Ce numéro a été réalisé avec la participation de
éditorial L’humeur du temps… Vous avez dit curieux ? Comment va FTE depuis le premier numéro ? Trés bien, merci ! Et peut-être même un peu plus… Les commentaires recueillis à sa parution sont sincères, complets (au sens où ils pourraient être plus courts) et même pour quelques uns, flatteurs. Mais parlons plutôt de la réflexion qui revient souvent. C’est celle d’un chef d’entreprise, qui semblait avoir de la bouteille, et qui va droit au but en demandant : « - Mais c’est quoi votre économie territoriale ? » Notre réponse pourrait s’apparenter à un mini cours sur l’économie des régions, le développement local, la globalisation et les délocalisations, la tendance des marques régionales….et plus encore. Ce brave chef d’entreprise serait-il le seul dans ce cas ? J’en doute. De telles anecdotes après quelques mois de parution et de lancement, nous pourrions en rédiger des pages entières dans FTE …. Peu de gens avouent humblement n’avoir jamais vu l’économie sous cet angle et encore moins le développement des régions et leur concurrence.
FTE est édité par Groupe France Développement Sarl. Siège 75008 Paris - Bur: 14 Villa d’Este -Bat Abeille 404 75013 Paris. Site internet : www.territoiresetentreprises.fr Directeur de Publication: Jean-René Dubail Redacteur en Chef : MaximePaulet Secrétaire de Rédaction : N. Dermain Assistante : L. Duprat Redacteurs &Journalistes : M.Duval - Yann Ker-Vincent Moreau, Sophie Herbert-Michel Eyraut- Jean Tridas- Roger Egart Correspondant Poitou- Charentes : Patrice FOUGERAY Direction artistique -J-R Dubail - L.Saenz Collaboration : Agence D-RIK Responsable Marketing & Diffusion : M.Meyer Diffusion gratuite : 30000 expl et par e-mailing : 50 000 envois Abonnement : 6 numéros/an + dossiers: participation aux frais d’envoi : 30 euros Publicité & Communication : France Territoires Entreprises -14 Villa d’Este-Bat Abeille 404 75013 Paris Imprimé en CEE Dépot légal : à parution
Et oui ! Il semblerait bien que tous les aspects de l’économie territoriale – nous parlons là des plus simples données et composantes de celle-ci - ne soient pas encore très répandus et qu’ils échappent à la connaissance des plus concernés. Et pourtant, si on regardait un peu plus par ce bout de la lorgnette, on s’apercevrait que la recherche d’ emploi, les partenariats d’affaires, l’implantation d’entreprises, les produits et marchés locaux, les créations d’entreprises, et j’en passe, peuvent être vus sous un jour nouveau, étudiés par secteur dans leur cadre local ou régional. Non ? vous ne voyez vraiment pas …. Alors viiiiiiite ! précipitez-vous sur le dernier numéro de FTE. Vous avez dit curieux … ? La rédaction.
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FRANCE TERRITOIRES ET ENTREPRISES NUMERO 2
Editorial
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sommaire du numéro 2
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NOTRE SELECTION actualités 10 Les géants de l’internet aiment Paris 12 International le Bordeaux à la conquête de la Chine 16 Relocalisation ASTON en Alsace 18 Terr toires le nouveau portail www.territoires.gouv.fr
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France Territoires et Entreprises : un outil de veille économique territoriale
à la une 20 Intelligence économique création d’une nouvelle cellule à Lyon 22 Marque Bretagne 25 Attractivité positive pour la France
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Conçu pour aider les entreprises à développer leur intelligence tout en valorisant leur coeur de métier, notre publication veut vous accompagner dans le management de votre information professionnelle : - aller à la rencontre d’autres décideurs locaux, analyser leurs solutions, lire d’autres points de vue. - découvrir tous les 2 mois le panorama schématique de l’industrie et des services, et de leurs acteurs pour savoir ce qui bouge autour de vous et dans les autres territoires. - aider à mieux comprendre et à anticiper l’évolution des marchés en parcourant le tour d’horizon des tendances et initiatives des territoires qui avancent . - consulter les bases de réflexion et des informations concrètes pour mieux suivre l’actualité économique territoriale et les faits marquants du bimestre. Bref, FTE et ses services d’information vous offre un véritable panorama de veille économique. Le magazine, interactif, est également consultable en ligne (version flash), téléchargeable en format pdf à lire sur ordinateur ou à imprimer.
tendances 28 Anniversaire Sulky Burel
éco territoire 32 Entretien : La crise dans les territoires premiers impacts ? 34 Escapade en terre de lin (2/2) la Normandie
savoir faire 38 Multimedia Belle de Mai 40 Normandie Meuh Cola
innovation 42 Innovation France-BREVETS : nouveau fonds d’innovation pour les PME
éco durable 43 Ecologie du chanvre dans les murs… 44 Marque Empreinte 46 Dossier Aquitaine le developpement durable (1/2)
média 48 Participation Le Crédit Agricole Nord de France entre dans Voix du Nord Investissement
50 54
régions 50 Innovation Pyrenex 51 Centre d’affaires le Celtic Submarine
biblio manager
L’Equipe de FTE
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Sommaire
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sommaire des annonces 2
BMW solutions d’entreprises
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Syngenta Agro Defi : la solution d’avenir sur céréales d’hiver
4 AFOM On a tous besoin d’un réseau mobile de qualité
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6
Actiforces les ressources humaines au coeur de la crise
41
8
49
La Poste la lettre recommandée électronique
9 Banque Populaire CASDEN la banque de l’Education, de la Recherche et de la Culture
15
Orion investissez au coeur de la Dynamique Atlantique
21 Le Figaro profitez de l’offre la plus puissante en immobilier d’entreprise
Satas votre atout courrier par internet
Thau Agglomération s’engage pour l’environnement grâce aux tris d’emballages D-RIK communication visuelle donnez de la visibilité à votre PME !
55 Imaginer le web 3D collaboratif
Expert Inbox spécialiste dans l’accompagnement marketing des PME Speed Burger commandez votre burger en ligne
56 Les tonneres BREST 2012
Ile de France
internet Paris
Actualités Les géants de l’internet aiment Paris
Même si elles développent des solutions déclinables à l’échelle mondiale, toutes les entreprises américaines se rendent à l’évidence: impossible de développer une activité dans un pays sans interlocuteur local. Voila pourquoi, la Ville de Paris se réjouit de l’arrivée au coeur de la capitale, dans le 9ème arrondissement, de l’entreprise Google, qui installera ses locaux dans un immeuble de plus de 10 000 m² pour y développer toutes ses activités sur la France ainsi que de la nouvelle implantation de Linkedin
Un témoigne de l’attractivité dent également avec de nouvelles embauches : 75 nouveaux salariés de Paris Pour Google, cette implantation regroupera, outre son activité commerciale actuellement installée dans le quartier de l’Opéra, un Centre de recherche et développement, un centre de démonstration et un institut culturel européen pour développer des partenariats. De nombreux emplois y seront accueillis progressivement d’ici la fin 2011. La filiale française du moteur de recherche vient de signer l’acquisition d’un ensemble immobilier du XIXe siècle, situé rue de Londres, dans le quartier de la gare Saint-Lazare et quitter l’avenue de l’Opéra où elle siégeait depuis un petit moment déjà. Les raisons de ce déménagement coïnci-
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vont prochainement intégrer le groupe, déjà composé de 300 personnes. Le directeur général de Google France, Jean-Marc Tassetto, a expliquait récemment pourquoi le géant mondial des nouvelles technologies implantait un centre de recherche-développement et un institut culturel européen dans cet arrondissement de Paris. «La France est souvent citée en exemple tant par sa créativité en matière culturelle que pour la qualité de ses formations scientifiques et le talent de ses ingénieurs», a-t-il expliqué soulignant que Paris a même montré «son dynamisme en matière numérique, tant par la création de Silicon Sentier, du projet ‘le Camping’ (premier accélérateur de Start up en
France), le pôle de compétitivité à vocation internationale Cap digital ou encore Paris Open Data». Paris devient ainsi le siège de la «zone qui regroupe l’Europe du Sud, de l’Est, du Moyen Orient et de l’Afrique» dont les dirigeants «peuvent ainsi nouer quotidiennement des relations avec les partenaires de Google tant dans le domaine de l’édition, de la publicité et des médias», a-t-il précisé. La décision de Google est également un nouveau témoignage de l’attractivité et du dynamisme économique de Paris, « capitale de l’innovation » selon une étude publiée en octobre 2010 par le cabinet Deloitte (« L’Innovation comme facteur d’attractivité »).
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Pierre Merliz
Et Linkedin aussi… continuer de s’étendre, car l’entreprise considère le marché comme «stratégique». LinkedIn revendique une place de numéro un au niveau mondial avec 90 millions d’inscrits.
Le réseau social professionnel va démarcher les recruteurs pour les convaincre d’adopter sa plateforme de CV. En France, il compte 2 millions de profils inscrits dans sa base, et se retrouve en situation de challenger face à Viadeo qui revendique 4 millions de membres dans l’Hexagone. Comme Google, Facebook ou Yahoo, Linkedin vient donc de s’installer également à Paris. Le réseau social pour professionnels a embauché une ancienne d’AOL, Laurence Bret, pour gérer le bureau commercial en France et superviser le développement en Europe, au Moyen Orient et en Afrique. Le bureau a été installé également dans le 9ème arrondissement de
Paris, au 15 rue Taitbout. LinkedIn, qui a déposé un prospectus d’introduction en Bourse auprès de la SEC américaine (équivalent de l’AMF), n’en est qu’au début de son développement international. En Europe, le réseau s’était concentré jusque là sur des pays anglo-saxons, et avait ouvert des bureaux en Irlande, aux Pays-Bas, et à Londres. Si LinkedIn a choisi la France pour
Ces arrivées illustrent également la politique ambitieuse menée par la Ville de Paris dans le domaine de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement supérieur, avec 1 milliard d’euros d’investissement entre 2008 et 2014. 70 entreprises étrangères créant 700 emplois se sont implantées à Paris, avec le soutien et l’accompagnement de Paris Développement, l’agence pour l’attractivité internationale de la Ville de Paris.
Flash région Limousin
France
Un labo industriel de niveau européen à Pompadour
Réindustrialisation : le Sénat sort sa boîte à outils
Installé depuis 1955 à Pompadour, le groupe Sicame vient d’y inaugurer un centre de recherche et d’essais consacré au matériel électrique pour un investissement de trois millions d’euros. Le fabricant d’accessoires pour réseaux électriques a en fait regroupé, en Corrèze, plusieurs labos jusque-là dispersés en France.Le groupe Sicame (plus de 2.000 salariés avec des usines en Inde et en Chine) conforte son enracinement corrézien. Ce laboratoire répond à un double objectif stratégique : tester les matériels, en accélérant leur vieillissement, et favoriser l’innovation, par exemple grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux. Le groupe a aussi inauguré un centre de formation, qui doit aider les fournisseurs à se familiariser avec les produits Sicame qui emploie 400 personnes à Pompadour, et 150 salariés dans sa filiale Mécatraction.
C’est en plein dans la semaine nationale consacrée à l’industrie que la mission d’information sénatoriale sur la désindustrialisation des territoires a présenté ses conclusions, tout juste un an après sa création. La concordance des deux événements n’est cependant pas tout à fait voulue : c’est que les sénateurs ont dû reporter de plusieurs semaines la date de présentation de leurs travaux, faute d’accord complet sur le diagnostic précis de ce mal lancinant dont souffre le pays. Et qui aurait coûté, rappelle Martial Bourquin, sénateur socialiste de Franche-Comté et président de la mission, quelque 700.000 emplois à la France sur la dernière décennie. Sénateurs socialistes et UMP s’opposent notamment sur les répercussions pour l’industrie de la réforme de la taxe profession-
nelle, du coût du travail et du rôle des banques et de l’Etat. Afin de promouvoir une nouvelle culture industrielle, le premier des chemins à emprunter, selon les élus de la Haute Assemblée, consiste « à renforcer l’attractivité des formations dans ce domaine ». « L’enseignement technique n’est pas assez puissant chez nous (...). En Allemagne, 80 % des patrons sont ingénieurs. C’est la proportion inverse en France », remarque le rapporteur Alain Châtillon, sénateur UMP de Haute-Garonne, lui-même ancien chef d’entreprise. Insuffler de l’innovation dans le développement industriel leur paraît un autre axe important : « Pour encourager la production de biens à forte valeur ajoutée, estime Alain Châtillon, il faudrait par exemple orienter davantage le crédit impôt recherche vers les ETI, PME et TPE car il profite encore trop aux grands groupes. » Source : Les Echos 7/04/2011
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Actualités
Midi-Pyrénées A2PRL (communications et médias) vise le marché canadien en 2011 Fournisseur de programmes pour les radios indépendantes et associatives, A2PRL a installé sa direction et son activité de production à Toulouse en 2006 (siège social et gestion à Paris). L’agence de presse audio a vocation à fournir à ses abonnés «des prêts à diffuser (PAD) sous forme de flash, journaux, micro-magazine... Selon le type d’abonnement souscrit, ces contenus sont soit ‘standards’, c’est-à-dire non-identifiés et utilisables par différents médias, soit réalisés sur mesure et personnalisés». «Aujourd’hui, largement leader sur son créneau avec un chiffre d’affaires prés de dix fois supérieur à celui de son plus proche concurrent», la société envisage de se lancer à l’international. Elle pourrait ainsi tester le marché canadien, assez similaire au marché français, dans l’année. Source : Objectifnews, n°14
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Actualités Aquitaine
international
Le bordeaux
à la conquête de la Chine Les investisseurs chinois s’intéressent de plus en plus au vignoble bordelais. Un sixième château vient d’être cédé à un magnat de la joaillerie On attendait les investissements chinois en France, ils arrivent et c’est dans le bordelais que cela se passe... Cette fois, c’est un magnat chinois de la joaillerie qui acquiert un château du Médoc, portant à six le nombre de propriétés du vignoble bordelais achetées par des investisseurs venus de Chine où le marché du vin connaît un boom sans précédent. Richard Shen Dongum en fera «un produit de luxe» avec un packaging adapté au marché chinois qui absorbera la totalité de la production. M. Shen ne l’a pas caché : l’acquisition de Laulan Ducos (AOC Bordeaux) n’est qu’un début. Les 150.000 bouteilles qui sortent chaque année de ses chais sont insuffisantes, alors son groupe, qui pèse 15 M euros de chiffre d’affaires, ambitionne de commercialiser d’autres vins bordelais sous la marque «Laulan Ducos» auprès de sa clientèle VIP. Avant d’autres investissements souvent supérieurs au prix du château lui-même. Richard Shen Dongjun l’a bien compris : « Le marché du vin en Chine se développe très, très vite, il y a un vrai business à faire. » Or, pour les Chinois, « l’image du vin français, c’est le Bordelais », explique le PDG du groupe de luxe Tesiro, basé à Nanjing, dans le
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sud-est de la Chine. Pendant douze mois, ce quadragénaire a arpenté le vignoble bordelais, visité quarante propriétés avant de jeter lui aussi, son dévolu sur Château Laulan Ducos, un cru bourgeois du Médoc dont il apprécie particulièrement le cépage dominant cabernet-sauvignon.»Avant lui, ce sont cinq autres châteaux qui
ont trouvé preneurs en Chine en un peu plus de trois ans. « Après les Britanniques, les Néerlandais, les Japonais, ce n’est pas une surprise que les Chinois arrivent aujourd’hui, c’est dans la nature des choses », explique Georges Haushalter, président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB).
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Un véritable engouement… Cette tendance s’appuie sur un véritable engouement de la Chine pour les vins de Bordeaux. Les exportations y ont connu un bond phénoménal en 2010 (+ 98 %) et le tandem Chine-Hong Kong est devenu le premier client des vins de Bordeaux en valeur, avec un total de 333 millions d’euros. « On n’a jamais eu affaire dans l’histoire à un marché de cette dimension, c’est une très grande chance », se réjouit Frédéric de Luze, président de l’Alliance des crus bourgeois du Médoc. Récemment aussi, très exactement à Lalande de Pomerol, l’une des appellations les plus prestigieuse des vins de Bordeaux, les chinois viennent encore de se payer pour une dizaine de millions d’euros, Château de Viaud, un vin répertorié depuis 1784. Le vendeur était Philippe Raoux, qui avait acheté ce domaine d’une vingtaine d’hectares au début des années 2000 et qui a négocié près de 2 ans ce deal avec le géant chinois de l’agro-alimentaire Cofco. Le groupe Cofco, devenu propriétaire d’un Pomerol de Lalande pourra à loisir étudier le savoir faire bordelais pour faire monter en gamme ses
propres vignobles. Cofco est en effet propriétaire du principal vignoble chinois, le Great Wall Wine que l’on pourra peut être déguster un jour, pourquoi pas, sur les tables bordelaises.
Premiers clients étrangers de vins de Bordeaux, les Chinois se sentent désormais en terrain connu en arpentant les rangs de vigne. Ils acquièrent des propriétés comme l’ont fait avant eux des groupes japonais. «C’est, a priori, la première fois que l’État chinois achète des mètres carrés en France, précise le vendeur Philippe Raoux. Et c’est dans la vigne.». Lassés de traquer des vins trop souvent contrefaits à leur goût, les Chinois veulent assurer, dans ce secteur aussi, leurs approvisionnements. Pour les accompagner, les négociants français ont ouvert un centre culturel du vin à Tianjin, l’an dernier.
Un enjeu de taille L’enjeu est de taille. Les Chinois ne consomment encore qu’un demi-litre de vin par habitant dans l’année. À titre de comparaison, les Français, qui boivent pourtant de moins en moins, affichent en moyenne 43 litres par an. Les investisseurs chinois ont pour l’heure porté leur choix sur des vins de gammes intermédiaires, à michemin entre « les vins au ras des pâquerettes et les vins stratosphériques », selon Jean-Pierre Rousseau, directeur général de la maison de négociants Diva. « Logiquement, ils commencent par des propriétés intermédiaires qui correspondent à un segment de marché en Chine et qui ne donnent pas lieu à spéculation » foncière, souligne Georges Haushalter. Mais avec 60 millions de millionnaires en Chine, « il faut s’habituer à les voir, car le phénomène chinois est appelé à durer ».
« On n’a jamais eu affaire dans l’histoire à un marché de cette dimension, c’est une très grande chance » Frédéric de Luze, président de l’Alliance des crus bourgeois du Médoc.
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Actualités
Actualités
Une percée spectaculaire ! Ils s’appellent Changyu ou Dynasty et n’ont pas fini de faire parler d’eux. Grâce à ses nouveaux mastodontes de la viticulture, la Chine fait donc une percée spectaculaire dans le marché mondial du vin, passant de la dixième à la septième place des producteurs entre 2007 et 2010. Selon une étude de l’International Wine and Spirit Record pour le salon Vinexpo, la production chinoise devrait encore augmenter de 77 % dans les quatre ans et sa consommation bien plus rapidement. Elle a grimpé de 104,4 % depuis 2005 et devrait encore progresser de 20 % d’ici à 2014. « Nous encourageons les Chinois à produire car plus ils boiront leurs vins locaux, plus ils auront envie de découvrir ceux des étrangers », explique Robert
Beynat, directeur général de Vinexpo. Les Chinois, comme les Américains et les Russes (dont la consommation devrait progresser de 9 % environ chacun dans les quatre ans) sont les relais de croissance de demain. Si la production mondiale est stable et devrait le rester, à environ 3 milliards de caisses (de 9 litres), la consommation, elle, devrait encore progresser de 3,2
% dans les quatre ans. Elle continuera aussi de se valoriser (+ 6,7 % de hausse en valeur), les nouvelles classes moyennes délaissant les vins de table à moins de 5 euros au profit des bouteilles à plus de 10 euros. Même dans le vin, la Chine s’éveille ! M. Paulet
Flash région PACA Entreprises PACA : le sourire revient… L’optimisme des entreprises de la région Paca semble être revenu. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la Banque de France Paca en décembre et janvier auprès de 932 entreprises. Cette enquête fait le bilan de l’année 2010 et les perspectives de 2011. D’emblée, l’année 2010 a été vécue comme une année de transition. Une année où la croissance est repartie dans les divers secteurs (industries manufacturières, services marchands et constructions). Qui dit croissance dit augmentation du chiffre d’affaires avec pour l’industrie un chiffre de 9,1% et pour les services marchands à1,7%. Seul le secteur de la construction est en négatif avec -0,8%. Malgré cela, la croissance est bien là. En ce qui concerne les prévisions pour cette année, les pronostics sont modérés avec 2,7% pour la construction, 4,3% pour les services
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marchands et 4,8% pour les industries manufacturières. En somme, des perspectives prudentes.
Normandie Le projet de 6 laboratoires normands labellisé « Laboratoire d’excellence » Développé par 6 laboratoires normands, le projet EMC3 vient d’être labellisé laboratoire d’excellence, « Labex », dans le cadre du programme « Investissements d’avenir » lancé l’été dernier par l’Etat. A cette occasion, Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie et Alain Le Vern, Président de la Région Haute-Normandie, se félicitent de ce résultat qui met la recherche normande à l’honneur. Le projet « Labex EMC3 » (Energy Materials and Clean Combustion Center) est né de la volonté commune d’une recherche de pointe en chimie, matériaux et énergie regroupant 4 laboratoires bas-
normands (CIMAP, CRISMAT, LCMT, LCS) et 2 haut-normands (CORIA, GPM). Cette initiative normande, soutenue par le CNRS, rassemble plus de 700 chercheurs. Cette reconnaissance nationale dans le domaine des matériaux pour l’énergie et la combustion propre renforce l’un des axes de la stratégie régionale d’innovation de la Basse-Normandie et valorise le soutien apporté par la Région, depuis 2004, en faveur de la recherche et de l’innovation.
Rhônes-Alpes Economie de Rhône-Alpes : tendance et perspectives positives. Le bilan du mois de février 2011 et les perspectives à 3 mois marquent peu d’évolution depuis la dernière enquête. Avec une hausse du chiffre d’affaires pour près d’une PME sur deux par rapport à l’année précédente (44%), la tendance reste bien orientée. Néanmoins, des dif-
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férences sectorielles sont notables. 52 % des entreprises de l’industrie enregistrent une hausse de chiffre d’affaires sur un an, alors que le bilan est moins favorable pour les entreprises tournées vers les particuliers, avec un repli du chiffre d’affaires pour 31% d’entre elles. Le niveau d’utilisation des capacités de production semble s’être tassé depuis début janvier, mais 10% des entreprises font état de la saturation de leur outil de production. Les perspectives à 3 mois sont positives pour 33% des entreprises, et négatives pour 12% d’entre elles. Ce solde positif est à différencier selon les activités : on note un léger progrès pour l’industrie, le BTP, le commerce de gros et les services aux entreprises. Pour les entreprises tournées vers les particuliers, dans un contexte d’incertitudes lié notamment à la fin de la saison touristique hivernale, le solde se dégrade, tout en restant positif. Des difficultés de trésorerie persistent pour une TPE/PME sur cinq (21%).
Actualités Alsace
relocalisation
ASTON
ou les recettes d’une PME qui relocalise en Alsace Aston, fabricant de décodeur pour la télévision par satellite, pour rester compétitive rapatrie une partie de sa production en France.
Jusqu’alors, la PME de Bagnolet produisait l’intégralité de ses décodeurs dans son usine en Corée du Sud, où elle comptait un effectif de cent personnes. Depuis septembre dernier, 25 % de sa production est confiée à Asteel Flash, sur son site alsacien de Duttlenheim (67), entreprise française spécialisée dans la sous-traitance de matériel électronique. La société de Duttlenheim, située entre Molsheim et Strasbourg, va produire des récepteurs satellites à raison d’une production de 50 000 unités par an (récepteurs Simba HD TNTsat et Fransat) pour le compte de Aston. Asteel flash sera le seul fabricant en France de récepteurs satellite TNT en grandes séries Convaincue que le passage de la télévision au tout numérique va entrainer une croissance importante de la demande de décodeurs pour capter les chaines par satellites, elle a donc décidé de ramener une partie de sa fabrication en France.
De nouveaux challenges sur un marché à forte croissance Aston, fabricant de récepteurs pour la télévision par satellite, a toujours conçu et fabriqué ses produits avec ses propres moyens de production depuis sa création : les équipes R&D travaillent sur la conception et le design des produits dans le laboratoire de développement à Bagnolet dans la banlieue parisienne ;
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La société de Duttlenheim, située entre Molsheim et Strasbourg, va produire des récepteurs satellites © copyright Aston
les produits, une fois validés, sont ensuite entièrement fabriqués et assemblés par sa propre usine en Corée du Sud. Cette organisation apporte ainsi à Aston souplesse et maîtrise des procédures de fabrication et de tests, gages de la qualité et de la fiabilité de ses produits. Avec le développement de la télévision numérique en France, la demande des consommateurs a fortement augmenté. Aston a donc dû réfléchir à la mise en place d’une nouvelle organisation de production lui permettant d’être plus pro-
che de ses clients pour fournir les produits plus rapidement. Par ailleurs, avec l’élargissement du marché et l’arrivée de nouveaux entrants, la société devait également gagner en compétitivité pour continuer à accroître ses parts de marché. Stéphane Nitenberg, directeur général d’Aston, explique : « La réactivité face à la volatilité du marché est l’intérêt principal de la manœuvre. En Corée, entre la commande et la livraison des produits, quatre mois s’écoulent. Un temps égal à notre visibilité du marché aujourd’hui, ce
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qui n’est pas gérable ». Outre cette flexibilité, la compétitivité des produits est également visée par ce rapatriement. En repensant l’outil de production, Aston a pu suffisamment diminuer le coût de fabrication pour baisser le prix de ses décodeurs en magasins de 15 %. « Les droits de douanes représentent 20 % du prix de revient du produit lorsqu’on l’importe, indique le DG. Cette dépense supprimée et l’automatisation de l’étape de test de chaque décodeur en bout de chaîne, nous donnent un coût de fabrication moindre ici qu’en Corée, pour le marché hexagonal ». Si ce n’est pas à proprement parler une relocalisation, ça lui ressemble fichtrement ! Voilà en effet une PME familiale de Bagnolet, dans la région parisienne, qui a fait le choix de ne plus produire exclusivement dans son usine de Corée, usine qu’elle avait montée en 1994, mais de faire fabriquer aussi en Europe. Le choix de cette nouvelle organisation s’est fait avec une forte contrainte que la société s’est imposée à elle-même: continuer à maîtriser la conception des produits ainsi que les process de fabrication et qualité. En effet, dans le cadre de ce partenariat, Asteel Flash met à disposition l’outil de production ainsi que sa valeur ajoutée dans le management des équipes. De
son côté, Aston apporte son expérience de l’électronique grand public ainsi que sa compétence en matière de fabrication et d’assurance qualité. Ainsi, toutes les équipes travaillent avec les mêmes exigences de qualité car Aston garde la maîtrise complète des procédés de fabrication. Par ailleurs, la complémentarité des deux acteurs, permet de jouer favorablement sur l’optimisation des prix d’achat des composants, le partage des compétences et la recherche commune d’amélioration des process.
le contrôle pour être compétitif depuis la France. Aucune solution mécanisée n’a été trouvée pour l’assemblage qui, de ce fait coûte deux fois plus cher qu’en Corée du Sud. Mais l’appareil de test développé par Aston, Asteel Flash et l’un de ses prestataires spécialisé en machines spéciales, fait passer le nombre d’opérateurs assignés à cette tâche de dix à un. L’opération, qui représente 25 % du temps de production, coûte ainsi cinq fois moins en cher en France qu’en Corée du Sud. Bien sûr, Aston avait pensé à implanter la machine là-bas, mais, sur place, les ouvriers ne l’acceptaient pas. « Cela les déresponsabilise sur la qualité, on ne peut pas se le permettre en étant à 10 000 kilomètres », assure Stéphane Nitenberg. Comme quoi, le « Made in France » a encore du bon.
Du « Made In France » pour garantir réactivité, proximité et compétitivité
Yann KER
L’étude de relocalisation, entamée il y a 18 mois, avait en effet montré qu’il fallait automatiser soit l’assemblage, soit
Flash région Ile de France Memup (Equipements informatiques) veut poursuivre son développement. Fabricant français de «produits mémoire» (disques durs externes, clés USB) et multimédia basé à Bonneuil-sur-Marne, Memup souhaite doubler son CA dans les 18 mois afin d’atteindre 100M€. Le groupe devrait ainsi booster ses ventes à l’international (70% des revenus sont générés en France), stimuler sa présence auprès des professionnels et renégocier ses contrats avec les plus gran-
des enseignes (Fnac, Saturne) à l’échelle européenne. Source : Distributique.com
Bretagne
de 43.000m² («Basalte») que la Société Générale fait actuellement construire au sein du quartier d’affaires de la Défense. En 2012, le site y accueillera 3.500 salariés.
SDMO Industries nouveau marché à la Défense
Bourgogne
La société brestoise SDMO Industries, leader français et 3e producteur mondial de groupes électrogènes, annonce dans un communiqué avoir remporté un important contrat pour l’installation d’une centrale électrique de secours dans la future tour
La branche Est de la LGV RhinRhône entrera en service le 11/12/2011. La Branche Est de la LGV RhinRhône relie Mulhouse à Dijon, via Belfort-Montbéliard et Besançon sur une longueur totale de
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Actualités
190 km (140 km pour la première phase de réalisation). Cette ligne permettra à terme de relier le nord de l’Europe et l’Est de la France à la région parisienne, à la région Rhône-Alpes et au sud de la France et de l’Europe en liaisons à grande vitesse, permettant des gains de temps significatifs. Les travaux de génie civil de la première phase de réalisation ont débuté en juillet 2006, et ceux de pose des équipements ferroviaires en juin 2009. La mise en service de cette première portion de ligne est prévue le 11 décembre 2011.
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Actualités FRANCE
territoires
Le nouveau portail sur
l’aménagement du territoire www.territoires.gouv.fr
La DATAR et le MAAPRAT (Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire) lancent le site : www.territoires.gouv.fr Fournir davantage d’informations sur l’actualité de l’aménagement du territoire tout en offrant des ressources documentaires élargies, tel est l’objectif du portail sur l’aménagement du territoire que la DATAR et le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT) viennent de mettre en ligne.
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S’appuyant sur la technologie du web2, ce nouveau site propose notamment la géolocalisation des projets au cœur des politiques d’aménagement du territoire suivies par la DATAR, des vidéos…Son architecture renouvelée présent un accès simplifié aux dossiers. Est désormais intégré à ce portail le site de l’Observatoire des territoires qui vise à faciliter l’accès à une sélection d’informations sur les territoires, produites par une quarantaine d’organismes publics, membres ou partenaires de l’Observatoire. Accessible par www.territoires. gouv.fr/observatoire-des-territoires, ce site a bénéficié d’une refonte. Il offre désormais un accès plus facile à l’ensemble de ses ressources grâce à une navigation fluide et à une plus grande lisibilité des contenus. De nouvelles fonctionnalités ont également été introduites : moteur de recherche sur tous les types de contenu (indicateurs, documents, liens utiles), actualités d e l’observatoire, dernières mises à jour, possibilité de s’inscrire à l’Info Obs (newsletter du site)… Le site permet toujours un accès aux modules de cartographie interactive. Ils répondent à des thématiques organisées suivant les sujets d’intérêt pour l’aménagement du territoire et permettent à l’utilisateur de créer ses propres cartes, de télécharger les données et d’accéder à des ressources complémentaires. Des évolutions concernant les outils de cartographie interactive interviendront au début du second semestre 2011. Ce portail permet, par ailleurs, l’accès aux sites interministériels émanant de la Datar qui viennent, eux aussi, de connaitre d’importantes évolutions :
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www.competitivite.gouv.fr
- www.competitivite.gouv.fr : dédié à la politique en faveur des pôles de compétitivité ; - http://poles-excellence-rurale.datar. gouv.fr :dédié aux pôles d’excellence rurale ; -www.europe-en-france.gouv.fr : consacré à l’utilisation des fonds européens en France.
www.europe-en-france.gouv.fr
www.territoires.gouv.fr
Ouvert en juin 2010, le site www.europe-en-france.gouv.fr a pris le relais du site www.projetsdeurope.gouv.fr. Ce portail d’information sur les fonds européens (FEDER, FSE, FEADER, FEP) en France vise à la fois à informer le citoyen et les porteurs de projet potentiels des modalités d’accès aux fons et à contribuer à la réflexion des acteurs concernés parce sujet ( institutionnels, chercheurs…)en mettant à leur disposition l’ensemble des ressources disponibles en la matière. Europe en France intègre notamment une banque de projets ainsi qu’un espace dédié à l’avancement des programmes européens. Un centre de ressources virtuels permet également aux spécialistes d’y retrouver la règlementation européenne et nationale qui concerne ces fonds, ainsi que les études, rapports, documents stratégiques liés aux politiques européennes de cohésion économique et sociale et de développement rural. Un extranet, composé d’espaces collaboratifs, permet en outre d’apporter un appui aux réseaux des acteurs de la politique de cohésion en France. Ce site, coordonné par la DATAR, a été conçu et est animé en liaison avec l’ensemble des ministères gestionnaires de fonds, la Représentation de la Commission européenne à Pris, des acteurs régionaux concernés par la mise en œuvre des programmes européens (SGAR, conseils régionaux), en collaboration avec l’Agence de services et de paiements (ASP). Doté des technologies du web 2.0, il est couplé aux réseaux sociaux via le compte Twitter Europe_ France, en lien avec l’ensemble des sites dédiés aux fonds européens, tant au niveau national que régional.
Article extrait de Territoires en Mouvement N°3 – titre de la rédaction de FTE
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Actualités
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Rhônes-Alpes
A la une
intelligence économique
Lyon : création d’une
cellule d’intelligence économique Les entreprises de l’agglomération lyonnaise vont pouvoir disposer d’une cellule spécialement réservée aux renseignements économiques, afin d’améliorer leur compétitivité et de protéger Mutualiser pour agir efficacement Cette cellule est un projet pilote dans l’agglomération, qui pourra être étendu à la région s’il s’avère être efficace. “C’était déjà dans les cartons“ assure David Kimelfeld, vice-président du Grand Lyon en charge du développement économiPhilippe Grillot David Kimelfeld, président de la CCI vice-président du Grand Lyon que qui précise : “Ce que l’on veut mettre La Chambre de Commerce et de l’In- en place, c’est un outil pratique, pour dustrie (CCI) de Lyon vient d’ annon- répondre à des questions concrètes cer fin mars la création d’une cellule des entrepreneurs“. Pour commende renseignements économiques. cer, 70 entreprises vont bénéficier La région Rhône-Alpes et le Grand de ce service avec pour objectif d’atLyon sont les deux principaux par- teindre les 200 en trois ans. Chacune tenaires de cette expérience. Les pourra poser une ou deux questions à trois acteurs principaux assurent le la cellule, comme “Est-ce que je peux financement de cette cellule, avec trouver un fournisseur dans les déparun budget progressif qui démarre à tements voisins ?“ ou encore “Qui sont 310.000 euros la première année. mes concurrents aux Etats-Unis ?“. Inspiré de projets existants à Lille ou dans l’Essonne, cette cellule aura Philippe Grillot, président de la CCI pour vocation de mutualiser les ser- précise que “si des cabinets privés spévices de renseignements pour les cialisés existent dans le département, entreprises. Elle remplira une dou- nous les recommanderons. Nous asble mission : apporter des informa- surerons un rôle de passeur“. Mais tions – en les achetant ou à partir attention, il faut bien distinguer l’intellide bases de données, et veiller à la gence économique de l’espionnage inprotection des informations relatives dustriel. L’I.E est un ensemble d’activià la recherche et au développement. tés allant de la collecte d’informations
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à la protection du patrimoine dans le but de prendre les meilleures décisions pour la gestion des entreprises.
“Désacraliser l’intelligence économique“ C’est une opportunité de développement pour les petites et moyennes entreprises. Ces dernières “n’ont pas le réflexe de recourir aux services d’intelligence économique“ selon Philippe Grillot. Pour David Kimelfeld, il s’agit de “désacraliser l’intelligence économique“, jusque là réservée aux grands groupes et aux multinationales. C’est donc aux PME que s’adresse principalement cette cellule. Sont concernées plus particulièrement les entreprises appartenant aux filières automobiles et le secteur de la chimie-environnement, les partenaires du projet Grand Lyon, l’esprit d’Entreprise ainsi que les entreprises ayant participé à des programmes d’accompagnement régionaux. Certains bénéficiaires potentiels de ces services ont déjà été identifiés par la CCI, qui prospectera directement auprès d’elles. Pour les autres, si elles remplissent les critères de sélection, elles peuvent se renseigner directement autres de la CCI
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R. Bosse-Platiere – Lyon Capitale
A la une Bretagne
marque
<Bretagne>
une marque de territoire pour renforcer son attractivité Annoncée depuis plusieurs mois, la marque Bretagne a été lancée le 28 janvier en grandes pompes à Rennes. Une marque de territoire qui est une première pour une région française. Enrichir et diversifier son image Après deux ans de travail et de réflexion, la marque Bretagne a été portée sur les fonts baptismaux. Plus de 1.000 personnes -dont de nombreuses personnalités- ont découvert, le logo de cette marque Bretagne: en noir et blanc, il fait référence au gwen ha du. Xavier Mercier, son concepteur, a expliqué que l’idée a été de travailler sur quelque chose qui soit de l’ordre de la simplicité et de l’évidence. C’est plutôt réussi. L’attractivité de la Bretagne, sa capacité à rayonner au niveau national et international, à attirer touristes, investisseurs, étudiants, actifs… est un enjeu stratégique majeur pour le développement de la région. Dans la concurrence entre les territoires qui se joue à l’échelle mondiale, la capacité à se distinguer, à séduire et à être repéré par les décideurs est primordiale. L’image de la région est donc déterminante. La Bretagne s’engage dans une démarche d’attractivité inédite. Sa marque de territoire est donc destinée à être partagée par tous ceux qui se réfèrent à la Bretagne pour se faire connaître et promouvoir leurs inté-
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rêts ou leurs créations sur la scène nationale ou internationale. La marque s’adresse aux entreprises mais pas seulement. Les associations, les clubs, les festivals, etc, pourront se l’approprier, à condition de faire leurs les valeurs qu’elle veut porter: l’engagement, le sens du collectif, l’ouverture et l’imagination
Les nombreux atouts de la Bretagne Pour améliorer sa compétitivité, la Bretagne doit enrichir, diversifier son image. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, la Bretagne a fait le choix d’initier une démarche encore inédite en Europe : adopter une stratégie d’attractivité globale intégrant toutes les dimensions, économiques, touristiques, culturelles, universitaires, sportives ou institutionnelles. L’objectif est d’accroître la puissance d’attractivité de la Bretagne en s’appuyant sur une marque partagée que chacun
–acteurs publics et privés- pourra s’approprier pour se faire connaître et promouvoir ses intérêts ou ses créations sur la scène nationale ou internationale. Ce partage de signes va permettre de favoriser la création d’un «fil rouge» entre toutes les marques de Bretagne qui se réfèrent au territoire régional dans leur communication. Une voie qui sied bien aux Bretons dont l’atout majeur est de se retrouver derrière une démarche forte et fédératrice.
• une réalité identitaire forte, spécifique et positive qui la différencie de la concurrence. • une très forte notoriété, y compris sur Internet, et une image globalement positive avec un fort capital de sympathie et une qualité de vie reconnue. • une richesse et une diversité
de l’offre : il n’existe pas UNE mais DES Bretagne(s)
•
une qualité de l’offre avec de nombreux domaines d’excellence
• les valeurs incarnées par la Bretagne et portées par la marque Bretagne sont en phase avec l’évolution actuelle de la société : le sens de
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l’engagement, du collectif, l’ouverture et l’imagination ;
•
une forte capacité des Bretons à se mobiliser sur des enjeux communs : force du lien
dans l’action, solidarité, capacité de mobilisation et du jeu collectif.
• la force exceptionnelle du lien entre les hommes, entre les générations, avec le territoire, avec le monde. • une attente forte des acteurs bretons de se mobiliser pour porter l’image de la Bretagne autour de la marque Bretagne car il s’agit d’une image porteuse, source d’initiatives et de création de valeurs. Mais aussi des faiblesses… Si la Bretagne bénéficie aujourd’hui d’une très forte notoriété, elle a aussi des faiblesses qu’il est important de corriger pour enrichir son image et séduire de nouvelles clientèles. L’image économique, technologique, universitaire et de recherche reste faible et est en décalage important avec la réalité du territoire. Les acteurs bretons tournés vers l’innovation font, par exemple, très peu référence à la Bretagne dans leur communication et l’image de la région est inexistante à l’international. Enfin, il n’existe pas de cohérence des messages et des positionnements parmi tous ceux qui se réfèrent au territoire dans leur communication.
le Parlement de Rennes
Un engouement fort pour la marque Bretagne La marque Bretagne a donc été lancée le 27 janvier dernier, son Comité de marque a été constitué et s’est réuni pour la première fois le 22 mars pour statuer sur les premières candidatures de partenariat .Celles-ci ont
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été dévoilées le 12 avril dernier au café des Champs-Libres à Rennes, en présence de François-Nicolas Sourdat, directeur général de Bretagne Développement Innovation, d’Anne Miriel, directrice de l’attractivité du territoire et de la communication à Bretagne Développement Innovation, et de Hugues Meili, Président Directeur Général de Niji et membre du comité de marque A l’issue d’une étude attentive des 86 dossiers déposés, 33 répondaient complètement aux conditions d’attribution et ont été retenus pour être les premiers partenaires de la marque Bretagne pour une durée de 3 ans. Ainsi, 8 entreprises, 8 professionnels du tourisme, 11 as-
sociations et 6 organismes publics et para-publics seront autorisés à utiliser le logotype de la marque. Un panel véritablement représentatif de la vitalité et du dynamisme du tissu économique, sportif, culturel ou encore associatif breton.
Pas de concurrence «L’association a été intégrée dès le début à la réflexion. Il ne s’agissait évidemment pas d’entrer en concurrence avec Produit en Bretagne», répond Anne Miriel, directrice de l’attractivité du territoire à l’Agence économique de Bretagne. Précision utile: cette marque Bretagne ne s’adresse pas à des produits. Mais il n’est cependant pas exclu que dans un second temps, une marque de qualification, qui, elle, serait attachée à des produits, soit créée. Une
réflexion sera engagée dès cette année avec Produit en Bretagne On ne sait pas ce que cela va donner mais Jean-Yves Le Drian était aux anges de voir à son lancement, autant de monde saluer la sortie d’une nouvelle marque dans une région qui n’en manque déjà pas. Avant le succès de Produit en Bretagne, il y avait déjà eu ceux, bien plus mitigés, de Made in Breizh ou de Breizh Pesket et Jean-Yves Le Drian, lui-même, a déjà montré un goût prononcé pour les appellations de terroir légèrement exotiques. Comme la Breizh Touch, en version capitale, les Breizstorming et autre Bebreizh, à usage touristique… A suivre …. M.Paulet
Flash région Normandie L’ESAT de Coutances veut héberger une blanchisserie industrielle Implanté sur la zone du Moulin de la Mare, l’Esat de Coutances emploie actuellement 103 personnes. Entretien d’espaces verts, fabrication d’emballages, réparation de luminaires... l’établissement est multiservices. En 2012, il hébergera une nouvel équipement : une blanchisserie industrielle. «Elle aura une capacité de 600kg de linge traité par jour dans un bâtiment neuf aux normes d’hygiène très fortes», souligne le directeur Gilles Paugam. Source : Ouest-France
Picardie Sapag (Valves) s’exporte jusqu’à New York pour réguler le débit de l’eau potable de la ville Spécialiste de la robinetterie industrielle depuis plus de 70 ans, Sapag (groupe Tyco) exporte son savoir-faire picard aux quatre coins du monde.
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L’entreprise a d’ailleurs récemment été choisie dans le cadre de la construction d’une usine de traitement de l’eau à New York. Ainsi, des vannes géantes de 2,1 mètres, conçues et fabriquées à Ham, serviront à réguler le débit de l’eau potable de la ville. Récemment agrandie, l’usine picarde emploie 163 personnes. Source : Entreprises 80, N°142
dans le prolongement des 10.000m² existants, à l’ouest. Une autre extension de 1.473m² est également programmée, à l’est. Le chantier débuté en avril dernier sera terminé en janvier 2012. Grâce à ce projet d’envergure, l’effectif passera de 600 à 800 salariés. Son CA, qui s’élevait l’an dernier à 163M€, devrait doubler d’ici 2015. Source : Ouest-France
Bretagne
Languedoc Roussillon
Giannoni France (Equipements thermiques) engage 15,5M€ dans une extension de près de 9.000m².
Le groupe Costes va construire un complexe de balnéothérapie à Palavas-les-Flots
Spécialiste de la fabrication d’échangeurs thermiques à condensation en inox pour chaudières à gaz Giannoni France est désormais contrôlé à 65% par Carlyle Europe Partners (fonds américain Carlyle. Alors qu’elle se prépare à décrocher de nouveaux marchés en Russie, en Asie et en Amérique du Sud, l’entreprise prévoit de s’agrandir à Morlaix . Elle investira 15,5M€ dans ce programme. Un nouveau bâtiment de 7.208m² sera édifié
Un complexe de balnéothérapie va voir le jour à Palavas-les-Flots en 2013. Le groupe des frères aveyronnais Costes, qui a repris le dossier laissé quelques temps en suspens, projette d’y investir entre 25 et 30M€. Le projet, dont les travaux devraient très prochainement débuter, comprend la création sur un terrain de 4.000m² d’un centre de balnéothérapie de 1.500m², d’un hôtel 4 étoiles de 80 chambres sur 3 niveaux et d’un
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restaurant dirigé par le chef étoilé Michel Bras - Source : MidiLibre.com (Avril 2011)
Pays de Loire Cyprus va agrandir son site des Ponts-de-Cé d’une partie logistique Basée à Beaucouzé d’où elle est originaire, Cyprus (4,5M€ de CA) est spécialisée dans l’aménagement extérieur bois, et œuvre pour les paysagistes locaux mais aussi pour les mairies du département et de Paris. La société a ouvert il y a quelques semaines une antenne aux Ponts-de-Cé, sur la ZAC Vernisson. Le nouveau site comprend un espace de vente et de conseil. Il s’agrandira prochainement d’une partie logistique d’ores et déjà envisagé. Cyprus est depuis quatre ans agréée FSC, la plus haute norme qualité dans le domaine du bois, pour la majeure partie de sa gamme. Source : Le Courrier de l’Ouest
attractivité
Investissement étrangers
FRANCE
bilan positif, la France reste attractive Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et Bruno LE MAIRE, ministre de l’Agriculture de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire, ont présidé récemment (Mars 2011) un Conseil stratégique de l’attractivité ayant réuni 25 dirigeants de sociétés étrangères présentes en France (représentant plus de 23 Mds€ de CA et 56 000 emplois en France). A cette occasion, Christine LAGARDE a rappelé l’important effort d’ouverture du marché français aux entreprises étrangères, dont les implantations sont, en France, à l’origine de plus de deux millions d’emplois, de 22% de la recherche et de plus d’un tiers des exportations industrielles.
Christine LAGARDE et Bruno LE MAIRE, ont salué une année 2010 marquée par un fort rebond après le palier observé durant la crise : hausse de 22% du nombre des décisions d’investissements étrangers (782 en 2010 – chiffre le plus élevé depuis quinze ans) qui permettra de créer ou de sauvegarder 32 000 emplois en France, en progression de 6% par rapport à 2009. Les ministres ont notamment mis en avant plusieurs projets d’investissements structurants concrets, notamment : - Agrati (Italie) a repris plusieurs sites de production de vis et de boulons de l’entreprise Acument. 35 M€ d’investissement, maintien de 500 emplois dans la région Nord-Pas de Calais et de 150 emplois dans la région Rhône-Alpes - Amazon.com (US), a décidé la création d’un centre logistique dans la région Rhône Alpes : 35 M€ d’investissement, 500 emplois supplémentaires. - The Entyrecycle Co. Ltd (UK) a décidé d’implanter une unité de recycla-
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ge et de mise en valeur de matériaux usagés (pneumatiques), doublée d’un centre de R&D dans la région NordPas de Calais : 25 M€ d’investissement, 240 emplois prévus. Ces échanges ont été l’occasion d’enregistrer un accord des participants sur les atouts que représentent, aux yeux des investisseurs internationaux, la diversité des territoires et celle des savoirs faire industriels, la qualité de la main d’œuvre et celle des infrastructures dans notre pays. Un large consensus s’est dégagé pour saluer le crédit d’impôt recherche et le renforcement des pôles de compétitivité.
Quelques chiffres… Nous avons relevés quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes : 32 000 emplois créés ou préservés, soit + 6 % par rapport à 2009, de plus en plus dans des activités d’avenir ou à haute valeur ajoutée. 2 000 groupes étrangers ont eu recours au Crédit d’impôt recherche en 2008 - 536 groupes étrangers présents dans les pôles de compétitivité soit 10 % du total - Accord de 25 membres de l’UE pour un brevet communautaire qui devrait permette de diviser par cinq son coût pour le rapprocher de celui des Etats-Unis ou du Japon - Suppression de la Taxe professionnelle pour se mettre en conformité avec les standards internationaux : allégement de la charge fiscale pour les entreprises évalué à 7,3 Mds€ pour 2010 et à 4,7 Mds€ en régime de croisière - Régime fiscal favorable aux « impatriés » dans le cadre de la Loi de modernisation . de l’économie : plus de 8 000 personnes ont bénéficié des dispositifs fiscaux en faveur . des « impatriés » et leur nombre est en augmentation constante - Plus de 32 milliards d’euros investis par les autorités publiques entre 2010 et 2025, dans les transports en commun en région parisienne - Plus de 2 Md€
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consacrés au plateau de Saclay (Sud du Grand Paris) pour bâtir d’ici 2020 le plus important campus scientifique et technologique en Europe - Déploiement d’une procédure « fast-track » pour accélérer le passage aux frontières à Roissy et Orly d’ici fin 2011.
Et quelques notes… • Les cinq premières régions françaises d’accueil. Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Midi-Pyrénées, Lorraine attirent 65 % des projets. Pour autant, la croissance du nombre des projets en 2010 concerne un grand nombre de territoires, puisque douze régions reçoivent plus d’investissements qu’en 2009, avec .des taux de croissance supérieurs à 20 % pour dix d’entre elles.
- plus de la moitié (51 %) des investissements recensés génèrent moins de 20 emplois en 2010, contre 42 % en 2007 • Plus de la moitié des investissements sont des créations. Après trois années de quasi-stagnation, le nombre des investissements concernant les extensions d’implantations existantes connaît une hausse de 70 %. Mais les créations, dont le nombre continue d’augmenter depuis 2007, représentent plus de la moitié des projets. Une part significative (9 %) des investissements recensés en
• Un fort rebond du nombre de projets. Après un palier en 20072009, le nombre des projets a crû de 22 % en 2010 : 782 ont été recensés par l’AFII et les agences régionales de développement, chiffre le plus élevé depuis quinze ans, qui représente 15 décisions d’investissement par semaine en moyenne en 2010 - le nombre des projets recensés dans des activités à haute valeur Réunion du Conseil stratégique de l’attractivité / © cpyright Elysées.fr ajoutée continue de croître, en particulier dans les activités de R&D (51 projets, + 21% par 2010 correspondent à une première rapport à 2009), les énergies renouve- implantation en France. lables (89 projets, + 46 %) et pour les quartiers généraux (de 11, en 2009, à • Les investisseurs de taille intermédiaire (ETI) plus repré40 en 2010). sentés qu’hier. • Une augmentation du nom- Les entreprises étrangères responsables de ces investissements sont bre des emplois créés. Ces investissements étrangers vont de toutes tailles. Les investissements créer, ou préserver, dans le cas de étrangers sont le fait de PME, pour un rachats d’entreprises en difficulté, 31 tiers, d’ETI (33 % également, contre 815 emplois, chiffre en hausse de 6 27 % en 2009) et de grandes entrepri% par rapport à l’année précédente ses (33 %). Ces entreprises opèrent
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dans le secteur manufacturier, pour 533 d’entre elles, et dans les services (pour 249 autres). • Le poids de l’Europe et de l’Amérique du nord parmi les régions d’origine. L’Europe (65 % du total des projets) et l’Amérique du nord (22 % du total) sont les deux premières régions d’émission, assurant ensemble plus de 85 % du total. L’Allemagne et les Etats-Unis confortent leur première place, avec 140 et 139 projets, respectivement, devant le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne.
• Les entreprises des BRICS sont à l’origine de 47 projets, soit 6 % du total. La Chine devient le premier pays asiatique d’origine des investissements étrangers, avec 35 projets. Le dynamisme des investissements en provenance de cinq pays, Etats-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Suède et Chine, explique pour une large part la croissance du nombre de projets de 2009 à 2010.
A l’écoute des expériences et des témoignages des présidents des groupes implantés en France, les Ministres ont insisté sur les réformes mise en œuvre ou et à venir dans notre pays pour moderniser l’économie, renforcer la compétitivité et stimuler l’innovation, alléger les contraintes administratives. A cet égard, Christine LAGARDE a présenté plusieurs mesures visant à simplifier l’accueil de l’investissement étranger, notamment la mise en place d’ici fin 2011 d’un service d’accueil fiscal unique pour les investisseurs nonrésidents ou celle d’un guichet unique à l’Office de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour la délivrance des titres de séjour. Pour l’essentiel, tout cela est du plus pour la France, parce que des capitaux permettent de créer et de sauver de l’activité. Sous la réserve que les chiffres avancés pour les créations d’emplois sont bruts, pas nets et qu’on ne sait pas combien ces entreprises étrangères suppriment d’emplois. Dans la crise, les sociétés internationales n’ont pas toutes eu le comportement idéal, elles se sont montrées parfois brutales. Ce qui est intéressant aussi, c’est de voir la place occupée par ces entreprises en France, 20% de l’activité économique privée, un tiers de l’activité industrielle, 22% de la recherche, plus de 2 millions d’emplois. Plus d’emplois que le CAC 40 ! Cela mérite quelques égards et en tout cas de les entendre. A la fois quand elles soulignent les qualités françaises – infrastructures, qualité du travail, productivité – mais aussi les handicaps – essentiellement le temps de travail et l’instabilité juridique. F. Meyer
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Alsace Lalique (Cristallerie) va engager la construction d’un bâtiment de stockage de 2.400m² sur son site de Wingen-sur-Moder, pour réinstaller sa logistique actuellement basée en région parisienne La cristallerie Lalique va édifier des locaux de stockage d’une surface de 2.400m² au sein de son site de Wingen-sur-Moder, qui abrite son unique unité de production. Elle entend effet y transférer ses activités de logistique actuellement implantées à Combs-la-Ville (77). Ce projet avait été annoncé dès 2008 lors de la reprise de la société par le groupe suisse Art & Fragrances. La maîtrise d’oeuvre du projet a été confiée au cabinet d’architecture strasbourgeois Artay.
Franche-Comté A La Cote, Knauf Fibre investit 3M€ dans son outil de production. Implantée à La Cote, l’entreprise Knauf Fibre fabrique des panneaux isolants pour le bâtiment et travaille également la fibre de bois et la laine de roche. Elle a décidé de renforcer son outil industriel avec un investissement de 3M€ consacré à l’acquisition d’une ligne de production de polystyrène et de découpe. Ce projet devrait créer huit emplois supplémentaires. Knauf Fibre a réalisé un CA de 29M€ en 2010, avec un effectif de 100 personnes. (Source La Tribune)
Alsace L’Alsacienne de Boissons acquiert un site à Mundolsheim où elle transférera son siège social. Spécialisée dans le négoce et la distribution de boissons auprès des professionnels, la société strasbourgeoise Alsacienne de Boissons vient d’acquérir un site de 2ha à Mundolsheim. Situé au sein de la zone d’activités des Maréchaux, celui-ci comprend 4.675m² de surfaces de locaux d’activités en état d’usage. L’entreprise compte exploiter les lieux et y transférer son siège social. Réalisée par l’agence Rive Gauche CB Richard Ellis à Strasbourg, la transaction a été conclue via la SCI L’Alsacienne de Boissons auprès de la société Bayrol France.
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Bretagne
Tendances
anniversaire Ce constructeur d’équipements pour la préparation du sol, le semis et la fertilisation fêtera en juin prochain ses 75 ans d’existence dans sa nouvelle usine. Elle vient d’acquérir à cet effet, un terrain de 7,5 ha dans le parc d’activités des Portes-de-Bretagne, toujours à Châteaubourg, le fief de sa création d’origine. Sulky Burel est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de semoirs et distributeurs d’engrais. Cette société familiale, créée en 1936, se positionne aujourd’hui parmi les leaders du semis et de la fertilisation, en Europe.En 1967, Jacques Burel prend la succession de son père, créateur de l’entreprise en 1936. Son fils Julien, Directeur Général, qui a intégré l’entreprise en 1998, et Gilbert Jouan, responsable Industriel, se préparent à en prendre la relève. Crise ou pas crise, l’entreprise Sulky Burel, à Châteaubourg, maintient son projet d’agrandissement. La nouvelle usine devrait être opérationnelle mi-2011. Soit près du double de sa superficie actuelle .
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Sulky Burel trois quart de siècle.… et pas une seule ride
Un nouveau site HQE (Haute qualité environnementale) La nouvelle usine assemblera 30 à 40 machines différentes par jour. Au module « production », s’ajoute celui des bureaux d’études et administratifs qui se sont rapprochés de la production. « Le retour
au productivisme semble inévitable, mais il se fera sans doute sous une forte pression environnementale », pense Julien Burel. Alors, le module R&D qui imaginera les
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Tendances SUITE DE LA PAGE 28
équipements de demain aura du pain sur la planche… « L’organisation de la production dans notre ancienne usine qui date de 1945, était trop rigide », souligne JuliAen Burel, directeur général de l’entreprise et petit-fils du fondateur. Maître du juste-à-temps qu’il utilise depuis de nombreuses années, le constructeur ne gardera dans cette usine que les opérations de production à forte valeur ajoutée. La découpe laser des tôles sera ainsi confiée à ses sous-traitants. Située à proximité de son siège historique de Chateaubourg (Illeet-Vilaine), près de Rennes, le site HQE (haute qualité environnementale) a nécessité un investisse-
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ment de 20 millions d’euros. Dont 3 millions consacrés à une ligne de peinture écologique fournie par l’italien Imel.
Innover en permanence Pour faire face à ses concurrents européens, Sulky Burel a mis en place une politique d’innovation permanente. Elle y consacre 5% de son chiffre d’affaires (45 dépôts de brevets). Elle mise également sur le développement d’un outil performant (certifié ISO 9001) pour produire au meilleur coût. Les innovations de Sulky Burel ont été à plusieurs reprises récompensées par le jury du palmarès de l’innovation du SIMA. Elle y a participé déjà en 2009 où elle y présenté sa gamme de semoirs, la plus étoffée d’Europe, répondant à
des problématiques de qualité des levées, mais aussi de main d’œuvre, de rendement journalier et de maîtrise durable du désherbage. Par ailleurs, Sulky Burel a été accompagnée par OSEO Bretagne par le biais de soutiens financiers pour le développement de ses innovations.
Un service qualité irréprochable… Sulky Burel attache une importance toute particulière à garantir à ses clients un service de qualité, et ce, de la commande jusqu’à l’utilisation de la machine au champ, en passant par la fourniture de pièces de rechange. Son service client est composé de fils d’agriculteurs qui connaissent parfaitement les attentes du secteur offrant ainsi à
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Sulky Burel la possibilité d’être très réactive vis-à-vis des demandes.
Préparer l’après-demain de la crise Pour Châteaubourg, ce transfert est avant tout une satisfaction. Car si l’entreprise quitte la proximité du centre-ville, elle n’en demeure pas moins sur place. Elle a reçu pour cela le soutien de la mairie et de Vitré communauté. Pour Jacques Burel, le dirigeant, cette nouvelle usine sera surtout l’occasion de donner un nouvel élan à l’entreprise . « Au-delà de la crise actuelle, Sulky doit prévoir son développement, notamment à l’international. Seulement, l’entreprise ne pouvait imaginer se développer dans les locaux actuels trop exigus », explique le PDG. L’entreprise qui a
réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 31 millions d’euros contre 38 millions d’euros en 2008 et emploie 240 personnes, compte donner ainsi un nouveau souffle à son système de production. Ainsi qu’à son exportation qui devra passer de 32 % aujourd’hui à 50 % dans cinq ans.
M.Paulet
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Eco territoires
entretien
La crise dans les territoires premiers impacts ? Economiste de formation, docteur en Urbanisme et Aménagement du Territoire, Magali Talandier occupe depuis plus d’un an un poste de maître de conférences à l’institut de géographie alpine, à l’Université Joseph Fourier de Grenoble. Rattachée au laboratoire Pacte-Territoires, ses travaux portent sur l’analyse des processus de développement économique territorial. Elle a notamment beaucoup travaillé sur la question du développement résidentiel, présentiel et touristique, sur la durabilité des modèles de développement local ou encore sur l’impact des politiques intercommunales dans le cadre de travaux de recherche ou d’expertises pour différents organismes. Elle porte également un regard attentif sur les questions rurales qui étaient au coeur de sa thèse. Cette interview publiée à l’origine dans la lettre d’information du CERTU « La Focale » numéro 5, a retenu notre attention par sa clairvoyance et ses qualités d’analyse. Nous la présentons à nos lecteurs, avec l’aimable autorisation de l’auteur et de E. Ravalet du CERTU que nous remercions ici. Pouvez-vous nous résumer l’objet et les principaux résultats de l’étude «la crise et nos territoires : premiers impacts» (1) , à laquelle vous avez participé ? Cette étude réalisée pour le compte de la CDC et de l’Adcf, dont Laurent Davezies est le principal auteur, a pour objet d’identifier et de mesurer les premiers impacts de la crise économique et financière sur les territoires. Il s’agit de dépasser les seules analyses macroéconomiques et sectorielles, pour montrer que derrière ces moyennes se cachent de nouvelles lois socioéconomiques, de nouvelles questions à forts enjeux sociaux. La première partie de l’ouvrage dresse une typologie des zones d’emplois françaises selon leurs moteurs économiques à la veille de la crise. On y confirme le rôle prépondérant de l’économie résidentielle puisque 45% de la richesse captée à l’extérieur par les territoires est constituée des retraites, des salaires de migrants alternants et des dépenses touristiques… alors que la base productive des zones d’emploi (revenus issus de l’exportation de biens et services hors du territoire) représente 22%, la base publique 10% et la base sociale et sanitaire 23%. Naturellement, les spécialisations fonctionnelles des territoires demeurent et dessinent une France contrastée, dans laquelle 12 types ont été identifiés. Globalement et sans surprise, à la veille de la crise économique, on cons-
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tate un fort dynamisme des emplois et de la démographie dans les zones les plus résidentielles, une croissance plus modérée mais néanmoins réelle dans les territoires « équilibrés » ou « productivo-résidentiels-publics », enfin, un cumul des difficultés dans les territoires les plus productifs. La seconde partie du rapport analyse le degré de vulnérabilité de ces différents types ou configurations « écosocio-spatiaux ». On y constate que –globalement- les territoires résidentiels résistent mieux à la crise économique que les territoires productifs, qui sont dans leur ensemble fortement pénalisés. C’est dans ces derniers que le choc industriel a été le plus violent et c’est là que le choc conjoncturel joue à présent son rôle d’accélérateur structurel. Enfin, et c’est une différence notable par rapport à la crise du début des années 1990, les métropoles résistent beaucoup mieux que ce que l’on pouvait imaginer et craindre. On note dans le rapport la bonne tenue des territoires à composante résidentielle majoritaire, cette spécialisation est-elle pour autant une assurance à long terme contre les crises économiques ? En réalité, c’est bien plus complexe que ça. Il me semble très important d’insister sur la diversité et l’hétérogénéité
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Magali Talandier est maître de conférences à l’Université Joseph Fourier de Grenoble
des territoires « à composante résidentielle majoritaire » pour reprendre votre expression. Dans l’ensemble, ils résistent mieux que la moyenne c’est vrai… mais dans le détail, nous voyons que ce n’est pas le cas de tous ces territoires. En effet, dans le domaine de la construction ou encore dans celui du tourisme marchand international, le caractère fortement résidentiel et l’attractivité résidentielle d’un territoire peuvent parfois constituer un accélérateur de choc en période de récession (Nice et Cannes, par exemple). Autre cas, les territoires résidentiels périurbains ou frontaliers (forte présence de navetteurs) enregistrent d’importantes pertes d’emploi et un fort accroissement du chômage. Les territoires résidentiels « par résidu », c’est-à dire spécialisés dans les retraites à défaut de posséder d’autres moteurs ou bases dynamiques enregistrent une baisse de leur emploi plus rapide que la moyenne nationale. Les
pertes d’emplois dans les secteurs vulnérables n’y sont pas compensées par une économie résidentielle dynamique. En revanche, il est vrai que les territoires bénéficiant à la fois d’une attractivité résidentielle auprès de retraités plutôt « aisés » et d’une attractivité touristique plus nationale qu’internationale paraissent relativement protégés de la conjoncture économique. Les territoires résidentiels ne sont donc pas systématiquement protégés. Les chocs sur le tourisme, l’immobilier, la construction et la faible augmentation des emplois publics, qui les avaient aidés à mieux passer la crise des années 1990, les ont affectés. Néanmoins, bénéficiant du maintien du niveau de la consommation des ménages sur l’ensemble de période, une grande partie du Sud et de l’Ouest du pays, justement spécialisée dans la réponse à la demande des ménages, n’a finalement que peu souffert de ces deux années de crise « exceptionnelle ». Comment expliquez-vous la bonne résistance des métropoles face à cette crise financière et mondialisée ?
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Taux emploi de la France entre 1975-2009
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DOSSIER
Eco territoires Notre rédaction, pour « raconter » certaines régions de France, et les faire mieux connaitre, a décidé de présenter à ses lecteurs ces territoires, à travers une large fresque, par leurs produits et spécialités, parfois méconnus ou même oubliés. L’économie territoriale, n’est-ce pas aussi (re)découvrir les produits de sa terre ? Comment mieux appréhender une meilleure connaissance de
territoire
Haute-Normandie
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celle-ci par ses cultures, ses traditions, ses spécialités, mais aussi par ses mutations. Ces produits génèrent et participent à l’ économie locale, et souvent, in fine au renom de l’économie française. Nous tenterons de le démontrer dans tous nos mini dossiers. Pour cette ballade rédactionnelle, nous poursuivons notre éco-rando territoriale sur la Normandie et le lin.
Escapade en terre de lin (2)
la Normandie
Le lin normand fruit du climat marin et… du savoir-faire belge.
plaine de Caen à la Hollande est devenue une spécialité de l’Europe de l’Ouest
A l’origine, le lin n’est pas une spécialité normande. Cette plante est cultivée un peu partout en France où elle teillée, filée et parfois même tissée à domicile. Elle connaitra son âge d’or au XVIIIe siècle avant d’être détrônée par le coton. Sa culture s’est réduite peu à peu aux départements côtiers de l’Ouest de la France, de la Vendée au Pas de Calais. Elle manque même de disparaitre : de 105.000 ha en 1862 les surfaces tombent à 18.000 en 1899. La relance viendra au début du XXe siècle grâce des aides publiques mais elle ne s’imposera pas partout. Ce deuxième souffle trouvera sa meilleure expression dans le Pays de Caux maritime où le climat s’avère très favorable avec l’influence de la mer, l’absence de sécheresse, la présence de brume et la bonne alternance de la pluie et du soleil au moment du rouissage. Ces conditions climatiques serviront le talent de teilleurs belges réfugiés en France au moment de la Première guerre mondiale qui seront la cheville ouvrière du nouveau lin normand. Ces hommes au savoir-faire inégalé s’appellent Depestele, Dehondt, Vuylsteke, Bostyn, Declerck ou encore Vanneste et certains de ces noms résonnent encore aux oreilles des familiers de la filière. Grâce à eux, la culture du lin qui s’étend sur une bande de terre de 30 à 50 km de profondeur le long de la côte qui va de la
Pourquoi porter du lin ? Le lin a traversé notre histoire en s’inscrivant dans la mémoire des textiles avec une noblesse que nul ne saurait revendiquer. Aujourd’hui, il prend avec aisance et naturel, sa place dans le contemporain. Le lin, très agréable à porter et textile de l’été par excellence, retient, depuis peu, grâce à la Création Textile, l’attention des Collections « Hiver ». En effet, c’est un excellent isolant qui vit au rythme des saisons : ceci explique sa fraîcheur en été et son confort en hiver. Le lin est anallergique. Il a été prouvé, que des médications effectuées à l’aide d’un tissu de lin accélèrent la guérison de certaines maladies de la peau. Il est doté de propriétés antiallergiques et anti-bactériennes (certains fils chirurgicaux sont en lin). Le lin « anti-stress » favorise un sommeil plus réparateur et plus profond . Le lin est la fibre la plus résistante. Il dure longtemps et ne peluche pas. Plus on lave le linge de maison en lin, plus il est beau et souple. Le lin, qui consomme très peu d’engrais et de produits phytosanitaire et donc respectueux de l’environnement, c’est la fibre naturelle qui prend le mieux la teinture. Par l’élégance de son blanc, mais aussi par la finalité de ses teintures qui pénètrent la fibre au cœur, les vêtements,
les linges de table et d’ameublement sont prestigieux.
Quelques usages du lin… Le lin est, bien entendu, utilisé pour le vêtement (50 % des débouchés) et le linge de maison (25 %), mais pas seulement. Il l’est également pour : Les toiles à peindre, les stores, les sangles, les courroies, les cordages, le fil à coudre, à broder, les toiles de tente et les bâches (résistance à la déchirure), > Les sacs postaux (pour leur résistance), les tuyaux incendie (souple, solide, étanche), les filtres à vin, les fils chirurgicaux… Il est également valorisé dans le domaine de la papeterie : déjà utilisé depuis des siècles, le fil d’étoupe de lin (résidu du teillage) est un matériau de base pour les papiers spéciaux. On l’utitise notamment pour les obligations, les billets de banque, les papiers de valeurs, les papiers à cigarettes... Les anas de lin qui servent à fabriquer des panneaux de bois aggloméré, sont égale-
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ment employés pour la fabrication des portes, des cloisons, des toitures (essentiellement aux Pays-Bas), des snookers (billards anglais) et même... des talons de chaussures. Les panneaux de lin, excellent isolant thermique et phonique, ont notamment été utilisés pour la fabrication des portes du grand stade de France, du nouveau Parlement européen à Luxembourg et du Ministère des Finances. La graine est, après extraction de l’huile, utilisée comme aliment du bétail. Dans le domaine de la cosmétologie, l’huile de lin participe directement à la ré-
gulation de la perméabilité cutanée, grâce à sa richesse en acides gras essentiels. C’est un excellent agent restructurant et hydratant de l’épiderme. Ses propriétés émollientes, très recherchées dans tous les cosmétiques calment, apaisent et soulagent les irritations cutanées et les brûlures. C’est une excellente huile de massage.
Quelques chiffres … Avec 1 ha de lin, on produit au total : Filière textile : 800 chemises, 1 500 chemisiers, 500 jupes, 100 draps, 100 nappes, 100 rideaux. Filière non tissé : 1 000 panneaux de portières automobiles. Anas : 300 m2 de paillage écologique. Filière graine : 200 kg de tourteaux et paillettes (aliment du bétail) et 100 litres d’huiles de lin (peinture). Et enfin, ne pas confondre lin oléagineux et lin textile ! La culture du lin oléagineux est différente du lin textile. Les variétés sont spécifiques pour chacun. Les qua-
Le Festival du Lin et de l’Aiguille Le 20ème Festival du Lin aura lieu les 1, 2 et 3 juillet 2011. Ce festival est un événement organisé par l’association Alliance et Culture, dont la mission est de promouvoir le lin textile, plante vedette de l’agriculture cauchoise. Le lin a marqué l’histoire du Pays de Caux et dessine les paysages de ce terroir, du printemps à l’automne. C’est une fibre naturelle de culture peu agressive pour l’environnement, et dont les vertus dermatologiques sont mises à profit depuis des millénaires. Les sous-produits du lin textile sont également utilisés pour la fabrication de matériaux industriels composites, cordages, papier, litière pour chevaux, mulch horticole ... Manifestation de renommée internationale, le festival se déploie pendant trois jours sur huit communes de la Vallée du Dun et du plateau environnant en proposant expositions et animations, ainsi que son Salon du Lin Textile qui rassemble plus de 70 exposants venant de la France entière. Comme chaque année, les trois du jours du Festival ne seront pas assez longs pour voir la totalité des expositions de patchwork et de
tre principaux débouchés du lin sont : L’habillement : 70% - Le linge de maison : 15% - Le revêtement mural : 10% - Le tissu technique : 5%.
L’avenir du lin normand Le lin normand est promis à un bel avenir. Une nouvelle filière est en train de voir le jour, avec LINT, le lin technique, à Bourguébus, dans le Calvados. Le lin possède de nombreuses qualités: longueur, finesse, résistance, couleur et facilité à l’élaborer. La fibre produite en Normandie a la réputation d’être la meilleure au monde. En cette période très écologique, cette fibre, aussi résistante que le verre, est promise à un nouvel avenir, en particulier dans les matériaux composites. Ces nouveaux développements sont particulièrement bienvenus. Le lin traverse une période difficile, la production a baissé de 35%, victime de la crise économique. Après dix ans d’euphorie, la culture du lin en Europe qui se concentre principalement en Normandie connaît un coup d’arrêt brutal. Depuis l’automne 2007,
• Partenaires : Région Haute-Normandie, Département de la Seine-Maritime, Communauté de Communes Entre Mer et Lin, Coopérative Terre de Lin, Crédit Agricole Normandie Seine. • Adresses et contact : Vallée du Dun - 76740 LE BOURG-DUN – Accès : le festival a lieu à 20 kms de Dieppe sur les communes de Sotteville-sur-Mer, SaintAubin-sur-Mer, Le Bourg-Dun, Saint-Pierrele-Vieux, La Gaillarde, Saint-Pierre-le-Viger, Fontaine-le-Dun, Angiens. Tél : 02 35 04 22 22 - Télécopieur /fax : 02 35 04 22 22. • Programme : http://normandie.tourinsoft.com/ UPLOAD/MEDIA f8619479-3340-4b1f8c2a-9376cb146ba3.pdf et : http://www.agri76.fr/ruralite festival lin et aiguille.asp
les filateurs chinois qui achètent plus de 80 % du lin teillé européen c’est à dire d’où a été extraite la fibre ont réduit drastiquement leurs commandes. «Les achats chinois qui ont atteint un pic de 110.000 tonnes lors de la campagne 2005-06 ont depuis chuté. En période de crise, le textile n’est pas un achat prioritaire pour le consommateur», assure Laurent Vallée responsable technique à la Linière du Ressault au Neubourg (Eure). Les Etats-Unis qui absorbent la moitié de la confection mondiale - produite en Chine, en Inde et au Moyen-Orient - ont été les premiers touchés, dès le début 2008. «Le phénomène s’est ensuite étendu à l’Europe à la faveur de la crise financière devenue une crise de confiance des consommateurs face à l’avenir», explique Gabriel Bénard président de la coopérative Agylin d’Yvetôt (Seine-Maritime).A eux seuls, les liniculteurs normands assurent 60 % de la production française, et 45 % de la production européenne transformée.
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broderie, des ateliers et stages pour adultes et juniors, les dédicaces, la visite d’usine de teillage de lin, la randonnée linicole, le défilé de mode et le marché du lin avec exposants
M.Paulet
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Eco territoires La crise dans les territoires premiers impacts ? SUITE DE LA PAGE 33
Il faut être prudent sur ces questions, car nous manquons encore de recul statistique pour affirmer que les métropoles seront relativement mieux épargnées par la crise que d’autres territoires. Néanmoins, le fait que l’Île-de-France (et plus généralement les métropoles), qui, à chacune des trois grandes récessions antérieures a subi un sur-choc en termes de PIB et d’emploi, semble actuellement relativement protégée s’explique probablement par les changements structurels de son économie. A savoir une destruction massive des emplois depuis près de 30 ans dans les activités les plus vulnérables au profit des secteurs à haute valeur ajoutée qui résistent plutôt bien à la crise.
Les grandes métropoles paraissent donc moins vulnérables que d’autres territoires, parce qu’elles concentrent des emplois stratégiques, « high-tech »... des emplois qui semblent relativement épargnés par la crise (Paris, Lille, Lyon, Toulouse, Rennes, Strasbourg, Nantes…). La mutation structurelle vers une économie immatérielle des secteurs à haute valeur ajoutée se poursuit malgré la crise. Ces grandes métropoles, qui jusqu’alors amplifiaient les retournements conjoncturels, semblent désormais mieux les amortir. En revanche, on constate un repli de l’emploi dans les métropoles de « second rang » comme Grenoble, St-Etienne, Caen-Bayeux, Clermont-Ferrand… qui n’ont peut-être pas été encore aussi loin que leurs « grandes soeurs » dans le processus d’ajustement structurel productif. En quoi les résultats de cette étude vous interpellentils dans votre activité de chercheure ? Ce travail me semble être un plaidoyer en faveur d’une approche territoriale des questions économiques, tout
Nombre de défaillances d’entreprises par date de jugement
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simplement parce que ces approches permettent de mieux comprendre et anticiper les enjeux sociaux. Les effets de la crise actuelle sont très « asymétriques » entre secteurs et, mécaniquement, entre territoires : certains, par de purs effets de structure sont fortement pénalisés, d’autres, pour les mêmes raisons, largement protégés. Ce qui est important, me semble-t-il, c’est le fait que l’analyse de ces effets mécaniques ou structurels soulèvent de réelles interrogations pour l’avenir des territoires et des populations. Par exemple, le choc conjoncturel que l’on connaît actuellement constitue un puissant accélérateur du déclin structurel de l’emploi manufacturier français. Autrement dit, ce qui est perdu dans ces secteurs et donc dans ces territoires l’est pour toujours. Quel ajustement pour demain ? Autre résultat qui m’interpelle directement et qui fait écho à des travaux que j’ai pu mener sur les espaces ruraux : la complexité et la diversité des territoires appelés trop rapidement « résidentiels ». Si l’on est loin d’avoir épuisé le thème de « l’économie résidentielle » comme objet de recherche, que dire de la question du lien entre « consommation et territoire » à peine investie ?
Enfin, la crise économique n’est pas finie et d’autres menaces se profilent (vulnérabilité des budgets publics, montée du prix des matières premières dont le pétrole, concurrence des pays émergents...). S’interroger sur la durabilité des processus de développement territorial complexes et multiples, sur la capacité d’adaptation des territoires, sur leur réversibilité… sont quelques- uns des nombreux sujets qui nous mobilisent au laboratoire Pacte-Territoires. Merci beaucoup pour cet entretien. Le titre de l’article est de notre rédaction (1) Davezies L., 2010, « La crise et nos territoires : premiers impacts », rapport préparé pour l’AdCF, la Caisse des Dépots et l’Institut CDC pour la Recherche. pour accéder à ce rapport, cliquez-ici. (ou http://www.adcf.org/files/ ADCF-etude-crise-20101105.pdf )
Flash région FRANCE Un partenariat Etat-régions pour développer l’export Si les résultats de la France en matière d’exportation s’améliorent, le déficit commercial reste très élevé : 20 milliards d’euros hors énergie en 2010. Le gouvernement se lance dans un plan d’action export pour 2011, basé sur un partenariat avec les régions. L’objectif : mettre en place localement des guichets uniques pour l’export, rassemblant tous les acteurs concernés. La France cumule des handicaps dans ce domaine : seuls trois secteurs (aéronautique, agroalimentaire et pharmacie) tirent les exportations, lesquelles sont peu développées dans les pays émergents, et peu de PME exportent. Ainsi 90.000 PME seulement sont exportatrices, soit quatre fois moins qu’en Allemagne. Et parmi ces entreprises, un peu plus de la moitié seulement (54.000) exportent de manière régulière... Face à ces résultats médiocres, le gouvernement a lancé un plan d’action export pour
2011. Au menu : l’établissement de normes équitables pour le commerce international en cohérence avec les objectifs de la présidence française du G20, un effort de signature de «grands contrats», qui en 2010 ont augmenté de 38%, et le renforcement de la base industrielle des PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire).Un plan modifié à la dernière minute, sur demande des régions. «Il y a eu un petit retournement un jour avant la présentation du plan à l’association, explique-t-on à l’ARF. Le gouvernement nous proposait initialement un schéma où il se chargeait, avec les acteurs industriels, de développer les exportations et animait un réseau de partenaires dont les régions. Finalement le scénario retenu, que nous avons proposé et que Pierre Lellouche a accepté, met en oeuvre une action publique conjointe Etat/régions.» infos : http://www.localtis.info/cs/C ontentServer?pagename=Localtis/ LOCActu/ArticleActualite&jid=1250 261565687&cid=1250261534265
Nord-Pas-de-Calais La Région va développer à Euratechnologies un véritable Campus européen de l’Innovation Tandis que le bâtiment Hub Innovation, qui regroupe sur 4.000m² à Villeneuve d’Ascq une structure d’incubation, une ruche et un hôtel d’entreprises, a récemment été inauguré, la Région Nord-Pas de Calais souhaite voir se développer à Euratechnologies un véritable campus européen de l’innovation. Cette structure représenterait un investissement de 80M€ et occuperait 30.000m². «Il permettra de regrouper dans un même lieu les universitaires ainsi que les entreprises et les chercheurs», a annoncé Pierre de Saintignon. Source : Journal des Entreprises
Alsace La Sofirem qui a terminé sa mission de revitalisation postcharbon, poursuit son action en
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Eco territoires
Lorraine accolée à groupe privé, sous l’appellation Sémaphores A sa création en 1967, la Sofirem avait pour mission de faciliter la création et le développement d’entreprises dans un souci de reconversion et de réindustrialisation des bassins miniers français. Société anonyme appartenant aux quatre grands établissements publics chargés de gérer les mines, dont Charbonnages de France pour le Bassin houiller lorrain, elle a accompagné plus de 500 entreprises et investi 120M€ en Moselle-Est, en l’espace de 40 ans. Sa mission de revitalisation post-charbon étant aujourd’hui achevée, la Sofirem a été rachetée par le groupe privé Alpha. Rebaptisée depuis Sémaphores, elle poursuit son activité dédiée à la réindustrialisation, mais avec une démarche plus commerciale. Disposant d’un bureau à Forbach, elle est notamment impliquée «dans la gestion du Composite Park de Porcelette et dans les actions de revitalisation initiées par Total Petrochemicals, Arkema ou Cokes de Carling». Source : Le Républicain Lorrain
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Bretagne
multimédia
Savoir faire Belle de Mai
l’incubateur de l’excellence multimédia le domaine des STIC et de leurs usages, à transformer leur projet en entreprise viable. Labellisé par les Ministère de la Recherche et de l’Education Nationale, il contribue à affirmer la place de la France et de l’Europe dans le secteur des industries de la connaissance. Son action vise également à accroître le transfert des résultats de la recherche publique vers de nouveaux services et de nouveaux produits, en encourageant la création et le développement de PME innovantes dans le domaine des Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication. Ses applications sont multiples : apprentissage et formation à distance, usages innovants de la technologie, traitement du signal et musique numérique, téléphonie mobile, imagerie numérique et 3D, web et TV, réalité virtuelle, éducation par le jeu, contenus multi plateformes, handicap et TIC, simulation, production et édition de contenus numériques.
La méthode créée par l’incubateur multimédia Belle de Mai, dispositif unique en France et précurseur en Europe, lui vaut une exemplarité reconnue largement au-delà de son périmètre d’intervention. L’incubateur multimédia Belle de Mai a, dès l’origine, reçu la visite de représentants de collectivités publiques (Lille, Grenoble, Paris, Besançon, la Corse, etc.) souhaitant développer localement des dispositifs de soutien aux industries du numérique. Ce phénomène national s’étend aujourd’hui au plan international. Ainsi, l’incubateur multimédia Belle de
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Mai a développé et entretient des relations d’échanges de bonnes pratiques avec l’Université d’Edimbourg (Ecosse), le M.I.T. (Etats-Unis), l’Incubateur Berytech (Liban), la Technopôle de Sfax (Tunisie), le Cendotec (Brésil), mais aussi l’Espagne, l’Italie, la Finlande, le Canada, le Royaume-Uni…
Le moteur des innovations. L’incubateur national multimédia Bellede-Mai est un organisme destiné à aider les porteurs de projets innovants, dans
Etabli à Marseille, au Pôle Média Belle de Mai, l’Incubateur est le seul incubateur français spécialisé dans son domaine, et reçoit des projets venus de toute la France
Des enjeux fondamentaux L’action de l’incubateur multimédia Belle de Mai relève de plusieurs enjeux fondamentaux : - le développement des usages innovants de technologies, liées à la société de l’information, - le transfert et la valorisation des connaissances, issues de la Recherche publique et de l’Industrie, - le développement économique, à travers la création d’entreprises perfor-
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mantes et innovantes, - le développement et la structuration, en France, de la filière industrielle du numérique. L’incubateur multimédia Belle de Mai favorise l’accès des porteurs de projets aux prestations nécessaires : expertises, recherche de partenaires, communication…L’investissement de l’incubateur est toujours étudié et personnalisé en fonction de l’apport de chaque porteur et de son potentiel de développement, mais il se traduit généralement par : - un investissement humain : personnes ressources mises à disposition, coaching - un investissement logistique : plateforme d’incubation - un investissement technique : pédagogique, juridique, stratégie marketing, formation. - un investissement technologique : matériels, télécommunications, laboratoires de recherche; et enfin un investissement financier : paiement de prestations externes à la place du porteur de projet, sous forme d’avances remboursables. Au-delà de l’enveloppe financière, l’accompagnement du porteur de projet à chaque étape du processus de création constitue la plus-value principale de l’action de l’Incubateur. Selon les statistiques nationales, plus de la moitié des projets d’entreprises échouent avant le dépôt des statuts ; 90% des projets accompagnés par l’incubateur Belle de Mai se concrétisent dans la création de l’entreprise. De même, la plus-value de l’incubation contribue puissamment à la pérennité des entreprises créées : à ce jour, 95 % des entreprises issues de l’incubateur sont toujours en activité et poursuivent leur croissance.
Un intérêt croissant des industriels du numérique L’incubateur national multimédia Bellede-Mai est issu d’une double volonté, celle de l’Etat et des acteurs publics locaux ... - L’incubateur multimédia procède de la Loi sur l’Innovation de 1999, visant à promouvoir la valorisation économique de la Recherche publique. Son
implantation a Marseille s’inscrit dans la logique du CIADT (Comité interministériel à l’aménagement et au développement du territoire) de décembre 1998, qui a confirmé Marseille comme «pôle national de compétences en industries de l’information et de la communication, dans le domaine en particulier du multimédia éducatif et culturel». Les acteurs publics locaux (collectivités territoriales, organismes de l’Education Nationale) comptent parmi les membres fondateurs de l’AGIM (Association de Gestion de l’Incubateur Multimédia), fondée le 11 janvier 2000 L’incubateur Belle-de-Mai a reçu ses premiers projets à incuber dés le début de l’année 2000. En mars de la même année, il était labellisé par la Commission Guillaume, et signait en juillet 2000 une convention triennale avec le Ministère de la Recherche. La première création d’entreprise issue de l’incubateur multimédia Belle de Mai est intervenue en mars 2001 : Polygonal Design. Depuis, ce dernier a accompagné 70 projets innovants, qui ont permis la création et le développement de 48 entreprises et plus de 150 emplois. En mars 2005, l’Incubateur a rejoint le Pôle Médias Belle de Mai avec des capacités d’accueil accrues. Depuis fin 2005, l’incubateur Belle de Mai et l’Incubateur Impulse ont démarré un rapprochement et la mutualisation de certaines actions comme les journées de formation, les Friday Meeting, le portail de l’Incubation en Provence ... Outre, le nombre croissant d’entreprises issues de l’Incubateur Belle de Mai, la qualité alliée à l’aspect toujours innovant des projets accompagnés en incubation, suscitent l’intérêt croissant des industriels du numérique pour l’incubateur Belle de Mai et ce qui s’y développe. En quelques années, l’incubateur Multimédia Belle de Mai a su acquérir, au sein de la filière numérique, une place de véritable lieu de transfert d’innovations. M.Jeemini
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Savoir faire
Normandie Le Havre réserve Eco Wind Park : future plateforme industrielle dédiée à l’éolien en mer Alors que l’appel d’offres gouvernemental pour la mise en place de 600 éoliennes au large des côtes françaises à partir de 2015 sera lancé en mai prochain, Le Havre Développement et ses partenaires mobilisent les acteurs régionaux pour favoriser l’implantation sur son territoire d’une filière industrielle qui pourrait générer jusqu’à 4.000 emplois directs et indirects. Dans cette optique, le Grand Port Maritime du Havre a d’ores et déjà réservé sur son territoire une surface de 50ha. Baptisé Eco Wind Park, ce site est voué à héberger un quai maritime et fluvial «à vocation colis lourds», un espace de construction, une plate-forme de test... «Si nous pouvons assembler ici des éoliennes, et les transporter, nous pouvons intéresser les Britanniques. A la clé, un marché de 32.000MW d’ici 2020. Les opérateurs se tourneront vers les sites qui seront prêts, avec les capacités industrielles nécessaires», explique Gérard Mercher, directeur du Havre Développement. Sources : Paris-Normandie
Pays de la Loire Extension de la zone d’activités Ecoparc à SaintLambert-des-Levées, Saumur Agglomération veut agrandir la zone d’activités Ecoparc, à Saint-Lambert-des-Levées. Une extension de 12ha verrait le jour entre le boulevard des Demoiselles et l’avenue des Maraîchers. Ce chantier chiffré à 1,7M€ (voiries et viabilisation) démarrerait début 2013 , la collectivité devant préalablement acquérir les deux tiers de terrains qu’elle ne possède pas encore et organiser une enquête d’utilité publique. (www.agglo-saumur.fr)
Aquitaine Unidor modernise ses équipements Basé à Saint Laurent-des-Vignes, Unidor est l’unique centre d’embouteillage de la Dordogne. Créé à l’initiative de quatre caves coopératives du département, il réalise également des activités de traitement, de stockage et de logistique des caves adhérentes. La société devrait investir 1,5M€ cette année, afin de moderniser son outil de production. Cet investisement servira principalement à l’opération de filtration tangentielle, ainsi qu’au groupe de tirage-bouchage. La société est engagée depuis trois ans, avec le collectif 3D, dans une démarche de développement durable. Source : La Vie Economique
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Savoir faire Basse-Normandie
Normandie
Meuh Cola
vachement écolo made in Normandie Après le Cola breton ou le Cola auvergnat, c’est au tour du Cola normand de bientôt faire son apparition sur les étals des supermarchés. Dans le monde des boissons de type cola, les consommateurs ont pu voir émerger ces dernières années quelques outsiders locaux tentant de rafler quelques parts de marché aux deux géants que sont Coca-Cola et Pepsi. Après Breizh Cola ou Corsica Cola, voici donc le petit nouveau tout droit sorti de sa Normandie natale: Meuh Cola. A 33 ans, Sébastien Bélétoile, ancien employé d’un bureau d’étude au chômage depuis près de deux ans, a vendu sa maison pour se lancer dans une nouvelle aventure en créant la «Meuh-Cola»... Un cola normand qui sera en vente prochainement et qui s’annoncerait comme un concurrent «sérieux» à la célèbre marque américaine, et ce n’est pas un poisson d’avril… Avec son nom décalé faisant explicitement référence aux fameuses vaches normandes, ce cola se veut être avant toute chose une boisson éthique. En effet, tous les ingrédients, hormis le caramel, sont issus de l’agriculture biologique. Ceux-ci proviennent d’une coopérative au Paraguay. Ils permettent ainsi de garantir à Meuh Cola une image irréprochable sur le plan du commerce équitable. La boisson, se veut surtout humoristique et décalée. Ainsi, sur l’étiquette
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de Meuh Cola, on pourra lire ce slogan: «Mé j’bé d’la Meuh», qui se traduit de lui même. Aussi, la marque normande s’est fendue de petits films publicitaires adoptant un ton humoristique, afin de finir d’ancrer définitivement la marque du côté de la dérision et de la légèreté.
Un cola équitable qui a le bon goût de la campagne ! Pour son créateur « La Meuh est un soda solidaire aromatisé au cola au ton et au goût décalé. Il est solidaire du ptit commerce, solidaire des producteurs de canne à sucre de la coopérative Manduvira et solidaire
dans la manière d’appréhender l’économie. C’est aussi un gagne-pain qui j’espère me permettra de «manger» assez rapidement car à l’heure actuelle ma famille vit à 5 sur un salaire. Le nom a été choisi par sa richesse de symboliques : d’un côté, c’est l’animal marrant représentant la Normandie, ma région, tout en étant la profession sinistrée en Normandie réclamant un lait équitable…. ma feuille de route est d’aller vers le public de façon décalée et humoristique, de pirater la communication des géants, d’interpeller et de débattre de ces idées avec le public. Le sucre qui compose 98% des ingrédients est issu du commerce équitable. Je pense couper le sucre de la coopérative Manduvira du Paraguay avec du sucre de la coopérative Malgache Paaco si l’approvisionnement est possible pour avoir un impact plus important. Mais attention, la Meuh ne veut pas faire du commerce équitable un argument de vente, je souhaite que les gens y viennent parce que c’est marrant, qu’ils y reviennent parce que c’est bon sans faire appel à la charité ni à leur bonne conscience. Le ton décalé permet d’aborder ces valeurs avec plus de légèreté sans complexer le «consommateur».
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de l’acide citrique et choisi du sucre bio pour aller vers un cola dont juste le caramel n’est pas biologique. Combien de boutiques commercialisent la Meuh Cola ? Pour le moment, la Meuh est distribuée dans une trentaine d’établissements et la prochaine étape est la distribution. Les futurs grossistes sont les bienvenus.
Un prix qui tombe à pic
Une recette trouvée sur le Net Pour élaborer la recette de la Meuh, son créateur serait parti d’une formule trouvée sur Internet. Il lui a fallu 4 mois, 70 L d’essais et 4kg de plus sur sa balance pour parvenir au résultat actuel. Il a oté la caféine, remplacé l’acide phosphorique par
Le 29 mars dernier, à Paris, la ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot, a remis le 1er prix de la catégorie commerce équitable lors du concours Ekilibre, à la société normande Solibulles, basée à Saint-Pair-sur-Mer, la fabrique artisanale du Meuh Cola. A l’occasion du 11e centenaire de la Normandie, une cuvée spéciale « Happy birthday Normandie » sortira prochainement au printemps 2011
Ses projets ? Il ne compte pas en rester là. Selon ses dires il envisagerait de lancer la LiMeuhnade qui est quasi prête et également un soda 100% local. L’objectif de la fabrique serait de réintroduire une production locale de sodas de qualité, ainsi que la profession de limonadier, qui s’est peu à peu éteinte en Normandie depuis les années 50, devant l’impérialisme de Coca Cola, Pepsi, Schwepss.
M.Paulet
FRANCE
finances
Innovation France-BREVETS
nouveau fonds d’innovation pour les PME Un nouvel élan
ganismes publics, France Brevets faisant office d’intermédiaire.
La création du nouveau fonds d’investissement France Brevets, avait été annoncé par l’Elysée, à la suite des états généraux de l´industrie au printemps 2010. Après une phase de mise en place d´un an, ce fonds d´investissement chargé d´aider les entreprises à financer leur politique de brevets, devrait entrer en activité dans les prochaines semaines. Grâce à une convention passée entre l´Etat, l´Agence nationale de la recherche (ANR) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), ce fonds est détenu à parts égales par la CDC et l´Etat, via le programme « Investissements d´avenir ». Il prend la forme d´une société commune dotée d´un capital de 100 millions d´euros. France Brevets fait suite à une première initiative de la Caisse des dépôts, qui avait lancé en avril 2009, dans la plus grande discrétion, un premier fonds brevets doté de 20 millions d’euros. L’institution financière avait alors l’ambition de constituer un fonds public de quelque 10 000 brevets, issus principalement des laboratoires publics, afin des les revendre en « grappes » sous forme de concession de licences. Elle comptait aussi développer une gamme de services autour du fonds de valorisation : banque de données en ligne, vente aux enchères, prestations techniques de valorisation. A l’automne 2009, la Caisse des dépôts avait même annoncé un partenariat avec la société américaine OceanTomo, qui opérait des ventes aux enchères de brevets
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La nouvelle approche réussira t’elle ?
outre-Atlantique, mais la vente aux enchères de brevets avait eu alors du mal à démontrer sa viabilité sur le long terme
Faciliter l’innovation. « Cet outil permettra de développer des approches spécifiques vers les PME disposant de brevets à large spectre et ne les exploitant que sur leur coeur de métier. De même, les entreprises en difficulté auront notamment la possibilité de céder leurs brevets avec maintien d´une licence d´exploitation, ce qui leur permettra de bénéficier de trésorerie », estime la CGPME dans son communiqué à ce sujet. De même, les entreprises en difficulté auront notamment la possibilité de céder leurs brevets avec maintien d’une licence d’exploitation, ce qui leur permettra de bénéficier de trésorerie. L’idée de « bourse aux brevets », proposée depuis longtemps par la Confédération sera également explorée. Elle conduira, le cas échéant, des PME à utiliser, sous certaines conditions, des brevets déposés, mais non exploités, par des grandes entreprises ou des or-
Ce fonds reprendrait aux universités les licences, voire la propriété des brevets, pour constituer un ensemble de droits valorisables, puis les diffuser ensuite vers les entreprises innovantes. La CDC et l’État vont lui apporter jusqu’à 50 millions d’euros à parité, soit 100 millions au total. « Il s’agit d’abord de créer des portefeuilles de brevets ainsi que de véritables stratégies de valorisation cohérentes ; il s’agit ensuite de centraliser la propriété intellectuelle et d’acquérir une taille critique », a souligné Augustin de Romanet, le directeur général de la CDC. Son objectif est donc de constituer un large portefeuille de droits de propriété intellectuelle, issus de la recherche publique et privée, de les valoriser en les réunissant en grappes technologiques et d´organiser leur commercialisation sous forme de licences auprès des entreprises. Les entreprises françaises, toutes tailles confondues, ont déposé 12 404 brevets en 2010, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à 2009, selon l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI). Les PME ont quant à elles enregistré une hausse de 10,8 %. Le fonds ne devrait pas acquérir les brevets, mais juste des licences. Mais un modèle de valorisation de propriété intellectuelle, basé essentiellement sur une approche financière, ne risque-t-il pas d’être détourné pour plus de rentabilité ?
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A.Lacoure
Bretagne
écologie
Eco durable Du chanvre dans les murs…
La tendance écologique qui submerge le monde de la construction, voit arriver sur le marché de l’habitat de nouveaux matériaux de construction, version verte. À Noyal-Pontivy (Morbihan), Easy chanvre a mis au point un procédé nouveau : une brique de chanvre et de chaux. Basée dans le Morbihan, Easy Chanvre utilise le chanvre pour faire des briques. Mais pas n’importe lesquelles. Il s’agit de parpaings creux dans lesquels viennent s’enchâsser les poteaux de soutènement. « Ce système permet d’éviter certains désagréments rencontrés avec l’utilisation de briques en chanvre de forme classique, explique Marie-Aline Robin, chargée de la communication d’Easy Chanvre, qui nécessitent d’être fixées entre elles avec un torchis à base de chaux, fait sur place et dont la qualité peut varier. Les temps de séchage sont aussi très longs et, au final, il y a parfois des écarts entre les briques et l’ossature bois. Avec notre système, on ne manipule que des produits secs, prêts à l’emploi et il n’y a pas de ruptures dans le mur. » Composée d’un béton de chaux aérienne et hydraulique couplées à de la chènevotte, cette brique de chanvre affiche des performances stupéfiantes ! Non content de son coefficient de résistance thermique élevé (2,72), ce bloc nous offre une excellente isolation acoustique Décliné en différents formats, il peut être recouvert d’un enduit traditionnel à la chaux, d’un bardage en bois ou encore d’un revêtement minéral.
Un développement constant En juin 2004, la Sarl. familiale Développement Construction Ecologique (DCE) dépose un brevet concernant un procédé constructif «Bois - Chanvre -Chaux». En janvier 2005, D.C.E concède à la SAS EasyChanvre une licence de savoir-faire en vue de la
fabrication et de la vente des produits. Soutenue par le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Morbihan l’Oséo, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Morbihan, le réseau Bretagne Entreprendre le process industriel de fabrication est engagé. De 2005 à 2006 des recherches seront menées sur le moulage, l’acheminement des matières premières et le stockage des produits manufacturés ainsi que sur le dosage du béton de
et fédérer les actions internationales de développement
Le système constructif d’Easy Chanvre Le système constructif en blocs EasyChanvre est un procédé alliant les techniques de la maçonnerie traditionnelle et celles des maisons à ossature bois. La mise en œuvre d’un bâtiment est rapide, propre et ne nécessite qu’un minimum d’outillage. La manipulation des produits est aisée et sans danger (produits légers et «sains»). Easy Chanvre a été aidé par Oséo pour la recherche et le développement de son innovation, dont le brevet a été déposé en 2004. Aujourd’hui, l’entreprise a plusieurs chantiers en cours et envisage d’abandonner sa chaîne de prototypage pour s’installer sur un nouveau site de production, plus important.
chanvre. En novembre 2005, au titre de l’innovation, l’entreprise reçoit le Batimat de Bronze et le prix des Journalistes de la Construction. En 2006, son jeune dirigeant Renaud Robin est lauréat du réseau Bretagne Entreprendre. En mai 2010, EasyChanvre SAS et Emirates Focus Group of Companies ont signé une joint venture et créé une société commune à AL Ain (UAE) EasyChanvre International LLC Leurs Objectifs : proposer des matériaux écologiques pour les projets Masdar et Al Ain 2030 aux Emirats Arabes Unis -développer le système constructif au Proche et Moyen Orient
Quelques fabricants et distributeurs en France > Sud Est : Maisonecodistribution, Cap-ter. > Rhône Alpes : Eco-tech-distribution, Alliance4. > Centre et Ouest : Poitou-Chanvre, Chanvre-terre-chaux, Terrachanvre. > Partout en France : Eco-logis, Chanvribloc, Technichanvre, Isonat.
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Max Jeeminy
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Eco durable Basse-Normandie
une empreinte verte pour des pieds -rouges bleu-
marque
Empreinte, toute nouvelle marque française de chaussures, a tout juste quelques mois d’existence (même si l’entreprise familiale qui lui sert de socle est veille de plus de 60 ans). La nouvelle venue entend se faire une place sur le marché de la chaussure souple et confortable, pour la vie quotidienne. Surtout, elle mise sur l’éco-conception, la protection de l’environnement et la fabrication locale Les convictions d’Empreinte Le sol de notre planète est inlassablement dessiné, façonné par les traces des hommes qui la parcourent. Chaque pas est un trait, un coup de crayon pour le paysage futur... une empreinte L’ADN d’Empreinte, son empreinte génétique se lit à travers ses convictions. Son nom dit tout : à la fois empreinte sociale, économique et environnementale, Empreinte affiche ses valeurs, ses choix pour l’avenir, les hommes et la planète. Après deux longues années de réflexions, d’observations, de recherches, Empreinte a fait le choix d’une démarche équilibrée entre toutes ces valeurs. Valeurs éco citoyennes, développement local, soucis de la qualité conduisent en harmonie le projet d’Empreinte. Empreinte est une toute jeune société conçue et réfléchie depuis 2007, créée en 2010 mais au sein d’une entreprise familiale de fabrication de chaussures vieille de plus de 60 ans. Mes grands-parents ont créé VICMAX en 1946 et depuis, chaque
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génération a contribué au bon fonctionnement de l’entreprise familiale, avec ses idées, son savoir-faire. Ces chaussures fabriquées depuis plusieurs générations répondent à des exigences de qualité et de respect du travail et des hommes que la
Sur les traces d’Empreinte.... Belle et grande histoire de famille, Empreinte est la dernière née d’une grande aventure lancée en 1946 par Victor et Maximilienne Le Bigot (VicMax). Chaque génération a, depuis lors, participé, aidé, fait grandir l’entreprise, chacun apportant son savoir, sa vision, laissant son empreinte. Le choix du développement responsable et local fait par Empreinte n’a rien de l’opportunisme que l’on rencontre hélas trop souvent ; il s’inscrit dans cette histoire familiale écrite dans la durée et le respect de tous.
nouvelle génération, à la tête de la société, a su préserver malgré les crises parfois difficiles. Anthony Le Bigot, à l’origine du projet, déclare à ce sujet : « mon apport tient aux préoccupations qui sont celles de ma génération : préservation de la planète, soucis d’un développement durable, besoin de se responsabiliser. »
Anthony Le Bigot, petit fils des fondateurs, convaincu que le monde du jetable n’est plus, que le développement durable et local doit s’allier à la qualité, apporte désormais ce nouveau souffle à l’entreprise familiale Les dates qui ont marqué : 1946 > création de L’entreprise en 1946 sous le nom de Vicmax. A cette époque Victor et Maximilienne
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Le concept «empreintes» Un cuir de grande qualité Entièrement fabriquée à partir de cuir de la tannerie Arnal à Rodez. Cette tannerie se fournit de peaux brutes qui proviennent exclusivement de vaches limousines et charolaises élevées dans les départements de la Dordogne et du Cantal. Ces départements sont proches de la tannerie et permettent donc de limiter les émissions de co2. La race même des bovins, leur alimentation naturelle, la rudesse du climat et le relief de la région font des peaux de très grande qualité de souplesse et de résistance. Le tannage végétal est fait à partir d’essences naturelles (chêne acacia hêtre laurier). En excluant les produits chimiques nous multiplions les avantages. D’un point de vue environnemental, l’impact est considérablement réduit. L’eau, élément essentiel à l’élaboration du cuir n’est pas polluée par des produits chimiques. Le tannage végétal exige 3 semaines de processus de fabrication quand un tannage au chrome lui, n’en demande qu’une seule. Les chaussures allient souplesse et solidité. En effet, le tannage végétal est un procédé conservant les qualités originelles de l’épiderme du bovin. Vos chaussures auront un cuir épais et souple. On élimine les risques d’allergie aux produits chimiques. Seul ce tannage lent permet de conserver une qualité unique du cuir, véritable protection aux éléments extérieurs tout en permettant la respiration. Votre chaussure est une seconde peau. Les lacets, en cuir également, sont fournis par la même entreprise du sud de la France. Les semelles en caoutchouc sont quant à elles composées à 20 % de matériaux recyclés. Le fabricant n’a pas souhaité intégrer un pourcentage plus élévé de matériaux de ce type pour des questions de solidité, de résistance à l’usure. Enfin, la « première intérieure » est peaufinée à partir de fibres de coco, de latex et de « chutes » de liège, récupérées auprès d’un fabricant de panneaux isolants.
Le Bigot (d’où le nom Vic-max) décident de fabriquer des chaussures pour homme et pour enfant. Les approvisionnements sont régionaux, les machines faites en partie « maison » par l’ingéniosité de Victor Le Bigot (certaines sont toujours en marche...) et la vente par Maximilienne Le Bigot. Le succès aidant, ils embauchent du personnel et très vite l’entreprise fabrique plus de 30000 paires par an. L’entreprise surmonte les difficultés liées à la crise pétrolière des années 70. 1978 > Arrivée de Roger Le Bigot. Après une formation à l’école de la chaussure de Romans sur Isère, il intè-
Le début d’une histoire Le nom de la marque a naturellement découlé du cahier des charges imposé pour ce lancement: avoir tout à la fois le souci de l’empreinte économique, de l’empreinte écologique mais aussi de l’empreinte sociale. Les chaussures sont commercialisées entre 110 et 130 euros la paire. Empreinte est au tout début de son histoire. La marque ne propose pour l’instant que deux types de chaussures, déclinés en cuirs lisse et velours, dans de nombreux coloris. Le premier modèle est un desert boot classique. Le second présente des qualités de souplesse et de confort analogues, mais en version tige basse et bouts ronds. Pour sa première collection, Empreinte s’adresse aux hommes — et aux femmes qui chaussent du 39 et plus. L’épaisseur du cuir — 2,2 mm — ne permet pas pour l’instant de fabriquer de petites tailles. Mais, comme le précise Anthony Le Bigot, dirigeant de Solidur et petitfils du fondateur, « si les Empreinte se vendent bien, on pourra acquérir une nouvelle machine pour travailler des cuirs plus fins et proposer des modèles spécifiquement créés pour les femmes et les enfants ». Peut-être alors faudra-t-il embaucher pour épauler la dizaine de salariés de l’usine Solidur — implantée en Normandie, dans la Manche —, qui fabriquent également l’essentiel des chaussures de travail et de sécurité. Mais cela dépendra de l’accueil des acheteurs potentiels… Un site de vente en ligne vient d’ailleurs d’ouvrir ses portes (www. empreinte-shoes.fr), il doit également servir de vitrine pour attirer les détaillants, qu’ils soient spécialisés dans la chaussure ou dans le développement durable.
gre l’entreprise et apporte un nouveau souffle. Il décide de se lancer dans un marché naissant, La chaussure de sécurité. Il permet à la gamme et au système de distribution d’évoluer. Il crée alors la marque SOLIDUR. L’entreprise se développe sans cesse, proposant tous les ans des articles toujours plus techniques et sécurisants.
2010 > Le cahier des charges a nécessité une recherche de plus de 2 ans sur les matières premières. L’objectif est d’intégrer l’ensemble de la chaîne et d’être pragmatique. Une année complémentaire de recherches, d’essais et de mises au point a été nécessaire, pour que l’entreprise puisse présenter sa collection Empreinte.
2007 > Anthony Le Bigot, le petit fils des fondateurs, arrive à son tour. Il travaille en parallèle de Solidur une nouvelle gamme qui aura un cahier des charges stricte : les chaussures devront être solides, confortables et « éco responsables » tout en respectant le consommateur.
2011 > Empreinte franchit une nouvelle étape et entre dans l’univers du web; l’aventure locale s’ouvre un nouvel horizon.
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Eco durable
M.Paulet
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Eco durable Aquitaine
dossier
L’Aquitaine
et le développement durable (1) Le panorama rédactionnel que nous vous proposons sous cette rubrique et celles à venir, est de vous donner les grandes tendances du développement durable dans les régions que nous couvrirons. Une tentative pour vous faire vivre de l’intérieur de la région les grands thèmes du DD. Nous tenterons de vous illustrer les expériences, les objectifs et vous faire découvrir numéro après numéro, les enjeux et les projets que chaque territoire innove et construit jour après jour pour le bien-être de ses populations. Conçue comme un puzzle informatif, avec des encadrés de longueur variables, mais voulues comme telles, ce panorama rédactionnel vous démontrera, s’il en était besoin, que les voies du développement durable ne sont pas impénétrables, et sont désormais bien tracées. A chacun(e) d’entre nous, dans son territoire, d’y coopérer et d’en relayer les actions pour le mieux-être de tous.
•Des objectifs précis L’exigence pour réussir de la Région Aquitaine passe par des objectifs précis. Coopération entreprises territoires : Technologies de l’environnement - Formation et Qualification des salariés - Insertion par l’activ té économique Lutte contre le changement climatique – Construction durable : Démarche HQE - Prêt Bonifié - Pôles de compétitivité -Ecocamps Maintien de la biodivers té : Parcs naturels régionaux - Contrat Aquitaine nature - Gestion du littoral Mobil té durable : SRIT - TER Aquitaine - Autoroute maritime - Plateforme intermodale Pari sur la jeunesse : PRDF - Festival des lycéens - Declic
•L’environnement climat-énergie La démarche Haute Qualité environnementale (HQE) peut être définie comme la capacité d’un bâtiment à préserver les ressources naturelles et à répondre aux exigences de confort, de qualité de vie et de santé. «C’est la recherche continue de l’amélioration de la qualité environnementale d’un bâtiment», selon Dominique Bidou, président de l’Association HQE. Cette démarche s’inscrit dans la perspective du développement durable du cadre de vie bâti. En soutenant les Premières Assises nationales de la Haute Qualité environnementale, organisées par l’Association HQE et le Réseau i.d.e.a, qui se sont tenues en novembre 2001 sous l’égide du Conseil régional, l’Aquitaine a confirmé sa volonté d’intégrer la question environnementale à l’ensemble de ses programmes et chantiers : rénovation, réhabilitation et construction des lycées, formation-recherche, développement économique, infrastructures. Le Conseil régional a choisi de mettre en place, sur le site de l’Hôtel de Région, un Système de Management environnemental (SME) autour de quatre objectifs : - réduire les impacts négatifs sur l’environnement - atteindre la conformité réglementaire - mobiliser le personnel - obtenir la certification ISO 14 001. Pour réaliser ce SME, un partenariat a été défini avec l’Ecole national supérieure de Chimie et de Physique de Bordeaux - ENSCPB.
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•L’Aquitaine et le D.D La protection de l’environnement et le développement durable sont des facteurs essentiels de compétitivité et d’attractivité. En effet, les investissements environnementaux peuvent contribuer de trois façons à une embellie économique : ils assurent une croissance économique, ils réduisent les coûts environnementaux externes pour l’économie (ex : coûts pour la santé, coûts de dépollution ou coûts de réparation des dommages), ils stimulent l’innovation et la création d’emplois. La responsabilité de la Région Aquitaine en matière de développement durable se décline sous trois aspects : la Région a les compétences pour agir ; elle met en œuvre une gouvernance nouvelle pour définir et unir ; elle place le développement durable comme une exigence de chaque instant pour réussir. L’action d’une collectivité en matière de développement durable repose sur le compromis entre une croissance économique génératrice de richesses et d’emplois, la solidarité et l’équité sociale et la préservation de l’environnement. Le défi régional est de concilier croissance économique, cohésion sociale et écologie en incluant l’innovation. «Suivant le cap que nous avons donné à l’Aquitaine, je revendique un développement industriel durable qui doit devenir le fer de lance de notre région en Europe», déclarait Alain Rousset dans son discours d’introduction de la séance plénière du lundi 28 janvier 2008. Un véritable engagement Les éco-technologies et les énergies renouvelables doivent porter les emplois de demain. Le développement économique de l’Aquitaine doit se fonder sur la connaissance, l’innovation, la solidarité et l’anticipation des mutations socio-économiques. La première des compétences mise au service du développement durable est bien entendu la priorité donnée au ferroviaire, qu’il s’agisse du transport de voyageurs avec les TER et le TGV ou le transport de marchandises. Une politique des transports qui doit répondre aussi aux préoccupations de cohésion sociale et de non discrimination. C’est tout l’objet du Schéma directeur d’accessibilité du réseau régional de transport de
voyageurs. Dans le même esprit, la Région a initié un vaste programme de réduction de l’impact environnemental des logements sociaux afin de conjuguer, dans l’intérêt de tous, performance énergétique et baisse des charges pour les foyers les plus modestes. Les compétences régionales sont aussi sollicitées lorsqu’il s’agit du destin des zones rurales. Le développement de l’Aquitaine ne doit pas se concentrer autour de quelques zones urbaines mais au contraire redynamiser le maillage des petites et moyennes ville et pérenniser les emplois en milieu rural en accompagnant l’agriculture aquitaine dans les mutations plus ou moins profondes qu’appellent les défis du XXIe siècle. L’engagement régional en matière de développement durable s’inscrit aussi dans une logique de transformation des modes de production et des processus de management à travers l’instauration d’éco-conditionnalités. La Région dispose de leviers majeurs pour obliger ses partenaires à intégrer la prise en compte de leur impact sur l’environnement dans le cadre de leur activité. Il suppose également une démarche renouvelée qui décloisonne les politiques sectorielles et oblige à les penser dans l’espace et dans le temps. Pour orchestrer ces changements, l’Aquitaine s’est dotée en 2005 d’un Agenda 21 considéré comme l’outil par excellence de la mise en place d’une politique transversale de développement durable dans les collectivités. Isoler les politiques environnementales ou labellisées développement durable n’a pas de sens. Le développement durable n’est vraiment compris et approprié que lorsqu’il est diffusé voire infusé dans toutes les politiques publiques. Comme le rappelait Alain Rousset dans son discours du 28 janvier dernier, «nous aurons gagné notre pari lorsque nous n’aurons plus besoin de spécifier nos actions pour cibler des activités durables mais bien lorsque toutes nos aides seront accordées en fonction du respect des critères du développement durable». (article extrait du site : http://aquitaine.fr/politiques-regionales/developpementdurable/developpement-durable.html# )
•L’appel à projet bâtiment à basse consommation d’énergie Aliénor
DOSSIER PREPARE par Yann Ker
Le programme Aliénor, bâti sur plusieurs années, consiste en une série d’appels à projets lancés et soutenus par la région Aquitaine et la délégation régionale de l’Ademe pour la réalisation de bâtiments à haute efficacité énergétique et environnementale. Pour la première session, lancée en mars 2007, l’appel à projets était centré sur les opérations « logements sociaux ». Les objectifs de performances fixés aux candidats dans l’appel à propositions étaient les suivants : - Consommation en énergie primaire ≤ 45 kWhep /(m².an) pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et la ventilation. - Émissions de gaz a effet de serres ≤ 10KgCO2/(m2 an) - Le confort d’été (absence de besoin de climatisation) et le confort visuel (luminosité naturelle) sont également pris en compte. Ecocampus (laboratoire trèfle-université Bordeaux 1) est le partenaire technique de la Région à travers un marché public comprenant une mission d’encadrement des projets lauréats. Dans le cadre de cette mission un site internet a été développé avec pour objectif premier de favoriser la diffusion des solutions techniques mises en place par les équipes lauréates d’Aliénor afin de faire bénéficier aux acteurs de la construction d’un retour d’expériences précieux et d’encourager efficacement la reproduction de ce type d’opération. Site : http://www.ecocampus.net/alienor/
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Eco durable
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teurs. Le Crédit Agricole Nord de France, est une structure coopérative mutualiste dont les sociétaires sont regroupés en 68 caisses locales.Ilemploie 2700 collaborateurs et compte plus de 260 points de vente. Sa taille et son bilan lui permettent d’accompagner une entreprise régionale sur trois et de participer à tous les grands projets du Nord -Pas-de-Calais et aussi de l’Eurorégion, grâce à son partenariat avec le Crédit Agricole de Belgique.
Une banque qui se porte bien 2010 a été plutôt une bonne année pour le Crédit Agricole Nord de France, avec pas moins de 55 000 nouveaux clients et l’implantation de 6 nouvelles agences en région. Ses performances commerciales pour cette année ont de plus été très
bonnes, que ce soit en équipement, en crédit ou en collecte. La Banque qui a engagé une politique de diversification depuis plusieurs années maintenant semble aujourd’hui avoir atteint un rythme de croisière intéressant et c’est à près de 192,6 millions d’euros que se chiffre le résultat net consolidé part du Groupe Crédit Agricole Nord de France, soit encore une hausse de plus de 16%. Par contre, et alors que les chiffres d’activité sont très bons, le produit net bancaire (différence entre les charges d’exploitation bancaires et les produits) baisse de 10% par rapport à 2009 mais reste à près de 610 millions d’euros.
Une opération fructueuse Grâce à cette opération, les partenaires pourront renforcer leurs actions de proximité et valoriser leurs outils
internet, «deux socles de développement prometteurs à travers la montée en puissance des réseaux sociaux». Ce partenariat doit permettre au Crédit Agricole Nord de France d’élargir la gamme de services proposés à ses clients.Les deux partenaires et le Groupe Rossel, en sa qualité d’actionnaire principal et d’opérateur du Groupe la Voix du Nord, «se félicitent de cet accord entre deux acteurs économiques qui partagent une même volonté de contribuer au développement de la région Nord Pas de Calais et des services offerts à ses habitants» Yann Ker
Aquitaine
Régions PYRENEX
innovation
le roi de la doudoune de canard Depuis quatre générations, fidèle à son histoire et à ses valeurs fondatrices, la famille Crabos poursuit le développement de Pyrenex, grâce à des méthodes et process toujours plus innovants, et exporte aujourd’hui 60% de sa production aux quatre coins du monde. Depuis 150 ans, rien n’a changé... ou presque. Et c’est ça qui change tout. Si les gestes restent les mêmes depuis l’origine, Pyrenex s’est doté d’un outil de production à la pointe, répondant aux cahiers des charges les plus exigeants à tous les stades du processus de fabrication. Pyrenex est certifiée ISO 9001 pour l’ensemble de ses productions de confection et ISO 14001 sur son site de Saint-Sever
Les origines 1859 > A Saint-Sever, au cœur des Landes de Gascogne, terre de prédilection pour l’élevage traditionnel des oies et des canards, la famille Crabos crée une entreprise de négoce de plumes et duvet, maison de savoir-faire et de qualité. De son nom, nous devinons ses origines, l’entreprise se situe dans un petit village du nom de Saint-Sever-sur-Adour, près des Pyrénées. Cette dernière fabrique des produits de literie (oreillers, couettes, duvets) ainsi que des doudounes à partir de plumes d’oie ou de canard. Sur le marché des duvets Pyrenex est d’ailleurs un des leaders. Mai 1968 > Les Établissements Crabos deviennent Pyrenex SA et inaugurent la distribution de produits finis à leur mar-
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que : couettes, oreillers, traversins, sacs de couchage et vestes en garnissage naturel. Pyrenex est née. L’explosion des sports d’hiver consacre le succès de la marque, qui devient célèbre grâce à son produit phare : la doudoune
nue au devant de la scène avec deux collections : Pyrenex Premium et Pyrenex Vintage. La collection Pyrenex Premium 2008/2009 est due au créateur Alexis Mabille qui a créé au total quinze nouveaux modèles
Une prévision de croissance de 30 % pour 2011
Le label Eldeven et le respect de l’environnement
Pyrenex est le leader européen du garnissage en plumes et duvet d’oie ou de canard. Véritable miracle naturel, il constitue la matière première « vivante » idéale pour confectionner couettes, oreillers, édredons et plaids à la qualité inégalable. Mélangés en proportion variable, plumes et duvet leur garantissent chaleur, légèreté, respirabilité et compressibilité optimales. Des qualités, qui répondent à des critères d’exigence toujours plus élevés, aujourd’hui associées à des traitements issus de la recherche et de l’innovation. La doudoune Premium de PYRENEX, garnie également de duvets de canard, connait toujours beaucoup de succès dans les 70 points de vente haut de gamme de la marque dans le monde. En 2010, les 125 salariés de l’entreprise ont fabriqué 30 000 doudounes. La PME prévoit pour 2011 une croissance de 30%. A terme, l’objectif est de disposer de 160 points de vente pour sa ligne Premium.La marque Pyrenex est reve-
Pyrenex a développé un nouveau standard de qualité : le label ELDEVEN. Issus des meilleures origines européennes, les plumes et duvets Eldeven sont lavés avec des savons anti-bactériens, stérilisés et dépoussiérés, dans le respect de l’environnement. Ils assurent ainsi des performances exceptionnelles à tous les produits Pyrenex, tant au niveau de l’isolation thermique que de leur légèreté et de leur durabilité Pyrenex par son exemple et sa recherche en matière de respect de l’environnement a obtenu la certification ISO 14001. Ainsi, après avoir en 2006 créé l’événement avec ses emballages recyclables et à base de carton recyclé, Pyrenex adopte aujourd’hui le coton biologique pour ses couettes et ses oreillers best-sellers Surfant au dessus de la crise, elle reste le témoignage vivant de l’entreprise traditionnelle qui évolue avec son temps. Un exemple à suivre ?
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centre d’affaires
CELTIC Submarine
Bretagne
un nouveau complexe d’affaires à Lorient
La base des sous-marins de Lorient signe une reconversion réussie. Dix ans après les premiers travaux de réaménagement, le projet Celtic Submarine, centre d’affaires tourné vers la mer et le nautisme, s’installe à Keroman. Et embarque avec lui une cinquantaine de PME bretonnes et lorientaises comptant plus de 400 emplois à terme. L’objectif ? Permettre aux unes et aux autres de se développer et de soutenir leur
croissance avec un outil alliant confort, modernité et écologie. Ainsi, au cœur de la « Sailing Valley », la filière nautique de Cap l’Orient agglomération prend de l’ampleur. Après avoir accueilli le départ de la Solitaire du Figaro, puis celui du voilier océanographique Tara, l’ancienne base de sous-marins est donc reconvertie en pôle de développement du nautisme de dimension européenne.
Un nouveau pôle dans la « Sailing Valley » A Lorient, une cinquantaine d’entreprises du nautisme embarque à bord du Celtic Submarine – bateau amiral du village nautique de Keroman. Au cœur du pôle course au large, ce nouveau complexe dédié à la filière du nautisme (400 emplois) fraye parmi les grands noms de voile mondiale (Cammas, Bidégorry, Dick …), les écuries de course les plus prestigieuses (Groupama, Banque Populaire, …), et les évènements
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nautiques internationaux (dont l’escale de la Volvo Océan Race 2012). En quelques années, la reconversion et la métamorphose de la base des sous-marins est une réalité qui fait de ce site le fer de lance de la vocation nautique de Lorient. En quelques mois, les 9000 m² que compte le Celtic Submarine ont trouvé des acquéreurs, conscients du fort potentiel du site. La grande partie de la surface est utilisée par les entreprises pour leur propre activité. En parallèle, la volonté était de dédier 2000m² à des investisseurs pour proposer une offre locative à destination d’entreprises voulant rejoindre le site sans être propriétaires. Ainsi, Marinepool et Henri Lloyd ont franchi le cap et ont pu s’installer dans ce haut lieu de la Sailing Valley. La construction du Celtic Submarine a démarré sur les terrains de l’ancienne base de sousmarins, près de la Cité de la voile. L’immeuble est bâti en béton. En guise de première pierre, un mes-
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sage a été scellé dans le ciment. Sur le parchemin, une citation de Sénèque, philosophe romain : « Il n’y a nul vent favorable pour celui qui ne sait où il va ». Le complexe Celtic Submarine s’annonce comme un véritable creuset de compétences et synergies avec un ancrage nautique.
10M€ d’investissement L’histoire de ce centre d’affaires c’est celle de cinq hommes, entrepreneurs, industriels, investisseurs, animés par la même ambition: développer l’activité économique du territoire lorientais. Autour de Laurent Moisson, dirigeant d’AOS et initiateur du projet, se trouvent Jean-Yves Langlois, dirigeant d’entreprise, Louis Le Bourlout, expertcomptable, Noël Couëdel, homme de médias, et Bernard Le Meur, ancien directeur de la clinique du Ter et jeune retraité. C’est ce dernier qui préside la SAS Celtic Submarine, au capital de 120.000 €. «Je venais de réaliser l’extension de la
clinique du Ter et on m’a proposé de m’occuper de ce nouveau projet de même envergure», explique-t-il. L’équipe d’investisseurs est soudée et fière de porter un tel projet hors des sentiers tracés par des promoteurs immobiliers, qui auraient trahi leur état d’esprit. «Nous ne voulions pas faire de business avec ce projet», insiste Jean-Yves Langlois, actionnaire de la SAS Celtic Submarine. «Ce n’est pas une course à la marge, mais l’idée est de proposer des bureaux et locaux pour les entreprises à prix abordables.» «D’ailleurs la SAS n’a pas vocation à être pérenne», renchérit son président. Meneur d’hommes, Bernard Le Meur coordonne la réalisation du Celtic Submarine, soutenu par Cap L’Orient. Celle-ci nécessite une enveloppe globale de 10M€.
30 entreprises ont déjà réservé des lots Aujourd’hui commercialisé à plus de 70%, le Celtic Submarine, est budgétisé en VEFA (vente en état futur
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Celtic Submarine : une démarche de développement durable Marc Andreatta l’architecte du site, a déjà réalisé la transformation du K1 pour Cap L’Orient, il y a dix ans. Il a observé la métamorphose de Keroman, un site «chargé d’histoires, d’eau de mer, d’écumes et d’aventures trans-océaniques», raconte-t-il. Pour que ce nouveau projet immobilier épouse au mieux son environnement, il a conçu un bâtiment avec un maximum de façades sur rues, au rez-de-chaussée, sans places de stationnements pour agrémenter la vue. Le Celtic 1 bénéficie aussi d’une terrasse panoramique à 10m de hauteur dominant les rives du Ter. 1 € le m² par an de charge de chauffage
d’achèvement). Ainsi les acquéreurs participent tous au financement du programme immobilier. En attendant, les associés de la SAS garantissent le financement. «Nous aurions pu vendre l’emplacement deux fois si nous n’avions pas établi un cahier des charges avec une contrainte claire: que l’entreprise ait un lien avec la mer ou le nautisme», poursuit Bernard Le Meur. «Il fallait un projet leader pour en attirer d’autres», relève Jean-Yves Langlois. «Nous n’allions pas attendre la fin de la crise pour réaliser un tel projet. Le pari pour ces entreprises est d’être installé dans un beau bâtiment quand l’activité économique redémarrera». Alors, au poste des pionniers du Celtic Submarine on recense: Nass & Wind, spécialiste de l’éolien terrestre qui se développe dans l’éolien offshore et souhaite déménager du parc de Soye à Ploemeur pour des locaux plus spacieux. Ils occuperont plus de 1.500m² du Celtic1. Teem Electronics, AOS, Ocean Evasions (lire page ci-contre), MaxDis, société d’import-export d’électronique ma-
Fabriqué en béton à forte inertie et équipé d’un double flux pour récupérer les calories dues à la ventilation, le bâtiment est également habillé d’une enveloppe isolante pour une consommation d’énergie minimum. Les bandeaux de béton blanc offrent de l’ombre aux façades exposées, pour obtenir un équilibre thermique à l’année. «Le bâtiment consomme 1€ par m² de chauffage par an», assure le bureau d’études thermiques en charge du projet. Les terrasses sont végétalisées, l’eau de pluie est récupérée pour les arroser et pour alimenter les chasses d’eaux. Une verrière, un restaurant et une salle de réception Au coeur du bâtiment se situe une verrière de 9m de haut accueillant de nombreuses plantations. Un restaurant, doté d’un espace bar convivial, proposera des produits bio et de la mer, ainsi que la possibilité de manger au comptoir pour les plus pressés. Au dernier étage du Celtic 1 se trouvera une salle de réceptions événementielles de 300m² pouvant accueillir 300 congressistes, disponible à la location. Un bâtiment « économe » L’architecte a conçu un Celtic « peu énergivore ». Béton pour l’inertie thermique, toits végétalisés, pompe à chaleur et ventilation à double flux pour le chauffage, panneaux photovoltaïques en façade, récupération des eaux pluviales pour les chasses d’eau et le nettoyage des terrasses.
rine jusqu’ici basée à Nantes, Atout Nautisme, vente et réparation de bateaux déjà installé à Lorient et Sierra Echo, spécialisé dans les balises de positionnement, qui déménagera de Ploemeur à Keroman. Le Celtic 2, dont le permis de construire est encore en cours de validation, devrait accueillir un bureau d’études de
constructions navales. «Entre Nass & Wind et ce bureau d’études, le Celtic Submarine devrait accueillir plus de 200 ingénieurs», annonce Bernard Le Meur. Bon vent à Celtic Submarine !
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Biblio manager L’Intelligence économique au ser service du développement territorial. Editions www.territorial.fr Collection : Dossiers d’experts, numéro 662 Auteur(e)s : Farida Benadid, Laurence Colom Colombel, Celine Cordeau - ISBN13 : 978-2-81860051-1 - ISBN version numérique : 978-28186-0052-8 - 180 Pages - 69 euros + version PDF : 50 euros L’évolution de l’économie mondiale est aujourd’hui indéniablement liée au développement de l’information. Dans le cadre de cette évolution globale, les collectivités territoriales ont désormais un rôle essentiel à jouer dans le choix de la politique stratégique qu’elles adoptent si elles veulent être concurrentielles et reconnues au niveau national voire international. Le territoire est en effet, plus que jamais, un espace d’action dont le principe de gouvernance est la réalisation d’actions et dont l’instrument d’aide à cette réalisation est l’intelligence territoriale. Le succès des projets de territoires réside dans la collaboration et la confiance mutuelle que s’accordent les acteurs concernés, ainsi que dans l’utilisation d’outils, centrés sur les réseaux et les systèmes d’information. Ces outils de diagnostic et d’évaluation permettent de mettre en place de façon cohérente des projets et des actions pour le développement socio-économique des territoires. L’ ouvrage écrit par Farida Benadid, Laurence Colombel, Celine Cordeau, retrace l’historique de l’intelligence économique, les composants de l’intelligence territoriale, et les structures (poles, clusters, SPL, etc...), avant d’approfondir le pilotage ( méthodologie, benchmark des principaux outils) et les objectifs de l’IE au service du territoire (anticipation des mutations économique, mondialisation). En s’inspirant des nombreux exemples d’expériences, les auteurs ont tenté d’extraire et de présenter les diverses méthodes et les outils qui donnent tout son sens à l’intelligence territoriale dans le cadre d’une politique stratégique. Ce guide ne prétend pas fournir une méthode rigoureuse à suivre à la lettre : il s’agit plutôt d’une réflexion qui propose différentes approches méthodologiques, comprenant des éléments pratiques destinés à éclairer les interrogations des professionnels du développement économique des territoires. En s’inspirant des nombreux exemples d’expériences menées en France ces dix dernières années, les auteurs ont tenté d’extraire et de présenter les diverses méthodes et les outils qui donnent tout son sens à l’intelligence territoriale dans le cadre d’une politique stratégique. Rendez-vous sur le site des éditions Territorial, rubrique Dossier d’Experts à l’adresse suivante : http://www.territorial.fr/53-dossiers-d-expert.htm
Montage de projets touristiques Les clés d’une bonne conduite de projets Depuis de nombreuses années, ATOUT FRANCE participe au développement de projets touristiques ou de loisirs visant à renforcer l’attractivité des territoires et la compétitivité des destinations touristiques. Ce guide, conçu en partenariat étroit avec la Caisse des dépôts, met à la disposition de chaque porteur de projet public ou privé, une démarche méthodologique lui permettant de fiabiliser le montage juridique et financier, de la conception jusqu’à la mise en œuvre de son investissement. En effet, l’expérience montre que si de nombreuses initiatives voient le jour, nombre d’entre elles ne se concrétisent pas. Les causes d’échec sont sou-
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vent les mêmes : erreurs de conception, de dimensionnement ou de positionnement, absence de formalisation des processus de montage, mésentente entre les partenaires sur les enjeux et le partage des risques, délais de réalisation sous-évalués, etc.Ce guide vise à accompagner au quotidien aussi bien les techniciens que les élus ou les porteurs de projets privés dans la réussite de leurs investissements touristiques. En version PDF au prix de 20 € TTC sur www.atout-france.fr - En version papier au prix de 25 € TTC sur www.ladocumentationfrancaise.fr
Contribution économique territoriale » mode d’emploi après un an d’application Editions Francis Lefebvre - Collection « Dossiers Pratiques » - 2e édition - A jour de la loi de finance pour 2011 - Rédigé par Maître Ghislaine Werbrouck, avocate spécialisée en droit fiscal, ancien professeur à l’Ecole Nationale des impôts et la rédaction des Editions Francis Lefebvre - Format 15x23 cm - environ 696 pages - 89 euros - EAN 9782851158727 La 2e édition de « Contribution économique territoriale », impôt qui remplace depuis le 1er janvier 2010 la taxe professionnelle. Cette deuxième édition est enrichie des commentaires de l’administration, des solutions nouvelles et à jour de la loi de finances pour 2011. Elle fait le point sur un an d’application de ce nouvel impôt. L’ouvrage est tourné vers l’entreprise et sa gestion fiscale, il décrypte les deux composantes de cette nouvelle taxe : la cotisation foncière des entreprises assise sur la valeur locative des immeubles et la cotisation sur la valeur ajoutée. Pour chacune d’entre elles, l’ouvrage analyse : les entreprises redevables, le montant de la cotisation, son établissement et son paiement, les éventuels réductions et les aspects du contrôle et du contentieux. Sont également étudiés le plafonnement en fonction de la valeur ajoutée et la période de transition avec l’écrêtement des pertes.Toutes les nouveautés sont systématiquement mises en avant. Les mécanismes sont décryptés pas à pas pour une compréhension complète de la réglementation. De nombreuses explications sont données sur le calcul, souvent ardu, de la valeur ajoutée et ses liens avec les écritures comptables. Pratique et opérationnel, cet ouvrage est une mine d’informations directement exploitables. Constitué d’exemples, conseils, interprétations, incidences concrètes et conséquences systématiquement analysées. Il apporte toutes les clés pour une déclaration sécurisée et optimisée.
Vers la performance globale de la commande publique Premier guide sur l’achat public responsable Edité par les responsables achats de Nantes Métropole et les membres du centre des jeunes dirigeants Les responsables achats de Nantes Métropole ont annoncé, récemment, la publication d’un guide sur l’achat public responsable, rédigé avec le concours du centre des jeunes dirigeants (CJD) et intitulé «Vers la performance globale de la commande publique». Fruit d’une collaboration de deux ans entre les responsables de Nantes Métropole et la section CJD Nantes Atlantique, ce guide veut être un outil opérationnel pour la mise en œuvre de la performance globale du côté des achats publics. Il dresse une liste de propositions pour mener à bien une politique achats sous l’angle responsable : établir un arbitrage entre différents comportements économiques possibles ou encore établir un lien cohérent entre une démarche RSE et les labels existants.
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