence La Valette du Var, St Laurent du Var et Draguignan. Venaient ensuite les signatures de contrat de partenariat pour l' année à venir. Alain ZEMMOUR, président délégué, se félicitait de la bonne santé du Comité, qui gère 51 Clubs de la Ligue, comptant 14.000 licenciés grâce en grande partie à l' aide financière et au soutien d' environ 35 Partenaires privés et institutionnels. La manifestation qui se voulait empreinte d' Amitié , d' échanges et de convivialité se terminait par un monumental barbecue et par la traditionnelle photo de "famille".

Un hommage très émouvant était rendu par Alain RINALDI vice-président du Comité a Dédé Véran .Ferdinand Baldacchino (c’est moi !) et Alain Guilbert, anciens joueurs du RCT et du RCH se sont associés à se vibrant hommage. Une minute de silence pour celui qui restera à jamais gravé dans nos coeurs. Dédé Véran était présent l' an passé lors de cette fraternelle journée . Vendanges de l'amour et de la fraternité, que l'an prochain soit du même tonneau ! “Qui Vivran : Véran !!!” Salut à tout, Balda

1 er bilan Après un début de saison difficile, le Rugby Club Toulonnais s'est bien repris. Actuellement 2e ex æquo du Top 14 à un point du Racing-Métro, les Toulonnais sont dans les temps de passage. Seul problème, ça coince un peu au niveau du jeu. Mais Wilkinson régale.

Par Maxime Raulin, à Toulon Un bilan comptable satisfait Toulon vient de boucler le premier tiers du championnat par une victoire à domicile face à Castres. Un quatrième succès de rang qui permet au RCT de remonter à la deuxième place du Top 14 avec 27 points, à seulement une longueur du leader, le RacingMétro. Avec un bilan comptable de 6 victoires pour 3 défaites, les Toulonnais sont dans les temps de passage d'un candidat aux phases finale. Et pourtant, la saison n'avait pas vraiment bien débuté. Toulon s'était incliné lors de ses deux premiers matches à Mayol face à Bayonne et au RacingMétro. Alors que les Varois étaient invaincus dans leur antre depuis le 14 mars 2009, il a fallu attendre la 6e journée pour fêter la première victoire à la maison face au promu agenais. Fort heureusement, la formation de Philippe Saint-André à prouvé qu'elle avait du caractère et à rapidement rattrapé ses deux faux-pas à domicile avec des victoires à Biarritz, La Rochelle et Bourgoin. L'an dernier a pareille époque, Toulon comptait 4 victoires, 4 défaites et 1 nul pour un total de 21 points. D'un point de vue comptable, tout va bien, même si Philippe SaintAndré aurait préféré garder son invincibilité à Mayol, ce qui aurait permis à son équipe de faire la course en tête.

Ça coince au niveau du jeu

Si le bilan comptable est satisfaisant, en revanche, au niveau du jeu, Philippe

Dans le tempo Saint-André attend beaucoup mieux de ses joueurs. La dernière rencontre face à Castres l'a encore prouvé. Après une première mi-temps sérieuse, les Toulonnais ont trop joué à la baballe selon l'expression employée par leur manager. Et se sont donc fait quelques frayeurs. Résultat des courses, un seul bonus offensif empoché face au promu agenais. Avec seulement 13 essais inscrits (le Stade Français en compte 27), Toulon peine en attaque. La raison : le départ de Sonny Bill Williams. Orphelin du centre néo-zélandais, reparti au pays, Toulon est en manque de percussion au centre de son attaque. Le carton rouge reçu par Kefu à Brive, suspendu pour 30 jours, n'a rien arrangé. Ce qui a poussé Philippe Saint-André à tenter le pari Fotu Auelua au poste centre. Après une entrée convaincante face à Agen, PSA a décidé de titulariser le Samoan face au champion. Un pari réussi. Pendant un peu plus d'une heure, il a été lancé plein fer pour briser la ligne de défense auvergnate avec succès. A Bourgoin, il a disputé l'intégralité de la rencontre et mis encore de gros tampons. Une troisième apparition convaincante à ce poste de trois-quarts centre. Manque de chance, le troisième-ligne de formation s'est blessé et était absent face à Catsres. Alors comme c'est le cas très souvent depuis le début de saison, Toulon s'est est remis à Jonny Wilkinson.

4e JOURNÉE

5e JOURNÉE

LA ROCHELLE TOULON

BRIVE TOULON

12.500 spectateurs

9.385 spectateurs

13 15

ESSAIS

ESSAIS N. Ligairi (78e)

TRANFORMATIONS B. Dambielle (78e)

G. Vosloo (46e), S. Azoulai (65e) A. Palisson (70e)

TRANFORMATIONS M. Belie (46e) A. Palisson (65e, 70e)

BUTS B. Dambielle (45e, 57e)

27 9

J. Wilkinson (4e, 26e)

BUTS CARTONS

DROPS

Wilko au top Heureusement pour le RCT, Jonny Wilkinson est en grande forme. Alors quand les Toulonnais ne trouvent pas la faille dans la défense adverse, ils s'en remettent souvent à leur buteur. Avec 135 points inscrits depuis le début de saison (près de 17 points de moyenne par match), l'ouvreur anglais est le meilleur réalisateur du Top 14. Avec 2 essais, 26 pénalités, 10 transformations et surtout 9 drops (soit déjà autant que l'an dernier), Jonny Wilkinson est l'homme providentiel du RCT en ce début de saison. Après la victoire face au champion Clermont au Stade Vélodrome, Mourad Boudjellal s'est exclamé : " On a retrouvé le Jonny Wilkinson de 2003". Comprenez celui qui a offert le titre de champion du monde à l'Angleterre. Le président du Rugby Club Toulonnais espère que son joueur lui fera touché du bois en fin de saison. Avec un Wilko à ce niveau et surtout si Toulon retrouve un jeu leché, ça promet.

J. Wilkinson (18e, 22e, 49e)

M. Belie (6e, 9e)

J. Wilkinson (17e, 38e, 60e)

G. Ribes (20e)

EXPULSION

EQUIPES 15 S. Boboul (B. Dambielle 36e) 14 T. Combezou (F. Ninard 6e) 13 V. Roux (S. Gaugau 75e) 12 S. Rabeni 11 N. Ligairi 10 R. Tales 9 B. Ferrou 8 R. Carmignani (T. Soucaze 43e) 7 P. Faasalele 6 P. Som 5 J. Grobler 4 D. McGowan (F. Jacob 49e) 3 T. Leopolu (A. Bordoy 62e) 2 F. Pani (K. Le Guen 46e) 1 P. Toderasc

15 R. Lamont 14 P. Sackey 13 F. Contepomi 12 G. Messina 11 R. Wulf 10 J. Wilkinson 9 P. Mignoni (F. Cibray 61e) 8 J. Fernandez Lobbe 7 J. Van Niekerk (O. Missoup 59e) 6 J. El Abd 5 D. Senekal (G. Smith 63e) 4 J. Suta (K. Chesney 3e) 3 L. Emmanuelli (S. Taumoepeau 55e) 2 S. Bruno (B. Basteres 59e) 1 C. Hayman (D. Kubriashvili 75e)

Montpellier / Toulouse ............22-21 Perpignan / Biarritz ................17-12 Bayonne / Brive ......................19-18 La Rochelle / Toulon ..............13-15 Bourgoin / Agen ....................22-15 Stade Français / Castres ......40-34 Racing-Métro 92 / Clermont ..28-17

M. Kefu (5e)

EQUIPES 15 A. Palisson 14 R. Cooke 13 F. Estebanez (N. Jeanjean 75e) 12 J. Noon 11 V. Waqaseduadua 10 L. Orquera (R. Lespinas 71e) 9 M. Belie (S. Perry 60e) 8 A. Claassen (c) (B. Cabello 24e-31e) 7 A. Popham 6 G. Vosloo 5 A. Mela (S. Azoulai 50e) 4 R. Uys (D. Browne 7e) 3 P. Idieder (P. Cardinali 41e) 2 G. Ribes (B. Cabello 63e) 1 P. Henn (D. Khinchagishvili 41e)

15 R. Lamont 14 T. Brana 13 F. Contepomi (G. Lovobalavu 63e) 12 M. Kefu 11 R. Wulf 10 J. Wilkinson (G. Messina 72e) 9 P. Mignoni (c) (F. Cibray 60e) 8 J. Fernandez Lobbe (T. Sourice 69e) 7 G. Smith 6 O. Missoup 5 D. Senekal (K. Chesney 52e) 4 C. Samson 3 D. Kubriashvili (C. Hayman 41e) 2 S. Taumoepeau (S. Bruno 41e) 1 B. Basteres (L. Emmanuelli 55e)

Agen / Perpignan ....................23-23 Castres / Racing-Métro 92 ....31-25 Bourgoin / Bayonne ..............23-28 Toulouse / La Rochelle ............50-3 Clermont / Montpellier ..........27-10 Brive / Toulon ............................27-9 Biarritz / Stade Français ........19-11

CLASSEMENT Equipe

Pts

Dont bonus

1. Racing-Métro 92 2. Toulouse 3. TOULON 4. Montpellier 5. Perpignan 6. Clermont 7. Biarritz 8. Stade Français 9. Bayonne 10. Castres 11. Brive 12. La Rochelle 13. Bourgoin 14. Agen

28 27 27 27 26 24 23 23 23 19 17 11 10 7

4 5 3 3 0 4 3 3 3 3 3 3 2 1

9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9

6 5 6 6 6 5 5 5 5 4 3 2 2 1

0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1

3 3 3 3 2 4 4 4 4 5 5 7 7 7

265 258 207 203 174 216 175 256 198 190 152 147 142 137

Diff.

211 54 171 87 149 58 157 46 172 2 151 65 170 5 201 55 181 17 194 -4 184 -32 254 -107 238 -96 287 -150

CALENDRIER OCTOBRE 10e journée Vendredi 22 octobre 2010 Racing-Métro 92 / Bayonne (à 20h45) Samedi 23 octobre 2010 Toulouse / Perpignan (à 14h15 sur Canal+) La Rochelle / Brive (à 14h30) Montpellier / Bourgoin (à 14h30) Castres / Agen (à 14h30) Biarritz / Clermont (à 14h30) Stade Français / Toulon (à 16h30 sur Canal+)

11e journée

APRÉS 9 JOURNÉES Meilleurs marqueurs (points)

Meilleurs marqueurs d’essais

Jonny WILKINSON (Toulon) 135 Jonathan WISNIEWSKI (Racing) 125 Dimitri YACHVILI (Biarritz) 108 Romain TEULET (Castres) 107 Jérôme PORICAL (Perpignan) 91

Julien MALZIEU (Clermont) 5 Maxime MEDARD (Toulouse) 5 Geoffroy DOUMAYROU (Montpellier) 4 Yohan HUGET (Bayonne) 4 Napolloni Vonowale NALAGA (4)

6e JOURNÉE

7e JOURNÉE

TOULON AGEN

TOULON CLERMONT

13.500 spectateurs

41 10

9e JOURNÉE

BOURGOIN TOULON

TOULON CASTRES

22 15

45.000 spectateurs

7.500 spectateurs

13.000 spectateurs

ESSAIS

J. Van Niekerk (63e)

G. Lovobalavu (39e) R. Wulf (63e)

W. Fofana (13e)

TRANFORMATIONS M. Parra (13e)

J. Wilkinson (63e)

TRANFORMATIONS J. Wilkinson (39e, 63e)

BUTS

TRANFORMATIONS J. Wilkinson (11e, 23e, 38e, 79e)

C. Barnard (46e)

J. Wilkinson (16e, 24e, 43e, 46e, 50e)

M. Parra (19e, 40e, 53e)

C. Barnard (26e)

J. Wilkinson (2e)

EQUIPES

DROPS

15 F. Cazeaux 14 O. Kolinisau (S. Dupuy 66e) 13 J. Robinson 12 J. Pelesasa (V. Courrent 74e) 11 R. Edmond Samuel (B. Dulin 52e) 10 C. Barnard 9 M. Machenaud 8 C. Chavet (c) (A. Springgay 67e) 7 A. Campos (M. Moala 58e) 6 J. O’Sullivan 5 D. Lagrange (A. Badenhorst 47e) 4 T. Lasalle (A. Springgay 7e-10e) 3 G. Muller (B. Sheklashvili 48e) 2 B. Mach 1 S. Telefoni (B. Nnomo 64e)

Bayonne / Clermont ..............18-16 Perpignan / Bourgoin ............27-20 Racing-Métro / La Rochelle ..43-18 Stade Français / Brive ..........27-29 Montpellier / Castres ............23-12 Toulon / Agen ........................41-10 Biarritz / Toulouse ..................25-20

TRANFORMATIONS J. Wilkinson (37e)

BUTS J. Wilkinson (10e, 21e, 28e, 51e)

J. Wilkinson (35e, 44e)

EQUIPES

CARTONS B. Baby (45e)

EQUIPES 15 R. amont (C. Marienval 73e) 14 P. Sackey 13 F. Contepomi 12 F. Auelua (G. Lovobalavu 68e) 11 R. Wulf 10 J. Wilkinson 9 P. Mignoni (L. Magnaval 80e) 8 J. Fernandez Lobbe 7 J. El Abd (G. Smith 50e) 6 J. Van Niekerk (c) 5 K. Chesney (C. Samson 64e) 4 J. Suta 3 D. Kubriashvili (C. Hayman 68e) 2 S. Bruno (J. Orioli 67e) 1 L. Emmanuelli (S. Taumoepeau 64e)

J. Wilkinson (5e, 19e)

DROPS

CARTONS G. Muller (48e) J. O’Sullivan (68e)

ESSAIS Essai de pénalité (38e)

BUTS A. Di Bernardo (7e)

J. Wilkinson (34e, 55e)

BUTS

15 R. Lamont 14 T. Brana 13 F. Contepomi 12 G. Messina (F. Auelua 64e) 11 R. Wulf (C. Marienval 71e) 10 J. Wilkinson 9 P. Mignoni (L. Magnaval 66e) 8 J. Fernandez Lobbe (c) 7 J. El Abd 6 G. Smith (J. Van Niekerk 57e) 5 D. Senekal (D. Schofield 54e) 4 C. Samson 3 C. Hayman (D. Kubriashvili 57e) 2 S. Bruno (S. Taumoepeau 67e) 1 L. Emmanuelli (B. Basteres 64e)

8e JOURNÉE 3 26

28 16

ESSAIS J. Wilkinson (8e, 38e) D. Senekal (11e) J. Fernandez Lobbe (22e) R. Wulf (62e) F. Cazeaux (45e) Essai de pénalité (78e)

Vendredi 29 octobre 2010 Clermont / Stade Français (à 14h15 sur Canal+) Toulouse / Toulon (à 16h25 sur Canal+) Racing-Métro 92 / Perpignan (à 20h) Brive / Biarritz (à 20h) Bayonne / Montpellier (à 20h) Agen / La Rochelle (à 20h) Castres / Bourgoin (à 20h)

15 B. Baby (A. Floch 56e) 14 N. Nalaga 13 A. Rougerie (c) 12 W. Fofana (G. Canale 65e) 11 J. Malzieu 10 B. James 9 M. Parra (K. Senio 77e) 8 E. Vermeulen (A. Audebert 56e) 7 A. Lapandry 6 J. Bonnaire 5 T. Privat (J. White 64e) 4 J. Cudmore 3 M. Scelzo (D. Zirakashvili 51e) 2 M. Ledesma 1 T. Domingo

Toulouse / Bayonne ..............29-20 Perpignan / Stade Français ..22-21 Racing-Métro 92 / Bourgoin 51-20 La Rochelle / Biarritz ..............23-29 Castres / Brive ..........................28-6 Toulon / Clermont ..................28-16 Agen / Montpellier ....................6-35

15 S. Tian 14 A. Forest 13 R. Coetzee 12 D. Janin (A. Dumoulin 71e) 11 N. Nadolo 10 A. Di Bernardo (S. Laloo 40e) 9 M. Forest (M. Viazzo 67e) 8 A. Tulou (T. Genevois 68e) 7 W. Josste (B. Leonte 46e) 6 J. Guillot 5 C. Basson 4 C. Levast (c) 3 V. Pelo (S. Charlet 46e) 2 T. Kopelaini (J. Merle 40e) 1 A. Tchougong (E. Iapteff 68e)

15 R. Lamont (C. Marienval 74e) 14 R. Wulf 13 G. Lovobalavu (F. Contepomi 68e) 12 F. Auelua 11 T. Brana 10 J. Wilkinson 9 P. Mignoni (M. Henjak 67e) 8 J. Fernandez Lobbe 7 J. El Abd (O. Missoup 66e) 6 G. Smith 5 D. Senekal (C. Samson 51e) 4 J. Suta 3 C. Hayman (D. Kubriashvili 72e) 2 S. Bruno (J. Orioli 54e) 1 S. Taumoepeau (B. Basteres 67e)

Bourgoin / Toulon ....................3-26 Racing-Métro 92 / Biarritz ....17-12 Brive / Toulouse ......................16-16 Agen / Stade Français ..........12-27 Clermont / Castres ..................24-6 Bayonne / Perpignan ............25-26 Montpellier / La Rochelle..........26-6

R. Teulet (12e, 31e, 53e, 62e) S. Baï (46e)

DROPS J. Wilkinson (14e)

EQUIPES 15 R. Lamont 14 T. Brana 13 F. Contepomi 12 G. Messina 11 R. Wulf 10 J. Wilkinson 9 P. Mignoni (M. Henjak 70e) 8 J. Fernandez Lobbe 7 J. El Abd (G. Smith 54e) 6 J. Van Niekerk (O. Missoup 60e) 5 J. Suta 4 C. Samson 3 C. Hayman (D. Kubriashvili 76e) 2 S. Bruno (J. Orioli 73e) 1 S. Taumoepeau

15 R. Teulet 14 R. Martial 13 Y. Audrin 12 S. Baï (R. Cabannes 70e) 11 M. Andreu 10 C. McIntyre 9 T. Sanchou (A. Albouy 54e) (F. Denos 65e) 8 I. Tekori 7 C. Masoe 6 S. Malonga 5 R. Capo Ortega (I. Diarra 60e) 4 M. Rolland 3 D. Strydom Saayman (M. Coetzee 39e) 2 B. Kayser (M. Bonello 52e) 1 C. Hoeft (L. Ducalcon 52e)

Toulon / Castres ....................22-15 Perpignan / La Rochelle ........21-16 Bourgoin / Brive ......................18-3 Stade Français / Montpellier 30-13 Clermont / Agen ....................45-19 Toulouse / Racing-Métro 92 ..28-23 Bayonne / Biarritz ..................19-22

’ mag

Nouveau départ

pour Genevois

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Par Maxime Raulin, à18 Toulon 19 20 21 22 23

formé en véritable enfer. Tout le travail effectué pour bien démarrer la saison s’est envolé après seulement douze minutes avec le maillot du RCT sur les épaules. Mais c’est le sport de haut niveau. C’est une expérience difficile, mais ça m’a permis de prendre du recul sur l’équipe et d’apprendre à connaître mes nouveaux partenaires en les observant. J’en retire du positif.”

Blessé avant même le début de la saison, Jean-Philippe Genevois va enfin retrouver la compétition après avoir rongé son frein pendant presque deux mois. La veille du match au Vélodrome face à Clermont, alors que ces coéquipiers venaient de partir pour Marseille, Rugby Infos Toulon a rencontré le talonneur dans les salons du All Seasons adossé au stade Mayol. Il nous a raconté ce coup du sort et son envie d’enfin débuter sa nouvelle aventure sous le maillot du RCT.

“Je n’ai pas d’appréhension”

30 juillet dernier. Toulon affronte le Racing-Métro en match amical au stade Mayol. La préparation a été dure. Cette première rencontre permet de retrouver un peu le sourire et donne un avantgoût du Top 14 qui va reprendre quinze jours plus tard. Sur-

tout qu’au moment du chassé croisé entre les juillettistes et les aoûtiens, le habitués de Mayol sont au rendez-vous. Pour certains joueurs du RCT, ce match amical est également l’occasion de porter pour la première fois le maillot frappé du muguet. Un plaisir

qui ne durera que 12 minutes pour Jean-Philippe Genevois. Le poignet du talonneur en provenance de Bourgoin a cédé. “J’ai senti une douleur intense, se remémore-t-il. Dès que j’ai vu mon bras, je savais que c’était grave. Finalement, ce premier match s’est trans-

45 jours d’immobilisation avec seulement un plâtre pendant une semaine, puis une orthèse afin de pouvoir débuter le plus vite possible la rééducation. “Mes journées étaient bien remplies, assure le talonneur. Entre les soins, le physique, les séances vidéos, l’important, c’est que je n’étais pas à l’écart du groupe et que j’ai pu effectuer un gros travail foncier qui j’espère me servira tout au long de la saison.” Jean-Philippe Genevois a le moral. Ce coup du sort est maintenant derrière lui. L’indisponibilité était comprise entre huit à dix semaines. Le talonneur comptait bien disputer ses premières minutes officielles contre Castres, début octobre, juste avant la Coupe d’Europe. Trop juste. “Ça fera neuf semaines. C’est bien. J’ai de bonnes sensations et pas d’appréhension. Mais ça ira mieux quand j’aurai enfin retrouvé le terrain.” Car si aujourd’hui le néo-Toulonnais à la banane, ça n’a pas été le cas tous les jours. “Il y a eu des hauts et des bas, avoue-t-il. C’est une de mes premières graves blessures (il s’était cassé le ménisque plus jeune). Mais j’ai très bien été pris en charge. J.P Darno, Pascal Labrêhe, J.B Gazlli, Charlie et Mathias, ainsi que le professeur Levadoux ont fait un boulot remarquable. Ce

qui a été dur à faire passer, c’est ce premier match ou j’étais dans les tribunes face à Bayonne. Quand le pilou pilou a retenti, j’ai eu des frissons, mais j’étais très déçu. J’ai pris un coup. C’est le destin. ” Jean-Philippe Genevois a donc vécu ce premier quart de championnat des tribunes. “J’ai été surpris par ces deux défaites à domicile. Mais il y a pas mal de nouveaux, il faut du temps pour que tout se mette en place. C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens!”, promet-il.

L’équipe de France en ligne de mire Jean-Philippe Genevois est ambitieux. C’est la raison pour laquelle après cinq années à Bourgoin, il a choisi de relever un nouveau défi. “A Bourgoin, les années se suivaient et se ressemblaient. Le club rencontrait des difficultés à suivre la cadence du Top 14 financièrement et structurellement, notamment avec la grosse crise de l’an dernier. Dans ce contexte, j’ai pu me libérer de ma dernière année de contrat.” Sollicité par plusieurs grosses écuries du Top 14, comme Toulouse ou Biarritz, le talonneur a finalement décidé de

s’engager avec le Rugby Club Toulonnais. “J’ai été attiré par ce que représentait le club et son aura des dernières saisons. Il y avait un projet sportif très intéressant et des joueurs exceptionnels à côtoyer. Sans oublier un staff de grande qualité à la tête duquel se trouve Philippe Saint-André qui mène un projet très ambitieux. Et le président qui met les moyens pour nous amener au plus haut niveau. Pour moi, c’était le meilleur choix et toute les conditions étaient réunies pour aller chercher la sélection nationale.” A 23 ans, après avoir participé à la Churchill Cup cet été avec France A, Jean-Philippe Genevois veut découvrir l’équipe de France. “J’ai conscience que la concurrence est rude. C’est également un poste très difficile où il faut de la maturité. Mais j’ai la chance d’avoir joué jeune à ce poste et d’avoir été bien encadré à Bourgoin. J’ai donc envie de m’exprimer dans une grande équipe et de franchir un cap. Je pars du principe qu’il faut viser le plus haut possible. On entend souvent qu’on joue comme on s’entraîne, mais on s’entraîne aussi en fonction de ses objectifs. Ce n’est pas inabordable. C’est un objectif à moyens termes.”

Le décor est planté. Jean-Philippe Genevois n’est pas venu à Toulon pour se la couler douce sur la côte varoise. Un peu quand même.

Il passe son permis bateau Le talonneur a profité de sa blessure pour passer son permis bateau. Après avoir obtenu son code (le matin même de notre rencontre), il ne reste plus que la pratique à valider. “J’aime pêcher. Ça me permettra de m’évader quand j’aurai un peu de temps.” Car pour son autre passion, le golf, il faudra attendre encore un peu. Qu’importe. Jean-Philippe Genevois n’a qu’une hâte : enfiler de nouveau ce maillot Rouge et Noir frappé du brin de muguet. “J’ai hâte de m’exprimer. Ma blessure est derrière moi. Aujourd’hui, j’ai engrangé une énorme envie. J’ai les crocs. Je sais aussi que je suis attendu. J’espère être à la hauteur. De toute façon, Mayol est un bon révélateur. Si tu es bon, tu es applaudi, sinon tu es sifflé.” Il va enfin être fixé.

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Première sortie ’ réussie pour les Calus

reportage Pour le match événement face à Clermont au stade Vélodrome, RUGBY INFOS TOULON a suivi la dernière association de supporters créée : Les Calus du Val d’Issole. Une journée en toute convivialité rythmée au son du pilou-pilou avec en prime la victoire du RCT. Récit.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Par Maxime Raulin, 13 à Toulon et Marseille 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

Samedi 18 septembre, 8h30. Le réveil est un peu difficile. Forcément. La veille, le président des Calus du Val d’Issole, Hervé Cierp, nous avait convié à la soirée du bar-restaurant “Le Papareil”, qui fêtait ses trois années d’existence. Et pour cause, “Le Papareil”, situé sur la commune de Rocbaron, dans l’arrière pays varois, est le siège du club

des Calus. “Les Calus du Val d’Issole” est la dernière association de supporters du RCT créée (le 30 mars 2010). Elle a pour particularité de regrouper des adhérents (presque une centaine) qui habitent tous à environ une heure de Toulon, dans l’arrière pays varois Et comme le dit la première phrase du fameux “piloupilou”, ce sont eux qui descendent de la montagne vers la mer pour encourager le RCT.

Les 40 ans du président Une bonne douche, un petit café, voire deux, puis c’est le moment de s’occuper des derniers préparatifs : places pour le match, appareil photo, drapeaux, etc. Un seul oubli : le maquillage rouge et noir. On essayera d’en trouver en route... Au-delà du match au Vélodrome, c’est surtout la première sortie organisée par les Calus. On sent donc un peu pression. Vite évacuée par l’excitation de vivre une

journée de fête. Et pour cause, le hasard a plutôt bien fait les choses. Ce samedi 18 septembre est également le jour où le président, Hervé Cierp, fête ses 40 ans. Tout est réuni pour passer une journée mémorable. 1Oh, direction “Le Papareil”, juste après un petit crochet chez Roland, le responsable de la vie associative. Pour ce premier déplacement, une vingtaine d’adhérents ont répondu présent. Hervé Cierp et Adrien Solis, le trésorier, en attendaient un peu plus. “Mais il faut le temps

que tout se mette en place, se rassure Hervé. J’ai discuté avec les présidents des autres associations et ils m’ont tous dit qu’il fallait à peu près un an d’activité.” Peu importe le nombre, les Calus du Val d’Issole ont pour objectif de faire du bruit.

Soleil sur Marseille 11h30. C’est l’heure du départ. Quelques photos souvenir devant le car, direction Marseille. C’est Adrien qui prend la parole le premier. Normal, c’est un habitué du micro.

La veille, c’est lui, le trésorier du club, qui avait animé la soirée et chanté pendant une bonne partie de la soirée. D’ailleurs, la première info du jour est que le soleil est au rendez-vous dans la cité phocéenne alors que la pluie avait été annoncée, et qu’il pleut jusqu’à Aubagne selon Angie, la photographe du groupe, qui a ouvert la route un peu plus tôt. “C’est normal, plaisante Adrien. A chaque fois que je chante, il ne pleut jamais le lendemain.” Le car démarre. Première question d’Adrien :

sement, Jonny Wilkinson et sa patte gauche redonnent le sourire aux Rouge et Noir. Mais à la mi-temps, Toulon est mené et n’a pas montré grand-chose. Mais les Calus restent confiants. C’est aussi l’heure du ravitaillement. Problème, les buvettes sont prises d’assaut. La deuxième période est beaucoup plus passionnante. Forcément, avec le carton jaune infligé à Benoît Baby, et le RCT qui passe devant au score, les mines sont rassurées. L’ambiance monte progressivelent d’un cran au fur et à mesure que Toulon augmente son avance. Alors sur l’essai de Van Niekerk, c’est l’explosion. Pour l’ensemble des Calus, c’est maintenant une certitude, Toulon tient sa victoire. Les dix dernières ne sont que pur “Tout le monde a appris le pilou-pilou?” On sent que les réponses sont mitigées, mais ça va vite changer. C’est au tour d’Hervé de prendre le micro pour souhaiter à tous les membres une excellente journée. Les Calus n’ont pas oublié son anniversaire. Après la chansonnette, il reçoit un joli paquet cadeau avec un tee-shirt “Je crains dégun” Rouge et Noir. C’est au tour de Sébastien, venu avec sa femme et ses deux fils, de prendre le micro pour le premier pilou-pilou de la journée. Le premier est un peu timide, mais les suivants seront sensationnels. On peut dire que la journée est lancée. Après une petite heure de route, c’est déjà l’heure de casser la croute. Une aire d’autoroute fera l’affaire. C’est aussi l’heure de porter le premier toast. Aux Calus, à la première sortie et

LES CALUS DU VAL D’ISSOLE Siège de l’association : “Le Papareil” à Rocbaron Contact : HYPERLINK "mailto:lescalusduvaldissole@hotmail.fr"lescalusduvaldissole@hotmail.fr ou 0671720560 Prix de la cotisation 2010/2011 : 10 euros Les Calus du Val d’Issole mettent également en vente des Parka (70 euros), T-shirt (10 euros) et autocollants aux couleurs de l’association.

aux 40 ans d’Hervé. Les discussions s’engagent sur le match à venir. La confiance est de mise. Toulon va gagner. D’ailleurs, chez les Calus, on entend beaucoup le mot “revanche”. Si du côté des joueurs et de l’encadrement du RCT on élude la demi-finale du Top 14 perdue en fin de saison dernière, du côté des supporters toulonnais, pas de doute. Ce match au Vélodrome face au champion est l’occasion de prendre une revanche. Eux, n’ont pas digéré cette défaite au bout de la prolongation dans le chaudron de Saint-Etienne.

Le message au parrain Mignoni

14h30. Après quelques photos insolites, c’est reparti. Dernière ligne droite vers le stade Vélodrome. Et pour se remettre dans l’ambiance et bien

digérer la pausedéj’, rien de tel que quelques “pilou-pilou.” 30 minutes plus tard, sortie d’autoroute et entrée dans Marseille. Les couleurs Ciel et blanc de l’Olympique de Marseille sont remplacées par le Rouge et le Noir du RCT. On aperçoit quelques maillot Jaune et Bleu. Des supporters de Clermont perdus dans la masse. Ils ne seront pas nombreux dans le stade. La traversée de la cité phocéenne pour par-

venir jusqu’au stade est rythmée au son des klaxons. L’excitation monte d’un cran. Bonne nouvelle également, Hervé vient d’avoir un ami supporter des Fadas qui a du maquillage en rab. “C’est ça l’esprit, souligne Hervé. La solidarité. C’est la raison pour laquelle nous avons adhéré au groupe des Fadas et des Fils de Besagne.” H-1. Alors que le Stade Français est en train de craquer à Perpignan et que le RacingMétro explose Bourgoin, les supporters se sont retrouvés à quelques encablures du stade pour boire quelques godets. L’excitation monte encore d’un cran. L’heure tourne. Il faut vite se diriger vers les entrées du stade pour ne pas louper le “pilou-pilou”. Positionné dans le virage Nord, juste derrière les poteaux, les Calus donnent de la voix. Mais l’ambiance générale est un peu terne. Le Vélodrome n’a pas fait le plein. La première période et l’essai de Wesley Fofana ne va pas arranger les choses. C’est un peu le coup de massue. Les visages sont crispés. Heureu-

’

bonheur. Au coup de sifflet final, c’est le moment de fêter les héros. Dans l’euphorie de la victoire, Hervé Cierp appellera même Pierre Mignoni, le parrain de l’association, pour lui laisser un message de félicitations. 19h. La journée est passée à vitesse grand V. C’est déjà l’heure de repartir. Cette première est une réussite. Et déjà l’envie de repartir pour les Calus du Val d’Issole. Prochain déplacement : le match face au Stade Français au Stade de France ?

Les Calus du Val d’Issole qui ont participé au déplacement : Gabriel, Patrick, Angélique, Hervé, MarieJeanne, Emilie, Adrien, Roland, Didier, Anne, Sébastien, Yann, Baptiste, Eric, Moana.

Les clubs du coin

Fédéral 3

Par Séverine KRIKORIAN

RC Six Fournais : prêt à remonter Cette année, l’objectif du club de Six Fours est clair : il faut retrouver la Fédéral 2. La descente en Fédéral 3 a été mal vécue par le club. Alors, des recrues à la réfection des bâtiments et des infrastructures, tout a été pensé, préparé pour faciliter la montée. Treize recrues sont venues gonfler l’effectif cette année, dont certains jouaient l’an passé en fédéral 1 : “Cela devrait permettre de tirer le groupe vers le haut”, indique l’un des co-entraîneurs, Frédéric Hemery. Le début de saison est de bon augure, le club de Six Fours a déjà signé de belles victoires. Et pour cause, la préparation a été intense cet été, avec un entraînement par jour jusqu’à la

reprise du championnat : “La préparation est très importante, indique le président Pierre Yves Prolhac, on le voit en Top 14, où les équipes reprennent très tôt”. Et puis il y a l’envie de rebondir : “Les joueurs sont très revanchards, ils ont envie de travailler et prennent plaisir à le faire”, précise l’autre co-entraîneur Julien Domicini. Le tout est “de ne pas s’enflammer”, précise Frédéric Hemery, car si l’équipe aborde cette saison assez sereinement, tous

savent que les phases finale ne seront pas une mince affaire : “Il faut engranger des résultats et s'améliorer tout au long de l’année pour être prêts pour les phases finale. Ça n’est jamais facile, c’est la fin de la saison, les grosses chaleurs reviennent, c’est souvent compliqué”, reprend l’entraîneur. Le RC Six Fours compte tout faire pour rester en haut du tableau cette année, car pour accéder aux phases finale, il faudra être l’un des deux premiers du classement.

Centre de formation de l’US Seynoise : un XV en apprentissage

Quinze joueurs ont été recrutés lors des journées de détection organisées par l’US Seynoise en juin dernier. Agés de 18 à 21ans, ils viennent du Var principalement mais aussi d’Aubagne, d’Istres et même de… Paris. L’objectif pour eux est d’améliorer leur technique et d’emmagasiner du temps de jeu : “Ils ne sont pas là pour faire des résultats, explique Marc de Rougemont, le responsable sportif du centre de formation, mais pour être formés.” Certains jouent déjà avec l’équipe 1, occasionnellement, d’autres sont en équipe B avec un championnat de bon

niveau : Blagnac, Béziers ou Nice font partie des équipes qu’ils rencontreront. Pour s’y préparer “Ils mangent du rugby toute la semaine !”, lance le directeur sportif Christian Pichard, avouant que la charge de travail est assez importante, avec au moins trois entraînements par semaine. Le travail ne se fait pas que sur le jeu et la technique. Les jeunes travaillent également le physique, bien sûr, mais s’imprègnent aussi de l’esprit rugby. “On leur a fait signer une charte en début d’année, reprend Marc de Rougemont, dans laquelle ils s’engagent à respec-

ter leurs partenaires, leurs adversaires, sur le terrain comme dans leur vie quotidienne, à respecter aussi le maillot et les couleurs du club”. Un suivi complet des joueurs est assuré, au niveau médical et au niveau scolaire, un aspect très important pour les dirigeants du centre de formation : “Certains sont en BTS, à l’Université ou dans des écoles, on garde un œil sur leurs résultats. On vient d’ailleurs de signer une convention avec le lycée Beaussier afin que nous puissions assister aux conseils de classe”, précise Christian Pichard. Les jeunes seront accompagnés jusqu’à leur signature dans un club professionnel : “Ce serait une belle réussite si tous arrivaient à jouer en Fédéral 1, encore plus s’ils le faisaient sous les couleurs de la Seyne!”. Le club a l’habitude de former les joueurs : certains ont côtoyé la Pro D2, parfois le Top 14 à l’image de Gérald Orsoni, Camille Traversa ou encore Julien Capdeillayre.

Rugby Sans Frontière

poursuit son action

L’Association a été créée en 2004 et s’est fixé comme objectif de développer le rugby en Afrique par des dons de matériels et d’équipements. RSF intervient dans onze pays, principalement en Afrique de l’Ouest, au Maroc au Cameroun mais aussi à Madagascar. Pour faciliter cette démarche, le tournoi de Porquerolles est organisé depuis 3 ans dans le Var. L’occasion de faire découvrir l’association et de récolter des dons pour les clubs africains. Les rencontres se jouent sur un terrain aménagé pour l’occasion, prêté par le domaine Perzinsky. Cette année, 8 équipes se rencontraient à l’occasion de ce tournoi, équipes de rugby amateur ou professionnel, comme l’équipe de la compagnie Air France, à l’origine de l’initiative, le XV des Fadas ou encore le Rugby Club Valettois Revestois. Organisée mi septembre, cette journée a permis de recueillir des ballons, des maillots, des shorts, des chaussures ; le Club de Pierrefeu a même offert des sacs de plaquage et 4 boucliers. Tout cet équipement sera remis au mois de novembre à la Fédération de rugby du Bénin.

Féminines de Hyères : c’est terminé

Les équipes Féminines de rugby ne sont pas légion dans le Var. Il n’en reste que 3. La section féminine du RCH a fermée. En fait, la mairie a proposé aux deux clubs de la ville, le Racing Club Hyérois et le Rugby Club Hyères Carqueiranne la Crau de fusionner à la fin de la saison dernière afin de mutualiser les moyens. Cela devrait aussi permet-

tre aux jeunes de progresser plus vite : l’an passé, les équipes évoluaient en Teulière B, l’ambition étant d’atteindre la Teulière A. La fusion ayant été refusée en assemblée générale par le RCH , le secrétaire du club, Alain Weiss, explique : “Le club marchait bien, pourquoi fusionner ? Et puis cette année nous avons dit adieu à André Veran, c’est

lui qui a mis en place le RCH. On ne voulait pas laisser mourir le club, en hommage à Dédé ! » Du coup, le RCH est passé en club Loisirs. Beaucoup de joueurs, comme les jeunes sont partis : « Nous sommes contents qu’ils continuent à jouer au rugby, même si ce sera désormais sans nous», conclut-il. Du coté des filles, même pro-

blème : sans structure, sans possibilité d’évoluer, l’unique solution était de trouver un autre club. Mais la plupart ont cessé le rugby tout bonnement. Seules deux d’entre elles joueront cette année à la Valette, les demandes de mutations de licences sont en cours.

L’équipe féminine de la Valette a accédé à la division 1 B il y a déjà quelques années. Une montée rendue, à l’époque, délicate par un manque d’effectif et un manque d’expérience. Elles ont néanmoins tenu le coup en travaillant plus et s’astreignant à trois entraînements par semaine et parfois une séance de musculation. Les résultats se sont enchaînés tant et si bien que cela a attiré de plus en plus de recrues. Aujourd’hui, la section féminine rassemble quelques 70 joueuses. Toutes ne jouent pas en Seniors. Cette année, une équipe 2 a été mise en place. Car le championnat a changé : l’élite 2 ne comptant plus que 8 équipes, il a donc fallu garder les meilleures, les plus entrainées aptes à jouer en division d’élite. Car le niveau des joueuses du club est très disparate : certaines débutent et doivent avant tout apprendre les bases, d’autres ont déjà plusieurs années d’expérience. Et pour ces dernières, ce sera un peu plus dur cette année,

RCVR de plus en plus de joueuses Féminines

comme l’explique Pascal Picard, leur coach : “Du fait de cette élite resserrée cette année, le championnat sera de meilleure qualité, c’est un beau challenge, mais nous ne leur mettons pas la pression, elles se fixent seules leur objectif”. L’idéal serait de finir parmi les 4 meilleures équipes… L’entraîneur avoue que son groupe n’est pas prêt à jouer au niveau supérieur, en top 10, il faudrait encore plus de travail, de discipline et de budget. La relève semble pourtant être assurée. L’équipe des moins de 18 ans a pour objectif de décrocher son 3e titre consécutif cette saison. Et le club, cette année, pense même à former une équipe de moins de 15, tant les

RC Ollioules : Pour l’amour du rugby Fédéral 3 Pour le moment le RC Ollioules a du mal à quitter le bas du tableau, mais les entraîneurs restent confiants : “Notre objectif, explique Jean Michel Foulet, co-entraîneur, est de se maintenir. Il faut rester serein. On ne peut pas sortir un match parfait du premier coup. Ca se fera avec le temps, l’expérience. Les joueurs manquent d’automatismes mais il y a une marge de progression énorme ». Le but est qu’il y ait une bonne entente, un esprit famille : “Tout le monde est au même niveau. Personne n’est payé ! Ni les joueurs, ni les entraîneurs. Et tout le monde adhère à cette politique”. Un système de primes leur permet de mettre de côté un petit pécule. Si tout va bien, en fin de saison, ils iront, tous ensemble, voir la finale du Top 14.

Au club de rugby d’Ollioules, tout a changé. L’équipe dirigeante, les entraîneurs et même la quasi-totalité de l’effectif. Le club évoluait déjà en fédéral 3 l’an dernier, mais une partie de l’ancienne équipe a rallié Six Fours en fin de saison. Il a donc fallu tout reconstruire. Le président de l’école de rugby, Eric Dozol, a repris la présidence du club. Et Les entraîneurs du club Sanary ont accepté de s’occuper de l’équipe 1, d’autant que de nombreux joueurs sanaryens les ont suivis à Ollioules. Mais la tâche ne sera pas évidente, les entraîneurs en ont conscience : “L’équipe de Sanary évolue deux divisions en dessous, admet Oliver Serre, l’un des entraîneurs, mais il y a du potentiel”. Deux anciens Reichel de la Seyne sont en effet venus gonfler l’effectif, et d’autres comme les frères Vial, aguerris notamment par un petit séjour au centre de formation de Toulon, ont également rejoint l’équipe. Quelques anciens de retour aideront aussi à canaliser les nouvelles recrues. Car globalement l’équipe est jeune. L’effectif compte une majorité de joueurs âgés de 20-21 ans.

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JÉROME ADAMI COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE JOURNAL RUGBY INFO TOULON ? Jérôme ADAMI : En fait, mon père a acheté le premier numéro. Comme il savait que cela me plairait, il en a pris un exemplaire pour moi aussi. Je l’ai lu dans le train en rentrant chez moi (Solliès-Pont). Je trouve les articles intéressants, on trouve pas mal d’infos, j’aime surtout les interviews de joueurs. ET C’EST AUSSI DANS LE TRAIN QUE VOUS AVEZ JOUE

1 er gagnant du maillot

POUR TENTER DE GAGNER UN MAILLOT OFFICIEL ? Oui, c’était marrant, car je n’ai envoyé qu’un seul texto et tout de suite j’ai reçu un message qui m’informait que je faisais partie des gagnants potentiels.Plusieurs de mes amis ont essayé aussi mais n’ont pas été sélectionnés. Et quand on m’a dit que j’avais gagné le maillot, je suis resté bête mais j’étais super content. Je comptais l’acheter ! VOUS SUIVEZ TOUS LES

MATCHES ? Dès que je rentre, si je peux, je vais au stade avec mes amis. Même quand on joue à Marseille. Il y a le trajet, en voiture comme en train, c’est très convivial ; il y a des supporters rouge et noir partout. Et puis c’est très impressionnant de chanter tous ensemble au Vélodrome, surtout le pilou pilou. ET COMMENT FAITES-VOUS QUAND VOUS NE POUVEZ PAS RENTRER ? J’ai trouvé d’autres suppor-

ters sur Facebook et certains donnent des liens pour pouvoir suivre les matchs sur le Net. Comme ça je ne loupe rien ! QUE PENSEZ VOUS DU DÉBUT DE SAISON ? On a eu peur au début avec ces deux défaites à Mayol, mais depuis le jeu s’est amélioré, c’est vrai qu’on a l’impression de l’équipe repose beaucoup sur Wilkinson. Mais tant qu’i y a des résultats, on est contents.

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