Dichotomie entre surproduction de déchets et prise de conscience de la finitude des ressources non renouvelables, artificialisation des sols, obsolescence architecturale, transition écologique, souci du viable, équitable, adaptable, zéro déchet ...
Ces conceptions et pratiques remettent en question la pratique architectural et interrogent ses capacités à se métamorphoser.
Cependant, si nous ouvrons les dictionnaires de l’urbanisme, de l’architecture ou de la géographie, à la lettre R, nous notons l’absence du terme recyclage. Malgré ce constat, nous y trouvons un grand nombre de stratégie en «re» à savoir : réemploi, reconstruction, remembrement, rénovation, restauration, réhabilitation, renouvellement et reconversion. Alors mon interrogation se porte sur l’absence de ce mot dans le vocabulaire urbain. En effet comment se positionne la notion de «recyclage urbain» vis-à-vis des stratégies en «re» et en quoi et comment la pensée du recyclage urbain transforme la pensée et la production urbaine ?