RÉFLEXION 27 391
par Shawn Foster Crédit photo : Canva
Éthique et réfugiés «Article 14:1) Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays», nous indique la Déclaration universelle des droits de l’homme (1).
L’année 2018 marque un record mondial : 70,8 millions de réfugiés, peuton lire dans un rapport de l’Agence des Nations unies pour réfugiés. Il s’agit de 70,8 millions de personnes faisant face à une menace; adultes et enfants, forcés de s’exiler dans le but de pouvoir vivre une vie meilleure, exempts de peur et à l’abri de la persécution. Pensons notamment à la Saoudienne Rahaf Mohammed alQunun, qui a obtenu son statut de réfugiée par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, après avoir manifesté publiquement sa persécution. Nous voulons montrer que dès le moment où nous entrons en
contact avec l’Autre (2), nous avons la responsabilité éthique de remédier à sa situation. Pour ce faire, nous puiserons à l’éthique d’Emmanuel Levinas.
Le visage du réfugié Le réfugié, c’est d’abord l’Homme en tout Homme. Toutefois, avant d’acquérir le statut de réfugié, le demandeur d’asile fait appel à la compassion d’un pays où il souhaite entrer. CeluiSuite page 32