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Opération tranquillité vacances

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Pendant vos vacances ou vos absences prolongées, la Police municipale peut surveiller votre habitation au cours de ses patrouilles quotidiennes. Elle pourra contrôler les abords de votre domicile et vous prévenir en cas de cambriolage ou d’occupation illégale de votre logement. Que vous soyez en maison ou en appartement, vous pouvez disposer de ce service pour une période d’un mois maximum, deux fois par an.

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Joinville en histoires

L’usine Jougla

Les premiers labos Jougla C’est à la fin de 1882 qu’un photographe alsacien, François Graffe et un ingénieur des Ponts et chaussées, ariégeois, Joseph Jougla, aidés du chimiste Comte, débutèrent la fabrication de plaques photographiques dites sèches au Perreux-sur-Marne. Leurs pellicules figurèrent pour la première fois à l’exposition Universelle de Paris en 1889. En mars 1894, Joseph et son frère Zacharie s’associèrent pour fonder la Société anonyme Jougla.

L’usine Jougla à Polangis Quelques années plus tard, vers 1900, les frères Jougla, sur les conseils de Charles Pathé, achetèrent deux hectares de terrain situés dans le parc de l’ancien château de Polangis qui venait d’être divisé en lots. Le terrain se situait au 15 rue de l’Horloge, entre la place Mozart et le boulevard de Polangis.

L’usine comprenait quatre bâtiments : l’usine des plaques, l’usine des papiers, l’histoire de joinville s’est construite autour des bords de marne, lieu de plaisance mais aussi ressource aquatique pour l’industrie. les monographies de monsieur rené denilauler, grand connaisseur de l’histoire de joinville nous permettent de revenir sur cette histoire que nous débutons avec l’usine jougla. l’usine de la couleur et le service des virages, des révélateurs et des produits chimiques. Le personnel variait de 80 à 120 (en 1906) selon les saisons. Dans les années 1950, la main d’œuvre montait jusqu’à 600. La production quotidienne atteignait alors 40 000 plaques de tous formats, ce qui correspondait à une production annuelle de 1 300 000 à 1 500 000 plaques, soit entre 280 000 à 300 000m2 de surface !

L’usine des papiers située en face occupait une surface de 6000 m2 . Des machines automatiques débitaient chaque jour des milliers de mètres de papiers mats ou brillants, tant au bromure qu’au citrate d’argent.

La production des virages et des révélateurs atteignait annuellement 250 000 litres de bains concentrés. Une machine spéciale assurait la production constante d’eau glacée qui pouvait atteindre 50 000 litres par jour en été, la marne constituant une ressource indispensable.

La fusion Jougla-Lumière

En 1910, George Eastman (pour Kodak), voulut faire une OPA sur l’usine des frères Lumière à Lyon-Montplaisir, en vue d’éliminer un concurrent. Les frères Lumière proposèrent aux frères Jougla un « mariage de raison » entre les deux sociétés. La nouvelle entité était alors trop puissante pour l’appétit de Kodak. Le 1er avril 1911, la nouvelle société est créée sous le nom de « Union de photographique industrielle des établissements Lumière et Jougla réunis ». En 1928, la société d’union devint la « Société Lumière » qui réorganisa la production à Joinville. Par la suite, la production des plaques, des pellicules et des papiers photographiques fut arrêtée au profit de la fabrication en grandes séries d’appareils photo 24x36, jusqu’à la fermeture définitive de l’usine Lumière, en 1965.

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