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‌ Sur la ligne 69

Un projet transmedia, revisitĂŠ sous forme de "story in lines ".

la mode, l’art, l’histoire…

Les contenus, enrichis ou augmentés, suscitent l’émotion et marquent la mémoire d’un large public connecté, à travers plusieurs supports et dans plusieurs lieux.

n moire (c) StĂŠphanie Targe_Sur la ligne_2015

La narration transmédia se différencie du multimédia qui décline un contenu principal sur des médias complémentaires.

Le transmédia articule un univers narratif original sur différents médias.

Cet univers est diffusé sur différents supports (TV, Internet, smartphones, radio, édition, tablette, street art, etc.) qui apportent, grâce à leur spécificité d'usage et leur capacité technologique, un regard complémentaire sur l’histoire.

Le numérique fusionne 5 les possibilités d’innovation artistiques et marketing liées aux supports numériques.

(c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

Du point de vue du lecteur, l’édition est un livre enrichi ou augmenté, qui se lira plusieurs fois et sous différents angles.

Lecture "classique" Contenus enrichis, Récits audiovisuels, Expositions numériques …

Interactivité du support avec l’histoire et les anecdotes des lieux où se déroulent les scènes.

Sur la ligne 69 Ce récit transmedia croque des personnages du quotidien.

Ce pourrait être vous et moi.

Ils ont pour point commun la trajectoire d'un bus parisien, le 69, ainsi qu'un rapport bien particulier avec les dessous, de la lingerie à la peau nue, s’échappant d’apparences convenues pour révéler un parcours intime plus dense qu'un fantasme rabâché.

Champs de Mars "La jarretière porte bonheur d’Eva"

Invalides "Histoires de gambettes à hauteur du chienchien"

Pont des Arts "Ne touchez pas SVP"

BHV-Hotel de Ville "KANGOUROU"

Bastille-Saint Antoine "L'Envol de Manon"

Ce "cadavre exquis" prend les allures d’un roman tournant, réunissant l'art du roman, de la poésie, de l’illustration et du courtmétrage; une fusion inédite qui marque l'évolution artistique de notre siècle et exploite les possibilités technologiques des supports numériques.

Entre regard tendre et ambiguïté acide, loufoquerie et psychologie de trottoir, les saynètes s’enchaînent au cœur de Paris où le réel et le fantasque s’emmêlent : des destins croisés, apparemment anodins, révèlent des quotidiens qui virent de bord.

Champ de Mars "La jarretière porte bonheur d’Eva"

Eva est convaincue du pouvoir magique de sa jarretière, découverte dans un vide grenier. Pour chaque occasion spéciale, elle ne manque pas de la porter. Et le jour où elle doit passer un entretien professionnel, elle l’enfile, bien entendu.

L’annonce : - Monsieur Leprince cherche gardeuse d’oies pour troupeau royal.

Job exceptionnel pour personne extraordinaire Aucun doute, Eva est bel et bien une fille extraordinaire : elle arrive à convaincre la revêche Miss Chambellan, DRH de l’entreprise Leprince.

Sortir des oies le matin et les ramener le soir, ça paraît à la portée de la première venue, et le salaire est aussi royal que les oies…

Mais lors de la période d’essai, les événements prennent une tournure improbable… Accompagner le troupeau d’oies jusqu’au seul champ répertorié à Paris, à savoir le champ de Mars, se révèle un véritable challenge.

Toutefois, Eva n’a pas tort : la jarretière va se révéler un atout précieux…

(c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

Bastille – Saint Antoine "L'Envol de Manon"

Lorsque Manon bondit hors du bus et de la foule, elle est aérienne. Elle a en tête une décision qui va la porter bien plus haut qu'elle ne l'imagine.

Manon est trapéziste. Son partenaire tyrannique exige d’elle des figures de plus en plus risquées. Excédée, mais résolue à se dépasser, elle apporte aujourd’hui sa plus belle tenue.

Dans la loge commence l'immuable cérémonial : préparer son corps et son esprit, assouplir l'un et concentrer l'autre, tendre à l'extrême son buste gracile sur des jambes longues et nerveuses, soumettre la cheville et le pied pour former un arc parfait, puis parer ce corps, lacer le corset de plumes soyeuses et argentées, ajuster les collants résille…

Vite, c’est à elle.

Pont des Arts "Ne touchez pas, SVP"

Il y a chez ce marchand d’art Une figurine d'une beauté suprême que l’on brûle d'effleurer de saisir Mais alors que s’attarde le regard Tant qu'un soupir monte à l'extrême Sur l’objet d'un affolant désir L’écriteau tel une sentinelle Injustement vous rappelle Que NON, non il ne faut pas toucher Le marchand impassible sort de l’ombre Le fond de votre âme il regarde Il sourit mais son œil est sombre Enfant prenez garde Du jouet elle en prend l’apparence À vos plaisirs se prêtera Votre vérité dans son évidence Sans compromis révèlera Si votre nudité vous fait peur Retournez donc à vos poupées Sans plus troubler votre cœur Et plus encore votre destinée

(c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

BHV – Hotel de Ville « Kangourou » Quand j’ai rencontré Minette, j’ai senti monter l’adrénaline. C’était mieux qu'un concert des Red Hot Chili Peppers. Elle avait déboulé dans ce bus quelconque, s’était plantée en face de moi avec un décolleté me promettant l'enfer. Elle n’a calculé personne, n’a pas rajusté sa robe.

Elle s’est contentée d’allonger ses jambes sous mon siège. La moitié du bus était en émoi.

©picture Richard Avedon

Maintenant on est ensemble, elle a pris ses marques dans mon lit, ma salle de bain et ma penderie. Elle me pique mes fringues. Mes futals, mes chemises, mes caleçons, mon chapeau, ma mousse à raser. Ça me rend dingue. Dingue d’elle. Elle est méchamment sexy. J’ai envie d’elle même quand elle est sapée comme moi et mes potes. C’est juste déroutant et excitant à la fois ce côté androgyne.

Aujourd’hui, elle porte ma chemise. Et mon caleçon préféré. Je n’ai pas le temps de râler, elle me montre de suite combien c’est utile. C’est comme au BHV, vous savez les vendeurs qui font des démonstrations avec des outils multi fonctions, Minette a fait pareil avec mon calebard : j’aurais jamais pensé que mon kangourou, juste le truc basique pour pisser tranquille entre mecs, pouvait être diablement utile pour chauffer ma gonzesse.

Minette a le chic pour customiser le quotidien, je me demande parfois si ça m’excite plus de lui faire l’amour quand elle porte un caleçon, ou si je préfère ses petites culottes qui coûtent la peau des fesses. De ses jolies fesses.

Pour être honnête j’aime les deux. Dans l’action on ne se pose pas de questions tant que ça marche. Je bande pour elle quand elle joue les femmes fatales, et tout autant quand elle est en costard. C’est pareil si elle est nue. Je la regarde, et je reçois la même décharge que dans le bus. ... Si je me pose des questions c’est certainement pas pour savoir qui porte la culotte !

Esplanade des Invalides "Histoires de gambettes à hauteur du chienchien" Salut, moi c’est Rambo, le chien.

Un chien à ras de terre, enfin un chi-wah-wah, quoi. Un chien saucisson, comme disent les mauvaises langues. Les sarcasmes, je m’en fiche : d’abord, je suis d’un naturel plutôt cool. Et puis, être petit riquiqui, ça offre des compensations, je sais apprécier la vie à ma hauteur.

Soyons honnête, un courtes-pattes bénéficie de chouettes perspectives – dont cet idiot de Danois d’à côté ou le Labrador du marchand de journaux n'ont pas idée.

Car moi, Rambo, je me faufile entre les jambes et j’adore ça.

C’est doux les jambes des grandes chéries, bottées, satinées, nues, que du plaisir.

Parfois, je lève un brin le museau, mais je reste discret, un vrai gentledog...

En tout cas, ma grande chérie a des copines drôlement choucardes, c’est moi qui vous le dit !

« Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie » François Truffaut [extrait du film : L'Homme qui aimait les femmes]

(c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

Chatelet "Petite annonce pour Minette" Quand j’ai rencontré Minette, j’ai senti monter l’adrénaline.

C’était mieux qu'un concert des Red Hot Chili Peppers. Elle avait déboulé dans ce bus quelconque, s’était plantée en face de moi avec un décolleté me promettant l'enfer. Elle n’a calculé

personne, n’a pas rajusté sa robe. Elle s’est contentée d’allonger ses jambes sous mon siège. La moitié du bus était en émoi.

Le lendemain, Minette fait une pause avec Eva et Manon. Eva cherche un job et feuillette le journal, quand elle attire l’attention de Minette sur une petite annonce particulière :

SLIP CHERCHE SOUTIEN-GORGE. TA DENTELLE M’A MIS SENS DESSUS DESSOUS ENTRE BASTILLE ET SAINTGERMAIN. EN SUIS RESTE TOUT CHIFFONNE. REVOYONS-NOUS ?

KANGOUROU. Minette réalise, entre perplexité et hilarité, que l’annonce pourrait bien lui être adressée.

Accès aux contenus

• Applications mobiles, QR code, NFC • abris bus, écrans tactiles, bornes, • musées, expositions, galeries, • grands magasins, • points de vente des sponsors, • stations de métro, gares, aéroports, • restaurants, • cinémas, • … (c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

Les passagers accèdent à ces contenus via tablettes, écrans tactiles, QRcodes, etc à leur disposition

Financements

La réalisation de ces contenus transmedia est financée par les partenariats et le sponsoring. 

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Mode, lingerie Beauté, parfumerie, Grands Magasins, Institutionnels, Transports (bus, métro, taxis…), Annonceurs / affichage dynamique, Librairies, …

Aucun bandeau publicitaire durant la lecture de l’ouvrage.

(c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

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Bénéfices

Pour les institutions et les marques, un atout marketing alternatif majeur, pour que leur dynamisme et image soient mis en scène de façon inventive et non intrusive.

Communiquer sur la durée à travers des récits et films qui ont vocation à être découverts et transmis dans le temps.

(c) Stéphanie Targe_Sur la ligne_2015

(c) StĂŠphanie Targe_Sur la ligne_2015

Auteur-concepteur / direction d’ouvrage Stéphanie Targe auteur/concepteur directrice de création et productrice exécutive (audiovisuel, événement, édition) consultante marketing et communication Consultants Histoire et iconographie de Paris BNF INA Co-Auteurs Collectif d’artistes internationaux (3 maxi pour chaque domaine) Écrivains, scénaristes Réalisateurs, photographes, illustrateurs Compositeurs

Le champ des possibles est à la mesure de l’inventivité de l’écriture et des technologies.