ARCHIBOOK Carnet de travaux architecturaux et personnels
Peter Bialobreski, Lost in Transition, 2005
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LEBRET JULIE
version francaise
Automne 2013
Le passage des documents graphiques sur un support A4 fait que ceux-ci ne possèdent plus d’échelle standard. p. 2
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LEBRET Julie
11, rue des Aigrettes 44860 Saint Aignan de Grand Lieu FRANCE
(+33) 6 72 76 20 40 lebret.julie@live.fr Née le 20.10.1989
études paris
2009/2012 Master & Licence en Architecture obtenu avec la mention bien. ENSAPVS (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine).
grenade
2010/2011 Master 1 en Architecture. ESTAG (Escuela Tecnica Superior de Arquitectura de Granada) Année scolaire en échange international ERASMUS, Andalousie, Espagne.
Paris
2007/2009 BTS Design d’Espace à l’ENSAAMA (Ecole Nationale Supérieure d’Arts Appliqués et des Métiers d’Art) Olivier de Serres.
Nantes
2004/2007 Baccalauréat STI Arts Appliqués, obtenu avec mention Bien, Lycée Eugène Livet.
expériences professionelles Paris
Juil. 2012 Assistante Architecte chez Reichen & Robert Sept. 2012 & Associés. Stage de deux mois. Réhabilitation TGI de Bobigny // Réalisation 3D, travail sur plans, réunions.
Nantes
londres
Nantes
Fév. 2010 Assistante Architecte chez AM Architecture à Rezé (Nantes).Stage d’un mois. Travail de plans, réalisations de vues 3D, relevés, chantier Juin 2008
Assistante Architecte chez BB Partnership à
Londres, Grande Bretagne. Stage d’un mois et demi. Travail de plans, réunions avec le client, suivi de chantier.
Avril 2003 Stage chez Annie Velly, architecte d’intérieur, Nantes. Dessins de plans, suivi de chantier, rencontres avec le client.
compétences Linguistiques
Anglais : écrit, lu, parlé
Espagnol : écrit, lu, parlé
Informatique
Photoshop, Illustrator, AutoCad, InDesign, Pack Office, SketchUp.
intérêts Voyages EAU: Dubai, Abu Dhabi / Pays Bas; Amsterdam / Angleterre; Londres, Oxford, Liverpool / ltalie; Milan / Espagne; Barcelone, Madrid, Grenade, Valence, Ibiza, Iles Canaries, Iles Baléares / Portugal; Lisbonne Préparation d’un camp International People Project (IPP) de deux semaines, au sein de l’association mondiale CISV. lebret julie
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ARCHIBOOK Sommaire
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ARCHItecture Les projets architecturaux présentés ont été réalisés au cours de mes trois années d’architecture. Chacun de ces projets traitent un programme différent, ainsi que des thématiques ecletiques, ce qui me permet de vous montrer mes diverses approches architecturales.
PETIT A PETIT
VERTICALITé / HORIZONTALITé
CENTRE SPORTIF
Projet d’une école primaire dans la ville d’Ivry, en banlieue Parisienne. Réalisé au cours de l’année 2007, en tant qu’étudiante à l’ENSA Paris Val de Seine.
Conception de logements sociaux, avec une imbrication de différents types d’appartements. Situé au croisement du boulevard Mc Donald, au nord de Paris.
Un centre sportif à Grenade, en Andalousie, Espagne. Travail du détail technique primmordial dans l’enseignement espagnol.
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concours imov
le tgi de paris
Le carré
Projet réalisé au cours de l’année 2010, en réponse au concours International Museum of Volcanes, ce musée se situe au Parque de Timanfaya, sur l’île de Timanya au coeur des îles Canaries.
Le Tribunal de Grande Instance de la ville de Paris, a été la source d’un concours architectural qui fut gagné d’ailleurs par Renzo Piano. Le projet est basé sur les mêmes données que celles du concours.
Ce projet est le dernier de mon cursus scolaire. Deux aspects y sont traités, le premier : théorique, mène à un aspect architectural, qui va être développé sur un édifice.
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EXPREssion plastique Avant de m’orienter dans l’apprentissage du métier d’architecte, j’ai effectué plusieurs années dans le domaine des Arts Appliqués. Cela m’a permis d’apprendre, les formes, les couleurs, les textures, autant de choses qui sont venues compléter ma formation a rchitecturale.
Structurer le végétal
La vie, mode d’emploi
Ancien / contemporain
Ce travail photographique consiste à suivre dans le temps l’évolution du végétal, et la volonté de l’homme à vouloir le structurer.
Nous avons réalisé ce projet à deux, il nous a fallu mettre en scène un livre. Celui choisi étant «La vie mode d’emploi» de Georges Perec.
Travail lancé par le Carré Rive gauche, de St Germain des Prés. Nous avons étudié le rapport entre l’art ancien, et l’art contemporain.
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dessin Le dessin est un apprentisage du regard et de sa transcription par écrit. C’est une illustration qui permet de communiquer autant que des mots, si ce n’est plus. p. 32
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Petit petit à
La demande de ce projet était de réaliser une école primaire à proximité de la Mairie d’Ivry. L’école est constituée de 12 classes, 6 ateliers, une bibliothèque, un réfectoire, une salle polyvalente, et bien sûr une cour de récréation.
L
a volonté de ce projet fut de travailler la différence pour chaque classe et l’unité pour les espaces communs. En effet les classes sont comme des petites maisons indépendantes. Chaque enfant étant capable de reconnaître SA maison entre cent, il me semblait intéressant de retrouver ce fonctionnement dans le monde de l’école. Les classes partagent des espaces et activités communes qui sont elles traitées de manière uniformes. L’ensemble de l’école est principalement faite en béton avec les trous de banches visibles, en opposition aux espaces communs entièremment vitré.
Ce schéma à l’échelle de l’école permet une meilleure transition dans la société où l’on retrouve le même principe d’individualité et de collectivité.
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verticalité / horizontalité Ce projet consiste en la conception d’un immeuble de logements sociaux. Le programme comprend différentes typologies de logements qu’il fallait travailler et analyser séparémment puis les réunir de manière cohérente.
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e projet se situe à l’angle du boulevard Mac Donald et du Quai de la Charente à Paris. On y trouve une complexité urbaine; présence des voies de RER, opposées au calme du canal St Martin; une multiplicité d’éléments naturels, mais aussi de circulations.
On a donc deux lectures possibles : - l’échelle de la ville = Verticalité - l’échelle de l’îlot = Horizontalité
N
ous avons donc des logements bas similaires à des maisons particulières, possédant une proximité avec le canal, auxquels nous opposons une tour de logements, qui serait un repère et un édifice à l’échelle de la ville. J’ai traité la seconde partie du programme.
Les logements sont orientés vers le Canal, élément fort du site.
L
a quinconce permet une vue de l’orientation Sud. Les circulations sont parallèles aux axes déjà existant dans le site. L’alternance d’orientation des terrases permet que chacune d’entre elle ait une simple et une double hauteur, pour ne pas se sentir «écrasé». J’ai eu une volonté de mixité dans l’organisation des types d’appartements pour que chaque étage comporte toutes sortes de générations et populations, comme une incitation à la rencontre.
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Plan d’étage courant Type T2 et T3
Plan d’étage courant Type T2 et T3
Plan d’étage courant Type T5
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Centre sportif Ce projet consiste en la construction d’un centre sportif dans la zone «Centro de salud» à Grenade, en Andalousie. Il fut réalisé pendant mon second semestre de Master I, au cours de mon année d’échange Erasmus.
L
e site possède quelques particularités comme la présence du périphérique de Grenade, et à l’opposé une diagonale verte qui joue le
rôle d’espace intermédiaire. Le site se trouve dans l’espace de transitions entre le périphérique et les résidences.
E
cafétéria ou les différents patios.Toujours en suivant la diagonale, celle-ci divisera le terrain en deux, une partie construite en continuité des logements, une autre non construite en continuité avec la végétation du parc.
n ce qui concerne le programme nous avons une zone de sport couverte, une zone découverte et un espace de sport au sol, et un autre de sport d’eau. A cela nous ajoutons des espaces communs, comme la
L’idée du projet est de marquer la diagonale, en l’intégrant au centre de la parcelle.
L
e projet est fondé sur la diagonale, celle-ci vient séparer la parcelle en deux, une partie couverte et l’autre extérieure. Puis l’espace couvert est lui même divisé en trois parties, avec au centre un patio et les parties communes. Le programme est donc divisé en deux : la partie de sport au sol est à gauche du patio tandis que l’espace des sports d’eau se trouve à droite.
Cette séparation des parties permet une lisibilité claire du bâtiment et d’assumer son rôle de transition entre les logements bâtis et le parc longeant le périphérique.
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Plan RDC
Plan R+1
Coupe AA’
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Centre sportif Ce projet consiste en la construction d’un centre sprotif dans la zone «Centro de salud» à Grenade, en Andalousie. Il fut réalisé pendant mon second semestre de Master I, au cours de mon année d’échange Erasmus.
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’aspect constructif et structurel dans le projet est le point le plus développé dans l’enseignement Espagnol. Nous avons donc dû réaliser des plans de structure ainsi que des coupes très détaillées pour chacun des niveaux.
Plan structure RDC
Plan structure R+4
Plan structure R+3
Plan structure R+1
Plan structure R+2
Coupe DD’
Coupe BB’
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Coupe CC’
Coupe DD’
Coupe AA’
Coupe CC’
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concours imov Ce concours avait pour but la création de l’International Museum of Volcans, sur le site de l’île de Lanzarote, île faisant partie des Iles Canaries en Espagne. Le Parc National de Timanfaya est connu pour la présence de nombreux volcans et les paysages lunaires que cela créer.
L’endroit choisi pour le développement du Musée est le point le plus haut pour offrir une vue sur toute l’étendue du Parc
Le musée est réparti sur trois niveaux ce qui permet d’épouser la pente du volcan. Chacun possède une vue en plongée sur le niveau inférieur, de cette manière ils possèdent une vue sur l’ensemble du Parc.
Plan du Parc Timanfaya
Les courbes présentes dans le plan sont la matérialisation des courbes de niveaux existantes, celles-ci favorisent l’intégration dans le site.
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Plan R+3
Plan R+2
Plan R+1
Plan RDC
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tribunal grande instance de
Ce projet suit le programme donné par le concours du TGI de Paris, ce qui fut un enjeu de taille étant donné la superficie des espaces demandés. En plus de la superficie il faut transmettre l’image de la Justice contemporaine.
C
e projet de Tribunal de Grande Instance a été projetté Quai des Maréchaux. Le programme comprend quatre types d’espaces : - les espaces publics, que sont par exemple les salles d’audiences. - les espaces de services, comme les locaux sociaux - les espaces sécurisés pour toute la circulation des prévenus, ainsi que pour la circulation des magistrats au coeur du Tribunal. - des espaces tertiaires, pour les employés de Justice, ce qui est la moitié du programme.
C
haque module de salle d’audience, civiles ou pénales, se développe autour d’un atrium toute hauteur. Cet espace organise les circulations qui permettent l’accès aux salles d’audiences.
Il doit y avoir des liaisons entre les différents éléments, mais chacune est sensible et limitée.
Les salles sont en façade et bénéficient donc de la lumière naturelle.
L
a difficulté de ce type de programme est premièrement le programme, mais surtout les articulations entre les pôles consitutifs du TGI. Il doit y avoir des liaisons entre les différents éléments, mais chacune est sensible et limitée. En effet les espaces sécurisés doivent avoir accès aux salles d’audiences mais sans passer par l’espace public. Ensuite le pôle civil doit être lié, mais différencié du pôle Pénal.
Coupe AA p. 16
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C’
B’
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A A’
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tribunal grande instance de
Ce projet suit le programme donné par le concours du TGI de Paris, ce qui fut un enjeu de taille étant donné la superficie des espaces donnés. En plus de la superficie transmettre l’image de la Justice est un défi architectural.
Un jardin est situé au centre du Tribunal ce qui est un moyen d’articuler les différents pôles et de s’évader simultanément.
L
a structure travaillée au sein de la salle de Pas Perdus permet, grâce à la largeur des poteaux, de subdiviser cet espace empli de vide en plusieurs sous espaces, permettant plus d’intimité au public ou aux avocats.
Perspective du Pôle Civile
L
a salle des Pas Perdus relie les modules par le niveau bas. Dans les espaces tertiaires nous avons les bureaux et les espaces communs qui se différencient par les différences de hauteurs.
Coupe CC p. 18
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C’
B’
B
A A’
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le carré Ce projet fut celui avec lequel j’ai passé mon diplôme. Il consiste en un centre de formation et de repésentation artistique au coeur du centre de Sarcelles Grand Ensemble. Ce projet est principalement théorique.
E
n France l’ensignement en architecture est principalement basé sur le concept et le travail d’une idée. J’ai donc pour mon PFE travaillé l’architecture de manière théorique. Le carré fut la base de mon investigation, ainsi que la svastika. Cette dernière car elle est très présente dans le plan urbain de Sarcelles. Sous forme de plusieurs sous ensembles on arrive à un Grand Ensemble.
Plan masse
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Plan R-1
Plan RDC
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le carré
Le carré pour sa force à s’assumer seul, avoir un centre induit ainsi que quatre angles.
La svastika pour son mouvement centripète et sa capacité d’intérieur et d’extérieur. éléments de références : Les Supercuadras de la ville de Brasilia ; l’analyse de Jean-NicolasLouis Durand, Précis des leçons d’architecture donnée à l’école polytechnique.
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Plan R+1
Plan R+2
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le carré
U
ne circulation extérieure publique permet de donner à voir l’ensemble du Parc à tous public. Un accès à l’intérieur du bâtiment est possible à chacun des niveaux. L’intérieur de l’édifice est, lui, organisé autour d’un patio, ce qui permet la présence de lumière naturelle et créer une intériorité. En ce qui concerne les matériaux, le corps principal serait de béton brut, avec une grande partie vitrée, pour une liaison visuelle maximale avec le Parc. La circulation extérieure serait elle en bois, pour mieux se démarquer et faire signe, ce qui permet de comprendre le fonctionnement du projet.
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Plan R+3
Plan R+4
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structurer le végétal
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tructurer le végétal amène à diriger et contrôler son évolution. La notion d’envahissement signifie un surplus, un débordement non contrôlé. Ici la question est de savoir si structurer et envahir sont des notions opposées ou dépendantes l’une à l’autre. J’ai donc choisi de structurer moi-même le végétal en allant le couper à l’aide de ciseaux pour le discipliner, le contrôler pour ne plus qu’il envahisse l’espace urbain, comme lorsque que je l’avais trouvé le premier jour.
Je me suis rendue tous les jours à ce même endroit observer l’évolution du végétal, la façon dont il se propage, et donc fini par envahir l’espace urbain.
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Ensuite il a fallu attendre plusieurs semaines. Celui-ci pousse, grandit, s’installe dans l’espace au fur et à mesure des jours... Cette expérience peut se renouveler encore et encore et à d’autres endroits car le structurer est possible, mais seulement pour un court moment. Il n’est pas possible de l’enfermer pour toujours dans une structure. Il en sortira. L’évolution permanente et aléatoire est dans sa nature. Pour représenter cette expérience j’ai choisi la photographie qui immortalise chaque situation. Puis après plusieurs essais de mise en scène de ces photographies je suis arrivée à des clichés en noir et blanc, négatif de l’original,car avec cette solution le végétal, noir, est mis en valeur. Grâce au négatif on voit très clairement l’envahissement du végétal.
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la vie, mode d’emploi
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e projet d’expression plastique a été réalisé à la suite de la lecture du livre «La vie, mode d’emploi» écrit par Georges Perec en 1978. Ce roman traite de la vie qui se déroule au sein d’un édifice haussmanien composé de sept étages, situé rue SimonCrubellier. Le concept de ce livre est le puzzle, ce qui signifie qu’une partie seule ne possède pas de sens, il est primordial de l’intégrer dans un ensemble pour la comprendre correctement. Ici les habitants de l’immeuble sont les différentes parties de ce puzzle que constitue l’édifice complet. Les différents étages servent la structure du livre de Georges Perec. Le personnage principal qui est, Percival Bartlebooth, va dédier sa vie à la construction de 400 puzzles, dessiner leurs motifs en aquarelle aux quatres coins du monde.
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Il nous fallait à la suite de cette lecture le traduire au travers d’une maquette sensorielle. Nous avons donc tenté de reproduire la hiérarchie sociale, présente dans ce type de bâtiment. Les premiers étages sont donc plus grands avec une hauteur sous plafond (14x9 cm: les dimensions que souhaitait Bartlebooth pour les pièces de puzzles). Ces dimensions se réduisent pour arriver aux chambres de bonnes de 3,5x3 cm, car en ce temps il n’y avait pas d’ascenseur donc les servants vivaient au plus haut des immeubles. En plus de ce point nous avons traité les différents étages avec un dégradé de blanc, gris et noir, pour mettre en évidence la présence ou l’absence de lumière. Sur cette maquette nous avons réalisé une multitude de «composition» avec des couleurs différentes.
Elles traduisent aussi la longévitude de l’édifice, avec différents couples, familles, grandsparents, étudiants... Ce jeu continuel où les habitants changent, sont différents mais forment toujours un ensemble homogène. Quelques personnages plus importants sont traités avec plus de précision, leurs «cases» sont travaillée en fonction de leurs caractéristiques, hobbies et autres. Après avoir réalisé toutes ces compositions nous en avons fait une vidéo qui reflètent mieux l’idée de mouvement des habitants, et des temps de pauses sont marqués pour mettre en valeur les personnages principaux de ce roman.
L’ e n s e m b l e détermine le tout.
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ancien / contemporain
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e projet d’expression plastique était un sujet de concours proposé par les exposants d’art du Carré Rive gauche à St Germain à Paris. Le thème correspond au mélange d’art contemporain et ancien qui s’opère dans ce quartier de Paris. Une boutique de brocante, cotoyant une galerie d’art abstrait. Il nous a fallu se questionner sur une rupture ou une continuité entre ces deux mondes. L’art contemporain pose souvent un regard critique sur la société de consommation actuelle, dans laquelle les objets n’ont plus de valeur. En effet ils sont produits à la chaîne, tous
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identiques, et en grandes quantités. Dans une optique contraire l’art ancien prône l’objet unique, les éditions limitées. L’art ancien favorise l’artisanat, le travail à la main n’est jamais identique. J’ai donc choisi de mettre en valeur l’Art ancien, ce qui est un choix totalement personnel. A la manière d’Armand j’ai accumulé une quantité d’objets, de produits que l’on consomme tous les jours, la plupart sont en plastique, matière peu noble et représentatif de l’amoindrissement de la qualité des produits actuels. Ensuite j’ai unifié les éléments grâce à une peinture blanche, pour les
rendre insignifiants et anonymes. Ce contraste entre deux mondes différents permet, je pense, de mettre en valeur chacun d’eux. Je me réfère aux Colonnes de Buren au coeur du Palais Royal à Paris.
Au sommet de cette accumulation d ’ é l é m e n t s insignifiants en plastique j’ai déposé une tasse à café en porcelaine, peinte à la main, accompagnée par sa soucoupe.
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dessin
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LEBRET Julie 49, Rue de Seine 94 140 Alfortville FRANCE
(+33) 6 72 76 20 40 lebret.julie@live.fr NĂŠe le 20.10.1989