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Rencontre avec André Benzima, philosophe et écrivain

andré benzimra fait partie des sept retraités joinvillais à l’origine du "calendrier de l’optimisme et de la bonne humeur" présenté dans mag’zine 317. cet ancien professeur de philosophie, né à oran en algérie en 1931, est aussi écrivain.

À91 ans, il peste parfois contre sa mémoire défaillante, mais on ne peut que lui envier sa vivacité d’esprit et sa capacité à tenir ses raisonnements. André Benzimra a débuté sa carrière d’enseignant en Algérie où il est né et la poursuivra en France, notamment à Champignysur-Marne dont il garde un excellent souvenir : « j’ai été heureux de rencontrer des élèves avec lesquels je suis toujours en rapport aujourd’hui. »

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Il enseigne ensuite à Paris au Lycée Lavoisier et obtient son agrégation en 1975. Durant cette période, il publie des romans policiers : Le couloir de la mort qui obtient le prix du roman d’aventures en 1961 et Trois personnages en quête d'un meurtre (Prix Pierre-Nord) en 1965. Avec son épouse

Jacqueline, il publie également Et finir en beauté. 7 romans et de nombreuses nouvelles, jusqu’en 1983, puis plus rien jusqu’en 2006.

L’auteur explique ce long silence éditorial. « C’est que, dit-il, jusqu’en 2006, j’ai traversé une période d’études. Je suis devenu mystique. Je me suis intéressé aux religions. « Ma grande ambition, dit-il, c’était la réconciliation entre les religions du Livre. L’idée qui s’est imposée à moi, c’est que judaïsme, christianisme et islam forment une seule et même religion. Ce qui les différencie, c’est que tout en adorant le même Dieu, leurs cultes se portent plus particulièrement sur des aspects différents du Divin. » Il publie ainsi, entre 2006 et 2015, une dizaine d’ouvrages. Citons Légendes cachées dans la Bible, La vie de Jésus-Christ au ciel et sur la terre. Énigmes et Mystères. Depuis quelques années, il étudie les coïncidences paradoxales, précisément les synchronicités. Il tente de savoir si l’on pourrait expliquer ces phénomènes par une loi d’attraction. « De même que, selon Newton, les corps s’attirent, ne pourrait-on pas envisager une attraction des esprits, voire même des faits psychiques ? »

Si la philosophie est l’amour du savoir, André Benzimra est plus que jamais philosophe.

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