Jean-Pierre Viguié
DIRECTS UNE SAISON SUR LES QUAIS AVEC THALASSA
DIRECTS
Jean-Pierre Viguiテゥ
DIRECTS Une saison sur les quais avec Thalassa
Bテセテコ e d i t i o n
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Père Michel Jaouen, vendredi 9 septembre 20 h 23
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une saison sur les quais avec thalassa Jean-Pierre ViguiĂŠ
U
ne équipe de tournage sur la route, c’est
Je pressentais que je pourrais capter quelque chose
Avec les câbles qu’ils déroulent et les machines
comme un village nomade, une com-
de cette affection étrange et solide qui lie le pub-
qu’ils installent, les techniciens créent un terrain de
munauté éphémère qui prend possession
lic de Thalassa avec ses vedettes du vendredi soir.
jeu provisoire et bien délimité par les projecteurs.
d’un lieu et transforme un décor naturel
Un attachement de nature quasi familiale. Je faisais
Une bulle de lumière dans laquelle les spectateurs,
le pari que je verrais autre chose que ces publics
qui pour une fois ne sont plus des téléspectateurs,
dressés pour applaudir et beugler au bon moment,
vont pouvoir approcher des journalistes qu’ils ne
Le direct est une survivance de l’époque héroïque
manipulés et excités par des chauffeurs de salles
connaissent que par le truchement du petit écran.
et fondatrice de la télévision, celle qui remplissait la
experts. Car, dans la grande majorité des émissions
Pour un soir, ils peuvent devenir acteurs, et fugi-
promesse de la simultanéité de l’événement et de sa
enregistrées en public, les spectateurs sont choi-
tivement apparaître dans l’écran : passer de l’autre
représentation. Un travail de saltimbanques, sans
sis et sélectionnés en fonction de critères triviaux
côté. En se massant au plus près de la fabrique des
filet. En direct, tout peut arriver : un accident mé-
et utilitaires. On va disposer tel ou telle derrière
images, ce mystère banal, en se collant à celles
téorologique, une panne de courant, un journaliste
les vedettes ou les chroniqueurs, ils font partie
et ceux qui orientent les lumières ou manient les
qui se trompe, des manifestants qui envahissent le
du décor ; ce sont des potiches, ils sont le décor ;
caméras, en se posant en badauds actifs dans ce
plateau.
ils sont la représentation de la cible visée par les
dispositif à mirages, les spectateurs pénètrent pour
stratèges en part d’audience. Ils sont le reflet idé-
un temps dans un monde aux codes mystérieux
J’ai proposé à Georges Pernoud d’être le témoin
alisé du téléspectateur chez lui, de l’autre côté de
et intimidants : machinistes électriciens, camera-
photographique de cette aventure humaine et
l’écran. Ils sont la part d’audience enfin incarnée,
mans, ingénieurs du son, journalistes, cette petite
télévisuelle. Georges m’a ouvert les coulisses des
façon noces et banquets. Mais sur les quais où le
troupe affairée dont le rythme, les mouvements et
tournages de Thalassa sans condition et sans au-
Bel Espoir, décor et plateau de l’émission, avait fait
les fonctions semblent incompréhensibles. J’ai été
cun contrôle de sa part. Il est vrai que nous nous
escale, ce n’était pas ce public-là, contrôlé et cor-
le témoin de cette connivence familière et bienveil-
connaissons depuis plus de vingt ans et qu’il sait
naqué par la vulgaire machine à divertissements,
lante entre l’équipe d’une émission patrimoniale du
que je partage son attachement pour les missions
c’était ce que d’aucuns appellent des « vrais gens »,
service public et une foule patiente et respectueuse.
de la télévision de service public. J’ai employé un
des jeunes, des vieux, des familles, des barbus en
argument dont je savais qu’il ferait mouche. Je lui ai
marinière bretonne, des retraités parcheminés de
dit : « je veux vous suivre comme on suit un groupe
la Côte d’Azur, des starlettes de province avec leur
de rock en tournée. » En présentant mon projet
plus belle robe, des amoureux de la mer, des marins
de cette manière, je touchais une corde sensible :
d’eau douce et de vrais loups de mer, des groupes
Georges a un cœur de rocker…
folkloriques et des surfeurs.
en plateau de télévision le temps d’une émission.
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Thalassa, Les griots des mers marc endeweld
T
halassa prend le large. À bord du
baladait. Chaque semaine, on devait monter un vrai
propose de suivre la première étape d’une course au-
Bel espoir, une goélette à trois mâts où le
barnum », se souvient George Pernoud.
tour du monde. Le terrien met alors le pied sur un bateau pour la première fois de sa vie, le 33 Export. Il va
père Michel Jaouen emmène naviguer, depuis quarante ans, des jeunes en dif-
Montage, démontage. Le bateau arrive le mercredi
y apprendre la voile et découvrir une école de la vie.
ficulté. Quarante ans, c’est bientôt l’âge de
soir. L’équipe, le jeudi matin. Notamment les cinq
Quarante-six jours de navigation plus tard, George
Thalassa. Une émission-monument du service public.
camions de France Télévisions. Tout se met en route
Pernoud est devenu un amoureux de la mer.
Comme le Bel Espoir, que l’émission a contribué à res-
très vite, et les dizaines de techniciens s’activent pour
taurer il y a dix-sept ans, Thalassa fait désormais partie
effectuer la répétition technique. On choisit les lu-
Comme sur le 33 Export, le navire Thalassa est
de notre patrimoine. Sans qu’on n’y prenne garde.
mières, les cadres, les micros. Le vendredi matin,
d’abord une affaire d’amitiés, de rencontres, et de
George Pernoud et ses journalistes écrivent leurs
travail d’équipe. Une famille un peu à part aussi :
Chaque téléspectateur français garde en effet en lui
textes pour lancer les reportages. La tension monte
une péniche située non loin de France Télévisions
un souvenir de l’émission. Au fil des années, une re-
d’un cran en fin d’après-midi, avec le « filage » (répéti-
sur les bords de la Seine sert de bureaux à l’émission.
lation particulière s’est nouée avec le public. On le
tion de la mise en scène) à 17 heures. Puis, à 20 h 30,
« La télévision est un travail de groupe. J’ai d’ailleurs
perçoit dans les photos de Jean-Pierre Viguié, qui ac-
le direct. Enfin. Et parfois les caprices de la météo :
créé l’équipe Thalassa comme un équipage, confie-t-
compagna l’équipe lors de la saison 2011-2012, quand
dix minutes de pluie à Brest, gel sibérien aux Sables-
il. Sur le bateau où vit toute l’équipe de Thalassa, je
l’émission navigua toute une année de port en port à
d’Olonne et à Rochefort.
sais à peu près tout ce qui se passe grâce aux cameramans. Je suis cameraman de formation, donc il
travers les 5 000 kilomètres de côtes de l’Hexagone. Un véritable tour de France.
LE SERVICE PUBLIC AU CŒUR
y a une espèce de lien fraternel, pas corporatiste, mais les cameramans ici savent qu’ils seront tou-
Manière pour l’équipage Thalassa emmené par
À l’origine, la rencontre entre Georges Pernoud et la
jours défendus. » Comme si, passant de cameraman à
Georges Pernoud de renouer avec le direct. Avec,
mer n’allait pas de soi. Né en 1947, ayant grandi en
présentateur-producteur, Georges Pernoud était tout
à chaque fois, le même manège : sur les quais, cu-
partie au Maroc, le présentateur pilier de Thalassa est
de même resté un artisan.
rieux et badauds s’agglutinent à quelques heures
issu d’une famille de journalistes. À 20 ans, il entre
de l’émission. En arrière-plan, gueules de marins
à l’ORTF comme cameraman – génération Cognac-
À l’heure des animateurs-producteurs, du star-
et d’amoureux de la mer se confondent. Gosses,
Jay –, déjà attiré par l’aventure. C’est là qu’il rencon-
system, Georges Pernoud a toujours tenu la barre.
grands-mères, fanas de voiles, tous là pour profiter
tre Haroun Tazieff, avec lequel il fait ses classes sur
Modestement. Presque dans son coin. Le présenta-
de la magie Thalassa. « C’était un vrai cirque qui se
les pentes des volcans africains. Puis, en 1973, on lui
teur de Thalassa a le service public au cœur, balayant
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d’un revers de main toute idée de fonder sa propre
ée juste en face des journaux télévisés de TF1 et
risque sa récolte. Quand un marin regarde la météo,
boîte de production. Depuis bientôt quarante ans,
d’Antenne 2. Trois ans plus tard, l’émission devient
il risque sa vie.” Ça change tout. C’est pour cela qu’il
il continue de travailler avec les techniciens et jour-
hebdomadaire en deuxième partie de soirée. Au fil
y a toujours une petite flamme en plus dans les yeux
nalistes salariés de France Télévisions, et d’utiliser
des ans, l’émission grandit. Les téléspectateurs aussi.
des marins, parce qu’il faut un peu de passion pour
les cars de production de la télévision publique. Cet
Toujours plus nombreux. Date importante : 1989.
partir en mer. »
homme est décidément au service du public, avant
Thalassa passe en prime time. C’est une surprise pour
d’être à son propre service, devenant presque présen-
l’équipe : « Quand la direction de l’époque nous a
Quand Georges Pernoud parle de la mer, il parle des
tateur malgré lui : « Mon père m’a toujours dit qu’il
annoncé qu’on passait sur ce créneau, on s’est dit
hommes. L’inverse d’un Cousteau. Loin d’être fas-
ne faut pas confondre compétence et notoriété. Mon
“on est mort face aux grosses machines de la con-
ciné par le « monde du silence », Pernoud a une vi-
père était journaliste dans la presse écrite et me disait
currence.” Eh bien, pas du tout. Les téléspectateurs
sion humaniste de la mer. Voyager doit permettre les
toujours : “Pour avoir une signature dans la presse
nous ont suivis, ils sont venus de plus en plus nom-
rencontres. S’attacher aux hommes et se grandir en
écrite, il faut vingt ans, alors qu’à la télé, il faut vingt
breux et sont restés », nous raconte Georges Pernoud.
les écoutant : « La nature humaine est quelque chose d’intéressant pour moi. J’aime bien m’intéresser aux
jours.” » 20
UN HUMANISTE DE LA MER
gens. Comme je dis toujours, “en voyage, ce qui m’intéresse le plus c’est de croiser des regards.” Si
Justement, au-delà d’un présentateur, Thalassa, c’est d’abord un générique. La première des signatures de
Il suffit d’écouter le taulier de Thalassa – « le patri-
vous voyagez dans le désert, c’est sympathique, c’est
l’émission. Quelques notes de musique au synthé et
arche », s’amuse-t-il – parler de la mer pour com-
beau. Comme dit Coluche : “c’est très beau, on se
un morphing de poissons, bateaux, coquillages et
prendre d’où vient son humilité, qui transparaît à
casse !” Des jolis coins dans le monde, il y en a par-
scaphandre en lignes blanches sur fond bleu, signé
l’antenne : « La mer est à la fois une amie et une enne-
tout. Il y a des paysages magnifiques dans le monde
Gérard Marinelli. Une épure qui a tenu les années,
mie. Amie quand elle est calme et ennemie quand
entier. Mais moi, ce n’est pas ce que j’appelle le vo-
tel le pont d’un bateau de voile. À peine un lifting au
elle n’est pas calme. Mais on peut se dire aussi qu’elle
yage, c’est de la contemplation. On regarde un truc,
début des années 2000.
est une amie parce qu’elle vous forme, donc vous al-
c’est beau. Or, le voyage, c’est discuter. »
lez accepter plus de choses dans la vie, je pense. C’est Car l’émission est l’une des plus anciennes toujours
un milieu extrêmement humble, un peu comme les
Thalassa s’attache aux hommes sur l’eau. Qu’ils
en service sur la télévision publique. Née le 25 sep-
paysans qui ne parlent pas beaucoup. Il y a un côté
soient navigateurs en solitaire, pêcheurs en Afrique,
tembre 1975, l’émission était d’abord mensuelle, à
du vécu. C’est un milieu extrêmement attachant. Je
ou matelots embarqués dans la marine marchande.
20 heures, d’une durée de trente minutes, situ-
dis toujours : “Quand un paysan regarde la météo, il
En accumulant les reportages, les portraits, les
voyages, l’émission a réussi à tisser un fil marin
n’est pas un simple magazine d’évasion. Georges
négative. Car les familles auront toujours besoin d’un
autour du globe, comme pour mieux comprendre
Pernoud s’adresse au grand public, mais il s’adresse
espace de rencontre, de carrefours, même devant la
notre monde en plein bouleversement : « En fait, les
aussi à la conscience de ses téléspectateurs. Gardant
télévision. Et les pressés de la vie auront toujours
capitaines au long cours sont souvent un peu déçus
toujours en tête la devise du service public audio-
besoin d’histoires pour penser le lendemain.
par la navigation parce que le monde a changé. Eux
visuel : « divertir, informer, éduquer ». Une devise
ont rêvé d’escales à Macao, où on restait des nuits en-
qui justifie à elle seule l’existence de grandes chaînes
À l’affût de toute évolution, Georges Pernoud, le ban-
tières au casino pendant que les dockers chargeaient
de télévision publique. À Thalassa, on ne parle donc
lieusard (il habite toujours en banlieue), a d’ailleurs
le bateau. Ça, c’est dans les livres. Aujourd’hui, un
pas de segmentation, de cibles publicitaires, de mar-
toujours veillé à rester « le premier téléspectateur de
porte-conteneurs s’arrête quatre heures, s’il peut
ché de niches : « Je refuse que l’on fasse une émission
Thalassa » : « Chaque fois que je rentre en projec-
s’arrêter moins de quatre heures, c’est encore mieux.
de spécialistes, explique Georges Pernoud. La télévi-
tion, dans ma tête je me dis “bon, tu habites à Nan-
C’est comme les avions, ça trace. » Dans ce monde
sion, c’est un gros tuyau. Je veux que, du gamin de
terre, c’est pas au bord de l’eau”, je m’assois et après
globalisé, multi-connecté, instantané, Thalassa réus-
quatre ans à la grand-mère de quatre-vingt-six ans,
je critique le sujet. Je veux comprendre, je veux qu’on
sit encore à prendre son temps, à décaler le regard des
ils comprennent. On leur a fait découvrir un monde.
me raconte une histoire. Dans les repas de famille,
téléspectateurs.
Avant de proposer Thalassa, je me suis rendu compte
à la fin du repas, il y a des mecs qui racontent des
que deux tiers du monde vivent de la mer. Deux tiers
histoires. Il y a le mec qui raconte mal une bonne
« Nous sommes des voleurs du temps qui passe »,
de toute l’humanité vivent de la mer ! Je me suis dit
histoire et le mec qui raconte bien une mauvaise his-
note Pernoud. Dans son esprit, la télévision doit être
qu’il y avait un terrain de jeu assez grand. On raconte
toire, c’est celui-là qui va l’emporter. La preuve en est,
encore un métier de « transmetteurs ». D’éducateurs.
des histoires de gens qui vivent de la mer, c’est tout.
regardez pour les enfants, ça commence par “il était
Lui qui s’est formé à la photographie dans une Mai-
On ne va pas plus loin. Je ne veux surtout pas faire
une fois…” Quand vous dites à un enfant “il était
son de jeunes et de la culture (MJC) n’a pas oublié
une émission spécialisée parce qu’il n’y a que les spé-
une fois…”, ça y est, il est parti. C’est un lancement
l’ambition de « l’éducation populaire ». À Thalassa,
cialistes qui la regarderont. Je fais de la télé. »
de l’histoire. C’est la manière de raconter un sujet. On a fait deux cent quatre-vingt-dix mille sujets sur
les reporters ne sont pas là pour rouler des mécaniques, ils sont là pour raconter des histoires. Vérita-
Une recette qui a permis aux équipes de Thalassa
les ostréiculteurs ; ce qu’il faut, c’est aller chercher les
bles griots des mers, ils n’ont qu’un objectif : faire
de tenir aussi longtemps. À l’heure de la TNT, de
personnages, qu’ils nous racontent leur vie, leurs im-
comprendre la mer pour la faire aimer.
l’Internet, et de l’explosion des écrans, ce modèle
pressions… » C’est toute la magie de Thalassa.
pourra-t-il encore tenir longtemps ? La question, légiEt si Thalassa sait user de belles images, l’émission
time, n’induit pourtant pas forcément une réponse
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L’Aber Wrach P. 11, 23, 24, 25, 26, 27
Les Sables-d’Olonne P. 82, 83, 84, 85, 87
Dunkerque P. 29, 30, 31, 32, 33
Rochefort P. 88, 89, 91
Dieppe P. 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41
Port-Vendres P. 92, 93, 95, 96
Honfleur P. 42, 43, 44, 45
Sète P. 12, 97, 98, 99, 100
Saint-Vast-la-Hougue P. 46, 47, 48, 49
L’Estaque P. 8, 10, 101, 103, 104, 105, 106, 107
Granville P. 50, 51, 53
La Seyne-sur-mer P. 108, 109, 110, 111, 112
Saint-Malo P. 54, 55, 56, 57
Porquerolles P. 113
Rennes P. 58
Sainte-Maxime P. 9, 13, 114, 115
Saint-Brieuc P. 58, 59, 60, 61, 63
Nice P. 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122
Brest P. 64, 65, 66, 67
Monaco P. 15, 123, 125, 126, 127, 128, 129, 131
Concarneau P. 68, 69, 71, 72
Calvi P. 14, 132, 133, 135
La Trinité-sur-mer P. 73, 74, 75, 76, 77
Ajaccio P. 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143
Le Croisic P. 78, 79, 81
remerciements Jean-Pierre Viguié remercie Marie-Sophie Tellier, Georges Pernoud, Frank Khalfa pour leur aide et leur confiance. Les techniciens des équipes de tournage de ces directs pour leur disponibilité et leur coopération. Les équipages du Bel Espoir et l’association des Amis de Jeudi Dimanche pour leur accueil et leur bonne humeur.
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Dépôt légal © Bazar Edition
40 0-000000-00-0 - 39 euros ISBN