Classe presse 2018

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MARDI 22 MAI 2018

Classes presse 2018

Tous connectés Avec le Département, 503 collégiens de 4e et 3e de Loire-Atlantique

ont planché sur le thème des usages du numérique dans la vie quotidienne Les élèves de 4e du collège de la Coutancière à La Chapelle-sur-Erdre. Offert par votre journal. Cahier de Presse Océan du mardi 22 mai 2018. Ne peut être vendu séparément.

(Photo PO-O.Lanrivain)


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Presse Océan MARDI 22 MAI 2018

LES CLÉS Éducation aux médias

Le Département de LoireAtlantique accompagne les collégiens dans leur réussite éducative et dans leur ouverture au monde et à la citoyenneté. L’éducation aux médias et à l’information est au cœur du dispositif des Classes presse proposé par le Département aux collèges publics et privés de LoireAtlantique. Cette opération associe au conseil départemental, les quotidiens locaux, le centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (Clemi), l’Éducation nationale, l’Enseignement catholique. Cette année l’opération fête son douzième anniversaire.

Rencontres avec des journalistes

Les Classes presse permettent aux élèves des classes de Quatrième et de Troisième de découvrir le travail journalistique grâce à la lecture mais aussi à la rédaction d’articles ou à la réalisation d’interviews. Les collégiens ont aussi rencontré des professionnels des quotidiens Presse Océan et Ouest France.

LE CHIFFRE

6 400

C’est le nombre de collégiens qui, depuis la création de l’opération en 2006, ont eu l’occasion, au travers d’articles, de faire part de leur analyse sur différents thèmes tels que les solidarités, le développement durable, l’alimentation, le climat. Cette année, l’opération réunit 22 classes soit 503 élèves qui sont accompagnés par 44 professeurs et-ou documentalistes.

À NOTER Un supplément

Les articles des collégiens ont été sélectionnés par des journalistes qui ont parfois été amenés à modifier un titre ou à couper une partie du texte qui leur avait été soumis.

ENQUÊTE. Au collège Pierre-Norange de Saint-Nazaire

Les nouveaux doudous Les objets connectés sont-ils en train de remplacer les peluches dans les chambres des adolescents ?

À

quoi ressemble « une vie en mode connecté » pour les collégiens aujourd’hui ? L’analyse de leurs réponses met plusieurs points en lumière. Des chambres multiconnectées Dès la Sixième, les élèves disposent de multiples appareils connectés. Ordinateurs, tablettes, consoles de jeux et bien sûr smartphones équipent l’écrasante majorité de leurs chambres. Ils sont ainsi 97 % à en posséder au moins un et encore 35 % à en avoir trois ou quatre à leur chevet. Vers un déficit de sommeil «S’ils ne devaient en conserver qu’un» ce serait celui-là. Même s’ils l’envisagent difficilement, les jeunes se disent prêts à renoncer à tous les appareils connectés dans leur chambre… À condition qu’on leur laisse leur téléphone ! Les réponses à cette question sont encore partagées en sixième : 20 % préféreraient garder leur console, 12 % l’ordinateur et 10 % la tablette. Elles sont quasiment unanimes en Troisième. Se séparer de son

LES LAURÉATS Pierre-Norange de Saint-Nazaire pour « Les nouveaux doudous numériques » p.2 Rosa-Parks de Nantes pour « La « vida » connectée des jeunes Espagnols » p.2 La Coutancière de La Chapelle-sur-Erdre pour « La technologie côté seniors » p.3 Saint-Joseph de Derval pour « Le collège rural entre dans l’ère numérique » p.3 Saint-Joseph-du-Loquidy de Nantes pour « L’informatique au service des secours » p.3

REPÈRE Cérémonie le 8 juin

La remise des prix aura lieu le vendredi 8 juin dans l’hémicycle de l’hôtel du Département. Cette année, elle sera accompagnée par les membres de la Lina (la ligue improvisation Nantes Atlantique) (photo) qui proposeront un temps d’improvisation très original. Aujourd’hui, les chambres sont multiconnectées. Ph collège Pierre-Norange

téléphone dans la chambre est impossible pour 80 % d’entre eux. Pourquoi ? Pour pouvoir envoyer des messages ! Des dizaines chaque jour pour 56 % des élèves interrogés. Parfois des centaines (21 % des réponses). Et pour pouvoir y arriver, il faut commencer tôt et finir tard ! Le téléphone est donc

là, dans le lit, consulté dès le réveil. Il y est encore le soir pour lire ou envoyer un dernier message avant de dormir. Mais smartphone et sommeil ne font pas bon ménage. La faute à la lumière bleue qu’il émet, à la stimulation du cerveau qu’il induit. 4e Segpa. Collège Pierre-Norange, Saint-Nazaire

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„ EUROPE. Les Nantais de Rosa-Park ont comparé les habitudes numériques

La « vida » connectée des jeunes Espagnols

L

e collège Rosa-Parks à Nantes se reconnaît à son portail vert foncé. Ses élèves viennent de deux quartiers : les Dervallières et le Breil. Nous sommes les élèves de Quatrième 2, huit filles et douze garçons. Site espagnol Nous avons entre treize et quinze ans et nous participons à un projet «ma vie en mode connecté», associant le français et l’espagnol avec Mme Benoid, Mme Nuñez et Mme Mortier.

Nous avons commencé par découvrir le site pantallas amigas qui parlait des fréquences auxquelles les Espagnols utilisent les réseaux sociaux. Nous avons alors demandé à des collégiens de

Monóvar (est du pays) quelles étaient leurs utilisations des écrans. Le collège espagnol s’appelle IES Enric-Valor, les élèves y apprennent surtout l’anglais et certains ont choisi le fran-

çais en option. Le groupe qui nous a répondu est composé de 28 élèves dont 1/3 de garçons et 2/3 de filles. Ils ont entre quatorze et quinze ans. La classe de 4e 2. Collège Rosa-Parks, Nantes

Des pratiques différentes Usages proches. Nous nous connectons plus

souvent aux réseaux sociaux que nos camarades de Monóvar (85 % -57 %). En revanche, les deux classes utilisent leur téléphone surtout pour regarder des vidéos (85 % pour les deux). Nous nous appelons moins que nos voisins européens (55 %-75 %). Nous utilisons plus les téléphones

portables pour jouer que les Espagnols (50 %-35 %). 10 % des élèves français ne se connectent jamais alors que les élèves espagnols ne sont que 3 % à ne pas le faire. Les jeunes Espagnols utilisent Snapchat, Instagram comme nous, mais il semble qu’ils se connectent plus à Facebook et à Whatsapp que nous.


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IntervIew. Des arrière-grands-parents livrent leur point de vue

La technologie côté seniors Paul et Jacqueline Blanchard sont âgés de 93 et 95 ans. Ces Nantais racontent leur découverte de l’informatique. Question : quels sont les objets technologiques que vous utilisez au quotidien ? Paul et Jacqueline : Nous utilisons principalement la télévision et le téléphone fixe qui nous sert aussi à ouvrir la porte du hall de notre immeuble. Parfois nous nous connectons sur Internet avec notre ordinateur, mais nous ne possédons pas de téléphone portable. Que pensez-vous des objets connectés qui assistent les personnes âgées dans leur quotidien ?

Paul : « C’est très variable, certains sont utiles et d’autres le sont moins. » Jacqueline : « Oui, une simple montre qui prévient les proches en cas de chute est suffisante. » Quelles sont les avancées technologiques qui vous ont le plus marqués ? Paul : « La voiture, l’apparition du téléphone d’abord chez les commerçants puis en cabine. Plus récemment le téléphone portable m’a grandement impressionné. Je pense que c’est devenu indispensable dans la société de nos jours. » Jacqueline : « Pour ma part, c’est la télévision, qui nous a permis de vivre de grands moments comme le premier pas de l’homme sur la Lune. » Collège La Coutancière. La Chapelle-sur-erdre

Éclairage. Contrairement à 80 % des seniors adeptes des nouPaul et Jacqueline Blanchard sont mariés depuis 73 ans. Photo collège La Coutancière

„ DervaL. Les élèves témoignent de leurs pratiques numériques

Le collège rural entre dans l’ère numérique Quels sont les changements survenus dans les établissements ruraux avec l’arrivée des outils numériques ?

À

Derval, malgré les écueils techniques, le collège engage sa révolution. Professeurs, parents et élèves suivent le mouvement. Le Plan Numérique pour l’Éducation lancé en mai 2015 avec un site Internet entièrement dédié promeut le numérique comme la solution à de nombreux problèmes scolaires. Le recours aux nouvelles technologies permettrait d’apprendre autrement en redonnant aux élèves le goût du travail, en réveillant leur motivation et en favorisant leur concentra-

tion. Il faciliterait également l’insertion professionnelle des élèves et l’implication des familles dans la scolarité de leurs enfants. Une vision clairement positive. Mais qu’en est-il réellement à Derval ? Des matériels utiles mais faillibles Une enquête effectuée au sein du collège auprès des élèves et professeurs a mis en lumière le fait que la plupart des personnes utilisent le téléphone et les ordinateurs pour travailler à la maison. Au sein du collège, l’ordinateur reste le matériel privilégié mais les vidéoprojecteurs sont également plébiscités. Toutefois, des soucis techniques récurrents

L’informatique alliée des secours

Les pompiers du département interviennent grâce aux personnels réunis sur un site où l’informatique est incontournable. Huit heures. Les 280 agents arrivent sur le site de Gesvrine pour rejoindre le bâtiment principal du SDIS 44. Avant d’y pénétrer, chaque employé présente une carte électronique qui permet d’ouvrir le grand portail vert. Ce sésame contient toutes les données électroniques nécessaires au travail des agents et ne les quittera pas de la journée. Photocopieuse, fax, scanner, paiement des repas, réservations de véhicules : tout se fait grâce à ce badge. « Sans ordinateur, il serait beaucoup plus difficile de partager les dossiers, de traiter les factures ou de suivre les commandes de matériel par exemple », explique une employée. tranSverSaLIté De L’InformatIon

Attachés à leurs habitudes velles technologies, ils n’ont pas l’envie de se prendre au jeu de cette technologie complexe, et sont plutôt attachés à leurs habitudes.

FoCus

agacent parfois les utilisateurs. Enseigner avec vigilance Acteurs essentiels de cette révolution, les professeurs estiment que le numérique facilite la préparation des cours (66,7 %) mais leur prend aussi beaucoup de temps (50 %). En effet, 72,2 % des personnes interrogées travaillent plus de deux heures par jour avec des outils numériques. Néanmoins, la plupart des enseignants apprécient les bénéfices et sentent les élèves plus impliqués plus impliqués (82,4 %). Donc, s’ils relèvent que son utilisation permet de renforcer les compétences des jeunes, ils veillent également

au développement d’un esprit critique et citoyen nécessaire chez les collégiens. Parents dans le mouvement Enthousiastes, les élèves n’attribuent pas les mêmes vertus au numérique selon les âges : 50 % des élèves de Troisième plébiscitent l’interactivité, 57,9 % des Quatrième se sentent plus motivés et les plus jeunes apprécient le développement à 43 %. Enfin, les parents accompagnent et comprennent la nécessité de cette évolution dans l’éducation. Ainsi, la révolution numérique dans l’éducation semble bien en marche dans les campagnes.

Tous les services sont connectés pour assurer la transversalité de l’information. « Je passe 90 % de mon temps sur un PC ! », précise notre interlocutrice. La plupart de ses tâches nécessitent d’être ultra-connecté : sur des logiciels, sur internet, mais aussi sur le réseau interne. Un outil clé qui permet de communiquer les informations essentielles à l’ensemble des personnels répartis sur le département. Avant de quitter son poste, chaque agent reprend son badge. Il peut regagner sa voiture et franchir le portail vert. Collège Lycée Le Loquidy, nantes, 4e C, Louise roussel et Geneviève trochu.

Classe de 4e B. Collège Saint-Joseph, Derval

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SonDaGe. Au collège Louise-Michel de Paimbœuf

outil e-lyco presto : informés en un clic

Chaque soir Mathéo vérifie son emploi du temps en se connectant sur le portail E-lyco. Un prof absent ? Les élèves sont avertis instantanément ! E-lyco dont le nom signifie espace lycée collège est apparu en 2011. C’est un site utilisé par tous les collèges et lycées des Pays de la Loire. Il a été financé par la Région et créé par l’entreprise Cosmos. Sébastien Becu (photo), responsable d’E-lyco au sein du lycée professionnel JeanJacques-Audubon explique : « J’ai en charge de mettre en ligne les informations de l’établissement. Le site dispose de plusieurs catégories dont l’espace professeurs, celui des parents et des élèves. » E-lyco offre aux professeurs une gestion automatisée d’un certain nombre de tâches : l’appel, les devoirs, les bulletins, les classeurs pédagogiques SéCurIté

« E-lyco nécessite de sécuriser les informations personnelles via des identifiants et mots de passe propres à chaque utilisateur » rapporte Sébastien Becu. Ce site est tellement pratique qu’il peut être victime de son succès ! « Si trop d’utilisateurs se connectent en même temps, le site risque de saturer », souligne Sébastien Becu. Jamel Baha, melvin Bourdeau, adam Hasvataj. 3e PfP2. Lycée professionnel Jean-Jacques-audubon, Couëron.

addiction à dompter

Les élèves de 4e ont changé leurs habitudes devant les écrans. ph collège Paimbœuf

93 élèves de 4e ont participé à un sondage sur les réseaux sociaux et sur le temps qu’ils y passent.

∫ 88,5 % C’est le pourcentage d’élèves de 4e qui se connectent plus d’une heure par jour sur les réseaux sociaux. Séréna et Enzo passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux car « Ça fait passer le temps ». Lola dit quant à elle que « Ça fait passer l’ennui ».

∫ 52 %

C’est le pourcentage d’élèves de 4e du collège qui trouvent que le temps qu’ils passent sur les réseaux sociaux « est correct ».

∫ Plus de 60 %

C’est le pourcentage d’élèves

qui préfèrent Instagram et Snapchat. Nina et Fannie « aiment les filtres et faire des flammes ». Arthur « aime regarder les stories ».

∫ 70 %

C’est le pourcentage de collégiens interrogés qui se connectent principalement pour regarder des photos, des vidéos et écrire des commentaires. Mélissa explique qu’elle va « voir si sa famille a publié quelque chose et voir l’actualité ». Killian, quant à lui, dit « ça me plaît de voir ce que mes ami(e) s et ma famille publient ». Axel explique : « Je rigole devant les commentaires ».

∫ 83 %

∫ 88,5 % Des élèves interrogés vont sur les réseaux sociaux principalement à la maison. Élodie se connecte de chez elle « parce qu’il y a la wi-fi ».

∫ 12,61 %

C’est le pourcentage d’élèves interrogés qui vont sur les réseaux sociaux au collège alors que l’usage du téléphone est interdit. Certains nous ont confiés « J’ai trop envie de savoir ce qu’il se passe ! », « je me cache et je me connecte vite fait pour voir ! ». thomas andréo, axel Bourgaud, margot Chevalier, mélissa Coupé, antoine Dousset, Benjamin mezières, Jade vivier. 4e a. Collège Louise-michel, Paimbœuf

Vont sur les réseaux sociaux depuis leur téléphone.

LeCture. Au collège Pierre-de-Coubertin de Legé

Liseuses : quand les écrans ont du caractère

L

es liseuses ont été imaginées en 1992-1993 mais commercialisées en 2008. Selon le site IDBOOKS, en 2018, il y a plus de 10 millions de Français qui lisent des livres numériques.

Photo lycée Jean-Jacques-Audubon

Avantages et inconvénients « Pour ma part, je l’utilise depuis 4 ans », affirme David Leray professeur de français. Les bienfaits d’une liseuse

tiennent dans le gain de place par rapport à un livre. « Quand je suis en voyage en moto la liseuse me permet d’emmener tous les livres que je souhaite », certifie MarieChristine Durfort, documentaliste au collège. Ce support de lecture a aussi quelques inconvénients, « La batterie tient longtemps mais il n’y a pas le plaisir de toucher et de tourner les pages », témoigne

ExpériEnCE Dur ! un mois sans Youtube

Nathan (photo), 12 ans, est au collège Victor Hugo à Nantes en classe de sixième. Il a un téléphone portable depuis 6 mois. Sur les réseaux sociaux, Nathan regarde des images de mangas et des jeux vidéo sur Youtube où il y passe beaucoup de temps. Chaque jour, ce collégien utilise son téléphone portable pour regarder Instagram (10 minutes) et Youtube (jusqu’à 1 heure). Ses parents lui demandent de ne mettre ni photos ni vidéos de leur famille sur les réseaux sociaux. Comme sa mère se plaignait qu’il regardait trop les réseaux sociaux, Nathan a décidé d’arrêter Youtube pendant un mois. Que regardais-tu ? « Je regardais des vidéos de mes youtubeurs préférés Kirbendo et Laupok. Ils font des vidéos pour parler des bugs des jeux vidéo, ils testent des jeux vidéo et des nouvelles consoles. » Cela t-a manqué ? « Oui, à partir de la troisième semaine. J’ai joué à des jeux vidéo avec mon père pour m’occuper et j’ai regardé mon compte Instagram. » Qu’as-tu ressenti ? « Je me suis ennuyé car je voulais regarder les nouvelles vidéos de mon youtubeur préféré. » Est-ce que c’était difficile comme expérience ? « Oui. Au début, je n’y pensais pas trop mais à partir de la troisième semaine, c’était difficile. » Serais-tu prêt à recommencer ? « Non, c’est trop long un mois. » thomas Giovanni 6e ulis, Samuel moyon 4e ulis, mariétou touré 6e ulis. Collège victorHugo, nantes

Tiffany, une élève de 4e. Contre vents et marées, le livre tient toujours une bonne place dans les pratiques de lecture au collège. Pendant le Quartier Livres, notre quart d’heure de lecture silencieuse obligatoire, le livre est utilisé par les 300 élèves et professeurs du collège. Julia Penaud, tiffany Chetaneau, andrew Gourmaud. 4e a. Collège Pierre-de-Coubertin. Legé

Photo collège Victor-Hugo


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soCiété Stop au cyberharcèlement

Entretien avec Arnaud Félin (photo), gendarme à la brigade de Nantes sur le cyberharcèlement. Y a-t-il des personnes qui viennent à la gendarmerie porter plainte pour des problèmes sur les réseaux sociaux ? Arnaud Félin : « Ces cas sont traités depuis 2014. Il y a au moins 3 ou 4 plaintes par mois. Notre pratique professionnelle a changé depuis que les gens portent plainte pour ce genre de choses, ça nous prend plus de temps à cause du nombre important d’auditions. N’importe qui peut être victime de harcèlement. Un élève sur 10 se dit harcelé. Beaucoup de problèmes proviennent de Snapchat et Instagram ». Est-ce que les sanctions sont différentes entre les 2 sortes de harcèlement ? « Le cyberharcèlement est beaucoup plus puni devant les tribunaux que le harcèlement classique. Il peut être puni jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000,00 € d’amende » Quels conseils aimeriezvous donner aux adolescents et à leurs parents ? « On peut conseiller de sauvegarder sa vie privée, ne pas répondre aux insultes, ne pas partager des vidéos ou photos dues à un harcèlement, si vous êtes un témoin, garder des traces de discussions entre le harceleur et la victime, signaler le compte qui harcèle et parler à quelqu’un de ce qui se passe ». angela Charrier, maria Benoist, Léa vassard, classe de 4e 3. Collège rosa-Parks à Clisson

Ph Collège Rosa-Parks

Classes presse anaLYSe. Un vendeur nazairien décrypte le marché du jeu

« Sport électronique » Antony, 22 ans, vendeur apprenti au magasin de jeux vidéo Mega Games à SaintNazaire présente les tendances du marché. Question : combien de jeux vendez-vous en une journée ? Antony : « Cela dépend des jours, les clients viennent pour acheter des jeux, des consoles ou des téléphones. Des fois, je peux vendre 100 fois le même jeu dans la même journée lorsqu’il vient de sortir. » Quel jeu est le plus vendu dans votre magasin ? « C’est GTA 5 (Grand Theft Auto V), il offre une liberté ultime. Mais il y a une limite d’âge pour y jouer car son contenu est très violent. Le principe du jeu est d’être un bandit, mais on peut aussi y jouer pour explorer et jouer aux voitures. » Quel âge ont vos clients en moyenne ? « Je vois plus de trentenaires et de moins en moins de jeunes qui semblent être plus intéressés par la téléphonie et les tablettes comme supports, pour leurs jeux gratuits. »

révolution dans les champs

En France, les agriculteurs sont influencés par les nouvelles technologies. Environ 65 % des agriculteurs français les utilisent. C’est une aide pour l’agriculture et les élevages, il est plus facile de s’occuper de ses cultures (capteurs pour serres ou cultures hydroponiques ; systèmes d’irrigations…) et de son bétail (alimentation des animaux ; collier traceur GPS pour bovins…). réDuIre L’emPreInte éCoLoGIque

Antony vend des jeux vidéo à Saint-Nazaire. Photo collège Jean-Moulin

Qu’est-ce qu’ils viennent faire ? « Ils viennent surtout revendre et échanger leurs jeux. Ici, un jeu revient souvent en magasin au bout d’un mois en moyenne. » À votre avis, sur 10 ans, comment ont évolué les jeux ? « Ils ont bien évolué, tout le monde joue, même les parents. Les grands jeux populaires sortent moins vite car ils demandent plus de deux ans de créations, alors que les premiers jeux sortaient

au bout de quelques semaines. Si bien que le marché de l’occasion est devenu très important. » Comment voyez-vous l’évolution des jeux et de votre magasin plus tard ? « Les jeux seront dématérialisés, sauf les vieux jeux. Le magasin évoluera peut-être comme un antiquaire. Et les jeux vidéo seront peut-être plus considérés comme du sport électronique ! » anaïs, Laurie, rémy. Classe de 3e workshop. Collège Jean-moulin, Saint-nazaire

enquête. La vague numérique touche les parcs et jardins

Conquérir de nouveaux espaces L

es espaces verts laissent le numérique s’inviter parmi les plantes. Vont-ils à leur tour devenir des lieux connectés ? À Nantes, le Jardin des plantes offre un bon terreau d’expérimentation, même si promeneurs et professionnels ne partagent pas tous le même avis. « La nature occupe une très grande place dans l’urbanisme la ville de Nantes » estime un responsable de l’entretien des massifs. « Pour le moment il n’y a pas de plan du numérique à pro-

agriCulturE

prement parler mais ça se développe déjà », ajoute-t-il. En effet, à propos de l’ajout de matériel connecté (bornes wi-fi, points de recharge solaire pour smartphones) : « Il y a déjà du wi-fi dans le parc, concernant le reste, ce n’est pas encore pris en compte », explique un membre du SEVE. Mais un promeneur nuance : « Le parc est un lieu tranquille, nous ne devons pas utiliser le téléphone portable pour des endroits comme ceux-ci, » Un habitant de Barcelone en

voyage à Nantes se montre plus enthousiaste : « Les bornes wi-fi sont une très bonne idée notamment pour les étrangers, pour découvrir l’originalité du lieu dans la langue qu’ils souhaitent. » Et il ajoute : « Ce serait une très bonne idée d’installer des QR codes pour connaître les variétés de plantes, dans différentes langues ».

L’agriculture est responsable de 30 % des émissions de CO2 dans le monde. Les objets connectés dans l’agriculture permettent de réduire ces émissions et l’utilisation d’engrais, produits phytosanitaires sont limités (pas d’utilisation de pétrole). L’empreinte écologique est ainsi réduite. Certains agriculteurs n’ont pas les moyens de se procurer ces objets connectés car le budget est assez élevé. Un agriculteur d’Héric témoigne : « Je ne peux pas me permettre d’acheter le matériel nécessaire existant de nos jours, je n’en ai pas les moyens ». La façon de faire ne sera pas la même, le résultat obtenu grâce aux objets connectés sera différent d’une agriculture traditionnelle (sans objets connectés ou très peu). Malgré certains inconvénients, les objets connectés restent une aide pour les agriculteurs. Lola J. et mélanie r., classe de 4e D Collège de Ligné

roman nozay, tom villeneuve, emma Gastineau, Paul Sigoignet, émile Duplais. 3e a, collège du Bon Conseil, nantes Ph collège Ligné


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sondagE Jamais sans leur portable

Imaginez un week-end sans connexion. Impossible pour un ado sur quatre. C’est le résultat d’un sondage réalisé par les 4e A du collège Raymond-Queneau de Machecoul, auprès d’adolescents âgés de 11 à 16 ans.

réaLIté vIrtueLLe. Une exposition peu ordinaire

L’autre côté du miroir

PerPétueLLement ConneCtéS

Les adolescents définissent « une vie en mode connectée » comme le fait de rester sur leur téléphone portable ou leur PC, pour parler avec leurs amis. Ces derniers passent entre 0 et 6 heures connectés durant leur week-end. Pour se connecter, ils utilisent principalement les portables et les ordinateurs. Ils se connectent essentiellement sur Youtube, Instagram, Snapchat. Les jeux vidéo en réseaux représentent également une grosse partie de leur temps de connexion. Les jeux les plus pratiqués sont Fortnite, GTA, Call of Duty. Un quart des élèves interrogés disent tout de même ne pas pouvoir se passer de connexion durant leur week-end SanS ConnexIon : que font LeS aDoLeSCentS ?

Plus d’un quart des jeunes avouent pouvoir se passer d’objets connectés durant leur week-end, mais pas plus de 6 heures. Lors de ces moments sans connexion, ils font surtout des sorties entre amis, et pratiquent des activités sportives. Pour autant, les collégiens interrogés avouent être capables de ne pas utiliser les objets électroniques, entre 18 et 24 heures uniquement, si cela ne se reproduit pas trop souvent dans l’année. Classe de 4e Segpa. Collège de machecoul

Ph collège de Machecoul

Les élèves lors de la visite de l’exposition en réalité virtuelle. Photo collège Noé Lambert

Alberto Manguel et Robert Lepage invitaient à visiter dix des bibliothèques les plus extraordinaires du monde.

∫ Le casque vr 3D 360°

Le casque de réalité virtuelle est un appareil révolutionnaire qui immerge celui qui le porte dans un lieu et/ou une situation animée. Coordonné avec les mouvements de la tête, c’est probablement un des objets les plus importants dans le futur. L’écran de ces casques est constitué d’un téléphone. Des sièges pivotants complétaient ce dispositif. Grâce

à Quitaine Schirr-Bonnans, attachée aux relations publiques, nous apprenons que l’exposition est interdite aux personnes de moins 13 ans à cause du phénomène de désorientation.

∫ L’exposition nantaise

L’exposition canadienne a été présentée au Lieu Unique pendant 5 mois. Alberto Manguel, et Robert Lepage (directeur de l’exposition) invitent à visiter différentes bibliothèques. Nous voyageons dans une dizaine de ces endroits uniques qui se distinguent des uns des autres. Alberto Manguel,

directeur de bibliothèques nationales et du Festival Atlantide à Nantes, commente l’intégralité de l’exposition. D’origine Israélienne et installé longuement à Nantes, il est également critique littéraire et traducteur de livres. C’est par rapport à son histoire personnelle qu’Alberto Manguel a décidé de présenter son exposition au public nantais. L’exposition sera installée en Argentine et en Russie prochainement. a.Sougaipova, m.Gratton, D. fernandez et a.Lefort. 4e. Collège noé Lambert, nantes

InéDIt. Un lieu nantais propose une expérience insolite

un casque qui modifie la réalité L

a réalité virtuelle (VR) a été créée en 1962 par Morton Heilig, cette invention, qui se nomme le Sensorama permettait aux visionneurs d’être immergés dans une vidéo (sièges qui vibrent, vidéos en 3D). Mais la VR a changé au fil du temps et a commencé à se diriger du côté des jeux vidéo pour une immersion à 360° encore plus forte avec de nouveaux casques. Étant donné que la VR n’est pas accessible à tout le

monde (coût moyen d’un équipement : 2 500 €), des lieux ont été créés pour le grand public. Parmi eux : L’Hypercube à Nantes dans le quartier Graslin. PierreAntoine Latinier, l’un des fondateurs du lieu, le présente : « C’est un lieu de loisir, il y a des simulateurs de mouvements, des cinémas dynamiques ». L’idée de créer ce lieu, avec ses associés, leur est venue en regardant des vidéos sur Youtube. Pierre-Antoine Latinier es-

time que dans le futur la VR « va dépasser le stade de jeu vidéo et va se diriger du côté des formations : simulation d’intervention policière, simulation d’opération etc.… » Le futur de la VR est certainement du côté scolaire. Les dispositifs de simulation permettront d’apprendre et de se perfectionner.

résEau Les amis virtuels

Marny, qui entretient des relations d’amitiés par le biais de conversations sur Internet a répondu aux questions de ses camarades. Comment fais-tu pour te faire des amis sur Internet ? Marny : « En partageant leurs goûts et leurs passions. On fait aussi des rencontres inattendues grâce à nos connaissances. » Comment peux-tu être sûre que ce n’est pas dangereux ? « Je me méfie toujours de mes rencontres. On peut se rendre compte de la vraie nature de la personne avec sa façon de parler, si la personne ne veut jamais montrer sa tête par exemple en appels on peut se méfier. Je vérifie toujours en regardant le contenu du compte de la personne si c’est quelqu’un d’approprié. » Cela a-t-il des influences sur la vie réelle ? « Tu peux t’ouvrir à des personnes comme tu peux te renfermer sur toi-même. » Comment peux-tu considérer ces personnes comme tes amis alors que tu ne les as jamais vues ? « C’est un peu comme dans la vie réelle : tu apprends à les connaître, tu crées des liens, tu commences à montrer ta tête et tu finis par l’appeler et créer plus de liens et une amitié prend vie. J’ai tissé une véritable amitié avec une jeune fille de mon âge qui vit en Normandie. » As-tu les mêmes relations avec tes amis virtuels qu’avec tes amis réels ? « Si je les connaissais dans la vraie vie je m’entendrais sûrement comme avec mes amis réels mais il est vrai que comme j’ai plus de points communs avec mes amis virtuels qu’avec mes amis réels, je m’entends mieux avec eux et j’aime vraiment leur parler chaque jour ». Pourrais-tu arrêter de leur parler ? « Je suis plus à l’aise car je suis derrière un écran. Je ne pourrais pas arrêter de leur parler car ça reste des amis ». marny Bardoux, Kylian Grimaud,

Jean-Léon Blanchard, tristan ferey

Lana mauro, elisa Clermont. 4e

et oscar Jourdan-Dugast.

C. Collège Le Galinet, Blain

Collège Chantenay, nantes


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Les collégien·ne·s

N° 2 • MAI 2018

C IA U X R É S E A UuXfSaO x u a m is

Gérald Fleury Illustration : ©

v r a is o

En libre-service dans tous les collèges du département sioox.loire-atlantique.fr

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AUX CL IC HÉ S

l’info EN MO D E ADO

Un magazine du Département


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témoIGnaGe. La lycéenne diabétique contrôle plus facilement sa glycémie

un traitement au plus près Luana collégienne à La Baule, vit mieux sa maladie depuis qu’elle est connectée à un nouveau boîtier.

S

Elle a suivi une formation pour mieux connaître la maladie Au début de cette maladie, elle devait se faire une piqûre d’insuline dès qu’elle était en hyperglycémie. Depuis qu’elle est entrée en 4e, les progrès technologiques lui ont permis d’avoir un nouvel appareil : un boîtier posé sur son bras est connecté et lui envoie la dose d’insuline nécessaire grâce à une télécommande.« Avec les nouveaux boîtiers, je vis bien, je peux même aller dans l’eau avec ! », souligne-t-elle. Ce nouvel appareil est moins encombrant, plus discret, Luana peut le garder sous la douche ou à la piscine et il permet aussi de scanner son taux de glycémie sans avoir

Les multiples dangers des jeux vidéo

pour une surveillance et pour ajuster son alimentation. Toutes les informations sont enregistrées dans le boîtier et les différents intervenants peuvent vérifier. Un inconvénient toutefois, « le capteur ça fait mal quand on le pose », ajoute Luana. Il doit être changé toutes les deux semaines mais cela se fait chez elle.

colarisée au collège Éric-Tabarly en 3 e, Luana a 15 ans et habite Saint-André-desEaux. Elle a découvert sa maladie, le diabète de type 1, à l’âge de 7 ans. « Avant quand j’étais plus jeune, je n’acceptais pas d’être diabétique, beaucoup de personnes se moquaient », explique Luana.

« Avant, je me piquais le doigt pour connaître ma glycémie ; maintenant, je n’ai plus qu’à cliquer sur un bouton ».

à se piquer les doigts car le résultat de la glycémie s’affiche directement sur l’écran qu’elle passe devant le boîtier. « Je peux manger plus facilement ce que je veux

aussi », précise Luana. Elle n’a presque plus besoin de se déplacer à l’hôpital. Un suivi infirmier tous les 3 mois suffit. Elle doit voir son médecin traitant tous les 6 mois

Toujours connectée L’adolescente a été formée sur sa maladie. Elle a appris tout en une heure et ses parents ont été formés sur une semaine à l’hôpital de Saint-Nazaire. Peu d’élèves de cette classe savaient que Luana était malade. « Avant que Luana vienne en parler à la classe, je ne savais pas ce qu’était le diabète. Mon regard a changé d’autant plus qu’avant son boîtier connecté elle avait des fils qui dépassaient de son pull et maintenant on ne voit plus rien », avoue Estelle, élève en classe de 4e du collège. Luana est aujourd’hui une adolescente presque comme les autres. Elle vient d’effectuer un voyage scolaire dans la ville de Rome. Quoi qu’il arrive et où qu’elle soit, elle reste connectée à son appareil.

rEpèrEs Le diabète de type 1, celui dont souffre Luana, est dit « insulino-dépendant ».

HanDICaP. Quand les nouvelles technologies permettent de mieux vivre

Des appareils qui sont « d’une grande aide » Émeric, 11 ans est malentendant. Il utilise des outils connectés pour faciliter son quotidien.

C

e matin, pour Émeric il est huit heures et son alarme spéciale adaptée à son défaut d’audition est là pour le réveiller : elle amplifie le son et s’accompagne d’un vibreur sous l’oreiller : « Je n’aurai pas pu me réveiller sans mon réveil spécialisé » affirme-t-il. Ses parents témoignent : « Il peut

se réveiller seul comme tout le monde ». Il met ses appareils auditifs puis ses lunettes qui lui « permettent de bien entendre et de bien voir ». Les parents d’Émeric insistent : « les appareils auditifs lui sont d’une grande aide, Émeric n’est pas différent, nous n’avons pas besoin de crier, il entend comme ses frères et sœurs ». Ordinateur dans le cartable Il se prépare pour l’école et pend son sac avec son ordi-

nateur sur lequel sont installés des logiciels comme Dragon, Dysvocale… qu’il utilise toute la journée. Émeric s’exprime : « l’ordinateur me permet de travailler plus facilement et de faire mes devoirs ». Ses parents expliquent : « sans ces logiciels il aurait beaucoup de mal à travailler tout seul ». Le voilà à l’école équipé pour étudier comme ses camarades. Il bénéficie aussi d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour l’accompagner dans sa

santé

Si un enfant joue longtemps à des jeux vidéo, il ne pratique pas d’activité physique. Récemment, des fabricants de jeux vidéo ont rendu certains jeux davantage interactifs. Mais, cela ne remplace toujours pas les bienfaits de vraies actions comme : courir, sauter… Les jeux vidéo peuvent conduire l’enfant à commettre des actes violents à l’encontre de ses proches. aDDICtIon

Le risque est aussi l’addiction durable. Ça arrive plus facilement et plus rapidement qu’on ne le croit. La jeune génération passe toujours plus de temps immergée dans ce monde virtuel et ce n’est visiblement pas sans conséquence. Nous avons interrogé, Antoine, 14 ans, accro aux jeux vidéo depuis 5 ans. Il joue plusieurs heures sur ses consoles ou sa tablette. Il sait que sa vue peut baisser à cause des longues heures passées devant les écrans mais il joue quand même, il ne s’arrête seulement que pour manger. Des jeux violents comme GTA peuvent rendre les joueurs dangereux. Ainsi, une mère a tué son fils après avoir joué à Farmville. Un autre joueur pensait vivre dans GTA et a assassiné le chauffeur de taxi. Tout cela est choquant. Comment faire pour arrêter cette addiction dans le futur ? tristan Soudy, Logan eon, théo monchanin. 4e Segpa. Collège Sainte-thérèse, Saint-nazaire

scolarité et son professeur utilise un micro pour qu’Émeric entende mieux pendant la classe. S’il existe des logiciels et matériels adaptés à chaque type de handicap, il ne faut pas oublier qu’ils ont un coût financier. Ce qui les rend parfois difficilement accessibles et des obstacles rendent ces aides difficiles à obtenir. Carla Houssais, orlane Houssais, Louna Pajot. 4e e. Collège Jeanmermoz, nozay Photo collège Sainte-Thérèse


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