Ginger & Rosa, French Press File

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NEW YORK FILM FESTIVAL

TELLURIDE FILM FESTIVAL

OFFICIAL SELECTION

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Elle

Fanning Alice

Englert Un film de Sally

Potter

GINGER &ROSA Christina

Hendricks

Alessandro

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Timothy

Spall

Oliver

Platt

Jodhi

Annette

May Bening

Le 29 mai au cinéma



NEW YORK FILM FESTIVAL

TELLURIDE FILM FESTIVAL

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présente

GINGER &ROSA Un film de Sally Potter avec Elle Fanning et Alice Englert

SORTIE LE 29 MAI 2013 2012 – UK – 90mn Image 2.35 – Son Dolby SRD

Distribution EUROZOOM 22, rue La Fayette - 75009 Paris Tél : 01 42 93 73 55 eurozoom@eurozoom.fr www.eurozoom.fr

Presse MOONFLEET Isabelle Duvoisin / Mounia Wissinger 10, rue d'Aumale - 75009 Paris Tél : 01 53 20 01 20 isabelle-duvoisin@moonfleet.fr mounia-wissinger@moonfleet.fr

Pour télécharger dossier de presse et visuels : ftp://ftp2.eurozoom.fr/eurozoom https://www.facebook.com/GINGERetROSAlefilm



SYNOPSIS Londres, dans les années 1960. Ginger et Rosa, deux adolescentes inséparables vivent ce moment unique du passage de l’enfance à l’âge adulte. Entre paranoïa de la Guerre froide et apprentissage de la liberté, révolution sexuelle et féminisme politique, blue jeans délavés et rock contestataire, cigarettes et premiers baisers, elles entrent en rébellion contre leurs mères, pour finir par se déchirer, irrémédiablement.


ENTRETIEN AVEC

SALLY POTTER Comment est née l’idée du scénario ? A chaque période de notre vie, dans notre quotidien et notre vie sociale, nous sommes influencés par les événements du monde qui nous entoure car nous faisons partie d’un tout. J’ai exploré cette idée à travers les yeux de deux adolescentes pendant les années 1960, tandis que la Guerre froide culmine avec la Crise des Missiles à Cuba et que la « famille nucléaire » est menacée. Une époque durant laquelle beaucoup de gens ont cru à la fin du monde. Dans le film, les relations entre les personnages, leurs mensonges et leurs trahisons, leurs croyances, leurs craintes ou leurs espoirs sont le reflet de la crise de l’époque. Il n’y a pas de bons ni de mauvais personnages, seulement des individus faisant de leur mieux, avec leurs croyances, leurs questionnements et qui tentent de donner un sens à leur vie.

Quels souvenirs avez-vous de l’époque ? J’en ai des souvenirs assez tenaces. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de l’existence de la bombe atomique et des horreurs d’Hiroshima. C’était impensable pour moi que de telles armes puissent exister, conçues par l’être humain pour menacer d’autres êtres humains. Pendant la Crise des Missiles, j’avais treize ans et j’ai vraiment cru à la fin du monde. Pour compléter mes souvenirs, j’ai regardé un certain nombre de documentaires et j’ai demandé à des témoins de l’époque ce que cela avait signifié pour eux. J’ai lu, je me suis souvenue, j’ai écouté et j’ai imaginé. J’ai voulu rendre cela aussi authentique, aussi vrai et aussi réel que possible. Et réaliser le portrait d’une société britannique rarement vue à l’écran : idéaliste, libre-penseuse, athée et passionnée, imparfaite et pleine de contradictions.


Vous avez décrit ce scénario comme étant plus accessible que celui de certains de vos précédents films ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix ? Je cherche toujours à toucher les gens et je suis déçue quand ça ne fonctionne pas, même si j’en apprends toujours un peu plus à chaque film. Avec « Ginger & Rosa », j’ai choisi de tourner de façon très directe et d’adopter un seul point de vue, celui de Ginger. Ce positionnement a aidé à prendre nombre de décisions lors du tournage et, bien sûr, lors de l’écriture. J’ai ainsi essayé d’éliminer certaines de mes habitudes et obsessions esthétiques et de faire un film sur la complexité de l’expérience.

Comment était-ce de travailler avec Elle Fanning ? Elle avait douze ans quand je l’ai rencontrée, treize lors du tournage et en a quatorze, aujourd’hui. Elle m’a dit qu’elle avait mûri avec le film. C’est extraordinaire de travailler avec quelqu’un à un moment si important de sa jeune carrière. Elle joue depuis l’âge de deux ans et elle est aussi expérimentée que professionnelle. Elle est toujours prête à aller plus loin, plus en profondeur dans les sentiments : la crainte, l’espoir, le chagrin… Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi compétent et avide de conseils. Son ouverture d’esprit et sa joie dans le travail permettent d’aller très loin.

Et avec Alice ? C’était aussi très agréable de travailler avec Alice. Elle est un peu plus âgée qu’Elle Fanning, mais elles sont rapidement devenues complices. Elles apprenaient l’une de l’autre, s’amusaient... Il y a eu beaucoup de rires. Alice a fait face à un défi très différent de celui d’Elle Fanning ; Ginger est un rôle qui éveille la compassion tandis que Rosa (interprétée par Alice Englert) est un personnage qui peut susciter des réactions négatives du public. Alice l’a abordé avec grâce, intelligence et subtilité. Elle l’a fait avec une sincérité et une maturité tout à fait stupéfiantes : comme si en l’espace de cinq semaines, elle avait mûri de quatre ou cinq ans.



Pourquoi choisir des acteurs non anglais pour jouer des personnages anglais ? Choisir des acteurs qui n’étaient pas anglais a curieusement donné une authenticité au film. Quand vous regardez des documentaires ou les actualités de l’époque, les Anglais sont différents de ceux d’aujourd’hui. N’importe quel acteur aurait dû travailler sa voix pour ne pas avoir l’air anachronique. Un acteur doit pouvoir interpréter un rôle quelle que soit son origine, il suffit de choisir les bons. Ca n’a rien à voir avec une histoire de passeport, mais plutôt avec l’inclination, la compétence et la résonance.

Quelle est votre approche de la répétition ? Il ne s’agit pas seulement de s’asseoir autour d’une table pour lire un scénario, même si cela fait aussi partie du processus. Il faut nouer une relation avec chacun des acteurs et trouver une langue commune permettant d’instaurer confiance et compréhension. Que faisons-nous dans ce film ? Pourquoi ? Il est important de répondre aux grandes questions avant le tournage, quand il en est encore temps. J’essaye d’être attentive à chaque stade de la préparation. J’assiste aux essayages, observant la réaction de chacun par rapport aux vêtements, aux couleurs, aux textures, à son propre reflet dans le miroir. J’apprends énormément des acteurs, qu’ils soient détendus et à l’aise, ou à l’inverse tendus, contractés. Je traque le moindre élément. Parfois une scène peut se débloquer grâce à un infime détail. Une lecture commune et minutieuse du scénario peut permettre de trouver un contexte, d’analyser les thèmes et s’assurer que tout est clair, compris, que tout a sa place. Avec de la chance, chaque acteur révélera ce dont il a besoin pour donner le meilleur de lui-même.

Pourriez-vous nous parler du style du tournage ? Il n’y a délibérément aucun formalisme dans le film, conformément à mon désir de le rendre aussi direct et accessible que possible. J’ai choisi Robbie Ryan comme directeur de la photographie, au regard de son précédent travail que j’ai beaucoup aimé et de ses qualités personnelles. Je voulais quelqu’un de rapide et à l’aise avec le matériel. Je voulais que la nature spontanée et flexible de notre collaboration lui


permette d’insuffler la vie au film. Ca s’est avéré être une expérience professionnelle joyeuse et vivante. Une grande partie du film a été tournée caméra au poing, avec pour seule contrainte celle de toujours adopter le point de vue de Ginger. Elle est en effet l’axe de l’histoire, comme l’axe visuel de chaque scène.

Et comment s’est passé le montage avec Anders Refn ? Ma relation avec lui a été combative et créative. Souvent, Anders répétait en riant la devise de Bergman disant que le travail du monteur est de préserver le film de son réalisateur. J’ai eu beaucoup de mal à lui prouver que j’étais capable de couper tout autant que lui. Il faut en effet savoir faire le deuil du scénario et de ses souvenirs du tournage. Nous avons eu des conversations passionnées à propos de certains choix. Nous avons façonné et refaçonné le film. Nous avons finalement réussi à nous mettre d’accord sur la façon de raconter l’histoire. C’était exaltant. Le montage est un moment magique.

Comment s’est passé le tournage à Londres ? J’ai adoré tourner à Londres. Nous avons fait la découverte d’une décharge, dans l’Est de Londres. Je voulais trouver un paysage urbain à l’abandon, comme dans mes souvenirs d’enfant. J’ai été ravie de trouver pour décor cette usine à gaz délabrée, avec ces enfants courant dans les décombres. Le directeur artistique, Carlos Conti, et moi-même, nous avons cherché à suggérer le Londres des années 60 – pas Londres tel qu’il était, mais plutôt ce monde où errent Ginger et Rosa, une ruelle, un ancien site bombardé où elles traînent et fument leurs premières cigarettes. Chacun de ces lieux essayent d’exprimer, de refléter ce que les deux adolescentes voient et ressentent.

Comment avez-vous choisi la musique ? La musique dans ce film est en réalité la bande sonore de la vie des personnages. Il n’y a aucun morceau au sens strict, juste la musique que ces individus écoutent en vinyle ou à la radio. J’ai choisi des chansons qui étaient au hit parade de l’époque (Cela va d’« Apache » par The Shadows, à « Take Five » par Dave Brubeck), mais aussi Miles Davies, Thelonious Monk, Sidney Bechet et Django Reinhardt.


Comment résumeriez-vous les thèmes du film ? Les thèmes du film sont l’amitié et la trahison, la liberté et la responsabilité, la politique de l’amour et l’amour de la politique. La façon dont nous sommes tous liés – consciemment ou pas – avec tout événement marquant du monde dans lequel nous vivons. Il s’agit également de choix moraux et éthiques et de la lutte de jeunes filles comme artistes et activistes naissantes.


ELLE FANNING & ALICE ENGLERT EN PARLENT...

ELLE FANNING : « Ginger & Rosa » ne sont qu’une seule et même personne, elles sont toujours ensemble. Ginger confie son âme à Rosa qui va la trahir... c’est ce qui va les séparer et qui est si dramatique. Quand j’ai commencé à lire le scénario, j’ai compris immédiatement le traumatisme vécu par les deux jeunes filles et à quel point cela devait être horrible. ALICE ENGLERT : Cette amitié particulière et fusionnelle n’a pas été facile à jouer. Je me souviens du moment où Sally nous a interrogées sur les pensées de nos personnages. Il nous fallait être honnêtes et parler sans détour de ce que nous pensions des personnages aux différents moments de l’histoire. EF : Les sentiments qui ne sont pas exprimés sont ici bien plus importants que les actions et les dialogues. C’est pour cela que Sally nous a prises à part avant les répétitions afin que nous puissions exprimer des choses que nous n’aurions pas osé exprimer devant les autres. Ca a été un bon moyen, pour l’une comme pour l’autre, d’apprendre à bien connaître nos personnages. AE : Je me souviens qu’à cet âge, j’étais paralysée par l’idée de la mort et de l’infinité de l’univers. Ginger et Rosa doivent vivre avec l’idée qu’elles peuvent mourir à tout instant. D’ailleurs, j’admire la façon dont elles le gèrent et leur façon de réagir. Je comprends Rosa. EF : Les deux amies se posent beaucoup de questions, sur la religion, sur l’avenir, quel genre de personne veulent-elles devenir, quelle sera leur place dans le monde, etc. C’est ensemble qu’elles cherchent des réponses, mais elles réalisent qu’elles ont des visions très différentes. Ce qui est nouveau car jusqu’à présent elles avaient exactement la même opinion. Elles sont effrayées de découvrir qu’en vieillissant, leurs opinions se mettent à différer. AE : Ce n’est pas tant qu’avant, elles pensaient toujours la même chose, c’est qu’à cet âge-là, tu réalises que tes parents ne sont pas des superhéros et que ces personnes qui étaient tes modèles, finalement, tu ne veux pas leur ressembler. « The Guardian », 17/04/12


QUAND LA GUERRE FROIDE RENCONTRE LA REVOLUTION SEXUELLE « Ginger & Rosa » s’ouvre sur l’explosion d’une bombe atomique, les images d’une ville dévastée : Hiroshima, en 1945. A l’autre bout du monde, Londres, la même année, deux enfants naissent. Puis, un saut temporel : Londres, octobre 1962. La radio diffuse les actualités… Nous sommes en pleine Crise des Missiles de Cuba. Sans doute les douze jours les plus dangereux que le monde ait jamais connus, la guerre nucléaire semble imminente. Les années d’après-guerre, période de transition souvent difficile entre austérité et abondance, génèrent l’espoir d’un monde meilleur et une volonté de reconstruction dépassant les clivages politiques et sociaux traditionnels. Cet espoir se teinte de pessimisme, voire de désespoir.

Dominée politiquement par la gestion des Conservateurs, l’époque est marquée culturellement par la révolte des intellectuels de gauche contre le conformisme ambiant (les angry young men, la campagne pour le désarmement nucléaire ou CND) et par l’émergence socioéconomique des classes d’âge nombreuses du baby boom. Cette période est véritablement une période-charnière. Carnaby street devient alors synonyme de contre-culture, de Marxisme et de mouvement anti-nucléaire. On lit Simone de Beauvoir et il pousse des ailes au féminisme.


LA REALISATRICE

SALLY POTTER Scénariste, réalisatrice, compositrice et actrice anglaise

Sally Potter a fait son premier film 8mm à l’âge de quatorze ans. « Ginger & Rosa » est le 7e long-métrage qu’elle écrit et réalise. Elle évolue dans la chorégraphie, la musique, l’art performance artistique et le film expérimental. 1992 - « Orlando » adaptation libre du roman de Virginia Woolf, avec Tilda Swinton, 2 fois nommée aux Oscars. 1996 - « La Leçon de tango » (« The Tango Lesson ») 2000 – « Les Larmes d’un homme » (« The Man Who Cried ») 2004 – « Yes » 2009 – « Rage » On connaît Sally Potter pour ses innovations formelles et ses prises de risques. Elle a dirigé notamment Julie Christie, Johnny Depp, Cate Blanchett, John Turturro, Steve Buscemi, Jude Law, Sam Neill, Joan Allen ou encore Judi Dench.



LES ACTEURS ELLE FANNING Actrice américaine, elle fait sa première apparition au cinéma dans le film « Sam, je suis Sam » (2001). En 2002, elle obtient son premier rôle dans « École Paternelle » avec Eddy Murphy. L’année d’après, c’est aux côtés de Kim Basinger qu’elle joue dans « Lignes de Vie ». À l’âge de 8 ans, elle donne la réplique à Brad Pitt et Cate Blanchett dans le film « Babel » (2006). La même année, c’est auprès de Denzel Washington qu’on la retrouve pour le film « Déjà Vu ». L’actrice tourne une nouvelle fois aux côtés de Brad Pitt et Cate Blanchett dans « L’Étrange Histoire de Benjamin Button » en 2008. Elle fait des apparitions dans de nombreuses séries comme « Les Experts : Miami » (2003), « Dr House » (2005) ou encore « Esprit Criminels » (2006). En 2010, elle est à l’affiche de « Somewhere » de Sofia Coppola, dans lequel elle tient le rôle principal. En 2011, elle joue dans « Super 8 », de Jeffrey Jacob Abrams. En 2012, elle joue dans « Twixt » de Francis Ford Coppola. A venir : 2013 – « Young Ones » de Jake Paltrow 2014 – « Maleficent » de Robert Stromberg

ALICE ENGLERT Fille de la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, Alice fait ses débuts en 2006, dans le court-métrage « The Water Diary » (segment du film « 8 ») réalisé par sa mère. En 2013, Alice obtient son premier rôle dans le thriller surnaturel, « Sublimes Créatures ».


ALESSANDRO NIVOLA Comédien, il entame une carrière au cinéma dès 1997 avec John Woo, dans « Volte/Face » ainsi qu’avec « Les Années rebelles » de Pat O’Connnor, aux côtés de Liv Tyler et Joaquin Phoenix. Il apparaît dans des films tant américains que britanniques, comme « I Want You » de Rachel Reisz, « Mansfield Park » (1999), une adaptation de Jane Austen, et « Peines d’amour perdues » (2000) de Kenneth Branagh, d’après Shakespeare. Alessandro Nivola est aussi à l’aise dan s les blockbusters comme « Jurassic Park III » (2001) ou « Goal! » (2005) et « Goal! 2 » (2006), que dans des films plus expérimentaux (« Time Code » (2000) de Mike Figgis et « Junebug » (2005) de Phil Morrison). En 2008, il montre une nouvelle fois la variété de ses choix artistiques dans deux films « Grace is Gone » de James Strouse, présenté à Cannes et un film d’épouvante, « The Eye ». Plus récemment, il joue aux côtés d’Audrey Tautou dans « Coco avant Chanel » (2009) et aux côtés de James Franco dans « Howl » de Rob Epstein (2010).

CHRISTINA HENDRICKS Christina décroche ses premiers rôles à la télévision. Elle doit sa célébrité à la série « Mad Men » où elle incarne Joan Holloway, la secrétaire d’une agence de publicité new-yorkaise des années 1960. Ce rôle lui vaudra plusieurs nominations et récompenses. Elle apparaît en 2011, dans « Mais comment font les femmes ? », « Detachment » et « Drive » et en 2012, dans « Struck ».



FICHE ARTISTIQUE Ginger Rosa Roland Natalie Mark Mark Two Anoushka Bella

Elle FANNING Alice ENGLERT Alessandro NIVOLA Christina HENDRICKS Timothy SPALL Olivier PLATT Jodhi MAY Annette BENING

FICHE TECHNIQUE Réalisation et scénario Sally POTTER Production Christopher SHEPPARD & Andrew LITVIN Photographie Robbie RYAN Direction artistique Carlos CONTI Costumes Holly WADDINGTON Montage Anders REFN


Support exploitation : DCP Stock copie et publicité Subradis – 5/9 quai des Grésillons – 92230 Gennevilliers Tél. :+33 1 47 33 72 53 – Fax : +33 1 47 33 36 28


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