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AEN - Architecture d'intérieur AIA & cabinet d'architecture

GÉRANT DE DEUX SOCIÉTÉS, AEN, SPÉCIALISÉE DANS L’ARCHITECTURE D’INTÉRIEUR ET AIA, CABINET D’ARCHITECTURE, SAMUEL BERAHA EST DIPLÔMÉ D’UNE ÉCOLE D’INGÉNIEUR EN CONCEPTION AVANCÉE. LES DEUX SOCIÉTÉS ONT RÉALISÉ 400 PROJETS QUI CONTRIBUENT AU DÉVELOPPEMENT DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.

DE GAUCHE À DROITE, SAMUEL BERAHA, INGÉNIEUR CONCEPTION AVANCÉE, CRISTIAN BRUGES, ARCHITECTE DPLG, SARAH EDET, ASSISTANTE D’ARCHITECTE, TARIK GALOUZZE, ARCHITECTE / INGÉNIEUR DIPLÔMÉ D’ETAT, ET ALEXANDER OESTERLIN, CONCEPTEUR SENIOR.

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Après avoir passé ses années collège et lycée sur le territoire, Samuel Beraha s’envole en métropole et intègre une école d’ingénieur, Polytech Savoie, où il est diplômé en ingénieur conception avancée, un diplôme qui permet des compétences dans le génie civil, la mécanique. Avant d’être diplômé, il est devenu en 2002, le plus jeune dépositaire de brevets d’invention en métropole. Une distinction qui témoigne de l’inventivité de Samuel Beraha. Quelle a été cette invention ? « Pendant mon parcours en troisième année, un professeur des arts et métiers a proposé aux étudiants de créer une pièce de mobilier qui évoluait en hauteur et en surface, répond Samuel Beraha. Cela a donné lieu à ma candidature et j’ai travaillé sur ce projet et déposé cette invention ». Le jeune étudiant a alors imaginé une table de forme trilobique. « Un trilobe est un triangle équilatéral avec des bords arrondis. Lorsque l’on superpose deux trilobes l’un sur l’autre, je me suis alors rendu compte qu’on aboutissait à une ellipse parfaite, commente Samuel Beraha. Cette ellipse, couplée à un système particulier d’un parallélogramme, permettait de monter et descendre la table que nous avons surnommée Elobe ». Cette table particulière a donné finalement naissance à sa société de design du même nom Elobe qu’il a créée avec ce professeur à Annecy. « À la fin de mes études, trois ans après, nous avions une trentaine de pièces d’exception, des prototypes sur la base de fibre de carbone, de polymère cristallin, de haute technologie, qui étaient dans leur balbutiement et que l’on a démocratisés au service du design ». Samuel Beraha commence également à aménager des habitats, une première ouverture dans le domaine de l’architecture d’intérieur.

PROVOQUERUN SENTIMENT

Fin 2005, le jeune diplômé revient en Nouvelle-Calédonie. Il côtoie alors des promoteurs qui lui demandent de réaliser des plans en 3D. « J’étais avancé sur le côté 3D, l’animation. Cette compétence était rare à l’époque et elle a intéressé un gros architecte de la place qui m’a demandé de m’associer avec lui ». Est ainsi née en 2005 la société AEN, spécialisée dans l’architecture d’intérieur, qui a conçu de nombreux projets que ce soit des boutiques, des restaurants, des boîtes de nuit, des bâtiments institutionnels, des habitations... « En 2014, nous avons créé AIA qui est un cabinet d’architecture. Nous sommes une équipe composée de cinq personnes qui sont complémentaires, avec des horizons très différents, ce qui est une vraie richesse », appuie Samuel Beraha. Ce qui anime Samuel Beraha, c’est la créativité, phosphorer sur un projet qui est à chaque fois un challenge. « J’aime cette première phase qui est la naissance d’un projet où l’on navigue entre créativité, ambition, défi technique et réalité financière. Ce métier peut parfois être stressant car c’est un métier à responsabilité et qui demande d’être performant mais en même temps, nous avons la chance de ne pas être dans une routine car chaque projet est unique ». La signature d’AEN et de AIA, c’est de provoquer un sentiment que ce soit dans la réalisation d’un espace intérieur ou d’un édifice. « On ne veut pas se mettre dans une niche de signature visuelle reconnaissable. On préfère se concentrer sur le sentiment et taper juste par rapport à la demande initiale », insiste Samuel Beraha. 400 projets ont été conçus par les deux sociétés. « La Nouvelle-Calédonie nous a donné une chance extraordinaire de pouvoir concevoir autant de beaux projets structurants dont je suis fier. Il y a un savoir-faire indéniable, une dynamique dans le développement du territoire avec de beaux projets à venir ».

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