3 et 4 octobre 2016 PrÊparation de l’atelier de la Fontaine pour accueillir le temps fort
Supports de Communication // Flyer imprimé et numérique
Supports de Communication // Image diffusée sur les réseaux sociaux pour avertir le public de l’annulation des ateliers du 13/10 à cause de la pluie
Accueil / Boîte à idées pour le quartier
Tout au long des ateliers, le groupe Hypermatière a tenu une “borne d’accueil” où chaque échange avec les passants était materialisé sous forme de drapeaux localisés sur une vue aerienne du quartier.
Ateliers réparation
de meubles
“ Atelier réparation de meuble vise à réparer du mobilier cassé (chaise, table...) afin qu’il ne soit pas jeté. Le diagnostic est fait avec la personne qui amène un objet et elle est invitée à réparer l’objet elle même en étant accompagnée. Le but étant qu’elle apprenne à faire pour devenir autonome et comprendre les techniques. Un monsieur est venu réparer deux chaises, il n’est pas resté car il allait à la mosquée. Cet atelier pourrait-être proposé plusieurs fois dans l’année en mode clinique des objets.” Paul Buros pour Captain Ludd.
d’électroménager
“Il y a eu 3 visiteurs pour au total 5 actions réalisées. La mauvaise météo a fait que l’atelier s’est déroulé à l’intérieur. A l’origine il aurait du se passer dans la cour, sous le petit préau. C’est vrai que l’activité de mon atelier est plus facile à faire à l’intérieur d’un bâtiment. Sinon tout s’est bien passé, visiteurs peu nombreux mais sympathiques et intéressés.” John Papegaey
L’avenir des rez-de-chaussé
“L’association “rues du développement durable” a souhaité questionner les habitants et usagers de la rue Neyron sur l’avenir possible des rez-de-chaussée vacants de la rue (notamment le 25 rue Neyron). Il s’agissait ainsi de se projeter vers l’avenir, en essayant d’imaginer l’installation d’usages traditionnels (commerces de proximité) ou plus “alternatifs”. Des supports ont été conçus : - vue aérienne de la rue Neyron pour que les participants de l’atelier puissent y flécher des locaux vacants - grandes feuilles avec des questions à poser aux participants : si j’avais une pièce en plus chez moi, qu’est-ce que j’en ferais? / quel commerce aimerais-je voir s’installer dans le quartier? / quelle activité/ service (autre qu’un commerce) aimerais-je voir s’installer dans le quartier? / A quoi pourrait servir le local au rez-de--chaussée du 25 rue Neyron? Une quinzaine de personnes se sont prêté au jeu. Elles avaient globalement conscience de la difficulté d’installer des activités traditionnelles de type boulangerie ou épicerie, compte-tenu des habitudes de consommation dans les petits supermarchés de centre-ville (place Fourneyron notamment). Aussi deux grands types d’usage (et donc de besoins) ont émergé: - la création de lieux dédiés aux enfants et adolescents: crèche collective / salle de jeux / baby foot... - l’installation de services autour de la réparation d’appareils électriques / les petits travaux du quotidien. Nous nous appuierons sur ces retours pour monter un projet d’occupation pérenne du n°25, et notamment repérer (voire solliciter) des porteurs de projet potentiels. L’objectif est d’être en mesure de présenter un projet aux habitants lors de la biennale du design.” Carole Timstit et Nils Svahnström pour l’association Rues du Développement Durable
Atelier céramique Projet ville épidermique
“- Réalisation d’un herbier en céramique de plantes résistantes récoltées dans les friches de la rue Neyron. - Deux ateliers céramique réalisés. L’atelier L’atelier de céramique est un espace qui permet de toucher la terre et de la transformer, voir de près les plantes, connaître leurs noms, faire des choix, des impressions. Cette activité de transformation, de production d’objets concrets, tangibles et beaux nourrit l’esprit créateur qui habite chacun d’entre nous. Elle génère aussi un moment propice aux échanges avec les participants autour de différents sujets : souvenirs, histoires, rêves, anecdotes, recettes, techniques, autres. C’est aussi une méthode pour savoir comme la transformation du quartier est vécue et perçue, quelles sont les attentes des habitants.
Atelier 1- mercredi 14h-16h 6 personnes (4 adultes et 2 enfants) ont participé à l’atelier, 1 est venue exprès, les autres se sont arrêtées quand on leur a proposé depuis la rue de venir découvrir l’atelier. Ces personnes étaient disponibles et curieuses, et sont restées un bon moment avec nous (entre 40 min et 2h). Le format de l’atelier fonctionne bien, les tomettes-herbier sont assez simples à réaliser et le résultat est assez gratifiant. Un petit garçon, venu avec sa mère et sa soeur, demande à repartir avec une petite tomette pour la montrer à l’école. Atelier 2 – initialement samedi matin, décalé à samedi midi pendant le barbecue Nous comprenons que le samedi matin n’est pas un bon créneau, mais que l’invitation du midi et du barbecue fonctionne beaucoup mieux. L’atelier commence donc à 12h30. Les participants sont : 3 enfants et 5 adultes. Parmi eux il y a essentiellement des personnes qui sont venues exprès, plutôt pour le barbecue, et qui profitent de pouvoir participer à l’atelier.
Retours sur l’intérêt porté à la céramique Nous remarquons également que le sujet terre / terre cuite / céramique intéresse à différents niveaux : un voisin électricien et réparateur d’électroménager est très curieux de connaître les cuissons, de savoir si nous avons un four, un autre voisin nous interpelle pour savoir comment coller un plat à tajines cassé, s’il existe une colle alimentaire qui résiste à la cuisson, un autre voisin nous raconte qu’il était animateur quand il était jeune et travaillait beaucoup l’argile, on discute des types d’argiles, de techniques, etc, une femme qui participe à un des ateliers travaillait la terre avec sa mère au bled quand elle était enfant, elles fabriquaient des plats et des verre, on voit dans ses gestes qu’elle a des affinités avec le travail manuel et qu’elle connaît la terre.” Yaí Acosta et Magalie Rastello pour Ville épidermique
Atelier Vélo
Atelier Panneau d’informations
Par Ocivélo
Par Captain Ludd
Temps conviviaux
Apèro le vendredi 14/10 entre 17h00-18h30 Barbecue le samedi 15/10 entre 12h00-15h00
Retours sur l’ensemble du temps fort
Le bilan de l’action est nettement positif. Du point de vue de la proximité, malgré le mauvais temps et le fait que la rue reste un espace pauvre, des voisins ont été intéressés. Des propos sont échangés, pas toujours positifs bien sûr. Quelques chiffres : - 21 « familles » de la rue ou proche qui sont intéressées par les actions. Il y en a dont les enfants fréquentent l’école des Frères Chappe. (Il faut savoir que les enfants des Chappe lorsqu’ils vont à la piscine avec l’école utilisent ce trajet. ) - 11 jeunes adultes hommes ont fait part de leur point de vue.
Des phrases : Un enfant à sa maman en descendant les escaliers « jaune, vert, bleu, rouge etc. » la maman : « c’est très bien mais il faut que tu les regardes en montant, là tu peux tomber en avant. » Un jeune homme et son copain : « ça fait des années qu’on traîne dans ce coin pourri, c’est la première qu’on vient nous voir : c’est joli. » Plusieurs personnes : « c’est bien les couleurs, il n’y en a pas assez. » Des jardiniers qui passent par là pour aller aux jardins familiaux : « le bac c’est du bon boulot, la courge elle a fait de la feuille, le terrain rend bien (?) » Une responsable du magasin pro « la seigneurie » qui passe en voiture par la rue Neyron pour se rendre à son travail : «l’escalier, j’adore, il faut faire ça partout » proposition de récupération de fond de couleur.
Questions au sein du groupe Hypermatière • Discussion sur les temporalités, la mutabilité de l’espace urbain public et privé, le rapport à la réglementation. Nous sommes dans la recherche action authentique ? • Il serait très important d’ouvrir vite un autre micro site d’actions dans la rue : l’ilôt Neyron bien sûr est idéal, mais peut-être le jardin ou autre. • ll faut réfléchir à la question de la discontinuité de notre action (bien sûr inévitable avec nos moyens) et ce que cela signifie et implique. • “Les habitants et passants (depuis les premières actions sur place) nous font remarquer qu’il manque une / des structure(s) qui proposeraient des activités régulières, et notamment pour les enfants, avec une continuité et une présence presque quotidienne. Ce n’est pas ce que nous proposons, car nous n’avons pas d’espaces ni de moyens pour ça, et nos actions sont discontinues. Ce n’est pas directement notre rôle ni notre place, même si on peut peut-être aider d’une certaine manière à ce que des initiatives se lancent. Comme nous l’avons déjà évoqué, nous ne sommes pas des animateurs, mais des activateurs, et cette nuance et la compréhension de notre place et de notre activité n’est pas toujours intelligible par les habitants (dans la globalité au moins, car nos ateliers et actions sont assez concrètes pour être bien compréhensibles au moment où on les réalise).” à suivre...
“ Cette initiative entre dans le cadre des expérimentations C.H.O.S.E du projet européen Human Cities_Challenging the City Scale, piloté par la Cité du design Saint-Etienne, et cofinancé par le programme Creative Europe de l’Union Européenne. Ces actions sont soutenues par la Ville de Saint-Etienne, Saint-Etienne Métropole et l’EPASE » “This initiative is part of the C.H.O.S.E experimentations program of the European project Human Cities_Challenging the City Scale, led by Cité du design Saint-Etienne and co-funded by the programme Creative Europe of the European Union. These actions are supported by the City of Saint-Etienne, the SaintEtienne Metropolitan Governement and the Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne.”