Analyse de "je vis, je meurs" de Louise Labe

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Julia Teitelbaum Le 22 octobre Littérature Français AP Heure 1

ANALYSE : « JE VIS, JE MEURS ; JE ME BRÛLE ET ME NOIE » Le poème « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie » était publié dans le recueil Œuvres en 1555, quand l'auteur, Louise Labé, avait 31 ans ; néanmoins, les sentiments qu’elle exprime dans le poème sont universels. Le poème, écrit en décasyllabe, a quatre strophes : deux quatrains et deux tercets. Même que le poème ne soit pas écrit en alexandrin, il est un sonnet classique. La structure du poème est importante parce que même que Labé exprime des sentiments qui semblent étranges et presque fous, elle le fait dans une structure stricte qui indique qu’elle reste en contrôle, qu’elle n’est pas folle et, en fait, c’est l’amour qui font une folle d’elle. Du plus, les contraintes du sonnet est au service de son thème, des contraintes amoureuses. Les rimes embrasses sont utilises dans les quatrains et les rimes croisées et plates sont utilises dans les tercets. Labé utilise quatre rimes différentes dans le poème : « oie », « ure », « ène/eine/aine », et « eur ». Ces rimes soulignent la gamme sonore et donc, l’obsession et la passion du Labé et son emprisonnement dans l’amour. Dans les premiers deux quatrains, Labé utilise les rimes « oie » et « eur » tandis que plus tard, dans les tercets, Labé utilise des rimes avec des sonorités plus douces : « aine » et « heur » qui contribue à notre compréhension que ses émotions qui cause son conflit intérieur sont causes par quelque chose plus abstrait : l’amour. Surtout, dans ce poème, Labé décrit ses émotions contradictoires causes par sa passion, émotions qui font une partie de la vie et les relations entre des êtres humains- aujourd’hui autant qu’en 1555.


Labé semble presque folle au début du poème. Dans les premiers deux strophes du poème, il y a huit instances d’antithèses – une pour chaque vers ! Il y a « je vis, je meurs », « je me brûle et me noie », j’ai chaud extrême en endurant froidure », « la vie m’est trop molle et trop dure », « j’ai grands ennuis entremêles de joie », « je ris et je larmoie », «en plaisir maint grief tourment j’endure », « mon bien s’en va, et à jamais il dure », et « je sèche et je verdoie ». Vraiment, on ne peut pas lister tous les exemples d’antithèse dans seuls les premiers deux strophes sans presque réécrire le poème. Il y a tant d'expressions contraires que le lecteur, comme Labé, ne sait pas comment sentir. Donc, on se demande si Labé est folle, car qui d'autre sauf une folle pouvait sentir des sensations si fortes et si extrêmement opposes ? L'antithèse reflète l'état physique et mental et montre la dualité des sentiments : plaisir et souffrance sont marqués par les hyperboles. D’abord, Labé contraste deux états extrêmes : la vie et la mort. Ce antithèse, probablement le plus fort antithèse dans le poème, choque le lecteur et le prépare pour une avalanche des antithèses. Apres avoir contrastée la vie et la mort, Labé contraste comment elle morte – en brûlant et en noyant. Cette antithèse ajoute aux contrastes et le sentiment du lecteur que ce que l’auteur décrit est impossible, car le feu ne peut pas brûler dans l’eau ou quelqu’un noyait. Cette antithèse entre le feu et l’eau et liée à l’antithèse suivant car tous les deux parle des forces de la nature : le feu, l’eau, le chaud, le froid. L’antithèse entre le chaud et la froidure contraste même avec l’antithèse précédente ; tandis que l’antithèse entre brûler et noyer concernait des façons de mourir, l’antithèse entre la chaud et la froidure concerne les sensations du corps que les êtres vivants se sentent. Cette antithèse est liée aussi avec les antithèses qui le suivre car ils parlent de la vie. L’antithèse « la vie m’est trop molle et trop dure » contraste les idées du monde différentes et « j’ai des grands ennuis entremêles de joie » contraste des événements et moments de la vie qui sont quelquefois ennuyeux, quelquefois


pleine de joie. Donc les antithèses font une progression de la vie et la mort, aux façons de mourir, à des façons et les conditions expériences physiques de vivre dans la première strophe. Dans la deuxième strophe, la progression des antithèses continue. Tandis que la première strophe était compose plutôt des antithèses qui contrastaient la vie et la mort et les sensations physiques, la deuxième strophe parle plus des conflits psychologiques de l’auteur. La première antithèse dans le deuxième quatrain est « je ris et je larmoie ». Dans cette antithèse on voit les expressions des émotions différentes. Dans l’antithèse suivant, on voit les causes des rires et des larmes dans la première antithèse : le plaisir et le grief. Ensuite on apprend les causes de sa plaisir et son grief – elle sent qu’elle a tous, mais au même temps que son « bien s’en va ». Enfin, l’antithèse « je sèche et je verdoie » relate aux premières antithèses au sujet de la vie, la mort, et la nature en créant une image des plantes, la fondation de la vie sur la planète sur lesquels tous les animaux se dépendent. La progression est comme si quelqu’un faire un zoom avant sur l’auteur : d’abord on voit qu’elle vive ou mort, ensuite on voit comment elle vive ou mourir, ensuite on voit ou elle est et les conditions physiques, ses émotions et leur cause (l’amour), et enfin retourne au panorama de la nature. Certaines mots expressions ajoute à la sensation de la simultanéité crée par les antithèses. La conjonction « et » exprime la simultanéité dans les quatrains. Si l’auteur n’avait pas utilisé ce conjonction dans bien des antithèses tels « je me brule et me noie » et « je ris et je larmoie », il pourrait avoir être du doute au sujet de quand l’auteur éprouvait ses émotions. Si l’auteur avait utilise des virgules au lieu du mot « et » dans des antithèses, il pourrait avoir être de l’ambigüité au sujet de la simultanéité car le lecteur aurait pu penser que l’auteur devait, par exemple, rire et ensuite pleurer, car sa semblait plus logique. La fonction de la conjonction « et » dans les quatrains et clarifier la simultanéité des sensations que l’auteur se sent. Aussi, le mot « entremêles », aide à clarifier la même chose. Du plus, les expressions


« Tout à un coup » et « Tout en un coup » contribuent à la progression des antithèses. Car tous les deux expressions voulait dire « au même moment », ils clarifient encore la simultanéité. Mais aussi, car ils sont au début et à la fin de la deuxième strophe et commence avec le même mot, « tout », ils contribuent au caractère circulaire de la progression des antithèses et du sonnet. Donc les expressions reflètent le sens du poème car le poème parle au même temps de l’expérience et les émotions personnelles de l’auteur, mais aussi les expériences et sentiments universels causent par l’amour ; les expressions ajoutent à notre compréhension des émotions de l’auteur et à notre compréhension des effets universels de l’amour. En outre, la juxtaposition et le parallélisme redoublent les antithèses. Avec le changement structurel entre les quatrains et les tercets vient un changement important dans le poème. Le premier mot du premier tercet envoie au lecteur le message d’un change. Le mot « Ainsi » est tellement important parce qu’il dit au lecteur qu’il y a une explication pour tous ses antithèses déroutants dans la première partie du poème. Aussi, car le mot est immédiatement suivi par le mot « Amour », il crée un moment de compréhension soudainement. Le majuscule sur le « a » dans le mot amour et l’allitération des mots « ainsi » et « amour » mise en valeur la puissance du Amour. Avec les mots « Ainsi Amour » tout devient bien plus clair. Le lecteur voit que Labé n’est pas folle elle est une victime de l’amour ! Le pouvoir et la valeur mise sur le mot « Amour » dans le poème reflète la puissance de l’Amour sur les gens et sur Labé. La vitesse de la poésie change aussi avec le change entre les quatrains et les tercets. Les sonorités des rimes sont plus longues et plus douces : « aine » et « eur » au lieu des sonorités courtes comme « oie » et « ure ». Du plus, les antithèses ralentisse. Au lieu d’avoir un ou plus antithèse pour chaque vers, dans la deuxième partie du poème, il y a seule deux antithèses qui sont bien plus expliques que les antithèses au début du poème. Aussi, la


deuxième partie du poème et plus rassurante car il explique la simultanéité. Dans les deux tercets, Labé utilise le mot « quand » qui permette au lecteur de s’orienter dans le temps. .

Aussi, il y a un petit change de sujet entre les quatrains et les tercets. Dans les

quatrains, les mots tels « je » et « me » sont utilisés beaucoup, et ils soulignent encore la simultanéité des sentiments contraires qu’une personne, l’auteur, épreuve. Pendant que dans les quatrains les emplois nombreux des formes de la première personne du singulier, les tercets introduisent un nouveau « personnage » dans le poème : l’Amour. La présence de seule l’auteur et l’Amour comme personnages dans le poème est important car il contribue au sens d’universalité du poème. Même si le poème souligne les émotions de Louis Labé, son amant est complètement absent (au moins grammaticalement) du poème. Son absence permette Labé de concentrer l’attention du poème sur les gens qui, comme elle, souffre des « inconstances » de l’amour, n’importe qui ils aiment. Aussi, le poème concentre sur la passion en général, plutôt que l’amant donc il exprime plutôt que chacun aime d’abord l’amour, ensuite l’amant. Donc le poème représente de la dualité. Il y a une progression dans le poème, de la confusion à la compréhension, de l’universel à la personnelle. Mais au même temps ce sonnet et très circulaire. La progression des antithèses font un cycle. Du plus, le dernière vers du poème montre un retour au début, un cycle, un cercle, encore parce qu’il dit que l’amour « remet [l’auteur] en [son] premier malheur ». Quand le poème se termine, on a le sens que l’auteur recommence au début en se sentant les mêmes émotions et en avant les mêmes conflits intérieurs. Dans ce poème Louise Labé s’éloigne de la conception platonicienne de l’amour. Ce poème concentre sur le présent, les sensations physiques, et les émotions. Aussi, Labé n’aspire pas à un amour plus pur. Elle se sent emprisonnée par l’amour, mais pas dans le sens d’avoir une âme emprisonnée sur la terre. Par exemple, en comparaison avec le poème « Si nostre


vie… » par Du Bellay, « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie » exprime le conflit intérieur cause par l’amour, le conflit et entre la peine et la joie de l’amour. En contraste, le conflit dans le poème de Du Bellay, « Si nostre vie… », est à propos de le désir physique et l’amour idéal. Tandis que « Je vis… » concentre sur le présent et est circulaire, « Si nostre vie… » concentre sur un avenir idéal, un but que quelqu’un veut achever par les actions linéaire. En résume, Louise Labé a écrit ce poème pour exprimer comment l’amour l’a fait souffrir et l’a donnée la joie au même temps. Son poème montre comment la passion nous fait perdre la raison. Le poème illustre comment l’amour peut nous donner le bonheur et le malheur, n’importe qui on aime. Ce poème et si bien aimée parce que le sens est universel : il exprime les émotions avec les quels on s’identifie. Comme Francis Bacon a dit « Il est impossible d’aimer et être sage ».


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