Projet DIRECTS

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Jean-Pierre Viguié

DIRECTS UNE SAISON SUR LES QUAIS AVEC THALASSA





DIRECTS



Jean-Pierre Viguiテゥ

DIRECTS Une saison sur les quais avec Thalassa

Bテセテコ e d i t i o n


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vendredi 13 avril 12 h 05


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Père Michel Jaouen, vendredi 9 septembre 20 h 23


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vendredi 7 avril 15 h 51


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jeudi 18 mai 18 h 17


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vendredi 13 avril 22 h 24


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vendredi 18 mai 21 h 46


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vendredi 15 juin 21 h 11


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vendredi 8 juin 18 h 16


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une saison sur les quais avec thalassa Jean-Pierre ViguiĂŠ


U

ne équipe de tournage sur la route, c’est

Je pressentais que je pourrais capter quelque chose

Avec les câbles qu’ils déroulent et les machines

comme un village nomade, une com-

de cette affection étrange et solide qui lie le pub-

qu’ils installent, les techniciens créent un terrain de

munauté éphémère qui prend possession

lic de Thalassa avec ses vedettes du vendredi soir.

jeu provisoire et bien délimité par les projecteurs.

d’un lieu et transforme un décor naturel

Un attachement de nature quasi familiale. Je faisais

Une bulle de lumière dans laquelle les spectateurs,

le pari que je verrais autre chose que ces publics

qui pour une fois ne sont plus des téléspectateurs,

dressés pour applaudir et beugler au bon moment,

vont pouvoir approcher des journalistes qu’ils ne

Le direct est une survivance de l’époque héroïque

manipulés et excités par des chauffeurs de salles

connaissent que par le truchement du petit écran.

et fondatrice de la télévision, celle qui remplissait la

experts. Car, dans la grande majorité des émissions

Pour un soir, ils peuvent devenir acteurs, et fugi-

promesse de la simultanéité de l’événement et de sa

enregistrées en public, les spectateurs sont choi-

tivement apparaître dans l’écran : passer de l’autre

représentation. Un travail de saltimbanques, sans

sis et sélectionnés en fonction de critères triviaux

côté. En se massant au plus près de la fabrique des

filet. En direct, tout peut arriver : un accident mé-

et utilitaires. On va disposer tel ou telle derrière

images, ce mystère banal, en se collant à celles

téorologique, une panne de courant, un journaliste

les vedettes ou les chroniqueurs, ils font partie

et ceux qui orientent les lumières ou manient les

qui se trompe, des manifestants qui envahissent le

du décor ; ce sont des potiches, ils sont le décor ;

caméras, en se posant en badauds actifs dans ce

plateau.

ils sont la représentation de la cible visée par les

dispositif à mirages, les spectateurs pénètrent pour

stratèges en part d’audience. Ils sont le reflet idé-

un temps dans un monde aux codes mystérieux

J’ai proposé à Georges Pernoud d’être le témoin

alisé du téléspectateur chez lui, de l’autre côté de

et intimidants : machinistes électriciens, camera-

photographique de cette aventure humaine et

l’écran. Ils sont la part d’audience enfin incarnée,

mans, ingénieurs du son, journalistes, cette petite

télévisuelle. Georges m’a ouvert les coulisses des

façon noces et banquets. Mais sur les quais où le

troupe affairée dont le rythme, les mouvements et

tournages de Thalassa sans condition et sans au-

Bel Espoir, décor et plateau de l’émission, avait fait

les fonctions semblent incompréhensibles. J’ai été

cun contrôle de sa part. Il est vrai que nous nous

escale, ce n’était pas ce public-là, contrôlé et cor-

le témoin de cette connivence familière et bienveil-

connaissons depuis plus de vingt ans et qu’il sait

naqué par la vulgaire machine à divertissements,

lante entre l’équipe d’une émission patrimoniale du

que je partage son attachement pour les missions

c’était ce que d’aucuns appellent des « vrais gens »,

service public et une foule patiente et respectueuse.

de la télévision de service public. J’ai employé un

des jeunes, des vieux, des familles, des barbus en

argument dont je savais qu’il ferait mouche. Je lui ai

marinière bretonne, des retraités parcheminés de

dit : « je veux vous suivre comme on suit un groupe

la Côte d’Azur, des starlettes de province avec leur

de rock en tournée. » En présentant mon projet

plus belle robe, des amoureux de la mer, des marins

de cette manière, je touchais une corde sensible :

d’eau douce et de vrais loups de mer, des groupes

Georges a un cœur de rocker…

folkloriques et des surfeurs.

en plateau de télévision le temps d’une émission.

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Thalassa, Les griots des mers marc endeweld


T

halassa prend le large. À bord du

baladait. Chaque semaine, on devait monter un vrai

propose de suivre la première étape d’une course au-

Bel espoir, une goélette à trois mâts où le

barnum », se souvient George Pernoud.

tour du monde. Le terrien met alors le pied sur un bateau pour la première fois de sa vie, le 33 Export. Il va

père Michel Jaouen emmène naviguer, depuis quarante ans, des jeunes en dif-

Montage, démontage. Le bateau arrive le mercredi

y apprendre la voile et découvrir une école de la vie.

ficulté. Quarante ans, c’est bientôt l’âge de

soir. L’équipe, le jeudi matin. Notamment les cinq

Quarante-six jours de navigation plus tard, George

Thalassa. Une émission-monument du service public.

camions de France Télévisions. Tout se met en route

Pernoud est devenu un amoureux de la mer.

Comme le Bel Espoir, que l’émission a contribué à res-

très vite, et les dizaines de techniciens s’activent pour

taurer il y a dix-sept ans, Thalassa fait désormais partie

effectuer la répétition technique. On choisit les lu-

Comme sur le 33 Export, le navire Thalassa est

de notre patrimoine. Sans qu’on n’y prenne garde.

mières, les cadres, les micros. Le vendredi matin,

d’abord une affaire d’amitiés, de rencontres, et de

George Pernoud et ses journalistes écrivent leurs

travail d’équipe. Une famille un peu à part aussi :

Chaque téléspectateur français garde en effet en lui

textes pour lancer les reportages. La tension monte

une péniche située non loin de France Télévisions

un souvenir de l’émission. Au fil des années, une re-

d’un cran en fin d’après-midi, avec le « filage » (répéti-

sur les bords de la Seine sert de bureaux à l’émission.

lation particulière s’est nouée avec le public. On le

tion de la mise en scène) à 17 heures. Puis, à 20 h 30,

« La télévision est un travail de groupe. J’ai d’ailleurs

perçoit dans les photos de Jean-Pierre Viguié, qui ac-

le direct. Enfin. Et parfois les caprices de la météo :

créé l’équipe Thalassa comme un équipage, confie-t-

compagna l’équipe lors de la saison 2011-2012, quand

dix minutes de pluie à Brest, gel sibérien aux Sables-

il. Sur le bateau où vit toute l’équipe de Thalassa, je

l’émission navigua toute une année de port en port à

d’Olonne et à Rochefort.

sais à peu près tout ce qui se passe grâce aux cameramans. Je suis cameraman de formation, donc il

travers les 5 000 kilomètres de côtes de l’Hexagone. Un véritable tour de France.

LE SERVICE PUBLIC AU CŒUR

y a une espèce de lien fraternel, pas corporatiste, mais les cameramans ici savent qu’ils seront tou-

Manière pour l’équipage Thalassa emmené par

À l’origine, la rencontre entre Georges Pernoud et la

jours défendus. » Comme si, passant de cameraman à

Georges Pernoud de renouer avec le direct. Avec,

mer n’allait pas de soi. Né en 1947, ayant grandi en

présentateur-producteur, Georges Pernoud était tout

à chaque fois, le même manège : sur les quais, cu-

partie au Maroc, le présentateur pilier de Thalassa est

de même resté un artisan.

rieux et badauds s’agglutinent à quelques heures

issu d’une famille de journalistes. À 20 ans, il entre

de l’émission. En arrière-plan, gueules de marins

à l’ORTF comme cameraman – génération Cognac-

À l’heure des animateurs-producteurs, du star-

et d’amoureux de la mer se confondent. Gosses,

Jay –, déjà attiré par l’aventure. C’est là qu’il rencon-

system, Georges Pernoud a toujours tenu la barre.

grands-mères, fanas de voiles, tous là pour profiter

tre Haroun Tazieff, avec lequel il fait ses classes sur

Modestement. Presque dans son coin. Le présenta-

de la magie Thalassa. « C’était un vrai cirque qui se

les pentes des volcans africains. Puis, en 1973, on lui

teur de Thalassa a le service public au cœur, balayant

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d’un revers de main toute idée de fonder sa propre

ée juste en face des journaux télévisés de TF1 et

risque sa récolte. Quand un marin regarde la météo,

boîte de production. Depuis bientôt quarante ans,

d’Antenne 2. Trois ans plus tard, l’émission devient

il risque sa vie.” Ça change tout. C’est pour cela qu’il

il continue de travailler avec les techniciens et jour-

hebdomadaire en deuxième partie de soirée. Au fil

y a toujours une petite flamme en plus dans les yeux

nalistes salariés de France Télévisions, et d’utiliser

des ans, l’émission grandit. Les téléspectateurs aussi.

des marins, parce qu’il faut un peu de passion pour

les cars de production de la télévision publique. Cet

Toujours plus nombreux. Date importante : 1989.

partir en mer. »

homme est décidément au service du public, avant

Thalassa passe en prime time. C’est une surprise pour

d’être à son propre service, devenant presque présen-

l’équipe : « Quand la direction de l’époque nous a

Quand Georges Pernoud parle de la mer, il parle des

tateur malgré lui : « Mon père m’a toujours dit qu’il

annoncé qu’on passait sur ce créneau, on s’est dit

hommes. L’inverse d’un Cousteau. Loin d’être fas-

ne faut pas confondre compétence et notoriété. Mon

“on est mort face aux grosses machines de la con-

ciné par le « monde du silence », Pernoud a une vi-

père était journaliste dans la presse écrite et me disait

currence.” Eh bien, pas du tout. Les téléspectateurs

sion humaniste de la mer. Voyager doit permettre les

toujours : “Pour avoir une signature dans la presse

nous ont suivis, ils sont venus de plus en plus nom-

rencontres. S’attacher aux hommes et se grandir en

écrite, il faut vingt ans, alors qu’à la télé, il faut vingt

breux et sont restés », nous raconte Georges Pernoud.

les écoutant : « La nature humaine est quelque chose d’intéressant pour moi. J’aime bien m’intéresser aux

jours.” » 20

UN HUMANISTE DE LA MER

gens. Comme je dis toujours, “en voyage, ce qui m’intéresse le plus c’est de croiser des regards.” Si

Justement, au-delà d’un présentateur, Thalassa, c’est d’abord un générique. La première des signatures de

Il suffit d’écouter le taulier de Thalassa – « le patri-

vous voyagez dans le désert, c’est sympathique, c’est

l’émission. Quelques notes de musique au synthé et

arche », s’amuse-t-il – parler de la mer pour com-

beau. Comme dit Coluche : “c’est très beau, on se

un morphing de poissons, bateaux, coquillages et

prendre d’où vient son humilité, qui transparaît à

casse !” Des jolis coins dans le monde, il y en a par-

scaphandre en lignes blanches sur fond bleu, signé

l’antenne : « La mer est à la fois une amie et une enne-

tout. Il y a des paysages magnifiques dans le monde

Gérard Marinelli. Une épure qui a tenu les années,

mie. Amie quand elle est calme et ennemie quand

entier. Mais moi, ce n’est pas ce que j’appelle le vo-

tel le pont d’un bateau de voile. À peine un lifting au

elle n’est pas calme. Mais on peut se dire aussi qu’elle

yage, c’est de la contemplation. On regarde un truc,

début des années 2000.

est une amie parce qu’elle vous forme, donc vous al-

c’est beau. Or, le voyage, c’est discuter. »

lez accepter plus de choses dans la vie, je pense. C’est Car l’émission est l’une des plus anciennes toujours

un milieu extrêmement humble, un peu comme les

Thalassa s’attache aux hommes sur l’eau. Qu’ils

en service sur la télévision publique. Née le 25 sep-

paysans qui ne parlent pas beaucoup. Il y a un côté

soient navigateurs en solitaire, pêcheurs en Afrique,

tembre 1975, l’émission était d’abord mensuelle, à

du vécu. C’est un milieu extrêmement attachant. Je

ou matelots embarqués dans la marine marchande.

20 heures, d’une durée de trente minutes, situ-

dis toujours : “Quand un paysan regarde la météo, il

En accumulant les reportages, les portraits, les


voyages, l’émission a réussi à tisser un fil marin

n’est pas un simple magazine d’évasion. Georges

négative. Car les familles auront toujours besoin d’un

autour du globe, comme pour mieux comprendre

Pernoud s’adresse au grand public, mais il s’adresse

espace de rencontre, de carrefours, même devant la

notre monde en plein bouleversement : « En fait, les

aussi à la conscience de ses téléspectateurs. Gardant

télévision. Et les pressés de la vie auront toujours

capitaines au long cours sont souvent un peu déçus

toujours en tête la devise du service public audio-

besoin d’histoires pour penser le lendemain.

par la navigation parce que le monde a changé. Eux

visuel : « divertir, informer, éduquer ». Une devise

ont rêvé d’escales à Macao, où on restait des nuits en-

qui justifie à elle seule l’existence de grandes chaînes

À l’affût de toute évolution, Georges Pernoud, le ban-

tières au casino pendant que les dockers chargeaient

de télévision publique. À Thalassa, on ne parle donc

lieusard (il habite toujours en banlieue), a d’ailleurs

le bateau. Ça, c’est dans les livres. Aujourd’hui, un

pas de segmentation, de cibles publicitaires, de mar-

toujours veillé à rester « le premier téléspectateur de

porte-conteneurs s’arrête quatre heures, s’il peut

ché de niches : « Je refuse que l’on fasse une émission

Thalassa » : « Chaque fois que je rentre en projec-

s’arrêter moins de quatre heures, c’est encore mieux.

de spécialistes, explique Georges Pernoud. La télévi-

tion, dans ma tête je me dis “bon, tu habites à Nan-

C’est comme les avions, ça trace. » Dans ce monde

sion, c’est un gros tuyau. Je veux que, du gamin de

terre, c’est pas au bord de l’eau”, je m’assois et après

globalisé, multi-connecté, instantané, Thalassa réus-

quatre ans à la grand-mère de quatre-vingt-six ans,

je critique le sujet. Je veux comprendre, je veux qu’on

sit encore à prendre son temps, à décaler le regard des

ils comprennent. On leur a fait découvrir un monde.

me raconte une histoire. Dans les repas de famille,

téléspectateurs.

Avant de proposer Thalassa, je me suis rendu compte

à la fin du repas, il y a des mecs qui racontent des

que deux tiers du monde vivent de la mer. Deux tiers

histoires. Il y a le mec qui raconte mal une bonne

« Nous sommes des voleurs du temps qui passe »,

de toute l’humanité vivent de la mer ! Je me suis dit

histoire et le mec qui raconte bien une mauvaise his-

note Pernoud. Dans son esprit, la télévision doit être

qu’il y avait un terrain de jeu assez grand. On raconte

toire, c’est celui-là qui va l’emporter. La preuve en est,

encore un métier de « transmetteurs ». D’éducateurs.

des histoires de gens qui vivent de la mer, c’est tout.

regardez pour les enfants, ça commence par “il était

Lui qui s’est formé à la photographie dans une Mai-

On ne va pas plus loin. Je ne veux surtout pas faire

une fois…” Quand vous dites à un enfant “il était

son de jeunes et de la culture (MJC) n’a pas oublié

une émission spécialisée parce qu’il n’y a que les spé-

une fois…”, ça y est, il est parti. C’est un lancement

l’ambition de « l’éducation populaire ». À Thalassa,

cialistes qui la regarderont. Je fais de la télé. »

de l’histoire. C’est la manière de raconter un sujet. On a fait deux cent quatre-vingt-dix mille sujets sur

les reporters ne sont pas là pour rouler des mécaniques, ils sont là pour raconter des histoires. Vérita-

Une recette qui a permis aux équipes de Thalassa

les ostréiculteurs ; ce qu’il faut, c’est aller chercher les

bles griots des mers, ils n’ont qu’un objectif : faire

de tenir aussi longtemps. À l’heure de la TNT, de

personnages, qu’ils nous racontent leur vie, leurs im-

comprendre la mer pour la faire aimer.

l’Internet, et de l’explosion des écrans, ce modèle

pressions… » C’est toute la magie de Thalassa.

pourra-t-il encore tenir longtemps ? La question, légiEt si Thalassa sait user de belles images, l’émission

time, n’induit pourtant pas forcément une réponse

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L’Aber Wrach P. 11, 23, 24, 25, 26, 27

Les Sables-d’Olonne P. 82, 83, 84, 85, 87

Dunkerque P. 29, 30, 31, 32, 33

Rochefort P. 88, 89, 91

Dieppe P. 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41

Port-Vendres P. 92, 93, 95, 96

Honfleur P. 42, 43, 44, 45

Sète P. 12, 97, 98, 99, 100

Saint-Vast-la-Hougue P. 46, 47, 48, 49

L’Estaque P. 8, 10, 101, 103, 104, 105, 106, 107

Granville P. 50, 51, 53

La Seyne-sur-mer P. 108, 109, 110, 111, 112

Saint-Malo P. 54, 55, 56, 57

Porquerolles P. 113

Rennes P. 58

Sainte-Maxime P. 9, 13, 114, 115

Saint-Brieuc P. 58, 59, 60, 61, 63

Nice P. 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122

Brest P. 64, 65, 66, 67

Monaco P. 15, 123, 125, 126, 127, 128, 129, 131

Concarneau P. 68, 69, 71, 72

Calvi P. 14, 132, 133, 135

La Trinité-sur-mer P. 73, 74, 75, 76, 77

Ajaccio P. 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143

Le Croisic P. 78, 79, 81


remerciements Jean-Pierre Viguié remercie Marie-Sophie Tellier, Georges Pernoud, Frank Khalfa pour leur aide et leur confiance. Les techniciens des équipes de tournage de ces directs pour leur disponibilité et leur coopération. Les équipages du Bel Espoir et l’association des Amis de Jeudi Dimanche pour leur accueil et leur bonne humeur.

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Dépôt légal © Bazar Edition



40 0-000000-00-0 - 39 euros ISBN


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